NANCY - Supplément Formation - Spectacles Publications n°345 / Février 2018

Page 1

Orienter Former Réussir SUPPLÉMENT I Spectacles à Nancy

Apprentissage Projet professionnel

Le site de référence pour les jeunes et les familles

Formation

Expérience Diplômes

Orientation

www.onisep.fr

Février 2018

Métiers

Carrière

Les publications Onisep Des documents indispensables pour construire son avenir

Stage

Etudes

LA LIBRAIRIE 28, RUE DE SAURUPT

NANCY

du lundi au vendredi 13h-16h30 le mercredi 9h-16h30

toute l’info sur les métiers et les formations

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 1


PRÉPAREZ VOTRE AVENIR

ÉDITO Le 2e trimestre est un moment crucial dans l’orientation des élèves : pour ceux de Terminale c’est la période des vœux post bac, pour ceux de 3e, c’est le début du dialogue entre les élèves, les parents et les équipes pour le choix de la voie d’orientation. Cette année est marquée par une évolution de la plateforme de pré-inscription dans le supérieur. APB disparaît au profit de Parcoursup. Même si tout choix n’est pas irréversible, il importe cependant de mettre un maximum d’atouts de son côté pour effectuer celui qui conviendra le mieux à ses aspirations, intérêts et capacités et qui facilitera son insertion. Aussi, il est grand temps de se renseigner sur les formations et les métiers par des rencontres lors des journées portes ouvertes, salons, stages d’immersion, de prendre contact avec les psychologues de l’Éducation Nationale et avec les professeurs principaux, pour être aidé dans sa réflexion et guidé dans son parcours de découverte et de concrétisation. La nouvelle plateforme Parcoursup présente également des informations très utiles sur les attendus des filières, les débouchés, les éléments pris en compte par les commissions, les places disponibles. » Laurence Naert, Chef du Service Académique d’Insertion et d’Orientation de l’Académie Nancy-Metz, Déléguée Régionale de l’Onisep Grand Est

Grandes généralités sur l’orientation

L’orientation : il faut un début à tout... Avant d’effectuer un choix parmi les multiples options qui se présentent aux étudiants, différents paramètres sont à prendre en compte : la maturité de l’étudiant, ses envies pour un métier déjà identifié, ou au contraire ses doutes, ou encore l’aspect financier. Autant de critères qui constitueront le socle de la décision. Afin d’anticiper le mieux possible, l’étudiant a une carte déterminante à jouer : celle du temps de la réflexion. Prendre son temps Trouver sa vocation n’est pas évident lorsque l’on est jeune. Compte tenu de ses capacités intellectuelles ou manuelles, de ses intuitions, de ses envies personnelles… vers quelle voie se diriger ? L’entourage (familial, amical, scolaire…) joue un rôle important dans la mesure où il peut « mettre la pression » sur l’étudiant, ce qui ne l’aidera pas nécessairement dans son choix d’orientation. Il faut préserver sa curiosité, sa joie d’apprendre et de découvrir, et étudier toutes les possibilités qui s’offrent à lui sans paniquer. Elles sont nombreuses. Prendre le temps de la réflexion permettra d’envisager plusieurs orientations possibles, selon que l’étudiant a obtenu ou pas (et à titre d’exemple) son bac, tout en évitant de se retrouver le « bec dans l’eau » quand arrivera l’heure de la décision.

Se donner le maximum de chances Filière courte, Fac, BTS, IUT, concours, école spécialisée, prépa… ? L’ONISEP est l’organisme de référence qui permet à l’étudiant et à sa famille d’avoir un panorama très précis et très renseigné sur les choix envisageables, tout en aidant le principal intéressé à déterminer s’il a le profil de ses ambitions. Si l’étudiant est circonspect, des entretiens avec des professionnels de l’orientation lui seront très utiles. S’il parvient à se projeter dans les 5 à 10 prochaines années, l’étudiant peut faire le meilleur choix… à condition que ce dernier soit le fruit, d’une part d’une réflexion personnelle (ce qui exige une certaine maturité) et d’autre part de la prise en considération de l’aspect matériel des études : logement éventuellement nécessaire, déplacements, déménagement, frais liés à la scolarité, frais « de vie » quotidiens, espace et matériel suffisants pour étudier.

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 2

À cet égard, certains devront envisager de travailler en parallèle de leurs cours. Tous ces aspects doivent être pris en compte, pondérés et analysés, afin d’avoir le maximum de chances de ne pas rater son orientation. Cela étant… tout le monde peut se tromper. Aussi, si le premier choix d’orientation s’avère être mauvais, il faut prévoir un plan B. Et c’est en amont, encore une fois, qu’il convient d’anticiper et d’identifier, autant que faire se peut, les différentes filières correspondant aux aspirations de l’étudiant et à ses contraintes de tous ordres (pécuniaires, de motivation, etc.).

Sortir des sentiers battus Pour des raisons d’ordre psychologique ou sociétal, ou pour « faire plaisir à leur famille », certains choisiront le droit ou la médecine… Des professions valorisantes aux yeux des autres. Or, il existe tant de métiers méconnus où il y a de réelles perspectives de travail et d’épanouissement. Des métiers artisanaux, par exemple. Il ne faut donc pas brider les envies profondes de l’étudiant. Si la première orientation est un échec, il aura peut-être du mal à se relever et perdra confiance en lui, alors qu’il est en pleine période de construction de lui-même. L’entourage, les professionnels, les professeurs, les psychologues de l’Education Nationale chargés du conseil en orientation scolaire et professionnelle (psyEN), sont là pour l’aider à avoir confiance en lui, pour l’encourager à oser dire ce qu’il veut faire, et comment. Sur internet également, diverses plateformes proposent des tests d’orientation gratuits. C’est donc une étape primordiale, dans la mesure où elle détermine l’avenir de la personne.


Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 3


PRÉPAREZ VOTRE AVENIR

La résidence universitaire Boudonville à Nancy est à présent entièrement rénovée

Le Crous Lorraine

Le bon moment pour saisir votre Dossier Social Etudiant (DSE) Le Crous Lorraine accompagne les étudiants au quotidien. Aujourd’hui, en particulier, c’est lui qui gère le Dossier Social Etudiant : passage obligé pour demander à la fois une bourse et/ou un logement en résidence universitaire. Pour constituer votre Dossier Social Etudiant, n’attendez pas d’avoir eu votre bac (ou validé votre année). Il est possible de le faire sur le site Internet sur www.crous-lorraine.fr jusqu’au 31 mai 2018. Vous y indiquerez les revenus 2016 de votre famille, tels qu’ils figurent sur l’avis fiscal 2017. Sous 48 h, vous recevrez par courrier électronique le DSE que vous devrez compléter puis renvoyer par courrier papier dans les 8 jours à l’adresse indiquée. Ce dossier est valable même si vous souhaitez étudier en dehors de l’académie de Nancy-Metz. Le Crous Lorraine vous adressera rapidement une notification indicative sur l’attribution d’une bourse et sur l’attribution d’un logement (si vous en avez émis le souhait). Mais ça ne sera qu’au vu de votre justificatif d’inscription, entre juin et octobre, que vous aurez la réponse définitive.

Des critères spécifiques Attention, comme les critères sont différents de ceux du secondaire, vous pouvez très bien ne pas avoir été boursier au lycée et le devenir après le bac. Tout dépend des ressources de vos parents, du nombre d’enfants à leur charge, de la distance entre leur domicile et votre lieu d’étude, de votre âge et de votre parcours dans le supérieur : pour voir sa bourse renouvelée d’une année sur l’autre, il faut être assidu en cours et aux examens. Selon votre situation, le montant annuel de la bourse sur critères sociaux varie de 1009 € à 5551 € pour l’année 2018-2019. Vous pourrez l’évaluer grâce au simulateur disponible sur le site. Mais tous les boursiers sont exonérés du paiement des droits universitaires dans les éta-

blissements publics. En outre, il existe un service social pour les étudiants qui peut, dans des cas particuliers (rupture familiale, dette de loyer,…) et en dehors des bourses sur critères sociaux, vous attribuer des aides en urgence, des allocations annuelles ou ponctuelles mais également des aides alimentaires. Pour répondre à toutes les questions relatives aux bourses, le Crous Lorraine a mis en place un numéro de téléphone dédié : 09 69 39 19 19 (prix d’un appel local). C’est également le Crous qui gère les résidences universitaires. En Lorraine, ce sont près de 8000 logements qui permettent d’héberger les étudiants boursiers et aussi non boursiers.

L’(S)pace : le nouveau pôle de restauration multi-services du campus Artem à Nancy

Une offre en perpétuelle adaptation Loin de s’assoupir sur ses lauriers, le Crous Lorraine s’adapte en permanence aux goûts et aux besoins des étudiants. En matière de logement, on est bien loin des petites chambres étudiantes au confort spartiate. D’abord parce que le parc lorrain comprend depuis longtemps déjà des appartements pour deux. Ensuite parce que le programme de réhabilitation des résidences universitaires a bien avancé ces sept dernières années dans le Grand Nancy avec Charmois, Boudonville et NotreDame de Lourdes. Sur le campus du Saulcy à Metz, ce sont 100 studios de 17 m2 tout confort qui sont sortis de terre en à peine un an. A noter que l’hébergement en résidence n’est pas réservé qu’aux étudiants boursiers et qu’on peut y réaliser des séjours courts, y compris à la nuitée. De la même façon, le Crous Lorraine adapte en permanence son offre de restauration. Aux côtés des Restos U, débarrassés de leur look de cantine mais où l’on peut toujours composer un repas entrée-plat-dessert équilibré pour 3,25 €, se développent des structures alternatives. On connaissait les offres gastronomiques typiques (pizzeria, burger...) mais la tendance actuelle, c’est d’aller à la rencontre des étudiants pressés, grâce à des points de restauration mobiles, style « food truck ». Dernière initiative en date : l’ouverture d’un pôle de restauration multiservices sur le campus Artem à Nancy, accessible du lundi au vendredi de 7 h 30 à 22 h.

ine.fr

orra www.crous-l

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 4


Étudiants,

une bourse, un logement :

Graphisme : Mission de la communication du Cnous - Visuel : Anne Carter - Novembre 2017.

c’est maintenant !

> Faites votre demande du 15 janvier au 31 mai 2018 sur www.crous-montpellier.fr etudiant.gouv.fr Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 5


PRÉPAREZ VOTRE AVENIR

Auprès de qui se renseigner ?

Savoir vers qui se tourner, c’est aussi continuer à apprendre... Cruciaux, afin d’aider à choisir son orientation scolaire, différents organismes sont au service des étudiants pour les éclairer sur la meilleure filière à suivre. En parallèle, les professionnels présents au cœur des établissements sont également à l’écoute. Lycée professionnel ou général ? Grandes études ou filière professionnalisante ? Bien que les discussions en famille soient importantes, les décisions prises ne sont pas toujours objectives. D’où l’importance de bénéficier d’un regard extérieur. Au sein des établissements Le conseiller d’orientation psychologue (psyEN, ex COP), travaille dans les collèges et les lycées. Il a pour mission d’aider l’élève à y voir plus clair sur son avenir professionnel en lui permettant d’acquérir une meilleure connaissance de soi, en l’épaulant dans sa réussite scolaire et en l’orientant vers des études qui conviennent à ses aptitudes et à sa personnalité. Le psyEN assiste les lycéens en analysant leurs performances, en explorant avec eux de nouveaux métiers, et en choisissant un établissement d’études supérieures (université ou autre). Quant au professeur principal, ou à l’enseignant dont le lycéen est le plus proche, ils sont là, eux aussi, pour l’aider à trouver sa voie.

Incontournable Onisep Hors des portes des établissements, l’incontournable Onisep œuvre sous l’égide des ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. L’Onisep informe les jeunes et leur famille sur les formations, les métiers, les secteurs professionnels, et les guide dans le choix d’un parcours. Fondé dans les années 1930 et présent partout en France, l’Onisep (www.onisep.fr) possède une vaste expertise et permet aux jeunes de découvrir les métiers en fonction de leur domaine de prédilection et de leurs centres d’intérêt.

Une source de conseil et de documentation : le CIO Le Centre d’information et d’orientation, ou « CIO », accueille les jeunes scolarisés et leur famille, et leur prodigue des conseils personnalisés sur les études, les formations professionnelles, les qualifications nécessaires pour telle ou telle profession. Chaque CIO possède un fonds documentaire très renseigné sur les enseignements et les professions, ainsi qu’un service d’auto-documentation permettant d’avoir accès à des documents selon les intérêts et le niveau scolaire de l’intéressé.

Le SOIP, au cœur des universités Les Services d’Orientation et d’Insertion Professionnelle (SOIP), à vocation locale, sont des structures implantées dans les universités. Ils proposent aux étudiants une documentation et de nombreux services d’information sur les enseignements de l’Université, des conseils pour l’orientation, voire une aide à l’insertion professionnelle. Également, le centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ) est un lieu d’information et de conseil d’orientation. Il s’adresse à un public de collégiens, lycéens, étudiants et jeunes de 16 à 25 ans.

Les missions locales associatives Ces structures associatives accueillent des jeunes de 16 à 25 ans pour les soutenir dans leurs recherches de façon globale : emploi, formation, logement, santé, sport, loisirs.

Prenez rendez-vous en amont En 2017, tous les jeunes sont nés avec internet. Le souci n’est pas tant de chercher les renseignements sur le web où bien évidemment les étudiants n’ont aucune difficulté à trouver des masses d’informations via les forums et autres plateformes d’échanges. L’idée est davantage de savoir faire le tri pour trouver la bonne source. D’où l’importance de rencontrer les professionnels d’orientation de visu, de prendre rendez-vous afin d’établir une relation humaine avec des gens ayant une expérience de terrain et capables de fournir des informations fiables et pragmatiques.

Rester en veille Par ailleurs, on ne saurait trop conseiller aux jeunes de lire la presse (les numéros spéciaux édités par Le Monde, Les Échos, Le Figaro...) et d’écouter les radios culturelles et d’information. Le magazine L’Etudiant est également une référence, comme www.studyrama.com uniquement présent sur le web. Des cafés et ateliers de co-working existent partout en France. Ce sont des lieux intéressants à explorer dans la mesure où ils permettent de se créer un réseau social, et d’échanger entre professionnels et étudiants.

Coordonnées en Lorraine ONISEP Grand Est, site de Nancy-Metz

Service d’Orientation et d’Insertion Professionnelle

28, rue de Saurupt - CO n° 30013 54035 Nancy Cedex 03 83 35 71 09 - dronancy@onisep.fr www.onisep.fr/nancy-metz

soip-contact@univ-lorraine.fr www.univ-lorraine.fr/content/orientation * Site Nancy Campus Lettres et Sciences humaines Maison de l’étudiant - Bâtiment D, entrée D2, 2e étage - 23 Bd Albert 1er 54000 Nancy - 03 72 74 03 61

Centres d’Information et d’Orientation Toutes les adresses en Lorraine : www4.ac-nancy-metz.fr/lio/cio.htm

Centre Régional Information Jeunesse de Lorraine 20 quai Claude le Lorrain 54000 Nancy - 03 83 37 04 46 accueil@crijlorraine.org www.jeunesenlorraine.org Du lundi au vendredi de 13h à 17h.

Rectorat de la région académique Grand Est Rectorat de l’académie de Nancy-Metz 2 rue Philippe de Gueldres - CO 30013 54035 Nancy cedex - 03 83 86 20 20 ce.rectorat@ac-nancy-metz.fr www.ac-nancy-metz.fr Accueil du public du lundi au vendredi de 8h30 à 11h30, de 13h30 à 16h30 et sur RDV. Division des examens et concours : fermeture le vendredi à 16h.

* Service Académique de l’Inspection de l’Apprentissage 2, rue Philippe de Gueldres 54000 Nancy - 03 83 86 22 45 ce.daet.saia@ac-nancy-metz.fr www4.ac-nancy-metz.fr/saia * Service Académique d’Information et d’Orientation 1 rue Sellier - 54000 Nancy 03 83 86 20 70 www.ac-nancy-metz.fr/lio Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h.

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 6

Du lundi au vendredi de 12h30 à 17h. Mercredi de 9h à 12h, et de 13h30 à 17h.

* Site Vandoeuvre Espace de Services Aiguillettes - ESA Campus Aiguillettes - Rue du Jardin Botanique - 54600 Villers-lès-Nancy 03 72 74 03 60 Du lundi au vendredi de 13h30 à 17h et Mercredi de 9h à 12h et de 13h30 à 17h.

* Site Metz Ile du Saulcy - BP 80794 57012 Metz cedex 1 - 03 72 74 03 62

Du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h.

Platine : Plateforme insertion étudiants Des conseils, des outils et une stratégie pour trouver des entreprises qui vont vous recruter. www.platine.univ-lorraine.fr

Service International des Universités www.univ-lorraine.fr/content/international

Centre Régional des Œuvres Universitaires et Sociales www.crous-lorraine.fr 75 rue de Laxou - 54042 Nancy cedex 03 83 91 88 00 * Site de Metz Île du Saulcy - CS 60587 57010 Metz cedex - 09 69 39 19 19


La vie d’étudiant en pratique

Entre plaisirs, obligations et opportunités Quand on entreprend des études supérieures, c’est parti pour l’autonomie ! Concrètement il s’agit, en tant que jeune adulte, de gérer non seulement ses études, mais aussi son budget ou le cas échéant sa bourse, et par conséquent son logement, son alimentation, sa santé... Voici quelques ressources importantes à prendre à considération et lieux à fréquenter ! Santé et sécurité sociale des étudiants : beaucoup de changements ! À la suite de la récente annonce du premier ministre, les frais de sécurité sociale seront remplacés par une nouvelle « cotisation vie étudiante » englobant la santé, le bien-être, le sport et la culture. Le montant de la cotisation sera divisé par 2 par rapport au montant actuel de 217 euros. Les étudiants boursiers seront exonérés. Le régime de la sécurité sociale étudiante sera définitivement supprimé pour tous les étudiants en 2019. Les nouveaux étudiants seront désormais rattachés au régime général de la Sécurité sociale, et non plus à un centre de Sécurité sociale étudiante comme c’était auparavant le cas, par le biais des mutuelles LDME et MGEL.

