Palmipede #1

Page 1




© Fred David.

“My biggest objective is to

”Mon plu s gro s obje c tif

continue to feel happy in

re ste de c ontinu e r à me

bodysurfing , and to be happy

f aire plaisir, e t ê tre he u re u x

in life. When it won’t be not

dans la vie . Q u and je

fun anymore, i will move

ne m’amu se rais plu s, je

to something else without

passe rais à au tre c hose sans

hesitation.“

hé site r.“


© Guillaume Coché.

Bodysurfing is also that, it

Le bodysurf c’est aussi cela, il

allows meetings as magical

permet des rencontres aussi

than improbable at the

magiques qu’improbables, une

line up, all in a perfect

fois au line up, le tout dans

cohabitation between human

une cohabitation parfaite

and nature.

entre l’homme et la nature.

04

— 05


© Team Blacksheep.

The Straight Outta

La compétition Straight Outta

Wo m p t o n t o o k p l a c e t h i s

Wompton a eu lieu cet hiver.

w i n t e r, s o m e p i c t u r e s o f

Quelques clichés de cet

this event which smells

évènement qui sent bon le

well chlorine are in pages

chlore sont à découvrir dans

competition of this number

les pages compétition de ce

of ¨Palmipède.

numéro de Palmipède.


© Guillaume Coché.

It was during one of his

C’est lors de l’un de ses trips

trips to hunt the many

pour chasser les nombreuses

depression that hit

dépressions qui ont frappé

Europe this winter, that

l’Europe cet hiver que

Guillaume Coché came

Guillaume Coché est tombé sur

across this amazing reef

cette gauche de reef des plus

left!

incroyables !

06

— 07




In the practice of bodysurfing as in the beginning of a magazine the most important is to get started.

Dans la pratique du bodysurf comme dans les debuts d’un magazine l’important c’est de se lancer.

© Thomas Lodin.


ÉDITORIAL PALMIPÈDE MAGAZINE

I

n s p i t e o f a d i ff i c u l t c o n t e x t f o r t h e p re s s , Palmipède brings out its first number. Another surfing magazine? Well no! It will be not about board or fin here. We will only talk about pure sliding and line up seen a few centimeters from the surface of the water. Palmipède wants to be one quality magazine about bodysurfing and this practice too often minimized, placed at the bottom of the « food chain « of general surfing. Bodysurfing is not that guy who has the head who comes out of the water peak, it is also a whole community gathered around the same algré un contexte difficile pour la presse, voilà «addiction»: the slides. With for que Palmipède sort son premier numéro. only accessory, waves and a pair of flippers, nothing more.That’s why we Encore un magazine de surf me direz-vous? Eh bien try to share with you our favorite heart, non! Il ne sera pas question de planche, ni d’aileron portraits, travel, everything can turn ici. Nous ne parlerons que de glisse pure et de linearound the culture of bodysurfing, and up vu à quelques centimètres de la surface de l’eau. for that, we have to be proud of it. So, Palmipède se veut un magazine exigeant sur le I believe that everything is said, I’m milieu du bodysurf et sur cette pratique trop souvent going to go to swim because this is minimisée, placée en bas de « la chaine alimentaire » du surf généraliste. what it returns after all. Le bodysurf ce n’est pas que ce type qui a la tête qui sort de l’eau au pic, c’est aussi toute une communauté réunie, autour d’une même «addiction»: la glisse. Une glisse simple avec pour seul accessoire les vagues et une paire de palmes, rien de plus. C’est pour ça que nous nous efforcerons de vous faire partager nos coups de cœur, des portraits, des voyages, tout ce qui peut tourner autour de la culture du bodysurf, car il y en a bel et bien une dont il faut être fier. Allez, je crois vous avoir tout dit, je pars nager, car c’est de ça dont il retourne après tout.

M

Cover/ Australian water ©Thomas Lodin.

10

— 11


02

01 ERIN FEINBLATT Photographer, filmmaker.

03 THOMAS LODIN Photographer.

P

A

hotographer and actor of different projects about Bodysurfing, Erin Feinblatt honored us with his presence in this issue. He speak with us of the shooting of Come Hell or High water with Keith Malloy and his life of photographer and bodysurfer.

t 22 years, Thomas Lodin is already an entire photographer. From Bmx photography he turns quickly to surf photography with a real talent. You can see that in the different cliché from France and Australia he propose for the portfolio of this issue.

P

hotographe et acteur de différents projets autour du Bodysurf, Erin Feinblatt nous fait l’honneur de sa présence pour ce numéro de Palmipède où il nous raconte le tournage du Film Come Hell or High water avec Keith Malloy et il nous parle de sa vie autour du Bodysurf et de la photographie.

À

22 ans, Thomas Lodin est un photographe déjà complet. Issu de la photographie de Bmx il passe rapidement à la photographie de surf avec un réel talent. En témoignent les différents clichés de France et d’Australie qu’il a proposés pour le portfolio de ce numéro.

CONTRIBUTORS 02 GUILLAUME Photographer.

COCHÉ

G

uillaume Coché’s work turns about the ocean, if he’s not in the water to capture a surfing session, he is free diving. Nature lover he shares with us his vision of Europeen line-up on and out the water.

L

e travail de Guillaume Coché est résolument tourné vers l’océan, s’il n’est pas à l’eau pour capter une session de surf ou de bodyboard, il y est pour une session de plongée. Amoureux de la nature il partage avec nous sa vision pleine de bienveillance des line-up Européens sous et hors de l’eau.

01

03


04

06 05 MATHIEU HEMON Photographer.

F

ro m d i g i t a l t o a n a l o g , M a t h i e u Hemon is a dabbler with a lot of talents. He shares with us the black and white portraits which illustrate the article on Fred David. Mathieu came of his own to bring ushis help and we profoundly thank him for that.

D

u numérique à l’argentique Mathieu Hémon est un photographe touche-à-tout bourré de talent. Il partage avec nous les portraits noir et blanc qui illustrent l’article sur Fred David. Mathieu est venu de lui-même nous apporter son aide et nous l’en remercions profondément.

Photographer and actor of different projects about Bodysurfing, Erin Feinblatt honored us with his presence in this issue. He speaks with us of the shooting of Come Hell or High water with Keith Malloy and his life of photographer and bodysurfer Photographes et acteurs de différents projets autour du Bodysurf, Erin Feinblatt nous fait l’honneur de sa présence pour ce numéro de Palmipède où il nous raconte le tournage du Film Come Hell or High water avec Keith Malloy et il nous parle de sa vie autour du Bodysurf et de la photographie.

04 THOMAS VANMELLUM Bodysurfer.

06 FRED DAVID Bodysurfer.

F

B

o d y s u r f e r o f t h e Te a m B l a c k sheap and emeritus charger a t We d g e , T h o m a s Va n M e l l u m sharing with us in this first issue is new and fun vision of Bodysurfing beyond the clichés and fluff.

ormer world champion of b o d y s u r f i n g , F re d i s o n e o f t h e best french Bodysurfer. Ready to do anything for a good session at the Graviere, or Hawaii he speaks here of hexagonal bodysurfing, and his life of bodysurfer and competitor

o d y s u r f e u r d u Te a m B l a c k B Sheep et chargeur émérite d u W e d g e , T h o m a s Va n M e l l u m

A

ncien champion du monde de bodysurf, Fred est une des pépites du bodysurf Français. Prêt à tout pour une bonne session à la Gravière, ou sur Hawaii il nous parle ici du bodysurf hexagonal, et de sa vie de bodysurfeur compétiteur.

partage avec nous, dans ce premier numéro de Palmipède sa vision nouvelle et fun du Bodysurf au-delà des clichés et de la frime.

