HippiK numérique numéro 57 by HippiK

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Hippi

# 57 - 23/07/2015

le monde des courses comme vous ne l’avez jamais vu

AMélie foulon « fière de marquer l’histoire »

Première femme jockey à remporter une course de Groupe en france !

MAisons-lAffitte - ViCHY - KinG GeoRGe - Au fil des CouRses - CHRoniQue..

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Hippi

Edité par Panoramic Communication Images Investissements Gérant : Guy Bidorini Adresse : 34, rue Kléber 92300 Levallois Perret Tel : 0177635594 contact@hippik-mag.fr

TOUR DE PiSTE par

Eddy Eyrignoux

Directeur de la publication : Eddy Eyrignoux e.eyrignoux@hippikmag.fr redaction@hippik-mag.fr Réalisation : Stéphane Désenclos Ont participé à ce numéro : Guy Mislin et Allison Nicolleau. Relecture : Guy et Marc Bidorini, Allison Nicolleau Photos : Panoramic, Federico Pestellini, Michael Baucher, sauf mention spéciale Magazine exclusivment disponible en version numérique Toute reproduction ou utilisation des textes et photos sans autorisation sont interdites.

HiSTORiQUE !

ockeys, entraîneurs, propriétaires… Tous vous le diront : Deauville est un rendez-vous à part sur le calendrier des courses. On y va en famille, on y rencontre la famille… Et surtout, on dispute quelques unes des plus belles courses de la saison. Des courses de Groupe à gogo. Sans parler des ventes qui agrémentent le mois d’août… C’est pourquoi, nous profitons de cet édito pour vous donner rendez-vous la semaine prochaine avec un numéro exceptionnel consacré au meeting qui débute officiellement à la fin du mois. Notamment avec la présentation des chevaux qui vont faire le spectacle. Ces stars du meeting qui, pour le plus grand bonheur

de tous vont animer les prochaines courses. En attendant, l’événement de la semaine est la victoire de la (très) jeune Amélie Foulon dans le Grand Prix de Vichy. Un succès symbolique puisque c’est le premier pour une femme dans une course de Groupe sur le sol français. Amélie est historique, alors forcément, elle est dans HiPPik. > Si vous êtes passionné d’hippisme, venez nous rejoindre. Dans le but d’étoffer sa rédaction Hippik recherche des étudiants en journalisme (ou autre du reste), désireux de se lancer dans le grand bain, sous la forme d’un stage ou autre collaboration. Merci d’écrire à e.eyrignoux@hippik-mag.fr

Amélie Foulon n’a que 22 ans et marque l’histoire des courses hippiques. (Voir aussi la zoom page 4 et son interview pages 6 à 9)

Hippik # 57

< ZOOM >

Le 22 juillet dernier à Vichy, point d'orgue du meeting, se disputait le Grand Prix de Vichy, labellisé groupe III à juste titre, sur le parcou Rothschild, ELLIPTIQUE, qui s’est imposé, grâce au talent d’une femme jockey. Pour l’occasion, Amélie Foulon est devenue la première femm

Hippik # 57

< sOMMaire >

rs des 2000m. C'est un pensionnaire d'André Fabre portant la casaque me jockey à remporter une course de Groupe sur le sol français è

# 06 interview Amélie Foulon : « moi, femme jockey... » # 14 Prix euGène adaM DARIYAN en impose

# 16 au fiL des cOurses

L’actu des courses en photos

< et aussi >

P.10 : King George P.28 : la chronique d’allisson Hippik # 57

< INTERVIEW EXCLUSIVE >

Amélie Foulon

« Si je peux ouvrir la voie...» Très fière d’être la première femme jockey à gagner un Groupe en France, Amélie Foulon, 22 ans, nous livre ses impressions.

