PALACES 5 ETOILES Spring 2022 by Palaces 5 Etoiles Magazine

SEV FORMAL BEAUTY ARTIST

MONSIEUR

Ken Arian YOUR PASSPORT TO PARADISE MIRABAUD & LA VOILE LA PASSION DES GRANDS DÉFIS

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PRÉFACE

PRÉFACE Irina Duisimbekova CEO, AEROJET ME

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Interview : Monsieur Ken ARIAN, your passport to paradise

Maradiva, Havre de paix au coeur d’un paysage luxuriant

Destination Maurice

Severine FORMAL, la perfection est sans limite

Mirabaud & la voile la passion des grands défis

Editeur : Euro Presse Media 4 Chemins, Marigot, 97133 SAINT-BARTHELEMY tel :0033 (0) 1.73.04.78.78 - 00 33 (0) 590 69.69.69 www.palacesmagazine.com Directeur de la publication : Franck Bouskila | europressemedia@gmail.com Rédacteur en chef : Antoine Saint-Val| | palaces5etoiles@gmail.com Régie Publicitaire :

officedepresse@gmail.com 0033(0)7.55.53.23.48 Service commercial : Frank Milan Direction artistique : Vy DO Traduction | correctrice : Bérénice Directrice mode : Tatjana Lausevic Stylist : Mariska Schroeder Photographe : Rebecca Chow - Antoine Verglas | New York Assistante Photos : Estelle Monnier Hair & Make up : Barbara | Annouska Manequin : Marisa Papen Photographe : Tom Jackson Bureau à Maurice : Séverine François Bureau à New York : Cherie Aimée - Liz Jona - Kate Ferguson Bureau à Moscou : Elena Abramovskay - Ulina Novokova Bureau de Monaco : Victoria Cellun - 0033(0) 6 63.82.56.27 Ont collaboré à ce numéro : mairie de Genève Distribution Export : Office de coordination Presse

Imprimé en Italie Palaces 5 Etoiles Magazine numéro 023165078 est une marque déposé depuis 2002. Tous droits de reproductions, même partiels réservés. Numéro de commission paritaire en cours.

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La Mamounia Palace

Skidress, le chic à la Française

L’auberge de la veille tour & le Bakoua

Préface, Nils DUFAU, Vice président de la collectivité de Saint Barthélemy

Ferrari

Le Carl Gustaf, St Barth

Jean CHEVRY, VT Prod International

Interview : monsieur Abdulla MAUSOOM

Monsieur le Français

52.3m PALMER JOHNSON DB9 joins the YPI Charter Fleet

77 83 45

69 5

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Through the clouds, through the sky… L’éducation est essentielle à l’économie de la vie, pour un

Certes si l’industrie du luxe malgré une démocratisation

avenir tourné vers les générations futures ; et en ce sens,

reste tournée vers une minorité mondiale, certains de ces

l’attrait de la perfection tant dans le domaine du luxe que

« happy few » sont tout autant concernés par l’éradica-

dans les domaines des sciences et de la sante, n’as jamais

tion de la pauvreté et l’accès à une éducation de qualité

été autant vecteur essentiel de la cohésion économique

équitable et inclusive. Les différents mondes sont plus

et sociale.

étroitement liés que l’on ne le pense..

Nous traversons une période sans précédents suite à

Des progrès ont été réalisés, mais le monde est loin d’avoir

laquelle notre mode de vie change inévitablement, les

atteint l’objectif de l’éducation et de la sante universelle.

sociétés s’adaptent et le monde évolue.

Investir davantage dans l’éducation et la sante, en par-

AeroJet Me, comme tant d’autres, a su faire face à ce

ticulier pour les filles, est une nécessité absolue, pour les

changement rapide en proposant des services d’évacua-

générations actuelles et futures, et le luxe, ainsi que l’avia-

tion d’urgence ou médicales à tout moment à ces clients.

tion privée contribue aux modes de fonctionnement et au « life style » de ces aficionados ; qui œuvrent souvent dans

Il y a quelques mois, nous avons obtenu des dérogations

l’obscurité et au travers de fondations pour le développe-

au plus haut niveau en Arabie Saoudite pour faire atterrir

ment et l’harmonie.

un jet privé de 30 min et repartir aussitôt afin de rapatrier les personnes bloquées à cause du COVID 19. Ces opéra-

Je serais heureuse également à présenter aux lecteurs de

tions nous ont été confiées par deux grandes sociétés du

Palace 5 Etoiles nos services pour la réservation des jets

CAC 40. Et nous continuons, malgré la pandémie et les

privés de toute taille et que ce soit pour vos vols business

restrictions a effectuer nos vols quotidiennement de par

ou loisirs. Notre équipe 24/7 sera vous faire une meilleure

le monde, ayant même ce mois-ci ouvert notre bureau

offre du marché et clé en main pour un voyage de prestige

Amérique a Houston et en Asie aux Philippines.

et au plus haut raffinement. Je vous souhaite une agréable lecture de ce merveilleux magazine, qui vous guidera à travers l’univers du luxe mondiale dans tous les domaines les plus exclusifs… Cordialement, Irina Duisimbekova.

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INTERVIEW

INTERVIEW Monsieur KEN ARIAN CEO Airport Holdings LTD

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Ses plages paradisiaques, ses hôtels de luxe, une douceur de vive et un accueil extrêmement chaleureux et professionnel, font de l’ile Maurice, l’une des destinations privilégiées à travers le monde. Pour autant, Maurice a bien d’autres atouts, à commencer par son incroyable diversité culturelle et historique. En effet, ce tout petit territoire de l’océan indien, découvert par les Hollandais, les Français et les Anglais et indépendant depuis 1968, est un livre d’histoire à lui seul. Un pays compose de nombreuses communautés qui cohabitent paisiblement, un mélange étonnant et détonnant.

Un an après le début de la crise sanitaire, quel bilan général dressez-vous ? La réouverture complète des frontières après une période de 18 mois est venue démontrer que la destination Maurice reste attrayante. Ce qui nous amène à confirmer la réputation de Maurice parmi celles qui sont les plus prisées au monde dans le domaine du voyage et du tourisme. La compagnie d’aviation nationale Air Mauritius a repris la desserte d’un bon nombre de destinations dont Paris, Londres, Johannesburg, Mumbai, et La Réunion, et d’autres destinations sont à l’étude actuellement. Les fréquences sur les destinations existantes montent crescendo, avec plus de 160,000 visiteurs depuis le 15 octobre 2021. La réouverture a dépassé toutes nos espérances, avec un taux d’arrivée qui n’a pas cessé de grimper et nous laissait espérer une augmentation substantielle en décembre, janvier et février. Toutefois, les défis restent grands. Dans un contexte de pandémie, nous ne sommes pas à l’abri de changements des politiques de voyage au sein des pays qui forment nos marchés principaux. En ce qui concerne Air Mauritius, la compagnie a beaucoup souffert de cette situation, comme toutes les compagnies aériennes de la planète. Heureusement, nous sommes parvenus à rebondir et travaillons d’arrache-pied pour trouver des solutions durables et pour que brille comme jamais le ‘Paille-en-queue’ dans le ciel de l’Océan indien et d’ailleurs.

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Parlez-nous de la nouvelle classe Affaires d’Air Mauritius ? Air Mauritius est la première compagnie au monde à opérer les Airbus A350-900 et A330-900neo. La flotte long-courrier est constituée de 4 A350-900 et 2 A330900neo, faisant d’elle une des flottes les plus jeunes et modernes de la planète. Ces avions de nouvelle génération, équipés des dernières innovations signées Air Mauritius, apportent une nouvelle dimension à l’expérience du voyage de nos passagers dès leur arrivée à bord. Les nouvelles cabines de la classe affaires sont dotées de 28 sièges-lits dans une configuration exclusive 1-21, où chaque passager a accès à un couloir. Elles sont également équipées d’écrans individuels en haute définition, de larges hublots panoramiques, de la connectivité en vol et d’un éclairage ambiant qui réduit considérablement les effets du décalage horaire. Le personnel de cabine est formé et équipé pour jouer le rôle de premiers ambassadeurs de Maurice.

Maintenant il y a des départs de Genève ? Grâce à notre partenaire Air France, 80 destinations dont Genève sont connectées au départ de notre hub Paris-Charles-de-Gaulle deux fois par jour.

Quelle image avezvous des prestations touristiques de Maurice ? Maurice est une destination touristique par excellence grâce à notre sens de l’accueil et notre hospitalité légendaire, qui sont mondialement reconnues. La faune et la flore réhabilitées, le pourtour du littoral de l’île fait de sable fin, et une température agréable tout au long de l’année restent des atouts majeurs de la destination. Maurice reste et

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demeure la clé et l’étoile de l’Océan indien. Les visiteurs qui montent à bord de nos avions ont la sensation d’avoir déjà mis les pieds à Maurice avant même de décoller. Mais Maurice, ce n’est pas seulement la plage… Notre île a tellement à offrir à ses visiteurs. Les forêts de Chamarel, de Ferney, des gorges de Rivière-Noire, de magnifiques rivières et cascades, un lagon sublime, le tourisme vert qui a bien décollé, des hôtels fantastiques, de nombreuses petites accommodations plus intimes et familiales, des paysages à couper le souffle, sans oublier notre riche histoire, notre gastronomie et notre culture uniques au monde... Il y en a pour tous les goûts ! Les loisirs sont également bien plus nombreux qu’avant, en mer comme à l’intérieur du pays. En plus des parcours de golf qui restent spectaculaires, nous avons par exemple, certains des spots de kite-surf les plus incroyables au monde, et avons aussi accueilli des compétitions de Trail internationales de renom. Les randonnées dans les forêts et montagnes, les balades en quad ou à vélo, les découvertes de nos marchés typiques et colorés, la plongée sous-marine, le parachute ascensionnel, le night-life à Grand-Baie ou à Flic-en-Flac… Il y a énormément de choses à faire, à voir ou à découvrir à Maurice.

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Havre de paix au coeur d’un paysage luxuriant et membre des ‘Leading Hotels of the World”, Maradiva Villas Resort & Spa et l’unique établissement hotelier avec des villas de luxe sur la côte ouest de l’île Maurice, réputé pour son magnifique coucher de soleil et son climat sec et chaud. Bénéficiant d’un emplacement privilégié, l’hôtel est doté d’une longue étendue de plage immaculée et une vue imprenable sur la baie de Tamarin et la spectaculaire montagne du Morne. S’inspirant de l’architecture local et coloniale, le complexe comprend 65 villas spacieuses avec piscines privées individuelles et s’étend sur 11 hectares terrain luxuriant, une flore riche et endémique qui attire aussi une faune endémique.