Où se loger ? Le premier réflexe pour trouver un lieu propice aux études et à l’épanouissement personnel est d’utiliser son réseau social et partager sa recherche : Facebook, Twitter, etc. Usez et abusez de ces outils ! Il existe des groupes Facebook dédiés à la colocation, tentez votre chance. Ces outils numériques n’empêchent cependant pas de recourir au bon vieux « bouche à oreille » auprès de votre entourage. Opter pour un appartement en sous-location est également une possibilité : ainsi, si l’une de vos connaissances n’utilise pas son logement pendant quelques mois et que le propriétaire a donné son accord, la sous-location est tout à fait légale. Enfin, concept apparu en 2010, les « KAPS » (Kolocations à Projets Solidaires) sont des colocations au loyer modéré en échange de quelques heures de bénévolat hebdomadaire.

La CAF peut vous aider

Bourse études et/ou logement : remplissez votre DSE ! Tous les étudiants ne sont pas égaux face aux ressources budgétaires dont ils disposent. C’est pourquoi, pour faire face aux différents frais de la vie estudiantine et à ses à-côtés, des bourses seront délivrées en fonction de critères sociaux ou des logements en cité universitaire seront attribués pour la rentrée 2018-2019. Pour effectuer une demande, le dossier social étudiant -DSE- est indispensable. Il concerne les étudiants ou futurs étudiants, de nationalité française ou étrangère, et peut être rempli en ligne. La demande de bourse et/ou de logement en résidence universitaire doit être effectuée sur le site Internet du Crous de l’académie dans laquelle l’étudiant est inscrit. Les prérequis d’obtention de bourse sont d’être titulaire du bac ou d’un titre admis en équivalence ou, le cas échéant, d’une dispense. Sur le site du Crous, un simulateur permet de connaître le montant de la bourse pouvant être attribuée.

Nancy Villers les Nancy

Selon les ressources, le genre d’habitation et le lieu de résidence, l’étudiant peut prétendre à 2 types d’aide au logement attribuée par la CAF. D’une part l’APL (aide personnalisée au logement), réservée aux logements qui font l’objet d’une convention avec l’État (cités universitaires, foyers, HLM, etc.) et d’autre part l’ALS (allocation de logement à caractère social) qui vise toutes les autres habitations et prend en compte des critères spécifiques (surface du logement, WC, chauffage, arrivée d’eau, etc). Attention, ces aides ne sont ni cumulables entre elles, ni avec les allocations familiales des parents.

Bien se nourrir à petit prix Le CROUS propose un repas complet (une entrée, un plat chaud, pain, fromage et un dessert) pour 3,25 € (tarif 2017-2018) au Restaurant Universitaire, le « RU », ainsi que des formules pizza, sandwich, etc. Froids ou chauds, les repas sont variés et équilibrés. On y trouve des stands brasserie, des crêperies, des bars à salade. Les petits déjeuners, boissons chaudes ou froides ou en-cas de l’après-midi sont également disponibles. Les RU s’associent également à la Semaine du goût, à la Fête de la gastronomie et organisent des dégustations avec des partenaires. Le RU, c’est également un endroit convivial, un lieu de

Brabois Vandoeuvre les Nancy

vie où les étudiants sont accueillis dans un environnement moderne et une ambiance décontractée. Dans certains espaces, ils peuvent travailler avec accès au wifi et à des prises où recharger leur téléphone portable ou ordinateur… Et si l’étudiant prend ses repas chez lui, il peut toujours recourir aux bonnes vieilles recettes économiques, comme les œufs et les pommes de terre, les surgelés (aussi riches en vitamines et nutriments que les produits frais) et les soupes en brique. Autre astuce : dresser une liste pré-établie pour faire des courses une à 2 fois par semaine en respectant son budget.

Trouver un job Faire des inventaires, distribuer des prospectus, travailler comme serveur(se), garder des enfants (ou des animaux !), c’est le lot de près d’un étudiant sur 2 et environ 20 % d’entre eux travaillent suffisamment pour que cela fasse une différence dans leurs études. C’est d’ailleurs pour eux que le statut d’étudiant salarié a été mis en place. Pour en bénéficier, il faut cumuler un certain nombre d’heures, à savoir au moins 10

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 7

à 15 heures par semaine. Certaines plateformes Web (Qapa.fr, Vivastreet, Indeed, Monkeytie…) sont par ailleurs partiellement ou complètement dédiées aux étudiants, pour les aider à améliorer leur ordinaire. Attention cependant à ne pas surestimer vos capacités à gérer de front études et job, ce dernier pouvant nuire aux premières. Donnez-vous le temps de prendre vos marques dans le monde des études supérieures. Ne choisissez pas un job trop éloigné de votre domicile ou de votre lieu d’études, n’acceptez pas d’horaires trop lourds ou trop irréguliers et encore moins un travail non déclaré ou sans contrat !

Vive la carte étudiant ! Après l’effort, le réconfort ! La carte étudiant vous permet de bénéficier de nombreux avantages, réductions et gratuités. Côté déplacements, les compagnies de transports en commun proposent d’intéressantes réductions en fonction de l’âge du voyageur. L’incontournable Carte Jeunes SNCF, qui coûte entre 30 et 50 € selon les promos du moment, vous permet d’avoir des réductions allant jusqu’à 50 %. Pour encourager les sorties et loisirs à connotation artistique, les centres culturels, musées, théâtres, cinémas pratiquent des tarifs préférentiels. Les réductions peuvent aller jusqu’à 50 % sur le prix de base. Faire du sport gratuitement, c’est également possible grâce aux SUAPS (Service Universitaire des Activités Physiques et Sportives) et certains clubs et salles de sport pratiquent des tarifs avantageux pour les étudiants. De nombreux autres avantages et bons plans sont accessibles aux porteurs de la carte étudiant : des sites web les répertorient, ce serait dommage de ne pas en profiter !


PRÉPAREZ VOTRE AVENIR

PARCOURSUP

PRÉPAREZ VOTRE AVENIR

Mode d’emploi

1

INSCRIPTION ET SAISIE DES. VŒUX SUR PARCOURSUP.

Z Jusqu’au 13 mars :

• Inscription et création du dossier Parcoursup • Consultation des caractéristiques de chaque formation • Saisie des vœux

Z Jusqu’au 31 mars :

• Finalisation du dossier et validation des vœux • Confirmation impérative avant le 31 mars

2

Aucun nouvea vœu ne u p être fo eut r après le mulé 13 mar s à 18 h !

PROPOSITIONS D’ADMISSION. ET RÉPONSES POSSIBLES. POSSIBLES

Z A partir du 22 mai :

• Le candidat reçoit une alerte dès qu’il a une réponse

RÉPONSES AUX PROPOSITIONS D’ADMISSION Plusieurs possibilités selon que vous avez :

«Non» à tous vos vœux

q Attendez la phase complémentaire fin juin, après les épreuves du bac.

«En attente» à tous vos vœux

q Patientez : des places vont se libérer au fur et à mesure que d’autres candidats renoncent à leurs vœux (22 mai-21 septembre).

«Oui» ou «Oui si» à un seul vœu

q Vous acceptez la proposition (ou vous y renoncez)*. Vous restez en lice pour les formations qui vous ont mis «en attente».

«Oui» ou «Oui si» à plusieurs vœux

q Vous devez choisir une seule proposition dans le délai imparti pour la réponse*. Vous restez en lice pour les formations qui vous ont mis «en attente». * délai de réponse de 7 jours jusqu’au 26 juin, puis de 3 jours jusqu’au 20 août, puis de 24 heures à compter du 21 août.

3

PHASE. COMPLÉMENTAIRE.

Z A partir du 26 juin :

• De nouveaux vœux pour des formations disposant de places vacantes peuvent être formulés • Après les résultats du bac, la commission d’accès à l’enseignement supérieur étudie les souhaits de formation prioritaires et fait des propositions de formation au plus près des choix initiaux

4

INSCRIPTION ADMINISTRATIVE. Selon les dates limites d’inscription dans l’établissement d’accueil

Adieu l’APB !

Parcoursup : une nouvelle plateforme d’admission dans S’INFORMER le supérieur POUR S’ORIENTER Pourquoi ? Pour accompagner le Plan Etudiants, qui a pour objectif de favoriser la réussite de tous les bacheliers dans l’enseignement supérieur et de prendre en compte l’évolution importante du nombre de bacheliers dans les 5 prochaines années : + 200 000. C’est un plan global autour des 4 axes mentionnés ci-dessous. Il s’agira donc de mieux accompagner les lycéens dans leur choix d’orientation en terminale, de leur garantir un accès simple, juste et transparent dans le supérieur, de personnaliser les parcours dans le supérieur et enfin d’améliorer les conditions de vie.

Comment ? La nouvelle plateforme d’admission dans le supérieur permettra de mieux connaître le contenu des formations disponibles et identifier ses chances de réussite et d’insertion professionnelle. Pour chaque formation, la plateforme indiquera les attendus : les connaissances fondamentales et les compétences nécessaires à la réussite. Ces attendus seront définis à l’échelle nationale, auxquels pourront s’ajouter des spécificités locales. Elle affichera également le nombre de places, le rapport nombre de candidats/nombre de places, les taux de passages et de réussite selon le bac, les débouchés et les taux d’insertion professionnelle (quand ces données sont disponibles). Des données essentielles à discuter avec les professeurs principaux, les psychologues de l’éducation nationale, chargés du conseil en orientation scolaire et professionnelle et à prendre en compte par le lycéen et sa famille avant de faire ses choix. Depuis le 22 janvier et jusqu’au 13 mars 2018, chaque lycéen pourra émettre 10 vœux, (avec la possibilité de vœux multiples) lui permettant au final de formuler de 1 à 10 vœux (multiples ou pas), et en cas de vœu multiple au maximum 20 sous vœux. Si les vœux ne seront plus classés, ils devront en revanche être motivés. Il convient d’être attentif à certaines modalités d’accès liées notamment au secteur de recrutement de certaines licences. L’élève devra valider ses vœux pour le 31 mars au plus tard. Chaque vœu fera l’objet d’une fiche avenir qui comprendra les notes de l’élève, les appréciations des professeurs, l’appréciation complémentaire du professeur principal et l’avis du chef d’établissement. C’est cette fiche avenir qui sera transmise par la plateforme à chaque établissement du supérieur auquel le lycéen aura postulé. L’accès en CPGE, BTS, DUT, écoles reste sélectif et dépendra du dossier ou du concours, l’accès en 1ère année de licence reste non sélectif, si le nombre de vœux reçus est supérieur au nombre de places, les candidatures seront ordonnées en fonction de la cohérence du parcours suivi en lycée et de celui demandé dans le supérieur.

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 8

Accompagnés par les 2 professeurs principaux nommés en terminale et par les psychologues de l’éducation nationale chargés du conseil en orientation scolaire et professionnelle, les lycéens pourront s’informer : * durant les 2 semaines dédiées à l’orientation * tout au long de l’année en accompagnement personnalisé * Auprès des établissements du supérieur via leur site, forum, portes ouvertes, rencontres avec les étudiants * sur le site dédié « terminales 2017-2018 » de l’Onisep (pour découvrir les filières, les compétences, les métiers, l’insertion professionnelle, pour échanger par tchat, mail…) * et sur la nouvelle plate-forme d’admission dans le supérieur, Parcoursup

Dans le cadre d’une expérimentation menée dans 22 académies, une attention particulière sera portée aux candidatures des bacheliers professionnels : des places en BTS leurs seront réservées, en cas d’avis favorable du conseil de classe. A l’issue des commissions d’admission, dès le 22 mai 2018, le lycéen prendra connaissance des décisions des établissements pour chaque vœu et recevra des réponses. Une alerte est envoyée par mail ou SMS (via l’application Parcoursup à télécharger) dès qu’une proposition arrive. Il doit y répondre dans les délais impartis (7 jours jusqu’au 25 juin, 3 jours jusqu’au 20 août et un jour à partir du 21 août). En cas de non réponse de sa part, il sera démissionné automatiquement et il perdra le bénéfice de la proposition d’admission. Pour les formations sélectives, il peut être admis, en attente de places disponibles ou refusé. Pour les formations non sélectives, il peut avoir une réponse « oui » ou « oui si », ou être en attente de place disponible. La réponse « oui si » implique une proposition par l’université de parcours personnalisé pour renforcer ses compétences et se donner toutes les chances de réussite. Le suivi de ce parcours est obligatoire pour valider l’inscription en 1ère année de licence. Concernant les modalités de réponse, au cas où l’élève reçoit 2 propositions, il devra obligatoirement en choisir une mais pourra maintenir ses vœux en attente, il pourra aussi renoncer. Il pourra se faire aider par ses professeurs et psychologue de l’éducation nationale lors de cette 1ère phase de choix. Si le lycéen ne reçoit que des propositions « en attente », pas de panique, des places vont se libérer. Si le lycéen ne reçoit que des réponses négatives, alors il pourra postuler en phase complémentaire, la commission d’accès à l’enseignement supérieur installée dans chaque rectorat sera le cas échéant activée pour l’aider dans sa recherche de formation. Et pour finir, ne pas oublier de s’inscrire ! Laurence Naert, chef du service académique d’information et d’orientation, rectorat de Nancy Metz, Déléguée régionale ONISEP Grand Est, et Lina Melillo, déléguée régionale ONISEP Grand Est site de Nancy-METZ


Portes Ouvertes du Supérieur Samedi 17 février 2018 de 9h00 à 13h00

Le Bilan d’orientation approfondi

3 questions à Geneviève Robardey, directrice du CIO de Nancy Quelle est la raison d’être du BOA ?

ENVIRONNEMENT SANTE

BTS ABM

« Analyses de Biologie Médicale » BTS ME

« Métiers de l’Eau » SCIENCES ET INDUSTRIES

inter view

Le bilan d’orientation approfondi, ou BOA, est une prestation proposée par les CIO de l’académie de Nancy-Metz. Il s’adresse aux jeunes de classes de première et terminale, et à ceux tout juste sortis de l’école, qui s’interrogent sur leur avenir. Souvent « en panne de projet », notamment face aux choix à effectuer prochainement via Parcoursup, le BOA vise à les informer sur les différentes voies d’orientation, de formation et de métier envisageables, tout en aidant les jeunes à mieux définir leurs centres d’intérêt et à cerner leurs traits de personnalité et leurs motivations. Les sessions de BOA se déroulent durant les vacances de Toussaint, de Noël, de février et de printemps. Selon les cas, il est aussi possible d’engager un BOA en cours d’année. Chaque jeune est en devenir, et son projet s’inscrit dans un processus évolutif qui durera toute sa vie. Aussi, le BOA contribue-t-il à valoriser la personne en l’aidant à prendre conscience de ses qualités, de ses intérêts et à s’engager dans une réflexion positive sur son avenir.

BTS TPIL

« Techniques Physiques pour l’Industrie et le Laboratoire »

BTS ESF BTS SP3S

« Economie Sociale Familiale »

« Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social »

DCESF

« Diplôme de Conseiller en Economie Sociale et Familiale » PREPA IFSI

Comment le BOA se déroule-t-il concrètement, avec quels outils ? Le BOA se déroule en 3 temps. La première phase est collective, les 2 suivantes sont individuelles. Les élèves sont accompagnés par un psychologue de l’Éducation nationale, « conseil en orientation scolaire et professionnelle », tout au long du bilan.

SANTE SOCIAL

« Préparation au concours infirmier » avec le GRETA Lorraine

Lycée A.VAROQUAUX 10, rue Jean Moulin 54510 Tomblaine http://www.lycee-varoquaux.fr Tel: 03-83-29-28-35 Mél: lycee-varoquaux@ac-nancy-metz.fr

La phase collective se concentre sur les points suivants : Analyse des attentes - Étude du parcours scolaire et des priorités - Identification des atouts personnels et des motivations - Définition des intérêts professionnels. La première phase individuelle se concentre sur l’analyse et la construction du projet professionnel et de formation (sur RDV individuel) : Synthèse du travail effectué en phase d’investigation et définition de pistes à explorer - Travail exploratoire sur les métiers - À partir des pistes envisagées, définition des recherches à entreprendre. La seconde phase individuelle est celle de la conclusion (sur RDV individuel), sous la forme d’une synthèse écrite : Synthèse de l’ensemble des résultats et des démarches - Définition d’un plan d’action pour réaliser votre projet.

Quelles différences notez-vous entre l’avant et l’après BOA chez le lycéen ? Chaque jeune vient avec ses propres objectifs, questionnements et doutes. Ce temps de réflexion et de prise de conscience de soi est indispensable pour élaborer des pistes de projets et déterminer quelles sont les démarches à effectuer. Ce parcours accompagné par un professionnel durant environ 3 semaines est unique, car individualisé. Dans notre monde qui va toujours plus vite et où le stress est prégnant, il est indispensable de se poser pour réfléchir et décider vers quelle voie s’engager. Le BOA procure cet espace de temps, de réflexion et de calme

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 9


PRÉPAREZ VOTRE AVENIR

Que faire quand on a raté le bac ?

Se réorienter quand on s’est trompé

Passe ton bac d’abord ?… plus forcément !