Hippik # 57

< INTERVIEW EXCLUSIVE >

e 22 juillet, Amélie Foulon, 22 ans, est entrée dans l’Histoire du galop français en devenant la première femme à remporter une course de Groupe en plat sur l’Hexagone (chez les pur-sang). Comme un bonheur n’arrive jamais seul, la jeune femme au sourire charmeur, a signé son 70ème succès, qui marque son passage chez les professionnels avec l’abandon de sa décharge. Au service d’André Fabre depuis 7 ans, Amélie n’était pourtant pas prédestinée à devenir jockey. Elle revient sur son parcours et évoque sa place dans un milieu plutôt macho. Comment devient-on jockey quand on est une jeune et jolie femme comme vous ? Par passion. Très jeune, j’avais la passion des chevaux et depuis l’âge de 6 ans, je montais dans un centre équestre. Personne dans ma famille n’était dans le milieu, j’ai découvert les courses avec mon oncle que j’accompagnais sur les hippodromes. J’ai été attiré par ce milieu, les pur-sang, les accélérations, la compétition… et ensuite, vous avez suivi la filière classique ? Oui, je suis rentrée à l’école du Moulin à Vent et j’ai tout fait pour devenir jockey. Je suis entrée comme apprentie chez André Fabre, qui m’a engagé à ma sortie de l’école. Ce n’était pas trop compliqué, l’école, au milieu des hommes ? Pas spécialement… Il y a de plus en plus de filles d’ailleurs. Aujourd’hui, il y a même plus de filles que de garçons… Il a fallu faire sa place, un peu comme n’importe quel élève. Pas de difficultés particulières pour s’intégrer ? Avec les gens de mon âge, cela se passe sans aucun problème, c’est peut-être plus naturel... En revanche, par rapport aux autres générations, on sent qu’il y a parfois des petites réticences… C’est à dire ? Quand on se plante, on ne nous encourage pas toujours. On trouve un peu moins facilement des gens pour nous aider… Vous vous rappelez de votre première course ? Pas la date exacte… C’était à Fontainebleau en 2010. Je me rappelle que j’étais excitée, mais aussi un peu stressée… C’est un premier cap important dans une carrière. Dès que la course est partie, je me suis libérée. Et une fois celle-ci terminée, je n’avais qu’une idée : repartir. Ma première victoire est arrivée environ un an après. Depuis, vous mesurez le chemin parcouru… Perdre sa décharge, c’est un cap important, j’en suis bien consciente, mais ce n’est qu’une étape. J’ai encore beaucoup à apprendre. Il me reste beaucoup de chose à faire. Avoir André Fabre comme maître de stage, puis comme employeur, ça doit aider un peu aussi… Peut-être… Mais ce qui compte surtout, c’est 08

le travail, l’apprentissage. Ça vous a fait quoi de devenir la première femme jockey à remporter un Groupe ? C’est une immense fierté. Il n’y a pas de mots pour décrire ce que j’ai ressenti. J’espère que ça va ouvrir la voie pour d’autres. Pour toutes les femmes jockeys… Ça reste un milieu macho ? Disons que ça reste un milieu d’hommes. Mais, comme je vous le disais tout à l’heure, il ya de plus en plus de femmes… Gagner des courses, montrer ce que l’on peut faire, c’est important. la suite de votre carrière, c’est quoi ? Courir à Maisons-Laffitte dimanche déjà, dans une course réservée aux femmes (sourire)… Apprendre, toujours apprendre, il a y encore tant de choses à faire. J’espère pouvoir monter de plus en plus de bons chevaux, gagner des courses… il y a un avantage à être une fille quand on est jockey ? (Elle réfléchit) La sensibilité. On a parfois plus

de facilité à avoir le feeling avec les chevaux. On est plus douces, plus à l’écoute… en revanche, vous avez moins de puissance, de force… Mais ce n’est pas une question de force ou de puissance. C’est avant tout une question d’écoute et de sensibilité. De technique aussi. Vous avez des rêves ? Je n’ai pas de rêve particulier. Si ce n’est celui de continuer de progresser pour gagner un Groupe 1. C’est le rêve de tous les jeunes jockeys. Peut-être encore davantage pour les femmes. Dernière question : ce n’est pas trop difficile de rester féminine dans ce contexte ? Non. C’est une question de choix. Ce n’est pas parce qu’on fait un métier d’hommes que l’on doit être un garçon manqué. Propos recueillis par Stéphane Désenclos

« C’est une immense fierté. il n’y a pas de mots pour décrire ce que j’ai ressenti. J’espère que ça va ouvrir la voie pour d’autres. Pour toutes les femmes jockeys… »

Hippik # 57

« Ce n’est pas parce qu’on fait un métier d’hommes que l’on doit être un garçon manqué »

Hippik # 57

< KING GEORGE VI AND QUEEN ELIZABETH STAKES >

Défi majeur GOLDEN

Hippik # 57

Andrew Boyers

r pour N HORN

Seul 3 ans au départ des King George VI and Queen Elizabeth Stakes samedi à Ascot, l'invaincu GOLDEN HORN va défier un lot de chevaux d'âge assez relevé dans ce que les Britanniques appellent « l'Arc d'été ». Entraîné par André Fabre, le 5 ans FLINTSHIRE, unique français présent, prendra la tête de l'opposition face au phénomène de John Gosden...

