Orienter Former Réussir SUPPLÉMENT I Spectacles à Dijon
Apprentissage Projet professionnel
Février 2018
Formation
Expérience Diplômes
Orientation
Stage
Métiers
Carrière
Etudes
LA LIBRAIRIE 2 G rue Général Delaborde
DIJON le lundi de 13h30 à 16h30 du mardi au jeudi de 9h à 12h et de 13h30 à 16h le vendredi de 9h à 12h
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Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 1
PRÉPAREZ VOTRE AVENIR
ÉDITO
Anne de Rozario, cheffe du SAIO de l'académie de Dijon
Grandes généralités sur l’orientation
L’orientation : il faut un début à tout... Avant d’effectuer un choix parmi les multiples options qui se présentent aux étudiants, différents paramètres sont à prendre en compte : la maturité de l’étudiant, ses envies pour un métier déjà identifié, ou au contraire ses doutes, ou encore l’aspect financier. Autant de critères qui constitueront le socle de la décision. Afin d’anticiper le mieux possible, l’étudiant a une carte déterminante à jouer : celle du temps de la réflexion. Prendre son temps Trouver sa vocation n’est pas évident lorsque l’on est jeune. Compte tenu de ses capacités intellectuelles ou manuelles, de ses intuitions, de ses envies personnelles… vers quelle voie se diriger ? L’entourage (familial, amical, scolaire…) joue un rôle important dans la mesure où il peut « mettre la pression » sur l’étudiant, ce qui ne l’aidera pas nécessairement dans son choix d’orientation. Il faut préserver sa curiosité, sa joie d’apprendre et de découvrir, et étudier toutes les possibilités qui s’offrent à lui sans paniquer. Elles sont nombreuses. Prendre le temps de la réflexion permettra d’envisager plusieurs orientations possibles, selon que l’étudiant a obtenu ou pas (et à titre d’exemple) son bac, tout en évitant de se retrouver le « bec dans l’eau » quand arrivera l’heure de la décision.
Se donner le maximum de chances
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L'orientation est un enjeu essentiel pour l'accès à la qualification et à l'emploi. S'informer pour choisir la formation qui sera la plus en adéquation avec ses souhaits et ses compétences est une véritable démarche d'émancipation et de construction d'un projet personnel. Parce qu'il est essentiel de développer son ambition, de découvrir l'éventail toujours plus riche de l'ensemble des formations et surtout de prendre conscience de la capacité de chacun à atteindre ses rêves, cette édition vous présente des choix de poursuite d'études afin de mieux répondre à vos interrogations : vers quelles études s'engager après l'obtention du précieux sésame, le bac ? Les filières courtes vers le BTS ou le DUT ? Les licences universitaires ? Les classes préparatoires ? Les écoles spécialisées ? A la diversité des lycéens doit correspondre la diversité des parcours de formation. Cette année, dans le cadre du "Plan étudiants", l'objectif de la nouvelle application Parcoursup est de favoriser une orientation choisie par la mise en place d'une information de qualité disponible pour tous, afin que chacun puisse développer sa compétence à prendre des décisions éclairées. Donner à chacun les informations nécessaires pour envisager l'avenir avec confiance, c'est le credo d'un meilleur accompagnement vers l'enseignement supérieur.
Filière courte, Fac, BTS, IUT, concours, école spécialisée, prépa… ? L’ONISEP est l’organisme de référence qui permet à l’étudiant et à sa famille d’avoir un panorama très précis et très renseigné sur les choix envisageables, tout en aidant le principal intéressé à déterminer s’il a le profil de ses ambitions. Si l’étudiant est circonspect, des entretiens avec des professionnels de l’orientation lui seront très utiles. S’il parvient à se projeter dans les 5 à 10 prochaines années, l’étudiant peut faire le meilleur choix… à condition que ce dernier soit le fruit, d’une part d’une réflexion personnelle (ce qui exige une certaine maturité) et d’autre part de la prise en considération de l’aspect matériel des études : logement éventuellement nécessaire, déplacements, déménagement, frais liés à la scolarité, frais « de vie » quotidiens, espace et matériel suffisants pour étudier.
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À cet égard, certains devront envisager de travailler en parallèle de leurs cours. Tous ces aspects doivent être pris en compte, pondérés et analysés, afin d’avoir le maximum de chances de ne pas rater son orientation. Cela étant… tout le monde peut se tromper. Aussi, si le premier choix d’orientation s’avère être mauvais, il faut prévoir un plan B. Et c’est en amont, encore une fois, qu’il convient d’anticiper et d’identifier, autant que faire se peut, les différentes filières correspondant aux aspirations de l’étudiant et à ses contraintes de tous ordres (pécuniaires, de motivation, etc.).
Sortir des sentiers battus Pour des raisons d’ordre psychologique ou sociétal, ou pour « faire plaisir à leur famille », certains choisiront le droit ou la médecine… Des professions valorisantes aux yeux des autres. Or, il existe tant de métiers méconnus où il y a de réelles perspectives de travail et d’épanouissement. Des métiers artisanaux, par exemple. Il ne faut donc pas brider les envies profondes de l’étudiant. Si la première orientation est un échec, il aura peut-être du mal à se relever et perdra confiance en lui, alors qu’il est en pleine période de construction de lui-même. L’entourage, les professionnels, les professeurs, les psychologues de l’Education Nationale chargés du conseil en orientation scolaire et professionnelle (psyEN), sont là pour l’aider à avoir confiance en lui, pour l’encourager à oser dire ce qu’il veut faire, et comment. Sur internet également, diverses plateformes proposent des tests d’orientation gratuits. C’est donc une étape primordiale, dans la mesure où elle détermine l’avenir de la personne.
Venir à Dijon ? Trop facile ! La gare de Dijon, au cœur de la ville, est desservie par 5 lignes TGV (Paris, Lille, Lyon, Marseille, Strasbourg, Mulhouse, Nice, Montpellier, Toulon, Nancy, Metz en direct, tous les jours…), par le réseau TER Bourgogne-Franche-Comté (Mâcon, Nevers, Auxerre, Besançon…) et par plusieurs compagnies de cars (Paris, Lyon, Genève, Barcelone, Strasbourg, Cologne, Troyes, Prague…). Avec son étoile autoroutière connectée à la rocade, Dijon est une métropole ultra-accessible pour venir faire ses études !
Dijon métropole, le bon plan des étudiants ! Comme 34 000 étudiants dont plus de 3000 venus du monde entier, choisissez Dijon pour faire vos études ! Les bonnes raisons ne manquent pas de choisir la capitale de la Bourgogne-Franche-Comté pour sa formation supérieure... doctorales ! Dijon, c’est aussi la Burgundy School of Business et sa prestigieuse School of Wine et Spirits Business, dotée de toutes les accréditations internationales et d’un campus en pleine rénovation. Ce sont encore deux écoles d’ingénieurs (AgroSup et l’Esirem), le campus de Sciences Po dédié à l’Europe de l’Est, l’École nationale supérieure d’art, l’École nationale des greffes...
L’université de Bourgogne constitue un établissement d’enseignement supérieur de dimension internationale, avec plus de 53 000 étudiants, 6 000 enseignants-chercheurs, 60 laboratoires et 6 écoles
Choisir Dijon, c’est aussi opter pour une métropole à taille humaine. Logement étudiant, transports en commun, équipements culturels et sportifs, shopping, des tas d’endroits pour faire la fête, la nature tout près, les stations de ski du Jura à 1h30… Sorti de l’amphi, on ne s’ennuie jamais ! Le magazine L’Étudiant a classé à plusieurs reprises Dijon en tête des villes de sa taille pour sa qualité de vie. Bienvenue dans l’une des 13 capitales régionales françaises : elle a tout d’une grande !
Le bus et le tram, c’est pratique !
Les étudiants bénéficient de tarifs privilégiés pour utiliser le réseau bus et tram de la métropole. Pour les moins de 25 ans, c’est 30 euros maxi par mois pour des voyages illimités. Deux lignes de tramway et une vingtaine de lignes de bus sillonnent la métropole. Aux heures de pointe, sur les principales lignes du réseau, la fréquence est digne d’un métro. Une ligne de bus circule toute la nuit du jeudi au dimanche : retours de fiesta en toute sécurité garantis !
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La culture à la portée de toutes les bourses Avec la CarteCulture, l’entrée au spectacle ne coûte que… 5,50 euros ! Opéras, concerts, théâtre, festivals… Vous n’aurez que l’embarras du choix. Le cinéma d’art et essai est même à 3,50 euros seulement pour les étudiants détenteurs de la CarteCulture du Grand Dijon. Une vie culturelle riche et intense, c’est bien ; pouvoir en profiter, c’est mieux !
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Auprès de qui se renseigner ?
Savoir vers qui se tourner, c’est aussi continuer à apprendre... Cruciaux, afin d’aider à choisir son orientation scolaire, différents organismes sont au service des étudiants pour les éclairer sur la meilleure filière à suivre. En parallèle, les professionnels présents au cœur des établissements sont également à l’écoute. Lycée professionnel ou général ? Grandes études ou filière professionnalisante ? Bien que les discussions en famille soient importantes, les décisions prises ne sont pas toujours objectives. D’où l’importance de bénéficier d’un regard extérieur. Au sein des établissements Le conseiller d’orientation psychologue (psyEN, ex COP), travaille dans les collèges et les lycées. Il a pour mission d’aider l’élève à y voir plus clair sur son avenir professionnel en lui permettant d’acquérir une meilleure connaissance de soi, en l’épaulant dans sa réussite scolaire et en l’orientant vers des études qui conviennent à ses aptitudes et à sa personnalité. Le psyEN assiste les lycéens en analysant leurs performances, en explorant avec eux de nouveaux métiers, et en choisissant un établissement d’études supérieures (université ou autre). Quant au professeur principal, ou à l’enseignant dont le lycéen est le plus proche, ils sont là, eux aussi, pour l’aider à trouver sa voie.
Incontournable Onisep Hors des portes des établissements, l’incontournable Onisep œuvre sous l’égide des ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. L’Onisep informe les jeunes et leur famille sur les formations, les métiers, les secteurs professionnels, et les guide dans le choix d’un parcours. Fondé dans les années 1930 et présent partout en France, l’Onisep (www.onisep.fr) possède une vaste expertise et permet aux jeunes de découvrir les métiers en fonction de leur domaine de prédilection et de leurs centres d’intérêt.
Une source de conseil et de documentation : le CIO Le Centre d’information et d’orientation, ou « CIO », accueille les jeunes scolarisés et leur famille, et leur prodigue des conseils personnalisés sur les études, les formations professionnelles, les qualifications nécessaires pour telle ou telle profession. Chaque CIO possède un fonds documentaire très renseigné sur les enseignements et les professions, ainsi qu’un service d’auto-documentation permettant d’avoir accès à des documents selon les intérêts et le niveau scolaire de l’intéressé.
Le SOIP, au cœur des universités Les Services d’Orientation et d’Insertion Professionnelle (SOIP), à vocation locale, sont des structures implantées dans les universités. Ils proposent aux étudiants une documentation et de nombreux services d’information sur les enseignements de l’Université, des conseils pour l’orientation, voire une aide à l’insertion professionnelle. Également, le centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ) est un lieu d’information et de conseil d’orientation. Il s’adresse à un public de collégiens, lycéens, étudiants et jeunes de 16 à 25 ans.
Les missions locales associatives Ces structures associatives accueillent des jeunes de 16 à 25 ans pour les soutenir dans leurs recherches de façon globale : emploi, formation, logement, santé, sport, loisirs.
Prenez rendez-vous en amont
étudiants n’ont aucune difficulté à trouver des masses d’informations via les forums et autres plateformes d’échanges. L’idée est davantage de savoir faire le tri pour trouver la bonne source. D’où l’importance de rencontrer les professionnels d’orientation de visu, de prendre rendez-vous afin d’établir une relation humaine avec des gens ayant une expérience de terrain et capables de fournir des informations fiables et pragmatiques.
En 2017, tous les jeunes sont nés avec internet. Le souci n’est pas tant de chercher les renseignements sur le web où bien évidemment les
Rester en veille Par ailleurs, on ne saurait trop conseiller aux jeunes de lire la presse (les numéros spéciaux édités par Le Monde, Les Échos, Le Figaro...) et d’écouter les radios culturelles et d’information. Le magazine L’Etudiant est également une référence, comme www.studyrama.com uniquement présent sur le web. Des cafés et ateliers de co-working existent partout en France. Ce sont des lieux intéressants à explorer dans la mesure où ils permettent de se créer un réseau social, et d’échanger entre professionnels et étudiants.
Coordonnées en Bourgogne-Franche-Comté ONISEP Bourgogne-Franche-Comté, site de Dijon
ONISEP Bourgogne-Franche-Comté, site de Besançon
2 G rue Général Delaborde - 21000 Dijon 03 8044 84 00 - drodijon@onisep.fr http://www.onisep.fr/Pres-de-chez-vous/BourgogneFranche-Comte/Dijon
45, avenue Carnot - 25000 Besançon 03 81 65 74 90 - drobesancon@onisep.fr http://www.onisep.fr/Pres-de-chez-vous/BourgogneFranche-Comte/Besancon
Rectorat de l’Académie de Dijon
Rectorat de l’académie de Besançon
2G rue Général Delaborde - 21000 Dijon 03 80 44 84 00 - www.ac-dijon.fr * Service Académique d’Information et d’Orientation (SAIO) 03 45 62 75 76 / 03 45 62 75 75 ce.saio@ac-dijon.fr * Délégation Académique aux Formations Professionnelles Initiale et Continue - Service Académique d’Inspection de l’Apprentissage (DAFPIC-SAIA) 2G rue Général Delaborde - 21000 Dijon 03 45 62 76 00 - ce.dafpic@ac-dijon.fr * Centres d’Information et d’Orientation en Bourgogne (CIO) www.ac-dijon.fr/pid29155/les-centres-information-orientation.html
10 rue de la Convention / 45 av. Carnot - 25000 Besançon 03 81 65 47 00 - www.ac-besancon.fr * Service Académique d’Information et d’Orientation (SAIO) ce.saio@ac-besancon.fr - 03 81 65 74 96 * Services Académiques de l’Inspection de l’Apprentissage (SAIA) 03 81 65 74 50 - ce.saia@ac-besancon.fr * Centres d’Information et d’Orientation en Franche-Comté (CIO) www.ac-besancon.fr/spip.php?article98 Besançon : 03 81 61 53 60 cio-besancon.ac-besancon.fr cio.besancon@ac-besancon.fr
Pôle formation et vie universitaire Maison de l’Université - Esplanade Erasme - 21000 Dijon 03 80 39 39 80 - pole.formation@u-bourgogne.fr www.u-bourgogne.fr * Pour les sites d’Auxerre, Le Creusot, Mâcon, Nevers 03 80 39 39 80 - poleformation@u-bourgogne.fr * Antenne de Chalon/Saône 1 allée des Granges Forestier - 71100 Chalon/Saône 03 85 42 43 52 - sio.chalon@u-bourgogne.fr
CROUS Dijon - Centre régional des oeuvres universitaires et scolaires 3 rue docteur Maret - 21000 Dijon 03 45 34 84 00 - www.crous-dijon.fr * Pôle Vie étudiante 6B rue recteur Marcel Bouchard - 21000 Dijon 03 45 34 84 95 - 03 45 34 84 96
Centre régional d’Information Jeunesse de Bourgogne (CRIJ)
Pôle info-orientation de l’Université de Franche-Comté Maison des étudiants - 36A avenue de l’Observatoire 25000 Besançon 03 81 66 50 65 poleinfo@univ-fcomte.fr - pole-info.univ-fcomte.fr
CROUS Besançon 38 avenue de l’Observatoire - 25000 Besançon 03 81 48 47 03 - www.crous-besancon.fr * Division de la vie étudiante 40 avenue de l’Observatoire - 25000 Besançon 03 81 48 46 62 - aides-etudiantes@crous-besancon.fr
Centre Régional d’Information Jeunesse Franche-Comté (CRIJ) 27 rue de la République - 25000 Besançon 03 81 21 16 16 - www.jeunes-fc.com
2 rue des Corroyeurs - 21000 Dijon 03 80 44 18 35 - 03 80 44 18 29 www.ijbourgogne.com - documentation@ijbourgogne.com
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La vie d’étudiant en pratique
Entre plaisirs, obligations et opportunités Quand on entreprend des études supérieures, c’est parti pour l’autonomie ! Concrètement il s’agit, en tant que jeune adulte, de gérer non seulement ses études, mais aussi son budget ou le cas échéant sa bourse, et par conséquent son logement, son alimentation, sa santé... Voici quelques ressources importantes à prendre à considération et lieux à fréquenter ! Santé et sécurité sociale des étudiants : beaucoup de changements !
