HippiK numérique numéro 28

Version numérique

K

Hippi

# 28 - 02/01/2015

le monde des courses comme vous ne l’avez jamais vu

Spécial rétro

2014

TroT & galop / lES plUS graNDS momENTS DE l’aNNéE

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Hippi

Edité par Panoramic Communication Images Investissements Gérant : Guy Bidorini Adresse : 34, rue Kléber 92300 Levallois Perret Tel : 0177635594 contact@hippik-mag.fr

TOUR DE PISTE par

Eddy Eyrignoux

Directeur de la publication : Eddy Eyrignoux e.eyrignoux@hippikmag.fr redaction@hippik-mag.fr Réalisation : Stéphane Désenclos Ont participé à ce numéro : Guy Mislin, Kevin Nicolle, Allison Nicolleau, Jérémy Kinot Relecture : Guy et Marc Bidorini, Allison Nicolleau Photos : Panoramic, Federico Pestellini, Michael Baucher, sauf mention spéciale Magazine exclusivment disponible en version numérique Toute reproduction ou utilisation des textes et photos sans autorisation sont interdites.

UNE ANNéE 2015 PLEINE D’éMOTIONS

C

’est avec un immense plaisir que toute l’équipe d’Hippik se joint à moi pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2015. Guy, Stéphane, Allison, Kevin , Federico, Michael, Gwendoline, Marie, Eric, Caroline, Benoit, Tristan, qui travaillent, de près ou de loin chaque semaine pour la réalisation du magazine, depuis maintenant 28 semaines, vous présentent tous leurs vœux de bonheur pour une année à venir que nous espérons riche en émotions. Les émotions, c’est tout ce que l’on ressent face à un événement. Le Prix de l’Arc de Triomphe qui voit TRÊVE revenue de nulle part, rentrer dans la légende, le sacre de Vincent Cheminaud, cravache d’or à 20 ans, dans le Grand Steeple Chase de Paris, KINGMAN qui fait la démonstration de sa

classe à Deauville, avant de prendre une retraite anticipée, READY CASH qui se bat contre quelles milliers d’euros après en avoir gagné des millions…

En attendant de se faire des nouveaux souvenirs, en cadeau de bonne année, nous vous offrons ce numéro exceptionnel. Les moments les plus forts de l’année 2014 illustrés par une cinquantaine de photos toutes plus belles les unes que les autres. Un bel album à conserver dans un coin de son ordinateur ou de sa tablette. à déguster. Aussi pour savoir apprécier encore un peu plus l’avenir.

> Dès le prochain numéro, retrouvez toute l’actualité en photos dans Hippik, avec un retour sur les événements qui ont eu lieu pendant les fêtes.

TRÊVE et Thierry Jarnet acclamés à Longchamp : une des images fortes de l’année 2014.

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< Spécial rétro 2014 >

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# 08/27 : plat # 28/43 : oBStaclES # 44/59 : trot # 60/63 : cHroNiQUE

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<SPéCIAL RéTRO 2014 >

On s’en souviendra...

Q

uels ont été les plus grands événements de l’année ? Pas si facile que cela à dire… Selon nos sensibilités, nos intérêts, nos émotions, nous avons tous nos propres souvenirs, qui se sont gravés dans notre mémoire pour plus ou moins longtemps. Les plus récents ayant souvent la mauvaise habitude de chasser les plus anciens. Rythmé par ses rendez-vous incontournables, que ce soit en trot, en plat ou en obstacle, le monde des courses a quand même ses repères. Bien qu’ils soient, eux aussi, sujets à interprétation.

A travers la soixantaine de pages de ce numéro exceptionnel, nous remontons le temps pour s’arrêter un instant sur les plus grands moments de l’année. Du Cornulier, début de ce que l’on peut appeler « le show Guarato », qui continuera toute l’année, au retour « contrarié » de READY CASH sur la cendrée de Vincennes, en passant par les exploits d’AVENIR CERTAIN dans le 06

Prix de Diane, l’admiration que l’on a pour KINGMAN, les foulées majestueuses de TAGHROODA, TRÊVE qui fait pleurer Thierry Jarnet, Soumillon qui fête sa 7ème cravache d’or en gagnant la Japon Cup, la victoire de TIMOKO dans l'Elitlopp, l’avènement de BOLD EAGLE, et d’autres encore...

Bien sûr, la liste n’est pas exhaustive. Mais ces instantanés de vie, figés par nos photographes, sont là pour nous rappeler la beauté et la grandeur de ce que nous regardons d’abord comme un sport.

UN NUMéRO SPéCIAL PRéPARé PAR LA RéDACTION

NB : les interviews publiées dans ce numéros, sont des «copié/collé» de celles déjà parues dans Hippik. Elles sont donc à remettre donc dans leur contexte.

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< PLAT > > PRIx dU JOCKEY CLUB, dImANCHE 1ER JUIN

Un gris gagne à Chantily !

On a rarement vu un cheval gris s'imposer dans le Jockey-Club à Chantilly. On a rarement vu un cheval anglais gris remporter un groupe I... Le pari tenté par l'entraîneur de THE GREY GATSBY, Kevin Ryan, semblait très audacieux, le poulain restant sur une très modeste 10ème place dans les 2000 Guinées. A Chantilly, il affrontait quelques très bons performers français, à l'image de PRINCE GIBRALTAR, impressionnant dans le Gref08

fulhe. « GATSBY » allait nous refaire Waterloo mâtiné d'un coup de Trafalgar en s'imposant de 3 longueurs sur les 2100m ! Pas donné à tout le monde. Le grisou allait confirmer par la suite, non pas dans le Grand Prix de Paris, où il n'a pas tenu la distance sur un terrain défoncé, mais sur les 2000m, où il s'est permis le luxe de battre le champion d'Aidan O'Brien, AUSTRALIA, dans les Irish Champions Stakes.

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< PLAT >

> PRIx dE dIANE dImANCHE 15 JUIN

AVENIR CERTAIN fait pleurer JeanClaude Rouget Jean-Claude Rouget est un homme de talent. Régulièrement classé parmi les meilleurs entraîneurs de galop, il possède un énorme palmarès mais il ne sera jamais blasé. Le 15 juin 2014, l'entraîneur palois a été débordé par l'émotion que venait de lui causer la belle AVENIR CERTAIN, une fille de l'étalon français en vogue, LE HAVRE, qui venait de remporter , après la Poule d'Essai des Pouliches, le prestigieux Prix de diane au prix d'une fin de course décoiffante où elle remontait tout le peloton pour s'imposer sûrement. Victorieuse du Prix de la Nonette pour sa rentrée, elle se présenta invaincue en six courses dans l'Arc où elle n'a manifestement pas tenu les 2400m. On la reverra avec plaisir en 2015.

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< PLAT >

> dEUTSCH dERBY, dImANCHE 6 JUILLET

SEA THE MOON fauché en plein vol Les sportsmen allemands ouvraient grands leurs yeux en assistant à la formidable démonstration du 3 ans SEA THE mOON, s'envolant irrésistiblement dans le deutsch derby, soutenu par un Christophe Soumillon des grands jours, pour rallier le poteau avec 11 longueurs d'avance sur son suivant immédiat!

Invaincu en quatre sorties, le fils de SEA THE STARS s'annonçait comme un favori logique de l'Arc de Triomphe. des rumeurs sur son état de santé durant l'été allaient être confirmées dans le Grand Prix de Baden Baden où le jeune champion entraîné par markus Klug a dû s'incliner de 3 longueurs face à son aîné IVANHOWE. Quelques jours plus tard, on apprenait que SEA THE mOON rejoignait un haras en Angleterre...

à cet instant, markus Klug, entraîneur de SEA THE mOON pouvait envisager le meilleur pour son champion. mais rien ne va se passer comme prévu...

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PLAT >> INTERVIEW - HIPPIK N°04 (jeudi 11 juillet) << PLAT TSAR d ACANTHE (Clara dodard Triguel) finit par s’imposer dans la Prix de mortemart, à Vincennes.

