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Hippi
# 19 - 30/10/2014
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encore De PHoTos
le monde des courses comme vous ne l’avez jamais vu
inTerVieW
Bertrand lestrade
Tac De BoisTron (Martin Harley)
« nous devons être exemplaires »
GranD W.e. De l’oBsTacle - BreeDers' cUP - la cHroniqUe D’allison - TroT...
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Hippi
Edité par Panoramic Communication Images Investissements Gérant : Guy Bidorini Adresse : 34, rue Kléber 92300 Levallois Perret Tel : 0177635594 contact@hippik-mag.fr Directeur de la publication : Eddy Eyrignoux e.eyrignoux@hippikmag.fr redaction@hippik-mag.fr
TOUr De PiSTe par
eddy eyrignoux
Réalisation : Stéphane Désenclos
TOUjOUrS PlUS De PHOTOS
Ont participé à ce numéro : Guy Mislin, Kevin Nicolle, Allison Nicolleau, Jérémy Kinot
D
Relecture : Guy et Marc Bidorini, Allison Nicolleau Photos : Panoramic, Federico Pestellini, Michael Baucher, sauf mention spéciale Magazine exclusivment disponible en version numérique Toute reproduction ou utilisation des textes et photos sans autorisation sont interdites.
evant le succès rencontré par la nouvelle formule d’Hippik, nous avons décidé d’aller encore plus loin en vous offrant toujours plus de photos. Des images parfois étonnantes, insolites... Tout simplement vraies, qui reflètent parfaitement l’actualité du milieu hippique. l’actualité telle qu’elle nous plait. Telle qu’elle nous passionne. C’est en photos (aussi) que nous avons voulu partager notre excitation à l’approche du grand festival de l’obstacle à Auteuil. Un hommage rendu à ces funambules des courses, qui font le spectacle chaque dimanche. Sans se soucier finalement de l’importance de la course. l’occasion aussi de se poser la question sur l’évolution nécessaire du métier de
jockey… Bertrand lestrade, un de ses meilleurs représentants, nous fait d’ailleurs partager son point de vue en exclusivité. Avec un regard parfois dur, mais souvent lucide. Oui messieurs les jockeys, vous êtes des sportifs de haut niveau. Dans Hippik, nous vous avons toujours considérés comme tels. la preuve en images.
N’hésitez pas à nous écrire, envoyer vos photos, crier votre bonheur ou pousser un coup de gueule, en écrivant à redaction@hippik-mag.fr
Silver Axe (Brain Beaunez) dans ses oeuvres, dans le Prix Pierre de lassus.
Hippik # 19
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< ZOOM >
On ne rigole pas tous les jours dans l’obstacle... N’est-ce pas Christophe Herpin (sur Urka de
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Hippik # 19
< SOMMAIRE >
e THaix au second plan). il se classera finalement 5ème du Prix Laniste à auteuil.
# 06
INTERVIEW
Les VériTés de berTraNd LesTrade
# 10
DOSSIER
La folie de l’obstacle à auteuil !
BONITO DU BERLAIS.
Avant le grand week-end de l’obstacle, gros plan sur les funambules de l’hippisme qui vont en découdre à Auteuil.
# 28 AU FIL DES COURSES... Les plus belles photos
# 38
TROT
UHLaN dU VaL en forme < ET AUSSI >
P.36 : la Breeder’s Cup P.40 : la chronique d’Allison Hippik # 19
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< INTERVIEW EXCLUSIVE >
BeRtRaNd LeStRade
«Nous devons être exemplaires» Rencontre avec Bertrand Lestrade, un des jockeys d’obstacle les plus en forme du moment. Il nous prouve qu’il a parfaitement digéré son départ de l’écurie Macaire. atif de la région bordelaise (à Bruges, comme Mathieu Valbuena), Bertrand Lestrade voulait devenir jockey de plat. Mais le destin en a voulu autrement et c’est vers l’obstacle qu’il s’est tourné. Vainqueur du Grand Steeple Chase de Paris à 23 ans, il a quitté ensuite l’écurie de Guillaume Macaire pour voler de ses propres ailes. Rencontre avec un des cinq meilleurs jockeys d’obstacle actuel, qui garde les pieds sur terre et porte un regard très professionnel sur son métier.
N
Je pars du principe que, si on veut être considéré comme des sportifs de haut niveau, il faut se comporter comme tel. Mais nous ne sommes pas préparés pour ça. Nous devons être exemplaires. Que veux-tu dire par là ? A la base, l’AFASEC est une école qui forme les Lads. Il n’y a pas de filière « haut niveau », ce sont les plus doués qui deviennent jockeys, avec au mieux un CAP ou à BEP agricole.