échéant, d’une dispense. Sur le site du Crous, un simulateur permet de connaître le montant de la bourse pouvant être attribuée.
À la suite de la récente annonce du premier ministre, les frais de sécurité sociale seront remplacés par une nouvelle « cotisation vie étudiante » englobant la santé, le bien-être, le sport et la culture. Le montant de la cotisation sera divisé par 2 par rapport au montant actuel de 217 euros. Les étudiants boursiers seront exonérés. Le régime de la sécurité sociale étudiante sera définitivement supprimé pour tous les étudiants en 2019. Les nouveaux étudiants seront désormais rattachés au régime général de la Sécurité sociale, et non plus à un centre de Sécurité sociale étudiante comme c’était auparavant le cas, par le biais des mutuelles LDME et MGEL.
Où se loger ?
Bourse études et/ou logement : remplissez votre DSE ! Tous les étudiants ne sont pas égaux face aux ressources budgétaires dont ils disposent. C’est pourquoi, pour faire face aux différents frais de la vie estudiantine et à ses à-côtés, des bourses seront délivrées en fonction de critères sociaux ou des logements en cité universitaire seront attribués pour la rentrée 2018-2019. Pour effectuer une demande, le dossier social étudiant -DSE- est indispensable. Il concerne les étudiants ou futurs étudiants, de nationalité française ou étrangère, et peut être rempli en ligne. La demande de bourse et/ou de logement en résidence universitaire doit être effectuée sur le site Internet du Crous de l’académie dans laquelle l’étudiant est inscrit. Les prérequis d’obtention de bourse sont d’être titulaire du bac ou d’un titre admis en équivalence ou, le cas
Le premier réflexe pour trouver un lieu propice aux études et à l’épanouissement personnel est d’utiliser son réseau social et partager sa recherche : Facebook, Twitter, etc. Usez et abusez de ces outils ! Il existe des groupes Facebook dédiés à la colocation, tentez votre chance. Ces outils numériques n’empêchent cependant pas de recourir au bon vieux « bouche à oreille » auprès de votre entourage. Opter pour un appartement en sous-location est également une possibilité : ainsi, si l’une de vos connaissances n’utilise pas son logement pendant quelques mois et que le propriétaire a donné son accord, la sous-location est tout à fait légale. Enfin, concept apparu en 2010, les « KAPS » (Kolocations à Projets Solidaires) sont des colocations au loyer modéré en échange de quelques heures de bénévolat hebdomadaire.
La CAF peut vous aider Selon les ressources, le genre d’habitation et le lieu de résidence, l’étudiant peut prétendre à 2 types d’aide au logement attribuée par la CAF. D’une part l’APL (aide personnalisée au logement), réservée aux logements qui font l’objet d’une convention avec l’État (cités universitaires, foyers, HLM, etc.) et d’autre part l’ALS (allocation de logement à caractère social) qui vise toutes les autres habitations et prend en compte des critères spécifiques (surface du logement, WC, chauffage, arrivée d’eau, etc). Attention, ces aides ne sont ni cumulables entre elles, ni avec les allocations familiales des parents.
Bien se nourrir à petit prix Le CROUS propose un repas complet (une entrée, un plat chaud, pain, fromage et un dessert) pour 3,25 € (tarif 2017-2018) au Restaurant Universitaire, le « RU », ainsi que des formules pizza, sandwich, etc. Froids ou chauds, les repas sont variés et équilibrés. On y trouve des stands brasserie, des crêperies, des bars à salade. Les petits déjeuners, boissons chaudes ou froides ou en-cas de l’après-midi sont également disponibles. Les RU s’associent également à la Semaine du goût, à la Fête de la gastronomie et organisent des dégustations avec des partenaires. Le RU, c’est également un endroit convivial, un lieu de vie où les étudiants sont accueillis dans un environnement moderne et une ambiance décontractée. Dans certains espaces, ils peuvent travailler avec accès au wifi et à des prises où recharger leur téléphone portable ou ordinateur… Et si l’étudiant prend ses repas chez lui, il peut toujours recourir aux bonnes vieilles recettes économiques, comme les œufs et les pommes de terre, les surgelés (aussi riches en vitamines et nutriments que les produits frais) et les soupes en brique. Autre astuce : dresser une liste pré-établie pour faire des courses une à 2 fois par semaine en respectant son budget.
Trouver un job Faire des inventaires, distribuer des prospectus, travailler comme serveur(se), garder des enfants (ou des animaux !), c’est le lot de près d’un étudiant sur 2 et environ 20 % d’entre eux travaillent suffisamment pour que cela fasse une différence dans leurs études. C’est d’ailleurs pour eux que le statut d’étudiant salarié a été mis en place. Pour en bénéficier, il faut cumuler un certain nombre d’heures, à savoir au moins 10 à 15 heures par semaine. Certaines plateformes
Web (Qapa.fr, Vivastreet, Indeed, Monkeytie…) sont par ailleurs partiellement ou complètement dédiées aux étudiants, pour les aider à améliorer leur ordinaire. Attention cependant à ne pas surestimer vos capacités à gérer de front études et job, ce dernier pouvant nuire aux premières. Donnez-vous le temps de prendre vos marques dans le monde des études supérieures. Ne choisissez pas un job trop éloigné de votre domicile ou de votre lieu d’études, n’acceptez pas d’horaires trop lourds ou trop irréguliers et encore moins un travail non déclaré ou sans contrat !
Vive la carte étudiant ! Après l’effort, le réconfort ! La carte étudiant vous permet de bénéficier de nombreux avantages, réductions et gratuités. Côté déplacements, les compagnies de transports en commun proposent d’intéressantes réductions en fonction de l’âge du voyageur. L’incontournable Carte Jeunes SNCF, qui coûte entre 30 et 50 € selon les promos du moment, vous permet d’avoir des réductions allant jusqu’à 50 %. Pour encourager les sorties et loisirs à connotation artistique, les centres culturels, musées, théâtres, cinémas pratiquent des tarifs préférentiels. Les réductions peuvent aller jusqu’à 50 % sur le prix de base. Faire du sport gratuitement, c’est également possible grâce aux SUAPS (Service Universitaire des Activités Physiques et Sportives) et certains clubs et salles de sport pratiquent des tarifs avantageux pour les étudiants. De nombreux autres avantages et bons plans sont accessibles aux porteurs de la carte étudiant : des sites web les répertorient, ce serait dommage de ne pas en profiter !
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PARCOURSUP Mode d’emploi
Adieu l’APB !
Parcoursup : une nouvelle plateforme d’admission dans le S’INFORMER supérieur POUR S’ORIENTER Pourquoi ? Pour accompagner le Plan Etudiants, qui a pour objectif de favoriser la réussite de tous les bacheliers dans l’enseignement supérieur et de prendre en compte l’évolution importante du nombre de bacheliers dans les 5 prochaines années : + 200 000. C’est un plan global autour des 4 axes mentionnés ci-dessous. Il s’agira donc de mieux accompagner les lycéens dans leur choix d’orientation en terminale, de leur garantir un accès simple, juste et transparent dans le supérieur, de personnaliser les parcours dans le supérieur et enfin d’améliorer les conditions de vie.
Comment ? La nouvelle plateforme d’admission dans le supérieur permettra de mieux connaître le contenu des formations disponibles et identifier ses chances de réussite et d’insertion professionnelle. Pour chaque formation, la plateforme indiquera les attendus : les connaissances fondamentales et les compétences nécessaires à la réussite. Ces attendus seront définis à l’échelle nationale, auxquels pourront s’ajouter des spécificités locales. Elle affichera également le nombre de places, le rapport nombre de candidats/nombre de places, les taux de passages et de réussite selon le bac, les débouchés et les taux d’insertion professionnelle (quand ces données sont disponibles). Des données essentielles à discuter avec les professeurs principaux, les psychologues de l’éducation nationale, chargés du conseil en orientation scolaire et professionnelle et à prendre en compte par le lycéen et sa famille avant de faire ses choix. Depuis le 22 janvier et jusqu’au 13 mars 2018, chaque lycéen pourra émettre 10 vœux, (avec la possibilité de vœux multiples) lui permettant au final de formuler de 1 à 10 vœux (multiples ou pas), et en cas de vœu multiple au maximum 20 sous vœux. Si les vœux ne seront plus classés, ils devront en revanche être motivés. Il convient d’être attentif à certaines modalités d’accès liées notamment au secteur de recrutement de certaines licences. L’élève devra valider ses vœux pour le 31 mars au plus tard. Chaque vœu fera l’objet d’une fiche avenir qui comprendra les notes de l’élève, les appréciations des professeurs, l’appréciation complémentaire du professeur principal et l’avis du chef d’établissement. C’est cette fiche avenir qui sera transmise par la plateforme à chaque établissement du supérieur auquel le lycéen aura postulé. L’accès en CPGE, BTS, DUT, écoles reste sélectif et dépendra du dossier ou du concours, l’accès en 1ère année de licence reste non sélectif, si le nombre de vœux reçus est supérieur au nombre de places, les candidatures seront ordonnées en fonction de la cohérence du parcours suivi en lycée et de celui demandé dans le supérieur.
Accompagnés par les 2 professeurs principaux nommés en terminale et par les psychologues de l’éducation nationale chargés du conseil en orientation scolaire et professionnelle, les lycéens pourront s’informer : * durant les 2 semaines dédiées à l’orientation * tout au long de l’année en accompagnement personnalisé * Auprès des établissements du supérieur via leur site, forum, portes ouvertes, rencontres avec les étudiants * sur le site dédié « terminales 2017-2018 » de l’Onisep (pour découvrir les filières, les compétences, les métiers, l’insertion professionnelle, pour échanger par tchat, mail…) * et sur la nouvelle plate-forme d’admission dans le supérieur, Parcoursup
Dans le cadre d’une expérimentation menée dans 22 académies, une attention particulière sera portée aux candidatures des bacheliers professionnels : des places en BTS leurs seront réservées, en cas d’avis favorable du conseil de classe. A l’issue des commissions d’admission, dès le 22 mai 2018, le lycéen prendra connaissance des décisions des établissements pour chaque vœu et recevra des réponses. Une alerte est envoyée par mail ou SMS (via l’application Parcoursup à télécharger) dès qu’une proposition arrive. Il doit y répondre dans les délais impartis (7 jours jusqu’au 25 juin, 3 jours jusqu’au 20 août et un jour à partir du 21 août). En cas de non réponse de sa part, il sera démissionné automatiquement et il perdra le bénéfice de la proposition d’admission. Pour les formations sélectives, il peut être admis, en attente de places disponibles ou refusé. Pour les formations non sélectives, il peut avoir une réponse « oui » ou « oui si », ou être en attente de place disponible. La réponse « oui si » implique une proposition par l’université de parcours personnalisé pour renforcer ses compétences et se donner toutes les chances de réussite. Le suivi de ce parcours est obligatoire pour valider l’inscription en 1ère année de licence. Concernant les modalités de réponse, au cas où l’élève reçoit 2 propositions, il devra obligatoirement en choisir une mais pourra maintenir ses vœux en attente, il pourra aussi renoncer. Il pourra se faire aider par ses professeurs et psychologue de l’éducation nationale lors de cette 1ère phase de choix. Si le lycéen ne reçoit que des propositions « en attente », pas de panique, des places vont se libérer. Si le lycéen ne reçoit que des réponses négatives, alors il pourra postuler en phase complémentaire, la commission d’accès à l’enseignement supérieur installée dans chaque rectorat sera le cas échéant activée pour l’aider dans sa recherche de formation. Et pour finir, ne pas oublier de s’inscrire ! Laurence Naert, chef du service académique d’information et d’orientation, rectorat de Nancy Metz, Déléguée régionale ONISEP Grand Est, et Lina Melillo, déléguée régionale ONISEP Grand Est site de Nancy-METZ
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INSCRIPTION ET SAISIE DES. VŒUX SUR PARCOURSUP.
Z Jusqu’au 13 mars :
• Inscription et création du dossier Parcoursup • Consultation des caractéristiques de chaque formation • Saisie des vœux
Z Jusqu’au 31 mars :
• Finalisation du dossier et validation des vœux • Confirmation impérative avant le 31 mars
2
Aucun nouvea vœu ne u p être fo eut r après le mulé 13 mar s à 18 h !
PROPOSITIONS D’ADMISSION. ET RÉPONSES POSSIBLES. POSSIBLES
Z A partir du 22 mai :
• Le candidat reçoit une alerte dès qu’il a une réponse
RÉPONSES AUX PROPOSITIONS D’ADMISSION Plusieurs possibilités selon que vous avez :
«Non» à tous vos vœux
q Attendez la phase complémentaire fin juin, après les épreuves du bac.
«En attente» à tous vos vœux
q Patientez : des places vont se libérer au fur et à mesure que d’autres candidats renoncent à leurs vœux (22 mai-21 septembre).
«Oui» ou «Oui si» à un seul vœu
q Vous acceptez la proposition (ou vous y renoncez)*. Vous restez en lice pour les formations qui vous ont mis «en attente».
«Oui» ou «Oui si» à plusieurs vœux
q Vous devez choisir une seule proposition dans le délai imparti pour la réponse*. Vous restez en lice pour les formations qui vous ont mis «en attente». * délai de réponse de 7 jours jusqu’au 26 juin, puis de 3 jours jusqu’au 20 août, puis de 24 heures à compter du 21 août.
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PHASE. COMPLÉMENTAIRE.