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< KING GEORGE VI AND QUEEN ELIZABETH STAKES > FLINTSHIRE trouvera à Ascot un terrain à son entière convenance.

ainqueur insolent d'un Derby d'Epsom de très haut niveau, puis dominateur dans les Eclipse Stakes pour son premier défi face aux aînés, GOLDEN HORN tente un pari que seuls trois grands cracks du galop ont déjà réussi. Le fils de CAPE CROSS serait, en effet, le quatrième cheval seulement à remporter la même année le Derby, les Eclipse Stakes et les King George après NASHWAN, MILL REEF et TULYAR en 1989, 1971 et 1952... La réputation de la « terreur » GOLDEN HORN, déjà offert à une côte de second favori du prochain Arc de Triomphe derrière TREVE, n'en serait que rehaussée. Il faut dire que la formidable impression laissée par l'élève de John Gosden à 12

Epsom a été confirmée par la victoire nette et sans bavures de son dauphin du derby anglais et compagnon de box, JACK HOBBS, dans le Derby d'Irlande où il laissait STORM THE STARS à cinq longueurs. Dans les Ec;lipse Stakes, c'est THE GREY GATSBY qui a été dominé par GOLDEN HORN irrésistible dès qu'il lui a fallu accélérer sous la poigne d'un Frankie Dettori euphorique en ce moment ! FLINTSHIRE MENE LA CONTESTATION ! Bien sùr, le poulain ne court pas seul dans ces King George de haute volée. Gosden aligne d'ailleurs un second pensionnaire de qualité, le 4 ans EAGLE

TOP, qui avait remporté de 7 longueurs les King Edward VII stakes 2014 à Ascot en finissant en boulet de canon. 4ème ensuite des King George remportés par TAGHROODA, le fils de PIVOTAL a bien fini dans les Hardwicke Stakes 2015 mais sans pouvoir inquiéter SNOW SKY, un cheval sur la montante et qui représentera ici la casaque du Prince Khalid Abdullah en compagnie du Français FLINTSHIRE, dauphin de TREVE dans l'Arc et dans le Grand Prix de Saint-Cloud ce qui lui vaut un certain respect Outre Manche. L'élève d'André Fabre trouvera à Ascot un terrain à son entière convenance. Le 5 ans TELESCOPE a besoin de rassurer son entourage, après sa déconfiture totale dans les Hardwicke Stakes Hippik # 57

C'est le premier cheval italien à disputer cette épreuve depuis le grand RIBOT lauréat de 5 longueurs en 1956 ! On terminera en notant que l'Irlandais Aidan O'Brien n'aura aucun représentant dans ce sommet d'été en Angleterre, ce qui est assez rare pour être signalé... En tout cas, voilà une course à ne pas manquer samedi au moins sur Equidia !

Le 5 ans TELESCOPE (ci-dessous) a besoin de rassurer son entourage. Pour ça, Sir Michael Stoute a confié son cheval à Olivier Peslier.

Guy Mislin

Henry Browne

qu'il avait survolés l'an dernier. Sir Michael Stoute a confié son cheval à Olivier Peslier. Le célèbre entraîneur anglais s'est souvenu que le jockey français avait crevé l'écran dans les King George 2010 avec le prometteur HARBINGER, même casaqque, qui allait malheureusement se blesser grièvement quelques semaines plus tard... Un cheval italien constituera l'attraction de ce groupe I. Le 4 ans DYLAN MOUTH, entraîné par Stefano Botti, fort de neuf succès en dix courses, mais qui reste bien difficile à situer dans un tel lot, même s'il vient de remporter le Grand Prix de Milan devant le Marocain BILLABONG et CELTICUS.

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< PRIX EUGèNE ADAM >

DARIYAN

prend du galon

Cinquième d'un derby d'Epsom de très haute volée, EPICURIS n'avait qu'à se présenter pour renouer avec le succès. A condition qu'il accepte d'entrer dans sa stalle. Il l'a fait. Le reste de l'histoire c'est le tout bon DARIYAN qui l'a écrite ! Et ce n'est peut-être pas fini...