Bertrand, il y a près d’un an et demi, tu quittais Guillaume Macaire pour devenir free lance, ça se passe plutôt bien pour toi… Je suis très content de mon année, tout se passe bien. Pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai voulu dès le départ reconstituer ce qui marchait bien avant. J’ai créé une équipe autour de moi, avec un coach sportif, un agent… Les premiers mois, j’ai même engagé mon père pour m’aider dans la gestion. donc, tu ne regrettes pas ce choix… Absolument pas. Gagner de l’argent, la sécurité de l’emploi… Ce n’est pas la seule chose qui compte. J’ai pris cette décision pour avoir aussi plus de temps à consacrer à ma petite fille (ndlr : Bertrand a décidé d’avoir un enfant à l’âge de 20 ans et est aujourd’hui séparé de la mère de sa fille). J’ai décidé de quitter le meilleur entraîneur, les meilleurs chevaux, mais je n’ai aucun regret. J’ai même fait une très bonne année 2014, meilleure que 2013. tu as mis une structure très professionnelle en place, tu as un sponsor (Duo Tonic). On peut dire que tu es un jockey « moderne »…
« Si nous voulons être considérés comme des sportifs de haut niveau, nous devons nos comporter comme tel. Mais nous sommes pas préparés pour ça »
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tu fais partie de ceux qui veulent faire évoluer les choses… Il y a quelques temps, j’ai passé 6 heures à l’AFASEC de Pau avec mon équipe pour évoquer notamment les exigences du métier de jockey au haut niveau. Une intervention qui a été très appréciée, mais pas suivie d’effets au niveau national. Ça n’a pas été très bien vu par la hiérarchie. … Nous avons valeur d’exemple. Si on veut promouvoir notre métier et faire en sorte qu’il soit considéré comme un sport de haut niveau, nous devons faire évoluer nos comportements. C’est un milieu dans lequel il y a encore trop de gens qui renvoient une mauvaise image. On ne peut plus aujourd’hui fêter une victoire en se saoulant. Il y a deux catégories de jockeys. Les jockeys « à
l’ancienne » qui ne s’intéressent pas à l’image qu’ils renvoient, et les autres qui ont su évoluer. Mais encore une fois, on ne peut pas leur en vouloir, nous ne sommes pas prêt à ça. Nous n’avons pas été préparés. Voilà une position qui ne va pas faire plaisir à tout le monde… Tu sais, moi non plus, je n’ai aucun diplôme… je ne suis que Bertrand Lestrade, un petit jockey… C’est ce que je pense, alors je le dis, mais je ne veux pas donner de leçons. a travers tes propos, on sent quand même une grande maturité… J’ai surtout eu la chance d’être très bien entouré. Ou d’avoir su bien s’entourer… Sans doute, oui. Je pense que la première des qualités, c’est de connaître ses défauts. Je suis comme beaucoup de gens, je suis feignant… J’ai besoin qu’on me pousse. Revenons sur tes débuts, plus jeune tu voulais devenir jockey de plat et rien d’autre ! Quand je me suis aperçu que je pesais 60 kg et qu’il fallait que j’en fasse 55, je me suis rendu compte que je ne serais jamais jockey de plat (ndlr : Bertrand a monté une centaine de fois en plat pour une quinzaine de victoires). Mon rêve était brisé. J’ai alors voulu tout plaquer et m’engager dans l’armée. Mais, avant, j’ai eu l’opportunité de faire des courses d’obstacle. Quand j’ai fait ma première course, j’avais seulement fait deux ou trois fois de l’obstacle, mais ça a tout de suite marché. J’ai rejoint l’équipe de Jacques Ortet, pendant dix mois, pour 6 succès durant l’été et 2 en hiver. a partir de quel moment tu as commencé à assumer véritablement le fait d’être un jockey d’obstacle et non de plat ? Dès le départ en fait. Comme il y a eu une période de transition, j’avais fait mon deuil du plat avant de me mettre Hippik # 19
« Si je pouvais changer et devenir un jockey de plat ? Je pense que oui. Pour l’ouverture que cela représente. Les jockeys de plat s’exportent beaucoup plus que les jockeys d’obstacle. Il y a des grandes courses aux quatre coins du monde. Cela permet de s’ouvrir à l’international, avec tout ce que cela comporte » Hippik # 19
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< INTERVIEW EXCLUSIVE >
à l’obstacle. J’avais décidé de tout abandonner, donc l’obstacle était une nouvelle issue pour moi, pas une activité de substitution. aujourd’hui, si tu avais la possibilité de revenir en arrière et, d’un coup de baguette magique, devenir jockey de plat, tu le ferais ? Je pense que oui. Pour l’ouverture que cela représente. Les jockeys de plat 08
s’exportent beaucoup plus que les jockeys d’obstacle. Il y a des grandes courses aux quatre coins du monde. Cela permet de s’ouvrir à l’international, avec tout ce que cela comporte. Les rencontres, la maîtrise des langues… A condition bien sûr d’être à peu près au même niveau en plat que je peux l’être dans l’obstacle aujourd’hui.
aujourd’hui justement, dans quel état d’esprit es-tu ? Je n’ai jamais été aussi bien, au moment d’aborder le Grand Week-end de l’obstacle. Je me sens bien, mentalement et physiquement. Comme je l’ai rarement été dans ma carrière. Je vais monter des chevaux qui ne seront pas des premières chances, mais qui sont prometteurs. Je n’aborde pas les Hippik # 18
« Je me sens bien, mentalement et physiquement. Comme je l’ai rarement été dans ma carrière »
courses de ce week-end avec l’unique objectif de gagner, mais aussi pour voir la progression des chevaux sur le moyen terme. La saison dernière à la même époque j’étais « mis à pied » (ndlr : Bertrand avait relâché son effort juste avant le poteau et perdu ainsi une place au classement, ce qui a été sanctionné par une semaine de « mise à pied »). Aujourd’hui, je sais que je vais Hippik # 19
vivre pleinement ce grand week-end. tu bénéficies de bonnes montes, mais pas encore l’équivalent d’un cheval comme BeL La VIe, avec lequel tu as gagné le Grand Steeple Chase de Paris l’année dernière… J’ai eu beaucoup de chance de monter les meilleurs chevaux, comme ESMONDO ou BEL LA VIE quand j’étais chez Guillaume Macaire, ce qui m’a
permis de remporter de belles courses. Aujourd’hui la situation est différente, mais j’ai confiance en l’avenir. J’ai prouvé que je pouvais partir et voler de mes propres ailes. Contrairement à beaucoup de jockeys qui ont connu des mois difficiles après avoir quitté cette écurie. Propos recueillis par Stéphane désenclos 09
< GRAND WEEK-END DE L’OBSTACLE >
Quinze courses plus spectaculaires les unes que les autres, l'élite des hurdlers et des steeple-chasers inter-générations opposés à travers six courses de groupe, dont le Grand Prix d'Automne sur les haies et le Prix la Haye Jousselin sur le steeple pour les chevaux d'âge, alors que les 3 et 4 ans désigneront également leurs leaders dans les deux disciplines ! Le grand week-end de l'obstacle devrait attirer la grande foule à Auteuil samedi et dimanche prochains. Voici notre analyse des courses les plus importantes du festival. 10
SAMEDI 1er NOVEMBRE Prix Bournoisienne, groupe III, haies, 3600m, 3 ans : Course très ouverte réservée à des pouliches peut-être pas suffisamment aguerries pour disputer le Cambacérès. POPROCK DU BERLAIS dont les débuts à Auteuil après s'être rôdée à Enghien ont été prometteurs peut confirmer. NOUMA JELOIS, 4ème de KOTKIKOVA en dernier lieu, BELLE PRINCESSE, AZURA DU KALON, ARDINA, 4ème du Wild Monarch, très régulière, ou BUTTERCUP, 2ème du Prix des Pouliches sur kes 3600m ne sont pas à négliger. Hippik # 19
à couper le souffle !