05

12

— 13



OURS Palmipède Office : legrix.paul@orange.fr palmipedemagazine@gmail.com Art direction : Paul Legrix. Rédactors : Paul Legrix, Hugo Verlomme Correction : Pierre Legrix. Traduction : Armelle Rau. Staff : Thomas Lodin, Guillaume Coché, Erin Feinblatt,, Hugo Verlomme, Team Black Sheep, Thomas VanMellum, Fred David, Mathieu Hemon, Alexandre Forget, Nicolas Risch. Thanks to : Momal Zerouali, Beachbrother magazine, Spoe, Féderation Française de surf, Preston Richardson, Surfrider fondation, 1% for the planet, Brina Carey.

Le magazine décline toute responsabilité quant aux sujets et photos qui lui sont envoyés. Les articles publiés n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs. . Reproduction interdite.

© Guillaume Coché.

14

— 15


Part2

COMPÉTITIONS

Pages 42 > 49

Straight Outta Wompton.

PEOPLES Pages 20 > 41

Interview Fred David. Interview Thomas Vanmellum.


Part4

SEE

Pages 74 > 89

Portfolio Thomas Lodin. Vibes.

Part3

CULTURE

Pages 50 > 73

Come Hell or High Water. Sensations par Hugo Verlomme.

16

— 17





PEOPLES

© Thomas Lodin.

— 03

02


Š Mathieu Hemon/ mhemonphoto.com


D A V I D F R E D Fred David is one of the iconic actors of French bodysurfing, ambassador of the French style through trips to Hawaii, California or more recently Mexico. The «Landais» speaks plainly about his vision of bodysurfing and his life of high-level athlete. Fred David est l’un des acteurs emblématiques du bodysurf Français, ambassadeur du style à la Française au travers de voyages à Hawaii, en Californie ou plus récemment au Mexique. Le Landais nous parle sans détour de sa vision du bodysurf et de sa vie de sportif de haut niveau.

22

— 23


“ WITH JOHN DESPERGERS IN ANGLET OR BIARRITZ WE DID SWIM AND RESCUE TOGETHER, WE WERE ALWAYS IN THE WATER !“ “AVEC JOHN DESPERGERS À ANGLET OU BIARRITZ. ON FAISAIT DE LA NATATION ET DU SAUVETAGE ENSEMBLE, ON ÉTAIT TOUT LE TEMPS DANS L’EAU !“

© Fred David.


© Fred David.

Hey Fred how are you ?

Salut Fred comment vas-tu ?

I ’ m d o i n g w e l l t h a n k ’s . I ’ m s o h a p p y t o spent some times in France this winter. The weather and waves are rad !

J e v a i s b i e n , j e t e re m e rc i e . J e s u i s s u p e r content de passer un peu de temps en France cet hiver. Le temps et les conditions sont folles !

Can you tell us your first meeting with bodysurfing ?

Tu peux nous raconter ta première rencontre avec le bodysurf ?

I don’t remember when exactly it was... Yo u n g e r w h e n m y m o m b r i n g m e t o t h e beach i always played in waves. But the really first time, it was with John Despergers in Anglet or Biarritz. We did swim and rescue together, we were always in the water !

Je ne sais plus exactement quand c’était... P l u s j e u n e q u a n d m a m è re m ’ a m e n a i t à l a plage je jouais dans les vagues. Mais les premières fois où je suis vraiment allé faire du bodysurf, je pense que c’était avec John D e s p e rg e r s à A n g l e t o u B i a r r i t z . O n f a i s a i t de la natation et du sauvetage ensemble, on était tout le temps dans l’eau !

I s a w i n y o u r i n s t a g r a m t h a t y o u a re travel actually ?

in

I love instagram, there’s lots of picture in it, i u s e i t m o re a n d m o re ( @ f re d o d a v i d ) . B u t yes i just come back from Mexico. It was really good ! We doesn’t had as much swell than we expect and the waves are a little bit faster for bodysurfing but it’s a really good destination. I hope i could be back there quickly

J’ai cru avoir vu sur Instagram que tu étais en trip actuellement c’est ça ? C’est top Instagram, y a pleins de photos, je m’en sers de plus en plus ( @fredodavid). Sinon oui je viens juste de rentrer du Mexique. C’était vraiment bien ! On n’a pas eu autant de swell qu’on l’espérait et les vagues sont un peu rapides pour le bodysurf, mais c’est une super destination. J’espère pouvoir y retourner rapidement. 24

— 25


Did you travel often for bodysurfing ?

Tu voyages souvent pour le bodysurf ?

I try to make one or two trip per year. But it depend my finances...

J ’ e s s a y e d e f a i re u n e o u d e u x d e s t i n a t i o n s par an. Ça dépend des finances surtout ...

There is still a wave that you haven’t surfed and make you dream ?

I l y a e n c o re u n e v a g u e q u e t u n ’ a s p a s surfé et qui te fait rêver ?

There’s lots of other location where i would loved to travel, i never come to Tahiti, South America and other places more improbable too.

Il y a plein d’autres endroits où j’aimerai voyager, je ne suis pas encore allé à Tahiti, e n A m é r i q u e d u S u d e t d a n s d e s e n d ro i t s plus improbables aussi …

Yo u r a r e o n e o f t h e m o s t p u b l i c i z e d bodysurfer in France (we can see a lots of interview, video of you in inter net and also some appearance in tv). How do you feel this status of « flagship « of the hexagonal bodysurfing ?

Tu es l’un des bodysurfeurs les plus médiatisés en France ( on peut voir pas mal d’interviews de toi sur internet et aussi quelques apparitions dans des reportages TV). Comment ressenstu ce statut de «porte-drapeau» du bodysurf hexagonal ?

T h e re ’s a l o t o f v e r y g o o d b o d y s u r f e r s i n France. I’m proud to be a «flagship» for my country. It’s pleasant to see that we do please. I receive lots of message from people for that, it’s really cool. This is good a motivation !

Il y a plein de bons bodysurfeurs en France. Je suis fier de pouvoir en être une des portes-drapeau. C’est agréable de voir que ce que l’on fait plait. Je reçois plein de messages de soutien c’est vraiment cool. C’est une motivation en plus !

Yo u a r e a l s o o n e o f t h e o n l y f r e n c h s p o n s o re d t o d o b o d y s u r f i n g . Yo u g e t t o live in ?

Tu e s a u s s i l ’ u n d e s s e u l s F r a n ç a i s sponsorisés pour bodysurfer. Tu arrives à en vivre ?

I have aids which a re m a inly phy sica l. Wh a t is already pretty cool. I work as a surfing instructor and i’m l u c k y t h a t m y e m p l o y e r U C PA l e t m e s o m e d a y s o ff i n s u m m e r t o p a r t i c i p a t e i n s o m e c ompe titions. B ut i ha v e to work to tra v e l.

J’ai des aides qui sont principalement matérielles. Ce qui est déjà plutôt cool. Je travaille en tant que moniteur de surf et j ’ a i l a c h a n c e q u e m o n e m p l o y e u r l ’ U C PA m e l i b è re d e s j o u r s l ’ é t é p o u r p a r t i c i p e r à certaines compétitions. Mais je dois bosser pour voyager.

So no, i do n ’t liv e a t a ll of body surf ing, but i can say that bodysurfing has allowed me to work in something i love and have a life that plea se me. I want to thank my partners: Lastage, Mundaka optic, Pull in, Aquadeus, Freestyle, Jeewin, Woll and Dave Doctor Ding.

Donc non je ne vis pas du tout du bodysurf, mais je peux dire que le bodysurf m’a permis de travailler dans un élément que j’aime et d’avoir une vie qui me plait. J’en profite pour remercier mes partenaires Lastage, Mundaka Optic, Pull-In, Aquadeus, Freestyle, Jeewin, Woll Beer et Dave Doctor Ding.


© Mathieu Hemon/ mhemonphoto.com

26

— 27


Š Nicolas Risch.