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Comment définiriez-vous le Maradiva Villas Resort & Spa? Une architecture traditionelle avec une intérieure contemporaire; une influence artisanale et artistique de l’île Maurice et de l’Inde. L’architecture et le mobilier sont inspirés des boiseries traditionnelles indiennes à l’image des portes sculptées qui permettent à la lumière de passer et des lampes ‘Vrindavan’ qui illuminent les villas une fois la nuit tombée. Les villas sont inspirées des maisons créoles. Bordant le lagon, l’hôtel aborde de vastes panoramas et des villas aux grands espaces, le tout dans un environnement parfaitement préservé. Au cœur de cette nature colorée et de ces jardins luxuriants, luxe, sérénité et bien-être sont les maîtres mots.

Parlez-nous de ce que vous proposez à vos hôtes clients? Le maître mot c’est l’intimité. Nous proposons des services en villa à l’example de massages, la restauration en autres. L’hôtel mise sur la qualité de ses services ainsi que son offre culinaire. Coast2Coast le restaurant principal propose une cuisine internationale, Cilantro une cuisine fusion indienne alors que le comptoir japonnais Teppan propose une cuisine en live. Les clients peuvent également diner dans l’intimité de leur villa (comme mentionné précédemment), sur la jetée, sur la plage, sous les Raj Tents (tentes orientales sur la plage) ou encore dans les trois restaurants de l’hôtel avoisinant Sands Suites Resort & Spa. En sus de cela, nous proposons également une selection exclusive de vins, spiritieux et cigars.

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Situé au coeur du jardin de l’hôtel, le spa de Maradiva se déploie sur plus de 1000m 2. Ici le bien-être s’inspire de la phil o s o p h i e i n d i e n n e , l ’Ay u r v e d a , q u i s i g n i f i e e n s a n s k r i t « science de la vie » et repose sur une harmonisation du corps et de l’esprit. Autour d’une piscine bleu profond bordée de frangipaniers, les 6 salles de soins s’ouvrent toutes sur un jardin privé et proposent une vaste sélection de soins ayurvédiques et occidentaux. Une consultation avec le docteur ayurvédique est propose aux clients. Ainsi il peut les guider dans leur choix de soins, d’alimentation ou encore des séances d’entrainements personalisés. Avec son centre de remise en forme et son mini club, l’hotel dispose de tous les facilités des grands hotels. 15

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Qu’aimez-vous que l’on dise du Maradiva? Qu’on se sent chez soi dans sa villa privée et qu’on assure un service personnalisé à tous nos clients 24h sur 24.

Quelles exigences la direction d’un hôtel de luxe requiert elle? Quelle qualité première exigez-vous de vos équipes? L’attention aux détails. La courtoisie et un acceuil chalereux à tout instant.

Que faire autour de l’hôtel? Maradiva Villas Resort & Spa accorde une importance particulière aux activités de remise en forme et de bien-être. Grâce à un programme hebdomadaire, les hôtes pourront prendre part aux séances d’aquagym, de marche sur la plage ou de yoga et de méditation. L’hôtel offre à ses clients plusieurs options telles que les balades à vélo mais aussi le canoë, kayak, le ski nautique, la plongée, les sorties en bateau de fond de verres où ils peuvent faire de la plongée en apnée ou encore la planche à voile. Le spa de Maradiva propose également une gamme complète de soins occidentaux, soins du visage et aromathérapie, en passant par des enveloppements détoxifiants et purifiants sans oublier hammam et sauna ainsi qu’un pavillon de yoga pour la pratique et la méditation quotidienne. Mais le choix ne s’arrête pas là, les activités hors complexe permettent aux clients de vivre des moments mémorables notamment la plongée avec les dauphins sauvages dans les eaux turquoise de Tamarin. Le parc naturel de Casela est le point de rencontre avec la faune et la flore. Les plus téméraires peuvent tenter la plus longue descente en tyrolienne de l’Océan Indien. A 5 minutes en voiture du Maradiva se trouve le magnifique parcours de golf du Tamarina de 43 hectares avec 18 trous. C’est aussi l’occasion de profiter de vues spectaculaires sur la montagne du Rempart et la Baie de Tamarin.

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Une sortie en Rolls Royce ‘Ghost ou Phantom’ pour découvrir les plus beaux paysages de l’île avec une halte sur une plage déserte pour un pique-nique est aussi de mise.

Maurice c’est aussi une ile de culture et de gastronomie? La population de Maurice est multiethnique et multiculturelle. Maurice est inspiré des traditions françaises, africaines, chinoises et surtout indiennes. La gastronomie mauricienne est également une fusion de saveurs unique au monde. On retrouve des restaurants de haute gastronomie.

Quelles ont été les grandes évolutions dans l’hôtellerie de luxe au cours des dernières décennies ? S’adapter et innover en fonction des nouvelles technologies ; les demandes en ligne, l’utilisation des réseaux sociaux pour la promotion de l’établissement, comment se démarquer aux autres ; une clientèle de plus en plus exigeante mais aussi de plus en plus variée (différente nationalité) avec des requêtes et une culture particulière ; comment nager pendant la pandémie.

Quel est pour vous le plus bel endroit de Maurice ? L’ile Maurice est dotée de plusieurs beaux endroits avec des végétations variés et un microclimat. Des cachets bien différents ; la montagne du Morne, classée au patrimoine mondial de l’Unesco dans le sud-ouest, Trou aux cerfs, le crater au centre de l’île, l’île aux cerfs sur la côte est, le jardin botanique « Sir Seewoosagur Ramgoolam » dans le nord et bien plus encore. L’ile diffère de par sa côte.

Chacun peut trouver son goût

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Comment définirez-vous le luxe ? To define is to limit – Oscar Wilde Pour le Maradiva, le luxe est l’espace et le temps. Un service de restauration 24h sur 24. Ainsi les clients ont le loisir de manger quand ils veulent et où ils veulent.

Maradiva Villas Resort & Spa Wolmar, Coastal Rd, Flic en Flac, Maurice Tél. : +230 403 1500

DESTINA M PALACES 5 ÉTOILES MAGAZINE

Quelle image avez-vous des prestations touristiques de votre pays ?

L’île Maurice et ses prestations touristiques se réinventent sans cesse. Nous sommes connus et reconnus dans le monde entier pour notre accueil, la qualité de nos infrastructures de notre service. De nombreuses infrastructures ont été rénovées

et réinventées lors de la pandémie, afin d’offrir aux voyageurs une expérience

inoubliable à l’île Maurice au moment de la réouverture de la destination. Le voyageur est au centre de nos préoccupations et les prestations touristiques de l’île Maurice permettent de découvrir un écrin de luxe et de bien-être au cœur de l’Océan Indien

Quelle sont les mesures sanitaires pour venir à Maurice ? Les mesures sanitaires sont faites de façon à protéger tant la population locale que les voyageurs. L’île Maurice accueille tous les voyageurs vaccinés présentant un test PCR négatif réalisé dans les 72h avant l’embarquement. A l’arrivée les voyageurs hébergés dans des hôtels doivent effectuer un test antigénique rapide à réaliser au moment du check-in. Les autres voyageurs effectuent un test PCR à leur arrivée à l’aéroport. Ce test est pris en charge par les autorités mauriciennes. Tous les voyageurs à J+5 doivent effectuer un test rapide.

Monsieur, quels sont vos projets pour l’année à venir ? Après de nombreux mois de fermeture, nous travaillons intensément à la relance du secteur touristique de notre île. Accompagnée de ses partenaires la MTPA met en place des actions de communication de grande ampleur sur les marchés prioritaires afin de ressusciter le désir de voyager à l’île Maurice. Mon ambition est de replacer à nouveau l’île Maurice comme destination leader de l’Océan Indien.

Parmi les autres atouts de votre, iles, il y a évidemment la cuisine Mauricienne ? Bien entendu, notre cuisine est à l’image de notre île, métissée, surprenante,

ATION MAURICE PALACES 5 ÉTOILES MAGAZINE

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chaleureuse et pleine de saveur ! Notre gastronomie tire sa richesse des traditions créoles, françaises, chinoises, et surtout indiennes, c’est une fusion de saveurs unique au monde. J’invite tous les voyageurs à venir déguster nos spécialités , vinday, cari, byriani et autres !

Selon vous, la culture Mauricienne est aussi un atout touristique ? Bien entendu ! Tous les pans de la culture métissée de l’île Maurice s’offre aux voyageurs. Les touristes seront impressionnés de se rendre compte que notre île est une véritable mosaïque de culture. Chez nous, les magnifiques temples hindous côtoient les somptueuses églises et les mosquées partout sur l’île. Le chant et la danse occupent également une place importante dans notre vie culturelle quotidienne. Toutes les personnes qui assistent à une représentation de Sega, danse locale, sont instantanément charmées. Notre île comprend de nombreux musées pour en apprendre plus sur notre histoire et notre culture.

L’île Maurice est une destination golfique par excellence ? L’île possède de nombreux parcours, chacun offrant au joueur de golf une expérience unique, grâce à la beauté de sa nature, son climat agréable. Ici, le joueur de golf a la possibilité de s’adonner à son sport favori dans des conditions idéales sur des parcours spectaculaires situés dans de beaux sites adossés à la mer.

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L’île Maurice telle que vous ne l’aviez pas imaginée ? Si elle s’impose par la beauté de ses plages et de sa côte elle charme également par l’intérieur de ses terres. L’île Maurice a la chance d’avoir une facette verte que peu de touristes imaginent. L’intérieur des terres proposent des activités d’eco tourisme et des paysages incroyables avec une biodiversité unique et protégée. Il ne faut pas occulter le mauricien qui est au cœur de l’industrie touristique.

Caudan Waterfront est aussi un haut lieu de shopping ? Le front de mer appelé Caudan Waterfont, nichée au cœur de la capitale Port Louis est devenu depuis sa création un lieu incontournable du tourisme à l’île Maurice. On y trouve aussi bien de grandes marques internationales que des boutiques de créateurs locaux proposant habillement, bijoux, spécialités et souvenirs.

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Parlez-nous du tourisme médical à Maurice ? Aujourd’hui l’ile Maurice se positionne comme destination de choix pour le tourisme médical grâce à des professionnels de santé experts et une technologie de pointe. De plus, tout le personnel impliqué dans le tourisme médical est bilingue anglais et français, ce qui facilitera la communication. De la chirurgie esthétique aux implants de cheveux en passant par les soins dentaires ou autres traitements spécifiques, l’île Maurice est idéale pour combiner traitements et cadre idyllique pour se reposer.