GEMIX favori du Grand Prix d’automne.
Prix Congress, groupe II, stepple-chase, 3600m, 3 ans : Les bébés steeple-chasers qui vont s'affronter dans ce Prix Congress ont déjà montré pour nombre d'entre eux de réelles qualités sur les gros d'Auteuil. Remarquable dans le Prix Weather Permitting, où il s'est imposé de 12 longueurs devant THE SAINT JAMES, KARELCYTIC qui va de nouveau porter 68k ici, reste sur une 2ème place dans le Prix Noiro derrière BAIE DES ILES qu'il retrouve avec deux livres d'avantage. Le top-weight, qui possède une classe incontestable, devra aussi se méfier des Macaire, KOBROUK, qui vient de bien courir derrière les deux premiers cités, FAYAS et PRINCE SUMITAS, ce dernier restant sur trois succès en steeple en province. Hippik # 19
Grand Prix d'Automne, groupe I, haies, 4800m, 5 ans et plus : Double vainqueur de la Grande Course de Haies d'Auteuil, GEMIX dont la rentrée a été sensationnelle dans le Prix de Compiègne, sera le grand favori de ce Grand Prix d'Automne. LE GRAND LUCE, qui vient de remporter le Prix Carmarthen, ayant décliné la lutte, GEMIX devra tenir en respect les Anglais ZARKANDAR, qu'il avait dominé cet été, mais qui dépend de l'entraînement très habile de Paul Nicholls, et REVE DE SIVOLA, élève de Nick Williams, et tenant du titre, qui s'est contenté de se remettre le parcours dans les jambes en dernier lieu. LORD PRESTIGE, bon 2ème du Prix Caramarthen, aura également son mot à dire. Mais avant le coup, GEMIX semble imbattable... 11
< GRAND WEEK-END DE L’OBSTACLE >
DIMANCHE 2 NOVEMBRE Prix Cambacérès (Grande Course de Haies des 3 ans), groupe I, 3600m : Le lot de ce Cambacérès est de qualité certaine, on voit mal comment, sauf incident toujours possible, nous ne devrions pas assister à un fameux duel entre BONITO DU BERLAIS, impressionnant, et la très bonne pensionnaire de Jean-Paul Gallorini, KOTKIKOVA. Logiquement, on voit mal comment l'un de ces deux sauteurs exceptionnels pourrait ne pas être sacré leader de sa génération. L'élève d'Arnaud Chaillé-Chaillé reste sur quatre victoires consécutives dont le Prix Georges de Talhouêt-Roy, groupe II, par 6 longueurs devant le bon SOLONDER. Ce dernier, 12
qui dépend du même entraînement que KOTKIKOVA, ne pourra pas abriter le grand débat entre les deux favoris... En tout cas, ce Cambacérès s'annonce d'un très haut niveau. Prix Maurice Gillois (Grand Steeple-chase des 4 ans), groupe I,4400m : Remarquable sauteur, GELURONI s'imposait comme le leader de sa génération sur les gros d'Auteuil où il était invaincu jusqu'à sa chute dans le Prix Orcada. Un Prix Orcada décimé par les chutes de GELURONI, BEBE STAR (antérieur cassé), OCEAN AUSTRAL, SAINTE SOPHIE et SUNDRIVER... Profitant de cette hécatombe, IROUFICAR HAS (Jacques Ricou) en profitait pour s'imposer facilement. Il sera de nouveau au départ ici et il y a Hippik # 19
SHANNON ROCK, très attendu dans le Prix La Haye-Jousselin.
donc de la revanche dans l'air dans ce Maurice Gillois ! Il faut souhaiter que GELURONI et SUNDRIVER aient oublié leur vilaine chute en dernier lieu... RASIQUE, 2ème de l'Orcada, DOS SANTOS ont les moyens de se placer... en cas de nouvelles défaillances des favoris ! Prix La Haye-Jousselin, groupe I, steeple-chase, 5500m, 5 ans et plus : Il ne manquera qu'un crack mais son ombre planera sur la Butte Mortemart. STORM OF SAINTLY, lauréat du Grand Steeple Chase de Paris en juin dernier, observe, en effet, une période de repos et ne sera revu qu'au printemps. Le cheval a eu une campagne 2014 assez chargée et il n'a que cinq ans, ce qui est jeune chez les steeple-chasers. En son absence, son dauphin du Hippik # 19
Grand Steeple, SHANNON ROCK, qui a obligé son jeune et brillant rival à galoper, a les moyens de l'emporter ici. Cette course a consacré une authentique star d'Auteuil, le petit (par la taille) AL CAPONE II qui a inscrit sept fois son nom au palmarès, ce qui est tout à fait exceptionnel ! Parmi les principaux opposants à SHANNON ROCK on citera en premier lieu le jeune MILORD THOMAS qui vient de s'imposer brillamment dans le Prix Heros XII où il devançait ARGENTIQUE, vainqueur du Clermont-Tonnerre en mars, PYTHAGORE et... SHANNON ROCK ! SUZERAIN, lauréat du Prix Triquerville l'an dernier, semble plus recommandable pour une place que son compagnon d'entraînement VIEUX MORVAN, qui risque de trouver le temps long ici... Guy Mislin 13
< WEEK-END DE L’OBSTACLE à AUTEUIL >
Si loin, si proche... Véritable sport de haut niveau en plus d’être objet de paris, l’hippisme partage sa gestuelle avec d’autres sports. Notamment bien sûr toutes les épreuves d’athlétisme. On trouve aussi des ressemblances avec le moto-cross, comme ici dans le déhanché... Avant le Grand Week-end d’Auteuil, nous nous sommes intéressés tout particulièrement à l’obstacle.