Rebondir et apprendre

En 2016, le taux de réussite au bac général était de près de 92 % contre 82 % pour le bac professionnel et 90 % pour le bac technologique... Des pourcentages élevés qui ne doivent pourtant pas faire oublier les 10 à 20 % de bacheliers qui ont échoué. Faire face à un premier échec n’est pas une fatalité et de nombreuses (et souvent méconnues) opportunités de formation, qui ne nécessitent pas forcément de décrocher le précieux sésame, sont accessibles aux non-bacheliers. Première possibilité, repasser son bac, évidemment. Afin de mettre toutes les chances de votre côté, travaillez plus dur ou, si vous estimez que le corps professoral qui vous accompagne ne vous correspond pas, changez d’établissement. Si après cela vous essuyez un nouvel échec, une réorientation est envisageable. Suivez le guide…

Cours par correspondance et fac Tout d’abord, sachez que si vous êtes suffisamment motivé vous pouvez repasser le bac en candidat libre. Autres solutions, et sans le bac : accédez aux cours par correspondance proposés par le Centre National d’Enseignement à Distance (CNED). Le Diplôme d’Accès aux Études Universitaires (DAEU), vous donne quant à lui la possibilité d’accéder à la Fac dans les domaines des sciences et des lettres ou encore de prétendre aux concours de la fonction publique. Cependant, pour y avoir accès, il faut avoir interrompu ses études initiales depuis 2 ans au moins et satisfaire l’une des conditions suivantes : avoir au moins 20 ans au 1er octobre de l’année de l’examen et justifier de 2 années d’activité professionnelle salariée ou d’une activité ayant donné lieu à 2 années de cotisation à la sécurité sociale, ou avoir 24 ans ou plus au 1er octobre de l’année de l’examen.

Écoles privées et alternance Il existe également des écoles privées qui proposent des formations d’enseignement supérieur dans le cadre de l’obtention d’un BTS, la plupart du temps diplômant, dans les secteurs du commerce, de l’hôtellerie, du tourisme et de la comptabilité (mais pas uniquement). Attention cependant, ces écoles ont un coût qui n’est pas forcément accessible à tous. Pour entrer rapidement dans la vie active, l’alternance est «La» solution permettant d’obtenir les certificats de qualification professionnelle (CQP), de compétence professionnelle (CCP) et autres titres homologués au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles). Ce sont des diplômes qui permettent de rentrer rapidement dans la vie active et que vous pouvez préparer sans le bac. Les formations sont dispensées dans les CFA, les écoles relevant des CCI, du CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) ou encore de l’AFPA (Association pour la formation professionnelle des adultes).

Le Droit, pourquoi pas ? En deux ans, et dès 17 ans, la capacité en Droit permet d’acquérir les bases de cette discipline dans les secteurs privé, pénal, public, administratif ou immobilier, en rejoignant un cursus du supérieur : L1 de droit, BTS notariat, DUT carrières juridiques ou gestion des entreprises et administrations, voire une école notariale si votre moyenne est au minimum de 15/20. Si vous êtes suffisamment travailleur et motivé, vous tirerez votre épingle du jeu et intégrerez ainsi l’enseignement supérieur.

L’animation et le sport vous intéressent ? Le BPJEPS est pensé pour vous ! Judo, randonnée, escrime, natation et même parachutisme !… Le brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et des sports se prépare en 18 mois et compte plus de 25 spécialités. De plus, il vous permet d’accéder au niveau IV (baccalauréat) afin d’exercer comme éducateur sportif, en libéral ou en salarié dans un club.

Concourir sans le bac Près de 100 concours de la fonction publique sont accessibles sans le bac, mais la moitié nécessitent au moins un CAP ou un BEP pour devenir ouvrier spécialisé, adjoint technique ou encore agent spécialisé. Certains concours ne requièrent aucun diplôme, comme adjoint administratif de la police nationale, agent hospitalier, d’entretien ou de surveillance, adjoint d’accueil, de magasinage, ou encore d’animation périscolaire. L’armée de terre, l’armée de l’air, la marine proposent également de nombreux postes, dans des fonctions très diverses.

Faire son service civique

Que ce soit à la fac ou dans d’autres filières, il est rare, à notre époque, que le parcours des étudiants soit linéaire. Perdre une année n’est pas catastrophique : des passerelles existent pour permettre aux jeunes de se tourner vers une formation différente, mieux adaptée à leurs aspirations, et de rebondir avec une énergie nouvelle, tout en maintenant une cohérence dans leur parcours. Les « ponts » des facs Lors de la première année de Fac, nombreux sont les défections et les abandons. Afin de diminuer ces « sorties de route », les facs proposent des ponts entre les différentes filières au second semestre afin que l’étudiant se réoriente en conservant ses acquis sans perdre une année entière. Une façon de positiver un « échec », qui est, somme toute, relatif. Généralement, les universités réservent des places pour ces étudiants, excepté dans les filières très demandées comme les STAPS (métiers du sport), qui sont déjà saturées. Le Centre d’Information et d’Orientation (CIO) est là pour aider les étudiants à analyser les raisons de leur mauvaise orientation et ainsi à recadrer leurs objectifs et leurs aspirations en leur ouvrant d’autres voies. Présent également dans toutes les Facs, le SOIP (Service d’Orientation et d’Insertion Professionnelle) de l’université permet de faire un bilan avec l’étudiant et d’entendre ses difficultés. Lorsqu’une seconde option se présente, il faut que l’étudiant prenne le temps de bien y réfléchir, en tirant l’expérience de sa première année (ou de ses premiers mois) afin de changer pour une filière plus adaptée.

Déposer un dossier de réorientation Il sera remis à la commission pédagogique de la formation d’accueil qui examinera les notes au contrôle continu, l’attestation de présence aux TD (travaux dirigés) ainsi que la lettre de motivation honnête, soignée autant que précise, rédigée par l’étudiant qui est dans une dynamique de réorientation. Chaque université possède son propre calendrier de dépôt des dossiers et d’examen en commission. Si la réorientation est acceptée, l’étudiant pourra rejoindre sa nouvelle formation au second semestre tout en récupérant les cours auxquels il n’a pas assisté afin de prendre plus facilement « le train en marche » (mais de nombreuses matières sont communes aux différentes filières), ce qui lui demandera de bien réfléchir en amont sur sa réorientation.

Autres filières et « seconde rentrée » Si l’étudiant se rend compte, au bout de quelques mois, que l’université n’est pas un environnement adapté à son tempérament, il peut s’orienter vers des filières courtes au cadre plus strict, comme les IUT, les BTS, les grandes écoles et les écoles spécialisées. Autre possibilité, les CFA ou l’alternance, sachant que, pour cette dernière option, la difficulté est de trouver une entreprise d’accueil. À savoir également, pour ces étudiants qui veulent changer d’orientation en cours d’année : de nombreuses écoles et même universités proposent des rentrées décalées entre janvier et mars.

D’une durée de 6 à 12 mois, il vous permettra de travailler dans les domaines culturels, de loisirs, de développement international et d’action humanitaire. Il faut avoir entre 16 et 25 ans pour postuler. Enfin, l’artisanat, l’informatique ou le bâtiment sont des secteurs qui embauchent aussi.

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 10


La formation tout au long de la vie

Se qualifier au fil du temps

Les organismes publics assurent 20 % de l’activité de formation, ce qui est peu. Les plus importants centres sont les Greta (ministère de l’Éducation nationale), les établissements relevant du ministère de l’Agriculture, les services universitaires de formation continue (SUFC) et le Cnam. Les associations, ainsi que les organismes parapublics tels que l’Afpa (ministère de l’Emploi), les chambres de commerce ou les chambres de métiers jouent également un rôle important. Quant aux organismes privés, très nombreux en France car dans notre pays toute personne physique ou morale peut prétendre à la formation continue, ils assurent 80 % de l’activité de formation.

aire for ten - Formation m ar RESEAU - Remise à niveau DES GRETA - Bilan de compétences - Projet de reconversion - Préparation aux concours - Validation des Acquis de l’Expérience

e ll e

nn

olu

tio n p r o f e

ss

Rendez-vous sur notre site : www.greta-lorraine.fr

LA VISION D’AVENIR DU GOUVERNEMENT

forme les talents depuis 1794

* 85 % des métiers de 2030 n’existent pas encore aujourd’hui (sources : étude Dell et de l’Institut pour le Futur, think tank californien).

* Le numérique, la robotisation et l’intelligence artificielle vont transformer profondément certains corps de métiers existants.

Tertiaire Sciences et techniques École d’ingénieur.e.s

* Un investissement massif dans la formation pour faire face aux grandes transformations du monde du travail.

Plus de 30 formations en alternance de Bac+2 à Bac+5 !

Journée Portes ouvertes

Samedi 24 mars 2018 | 10h-16h Le compte personnel de formation (CPF), alimenté en heures, est utilisable par tout salarié tout au long de sa vie active, pour suivre une formation qualifiante. Le CPF a remplacé le droit individuel à la fomation (DIF), mais les salariés ne perdent pas les heures acquises au titre du DIF et pourront les mobiliser jusqu’au 31 décembre 2020. Le CPF fait partie du compte personnel d’activité (CPA). La mobilisation du CPF relève de l’initiative du salarié. L’employeur ne peut donc pas imposer au salarié d’utiliser son CPF pour financer une formation. Il faut l’accord du salarié et son refus d’utiliser le CPF ne constitue pas une faute. Lorsqu’un salarié utilise son CPF, ses heures de DIF acquises et non utilisées doivent être mobilisées en priorité. Elles sont mobilisables jusqu’au 31 décembre 2020.

GIP Ftlv/com/sm - 12/2017 - Fotolia

év

io

Concernant les personnes les plus vulnérables, le contrat de professionnalisation s’adresse aux demandeurs d’emploi, aux anciens signataires d’un contrat aidé et aux bénéficiaires du RSA, de l’ASS ou de l’APH. Ils peuvent préparer, en alternance, un titre professionnel, un certificat de qualification professionnelle ou un diplôme professionnel. L’emploi accompagné offre aussi une structure d’encadrement pour les personnes en situation de handicap, destinée à les aider à obtenir et à garder un poste rémunéré sur le marché du travail. Sa mise en œuvre prévoit l’accompagnement du salarié et un appui de la part de l’employeur.

Depuis plus de 40 ans, le réseau des Greta met son expertise à votre service et vous accompagne tout au long de votre projet. on ati

Rebondir !

Personnes fragilisées

soyez acteur de votre évolution professionnelle !

on de m

Le financement des formations s’appuie principalement sur l’assurance-chômage et les subventions des régions ou de l’État. Les principaux dispositifs permettant aux salariés de se former sur le temps de travail, sans perte de salaire, sont le plan de formation, le droit individuel à la formation, la période de professionnalisation et le congé individuel de formation. Les salariés peuvent aussi obtenir un congé pour faire un bilan de compétences ou conduire une démarche de validation d’acquis de l’expérience (VAE). Les non salariés (agriculteurs, artisans, travailleurs indépendants, commerçants, professions libérales) peuvent également suivre des formations grâce aux contributions qu’ils versent aux organismes collecteurs chargés de mutualiser et de répartir les fonds.

Prenez de bonnes résolutions en 2017,

Le p

La formation continue est un droit. Elle s’inscrit dans le continuum de la formation initiale, générale ou professionnelle. Elle repose sur l’obligation, pour les employeurs, de participer au financement de la formation continue des salariés, et sur le droit de ces derniers à se former durant leur temps de travail. Mais le droit à la formation concerne bien d’autres publics, dont certains sont professionnellement inactifs.

Metz | Mulhouse | Nancy | Reims | Strasbourg www.cnam-grandest.fr

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 11

Le Cnam bénéficie du soutien financier de la Région Grand Est


PRÉPAREZ VOTRE AVENIR

Apprentissage

Travailler en entreprise tout en étudiant Entrer dans le monde du travail avec une première expérience professionnelle, voilà de quoi séduire les entreprises. C’est ce que propose l’apprentissage, formation en alternance qui se déroule concrètement chez l’employeur et dans les centres de formation des apprentis -CFA- qui dispensent des cours théoriques. Choisir cette voie demande cependant à l’élève motivation, investissement et maturité car il faut mener de front activité professionnelle et études. 40% des apprentis se voient proposer une embauche par leur entreprise d’accueil. Quel parcours pour arriver à ce résultat ? Pour être apprenti, il faut être âgé de 16 à 25 ans au début du contrat d’apprentissage. Les jeunes âgés d’au moins 15 ans peuvent également y souscrire s’ils ont accompli la scolarité du collège (de la 6e jusqu’en fin de 3e). Les moins de 15 ans qui ont accompli la scolarité du collège et qui ont un projet d’apprentissage peuvent s’inscrire sous statut scolaire dans un CFA et débuter leur formation, s’ils atteignent l’âge de 15 ans avant le terme de l’année civile. A savoir, et c’est non négligeable, les frais d’inscription sont gratuits quand la formation est dispensée dans un établissement privé.

Déroulement de la formation En étroit contact avec le monde professionnel, les CFA dispensent des cours de formation générale (français, maths, éducation physique, langue vivante...), technologique et pratique. Un tiers du temps d’apprentissage se déroule en

CFA, les deux autres tiers se passent au sein de l’entreprise. Chaque apprenti a un maître d’apprentissage qui permet un transfert de compétences, sur le terrain. L’apprenti bénéficie des mêmes droits que tout salarié, ou presque, à savoir une couverture sociale, une rémunération (salaire variant selon l’âge et l’année de formation, de 25 % à 78 % du SMIC, exonération fiscale), des congés payés. Le temps de formation dans un CFA est d’au moins 400 heures sur un an, de 800 heures pour l’obtention d’un CAP en deux ans, de 1500 heures pour un BTS et de 1 850 heures pour le bac professionnel effectué en trois ans. En effet, la durée du contrat d’apprentissage est égale à celle du cycle de formation. Elle peut varier entre un et trois ans, selon le diplôme préparé. Elle peut être de 4 ans pour les apprentis handicapés. A l’issue de la formation,

l’apprenti reçoit un diplôme professionnel, identique à celui qu’il recevrait s’il était simple élève, ou un diplôme de l’enseignement supérieur.

Premiers réflexes avant de s’engager Vous avez fait le choix d’un métier. Il vous faut, dès les mois de mars ou avril, trouver l’entreprise susceptible de vous accueillir. Parlez-en autour de vous ! N’hésitez pas à utilisez les réseaux sociaux en parallèle. Rédigez ensuite votre candidature, soigneusement, en expliquant clairement votre projet, vos aspirations, vos motivations. Envoyez-la aux entreprises d’accueil du secteur que vous visez. Différentes instances sont là pour vous aider : les chambres de commerce et d’industrie, les syndicats pro-

www.greta-lorraine.fr

Vous êtes salarié ou demandeur d’emploi après un CDD

Prenez votre formation en main !

Selon votre statut et les caractéristiques de la formation envisagée, vous pouvez accéder à certaines formations organisées par le Greta Lorraine Centre. AUTOMOBILE

n CAP Peinture Automobile n CAP Mécanicien Auto n CAP Carrossier Réparateur n BAC Pro Maintenance Auto n BAC Pro Carrossier Réparateur n BAC Pro Carrossier Constructeur eric.dumas2@ac-nancy-metz.fr

BATIMENT TRAVAUX PUBLICS

GIP Ftlv/com/sm - 01/2018

n BTS Maintenance engins TP n BTS Bâtiment, EEC, Génie

climatique, Maintenance Système Energétiques n BAC Pro Etude Economie du bâtiment, Maçonnerie, Menuiserie, Finition du bâtiment n Dessinateur(trice) d’Etudes du Bâtiment

agnes.comte1@ac-nancy-metz.fr

BILANS DE COMPETENCES

emmanuelle.savolle@ac-nancy-metz.fr

CHIMIE

n BAC Pro PCEPC (chimie de l’eau et

des papiers cartons)

n BTS Pilotage des Procédés julie.borkowski@ac-nancy-metz.fr

LOGISTIQUE

n CAP Opérateur en logistique carmela-maria.decollogne@

ac-nancy-metz.fr

METIERS D’ART

n CAP Broderie n CAP Ferronnerie d’art n CAP Ebéniste n BAC Pro Métiers de la Mode carmela-maria.decollogne@

ac-nancy-metz.fr

SANITAIRE ET SOCIAL

n CAP Accompagnant Educatif Petite

Enfance

n BP Préparateur en pharmacie n BTS SP3S (Services et Prestations du

Secteur Sanitaire et Social) sur 2 ans

n BTS ESF (Economie Sociale et

Familiale) sur 2 ans

marlene.giet@ac-nancy-metz.fr

SECURITE

n TP Agent de sureté et sécurité privé n CQP Agent de prévention sécurité julie.borkowski@ac-nancy-metz.fr

INDUSTRIEL

n BTS Electrotechnique n Opérateur Usinage (CQPM) n Technicien CND TP niveau 3 n TP Système d’informations

géographique niveau 3

n Opérateur usinage n Assembleur au Plan (CQPM) jean-marc.christophe@ac-nancy-metz.fr n BTS Maintenance n TP Technicien de Production

Industrielle

eric.dumas2@ac-nancy-metz.fr

TERTIAIRE

n BTS Comptabilité et gestion n BTS Banque Conseiller clientèle n BTS Assistant de gestion de

PME/PMI

regine.clement@ac-nancy-metz.fr

Greta Lorraine Centre

Contact : GRETA Lorraine Centre - 29 rue des Jardiniers - 54000 Nancy / 03 83 30 87 00 ou par mail greta-lorraine-centre@ac-nancy-metz.fr Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 12


PORTES OUVERTES samedi 24 mars 2018 8h30 / 12h30

• Robotique/cobotique • Impression 3D • Réalité virtuelle/augmentée • Efficience énergétique • Étude et conception • Chaudronnerie - soudage • Maintenance • Électrotechnique • Productique - Usinage • Qualité Sécurité Hygiène Environnement • Ressources humaines • Production

Passez votre diplôme en apprentissage dans l’industrie

• 89% de réussite aux examens • 80% de chance de trouver un emploi dans les 6 mois

Le leader de la formation industrielle vous prépare aux métiers de l’industrie, de l’avenir, du CAP à l’ingénieur en partenariat notamment avec de grands groupes internationaux. Ces formations incontournables qui mènent à l’emploi sont proposées en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Elles sont gratuites, rémunérées et ouvertes à tous de 16 à 30 ans.