Parlez-nous de la taxe free shopping ? L’Ile Maurice rembourse les taxes des produits achetés par les touristes sur l’île Maurice. Nous avons plus de 1000 magasins dans notre réseau « Tax Free Shopping ».

Monsieur, quel est pour vous le comble du luxe ? Le comble du luxe à mon sens est de prendre le temps. Prendre le temps de découvrir les milles facettes de la destination, prendre le temps de s’émerveiller par la beauté de nos paysages et prendre le temps d’aller à la rencontre des Mauriciens.

Un dernier mot pour nos lecteurs ? N’attendez plus pour venir (re)découvrir notre île. Nous sommes prêts à vous accueillir !

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LA PERFECTIO EST SANS LIMITE INTERVIEW

Severine Formal Fondatrice de SEVMYLOOK

E 29

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Séverine, quel a été votre parcours pour en arriver là ? Cela se résume en une rencontre. Celle avec celui qui est devenu mon époux. J’étais Directrice des Ressources Humaines lorsque je le rencontre. DRH titulaire de son poste dans une administration d’État. Cadre fonctionnaire bien installée. Loin d’être impressionnée par mon statut et mes diplômes d’enseignement supérieur, il m’encourage à venir me mesurer au monde du privé. Il m’affirme à ce moment-là que le monde de l’entreprise est aussi fascinant qu’éducateur. Selon lui, dans le monde de l’entreprise « on apprend et on grandit » ; l’échec dit être exclut car seule la réussite site au labeur compte. Bien entendu, je me laisse convaincre car je suis déjà amoureuse (MDR) et surtout, si vous lui donnez un grain de sable à cet homme-là, il vous en fait une dune. Je l’ai su au premier regard.

Et comment passe-t-on de RH à l’esthétique ? Je suis issue d’un milieu très modeste. Heureusement, j’étais talentueuse à l’école. Aujourd’hui encore, j’ai conservé des liens étroits avec d’anciens enseignants depuis le collège. J’ai vite compris que mon instruction serait la clé de mon élévation. Je suis titulaire de MASTER II. Mon parcours estudiantin m’a donc amené à ma carrière de DRH. Lorsque j’accepte de me lancer dans le privé, mes diplômes ne me permettaient pas de me lancer dans une spécialité en particulier. Sinon être DRH pour le compte d’une structure privée. J’étais affectée en Guyane où il n’existait aucun établissement esthétique de standing. J’ai donc entrepris de m’orienter sur ce type de projet car la beauté, l’esthétique et le maquillage étaient une déjà une vraie passion ; je suis une femme !!! J’ai pris le temps de me former et me diplômer dans toutes les spécialités que je propose désormais. Et me voilà : esthéticienne, coiffeuse, maquilleuse professionnelle, tatoueuse cosmétique, spécialiste en camouflage des vergetures. Diplômée en France et aux États-Unis.

Ce sont des traitements personnalises ? Toujours oui. D’où ma renommée aujourd’hui. Je travaille sur tous les types de peaux, toutes les carnations de peaux : de la plus claire (porcelaine), à la plus foncée (ébène). C’est ce qui me permet d’être sollicitée et de répondre a la demande dans n’importe quel pays.

Je voudrais être la dévouée de toutes ces personnes en quête de solutionner les quelques complexes qui leur gâchent l’existence ; former, partager mes connaissances et faire profiter de mes expériences.

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Et comment s’y passe vos journées ? Bien remplies. Je me lève tôt le matin pour ma séance de sport. Après m’être préparée, je file au salon où je travaille sur RDV du matin au soir. Aujourd’hui les RDV se prennent des semaines voire des mois à l’avance. Je rencontre beaucoup de monde. J’ai un complexe en Guyane. Un salon à Miami et je suis également présente à Paris. Mon organisation est la même quel que soit le site.

Séverine, où viviez-vous ? Je suis née en Martinique mais je n’y ai pas vécu. Je n’y ai aucun liens. J’ai grandi dans les Ardennes, ai poursuivi mes études à Orléans et à Brest puis j’ai habité en Guyane avant de m’installer à Miami.

Quelle est votre clientèle ? Ma clientèle est très hétéroclite. Des femmes et des hommes d’horizons aussi divers que variés. De tous âges, de toutes origines, de toutes classes sociales.

Quels sont vos projets pour 2022? En 2022, je voudrais retrouver ma vie d’avant la crise sanitaire. Parcourir le monde en beauté. Être la dévouée de toutes ces personnes en quête de solutionner les quelques complexes qui leur gâchent l’existence ; former, partager mes connaissances et faire profiter de mes expériences. Développer des actions de formations sur les territoires francophones comme je peux le faire à l’étranger. Je dispose d’une école agréée qui permet aux futurs stagiaires d’être pris en charge dans le cadre de leur compte personnel formation (CPF)

Quelle est votre définition du luxe ? Le luxe, c’est le raffinement absolu, l’élégant, le somptueux… Se symbolise également pour son coût très élevé car très précieux !!! Donc absolument pas accessible à tous !!!

Vous êtes très sportive ? Je suis très sportive depuis toujours à raison de 6 séances par semaine.. Il m’est absolument nécessaire de commencer ma journée par ma séance de sport. La sécrétion d’endorphines qui en découle me permet de tenir jusqu’au soir. Et pour ma silhouette, cela est primordial. Mon 33

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corps incarne mon métier. Je bouge sans arrêt, voyage énormément. J’ai besoin de me sentir bien dans ma peau, tonique et musclée.

Quelle est le luxe dont vous ne pourriez pas vous passer ? Mes Louboutins. Ces souliers sont d’une création tout droit venue de l’imaginaire d’un amoureux des femmes, de la féminité. On se sent belle en Louboutin. Je ne suis pas une passionnée de bijoux. Je n’en porte quasiment jamais. Mes Louboutins (sacs et chaussures) apportent toujours la touche finale à mes looks : casual, casual chic, chic, glamour, grand soir, mariage…. à plat ou en talons, on y trouve toujours son bonheur….

Et pourriez-vous vivre sans votre téléphone ?

Une partie du corps : Les yeux. Les yeux ne peuvent trahir l’âme. D’une sincérité à toutes épreuves. Une date : 1848 La fin de l’esclavage. La liberté est le plus précieux des cadeaux de la vie ; je pourrais aussi être le 26 août 1789 : La déclaration des droits de l’homme et du citoyen. Un tournant de l’histoire de France.

Sans téléphone ? Impossible. J’ai ai tous mes contacts

Un souvenir : J’en ai tellement. Mickael Jackson et Johnny

internationaux, mes messages, mes notes.

Hallyday sont les plus heureux qui me viennent sponta-

C’est mon ordinateur, mon organizer, mon agenda, mon

nément. 2 artistes incroyablement talentueux et d’une

appareil photos pour mes productions professionnelles,

longévité rarement égalée.

mon tout. J’y ai toutes mes connexions sur les réseaux

Un soin : Soin du visage (médecine esthétique). La partie de

sociaux, mon outil essentiel à ma communication.

mon corps que je chouchoute le plus. Celle qui est la plus

Il me permet avant toute chose de rester en lien avec mon

exposée, qu’on présente avant même de s’être présentée

époux avec qui je e vis pas à l’année car je suis très sou-

Une envie : La gourmandise. Je suis gourmande et ai soif de

vent en déplacements ainsi que mes enfants, étudiantes

toutes les bonnes choses. Pour mon corps, pour mon esprit,

à Paris.

pour mon mental et mon intellect.

Sans téléphone, je n’existe plus. Impossible

Une devise : L’excellence sinon rien. C’est ma devise, ma signature, mon engagement

Séverine Formal, si vous étiez... Une ville : Paris, ville de l’art et de la culture. Ville de l’amour. Ville de la diversité

Une devise : Le dollar américain. Une devise sure et internationale (je ne savais pas quelle devise était demandée. J’ai donc répondu aux 2) Ange ou démon : Un peu des 2. A la fois d’une grande sagesse et d’une folie dont peu seraient capables Un rouge à lèvre : Le rouge Moulin Rouge de MakeUP ForEver. Ce rouge à lèvres incarne la féminité, le feu et la passion à lui seul Maillot de bain ou tenue de ski : Maillot de Bain, bien plus agréable et confortable. Nuit blanche ou grasse matinée : A 20 ans, j’aurais répondu nuits blanches sans hésiter. Aujourd’hui, je me couche très tard et me lève très tôt !! Je navigue régulièrement sur les différents fuseaux horaires ; je suis donc décalée, en jet lag ; mes obligations et responsabilités professionnelles m’engagent.

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B E A U T Y

E X P E R T

PA R I S

LA PASSION DES GRANDS DÉFIS PALACES 5 ÉTOILES MAGAZINE

Squaw_bateau_Ivan Mirabaud 1888

MIRABAUD & LA VOILE INTERVIEW

Nicolas MIRABAUD,

ASSOCIE GERANT DU GROUPE BANCAIRE MIRABAUD

Pouvez-vous nous dire à quand remonte la passion de votre famille pour la voile et le Lac Léman? Les Mirabaud ont toujours eu un lien privilégié avec le Léman et la voile, particulièrement la voile de compétition. La première preuve tangible de l’existence d’un voilier de course appartenant à la famille remonte à 1888. Il s’agit d’une photo qui montre le Squaw d’Ivan Mirabaud, l’un des premiers voiliers de course du Léman. Pour ma part, j’ai déjà eu le plaisir de participer au Bol d’Or Mirabaud et de le remporter dans la catégorie Surprise, celle où le nombre de bateaux inscrits est le plus important ; c’était en 2017. Il faut reconnaître que naviguer sur le Léman, dans l’un des plus beaux décors d’Europe, procure des émotions inoubliables.

Quelle est l’implication de votre banque dans le Bol d’Or Mirabaud ? La première édition du Bol d’Or a eu lieu en 1939. C’est en 2005 que nous avons commencé à soutenir activement cette régate et à en devenir le sponsor-titre. Associer son nom à un tel événement c’est une responsabilité, car nous engageons aussi notre réputation. Cette course est exceptionnelle à plus d’un titre. Il n’y a pas vraiment d’autres compétitions sportives où navigateurs professionnels et amateurs participent côte à côte. Mirabaud est impliqué dans l’organisation de l’événement, qu’il s’agisse de l’animation autour de la régate, de sa promotion ou de l’accueil des participants auxquels nous offrons des cadeaux. Durant le week-end du Bol d’Or Mirabaud, qui se déroule généralement lors de la première quinzaine de juin, la Société nautique de Genève devient un lieu de fête et de rencontres, ouvert à toute la population.