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# Déhanché
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< WEEK-END DE L’OBSTACLE à AUTEUIL >
# Enjamber
# Franchir
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< WEEK-END DE L’OBSTACLE à AUTEUIL >
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# Planer
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< WEEK-END DE L’OBSTACLE à AUTEUIL >
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# Envolée
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< C’éTAIT HIER... > PRIX ROYAL OAK
TAC DE BOISTRON est un roc !
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uelle démonstration ! Toujours maintenu en milieu de peloton, TAC DE BOISTRON est venu surclasser tous ses adversaires dans la ligne droite pour remporter en champion son deuxième Royal Oak d'affilée après 4 mois et demi d'absence ! Un cheval d'acier ce grisou ! Mea culpa. Je n'ai pas cru en TAC DE BOISTRON avant le coup et j'ai eu tort. Le cheval, stayer de classe confirmé, tenant du titre qui plus est, n'avait cependant pas couru depuis le 16 mai à York et avait souffert de blessures aux côtes. J'aurais dû me méfier. Le fils de TAKE RISKS est taillé dans le roc et Marco Botti a su le remettre en état et en forme au bon moment ! Bref, après avoir été cantonné en milieu de peloton par Martin Harley, le « TAC » a attendu les 400 derniers mètres pour accélérer et venir ajuster très sûrement le vainqueur du Cadran HIGH JINX animateur de l'épreuve, revenu très courageusement, sur une distance trop courte pour lui, prendre la deuxième place au régulier NARROW HILL, PALE MIMOSA et l'étonnante SILJAN'S SAGA finissant bien. En revanche, les deux premières du Royallieu, FRINE et ZARSHANA n'ont pu se montrer dangereuses... Longchamp a donc fermé ses portes pour six longs mois mais déjà on salive de revoir en piste au Bois certains des héros de la saison ! ses portes pour six longs mois mais déjà on salive de revoir en piste au Bois certains des héros de la saison ! 24 Hippik # 19
RACING POST TROPHY
ELM PARK, L'étoffe d’un CRACK
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es sportsmen qui s'étaient pressés nombreux dans les tribunes de Doncaster samedi dernier ont sans doute assisté à l'éclosion d'un crack, tant le vainqueur du Racing Post Trophy, ELM PARK, a impressionné dans le dernier groupe I britannique de l'année, disputé sur 1600m ! Andrew Balding tient en ELM PARK un authentique champion. Tout au long de la semaine, les books en avaient fait le favori de ce Racing Post Trophy, impressionnés par le dernier des trois succès consécutifs du poulain dans les Royal Lodge Stakes. Mais au moment du départ, ils lui opposaient sérieusement les deux O'Brien, ALOFT et JACOBEAN ! Dès la sortie des stalles, le fils de PHOENIX REACH allait prendre la course à son compte. Le patron, c'était lui, et la tête il n'allait plus la lacher, et quand ALOFT et l'invaincu CELESTIAL PATH sont venus l'attaquer, il est reparti de plus belle sous la poigne d'Andrea Atzeni pour s'imposer de près de 3 longueurs sur le représentant d'Aidan O'Brien ! Quatrième succès d'affilée donc pour ce ELM PARK qui appartient en association à Qatar Racing et Kingsclere Racing et semble marcher sur les traces d'aînés glorieux comme HIGH CHAPARRAL, AUTHORIZED, MOTIVATOR, ST NICHOLAS ABBEY, CAMELOT ou KINGSTON HILL ! Des chevaux ayant ensuite brillé dans le derby d'Epsom et au-delà. D'ailleurs ELM PARK figure désormais parmi les favoris du prochain derby ! Hippik # 19
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< C’éTAIT HIER (SUITE)... > GRAND STEEPLE CHASE D’ENGHIEN
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KORFOU DE MASPIE surprend On attendait l'un des Gallorini... mais c'est KORFOU DE MASPIE, un élève de Serge Foucher, qui a surpris tout le monde en enlevant le Grand Steeple Chase d'Enghien (groupe II sur 5000m) sous la monte de Bertrand Lestrade ! Jean-Paul Gallorini ne s'attendait certainement pas à un tel scénario dans le Grand Steeple d'Enghien où il présentait trois partants et une grande favorite PRINCESSE KAP. Il pouvait également compter sur CHEGEI HAS qui venait de dominer STORMINATOR, GORVELLO et KORFOU DE MASPIE dans le difficile Prix de Gascogne. Son troisième représentant, SIR GALLO étant moins en vue. CHEGEI HAS s'est vite emparée du commandement et a imprimé un train très sélectif à la course avalant les obstacles avec une confortable avance, laquelle allait cependant beaucoup se réduire à l'amorce du dernier tournant. Toujours bien placé, KORFOU DE MASPIE passait à l'offensive et venait l'emporter très sûrement devant TIR AU BUT, qui avait enlevé ce Grand Steeple en 2012, et GORVELLO, CHEGEI HAS devant se contenter de la 4ème place. Quant à la favorite, PRINCESSE KAP, longtemps vue à l'arrière-garde, elle a tenté de se rapprocher dans l'ultime tournant mais a nettement plafonné... COUP DE TROIS QUAND MEME POUR J.P. GALLORINI Sans doute très déçu par le déroulement du Grand Steeple, Jean-Paul Gallorini s'est tout de même consolé en sellant plusieurs gagnants sur le Plateau de Soisy. Ainsi STORMINATOR, qu'il avait préféré aligner sur les haies du Prix de Besançon plutôt que dans la grande épreuve du jour sur les gros, a survolé l'opposition en s'imposant très facilement devant LIBAUTE et ROCKETIR. Facile succès également pour la très bonne AMARANTINE, brillante lauréate du Prix Roger Saint, montée par la probable future cravache d'or, Vincent Cheminaud ! La journée avait d'ailleurs bien commencé pour JPG qui remportait le Prix Loggia sur les haies avec la pouliche de 3 ans COMAS SOLA. Jean-Paul Gallorini a également fini deuxième du Prix Vatelys avec MOMITA HAS. Hippik # 19
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< AU FIL DES COURSES...... >
Photo : Julian Hebert
Les belles promesses de POLISKY (Sam Twiston Davies), vainqueur d’un beau Handicap à Wincanton (Angleterre).