“I CAN SAY THAT BODYSURFING HAS ALLOWED ME TO WORK IN SOMETHING I LOVE AND HAVE A LIFE THAT PLEASE ME.“ “JE PEUX DIRE QUE LE BODYSURF M’A PERMIS DE TRAVAILLER DANS UN ÉLÉMENT QUE J’AIME ET D’AVOIR UNE VIE QUI ME PLAIT.“

— 28

— 29


© Nicolas Risch.

We s a w y o u o f t e n w i t h t h e w e d g e c re w, w h a t ’s y o u r re l a t i o n w i t h ? I met a lot of the wedge bodysurfers in Hawaii. We shared good times there and many sessions too. Some of which will remain etched in my memory for a long time. We have respect for each other.

On te vois souvent aux cotés des gars du Wedge crew, tu peux nous en dire un peu plus sur votre relation ? J’ai rencontré pas mal de bodysurfeurs du Wedge à Hawaii. On a partagé des bons moments là-bas et beaucoup de sessions aussi, dont certaines resteront gravées longtemps dans ma mémoire. On a du respect les uns pour les autres.

I’m going to see them several times in California and I have always been really well received. Unfortunately it was always flat at Wedge ! I think there’s some that will come to see us in France soon.

Je suis allé les voir plusieurs fois en Californie et j’ai toujours été vraiment bien accueilli. Malheureusement c’était toujours flat au Wedge !! Je pense qu’il y en a quelques-uns qui vont bientôt venir nous voir en France…

Yo u m a y b e s h a r e t h e i r l o v e o f t h e p i n k speedo ?

Tu partages peut-être leur amour du speedo rose ?

No, speedos are not specially my thing. I ’ m l u c k y, t o h a v e p a r t n e r s l i k e Lastage, Aquadeus to work with on the developement of products truly wearable, functionall in the waves and completely adapted to the practice of bodysurfing.

Les speedos ce n’est pas spécialement mon truc. J’ai la chance d’avoir des partenaires comme Lastage et Aquadeus avec qui je travaille sur le développement de produits v r a i m e n t a g ré a b l e s à p o r t e r, f o n c t i o n n e l s dans les vagues et complètement adaptés à la pratique du bodysurf.


© Mathieu Hemon/ mhemonphoto.com

“IT’S HARD BUT IT’S SO GOOD TO FEEL READY AND SERENE, ESPECIALLY WHEN YOU HAVE A CHANCE TO WIPE OUT IN A BIG WAVE.“ “C’EST DUR MAIS C’EST TELLEMENT BIEN DE SE SENTIR EN CANNE ET SEREIN, SURTOUT QUAND TU AS DES CHANCES DE RAMASSER UN PEU.“

— 30

— 31


In your last video we saw you in physical training, it’s important for your surfing ? W i t h G e o f f Va q u i e w e w a n t e d t o m a k e a v i d e o a little bit different from what i could do before. R e t u r n s h a v e b e e n n i c e i ’ m h a p p y. Physical preparation is very important. I used to do the bare minimum in recent years. I d i d w e n t b a c k r e c e n t l y a n d a l t h o u g h t h e r e ’s still work, if i want to go farther and stay confident in big conditions. I t ’s h a r d b u t i t ’s s o g o o d t o f e e l r e a d y a n d serene, especially when you have a chance to wipe out in a big wave. What’s next for Fred David ? I ’ m l e a v i n g s o o n t o H a w a i i . T h e r e ’s n o competition in pipeline this year but there was full of challenge there. I want to be back with good pictures. Otherwise I have a lot of projects in the longer term, we’ll see what append the times comes. My biggest objective is to continue to feel happy in bodysurfing, and be happy in life. W h e n i d o n ’t a m u s e m y s e l f w i t h b o d y s u r f i n g anymore, i spend to something else without hesitation.

© Mathieu Hemon/ mhemonphoto.com

Dans ta dernière vidéo on te vois en plein entrainement physique, c’est important pour ton surf ? Avec Geoff Vaquie on avait envie de faire une vidéo un petit peu différente de celles que j’avais pu faire avant. Les retours ont été sympas je suis content. La préparation physique est super importante. Je me contentais de faire le minimum syndical ces dernières années. Je ne m’y suis remis convenablement que dernièrement et il y a encore du travail si je veux aller plus loin et rester en confiance dans les grosses conditions. C’est dur, mais c’est tellement bien de se sentir en canne et serein, surtout quand tu as des chances de ramasser un peu. © Mathieu Hemon/ mhemonphoto.com

Des projets, des envies pour les mois à venir ? Je pars bientôt à Hawaii. La compétition de Pipeline n’a toujours pas lieu cette année, mais il y a plein de challenge là-bas. J’ai envie de rentrer avec de bonnes images. Sinon j’ai pas mal de projets à plus ou moins long terme, on verra ce que donne le moment venu. Mon plus gros objectif reste de continuer à me faire plais ir, et être h eu reu x da ns la vie . Qu an d je ne m’amuserais plus, je passerais à autre chose sans hésiter.


02

© Mathieu Hemon/ mhemonphoto.com

“MON PLUS GROS OBJECTIF RESTE DE CONTINUER À ME FAIRE PLAISIR, ET ÊTRE HEUREUX DANS LA VIE. “

— 03



© Team Black Sheep.

AND THE TEAM BLACK SHEEP

34

— 35


AGITATOR OF BODYSURFING’S WORLD, THOMAS VANMELLUM IS ONE OF THE MEN IN PINK SPEEDO AT WEDGE. IN THIS FIRST ISSUE OF PALMIPÈDE HE TALKS ABOUT HIS VISION OF BODYSURFING AND OF THE STRAIGHT OUTTA WOMPTON COMPETITION THEY LAUNCHED WITH TEAM BLACK SHEEP. AGITATEUR DU MONDE DU BODYSURF, THOMAS VANMELLUM EST L’UN DES HOMMES AU SPEEDO ROSE DU WEDGE. DANS CE PREMIER NUMÉRO DE PALMIPÈDE, IL NOUS PARLE DE SA VISION DU BODYSURF ET DE LA STRAIGHT OUTTA WOMPTON, COMPÉTITION QU’ILS ONT LANCÉE AVEC LE TEAM BLACK SHEEP.

©Team Black Sheep.

Hey Thomas how are you ?

Salut Thomas comment vas-tu ?

I’m doing well. Bonafide, qualified, with some stories to tell.

Je vais bien. Je suis prêt à te répondre avec plein de bonnes histoires à raconter.

Yo u o f t e n d o p ro m o t i o n f o r t h e s t r a i g h t outta wompton competition. Can you tell us more about that?

Tu as souvent fait la promotion de la compétition Straight Outta Wompton. Tu peux nous en dire un peu plus ?

The Straight Outta Wompton competition is the first bodysurfing competition on a artificial standing wave. 75 Competitors from as far as France, (Fred David, came to compete). Riders were scored on fluidity, style/sexiness, maneuvers, just like in a normal competition.

The Straight Outta Wompton est la première compétition de bodysurf au monde sur une vague artificielle. 75 concurrents venus de Californie ou d’aussi loin que la France (Fred David) sont venus participer. Les riders sont tous notés sur leur fluidité, le style, le sex-appeal, et sur les manœuvres, comme dans une compétition normale au final.

So how is to bodysurf a wave pool?

Alors, c’est comment le bodysurf dans une piscine à vague ?

It’s amazing. It’s not like bodysurfing a real wave, however it does help you sharpen y o u r s k i l l s a n d t r i c k s f o r re a l w a v e s . A l s o , t h e w a v e i s s a f e . . . y o u g e t t o p re t e n d y o u are wrangling a giant beast of a wave...but when it’s over, you can go back to sipping cocktails at the bar. Real waves in the ocean aren’t as forgiving.

C’est incroyable ! Ce n’est pas comme bodysurfer une véritable vague, mais ça peut t’aider à affiner ta glisse et ta technique pour aller dans de vraies vagues. En plus, elle est sûre... tu arrives pour te battre sans retenue avec une sorte de vague monstrueuse... mais quand c’est fini, tu peux revenir siroter des cocktails au bar. Les vagues dans l’océan ne sont pas aussi indulgentes.


