STRASBOURG - Supplément Formation - Spectacles Publications n°209 / Février 2018

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Orienter Former Réussir SUPPLÉMENT I Spectacles à Strasbourg

Apprentissage Projet professionnel

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Février 2018

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Les publications Onisep Des documents indispensables pour construire son avenir

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PRÉPAREZ VOTRE AVENIR

ÉDITO

Le 2e trimestre est un moment crucial dans l’orientation des élèves : pour ceux de Terminale c’est la période des vœux post bac, pour ceux de 3e, c’est le début du dialogue entre les élèves, les parents et les équipes pour le choix de la voie d’orientation. Cette année est marquée par une évolution de la plateforme de préinscription dans le supérieur. APB disparaît au profit de Parcoursup. Même si tout choix n’est pas irréversible, il importe cependant de mettre un maximum d’atouts de son côté pour effectuer celui qui conviendra le mieux à ses aspirations, intérêts et capacités et qui facilitera son insertion. Aussi, il est grand temps de se renseigner sur les formations et les métiers par des rencontres lors des journées portes ouvertes, salons, stages d’immersion, de prendre contact avec les psychologues de l’Éducation Nationale et avec les professeurs principaux, pour être aidé dans sa réflexion et guidé dans son parcours de découverte et de concrétisation. La nouvelle plateforme Parcoursup présente également des informations très utiles sur les attendus des filières, les débouchés, les éléments pris en compte par les commissions, les places disponibles. »

L’orientation : il faut un début à tout... Avant d’effectuer un choix parmi les multiples options qui se présentent aux étudiants, différents paramètres sont à prendre en compte : la maturité de l’étudiant, ses envies pour un métier déjà identifié, ou au contraire ses doutes, ou encore l’aspect financier. Autant de critères qui constitueront le socle de la décision. Afin d’anticiper le mieux possible, l’étudiant a une carte déterminante à jouer : celle du temps de la réflexion. Prendre son temps Trouver sa vocation n’est pas évident lorsque l’on est jeune. Compte tenu de ses capacités intellectuelles ou manuelles, de ses intuitions, de ses envies personnelles… vers quelle voie se diriger ? L’entourage (familial, amical, scolaire…) joue un rôle important dans la mesure où il peut « mettre la pression » sur l’étudiant, ce qui ne l’aidera pas nécessairement dans son choix d’orientation. Il faut préserver sa curiosité, sa joie d’apprendre et de découvrir, et étudier toutes les possibilités qui s’offrent à lui sans paniquer. Elles sont nombreuses. Prendre le temps de la réflexion permettra d’envisager plusieurs orientations possibles, selon que l’étudiant a obtenu ou pas (et à titre d’exemple) son bac, tout en évitant de se retrouver le « bec dans l’eau » quand arrivera l’heure de la décision.

Se donner le maximum de chances

Photos © Fotolia

Laurence Naert, Chef du Service Académique d’Insertion et d’Orientation de l’Académie Nancy-Metz, Déléguée Régionale de l’Onisep Grand Est

Grandes généralités sur l’orientation

Filière courte, Fac, BTS, IUT, concours, école spécialisée, prépa… ? L’ONISEP est l’organisme de référence qui permet à l’étudiant et à sa famille d’avoir un panorama très précis et très renseigné sur les choix envisageables, tout en aidant le principal intéressé à déterminer s’il a le profil de ses ambitions. Si l’étudiant est circonspect, des entretiens avec des professionnels de l’orientation lui seront très utiles. S’il parvient à se projeter dans les 5 à 10 prochaines années, l’étudiant peut faire le meilleur choix… à condition que ce dernier soit le fruit, d’une part d’une réflexion personnelle (ce qui exige une certaine maturité) et d’autre part de la prise en considération de l’aspect matériel des études : logement éventuellement nécessaire, déplacements, déménagement, frais liés à la scolarité, frais « de vie » quotidiens, espace et matériel suffisants pour étudier.

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À cet égard, certains devront envisager de travailler en parallèle de leurs cours. Tous ces aspects doivent être pris en compte, pondérés et analysés, afin d’avoir le maximum de chances de ne pas rater son orientation. Cela étant… tout le monde peut se tromper. Aussi, si le premier choix d’orientation s’avère être mauvais, il faut prévoir un plan B. Et c’est en amont, encore une fois, qu’il convient d’anticiper et d’identifier, autant que faire se peut, les différentes filières correspondant aux aspirations de l’étudiant et à ses contraintes de tous ordres (pécuniaires, de motivation, etc.).

Sortir des sentiers battus Pour des raisons d’ordre psychologique ou sociétal, ou pour « faire plaisir à leur famille », certains choisiront le droit ou la médecine… Des professions valorisantes aux yeux des autres. Or, il existe tant de métiers méconnus où il y a de réelles perspectives de travail et d’épanouissement. Des métiers artisanaux, par exemple. Il ne faut donc pas brider les envies profondes de l’étudiant. Si la première orientation est un échec, il aura peut-être du mal à se relever et perdra confiance en lui, alors qu’il est en pleine période de construction de lui-même. L’entourage, les professionnels, les professeurs, les psychologues de l’Education Nationale chargés du conseil en orientation scolaire et professionnelle (psyEN), sont là pour l’aider à avoir confiance en lui, pour l’encourager à oser dire ce qu’il veut faire, et comment. Sur internet également, diverses plateformes proposent des tests d’orientation gratuits. C’est donc une étape primordiale, dans la mesure où elle détermine l’avenir de la personne.


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Auprès de qui se renseigner ?

Savoir vers qui se tourner, c’est aussi continuer à apprendre... Cruciaux, afin d’aider à choisir son orientation scolaire, différents organismes sont au service des étudiants pour les éclairer sur la meilleure filière à suivre. En parallèle, les professionnels présents au cœur des établissements sont également à l’écoute. Lycée professionnel ou général ? Grandes études ou filière professionnalisante ? Bien que les discussions en famille soient importantes, les décisions prises ne sont pas toujours objectives. D’où l’importance de bénéficier d’un regard extérieur.

ONISEP Grand Est, site de Strasbourg

Au sein des établissements

Centres d’Information et d’Orientation

Le conseiller d’orientation psychologue (psyEN, ex COP), travaille dans les collèges et les lycées. Il a pour mission d’aider l’élève à y voir plus clair sur son avenir professionnel en lui permettant d’acquérir une meilleure connaissance de soi, en l’épaulant dans sa réussite scolaire et en l’orientant vers des études qui conviennent à ses aptitudes et à sa personnalité. Le psyEN assiste les lycéens en analysant leurs performances, en explorant avec eux de nouveaux métiers, et en choisissant un établissement d’études supérieures (université ou autre). Quant au professeur principal, ou à l’enseignant dont le lycéen est le plus proche, ils sont là, eux aussi, pour l’aider à trouver sa voie.

Incontournable Onisep Hors des portes des établissements, l’incontournable Onisep œuvre sous l’égide des ministères de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation. L’Onisep informe les jeunes et leur famille sur les formations, les métiers, les secteurs professionnels, et les guide dans le choix d’un parcours. Fondé dans les années 1930 et présent partout en France, l’Onisep (www.onisep.fr) possède une vaste expertise et permet aux jeunes de découvrir les métiers en fonction de leur domaine de prédilection et de leurs centres d’intérêt.

Une source de conseil et de documentation : le CIO Le Centre d’information et d’orientation, ou « CIO », accueille les jeunes scolarisés et leur famille, et leur prodigue des conseils personnalisés sur les études, les formations professionnelles, les qualifications nécessaires pour telle ou telle profession. Chaque CIO possède un fonds documentaire très renseigné sur les enseignements et les professions, ainsi qu’un ser-

vice d’auto-documentation permettant d’avoir accès à des documents selon les intérêts et le niveau scolaire de l’intéressé.

Le SOIP, au cœur des universités Les Services d’Orientation et d’Insertion Professionnelle (SOIP), à vocation locale, sont des structures implantées dans les universités. Ils proposent aux étudiants une documentation et de nombreux services d’information sur les enseignements de l’Université, des conseils pour l’orientation, voire une aide à l’insertion professionnelle. Également, le centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ) est un lieu d’information et de conseil d’orientation. Il s’adresse à un public de collégiens, lycéens, étudiants et jeunes de 16 à 25 ans.

Les missions locales associatives Ces structures associatives accueillent des jeunes de 16 à 25 ans pour les soutenir dans leurs recherches de façon globale : emploi, formation, logement, santé, sport, loisirs.

Prenez rendez-vous en amont En 2017, tous les jeunes sont nés avec internet. Le souci n’est pas tant de chercher les renseignements sur le web où bien évidemment les étudiants n’ont aucune difficulté à trouver des masses d’informations via les forums et autres plateformes d’échanges. L’idée est davantage de savoir faire le tri pour trouver la bonne source. D’où l’importance de rencontrer les professionnels d’orientation de visu, de prendre rendez-vous afin d’établir une relation humaine avec des gens ayant une expérience de terrain et capables de fournir des informations fiables et pragmatiques.

Coordonnées en Alsace

5, Quai Zorn - 67082 Strasbourg Cedex 03 88 15 09 35 drostrasbourg@onisep.fr www.onisep.fr/strasbourg Horaires : 8h30-11h30 / 14h-16h30

Toutes les adresses en Alsace : www.ac-strasbourg.fr/publics/orientation-insertion/services-dorientation

Rectorat de l’académie de Strasbourg 6 rue de la Toussaint - 67000 Strasbourg 03 88 23 37 23 - www.ac-strasbourg.fr Horaires : 8h30-11h / 13h30-17h

Services Universitaires d’Information et d’Orientation * Université de Strasbourg Espace Avenir orientation - stage - emploi 20a, rue Descartes - 67000 Strasbourg 03 68 85 63 00 espace-avenir@unistra.fr www.unistra.fr * Université de Haute Alsace Site de Mulhouse : Maison de l’Etudiant - Bât. Q - RDC 1 rue Alfred Werner - 68200 Mulhouse 03 89 33 64 40 sio@uha.fr - www.uha.fr Horaires : Du lundi au mercredi 9h-12h / 13h-17h Jeudi 10h-12h / 13h-17h Vendredi 9h-12h

Site de Colmar : 34 rue du Grillenbreit Maison de l’étudiant - 1er étage 68008 Colmar Cedex sio@uha.fr Horaires (sur RDV) : www.rdv-sio-colmar.uha.fr

Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires 1 quai du Maire Dietrich 67000 Strasbourg 03 88 21 28 00 www.crous-strasbourg.fr * Pôle accueil étudiant - 1 boulevard de la Victoire 67000 Strasbourg - 1 rue Alfred Werner 68100 Mulhouse

Bureau Information Jeunesse de Colmar 32 cours Sainte-Anne - 68000 Colmar 03 89 20 67 91 - bij.info@colmar.fr www.colmar.fr/bureau-information-jeunesse Horaires : 9h-12h / 14h-17h

Bureau Information Jeunesse de Mulhouse 7-9 rue du Moulin - 68100 Mulhouse 03 89 66 33 13 espaceinfojeunes@semaphore.asso.fr www.reseau-informationjeunesse-alsace.fr

Rester en veille Par ailleurs, on ne saurait trop conseiller aux jeunes de lire la presse (les numéros spéciaux édités par Le Monde, Les Échos, Le Figaro...) et d’écouter les radios culturelles et d’information. Le magazine L’Etudiant est également une référence, comme www.studyrama.com uniquement présent sur le web. Des cafés et ateliers de co-working existent partout en France. Ce sont

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des lieux intéressants à explorer dans la mesure où ils permettent de se créer un réseau social, et d’échanger entre professionnels et étudiants.


PRÉPAREZ VOTRE AVENIR

La vie d’étudiant en pratique

Entre plaisirs, obligations et opportunités Quand on entreprend des études supérieures, c’est parti pour l’autonomie ! Concrètement il s’agit, en tant que jeune adulte, de gérer non seulement ses études, mais aussi son budget ou le cas échéant sa bourse, et par conséquent son logement, son alimentation, sa santé... Voici quelques ressources importantes à prendre à considération et lieux à fréquenter ! Santé et sécurité sociale des étudiants : beaucoup de changements ! À la suite de la récente annonce du premier ministre, les frais de sécurité sociale seront remplacés par une nouvelle « cotisation vie étudiante » englobant la santé, le bien-être, le sport et la culture. Le montant de la cotisation sera divisé par 2 par rapport au montant actuel de 217 euros. Les étudiants boursiers seront exonérés. Le régime de la sécurité sociale étudiante sera définitivement supprimé pour tous les étudiants en 2019. Les nouveaux étudiants seront désormais rattachés au régime général de la Sécurité sociale, et non plus à un centre de Sécurité sociale étudiante comme c’était auparavant le cas, par le biais des mutuelles LDME et MGEL.

Bourse études et/ou logement : remplissez votre DSE ! Tous les étudiants ne sont pas égaux face aux ressources budgétaires dont ils disposent. C’est pourquoi, pour faire face aux différents frais de la vie estudiantine et à ses à-côtés, des bourses seront délivrées en fonction de critères sociaux ou des logements en cité universitaire seront attribués pour la rentrée 2018-2019. Pour effectuer une demande, le dossier social étudiant -DSE- est indispensable. Il concerne les étudiants ou futurs étudiants, de nationalité française ou étrangère, et peut être rempli en ligne. La demande de bourse et/ou de logement en résidence universitaire doit être effectuée sur le site Internet du Crous de l’académie dans laquelle l’étudiant est inscrit. Les prérequis d’obtention de bourse sont d’être titulaire du bac ou d’un titre admis en équivalence ou, le cas échéant, d’une dispense. Sur le site du Crous, un simulateur permet de connaître le montant de la bourse pouvant être attribuée.

propriétaire a donné son accord, la sous-location est tout à fait légale. Enfin, concept apparu en 2010, les « KAPS » (Kolocations à Projets Solidaires) sont des colocations au loyer modéré en échange de quelques heures de bénévolat hebdomadaire.

La CAF peut vous aider Selon les ressources, le genre d’habitation et le lieu de résidence, l’étudiant peut prétendre à 2 types d’aide au logement attribuée par la CAF. D’une part l’APL (aide personnalisée au logement), réservée aux logements qui font l’objet d’une convention avec l’État (cités universitaires, foyers, HLM, etc.) et d’autre part l’ALS (allocation de logement à caractère social) qui vise toutes les autres habitations et prend en compte des critères spécifiques (surface du logement, WC, chauffage, arrivée d’eau, etc). Attention, ces aides ne sont ni cumulables entre elles, ni avec les allocations familiales des parents.

Bien se nourrir à petit prix Le CROUS propose un repas complet (une entrée, un plat chaud, pain, fromage et un dessert) pour 3,25 € (tarif 2017-2018) au Restaurant Universitaire, le « RU », ainsi que des formules pizza, sandwich, etc. Froids ou chauds, les repas sont variés et équilibrés. On y trouve des stands brasserie, des crêperies, des bars à salade. Les petits déjeuners, boissons chaudes ou froides ou en-cas de l’après-midi sont également disponibles. Les RU s’associent également à la Semaine du goût, à la Fête de la gastronomie et organisent des dégustations avec des par-

tenaires. Le RU, c’est également un endroit convivial, un lieu de vie où les étudiants sont accueillis dans un environnement moderne et une ambiance décontractée. Dans certains espaces, ils peuvent travailler avec accès au wifi et à des prises où recharger leur téléphone portable ou ordinateur… Et si l’étudiant prend ses repas chez lui, il peut toujours recourir aux bonnes vieilles recettes économiques, comme les œufs et les pommes de terre, les surgelés (aussi riches en vitamines et nutriments que les produits frais) et les soupes en brique. Autre astuce : dresser une liste pré-établie pour faire des courses une à 2 fois par semaine en respectant son budget.