Christophe Soumillon

« J’ai changé » C

hristophe, la démonstration lors du derby allemand le week-end dernier en a été une fois de plus la preuve, rien ne peut te résister en ce moment…

Je suis bien conscient de vivre une très bonne période, oui. J’ai beaucoup de chance, on me fait confiance… mais c’est à ce moment-là qu’il ne faut pas lâcher. Il faut rester régulier dans les performances, c’est souvent ce qui est le plus difficile…

On a l’impression de découvrir un autre Christophe Soumillon depuis plusieurs mois…

J’ai su évoluer, progresser. J’ai changé. Au début, quand tu est jeune, tu veux tout forcer sur ton passage, et ce n’est pas forcément bon. Tu commets des erreurs… Avant j’étais assez impulsif, je ne pouvais pas m’empêcher de dire ce que je pensais quand ça n’allait pas. mais c’est une erreur. Aujourd’hui, quand ça m’arrive, quand je sens que ça veut sortir, je le garde pour moi. J’ai beaucoup progressé sur le plan mental, mais pas seulement.

J’ai compris que cela ne suffisait pas d’être bon en course, il fallait aussi l’être en dehors.

Tu veux dire mentalement ?

Pas seulement… mentalement oui, dans les relations avec les gens, et physiquement. Avant, j’avais la chance de ne pas devoir faire trop attention à mon poids, je pouvais manger sans vraiment faire attention. mais en vieillissant, ce n’est plus la même chose.

Je dois faire beaucoup plus attention.

Pareil physiquement, j’ai la chance aujourd’hui d’être en pleine forme, de ne pas avoir de problèmes de dos, comme cela a pu être le cas dans le passé. Tout cela fait partie de mes progrès ces dernières années. mais je sais que je peux encore progresser.

A quel niveau ?

Je ne vais pas étaler mes défauts (sourire)… mais je sais qu’il y a quelques détails que je peux encore améliorer.

Aujourd’hui, on a l’impression qu’aucun bon cheval ne peut t’échapper.

Tu es premier jockey chez l’Aga Khan, 14

mais dès que tu es libre, les entraîneurs te veulent…

J’ai la chance aujourd’hui de travailler avec des entraîneurs comme JeanClaude Rouget, Pascal Bary ou Alain de Royé dupré, qui me font confiance.

« Avant j’étais assez impulsif, je ne pouvais pas m’empêcher de dire ce que je pensais quand ça n’allait pas. mais c’est une erreur. »

Monter les meilleurs chevaux, c’est un privilège pour un jockey…

Je me rends compte que j’ai de la chance. Aujourd’hui par exemple, Jean-Claude Rouget a beaucoup de très bons chevaux. Avant c’était André Fabre, aujourd’hui c’est Jean-Claude, ça passe… Il n’y a pas de chevaux attitrés à des jockeys. On est deux où trois jockeys en France à pouvoir se partager les meilleurs. Avec Olivier Peslier par exemple, on se partage CIRRUS dES AIGLES. …

Il faut reconnaître que c’est un cheval qui a beaucoup compté… J’ai eu la chance de faire de belles victoires avec, comme la Coronation Cup à Epsom, le Prix d’Ispahan à Longchamp... Ça aurait pu arriver à Olivier.

Parfois, tu dois souhaiter que l’Agn Khan n’engage pas de cheval pour pouvoir être libre de monter un crack (ce qui n’est pas trop le cas chez l’Aga Khan en ce moment)…

(Il élude la question). Ce que je sais, c’est que j’ai beaucoup de chance d’avoir l’opportunité de monter tous ces chevaux…

Tu dois aussi choisir. 26 Entre SEA THE MOON et PRINCE GIBRALTAR, tu as

dit préférer PRINCE GIBRALTAR. Selon toi, c’est lui le plus fort ?

Je n’ai pas dit que c’était le plus fort.

C’est vrai qu’il a un pouvoir d’accélération incroyable. Si ça se passe bien à Longchamp (ndlr : dans le Grand Prix de Paris ce dimanche) sur 2400m, ce sera un favori pour l’ARC. mais il n’a pas que des qualités, c’est aussi un cheval qui sort mal des boites. Qui peut, même s’il peut se le permettre, avoir du retard… SEA THE mOON, c’est différent, c’est un cheval plus facile à monter…

Quand on te voit en telle forme et avec une telle confiance, on se dit que c’est l’année ou jamais pour gagner ton troisième Arc de Triomphe en octobre prochain…

Plusieurs fois, j’ai été en position de favori pour l’Arc. Avec ORFÊVRE l’année dernière c’était encore le cas. mais après, tu n’es pas à l’abri d’une mauvaise course. Un cheval qui est moins en forme à ce moment de la saison, un mauvais numéro au tirage… Beaucoup de paramètres interviennent. Et puis, c’est difficile de rester au sommet longtemps…

« Il faut être très prudent.

Très concentré sur son métier et penser toujours à faire encore mieux.

Parce que sinon, au moindre relâchement, vous pouvez tout perdre »

Ce que tu es en train de dire, c’est que quand tout va bien, comme en ce moment, c’est là qu’on est le plus vulnérable finalement ?

Il faut être très prudent. Très concentré sur son métier et penser toujours à faire encore mieux. Parce que sinon, au moindre relâchement, vous pouvez tout perdre.

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Motoo Naka

Christophe a fêté en avance sa 7ème cravache d’or, en remportant la très prisée Japan Cuq avec EPIPHANEIA, le 30 novembre dernier à Tokyo.

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< PLAT > > KING GEORGE VI ANd QUEEN ELIzABETH II STAKES, SAmEdI 26 JUILLET

TAGHROODA, une famille en or

John Gosden aura été l'entraîneur britannique le plus en vue de cette année 2014. Il a compté dans ses boxes deux chevaux exceptionnels, le miler KINGmAN et la pouliche classique TAGHROOdA. Il tenta un pari délicat avec cette fille de l'illustre SEA THE STARS (Arc de Triomphe 2009) et petite fille d'URBAN SEA (Arc 1993) dans les King George VI and Queen Elizabeth II Stakes, qui est un peu l'Arc d'été des Bri16

tanniques. Et TAGHROOdA (monté par le trop méconnu Paul Hanagan) a éclaboussé Ascot de sa classe, dominant les mâles et ses aînés, première pouliche à remporter cette prestigieuse épreuve depuis 38 ans (PAWNEESE en 1976).

La championne de Cheikh Hamdan a rejoint le haras après une brillante 3ème place dans l'Arc. Hippik # 28

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Julian Herbert

< PLAT > > PRIx JACQUES LE mAROIS, dImANCHE 17 AOûT

KINGMAN dans les pas de FRANKEL

Le regretté Sir Henry Cecil fut le mentor d'un crack de légende, FRANKEL, invaincu en 14 courses ! John Gosden a vu arriver dans ses boxes un compagnon de couleurs de celui-ci, KINGmAN, un fils d'INVINCIBLE SPIRIT, qui, d'emblée a montré une classe folle en remportant à 2 ans le Racing Post Trophy. Il aurait pu achever sa carrière invaincu lui aussi s'il n'avait pas été surpris, plus que battu, par NIGHT 18

OF THUNdER dans les 2000 Guinées. Il a rapidement mis les pendules à l'heure enlevant 4 groupes I d'affilée dont le Prix Jacques Le marois à deauville. Gosden avait promis au public français de lui faire découvrir son champion. Il a tenu sa promesse et on doit saluer cette sportivité. Hélas ! Une infection à la gorge a mis un terme aux exploits de KINGmAN...

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Le 17 août, KINGmAN crée l’évènement à deauville. malgré la pluie, le public est nombreux pour admirer le champion qui s’impose facilement dans le Prix Jacques Le marois.