LORRAINE

Pôle formation des industries technologiques Lorraine

www.formation-industries-lorraine.com

MAXEVILLE THAON LES VOSGES-CAPAVENIR SAINTE MARGUERITE HENRIVILLE YUTZ BAR LE DUC Site St Jacques II, 10 rue A Kastler 03 83 95 35 32

560, rue du grand pré 03 29 39 43 20 Parc d’activités du District de Freyming-Merlebach 03 87 00 34 81 Espace Cormontaigne, 3 Avenue Gabriel Lippmann 03 82 82 43 80 Parc Bradfer, 8 rue Antoine Durenne 03 83 95 35 32 Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 13

Zone Inova 3000, 6, rue de l’Avenir 03 29 39 43 20


PRÉPAREZ VOTRE AVENIR

Apprentissage (suite) fessionnels de votre futur métier, Pôle emploi, le Conseil Régional, l’Onisep, votre CIO, le Service académique de l’inspection de l’apprentissage (SAIA) du Rectorat et, bien entendu, le CFA dans lequel vous étudierez. Chaque année, des journées Portes ouvertes sont organisées, rendez-vous y sans faute.

Quels diplômes ? Quels métiers ? L’apprentissage prépare à un diplôme enregistré au répertoire national des certifications professionnelles, à savoir le CAP, le bac et le brevet professionnels et le brevet des métiers d’art. Côté enseignement supérieur, il s’agira du BTS, du DUT, des licences professionnelles, des diplômes d’ingénieur, d’école supérieure de commerce, etc. L’apprentissage prépare aux métiers du commerce, de l’industrie, du BTP, de l’hôtellerie-tourisme, du

service à la personne (secteur très en demande en terme d’employabilité), du secteur automobile, de l’électronique mais aussi aux métiers de l’artisanat, des assurances... Le spectre des possibilités est très large.

PRINTEMPS 2018 : RÉFORME DE L’APPRENTISSAGE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE En octobre dernier, le Président de la République a reçu les organisations syndicales pour des échanges préparatoires, entres autres, aux réformes de l’apprentissage et de la formation professionnelle afin d’améliorer l’insertion professionnelle des jeunes. En effet, l’objectif de ces réformes est d’améliorer leur insertion sur le marché du travail, de ramener vers l’emploi ceux qui en sont éloignés et de doter les actifs de nouvelles protections leur permettant de mieux maîtriser leur parcours professionnel. Concrètement, chaque embauche d’un jeune apprenti sera financé «au contrat» afin d’éviter que des « dizaines de milliers de places » dans les CFA, financées par l’État, les régions et les entreprises, restent vides comme c’est actuellement le cas.

LES MERCREDIS DE L’APPRENTISSAGE

Etablissement Certifié NF214

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 14

DEMANDEURS D’EMPLOI, SALARIES… RENSEIGNEZ-VOUS EGALEMENT SUR NOS FORMATIONS


Apprentissage : les adresses en Lorraine [Les Chambres de Commerce et d’Industrie] Lorraine/Meurthe-et-Moselle * Service Régional Apprentissage et Point Apprentissage 51 rue Stanislas - 54000 Nancy 03 83 90 88 20 - www.lorraine.cci.fr service-apprentissage@lorraine.cci.fr

[Les Chambres de Métiers et de l’Artisanat] CRMA Grand Est

Les aides financières Les apprentis mineurs et leur famille peuvent prétendre à certaines aides, telle l’allocation de rentrée scolaire (ARS), versée par la CAF, et qui se montait à 397,40 euros en 2017. Attention cependant, l’ARS n’est pas versée pour un jeune de moins de 18 ans en apprentissage si sa rémunération dépasse un certain plafond. Comme tout jeune salarié, l’apprenti peut bénéficier de l’allocation d’aide au logement et d’un accès privilégié aux foyers de jeunes travailleurs. Pour en savoir plus, consultez votre dossier d’éligibilité sur www.service-public.fr . Par ailleurs, Il existe des aides spécifiques pour les parents de l’apprenti, telles des allocations familiales jusqu’aux 20 ans de leur enfant.

FORMATION CONTINUE > REPRENDRE SES ÉTUDES > OBTENIR UN DIPLÔME > DÉVELOPPER DES COMPÉTENCES Accéder à l’Université sans le BAC en obtenant un Diplôme d’Accès aux Études Universitaires (DAEU) ou une Capacité en Droit

2 rue Augustin Fresnel - 57082 Metz Cedex 03 - 03 87 20 36 80 www.crma-grandest.fr

CDMA Meurthe-et-Moselle 4 rue de la Vologne - 54524 Laxou 03 83 95 60 60 - www.cma-nancy.fr

CDMA Meuse

Tous les diplômes de l’Université de Lorraine sont accessibles en formation continue : formations.univ-lorraine.fr

Route du Pont Dammarie - Les Roises 55000 Savonnières-devant-Bar 03 29 79 20 11 - www.cma-meuse.fr

CDMA Moselle

Développer les compétences de chacun, quel que soit le niveau d’études, le domaine d’activités et répondre aux besoins des entreprises en matière de formation continue.

5, bd de la Défense - CP 97803 57078 Metz Cedex 03 03 87 62 71 25 - www.cma-moselle.fr

CDMA Vosges

ENTREPRISES Sandrine Monguillon Tél. : 03 72 74 03 35 sandrine.monguillon@univ-lorraine.fr

22, rue Léo Valentin Zone de la Voivre - 88000 Épinal 03 29 69 55 55 - www.cma-vosges.fr

CMA en Déodatie 7, rue Maurice Jeandon - 88100 Saint-Dié 03 29 56 70 11 - www.cma-vosges.fr

CDA Meurthe-et-Moselle 5 rue de la Vologne - Batiment A 54520 Laxou - 03 83 93 34 10 www.meurthe-et-moselle. chambre-agriculture.fr

#cultivonslaftlv

rentis tion d’App a rm o F e Centre d

Un seul numéro pour l’apprentissage : 09 69 36 35 99 9 rue de la Vologne - 54520 Laxou 03 83 96 80 60 - www.cra-lorraine.fr

SALARIÉS, DEMANDEURS D’EMPLOI Service d’Orientation et d’Insertion Professionnelle Tél. : 03 72 74 03 61 formationcontinue-contact@univ-lorraine.fr

@fculorraine

[Les Chambres d’Agriculture] CRA site de Lorraine

350 formations courtes qualifiantes

Validation des Acquis de l’Expérience

VICES R E S S E D MÉTIERS

n

30 ans, n moins de formatio Vous avez vestir dans une in us , vo ée z ér te un ai m Vous souh diplômante et ré l’apprentissage voie de ES pruntez la S SERVIC Alors em CFA METIERS DE avec le

PÔLE PARAMÉDICAL SANTÉ

BP Préparateur en Pharmacie

PÔLE SERVICE AUX ENTREPRISES

CDA Meuse Les Roises 55000 Savonnières-devant-Bar 03 29 83 30 30 www.meuse.chambre-agriculture.fr

■ BTS Comptabilité et Gestion BTS Professions Immobilières ■ BTS Notariat ■

CDA Moselle

CDA Vosges 17 rue André Vitu 88026 Épinal Cedex 03 29 29 23 23 www.vosges.chambre-agriculture.fr

PÔLE SOINS DE LA PERSONNE ■

BTS Métiers de l’Esthétique, de la Cosmétique et de la Parfumerie

PORTES OUVERTES SAMEDI 17 mars 2018 9 H à 12 H 858557900

64 avenue André Malraux - 57000 Metz 03 87 66 12 30 www.moselle.chambre-agriculture.fr

CFA METIERS DES SERVICES 8, rue Jean-Moulin ■ 54510 Tomblaine ■ Tél.: 03.83.20.27.86 ■ Fax : 03.83.33.25.51 Mél : ce.0542413@ac-nancy-metz.fr ■ www4.ac-nancy-metz.fr/cfa-services-tomblaine

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 15

Une formation Professionnelle

Un métier

Un diplôme Un emploi pour demain


PRÉPAREZ VOTRE AVENIR

Perspectives professionnelles à terme

Définir un projet et prendre la température du marché de l’emploi Vous vous êtes engagé dans un cursus pour vous former à plus ou moins long terme. Or, définir un projet professionnel est une étape fondamentale pour votre carrière et pour avoir accès à de futures responsabilités qui pourront évoluer au fil des ans. Votre projet professionnel doit être pensé en fonction de vos motivations profondes et de vos compétences, mais doit également être réaliste face au marché de l’emploi. Voici quelques pistes de réflexion quant aux métiers porteurs, qui vous permettront de prendre du recul sur vos choix de formation. En 2022, les métiers du commerce et des services auront le vent en poupe, avec un focus particulier sur les professions de soins et de services à la personne (aides à domicile, aides-soignants et infirmiers...), notre population étant vieillissante. Dans un autre domaine, on note la progression de l’emploi dans les métiers très qualifiés (cadres des services administratifs, comptables et financiers, de la banque et des assurances, cadres administratifs de la fonction publique, dirigeants d’entreprise). En parallèle, l’emploi continue à baisser pour les ouvriers et employés qualifiés, remplacés qu’ils sont et seront, par la robotique, qui « permet » de travailler autrement.

L’incontournable secteur des nouvelles technologies numériques

En plein développement, les métiers qualifiés du bâtiment et de la logistique

Pour les jeunes diplômés, des emplois comme ingénieur informatique, personnel d’étude et de recherche, cadre technique de l’industrie sont portés par une dynamique liée aux secteurs des nouvelles technologies, de la recherche et du développement, ainsi qu’aux industries pharmaceutique et aéronautique… Les métiers de l’information et de la communication, des arts et spectacles sont également soutenus par l’essor du multimédia et des activités audiovisuelles. Attention cependant : ce développement continu des technologies numériques comprime l’emploi

Les cadres commerciaux (les jeunes diplômés boudent, hélas, ces métiers pourtant promis à de vastes débouchés, avec possibilité d’évolution à des postes de direction), les agents d’exploitation et les architectes du bâtiment bénéficient de la dynamique favorable du secteur des transports et de la logistique. Ces créations d’emplois seraient favorisées notamment par la rénovation du parc de logements et son adaptation au vieillissement de notre population, et par le développement des normes réglementaires et environnementales.

des secrétaires, assistants de direction ou employés de la banque et des assurances. En revanche, les effectifs de techniciens des services administratifs, comptables et financiers continuent, comme indiqué par ailleurs, d’augmenter.

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 16


Nancy-Brabois

NANCY-BRABOIS

8 DUT

Villers-lès-Nancy, Vandoeuvre, Lunéville

3 campus

Formations universitaires Technologiques et scientifiques En formation initiale ou en alternance

18 Licences Pro

Génie Biologique Agro-Alimentaire

Génie Ėlectrique et Informatique Industrielle

Génie Biologique Santé

Génie Mécanique et Productique

Génie Civil Construction Durable

Qualité Logistique Industrielle et Organisation

Génie Chimique Génie des Procédés

Réseaux et Télécommunications

Pour plus d’informations sur nos formations : www.iutnb.univ-lorraine.fr

Les métiers qui recrutent maintenant

2018 : ces métiers qui vous attendent... Que vous ayez ou non débuté votre formation, votre objectif est d’intégrer le monde du travail, trouver votre indépendance et devenir autonome. Il existe de nombreux métiers où on manque de bras. Généralement accessibles via des filières courtes, mais pas uniquement, voici les possibilités d’insertion professionnelle qui s’offrent à vous en ce moment ou dans les proches années à venir. Selon l’une des études publiées afin de déterminer quels sont « les métiers d’avenir » d’ici 2022, 800 000 emplois seront à pourvoir chaque année en France. Et selon l’enquête annuelle de Pôle Emploi, les projets de recrutement des employeurs auraient augmenté de 8,2 % en 2017. Qu’en est-il, et quelles sont les perspectives pour 2018 ?

L’humain a de l’avenir Les métiers du service à la personne (garde d’enfants, soins et aide auprès des personnes âgées, mais aussi assistant maternel), de la santé et du paramédical (sage-femme, aide-soignant/infirmier) recrutent, et le vieillissement de la population n’y est pas étranger. Autre secteur porteur : les métiers de la restauration, de l’hôtellerie et des loisirs : 64 % des jeunes travaillant dans ce domaine n’ont aucune formation. Pour les 36 % restants, on recherche des cuisiniers, des cadres, des employés et des agents de maîtrise. Le domaine de l’économie sociale et solidaire recrute également, et de plus en plus, car le principal employeur est le secteur associatif, suivi par les coopératives, les fondations et les mutuelles.

Finance, gestion, commerce... Dans le secteur de la finance et de la gestion, on a besoin de nombreux cadres commerciaux, administratifs et financiers. Ces métiers nécessitent cependant d’être diplômé d’un bac + 5 via une école de commerce ou un master universitaire en finance ou gestion. Le commerce et la vente couvrent de vastes domaines (boutiques, immobilier, commerce de proximité et de détail, commerce de gros, grande distribution, automobile…) et sont à la recherche de candidats formés et motivés pour devenir chefs de rayon, vendeurs, mais aussi directeurs de magasin et attachés commerciaux. Ces secteurs sont très porteurs et ne devraient pas connaître la crise.

Incontournable numérique Bien entendu, les métiers du numérique et des nouvelles technologies recherchent également des talents, notamment chez les jeunes diplômés, pour travailler dans le domaine des télécoms et de l’informatique (ingénieurs, techniciens), mais également dans le web, les jeux vidéo, la domotique et la robotique.

Transport, logistique, bâtiment, énergie Le secteur du transport et de la logistique est prometteur : c’est celui qui recrute le plus actuellement. Il s’agit du transport des personnes et des prestataires logistiques, avec 11 000 recrutements par an. Ce chiffre élevé tient à l’accroissement de la compétitivité à laquelle doivent faire face les entreprises. Manutentionnaire, magasinier, mais aussi ingénieurs et techniciens spécialisés sont très recherchés. Dans

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 17

le BTP, les professionnels sont très prisés, et c’est le secteur qui utilise le plus d’intérimaires. Du côté des métiers de l’environnement et de l’énergie, de nouveaux métiers émergent, dédiés aux énergies renouvelables et à la rénovation énergétique du bâtiment.

Des débouchés importants Que ce soit dans l’armée (air, terre ou marine) ou dans le secteur privé (sécurité) travailler dans la défense ou la sécurité est une possibilité trop souvent ignorée. Enfin, il y a, bien sûr, l’incontournable industrie… mécanique, aéronautique ou automobile. On recherche des ouvriers, des bacs pro, des BTS/DUT et des licences pro. L’industrie chimique (pharmacie, cosmétique) propose des débouchés intéressants pour les ingénieurs. Dans l’agriculture et l’agroalimentaire, les profils recherchés vont du CAP au diplôme d’ingénieur. Les postes à pourvoir sont ceux d’employés d’exploitation ou de techniciens.


PRÉPAREZ VOTRE AVENIR

LES DIFFÉRENTES FILIÈRES

Les prépas

La filière sport

Travailler dur ? Le jeu en vaut la chandelle

Le cerveau et les jambes !

Historiquement, les classes préparatoires aux grandes écoles, ou CPGE, ont été créées pour former les cadres de la nation et ce, sous Napoléon 3 qui, au début du XIXe siècle, entérine le principe de la formation des élites au sein d’écoles spéciales. De nos jours, les classes préparatoires visent à enrichir les connaissances des bacheliers dans différents champs disciplinaires pour qu’ils puissent suivre une formation supérieure. Les prépas sont de plus en plus ouvertes à toutes sortes de profils : plus de 20 filières sont représentées, et nombreux sont les bacheliers qui s’y intéressent. Une formation préparatoire… à de longues études Accessibles avec un bac ou niveau équivalent, véritable antichambre des grandes écoles, le cursus des classes préparatoires se déroule en deux années. Les études sont réparties en trois filières : littéraire, économique et scientifique et préparent à des parcours longs : cinq ans minimum. Selon le ministère de l’Éducation nationale, chaque année, plus de 80 000 élèves s’inscrivent en prépa : 61 % en classes éco, 24 % en classes scientifiques et 15% en classes littéraires. L’objectif est de se présenter (et de réussir !) aux concours d’entrée des grandes écoles de commerce, d’ingénieurs, de vétérinaires, militaires, de l’École normale supérieure, etc. Cela étant, au terme de ces formations, les étudiants qui n’intègrent pas une grande école peuvent poursuivre leurs études à l’université. À l’heure où le chômage des jeunes est devenu un problème de société, les classes prépas publiques représentent un choix rassurant, garantissant un certain nombre d’heures de cours, un niveau d’encadrement et un taux suivi bien plus importants que dans les universités : pas de risque de perdre son temps en prépa… Mais attention, même si elles ne sont pas uniquement réservées aux cracks et aux élites, il faut que l’étudiant soit très motivé, travailleur, bon élève, car ce type d’études demande beaucoup d’investissement personnel.

Un rythme de travail très soutenu En prépa, le rythme de l’enseignement s’accélère, les cours s’enchaînent et c’est à l’élève de s’adapter et de se concentrer pendant environ 40 heures de cours par semaine. À ces derniers, il faut ajouter les DST (devoirs sur table) et interrogations orales qui ont lieu au moins une fois par semaine, selon les établissements. En dehors des cours déjà intensifs, l’élève devra travailler tous les soirs et le week-end…ce qui demande donc une réflexion de sa part avant de se lancer dans l’aventure, car son engagement doit être total et il devra être prêt à faire des concessions, voire des sacrifices, par rapport à ses loisirs et sa vie sociale. Les premiers mois

d’adaptation au rythme de la prépa sont généralement difficiles, d’autant que les exigences des enseignants sont élevées. L’important, c’est donc de « tenir », de ne pas baisser les bras, de persévérer et de progresser au fil des mois. Pour aider leurs élèves, les professeurs sont très disponibles et ils leur apportent un soutien au niveau du travail personnel. Le passage de la première à la deuxième année se fait sur décision de conseil de classe. Les redoublements en première année sont exceptionnels, mais plus courants en deuxième année. Les classes prépa dites « prestigieuses » sont basées à Paris. Elles ne recrutent que les meilleurs élèves. Mais il est possible de postuler à des prépas dont la sélection est moins rude, avec un dossier de 12 de moyenne en terminale.