Trouver un job Faire des inventaires, distribuer des prospectus, travailler comme serveur(se), garder des enfants (ou des animaux !), c’est le lot de près d’un étudiant sur 2 et environ 20 % d’entre eux travaillent suffisamment pour que cela fasse une différence dans leurs études. C’est d’ailleurs

Où se loger ? Le premier réflexe pour trouver un lieu propice aux études et à l’épanouissement personnel est d’utiliser son réseau social et partager sa recherche : Facebook, Twitter, etc. Usez et abusez de ces outils ! Il existe des groupes Facebook dédiés à la colocation, tentez votre chance. Ces outils numériques n’empêchent cependant pas de recourir au bon vieux « bouche à oreille » auprès de votre entourage. Opter pour un appartement en sous-location est également une possibilité : ainsi, si l’une de vos connaissances n’utilise pas son logement pendant quelques mois et que le

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pour eux que le statut d’étudiant salarié a été mis en place. Pour en bénéficier, il faut cumuler un certain nombre d’heures, à savoir au moins 10 à 15 heures par semaine. Certaines plateformes Web (Qapa.fr, Vivastreet, Indeed, Monkeytie…) sont par ailleurs partiellement ou complètement dédiées aux étudiants, pour les aider à améliorer leur ordinaire. Attention cependant à ne pas surestimer vos capacités à gérer de front études et job, ce dernier pouvant nuire aux premières. Donnez-vous le temps de prendre vos marques dans le monde des études supérieures. Ne choisissez pas un job trop éloigné de votre domicile ou de votre lieu d’études, n’acceptez pas d’horaires trop lourds ou trop irréguliers et encore moins un travail non déclaré ou sans contrat !

Vive la carte étudiant ! Après l’effort, le réconfort ! La carte étudiant vous permet de bénéficier de nombreux avantages, réductions et gratuités. Côté déplacements, les compagnies de transports en commun proposent d’intéressantes réductions en fonction de l’âge du voyageur. L’incontournable Carte Jeunes SNCF, qui coûte entre 30 et 50 € selon les promos du moment, vous permet d’avoir des réductions allant jusqu’à 50 %. Pour encourager les sorties et loisirs à connotation artistique, les centres culturels, musées, théâtres, cinémas pratiquent des tarifs préférentiels. Les réductions peuvent aller jusqu’à 50 % sur le prix de base. Faire du sport gratuitement, c’est également possible grâce aux SUAPS (Service Universitaire des Activités Physiques et Sportives) et certains clubs et salles de sport pratiquent des tarifs avantageux pour les étudiants. De nombreux autres avantages et bons plans sont accessibles aux porteurs de la carte étudiant : des sites web les répertorient, ce serait dommage de ne pas en profiter !


PARCOURSUP Mode d’emploi

Adieu l’APB !

Parcoursup : une nouvelle plateforme d’admission dans le S’INFORMER supérieur POUR S’ORIENTER Pourquoi ? Pour accompagner le Plan Etudiants, qui a pour objectif de favoriser la réussite de tous les bacheliers dans l’enseignement supérieur et de prendre en compte l’évolution importante du nombre de bacheliers dans les 5 prochaines années : + 200 000. C’est un plan global autour des 4 axes mentionnés ci-dessous. Il s’agira donc de mieux accompagner les lycéens dans leur choix d’orientation en terminale, de leur garantir un accès simple, juste et transparent dans le supérieur, de personnaliser les parcours dans le supérieur et enfin d’améliorer les conditions de vie.

Comment ? La nouvelle plateforme d’admission dans le supérieur permettra de mieux connaître le contenu des formations disponibles et identifier ses chances de réussite et d’insertion professionnelle. Pour chaque formation, la plateforme indiquera les attendus : les connaissances fondamentales et les compétences nécessaires à la réussite. Ces attendus seront définis à l’échelle nationale, auxquels pourront s’ajouter des spécificités locales. Elle affichera également le nombre de places, le rapport nombre de candidats/nombre de places, les taux de passages et de réussite selon le bac, les débouchés et les taux d’insertion professionnelle (quand ces données sont disponibles). Des données essentielles à discuter avec les professeurs principaux, les psychologues de l’éducation nationale, chargés du conseil en orientation scolaire et professionnelle et à prendre en compte par le lycéen et sa famille avant de faire ses choix. Depuis le 22 janvier et jusqu’au 13 mars 2018, chaque lycéen pourra émettre 10 vœux, (avec la possibilité de vœux multiples) lui permettant au final de formuler de 1 à 10 vœux (multiples ou pas), et en cas de vœu multiple au maximum 20 sous vœux. Si les vœux ne seront plus classés, ils devront en revanche être motivés. Il convient d’être attentif à certaines modalités d’accès liées notamment au secteur de recrutement de certaines licences. L’élève devra valider ses vœux pour le 31 mars au plus tard. Chaque vœu fera l’objet d’une fiche avenir qui comprendra les notes de l’élève, les appréciations des professeurs, l’appréciation complémentaire du professeur principal et l’avis du chef d’établissement. C’est cette fiche avenir qui sera transmise par la plateforme à chaque établissement du supérieur auquel le lycéen aura postulé. L’accès en CPGE, BTS, DUT, écoles reste sélectif et dépendra du dossier ou du concours, l’accès en 1ère année de licence reste non sélectif, si le nombre de vœux reçus est supérieur au nombre de places, les candidatures seront ordonnées en fonction de la cohérence du parcours suivi en lycée et de celui demandé dans le supérieur.

Accompagnés par les 2 professeurs principaux nommés en terminale et par les psychologues de l’éducation nationale chargés du conseil en orientation scolaire et professionnelle, les lycéens pourront s’informer : * durant les 2 semaines dédiées à l’orientation * tout au long de l’année en accompagnement personnalisé * Auprès des établissements du supérieur via leur site, forum, portes ouvertes, rencontres avec les étudiants * sur le site dédié « terminales 2017-2018 » de l’Onisep (pour découvrir les filières, les compétences, les métiers, l’insertion professionnelle, pour échanger par tchat, mail…) * et sur la nouvelle plate-forme d’admission dans le supérieur, Parcoursup

Dans le cadre d’une expérimentation menée dans 22 académies, une attention particulière sera portée aux candidatures des bacheliers professionnels : des places en BTS leurs seront réservées, en cas d’avis favorable du conseil de classe. A l’issue des commissions d’admission, dès le 22 mai 2018, le lycéen prendra connaissance des décisions des établissements pour chaque vœu et recevra des réponses. Une alerte est envoyée par mail ou SMS (via l’application Parcoursup à télécharger) dès qu’une proposition arrive. Il doit y répondre dans les délais impartis (7 jours jusqu’au 25 juin, 3 jours jusqu’au 20 août et un jour à partir du 21 août). En cas de non réponse de sa part, il sera démissionné automatiquement et il perdra le bénéfice de la proposition d’admission. Pour les formations sélectives, il peut être admis, en attente de places disponibles ou refusé. Pour les formations non sélectives, il peut avoir une réponse « oui » ou « oui si », ou être en attente de place disponible. La réponse « oui si » implique une proposition par l’université de parcours personnalisé pour renforcer ses compétences et se donner toutes les chances de réussite. Le suivi de ce parcours est obligatoire pour valider l’inscription en 1ère année de licence. Concernant les modalités de réponse, au cas où l’élève reçoit 2 propositions, il devra obligatoirement en choisir une mais pourra maintenir ses vœux en attente, il pourra aussi renoncer. Il pourra se faire aider par ses professeurs et psychologue de l’éducation nationale lors de cette 1ère phase de choix. Si le lycéen ne reçoit que des propositions « en attente », pas de panique, des places vont se libérer. Si le lycéen ne reçoit que des réponses négatives, alors il pourra postuler en phase complémentaire, la commission d’accès à l’enseignement supérieur installée dans chaque rectorat sera le cas échéant activée pour l’aider dans sa recherche de formation. Et pour finir, ne pas oublier de s’inscrire ! Laurence Naert, chef du service académique d’information et d’orientation, rectorat de Nancy Metz, Déléguée régionale ONISEP Grand Est, et Lina Melillo, déléguée régionale ONISEP Grand Est site de Nancy-METZ

1

INSCRIPTION ET SAISIE DES. VŒUX SUR PARCOURSUP.

Z Jusqu’au 13 mars :

• Inscription et création du dossier Parcoursup • Consultation des caractéristiques de chaque formation • Saisie des vœux

Z Jusqu’au 31 mars :

• Finalisation du dossier et validation des vœux • Confirmation impérative avant le 31 mars

2

Aucun nouvea vœu ne u p être fo eut r après le mulé 13 mar s à 18 h !

PROPOSITIONS D’ADMISSION. ET RÉPONSES POSSIBLES. POSSIBLES

Z A partir du 22 mai :

• Le candidat reçoit une alerte dès qu’il a une réponse

RÉPONSES AUX PROPOSITIONS D’ADMISSION Plusieurs possibilités selon que vous avez :

«Non» à tous vos vœux

q Attendez la phase complémentaire fin juin, après les épreuves du bac.

«En attente» à tous vos vœux

q Patientez : des places vont se libérer au fur et à mesure que d’autres candidats renoncent à leurs vœux (22 mai-21 septembre).

«Oui» ou «Oui si» à un seul vœu

q Vous acceptez la proposition (ou vous y renoncez)*. Vous restez en lice pour les formations qui vous ont mis «en attente».

«Oui» ou «Oui si» à plusieurs vœux

q Vous devez choisir une seule proposition dans le délai imparti pour la réponse*. Vous restez en lice pour les formations qui vous ont mis «en attente». * délai de réponse de 7 jours jusqu’au 26 juin, puis de 3 jours jusqu’au 20 août, puis de 24 heures à compter du 21 août.

3

PHASE. COMPLÉMENTAIRE.

Z A partir du 26 juin :

• De nouveaux vœux pour des formations disposant de places vacantes peuvent être formulés • Après les résultats du bac, la commission d’accès à l’enseignement supérieur étudie les souhaits de formation prioritaires et fait des propositions de formation au plus près des choix initiaux

4

INSCRIPTION ADMINISTRATIVE. Selon les dates limites d’inscription dans l’établissement d’accueil

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PRÉPAREZ VOTRE AVENIR

Que faire quand on a raté le bac ?

Se réorienter quand on s’est trompé

Passe ton bac d’abord ?… plus forcément !

Rebondir et apprendre

En 2016, le taux de réussite au bac général était de près de 92 % contre 82 % pour le bac professionnel et 90 % pour le bac technologique... Des pourcentages élevés qui ne doivent pourtant pas faire oublier les 10 à 20 % de bacheliers qui ont échoué. Faire face à un premier échec n’est pas une fatalité et de nombreuses (et souvent méconnues) opportunités de formation, qui ne nécessitent pas forcément de décrocher le précieux sésame, sont accessibles aux non-bacheliers. Première possibilité, repasser son bac, évidemment. Afin de mettre toutes les chances de votre côté, travaillez plus dur ou, si vous estimez que le corps professoral qui vous accompagne ne vous correspond pas, changez d’établissement. Si après cela vous essuyez un nouvel échec, une réorientation est envisageable. Suivez le guide…

Cours par correspondance et fac Tout d’abord, sachez que si vous êtes suffisamment motivé vous pouvez repasser le bac en candidat libre. Autres solutions, et sans le bac : accédez aux cours par correspondance proposés par le Centre National d’Enseignement à Distance (CNED). Le Diplôme d’Accès aux Études Universitaires (DAEU), vous donne quant à lui la possibilité d’accéder à la Fac dans les domaines des sciences et des lettres ou encore de prétendre aux concours de la fonction publique. Cependant, pour y avoir accès, il faut avoir interrompu ses études initiales depuis 2 ans au moins et satisfaire l’une des conditions suivantes : avoir au moins 20 ans au 1er octobre de l’année de l’examen et justifier de 2 années d’activité professionnelle salariée ou d’une activité ayant donné lieu à 2 années de cotisation à la sécurité sociale, ou avoir 24 ans ou plus au 1er octobre de l’année de l’examen.

Écoles privées et alternance Il existe également des écoles privées qui proposent des formations d’enseignement supérieur dans le cadre de l’obtention d’un BTS, la plupart du temps diplômant, dans les secteurs du commerce, de l’hôtellerie, du tourisme et de la comptabilité (mais pas uniquement). Attention cependant, ces écoles ont un coût qui n’est pas forcément accessible à tous. Pour entrer rapidement dans la vie active, l’alternance est «La» solution permettant d’obtenir les certificats de qualification professionnelle (CQP), de compétence professionnelle (CCP) et autres titres homologués au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles). Ce sont des diplômes qui permettent de rentrer rapidement dans la vie active et que vous pouvez préparer sans le bac. Les formations sont dispensées dans les CFA, les écoles relevant des CCI, du CNAM (Conservatoire national des arts et métiers) ou encore de l’AFPA (Association pour la formation professionnelle des adultes).

Le Droit, pourquoi pas ? En deux ans, et dès 17 ans, la capacité en Droit permet d’acquérir les bases de cette discipline dans les secteurs privé, pénal, public, administratif ou immobilier, en rejoignant un cursus du supérieur : L1 de droit, BTS notariat, DUT carrières juridiques ou gestion des entreprises et administrations, voire une école notariale si votre moyenne est au minimum de 15/20. Si vous êtes suffisamment travailleur et motivé, vous tirerez votre épingle du jeu et intégrerez ainsi l’enseignement supérieur.

L’animation et le sport vous intéressent ? Le BPJEPS est pensé pour vous ! Judo, randonnée, escrime, natation et même parachutisme !… Le brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et des sports se prépare en 18 mois et compte plus de 25 spécialités. De plus, il vous permet d’accéder au niveau IV (baccalauréat) afin d’exercer comme éducateur sportif, en libéral ou en salarié dans un club.

Concourir sans le bac Près de 100 concours de la fonction publique sont accessibles sans le bac, mais la moitié nécessitent au moins un CAP ou un BEP pour devenir ouvrier spécialisé, adjoint technique ou encore agent spécialisé. Certains concours ne requièrent aucun diplôme, comme adjoint administratif de la police nationale, agent hospitalier, d’entretien ou de surveillance, adjoint d’accueil, de magasinage, ou encore d’animation périscolaire. L’armée de terre, l’armée de l’air, la marine proposent également de nombreux postes, dans des fonctions très diverses.