'entourage d'EPICURIS finit par se contenter de peu avec ce cheval archi doué mais doté d'un drôle de caractère. Le fils de RAIL LINK n'en fait qu'à sa tête. A Epsom dans un derby extrêmement relevé, le lauréat du Critérium de Saint-Cloud a remarquablement tenu sa partie, finissant cinquième ayant fait tout le parcours ou presque dans les trois premiers ne cédant que dans les 300 deriers mètres. Sur une distance qui semblait mieux lui convenir dimanche dernier à Maisons-Laffitte, l'élève de Criquette Head, « guéri » par Nicolas Blondeau, son « pacemaker », a bien voulu pénétrer dans sa stalle mais n'a jamais voulu s'employer comme on l'espérait... Au point de terminer 4ème d'une course dominée par DARIYAN. « On va dire que nous avons gagné une bataille, expliquait l'entraîneur d'EPICURIS. Il est enfin rentré dans les boîtes sans rechigner. Pour le reste, il a très mal respiré et ne s'est pas montré à l'aise tout en courant bien ». DES ORIGINES DE LUXE

Fils du miler SHAMARDAL, premier lauréat du Jockey-Club réformé en 2005 et de la toute bonne DARYAKANA, gagnante du Prix Royallieu, du Hong Kong Vase, 3ème du Grand Prix de Saint-Cloud, DARIYAN possède donc de très belles origines. Il n'a pas hérité de la tenue de sa mère et n'apprécie pas les 2400m (il a fini 4ème du Prix du Lys d'ERUPT). Son père lui a donné le quota de vitesse qui lui permet de briller sur la distance intermédiaire. C'est sur 2000m que ce protégé de SA Aga Khan, entraîné par Alain de Royer-Dupré et monté par Christophe Soumillon est appelé à faire carrière. Dans ce Prix Eugène Adam (Grand Prix de Maisons-Laffitte), WAR DISPATCH (Ioritz Mendizabal) qui a confirmé sa 3ème place du Jockey-Club, a pris le premier accessit devant un étonnant TORUK. Un Mendizabal assez remonté, estimant que le nouveau tracé de cette épreuve avec un tournant jugé dangereux par les jockeys, avait défavorisé son partenaire tout en reconnaissant qu'il avait été battu par un cheval meilleur que le sien... Si EPICURIS a déçu, ajoutant son nom à la longue série des lauréats du Critérium de Saint-Cloud qui ne confirment pas à 3 ans, PIMENT ROUGE a montré un visage nettement plus pâle ici que dans le Jockey-Club... Pour en revenir au gagnant, DARIYAN a incontestablement pris du galon en remportant ce groupe II bien composé. Il lui faudra confirmer le mois prochain dans le Prix Guillaume d'Ornano, autre groupe II sur 2000m dans lequel il devrait croiser la route d'un certain NEW BAY... G.M. 14

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D.R.

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< AU FIL DES COURSES...... > aDiEU rUBi BaLL Quelques jours après la disparition du crack KAUTO STAR, un autre champion de l'obstacle, RUBI BALL est décédé cette semaine au Troytown Abbey Hospital où il était soigné pour un abcès au pied. RUBI BALL, qui porta la casaque Papot lorsqu'il était entraîné par Jacques Ortet, a notamment remporté deux Prix La Haye Jousselin, le Prix Ferdinand Dufaure à 4 ans, et terminé 2ème de MID DANCER dans le Grand Steeple-Chase de Paris 2011. En 2013, le champion de l'écurie Papot quittait la France pour rejoindre l'Irlande et les boxes de Willie Mullins.