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< PLAT > > QATAR PRIx dE L’ARC dE TRIOmPHE, dImANCHE 5 OCTOBRE

TRêVE envoute Longchamp

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On la disait « finie » après un Prix Vermeille où elle ne se classait que 4ème. Et puis dans les jours précédant l'Arc de Triomphe, Alec Head, son éleveur, déclarait sûr de lui : « dimanche, elle va les faire souffrir ! ». Finis les ennuis au dos ? Fini ce pied récalcitrant ? Oh que oui ! Le 5 octobre 2014, un éclair de classe a illuminé Longchamp, incrédule, ébahi, comme envoûté : TRÊVE venait de jaillir du peloton, bien en ligne et soutenue par son fidèle Thierry Jarnet, et creusait inexorablement l'écart, pour remporter son 2ème Arc consécutif, entrant ainsi dans la Légende ! On n'oubliera pas de si tôt cette accélération foudroyante, ni cette incroyable résurrection d'une jument hors du commun.

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< PLAT > Ce 5 octobre, TRÊVE et son jockey avaient rendez-vous avec l’histoire. A 47 ans 1/2, Thierry Jarnet remporte son quatrième Prix de l’Arc de Triomphe, grâce à une jument exceptionnelle qui enchaîne un deuxième titre consécutif. La foule qui s’était amassée sur l’hippodrome de Longchamp l’a bien compris et rend un vibrant hommage aux héros.

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PLAT >> INTERVIEW - HIPPIK N°16 (jeudi 9 octobre) << PLAT

Thierry Jarnet

TSAR d ACANTHE (Clara dodard Triguel) finit par s’imposer dans la Prix de mortemart, à Vincennes.

« Ce qu’elle a fait est exceptionnel» T

hierry, comment avez-vous digéré ment reste exceptionnel, du jamais vu. l’exploit de dimanche dernier à mes quatre victoires, je les ai vécues de Longchamp ? façon différente, mais cela a toujours été Plutôt bien… même si je ne suis pas très très fort. attaché aux records, ça fait plaisir de faire même si vous restez toujours assez dispartie des 5 jockeys qui ont gagné quatre cret et réservé, vous avez conscience de fois cette grande course. C’est un palier de franchi.

Vous y avez toujours cru (voir notre en- « Il y avait un peu de tout dans mon tretien dans Hippik 15, la veille de la émotion. déjà par rapport à la jument course). Vous étiez le seul ? qui a réalisé quelque chose d’excepNon, je ne crois pas… Après une année difficile, on savait que la jument était tionnel. J’étais très fier d’elle, après mieux, qu’elle était prête à tout donner et l’année difficile qu’elle a connue, ses problèmes de dos, la voir faire une restait parmi les favoris.

Vous saviez qu’elle était revenue à son telle course, c’est exceptionnel. » meilleur niveau ?

Peut-être pas au même niveau que l’année dernière. mais on savait qu’elle était faire partie aujourd’hui des tous meilleurs au mieux qu’elle pouvait être après ce jockeys de la planète, avec un palmarès qu’elle avait vécu. Beaucoup mieux que exceptionnel ? dans le Vermeille.

(Timide) Oui, je crois qu’on peut dire ça.

On vous a vu très ému après la course… Je dirais même plus, d’être un jockey hors Il y avait un peu de tout dans cette émo- du commun, comme il y a eu des Pelé, tion. déjà par rapport à la jument qui a des maradona, Platini ou zidane dans le réalisé quelque chose d’exceptionnel. football…

J’étais très fier d’elle, après l’année diffi- Je ne sais pas si je suis quelqu’un d’hors cile qu’elle a connue, ses problèmes de du commun. Cette longévité, ces résuldos, la voir faire une telle course, c’est ex- tats, je les dois à l’envie d’être toujours le ceptionnel. plus performant possible. Cela passe par Cette émotion, c’était aussi la vôtre. un grand professionnalisme, avec beauVous à qui on avait enlevé TRêVE avant coup de travail et une bonne hygiène de de vous la redonner en vue de cette vie. course… dimanche dernier, vous avez aussi remÇa n’a pas été facile d’arriver jusque là, porté le Prix de l’Opéra avec WE ARE, cela oui… mais Criquette Head a voulu me restera le plus grand jour de votre carfaire confiance. Les larmes après l’arri- rière ? vée, c’est un peu tout ça mêlé…

Pas forcément. L’année dernière, j’avais Contrairement à l’année dernière, aussi réussi un grand week-end de l’Arc TRêVE a été aux avant-postes pratique- en remportant le Prix de la Forêt avec ment dès le début… mOONLIGHT CLOUd. Ce n’était pas du tout la même course. Là, En somme, l’histoire se répète… je ne l’ai pas monté à l’instinct, les condi- (Sourire) Oui. Parfois il faut attendre 10 tions de course étaient complètement dif- ans avant de connaître de tels week-end férentes. J’ai tout de suite senti que la et là, deux ans de suite… jument était bien… Au contraire même, j’ai Quelle a été votre réaction en appredû la freiner dans la descente pour qu’elle nant que TRêVE partait à la retraite ? garde des forces.

Pas trop déçu de savoir que vous ne la De vos quatre succès dans l’Arc, c’est remontrez plus en course ? le plus fort émotionnellement ?

C’est ce qui était prévu. Le propriétaire et Aucune victoire ne ressemble à une l’entraîneur voulaient la garder au niveau autre. La plus belle reste quand même pour faire le doublé dans26 l’Arc avant de la celle de l’année dernière. Ce qu’a fait la ju- mettre au haras. L’objectif a été atteint, 24

elle a droit à un repos bien mérité (ndlr : depuis, il a été décidé de la sortir du haras pour postuler à un 3ème Arc de Tromphe) Il est question de la faire pouliner avec GALILEO, ça va faire de sacrés poulains !!

Si on se réfère aux pédigrées, oui. On peut difficilement faire mieux. Après, il ne suffit pas d’avoir de bons pédigrées pour faire un bon cheval de course. (ndlr : finalement il semble que l’étalon choisi soit dUBAWI).

C’est quand même une jument exceptionnelle, qui aura marqué votre carrière à jamais qui a quitté les courses…

Oui, mais qui dit que j’en ai pas déjà une autre de la même trempe avec WE ARE ?

Vous croyez beaucoup en cette jument ?

C’est une jument qui est faite pour l’Arc. N’oublions pas ce qu’elle a fait, même si elle a été déclassée deux fois parce que ses problèmes aux ovaires avaient fabriqué de la testostérone. Elle a dû être opérée, mais est très bien revenue. Elle a trois ans et devrait être au départ de l’Arc l’année prochaine.

Quel est votre programme à court terme ?

« J’ai tout de suite senti que la jument était bien… Au contraire même, j’ai dû la freiner dans la descente pour qu’elle garde des forces. »

Pour les prochaines semaines pas grand chose. Comme je le fais depuis trois ou quatre ans, je vais couper pendant 3 ou 4 mois. Je vais continuer de monter le matin, pour travailler des chevaux, mais c’est tout. Retour prévu au mois de mars.

Vous allez bien prendre un peu de vacances, non ?

Une semaine, pas plus. Il y a beaucoup de travail avec les chevaux et puis ma femme dirige une entreprise, elle ne peut pas s’absenter comme ça.

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Christophe a fêté en avance sa 7ème cravache d’or, en remportant la très prisée Japon Cuq avec EPIPHANEIA, le 30 novembre dernier à Tokyo.

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< PLAT > > BREEdERS CUP mILE , SAmEdI 1ER NOVEmBRE

Cocorico !

En l'absence de l'Américain WISE dAN, double lauréat de ce Breeders'Cup mile, blessé, un ex-Américain, TORONAdO, partait favori sur les 1600m de Santa Anita, le 1er novembre dernier. Pour le turf français, 2014 restera comme l'année des grandes résurrections. Il y a eu TREVE, et en Californie, KARAKONTIE, vainqueur de la Poule d'Essai des Poulains mais inexistant dans le Jockey-Club puis dans le Prix de la Forêt, a crevé l'écran. Un grand moment de classe pure orchestré par un jockey talentueux, Stéphane Pasquier ! Le pensionnaire de Jonathan Pease a enlevé le B.C. mile et l'autre Français ANOdIN (Olivier Peslier), revenu comme une bombe de l'arrière, prenait la 2ème place ! Cocorico !