Faire son service civique

Que ce soit à la fac ou dans d’autres filières, il est rare, à notre époque, que le parcours des étudiants soit linéaire. Perdre une année n’est pas catastrophique : des passerelles existent pour permettre aux jeunes de se tourner vers une formation différente, mieux adaptée à leurs aspirations, et de rebondir avec une énergie nouvelle, tout en maintenant une cohérence dans leur parcours. Les « ponts » des facs Lors de la première année de Fac, nombreux sont les défections et les abandons. Afin de diminuer ces « sorties de route », les facs proposent des ponts entre les différentes filières au second semestre afin que l’étudiant se réoriente en conservant ses acquis sans perdre une année entière. Une façon de positiver un « échec », qui est, somme toute, relatif. Généralement, les universités réservent des places pour ces étudiants, excepté dans les filières très demandées comme les STAPS (métiers du sport), qui sont déjà saturées. Le Centre d’Information et d’Orientation (CIO) est là pour aider les étudiants à analyser les raisons de leur mauvaise orientation et ainsi à recadrer leurs objectifs et leurs aspirations en leur ouvrant d’autres voies. Présent également dans toutes les Facs, le SOIP (Service d’Orientation et d’Insertion Professionnelle) de l’université permet de faire un bilan avec l’étudiant et d’entendre ses difficultés. Lorsqu’une seconde option se présente, il faut que l’étudiant prenne le temps de bien y réfléchir, en tirant l’expérience de sa première année (ou de ses premiers mois) afin de changer pour une filière plus adaptée.

Déposer un dossier de réorientation Il sera remis à la commission pédagogique de la formation d’accueil qui examinera les notes au contrôle continu, l’attestation de présence aux TD (travaux dirigés) ainsi que la lettre de motivation honnête, soignée autant que précise, rédigée par l’étudiant qui est dans une dynamique de réorientation. Chaque université possède son propre calendrier de dépôt des dossiers et d’examen en commission. Si la réorientation est acceptée, l’étudiant pourra rejoindre sa nouvelle formation au second semestre tout en récupérant les cours auxquels il n’a pas assisté afin de prendre plus facilement « le train en marche » (mais de nombreuses matières sont communes aux différentes filières), ce qui lui demandera de bien réfléchir en amont sur sa réorientation.

Autres filières et « seconde rentrée » Si l’étudiant se rend compte, au bout de quelques mois, que l’université n’est pas un environnement adapté à son tempérament, il peut s’orienter vers des filières courtes au cadre plus strict, comme les IUT, les BTS, les grandes écoles et les écoles spécialisées. Autre possibilité, les CFA ou l’alternance, sachant que, pour cette dernière option, la difficulté est de trouver une entreprise d’accueil. À savoir également, pour ces étudiants qui veulent changer d’orientation en cours d’année : de nombreuses écoles et même universités proposent des rentrées décalées entre janvier et mars.

D’une durée de 6 à 12 mois, il vous permettra de travailler dans les domaines culturels, de loisirs, de développement international et d’action humanitaire. Il faut avoir entre 16 et 25 ans pour postuler. Enfin, l’artisanat, l’informatique ou le bâtiment sont des secteurs qui embauchent aussi.

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forme les talents depuis 1794

Tertiaire Sciences et techniques École d’ingénieur.e.s

La formation tout au long de la vie

Se qualifier au fil du temps La formation continue est un droit. Elle s’inscrit dans le continuum de la formation initiale, générale ou professionnelle. Elle repose sur l’obligation, pour les employeurs, de participer au financement de la formation continue des salariés, et sur le droit de ces derniers à se former durant leur temps de travail. Mais le droit à la formation concerne bien d’autres publics, dont certains sont professionnellement inactifs. Le financement des formations s’appuie principalement sur l’assurance-chômage et les subventions des régions ou de l’État. Les principaux dispositifs permettant aux salariés de se former sur le temps de travail, sans perte de salaire, sont le plan de formation, le droit individuel à la formation, la période de professionnalisation et le congé individuel de formation. Les salariés peuvent aussi obtenir un congé pour faire un bilan de compétences ou conduire une démarche de validation d’acquis de l’expérience (VAE). Les non salariés (agriculteurs, artisans, travailleurs indépendants, commerçants, professions libérales) peuvent également suivre des formations grâce aux contributions qu’ils versent aux organismes collecteurs chargés de mutualiser et de répartir les fonds.

Rebondir ! Les organismes publics assurent 20 % de l’activité de formation, ce qui est peu. Les plus importants centres sont les Greta (ministère de l’Éducation nationale), les établissements relevant du ministère de l’Agriculture, les services universitaires de formation continue (SUFC) et le Cnam. Les associations, ainsi que les organismes parapublics tels que l’Afpa (ministère de l’Emploi), les chambres de commerce ou les chambres de métiers jouent également un rôle important. Quant aux organismes privés, très nombreux en France car dans notre pays toute personne physique ou morale peut prétendre à la formation continue, ils assurent 80 % de l’activité de formation.

Personnes fragilisées Concernant les personnes les plus vulnérables, le contrat de professionnalisation s’adresse aux demandeurs d’emploi, aux anciens signataires d’un contrat aidé et aux bénéficiaires du RSA, de l’ASS ou de l’APH. Ils peuvent préparer, en alternance, un titre professionnel, un certificat de qualification professionnelle ou un diplôme professionnel. L’emploi accompagné offre aussi une structure d’encadrement pour les personnes en situation de handicap, destinée à les aider à obtenir et à garder un poste rémunéré sur le marché du travail. Sa mise en œuvre prévoit l’accompagnement du salarié et un appui de la part de l’employeur.

Plus de 30 formations en alternance de Bac+2 à Bac+5 !

Journée Portes ouvertes

Samedi 24 mars 2018 | 10h-16h Metz | Mulhouse | Nancy | Reims | Strasbourg www.cnam-grandest.fr

LA VISION D’AVENIR DU GOUVERNEMENT * 85 % des métiers de 2030 n’existent pas encore aujourd’hui (sources : étude Dell et de l’Institut pour le Futur, think tank californien).

* Le numérique, la robotisation et l’intelligence artificielle vont transformer profondément certains corps de métiers existants. * Un investissement massif dans la formation pour faire face aux grandes transformations du monde du travail.

Le compte personnel de formation (CPF), alimenté en heures, est utilisable par tout salarié tout au long de sa vie active, pour suivre une formation qualifiante. Le CPF a remplacé le droit individuel à la fomation (DIF), mais les salariés ne perdent pas les heures acquises au titre du DIF et pourront les mobiliser jusqu’au 31 décembre 2020. Le CPF fait partie du compte personnel d’activité (CPA). La mobilisation du CPF relève de l’initiative du salarié. L’employeur ne peut donc pas imposer au salarié d’utiliser son CPF pour financer une formation. Il faut l’accord du salarié et son refus d’utiliser le CPF ne constitue pas une faute. Lorsqu’un salarié utilise son CPF, ses heures de DIF acquises et non utilisées doivent être mobilisées en priorité. Elles sont mobilisables jusqu’au 31 décembre 2020.

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Le Cnam bénéficie du soutien financier de la Région Grand Est


PRÉPAREZ VOTRE AVENIR

Apprentissage

Travailler en entreprise tout en étudiant Entrer dans le monde du travail avec une première expérience professionnelle, voilà de quoi séduire les entreprises. C’est ce que propose l’apprentissage, formation en alternance qui se déroule concrètement chez l’employeur et dans les centres de formation des apprentis -CFA- qui dispensent des cours théoriques. Choisir cette voie demande cependant à l’élève motivation, investissement et maturité car il faut mener de front activité professionnelle et études. 40% des apprentis se voient proposer une embauche par leur entreprise d’accueil. Quel parcours pour arriver à ce résultat ? Pour être apprenti, il faut être âgé de 16 à 25 ans au début du contrat d’apprentissage. Les jeunes âgés d’au moins 15 ans peuvent également y souscrire s’ils ont accompli la scolarité du collège (de la 6e jusqu’en fin de 3e). Les moins de 15 ans qui ont accompli la scolarité du collège et qui ont un projet d’apprentissage peuvent s’inscrire sous statut scolaire dans un CFA et débuter leur formation, s’ils atteignent l’âge de 15 ans avant le terme de l’année civile. A savoir, et c’est non négligeable, les frais d’inscription sont gratuits quand la formation est dispensée dans un établissement privé.

Déroulement de la formation En étroit contact avec le monde professionnel, les CFA dispensent des cours de formation générale (français, maths, éducation physique, langue vivante...), technologique et pratique. Un tiers du temps d’apprentissage se déroule en CFA, les deux autres tiers se passent au sein de l’entreprise. Chaque apprenti a un maître d’apprentissage qui permet un transfert de compétences, sur le terrain. L’apprenti bénéficie des mêmes droits que tout salarié, ou presque, à savoir une couverture sociale, une rémunération (salaire variant selon l’âge et l’année de formation, de 25 % à 78 % du SMIC, exonération fiscale), des congés payés. Le temps de formation dans un CFA est d’au moins 400 heures sur un an, de 800 heures pour l’obtention d’un CAP en

deux ans, de 1500 heures pour un BTS et de 1 850 heures pour le bac professionnel effectué en trois ans. En effet, la durée du contrat d’apprentissage est égale à celle du cycle de formation. Elle peut varier entre un et trois ans, selon le diplôme préparé. Elle peut être de 4 ans pour les apprentis handicapés. A l’issue de la formation, l’apprenti reçoit un diplôme professionnel, identique à celui qu’il recevrait s’il était simple élève, ou un diplôme de l’enseignement supérieur.

Premiers réflexes avant de s’engager Vous avez fait le choix d’un métier. Il vous faut, dès les mois de mars ou avril, trouver l’entreprise susceptible de vous accueillir. Parlez-en autour de vous ! N’hésitez pas à utilisez les réseaux sociaux en parallèle. Rédigez ensuite votre candidature, soigneusement, en expliquant clairement votre projet, vos aspirations, vos motivations. Envoyez-la aux entreprises d’accueil du secteur que vous visez. Différentes instances sont là pour vous aider : les chambres de commerce et d’industrie, les syndicats professionnels de votre futur métier, Pôle emploi, le Conseil Régional, l’Onisep, votre CIO, le Service académique de l’inspection de l’apprentissage (SAIA) du Rectorat et, bien entendu, le CFA dans lequel vous étudierez. Chaque année, des journées Portes ouvertes sont organisées, rendez-vous y sans faute.

Quels diplômes ? Quels métiers ? L’apprentissage prépare à un diplôme enregistré au répertoire national des certifications professionnelles, à savoir le CAP, le bac et le brevet professionnels et le brevet des métiers d’art. Côté enseignement supérieur, il s’agira du BTS, du DUT, des licences professionnelles, des diplômes d’ingénieur, d’école supérieure de commerce, etc. L’apprentissage prépare aux métiers du commerce, de l’industrie, du BTP, de l’hôtellerie-tourisme, du service à la personne (secteur très en demande en terme d’employabilité), du secteur automobile, de l’électronique mais aussi aux métiers de l’artisanat, des assurances... Le spectre des possibilités est très large.

Apprentissage : les adresses en Alsace www.apprentissage-alsace.eu

[Les Chambres de Commerce et d’Industrie] Bas-Rhin 10 place Gutenberg 67000 Strasbourg 03 90 20 67 68 campus67@alsace.cci.fr www.alsace-eurometropole.cci.fr

Centre-Alsace 1 place de la Gare - 68000 Colmar 03 89 20 20 12 campus68@alsace.cci.fr www.alsace-eurometropole.cci.fr

Les aides financières

Sud-Alsace

Les apprentis mineurs et leur famille peuvent prétendre à certaines aides, telle l’allocation de rentrée scolaire (ARS), versée par la CAF, et qui se montait à 397,40 euros en 2017. Attention cependant, l’ARS n’est pas versée pour un jeune de moins de 18 ans en apprentissage si sa rémunération dépasse un certain plafond. Comme tout jeune salarié, l’apprenti peut bénéficier de l’allocation d’aide au logement et d’un accès privilégié aux foyers de jeunes travailleurs. Pour en savoir plus, consultez votre dossier d’éligibilité sur www.service-public.fr . Par ailleurs, Il existe des aides spécifiques pour les parents de l’apprenti, telles des allocations familiales jusqu’aux 20 ans de leur enfant.

[Les Chambres de Métiers et de l’Artisanat]

PRINTEMPS 2018 : RÉFORME DE L’APPRENTISSAGE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE En octobre dernier, le Président de la République a reçu les organisations syndicales pour des échanges préparatoires, entres autres, aux réformes de l’apprentissage et de la formation professionnelle afin d’améliorer l’insertion professionnelle des jeunes. En effet, l’objectif de ces réformes est d’améliorer leur insertion sur le marché du travail, de ramener vers l’emploi ceux qui en sont éloignés et de doter les actifs de nouvelles protections leur permettant de mieux maîtriser leur parcours professionnel. Concrètement, chaque embauche d’un jeune apprenti sera financé «au contrat» afin d’éviter que des « dizaines de milliers de places » dans les CFA, financées par l’État, les régions et les entreprises, restent vides comme c’est actuellement le cas.

8 rue du 17 Novembre 68100 Mulhouse 03 89 66 71 71 campus68@alsace.cci.fr www.alsace-eurometropole.cci.fr

CMA d’Alsace et section Bas-Rhin Espace Européen de l’Entreprise 30, avenue de l’Europe 67300 Schiltigheim 03 88 19 79 79 - www.cm-alsace.fr * Section de Colmar 13, avenue de la République 68000 Colmar 03 89 20 84 50 - www.cm-alsace.fr * Section de Mulhouse 12, boulevard de l’Europe 68100 Mulhouse 03 89 46 89 00 - www.cm-alsace.fr

[Chambre d’Agriculture de la région Alsace] www.alsace.chambagri.fr

Siège social et site Bas-Rhin Espace Européen de l’Entreprise 2 rue de Rome - 67300 Schiltigheim 03 88 19 17 17

Site Haut-Rhin

11 rue Jean Mermoz 68127 Sainte-Croix-en-Plaine 03 83 20 97 00

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PRÉPAREZ VOTRE AVENIR

Perspectives professionnelles à terme

Les métiers qui recrutent maintenant

Définir un projet et prendre la température du marché de l’emploi

2018 : ces métiers qui vous attendent...

Vous vous êtes engagé dans un cursus pour vous former à plus ou moins long terme. Or, définir un projet professionnel est une étape fondamentale pour votre carrière et pour avoir accès à de futures responsabilités qui pourront évoluer au fil des ans. Votre projet professionnel doit être pensé en fonction de vos motivations profondes et de vos compétences, mais doit également être réaliste face au marché de l’emploi. Voici quelques pistes de réflexion quant aux métiers porteurs, qui vous permettront de prendre du recul sur vos choix de formation. En 2022, les métiers du commerce et des services auront le vent en poupe, avec un focus particulier sur les professions de soins et de services à la personne (aides à domicile, aides-soignants et infirmiers...), notre population étant vieillissante. Dans un autre domaine, on note la progression de l’emploi dans les métiers très qualifiés (cadres des services administratifs, comptables et financiers, de la banque et des assurances, cadres administratifs de la fonction publique, dirigeants d’entreprise). En parallèle, l’emploi continue à baisser pour les ouvriers et employés qualifiés, remplacés qu’ils sont et seront, par la robotique, qui « permet » de travailler autrement.