Z A partir du 26 juin :
• De nouveaux vœux pour des formations disposant de places vacantes peuvent être formulés • Après les résultats du bac, la commission d’accès à l’enseignement supérieur étudie les souhaits de formation prioritaires et fait des propositions de formation au plus près des choix initiaux
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INSCRIPTION ADMINISTRATIVE. Selon les dates limites d’inscription dans l’établissement d’accueil
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Que faire quand on a raté le bac ?
Se réorienter quand on s’est trompé
Passe ton bac d’abord ?… plus forcément !
Rebondir et apprendre
En 2016, le taux de réussite au bac général était de près de 92 % contre 82 % pour le bac professionnel et 90 % pour le bac technologique... Des pourcentages élevés qui ne doivent pourtant pas faire oublier les 10 à 20 % de bacheliers qui ont échoué. Faire face à un premier échec n’est pas une fatalité et de nombreuses (et souvent méconnues) opportunités de formation, qui ne nécessitent pas forcément de décrocher le précieux sésame, sont accessibles aux non-bacheliers. Première possibilité, repasser son bac, évidemment. Afin de mettre toutes les chances de votre côté, travaillez plus dur ou, si vous estimez que le corps professoral qui vous accompagne ne vous correspond pas, changez d’établissement. Si après cela vous essuyez un nouvel échec, une réorientation est envisageable. Suivez le guide…
Cours par correspondance et fac Tout d’abord, sachez que si vous êtes suffisamment motivé vous pouvez repasser le bac en candidat libre. Autres solutions, et sans le bac : accédez aux cours par correspondance proposés par le Centre National d’Enseignement à Distance (CNED). Le Diplôme d’Accès aux Études Universitaires (DAEU), vous donne quant à lui la possibilité d’accéder à la Fac dans les domaines des sciences et des lettres ou encore de prétendre aux concours de la fonction publique. Cependant, pour y avoir accès, il faut avoir interrompu ses études initiales depuis 2 ans au moins et satisfaire l’une des conditions suivantes : avoir au moins 20 ans au 1er octobre de l’année de l’examen et justifier de 2 années d’activité professionnelle salariée ou d’une activité ayant donné lieu à 2 années de cotisation à la sécurité sociale, ou avoir 24 ans ou plus au 1er octobre de l’année de l’examen.
Écoles privées et alternance Il existe également des écoles privées qui proposent des formations d’enseignement supérieur dans le cadre de l’obtention d’un BTS, la plupart du temps diplômant, dans les secteurs du commerce, de l’hôtellerie, du tourisme et de la comptabilité (mais pas uniquement). Attention cependant, ces écoles ont un coût qui n’est pas forcément accessible à tous. Pour entrer rapidement dans la vie active, l’alternance est «La» solution permettant d’obtenir les certificats de qualification professionnelle (CQP), de compétence professionnelle (CCP) et autres titres homologués au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles). Ce sont des diplômes qui permettent de rentrer rapidement dans la vie active et que vous pouvez préparer sans le bac. Les formations sont dispensées dans les CFA, les écoles relevant des CCI, du CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) ou encore de l’AFPA (Association pour la formation professionnelle des adultes).
Le Droit, pourquoi pas ? En deux ans, et dès 17 ans, la capacité en Droit permet d’acquérir les bases de cette discipline dans les secteurs privé, pénal, public, administratif ou immobilier, en rejoignant un cursus du supérieur : L1 de droit, BTS notariat, DUT carrières juridiques ou gestion des entreprises et administrations, voire une école notariale si votre moyenne est au minimum de 15/20. Si vous êtes suffisamment travailleur et motivé, vous tirerez votre épingle du jeu et intégrerez ainsi l’enseignement supérieur.
L’animation et le sport vous intéressent ? Le BPJEPS est pensé pour vous ! Judo, randonnée, escrime, natation et même parachutisme !… Le brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et des sports se prépare en 18 mois et compte plus de 25 spécialités. De plus, il vous permet d’accéder au niveau IV (baccalauréat) afin d’exercer comme éducateur sportif, en libéral ou en salarié dans un club.
Concourir sans le bac Près de 100 concours de la fonction publique sont accessibles sans le bac, mais la moitié nécessitent au moins un CAP ou un BEP pour devenir ouvrier spécialisé, adjoint technique ou encore agent spécialisé. Certains concours ne requièrent aucun diplôme, comme adjoint administratif de la police nationale, agent hospitalier, d’entretien ou de surveillance, adjoint d’accueil, de magasinage, ou encore d’animation périscolaire. L’armée de terre, l’armée de l’air, la marine proposent également de nombreux postes, dans des fonctions très diverses.
Faire son service civique
Que ce soit à la fac ou dans d’autres filières, il est rare, à notre époque, que le parcours des étudiants soit linéaire. Perdre une année n’est pas catastrophique : des passerelles existent pour permettre aux jeunes de se tourner vers une formation différente, mieux adaptée à leurs aspirations, et de rebondir avec une énergie nouvelle, tout en maintenant une cohérence dans leur parcours. Les « ponts » des facs Lors de la première année de Fac, nombreux sont les défections et les abandons. Afin de diminuer ces « sorties de route », les facs proposent des ponts entre les différentes filières au second semestre afin que l’étudiant se réoriente en conservant ses acquis sans perdre une année entière. Une façon de positiver un « échec », qui est, somme toute, relatif. Généralement, les universités réservent des places pour ces étudiants, excepté dans les filières très demandées comme les STAPS (métiers du sport), qui sont déjà saturées. Le Centre d’Information et d’Orientation (CIO) est là pour aider les étudiants à analyser les raisons de leur mauvaise orientation et ainsi à recadrer leurs objectifs et leurs aspirations en leur ouvrant d’autres voies. Présent également dans toutes les Facs, le SOIP (Service d’Orientation et d’Insertion Professionnelle) de l’université permet de faire un bilan avec l’étudiant et d’entendre ses difficultés. Lorsqu’une seconde option se présente, il faut que l’étudiant prenne le temps de bien y réfléchir, en tirant l’expérience de sa première année (ou de ses premiers mois) afin de changer pour une filière plus adaptée.
Déposer un dossier de réorientation Il sera remis à la commission pédagogique de la formation d’accueil qui examinera les notes au contrôle continu, l’attestation de présence aux TD (travaux dirigés) ainsi que la lettre de motivation honnête, soignée autant que précise, rédigée par l’étudiant qui est dans une dynamique de réorientation. Chaque université possède son propre calendrier de dépôt des dossiers et d’examen en commission. Si la réorientation est acceptée, l’étudiant pourra rejoindre sa nouvelle formation au second semestre tout en récupérant les cours auxquels il n’a pas assisté afin de prendre plus facilement « le train en marche » (mais de nombreuses matières sont communes aux différentes filières), ce qui lui demandera de bien réfléchir en amont sur sa réorientation.
Autres filières et « seconde rentrée » Si l’étudiant se rend compte, au bout de quelques mois, que l’université n’est pas un environnement adapté à son tempérament, il peut s’orienter vers des filières courtes au cadre plus strict, comme les IUT, les BTS, les grandes écoles et les écoles spécialisées. Autre possibilité, les CFA ou l’alternance, sachant que, pour cette dernière option, la difficulté est de trouver une entreprise d’accueil. À savoir également, pour ces étudiants qui veulent changer d’orientation en cours d’année : de nombreuses écoles et même universités proposent des rentrées décalées entre janvier et mars.
D’une durée de 6 à 12 mois, il vous permettra de travailler dans les domaines culturels, de loisirs, de développement international et d’action humanitaire. Il faut avoir entre 16 et 25 ans pour postuler. Enfin, l’artisanat, l’informatique ou le bâtiment sont des secteurs qui embauchent aussi.
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PRÉPAREZ VOTRE AVENIR
La formation tout au long de la vie
Perspectives professionnelles à terme
Se qualifier au fil du temps
Définir un projet et prendre la température du marché de l’emploi
La formation continue est un droit. Elle s’inscrit dans le continuum de la formation initiale, générale ou professionnelle. Elle repose sur l’obligation, pour les employeurs, de participer au financement de la formation continue des salariés, et sur le droit de ces derniers à se former durant leur temps de travail. Mais le droit à la formation concerne bien d’autres publics, dont certains sont professionnellement inactifs. Le financement des formations s’appuie principalement sur l’assurance-chômage et les subventions des régions ou de l’État. Les principaux dispositifs permettant aux salariés de se former sur le temps de travail, sans perte de salaire, sont le plan de formation, le droit individuel à la formation, la période de professionnalisation et le congé individuel de formation. Les salariés peuvent aussi obtenir un congé pour faire un bilan de compétences ou conduire une démarche de validation d’acquis de l’expérience (VAE). Les non salariés (agriculteurs, artisans, travailleurs indépendants, commerçants, professions libérales) peuvent également suivre des formations grâce aux contributions qu’ils versent aux organismes collecteurs chargés de mutualiser et de répartir les fonds.
Rebondir ! Les organismes publics assurent 20 % de l’activité de formation, ce qui est peu. Les plus importants centres sont les Greta (ministère de l’Éducation nationale), les établissements relevant du ministère de l’Agriculture, les services universitaires de formation continue (SUFC) et le Cnam. Les associations, ainsi que les organismes parapublics tels que l’Afpa (ministère de l’Emploi), les chambres de commerce ou les chambres de métiers jouent également un rôle important. Quant aux organismes privés, très nombreux en France car dans notre pays toute personne physique ou morale peut prétendre à la formation continue, ils assurent 80 % de l’activité de formation.
Personnes fragilisées Concernant les personnes les plus vulnérables, le contrat de professionnalisation s’adresse aux demandeurs d’emploi, aux anciens signataires d’un contrat aidé et aux bénéficiaires du RSA, de l’ASS ou de l’APH. Ils peuvent préparer, en alternance, un titre professionnel, un certificat de qualification professionnelle ou un diplôme professionnel. L’emploi accompagné offre aussi une structure d’encadrement pour les personnes en situation de handicap, destinée à les aider à obtenir et à garder un poste rémunéré sur le marché du travail. Sa mise en œuvre prévoit l’accompagnement du salarié et un appui de la part de l’employeur.
LA VISION D’AVENIR DU GOUVERNEMENT * 85 % des métiers de 2030 n’existent pas encore aujourd’hui (sources : étude Dell et de l’Institut pour le Futur, think tank californien). * Le numérique, la robotisation et l’intelligence artificielle vont transformer profondément certains corps de métiers existants. * Un investissement massif dans la formation pour faire face aux grandes transformations du monde du travail.
Vous vous êtes engagé dans un cursus pour vous former à plus ou moins long terme. Or, définir un projet professionnel est une étape fondamentale pour votre carrière et pour avoir accès à de futures responsabilités qui pourront évoluer au fil des ans. Votre projet professionnel doit être pensé en fonction de vos motivations profondes et de vos compétences, mais doit également être réaliste face au marché de l’emploi. Voici quelques pistes de réflexion quant aux métiers porteurs, qui vous permettront de prendre du recul sur vos choix de formation. En 2022, les métiers du commerce et des services auront le vent en poupe, avec un focus particulier sur les professions de soins et de services à la personne (aides à domicile, aides-soignants et infirmiers...), notre population étant vieillissante. Dans un autre domaine, on note la progression de l’emploi dans les métiers très qualifiés (cadres des services administratifs, comptables et financiers, de la banque et des assurances, cadres administratifs de la fonction publique, dirigeants d’entreprise). En parallèle, l’emploi continue à baisser pour les ouvriers et employés qualifiés, remplacés qu’ils sont et seront, par la robotique, qui « permet » de travailler autrement.
l’information et de la communication, des arts et spectacles sont également soutenus par l’essor du multimédia et des activités audiovisuelles. Attention cependant : ce développement continu des technologies numériques comprime l’emploi des secrétaires, assistants de direction ou employés de la banque et des assurances. En revanche, les effectifs de techniciens des services administratifs, comptables et financiers continuent, comme indiqué par ailleurs, d’augmenter.
En plein développement, les métiers qualifiés du bâtiment et de la logistique
L’incontournable secteur des nouvelles technologies numériques Pour les jeunes diplômés, des emplois comme ingénieur informatique, personnel d’étude et de recherche, cadre technique de l’industrie sont portés par une dynamique liée aux secteurs des nouvelles technologies, de la recherche et du développement, ainsi qu’aux industries pharmaceutique et aéronautique… Les métiers de
Le compte personnel de formation (CPF), alimenté en heures, est utilisable par tout salarié tout au long de sa vie active, pour suivre une formation qualifiante. Le CPF a remplacé le droit individuel à la fomation (DIF), mais les salariés ne perdent pas les heures acquises au titre du DIF et pourront les mobiliser jusqu’au 31 décembre 2020. Le CPF fait partie du compte personnel d’activité (CPA). La mobilisation du CPF relève de l’initiative du salarié. L’employeur ne peut donc pas imposer au salarié d’utiliser son CPF pour financer une formation. Il faut l’accord du salarié et son refus d’utiliser le CPF ne constitue pas une faute. Lorsqu’un salarié utilise son CPF, ses heures de DIF acquises et non utilisées doivent être mobilisées en priorité. Elles sont mobilisables jusqu’au 31 décembre 2020.
Les cadres commerciaux (les jeunes diplômés boudent, hélas, ces métiers pourtant promis à de vastes débouchés, avec possibilité d’évolution à des postes de direction), les agents d’exploitation et les architectes du bâtiment bénéficient de la dynamique favorable du secteur des transports et de la logistique. Ces créations d’emplois seraient favorisées notamment par la rénovation du parc de logements et son adaptation au vieillissement de notre population, et par le développement des normes réglementaires et environnementales.
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Les métiers qui recrutent maintenant
Apprentissage
2018 : ces métiers qui vous attendent...
Travailler en entreprise tout en étudiant
Que vous ayez ou non débuté votre formation, votre objectif est d’intégrer le monde du travail, trouver votre indépendance et devenir autonome. Il existe de nombreux métiers où on manque de bras. Généralement accessibles via des filières courtes, mais pas uniquement, voici les possibilités d’insertion professionnelle qui s’offrent à vous en ce moment ou dans les proches années à venir.
Entrer dans le monde du travail avec une première expérience professionnelle, voilà de quoi séduire les entreprises. C’est ce que propose l’apprentissage, formation en alternance qui se déroule concrètement chez l’employeur et dans les centres de formation des apprentis -CFA- qui dispensent des cours théoriques. Choisir cette voie demande cependant à l’élève motivation, investissement et maturité car il faut mener de front activité professionnelle et études.
Selon l’une des études publiées afin de déterminer quels sont « les métiers d’avenir » d’ici 2022, 800 000 emplois seront à pourvoir chaque année en France. Et selon l’enquête annuelle de Pôle Emploi, les projets de recrutement des employeurs auraient augmenté de 8,2 % en 2017. Qu’en est-il, et quelles sont les perspectives pour 2018 ?
L’humain a de l’avenir Les métiers du service à la personne (garde d’enfants, soins et aide auprès des personnes âgées, mais aussi assistant maternel), de la santé et du paramédical (sage-femme, aide-soignant/infirmier) recrutent, et le vieillissement de la population n’y est pas étranger. Autre secteur porteur : les métiers de la restauration, de l’hôtellerie et des loisirs : 64 % des jeunes travaillant dans ce domaine n’ont aucune formation. Pour les 36 % restants, on recherche des cuisiniers, des cadres, des employés et des agents de maîtrise. Le domaine de l’économie sociale et solidaire recrute également, et de plus en plus, car le principal employeur est le secteur associatif, suivi par les coopératives, les fondations et les mutuelles.