Tu es l’une des figures majeures du team black sheep, peux-tu nous decrire un peu ce team ?

You are one of the major figures of the team black sheep, can you give us a description of what it is ?

©Team Black Sheep.

Team Blacksheep is a group of individuals who got together and decided bodysurfing needed a shot full of steroids straight to the ass. We saw what bodysurfing was to the rest of the world, and we wanted to show what it was to us. Pushing ourselves, our friends, and being silly. You can be in the zone, intense, focused, and be having fun and acting goofy at the same time. Team Blacksheep was designed to change the way people looked at and thought about bodysurfing. You guys are the first who handed the speedo to the taste of the day, so wearing speedo is better for skiing or more for the style? Rule #1: Keep it sexy. The speedo does just that. There’s nothing better than walking out to Wedge and having everyone on the beach point and laugh at you. Then, you drop into a 20 foot bomb, come out, slap a girl on the ass, and blow the necks off those losers who were making fun of you earlier. It’s also a respect nod to the bodysurfers who came before us.

Le team BlackSheep est un groupe d’individus qui se sont réunis et ont décidé que le bodysurf avait bien besoin d’un bon coup de testostérone. Nous avons vu ce que le bodysurf était pour le reste du monde, et nous avons voulu montrer ce que c’était pour nous. Tout en nous poussant nous et nos potes pour faire de meilleures choses sans se prendre la tête. Tu peux être au cœur du truc, à fond, concentré, et en même temps être la à te marrer en agissant comme un idiot. Le Team Blacksheep a été conçu pour changer la façon dont les gens regardaient et pensaient le bodysurf. Vous êtes les gars qui ont remis le speedo au goût du jour; Alors porter un speedo c’est vraiment un plus pour la glisse ou c’est plus pour le style ? Règle n ° 1: ÊTRE sexy. Le speedo est là pour ça. Il n’y a rien de mieux que de marcher vers le Wedge et de voir tout le monde sur la plage en train de vous pointer du doigt et de se moquer de vous. Et ensuite, de dropper une bombe de 20 pieds, sortir, donner une claque sur les fesses d’une fille, et siffler aux oreilles de ces mecs qui se moquaient de vous plus tôt. C’est aussi un signe de respect pour les bodysurfers qui sont venus avant nous. Tu veux concurrencer Alana c’est ça ? Elle ne doit même pas me connaitre ... et ne doit pas chercher à le faire ... pas beaucoup de filles le font.

You want to get in conflict with alana right? She wouldn’t know me...and probably wouldn’t dig the beard...not many girls do. 36

— 37


Oh Yes ? It looks to work well with the girls ?

Ah oui ? Ça a pourtant l’air de bien marcher avec les filles ?

It’s all about rocking what you got. Own it. Don’t let other people tell you what’s cool...if you’re awesome and you know it, show then what’s cool. If you are into skating and you don’t dress like other skaters, who cares. You don’t have to look like other people to compete with them.

Il suffit de rester celui que tu es. Sache-le. Il ne faut pas laisser les autres te dire ce qui est cool ou non ... si tu es génial et que tu le sais, montre-leur que c’est cool. Par exemple si tu es dans le skate et que tu ne t’habilles pas comme les autres skateurs, on s’en fout. Tu n’as pas besoin de ressembler aux autres pour rivaliser avec eux.

You often bodysurf the wedge, this wave seems really unbelievable but very hard and powerfull . A souvenir of a memorable session there ? Unfortunately the most memorable sessions are from bad situations -- they have a way of scarring you. But my happiest sessions are days when a lot of the Wedge Crew is out, the sun is out, the buns are out, and we are all laughing and having a good time. The waves could be 20 feet, they could be 3 feet. It doesn’t matter. How do you see the future of bodysurfing? Traveling. Styles. Mastery. Progression. To be the best bodysurf out there, you have to ride the best waves, that means traveling all over the world. While I don’t see bodysurfing becoming as popular as other sports I would like to see it at spots that have historically been standup spots. You can bodysurf most waves someone can standup surf. There are also a lot of different styles and moves out there. Like Kung-Fu, I would love to be able to mimic all the different styles: from the boys at point panic, to the brazilians, to Wedge, and anything I between.

Tu bodysurfs souvent au Wedge, cette vague semble incroyable, mais en même temps très puissante et technique. Tu aurais un souvenir d’une session mythique là-bas ? Malheureusement, les sessions les plus mémorables sont souvent issues de mauvais souvenirs, elles ont une façon de revenir te faire peur. Mais les sessions les plus sympas sont les jours où beaucoup de gars du Wedge crew sont à l’eau, le soleil est là, les culs aussi, et nous sommes tous là à rire et prendre du bon temps. Les vagues peuvent faire 20 pieds ou alors 3 pieds, ça n’a pas d’importance. Comment vois-tu l’avenir du bodysurf ? Les voyages, les styles, la maitrise, la progression. Pour être le meilleur bodysurfers, il faut surfer les meilleurs vagues, ce qui signifie voyager autour du monde. Mais je ne vois pas le bodysurf devenir aussi populaire que les autres sports, j’aimerais aussi le voir sur des spots historiquement orientés surf. Tu peux bodysurfers plus de vagues que quelqu’un qui va y surfer par exemple. Il y a aussi beaucoup de styles et de figures à tester. Comme le kung-fu par exemple, j’aimerais vraiment pouvoir imiter tous les styles: celui des mecs de point panic, des brésiliens, du Wedge et tous les autres.


©Team Black Sheep.

“THERE ARE ALSO A LOT OF DIFFERENT STYLES AND MOVES OUT THERE. LIKE KUNG-FU, I WOULD LOVE TO BE ABLE TO MIMIC ALL THE DIFFERENT STYLES: FROM THE BOYS AT POINT PANIC, TO THE BRAZILIANS, TO WEDGE, AND ANYTHING I BETWEEN.“ “IL Y A AUSSI BEAUCOUP DE STYLES ET DE FIGURES À TESTER. COMME LE KUNG-FU PAR EXEMPLE, J’AIMERAIS VRAIMENT POUVOIR IMITER TOUS LES STYLES: CELUI DES MECS DE POINT PANIC, DES BRÉSILIENS, DU WEDGE ET TOUS LES AUTRES. “ 38

— 39


We can see a lot of brand that specify in bodysurfing as hurt or slick, do you work with them?

©Team Black Sheep.

We c o l l a b o r a t e o n a l o t o f s t u ff b e c a u s e w e h a v e s h a re d v i s i o n s of where bodysurfing can go. But I’m not into making products, shirt logos, or Handplanes. I’m just a guy with a vision, and hope I can connect with other like minded people. On your blog, you give a lots of technical advices, you’re like a prophet who repents B o d y s u r f i n g ’s g o o d w o rd , i s ’ n t it?

“I WANT TO EXPERIMENT WITH THE BOUNDARIES OF WHAT PEOPLE CAN ACCEPT AND DIGEST -BODYSURFING, FOR ME, IS THE PERFECT MEDIUM TO DO THAT WITH. “

Your words not mine. Ha! Look, I’m just a very passionate person who loves doing this stuff. Like many people, I’m never satisfied with the status quo, so I push the sport. Sometimes to far... b u t t h a t ’s o k w i t h m e . I w a n t t o experiment with the boundaries of what people can accept and digest -- bodysurfing, for me, is the perfect medium to do that with.