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< AU FIL DES COURSES...... > caLiFornia cHromE (SUiTE) feuilleton CALIFORNIA Le CHROME rebondit sans cesse... Après avoir quitté l'Angleterre où il n'a jamais couru en raison d'ennuis à un pied, le vainqueur du Kentucky Derby 2014 avait rejoint son pays natal et Chicago pour y préparer l'Arlington Million. Las ! De nouveau blessé, il ne courra pas ce groupe I. Son entourage s'est demandé s'il ne valait mieux pas le faire entrer au haras dès maintenant avant de se raviser ! Ainsi, son entraîneur, Art Sherman, a fait savoir que le 5 ans reprendrait la compétition en 2016 ! princE GiBraLTar a YorK ! Ayant montré du mieux lors du Grand Prix de Chantilly (2ème de MANATEE) le 14 juin, PRINCE GIBRALTAR avait ensuite renoncé à courir le Grand Prix de SaintCloud, trop relevé avec la présence de TRÊVE et FLINTSHIRE... L'ex-lauréat du Critérium de Saint-Cloud va tenter de retrouver encore plus de moral en allant disputer les York Stakes, samedi à York, un groupe II face à des adversaires à sa portée... LES iriSH oaKS a coVErT LoVE Groupe I disputé sur les 2400m de la piste du Curragh, les Irish Oaks sont revenues à une pensionnaire d'Henry Palmer, COVERT LOVE, fille d'AZAMOUR. La pouliche qui n'était pas favorite s'est jouée de l'opposition en traçant une belle ligne droite pour devancer facilement la régulière JACK NAYLOR, très malchanceuse dans les Oaks d'Epsom et CURVY, la lauréate des Ribblesdale Stakes à Ascot. Nouvel échec dans son jardin pour Aidan O'Brien qui, après avoir vu l'Irish Derby remporté par l'Anglais JACK HOBBS, n'a pu faire mieux que 4ème ici avec TOGETHER FOREVER qui avait animé les débats... LION D'ANGERS : SURPRENANT ROYAL DOLOIS Listed sur 2000m réservée aux 3 ans, le Grand Prix du Lion d'Angers est revenu à l'outsider ROYAL DOLOIS, entraîné par J.M.Lefebvre et monté par Norbert Larenaudie. Le fils de SILVER FROST a dominé PRETORIO et ZAFIRO, le grandissime favori. 20

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< AU FIL DES COURSES...... >

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cHEminaUD GaGnE a VicHY Quel que soit l'hippodrome sur lequel il se produit, Vincent Cheminaud (ici à droite) fait toujours le maximum pour gagner avec l'un de ses partenaires. En début de semaine à Vichy, il a conduit au succès IROMEA, une élève de François Rohaut dans la listed Prix Madame Jean Couturié sur 2000m, devançant GENTORA (Umberto Rispoli) et HELISA (F.X.Bertras), compagne d'entraînement de la lauréate.

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< AU FIL DES COURSES...... > DEFi DU GaLop : BErnaY conFirmE Leader du Défi du Galop, l'excellent BERNAY (Grégory Benoist) a conforté sa position en remportant lundi à Vichy la listed Prix Hubert Baguenault de Puchesse sur 2400m. Le pensionnaire de Christophe Ferland, qui porte la casaque de Gérard Augustin-Normand, a facilement dominé ILTEMAS et NARROW HILL. Second favori de l'épreuve, GOLDEN WOOD a fini 5ème.

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< LA CHRONIQUE D’ALLISON >

LES AMOURS CACHéES DU ROBERT PAPIN

O Allison parle des courses avec amour, tendresse et passion. Vous pouvez aussi retrouver toutes ses chroniques à l’adresse suivante : andtheyreoff.overblog.com

n ne s'emmerde même plus à immortaliser de quelques agiles coups de pinceau les pigments colorés des casaques devenues grandes car désormais titrées. Finis les fiacres, les chevaux d'attelage qui s'ébrouent, les jeunes pur-sang qui s'émoussent, les départs à la corde tressée, le tintement de la cloche aussitôt oublié dans le nuage de cris d'amours. Il n'est même plus du meilleur label. Le vieux sprint a pris de l'âge, le dépôt au fond de la bouteille en verre n'est plus que fossile d'un ancien excellent CHÂTEAU BOUSCAUT, du bon cru 1929, que l'on décidait quelques années plus tard d'associer la dégustation avec l'anachronique tranche de COEUR DE LION, tandis que la COQUE DE NOIX se faisait dure sous la dent. Les histoires d'amour n'ont pas manqué sous les étoiles discrètes de ces après-midis d'été. Combien d'étoiles filantes masquées par l'éclat solaire qui soulignait au grand jour l'intégral beauté de l'amour ? Combien de relations réelles, souhaitées sous l'apparition des sillages aussitôt mirages ? Combien de baiser fous éteints par la brise naissante et l'étoile dorée disparue de l'autre côté de la boule vivante ? Il en avait vu, des histoires d'amour, le Robert. Mais s'il devait n'en retenir qu'une, ce serait la sienne. Née en 1892, selon la légende, jamais terminée. Il ne se souvient pas réellement de son nom de jeune fille. Cela pourrait être CLARET, CLAIRETTE, ou CLAIRET. Ce pourrait être tout autre chose aussi, mais il était certain sur un point, c'est qu'elle s'appelait OPHELIA. Douce OPHELIA, éprise du COMMANDEUR, du jeune SWEET WILLIAM, de la saisissante juvénilité qui s'extirpait de chaque onde d'énergie propulsée. L'étalon, encore prude, avalait le sprint comme la demoiselle, elle qui dénichait à quelques pas du poteau ces mots d'amours qu'il lui avait enfouis bien des années plus tôt. Le FILS DU VENT ne soufflait qu'en ligne droite, au delà du kilomètre, s'allongeant parfois même d'une centaine de mètres supplémentaires, emporté par son élan, ramenant jusqu'à Maisons-Laffitte quelques souvenirs de ces voyages au dessus de la mer. La MOUSSE DE MER, comme échantillon rivalisant avec la mousse écumante et enragée des bébés pur-sang hébétés, puis DEAUVILLE, la ville-même, le cheval-même devrais-je dire, qu'il apportait ses foulées normandes jusqu'aux racines de la pelouse chic et parisienne, faute de trouver sa place