Finance, gestion, commerce... Dans le secteur de la finance et de la gestion, on a besoin de nombreux cadres commerciaux, administratifs et financiers. Ces métiers nécessitent cependant d’être diplômé d’un bac + 5 via une école de commerce ou un master universitaire en finance ou gestion. Le commerce et la vente couvrent de vastes domaines (boutiques, immobilier, commerce de proximité et de détail, commerce de gros, grande distribution, automobile…) et sont à la recherche de candidats formés et motivés pour devenir chefs de rayon, vendeurs, mais aussi directeurs de magasin et attachés commerciaux. Ces secteurs sont très porteurs et ne devraient pas connaître la crise.
Incontournable numérique Bien entendu, les métiers du numérique et des nouvelles technologies recherchent également des talents, notamment chez les jeunes diplômés, pour travailler dans le domaine des télécoms et de l’informatique (ingénieurs, techniciens), mais également dans le web, les jeux vidéo, la domotique et la robotique.
Transport, logistique, bâtiment, énergie
Le secteur du transport et de la logistique est prometteur : c’est celui qui recrute le plus actuellement. Il s’agit du transport des personnes et des prestataires logistiques, avec 11 000 recrutements par an. Ce chiffre élevé tient à l’accroissement de la compétitivité à laquelle doivent faire face les entreprises. Manutentionnaire, magasinier, mais aussi ingénieurs et techniciens spécialisés sont très recherchés. Dans le BTP, les professionnels sont très prisés, et c’est le secteur qui utilise le plus d’intérimaires. Du côté des métiers de l’environnement et de l’énergie, de nouveaux métiers émergent, dédiés aux énergies renouvelables et à la rénovation énergétique du bâtiment.
Des débouchés importants Que ce soit dans l’armée (air, terre ou marine) ou dans le secteur privé (sécurité) travailler dans la défense ou la sécurité est une possibilité trop souvent ignorée. Enfin, il y a, bien sûr, l’incontournable industrie… mécanique, aéronautique ou automobile. On recherche des ouvriers, des bacs pro, des BTS/DUT et des licences pro. L’industrie chimique (pharmacie, cosmétique) propose des débouchés intéressants pour les ingénieurs. Dans l’agriculture et l’agroalimentaire, les profils recherchés vont du CAP au diplôme d’ingénieur. Les postes à pourvoir sont ceux d’employés d’exploitation ou de techniciens.
40% des apprentis se voient proposer une embauche par leur entreprise d’accueil. Quel parcours pour arriver à ce résultat ? Pour être apprenti, il faut être âgé de 16 à 25 ans au début du contrat d’apprentissage. Les jeunes âgés d’au moins 15 ans peuvent également y souscrire s’ils ont accompli la scolarité du collège (de la 6e jusqu’en fin de 3e). Les moins de 15 ans qui ont accompli la scolarité du collège et qui ont un projet d’apprentissage peuvent s’inscrire sous statut scolaire dans un CFA et débuter leur formation, s’ils atteignent l’âge de 15 ans avant le terme de l’année civile. A savoir, et c’est non négligeable, les frais d’inscription sont gratuits quand la formation est dispensée dans un établissement privé.
Déroulement de la formation En étroit contact avec le monde professionnel, les CFA dispensent des cours de formation générale (français, maths, éducation physique, langue vivante...), technologique et pratique. Un tiers du temps d’apprentissage se déroule en CFA, les deux autres tiers se passent au sein de l’entreprise. Chaque apprenti a un maître d’apprentissage qui permet un transfert de compétences, sur le terrain. L’apprenti bénéficie des mêmes droits que tout salarié, ou presque, à savoir une couverture sociale, une rémunération (salaire variant selon l’âge et l’année de formation, de 25 % à 78 % du SMIC, exonération fiscale), des congés payés. Le temps de formation dans un CFA est d’au moins 400 heures sur un an, de 800 heures pour l’obtention d’un CAP en deux ans, de 1500 heures pour un BTS et de 1 850 heures pour le bac professionnel effectué en trois ans. En effet, la durée du contrat d’apprentissage est égale à celle du cycle de formation. Elle peut varier entre un et trois ans, selon le diplôme préparé. Elle peut être de 4 ans pour les apprentis handicapés. A l’issue de la formation, l’apprenti reçoit un diplôme professionnel, identique à celui qu’il recevrait s’il était simple élève, ou un diplôme de l’enseignement supérieur.
Premiers réflexes avant de s’engager Vous avez fait le choix d’un métier. Il vous faut, dès les mois de mars ou avril, trouver l’entreprise susceptible de vous accueillir. Parlez-en autour de vous ! N’hésitez pas à utilisez les réseaux sociaux en parallèle. Rédigez ensuite votre candidature, soigneusement, en expliquant clairement votre projet, vos aspirations, vos motivations. Envoyez-la aux entreprises d’accueil du secteur que vous visez. Différentes instances sont là pour vous aider : les chambres de commerce et d’industrie, les syndicats professionnels de votre futur métier, Pôle emploi, le Conseil Régional, l’Onisep, votre CIO, le Service académique de l’inspection de l’apprentissage (SAIA) du Rectorat et, bien entendu, le CFA dans lequel vous étudierez. Chaque année, des journées Portes ouvertes sont organisées, rendez-vous y sans faute.
PRINTEMPS 2018 : RÉFORME DE L’APPRENTISSAGE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE En octobre dernier, le Président de la République a reçu les organisations syndicales pour des échanges préparatoires, entres autres, aux réformes de l’apprentissage et de la formation professionnelle afin d’améliorer l’insertion professionnelle des jeunes. En effet, l’objectif de ces réformes est d’améliorer leur insertion sur le marché du travail, de ramener vers l’emploi ceux qui en sont éloignés et de doter les actifs de nouvelles protections leur permettant de mieux maîtriser leur parcours professionnel. Concrètement, chaque embauche d’un jeune apprenti sera financé «au contrat» afin d’éviter que des « dizaines de milliers de places » dans les CFA, financées par l’État, les régions et les entreprises, restent vides comme c’est actuellement le cas.
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PRÉPAREZ VOTRE AVENIR
Quels diplômes ? Quels métiers ? L’apprentissage prépare à un diplôme enregistré au répertoire national des certifications professionnelles, à savoir le CAP, le bac et le brevet professionnels et le brevet des métiers d’art. Côté enseignement supérieur, il s’agira du BTS, du DUT, des licences professionnelles, des diplômes d’ingénieur, d’école supérieure de commerce, etc. L’apprentissage prépare aux métiers du commerce, de l’industrie, du BTP, de l’hôtelle-
rie-tourisme, du service à la personne (secteur très en demande en terme d’employabilité), du secteur automobile, de l’électronique mais aussi aux métiers de l’artisanat, des assurances... Le spectre des possibilités est très large.
Les aides financières Les apprentis mineurs et leur famille peuvent prétendre à certaines aides, telle l’allocation de rentrée scolaire (ARS), versée par la CAF, et qui se montait à 397,40 euros en 2017. Attention
cependant, l’ARS n’est pas versée pour un jeune de moins de 18 ans en apprentissage si sa rémunération dépasse un certain plafond. Comme tout jeune salarié, l’apprenti peut bénéficier de l’allocation d’aide au logement et d’un accès privilégié aux foyers de jeunes travailleurs. Pour en savoir plus, consultez votre dossier d’éligibilité sur www.service-public.fr . Par ailleurs, Il existe des aides spécifiques pour les parents de l’apprenti, telles des allocations familiales jusqu’aux 20 ans de leur enfant.
Apprentissage : les adresses en Bourgogne-Franche-Comté [Les Chambres de Commerce et d’Industrie] CCIR de Bourgogne Franche-Comté Place des Nations Unies - 21000 Dijon 03 80 60 40 20 - www.bourgogne.cci.fr / franche-comte.cci.fr
CCI de Côte-d’Or 2, avenue de Marbotte - 21000 Dijon 03 80 65 91 00 - www.cotedor.cci.fr
CCI de la Nièvre Place Carnot - 58000 Nevers 03 86 60 61 62 - www.nievre.cci.fr
CCI de Saône-et-Loire 3, place Gérard Genevès - 71000 Mâcon 0 820 30 30 71 - www.saone-et-loire.cci.fr
CCI de l’Yonne 26 rue Etienne Dolet - 89000 Auxerre 03 86 49 40 00 - www.yonne.cci.fr
CCI du Doubs 46 avenue Villarceau - 25000 Besançon 03 81 25 25 25 - www.doubs.cci.fr
CCI du Jura 33 place de la Comédie - 39000 Lons le Saunier 03 84 24 15 76 - www.jura.cci.fr
CCI de Haute-Saône 1, rue Victor Dollé - Zone Technologia - 70000 Vesoul 03 84 96 71 00 - www.haute-saone.cci.fr
CCI du Territoire de Belfort 1 rue du Docteur Charles Fréry - 90000 Belfort 03 84 54 54 54 - www.belfort.cci.fr
[Les Chambres de Métiers et de l’Artisanat]
* Délégation de Saône-et-Loire 185 avenue Boucicaut - 71100 Chalon/Saône 03 85 41 14 41 - accueil-s71@artisanat-bourgogne.fr * Délégation de l’Yonne 56-58 rue du Moulin du Président - 89000 Auxerre Tél. 03 86 42 05 89 - accueil-s89@artisanat-bourgogne.fr
CMAI de Franche-Comté Nef aux métiers - 101, rue de Vesoul - Bât. B - 25000 Besançon N° unique (CMAI et délagations) : 03 39 21 22 23 www.artisanat-comtois.fr * Délégation du Doubs Nef aux métiers - 101, rue de Vesoul - Bât. B - 25000 Besançon * Délégation du Jura 17 rue Jules Bury - 39000 Lons-le-Saunier * Délégation de Haute Saône 6 rue Victor Hugo - 70200 Lure * Délégation du Territoire de Belfort 6 avenue de la République - 90400 Danjoutin
[Les Chambres d’Agriculture] CRA Bourgogne Franche-Comté * Site de Bourgogne 1, rue des Coulots - 21110 Bretenière 03 80 48 43 00 - www.bourgogne.chambagri.fr * Site de Franche-Comté Valparc - Espace Valentin Est - 25000 Besançon 03 81 54 71 71 - www.franche-comte.chambagri.fr
CDA de Côte d’Or 1, rue des Coulots - 21110 Bretenière 03 80 68 66 00 - www.cote-dor.chambagri.fr
CDA de la Nièvre 25 boulevard Léon Blum - 58000 Nevers 03 86 93 40 00 - www.nievre.chambagri.fr
CDA de Saône-et-Loire 59 rue du 19 mars 1962 - 71000 Mâcon 03 85 29 55 50 - www.sl.chambagri.fr
CDA de l’Yonne
CRMA Bourgogne/Franche-Comté
14 bis Rue Guynemer - 89000 Auxerre 03 86 94 22 22 - www.yonne.chambagri.fr
2, rue Louis de la Verne - 39100 Dole 03 39 21 22 23
CID Doubs - Territoire de Belfort
CMAI de Bourgogne
130 bis rue de Belfort - 25000 Besançon Cedex 03 81 65 52 52 - www.franche-comte.chambagri.fr
46 boulevard de la Marne - 21000 Dijon 03 80 28 81 00 - www.cma-bourgogne.fr * Délégation Côte-d’Or 65-69 rue Daubenton - 21000 Dijon 03 80 63 13 53 - accueil-s21@artisanat-bourgogne.fr * Délégation de la Nièvre 9, rue Romain Baron - 58000 Nevers 03 86 71 80 60 - accueil-s58@artisanat-bourgogne.fr
CDA Haute-Saône 17 quai Yves Barbier - Maison des agriculteurs - 70000 Vesoul 03 84 77 14 00 - www.franche-comte.chambagri.fr
CDA du Jura
455 rue Colonel de Casteljau - Maison des Agriculteurs 39000 Lons-le-Saunier 03 84 35 14 14 - www.franche-comte.chambagri.fr
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Les prépas
Travailler dur ? Le jeu en vaut la chandelle Historiquement, les classes préparatoires aux grandes écoles, ou CPGE, ont été créées pour former les cadres de la nation et ce, sous Napoléon 3 qui, au début du XIXe siècle, entérine le principe de la formation des élites au sein d’écoles spéciales. De nos jours, les classes préparatoires visent à enrichir les connaissances des bacheliers dans différents champs disciplinaires pour qu’ils puissent suivre une formation supérieure. Les prépas sont de plus en plus ouvertes à toutes sortes de profils : plus de 20 filières sont représentées, et nombreux sont les bacheliers qui s’y intéressent. Une formation préparatoire… à de longues études Accessibles avec un bac ou niveau équivalent, véritable antichambre des grandes écoles, le cursus des classes préparatoires se déroule en deux années. Les études sont réparties en trois filières : littéraire, économique et scientifique et préparent à des parcours longs : cinq ans minimum. Selon le ministère de l’Éducation nationale, chaque année, plus de 80 000 élèves s’inscrivent en prépa : 61 % en classes éco, 24 % en classes scientifiques et 15% en classes littéraires. L’objectif est de se présenter (et de réussir !) aux concours d’entrée des grandes écoles de commerce, d’ingénieurs, de vétérinaires, militaires, de l’École normale supérieure, etc. Cela étant, au terme de ces formations, les étudiants qui n’intègrent pas une grande école peuvent poursuivre leurs études à l’université. À l’heure où le chômage des jeunes est devenu un problème de société, les classes prépas publiques représentent un choix rassurant, garantissant un certain nombre d’heures de cours, un niveau d’encadrement et un taux suivi bien plus importants que dans les universités : pas de risque de perdre son temps en prépa… Mais attention, même si elles ne sont pas uniquement réservées aux cracks et aux élites, il faut que l’étudiant soit très motivé, travailleur, bon élève, car ce type d’études demande beaucoup d’investissement personnel.
LES DIFFÉRENTES FILIÈRES
Les formations médicales
Santé : des débouchés au prix de la persévérance Un rythme de travail très soutenu En prépa, le rythme de l’enseignement s’accélère, les cours s’enchaînent et c’est à l’élève de s’adapter et de se concentrer pendant environ 40 heures de cours par semaine. À ces derniers, il faut ajouter les DST (devoirs sur table) et interrogations orales qui ont lieu au moins une fois par semaine, selon les établissements. En dehors des cours déjà intensifs, l’élève devra travailler tous les soirs et le week-end…ce qui demande donc une réflexion de sa part avant de se lancer dans l’aventure, car son engagement doit être total et il devra être prêt à faire des concessions, voire des sacrifices, par rapport à ses loisirs et sa vie sociale. Les premiers mois d’adaptation au rythme de la prépa sont généralement difficiles, d’autant que les exigences des enseignants sont élevées. L’important, c’est donc de « tenir », de ne pas baisser les bras, de persévérer et de progresser au fil des mois. Pour aider leurs élèves, les professeurs sont très disponibles et ils leur apportent un soutien au niveau du travail personnel. Le passage de la première à la deuxième année se fait sur décision de conseil de classe. Les redoublements en première année sont exceptionnels, mais plus courants en deuxième année. Les classes prépa dites « prestigieuses » sont basées à Paris. Elles ne recrutent que les meilleurs élèves. Mais il est possible de postuler à des prépas dont la sélection est moins rude, avec un dossier de 12 de moyenne en terminale.