Combien ça coûte ? Pour les lycées publics, il n’y a pas de frais d’inscription, la scolarité est gratuite. Pour les lycées privés sous contrat, comptez environ 2000 euros par an, et pour les établissements hors contrat, entre 8000 et 8500 euros. Dans tous les cas, des solutions de bourses sont possibles pour vous aider à payer ces études et les frais de scolarité associés. Par ailleurs, de nombreuses prépas proposent des internats qui constituent une solution économique pour se loger, mais aussi une opportunité de travailler dans les meilleures conditions de concentration, de calme, et d’entraide... Plus de 11 300 places d’internat sont proposées, pour un coût moyen additionnel de 2000 euros par an, repas compris.

Si la pratique d’un ou de plusieurs sports est pour vous synonyme de plaisir et que vous souhaitez en faire votre métier, prenez garde ! Car les cursus proposés intègrent des enseignements qui n’ont rien à voir avec l’exercice physique. Pédagogie, gestion de projet, management ou encore santé sont des disciplines qui feront partie de la formation. Plusieurs filières sont proposées pour accéder à des métiers très différents. Pour accéder aux métiers de la filière sport, différentes options s’offrent à vous : la filière STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) dispensée à la Fac, les diplômes d’État délivrés par le ministère chargé des Sports, le CREPS (centre de ressources, d’expertise et de performance sportives) et l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance).

Des débouchés très variés La filière STAPS enseigne la théorie et la pratique des activités physiques et sportives (APS), les sciences de la vie (biologie, anatomie, physiologie…), les sciences de l’homme et de la société (histoire, sociologie…). Cinq parcours différents sont proposés dans la filière : activités physiques adaptées et santé (encadrement des personnes âgées, handicapées…) ; éducation et motricité (poursuite des études jusqu’au master pour se préparer au concours du certificat d’aptitude au professorat d’éducation physique et sportive -le fameux CAPES-) ; management du sport (pour gérer les magasins de sport, les événements sportifs, les associations sportives…) ; entraînement sportif (pour concevoir des programmes d’entraînement) ; et enfin, ergonomie du sport et performance motrice (conception du matériel de sport ou de loisir auprès d’équipementiers ou de centres de recherche).

Les recruteurs, sous le charme des prépas Enfin, sachez que les CPGE permettent d’acquérir de solides connaissances de culture générale, qui se révéleront très utiles dans la vie professionnelle. D’ailleurs, nombre de recruteurs seront sensibles au fait que vous soyez passé par une prépa, car c’est le gage d’un haut potentiel intellectuel et d’une forte capacité de travail et de résistance au stress.

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 18

De l’animateur au directeur de club sportif… Après le master (ou dès la licence), des débouchés se présentent dans les domaines du management, des loisirs, de la santé, du tourisme, etc. Le brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS ) mène au métier d’animateur, de moniteur ou d’éducateur sportif dans une trentaine de disciplines sportives. Pour y accéder, un bon niveau de pratique sportive est exigé ; le cursus en lui-même est basé sur l’alternance et intègre des épreuves de sélection. Chaque organisme possède ses propres programmes et modalités pédagogiques. Quant au diplôme d’État de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DEJEPS), les candidats ont le choix entre deux spécialités : l’animation socio-éducative ou culturelle et le perfectionnement sportif. Enfin, le DEJEPS vise à former des coordinateurs auprès de différents publics dans divers milieux professionnels (associations, structures sociales…). La formation se déroule, en général, sur un an. Les directeurs d’association et de club sportif et les entraîneurs de haut niveau doivent quant à eux passer le diplôme d’État supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DESJEPS).

Sportifs de haut niveau Ils sont listés en quatre catégories : Élite, Senior, Jeune et Reconversion. Pour figurer sur cette liste, il est obligatoire de pratiquer un sport reconnu de haut niveau. Afin d’associer entraînement et compétition, cette catégorie de sportifs est accueillie par le CREPS ou par l’INSEP. Ce dernier établissement propose des formations supérieures en partenariat avec des universités et de grandes écoles qui préparent aux BPJEPS, STAPS ou encore à la formation de journaliste sportif… Les sportifs de haut niveau peuvent également se former à distance via le Centre national d’enseignement à distance (CNED). Par ailleurs, ils peuvent faire la demande de statut d’étudiant sportif de haut niveau (SHN) pour bénéficier des aménagements d’études prévus par la loi et du Régime spécial d’études (RSE) qui permet de justifier de leur impossibilité à suivre la totalité des enseignements. L’étudiant sportif de haut niveau doit aussi rendre des devoirs et participer aux compétitions universitaires dans sa discipline de prédilection.


Les formations médicales

Santé : des débouchés au prix de la persévérance Exercer dans le secteur médical exige une vocation fondée sur des années d’études, d’investissement personnel et de sacrifices. Médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, pharmaciens exercent en cabinet, à l’hôpital, dans l’industrie ou dans la fonction publique. Le cursus commence par un tronc commun, la PACES (première année commune aux études de santé), pour se poursuivre de 5 à 11 ans suivant les professions visées. Point primordial, il faut aimer le contact humain, inhérent à chaque spécialité de la filière. La PACES est une première année de formation en faculté (anatomie, physiologie, biologie, études scientifiques et générales), à l’issue de laquelle un concours unique et très sélectif est organisé afin de poursuivre la formation souhaitée. Il existe des prépas permettant aux étudiants d’optimiser leurs chances de réussite au concours. Le PACES conduit aux professions de médecin, pharmacien, chirurgien-dentaire et sage-femme. Elle se clôture par un concours assujetti au numerus clausus (nombre de places offertes au concours pour intégrer la deuxième année). En 2016 : 7.646 places étaient ouvertes en médecine, 1.199 places en dentaire, 1.005 en filière sage-femme et 3.0957 en pharmacie. Environ 90 % des étudiants sont issus d’un bac S mais depuis 2015, certaines universités expérimentent des admissions parallèles, hors PACES, pour les étudiants de licence et ce afin de diversifier les profils. Attention, certaines universités n’acceptent pas d’inscrire des bacheliers hors de leur académie. Il faut donc bien se renseigner en amont. D’autres facultés demandent aux étudiants qui n’ont pas obtenu le bac dans l’année en cours de passer devant une commission de réorientation.

De la théorie à la pratique Puis, au-delà de la théorie, ce sont les stages qui permettront aux étudiants de s’immerger dans leur milieu professionnel. De la salle d’accouchement au bloc opératoire, en passant par le laboratoire, l’étudiant devra faire montre de patience, de motivation et d’un grand sens de l’observation et de capacité d’écoute.

Serment d’Hippocrate Pour devenir médecin, comptez de 9 à 11 ans d’études. Pendant les trois premières années, les étudiants approfondissent les bases théoriques et entament la pratique. Puis, les trois années du second cycle débouchent sur un master ; les ex-

ternes apprennent les manifestations cliniques, les mécanismes physiopathologiques et les démarches thérapeutiques appliquées à chaque pathologie au sein d’une discipline (cardiologie, ophtalmologie, dermatologie, etc.). Enfin, l’internat vient clore le cursus. Il dure trois ans pour les généralistes et quatre ou cinq ans pour les autres spécialités. Pour obtenir le titre de docteur en médecine, les internes doivent soutenir une thèse puis prononcer le serment d’Hippocrate.

Avoir la dent dure ! La formation d’odontologie ou dentaire dure au moins cinq ans. Après les cours magistraux du premier cycle, l’enseignement devient interactif, puis de plus en plus pratique. Un 2e cycle de 2 ans combine théorie, travaux pratiques et stages. Le programme aborde des matières médicales (pathologies, pharmacologie…) et odontologiques (prothèses, parodontologie…). À l’issue de leur formation, les étudiants peuvent exercer et soignent les maladies des dents, de la bouche, des os de la mâchoire et des tissus attenants.

Pharmaciens d’officine ou en industrie

Accéder aux métiers paramédicaux

Les étudiants en pharmacie effectuent un premier et second cycle. Le programme, varié, se présente sous forme de cours théoriques et d’enseignements dirigés puis à partir de la deuxième année, de travaux pratiques. Les étudiants peuvent ensuite se diriger vers le troisième cycle court. Ils optent pour une spécialisation (officine ou industrie) et obtiennent leur diplôme d’État de docteur en pharmacie au bout d’un an après avoir soutenu leur thèse. Les étudiants peuvent également choisir le cycle long, appelé internat, qui est accessible sur concours.

Les « soignants » (infirmiers, puéricultrices, aides-soignants…) assistent les équipes médicales. Ils sont professionnels de la rééducation (kinésithérapeutes, psychomotriciens, diététiciens...) , de l’appareillage (opticien lunetier, audioprothésiste, podo-orthésiste) et de l’assistance médicale et technique (technicien d’analyses biomédicales, manipulateur en électroradiologie… La plupart de ces formations sont sanctionnées par un diplôme d’État ou un certificat de capacité. Les diplômes sont préparés entre 3 à 5 ans, au sein d’écoles spécialisées ou à l’université. Certaines filières recrutent après une PACES ou sont accessibles avec un BTS ou un DUT.

Sage femme… et patiente ! La formation de sage-femme est dispensée dans une quarantaine d’écoles. Le cursus se déroule sur cinq ans, divisés en deux cycles. Le premier mêle théorie, pratique et clinique. Le second comprend les stages. À la fin de ce second cycle, l’étudiant présente un mémoire de fin d’études. La sage-femme (ou, pour un homme, le maïeuticien) peut travailler à l’hôpital public, dans des établissements privés, en PMI (protection maternelle et infantile) ou en libéral, seul(e) ou en maison médicale.

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 19


PRÉPAREZ LES DIFFÉRENTES VOTRE AVENIR FILIÈRES

Les métiers d’art

Les arts plastiques

Métiers oubliés... pour passionnés ! Naître artiste… et le devenir Luthier, apprentis facteurs d’orgues, artisans du verre, de la pierre, du bois, du métal, de la vannerie... Ces métiers vous parlent-ils (encore) ? Pour la plupart métiers de niche, ils font appel aux âmes les plus créatives et inventives, aux passionnés, aux amoureux du beau et de l’art sous toutes ses formes, donnant sens et redonnant leurs lettres de noblesse à des activités oubliées tant elles meublent notre quotidien. Le saviez-vous ? Pour les plus motivés, jeunes ou moins jeunes, le Grand Est offre un grand nombre d’écoles, de centres et d’universités, dédiés à ceux qui souhaitent s’épanouir au sein d’activités pleines de promesses tant en termes de création que d’employabilité, car les métiers d’art sont recensés à l’échelle nationale... voire internationale via l’indémodable « french touch ». Chaque année, plus de 1500 personnes jeunes et adultes s’inscrivent dans les 50 établissements du Grand Est dédiés à la formation dans le domaine des métiers d’art. La mission des métiers d’art, créée en 2004 par le Conseil Régional, a pour objectif de promouvoir ces activités professionnelles dans le Grand Est et dans la France entière, notamment dans les secteurs de grande tradition et de création : travail du bois-ameublement haut de gamme, taille de pierre, cristallerie, textile, céramique, horlogerie, facture instrumentale, travail du métal et vannerie. Il suffit d’une visite à Mirecourt pour la lutherie, à Baccarat et Saint-Louis pour le cristal, à Longwy pour les émaux, à Lunéville pour la faïence et la broderie, à Nancy pour la pâte de verre, à Gérardmer pour le linge de table ou encore à Liffol et Neufchâteau pour le mobilier de luxe pour se rendre compte de la richesse patrimoniale de la région, mondialement reconnue.

Christophe de Lavenne, chef de projet Mission des Métiers d’Art, explique : « On peut choisir de faire d’un métier d’art un style de vie et par là même, soutenir sa région, ses savoir-faire ancestraux toujours en mouvement grâce à l’innovation et aux nouvelles technologies. À condition de bien choisir sa formation et de faire preuve d’une forte volonté personnelle, les débouchés existent grâce aux nombreux dispositifs mis en place dans notre région, garantissant aux étudiants, quel que soit leur âge, un épanouissement tant personnel que professionnel ».

Le secteur des arts plastiques concerne la peinture, la sculpture, la gravure, l’architecture, le design… autant de langages utilisés par l’homme depuis des millénaires, ouvrant ainsi une porte sur l’histoire passée, actuelle ou future de l’humanité. La transformation de la matière, quelle qu’elle soit, invite le public à la réflexion, face au monde qui nous entoure. Pour les jeunes artistes, les études peuvent débuter avant le bac pour se poursuivre jusqu’à un bac + 5 afin de maîtriser les techniques et les supports traditionnels ou modernes, voire avant-gardistes.

Plusieurs voies d’entrée Aujourd’hui, les écoles adaptent leurs formations aux évolutions technologiques et autres techniques virtuelles, testant de nouveaux matériaux. Mode, broderie, haute-couture, céramiste, relieur... ces métiers d’art bénéficient dans notre région d’un foisonnement d’institutions proposant des formations de 2 à 5 ans et se déclinant via une année préparatoire, un BTS, les écoles privées ou publiques et bien sûr l’apprentissage. Pour les plus jeunes, c’est la formation initiale qui constitue le premier programme d’études conduisant à l’exercice d’un métier (CAP, BMA -Brevet des Métiers d’Art) ou le Bac général et alternance. Elle s’adresse aux élèves, étudiants ou apprentis, qui ne sont pas encore engagés dans la vie active et est sanctionnée par un diplôme. Pour les adultes, la formation professionnelle continue propose des formations courtes ou longues, initiation ou perfectionnement, qualifiantes ou non. C’est la voie privilégiée pour les personnes qui souhaitent se reconvertir dans les métiers d’art.

Stages d’observation et de mise en situation

Un vivier de talents et un grand choix d’établissements

Ces types de métier attirent de nombreux étudiants-artistes en herbe. Moyen d’expression par excellence, la filière est sélective.

De nombreuses filières artistiques

Effectuer le meilleur parcours

Le BMA (Brevet des métiers de l’art) est accessible dans différentes spécialités et permet aux étudiants titulaires d’un CAP d’avoir accès au DMA (Diplôme des métiers de l’art) grâce auquel, en deux ans et post bac, ils apprendront les techniques traditionnelles des différents arts plastiques. Le Diplôme national d’art (DNA), le diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP), sont délivrés par une quarantaine d’écoles supérieures nationales d’art, appelées écoles des beaux-arts, qui proposent des formations artistiques en 3 à 5 ans. Publiques et réputées, elles attirent nombre de bacheliers, d’où une forte sélection à l’entrée.

Le bac Pro AMA (Artisanat et métiers de l’art) permet d’avoir une première approche du secteur avant d’entamer des études supérieures. Avec le bac STD2A (Sciences et technologies du design et des arts appliqués), les étudiants se familiarisent avec les concepts et les outils nécessaires aux démarches créatives. Le DFESMA (diplôme de fin d’études secondaires des métiers de l’art) apporte de bonnes notions en arts et techniques. Quant au BTS en arts et arts appliqués, il permet aux étudiants d’acquérir des connaissances générales dans différents domaines avant de se tourner vers de longues études.

En parallèle des études, les stages sont fortement conseillés pour travailler et découvrir des cas concrets. Il est toujours bon de voir le professionnel à l’œuvre, en plus de l’apprentissage technique. Et même diplômé, il ne faudra pas baisser la garde... et continuer à être curieux, ouvert d’esprit, se documenter, visiter les expositions et les musées, faire preuve de détermination, nourrir et étoffer sa formation de base, toujours, pour rester « à la page ». De même, multipliez les rencontres (professeurs, anciens élèves, créateurs débutants et confirmés) et soyez toujours ouvert à d’autres voies de création. Les métiers des arts souffrent, hélas, de quelques difficultés, au niveau du recrutement, à cause de la forte concurrence. Les stages, le statut de freelance ou d’auto-entrepreneur constituent alors des tremplins vers un premier pas dans le monde du travail.

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 20


Les formations d’art en Lorraine École Nationale Supérieure d’Art et de design de Nancy www.ensa-nancy.fr - DNA/DNSEP opt Art - DNA/DNSEP opt Communication - DNA/DNSEP opt Design

Lycée Henri Poincaré www.h-poincare.fr - Mise à niveau en arts cinéma-audiovisuel

Lycée Henri Loritz www.loritz.fr - Mise à niveau en arts appliqués - BTS Design de produits

Lycée Claude Daunot La MANA (Mise à niveau en arts appliqués) est destinée aux étudiants ne provenant pas des bacs artistiques. De niveau Bac + 4, le DSAA (Diplôme supérieur en arts appliqués) assure un bon niveau aux étudiants, tout comme le DNAT (Diplôme national en arts et techniques) qui prépare en 3 ans des professionnels en design graphique et design d’espace. Le DNAP (Diplôme national en arts plastiques) est le premier cycle des études en arts plastiques (bac + 3) ; le DNSEP (Diplôme national supérieur d’expression plastique) représente le dernier cycle, qui aboutit à un master. Enfin, les licences et masters (bac de + 3 à + 5) sont souvent plus théoriques que pratiques. Il existe sur le territoire une cinquantaine d’écoles nationales délivrant toutes des diplômes d’État.

Le savoir-faire français reconnu La France est par excellence le pays des musées, des expositions, des créations et de l’art en général. Même si seuls les étudiants les plus créatifs deviendront des artistes plébiscités, il existe de nombreux débouchés professionnels. Entre autres, professeur d’arts plastiques, chercheur-rédacteur, critique d’art, conservateur de musée, photographe, galeriste, designer industriel, de textile ou d’espace (architecte d’intérieur), infographiste, directeur artistique… Pour ces métiers « modernes », citons l’ENSAD de Nancy et l’ENSA de Dijon, spécialisées dans le design, tout comme l’École de Condé, école de design, d’arts graphiques et de photographie.

[Nancy] UFR Arts, lettres et langues campus-lettres.univ-lorraine.fr - L3 Etudes culturelles (parcours Culture et productions télévisuelles et cinématographiques et parcours Culture contemporaine et productions de jeunesse) - L3 Musicologie (parcours Musique et musicologie) - L3 pro spécialité Métiers de la scène lyrique, en alternance avec le CFA des Métiers des arts de la scène Nancy.