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< AU FIL DES COURSES... >
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On attendait ALEA IACTA, lauréate du Thomas Bryon, seule pouliche de le Critérium International... Et ce fut VERT DE GRECE ! Ce fils de VERGLAS entraîné par l'homme qui monte en Angleterre Roger Varian, et monté par l'Italien Umberto Rispoli, a crevé l'écran en venant des derniers rangs transpercer le peloton pour s'imposer à la manière des forts devant un autre Anglais, JOHNNY BARNES, et l'Allemand SHERLOCK. CHEREK finissait 4ème et la déception est donc venue d'ALEA IACTA, 5ème seulement...
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< AU FIL DES COURSES... >
CERISE DES BROUEtS (disqualifiée dans le Prix du Bas Rhin).
Anthony Renard peut flatter MIStER EMILY, il vient de remporter le Prix Lyonnais. LE CAP (Damien Mescam, à droite), termine 3ème. 32
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ARGOL et Franck Ouvrie ont survolé le Prix du Palais Royal, ne laissant à personne la possibilité de venir les empêcher de gagner.
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< AU FIL DES COURSES... >
D.R.
Un véritable exploit pour ADELAIDE.
GRAND PRIX DE NANTES : MELEAGROS ENFIN ! Cela faisait un an et demi que MELEAGROS n'avait pas passé le poteau en vainqueur ! L'écart est désormais brisé pour l'élève d'Alain Couétil, brillant lauréat samedi dernier du Grand Prix de Nantes (listed sur 2400m). Le fils de KING'S BESt a, en effet, renoué avec le succès, s'imposant très sûrement de 2 longueurs devant le courageux MALKI D'AZE et VERMONt revenu bien finir après avoir longtemps musardé en queue de peloton. Spécialiste de la piste de Nantes, MELEAGROS a remporté sa dernière course ici même le 5 mars 2013 dans le Prix des Jonquilles. Après s'être souvent heurté à des tâches difficiles dans les courses de groupe (Grand Prix de Saint-Cloud, Prix Foy, etc...), ce 5 ans qui avait été acheté à 34
réclamer à Carlos Laffon-Parias en 2012 à Compiègne, méritait de retrouver le chemin de la victoire. EXPLOIT D'ADELAIDE DANS LE COX PLATE Le globe-trotter de 3 ans ADELAIDE, pensionnaire d'Aidan O'Brien, 3ème du Prix Foy à Longchamp après avoir remporté les Secretariat Stakes à Arlington, a survolé le Cox Plate, groupe I sur 2400m disputé samedi sur l'hippodrome de Mooney Valley (Australie), monté avec audace par un phénoménal Ryan Moore ! Le fils de GALILEO a du en effet remonter un peloton de 14 chevaux et virer en sixième épaisseur pour venir ajuster sur le fil au prix d'une fin de course sensationnelle le favori FAWKNER, lauréat des Cathay Pacific Caulfield Stakes, et SILENt ACHIEVER !
L'EX-FABRE SKY HUNTER BRILLE A NEWBURY troisième du Jockey-Club 2013, alors qu'il était entraîné par André Fabre, SKY HUNtER a rejoint les boxes de Saeed Bin Suroor l'été dernier après son succès à Vichy dans le Prix Frédéric de Lagrange. Ses deux premières sorties cette année n'avaient guère été convaincantes mais samedi à Newbury, le fils de MOtIVAtOR, piloté par l'excellent James Doyle, a surclassé ses adversaires dans le groupe III St Simon Stakes sur 2400m, devançant l'outsider ISLAND REMEDE et l'animateur BAttALION qui a demandé à souffler pour finir.
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ARGOL et Franck Ouvrie ont survolé le Prix du Palais Royal, ne laissant à personne la possibilité de venir les empêcher de gagner.
toute la rage de Benjamin Gelhay (LAVALLOISE), vainqueur du Prix Saint-Raphaël à Enghien. (Ci-dessous) : BLUE tARA (Geoffrey Ré) dans le Prix de la Frégate.