L’incontournable secteur des nouvelles technologies numériques Pour les jeunes diplômés, des emplois comme ingénieur informatique, personnel d’étude et de recherche, cadre technique de l’industrie sont portés par une dynamique liée aux secteurs des nouvelles technologies, de la recherche et du développement, ainsi qu’aux industries pharmaceutique et aéronautique… Les métiers de l’information et de la communication, des arts et spectacles sont également soutenus par l’essor du multimédia et des activités audiovisuelles. Attention cependant : ce développement continu des technologies numériques comprime l’emploi des secrétaires, assistants de direction ou employés de la banque et des assurances. En revanche, les effectifs de techniciens des services administratifs, comptables et financiers continuent, comme indiqué par ailleurs, d’augmenter.

En plein développement, les métiers qualifiés du bâtiment et de la logistique Les cadres commerciaux (les jeunes diplômés boudent, hélas, ces métiers pourtant promis à de vastes débouchés, avec possibilité d’évolution à des postes de direction), les agents d’exploitation et les architectes du bâtiment bénéficient de la dynamique favorable du secteur des trans-

Que vous ayez ou non débuté votre formation, votre objectif est d’intégrer le monde du travail, trouver votre indépendance et devenir autonome. Il existe de nombreux métiers où on manque de bras. Généralement accessibles via des filières courtes, mais pas uniquement, voici les possibilités d’insertion professionnelle qui s’offrent à vous en ce moment ou dans les proches années à venir. Selon l’une des études publiées afin de déterminer quels sont « les métiers d’avenir » d’ici 2022, 800 000 emplois seront à pourvoir chaque année en France. Et selon l’enquête annuelle de Pôle Emploi, les projets de recrutement des employeurs auraient augmenté de 8,2 % en 2017. Qu’en est-il, et quelles sont les perspectives pour 2018 ?

L’humain a de l’avenir

Incontournable numérique

Les métiers du service à la personne (garde d’enfants, soins et aide auprès des personnes âgées, mais aussi assistant maternel), de la santé et du paramédical (sage-femme, aide-soignant/infirmier) recrutent, et le vieillissement de la population n’y est pas étranger. Autre secteur porteur : les métiers de la restauration, de l’hôtellerie et des loisirs : 64 % des jeunes travaillant dans ce domaine n’ont aucune formation. Pour les 36 % restants, on recherche des cuisiniers, des cadres, des employés et des agents de maîtrise. Le domaine de l’économie sociale et solidaire recrute également, et de plus en plus, car le principal employeur est le secteur associatif, suivi par les coopératives, les fondations et les mutuelles.

Bien entendu, les métiers du numérique et des nouvelles technologies recherchent également des talents, notamment chez les jeunes diplômés, pour travailler dans le domaine des télécoms et de l’informatique (ingénieurs, techniciens), mais également dans le web, les jeux vidéo, la domotique et la robotique.

Finance, gestion, commerce... ports et de la logistique. Ces créations d’emplois seraient favorisées notamment par la rénovation du parc de logements et son adaptation au vieillissement de notre population, et par le développement des normes réglementaires et environnementales.

Dans le secteur de la finance et de la gestion, on a besoin de nombreux cadres commerciaux, administratifs et financiers. Ces métiers nécessitent cependant d’être diplômé d’un bac + 5 via une école de commerce ou un master universitaire en finance ou gestion. Le commerce et la vente couvrent de vastes domaines (boutiques, immobilier, commerce de proximité et de détail, commerce de gros, grande distribution, automobile…) et sont à la recherche de candidats formés et motivés pour devenir chefs de rayon, vendeurs, mais aussi directeurs de magasin et attachés commerciaux. Ces secteurs sont très porteurs et ne devraient pas connaître la crise.

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Transport, logistique, bâtiment, énergie Le secteur du transport et de la logistique est prometteur : c’est celui qui recrute le plus actuellement. Il s’agit du transport des personnes et des prestataires logistiques, avec 11 000 recrutements par an. Ce chiffre élevé tient à l’accroissement de la compétitivité à laquelle doivent faire face les entreprises. Manutentionnaire, magasinier, mais aussi ingénieurs et techniciens spécialisés sont très recherchés. Dans le BTP, les professionnels sont très prisés, et c’est le secteur qui utilise le plus d’intérimaires. Du côté des métiers de l’environnement et de l’énergie, de nouveaux métiers émergent, dédiés aux énergies renouvelables et à la rénovation énergétique du bâtiment.

Des débouchés importants Que ce soit dans l’armée (air, terre ou marine) ou dans le secteur privé (sécurité) travailler dans la défense ou la sécurité est une possibilité trop souvent ignorée. Enfin, il y a, bien sûr, l’incontournable industrie… mécanique, aéronautique ou automobile. On recherche des ouvriers, des bacs pro, des BTS/DUT et des licences pro. L’industrie chimique (pharmacie, cosmétique) propose des débouchés intéressants pour les ingénieurs. Dans l’agriculture et l’agroalimentaire, les profils recherchés vont du CAP au diplôme d’ingénieur. Les postes à pourvoir sont ceux d’employés d’exploitation ou de techniciens.


LES DIFFÉRENTES FILIÈRES

Les formations médicales

Santé : des débouchés au prix de la persévérance Exercer dans le secteur médical exige une vocation fondée sur des années d’études, d’investissement personnel et de sacrifices. Médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes, pharmaciens exercent en cabinet, à l’hôpital, dans l’industrie ou dans la fonction publique. Le cursus commence par un tronc commun, la PACES (première année commune aux études de santé), pour se poursuivre de 5 à 11 ans suivant les professions visées. Point primordial, il faut aimer le contact humain, inhérent à chaque spécialité de la filière. La PACES est une première année de formation en faculté (anatomie, physiologie, biologie, études scientifiques et générales), à l’issue de laquelle un concours unique et très sélectif est organisé afin de poursuivre la formation souhaitée. Il existe des prépas permettant aux étudiants d’optimiser leurs chances de réussite au concours. Le PACES conduit aux professions de médecin, pharmacien, chirurgien-dentaire et sage-femme. Elle se clôture par un concours assujetti au numerus clausus (nombre de places offertes au concours pour intégrer la deuxième année). En 2016 : 7.646 places étaient ouvertes en médecine, 1.199 places en dentaire, 1.005 en filière sage-femme et 3.0957 en pharmacie. Environ 90 % des étudiants sont issus d’un bac S mais depuis 2015, certaines universités expérimentent des admissions parallèles, hors PACES, pour les étudiants de licence et ce afin de diversifier les profils. Attention, certaines universités n’acceptent pas d’inscrire des bacheliers hors de leur académie. Il faut donc bien se renseigner en amont. D’autres facultés demandent aux étudiants qui n’ont pas obtenu le bac dans l’année en cours de passer devant une commission de réorientation.

De la théorie à la pratique Puis, au-delà de la théorie, ce sont les stages qui permettront aux étudiants de s’immerger dans leur milieu professionnel. De la salle d’accouchement au bloc opératoire, en passant par le laboratoire, l’étudiant devra faire montre de patience, de motivation et d’un grand sens de l’observation et de capacité d’écoute.

Serment d’Hippocrate Pour devenir médecin, comptez de 9 à 11 ans d’études. Pendant les trois premières années, les étudiants approfondissent les bases théoriques et entament la pratique. Puis, les trois années du second cycle débouchent sur un master ; les ex-

ternes apprennent les manifestations cliniques, les mécanismes physiopathologiques et les démarches thérapeutiques appliquées à chaque pathologie au sein d’une discipline (cardiologie, ophtalmologie, dermatologie, etc.). Enfin, l’internat vient clore le cursus. Il dure trois ans pour les généralistes et quatre ou cinq ans pour les autres spécialités. Pour obtenir le titre de docteur en médecine, les internes doivent soutenir une thèse puis prononcer le serment d’Hippocrate.

Avoir la dent dure ! La formation d’odontologie ou dentaire dure au moins cinq ans. Après les cours magistraux du premier cycle, l’enseignement devient interactif, puis de plus en plus pratique. Un 2e cycle de 2 ans combine théorie, travaux pratiques et stages. Le programme aborde des matières médicales (pathologies, pharmacologie…) et odontologiques (prothèses, parodontologie…). À l’issue de leur formation, les étudiants peuvent exercer et soignent les maladies des dents, de la bouche, des os de la mâchoire et des tissus attenants.

Sage femme… et patiente ! La formation de sage-femme est dispensée dans une quarantaine d’écoles. Le cursus se déroule sur cinq ans, divisés en deux cycles. Le premier mêle théorie, pratique et clinique. Le second comprend les stages. À la fin de ce second cycle, l’étudiant présente un mémoire de fin d’études. La sage-femme (ou, pour un homme, le maïeuticien) peut travailler à l’hôpital public, dans des établissements privés, en PMI (protection maternelle et infantile) ou en libéral, seul(e) ou en maison médicale.

Pharmaciens d’officine ou en industrie

Accéder aux métiers paramédicaux

Les étudiants en pharmacie effectuent un premier et second cycle. Le programme, varié, se présente sous forme de cours théoriques et d’enseignements dirigés puis à partir de la deuxième année, de travaux pratiques. Les étudiants peuvent ensuite se diriger vers le troisième cycle court. Ils optent pour une spécialisation (officine ou industrie) et obtiennent leur diplôme d’État de docteur en pharmacie au bout d’un an après avoir soutenu leur thèse. Les étudiants peuvent également choisir le cycle long, appelé internat, qui est accessible sur concours.

Les « soignants » (infirmiers, puéricultrices, aides-soignants…) assistent les équipes médicales. Ils sont professionnels de la rééducation (kinésithérapeutes, psychomotriciens, diététiciens...) , de l’appareillage (opticien lunetier, audioprothésiste, podo-orthésiste) et de l’assistance médicale et technique (technicien d’analyses biomédicales, manipulateur en électroradiologie… La plupart de ces formations sont sanctionnées par un diplôme d’État ou un certificat de capacité. Les diplômes sont préparés entre 3 à 5 ans, au sein d’écoles spécialisées ou à l’université. Certaines filières recrutent après une PACES ou sont accessibles avec un BTS ou un DUT.

Vous souhaitez devenir infirmièr(e) ou aide-soignant(e)?

l’IFSI Saint Vincent à Strasbourg est un institut de référence, au cœur des métiers de la santé. Formez-vous dans une ambiance conviviale et bienveillante, propice à un apprentissage de qualité. Les inscriptions aux concours 2018 sont ouvertes !

Renseignez-vous sur www.ifsi.ghsv.org Journée portes ouvertes le 17 mars IFSI Saint Vincent 20 A rue Sainte Marguerite 67000 Strasbourg Tél : 03 88 21 70 45 Email : ifsi@ghsv.org

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PRÉPAREZ LES DIFFÉRENTES VOTRE AVENIR FILIÈRES

Les arts plastiques

Les formations d’art en Alsace

Naître artiste… et le devenir

[Strasbourg]

Ces types de métier attirent de nombreux étudiants-artistes en herbe. Moyen d’expression par excellence, la filière est sélective.

HEAR - Haute Ecole des Arts du Rhin

Le secteur des arts plastiques concerne la peinture, la sculpture, la gravure, l’architecture, le design… autant de langages utilisés par l’homme depuis des millénaires, ouvrant ainsi une porte sur l’histoire passée, actuelle ou future de l’humanité. La transformation de la matière, quelle qu’elle soit, invite le public à la réflexion, face au monde qui nous entoure. Pour les jeunes artistes, les études peuvent débuter avant le bac pour se poursuivre jusqu’à un bac + 5 afin de maîtriser les techniques et les supports traditionnels ou modernes, voire avant-gardistes.

De nombreuses filières artistiques Le BMA (Brevet des métiers de l’art) est accessible dans différentes spécialités et permet aux étudiants titulaires d’un CAP d’avoir accès au DMA (Diplôme des métiers de l’art) grâce auquel, en deux ans et post bac, ils apprendront les techniques traditionnelles des différents arts plastiques. Le Diplôme national d’art (DNA), le diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP), sont délivrés par une quarantaine d’écoles supérieures nationales d’art, appelées écoles des beaux-arts, qui proposent des formations artistiques en 3 à 5 ans. Publiques et réputées, elles attirent nombre de bacheliers, d’où une forte sélection à l’entrée.

La MANA (Mise à niveau en arts appliqués) est destinée aux étudiants ne provenant pas des bacs artistiques. De niveau Bac + 4, le DSAA (Diplôme supérieur en arts appliqués) assure un bon niveau aux étudiants, tout comme le DNAT (Diplôme national en arts et techniques) qui prépare en 3 ans des professionnels en design graphique et design d’espace. Le DNAP (Diplôme national en arts plastiques) est le premier cycle des études en arts plastiques (bac + 3) ; le DNSEP (Diplôme national supérieur d’expression plastique) représente le dernier cycle, qui aboutit à un master. Enfin, les licences et masters (bac de + 3 à + 5) sont souvent plus théoriques que pratiques. Il existe sur le territoire une cinquantaine d’écoles nationales délivrant toutes des diplômes d’État.

Effectuer le meilleur parcours

Le savoir-faire français reconnu

Le bac Pro AMA (Artisanat et métiers de l’art) permet d’avoir une première approche du secteur avant d’entamer des études supérieures. Avec le bac STD2A (Sciences et technologies du design et des arts appliqués), les étudiants se familiarisent avec les concepts et les outils nécessaires aux démarches créatives. Le DFESMA (diplôme de fin d’études secondaires des métiers de l’art) apporte de bonnes notions en arts et techniques. Quant au BTS en arts et arts appliqués, il permet aux étudiants d’acquérir des connaissances générales dans différents domaines avant de se tourner vers de longues études.

La France est par excellence le pays des musées, des expositions, des créations et de l’art en général. Même si seuls les étudiants les plus créatifs deviendront des artistes plébiscités, il existe de nombreux débouchés professionnels. Entre autres, professeur d’arts plastiques, chercheur-rédacteur, critique d’art, conservateur de musée, photographe, galeriste, designer industriel, de textile ou d’espace (architecte d’intérieur), infographiste, directeur artistique… Pour ces métiers « modernes », citons l’ENSAD de Nancy et l’ENSA de Dijon, spécialisées dans le design, tout comme l’École de Condé, école de design, d’arts graphiques et de photographie.

www.hear.fr BAC + 3 • Diplôme National d’Art (Option Art, Option Communication) BAC + 4 • Certificat d’Etudes Supérieures d’Arts Plastiques BAC + 5 • Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (Option Art, Option Communication)

Faculté des Arts

www.arts.unistra.fr BAC + 3 • Licence Arts (Arts plastiques, Design) BAC + 5 • Master Arts (Arts appliqués, Arts plastiques, Design, Multimedia)

ENSAS - Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Strasbourg, Université de Strasbourg

www.strasbourg.archi.fr/ecole BAC + 3 • Diplôme d’études en architecture (grade de licence) BAC + 5 • Diplôme d’Etat d’architecte (grade de master) • Master Génie civil • Master Histoire, archéologie, histoire de l’art • Master Urbanisme et aménagement BAC + 6 • Diplôme des écoles d’architecture

L’iconograf (Privé)

www.liconograf.com BAC + 3 • Formation bande dessinée

Lycée polyvalent Jean Rostand

www.lycee-jean-rostand.fr BAC + 2 • BTS Métiers de la mode-vêtements

MJM Graphic Design (Privé) www.mjm-design.com BAC + 1 •A nnée préparatoire à un certificat d’école d’art • Formation d’école spécialisée (Motion Design) BAC + 2 •C ertificat supérieur de formation professionnelle de décorateur d’intérieur •C ertificat supérieur de formation professionnelle de montage vidéo •C oncepteur de supports de communication (Webdesign, Graphisme publicitaire, Print) • Styliste modéliste BAC + 3 • Agenceur d’espace intérieur • Certificat supérieur de formation professionnelle de réalisation 3D / jeux vidéo

[IllkirchGraffenstaden] Lycée polyvalent Le Corbusier

www.lyceelecorbusier.eu BAC + 1 • Classe de mise à niveau pour BTS arts appliqués des établissements publics ou sous contrat (MANAA) BAC + 2 • BTS Design d’espace • BTS Design de produits • BTS Design graphique (Communication et médias imprimés, Communication et médias numériques) BAC + 4 • DSAA Design (Espace, Graphisme, Produit)

Lycée Gutenberg

www.lyceegutenberg.net BAC + 2 • BTS Études de Réalisation d’un Projet de Communication

[Mulhouse] HEAR - Haute Ecole des Arts du Rhin - Site d’arts plastiques de Mulhouse

www.strasbourg.ort.asso.fr BAC + 1 • MANAA pour BTS Arts appliqués BAC + 2 •B TS Design de mode, textile et environnement

www.hear.fr BAC + 3 • Diplôme National d’Art (Option Art, Option Design) BAC + 4 • Certificat d’Etudes Supérieures d’Arts Plastiques BAC + 5 • Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (Option Art, Option Design)

LISAA - L’Institut Supérieur des Arts Appliqués (Privé)

[Colmar]

Lycée ORT (Privé)

www.lisaa.com BAC + 1 • Classe de mise à niveau privée pour BTS arts appliqués BAC + 2 • BTS Design graphique • BTS Design d’espace

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Ecole d’arts plastiques de Colmar

www.colmar.fr/afap BAC + 1 • Année préparatoire aux concours des écoles supérieures d’art


Nouvelles formations certifiantes !