La Banque Mirabaud a soutenu tout au cours du XXème siècle des navigateurs de légende. Pourquoi une telle implication, y compris au-delà de nos frontières?

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En tant qu’acteurs économiques depuis plus de 200 ans, les Associés de Mirabaud se sont toujours engagés, à titre privé ou au nom de la banque, en faveur d’initiatives et d’événements qui contribuent au rayonnement de la Société, qu’il s’agisse d’engagements en faveur de la culture, de sports nautiques ou de la philanthropie. Cet engagement est visible à Genève, berceau de Mirabaud depuis 1819, mais aussi dans les 15 autres villes où notre groupe est présent, dont Paris, Londres, Madrid, Sao Paulo, Dubaï et Montréal. La voile reflète une image qui nous correspond. C’est un sport de partage où l’humain demeure au centre, mais qui allie aussi développement technologique et développement durable. Mirabaud aime à promouvoir des initiatives mais aussi des hommes et des femmes qui défendent ses valeurs de conviction, d’indépendance, de responsabilité et de passion. Dans le domaine de la voile, Mirabaud a soutenu l’aventurier Mike Horn en mettant un bateau à sa disposition lors de son périple autour du cercle arctique ; nous avons également été partenaires de Dominique Wavre pour différentes courses au large dont le Vendée Globe, de l’écurie Spindrift, menée par Dona Bertarelli et Yann Guichard ou encore de l’équipe féminine anglaise de voile qui a décroché l’or aux Jeux olympiques de Pékin, pour ne citer que quelques exemples.

Pour la première fois depuis sa création, le Bol d’Or n’a pas pu avoir lieu cette année. Même la Seconde Guerre ne l’avait pas arrêté. Quel est votre sentiment à ce sujet? Avec le comité d’organisation, il a très tôt été évident qu’il fallait annuler cette édition. Sans attendre les restrictions préconisées par les autorités pour le mois de juin, nous avons estimé qu’aucun un risque ne devait être pris. La santé de chacun prime avant tout. Nous avons offert aux capitaines des bateaux de l’édition précédente un cadeau à partager avec leur équipage, car cette régate c’est d’abord un formidable moment de convivialité. Nous espérons que la prochaine édition pourra se dérouler dans les meilleures conditions. Réservez déjà la date : le départ aura lieu le samedi 12 juin 2021. En 200 ans d’histoire, Mirabaud a déjà vécu de nombreuses crises. Cela fait partie de la vie. Le COVID-19 a et aura un impact sur l’économie locale. Mais il est important que des événements tels que le Bol d’Or Mirabaud puissent demeurer. En tant que partenaires de cette régate, nous avons assuré le comité d’organisation de notre soutien présent et futur. Nous sommes dans le même bateau et prêts à relever les défis, ensemble.

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Parlons d’avenir. La catégorie TF35 est l’avenir de la voile sur le Léman. Que représente ces nouveaux bateaux pour vous? Les TF35 sont impressionnants. Grâce à leurs foilers, ces catamarans s’élèvent au-dessus de l’eau et glissent à une vitesse inégalée pour des voiliers. Pour Mirabaud, c’est une satisfaction de voir cette évolution. En 2008, nous avions financé le Mirabaud LX, qui était une prouesse technologique et d’ingénierie. C’était le premier voilier à pouvoir naviguer sans coque et à s’élever au-dessus de l’eau ; l’ancêtre des TF35 en quelque sorte. Il avait même remporté la régate Genève-Rolle. La voile existe depuis des milliers d’années, mais, grâce à l’innovation, les navigateurs arrivent toujours à améliorer la performance. Le Léman, et ses vents si différents, est le laboratoire grandeur nature idéal pour tester les dernières innovations de la voile.

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Mirabaud aime à promouvoir des initiatives mais aussi des hommes et des femmes qui défendent ses valeurs de conviction, d’indépendance, de responsabilité et de passion.

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LA MAMOUN

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NIA PALACE

LA MAMOUN Parlez-nous de la rénovation qui concerne les espaces gastronomiques ? L’idée de la rénovation est partie de l’ offre restauration. Cela faisait déjà 11 ans que La Mamounia avait réouvert et il était temps qu’elle subisse un petit rafraichissement. En tant que Directeur Général très pointilleux sur les prestations de restauration, cette idée me trottait dans la tête depuis un long moment , depuis presque mon arrivée il y a 8 ans… en voici les détails : L’ancien salon de thé devient « Le Salon de Thé par Pierre Hermé » , un espace chaleureux où le petit-déjeuner sera servi tout au long de la journée, ainsi qu’une magnifique sélection de gourmandises salées et sucrées par le célèbre Chef Pâtissier Pierre Hermé qui renforce sa collaboration avec le palace. Pierre Hermé prendra également la direction artistique du Bar italien où l’on pourra retrouver des créations salées de gastronomie française parmi lesquelles la blanquette de veau à l’ancienne, ou encore la salade de crabe, avocat et pamplemousse.

Pierre JOCHEM

Nous nous sommes également associé au maître de la cuisine fusion, le plus

DIRECTEUR GÉNÉRAL La Mamounia Marrakech

américain des chefs français , le Chef Jean-Georges Vongerichten pour la création des deux nouveaux lieux de restauration : L’Asiatique par Jean-Georges qui sert une cuisine sud-est asiatique et l’ Italien par Jean-Georges, une trattoria élégante qui est bien partie pour être reconnue comme la meilleure de Marrakech ! Nos lieux de distraction ne seront pas en reste, Le fameux Bar Churchill devient « Le Churchill », un bar confidentiel d’ une vingtaine d’assises où nos hôtes pourront déguster notre caviar Maison crée en collaboration avec l’ une des plus anciennes manufacture de caviar françaises : Kaviari accompagné de nos champagnes et d’ un saumon fumé d’exception de chez Kaviari également. Sans oublier le roof top du restaurant marocain qui devint un lounge élégant et contemporain où un DJ résident accompagnera les soirées de nos invités. Par ailleurs, une de nos plus grandes fiertés est la création d’ une sublime salle de cinema de 21 places mitoyenne avec le Churchill, qui fera également office de salle de présentation lors de réunions ou de lancement de produits. Le spot le plus célèbre pour les brunches du dimanche a aussi été complètement refait … Le Pavillon de la Piscine sera encore plus beau pour accueillir les petits-déjeuners et les déjeuners de nos hôtes avec un écrin sucré spécialement dédié aux

NIA PALACE

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desserts de Pierre Hermé et un nouveau Bar de la piscine, juste sublime… N o u s n’o u b l i e r o n s p a s l a prouesse architecturale qu’est l’Œnothèque. Un lieu inédit en sous-sol à la décoration chaleureuse pour une ambiance feutrée où 2000 bouteilles d’exception servent de décor… Un lieu totalement intimiste qui offrira à nos hôtes résidents une expérience exclusive gustative et œnologique hors du commun et je ne vous cache pas que c’est un de mes préférés.

Comment définiriez-vous la Mamounia ? La Mamounia est de ces rares lieux qui laisse une empreinte sensorielle et émotionnelle à tous ceux qui la côtoient. Il est impossible que La Mamounia vous laisse indifférent… il y a d’abord son âme, ses jardins, son histoire … une grande maison…

Quel est votre quotidien au sein de l’hôtel ? Nous sommes dans un palace qui ne dort jamais… mes journées ne ressemblent pas, hormis quelques réunions-jalons, le reste de la journée se compose de rencontres avec les clients , ce qui me passionne le plus dans mon métier, tournée dans l’hôtel, j’attache une importance capitale et personnelle à la tenue des espaces publics et bien d’autres moments importants ..à certaines périodes de l’année, il nous arrivent d’avoir 5 dîners clients mon épouse et moi …

Qu’aimez-vous que l’on dise de la Mamounia ? Que c’est un lieu emblématique, iconique mais qui se renouvelle sans cesse et où l’on se sent comme à la maison…

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Que faire autour de Marrakech ? Marrakech a un emplacement exceptionnel à une trentaine de minutes de la montagne et à 2H de route de la mer… il y a un environnement très authentique autour de Marrakech, j’aime bien Imlil pour l’air frais des montagnes et Essaouira en bord de mer…

C’est aussi une ville de culture et de sa gastronomie ? Marrakech s’est beaucoup développé ces dernières années comme depuis l’ ouverture du musée Yves Saint-Laurent …il y encore beaucoup de potentiel mais les initiatives privées ont fait de Marrakech une ville aux mille facettes..

Quel est pour vous le plus bel endroit de Marrakech ? Sans vouloir être trop « corporate », le plus bel endroit de Marrakech sont pour moi les jardins de La Mamounia. Et quel est le luxe dont vous ne pourriez pas vous passer ? Pour moi, mon plus grand luxe et ce dont je ne pourrais absolument pas me passer c’est mes moments en famille.. les moments qui jalonnent une vie au final, ces moments suspendus de transmission quelques soient nos traditions, je suis très attaché à cette idée de transmission et de rituels d’année en année … je le fais aussi au sein de mon environnement professionnel : j’ instaure des rituels qui me permettent de faire le bilan autour de valeurs communes qui forment une équipe, une famille….

LE SPOT LE PLUS CÉLÈBRE POUR LES BRUNCHES DU DIMANCHE 47

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INTERVIEW

Françoise Benito Espinal MADAME LA PRÉSIDENTE

Comment définiriez-vous l’Auberge de la veille tour & le Bakoua ? L’Auberge de la Vieille Tour est un hôtel de charme et authentique dans un élégant décor créole avec une vue imprenable sur la Mer. C’est un décor de carte postale avec en fond une grande partie de la Basse-Terre, de l’Ilet Gosier qui abrite le phare visité par de nombreux touristes en quête de dépaysement et de repos. En regardant de plus

Quelles exigences la direction d’un hôtel de luxe requiert-elle ? Quelle qualité première exigez-vous de vos équipes ? Propreté Reconnaissance et fidélisation des clients Discrétion.

près, on peut entrevoir l’Ile de la Dominique.

Comment définiriez-vous le luxe ?

Le BAKOUA est un hôtel faisant face à l’une des plus belles

Une literie impeccable

baies du monde « la baie des Flamands », avec une pis-

Une restauration qui donne envie de voyager.

cine à débordement. Le BAKOUA dispose d’une piscine à débordement, certaines chambres ont les pieds dans l’eau. La journée vous pourrez découvrir la plage avec ce bar « COCO BAR » directement sur l’eau. Le soir, vous pourrez

Le luxe à la française existe-t-il et quelles seraient ses caractéristiques ?

diner dans l’un des deux restaurants face à la mer. Oui, le luxe à la française existe.