On peut aussi voir que plusieurs m a rq u e s s e s p é c i f i e n t d a n s l e bodysurf comme Hurt ou Slick, tu bosses avec elles ? Nous collaborons sur pas mal de choses, car nous partageons la même vision du bodysurf et où il peut aller. Mais je ne m’implique pas dans la fabrication des produits, logos ou Handplane. Je suis juste un gars avec une idée qui espère rencontrer d’autres personnes qui ont le même état d’esprit. Sur ton blog, tu donnes beaucoup de conseils techniques, tu es un peu comme le prophète qui repend la bonne parole du bodysurf c’est ça ? Ce sont tes mots pas les miens. Haha ! Écoute, je suis juste quelqu’un de passionné qui aime faire ce qu’il fait. Comme beaucoup de personnes, je ne suis jamais satisfait de la stagnation, alors je pousse le sport plus loin. Des fois trop loin… mais bon ça ne me dérange pas. Je veux jouer avec les frontières de ce que les gens peuvent chercher et accepter. Le bodysurf pour moi est la chose parfaite pour réussir ça.


©Team Black Sheep.

— 41

40



Part2

COMPÉTITIONS

© Thomas Lodin.

02

— 03


STRAIGHT OUT TA WOMPTON T

h e S t r a i g h t O u t t a Wo m p t o n c o m p é t i t i o n n a m e d like that as a tribute to the famous song «Straight Outta Compton» of N.W.A, tooks place in the beginnig of this winter at the Wave House in San Diego. First competition ever in a wave pool, it brought together a large number of Americans but also international participants with for example Fred David.

L

Fun, speedos, and testosterone were the appointment of this first edition. Spin, 360 and other maneuvers straight out from gymnastics choreography have lasted throughout the event for the pleasure of spectators who came to see the prowess of «a community of ridiculous people who came to ride an artificial wave».

Du fun, des speedos et de la testostérone furent au rendez-vous de cette première édition. Spin , 360, et autres manœuvres tout droit sorties de chorégraphies de gymnastique ont duré tout au long de l’évènement pour le plus grand plaisir des spectateurs venus assister aux prouesses «d’une communauté, de personnes des plus ridicules venues pour dompter une vague artificielle».

In a charged atmosphere, Scott Mathews won the first place in a hard-fought competition, before Sean Starky (more known as Slutty Viking) and Thomas VanMelum.

Dans une ambiance survoltée, Scott Mathews a décroché la première place d’une compétition âprement disputée, devant Sean Starky (plus connus sous le nom de Slutty Viking) et Thomas VanMelum.

T h e c o mpetition w as a grea t success a nd we exp e ct that next winter the guys from Black Sheep team will make it again.

La compétition fut un grand succès et gageons que l’hiver prochain les gars du team Black Sheep remettront le couvert.

a compétition ”Straight Outta Wompton” nommé en hommage à la célèbre chanson Straight Outta Compton de N.W.A, s’est déroulée en ce début d’hiver à la Wave House de San Diego. Première compétition de bodysurf en piscine à vagues, elle a regroupé un grand nombre de participants américains, mais aussi internationaux avec par exemple la participation de Fred David.

“FUN, SPEEDOS, AND TESTOSTERONE WERE THE APPOINTMENT OF THIS FIRST EDITION.“ “DU FUN, DES SPEEDOS ET DE LA TESTOSTÉRONE FURENT AU RENDEZ-VOUS DE CETTE PREMIÈRE ÉDITION.“


©Team Black Sheep.

— 45

44


©Team Black Sheep.


©Team Black Sheep.

Les spectateurs sont venus assister aux prouesses "d’une communauté, de personnes des plus ridicule venue pour dompter une vague artificielle".

46

— 47


©Team Black Sheep.


©Team Black Sheep.

02

— 03



Part3

CULTURE

© Thomas Lodin.

02

— 03


COME HELL OR HIGH WATER BEYOND THE SURFACE


© Erin Feinblatt.

— 53

52


P

issed of by the routine of professional surfing, Keith Malloy, the heaviest bearded of the Malloy family, turned off to bodysurfing to aboard a new relation with the sea. I n C o m e H e l l o r H i g h W a t e r, K e i t h s h o w his new passion turning is camera in front of iconic actor of bodysurfing culture, like Mark Cunningham and Mike Stewart. Keith know how to work with talented professional to make this film; Erin Feinblatt is one of them, freelance assé par la routine qu’offre la vie de surfeur p h o t o g r a p h e r, w o r k i n g fo r l o t s o f pro, Keith Malloy, le plus lourdement barbu magazine, he is also a filmmaker de la fratrie du même nom s’est tourné vers for the brand Patagonia (principal le bodysurf pour aborder une relation nouvelle s p o n s o r of C o m e H e l l o r H i g h Wat e r with Nixon). He comes back with this avec l’océan. i n t e r v i e w t o h i s d i f f e r e n t m e m o r i e s Dans son film Come Hell or High Water, Keith d u r i n g t h e f i l m i n g o f C o m e H e l l o r rend compte de ce renouveau après avoir tourné H i g h Wa t e r a n d h i s r e l a t i o n s h i p a n d sa caméra vers les acteurs les plus légendaires du l o v e w i t h b o d y s u r f i n g . B e h i n d h i s monde du bodysurf, tel que Mark Cunnigham et p h o t o w e c a n s e e t h e b a c k s t a g e Mike Stewart. f r o m t h e f i l m i n g o f t h e f i r s t r e a l Keith a su travailler avec des professionnels movie about bodysurfing and only talentueux pour l’entourer lors de ce tournage, bodysurfing. Between work and Erin Feinblatt en fait partie; travaillant pour de action. nombreux magazines en tant que photographe freelance il est aussi l’un des vidéastes de la marque Patagonia, sponsor principal du film avec Nixon. Il revient avec nous à travers cette interview sur ses souvenirs du tournage de Come Hell or High Water et son rapport presque quotidien et amoureux au bodysurf. Nous laissant ainsi découvrir à travers ses photos les coulisses du tournage du premier vrai film réalisé autour du Bodysurf entre moments de travail et actions.

L


© Erin Feinblatt.

54 © Erin Feinblatt.

© Erin Feinblatt.

— 55


“BARRELS ARE INEVITABLE WHEN BODYSURFING AND THE OCEAN’S ENERGY IS HARNESSED IN A MUCH MORE PERSONAL WAY. “ “LES BARRELS SONT INÉVITABLES QUAND L’ÉNERGIE DU BODYSURF ET CELLE DE L’OCÉAN SONT COMBINÉE. “

© Erin Feinblatt.


56

— 57


© Erin Feinblatt.

© Erin Feinblatt.

Hello Erin, how are you? Can you tell us a little bit about yourself.

Salut Erin, ça va? Peux tu te décrire un peu pour ceux qui ne te connaissent pas.

I’m 36 years old. I’m a photographer and a videographer. I’m a lifelong surfer and traveler. I was born and raised in Los Angeles and spent my early days surfing in Malibu where there is a rich surf culture. I have lived all over coastal California and my wife and I have finally settled in Santa Barbara.

Je suis un photographe et un vidéaste de 36 ans. Je suis un surfeur voyageur depuis toujours. Je suis né et j’ai grandi à Los Angeles en passant mes premières années à surfer Malibu, qui est un endroit très riche culturellement au niveau du surf. J’ai vécu le long de la côte californienne et avec ma femme nous nous sommes installés à Santa Barbara.

What is it about bodysurfing that you truly love?

Qu’y a-t-il dans le bodysurf que tu aimes par-dessus tout ?

Bodysurfing is the simplest form of wave riding. Growing up, I bodysurfed long before I learned to board surf. In my 23 years of surfing, bodysurfing has always served as a welcomed break from the overly competitive aspects of board surfing. Bodysurfing is about pure stoke. There are a lot of limitations in bodysurfing and thus expectations aren’t as high. Barrels are inevitable when bodysurfing and the ocean’s energy is harnessed in a much more personal way. I love the visuals of the underwater world and when bodysurfing I find myself opening my eyes a lot more.