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D.R.

« Et puis elle a ressurgit, la douce OPHELIA. Toute aussi douce, toute aussi pure, brandissant il y a onze ans ses DIVINE PROPORTIONS. On s'attachait à l'idée du retour de l'amour, assignant à l'épreuve sa NEW GIRLFRIEND. Mais le feu semble s'être éteint, la braise enfouie jusqu'au prochain coup de foudre, à quelques pas du poteau de Maisons-Laffitte. »

Arrivée du Robert Papin ( alors appelé Omnium des 2 ans ) avec FILS DU VENT ( casaque sombre )

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sur la piste parsemée de sable doux, doux comme l'air marin que chez nous. COMMANDEUR avait pris du PRESTIGE, sa dulcinée accrochée à son bras. Devenu LORD BURGOYNE, refusant de la voir se métamorphoser GUERRIÈRE révoltée après les derniers assauts de la Grande Guerre, il avait baisser le PAVILLON, l'attention détournée par la belle ERICA, OPHELIA voyait ses jours d'amour en danger. Il devenait EMPEROR, elle déhanchait ses airs d’antan sous la coupe de la FOLLE ROUSSE, et le bel homme cédait enfin à ses pulsions, l'appelant MA BICHE, lui assignant un BAISER VOLé, aveuglé par la REINE DU CHANT, s'étouffant dans l'admiration de sa belle DANSEUSE DU SOIR... et les amours semblaient s'éteindre dans la décrue du Robert Papin. Et puis elle a ressurgit, la douce OPHELIA. Toute aussi douce, toute aussi pure, brandissant il y a onze ans ses

DIVINE PROPORTIONS. On s'attachait à l'idée du retour de l'amour, assignant à l'épreuve sa NEW GIRLFRIEND. Mais le feu semble s'être éteint, la braise enfouie jusqu'au prochain coup de foudre, à quelques pas du poteau de MaisonsLaffitte. Sous les étoiles, les BULLES DE SAVON s’élevaient dans la STRATOSPHÈRE déjà explorée, et rejoignaient L'ASTROLOGUE qui, incrédule, montrait du doigt le NEPTUNE déniché. Et s'ils étaient allés poursuivre leur amour sur la planète bleue, l'immortalisant dans la glace, au bout de notre système, la dernière boule de vie, car les tentations terrestres se montraient trop fortes pour le jeune COMMANDEUR, devenu Lord, puis dictateur, et puis volage, étourdi, infidèle... jusqu'au grand retour de sa belle.

ALEX SHTORKH Ret r ouvezdèsàpr ésent ,enl i br ai r i eetdansl er éseauf nac l eder ni erouvr agephot ogr aphi que d’ Al exSht or kh, Néspourt r i ompher , l escour seshi ppi quesf r ançai sesvuesparunj ockeyr usse.

Al exSht or k hes tnéàMos c ouen1937.Apr èsav oi rmenéunec ar r i èr edej oc k eypr of es s i onnel pendantdouz eans ,i l es tdev enupei nt r eetphot ogr aphe. I l es tl ’ aut eurdenombr euxal bumsdephot ogr aphi ec ons ac r ésauxc hev aux ,par mi l es quel s: «Lesder ni er sc av al i er sdumonde»,«Legr andl i v r edesc hev auxr us s es»,«Lesc hev auxdes s abl esnoi r s»,«Moment sol y mpi ques».

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