PORTES OUVERTES 3 & 4 février

Architecture d’intérieur & Design MANAA BTS Design graphique BACHELOR MASTÈRE Lisaa Strasbourg 1A rue Thiergarten

www.lisaa.com

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École reconnue par le ministère de la Culture et de la Communication


PRÉPAREZ LES DIFFÉRENTES VOTRE AVENIR FILIÈRES

Les prépas

Les études pour devenir ingénieur

Travailler dur ? Le jeu en vaut la chandelle

Les ingénieurs ont toujours la cote !

Historiquement, les classes préparatoires aux grandes écoles, ou CPGE, ont été créées pour former les cadres de la nation et ce, sous Napoléon 3 qui, au début du XIXe siècle, entérine le principe de la formation des élites au sein d’écoles spéciales. De nos jours, les classes préparatoires visent à enrichir les connaissances des bacheliers dans différents champs disciplinaires pour qu’ils puissent suivre une formation supérieure. Les prépas sont de plus en plus ouvertes à toutes sortes de profils : plus de 20 filières sont représentées, et nombreux sont les bacheliers qui s’y intéressent. Une formation préparatoire… à de longues études Accessibles avec un bac ou niveau équivalent, véritable antichambre des grandes écoles, le cursus des classes préparatoires se déroule en deux années. Les études sont réparties en trois filières : littéraire, économique et scientifique et préparent à des parcours longs : cinq ans minimum. Selon le ministère de l’Éducation nationale, chaque année, plus de 80 000 élèves s’inscrivent en prépa : 61 % en classes éco, 24 % en classes scientifiques et 15% en classes littéraires. L’objectif est de se présenter (et de réussir !) aux concours d’entrée des grandes écoles de commerce, d’ingénieurs, de vétérinaires, militaires, de l’École normale supérieure, etc. Cela étant, au terme de ces formations, les étudiants qui n’intègrent pas une grande école peuvent poursuivre leurs études à l’université. À l’heure où le chômage des jeunes est devenu un problème de société, les classes prépas publiques représentent un choix rassurant, garantissant un certain nombre d’heures de cours, un niveau d’encadrement et un taux suivi bien plus importants que dans les universités : pas de risque de perdre son temps en prépa… Mais attention, même si elles ne sont pas uniquement réservées aux cracks et aux élites, il faut que l’étudiant soit très motivé, travailleur, bon élève, car ce type d’études demande beaucoup d’investissement personnel.

Un rythme de travail très soutenu En prépa, le rythme de l’enseignement s’accélère, les cours s’enchaînent et c’est à l’élève de s’adapter et de se concentrer pendant environ 40 heures de cours par semaine. À ces derniers, il faut ajouter les DST (devoirs sur table) et interrogations orales qui ont lieu au moins une fois par semaine, selon les établissements. En dehors des cours déjà intensifs, l’élève devra travailler tous les soirs et le week-end…ce qui demande donc une réflexion de sa part avant de se lancer dans l’aventure, car son engagement doit être total et il devra être prêt à faire des concessions, voire des sacrifices, par rapport à

ses loisirs et sa vie sociale. Les premiers mois d’adaptation au rythme de la prépa sont généralement difficiles, d’autant que les exigences des enseignants sont élevées. L’important, c’est donc de « tenir », de ne pas baisser les bras, de persévérer et de progresser au fil des mois. Pour aider leurs élèves, les professeurs sont très disponibles et ils leur apportent un soutien au niveau du travail personnel. Le passage de la première à la deuxième année se fait sur décision de conseil de classe. Les redoublements en première année sont exceptionnels, mais plus courants en deuxième année. Les classes prépa dites « prestigieuses » sont basées à Paris. Elles ne recrutent que les meilleurs élèves. Mais il est possible de postuler à des prépas dont la sélection est moins rude, avec un dossier de 12 de moyenne en terminale.

Combien ça coûte ? Pour les lycées publics, il n’y a pas de frais d’inscription, la scolarité est gratuite. Pour les lycées privés sous contrat, comptez environ 2000 euros par an, et pour les établissements hors contrat, entre 8000 et 8500 euros. Dans tous les cas, des solutions de bourses sont possibles pour vous aider à payer ces études et les frais de scolarité associés. Par ailleurs, de nombreuses prépas proposent des internats qui constituent une solution économique pour se loger, mais aussi une opportunité de travailler dans les meilleures conditions de concentration, de calme, et d’entraide... Plus de 11 300 places d’internat sont proposées, pour un coût moyen additionnel de 2000 euros par an, repas compris.

Les recruteurs, sous le charme des prépas Enfin, sachez que les CPGE permettent d’acquérir de solides connaissances de culture générale, qui se révéleront très utiles dans la vie professionnelle. D’ailleurs, nombre de recruteurs seront sensibles au fait que vous soyez passé par une prépa, car c’est le gage d’un haut potentiel intellectuel et d’une forte capacité de travail et de résistance au stress.

Un « ingé » est un professionnel chargé de participer à la réalisation de projets à forte dominante technique. Il a la quasi garantie de trouver rapidement sa place dans le monde professionnel, même en période de crise. L’enseignement, dont un quart est assuré par des professionnels, est en effet tourné vers l’innovation et ancré dans la réalité du marché. Cinq ans d’études sont nécessaires pour devenir ingénieur dans de nombreuses filières : aéronautique, chimie, commerce, agronomie, physique, numérique, BTP, génie civil, sciences, industrie, agroalimentaire, santé, transports...

Les écoles d’ingénieurs en Alsace [Recrutement dès le niveau bac] INSA Institut National des Sciences Appliquées de Strasbourg www.insa-strasbourg.fr • Seule école publique à délivrer diplômes d’ingénieur et d’architecte. • Prépare les ingénieurs à différentes spécialités dans 4 départements : Génie électrique et énergétique, Mécanique, Génie civil et topographique, Architecture. • Adm en 1e année sur concours commun INSA pour bac S. • Adm en 2e, 3e et 4e années sur concours ou dossier et éventuellement entretien ; prépa ou bac +1, +2, +3, +4. • Apprentissage possible à partir de la 3e année avec l’ITII Alsace : Spécialités Génie climatique et énergétique, Génie électrique et Génie mécanique.

ECPM École Européenne de Chimie Polymères et Matériaux, à Strasbourg www.ecpm.unistra.fr • Forme des ingénieurs trilingues (anglais, allemand) possédant une solide culture scientifique et technologique en chimie organique, chimie analytique, polymères, matériaux et leurs interfaces. •A dm en 1ère année sur concours commun CPI Chimie Gay-Lussac pour bac S. •A dm en 3e année sur concours commun pour les élèves du CPI Gay-Lussac, concours communs polytechniques, élèves math spé ATS, dossier et entretien pour L2 scientifiques. •A dm en 4e année sur dossier et entretien pour M1 à dominante physique ou chimie •P arcours Chembiotech dès la 3e année en partenariat avec l’ESBS. • Adm CPGE, DUT, L2 et L3 spécialisés.

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ECAM (Privée hors contrat) École Catholique d’Arts et Métiers de Strasbourg-Europe, à Schiltigheim www.ecam-strasbourg.eu •F orme des ingénieurs aptes à concevoir et à développer des produits et des systèmes mécaniques, électromécaniques et industriels. • Adm en 1ère année via ParcourSup ou sur dossier et entretien pour bac S. •A dm en 3e année sur concours FESIC, ATS, banque d’épreuve DUT-ATS, dossier et entretien pour L2. •A dm en 4e année sur dossier et entretien pour M1 scientifique. ENSCMu École Nationale Supérieure de Chimie de Mulhouse www.enscmu.uha.fr • Forme des ingénieurs chimistes en relation étroite avec le monde industriel. • Adm en 1ère année via ParcourSup pour bac S. • Adm en 3e année pour les élèves du cycle post-bac intégré et les élèves du CPI Gay-Lussac, sur concours commun polytechnique pour CPGE, sur dossier pour DUT, BTS, L2 et L3. • Adm en 4e année sur dossier et entretien pour M1 chimie.

ENSISA École Nationale Supérieure d’Ingénieurs Sud Alsace, à Mulhouse www.ensisa.uha.fr • Forme des ingénieurs dans 4 spécialités : Textile et fibres, Automatique et systèmes embarqués, Mécanique, Informatique et réseaux. • Adm en 1ère année via ParcourSup pour bac S. • Adm en 3e année sur concours communs polytechnique banque filière PT ou ATS pour CPGE, dossier et éventuellement entretien pour DUT, L2, L3. • Adm en 4e année sur dossier et entretien pour M1. • En apprentissage avec l’ITII Alsace, spécialité Systèmes de production. • Adm sur dossier, tests et entretien pour bac+2.


Les ingénieurs demeurent une catégorie privilégiée dans la course à l’emploi et leur cote n’a jamais été aussi forte à l’étranger ; la proportion de femmes ingénieures atteint également des sommets. Les jeunes diplômés issus d’écoles d’ingénieurs sont très recherchés, car leur formation est orientée « métier ». Ils bénéficient de cours assurés par des professionnels et apprennent à résoudre des problèmes concrets. Les stages en entreprises sont obligatoires (28 semaines au minimum) afin de mettre en pratique la théorie enseignée et devenir rapidement opérationnel à l’issue du cursus de cinq ans. Par ailleurs, afin de plonger l’étudiant dans la réalité, les écoles d’ingénieurs s’appuient sur leurs laboratoires, en partenariat avec les universités, les instituts de recherche publique et

[Recrutement à minimum bac+2] ENGEES École Nationale du Génie de l’Eau et de l’Environnement, à Strasbourg www.engees.unistra.fr •F orme des ingénieurs hydrauliciens compétents en matière d’aménagement de rivières, d’aménagement foncier et d’hydraulique urbaine et agricole. •A dm en 3e année sur concours ou dossier, test et entretien ; prépa, BTS, DUT, L3 scientifique et licence pro en rapport. •A dm en 4e année sur concours ; M1 mention assez bien ou M2.

EOST École et Observatoire des Sciences de la Terre de Strasbourg www.eost.unistra.fr •F orme des ingénieurs sur l’étude approfondie des méthodes géophysiques, du milieu géologique et des outils informatiques et mathématiques pour le traitement et l’interprétation des données. • Adm en 3e année sur concours communs polytechniques ou banques d’épreuves G2E pour CPGE, sur dossier pour L2 spécialisés. • Adm en 4e année sur dossier pour M1 spécialisés.

Télécom Physique Strasbourg, à Illkirch-Graffenstaden www.telecom-physique.fr • 4 départements : Physique, Ingénierie des signaux et systèmes, Informatique et réseaux, Sciences et technologies pour la santé. •A dm en 3e année sur concours commun polytechnique ou Mines Télécom pour CPGE, sur dossier et entretien pour math spé, ATS, DUT, BTS, L2 et L3 spécialisés. •A dm en 4e année sur dossier et entretien pour M1 spécialisés. •A pprentissage possible avec l’ITII Alsace.

ESBS École Supérieure de Biotechnologie de Strasbourg, à Illkirch-Graffenstaden esbs.unistra.fr

les entreprises privées, ce qui leur permet de mettre en valeur leur enseignement et leurs projets de recherche.

Le cursus Quel que soit le cursus choisi, l’étudiant passera par un processus de sélection basé sur un concours et/ou l’étude de son dossier. Bien que très nombreuses, seules les écoles d’ingénieurs habilités par la CTI (Commission des Titres d’Ingénieurs) peuvent délivrer le diplôme. Les études se déroulent sur trois à cinq ans en fonction de l’admission, qui peut se faire en post-bac ou après deux années de classe préparatoire. Si la prépa (bac+2, voir page 40) est considérée comme la voie royale pour se présenter aux différents concours, certaines écoles d’ingénieurs

•F orme des ingénieurs à la biologie moléculaire, à l’immunologie, à la biophysique, à l’ingénierie de procédés, à la modélisation moléculaire et à la bioinformatique. • Adm en 3e année sur concours Polytech pour CPGE, dossier et entretien pour DUT, BTS, L2 et L3. • Adm en 4e année sur dossier pour M1 en sciences. • Parcours Chembiotech dès la 3e année en partenariat avec l’ECPM. • Adm CPGE, DUT, L2 et L3 spécialisés.

ENSIIE École Nationale Supérieure d’Informatique pour l’Industrie et l’Entreprise, à Illkirch-Graffenstaden www.ensiie.fr • Forme des ingénieurs dans le domaine des sciences et techniques de l’information et de la communication (STIC). • Adm en 3e année sur concours Télécom Int pour CPGE, dossier et entretien pour maths spé ATS, bac+2 informatique. • Adm en 4e année sur dossier pour M1 en informatique.

[Recrutement à bac+2] Uniquement par apprentissage

EI-CESI Ecole d’Ingénieurs du Centre des Etudes Supérieures Industrielles de Strasbourg 2, à Lingolsheim www.eicesi.fr •S pécialité BTP. Forme des ingénieurs capables de maîtriser un projet de la réponse à l’appel d’offres à la réception par le client. • Adm sur dossier, tests écrits et entretien pour bac+2 spécialisés.

Grande école d’ingénieurs publique post bac – Infos sur : www.eeigm.univ-lorraine.fr proposent des prépas intégrées. Vous pouvez également passer par un DUT, une licence dans le domaine des sciences à l’université (bac+3) voire parfois certains BTS. À savoir : 7 % des ingénieurs diplômés continuent en thèse, ce qui les mène au doctorat (bac+8), indispensable pour une carrière d’enseignant-chercheur à l’université ou de chercheur dans un organisme public.

seconde langue. Afin de consolider les acquis et de permettre à leurs élèves de mettre un pied dans le monde du travail, de nombreuses écoles incluent dans leur cursus une expérience à l’étranger de trois mois à un an, sous la forme de stage en entreprise ou de séjour d’études dans un établissement partenaire, pouvant aussi être effectué au cours d’une année de césure.