Le bodysurf est la forme la plus simple qui existe de glisser sur une vague. En grandissant, j’ai appris à bodysurfer bien avant de savoir monter sur une planche. Pendant mes 23 ans de surf, le bodysurf a toujours était un break bienvenu vis-à-vis de l’aspect compétitif qui est toujours plus présent dans le surf, le bodysurf est un bonheur simple. Il y a beaucoup de limites dans le bodysurf, du coup les attentes ne sont pas aussi élevées. Les barrels sont inévitables quand l’énergie du bodysurf et celle de l’océan sont combinées. J’aime les images du monde sous-marin et quand je bodysurf j’ouvre mes yeux beaucoup plus.


“DIRECTOR OF PHOTOGRAPHY DAVE HOMCY REVIEWS FOOTAGE WITH KEITH MALLOY AND CHRIS KALIMA DURING THE FILMING OF COME HELL OR HIGH WATER IN HAWAII..“ © Erin Feinblatt.

“LE DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE DAVE HOMCY REVOIS SES RUSHS AVEC KEITH MALLOY ET CHRIS KALIMA PENDANT LE TOURNAGE DE COME HELL OR HIGH WATER À HAWAII.“ 58

— 59


How where you introduce to the movie Come Hell or High Water? What role did you have during the filming of this movie?

to speak about their sport and tell stories that are seldom told.

Director Keith Malloy invited me to help out with the film. I started by filming locally in California and then got invited to travel to Hawaii to film. My work focused on interviews and B-roll to compliment the storyline.

What challenges was involved in making a film like that?

Who or what inspires you to make a movie like that or in your job in general? What was so special about this film was that we got to work with real surfers. Come Hell or High Water gives people a glimpse into this unique underground culture and shows that there is still a demographic of surfing that is not caught up in commercialism. I think the great thing about the movie is that the viewer can relate to the athletes in the film. The bodysurfers in the movie are everyday people who have dedicated their lives to riding waves simply because they love doing it. The interviews were so special because they gave the athletes an outlet

It’s not easy making bodysurfing look good. Rides are typically short and you need a quality wave that allows someone to ride for distance. If filming at a non-bodysurf location the challenge is waiting for the bodysurfer to get a wave that they can complete without a board surfer getting in the way. What’s the «golden rule» to make a movie with many peoples and places? When there are so many people involved as well as factors such as unpredictable swell and ocean conditions it’s important that you allow yourself enough time to let things happen.It also helps to surround yourself with talented and creative people who have a strong work ethic.


“COME HELL OR HIGH WATER GIVES PEOPLE A GLIMPSE INTO THIS UNIQUE UNDERGROUND CULTURE AND SHOWS THAT THERE IS STILL A DEMOGRAPHIC OF SURFING THAT IS NOT CAUGHT UP IN COMMERCIALISM.“ © Erin Feinblatt.

Comment en es tu arrivé à travailler sur le Film Come Hell or High Water ? Quel a été ton role lors du tournage ?

Quels ont été les plus gros challenges que tu as du relever en réalisant un film comme ça ?

Keith Malloy, le réalisateur m’a demandé de l’aider sur le film. J’ai commencé en filmant localement en Californie et après on m’a invité à voyager jusqu’à Hawaii pour filmer. Mon travail s’est concentré sur les interviews et les scènes annexes au film.

Ce n’est pas évident de rendre une image attrayante du bodysurf. Les temps de glisses sont vraiment courts et tu dois avoir des conditions de vagues suffisantes pour permettre à quelqu’un de glisser sur une longue distance. Si tu filmes sur une vague qui n’est pas réservée au bodysurf, le truc c’est d’attendre que le bodysurfer prenne une vague qu’il puisse pleinement rider sans qu’il y ait un surfer qui passe sur son chemin.

Peux-tu nous dire qui ou quelles sont tes influences pour réaliser un film comme ça ou dans ton travail en général ? Le truc vraiment spécial avec ce film était de travailler avec de vrais surfeurs. Come Hell or High Water essaye de laisser entrer les gens dans cette culture unique, underground du bodysurf et de montrer qu’il reste une branche du surf qui n’est pas rattrapée par le consumérisme. Je pense que l’une des bonnes choses de ce film, c’est que le spectateur peut s’identifier aux personnes présentes. Les bodysurfeurs du film sont des gens comme vous et moi qui ont dédiés leurs vies à surfer des vagues de la manière la plus simple possible parce qu’ils aiment ça. Les interviews ont vraiment étaient un moment spécial parce qu’elles permettaient aux athlètes de parler de leur sport et de fournir des histoires qu’ils ont rarement pu raconter.

Quelle est la «règle d’or» pour réaliser un film avec autant de personnes et autant de destinations ? Quand il y’a autant de gens impliqués et des facteurs très changeants tels qu’une houle imprévisible et des conditions océaniques variables, il est important de se donner suffisamment de temps pour laisser les c h o s e s s e p ro d u i re . Ç a a i d e a u s s i d e s ’ e n t o u re r d e gens talentueux et créatifs qui ont une forte éthique de travail. 60

— 61



© Erin Feinblatt.

— 63

62


© Erin Feinblatt.

With all the places you have traveled for this movie, what place in particular stands out

De toutes les destinations que tu as visité pour ce film, quel endroits se demarquent le plus ?

For me, there are two places. The first is The Wedge. I grew up in Southern California and I’ve bodysurfed a lot in my day but had never seen The Wedge break in person until I was filming for this movie. The energy in that wave and the bodysurfing culture there is unlike anywhere else in the world. It’s fascinating to me that there is a place in Orange County, of all places, where bodysurfing is still king.

Pour moi, il n’y a eu que deux endroits. Le premier fut le Wedge. J’ai grandi en Californie du Sud ou j’ai beaucoup bodysurfé, mais je n’avais jamais vu en personne La vague du Wedge avant d’y passer pour le film. La puissance de cette vague, et la culture du bodysurf dans cet endroit sont vraiment incomparables. C’est fascinant pour moi de savoir qu’il reste un endroit dans l’Orange County ou le bodysurf et toujours le roi. La deuxième destination est Hawaii. J’ai découvert la culture du bodysurf à Hawaii la première fois à Sandy Beach au milieu des années 90. Ce voyage a eu une grande influence sur moi. Dans ma vie, le bodysurf à pris racine à Hawaii, alors le fait d’y retourner et de replonger profondément dans cette culture compte beaucoup pour moi. Jeune, cela m’a tellement apporté.

The second place would be Hawaii. I first got introduced to Hawaiian bodysurf culture at Sandy Beach back in the mid 90’s. That trip had a big influence on me. In my life, bodysurfing has its roots in Hawaii so it meant a lot to go back and dive deeper into that culture since I had gained so much from it when I was younger. Can you describe a perfect day of Shooting/ bodysurfing? Wake up and swim out at first light for a quick bodysurf at a Hawaiian reef. Take a fresh water rinse followed by a strong cup of coffee. Shoot all day. Wrap on the shoot just in time for a 20-minute swim before dark.f Take another fresh water rinse, drink a beer, and spend the rest of the evening downloading and backing up files.

Peux, tu nous décrire une journée parfaite de tournage/bodysurf ? Se réveiller et partir nager aux premières lueurs du jour pour une rapide session de bodysurf sur un reef d’Hawaii. Prendre une douche à l’eau douce, suivie d’une grande tasse de café. Prendre des photos toute la journée. Remballer le matériel juste à temps pour repartir nager pendant 20 minutes avant la nuit. Prendre une nouvelle douche, boire une bière et passer le reste de la soirée à télécharger et sauvegarder mes fichiers.


“IN MY LIFE, BODYSURFING HAS ITS ROOTS IN HAWAII SO IT MEANT A LOT TO GO BACK AND DIVE DEEPER INTO THAT CULTURE SINCE I HAD GAINED SO MUCH FROM IT WHEN I WAS YOUNGER..“

© Erin Feinblatt.