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< C’EST DéJà DEMAIN > BREEDERS' CUP
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'est un week-end de folie qui attend les amateurs de courses hippiques ! Outre le festival international de l'obstacle qui devrait draîner la grande foule à auteuil, les téléspectateurs vont veiller les nuits de vendredi et samedi pour les 48 heures les plus attendues par l'amérique du turf, avec la traditionnelle Breeders' cup, 31ème édition, et ses 13 groupes i sur l'hippodrome de Santa anita. Après les nombreuses critiques ayant suivi la Breeders' Cup à Belmont Park en 2011, les organisateurs américains confient désormais l'événement numéro un de l'année aux USA à l'hippodrome de Santa Anita en Californie. Les Américains n'hésitent pas à parler de championnats du monde pour qualifier les différentes épreuves de la Breeders' Cup ! Celles-ci attirent chaque année quelques uns des meilleurs pur sang européens et les Français y ont souvent brillé. Les Européens privilégiant les courses sur gazon, la Breeder's Cup se dispute aussi bien sur le dirt (piste en polytrack) pour certaines épreuves, comme le B.C. Classic sur 2000m, la plus richement dotée (5 millions $), que sur gazon comme le B.C. Turf sur 2400m. Les courses pour juveniles (les 2 ans) sont doublées, dirt et gazon. Comme chaque année, les Européens se sont déplacés en assez grand nombre. Les Français seront cinq : FLINTSHIRE, 2ème de l'Arc de Triomphe, tentera sa chance dans le Breeders' Cup Turf, ANODIN, VEDA et KARAKONTIE seront au départ du Breeders' Cup Mile, et L'AMOUR DE MA VIE est engagée dans le B.C. Distaff. Le tirage au sort des places dans les stalles a été effectué lundi. Voici les forces en présence dans les trois groupes I les plus importants du week-end.
- Breeders' cup mile : L'excellent miler de 4 ans ANODIN sera au départ de la stalle 9. Freddy Head, son entraîneur, affiche une confiance de bon aloi. « Il est en très bonne forme et ce qu'il a réalisé dans le Jacques Le Marois et dans les Queen Anne Stakes lui donnent tout à fait le droit de réussir à Santa Anita ». Freddy Head est un spécialiste de ce B.C.Mile qu'il a enlevé trois années de suite (2008, 2009, 2010) avec la championne GOLDIKOVA, et deux fois en tant que jockey avec MIESQUE en 1987 et 1988 ! Les chevaux français réussissent bien dans cette épreuve puisqu'ils se sont imposés 11 fois depuis 1984. A noter la présence dans ce Mile californien du 4 ans TORONADO (stalle 5), en pleine forme selon son entraîneur Richard Hannon, et 36
5 Français
Le rêve ses compatriotes TRADE STORM (8) et MUSTAJEEB (4), 3ème de l'Irish Derby, et vainqueur sur le mile à Ascot. Protégé du cheikh Joaan Al Thani, TORONADO se présentera très frais également, n'ayant couru que trois fois cette année. Deux autres Français seront également de la partie : VEDA (3) et KARAKONTIE, qui n'a guère été gâté avec le numéro 14 ! Le meilleur américain sur le mile, le 7 ans WISE DAN, a déclaré forfait, s'étant de nouveau blessé.
- Breeders' cup Turf : Vainqueur tonitruant des Hardwicke Stakes à Ascot (7 longueurs devant HILLSTAR!), TELESCOPE, qui s'élancera de la stalle n°1, sera de nouveau piloté par Ryan Moore dans le Breeder's Cup Turf (2400m) à Santa Anita. Un Ryan Moore encore tout auréolé de son superbe exploit avec ADELAIDE dans le Cox Plate en Australie. Sir Michaël Stoute, l'entraîneur du fils de GALILEO, 2ème des « King George » puis 3ème des Hippik # 19
au départ
américain International Stakes derrière AUSTRALIA, a préféré éviter l'Arc de Triomphe pour préparer ce B.C. Turf. Parmi les autres partants, citons les O'Brien MAGICIAN (stalle 8), tenant du titre, et CHICQUITA, confiée à Frankie Dettori (stalle 11), le cheval de tenue BROWN PANTHER (4), le second du derby d'Epsom 2012 MAIN SEQUENCE (12) et bien sûr le Français FLINTSHIRE (7), 2ème de l'Arc de Triomphe, qui devrait avoir son terrain à Santa Anita, et n'en sera donc que plus redoutable. Hippik # 19
- Breeders' cup classic : Le Breeder's Cup Classic (groupe I sur les 2000 m, piste en dirt) s'annonce extrêmement relevé ! Outre l'excellent SHARED BELIEF, candidat au titre de cheval de l'année aux USA, et qui a tiré la stalle 6, notons la présence de CALIFORNIA CHROME (Kentucky Derby, Preakness Stakes), moins bien loti puisque partant de la 13, TONALIST qui a remporté les Belmont Stakes (stalle 11), CIGAR STREET, bien placé à la 2 et
- Vendredi 31 octobre : B.C. Juvenile Turf (2 ans, 1600m) B.C. Dirt Mile (3 ans et +, 1600m) B.C.Juvenile Fillies Turf (2 ans, 1600m) B.C.Longines Distaff (3 ans et +, 1800m) - Samedi 1er novembre : B.C.Winery Juvenile Fillies (2 ans, 1700m) B.C.Filly and Mare Turf (3 ans et +, 2000m) B.C.Draft Kings Filly and Mare Sprint (3 ans et+, 1400m) B.C.Turf Sprint (3 ans et +, 1300m) B.C.Sentiet Jet Juveniles (2 ans, 1700m) B.C.Longines Turf (3 ans et +, 2400m) B.C.Xpressbet Sprint (3 ans et +, 1200m) B.C. Mile (3 ans et +, 1600m) B.C. Classic (3 ans et +, 2000m)
le lauréat de l'UAE Derby, TOAST OF NEW YORK (9). CANDY BOY, déjà battu par SHARED BELIEF, peut surprendre pour une place. Guy mislin 37
< TROT >
Retour rassurant pour Uhlan dU Val
I