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IMAGO

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< OBSTACLE > > GRAND STEEPLE CHASE DE PARIS, DIMANCHE 18 MAI

La valeur n’attend pas le nombre des années

La valeur n’attend pas… le nombre des années, affirme le dicton. Le 5 ans STORM OF SAINTLY l'a fait sien le 18 mai en remportant de haute lutte le Grand Steeple Chase de Paris, devançant le chevronné SHANNON ROCK sur le plat.

Le jeune élève de Guillaume Macaire, monté par un Vincent Cheminaud au top de son art à tout juste 20 ans (voir pages suivantes), n'a connu qu'une seule fois la défaite en 28

2014, s'inclinant derrière UNMIX dans le Prix Murat, mais en causant une très forte impression par sa fin de course.

Laquelle annonçait l'exploit. Des ennuis de santé ont obligé le fils de SAINT DES SAINTS à observer un long repos après avoir subi une opération. Son retour est très attendu !

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Pour remporter la course, Vincent Cheminaud et STORM OF SAINTLY sauront attendre leur heure en embuscade...

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< OBSTACLE > INTERVIEW - HIPPIK N°02 (jeudi 26 juin)

Vincent Cheminaud

« Dès que je peux, je prends ma retraite » D

euxième plus jeune jockey lauréat du "Grand Steeple" (avec STORM OF SAINTLY), derrière thierry Doumen, vainqueur de la course à dix-huit ans avec First Gold, en 1998, Vincent Cheminaud est monté pour la première fois sur un cheval à l’âge de 13 ans, préférant jusque là les jeux vidéo et leur univers souvent impitoyable, mais virtuel. Aujourd’hui, c’est avec les pieds bien sur terre qu’il apprécie son incroyable réussite. Fils de Christophe Cheminaud, très bon jockey d’obstacle, il est en cours pour une immense carrière. Même si elle ne sera pas forcément très longue. Explications.

fasse comme lui. Je suis alors entré à l’AFASEC de Mont-de-Marsan et j’ai effectué mon apprentissage chez Emmanuel Clayeux. C’est lui et son premier garçon Christophe Moigne qui m’ont appris les bases du métier. En obstacle, j’ai rapidement eu la chance de monter des cracks.

Cela ne m’a pas donné envie de changer de discipline. Je suis bien où je suis, ça correspond à mon caractère aussi, mes envies…

Comme un de tes illustres prédécesseurs, Christophe Pieux, tu es un peu

Vincent, tu es le jockey d’obstacle qui monte. Celui dont tout le monde parle…

Tu en es conscient ?

Oui, j’en suis conscient bien sûr… On n’arrête pas de m’en parler. J’en suis conscient mais je ne m’enflamme pas. Je sais que tout peut redescendre très vite.

Je suis lucide et je pense que je sus resté le même. Je garde la tête sur les épaules.

Comment expliquer cette réussite presque insolente ?

C’est par le travail avant tout… J’ai aussi eu la chance de monter tout de suite de très bons chevaux. J’ai un patron qui me fait confiance… Du travail, des bons chevaux, un peu de chance aussi… C’est un peu de tout ça.

Pourquoi avoir voulu devenir jockey?

Pour faire comme ton père?

Pourquoi j’ai voulu être jockey ? Je ne peux pas vous le dire car je ne le sais pas moi-même. Si j’ai baigné dans le milieu depuis tout petit, je ne suis pas monté sur un poney avant l’âge de 13 ans. Il n’y avait pas cette passion qui m’habite aujourd’hui. Et puis, à l’âge de 13 ans, sans savoir vraiment pourquoi, j’ai eu un déclic.

L’école ne me plaisait pas, je cherchais quelque chose à faire et comme mon père était dans le métier, je me suis tourné vers les chevaux.

Un peu pour fuir l’école en fait ?

(Rire) Peut-être que c’est ça…

Une fois sur un cheval, pourquoi choisir l’obstacle et pas le plat ?

Mon père étant jockey d’obstacles, ça s’est fait naturellement. Il a voulu que je

«Pourquoi j’ai voulu être jockey ?

Je ne peux pas vous le dire car je ne le sais pas moi-même. Si j’ai baigné dans le milieu depuis tout petit, je ne suis pas monté sur un poney avant l’âge de 13 ans. ».

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casse-cou… toi aussi tu es attiré par tout ce qui est extrême ?

Non, pas particulièrement… J’aime bien le moto-cross, mais ça s’arrête là. Je sais que Christophe a toujours été attiré par des sports extrêmes, ce n’est pas mon cas…

Toi, ton truc, ce sont les jeux vidéo…

Oui (enthousiaste). Je jouais beaucoup quand j’étais jeune, mais de ce côté là, je suis resté un enfant ! Je suis toujours fan des mangas et des jeux vidéo !

Il existe des jeux sur les courses ?

Oui, mais ça ne m’intéresse pas… Je suis plutôt « call of duty » par exemple (ndlr : un jeu de guerre). Là, ça fait un mois que je n’ai plus le temps de jouer, mais je reste accroc à ma play-station.

Les jeux vidéo, c’est une façon de vivre dans un monde parallèle… Toi, à 20 ans, tu es déjà dans la vraie vie. Ta compagne attend un enfant, tu es au sommet dans ton métier…

Faire la différence entre la vie et les jeux vidéo, ce n’est pas très compliqué… C’est une question d’éducation. Personnellement, je l’ai toujours faite.

Tu as l’exemple vécu puisque tu pourrais être sorti d’un jeu vidéo sur les courses…

(Rire) Sauf qu’on n’est pas dans un jeu vidéo !

Non, c’est la vraie vie et pour toi, tout a été très vite. Ça t’a aidé d’être le fils de Christophe Cheminaud ?

Au début peut-être un peu, sans doute.

Cela m’a peut être permis d’avoir ma chance. Mais après, il faut savoir la saisir.

Vous savez, si le fils de Brad Pitt veut être acteur, il y aura peut-être quelques portes qui vont s’ouvrir, mais s’il n’est pas à la hauteur, elles vont vite se refermer.

C’est aussi beaucoup de pression ?

Et ça, on n’en parle pas. Mais vous avez l’obligation d’être bon, de réussir. Sinon, on dit « mais qu’est-ce qu’il fait là celui-là, c’est bien parce que c’est le fils de son père ». Etre « le fils de », ça des avantages, mais aussi pas mal d’inconvénients.

Quand on a gagné le Grand Steeple Chase de paris à 20 ans, que peut-on avoir comme objectif ?

Mon objectif, c’est bien sûr de gagner le plus de grandes courses possible et dès que je peux, prendre ma retraite…

Il faut dire que le rêve d’un jockey d’obstacle, c’est de gagner le Grand Steeple Chase... ça, c’est fait.

Tu as déjà commencé à la préparer cette retraite ?

J’y pense déjà, oui. J’investis dans la pierre. Je viens d’acheter ma maison, que je rénove. Je vais acheter des appartements… Le but c’est de vivre de mes rentes. Dès que j’en ai les moyens, je m’arrête.

Pour voir te consacrer davantage à ta famille ?

Aujourd’hui, ma femme est enceinte. Je ne la vois pas grossir… A chaque fois que je la revois, j’ai l’impression qu’elle a pris 3 kilos…

Quand ton fils va naître, il va bien falloir que tu trouves du temps pour le voir grandir ?

Je sais déjà que je ne le verrais pas grandir. Je ne pourrais pas me libérer plus que maintenant. C’est comme ça, c’est la vie.

Hippik # 28

La Cravache d'Or 2014 de l'obstacle s'appelle Vincent Cheminaud (ici sur STORM OF SAINTLY) !

Agé d'à peine 20 ans, le jeune homme, jockey surdoué, capable aussi de s'imposer en plat (!) a totalisé 90 victoires cette année, et devancé des professionnels de la qualité de Jacques Ricou, Jonathan Plouganou ou David Cottin.

Hippik # 28

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< OBSTACLE > GEMIX (David Cottin) prend le dessus surTHOUSAND STARS (K. Walsh).