Combien ça coûte ? Pour les lycées publics, il n’y a pas de frais d’inscription, la scolarité est gratuite. Pour les lycées privés sous contrat, comptez environ 2000 euros par an, et pour les établissements hors contrat, entre 8000 et 8500 euros. Dans tous les cas, des solutions de bourses sont possibles pour vous aider à payer ces études et les frais de scolarité associés. Par ailleurs, de nombreuses prépas proposent des internats qui constituent une solution économique pour se loger, mais aussi une opportunité de travailler dans les meilleures conditions de concentration, de calme, et d’entraide... Plus de 11 300 places d’internat sont proposées, pour un coût moyen additionnel de 2000 euros par an, repas compris.
Exercer dans le secteur médical exige une vocation fondée sur des années d’études, d’investissement personnel et de sacrifices. Médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, pharmaciens exercent en cabinet, à l’hôpital, dans l’industrie ou dans la fonction publique. Le cursus commence par un tronc commun, la PACES (première année commune aux études de santé), pour se poursuivre de 5 à 11 ans suivant les professions visées. Point primordial, il faut aimer le contact humain, inhérent à chaque spécialité de la filière. La PACES est une première année de formation en faculté (anatomie, physiologie, biologie, études scientifiques et générales), à l’issue de laquelle un concours unique et très sélectif est organisé afin de poursuivre la formation souhaitée. Il existe des prépas permettant aux étudiants d’optimiser leurs chances de réussite au concours. Le PACES conduit aux professions de médecin, pharmacien, chirurgien-dentaire et sage-femme. Elle se clôture par un concours assujetti au numerus clausus (nombre de places offertes au concours pour intégrer la deuxième année). En 2016 : 7.646 places étaient ouvertes en médecine, 1.199 places en dentaire, 1.005 en filière sage-femme et 3.0957 en pharmacie. Environ 90 % des étudiants sont issus d’un bac S mais depuis 2015, certaines universités expérimentent des admissions parallèles, hors PACES, pour les étudiants de licence et ce afin de diversifier les profils. Attention, certaines universités n’acceptent pas d’inscrire des bacheliers hors de leur académie. Il faut donc bien se renseigner en amont. D’autres facultés demandent aux étudiants qui n’ont pas obtenu le bac dans l’année en cours de passer devant une commission de réorientation.
De la théorie à la pratique
Avoir la dent dure !
Puis, au-delà de la théorie, ce sont les stages qui permettront aux étudiants de s’immerger dans leur milieu professionnel. De la salle d’accouchement au bloc opératoire, en passant par le laboratoire, l’étudiant devra faire montre de patience, de motivation et d’un grand sens de l’observation et de capacité d’écoute.
La formation d’odontologie ou dentaire dure au moins cinq ans. Après les cours magistraux du premier cycle, l’enseignement devient interactif, puis de plus en plus pratique. Un 2e cycle de 2 ans combine théorie, travaux pratiques et stages. Le programme aborde des matières médicales (pathologies, pharmacologie…) et odontologiques (prothèses, parodontologie…). À l’issue de leur formation, les étudiants peuvent exercer et soignent les maladies des dents, de la bouche, des os de la mâchoire et des tissus attenants.
Serment d’Hippocrate Pour devenir médecin, comptez de 9 à 11 ans d’études. Pendant les trois premières années, les étudiants approfondissent les bases théoriques et entament la pratique. Puis, les trois années du second cycle débouchent sur un master ; les externes apprennent les manifestations cliniques, les mécanismes physiopathologiques et les démarches thérapeutiques appliquées à chaque pathologie au sein d’une discipline (cardiologie, ophtalmologie, dermatologie, etc.). Enfin, l’internat vient clore le cursus. Il dure trois ans pour les généralistes et quatre ou cinq ans pour les autres spécialités. Pour obtenir le titre de docteur en médecine, les internes doivent soutenir une thèse puis prononcer le serment d’Hippocrate.
Sage femme… et patiente ! La formation de sage-femme est dispensée dans une quarantaine d’écoles. Le cursus se déroule sur cinq ans, divisés en deux cycles. Le premier mêle théorie, pratique et clinique. Le second comprend les stages. À la fin de ce second cycle, l’étudiant présente un mémoire de fin d’études. La sage-femme (ou, pour un homme, le maïeuticien) peut travailler à l’hôpital public, dans des établissements privés, en PMI (protection maternelle et infantile) ou en libéral, seul(e) ou en maison médicale.
Les recruteurs, sous le charme des prépas Enfin, sachez que les CPGE permettent d’acquérir de solides connaissances de culture générale, qui se révéleront très utiles dans la vie professionnelle. D’ailleurs, nombre de recruteurs seront sensibles au fait que vous soyez passé par une prépa, car c’est le gage d’un haut potentiel intellectuel et d’une forte capacité de travail et de résistance au stress.
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Pharmaciens d’officine ou en industrie Les étudiants en pharmacie effectuent un premier et second cycle. Le programme, varié, se présente sous forme de cours théoriques et d’enseignements dirigés puis à partir de la deuxième année, de travaux pratiques. Les étudiants peuvent ensuite se diriger vers le troisième cycle court. Ils optent pour une spécialisation (officine ou industrie) et obtiennent leur diplôme d’État de docteur en pharmacie au bout d’un an après avoir soutenu leur thèse. Les étudiants peuvent également choisir le cycle long, appelé internat, qui est accessible sur concours.
Accéder aux métiers paramédicaux Les « soignants » (infirmiers, puéricultrices, aides-soignants…) assistent les équipes médicales. Ils sont professionnels de la rééducation (kinésithérapeutes, psychomotriciens, diététiciens...) , de l’appareillage (opticien lunetier, audioprothésiste, podo-orthésiste) et de l’assistance médicale et technique (technicien d’analyses biomédicales, manipulateur en électroradiologie… La plupart de ces formations sont sanctionnées par un diplôme d’État ou un certificat de capacité. Les diplômes sont préparés entre 3 à 5 ans, au sein d’écoles spécialisées ou à l’université. Certaines filières recrutent après une PACES ou sont accessibles avec un BTS ou un DUT.
PRÉPAREZ LES DIFFÉRENTES VOTRE AVENIR FILIÈRES
La filière sport
Les arts plastiques
Le cerveau et les jambes !
Naître artiste… et le devenir
Si la pratique d’un ou de plusieurs sports est pour vous synonyme de plaisir et que vous souhaitez en faire votre métier, prenez garde ! Car les cursus proposés intègrent des enseignements qui n’ont rien à voir avec l’exercice physique. Pédagogie, gestion de projet, management ou encore santé sont des disciplines qui feront partie de la formation. Plusieurs filières sont proposées pour accéder à des métiers très différents.
Ces types de métier attirent de nombreux étudiants-artistes en herbe. Moyen d’expression par excellence, la filière est sélective.
Pour accéder aux métiers de la filière sport, différentes options s’offrent à vous : la filière STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) dispensée à la Fac, les diplômes d’État délivrés par le ministère chargé des Sports, le CREPS (centre de ressources, d’expertise et de performance sportives) et l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance).
Des débouchés très variés La filière STAPS enseigne la théorie et la pratique des activités physiques et sportives (APS), les sciences de la vie (biologie, anatomie, physiologie…), les sciences de l’homme et de la société (histoire, sociologie…). Cinq parcours différents sont proposés dans la filière : activités physiques adaptées et santé (encadrement des personnes âgées, handicapées…) ; éducation et motricité (poursuite des études jusqu’au master pour se préparer au concours du certificat d’aptitude au professorat d’éducation physique et sportive -le fameux CAPES-) ; management du sport (pour gérer les magasins de sport, les événements sportifs, les associations sportives…) ; entraînement sportif (pour concevoir des programmes d’entraînement) ; et enfin, ergonomie du sport et performance motrice (conception du matériel de sport ou de loisir auprès d’équipementiers ou de centres de recherche).
Le secteur des arts plastiques concerne la peinture, la sculpture, la gravure, l’architecture, le design… autant de langages utilisés par l’homme depuis des millénaires, ouvrant ainsi une porte sur l’histoire passée, actuelle ou future de l’humanité. La transformation de la matière, quelle qu’elle soit, invite le public à la réflexion, face au monde qui nous entoure. Pour les jeunes artistes, les études peuvent débuter avant le bac pour se poursuivre jusqu’à un bac + 5 afin de maîtriser les techniques et les supports traditionnels ou modernes, voire avant-gardistes.
De l’animateur au directeur de club sportif… Après le master (ou dès la licence), des débouchés se présentent dans les domaines du management, des loisirs, de la santé, du tourisme, etc. Le brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS ) mène au métier d’animateur, de moniteur ou d’éducateur sportif dans une trentaine de disciplines sportives. Pour y accéder, un bon niveau de pratique sportive est exigé ; le cursus en lui-même est basé sur l’alternance et intègre des épreuves de sélection. Chaque organisme possède ses propres programmes et modalités pédagogiques. Quant au diplôme d’État de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DEJEPS), les candidats ont le choix entre deux spécialités : l’animation socio-éducative ou culturelle et le perfectionnement sportif. Enfin, le DEJEPS vise à former des coordinateurs auprès de différents publics dans divers milieux professionnels (associations, structures sociales…). La formation se déroule, en général, sur un an. Les directeurs d’association et de club sportif et les entraîneurs de haut niveau doivent quant à eux passer le diplôme d’État supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DESJEPS).
Les formations d’art [Dijon]
[Autun]
École Nationale Supérieure d’Arts
Lycée Bonaparte
www.ensa-dijon.fr BAC + 2 • Certificat d’Etudes d’Arts Plastiques BAC + 3 • Diplôme National d’Art (Art, Design) BAC + 4 • Certificat d’Etudes Supérieures d’Arts Plastiques BAC + 5 • Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (Art, Design)
Sportifs de haut niveau
[Beaune]
Ils sont listés en quatre catégories : Élite, Senior, Jeune et Reconversion. Pour figurer sur cette liste, il est obligatoire de pratiquer un sport reconnu de haut niveau. Afin d’associer entraînement et compétition, cette catégorie de sportifs est accueillie par le CREPS ou par l’INSEP. Ce dernier établissement propose des formations supérieures en partenariat avec des universités et de grandes écoles qui préparent aux BPJEPS, STAPS ou encore à la formation de journaliste sportif… Les sportifs de haut niveau peuvent également se former à distance via le Centre national d’enseignement à distance (CNED). Par ailleurs, ils peuvent faire la demande de statut d’étudiant sportif de haut niveau (SHN) pour bénéficier des aménagements d’études prévus par la loi et du Régime spécial d’études (RSE) qui permet de justifier de leur impossibilité à suivre la totalité des enseignements. L’étudiant sportif de haut niveau doit aussi rendre des devoirs et participer aux compétitions universitaires dans sa discipline de prédilection.
École des beaux-arts
www.artbeaune.fr Bac + 1 • Année préparatoire aux concours des écoles supérieures d’art
[Nevers] Lycée de la communication Alain Colas - EESAB
lyc58-colas.ac-dijon.fr/2/index.php/ fr/esaab BAC + 1 • Classe de mise à niveau pour BTS arts appliqués des établissements publics ou sous contrat (MANAA) BAC + 2 • BTS Design graphique (Option Communication et médias imprimés) • BTS Design d’espace • BTS Design de produits BAC + 4 • Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués, spécialité Design (Mentions Espace, Graphisme, Produit)
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www.lyceebonaparteautun.fr BAC + 1 • Classe de mise à niveau aux diplômes des métiers d’art • Formation Complémentaire d’Initiative Locale (FCIL) Restauration de meubles anciens BAC + 2 • BTS Développement et réalisation bois • DMA Arts de l’habitat (Option Décors et mobiliers)
[Longchamp] Lycée Henry Moisand
arts-design-ceramique.fr Bac + 2 • BTS Concepteur en art et industrie céramique
[Le Creusot] Centre universitaire Condorcet
condorcet.u-bourgogne.fr BAC + 3 • Licence Pro Activités culturelles et artistiques (Développement et gestion des activités physiques artistiques dans les arts vivants)
[Dôle] Lycée Pasteur Mont-Roland (Privé) www.pasteurmontroland.com BAC + 2 • DMA Costumier réalisateur
De nombreuses filières artistiques Le BMA (Brevet des métiers de l’art) est accessible dans différentes spécialités et permet aux étudiants titulaires d’un CAP d’avoir accès au DMA (Diplôme des métiers de l’art) grâce auquel, en deux ans et post bac, ils apprendront les techniques traditionnelles des différents arts plastiques. Le Diplôme national d’art (DNA), le diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP), sont délivrés par une quarantaine d’écoles supérieures nationales d’art, appelées écoles des beaux-arts, qui proposent des for-
mations artistiques en 3 à 5 ans. Publiques et réputées, elles attirent nombre de bacheliers, d’où une forte sélection à l’entrée.
en Bourgogne-Franche-Comté [Besançon]
[Moirans-en-Montagne]
ISBA - Institut Supérieur des Beaux-Arts
Lycée professionnel Pierre Vernotte
Institution Notre-Dame Saint-Jean (privé)
[Chalon-sur-Saône]
www.isba-besancon.fr BAC + 3 • Diplôme National d’Art (Art, Communication) BAC + 5 • Diplôme national supérieur d’expression plastique (Art, Communication)
www.notredamesaintjean.com BAC + 1 • Classe préparatoire aux concours des Ecoles Supérieures d’Art
Lycée Pasteur
www.lyc-pasteur.ac-besancon.fr BAC + 1 • Classe de mise à niveau pour BTS arts appliqués des établissements publics ou sous contrat (MANAA) BAC + 2 • BTS Design graphique (Option Communication et médias imprimés) • DMA Régie de spectacle (Option Lumière)
Lycée Claude Nicolas Ledoux
www.lycee-vernotte.fr BAC + 1 • Année de mise à niveau aux Diplômes des Métiers d’Art BAC + 2 • Diplôme des Métiers d’Arts en Arts de l’Habitat (Option Décors et mobiliers)
EMA - École Média Art
www.emafructidor.com/ema/ BAC + 3 • Diplôme National d’Art (Option Art) BAC + 5 • Diplôme d’Enseignement Supérieur en Média et Art (Option Art mention son image geste) - équivalent DNSEP
IUT
iutchalon.u-bourgogne.fr BAC + 3 • Licence Professionnelle Techniques et Activités de l’Image et du Son (Spécialité conception et création multimédia)
www.lyc-ledoux.ac-besancon.fr BAC + 2 • BTS Design d’Espace
[Belfort]
[Morteau]
www.ecole-art-belfort.fr BAC + 1
Lycée Edgar Faure
www.lycee-morteau.org BAC + 2 • Diplôme des Métiers d’Arts en Horlogerie
École d’art de Belfort Gérard Jacot •C lasse Préparatoire aux concours des Ecoles Supérieures d’Art
Effectuer le meilleur parcours Le bac Pro AMA (Artisanat et métiers de l’art) permet d’avoir une première approche du secteur avant d’entamer des études supérieures. Avec le bac STD2A (Sciences et technologies du design et des arts appliqués), les étudiants se familiarisent avec les concepts et les outils nécessaires aux démarches créatives. Le DFESMA (diplôme de fin d’études secondaires des métiers de l’art) apporte de bonnes notions en arts et techniques. Quant au BTS en arts et arts appliqués, il permet aux étudiants d’acquérir des connaissances générales dans différents domaines avant de se tourner vers de longues études. La MANA (Mise à niveau en arts appliqués) est destinée aux étudiants ne provenant pas des bacs artistiques. De niveau Bac + 4, le DSAA (Diplôme supérieur en arts appliqués) assure un bon niveau aux étudiants, tout comme le DNAT (Diplôme national en arts et techniques) qui prépare en 3 ans des professionnels en design graphique et design d’espace. Le DNAP (Diplôme national en arts plastiques) est le premier cycle des études en arts plastiques (bac + 3) ; le DNSEP (Diplôme national supérieur d’expression
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plastique) représente le dernier cycle, qui aboutit à un master. Enfin, les licences et masters (bac de + 3 à + 5) sont souvent plus théoriques que pratiques. Il existe sur le territoire une cinquantaine d’écoles nationales délivrant toutes des diplômes d’État.