l fut l'un des favoris du dernier Prix d'Amérique et le sera encore sans doute en 2015, UhlAn dU VAl faisait sa réapparition dès l'ouverture du meeting d'hiver de Vincennes dans le Prix des Cévennes, et s'il n'a pas gagné, il s'est montré des plus rassurant. le Prix des Cévennes constitue le premier temps fort du meeting car on y trouve généralement de très bons chevaux qui vont s'illustrer tout au long de l'hiver au plus haut niveau. Après TIégO d'ETAng, lauréat l'an passé pour sa rentrée, c'est UhlAn dU VAl qui y effectuait son retour en piste cette année, avec des ambitions car il court généralement bien frais, et même s'il a dû s'avouer vaincu face à un RAPIdE dU dIgEOn totalement retrouvé et dur comme un roc, le champion de Cédric Mégissier a convaincu après un excellent parcours donné par son entraineur/driver en dedans, venant presque toiser son rival pour finir. Une mise en jambe idéale en vue des grandes joutes de l'hiver, avec évidemment l'Amérique en point de mire. lors du précédent meeting d'hiver, celui qui fut l'un des tous meilleurs chevaux de sa génération aux côtés d'UP And QUICk ou Un MEC d'héRIPRé nous avait enchanté à plusieurs reprises, rempor38
tant le Prix de Bretagne, première préparatoire au Prix d'Amérique avant de finir second lors de la 2ème étape, le Prix du Bourbonnais. dans "la belle", disputée dans des conditions dantesques, il avait été pratiquement le seul à revenir de l'arrière échouer aux portes du quinté, avant d'être encore malchanceux dans le Prix de France où son pilote avait choisi la mauvaise option, ce qui l'avait peut-être privé du succès. Malheureux, il le fut encore quelques mois plus tard lors du Prix René Ballière qu'il avait remporté avec brio avant d'être distancé après enquête de façon un peu sévère, d'autant qu'il aurait vivement mérité son groupe 1. Après avoir connu des fortunes diverses cet été, on va le retrouver avec plaisir tout au long du meeting en espérant le voir décrocher enfin un victoire de prestige, et pourquoi pas dans l'Amérique ? K.n.
Hippik # 18
UhlAn dU VAl à la lutte.
UppeRcUt de Manche porte bien son nom
d
ans un Prix Reynolds passionnant, UPPERCUT dE MAnChE a prouvé qu'il était bien le meilleur hongre au trot monté à l'heure actuelle. l'histoire retiendra que Thierry Raffegeaux a été l'homme de la réunion d'ouverture du meeting de Vincennes, remportant les deux plus belles épreuves du jour. lauréat du Prix des Cévennes avec un magnifique RAPIdE dU dIgEOn qui a résisté jusqu'au bout à UhlAn dU VAl , il a réalisé le doublé 2 heures plus tard grâce à un non moins magnifique Uppercut de Manche, auteur d'un dernier 500m époustouflant pour mettre à la raison Sourire de Voutré (encore lui), et Roxane griff la lauréate du Cornulier 2014 qui était sans doute moins affûtée que ses deux rivaux du jour. Monté par un damien Bonne lui aussi étincelant et gagnant de 3 courses ce mercredi, le fils de nEUTROn dU CéBé qui débutait pourtant sur le parcours de vitesse de la grande piste a attendu sagement à la corde pendant les deux tiers de la course avant de se rapprocher dans l'ultime tournant avant de mettre un...uppercut au champion de Franck leblanc dans la ligne droite finale. Hippik # 18
Ce hongre de 6 ans constitue la grande révélation de l'année au trot monté, ayant gagné la bagatelles de 9 succès lors de ses 10 sorties dans la discipline depuis le début de la saison, un chiffre tout bonnement ahurrissant pour une progression fulgurante depuis ses débuts dans la spécialité le 10 avril dernier au Mans. Il avait certes montré un brin de qualité à l'attelage, réalisant une année 2013 très correcte dans le Centre-Est et sur la Côte d'Azur sous l'entrainement de Mickael Cormy, mais c'est avec une selle sur le dos et chez Thierry Raffegeaux qu'il a pu montrer tout son potentiel, de façon assez logique quand on voit son physique très imposant et taillé pour porter l'homme. Il a le plus souvent construit ses succès comme il l'a fait ce mercredi à Vincennes, en attendant non loin des premiers avant de placer une attaque foudroyante aux 500m. On l'a bien compris cet UPPERCUT dE MAnChE profitera de toutes les occasions qui lui sont données tout au long du meeting pour compléter sa collection de succès qui commence déjà à être impressionnante. K.n. 39
< LA CHRONIQUE D’ALLISON > « Imaginez, les hommes, les femmes, couverts de foulards et de coiffes aux nuances bleues et rouges, se pressant par centaines de milliers pour apercevoir la légende GLADIATEUR pour sa première participation à Paris. Ils n'avaient que leurs yeux pour admirer, et leurs souvenirs pour raconter »
LIBRE POUR TOUJOURS
«
champions, la plume soutenue par de grands journalistes bercés par les mots et la souplesse des galops. Aux États-Unis, le pays meurtri reprenait des forces à travers le miracle SEABISCUIT, et le peuple, accompagnant le phénix par de lourds battements de cœur, découvrait que tout était possible. En Australie, il y a eu PHAR LAP, sa mort tragique réveillant bien des larmes. La Melbourne Cup est un précieux témoin de cette époque, et la preuve que tout n'est pas perdu. En France... on a oublié KSAR. On a oublié bien des grands ! La référence demeure SEA BIRD, et, timidement, prend un nouveau nom en TRÊVE... pour quelques milliers de passionnés. Car aujourd'hui, si l'on faisait un sondage, les conclusions seraient tellement tristes. « Le cheval de course a les veines bouchées par les stéroïdes. Ils sont exploités jusqu'à épuisement, puis disparaissent sous la lame de couteaux tranchants. » A tous, Ô néophytes, je vais vous conter le pur-sang. J'en ai marre, il était temps !