> GRANDE COURSE DE HAIES D’AUTEUIL, DIMANCHE 8 JUIN

GEMIX, Auteuil l’a fait roi 32

Hippik # 28

Vainqueur de sa première Grande Course de Haies d'Auteuil en 2013, GEMIX n'a guère apprécié ensuite les fences anglaises.

Le champion entraîné par Nicolas Bertran de Balanda peaufinait sa revanche... Forts d'avoir dominé le Français à Cheltenham, les hurdlers british pensaient en traversant le Channel que la Grande Course de Haies 2014 leur tendait les bras. Ils s'y étaient déjà distingués. Là, ils sont tombés sur un os : GEMIX, souverain sur la Butte, intouchable, et vainqueur de son 2ème sommet d'été consécutif ! Il allait toutefois laisser la vedette à l'une de ses victimes de l'été dans le Grand Prix d'Automne, ZARKANDAR. Du coup, son entourage décidait d'en faire un étalon. Nul doute que GEMIX sera un sire très convoité !

Hippik # 28

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< OBSTACLE > > PRIX CAMBACERES, DIMANCHE 2 NOVEMBRE

BONITO DU BERLAIS, c’est tout bon !

La victoire de TIMOKO dans l'Elitlopp, devenant l'un des rares champions français à avoir remporté la plus belle épreuve Suédoise. Le champion de Richard Westerink n'aura cessé de nous étonner tout au long de sa carrière. Il n'a pourtant pas été ménagé, ayant été de tous les combats depuis l'âge de 3 ans, mais il a courage plus gros que lui et après avoir été la terreur de Vincennes dans ses jeunes anAuteuil s'est enrichi cette année d'une recrue de premier choix : BONITO DU BERLAIS, un futur crack de la Butte Mortemart, qui va sans doute redonner le sourire à Arnaud Chaillé-Chaillé. 3ème pour ses grands débuts en course en avril, le fils de TREMPOLINO a, depuis, enchaîné cinq succès d'affilée à Auteuil, soulevant l'enthousiasme à chacune de ses sorties tant son style et sa classe sont la marque des grands champions de l'obstacle.

Le poulain a déjà épinglé à son palmarès les Prix Georges de Talhouët-Roy et Cambacérès, Grande Course de Haies des 3 ans, le 2 novembre dernier où il devançait de... 12 longueurs le bon CHAMP DE BATAILLE ! nées, c'est davantage sur les profils plats et les parcours de vitesse qu'il s'est épanouis depuis quelques temps. En cette fin Mai, mené par un très grand Björn Goop, devenu son driver attitré, le fils d'IMOKO n'a jamais vraiment laissé d'espoir à ses rivaux dans la finale, s'imposant de bout en bout.

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Hippik # 28

Hippik # 28

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< OBSTACLE > > PRIX LA HAYE JOUSSELIN, DIMANCHE 2 NOVEMBRE

MILORD THOMAS ET VEZELAY prennent le relais

Le champion STORM OF SAINTLY étant au repos, un autre 5 ans a pris le relais en s'imposant dans deux beaux steeplechase cet automne : MILORD THOMAS, entraîné par Dominique Bressou et monté par Jacques Ricou, a dominé ses adversaires dans le Prix Heors XII, un groupe III, avant d'enlever avec la manière le classique Prix La Haye Jousselin (groupe I, 5500m) 5 longueurs devant SHANNON ROCK et ARGEN36

TIQUE. Le fils de KAPGARDE se hisse ainsi parmi l'élite des steeple-chasers d'Auteuil. Et comme cette année 2014 sur les gros était celle des sauteurs de 5 ans, on ajoutera que VEZELAY, qui abordait la piste extérieure pour la première fois, a dominé le Prix Georges Courtois (4400m) le 23 novembre dans lequel SHANNON ROCK s'est classé 6ème... Emmanuel Clayeux fonde de grands espoirs sur ce fils de DOM ALCO. Hippik # 28

MILORD THOMAS (Jacques Ricou) s’envole vers la victoire.

Hippik # 28

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< OBSTACLE > INTERVIEW - HIPPIK N°17 (vendredi 17 octobre)

Jacques Ricou

« Une des plus belles saisons de ma carrière » P

our commencer, un petit retour sur votre triplé dimanche dernier.

A froid, quel est votre regard sur cet exploit ?

C’est sûr que ça fait plaisir, ce sont des belles courses en plus. Mais je ne suis pas focalisé dessus… Vous savez, des triplés ou des quadruplés, j’en ai déjà réalisé dans ma carrière. Aujourd’hui, je ne m’arrête pas là-dessus. C’est le genre de dimanche dont je me souviendrais sûrement quand j’aurai mis un terme à ma carrière.

Ce moment là justement, vous le sentez venir ? ça fait plus de 10 ans que je suis dans le TOP 3. En obstacle, peu de jockeys durent aussi longtemps, hormis Christophe Pieux qui est resté plus de 15 ans au plus haut niveau. ça fait tellement longtemps que je suis là qu’on a l’impression que j’ai 42 ans, mais pour l’instant , je ne me sens pas près de la retraite. C’est la passion qui me fait avancer et tant qu’elle sera là, je ne me vois pas arrêter. Maintenant, je ne vais pas monter jusqu’à 47 ans (ndlr : l’âge de Thierry Jarnet qui vient de remporter le Qatar Prix de l’Arc de Triomphe pour la deuxième fois de suite), c’est clair.

Vous êtes aussi président de l’Association des Jockeys. C’est important ?

Oui. Cette association joue un rôle primordial. Elle regroupe 750 jockeys, ce qui représente les deux tiers des jockeys en activité. Nous sommes présents dans de nombreuses commissions au côté de France Galop, particulièrement dans tous les domaines qui touchent à la sécurité.

Vous êtes consulté ?

Bien sûr, on nous demande notre avis.

Dernièrement par exemple, quand l’hippodrome de Fontainebleau a procédé à la réfection des obstacles, ils m’ont demandé de me déplacer à plusieurs reprises pour donner mon avis. En tant que président de l’association et de jockey d’obstacle.

En dehors de la sécurité, votre priorité aujourd’hui ?

Je dirais que c’est la reconnaissance de notre métier. Nous faisons un sport de haut niveau et je crois que les basketteurs ou les footballeurs n’aimeraient pas 38

jouer dans des stades vides… Nous devons faire accepter encore davantage qu’il s’agit avant tout d’un sport. Bien sûr, le jeu est important, mais je ne crois pas que si l’on développait le côté sportif, il y aurait moins de paris…

C’est avant tout une question de culture…

C’est à nous de faire aussi plus d’efforts.

Nous devons nous ouvrir plus… On constate qu’un effort important est fait par les jockeys, mais le reste de la profession, entraîneurs, propriétaires, éle-

«ça fait plus de 10 ans que je suis dans le TOP 3. En obstacle, peu de jockeys durent aussi longtemps, hormis Christophe Pieux qui est resté plus de 15 ans au plus haut niveau » veurs… restent encore un peu réfractaire à la communication…

Peut-être que les jockeys se sentent plus concernés. Certains propriétaires ou entraîneurs sont sans doute un peu aigris…

Ils ne cherchent pas à communiquer.

Mais d’autres, comme Criquette Head par exemple, sont très ouverts…

Ce poste de président vous prend beaucoup de temps, quand vous descendrez de cheval, vous continuerez à l’assumer ?

Je ne pense pas. En général, les présidents sont des jockeys en activité. Alors si j’arrête, je ne serais probablement plus président. Mais on en n’est pas encore là.

Vous avez une carrière exceptionnelle, mais vous n’avez jamais remporté le Grand Steeple Chase de Paris. Arrêter sans l’avoir gagné, ce serait un échec ?

C’est la course que l’on veut gagner, oui.

Je suis passé pas loin parfois, mais ce n’était pas mon jour. Pour gagner une course comme celle-là, il faut le cheval, les conditions… Que ce soit votre jour. Il peut se passer tellement de choses dans une telle course… Mon tour, ce sera peut-être pour la prochaine fois.