Parlez-nous de ce que vous proposez à vos hôtes ?

Le savoir-faire et l’élégance du personnel. Le savoir-être. Le sens du service. Le sourire.

AUBERGE DE LA VIEILLE TOUR ET BAKOUA : Toutes nos chambres ont la vue mer. Au soleil levant, un buffet américain accompagné de crêpes, de fruits tropicaux, des jus pressés va-vous enivrer. Nos hôtes pourront prendre un bain de soleil autour de notre grande piscine et poursuivre le bain à la plage

Quelles ont été les grandes évolutions dans l’hôtellerie de luxe au cours des dernières décennies ?

lounge. Au coucher du soleil, nos hôtes peuvent déguster nos rhums

Innovation

et nos délicieux cocktails préparés avec passion autour

Etre à la pointe du progrès

d’une assiette d’accras et de boudins. Une délicieuse

Rénovation

musique accompagnera votre diner pris sur la terrasse panoramique du restaurant. 48

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Quelles exigences la direction d’un hôtel de luxe requiert-elle ? Quelle qualité première exigez-vous de vos équipes ? Quelle faute vous inspire le plus d’indulgence ? Oublier le nom d’un client.

En quoi est-il essentiel de former vos équipes à l’excellence de service ? La discrétion.

Quel est votre quotidien au sein de l’hôtel ?

Mme Françoise BENITO ESPINAL vous êtes plutôt...

M’assurer que l’ensemble des services fonctionnent parfaitement. Rencontrer et Discuter avec les clients.

Plage ou piscine ?

Satisfaire le client.

Plage Catamaran ou Jet ski ?

Si l’hôtellerie de luxe était une couleur, quelle serait-elle ?

Jet ski Acras ou féroce d’avocat ? Les 2

Bleu Lever ou coucher de soleil ?

Et quel est le luxe dont vous ne pourriez pas vous passez ?

Coucher de soleil Aujourd’hui ou demain ? Aujourd’hui

Un lit confortable et un agréable café en terrasse. Ange ou démon ?

Donnez-nous deux adresses de prédilection en Guadeloupe ou Martinique ? Guadeloupe : Les Chutes du Carbet La plage de Grande Anse et le Marché de Saint-Anne Martinique : La plage de Sainte-Anne

Ange Jet ski ou jet-lag ? Jet ski Champagne ou rhum ? Rhum

Le Marché de Fort de France et la Cathédrale de Fort de France.

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Available 24/7 International presence No hidden cost Any destination at anytime

+44 7480728465 / +973 39566254 / +966 569248279 aerojetme.com Aerojet ME is a flight broker and as such arranges carriage by air on behalf of its customers by charteringaircraft from third-partyaircraft operators. Aerojet ME only acts as an intermediary,does not itself operate aircraft and is not a contractingor an indirectcarrier. There is no contract of carriage betweenAerojetME and its customers or the passengers and AerojetME is not liable for damagesustained by themduringor in connection with carriage by air. In such event, the customers or the passengers only have recourse against the aircraft operators.

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Abdulla MAUSOOM Monsieur Le Ministre du Tourisme

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Please give us some key figures of touristic activity of Maldives? We were one of the first countries to reopen our borders and even during such unprecedented times, our tourism industry remained vigilant and worked towards increasing tourist arrival numbers. We ended 2020 with the celebration of over 500,000 tourist arrivals for the year, and over 100,000 tourist arrivals since the reopening of our borders. We are still 40% below pre-Covid levels as markets like China, Korea, Japan and Singapore remain closed. If travels start from these countries, then we are in total recovery. In January 2021 we had 92,103 arrivals down 49% from that of 2020. These numbers are down by 40% due to the Asia link missing.

One year after the beginning of pandemics, what is your general assessment? We have recovered at a speed that surpassed our expectations. Many of the resorts had their best ever December in history, many markets rebounded, beating preCovid levels. Initially, with regard to tourist facility operations, 95% of facilities are in operation.

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How do you fight locally with COVID-19 and what measures are taken to prevent it’s spread locally? At the moment we have movement restrictions, anybody moving from Capital Male’, (the only area with a prolonged community spread) they are required to undergo home quarantine of 14 days and released subject to a negative PCR result. People who are required to move for urgent matters are subject to a PCR negative and are to limit their movement and interaction. We are also optimistic because of the vaccine rollout came earlier than expected and the tourism sector has been given first priority.

What are expectations that you have from the Maldives’ tourist services? Any improvements? Ongoing development projects? As a destination we can take pride in our achievements during the year 2020. Winning the “World’s Leading Destination” Award is a success that the industry can be proud of. The Airport Health Accreditation for Velana International from the Airport Council International and the “Safe Travels Stamp” from the World Tourism and Travel Council are testament to the efforts of various stakeholders of the industry. The Maldives Border Miles program launched during the year 2020 is also exceptional and has been lauded as one of the most innovative moves by a country’s tourism industry by CNN Travel. The Maldives was also ranked as the 3rd most-searched international destination on Travelzoo’s U.S. website in 2020, with a surge in interest coming after the start of the COVID-19 pandemic. According to an analysis by mybaggage.com, we have also become the most instagrammed tourist destination right now, with the Eiffel Tower and Times Square close behind.

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Among the other assets of your island, there is of course the local cuisine. Please tell us what is your traditional meal that any tourist should absolutely try? The number one choice of a delightful breakfast for the Maldivians would be the classic ‘Mas huni’ and ‘Roshi/Roti’. ‘Mas huni’ is Typical Maldivian Breakfast’ consisting of tuna, onion, chilli and coconut, chopped and mixed together to create a sublime and diverse haven of local flavors, to be enjoyed with ‘Roshi’, a flat bread made of whole meal flour. This is an absolute must try from a variety of dishes we have, like for a truly ‘Maldivian’ Lunch or Dinner, two spectacular choices are famous among the locals. The infamous ‘Garudhiya’, or the equally famous ‘Rihaakuru’. ‘Garudhiya’ (Fish soup) consists of the simplest of recipes, a fish boiled in water and is colourless with a fish taste to it. ‘Rihaakuru’ also follows the same procedure, but follows additional steps that makes it a bit more complicated, it is sticky and brown in color and gives a unique salty taste. Both are enjoyed with plain rice, accompanied by some chilies, lemons and sides dishes containing mainly of fishes. These Maldivian dishes and have been enjoyed since the earliest of days.

What are your forecasts for Maldives establishments for the summer of 2021? With regard to tourist arrivals our initial forecast for 2021 was 1 million, but in the wake of early covid vaccine rollout, in our source markets and in Maldives, we have raised our target to 1.5 million tourists for this year (10 million bed nights).

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Your country is known for luxury experience and paradise islands, what would you recommend all tourists coming to your island to visit in first place? Our tourism industry recovery drive has been secured on facilitating maximum safety and security possible to tourists, employees and the public, with minimal inconvenience, while catering to all types of tourists, and their taste. There is no such one place a tourist must first visit here, but there are must visit lots of places all around Maldives. We have tourist establishments across the Maldives and we are giving importance to further develop tourism in the north and south atolls of

What strategy are you going to adopt to revive tourist activity in the Maldives for 2021-2022? On 15th July 2020, to be the first country to open our borders offered Maldives a massive advantage that demonstrated our confidence to the global travel market. It was an opportunity to cater to people who needed to escape from the stress of being under lockdown. We ran our “safe destination” messaging, emphasizing on the measures that are in place and the freedom visitors have in the Maldives, which would enable them to enjoy and have fun like nowhere else in the world. And this year we continue to tell our success story, keep Maldives as the safest destination for our visitors and revive through investment in tourism.

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What are your objectives for the coming months? Our main objective for this year is increasing tourist arrival figures to pre-pandemic levels, reorienting the perception of Maldives solely as a luxury and honeymoon destination, while taking advantage on the international recognition we received in 2020. We will also work on re-opening the markets that are still closed. We are going to be proactive in marketing Maldives while placing the much-needed importance on developing and promoting local tourism, as well as Maldivian culture and heritage. All this is without forgetting on the most important asset in our industry, the workers, we are working on helping all the facilities to open and bringing back the staff to their jobs in the tourism industry of Maldives.

What are the forecasts for business tourism for the year 2022? Our expectations are high and our aim is to continue working together with all our stakeholders to bring Maldives back to a pre-pandemic state and reach our target of 1.5 million tourist arrivals by the end of 2022. There has been a major shift in our markets and changes in the length of stay of our visitors. Some of our visitors have been staying here for as long as 3 months. We do have plans of extending tourists visas and introduce ‘work from anywhere’ permits. We see our visitors ‘workation’ in Maldives in the year 2022.

MINISTRY OF TOURISM Velaanaage, Fifth Floor, Ameeru Ahmed Magu, Male’, Maldives Tel: +(960)3022200, +(960)3022207 , Fax: +(960)332 2512 E-mail: info@tourism.gov.mv , website: www.tourism.gov.mv

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MONSIEUR LE FRANÇAIS Tandis que les idées tourbillonnent entre deux bouffées de cigarette, que l’air enfumé se trouble davantage par l’apparition de félines silhouettes, un verre de sancerre censé irriguer l’imaginaire exhale, et une feuille se tient prête à recevoir le tracé franc de Monsieur le Français.