Institut Européen de Cinéma et d’Audiovisuel ieca.univ-lorraine.fr - L3 Etudes et pratiques culturelles contemporaines (parcours Culture et productions télévisuelles et cinématographiques) - M2 Etudes et pratiques culturelles contemporaines (spé Culture de jeunesse et culture de masse, spé Conception et production de films documentaires)

École Nationale Supérieure des Mines - Mines Nancy www.mines-nancy.univ-lorraine.fr - Diplôme d’ingénieur (spé Ingénierie de la conception)

École de Condé (Privée) www.ecoles-conde.com/centre/nancy - Mise à niveau en arts appliqués - BTS design graphique - BTS design d’espace - BTS design de mode - stylisme - Bachelor photographie - Mastère stratégie de communication par l’image - Mastère architecture intérieure

École Supérieure du Digital ESD Nancy

www.daunot.fr - Brevet de technicien des métiers de la musique - Diplôme des métiers d’art de la régie de spectacle (opt Son et opt Lumière)

[Pont-à-Mousson] BTP CFA Meurthe-et-Moselle et Meuse

Lycée de la communication www4.ac-nancy-metz.fr/lyc-communication-metz - MANAA - BTS Communication - BTS Design graphique (opt Communication et médias imprimés) - BTS Métiers de l’audiovisuel (opt Métiers de l’image, opt Métiers du son, opt Métiers du montage et de la postproduction, opt Techniques d’ingénierie et exploitation des équipements, opt Gestion de production) - BTS Systèmes numériques (opt B électronique et communication)

[Epinal] École Supérieure d’Art de Lorraine, site d’Epinal www.esae.fr - DNA option Design graphique, mention Image et narration

Lycée des métiers de la conception, de l’automatique et de l’énergie Pierre Mendès France

www.btpcfa54-55.fr - MC Peinture décoration

www.lycee-pmf-epinal.fr - BTS Métiers de la mode - vêtements

[Metz]

[Saint-Dié-des-Vosges]

UFR Arts, lettres et langues

Lycée Beau Jardin (Privé)

all-metz.univ-lorraine.fr - L3 Arts plastiques (parcours Arts plastiques, opt Arts de l’exposition) - L3 Arts du spectacle (parcours Cinéma, parcours Arts de la scène, théâtre et danse, parcours Conception et mise en œuvre de projets culturels) - L3 Musicologie (parcours Musique et culture) - L3 pro Activités culturelles et artistiques (spé Assistant de gestion, de diffusion et de développement culturels, spé Assistant de production et d’administration-musiques actuelles) - M2 Arts et culture (spé Expertise et médiation culturelle, spé Arts de l’exposition et scénographies, spé Arts et industries culturelles)

Ecole Supérieure d’Art de Lorraine, site de Metz www.esalorraine.fr - DNA et DNSEP Art mention Dispositifs multiples - DNA communication et DNSEP mention systèmes graphiques et narratifs

Cefedem www.cefedem-lorraine.fr - Diplôme d’état de professeur de musique / professeur de danse

www.ecole-du-digital.com - Bachelor chargé de projet digital - Mastère création digitale UX/UI - Mastère expert en stratégie digitale

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 21

www.lycee-beaujardin.fr - BTS Photographie

IUT

www.iutsd.univ-lorraine.fr - L3 pro Techniques, création et communication audiovisuelles appliquées au multimédia et à la télévision - L3 pro Communication et design graphique

[Mirecourt] Lycée Jean-Baptiste Vuillaume www4.ac-nancy-metz.fr/lyc-vuillaume-mirecourt - Mise à niveau au DMA - DMA Lutherie

[Neufchâteau] Lycée des métiers des arts de l’habitat et de l’ameublement Pierre et Marie Curie www.citescolaire-neufchateau.fr - Mise à niveau au DMA - DMA Arts de l’habitat opt Décors et mobiliers


PRÉPAREZ VOTRE AVENIR

LES DIFFÉRENTES FILIÈRES

Les métiers de la filière forêt-bois

Touchez du bois ! Charpentier, conducteur de machines à papier, ébéniste, menuisier, ouvrier ou technicien forestier, opérateur de scierie, agenceur de cuisine... Le secteur du bois emploie plus que celui de l’automobile, avec près de 450 000 professionnels à travers la France. Si certaines filières bois souffrent de la conjoncture, d’autres attendent de jeunes talents et, d’une manière générale, le secteur sera amené à se développer. État des lieux pour les jeunes qui sont attirés par la matière et le bois. Que ce soit en milieu forestier, sur un chantier ou dans une usine de produits finis (fabrication d’emballage par exemple), les titulaires d’un CAP, d’un bac pro, d’un BTSA (brevet de technicien supérieur agricole) ou d’un diplôme d’ingénieur (bac+5) forestier ou d’ingénieur de bureau d’études peuvent prétendre à exercer l’un des nombreux métiers qui interviennent pour transformer le bois en objets du quotidien (fabrication de meubles, industrie papetière) ou en ressource pour la construction (menuiserie, charpentes, parquets, agencement…).

Petites structures, fortes demandes

Les filières agricoles

Secteur porteur et diplômes exigés Avec plus d’un million de salariés à temps plein ou partiel, le secteur agricole recrute environ 35 000 personnes chaque année, parmi lesquelles de plus en plus de femmes. Le recrutement s’exerce de plus en plus souvent au travers de groupements d’employeurs, les petits exploitants se partageant les salariés. Les professionnels recherchent des diplômés d’un CAP agricole au minimum, d’un bac pro ou, de plus en plus, d’un BTS agricole. Pour devenir soi-même exploitant, le BTSA est nécessaire pour se lancer dans l’exploitation des grandes cultures -céréales, oléagineux, protéagineux...- nécessitant des expertises techniques et économiques. Il se prépare en 2 années, principalement au sein de lycées agricoles et demeure le diplôme phare du secteur avec 19 options réparties en 6 champs professionnels : production, transformation, aménagement, services, commerce, et agroéquipement. Le BTSA peut se préparer en apprentissage, ce qui permet de suivre des études rémunérées. Les formations supérieures sont donc les plus demandées et concernent presque les trois quarts des embauches, constate l’APECITA, équivalent de Pôle Emploi pour le secteur de l’agriculture. Si la scolarité est gratuite dans les établissements publics, les frais de scolarité peuvent atteindre 5 000 € dans les établissements privés.

D’une manière générale, la filière, constituée d’entreprises de petite taille, emploie des salariés plus jeunes que la moyenne nationale. Le marché de la construction étant favorable, il fait appel au corps de métiers menuiserie, charpente, aménagement et emballage, tandis que l’activité liée au papier d’usage graphique connaît une récession. Parallèlement, grâce à la sensibilisation au développement durable, la construction de maisons individuelles en bois et l’industrialisation de résidences avec une ossature en bois sont en augmentation constante. De même, la réhabilitation urbaine, dans un contexte de transition énergétique, ouvre de nouveaux marchés : la réfection des logements et les travaux d’isolation ont le vent en poupe, ce qui est un atout pour le développement de la filière.

Les saisonniers Les travaux de taille, de moisson, de récolte ou encore de vendange font appel à de nombreux saisonniers (environ 850 000 contrats par an). Si vous avez les compétences pour tailler la vigne, la récolter et conduire un tracteur, le secteur peine à pourvoir les postes d’agents viticoles et de tractoristes. De même, dans le maraîchage, les bras manquent et un tiers des offres déposées à Pôle emploi ne trouvent pas preneurs... Quant à l’élevage d’animaux de troupeaux, il souffre d’une mauvaise image et attire peu les jeunes. Pourtant, les exploitants recherchent des profils qualifiés : agents d’élevage, spécialiste de la génétique, des contraintes environnementales, de la qualité et de la traçabilité des produits, du bien-être des animaux… Ces postes sont accessibles à partir de bac+2. Dans un tout autre registre, les pépinières et entreprises horticoles ornementales recrutent, tout comme le secteur des travaux paysagers. Élagueur, ouvrier paysagiste, chef d’équipe… : il y a de l’emploi pour tous les niveaux de formation, du CAP à bac+6.

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 22

À noter que le secteur du bois manque de techniciens de bureaux d’études spécialisés, dont la mission est de chiffrer le coût d’un projet intégrant le matériau bois.

Le bois, un matériau valorisé Des recherches sont menées actuellement pour améliorer les qualités thermiques, acoustiques, de sécurité, de durabilité et d’environnement du bois. La gestion durable des forêts, vecteur de lutte contre les changements climatiques grâce à leur capacité d’absorption des gaz à effet de serre, véhicule une image positive du bois. Des projets d’envergure, comme la construction d’immeubles en bois de grande hauteur, permettent à la filière forêt-bois d’envisager l’avenir avec optimisme.


Musique, danse, chant, théâtre

Chantez, dansez, jouez maintenant ! Vivre de son art, c’est le rêve de beaucoup de jeunes. Pourquoi pas ? Encore faut-il avoir un talent qui sera reconnu, dans un premier temps, par voie de concours. Seuls les plus doués passeront les étapes. Explications. Pour les métiers liés à la musique, la danse, le chant et l’art dramatique, la formation artistique de base s’acquiert dans un premier temps au sein des conservatoires à rayonnement régional (CRR) ou départemental (CRD). Ces deux organismes conduisent, après 2 à 4 ans d’études, à la délivrance du diplôme national d’orientation professionnelle musique, danse ou art dramatique : le DEM (diplôme d’études musicales, jeune chanteur et chant), le DEC (diplôme d’études chorégraphiques), ou le DET (diplôme d’études théâtrales). Après ce premier pas dans le cursus artistique, le sésame d’entrée pour accéder au Conservatoire national supérieur (CNS), qui dispense un enseignement de haut niveau, passe par la réussite au concours et/ou à l’audition. Seuls les plus motivés seront retenus à l’issue d’une rude sélection. En effet, une solide pratique artistique est exigée.

Les formations dans les métropoles…

www.cfa-operaorchestre.fr

L’École supérieure d’art dramatique du Théâtre National de Strasbourg recrute par concours, deux années sur trois. Deux groupes, soit environ cinquante élèves, sont simultanément présents dans l’École. La formation dure trois ans et alterne ou combine des cours hebdomadaires et des périodes intensives d’ateliers sur le principe de masterclasses conçues et dirigées par un intervenant. Parmi les écoles privées, (il y en a de plus ou moins sérieuses et il faut donc faire preuve de discernement), citons la brillante Music Academy International de Nancy, centre de formation professionnelle musicale, composé de plus de 120 intervenants musiciens, techniciens, pédagogues, qui sont tous des professionnels en activité, accompagnant les plus grands artistes français ou internationaux. Sans oublier le conservatoire de Dijon qui est aussi un lieu de formation à la musique, la danse, le théâtre et les arts plastiques. Les formations sont accessibles aux enfants, adolescents et adultes.

Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant | DUMI äæç 2 ans de formation åDiplôme de niveau II ¿ Accessible après un parcours ÖÙ en musicologie, en musiques actuelles, au conservatoire ou en autodidacte àâ Date limite de réception des dossiers± 9 avril 2018 ± Pédagogie | Création artistique | Projets | Pratiques collectives | Un métier ¿ Travail en écoles á conservatoires, centres socioculturels, structures de diffusion et de création musicale, crèches, médiathèques Accès à la fonction publique territoriale Z

Tests d'entrée au @ 10 boulevard de Nancy 67600 Sélestat Plus d’informations cfmi.unistra.fr | cfmi@unistra.fr Tel. +33 (0)3 68 85 73 80

formation aux métiers de régisseur de scène, régisseur d’orchestre, chargé de production, bibliothécaire musical

… et près de chez vous !

À Paris et Lyon, les Conservatoires nationaux supérieurs musique et danse (CNSMD) proposent plusieurs cycles d’études valables pour la musique et la danse débouchant sur l’obtention du DNSP danseur (bac+ 3). Encore dans la capitale, le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (CNSAD) dispense un enseignement en art dramatique intensif sur 3 ans menant au DNSP comédien. Le concours est ouvert sans condition de diplôme préalable aux candidats âgés de 18 à 26 ans justifiant d’un an de pratique théâtrale. À Lyon, l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT), appelée autrefois « École de la rue Blanche » est une « école-théâtre » où sont enseignés les métiers de comédien, administrateur, costumier, coupeur, directeur technique, écrivain dramaturge, metteur en scène, concepteur lumière, concepteur sonore, régisseur et scénographe.

25 et 26 Avril 2018 |

Licence professionneLLe Métiers de la scène lyrique

métiers des arts de la scène cFa

Les formations à la musique, à la danse et au théâtre en Lorraine Conservatoire Régional du Grand Nancy

Département | Centre de Formation de Musiciens Intervenants | CFMI Faculté des Arts Université de Strasbourg Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles Grand Est

www.grand-nancy.org/ sports-culture-loisirs/ conservatoire-regional - Certificat et diplôme d’études théâtrales (CET - DET) - Certificat et diplôme d’études musicales (CEM - DEM) - Certificat et diplôme d’études chorégraphique (CEC - DEC)

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 23

Music Academy International (Privée)

www.maifrance.com -

cursus Musicien cursus Musique de film cursus Jazz cursus Production cursus pop acadamy Music Academy Campus - en alternance

Conservatoire à rayonnement régional Gabriel Pierné conservatoire.metzmetropole.fr - Certificat et diplôme d’études théâtrales (CET - DET) - Certificat et diplôme d’études musicales (CEM - DEM) - Certificat et diplôme d’études chorégraphique (CEC)


PRÉPAREZ LES DIFFÉRENTES VOTRE AVENIR FILIÈRES

Police, gendarmerie, armée

Les métiers de l’automobile

Une filière qui nécessite une grande implication

S’adapter aux nouveaux usages

Que l’on veuille devenir policier municipal, gardien de la paix de la police nationale ou gendarme, ces métiers ont pour dénominateur commun la sécurité des personnes et des biens, de jour comme de nuit. Les missions peuvent s’avérer dangereuses et psychologiquement éprouvantes, rythmées par des déplacements et des horaires de travail variables. Il faut donc avoir un bon équilibre mental, savoir s’adapter et gérer le stress. En revanche, et c’est un avantage pour qui aime le contact, la pratique du métier est variée, la communication avec la population est permanente, le travail s’accomplit en équipe et les possibilités d’évolution professionnelle sont nombreuses. Trois métiers, un sens de l’engagement Professionnels de la sécurité, le policier municipal, le gardien de la paix de la police nationale ou le gendarme exercent des métiers différents. Le policier municipal est un agent de la fonction publique territoriale qui porte un uniforme, voire une arme à feu. Il s’occupe de réguler la circulation, intervient lors de tapages nocturnes ou de vols, patrouille dans les rues, dresse des PV. Le gardien de la paix de la police nationale quant à lui, est un fonctionnaire dépendant du Ministère de l’Intérieur. Il travaille en équipe, en uniforme ou en civil, et est toujours armé. C’est un policier « généraliste » patrouillant dans un quartier, constatant les accidents, participant aux filatures et aux arrestations. Affecté chez les CRS, il vient en renfort lors de grandes manifestations. Il peut également intégrer des unités spécialisées : motards, maîtres-chiens, sauveteurs en montagne. Enfin, le gendarme est un militaire, également rattaché au Ministère de l’Intérieur. Il peut être affecté dans des unités telles que la police judiciaire, la sécurité routière, la sécurité publique générale, le renseignement... Il peut exercer des compétences très pointues : portraitiste, technicien en investigations criminelles, maître-chien, motocycliste, pilote de véhicule rapide d’intervention ou d’hélicoptère, cavalier de la Garde républicaine, membre du GIGN (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale)...

Niveau d’études et concours 2018 L’inscription aux concours pour devenir policier ou gendarme varie en fonction du niveau scolaire des candidats. Le concours de gardien de police municipale est accessible aux titulaires d’un CAP/BEP. Pour le concours de gardien de la paix et le concours de sous-officier de gendarmerie, il faut au minimum avoir le Bac. Attention : la limite d’âge à ces deux concours est de 35 ans au plus, alors qu’elle n’existe pas pour le concours de policier municipal. Pour 2018, les inscriptions pour devenir gardien de la paix de la Police nationale ont eu lieu en janvier. Les

épreuves d’admissibilité se dérouleront le 5 avril, les épreuves d’admission (sport et oral), du 28 mai au 12 septembre 2018. Les questionnaires à choix multiple (QCM), l’épreuve de langue étrangère et l’épreuve de gestion du stress sont supprimés. Pour les trois métiers, le contenu des épreuves des concours est chaque fois différent. Seuls points communs : l’entretien avec un jury et l’épreuve sportive plus ou moins difficile, selon le métier choisi. Pour tout renseignement : www.lapolicenationalerecrute.fr.

Les missions de l’armée : sens des responsabilités et qualités humaines Les militaires assurent la protection du territoire national et de la population et participent à des opérations à l’étranger via le déploiement de l’armée de terre (qui est le plus gros employeur de la Défense et recrute 70 % de ses sous-officiers parmi les militaires du rang. 50 % de ses officiers ont fait leurs premières armes comme sous-officiers, de l’air, de la marine nationale ou de l’armement). Les militaires sont combattants de l’infanterie, mécanicien avionique, spécialiste des opérations maritimes, ingénieur de l’armement, infirmier militaire… une vaste palette de métiers est proposée, selon le niveau d’études des candidats. Pour accéder à ces métiers, le diplôme ne suffit pas. En effet, pour prétendre à un certain niveau de responsabilité, les candidats doivent être évalués sur leurs connaissances et leurs compétences physiques, ainsi que sur leur profil psychologique et leurs qualités humaines. Les élèves militaires ne paient pas de frais d’inscription, ni de scolarité, ni d’internat. Ils perçoivent une rémunération, variable en fonction du contrat signé et de la formation suivie. La contrepartie ? L’élève s’engage à servir l’État et son engagement se poursuit sur la base comme sur le terrain. Un militaire doit être disponible 24 heures sur 24, même pendant les temps de repos et les permissions. Réfléchir, avant de s’engager, est donc fondamental.