Le savoir-faire français reconnu La France est par excellence le pays des musées, des expositions, des créations et de l’art en général. Même si seuls les étudiants les plus créatifs deviendront des artistes plébiscités, il existe de nombreux débouchés professionnels. Entre autres, professeur d’arts plastiques, chercheur-rédacteur, critique d’art, conservateur de musée, photographe, galeriste, designer industriel, de textile ou d’espace (architecte d’intérieur), infographiste, directeur artistique… Pour ces métiers « modernes », citons l’ENSAD de Nancy et l’ENSA de Dijon, spécialisées dans le design, tout comme l’École de Condé, école de design, d’arts graphiques et de photographie.
Retrouvez d’autres filières sur notre site www.spectacles-publications.com
PRÉPAREZ LES DIFFÉRENTES VOTRE AVENIR FILIÈRES
Les métiers de bouche
Les métiers d’art
La bonne chère ? Tout un art !
Métiers oubliés... pour passionnés !
Grâce aux professionnels des métiers de bouche, toujours en évolution au gré des tendances, des effets de mode et des changements d’habitudes alimentaires, le secteur n’est pas près de rester sur sa faim ! Panorama des métiers d’avenir qui ont le vent en poupe et des formations adéquates destinées aux jeunes.
Luthier, apprentis facteurs d’orgues, artisans du verre, de la pierre, du bois, du métal, de la vannerie... Ces métiers vous parlent-ils (encore) ? Pour la plupart métiers de niche, ils font appel aux âmes les plus créatives et inventives, aux passionnés, aux amoureux du beau et de l’art sous toutes ses formes, donnant sens et redonnant leurs lettres de noblesse à des activités oubliées tant elles meublent notre quotidien. Le saviez-vous ? Pour les plus motivés, jeunes ou moins jeunes, le Grand Est offre un grand nombre d’écoles, de centres et d’universités, dédiés à ceux qui souhaitent s’épanouir au sein d’activités pleines de promesses tant en termes de création que d’employabilité, car les métiers d’art sont recensés à l’échelle nationale... voire internationale via l’indémodable « french touch ».
Selon l’INSEE, il y a en France plus de 90 000 commerces de bouche (boulangeries, pâtisseries, boucheries, traiteurs...), employant environ 330 000 personnes. Le secteur est réservé aux candidats les plus motivés, capables de travailler dans des conditions difficiles (station debout, levé tôt le matin, couché tard le soir, occupé le week-end…). Avec persévérance, il est possible d’obtenir des responsabilités, voire de créer sa propre entreprise. Les opportunités à l’étranger sont également nombreuses, grâce à la renommée de la gastronomie française. Pour accéder aux métiers de bouche, il faut faire preuve de dextérité manuelle, savoir innover et se montrer créatif, aimer et connaître les produits et matières premières, être formé aux normes d’hygiène, avoir le sens de l’échange et la fibre commerciale. En modernisation permanente, le secteur englobe des métiers variés qui vont de la fabrication, à la transformation en passant par la commercialisation.
Le commerce de proximité de plus en plus plébiscité De plus en plus, les consommateurs prennent leurs distances par rapport aux grandes surfaces pour revenir aux « fondamentaux » : ils apprécient le contact, le lien social, la qualité des produits, les conseils personnalisés proposés par le commerce de proximité. Depuis 2015, la clientèle renoue avec les structures de taille humaine. Environ la moitié de ces entreprises comptent entre un et trois salariés (autant d’hommes que de femmes). Néanmoins, les grandes surfaces continuent à recruter des professionnels de l’alimentation. Les métiers de bouche ont aussi de l’avenir dans la grande distribution ! Il existe 14 métiers de bouche : boucher chevalin, charcutier, tripier, volailler pour la filière viande, boulanger, chocolatier confiseur, confiseur, crêpier, pâtissier et glacier pour la filière sucrée, écailler et poissonnier pour la filière poissonnerie et, enfin, les métiers de vendeur alimentaire et traiteur.
Les portes d’entrée Quels que soient les métiers de la filière visée, ils sont accessibles via des formations courtes, tels le CAP (qui peut être complété par un brevet professionnel), l’apprentissage ou un baccalauréat professionnel alimentation, et peuvent être prolongés par un BM (Brevet de Maîtrise) équivalent bac+2 (niveau III). Une fois le diplôme en poche, les intérimaires sont fréquemment sollicités par les acteurs de la grande distribution. Les personnes sont payées à l’heure, avec la rétribution de toutes leurs heures supplémentaires, et bénéficient, en fin de contrat, du règlement de leurs congés payés ainsi que d’une indemnité de fin de mission de 10 %. Attention, pour les artisans qui deviennent indépendants, il faut qu’ils aient les compétences comptables et commerciales adéquates, notamment pour négocier le prix d’achat du produit, fixer les prix et tenir les comptes de la boutique.
Chaque année, plus de 1500 personnes jeunes et adultes s’inscrivent dans les 50 établissements du Grand Est dédiés à la formation dans le domaine des métiers d’art. La mission des métiers d’art, créée en 2004 par le Conseil Régional, a pour objectif de promouvoir ces activités professionnelles dans le Grand Est et dans la France entière, notamment dans les secteurs de grande tradition et de création : travail du bois-ameublement haut de gamme, taille de pierre, cristallerie, textile, céramique, horlogerie, facture instrumentale, travail du métal et vannerie. Il suffit d’une visite à Mirecourt pour la lutherie, à Baccarat et Saint-Louis pour le cristal, à Longwy pour les émaux, à Lunéville pour la faïence et la broderie, à Nancy pour la pâte de verre, à Gérardmer pour le linge de table ou encore à Liffol et Neufchâteau pour le mobilier de luxe pour se rendre compte de la richesse patrimoniale de la région, mondialement reconnue.
Plusieurs voies d’entrée Aujourd’hui, les écoles adaptent leurs formations aux évolutions technologiques et autres techniques virtuelles, testant de nouveaux matériaux. Mode, broderie, haute-couture, céramiste, relieur... ces métiers d’art bénéficient dans notre région d’un foisonnement d’institutions proposant des formations de 2 à 5 ans et se déclinant via une année préparatoire, un BTS, les écoles privées ou publiques et bien sûr l’apprentissage. Pour les plus jeunes, c’est la formation initiale qui constitue le premier programme d’études conduisant à l’exercice d’un métier (CAP, BMA -Brevet des Métiers d’Art) ou le Bac général et alternance. Elle s’adresse aux élèves, étudiants ou apprentis, qui ne sont pas encore engagés dans la vie active et est sanctionnée par un diplôme. Pour les adultes, la formation professionnelle continue propose des formations courtes ou longues, initiation ou perfectionnement, qualifiantes ou non. C’est la voie privilégiée pour les personnes qui souhaitent se reconvertir dans les métiers d’art.
Stages d’observation et de mise en situation
Un vivier de talents et un grand choix d’établissements Christophe de Lavenne, chef de projet Mission des Métiers d’Art, explique : « On peut choisir de faire d’un métier d’art un style de vie et par là même, soutenir sa région, ses savoir-faire ancestraux toujours en mouvement grâce à l’innovation et aux nouvelles technologies. À condition de bien choisir sa formation et de faire preuve d’une forte volonté personnelle, les débouchés existent grâce aux nombreux dispositifs mis en place dans notre région, garantissant aux étudiants, quel que soit leur âge, un épanouissement tant personnel que professionnel ».
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En parallèle des études, les stages sont fortement conseillés pour travailler et découvrir des cas concrets. Il est toujours bon de voir le professionnel à l’œuvre, en plus de l’apprentissage technique. Et même diplômé, il ne faudra pas baisser la garde... et continuer à être curieux, ouvert d’esprit, se documenter, visiter les expositions et les musées, faire preuve de détermination, nourrir et étoffer sa formation de base, toujours, pour rester « à la page ». De même, multipliez les rencontres (professeurs, anciens élèves, créateurs débutants et confirmés) et soyez toujours ouvert à d’autres voies de création. Les métiers des arts souffrent, hélas, de quelques difficultés, au niveau du recrutement, à cause de la forte concurrence. Les stages, le statut de freelance ou d’auto-entrepreneur constituent alors des tremplins vers un premier pas dans le monde du travail.
Les formations à la musique, à la danse et au théâtre en Bourgogne-Franche-Comté [Dijon] ESM - Ecole Supérieure de Musique BourgogneFranche-Comté
www.esmbourgognefranchecomte.fr BAC + 3 • Licence Musicologie (Parcours Pratique musicale spécialisée) • Diplôme d’Etat de Professeur de Musique • Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (Spécialité Direction, Spécialité Interprétation)
UFR Sciences humaines
sciences-humaines.u-bourgogne.fr BAC + 3 • Licence Musicologie (parcours musique et musicologie ou pratique musicale spécialisée) BAC + 5 • Master Musicologie (Parcours musicologie de la création et performance, Parcours création et interprétation)
Conservatoire à Rayonnement Régional Jean-Philippe Rameau
www.dijon.fr/Dijon-au-quotidien/ Bien-grandir/Conservatoire-a-rayonnement-regional BAC ou équivalent • Bac Techno. Techniques de la musique et de la danse (Danse, Instrument) Formation d’école spécialisée • Certificat d’Etudes Chorégraphiques • Certificat d’Etudes Musicales • Certificat d’Etudes Théâtrales • Diplôme d’Etudes Chorégraphiques • Diplôme d’Etudes Musicales (Chant, Direction de chœur, Formation musicale, Instrumental, Jazz)
[Nevers] Conservatoire à Rayonnement Départemental old.nevers.fr/conservatoire-musiqueart-dramatique BAC ou équivalent • Certificat d’Etudes Musicales • Diplôme d’Etudes Musicales (Chant, formation musicale, instrumental, musiques traditionnelles)
[Chalonsur-Saône] Conservatoire à Rayonnement Régional
conservatoire.legrandchalon.fr BAC ou équivalent • Certificat d’Etudes Chorégraphiques • Certificat d’Etudes Musicales • Certificat d’Etudes Théâtrales • Diplôme d’Etudes Chorégraphiques • Diplôme d’Etudes Musicales
[Mâcon] Conservatoire à Rayonnement Départemental www.conservatoire-camval.fr
BAC ou équivalent • Certificat d’Etudes Chorégraphiques • Certificat d’Etudes Musicales • Diplôme d’Etudes Chorégraphiques • Diplôme d’Etudes Musicales (Chant, Formation musicale, Instrumental, Jazz)
[Auxerre] Conservatoire à Rayonnement Départemental www.auxerre.fr BAC ou équivalent • Certificat d’Etudes Chorégraphiques • Certificat d’Etudes Musicales • Diplôme d’Etudes Musicales (Chant, Direction de chœur, Formation musicale, Instrumental, Jazz, Musique classique, Musiques actuelles amplifiées)
[Besançon] Conservatoire à rayonnement régional www.conservatoire.grandbesancon.fr BAC ou équivalent • Certificat d’Etudes Chorégraphiques • Certificat d’Etudes Musicales • Certificat d’Etudes Théâtrales • Diplôme d’Etudes Chorégraphiques • Diplôme d’Etudes Musicales • Diplôme d’Etudes Théâtrales BAC + 2 • Diplôme de cycle concert
[Belfort] Conservatoire à rayonnement départemental www.grandbelfort.fr/fr/conservatoire. html BAC ou équivalent • Certificat d’Etudes Chorégraphiques • Certificat d’Etudes Musicales • Certificat d’Etudes Théâtrales • Diplôme d’Etudes Musicales
[Montbéliard] Conservatoire à rayonnement départemental www.montbeliard.fr culture-loisirset-sport/conservatoire-de-musiquede-danse-et-dart-dramatique-dupays-de-montbeliard.html BAC ou équivalent • Certificat d’Etudes Musicales • Diplôme d’Etudes Chorégraphiques • Diplôme d’Etudes Musicales Formation d’école spécialisée • Formation de chef de chœur
Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant | DUMI äæç 2 ans de formation åDiplôme de niveau II ¿ Accessible après un parcours ÖÙ en musicologie, en musiques actuelles, au conservatoire ou en autodidacte àâ Date limite de réception des dossiers± 9 avril 2018 ± Pédagogie | Création artistique | Projets | Pratiques collectives | Un métier ¿ Travail en écoles á conservatoires, centres socioculturels, structures de diffusion et de création musicale, crèches, médiathèques Accès à la fonction publique territoriale Z
Tests d'entrée au 25 et 26 Avril 2018 |
www.doledujura.fr/web/guest/conservatoire BAC ou équivalent • Diplôme d’Etudes Musicales
Faculté des Arts Université de Strasbourg
@ 10 boulevard de Nancy 67600 Sélestat Plus d’informations cfmi.unistra.fr | cfmi@unistra.fr Tel. +33 (0)3 68 85 73 80
Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles Grand Est
Musique, danse, chant, théâtre
Chantez, dansez, jouez maintenant ! Vivre de son art, c’est le rêve de beaucoup de jeunes. Pourquoi pas ? Encore faut-il avoir un talent qui sera reconnu, dans un premier temps, par voie de concours. Seuls les plus doués passeront les étapes. Explications. Pour les métiers liés à la musique, la danse, le chant et l’art dramatique, la formation artistique de base s’acquiert dans un premier temps au sein des conservatoires à rayonnement régional (CRR) ou départemental (CRD). Ces deux organismes conduisent, après 2 à 4 ans d’études, à la délivrance du diplôme national d’orientation professionnelle musique, danse ou art dramatique : le DEM (diplôme d’études musicales, jeune chanteur et chant), le DEC (diplôme d’études chorégraphiques), ou le DET (diplôme d’études théâtrales). Après ce premier pas dans le cursus artistique, le sésame d’entrée pour accéder au Conservatoire national supérieur (CNS), qui dispense un enseignement de haut niveau, passe par la réussite au concours et/ou à l’audition. Seuls les plus motivés seront retenus à l’issue d’une rude sélection. En effet, une solide pratique artistique est exigée.