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e p a s s a n t d e c r i t è re s comme de décorum, son critérium échafaude là un les désirs en bataille, croque ici une lanière de dentelle prenant ses

attaches de la nuque à la taille : « Chaque fois que je dessine, c’est sans me soucier du cadre, sans aucune préoccupation. On travaille ensuite à savoir si c’est techniquement réalisable. C’est parfois difficile à appréhender, mais qu’importe le risque ou la contrepartie, j’ai toujours choisi de faire ce que je voulais. » Qu’il souligne une chute de reins ou surligne la butte des seins, qu’il accroche les coeurs par un catsuit laissant filer les fantasmes ou rapproche les corps par des menottes fantasques, Monsieur le Français délivre ses créations avec l’espoir d’exalter la vue comme le toucher. Quand bien même cette invitation ouverte à l’ébat et à la liesse

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porte jarretelle happant

serait pour certains là où le bât blesse, ses ébauches dépasseront toujours la simple visée de la débauche. Fils de contestataire, Monsieur le Français a moins l’intention de résumer les féminités à leur force de séduction que de leur permettre de s’assumer

« Je veux que mes vêtements aient un impact émotionnel. Ils sont faits pour les femmes qui ne répondent pas au schéma de la poupée Barbie, qui sont libres, autonomes, des femmes que l’on ne contraint pas. Ils sont une armure qui permettent de s’affirmer, et servent l’art de vivre sa féminité. Chaque modèle porte en lui un état d’esprit : difficile, d’ailleurs, de choisir une pièce Maison Close au hasard. » Monsieur le Français imprime sur la lingerie une nostalgie d’une époque qui lui restera à jamais inconnue. Les années vingt et leur folie sulfureuse, cette signature surannée et ses effeuilleuses, le charme canaille et le paname des lupanars, leurs artistes mondains de Cocteau à Bernhardt, et autant de femmes portées en icônes chamarrées par les affiches d’Alfons Mucha. La géométrie et la précision de l’Art déco deviennent, elles, la trame d’une structure old school, d’une conception faisant fi de l’à-peuprès et de la surenchère, tant Maison Close s’acoquine

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avec l’incandescence de la revendication :

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avec des sous-vêtements ayant pour soubassement une découpe saillante, nette et claire. Mais c’est encore dans une ère plus récente que Monsieur le Français est allé piocher son égérie ravageuse. Avec sa voix grave, ses tailleurs Mugler et Saint-Laurent, son instinct pour le beau et l’élégant, sa tante marqua en lui quelques canons détonants ; un bagout qu’il immortalise aujourd’hui dans un noir et blanc aussi élégiaque

« La photo, c’est comme une fenêtre dans un mur, elle donne à rêver une réalité un peu déformée. C’est cette écriture fantasmagorique que je poursuis avec mes collections. » Une liberté dans le geste comme dans la parole que le fondateur s’avise de fondre en devise, lui qui n’a de cesse de contrecarrer la bienséance et de suivre des façons maintes fois reprochées : trop dissipé, pas assez carré. Et s’il a rectifié ce dernier point jusqu’à s’abstenir des rondeurs diplomates, s’il se fait économe en mots quand vient le temps de s’étendre en société sur l’activité de celle

« je n’aime pas me répéter, je voudrais parfois qu’on me comprenne sans que je n’aie à parler » –, il privilégiera toujours la matière du rêveur aux qu’il a créée –

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qu’envoûtant :

carrières révérées. Ainsi le gamin dans la lune, qui n’a jamais su apprendre par coeur, préférera-t-il oeuvrer avec, pour devenir cet artisan des sens qui taquine la décence : «

J’aime jouer de surprise et de transparence, j’aime montrer ce qu’on avait l’habitude de cacher, créer une lingerie érotique en lien avec une sexualité ludique et joviale. Maison Close incarne cette France indissociable du plaisir sensoriel. » Une appréciation de bon vivant typique de sa patrie qui le ramène invariablement à quelques défis organoleptiques.

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Ainsi le Monsieur ne boude-t-il pas ces clichés qui font de lui le parfait Français. De ceux qui en terrasse noient le temps dans une tasse de café, de ceux qui se nourrissent, jouissent et cultivent la joie de tout complexifier – « cela

nous rend passionnants, et tout à fait détestables, aussi. » Monsieur le Français se prévaut certes de ce trait d’arrogance qui fonde le périmètre de l’Hexagone, son enfance baroudeuse trouve aussi écho dans ses activités à l’international ; elle a soufflé en lui des modèles de réflexion dépassant son ancrage azuréen par le biais d’autres parallèles et méridiens. À commencer par ce voyage, premier d’une longue série, qui le tracta à travers toute l’Europe de l’Est jusqu’aux confins de la Bulgarie – « mes parents étaient des hip-

pies qui nous élevaient à la dure. On partait en voiture, et on campait où on pouvait. À quatorze ans, j’avais vu vingt-six pays. Et je les additionne à ceux dans lesquels je me rends régulièrement aujourd’hui. » Il y eut d’abord les vitrines exposant sans tarder Maison Close en plein Londres, et cette boutique fichée à New York, à l’un des angles de SoHo – là où la foule abonde. Il y a ensuite ce faible développé pour la cosmopolite Hong Kong, et la certitude que Monsieur le Français ne s’établit jamais mieux qu’en épongeant tous les penchants de ce monde. Et pour preuve, l’artisan-entrepreneur est le fruit d’une ascendance émigrée de Pologne et d’Italie. Si les détails de cet héritage bâti dans le fracas de l’Histoire se sont terrés dans les replis de la mémoire, il sait devoir à ses grands-mères, venus d’autres contrées, l’origine de son sobriquet – « c’était un enjeu particulier pour eux de devoi s’intégrer, que leurs enfants s’insèrent pleinement dans la culture française. Ils se sont toujours refusés à se livrer sur leur passé et leur propre culture ; c’est quelque chose de dur dont je ne sais rien, mais que je sens présent. C’est ce manque de fondation qui me donne l’envie de construire. »

La séduction suprême n’est pas d’exprimer ses sentiments. C’est de

les faire soupçonner. _ JULES BARBEY D’AUREVILLY

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Avant de s’ériger en hôte de l’ombre, avant que Maison Close ne dompte ses pensées à la manière d’une liaison tout juste éclose – « cette activité, c’est ma danseuse ! » –, l’esthète dut se montrer débrouillard pour exercer enfin cet amour de l’art. Car depuis ce trébuchement tête dans la boue qui n’arracha à son père qu’une injonction à se remettre debout, la leçon fut vite intégrée : « Tu tombes, tu te relèves. » Aux déménagements incessants, aux interdictions d’un internat niché dans les Cévennes, aux tracasseries d’étudiant et aux présages d’un avenir à la peine, il répliqua avec émoi et inventivité. Qu’il s’agisse de bateaux, caisses à savon et autres tremplins de vélo, la grande évasion et les échappatoires avaient le don de précéder l’ardeur au travail et les devoirs : « Ces moments étaient et sont encore un petit bonbon sucré au miel contre le mal de gorge. » Vitesse dans le sang et quête d’essence l’aidèrent à vibrer sans feiner, poussé par cette impatience désormais bien

« Même si je commence à comprendre la tortue de La Fontaine, pour y arriver, j’ai tendance à vouloir foncer. » Sous l’empressement de trouver sa place sur le marché, l’éternel autodidacte se piqua d’une formation en arts appliqué afin que son imagination lui assure d’être employé. Les petits boulots qui voyaient défiler les étés derrière la caisse d’une station-service, et les heures à gratter au rasoir les plans d’architecte qu’il aurait voulu lui-même réaliser, accompagnaient un quotidien des plus soutenus : photographie, vinyles, livres et amours éperdues. Les grandes années de la pub, celles de Tapie et Séguéla, des appels d’offres pipés et du pressage en règle des D.A, emportèrent durant une décennie tous

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inscrite dans les gènes de son fils aîné :

les efforts du créa. Passant de freelance à la direction de sa propre agence, le crayonneur d’hier esquissait pour les grandes boîtes de

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solides identités, conscient de laisser peu à

« J’avais le cerveau sur la poêle tous les jours. On bossait vingtquatre heures sur vingt-quatre, sur tous les

peu sombrer la sienne :

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sujets. C’était aussi fatiguant qu’enrichissant. J’ai fini par tout envoyer promener après avoir compris que le réseau, l’appartenance à un courant de pensée, comptaient souvent plus que le talent. » Dans le sillage de cette surtension et d’un rendez-vous anglo-saxon, se profila la joie retrouvée du designer qui, dans un éclair de lucidité, conçut un premier objet de lubricité sitôt

« J’ai été submergé par une réussite instantanée, ça m’a dépassé ! » L’arrivée dans cet univers, dont le tabou ser-

industrialisé :

vait encore de socle au début du vingt-et-unième siècle, ne

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manqua pas d’estomaquer l’entourage de l’idéaliste : «

Je me moquais des réticences ! Maison Close est née par accident ; à la base, c’était un moyen de m’amuser. J’ai dessiné la première collection pour accompagner les accessoires et j’ai appris le stylisme sur le tas. Derrière, la presse spécialisée s’est emballée et j’ai voulu faire les choses sérieusement, même si dans le fond ce n’est pas une activité sérieuse, car je ne fais pas des produits de première nécessité. Cela reste du plaisir, du pur plaisir ! »

Le créateur ne saurait concevoir une existence où l’émotivité ne s’exprimerait qu’en demi-teinte, où il ne pourrait abandonner ses états d’âme le temps d’une étreinte. Outre les flâneries muséales et filmiques, les élans romantiques et gothiques, les uniformes de cavalière, les tenues militaires, le flirt avec les années quatre-vingt et l’humeur fluo, outre la désinvolture de Gainsbourg et les textes à fleur de peau, Monsieur le Français trouve l’inspiration dans des histoires qu’il traverse en sentimental impénitent –

« je déteste ne pas être

amoureux. » Ces histoires qui ont le don de le charrier au plus haut de la félicité comme de l’enténébrer dans la plus féconde des mélancolies, celles-là même qui promettent que d’un coup de foudre ou d’une rupture peuvent émerger de

« Je suis sous perfusion permanente. J’engrange, j’engrange, puis vient le moment où je presse et filtre tout ce que j’ai vu, entendu et vécu. »

nouvelles coutures :

Et malgré son enchantement pour les échancrures du genre accru, la pudeur finit toujours par emporter celui qui ne saurait se mettre à nu avec la même aisance que d’exil et de discrétion qui écorne l’étiquette du tenancier irrévérencieux, de l’outrancier licencieux qu’un jugement hâtif lui collerait volontiers. Car il n’y a guère que les muses

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se défont ses empiècements. Une volonté

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et les copains, les instants avec ses deux galopins, qui pourraient déverrouiller cette intimité au sein de laquelle Monsieur le Français s’éploie sous les lignes de Nicolas. Pour l’heure – et seulement pour celle-ci –, les dessous prennent le dessus, à l’image de cette culture de la confidentialité qui scella les portes de Maison Close, et enjoignait Nicolas à s’effacer sous le profil de Monsieur le Français.