Inutile d’être devin pour savoir que le secteur de l’industrie automobile connaît une révolution à la fois sociale et technologique. Voiture connectée, auto-partage, évolution des réseaux électriques et des véhicules autonomes... Avec ces nouvelles pratiques émergent de nouveaux métiers, axés notamment sur la fabrication de voitures plus propres et plus performantes, sans pour autant remettre en cause les professions existantes. Du CAP au bac+5 en passant par les écoles d’ingénieur et de commerce, les métiers de l’automobile sont accessibles via plusieurs parcours de formation. Les métiers d’avenir... Les ingénieurs électriciens-électroniciens devront améliorer les véhicules électriques, notamment en termes d’autonomie. Les experts analystes devront créer des algorithmes exploitant intelligemment les données pour faciliter la conduite. Les designers devront s’assurer qu’information et technologie fassent bon ménage. Les développeurs travailleront sur les logiciels embarqués dans les voitures. Les experts environnementaux veilleront à ce que la production de voitures soit plus économe en matières premières. Les spécialistes des moteurs alternatifs devront améliorer l’existant (voiture hybride et électrique, autonome et connectée).

… et les métiers toujours d’actualité De la conception à la fabrication, en passant par la vente et la réparation, les professionnels de l’automobile effectuent un travail rigoureux pour créer des véhicules esthétiques et sécurisés. Commerciaux, ingénieurs, carrossiers, dessinateurs en construction mécanique, techniciens automobiles, contrôleurs techniques, soudeurs, mécaniciens… De nombreuses compétences sont demandées dans le secteur, que ce soit

chez les constructeurs, les équipementiers, les distributeurs ou les réparateurs. L’industrie a aussi des activités liées aux véhicules industriels, aux cycles et aux motos.

R&D Également demandés dans la Recherche et le Développement, les spécialistes du domaine de l’électronique, de l’éclairage, de la climatisation et des transmissions… En effet, les véhicules étant de plus en plus sophistiqués, certains postes nécessitent la maîtrise de technologies pointues.

Formations et embauches Constructeurs, équipementiers et garagistes embauchent surtout des titulaires de CAP ou de bacs pro. Pour les opérateurs de fabrication, ils recrutent également du CAP au bac+5 pour les postes d’encadrement et de R&D. La part des techniciens (bac+2 ou bac+3) et des ingénieurs est croissante. Dans le secteur de la vente de véhicules, un niveau bac à bac+2 est requis. Enfin, sachez qu’un diplôme d’école de commerce permet d’accéder plus vite à des postes à responsabilités.

Les filières du numérique

Nouvelles technologies, nouveaux métiers Les entreprises du secteur numérique et traditionnelles ne cessent de se digitaliser. Avec quelque 35 000 embauches annuelles, le numérique est l’un des secteurs qui recrute le plus avec l’émergence continue des smartphones, réseaux sociaux, jeux vidéo ou encore commerce en ligne. Quelles sont les formations pour accéder aux nombreux métiers du numérique ? Tous les secteurs d’activité cherchent des profils pour développer des programmes informatiques, maîtriser la communication sur les réseaux sociaux et gérer des masses de données. Les « Smacs » (social, mobilité, analytique, cloud et sécurité) représentent les cinq do-

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 24

maines phares du numérique. Les développeurs, les chefs de projet web et numérique, les Traffic Managers, les Community et Social Media Managers, très convoités par les entreprises, représentent près des deux tiers des offres d’emploi. Quant aux secteurs du cloud computing, des


VOIE SCIENTIFIQUE

VOIE HÔTELLERIE ET RESTAURATION

Bac STL

• Biotechnologies • Sciences physiques et chimiques

Bac Technologique

• Sciences et techniques de l’hôtellerie et de la restauration

BTS

Bac Professionnel

• Biotechnologies • CIRA

Lycée Polyvalent Régional Stanislas VOIE GÉNÉRALE • ES : Economique et Social • S : Scientifique

Portes ouvertes

Avoir le goût de l’innovation Ainsi, le scientifique des données, qui analyse la masse des informations récupérée par une entreprise auprès de ses clients ou employés, aide l’entreprise à définir la meilleure stratégie. Il se trouve à la croisée des mathématiques, de la statistique et du marketing et il est très recherché. Le Social Media Manager a pour mission de gérer la e-réputation de l’entreprise tout en assurant la veille concurrentielle. Son rôle va au-delà de celui du Community Manager, exécutant de la stratégie. L’UX Designer (pour User eXperience) étudie l’expérience utilisateur pour comprendre et anticiper les besoins d’un usager ou d’un client et susciter de l’émotion. C’est pourquoi il doit avoir des connaissances en psychologie et sociologie. Quant au développeur, il est à l’origine des sites Web et des applications installées sur les smartphones. Il conçoit l’ensemble des programmes à partir du cahier des charges du client. Les postes sont souvent liés à un langage (Python, Java, PHP...) ou à un écosystème (Android, iOS…). Également en pleine expansion, les pros des jeux vidéo. Les métiers concernés vont des scénaristes aux Game Designers en passant par les programmeurs, Sound Designers et graphistes. Les formations proposées vont du Bac+2 (BTS) au Bac+6 (Master spécialisé). Certains établissements proposent d’effectuer ces formations en jeux vidéo en alternance.

De bac+2 à bac+6 Pour ceux qui veulent rapidement intégrer le milieu professionnel, les BTS/DUT préparent aux métiers de techniciens du numérique, accessibles avec un bac scientifique ou bacs technologiques STI2D. Il existe également le BTS Services informatiques aux organisations (SIO) et le DUT Statistique et informatique décisionnelle (STID). En université, vous avez le choix entre la licence d’informatique (généraliste, sciences humaines et économie), MIASHS (Mathématiques informatique statistiques appliquées aux sciences humaines et sociales) ou information et communication (web marketing, communication Web). Autres possibilités, les écoles spécialisées dans le numérique, qui demeurent cependant disparates en termes de condition d’admission, de frais de scolarité et de réputation. Pour la plupart, elles ont pour vocation de former les cadres supérieurs du monde numérique, en trois à cinq ans.

BTS

• Management d’unité de restauration • Management d’unité de production culinaire • Management d’unité d’hébergement

Bac Général mégadonnées (big data), de la cybersécurité (la sécurisation des données de l’entreprise contre les hackers) et des objets connectés, les employeurs doivent créer des formations spécifiques, car le personnel compétent n’est pas suffisamment au rendez-vous…

• Cuisine • Commercialisation et services en restauration • Boulanger pâtissier

samedi 17 mars 2018 de 9h à 15h

ence La polyval e ! forc fait notre

54600 VILLERS-LES-NANCY • www.lyceestanvillers.fr • 03 83 91 35 35 Les métiers de bouche

La bonne chère ? Tout un art ! Grâce aux professionnels des métiers de bouche, toujours en évolution au gré des tendances, des effets de mode et des changements d’habitudes alimentaires, le secteur n’est pas près de rester sur sa faim ! Panorama des métiers d’avenir qui ont le vent en poupe et des formations adéquates destinées aux jeunes. Selon l’INSEE, il y a en France plus de 90 000 commerces de bouche (boulangeries, pâtisseries, boucheries, traiteurs...), employant environ 330 000 personnes. Le secteur est réservé aux candidats les plus motivés, capables de travailler dans des conditions difficiles (station debout, levé tôt le matin, couché tard le soir, occupé le week-end…). Avec persévérance, il est possible d’obtenir des responsabilités, voire de créer sa propre entreprise. Les opportunités à l’étranger sont également nombreuses, grâce à la renommée de la gastronomie française. Pour accéder aux métiers de bouche, il faut faire preuve de dextérité manuelle, savoir innover et se montrer créatif, aimer et connaître les produits et matières premières, être formé aux normes d’hygiène, avoir le sens de l’échange et la fibre commerciale. En modernisation permanente, le secteur englobe des métiers variés qui vont de la fabrication, à la transformation en passant par la commercialisation.

Le commerce de proximité de plus en plus plébiscité De plus en plus, les consommateurs prennent leurs distances par rapport aux grandes surfaces pour revenir aux « fondamentaux » : ils apprécient le contact, le lien social, la qualité des produits, les conseils personnalisés proposés par le commerce de proximité. Depuis 2015, la clientèle renoue avec

les structures de taille humaine. Environ la moitié de ces entreprises comptent entre un et trois salariés (autant d’hommes que de femmes). Néanmoins, les grandes surfaces continuent à recruter des professionnels de l’alimentation. Les métiers de bouche ont aussi de l’avenir dans la grande distribution ! Il existe 14 métiers de bouche : boucher chevalin, charcutier, tripier, volailler pour la filière viande, boulanger, chocolatier confiseur, confiseur, crêpier, pâtissier et glacier pour la filière sucrée, écailler et poissonnier pour la filière poissonnerie et, enfin, les métiers de vendeur alimentaire et traiteur.

Les portes d’entrée Quels que soient les métiers de la filière visée, ils sont accessibles via des formations courtes, tels le CAP (qui peut être complété par un brevet professionnel), l’apprentissage ou un baccalauréat professionnel alimentation, et peuvent

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 25

être prolongés par un BM (Brevet de Maîtrise) équivalent bac+2 (niveau III). Une fois le diplôme en poche, les intérimaires sont fréquemment sollicités par les acteurs de la grande distribution. Les personnes sont payées à l’heure, avec la rétribution de toutes leurs heures supplémentaires, et bénéficient, en fin de contrat, du règlement de leurs congés payés ainsi que d’une indemnité de fin de mission de 10 %. Attention, pour les artisans qui deviennent indépendants, il faut qu’ils aient les compétences comptables et commerciales adéquates, notamment pour négocier le prix d’achat du produit, fixer les prix et tenir les comptes de la boutique.


PRÉPAREZ LES DIFFÉRENTES VOTRE AVENIR FILIÈRES

Les écoles d’ingénieurs en Lorraine [Recrutement dès le niveau bac] EEIGM École européenne d’ingénieurs en génie des matériaux, à Nancy www.eeigm.univ-lorraine.fr •F orme des ingénieurs trilingues et pluridisciplinaires spécialisés dans la conception et le comportement des matériaux. •A dm en 1ère année sur concours Geipi Polytech ; bac S et bac+1. •A dm en 3e année : bac+2, concours commun Polytech, CPP ou sur dossier. •A dm en 3e année : L3 ou M1 scientifiques, dossier et entretien. •É galement par apprentissage à partir de la 3e année. •P arcours européen avec Allemagne, Espagne, Suède et Russie.

ENIM École nationale d’ingénieurs de Metz www.enim.fr •F orme des généralistes, hommes de terrain en génie des systèmes industriels. •A dm en 1e année sur concours Geipi Polytech pour bac S, STI2D ou bac étranger. •A dm en 3e année ; concours ENI pour CGPE ou bac+2. •E n apprentissage avec l’ITII Lorraine : spécialité Mécanique et production. •A dm en 3e année sur dossier, entretien et test d’anglais pour bac+2 des métiers des industries mécaniques.

ENSGSI École nationale supérieure en génie des systèmes et de l’innovation, à Nancy www.ensgsi.univ-lorraine.fr •P répare des « cadres de haut niveau possédant une solide formation scientifique et également des connaissances techniques, socio-économiques, environnementales et humaines, capables de mener à bien des projets et d’animer des équipes. » •A dm en 1ère année sur concours Geipi Polytech ; terminale S ou bac S n+1. •A dm en 3e année sur concours ou dossier et entretien ; CGPE, cycle préparatoire polytechnique, ATS, L2, DUT, L3. •A dm en 4e année sur dossier et entretien pour M1 scientifiques.

ESITC (Privé reconnu) École supérieure d’ingénieurs des travaux de la construction de Metz www.esitc-metz.com •F orme des ingénieurs capables de diriger les chantiers du BTP. • Adm sur dossier et entretien • En 1ère année : bac S ou STI2D. •E n 2e année : CGPE, ou bac+2 scientifiques hors Génie civil. •E n 3e année : bac+2 ou bac+3 (DUT Génie civil et BTS dans le domaine du bâtiment). • En 4e année : bac+4 Génie civil. •2 options en 5e année : Bâtiment, Travaux publics.

Polytech Nancy École supérieure des sciences et technologies de l’ingénieur de Nancy, à Vandœuvre-lès-Nancy www.esstin.univ-lorraine.fr • Formation généraliste pour des ingénieurs responsables occupant des fonctions très variées dans tous les secteurs. • Adm en 1e année sur concours Geipi Polytech pour bac ou bac n+1 S ou STI2D ou STL option SPCL. • Adm en 3e année sur concours CPP et Polytech pour les CGPE, dossier et entretien pour CGPE, bac+2 scientifiques. • Adm en 4e année sur dossier et entretien pour M1 en sciences.

EXIA-CESI École d’ingénieurs informatique www.exia.cesi.fr/ecole-informatiquenancy • Forme des ingénieurs professionnels de l’informatique ancrés dans le monde de l’entreprise. • Adm en 1e année sur dossier, entretien et épreuves pour bac S, STI2D ou STL. • Adm en 2e année sur dossier et entretier pour 1ère année CPGE validée ou L1 scientifique validée. • Adm en 3e année : concours commun à l’école d’ingénieurs du CESI (dossier et entretien pour bac + 2).

[Recrutement à minimum bac+2] Arts et métiers Paristech (ENSAM) École nationale d’arts et métiers, à Metz www.ensam.eu/Campus-et-instituts/ Campus-Metz • Le « gadzart » est un ingénieur généraliste de haute compétence technique, pragmatique et polyvalent. • Adm en 1e année sur concours national ENSAM pour CGPE, et sur concours ENSEA pour ATS et bac +2 en science. • Adm en 1e année : dossier, entretien, tests pour L3 et M1. • Formation par apprentissage en partenariat avec l’ITII de Lorraine, spécialité mécatronique et génie industriel

ENSAIA École nationale supérieure d’agronomie et des industries alimentaires, à Vandoeuvre-lès-Nancy www.ensaia.univ-lorraine.fr • Forme des ingénieurs agronomes et des ingénieurs des industries agro-alimentaires. • Adm en 1e année sur concours CPP, concours pour CGPE et bac+2. • Adm en 2e année sur dossier et entretien pour M1 scientifique ou agroalimentaire • Egalement en apprentissage pour la spécialité agroalimentaire.

ENSEM École nationale supérieure d’électricité et de mécanique, à Vandœuvre-lès-Nancy www.ensem.univ-lorraine.fr • Forme des ingénieurs généralistes, spécialisés en mécanique, génie électrique et ingénierie des systèmes numériques.

•S pécialité Ingénierie des systèmes numériques. • Adm en 1e année sur concours CPP, sur concours commun polytechnique pour CGPE, sur dossier et épreuve pour L2 scientifiques et technologiques. • Adm en 2e année sur dossier et entretien pour M1 scientifiques.

•A dm en 3e année sur concours CPP, via la banque d’épreuves des concours communs polytechniques pour CPGE, concours sur la banque agro-véto, dossier ou entretien pour math spé ATS, bac+2. •A dm en 2e année sur dossier et entretien pour M1.

ENSIC

ENGREF

École nationale supérieure des industries chimiques, à Nancy Ensic.univ-lorraine.fr • Forme des ingénieurs polyvalents pour relever les défis du présent et du futur : énergie, chimie, environnement, développement durable, biotechnologies, santé, technologies innovantes. • Adm en 1e année sur concours CPP, CPI Gay-Lussac, concours commun polytechnique pour CGPE, concours commun A PC Bio, sur dossier pour DUT et L3. • Adm en 2e année dans le cadre des accords de partenariat « double diplôme », du programme n+i et 5e année pharma industrie. • Spécialité génie chimique en partenariat avec l’Union des Industries Chimiques.

ENSG École nationale supérieure de géologie, à Vandœuvre-lès-Nancy www.ensg.univ-lorraine.fr • Forme des ingénieurs géologues. • Adm en 1e année sur concours CPP, concours commun polytechniques pour CGPE, concours G2E, concours commun ENSEM-ENSD-ENSGSI pour L3 scientifiques. • Adm en 2e année sur dossier et entretien pour M1 scientifiques.

ENSMN École nationale supérieure des mines de Nancy, Intégrée au campus ARTEM www.mines-nancy.univ-lorraine.fr • Forme des ingénieurs capables d’innover et de conduire le changement en les préparant aussi à devenir des leaders responsables et humanistes. • Génie mécanique • Adm en 1e année sur concours CPP, concours Mines-Ponts pour CGPE, AST pour L3 et bachelors en sciences, dossier et entretien pour bac + 2 • Adm en 2e année sur dossier, tests et entretien pour M1.

GIP-INSIC Institut supérieur d’ingénierie de la conception, à Saint-Dié-des-Vosges www.insic.fr • Groupement d’intérêt public adossé à l’ENSM. • Génie mécanique. • Adm en 1e année sur dossier et entretien pour CGPE et bac+2. • Adm en 2e année sur dossier et entretien pour M1. • Également par apprentissage avec l’ITII Lorraine.

ENSTIB École nationale supérieure des technologies et industries du bois de l’Université de Lorraine, à Epinal www.enstib.univ-lorraine.fr • Forme des ingénieurs capables, selon leur parcours, d’apporter leur polyvalence et leurs compétences spécifiques à la filière bois.

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 26

École nationale du génie rural des eaux et forêts, à Nancy www.agroparistech.fr • Dépendant de l’Institut des sciences et industries du vivant et de l’environnement (AgroParisTech), le site de Nancy prépare des spécialistes bois et forêt. • La 1ère année est commune sur le site de Grignon (Yvelines) • Adm en 1e année sur concours sur la banque Agro-Véto pour CPGE ou concours ENSA pour bac+2. • Egalement en apprentissage.

CentraleSupélec, à Metz Campus messin de l’Ecole supérieure d’électricité. www.supelec.fr/metz • 2 options en 3e année : Systèmes interactifs et robotique, Systèmes photoniques et de communication. • Adm en 3e année sur concours Centrale-SUPELEC pour CPGE, ou dossier, tests et entretien pour L2 ou L3.