“ DANS MA VIE, LE BODYSURF À PRIS RACINE À HAWAII, ALORS LE FAIT D’Y RETOURNER ET DE REPLONGER PROFONDEMENT DANS CETTE CULTURE COMPTE BEAUCOUP POUR MOI. JEUNE, CELA M’A TELLEMENT APPORTÉ. “ 64

— 65



VI BES Hugo Verlomme, author of thirty books about the sea, practice bodysurfing since his childhood in Hossegor and Capbreton. He has written two books on the subject and sometimes seen judging The Willy Cote Trophy in Hossegor. He has just published the first volume of an oceanic saga, «Samurai Ocean» and his next book (to be published in May) is dedicated to the waves, «Waves, Instructions.» Hugo Verlomme, auteur d’une trentaine d’ouvrages sur la mer, pratique le bodysurf depuis l’enfance à Hossegor et Capbreton. Il a écrit deux livres sur le sujet et on le voit parfois juger le Trophée Willy Cote d’Hossegor. Il vient de publier le premier tome d’une saga océanique, « Samouraï Océan » et son prochain livre (à paraître en mai) est consacré aux vagues : « Vagues, Mode d’emploi ».

© Erin Feinblatt.

66

— 67


A

t the beginning was the bodysur f, the purest form of riding, the only one you can practice without any accessor y, with the body for only board, thus Victor Hugo a bodysurfer in the soul said « the ship is the man ». What more ecological, natural than a human who play in the waves without any synthetic things? Bodysurfing, is re-inventing to the infinite, T h e b i r t h o f l i f e i n t h e e a r t h , t h e f i r s t l i v i n g p a r t i c l e s w e re co m i n g f ro m the sea, with the flow, the waves ... Waves are the mothers of all of us , and nothing like bodysurfing can celebrate a technical miracle like that. A s can say L aird Hamilton: «keep moving ! ». Waves are here to wake up us: movement is life, and there’s no life without water. It’s for that i didn’t feel as living as I’m bodysurfing. As living and small than a grain of plankton rock by the swell. In that move as sensitive than instinctive, all our senses are request and we are immersing in a something bigger than us: the ocean, a spiritual thing.

A

u commencement était le bodysurf, la plus pure des glisses, la seule au monde qui puisse se pratiquer sans le moindre accessoire, avec le corps pour unique planche, ainsi que l’avait pressenti un bodysurfeur de l’âme, Victor Hugo : « Le Vaisseau, c’est l’homme ». Quoi de plus écolo, de plus naturel, qu’un humain jouant dans les vagues sans aucun attirail synthétique? Bodysurfer, c’est réinventer à l’infini la naissance de la vie sur Terre, car les premières particules vivantes sont venues de la mer avec le flux, les vagues… Les vagues sont nos mères à tous et rien, mieux que le bodysurf, ne peut célébrer un tel prodige. Selon le fameux adage de Laird Hamilton : « Keep it moving ! ». Les vagues sont là pour nous réveiller : le mouvement c’est la vie, et il n’y a pas de vie sans eau, c’est pourquoi je ne me sens jamais aussi vivant et frétillant que lorsque je pratique le bodysurf. Aussi vivant et minuscule qu’un grain de plancton bercé par les houles. Dans cette glisse aussi sensitive qu’instinctive, tous les sens sont sollicités et nous sommes immergés dans quelque chose de beaucoup plus grand que nous : l’océan, une entité spirituelle…


© Erin Feinblatt.

68

— 69


Š Erin Feinblatt.


“LE BODYSURF EST À CE PONT INSCRIT EN NOUS QUE LES ENFANTS LE RÉINVENTENT SPONTANÉMENT, DÈS QU’ILS SONT EN ÂGE DE SE LANCER DANS LA MOUSSE DES VAGUES. “

SENSUAL ART OF LALA L’ART SENSUEL DU LALA With is American name, bodysurfing n a m e d i n re a l i t y a h o l y r i t u a l , o l d e r than our memories. Hawaiian people named it Kaha nalu. (Now, between Palmipède, we called it simply «doing Body»). Body and wave, it’s all you need to accomplish that love dance with the ocean. Bodysurfing is in ours bodies; children recreates it when they are older to play in the foam of the waves. Life is a game, don’t forget it.

Avec son nom américanisé, le bodysurf désigne en réalité un rituel sacré aussi vieux que nos mémoires elles-mêmes. Les Hawaiiens l’appelaient kaha nalu. (De nos jours, entre pieds palmés, on parlera simplement de « faire du body ».) Le corps et la vague, c’est tout ce qu’il faut pour accomplir cette danse d’amour avec l’océan. Le bodysurf est à ce pont inscrit en nous que les enfants le réinventent spontanément, dès qu’ils sont en âge de se lancer dans la mousse des vagues. La vie est un jeu, ne l’oublions jamais.

W e l l , i t ’s a t h i n g t o s k i i n w a v e s « s t r a i g h t o n i n t h e f o a m » , a n d i t ’s a n o t h e r t h a t s w i m s o ff s h o re , f i n s o n feet, to pass the lineup and conquer the same waves as the surfers. The art of bodysurfing begin when waves are ridden at the same time and not in front like in surfing. All is h e re , i n t h i s c ro s s l i n e , t h a t t h e o l d Hawaiian called the art of «lala», the art of ride across the waves. As said a pioneer of surfing, Tom Blake, about old Hawaiians: « the experts of Kaha nalu, could ride in lala on the top o f t h e w a v e , a s t h e y h a d a b o a rd » . Polynesians, and particularly the Hawaiians, know the Kaha nalu art, because they do differents figures and do more than a dozen of different technics of bodysurfing.

Bien sûr, c’est une de chose glisser dans les vagues « tout droit dans la mousse », et c’en est une autre de partir à la nage vers le large, palmes aux pieds, pour passer la barre puis conquérir les mêmes vagues que les surfeurs. L’art du bodysurf commence lorsque les vagues sont courues parallèlement et non de face, comme en surf. Tout est là, dans cette trajectoire transversale que les anciens Hawaiiens appelaient l’art du « lala », l’art de glisser en travers des vagues. Comme le disait un grand pionnier du surf, Tom Blake, à propos des anciens Hawaiiens : « Les experts en kaha nalu pouvaient glisser en lala sur le haut de la vague, comme s’ils avaient une planche ». Les Polynésiens, et en particulier les Hawaiiens, connaissaient l’art du kaha nalu, puisqu’ils effectuaient diverses figures et pratiquaient plus d’une douzaine de techniques de bodysurf différentes. 70

— 71


Become obsolete at the end of the 20th century, bodysurfing had made a beautiful re-born in our days, to became a popular sport. It’s the best learning from the ocean and the danger before to go to make sports activity in the waves. Before the 70’s, before the popularisation of leash, all surfers had to practice bodysurf when he lost his board at the take off, thats oblige him to return to the shore swimming (without fins). The best thing to return to the sand, is to take a wave. Today, all over the world, bodysurfers of all ages, fins on feets, taking waves making lala, as surfers do. Associated to lifeguarding contest, bodysurfing wrote is noble letters in France, with champions of high level like Fred David. I n c ro w d e d w a v e s , s o m e t i m e s a g re s s i v e , body is a return to right maners of surfing : priviledged rela tionship with the ocea n , respect for each others, solidarity. Thought, today bodysurfer doesn’t make his place in line ups, crowded of surfers and swimming spaces, where surfers and swimmers doesn’t make a good mix... Hopfuly, you can practice bodysurf in all kind of waves, free. The pleasure is more important by the friction of all the body against the breaking face of the wave. Appened a sensual feeling, almost charnel , between us and the sea, wave is the hardest things. Recents infrared picture taken by sattelits , shows clairly that the breaking face of the waves , the foam, the scum are the hottest temperature . That warmth shared, participate to the pleasure that we had. It’s a cosmic massage, t h a t s h a k e o u r d e r m , b o d y, n e u ro n s , a n d spit out us, happy and make us younger, in the sand.