Des opportunités à l’étranger

Des missions pluridisciplinaires

Face à la mondialisation des échanges, les écoles d’ingénieurs préparent également leurs élèves à un environnement professionnel devenu international. C’est pourquoi l’anglais est obligatoire dans toutes les écoles et, pour obtenir le diplôme, les étudiants doivent obtenir une certification de leur niveau linguistique, délivrée par un organisme extérieur. Et souvent, les écoles proposent, voire imposent, l’étude d’une

Nombreux débouchés, salaires motivants, perspective d’évolution de carrière… le métier d’ingénieur en tente plus d’un (et d’une…). L’ingénieur a un rôle de création, de conception au sein de l’entreprise ; il s’agit bien souvent d’un produit, mais cela peut aussi concerner un service. Sa principale mission est de réfléchir, concevoir, puis d’accompagner un projet jusqu’à sa finalisation tout en suivant et coordonnant chaque étape en prenant en compte les aspects financiers du projet pour respecter le budget qui lui a été alloué. Il peut également être amené à gérer une équipe, les relations avec les clients et les différents intervenants de son projet.

EI CNAM Ecole d’ingénieur du Conservatoire national des arts et métiers, à Strasbourg, Mulhouse et Colmar www.cnam-alsace.fr • Formation en 2 ans destinée aux travailleurs handicapés, en partenariat avec le Centre de Réadaptation de Mulhouse. • Spécialité Informatique, option Systèmes d’information. • Adm sur dossier parmi des candidats ayant une expérience pro en informatique.

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PRÉPAREZ LES DIFFÉRENTES VOTRE AVENIR FILIÈRES

Les filières du numérique

Les écoles de commerce

Nouvelles technologies, nouveaux métiers

Business is business !

Les entreprises du secteur numérique et traditionnelles ne cessent de se digitaliser. Avec quelque 35 000 embauches annuelles, le numérique est l’un des secteurs qui recrute le plus avec l’émergence continue des smartphones, réseaux sociaux, jeux vidéo ou encore commerce en ligne. Quelles sont les formations pour accéder aux nombreux métiers du numérique ? Tous les secteurs d’activité cherchent des profils pour développer des programmes informatiques, maîtriser la communication sur les réseaux sociaux et gérer des masses de données. Les « Smacs » (social, mobilité, analytique, cloud et sécurité) représentent les cinq domaines phares du numérique. Les développeurs, les chefs de projet web et numérique, les Traffic Managers, les Community et Social Media Managers, très convoités par les entreprises, représentent près des deux tiers des offres d’emploi. Quant aux secteurs du cloud computing, des mégadonnées (big data), de la cybersécurité (la sécurisation des données de l’entreprise contre les hackers) et des objets connectés, les employeurs doivent créer des formations spécifiques, car le personnel compétent n’est pas suffisamment au rendez-vous…

Avoir le goût de l’innovation Ainsi, le scientifique des données, qui analyse la masse des informations récupérée par une entreprise auprès de ses clients ou employés, aide l’entreprise à définir la meilleure stratégie. Il se trouve à la croisée des mathématiques, de la statistique et du marketing et il est très recherché. Le Social Media Manager a pour mission de gérer la e-réputation de l’entreprise tout en assurant la veille concurrentielle. Son rôle va au-delà de celui du Community Manager, exécutant de la stratégie. L’UX Designer (pour User eXperience) étudie l’expérience utilisateur pour comprendre et anticiper les besoins d’un usager ou d’un client et susciter de l’émotion. C’est pourquoi il doit avoir des connaissances en psychologie et sociologie. Quant au développeur,

Il faut l’avoir dans le sang ! Aimer convaincre, creuser ses sujets, savoir s’exprimer en public, s’ouvrir aux nouvelles pratiques et aux marchés internationaux. Car si pour la plupart d’entre elles, les écoles de commerce dispensent un enseignement généraliste, elles sont avant tout tournées vers l’entreprise, la pratique, l’international et une vie associative dense.

il est à l’origine des sites Web et des applications installées sur les smartphones. Il conçoit l’ensemble des programmes à partir du cahier des charges du client. Les postes sont souvent liés à un langage (Python, Java, PHP...) ou à un écosystème (Android, iOS…). Également en pleine expansion, les pros des jeux vidéo. Les métiers concernés vont des scénaristes aux Game Designers en passant par les programmeurs, Sound Designers et graphistes. Les formations proposées vont du Bac+2 (BTS) au Bac+6 (Master spécialisé). Certains établissements proposent d’effectuer ces formations en jeux vidéo en alternance.

De bac+2 à bac+6 Pour ceux qui veulent rapidement intégrer le milieu professionnel, les BTS/DUT préparent aux métiers de techniciens du numérique, accessibles avec un bac scientifique ou bacs technologiques STI2D. Il existe également le BTS Services informatiques aux organisations (SIO) et le DUT Statistique et informatique décisionnelle (STID). En université, vous avez le choix entre la licence d’informatique (généraliste, sciences humaines et économie), MIASHS (Mathématiques informatique statistiques appliquées aux sciences humaines et sociales) ou information et communication (web marketing, communication Web). Autres possibilités, les écoles spécialisées dans le numérique, qui demeurent cependant disparates en termes de condition d’admission, de frais de scolarité et de réputation. Pour la plupart, elles ont pour vocation de former les cadres supérieurs du monde numérique, en trois à cinq ans.

Au programme, les cours privilégient les domaines concrets de l’économie, la comptabilité, la gestion, le marketing, la négociation commerciale, le droit des affaires, la finance, les langues étrangères. Certaines écoles recrutent après le bac ou une prépa, et toujours à la suite d’un concours d’entrée. Dans l’ensemble des formations, les bacheliers ES sont majoritaires. Viennent ensuite les bacheliers S, et, dans une proportion moindre, les STMG et les L. Les élèves qui intègrent les écoles de commerce ont généralement suivi une classe préparatoire : ECS (économique et commerciale option scientifique) pour les bacheliers S, ECE (économique et commerciale option économique) pour les bacheliers ES, ECT (économique et commerciale option technologique) pour les bacheliers STMG.

Expériences à l’étranger obligées Sur plus de 150 écoles privées, 50 % débouchent sur un niveau bac + 3 et l’autre moitié bac + 4 ou 5. Les cursus sont multiples. Et la plupart prévoient plusieurs niveaux d’accès. En général, les écoles incluent un, voire plusieurs stages à l’étranger au sein d’universités partenaires ou d’entreprises. Immersion dans la vie professionnelle réelle assurée ! D’où l’absolue nécessité d’avoir un réel goût de la découverte de nouvelles cultures et méthodes d’apprentissage qui permettent d’acquérir des expériences dans une économie désormais mondialisée. D’ailleurs, au sein même des campus français, les enseignants et étudiants étrangers sont toujours en bon nombre afin de favoriser en amont les échanges multiculturels.

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Une multitude de métiers Avant de vous spécialiser dans un métier particulier, le cursus de l’école de commerce vous permettra de découvrir une multitude de fonctions professionnelles et de secteurs d’activité : ressources humaines, communication, finance, contrôle de gestion, logistique, etc. Ainsi, vous aurez le temps de faire votre choix et de bâtir votre projet professionnel qui pourra évoluer au fil des années et des stages. Certaines écoles prévoient même une interruption d’un an de la scolarité, appelée « année de césure », pour permettre aux élèves de faire des stages en entreprise, et parfois de travailler en CDD et ce, afin de rendre les jeunes diplômés opérationnels dès leur sortie de l’école. Une véritable aubaine pour les recruteurs potentiels !

Frais de scolarité Pour vous en faire une idée précise, rendez vous (avec ou sans vos proches) aux journées portes ouvertes des écoles, qui ont lieu dès le mois de décembre pour certaines formations post-bac. Toutes les écoles de commerce sont payantes, il faut y réfléchir avant de s’engager. Seules les écoles reconnues (pour la plupart privées et qui sont en mesure de délivrer un diplôme visé) permettent à certains étudiants de bénéficier d’une bourse.


Industrie du futur en Lorraine

ARTEM

Et si on travaillait pour demain ?

3 disciplines au service de l’excellence

C’est grâce aux équipements industriels Schneider Electric que l’apprentissage dédié au lean-manufacturing (montage d’une ligne de production, formalisation des procédures afin de réduire les délais et diminuer les stocks), à la robotique-cobotique (production des robots assistant l’homme, en automatisant une partie de ses tâches), à la réalité virtuelle augmentée et à la maintenance-fabrication additive, que 1 450 apprentis de l’industrie sont formés chaque année. Et 4 000 postes sont à pourvoir d’ici 2020 dans les domaines de la métallurgie. D’autres sont aussi à pourvoir dans ceux de l’agroalimentaire, des papetiers, de l’électrotechnique, de la maintenance industrielle, de l’électricité et même, plus humblement», de la ferronnerie d’art. Une aubaine « gagnant-gagnant » pour le salarié et le monde de l’entreprise qui bénéficie désormais de nouveaux talents capables d’être immédiatement opérationnels dans des métiers aujourd’hui qualifiés de « futuristes » !

Créer des compétences Apprentis du CAP au BTS, Licence professionnelle, élèves ingénieurs en alternance, salariés en formation continue, personnes en situation de handicap, demandeurs d’emploi... Le spectre des apprentis concernés se veut large. Objectifs : mettre leurs compétences au service de l’industrie du futur, qui par définition est innovante, compétitive, performante, sûre, créatrice de valeur et d’emplois, connectée avec ses collaborateurs, ses machines de production, ses prestataires, son territoire. Une usine conçue pour répondre aux défis économiques, technologiques, organisationnels, environnementaux et

LES MÉTIERS ENSEIGNÉS Robotique - Cobotique / Réalité virtuelle et augmentée / Efficience énergétique / Fabrication additive (imprimante 3D) / Productique Mécanique Usinage / Production et Management industriel / Chaudronnerie industrielle - Soudage / Etude et Conception / Maintenance Industrielle / Electrotechnique / Qualité Sécurité Environnement / Management des ressources humaines

LES CHIFFRES Le pôle formation des industries technologiques Lorraine est le fruit du regroupement entre le CFAI Lorraine (centre de formation d’apprentis), l’AFPI Lorraine (formation des salariés) et l’APC (formation des demandeurs d’emploi) et conseil en relation avec le handicap. Chaque année, formation de 1 450 apprentis, 2 500 salariés, 600 demandeurs d’emploi.

LES RÉSULTATS, LES ATTENTES... 1450 apprentis formés chaque année / 89% de réussite aux examens / 80% d’employabilité à 6 mois / 2 000 entreprises partenaires / 4 000 emplois à pourvoir par an en Lorraine jusqu’en 2020 dans le secteur de la métallurgie sociétaux. Le pôle formation de l’UIMM Lorraine donne la possibilité de préparer le CAP, le BEP, le Bac, le BTS, la Licence Professionnelle, le Master, et pour finir, le diplôme d’Ingénieur. Les apprentis en alternance travaillent au sein d’entreprises industrielles ou technologiques de pointe comme Arcelor Mital, PSA, Saint-Gobain, PSA Metz Tremery, Claas France, Thyssenkrupp Industrial Solutions, General Electric... Quant aux formateurs, ce sont des experts de haut niveau, rompus au monde de l’industrie, qui sont pour la plupart des anciens salariés d’entreprises industrielles, bénéficiant d’une dizaine d’années d’expérience.

Pôle d’excellence technologique Pilotés par des industriels, les 7 sites de formation Lorraine (Saint-Dié-des-Vosges, Thaonles-Vosges, Metz, Maxéville, Henriville, Yutz et Bar-le-Duc) ont bénéficié de 7 millions d’euros, investis ces 2 dernières années pour moderniser les équipements. Ainsi, les nouvelles technologies de pointe déployées en région ne manqueront pas de redorer le blason de métiers de l’industrie - qui ne jouissaient pas forcément d’une image positive auprès des publics... - en attirant des candidats issus de tous milieux.

Art, Technologie et Management. La synergie de ces 3 enseignements a donné naissance à ARTEM. Sous une seule et unique enseigne, l’École supérieure d’art et de design (ENSA), l’École des Mines et ICN Business School, toutes 3 basés à Nancy et déployées sur une superficie d’une dizaine d’hectares, s’inscrivent au cœur de l’Université de Lorraine qui compte parmi les douze campus d’excellence français. Cette alliance a été rendue possible grâce aux financements de l’État, de la Région, du Département et de la Métropole du Grand Nancy. Tant au niveau de son enseignement croisé que de son architecture hors norme, ARTEM est vraiment un campus d’exception. Fruit de la contraction « art, technologie, management », il représente l’aboutissement d’un projet visionnaire, né dès 1999 et qui a nécessité 250 millions d’investissements… Une opération de grande envergure, au bénéfice des étudiants, des entreprises recruteuses, de la Ville et de son rayonnement universitaire.

Une architecture hors normes Bâti sur les friches des anciennes casernes Molitor, le campus, conçu par l’architecte Nicolas Michelin, accueille à ce jour 3 500 élèves et a l’ambition d’en réunir plus de 5 000. D’un esthétisme futuriste, les 3 grandes écoles sont reliées par une « serre-galerie » exotique de 700 mètres, surplombée d’un toit vitré bleu et rose, véritable galerie de vie et de passage pour les étudiants et professeurs, ancrée grâce à des piliers métalliques en forme de palmiers, référence moderne à l’Ecole de Nancy.

Des ateliers interdisciplinaires Le principe d’Artem est de faire travailler l’ensemble des élèves des écoles d’ingénieurs, d’art et de commerce qui n’ont pas forcément les mêmes réflexes cognitifs. C’est pourquoi il leur faut s’écouter, communiquer et accepter le fait que « l’autre » n’ait pas la même façon de penser et de s’organiser. C’est en effet un signe distinctif d’Artem : la nécessité de travailler de façon interdisciplinaire est un gage d’ouverture d’esprit et représente une nouvelle manière d’appréhender les grands enjeux sociétaux pour les jeunes et les entreprises d’aujourd’hui et de demain.

© Grand Nancy

Après les révolutions industrielles liées au charbon, à l’électricité et au gaz puis au nucléaire, arrive la 4ème révolution caractérisée par l’intégration des technologies numériques dans les processus de fabrication et l’émergence des usines connectées ou dites « du futur ». Leader de la formation industrielle, le pôle formation des industries technologiques Lorraine de l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM Lorraine) a investi dans deux lignes pédagogiques de l’Usine du futur, uniques en Lorraine, afin de permettre aux apprentis de s’exercer aux métiers d’aujourd’hui et de demain. Et parmi ces derniers, la moitié ne sont pas encore identifiés et restent à inventer ! C’est dire le vivier d’emplois qui se profile pour les apprentis formés dans le domaine des technologies 4.0.