D.R.
Allison parle des courses avec amour, tendresse et passion. Vous pouvez aussi retrouver toutes ses chroniques à l’adresse suivante : andtheyreoff.overblog.com
Une quinzaine de canassons, lancés pleine vitesse, sortent d'une machine métallique aux allures de portes de saloon, tournent une fois, tournent deux fois, puis s'étalent sur la pelouse sous les tortueux coups de cravache assénés par de petits bonhommes en couleurs qui s'agitent jusqu'au poteau d'arrivée. » La caricature est forte, et pourtant, qu'est-ce que j'entends ! Il est loin, le temps où le Grand Prix attirait les foules. Il n'y a plus de Longchamp à la pelouse étouffée. Il n'y a plus de cris, il n'y a plus de joie, il n'y a plus d’événements. Imaginez, les hommes, les femmes, couverts de foulards et de coiffes aux nuances bleues et rouges, se pressant par centaines de milliers pour apercevoir la légende GLADIATEUR pour sa première participation à Paris. Ils n'avaient que leurs yeux pour admirer, et leurs souvenirs pour raconter. Chaque jour, la plupart des journaux annonçaient les partants du lendemain. Chaque lundi, lors de la belle saison, ils consacraient des lignes enflammées aux exploits des
« Aux États-Unis, le pays meurtri reprenait des forces à travers le miracle SEABISCUIT, et le peuple, accompagnant le phénix par de lourds battements de cœur, découvrait que tout était possible »
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Hippik # 19
TRÊVE (T. Jarnet) dans le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe.
Le pur-sang, cheval de course par excellence, est une création de l'homme. Non, il n'existait pas au temps des dinosaures, ne posait pas pour nos ancêtres des cavernes et n'accompagnait pas, couvert de peinture et de plumes, les indiens chevauchant à travers les plaines. Le pur-sang est né il y a plus de deux siècles, et résulte de croisements assidus. La guerre, autrefois, ne pouvait exister sans le cheval. La victoire, impossible sans d'illustres cavaliers soutenus par la vivacité de grands chevaux. En temps de trêve – la notion de paix éternelle n'étant malheureusement pas à l'ordre du jour – la sélectivité et l'emploi des chevaux de guerre posaient question. C'est ainsi que se sont démocratisées les compétitions hippiques, et que le sport du cheval est né. A travers le temps, bien que les chars aient remplacés les longues chevauchées, le pur-sang a perduré. Son avenir n'est plus à la guerre, mais aux combats. Il ne soutient plus l'homme armé, il le porte jusqu'à l'arrivée. Il ne court plus vers la mort, mais vers la victoire. Et surtout, son rôle est passé de figurant nécessaire à acteur principal. Pas mal, pour une race qui aurait dû disparaître. Aujourd'hui, le Président de la République ignore notre plus belle création. Il ne se déplace plus pour les grands jours, il n'en adresse plus un mot... Comment blâmer le peuple, si son souverain est premier dans la faute ! Des numéros, des pantins, des cravaches. De l'argent, des tickets, des cotes. Une tirelire, une musique, et des centaines de chevaux pour vous soutirer le centime. Et pourtant, c'est si beau, un pur-sang. Chaque naissance est attendue, réfléchie, inouïe. Chaque nouvel être choyé, adoré, espéré. Le poulain grandit sur de vastes pelouses, aux côtés de sa mère, et profite de l'insouciance enfantine pour se faire ses premiers camarades Hippik # 19
« Le pur-sang est entouré, respecté et admiré. C'est un être indompté, une liberté de pensée, d'agir et de réagir. Nul homme ne peut troubler leur caractère, nul homme ne peut le sculpter à son image. Le pur-sang est libre »
de jeu. Lorsque son dos sera apte à soutenir l'homme, il découvrira l'effort, la maîtrise du souffle, et le relâchement. Il apprendra à courir et à tout donner. Il se connaîtra lui-même, saisissant ses limites, bondissant sur ses points forts. Tout au long de sa carrière, il retrouvera en ses adversaires ces si frêles camarades d'enfance. Et, de coups d'épaules, d'appuis de la croupe, de rage et de volonté, il se portera au delà du paquet. Les oreilles pointées, l’œil heureux, il narguera les siens et flattera les cœurs. Il n'existe pas un cheval vainqueur, qui ne vive dans le bonheur. Le pur-sang est entouré, respecté et admiré. C'est un être indompté, une liberté de pensée, d'agir et de réagir. Nul homme ne peut troubler leur caractère, nul homme ne peut le sculpter à son image. Le pur-sang est libre. A l'homme de s'adapter.
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ALEX SHTORKH Ret r ouvezdèsàpr ésent ,enl i br ai r i eetdansl er éseauf nac l eder ni erouvr agephot ogr aphi que d’ Al exSht or kh, Néspourt r i ompher , l escour seshi ppi quesf r ançai sesvuesparunj ockeyr usse.
Al exSht or k hes tnéàMos c ouen1937.Apr èsav oi rmenéunec ar r i èr edej oc k eypr of es s i onnel pendantdouz eans ,i l es tdev enupei nt r eetphot ogr aphe. I l es tl ’ aut eurdenombr euxal bumsdephot ogr aphi ec ons ac r ésauxc hev aux ,par mi l es quel s: «Lesder ni er sc av al i er sdumonde»,«Legr andl i v r edesc hev auxr us s es»,«Lesc hev auxdes s abl esnoi r s»,«Moment sol y mpi ques».
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