TÉLÉCOM Nancy, à Villers-lès-Nancy (ancienne ESIAL, École supérieure d’informatique et d’applications de Lorraine) www.telecomnancy.univ-lorraine.fr • Forme des ingénieurs généralistes en informatique et sciences et technologies du numérique. • Adm en 1e année sur dossier et entretien sur concours CPP, sur concours Mines-Telecom ou Mines-Ponts pour CPGE, dossier et entretien pour CPGE ATS et bac+2. • Également par apprentissage en partenariat avec l’ITII Lorraine. • Adm en 3e année sur dossier et entretien pour bac+4 scientifiques.

[Recrutement à bac+2] Uniquement par apprentissage

EI-CESI de Nancy (Privé reconnu) École d’ingénieur du Centre d’études supérieures industrielles, à Villers-lès-Nancy www.eicesi.fr/centre-nancy.asp • Forme des ingénieurs généralistes. • Adm en 1e année sur épreuves et entretiens pour bac+2 scientifiques ou techniques.

EI-CNAM École d’ingénieur du CNAM de Lorraine, à Nancy www.cnam-lorraine.fr • Spécialité Génie industriel. • Spécialité Energétique, options Optimisation des procédés et Eco-construction. • Adm en 1e année sur tests, dossier et entretien pour bac+2.


Les études pour devenir ingénieur

Devenez

Les ingénieurs ont toujours la cote !

INGÉNIEUR par la formation continue

Ouvert aux bac+2 scientifique ou technique avec 3 ans d’expérience professionnelle

Un « ingé » est un professionnel chargé de participer à la réalisation de projets à forte dominante technique. Il a la quasi garantie de trouver rapidement sa place dans le monde professionnel, même en période de crise. L’enseignement, dont un quart est assuré par des professionnels, est en effet tourné vers l’innovation et ancré dans la réalité du marché. Cinq ans d’études sont nécessaires pour devenir ingénieur dans de nombreuses filières : aéronautique, chimie, commerce, agronomie, physique, numérique, BTP, génie civil, sciences, industrie, agroalimentaire, santé, transports...

Le cursus Quel que soit le cursus choisi, l’étudiant passera par un processus de sélection basé sur un concours et/ou l’étude de son dossier. Bien que

très nombreuses, seules les écoles d’ingénieurs habilités par la CTI (Commission des Titres d’Ingénieurs) peuvent délivrer le diplôme. Les études se déroulent sur trois à cinq ans en fonction de l’admission, qui peut se faire en post-bac ou après deux années de classe préparatoire. Si la prépa (bac+2, voir page 60) est considérée comme la voie royale pour se présenter aux différents concours, certaines écoles d’ingénieurs proposent des prépas intégrées. Vous pouvez également passer par un DUT, une licence dans le domaine des sciences à l’université (bac+3) voire parfois certains BTS. À savoir : 7 % des ingénieurs diplômés continuent en thèse, ce qui les mène au doctorat (bac+8), indispensable pour une carrière d’enseignant-chercheur à l’université ou de chercheur dans un organisme public.

Des opportunités à l’étranger Face à la mondialisation des échanges, les écoles d’ingénieurs préparent également leurs élèves à un environnement professionnel devenu international. C’est pourquoi l’anglais est obligatoire dans toutes les écoles et, pour obte-

D écouvrez l’ É cole d’ I ngénieurs CESI C A M P U S C E S I D E N A N C Y - 03 83 28 97 08 L’ingénieur CESI, un profil de manager

Ecole d’ingénieurs CESI - hanvier 2018

Les ingénieurs demeurent une catégorie privilégiée dans la course à l’emploi et leur cote n’a jamais été aussi forte à l’étranger ; la proportion de femmes ingénieures atteint également des sommets. Les jeunes diplômés issus d’écoles d’ingénieurs sont très recherchés, car leur formation est orientée « métier ». Ils bénéficient de cours assurés par des professionnels et apprennent à résoudre des problèmes concrets. Les stages en entreprises sont obligatoires (28 semaines au minimum) afin de mettre en pratique la théorie enseignée et devenir rapidement opérationnel à l’issue du cursus de cinq ans. Par ailleurs, afin de plonger l’étudiant dans la réalité, les écoles d’ingénieurs s’appuient sur leurs laboratoires, en partenariat avec les universités, les instituts de recherche publique et les entreprises privées, ce qui leur permet de mettre en valeur leur enseignement et leurs projets de recherche.

Industrie & services Généraliste

Un apprentissage actif et collaboratif

www.eicesi.fr Établissement d’enseignement supérieur technique privé Le CESI : enseignement supérieur et formation professionnelle

nir le diplôme, les étudiants doivent obtenir une certification de leur niveau linguistique, délivrée par un organisme extérieur. Et souvent, les écoles proposent, voire imposent, l’étude d’une

seconde langue. Afin de consolider les acquis et de permettre à leurs élèves de mettre un pied dans le monde du travail, de nombreuses écoles incluent dans leur cursus une expérience à l’étranger de trois mois à un an, sous la forme de stage en entreprise ou de séjour d’études dans un établissement partenaire, pouvant aussi être effectué au cours d’une année de césure.

Des missions pluridisciplinaires Nombreux débouchés, salaires motivants, perspective d’évolution de carrière… le métier d’ingénieur en tente plus d’un (et d’une…). L’ingénieur a un rôle de création, de conception au sein de l’entreprise ; il s’agit bien souvent d’un produit, mais cela peut aussi concerner un service. Sa principale mission est de réfléchir, concevoir, puis d’accompagner un projet jusqu’à sa finalisation tout en suivant et coordonnant chaque étape en prenant en compte les aspects financiers du projet pour respecter le budget qui lui a été alloué. Il peut également être amené à gérer une équipe, les relations avec les clients et les différents intervenants de son projet.

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 27


PRÉPAREZ LES DIFFÉRENTES VOTRE AVENIR FILIÈRES

Industrie du futur en Lorraine

ARTEM

Et si on travaillait pour demain ?

3 disciplines au service de l’excellence

C’est grâce aux équipements industriels Schneider Electric que l’apprentissage dédié au lean-manufacturing (montage d’une ligne de production, formalisation des procédures afin de réduire les délais et diminuer les stocks), à la robotique-cobotique (production des robots assistant l’homme, en automatisant une partie de ses tâches), à la réalité virtuelle augmentée et à la maintenance-fabrication additive, que 1 450 apprentis de l’industrie sont formés chaque année. Et 4 000 postes sont à pourvoir d’ici 2020 dans les domaines de la métallurgie. D’autres sont aussi à pourvoir dans ceux de l’agroalimentaire, des papetiers, de l’électrotechnique, de la maintenance industrielle, de l’électricité et même, plus humblement», de la ferronnerie d’art. Une aubaine « gagnant-gagnant » pour le salarié et le monde de l’entreprise qui bénéficie désormais de nouveaux talents capables d’être immédiatement opérationnels dans des métiers aujourd’hui qualifiés de « futuristes » !

Créer des compétences Apprentis du CAP au BTS, Licence professionnelle, élèves ingénieurs en alternance, salariés en formation continue, personnes en situation de handicap, demandeurs d’emploi... Le spectre des apprentis concernés se veut large. Objectifs : mettre leurs compétences au service de l’industrie du futur, qui par définition est innovante, compétitive, performante, sûre, créatrice de valeur et d’emplois, connectée avec ses collaborateurs, ses machines de production, ses prestataires, son territoire. Une usine conçue pour répondre aux défis économiques, technologiques, organisationnels, environnementaux et

LES MÉTIERS ENSEIGNÉS Robotique - Cobotique / Réalité virtuelle et augmentée / Efficience énergétique / Fabrication additive (imprimante 3D) / Productique Mécanique Usinage / Production et Management industriel / Chaudronnerie industrielle - Soudage / Etude et Conception / Maintenance Industrielle / Electrotechnique / Qualité Sécurité Environnement / Management des ressources humaines

LES CHIFFRES Le pôle formation des industries technologiques Lorraine est le fruit du regroupement entre le CFAI Lorraine (centre de formation d’apprentis), l’AFPI Lorraine (formation des salariés) et l’APC (formation des demandeurs d’emploi) et conseil en relation avec le handicap. Chaque année, formation de 1 450 apprentis, 2 500 salariés, 600 demandeurs d’emploi.

LES RÉSULTATS, LES ATTENTES... 1450 apprentis formés chaque année / 89% de réussite aux examens / 80% d’employabilité à 6 mois / 2 000 entreprises partenaires / 4 000 emplois à pourvoir par an en Lorraine jusqu’en 2020 dans le secteur de la métallurgie sociétaux. Le pôle formation de l’UIMM Lorraine donne la possibilité de préparer le CAP, le BEP, le Bac, le BTS, la Licence Professionnelle, le Master, et pour finir, le diplôme d’Ingénieur. Les apprentis en alternance travaillent au sein d’entreprises industrielles ou technologiques de pointe comme Arcelor Mital, PSA, Saint-Gobain, PSA Metz Tremery, Claas France, Thyssenkrupp Industrial Solutions, General Electric... Quant aux formateurs, ce sont des experts de haut niveau, rompus au monde de l’industrie, qui sont pour la plupart des anciens salariés d’entreprises industrielles, bénéficiant d’une dizaine d’années d’expérience.

Pôle d’excellence technologique Pilotés par des industriels, les 7 sites de formation Lorraine (Saint-Dié-des-Vosges, Thaonles-Vosges, Metz, Maxéville, Henriville, Yutz et Bar-le-Duc) ont bénéficié de 7 millions d’euros, investis ces 2 dernières années pour moderniser les équipements. Ainsi, les nouvelles technologies de pointe déployées en région ne manqueront pas de redorer le blason de métiers de l’industrie - qui ne jouissaient pas forcément d’une image positive auprès des publics... - en attirant des candidats issus de tous milieux.

Art, Technologie et Management. La synergie de ces 3 enseignements a donné naissance à ARTEM. Sous une seule et unique enseigne, l’École supérieure d’art et de design (ENSA), l’École des Mines et ICN Business School, toutes 3 basés à Nancy et déployées sur une superficie d’une dizaine d’hectares, s’inscrivent au cœur de l’Université de Lorraine qui compte parmi les douze campus d’excellence français. Cette alliance a été rendue possible grâce aux financements de l’État, de la Région, du Département et de la Métropole du Grand Nancy. Tant au niveau de son enseignement croisé que de son architecture hors norme, ARTEM est vraiment un campus d’exception. Fruit de la contraction « art, technologie, management », il représente l’aboutissement d’un projet visionnaire, né dès 1999 et qui a nécessité 250 millions d’investissements… Une opération de grande envergure, au bénéfice des étudiants, des entreprises recruteuses, de la Ville et de son rayonnement universitaire.

Une architecture hors normes Bâti sur les friches des anciennes casernes Molitor, le campus, conçu par l’architecte Nicolas Michelin, accueille à ce jour 3 500 élèves et a l’ambition d’en réunir plus de 5 000. D’un esthétisme futuriste, les 3 grandes écoles sont reliées par une « serre-galerie » exotique de 700 mètres, surplombée d’un toit vitré bleu et rose, véritable galerie de vie et de passage pour les étudiants et professeurs, ancrée grâce à des piliers métalliques en forme de palmiers, référence moderne à l’Ecole de Nancy.

Des ateliers interdisciplinaires Le principe d’Artem est de faire travailler l’ensemble des élèves des écoles d’ingénieurs, d’art et de commerce qui n’ont pas forcément les mêmes réflexes cognitifs. C’est pourquoi il leur faut s’écouter, communiquer et accepter le fait que « l’autre » n’ait pas la même façon de penser et de s’organiser. C’est en effet un signe distinctif d’Artem : la nécessité de travailler de façon interdisciplinaire est un gage d’ouverture d’esprit et représente une nouvelle manière d’appréhender les grands enjeux sociétaux pour les jeunes et les entreprises d’aujourd’hui et de demain.

© Grand Nancy

Après les révolutions industrielles liées au charbon, à l’électricité et au gaz puis au nucléaire, arrive la 4ème révolution caractérisée par l’intégration des technologies numériques dans les processus de fabrication et l’émergence des usines connectées ou dites « du futur ». Leader de la formation industrielle, le pôle formation des industries technologiques Lorraine de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM Lorraine) a investi dans deux lignes pédagogiques de l’Usine du futur, uniques en Lorraine, afin de permettre aux apprentis de s’exercer aux métiers d’aujourd’hui et de demain. Et parmi ces derniers, la moitié ne sont pas encore identifiés et restent à inventer ! C’est dire le vivier d’emplois qui se profile pour les apprentis formés dans le domaine des technologies 4.0.

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 28

Des enseignements transversaux Déjà en l’an 2000 étaient mis en place les ateliers Artem, qui rassemblaient « mineurs », « artistes » et « managers » travaillant de concert sur des projets transversaux avec pour mot d’ordre « des projets faisant appel à la triple compétence ». À titre d’exemple, la conception de bancs publics connectés et autonomes en énergie, l’amélioration de la signalétique d’un musée, une mission de conseil en marketing pour des hypermarchés… À partir de 2012, d’autres dispositifs pédagogiques, les « cb days » (creative business days), sont venus compléter les ateliers. Objectif ? Les étudiants disposent de deux jours et demi pour inventer un produit ou un service qui réponde à des besoins écoresponsables. En 2013, c’est « Artem insight » qui est mis en place. Pendant une semaine, les étudiants en fin de cursus réfléchissent sur une problématique concrète proposée par l’une des 40 entreprises partenaires de l’alliance, ou sur une simulation de gestion d’entreprise. Pour les étudiants qui ont opté pour le Game Lab, il permet aux futurs ingénieurs et designers de concevoir un jeu vidéo.

Artem, bientôt une marque déployable In fine, l’enjeu est bien entendu celui de l’employabilité. L’évaluation des compétences est commune aux 3 écoles : capacité à conduire des projets dans des équipes pluridisciplinaires, à travailler avec des personnes de cultures professionnelles différentes, à communiquer, à créer, à finaliser. En 2020, la quatrième tranche des travaux du campus doit s’achever avec la construction de la Villa Artem qui sera l’incubateur et le lieu de résidence pour jeunes créateurs. L’ambition d’Artem ne s’arrête pas au territoire lorrain. Ses fondateurs souhaitent labelliser le savoir-faire accumulé et le déployer sur d’autres campus, en France et à l’étranger.


Les écoles de commerce

Business is business ! Il faut l’avoir dans le sang ! Aimer convaincre, creuser ses sujets, savoir s’exprimer en public, s’ouvrir aux nouvelles pratiques et aux marchés internationaux. Car si pour la plupart d’entre elles, les écoles de commerce dispensent un enseignement généraliste, elles sont avant tout tournées vers l’entreprise, la pratique, l’international et une vie associative dense. Une multitude de métiers

Frais de scolarité

Avant de vous spécialiser dans un métier particulier, le cursus de l’école de commerce vous permettra de découvrir une multitude de fonctions professionnelles et de secteurs d’activité : ressources humaines, communication, finance, contrôle de gestion, logistique, etc. Ainsi, vous aurez le temps de faire votre choix et de bâtir votre projet professionnel qui pourra évoluer au fil des années et des stages. Certaines écoles prévoient même une interruption d’un an de la scolarité, appelée « année de césure », pour permettre aux élèves de faire des stages en entreprise, et parfois de travailler en CDD et ce, afin de rendre les jeunes diplômés opérationnels dès leur sortie de l’école. Une véritable aubaine pour les recruteurs potentiels !

Pour vous en faire une idée précise, rendez vous (avec ou sans vos proches) aux journées portes ouvertes des écoles, qui ont lieu dès le mois de décembre pour certaines formations post-bac. Toutes les écoles de commerce sont payantes, il faut y réfléchir avant de s’engager. Seules les écoles reconnues (pour la plupart privées et qui sont en mesure de délivrer un diplôme visé) permettent à certains étudiants de bénéficier d’une bourse.

Au programme, les cours privilégient les domaines concrets de l’économie, la comptabilité, la gestion, le marketing, la négociation commerciale, le droit des affaires, la finance, les langues étrangères. Certaines écoles recrutent après le bac ou une prépa, et toujours à la suite d’un concours d’entrée. Dans l’ensemble des formations, les bacheliers ES sont majoritaires. Viennent ensuite les bacheliers S, et, dans une proportion moindre, les STMG et les L. Les élèves qui intègrent les écoles de commerce ont généralement suivi une classe préparatoire : ECS (économique et commerciale option scientifique) pour les bacheliers S, ECE (économique et commerciale option économique) pour les bacheliers ES, ECT (économique et commerciale option technologique) pour les bacheliers STMG.

Expériences à l’étranger obligées Sur plus de 150 écoles privées, 50 % débouchent sur un niveau bac + 3 et l’autre moitié bac + 4 ou 5. Les cursus sont multiples. Et la plupart prévoient plusieurs niveaux d’accès. En général, les écoles incluent un, voire plusieurs stages à l’étranger au sein d’universités partenaires ou d’entreprises. Immersion dans la vie professionnelle réelle assurée ! D’où l’absolue nécessité d’avoir un réel goût de la découverte de nouvelles cultures et méthodes d’apprentissage qui permettent d’acquérir des expériences dans une économie désormais mondialisée. D’ailleurs, au sein même des campus français, les enseignants et étudiants étrangers sont toujours en bon nombre afin de favoriser en amont les échanges multiculturels.

jOURNéE PORTES OUVERTES ISAM-IAE NANCy école universitaire de management

LICENCES AES et GESTION

SAMEDI 10 féVRIER

LICENCES PROfESSIONNELLES RH / Commerce / Distribution MASTERS

9h00 à 16h00

fILIèRES-MéTIERS

COMPTABILITé, CONTRÔLE, AUDIT

ISAM-IAE NANCy CAMPUS ARTEM

fINANCE RESSOURCES HUMAINES

90 RUE DU SERGENT BLANDAN 54000 NANCy

MARKETING & VENTE ADMINISTRATION DES ENTREPRISES D.U. & MASTER IN MANAGEMENT INTERNATIONAL MANAGEMENT DES ORGANISATIONS DU SECTEUR SANITAIRE & SOCIAL MANAGEMENT PUBLIC

Formation Continue Formation initiale Formation en alternanCe Formation à DistanCe

Spectacles / ORIENTER FORMER REUSSIR / page 29

isam-iae.univ-lorraine.fr



Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.