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Des enseignements transversaux Déjà en l’an 2000 étaient mis en place les ateliers Artem, qui rassemblaient « mineurs », « artistes » et « managers » travaillant de concert sur des projets transversaux avec pour mot d’ordre « des projets faisant appel à la triple compétence ». À titre d’exemple, la conception de bancs publics connectés et autonomes en énergie, l’amélioration de la signalétique d’un musée, une mission de conseil en marketing pour des hypermarchés… À partir de 2012, d’autres dispositifs pédagogiques, les « cb days » (creative business days), sont venus compléter les ateliers. Objectif ? Les étudiants disposent de deux jours et demi pour inventer un produit ou un service qui réponde à des besoins écoresponsables. En 2013, c’est « Artem insight » qui est mis en place. Pendant une semaine, les étudiants en fin de cursus réfléchissent sur une problématique concrète proposée par l’une des 40 entreprises partenaires de l’alliance, ou sur une simulation de gestion d’entreprise. Pour les étudiants qui ont opté pour le Game Lab, il permet aux futurs ingénieurs et designers de concevoir un jeu vidéo.

Artem, bientôt une marque déployable In fine, l’enjeu est bien entendu celui de l’employabilité. L’évaluation des compétences est commune aux 3 écoles : capacité à conduire des projets dans des équipes pluridisciplinaires, à travailler avec des personnes de cultures professionnelles différentes, à communiquer, à créer, à finaliser. En 2020, la quatrième tranche des travaux du campus doit s’achever avec la construction de la Villa Artem qui sera l’incubateur et le lieu de résidence pour jeunes créateurs. L’ambition d’Artem ne s’arrête pas au territoire lorrain. Ses fondateurs souhaitent labelliser le savoir-faire accumulé et le déployer sur d’autres campus, en France et à l’étranger.


PRÉPAREZ LES DIFFÉRENTES VOTRE AVENIR FILIÈRES

Les métiers de bouche

Les métiers d’art

La bonne chère ? Tout un art !

Métiers oubliés... pour passionnés !

Grâce aux professionnels des métiers de bouche, toujours en évolution au gré des tendances, des effets de mode et des changements d’habitudes alimentaires, le secteur n’est pas près de rester sur sa faim ! Panorama des métiers d’avenir qui ont le vent en poupe et des formations adéquates destinées aux jeunes.

Luthier, apprentis facteurs d’orgues, artisans du verre, de la pierre, du bois, du métal, de la vannerie... Ces métiers vous parlent-ils (encore) ? Pour la plupart métiers de niche, ils font appel aux âmes les plus créatives et inventives, aux passionnés, aux amoureux du beau et de l’art sous toutes ses formes, donnant sens et redonnant leurs lettres de noblesse à des activités oubliées tant elles meublent notre quotidien. Le saviez-vous ? Pour les plus motivés, jeunes ou moins jeunes, le Grand Est offre un grand nombre d’écoles, de centres et d’universités, dédiés à ceux qui souhaitent s’épanouir au sein d’activités pleines de promesses tant en termes de création que d’employabilité, car les métiers d’art sont recensés à l’échelle nationale... voire internationale via l’indémodable « french touch ».

Selon l’INSEE, il y a en France plus de 90 000 commerces de bouche (boulangeries, pâtisseries, boucheries, traiteurs...), employant environ 330 000 personnes. Le secteur est réservé aux candidats les plus motivés, capables de travailler dans des conditions difficiles (station debout, levé tôt le matin, couché tard le soir, occupé le week-end…). Avec persévérance, il est possible d’obtenir des responsabilités, voire de créer sa propre entreprise. Les opportunités à l’étranger sont également nombreuses, grâce à la renommée de la gastronomie française. Pour accéder aux métiers de bouche, il faut faire preuve de dextérité manuelle, savoir innover et se montrer créatif, aimer et connaître les produits et matières premières, être formé aux normes d’hygiène, avoir le sens de l’échange et la fibre commerciale. En modernisation permanente, le secteur englobe des métiers variés qui vont de la fabrication, à la transformation en passant par la commercialisation.

Le commerce de proximité de plus en plus plébiscité De plus en plus, les consommateurs prennent leurs distances par rapport aux grandes surfaces pour revenir aux « fondamentaux » : ils apprécient le contact, le lien social, la qualité des produits, les conseils personnalisés proposés par le commerce de proximité. Depuis 2015, la clientèle renoue avec les structures de taille humaine. Environ la moitié de ces entreprises comptent entre un et trois salariés (autant d’hommes que de femmes). Néanmoins, les grandes surfaces continuent à recruter des professionnels de l’alimentation. Les métiers de bouche ont aussi de l’avenir dans la grande distribution ! Il existe 14 métiers de bouche : boucher chevalin, charcutier, tripier, volailler pour la filière viande, boulanger, chocolatier confiseur, confiseur, crêpier, pâtissier et glacier pour la filière sucrée, écailler et poissonnier pour la filière poissonnerie et, enfin, les métiers de vendeur alimentaire et traiteur.

Les portes d’entrée Quels que soient les métiers de la filière visée, ils sont accessibles via des formations courtes, tels le CAP (qui peut être complété par un brevet professionnel), l’apprentissage ou un baccalauréat professionnel alimentation, et peuvent être prolongés par un BM (Brevet de Maîtrise) équivalent bac+2 (niveau III). Une fois le diplôme en poche, les intérimaires sont fréquemment sollicités par les acteurs de la grande distribution. Les personnes sont payées à l’heure, avec la rétribution de toutes leurs heures supplémentaires, et bénéficient, en fin de contrat, du règlement de leurs congés payés ainsi que d’une indemnité de fin de mission de 10 %. Attention, pour les artisans qui deviennent indépendants, il faut qu’ils aient les compétences comptables et commerciales adéquates, notamment pour négocier le prix d’achat du produit, fixer les prix et tenir les comptes de la boutique.

Chaque année, plus de 1500 personnes jeunes et adultes s’inscrivent dans les 50 établissements du Grand Est dédiés à la formation dans le domaine des métiers d’art. La mission des métiers d’art, créée en 2004 par le Conseil Régional, a pour objectif de promouvoir ces activités professionnelles dans le Grand Est et dans la France entière, notamment dans les secteurs de grande tradition et de création : travail du bois-ameublement haut de gamme, taille de pierre, cristallerie, textile, céramique, horlogerie, facture instrumentale, travail du métal et vannerie. Il suffit d’une visite à Mirecourt pour la lutherie, à Baccarat et Saint-Louis pour le cristal, à Longwy pour les émaux, à Lunéville pour la faïence et la broderie, à Nancy pour la pâte de verre, à Gérardmer pour le linge de table ou encore à Liffol et Neufchâteau pour le mobilier de luxe pour se rendre compte de la richesse patrimoniale de la région, mondialement reconnue.

Plusieurs voies d’entrée Aujourd’hui, les écoles adaptent leurs formations aux évolutions technologiques et autres techniques virtuelles, testant de nouveaux matériaux. Mode, broderie, haute-couture, céramiste, relieur... ces métiers d’art bénéficient dans notre région d’un foisonnement d’institutions proposant des formations de 2 à 5 ans et se déclinant via une année préparatoire, un BTS, les écoles privées ou publiques et bien sûr l’apprentissage. Pour les plus jeunes, c’est la formation initiale qui constitue le premier programme d’études conduisant à l’exercice d’un métier (CAP, BMA -Brevet des Métiers d’Art) ou le Bac général et alternance. Elle s’adresse aux élèves, étudiants ou apprentis, qui ne sont pas encore engagés dans la vie active et est sanctionnée par un diplôme. Pour les adultes, la formation professionnelle continue propose des formations courtes ou longues, initiation ou perfectionnement, qualifiantes ou non. C’est la voie privilégiée pour les personnes qui souhaitent se reconvertir dans les métiers d’art.

Stages d’observation et de mise en situation

Un vivier de talents et un grand choix d’établissements Christophe de Lavenne, chef de projet Mission des Métiers d’Art, explique : « On peut choisir de faire d’un métier d’art un style de vie et par là même, soutenir sa région, ses savoir-faire ancestraux toujours en mouvement grâce à l’innovation et aux nouvelles technologies. À condition de bien choisir sa formation et de faire preuve d’une forte volonté personnelle, les débouchés existent grâce aux nombreux dispositifs mis en place dans notre région, garantissant aux étudiants, quel que soit leur âge, un épanouissement tant personnel que professionnel ».

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En parallèle des études, les stages sont fortement conseillés pour travailler et découvrir des cas concrets. Il est toujours bon de voir le professionnel à l’œuvre, en plus de l’apprentissage technique. Et même diplômé, il ne faudra pas baisser la garde... et continuer à être curieux, ouvert d’esprit, se documenter, visiter les expositions et les musées, faire preuve de détermination, nourrir et étoffer sa formation de base, toujours, pour rester « à la page ». De même, multipliez les rencontres (professeurs, anciens élèves, créateurs débutants et confirmés) et soyez toujours ouvert à d’autres voies de création. Les métiers des arts souffrent, hélas, de quelques difficultés, au niveau du recrutement, à cause de la forte concurrence. Les stages, le statut de freelance ou d’auto-entrepreneur constituent alors des tremplins vers un premier pas dans le monde du travail.


Musique, danse, chant, théâtre

Chantez, dansez, jouez maintenant ! Vivre de son art, c’est le rêve de beaucoup de jeunes. Pourquoi pas ? Encore faut-il avoir un talent qui sera reconnu, dans un premier temps, par voie de concours. Seuls les plus doués passeront les étapes. Explications.

Les formations à la musique, à la danse et au théâtre en Alsace Conservatoire à Rayonnement Régional de Strasbourg www.conservatoire.strasbourg.eu BAC ou équivalent • Certificat d’Etudes Chorégraphiques • Certificat d’Etudes Musicales • Diplôme d’Etudes Chorégraphiques • Diplôme d’Etudes Musicales BAC + 2 • Classe d’Art dramatique BAC + 3 • Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (Création musicale, Direction, Interprétation)

Conservatoire à Rayonnement Départemental de Mulhouse www.mulhouse.fr/fr/conservatoire-demusique-danse-et-art-dramatique/ BAC ou équivalent • Certificat d’Etudes Chorégraphiques • Certificat d’Etudes Musicales • Certificat d’Etudes Théâtrales • Diplôme d’Etudes Chorégraphiques • Diplôme d’Etudes Musicales • Diplôme d’Etudes Théâtrales

Conservatoire à Rayonnement Départemental de Colmar conservatoire.colmar.fr BAC ou équivalent • Certificat d’Etudes Musicales • Diplôme d’Etudes Musicales

HEAR Haute école des arts du Rhin Académie supérieure de musique de Strasbourg www.hear.fr BAC + 3 • Licence Musicologie (Composition et interprétation musicale) • Diplôme d’Etat de professeur de musique • Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien (Création musicale, Interprétation) BAC + 5 • Master Musique (Composition et interprétation musicale)

Faculté des Arts www.arts.unistra.fr BAC + 3 • Licence Arts du spectacle (Cinéma, Danse, Théâtre) • Licence Musicologie (Composition et interprétation musicale, Musicologie, Musiques actuelles) BAC + 5 • Master Arts du spectacle et audiovisuel (Arts de l’écran, Arts de la scène) • Master Musique (Composition et interprétation musicale, Musique et musicologie) • Préparation aux concours de la fonction publique (Agrégation d’arts, Agrégation de musique)

Ecole du TNS Ecole Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg www.tns.fr BAC + 3 • Diplôme de mise en scène-dramaturgie (ESAD Strasbourg) • Diplôme de régie-création (ESAD Strasbourg) • Diplôme de scénographie costumes (ESAD Strasbourg) • Diplôme national supérieur professionnel de comédien

CFMI - Centre de Formation des Musiciens Intervenants, Université de Strasbourg (à Selestat) www.cfmi.unistra.fr BAC + 2 • Diplôme d’Université Musicien Intervenant

Pour les métiers liés à la musique, la danse, le chant et l’art dramatique, la formation artistique de base s’acquiert dans un premier temps au sein des conservatoires à rayonnement régional (CRR) ou départemental (CRD). Ces deux organismes conduisent, après 2 à 4 ans d’études, à la délivrance du diplôme national d’orientation professionnelle musique, danse ou art dramatique : le DEM (diplôme d’études musicales, jeune chanteur et chant), le DEC (diplôme d’études chorégraphiques), ou le DET (diplôme d’études théâtrales). Après ce premier pas dans le cursus artistique, le sésame d’entrée pour accéder au Conservatoire national supérieur (CNS), qui dispense un enseignement de haut niveau, passe par la réussite au concours et/ou à l’audition. Seuls les plus motivés seront retenus à l’issue d’une rude sélection. En effet, une solide pratique artistique est exigée.

Les formations dans les métropoles… À Paris et Lyon, les Conservatoires nationaux supérieurs musique et danse (CNSMD) proposent plusieurs cycles d’études valables pour la musique et la danse débouchant sur l’obtention du DNSP danseur (bac+ 3). Encore dans la capitale, le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (CNSAD) dispense un enseignement en art dramatique intensif sur 3 ans menant au DNSP comédien. Le concours est ouvert sans condition de diplôme préalable aux candidats âgés de 18 à 26 ans justifiant d’un an de pratique théâtrale. À Lyon, l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre (ENSATT), appelée autrefois « École de la rue Blanche » est une « école-théâtre » où sont enseignés les métiers de comédien, administrateur, costumier, coupeur, directeur technique, écrivain dramaturge, metteur en scène, concepteur lumière, concepteur sonore, régisseur et scénographe.

… et près de chez vous ! L’École supérieure d’art dramatique du Théâtre National de Strasbourg recrute par concours, deux années sur trois. Deux groupes, soit environ cinquante élèves, sont simultanément présents dans l’École. La formation dure trois ans et alterne ou combine des cours hebdomadaires et des périodes intensives d’ateliers sur le principe de masterclasses conçues et dirigées par un intervenant. Parmi les écoles privées, (il y en a de plus ou moins sérieuses et il faut donc faire preuve de discernement), citons la brillante Music Academy International de Nancy, centre de formation professionnelle musicale, composé de plus de 120 intervenants musiciens, techniciens, pédagogues, qui sont tous des professionnels en activité, accompagnant les plus grands artistes français ou internationaux. Sans oublier le conservatoire de Dijon qui est aussi un lieu de formation à la musique, la danse, le théâtre et les arts plastiques. Les formations sont accessibles aux enfants, adolescents et adultes.

Diplôme Universitaire de Musicen Intervenant | DUMI äæç 2 ans de formation åDiplôme de niveau II ¿ Accessible après un parcours ÖÙ en musicologie, en musiques actuelles, au conservatoire ou en autodidacte àâ Date limite de réception des dossiers± 9 avril 2018 ± Pédagogie | Création artistique | Projets | Pratiques collectives | Un métier ¿ Travail en écoles á conservatoires, centres socioculturels, structures de diffusion... Accès à la fonction publique territoriale Z

Tests d'entrée au

25 et 26 Avril 2018 | @ 10 boulevard de Nancy 67600 Sélestat Plus d’informations cfmi.unistra.fr • cfmi@unistra.fr Tel. +33 (0)3 68 85 73 80

Département | Centre de Formation de Musiciens Intervenants | CFMI Faculté des Arts Université de Strasbourg

Retrouvez d’autres filières sur notre site www.spectacles-publications.com

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Avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles Grand Est


PRÉPAREZ LES DIFFÉRENTES VOTRE AVENIR FILIÈRES

Police, gendarmerie, armée

La filière sport

Une filière qui nécessite une grande implication

Le cerveau et les jambes !