Les formations dans les métropoles… À Paris et Lyon, les Conservatoires nationaux supérieurs musique et danse (CNSMD) proposent plusieurs cycles d’études valables pour la musique et la danse débouchant sur l’obtention du DNSP danseur (bac+ 3). Encore dans la capitale, le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (CNSAD) dispense un enseignement en art dramatique intensif sur 3 ans menant au DNSP
[Dôle] Conservatoire à rayonnement départemental
Département | Centre de Formation de Musiciens Intervenants | CFMI
comédien. Le concours est ouvert sans condition de diplôme préalable aux candidats âgés de 18 à 26 ans justifiant d’un an de pratique théâtrale. À Lyon, l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT), appelée autrefois « École de la rue Blanche » est une « école-théâtre » où sont enseignés les métiers de comédien, administrateur, costumier, coupeur, directeur technique, écrivain dramaturge, metteur en scène, concepteur lumière, concepteur sonore, régisseur et scénographe.
… et près de chez vous ! L’École supérieure d’art dramatique du Théâtre National de Strasbourg recrute par concours, deux années sur trois. Deux groupes, soit environ cinquante élèves, sont simultanément présents dans l’École. La formation dure trois ans et alterne ou combine des cours hebdomadaires et des périodes intensives d’ateliers sur le principe de masterclasses conçues et dirigées par un intervenant. Parmi les écoles privées, (il y en a de plus ou moins sérieuses et il faut donc faire preuve de discernement), citons la brillante Music Academy International de Nancy, centre de formation professionnelle musicale, composé de plus de 120 intervenants musiciens, techniciens, pédagogues, qui sont tous des professionnels en activité, accompagnant les plus grands artistes français ou internationaux. Sans oublier le conservatoire de Dijon qui est aussi un lieu de formation à la musique, la danse, le théâtre et les arts plastiques. Les formations sont accessibles aux enfants, adolescents et adultes.
[Les conservatoires à Rayonnement Communal] Beaune (21) - Chenôve (21) - Monbard (21) Pontarlier (25) - Lons-le-Saunier (39) - SaintClaude (39) - Vesoul (39) - Autun (71) - Le Creusot (71) - Montceau-les-Mines (71) - Avallon (89) - Tonerre (89)
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PRÉPAREZ LES DIFFÉRENTES VOTRE AVENIR FILIÈRES
Les études pour devenir ingénieur
Les ingénieurs ont toujours la cote ! Un « ingé » est un professionnel chargé de participer à la réalisation de projets à forte dominante technique. Il a la quasi garantie de trouver rapidement sa place dans le monde professionnel, même en période de crise. L’enseignement, dont un quart est assuré par des professionnels, est en effet tourné vers l’innovation et ancré dans la réalité du marché. Cinq ans d’études sont nécessaires pour devenir ingénieur dans de nombreuses filières : aéronautique, chimie, commerce, agronomie, physique, numérique, BTP, génie civil, sciences, industrie, agroalimentaire, santé, transports... Les ingénieurs demeurent une catégorie privilégiée dans la course à l’emploi et leur cote n’a jamais été aussi forte à l’étranger ; la proportion de femmes ingénieures atteint également des sommets. Les jeunes diplômés issus d’écoles
d’ingénieurs sont très recherchés, car leur formation est orientée « métier ». Ils bénéficient de cours assurés par des professionnels et apprennent à résoudre des problèmes concrets. Les stages en entreprises sont obligatoires
(28 semaines au minimum) afin de mettre en pratique la théorie enseignée et devenir rapidement opérationnel à l’issue du cursus de cinq ans. Par ailleurs, afin de plonger l’étudiant dans la réalité, les écoles d’ingénieurs s’appuient sur
leurs laboratoires, en partenariat avec les universités, les instituts de recherche publique et les entreprises privées, ce qui leur permet de mettre en valeur leur enseignement et leurs projets de recherche.
Les écoles d’ingénieurs en Bourgogne-Franche-Comté [Recrutement dès le niveau bac] ESIREM École supérieure d’ingénieurs en matériau/développement durable et informatique/électronique, à Dijon esirem.u-bourgogne.fr •D épartement Matériaux, département Informatique et électronique. •A dm en 1ère année en cycle préparatoire commun à l’ESIREM et Agrosup sur concours GEIPI Polytech pour bac S. •A dm en 3e année sur concours Archimède e3a pour autres CPGE, sur dossier et entretien, ou sur concours ATS pour des étudiants de L2 ou L3 sciences ou titulaires certains DUT. •A dm en 4e année sur dossier et entretien pour M1.
AgroSup Dijon Institut national supérieur des sciences agronomiques, de l’alimentation et de l’environnement, à Dijon et Pouilly www.agrosupdijon.fr •S pécialités Agronomie ou Agroalimentaire. •A dm en 1ère année sur concours Geipi Polytech puis entretien ou épreuve écrite pour les bac S. •A dm en 3e année sur concours banque Agro-Véto pour CPGE, ENITA pour bac+2.
ISAT Institut Supérieur de l’Automobile et des Transports, Université de Bourgogne, à Nevers www.isat.fr •D épartements mécanique et ingénierie des transports, et énergétique, propulsion, électronique et environnement. •A dm en 1ère année sur concours Geipi Polytech pour les bac S. •A dm en 2e année sur dossier et entretien pour certains BTS obtenus en 2017.
•A dm en 3e année sur concours commun Polytech pour CPGE, sur concours CCP pour les CPGE TSI, sur concours ENSEA/ATS pour BTS issus d’ATS, sur concours ENSEA/DUT pour certains DUT, sur dossier et entretien pour certains BTS et DUT. •A dm possible en 3e année par apprentissage pour certains titulaires de BTS, DUT, CPGE et licences. •A dm en 4e année pour titulaires de masters 1 et2 .
ESEO Dijon Grande école privée d’ingénieurs généralistes Angers-Paris-Dijon-Shangai www.eseo.fr • Adm en cycle préparatoire sur dossier via ParcourSup pour bac S et sur concours Puissance 11 pour bac n+1 S. Frais de formation de 4400 euros en 1re année et de 5400 euros en 2e année.
UTBM Université de Technologie de Belfort-Montbéliard, à Belfort www.utbm.fr • Forme à 5 spécialités : Energie, Informatique, Systèmes industriels, Mécanique, Mécanique et ergonomie. • Adm en 1ère année sur sélection commune aux universités de technologie sur dossier et entretien pour bac S, STI2D ou STL avec mention, dossier pour math sup, L1 et PACES. • Adm en 3e année par sélection commune aux universités de technologie sur dossier et entretien de motivation pour bac+2. • Adm en 4e année par sélection commune aux universités de technologie sur dossier et entretien de motivation pour M1. • Possible aussi en apprentissage en 3e année avec l’ITII Bourgogne • Spécialités Mécanique et Informatique. • Adm sur dossier, épreuve et entretien pour L2, BTS ou DUT du domaine.
[Recrutement à minimum bac+2] ENSAM Arts et Métiers ParisTech Ecole nationale supérieure d’arts et métiers, à Cluny artsetmetiers.fr/fr/campus/cluny • Forme des ingénieurs généralistes dans les domaines du génie mécanique, génie énergétique et génie industriel. • Adm en 1e année sur concours pour CPGE, sur concours ENSEA pour certains BTS et DUT, sur concours pour L3 ou M1.
ENSAM Arts et Métiers ParisTech Ecole nationale supérieure d’arts et métiers, à Chalon-sur-Saône artsetmetiers.fr/fr/institut/chalon-sursaone • P ropose un master recherche en management des technologies interactives 3D. • Adm en 1e année sur dossier, entretien et test d’anglais pour L3. • A dm en 2e année sur dossier, entretien et test d’anglais pour M1, M2, ingénieur ou dernière année en école d’ingénieur.
ENSMM École Nationale Supérieure de Mécanique et des Microtechniques de Besançon www.ens2m.fr • Forme des ingénieurs dans le domaine des systèmes mécatroniques et microsystèmes. • Adm en 1e année sur concours commun polytechnique pour CPGE, dossier pour DUT, BTS et L3. • Adm en 4e année sur dossier pour M1.
ISIFC - Génie bio-médical Institut Supérieur d’Ingénieurs de Franche-Comté, à Besançon isifc.univ-fcomte.fr
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•F orme des ingénieurs spécialisés en dispositif médical grâce à une triple culture technique, réglementaire et médicale. •A dm en 1e année sur concours Polytech pour CPGE, dossier et entretien pour bac+2 et L3. •A dm en 4e année sur dossier et entretien pour M1.
[Recrutement à bac+2] Uniquement par apprentissage
ITII Bourgogne / UFR Sciences et techniques de l’université de Bourgogne Institut des Techniques d’Ingénieur de l’Industrie Filières : ingénieur en génie industriel, ingénieur en re-conception par l’innovation technologiqueuniquement par apprentissage à Auxerre www.itiibourgogne.com/ingenieur-giitii-bourgogne.html • Adm en 1e année sur concours, dossier et entretien pour bac+2 technologique ou CPGE.
ITII Franche-Comté / ENSMM Institut des Techniques d’Ingénieurs de l’Industrie de Franche-Comté, à Besançon www.itii-franche-comte.org • Forme à 3 spécialités : Mécanique, microtechniques et design, microtechniques et santé • Adm sur dossier, épreuve et entretien pour BTS ou DUT.
ITII Franche-Comté / UTBM Institut des techniques d’ingénieurs de l’industrie de Franche-Comté, à Exaincourt et Belfort www.itii-franche-comte.org • Forme à 1 spécialités : génie électrique, logistique industrielle, informatique et mécanique. • Adm sur dossier, épreuve et entretien pour L2, BTS ou DUT du domaine.
Les filières agricoles
Les filières du numérique
Secteur porteur Nouvelles technologies, et diplômes nouveaux métiers Les entreprises du secteur numérique et traditionnelles ne cessent exigés de se digitaliser. Avec quelque 35 000 embauches annuelles, Le cursus Quel que soit le cursus choisi, l’étudiant passera par un processus de sélection basé sur un concours et/ou l’étude de son dossier. Bien que très nombreuses, seules les écoles d’ingénieurs habilités par la CTI (Commission des Titres d’Ingénieurs) peuvent délivrer le diplôme. Les études se déroulent sur trois à cinq ans en fonction de l’admission, qui peut se faire en post-bac ou après deux années de classe préparatoire. Si la prépa (bac+2, voir page 32) est considérée comme la voie royale pour se présenter aux différents concours, certaines écoles d’ingénieurs proposent des prépas intégrées. Vous pouvez également passer par un DUT, une licence dans le domaine des sciences à l’université (bac+3) voire parfois certains BTS. À savoir : 7 % des ingénieurs diplômés continuent en thèse, ce qui les mène au doctorat (bac+8), indispensable pour une carrière d’enseignant-chercheur à l’université ou de chercheur dans un organisme public.
Des opportunités à l’étranger Face à la mondialisation des échanges, les écoles d’ingénieurs préparent également leurs élèves à un environnement professionnel devenu international. C’est pourquoi l’anglais est obligatoire dans toutes les écoles et, pour obtenir le diplôme, les étudiants doivent obtenir une certification de leur niveau linguistique, délivrée par un organisme extérieur. Et souvent, les écoles proposent, voire imposent, l’étude d’une seconde langue. Afin de consolider les acquis et de permettre à leurs élèves de mettre un pied dans le monde du travail, de nombreuses écoles incluent dans leur cursus une expérience à l’étranger de trois mois à un an, sous la forme de stage en entreprise ou de séjour d’études dans un établissement partenaire, pouvant aussi être effectué au cours d’une année de césure.
Des missions pluridisciplinaires Nombreux débouchés, salaires motivants, perspective d’évolution de carrière… le métier d’ingénieur en tente plus d’un (et d’une…). L’ingénieur a un rôle de création, de conception au sein de l’entreprise ; il s’agit bien souvent d’un produit, mais cela peut aussi concerner un service. Sa principale mission est de réfléchir, concevoir, puis d’accompagner un projet jusqu’à sa finalisation tout en suivant et coordonnant chaque étape en prenant en compte les aspects financiers du projet pour respecter le budget qui lui a été alloué. Il peut également être amené à gérer une équipe, les relations avec les clients et les différents intervenants de son projet.
Avec plus d’un million de salariés à temps plein ou partiel, le secteur agricole recrute environ 35 000 personnes chaque année, parmi lesquelles de plus en plus de femmes. Le recrutement s’exerce de plus en plus souvent au travers de groupements d’employeurs, les petits exploitants se partageant les salariés.
Les professionnels recherchent des diplômés d’un CAP agricole au minimum, d’un bac pro ou, de plus en plus, d’un BTS agricole. Pour devenir soi-même exploitant, le BTSA est nécessaire pour se lancer dans l’exploitation des grandes cultures -céréales, oléagineux, protéagineux...- nécessitant des expertises techniques et économiques. Il se prépare en 2 années, principalement au sein de lycées agricoles et demeure le diplôme phare du secteur avec 19 options réparties en 6 champs professionnels : production, transformation, aménagement, services, commerce, et agroéquipement. Le BTSA peut se préparer en apprentissage, ce qui permet de suivre des études rémunérées. Les formations supérieures sont donc les plus demandées et concernent presque les trois quarts des embauches, constate l’APECITA, équivalent de Pôle Emploi pour le secteur de l’agriculture. Si la scolarité est gratuite dans les établissements publics, les frais de scolarité peuvent atteindre 5 000 € dans les établissements privés.
Les saisonniers Les travaux de taille, de moisson, de récolte ou encore de vendange font appel à de nombreux saisonniers (environ 850 000 contrats par an). Si vous avez les compétences pour tailler la vigne, la récolter et conduire un tracteur, le secteur peine à pourvoir les postes d’agents viticoles et de tractoristes. De même, dans le maraîchage, les bras manquent et un tiers des offres déposées à Pôle emploi ne trouvent pas preneurs... Quant à l’élevage d’animaux de troupeaux, il souffre d’une mauvaise image et attire peu les jeunes. Pourtant, les exploitants recherchent des profils qualifiés : agents d’élevage, spécialiste de la génétique, des contraintes environnementales, de la qualité et de la traçabilité des produits, du bien-être des animaux… Ces postes sont accessibles à partir de bac+2. Dans un tout autre registre, les pépinières et entreprises horticoles ornementales recrutent, tout comme le secteur des travaux paysagers. Élagueur, ouvrier paysagiste, chef d’équipe… : il y a de l’emploi pour tous les niveaux de formation, du CAP à bac+6.
le numérique est l’un des secteurs qui recrute le plus avec l’émergence continue des smartphones, réseaux sociaux, jeux vidéo ou encore commerce en ligne. Quelles sont les formations pour accéder aux nombreux métiers du numérique ?