Avec MILORD THOMAS, vous avez le cheval pour gagner en 2015…

On peut l’espérer. C’est le but en tout cas,

après ce qu’il vient de faire, on veut l’amener à 6 ans au sommet de sa forme pour cette course.

En attendant, on vous verra tous les deux dans le Prix La Haye Jousselin, lors du week-end de l’obstacle début novembre… Une belle étape sur la route du Grand Steeple Chase…

Il a fait une bonne course préparatoire (ndlr : vainqueur du Prix Héros XII). Maintenant, on va voir comment il va passer sur 5.500 mètres (la longueur du Prix La Haye Jousselin, contre 4.400 mètres pour le Prix Héros XII). Mais ce qui est certain, c’est que je ne prendrais pas de risque avec. Sa dernière course a été un combat difficile et si je vois qu’il n’est pas prêt à accepter certains choix, je ne prendrais aucun risque. Bien sûr, nous essaierons de faire le mieux possible, de tout faire pour gagner cette course, mais pas à n’importe quel prix.

Dans le plat, les jockeys ont coutume de dire que la répartition des responsabilités est de 70% pour le cheval et 30% pour le jockey. Ce pourcentage augmente votre faveur dans l’obstacle ?

(Il réfléchit). Je ne sais pas si on peut dire ça… Disons que nous avons moins le droit à l’erreur. En obstacle, une mauvaise décision peut se payer très cher. ça ne pardonne pas.

Vous évoquer la chute, justement, vous vous préparez physiquement à cette éventualité ?

Pas de façon spécifique, même si on doit y penser. On se prépare surtout à être prêt physiquement. Particulièrement en prenant de l’âge. Plus vous vieillissez, plus les chutes font mal. D’où l’intérêt d’être toujours très bien entraîné pour être au top physiquement.

Vous, vous êtes un grand sportif…

Oui, j’aime bien tous les sports. Je fais des footing régulièrement, du squash, du vélo, de la corde à sauter, pour me maintenir en forme physiquement.

La preuve que ça marche, vous êtes en train de réaliser une grosse saison…

Elle n’est pas encore terminée, mais oui, c’est une des plus belles saisons de ma carrière.

Hippik # 28

Pour Jacques Ricou et MILORD THOMAS, la suite logique serait le Grand steeple chase de Paris...

Hippik # 28

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< OBSTACLE > SIRE DE GRUGY, PINEAU DE Ré, SILVNIACO CONTI, REVE DE SIVOLA, UN DE SCEAUX...

L’insolente réussite des «fR»

Il y a quelques semaines nous expliquions dans ce magazine pourquoi les Britanniques s'étaient pris de passion pour les chevaux de « selle français », nés et élevés chez nous, et qui brillent Outre-Manche ! Depuis cet article, les « FR » trustent tous les groupes I en obstacles là-bas. Depuis la retraite de l'idole KAUTO STAR, les Britanniques s'étaient entichés de SPRINTER SACRE, mais celui-ci étant au repos, ils se sont enthousiasmés pour SIRE DE GRUGY (Queen Mother Champion Chase), PINEAU DE RE les a bluffés en remportant le Grand National de Liverpool, SILVNIACO CONTI vient de garder son titre dans le King George VI Chase, REVE DE SIVOLA a dominé ZARKANDAR dans le Long Walk Hurdle, UN DE SCEAUX, invaincu en haies, a remporté son premier steeple-chase !

N'en jetez plus !

40 Hippik # 28

Julian Herbert

SIRE DE GRUGY (Jamie moore) s’impose à Ascot dans le Queen Mother Champion Chase.

Hippik # 28

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< OBSTACLE > L’insolente réussite de «FR»

PINEAU DE Ré et Leighton Aspell (à droite) remportent le Grand National de Liverpool. Une des courses les plus dures du monde qui se court sur 7 250 m, avec 30 obstacles à sauter. Chaque année, une quarantaine de chevaux est au départ. Beaucoup moins à l’arrivée...

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Hippik # 28

Julian Herbert

Hippik # 28

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< TROT > > LE CORNULIER, dIMANChE 19 jANVIER

Début du show Guarato !

Sébastien Guarato vient féliciter ROXANE GRIFF et Eric Raffin après la victoire dans le Cornulier. Une victoire qui en a appelé beaucoup d’autres cette année.

La réussite impressionnante de Sébastien Guarato dans les groupes I tout au long de l'année (Critérium des 3 ans, Critérium des 5 ans, Prix de Sélection, Cornulier, pour ne citer que les plus marquants) est un des événements de l’année 2014. Le professionnel du Mesnil Bérard a la chance d'avoir dans ses boxes des chevaux de premier plan et ce dans pratiquement toutes les générations. Et il a en plus eu la chance de récupérer BOLd EAGLE qui est 44

parti pour dominer sa génération de la tête et des épaules.

Ne passons pas non plus sous silence un ALAdIN d'ECAjEUL en progression constante depuis son succès dans le Critérium des 3 ans, et qui a remporté le Prix de Sélection. Même s'il a connu un mini coup d'arrêt dans le Critérium Continental, nul doute qu'il a l'étoffe pour devenir un des meilleurs chevaux d'âge de Vincennes.

Hippik # 28

Hippik # 28

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< TROT > INTERVIEW - hIPPIk N°23 (vendredi 28 novembre)

Sébastien Guarato

« Une véritable machine à gagner » V

oilà déjà plusieurs années que Sébastien Guarato est devenu une référence. dans le milieu, certains l’appellent même « le Fabre du trot ».

Réussite insolente ou plutôt professionnalisme et talent ? Quand on rencontre celui qui a bâti une véritable entreprise à gagner (7 groupe 1 à son palmarès en 2014), en compagnie de son épouse (Ecurie Guarato), on penche largement pour la deuxième solution. Ce n’est pas un hasard si beaucoup des meilleurs chevaux (ROXANE GRIFF, ALAdIN d’ECAjEUL, Billie de Montfort, Astor du Quenne ou Bold Eagle…) sont chez lui. C’est tout simplement parce qu’il les fait gagner. Notamment grâce à une grande complicité avec son jockey préféré, Eric Raffin.

Comment devient-on entraineur de trotteurs ?

Après avoir fait une formation spécifique pour devenir jockey, j’ai commencé jeune à donner à autre sens à ma carrière. j’ai remporté environ 250 courses comme jockey, j’en aurais peut-être remporté 500 si j’avais continué, mais à un moment, je me suis dit qu’il valait mieux que je devienne fort dans un domaine plutôt que rester moyen dans un autre…

Et après, comment devient-on un bon, un très bon entraineur même ?

Après, c’est l’expérience surtout. Il faut d’abord avoir un bon maître d’apprentissage et être très fort physiquement et mentalement. Quand vous êtes entraineur, vous avez beaucoup de choses à gérer, beaucoup de travail… Il faut gérer les relations avec les propriétaires, les jockeys, le personnel…

Avoir des bons chevaux ne suffit pas…

Avoir des bons chevaux, c’est une chose.

Mais après, il faut savoir les mettre au point. Et là encore, l’expérience vous apporte beaucoup. Vous vous servez de vos erreurs pour avancer. Vous vous souvenez que, dans la même situation, vous aviez fait comme ça et que cela n’avait pas marché…

Il y en a des précises (d’erreurs) qui vous viennent à l’esprit ?

(Il réfléchit) des erreurs de ferrures… Et d’autres petits détails qui peuvent chan46

ger le comportement des chevaux. Par exemple, vous pensez qu’un cheval est mieux dehors, pour être détendu, mais il faut au contraire le mettre au boxe…Ce sont plein de petites choses comme ça qui peuvent changer le rendement d’un cheval. Au début, on commet aussi l’erreur de vouloir écouter un peu tout le monde…

Aujourd’hui, vous êtes devenu une référence dans le métier…

« Avec Éric, nous nous entendons bien, je peux lui dire ce que je pense. Parfois, cela ne lui plaît pas toujours, mais bon… On est comme un couple ».