Que l’on veuille devenir policier municipal, gardien de la paix de la police nationale ou gendarme, ces métiers ont pour dénominateur commun la sécurité des personnes et des biens, de jour comme de nuit. Les missions peuvent s’avérer dangereuses et psychologiquement éprouvantes, rythmées par des déplacements et des horaires de travail variables. Il faut donc avoir un bon équilibre mental, savoir s’adapter et gérer le stress. En revanche, et c’est un avantage pour qui aime le contact, la pratique du métier est variée, la communication avec la population est permanente, le travail s’accomplit en équipe et les possibilités d’évolution professionnelle sont nombreuses. Trois métiers, un sens de l’engagement Professionnels de la sécurité, le policier municipal, le gardien de la paix de la police nationale ou le gendarme exercent des métiers différents. Le policier municipal est un agent de la fonction publique territoriale qui porte un uniforme, voire une arme à feu. Il s’occupe de réguler la circulation, intervient lors de tapages nocturnes ou de vols, patrouille dans les rues, dresse des PV. Le gardien de la paix de la police nationale quant à lui, est un fonctionnaire dépendant du Ministère de l’Intérieur. Il travaille en équipe, en uniforme ou en civil, et est toujours armé. C’est un policier « généraliste » patrouillant dans un quartier, constatant les accidents, participant aux filatures et aux arrestations. Affecté chez les CRS, il vient en renfort lors de grandes manifestations. Il peut également intégrer des unités spécialisées : motards, maîtres-chiens, sauveteurs en montagne. Enfin, le gendarme est un militaire, également rattaché au Ministère de l’Intérieur. Il peut être affecté dans des unités telles que la police judiciaire, la sécurité routière, la sécurité publique générale, le renseignement... Il peut exercer des compétences très pointues : portraitiste, technicien en investigations criminelles, maître-chien, motocycliste, pilote de véhicule rapide d’intervention ou d’hélicoptère, cavalier de la Garde républicaine, membre du GIGN (Groupe d’Intervention de la Gendarmerie Nationale)...

Niveau d’études et concours 2018 L’inscription aux concours pour devenir policier ou gendarme varie en fonction du niveau scolaire des candidats. Le concours de gardien de police municipale est accessible aux titulaires d’un CAP/BEP. Pour le concours de gardien de la paix et le concours de sous-officier de gendarmerie, il faut au minimum avoir le Bac. Attention : la limite d’âge à ces deux concours est de 35 ans au plus, alors qu’elle n’existe pas pour le concours de policier municipal. Pour 2018, les inscriptions pour devenir gardien de la paix de la Police nationale ont eu lieu en

janvier. Les épreuves d’admissibilité se dérouleront le 5 avril, les épreuves d’admission (sport et oral), du 28 mai au 12 septembre 2018. Les questionnaires à choix multiple (QCM), l’épreuve de langue étrangère et l’épreuve de gestion du stress sont supprimés. Pour les trois métiers, le contenu des épreuves des concours est chaque fois différent. Seuls points communs : l’entretien avec un jury et l’épreuve sportive plus ou moins difficile, selon le métier choisi. Pour tout renseignement : www.lapolicenationalerecrute.fr.

Les missions de l’armée : sens des responsabilités et qualités humaines Les militaires assurent la protection du territoire national et de la population et participent à des opérations à l’étranger via le déploiement de l’armée de terre (qui est le plus gros employeur de la Défense et recrute 70 % de ses sous-officiers parmi les militaires du rang. 50 % de ses officiers ont fait leurs premières armes comme sous-officiers, de l’air, de la marine nationale ou de l’armement). Les militaires sont combattants de l’infanterie, mécanicien avionique, spécialiste des opérations maritimes, ingénieur de l’armement, infirmier militaire… une vaste palette de métiers est proposée, selon le niveau d’études des candidats. Pour accéder à ces métiers, le diplôme ne suffit pas. En effet, pour prétendre à un certain niveau de responsabilité, les candidats doivent être évalués sur leurs connaissances et leurs compétences physiques, ainsi que sur leur profil psychologique et leurs qualités humaines. Les élèves militaires ne paient pas de frais d’inscription, ni de scolarité, ni d’internat. Ils perçoivent une rémunération, variable en fonction du contrat signé et de la formation suivie. La contrepartie ? L’élève s’engage à servir l’État et son engagement se poursuit sur la base comme sur le terrain. Un militaire doit être disponible 24 heures sur 24, même pendant les temps de repos et les permissions. Réfléchir, avant de s’engager, est donc fondamental.

Si la pratique d’un ou de plusieurs sports est pour vous synonyme de plaisir et que vous souhaitez en faire votre métier, prenez garde ! Car les cursus proposés intègrent des enseignements qui n’ont rien à voir avec l’exercice physique. Pédagogie, gestion de projet, management ou encore santé sont des disciplines qui feront partie de la formation. Plusieurs filières sont proposées pour accéder à des métiers très différents. Pour accéder aux métiers de la filière sport, différentes options s’offrent à vous : la filière STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) dispensée à la Fac, les diplômes d’État délivrés par le ministère chargé des Sports, le CREPS (centre de ressources, d’expertise et de performance sportives) et l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance).

Des débouchés très variés La filière STAPS enseigne la théorie et la pratique des activités physiques et sportives (APS), les sciences de la vie (biologie, anatomie, physiologie…), les sciences de l’homme et de la société (histoire, sociologie…). Cinq parcours différents sont proposés dans la filière : activités physiques adaptées et santé (encadrement des personnes âgées, handicapées…) ; éducation et motricité (poursuite des études jusqu’au master pour se préparer au concours du certificat d’aptitude au professorat d’éducation physique et sportive -le fameux CAPES-) ; management du sport (pour gérer les magasins de sport, les événements sportifs, les associations sportives…) ; entraînement sportif (pour concevoir des programmes d’entraînement) ; et enfin, ergonomie du sport et performance motrice (conception du matériel de sport ou de loisir auprès d’équipementiers ou de centres de recherche).

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De l’animateur au directeur de club sportif… Après le master (ou dès la licence), des débouchés se présentent dans les domaines du management, des loisirs, de la santé, du tourisme, etc. Le brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS ) mène au métier d’animateur, de moniteur ou d’éducateur sportif dans une trentaine de disciplines sportives. Pour y accéder, un bon niveau de pratique sportive est exigé ; le cursus en lui-même est basé sur l’alternance et intègre des épreuves de sélection. Chaque organisme possède ses propres programmes et modalités pédagogiques. Quant au diplôme d’État de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DEJEPS), les candidats ont le choix entre deux spécialités : l’animation socio-éducative ou culturelle et le perfectionnement sportif. Enfin, le DEJEPS vise à former des coordinateurs auprès de différents publics dans divers milieux professionnels (associations, structures sociales…). La formation se déroule, en général, sur un an. Les directeurs d’association et de club sportif et les entraîneurs de haut niveau doivent quant à eux passer le diplôme d’État supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (DESJEPS).

Sportifs de haut niveau Ils sont listés en quatre catégories : Élite, Senior, Jeune et Reconversion. Pour figurer sur cette liste, il est obligatoire de pratiquer un sport reconnu de haut niveau. Afin d’associer entraînement et compétition, cette catégorie de sportifs est accueillie par le CREPS ou par l’INSEP. Ce dernier établissement propose des formations supérieures en partenariat avec des universités et de grandes écoles qui préparent aux BPJEPS, STAPS ou encore à la formation de journaliste sportif… Les sportifs de haut niveau peuvent également se former à distance via le Centre national d’enseignement à distance (CNED). Par ailleurs, ils peuvent faire la demande de statut d’étudiant sportif de haut niveau (SHN) pour bénéficier des aménagements d’études prévus par la loi et du Régime spécial d’études (RSE) qui permet de justifier de leur impossibilité à suivre la totalité des enseignements. L’étudiant sportif de haut niveau doit aussi rendre des devoirs et participer aux compétitions universitaires dans sa discipline de prédilection.


Les filières agricoles

Les métiers de la filière forêt-bois

Les métiers de l’automobile

Secteur porteur Touchez du bois ! S’adapter Charpentier, conducteur de machines à papier, et diplômes aux nouveaux usages ébéniste, menuisier, ouvrier ou technicien forestier, opérateur de scierie, agenceur de Inutile d’être devin pour savoir que le secteur exigés cuisine... Le secteur du bois emploie plus que de l’industrie automobile connaît une révolution Avec plus d’un million de salariés à temps plein ou partiel, le secteur agricole recrute environ 35 000 personnes chaque année, parmi lesquelles de plus en plus de femmes. Le recrutement s’exerce de plus en plus souvent au travers de groupements d’employeurs, les petits exploitants se partageant les salariés.

Les professionnels recherchent des diplômés d’un CAP agricole au minimum, d’un bac pro ou, de plus en plus, d’un BTS agricole. Pour devenir soi-même exploitant, le BTSA est nécessaire pour se lancer dans l’exploitation des grandes cultures -céréales, oléagineux, protéagineux...- nécessitant des expertises techniques et économiques. Il se prépare en 2 années, principalement au sein de lycées agricoles et demeure le diplôme phare du secteur avec 19 options réparties en 6 champs professionnels : production, transformation, aménagement, services, commerce, et agroéquipement. Le BTSA peut se préparer en apprentissage, ce qui permet de suivre des études rémunérées. Les formations supérieures sont donc les plus demandées et concernent presque les trois quarts des embauches, constate l’APECITA, équivalent de Pôle Emploi pour le secteur de l’agriculture. Si la scolarité est gratuite dans les établissements publics, les frais de scolarité peuvent atteindre 5 000 € dans les établissements privés.

Les saisonniers Les travaux de taille, de moisson, de récolte ou encore de vendange font appel à de nombreux saisonniers (environ 850 000 contrats par an). Si vous avez les compétences pour tailler la vigne, la récolter et conduire un tracteur, le secteur peine à pourvoir les postes d’agents viticoles et de tractoristes. De même, dans le maraîchage, les bras manquent et un tiers des offres déposées à Pôle emploi ne trouvent pas preneurs... Quant à l’élevage d’animaux de troupeaux, il souffre d’une mauvaise image et attire peu les jeunes. Pourtant, les exploitants recherchent des profils qualifiés : agents d’élevage, spécialiste de la génétique, des contraintes environnementales, de la qualité et de la traçabilité des produits, du bien-être des animaux… Ces postes sont accessibles à partir de bac+2. Dans un tout autre registre, les pépinières et entreprises horticoles ornementales recrutent, tout comme le secteur des travaux paysagers. Élagueur, ouvrier paysagiste, chef d’équipe… : il y a de l’emploi pour tous les niveaux de formation, du CAP à bac+6.

celui de l’automobile, avec près de 450 000 professionnels à travers la France. Si certaines filières bois souffrent de la conjoncture, d’autres attendent de jeunes talents et, d’une manière générale, le secteur sera amené à se développer. État des lieux pour les jeunes qui sont attirés par la matière et le bois.

Que ce soit en milieu forestier, sur un chantier ou dans une usine de produits finis (fabrication d’emballage par exemple), les titulaires d’un CAP, d’un bac pro, d’un BTSA (brevet de technicien supérieur agricole) ou d’un diplôme d’ingénieur (bac+5) forestier ou d’ingénieur de bureau d’études peuvent prétendre à exercer l’un des nombreux métiers qui interviennent pour transformer le bois en objets du quotidien (fabrication de meubles, industrie papetière) ou en ressource pour la construction (menuiserie, charpentes, parquets, agencement…).

à la fois sociale et technologique. Voiture connectée, auto-partage, évolution des réseaux électriques et des véhicules autonomes... Avec ces nouvelles pratiques émergent de nouveaux métiers, axés notamment sur la fabrication de voitures plus propres et plus performantes, sans pour autant remettre en cause les professions existantes. Du CAP au bac+5 en passant par les écoles d’ingénieur et de commerce, les métiers de l’automobile sont accessibles via plusieurs parcours de formation. Les métiers d’avenir... Les ingénieurs électriciens-électroniciens devront améliorer les véhicules électriques, notamment en termes d’autonomie. Les experts analystes devront créer des algorithmes exploitant intelligemment les données pour faciliter la conduite. Les designers devront s’assurer qu’information et technologie fassent bon ménage. Les développeurs travailleront sur les logiciels embarqués dans les voitures. Les experts environnementaux veilleront à ce que la production de voitures soit plus économe en matières premières. Les spécialistes des moteurs alternatifs devront améliorer l’existant (voiture hybride et électrique, autonome et connectée).

… et les métiers toujours d’actualité

Petites structures, fortes demandes D’une manière générale, la filière, constituée d’entreprises de petite taille, emploie des salariés plus jeunes que la moyenne nationale. Le marché de la construction étant favorable, il fait appel au corps de métiers menuiserie, charpente, aménagement et emballage, tandis que l’activité liée au papier d’usage graphique connaît une récession. Parallèlement, grâce à la sensibilisation au développement durable, la construction de maisons individuelles en bois et l’industrialisation de résidences avec une ossature en bois sont en augmentation constante. De même, la réhabilitation urbaine, dans un contexte de transition énergétique, ouvre de nouveaux marchés : la réfection des logements et les travaux d’isolation ont le vent en poupe, ce qui est un atout pour le développement de la filière. À noter que le secteur du bois manque de techniciens de bureaux d’études spécialisés, dont la mission est de chiffrer le coût d’un projet intégrant le matériau bois.

Le bois, un matériau valorisé

De la conception à la fabrication, en passant par la vente et la réparation, les professionnels de l’automobile effectuent un travail rigoureux pour créer des véhicules esthétiques et sécurisés. Commerciaux, ingénieurs, carrossiers, dessinateurs en construction mécanique, techniciens automobiles, contrôleurs techniques, soudeurs, mécaniciens… De nombreuses compétences sont demandées dans le secteur, que ce soit chez les constructeurs, les équipementiers, les distributeurs ou les réparateurs. L’industrie a aussi des activités liées aux véhicules industriels, aux cycles et aux motos.

R&D Également demandés dans la Recherche et le Développement, les spécialistes du domaine de l’électronique, de l’éclairage, de la climatisation et des transmissions… En effet, les véhicules étant de plus en plus sophistiqués, certains postes nécessitent la maîtrise de technologies pointues.

Formations et embauches Constructeurs, équipementiers et garagistes embauchent surtout des titulaires de CAP ou de bacs pro. Pour les opérateurs de fabrication, ils recrutent également du CAP au bac+5 pour les postes d’encadrement et de R&D. La part des techniciens (bac+2 ou bac+3) et des ingénieurs est croissante. Dans le secteur de la vente de véhicules, un niveau bac à bac+2 est requis. Enfin, sachez qu’un diplôme d’école de commerce permet d’accéder plus vite à des postes à responsabilités.

Des recherches sont menées actuellement pour améliorer les qualités thermiques, acoustiques, de sécurité, de durabilité et d’environnement du bois. La gestion durable des forêts, vecteur de lutte contre les changements climatiques grâce à leur capacité d’absorption des gaz à effet de serre, véhicule une image positive du bois. Des projets d’envergure, comme la construction d’immeubles en bois de grande hauteur, permettent à la filière forêt-bois d’envisager l’avenir avec optimisme.

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