Tous les secteurs d’activité cherchent des profils pour développer des programmes informatiques, maîtriser la communication sur les réseaux sociaux et gérer des masses de données. Les « Smacs » (social, mobilité, analytique, cloud et sécurité) représentent les cinq domaines phares du numérique. Les développeurs, les chefs de projet web et numérique, les Traffic Managers, les Community et Social Media Managers, très convoités par les entreprises, représentent près des deux tiers des offres d’emploi. Quant aux secteurs du cloud computing, des mégadonnées (big data), de la cybersécurité (la sécurisation des données de l’entreprise contre les hackers) et des objets connectés, les employeurs doivent créer des formations spécifiques, car le personnel compétent n’est pas suffisamment au rendez-vous…
Avoir le goût de l’innovation Ainsi, le scientifique des données, qui analyse la masse des informations récupérée par une entreprise auprès de ses clients ou employés, aide l’entreprise à définir la meilleure stratégie. Il se trouve à la croisée des mathématiques, de la statistique et du marketing et il est très recherché. Le Social Media Manager a pour mission de gérer la e-réputation de l’entreprise tout en assurant la veille concurrentielle. Son rôle va au-delà de celui du Community Manager, exécutant de la stratégie. L’UX Designer (pour User eXperience) étudie l’expérience utilisateur pour comprendre et anticiper les besoins d’un usager ou d’un client et susciter de l’émotion. C’est pourquoi il doit avoir des connaissances en psychologie et sociologie. Quant au développeur,
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il est à l’origine des sites Web et des applications installées sur les smartphones. Il conçoit l’ensemble des programmes à partir du cahier des charges du client. Les postes sont souvent liés à un langage (Python, Java, PHP...) ou à un écosystème (Android, iOS…). Également en pleine expansion, les pros des jeux vidéo. Les métiers concernés vont des scénaristes aux Game Designers en passant par les programmeurs, Sound Designers et graphistes. Les formations proposées vont du Bac+2 (BTS) au Bac+6 (Master spécialisé). Certains établissements proposent d’effectuer ces formations en jeux vidéo en alternance.
De bac+2 à bac+6 Pour ceux qui veulent rapidement intégrer le milieu professionnel, les BTS/DUT préparent aux métiers de techniciens du numérique, accessibles avec un bac scientifique ou bacs technologiques STI2D. Il existe également le BTS Services informatiques aux organisations (SIO) et le DUT Statistique et informatique décisionnelle (STID). En université, vous avez le choix entre la licence d’informatique (généraliste, sciences humaines et économie), MIASHS (Mathématiques informatique statistiques appliquées aux sciences humaines et sociales) ou information et communication (web marketing, communication Web). Autres possibilités, les écoles spécialisées dans le numérique, qui demeurent cependant disparates en termes de condition d’admission, de frais de scolarité et de réputation. Pour la plupart, elles ont pour vocation de former les cadres supérieurs du monde numérique, en trois à cinq ans.
PRÉPAREZ LES DIFFÉRENTES VOTRE AVENIR FILIÈRES
Les métiers de la filière forêt-bois
Les métiers de l’automobile
Touchez du bois !
S’adapter aux nouveaux usages
Charpentier, conducteur de machines à papier, ébéniste, menuisier, ouvrier ou technicien forestier, opérateur de scierie, agenceur de cuisine... Le secteur du bois emploie plus que celui de l’automobile, avec près de 450 000 professionnels à travers la France. Si certaines filières bois souffrent de la conjoncture, d’autres attendent de jeunes talents et, d’une manière générale, le secteur sera amené à se développer. État des lieux pour les jeunes qui sont attirés par la matière et le bois. Que ce soit en milieu forestier, sur un chantier ou dans une usine de produits finis (fabrication d’emballage par exemple), les titulaires d’un CAP, d’un bac pro, d’un BTSA (brevet de technicien supérieur agricole) ou d’un diplôme d’ingénieur (bac+5) forestier ou d’ingénieur de bureau d’études peuvent prétendre à exercer l’un des nombreux métiers qui interviennent pour transformer le bois en objets du quotidien (fabrication de meubles, industrie papetière) ou en ressource pour la construction (menuiserie, charpentes, parquets, agencement…).
Petites structures, fortes demandes
Le bois, un matériau valorisé
D’une manière générale, la filière, constituée d’entreprises de petite taille, emploie des salariés plus jeunes que la moyenne nationale. Le marché de la construction étant favorable, il fait appel au corps de métiers menuiserie, charpente, aménagement et emballage, tandis que l’activité liée au papier d’usage graphique connaît une récession. Parallèlement, grâce à la sensibilisation au développement durable, la construction de maisons individuelles en bois et l’industrialisation de résidences avec une ossature en bois sont en augmentation constante. De même, la réhabilitation urbaine, dans un contexte de transition énergétique, ouvre de nouveaux marchés : la réfection des logements et les travaux d’isolation ont le vent en poupe, ce qui est un atout pour le développement de la filière.
Des recherches sont menées actuellement pour améliorer les qualités thermiques, acoustiques, de sécurité, de durabilité et d’environnement du bois. La gestion durable des forêts, vecteur de lutte contre les changements climatiques grâce à leur capacité d’absorption des gaz à effet de serre, véhicule une image positive du bois. Des projets d’envergure, comme la construction d’immeubles en bois de grande hauteur, permettent à la filière forêt-bois d’envisager l’avenir avec optimisme.
À noter que le secteur du bois manque de techniciens de bureaux d’études spécialisés, dont la mission est de chiffrer le coût d’un projet intégrant le matériau bois.
Inutile d’être devin pour savoir que le secteur de l’industrie automobile connaît une révolution à la fois sociale et technologique. Voiture connectée, auto-partage, évolution des réseaux électriques et des véhicules autonomes... Avec ces nouvelles pratiques émergent de nouveaux métiers, axés notamment sur la fabrication de voitures plus propres et plus performantes, sans pour autant remettre en cause les professions existantes. Du CAP au bac+5 en passant par les écoles d’ingénieur et de commerce, les métiers de l’automobile sont accessibles via plusieurs parcours de formation.
Les métiers d’avenir... Les ingénieurs électriciens-électroniciens devront améliorer les véhicules électriques, notamment en termes d’autonomie. Les experts analystes devront créer des algorithmes exploitant intelligemment les données pour faciliter la conduite. Les designers devront s’assurer qu’information et technologie fassent bon ménage. Les développeurs travailleront sur les logiciels embarqués dans les voitures. Les experts environnementaux veilleront à ce que la production de voitures soit plus économe en matières premières. Les spécialistes des moteurs alternatifs devront améliorer l’existant (voiture hybride et électrique, autonome et connectée).
… et les métiers toujours d’actualité De la conception à la fabrication, en passant par la vente et la réparation, les professionnels de l’automobile effectuent un travail rigoureux pour créer des véhicules esthétiques et sécurisés. Commerciaux, ingénieurs, carrossiers, dessinateurs en construction mécanique, techniciens automobiles, contrôleurs techniques, soudeurs, mécaniciens… De nombreuses compétences
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sont demandées dans le secteur, que ce soit chez les constructeurs, les équipementiers, les distributeurs ou les réparateurs. L’industrie a aussi des activités liées aux véhicules industriels, aux cycles et aux motos.
R&D Également demandés dans la Recherche et le Développement, les spécialistes du domaine de l’électronique, de l’éclairage, de la climatisation et des transmissions… En effet, les véhicules étant de plus en plus sophistiqués, certains postes nécessitent la maîtrise de technologies pointues.
Formations et embauches Constructeurs, équipementiers et garagistes embauchent surtout des titulaires de CAP ou de bacs pro. Pour les opérateurs de fabrication, ils recrutent également du CAP au bac+5 pour les postes d’encadrement et de R&D. La part des techniciens (bac+2 ou bac+3) et des ingénieurs est croissante. Dans le secteur de la vente de véhicules, un niveau bac à bac+2 est requis. Enfin, sachez qu’un diplôme d’école de commerce permet d’accéder plus vite à des postes à responsabilités.
Police, gendarmerie, armée
Les écoles de commerce
Une filière qui nécessite une grande implication
Business is business !
Que l’on veuille devenir policier municipal, gardien de la paix de la police nationale ou gendarme, ces métiers ont pour dénominateur commun la sécurité des personnes et des biens, de jour comme de nuit. Les missions peuvent s’avérer dangereuses et psychologiquement éprouvantes, rythmées par des déplacements et des horaires de travail variables. Il faut donc avoir un bon équilibre mental, savoir s’adapter et gérer le stress. En revanche, et c’est un avantage pour qui aime le contact, la pratique du métier est variée, la communication avec la population est permanente, le travail s’accomplit en équipe et les possibilités d’évolution professionnelle sont nombreuses. Trois métiers, un sens de l’engagement Professionnels de la sécurité, le policier municipal, le gardien de la paix de la police nationale ou le gendarme exercent des métiers différents. Le policier municipal est un agent de la fonction publique territoriale qui porte un uniforme, voire une arme à feu. Il s’occupe de réguler la circulation, intervient lors de tapages nocturnes ou de vols, patrouille dans les rues, dresse des PV. Le gardien de la paix de la police nationale quant à lui, est un fonctionnaire dépendant du Ministère de l’Intérieur. Il travaille en équipe, en uniforme ou en civil, et est toujours armé. C’est un policier « généraliste » patrouillant dans un quartier, constatant les accidents, participant aux filatures et aux arrestations. Affecté chez les CRS, il vient en renfort lors de grandes manifestations. Il peut également intégrer des unités spécialisées : motards, maîtres-chiens, sauveteurs en montagne. Enfin, le gendarme est un militaire, également rattaché au Ministère de l’Intérieur. Il peut être affecté dans des unités telles que la police judiciaire, la sécurité routière, la sécurité publique générale, le renseignement... Il peut exercer des compétences très pointues : portraitiste, technicien en investigations criminelles, maître-chien, motocycliste, pilote de véhicule rapide d’intervention ou d’hélicoptère, cavalier de la Garde républicaine, membre du GIGN (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale)...
Niveau d’études et concours 2018 L’inscription aux concours pour devenir policier ou gendarme varie en fonction du niveau scolaire des candidats. Le concours de gardien de police municipale est accessible aux titulaires d’un CAP/BEP. Pour le concours de gardien de la paix et le concours de sous-officier de gendarmerie, il faut au minimum avoir le Bac. Attention : la limite d’âge à ces deux concours est de 35 ans au plus, alors qu’elle n’existe pas pour le concours de policier municipal. Pour 2018, les inscriptions pour devenir gardien de la paix de la Police nationale ont eu lieu en janvier. Les
Il faut l’avoir dans le sang ! Aimer convaincre, creuser ses sujets, savoir s’exprimer en public, s’ouvrir aux nouvelles pratiques et aux marchés internationaux. Car si pour la plupart d’entre elles, les écoles de commerce dispensent un enseignement généraliste, elles sont avant tout tournées vers l’entreprise, la pratique, l’international et une vie associative dense.
épreuves d’admissibilité se dérouleront le 5 avril, les épreuves d’admission (sport et oral), du 28 mai au 12 septembre 2018. Les questionnaires à choix multiple (QCM), l’épreuve de langue étrangère et l’épreuve de gestion du stress sont supprimés. Pour les trois métiers, le contenu des épreuves des concours est chaque fois différent. Seuls points communs : l’entretien avec un jury et l’épreuve sportive plus ou moins difficile, selon le métier choisi. Pour tout renseignement : www.lapolicenationalerecrute.fr.
Les missions de l’armée : sens des responsabilités et qualités humaines Les militaires assurent la protection du territoire national et de la population et participent à des opérations à l’étranger via le déploiement de l’armée de terre (qui est le plus gros employeur de la Défense et recrute 70 % de ses sous-officiers parmi les militaires du rang. 50 % de ses officiers ont fait leurs premières armes comme sous-officiers, de l’air, de la marine nationale ou de l’armement). Les militaires sont combattants de l’infanterie, mécanicien avionique, spécialiste des opérations maritimes, ingénieur de l’armement, infirmier militaire… une vaste palette de métiers est proposée, selon le niveau d’études des candidats. Pour accéder à ces métiers, le diplôme ne suffit pas. En effet, pour prétendre à un certain niveau de responsabilité, les candidats doivent être évalués sur leurs connaissances et leurs compétences physiques, ainsi que sur leur profil psychologique et leurs qualités humaines. Les élèves militaires ne paient pas de frais d’inscription, ni de scolarité, ni d’internat. Ils perçoivent une rémunération, variable en fonction du contrat signé et de la formation suivie. La contrepartie ? L’élève s’engage à servir l’État et son engagement se poursuit sur la base comme sur le terrain. Un militaire doit être disponible 24 heures sur 24, même pendant les temps de repos et les permissions. Réfléchir, avant de s’engager, est donc fondamental.
Au programme, les cours privilégient les domaines concrets de l’économie, la comptabilité, la gestion, le marketing, la négociation commerciale, le droit des affaires, la finance, les langues étrangères. Certaines écoles recrutent après le bac ou une prépa, et toujours à la suite d’un concours d’entrée. Dans l’ensemble des formations, les bacheliers ES sont majoritaires. Viennent ensuite les bacheliers S, et, dans une proportion moindre, les STMG et les L. Les élèves qui intègrent les écoles de commerce ont généralement suivi une classe préparatoire : ECS (économique et commerciale option scientifique) pour les bacheliers S, ECE (économique et commerciale option économique) pour les bacheliers ES, ECT (économique et commerciale option technologique) pour les bacheliers STMG.
Expériences à l’étranger obligées Sur plus de 150 écoles privées, 50 % débouchent sur un niveau bac + 3 et l’autre moitié bac + 4 ou 5. Les cursus sont multiples. Et la plupart prévoient plusieurs niveaux d’accès. En général, les écoles incluent un, voire plusieurs stages à l’étranger au sein d’universités partenaires ou d’entreprises. Immersion dans la vie professionnelle réelle assurée ! D’où l’absolue nécessité d’avoir un réel goût de la découverte de nouvelles cultures et méthodes d’apprentissage qui permettent d’acquérir des expériences dans une économie désormais mondialisée. D’ailleurs, au sein même des campus français, les enseignants et étudiants étrangers sont toujours en bon nombre afin de favoriser en amont les échanges multiculturels.
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Une multitude de métiers Avant de vous spécialiser dans un métier particulier, le cursus de l’école de commerce vous permettra de découvrir une multitude de fonctions professionnelles et de secteurs d’activité : ressources humaines, communication, finance, contrôle de gestion, logistique, etc. Ainsi, vous aurez le temps de faire votre choix et de bâtir votre projet professionnel qui pourra évoluer au fil des années et des stages. Certaines écoles prévoient même une interruption d’un an de la scolarité, appelée « année de césure », pour permettre aux élèves de faire des stages en entreprise, et parfois de travailler en CDD et ce, afin de rendre les jeunes diplômés opérationnels dès leur sortie de l’école. Une véritable aubaine pour les recruteurs potentiels !
Frais de scolarité Pour vous en faire une idée précise, rendez vous (avec ou sans vos proches) aux journées portes ouvertes des écoles, qui ont lieu dès le mois de décembre pour certaines formations post-bac. Toutes les écoles de commerce sont payantes, il faut y réfléchir avant de s’engager. Seules les écoles reconnues (pour la plupart privées et qui sont en mesure de délivrer un diplôme visé) permettent à certains étudiants de bénéficier d’une bourse.