Cela ne s’est pas fait tout seul… Avec ma femme, nous avons créé une véritable machine. Nous avons une station de monte (ndlr : pour gérer ainsi les saillis de ses propres étalons), des prés pour le débourrage… Nous avons une quinzaine d’employés qui font tourner l’écurie. Aujourd’hui, on vient chez nous pour obtenir le meilleur des chevaux. Il y a un potentiel, mais encore faut-il arriver à l’exploiter au mieux.

Quelles sont les principales qualités d’un bon entraineur ?

Au delà du travail et de l’investissement, il faut savoir prendre du recul pour analyser les entraînements, les courses…

Vous confiez la majorité de vos chevaux à Éric Raffin, on a l’impression que c’est presque fusionnel avec lui… déjà au départ, c’est un jockey qui n’entraîne pas, donc c’est plus simple… Si vous confiez vos chevaux à Bazire par exemple, le jour où il a un meilleur cheval dans la même catégorie, il choisira le sien.

Avec Éric, nous nous entendons bien, et comme on gagne… Il est plus jeune que moi, donc je peux lui dire ce que je pense.

Parfois, cela ne lui plaît pas toujours, mais bon… On est comme un couple tous les deux.

Quel est votre plus belle victoire à ce

jour ?

Le Prix de Cornulier avec ROXANE GRIFF (ndlr : et bien sûr, Éric Raffin sur la selle !).

C’est une des plus grandes courses de trot monté du monde.

ROXANE GRIFF, un sacré cheval, comme ALADIN D’ECAJEUL qu’on ne présente pas, et plus dernièrement le très prometteur BOLD EAGLE (fils de READY CASH), sans doute le grand favori du critérium des trois ans le 7 décembre prochain ?

Il est de la trempe de mes meilleurs trotteurs comme ALAdIN d'ECAjEUL. C’est un cheval qui est invaincu en 2014 avec huit succès en huit sorties. C’est quelque chose de rare, d’exceptionnel. dans le Critérium des 3 ans, je ne crains que Biche des Clos, la pouliche qui vient de gagner la préparatoire réservée aux femelles.

C’est un cheval fait pour le Prix d’Amérique.

Le Prix d’Amérique (rebaptisé désormais Grand Prix d’Amérique), dont ALADIN D’ECAJEUL pourrait être un des favoris…

On ne sait pas encore si on va l’inscrire, on réfléchit... Il est encore jeune et a d’autres choses à faire avant… Il est évident que c’est un cheval fait pour cette course, mais on pourrait attendre 2016 avant de l’engager. Une décision sera prise fin décembre.

Un mot sur le retour de READY CASH. Vous le croyez capable de remporter un troisième Prix d’Amérique?

Il va d’abord falloir qu’il se qualifie… On va voir ce qu’il va donner dans le Prix de Bourbonnais (ndlr : le samedi 6 décembre, avec Franck Nivard au sulky, qui sera aussi le pilote de son fils, dOLd EAGLE, le lendemain). Rappelons qu’il doit impérativement remporter 31 000 euros avant la course pour pouvoir y participer. je suppose que s’il n’est pas bien pour sa rentrée, ils décideront de l’enlever.

En général, comment jugez-vous ce retour ?

C’est bien pour les courses, pour le spectacle. C’est un cheval qui n’a plus rien à prouver. Alors il peut bien tenter ce défi...

Hippik # 28

Sébastien Guarato avec ALAdIN d’ECAjEUL (Eric Raffin, masqué sur la photo) après la victoire dans le Prix Marcel Laurent, en novembre.

Hippik # 28

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< TROT> MAhARAjAh (n°17) a attendu la dernière ligne droite pour porter son attaque. Une course disputée dans des conditions dantesques.

> GRANd PRIX d’AMERIQUE, dIMANChE 26 jANVIER

MAHARAJAH, de l’enfer au paradis 48

Hippik # 28

Le succès de MAhARAjAh dans le Prix d'Amérique restera évidemment comme l'un des principaux faits marquants de cette année hippique. Le top-model suédois, dauphin de REAdy CASh dans l'édition 2011, a connu beaucoup de pépins physiques qui ont émaillé sa carrière, l'empêchant à chaque fois de revenir à 100% de ses moyens lors des années suivantes, sauf pour ce Prix d'Amérique 2014 où son mentor Stefan hultman y a cru dur comme fer et a eu raison. Son champion, mené par un Orjan kihlström très inspiré, a pris le dos de celui qui était le grand favori, UP ANd QUICk, pour le déposer dans la dernière ligne droite, et ce dans des conditions dantesques, la pluie ayant rendu la piste de Vincennes épouvantable.

Hippik # 28

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< TROT. > > ELITLOPP, dIMANChE 25 MAI

TIMOKO en grand champion

La victoire de TIMOkO dans l'Elitlopp, devenant l'un des rares champions français à avoir remporté la plus belle épreuve Suédoise. Le champion de Richard Westerink n'aura cessé de nous étonner tout au long de sa carrière. Il n'a pourtant pas été ménagé, ayant été de tous les combats depuis l'âge de 3 ans, mais il a courage plus gros que lui et après avoir été la terreur de Vincennes dans ses jeunes années, c'est davantage sur les profils plats et les parcours de vitesse qu'il s'est épanoui depuis quelques temps. En cette fin Mai, mené par un très grand Björn Goop, devenu son driver attitré, le fils d'IMOkO n'a jamais vraiment laissé d'espoir à ses rivaux dans la finale, s'imposant de bout en bout.

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Hippik # 28

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Anders Kongsrud/Hesteguiden.com

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< TROT> > CRITERIUM dES 5 Eeckhaute) ANS, SAMEdI 30 AOûT AThOS dES ELFES (j. Van n’est pas apparu au mieux de sa forme dans le Critérium Continental, mais garde la classe.

VABELLINO a pris rendez-vous

Le triomphe de VABELLINO dans le Critérium des 5 ans alors qu'il n'avait encore jamais affronté l'élite de sa génération au niveau semi-classique. Il avait toutefois démontré sa classe tout au long de l'année dans des lots de belle qualité, à Paris comme en province, et pour son premier essai face aux meilleurs "V", il a été mené à merveille par Eric Raffin dans le dos du leader VULCAIN dE VANdEL avant de lui décocher un uppercut dans le haut de la montée pour aller ensuite quérir un facile succès car il a la faculté de ne jamais mollir, comme un certain RAPIdE LEBEL. On espère maintenant le voir confirmer dans les prochains mois, notamment dans le Prix Ténor de Baune qui offre à son vainqueur un ticket pour l'Amérique.

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Hippik # 28

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< TROT > > CRITERIUM dES 3 ANS, dIMANChE 7 dÉCEMBRE

BOLD EAGLE arrive lancé

L'avènement de BOLd EAGLE dans le Critérium des 3 ans, marchant sur les traces de son père REAdy CASh, et ayant semble-t-il lui aussi le potentiel pour aller très très haut. Il aura réussi, comme son paternel, l'exploit de finir son année de 3 ans invaincu en 9 tentatives. d'abord propriété de jean-Etienne dubois, il a été acquis par Pierre Pilarski qui l'a confié à Sébastien Guarato, ce qui lui a permis de poursuivre au mieux sa progression. Sachant tout faire dans un parcours, il a tout eu contre lui dans le Critérium, se montrant un peu tendu au départ puis gêné par un rival, il a ensuite contourné ses rivaux et est resté le nez au vent en seconde épaisseur un long moment avant de s'envoler dès l'ultime tournant, s'imposant sans émotions et sans jamais puiser dans ses réserves. Il est clair qu'il a l'étoffe d'un tout grand cheval, que l'on espère voir confirmer à 4 ans, notamment dans le Prix de Sélection en fin de meeting, son prochain objectif, puis dans le Critérium des 4 ans en Mai. 54 Hippik # 28

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< TROT > > PRIX dE BOURGOGNE, dIMANChE 28 dÉCEMBRE

READY CASH une question d’argent

Enfin, le retour inattendu de REAdy CASh. A un moment où les courses ont besoin d'un coup de boost pour redorer leur image, ce genre de challenge assez rare est une aubaine, et seul un homme comme Philippe Allaire est capable de ce genre de coup de folie, mais c'est à la hauteur de l'immense champion qu'est REAdy CASh, le trotteur le plus riche de l'histoire. On ajoute à cela le fait qu'il doive prendre 31.000 € d'ici au Prix d'Amérique pour pouvoir le disputer, et cela donne une dimension dramatique à une histoire déjà palpitante. Pas revu depuis sa disqualification du Prix de France en février dernier, le cheval a fourni une rentrée très satisfaisante dans le Prix du Bourbonnais, puis est parti à la faute dans le Prix de Bourgogne le 28 décembre, dépassé dans la dernière ligne droite. Reste un petit espoir de le voir encore au départ du Grand Prix d’Amérique. Il lui manque 31 000 €, un comble pour lui qui en a gagné plus de 5 millions dans sa carrière ! Mais 2014 reste pour l’instant, l’année de retraite de l’un des plus grands trotteurs de l’histoire. Puis aussi celle de son retour (compliqué) sur la cendrée de Vincennes. Il n’avait rien à perdre, lui qui a déjà tout gagné.