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JOHNSON

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Yachting Partners International is delighted to announce that popular Palmer Johnson superyacht DB9 has joined the YPI charter fleet. DB9 is also offered for sale with YPI. The first hull from Palmer Johnson’s PJ 170 SportYacht range, she is the only yacht of the series to feature an open sundeck. Her stand-out features include a fullbeam master suite, three separate pool areas and a fabulous open-air cinema on the sundeck. Italian studio Nuvolari & Lenard designed both the interior and exterior of this striking superyacht, combining sweeping curves and an eye-catching exterior with an elegant modern interior. Featuring a striking champagne finish, her sleek and open profile is paired with Palmer Johnson’s signature porthole styling elements for a bold sporty look. Designed to enhance the outdoor lifestyle, DB9’s aft deck offers direct access to the water when swimming or using her impressive collection of water toys. Twin stairs lead up to an infinity-edge Jacuzzi pool and oversized sun pad in the stern with panoramic views of the ocean. The main deck aft is set up for al fresco entertaining with a large lounge area plus a covered dining space with a full wet bar. Curved passage ways lead to the foredeck where you’ll find a spectacular 8m swimming pool offering another space to unwind. Beautifully finished with stylish black lounge furniture and oversized parasols, DB9’s vast sundeck offers plenty of space to relax, enjoy the on deck spa pool or make the most of the open-air cinema. DB9 offers accommodation for 12 guests across her five luxurious staterooms. Located aft on the lower deck, the full-beam master suite is accessed by a private staircase and features a walk-in wardrobe and a large ensuite bathroom. Additional accommodation includes two double staterooms and two twin staterooms with an additional Pullman berth. The yacht cruises at 24 knots, with a maximum speed of 32.5 knots. For more economical fuel consumption (550l / hr) she can also comfortably cruise at 17 knots. DB9 is offered for charter in the Bahamas and Caribbean this winter and the West Mediterranean and Adriatic in summer 2022. 78

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YOUR TEAM OF EXPERTS YPI Charter charter@ypiyachts.com +377 99 99 98 60

Charter Rates: Winter Season Low season: USD 250,000/wk High season: USD 275,000/wk Summer Season Low season: EUR 250,000/wk High season: EUR 275,000/wk

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SKIDRESS BRUNO MARTINIER

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LE CHIC ALPIN À LA FRANÇAISE Voilà 5 ans que le chambérien Bruno Martinier a relancé avec succès une très belle endormie, Skidress, l’emblématique marque de vêtements de ski fondée en 1930 et disparue au début des années 80. Une maison très élégante qui a même été en 1948 sponsor officiel des Jeux Olympiques de Saint-Moritz, en Suisse ! Et Bruno Martinier n’en est pas à son coup d’essai : après des études de commerce, de marketing et de communication, il cofonde en 2001 une société spécialisée dans le loisir outdoor et l’évènementiel Adventure Group qu’il revend en 2011, année au cours de laquelle il lance le salon Destination Neige qui regroupait les professionnels du séjour en montagne. Bref, ce savoyard de 43 ans installé à Lyon adore la montagne qui le lui rend bien puisqu’il est désormais à la tête de cette marque de vêtements de ski qui symbolise à elle seule « le sport chic à la française ». Pour Palaces Magazine, Bruno Martinier revient sur cette aventure entrepreneuriale qu’il compte bien

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INTERVIEW

Bruno Martinier DIRIGEANT DE SKIDRESS

Bruno Martinier, quel était votre objectif en vous lançant dans l’aventure Skidress ? J’avais envie de ramener de l’élégance dans le monde du ski, une élégance perdue depuis une bonne trentaine d’années. En effet, toutes les marques du secteur se battaient uniquement sur la technicité. Mais attention, pas question non plus de mettre de côté cette technique, nous le sommes autant que nos concurrents, mais avec élégance !

Et pourquoi avoir jeté votre dévolu sur Skidress ? Je ne connaissais pas Skidress ; je suis né en 1975 et la marque s’est arrêtée au début des années 80 ; mais je voulais trouver une maison avec une histoire que l’on pourrait prolonger. J’ai donc cherché et Skidress a immédiatement été une évidence pour moi car c’est une marque française avec un nom intéressant aussi bien en France qu’à l’international et qui avait aussi une histoire vraiment incroyable !

Justement racontez-nous cette histoire… C’est une maison qui a vraiment marqué son époque. Elle a été créée dans les années 1930 par Charles Muller et surtout Charles Diebold qui fut également l’un des créateurs de la station de ski de Val d’Isère. Skidress a ensuite été l’un des sponsors officiels des JO de 1948 à Saint-Moritz et a aussi équipé le skieur Henri Oreiller qui deviendra le premier champion olympique français de Descente ! Des grands de la mode ont aussi dessiné des modèles pour Skidress, je pense à la styliste Emmanuelle Khanh, mais aussi à un tout jeune débutant Thierry Mugler. Son style 84

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très avant-gardiste a fait que Skidress a alors connu un très grand succès auprès des stars de l’époque que cela soit Gilbert Bécaud, Sheila, Sylvie Vartan ou encore Michel Polnareff. Dans les années 70, la maison se développera même à l’international : du Liban au Japon en passant par l’Iran où le Shah et l’Impératrice porteront les vêtements de la marque !

J’imagine qu’il vous a ensuite fallu tenter de trouver à qui appartenait la marque ? Oui et j’ai beaucoup cherché sans trouver. Alors, comme la marque était disponible, je l’ai déposé à l’INPI en faisant les

Où peut-on trouver vos vêtements ?

choses dans les règles. Et aussi incroyable que cela puisse paraitre, un an après, j’ai reçu un mail : « Bonjour, qui êtes-

Nous sommes présents chez une centaine de

vous ? Si vous connaissez si bien la marque, vous devez

revendeurs.

savoir qui je suis… ». Il s’agissait en fait de Christine Mathy,

On a d’abord fait renaitre la marque en mon-

la fille de Robert Mathy qui avait racheté Skidress en 1950.

tagne et nous redescendons progressivement

Nous nous sommes rencontrés et nous avons développé un

en plaine. Nous sommes donc implantés dans

lien d’affection et d’amitié assez incroyable. Elle m’a d’ail-

toutes les grandes stations des Alpes et des Pyrénées ;

leurs dit un jour une phrase qui m’a beaucoup touché : « Il

mais aussi dans les plus familiales ; et nous investissons

faut que vous sachiez que mon père serait fier de savoir que

maintenant les villes : Lyon, Chambéry, Toulouse, Grenoble

la marque continue aujourd’hui ! ».

et bientôt Paris. Nous sommes distribués en Suisse et en Norvège avec une vingtaine de boutiques et pour l’anec-

Vos vêtements de ski gardent aujourd’hui encore les codes originels ?

dote, nous sommes aussi à Vail dans le Colorado et à Melbourne en Australie. Deux destinations à l’opposé, ils ne nous restent plus qu’à remplir tout ce qu’il y a au milieu, ça laisse un joli potentiel ! (Rire)

Oui, nous sommes dans la continuité. Evidemment on travaille des tissus contemporains et des coupes contemp raines, mais si la marque ne s’était pas arrêtée en 1980,

Comment voyez-vous l’avenir ?

je crois pouvoir dire qu’elle en serait là aujourd’hui ! Nous sommes très respectueux du passé, de ce « sport chic à

Nous allons nous tenir à l’ADN de Skidress, continuer à faire

la française » qui peut aussi bien se porter à la montagne

des produits aussi bien utilisables en montagne qu’en ville,

qu’en ville…

mais pour l’hiver 2019-2020 nous allons également développer une ligne « 100% ski » avec des vestes et des pantalons techniques. En parallèle, comme on se rend compte que notre marque plait aux parents, mais aussi beaucoup aux adolescents et aux jeunes adultes, nous lancerons l’hiver prochain une ligne de sweats plus particulièrement destinés à une jeune clientèle !

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Une ville ? Chambéry. C’est ma ville d’enfance, elle est au coeur de la Savoie et si proche des montagnes. Une station de ski ? Val Thorens. Je skie là-bas depuis toujours, c’est une station très sportive avec un domaine skiable incroyable. Un sport d’hiver ? Freeride. Ce n’est pas politiquement correct, mais j’aime ça ! Un textile ? La soie. C’est mon petit coup de coeur lyonnais

Une tenue ? Skidress. Pour toute son élégance… (Rire) Une spécialité montagnarde ? Un plat du restaurant La Bouitte. C’est le restaurant 3 étoiles de René et Maxime Meilleur, à Saint-Martin-de-Belleville. Une heure de la journée pour faire du ski ? L’heure où il neige le plus. Il y a moins de monde et c’est là où la neige est la meilleure ! Une devise ? Tout ce qui ne tue pas, rend plus fort.

et elle a toujours été présente dans le monde du ski.

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PREFACE

PREFACE Nils Dufau

VICE-PRÉSIDENT DE LA COLLECTIVITÉ DE SAINT-BARTHÉLEMY

Arrivé aux Caraïbes en 1976 après une longue traversée de l’Atlantique sur le bateau familial, les multiples îles des Antilles constituaient le lieu fantastique de ma jeune enfance. Ce bateau confortable de 17 mètres / 30 tonnes avait été construit à Anvers durant la guerre froide des années soixante. Son propriétaire redoutant une possible invasion Soviétique s’apprêtait à s’en servir pour fuir l’Europe en un éclair… Racheté ensuite par mes parents, ce “motor-sailor” spacieux était idéalement conçu pour faire du charter touristique. C’est ce que nous avions fait pendant des années, avec une clientèle principalement américaine, française et suédoise – de 1976 à 1984. Nous connaissions alors parfaitement l’ensemble de l’archipel Antillais. Mais c’est la petite île de Saint Barthélemy qui nous a charmé et nous nous sommes installés ici définitivement. Autant dire que mon enfance était plongée dans le tourisme et que cela m’a sans doute inspiré dans l’activité que je mène en ce sens aujourd’hui. Revenons à la situation actuelle de St. Barthélemy et ce qui fait son succès touristique. Cela commence par notre leitmotiv qui a toujours été le même : pas de tourisme de masse et favoriser le tourisme haut de gamme non-quantitatif. La forte stabilité sociale et le plein emploi qui règnent à St. Barthélemy – sont deux facteurs essentiels qui mènent au sentiment de s’y sentir en sécurité. Nos fidèles visiteurs apprécient cela tout particulièrement.

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Aussi, malgré la petite superficie de notre territoire nous réu-

à structurer et pérenniser l’offre de manifestations au point

nissons les 4 piliers nécessaires pour être considéré comme

qu’il puisse être reconduit de manière annuelle.

une destination complète :

Il s’agit d’un objectif de fidélisation. Son organisation repose

C’est-à-dire, un large choix d’hébergement haut de gamme,

sur des relations harmonieuses et équilibrées entre structures

qualité de la restauration, vaste choix de shopping et évé-

privées et publiques.

nementiels variés. Le fait que l’île soit bien entretenue, soit entourée d’une quinzaine de plages magnifiques, que

La Collectivité reste un acteur majeur de l’impulsion

66% du territoire soit protégé par des zones naturelles et

événementielle.

non constructibles sont des points supplémentaires qui

Elle est en effet le premier support de l’événementiel par

identifient la réputation de St. Barth. L’offre touristique de

le biais d’infrastructures publiques capables de recevoir des

Saint-Barthélemy se distingue également par la forte valeur

manifestations de différentes envergures.

ajoutée tirée d’un large éventail de services. Notre port et aéroport de petites dimensions assurent le bon fonction-

Le Comité Territorial du Tourisme de Saint-Barthélemy est,

nement de notre territoire en matière d’importations et de

dans le prolongement, un acteur et un outil de cette poli-

flux passagers, tout en régulant et limitant naturellement le

tique événementielle. Il est organisateur d’évènements et

surnombre et le trop quantitatif. Les plus gros paquebots et

accompagne les autres en tant que coordonnateur, mais tou-

avions porteurs n’accèdent pas à notre île.

jours tourné vers une promotion touristique ciblée.