Tombé en désuétude à la fin du 20e siècle, le bodysurf a effectué de nos jours une remarquable renaissance pour devenir un sport populaire. C’est le meilleur apprentissage de l’océan et de ses dangers avant de se livrer à des activités ludiques ou sportives dans les vagues. Avant les années 1970, c’est-à-dire avant que le leash se popularise, tout surfeur devait pratiquer le bodysurf lorsqu’il perdait sa planche au take-off, ce qui l’obligeait alors à rentrer au bord à la nage (et sans palmes). Or, le meilleur moyen de rentrer vers la plage, c’est de prendre une vague. Aujourd’hui, un peu partout dans le monde, des bodysurfeurs de tous les âges, palmes aux pieds, se lancent dans les vagues en pratiquant le lala, tout comme les surfeurs. Associé aux épreuves de sauvetage côtier, le body a écrit ses lettres de noblesse en France, avec des champions de haut niveau comme Fred David. Dans des vagues devenues surpeuplées, parfois vibrantes d’agressivité, le body est un retour aux vraies valeurs du surf : relation privilégiée avec l’océan, respect des autres, solidarité. Pourtant, le bodysurfeur d’aujourd’hui a parfois bien du mal à trouver sa place entre des line-ups grouillants de surfeurs et des baignades surveillées (quand il y en a) où surfeurs et baigneurs ne font pas toujours bon ménage… Heureusement, le body se pratique dans toutes sortes de vagues, en toute liberté. Le plaisir est décuplé par la friction du corps tout entier contre la surface de déferlement. Il existe alors un lien sensuel, presque charnel, entre nous et l’élément marin, la vague étant son expression la plus forte. Les récentes images infrarouges prises par les satellites montrent clairement que les parties déferlées des vagues, l’écume, la mousse, les moutons, sont d’une température plus élevée que l’eau à l’entour. Cette chaleur échangée participe aussi au plaisir que l’on ressent. C’est un massage cosmique qui se produit alors, nous secoue le derme, le corps, les neurones, et nous recrache échevelés, réjouis et rajeunis, sur le sable.


“ THE PLEASURE IS MORE IMPORTANT BY THE FRICTION OF ALL THE BODY AGAINST THE BREAKING FACE OF THE WAVE. “

© Thomas Lodin.

72

— 73



SEE Part4

© Thomas Lodin.

— 75

74



At 22 years, Thomas Lodin, from Nantes in France, is a young photographer. From Bmx photography, he passes quickly to surf photography with real talent. We propose here, to discover his work, shooting in the water, views at few inches from the surface of the water, near from the impact of waves that any bodysurfeur dream to review each time he goes to water. À tout juste 22 ans, Thomas Lodin, originaire de Nantes en France, est un photographe déjà complet. Issu de la photographie de Bmx il passe rapidement à la photographie de surf avec un réel talent. Nous vous proposons de découvrir ici son travail de prises de vues aquatiques, des points de vue au raz de l’eau proche de la zone d’impact que tout bodysurfeur rêve de revoir à chaque mise à l’eau.

© Thomas Lodin.

76

— 77



© Thomas Lodin.

78

— 79



© Thomas Lodin.

— 81

80



© Thomas Lodin.

82

— 83



© Thomas Lodin.

84

— 85




BL ACK BALL OR NOT ?

B

lack Ball is a rule instored since the 80’s, its allow the exclusiv practice of bodysurfing and only bodysurfing in the iconic spot of The Wedge. That rule is implement from the 1st of may to the 31 of October, from 10am to 17pm, since that hours a yellow flag with a black circle (the black ball) is hoist on the lifeguards shelters of the point, it shows that all surfers, bodyboarders and skimboarders had to let is board in the sand if he wants to stay in the water. Rule more than controversal since e Black Ball est une règle instaurée depuis les is creation, the black ball, it nearly années 80 permettant la pratique exclusive du die in this beginning of 2014. Lots bodysurf et seulement du bodysurf sur le spot of surfers and others terms finishing mythique du Wedge. in - boardeurs, want to burried that Cette règle est appliquée du 1er mai au 31 benefits. But after a big and beautiful octobre de 10h à 17h, à partir de ces horaires solidarity between bodysurfers all un drapeau jaune orné d’un cercle noir (le black over the world and a petition signed Ball) est hissé sur les cabanes des lifeguards de la by a lots of persons, the black ball pointe, il indique que tout surfeur, bodyboardeur will be here again this year. ou skimboardeur doit laisser sa planche sur le sable s’il veut rester dans l’eau sous peine So, we can hope that at The Wedge, d’amende. bodysurfers always could takes Règle plus que controversée depuis sa création waves in security ( all is relative at le black Ball, a failli disparaitre en ce début The Wedge) without any boards d’année 2014. En effet de nombreux surfeurs, around to hurt them. et autres pratiquants finissant en -boardeurs, on voulut enterrer cet acquis. Mais après une grande et belle solidarité entre les bodysurfers du monde entier et une pétition signée par un grand nombre de pratiquants, le Black Ball restera bel et bien présent cette année encore.

L

Alors, espérons qu’au Wedge les bodysurfers pourront toujours prendre des vagues en toute sécurité (tout est relatif au Wedge!) sans avoir à se préoccuper de regarder s’il ne va pas y avoir une planche qui va leur sauter au visage.


©Team Black Sheep.

“À PARTIR DE CES HORAIRES UN DRAPEAU JAUNE ORNÉ D’UN CERCLE NOIR (LE BLACK BALL) EST HISSÉ, IL INDIQUE QUE TOUT SURFEUR, BODYBOARDEUR OU SKIMBOARDEUR DOIT LAISSER SA PLANCHE SUR LE SABLE S’IL VEUT RESTER DANS L’EAU SOUS PEINE D’AMENDE.“

88

— 89


Vous témoignez de votre amour pour notre grande planète bleue quand vous achetez à des entreprises qui reversent 1% de leurs ventes à des associations de protection de l’environnement.

Découvrez plus de 1000 entreprises qui participent à notre programme sur onepercentfortheplanet.org


INSTAMATON Thomas vanmelun takes time to get a manicure and Keith Malloy p re s e n t s u s h i s q u i v e r f o r b o d y s u r f i n g , d u r i n g t h i s t i m e Z a c k N o y l e foresee a forest of palms before getting a big set on his neck. Thomas VanMelum prend le temps de faire une manucure et Keith Malloy nous présente son quiver spécial bodysurf, alors que pendant ce temps-là Zack Noyle entrevoit une forêt de palmes avant de se prendre un gros set sur le coin de la figure.

@ puravida217

@ slickcollective

@ torpedopeople

@ vanmelun

@ urturt

@ zacknoyle

90

— 91


©Alexandre Forget.

W

hen we created Pa lmip èd e M ag azi ne , we didn’t want to add our name to the big list of surfing magazines, bodysurfing is not surfing and is not a thing you make only when the waves are poor or shitty. We wa nt to show b od ysu rfing a s he re al l y is, out of all the ideas of fame, fashion a n d c o m m e rc i a l i s m , w e d i d n ’ t w a n t t o b e a magazine that makes you dream about a new boardshort just for his color or because he’s “in”, we want to make you travelling with portraits, trips and show you the all-day spirit of bodysurfing. For example, with men and women who lives bodysurfing with passion and who keep this culture alive and kicking.

E

n créant le magazine Palmipède nous ne souhaitons pas rajouter notre nom à la longue lignée des magazines dédiés au surf ou au sport d’eau. Nous avons choisi de montrer le Bodysurf comme il est réellement, en dehors de toute considération de paraitre, de mode et de consumérisme, nous ne souhaitons pas être le genre de magazine qui vous fait rêver d’acheter un nouveau boardshort pour sa belle couleur ou qui souhaite mettre en avant le surfeur à la mode, nous voulons avant tout vous faire rêver par des portraits, des voyages, à travers l’esprit que véhicule le bodysurf en donnant, par exemple, la parole à tous ceux qui vivent le bodysurf au quotidien et qui gardent la culture du bodysurf vivante et rayonnante.


92

— 93





Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.