L’implication de tous au service de l’activité touristique crée

Nous veillons au professionnalisme et à la qualité des événe-

le dynamisme nécessaire procurant à l’ile son savoir-faire

ments autorisés sur l’île et accueillons donc un grand nombre

unique. Les socioprofessionnels du tourisme proposent une

de manifestations - la plupart à l’initiative d’organisateurs pri-

offre de qualité et varié : une trentaine d’hôtels dont neuf 5

vés ou du mouvement associatif local - toutes validées par

étoiles, un palace et plus de 800 villas.

la Collectivité.

Le calendrier des événementiels est très étoffé et rythme le cœur de notre saison touristique. Nous sommes parvenus

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Notons que la quasi-totalité de ces événements ont la parti-

Il y a aussi le festival du Jazz, du théâtre, du film, du livre, et

cularité d’être tournés vers l’international, ce qui en fait des

les événements nautiques internationaux tels que les Voiles

outils promotionnels à part entière. Chacun vise ainsi une

de St. Barth, la Bucket Regatta – regroupant les plus majes-

clientèle touristique particulière en constituant un instrument

tueux voiliers au monde.

de fidélisation.

Mais aussi la Catacup, la West Indies Regatta, le Marché de St. Barth, etc…Il tient à cœur à la Collectivité d’offrir un envi-

C’est en proposant des événements tout au long de l’année

ronnement propice à l’initiative privée.

que nous enrichissons notre attractivité auprès de la clientèle

Le rôle de l’office du tourisme est d’entretenir cette synergie.

qui souhaite venir séjourner sur notre île.

De mettre cela en avant par le biais d’une communication locale et internationale.

Le festival de musique classique de Saint-Barthélemy organisé durant le mois de janvier, bénéficie d’une renommée qui

Pour terminer, je souhaite souligner que l’humanité côtoie

en fait le rendez-vous des amateurs de musique classique

un monde de plus en plus complexe et fragilisé. Ainsi, le

nord-américains. Il est quasi entièrement organisé et financé

comble du luxe est de trouver un havre de paix dans lequel

par des acteurs privés.

on peut se sentir relaxé et en sécurité. Saint-Barthélemy est ce genre de lieu.

Notre positionnement

« l’art d’être une île » anime l’en-

semble de l’agenda événementiel. Le Comité du Tourisme organise ainsi en novembre chaque année le « Saint-Barth Gourmet Festival ». Accueillant les plus grands chefs étoilés mondiaux, il devient un rendez-vous incontournable de la richesse culinaire française dans la Caraïbe.

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Je ne peux dire que je sors d’une famille pratiquant une forme d’art.

tambouyés bien connus sur notre île la GUADELOUPE pour ne pas nommer VAN LÉVÉ, une première expérience avec son lot de bonheur mais aussi de contre temps. En 1998 année nommée 150 ans d’abolition de l’esclavage,

Elle appréciait particulièrement la musique. Ma mère m’a

A cette période membre du comité de carnaval de Basse-

retracé une anecdote de mon enfance : Je me mettais à

Terre : UBERC, le Président Pierre Jean LOBEAU, suggère de

genou pour écouter et voir Mireille MATHIEU.

marquer cette date. Je lui réponds création d’un spectacle

A ma majorité, je me suis lancé dans le chant choral à

150 de musique de carnaval caribéen. Plus de 4000

MATOUBA SAINT-CLAUDE en tant que ténor « léger » et y suis

spectateurs pour 4h30 de prestations. Ce fut grandiose,

resté au moins 6 ans. Service militaire arrivé et effectué en

succès au rendez-vous. Je suis devenu président saison

Guyane, j’ai poursuivi le chant en milieu culturel : le GWOKA.

1998-1999. L’an 2000, fut une année ou le doute, la peur de

De retour au pays en 1983, l’appel du travail et rentrée dans

changement d’ères faisait craindre. Je poursuis en faisant

la vie active ont bousculé mon quotidien personnel mais je

défiler une troupe de 30 brésiliens dans les rues de Basse-

n’ai jamais effacé cette envie de s’exprimer dans l’art.

Terre lors du mardi gras, ce fut un grand moment de liesse.

En 1985, je suis parti au conservatoire Maurice RAVEL en

L’année 2000-2002 fut la rencontre avec madame Eugénie

France pour une durée de 2 mois, ce fut une expérience

COHEN qui avait pour projet de faire et proposer une

pointue et enrichissante. Au fil des années grandit cette

tournée des ballets russes. Après de longues discussions, je

envie de créer une scène de spectacle où la musique,

l’ai convaincu de créer une troupe de danse brésilienne qui a

l’humour prendraient sa place dans un espace où le passé

connu un vif succès en prestations dans les hôtels et comités

fut chargé d’émotions.

d’entreprises. Avec Eugénie COHEN, j’ai eu l’occasion de

Je ne pouvais réaliser ce désir de communiquer avec

coproduire la formule « Émile et Image (groupe mythique

tous, sans suivre le cursus de la formation du métier

des années 80) en Hôtel.

d’organisation. En 1994, a débuté ce désir de me former

Août et novembre 2001 deux organisations respectivement

à l’Irma à Paris. Impatient, en 1995 je me suis lancé et a

populaire : - Plateau et logistique artistique des amis de la

eu lieu en février cette création de spectacles : Histoire et

natation

progression de l’art dans la Caraïbe. De la plus grande aux

- Fête patronale de la ville de Gourbeyre.

plus petites Antilles a retenti les notes de musiques dans ce

Voient le jour avec cette structure associative au nom

lieu chargé d’histoire le « FORT DELGRES » à Basse-Terre en

de « VIENS T’EXPRIMER ». Je poursuivis mon activité en

Guadeloupe. Plus de 3h de spectacle riche de contenu avec

faisant des placements d’artistes sur des différents lieux de

exemple un groupe de musique au féminin de Cuba, des

spectacles pour ne pas citer les bons zoukeurs du moment

VT PROD INTERNATIONAL

JEAN CHEV 96

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Richard BIRMAN, les frères NARA, Dave MARTIAL, Philippe DILO de 2002 à 2004. Chemin faisant, en 2005 une nouvelle opportunité s’offre à moi la sortie d’un album K¬SWINGE feat Gordon HENDERSON, artiste référence de la créolité originaire de l’île de la Dominique, m’a permis de proposer et préparer une tournée de ce groupe musical en Martinique à Belle Fontaine et Rivière Pilote. Petite anecdote, je conduis en compagnie de Gordon Henderson pour une interview radio dans la ville de Ducos, un coup de fil du secrétariat du député français Serge LETCHIMY, et Maire de Fort de France à cette époque, nous demande de nous rapprocher de la mairie, monsieur le maire souhaite saluer Mr Gordon HENDERSON. Il est un grand fan. Moment mémorable, nous fûmes reçus comme des personnalités. Au sein de ce groupe K-SWINGE, la chanteuse Jenny JONATHAN connu par ces titres « DÉMO KRÉVOL » ET « AN SON TAMBOU » du groupe KARAPAT (1987-1989), je suis devenu son manager-producteur et ceci jusqu’à la fin de sa vie le 24 novembre 2015. En 2010, j’ai créé ma micro entreprise VT PRODUCTION, organisation d’évènement artistique, production discographique, j’ai eu la possibilité d’être à la logistique de la route du rhum de la Guadeloupe avec Alizé Records de Monsieur Ruddy SEVERIN et d’organiser toutes les fêtes de podium des lieudits de la ville de Saint-François avec de nombreux artistes du milieu du Zouk et du Dance-Hall des Antilles françaises pour ne citer que Jean-Marc FERDINAND, Jimmy DESVARIEUX, Jessy BELLEVAL et bien sûr Jenny JONATHAN de mon écurie. En 2011 je continue de proposer des plateaux artistiques aux

VRY

L’Amour de l’Art fait que la créativité vous secoue le corps et l’âme. 97

différentes villes de la Guadeloupe. Mon dossier a été retenu pour le fête patronale de l’île de Terre de Bas dépendance de la Guadeloupe dont je rappelle est un archipel. Trois jours de fête avec toute la culture caribéenne représentée en passant par Haïti, Trinidad, Martinique. De 2012 à 2015 une nouvelle aventure a germé. Passionné de répétition musicale et souvent en présence d’artiste en studio, pourquoi ne pas me lancer dans la réalisation d’album. J’ai proposé à Jenny Jonathan de revenir sur le devant de la scène en actualisant sa biographie musicale restée sur deux titres mythiques « DÉMO KRÉYOL » et « AN SON TAMBOU » qu’elle interprétait avec le groupe KARAPAT en 1985. En 2013, est né le titre « POU ZOT » : remerciement au public chanté par Jenny. Le milieu musical ayant beaucoup changé, le « Zouk » de moins en moins écouté l’évolution possible de ce titre n’a pas pu se faire. Jenny et moi avons poursuivi ensemble sur des podiums, soirées, boîtes de nuit, jusqu’à son dernier souffle de vie en 2015. Les deux années qui suivirent furent complexes : doutes, remise en question de son monde musical très changeant avec des valeurs différentes. L’Amour de l’Art fait que la créativité vous secoue le corps et l’âme. Je reviens en août 2018 sur la régie de la fête patronale de l’île de la Désirade dépendance de la Guadeloupe. Trois jours de prestation haut en couleur et variété musicale où les dignitaires et le public de l’île furent ravi. En mai 2019 je poursuis en faisant une mise en relation d’une artiste nommée T-SHAA dans le cadre du festival international de la musique au féminin en Haïti 2éme édition. En mars 2020 jusqu’à ce mois de décembre 2021, la situation actuelle Covid 19 a freiné brutalement le monde du spectacle mais Jean cogite et se prépare à créer et tout repenser pour les années futures, gardez l’œil ouvert et restez à l’écoute !!!

MANAGER ARTISTIQUE ÉVÉNEMENTS SUR L’INTERNATIONAL jeryk.pro@gmail.com 0033 (0)590.6.90.13.47.00

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