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Gwendoline Le Goff

Après être parvenu rapidement à se hisser en tête, REAdy CASh (n°8) craquera complètement dans le final et partira à la faute.

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< TROT > INTERVIEW - hIPPIk N°27 (mercredi 24 décembre)

Thierry duvaldestin

« READY CASH n’a rien à perdre » d

ébut novembre, Philippe Allaire annonçait le grand retour de REAdy CASh sur les champs de course.

Objectif : remporter un troisième Grand Prix d’Amérique et devenir encore un peu plus une légende. Son entraîneur, Thierry duvaldestin, a tout de suite adhéré à ce formidable défi, certain que le champion avait encore les ressources pour gagner. Quelques jours avant le Prix de Bourgogne, quasiment sa dernière chance de glaner les 31 000 euros nécessaires pour valider l’inscription du double vainqueur de cette course mythique, c’est avec beaucoup de calme et de sérénité qu’il a répondu à nos questions.

Il y a trois semaines, READY CASH faisait un retour mitigé dans le Prix du Bourbonnais, vous vous attendiez à mieux ?

On espère toujours mieux… Mais après dix mois sans courir, c’est compliqué ; On ne pouvait pas trop lui en demander.

Aujourd’hui, c’est l’heure de vérité avec le Prix de Bourgogne, vous le sentez comment ? je le sens bien.

Pourtant, la concurrence s’annonce

très coriace…

Oui, cela ne va pas être simple, mais je le sens bien. depuis sa première course, il se sent forcément mieux.

Si vous ne prenez pas les 31 000 euros cette fois, il y aura une autre chance ?

Ce sera très compliqué…

Un retour raté pourrait écorcher la légende ?

Absolument pas. Aujourd’hui, c’est le

« Aujourd’hui, READY CASH est le meilleur étalon du monde. Sa légende vit par sa traçabilité. Il n’a rien à perdre » meilleur étalon du monde. Sa légende vit par sa traçabilité. Il n’a rien à perdre.

Vous avez toujours pensé qu’il pouvait relever ce défi ?

Quand Philippe Allaire a décidé de la sortir de sa retraite, il m’a demandé mon avis. Sans mon accord, il ne l’aurait pas fait. Forcément, si j’ai appuyé ce choix, c’est que j’ai toujours pensé que c’était possible. C’est un cheval qui n’a mal Le 9 février à Vincennes, ce que l’on pensait être les adieux de REAdy CASh.

nulle part. La « carrosserie » est en parfait état. Il a bientôt 10 ans, mais ce n’est pas un vieux cheval.

Vous ne regrettez pas parfois que ce soit Franck Nivard le driver et pas vous ?

Vous savez, c’est un cheval de propriétaire à 100%... Il faut un top jockey. Si j’avais des parts dans le cheval, j’aurais pu envisager éventuellement de le driver, mais dans ce cas, ce n’est pas envisageable.

Le propriétaire veut mettre toutes les chances de son côté en somme...

Voilà… Et même si je suis peut-être dans le TOP 10, il faut admettre que les Bazire, Nivard, Raffin… restent les meilleurs aujourd’hui. Si vous voulez optimiser encore un peu plus les chances du cheval, vous vous adressez à ce qui se fait de mieux.

Aujourd’hui, Franck Nivard est le complément idéal pour READY CASH… Ils se connaissent parfaitement. Avec Franck, on se connaît aussi parfaitement. Pas besoin de longs discours entre nous…

Ces derniers jours, vous avez beaucoup communiqué ensemble sur le cheval ?

Non… A qui cela servirait-il ? Franck ne s’occupe pas de l’entraînement. Mais il connaît très bien REAdy CASh. Il sait ce qu’il faut faire, comment le piloter.

Personnellement, on vous voit moins sur les courses comme driver, c’est un choix volontaire ?

Pas spécialement… C’est vrai, oui, sur les cinq dernières années, c’est la moins bonne.

Vous l’expliquez comment alors ?

A plein de petites choses… je me suis sans doute un peu endormi… On a débourré moins de chevaux, pris moins de départs cette année… comme je drive (ndlr : ou monte) uniquement mes chevaux, à quelques exceptions près, pour dépanner, forcément, j’ai moins couru, donc moins gagné. Mais d’ici deux ou trois ans, ça va revenir.

Propos recueillis par Stéphane Désenclos

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Hippik # 28

Malheureusement, les chances de voir REAdy CASh au départ du Grand Prix d’Amérique, sont devenues très très minces. Au plus grand regret de Philippe Allaire et Thierry duvaldestin.

Hippik # 28

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< LA ChRONIQUE D’ALLISON > «Cette année 2014 se voulait être d'une exceptionnelle limpidité. ORFEVRE, que l'on avait adopté, prenait sa retraite. INTELLO, manifestement de grand talent, le poursuivait jusque dans l'exercice de la monte. Il était évident que mis à part TRÊVE et CIRRUS DES AIGLES, on ne pouvait compter que sur du neuf, et espérer l’avènement de nouveaux prodiges».

ÉPhÉMèRE PUR-SANG

C Allison parle des courses avec amour, tendresse et passion. Vous pouvez aussi retrouver toutes ses chroniques à l’adresse suivante : andtheyreoff.overblog.com

ette année 2014 se voulait être d'une exceptionnelle limpidité. ORFEVRE, que l'on avait adopté, prenait sa retraite. INTELLO, manifestement de grand talent, le poursuivait jusque dans l'exercice de la monte. Il était évident que mis à part TRÊVE et CIRRUS DES AIGLES, on ne pouvait compter que sur du neuf, et espérer l’avènement de nouveaux prodiges.

Notre championne, invaincue dans un Prix de l'Arc de Triomphe de folie, attendait sagement son retour sur les pistes de Paris, et par cette absence, nous offrait encore les rêves, et l'assurance de merveilles à venir.

Au début de l'année, JUST A WAY, inconnu de tous, pulvérisait une opposition réveillée à Meydan. L’Europe, encore groggy par l'hibernation, sortait doucement de son sommeil réparateur. Peu importe leurs performances futures, le Japonais ne les avait pas attendu et s'administrait le plus haut Rating de l'année.

GENTILDONNA, dont le talent dans son pays était déjà une évidence, confirmait sur la piste noire de Dubaï, et par son récent succès dans l'Arima Kinen, fermait cette parenthèse du pur-sang dont elle avait ellemême entrepris l'ouverture. Ses Adieux, fin décembre, ont été parfaitement réussis.

CIRRUS DES AIGLES dans les étoiles En France, on tremblait déjà à l'idée de retrouver la Belle. TRÊVE, sans Thierry. Le contrat se voulait

Toute la classe de CIRRUS DES AIGLES.

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ainsi, l'idéal avait touché à sa fin. Ce Prix Ganay laissera des traces dans nos cœurs. La légende décapitée. Elle se sera bien battue. Trop bien battue.

L'Italien lui a demandé la lune, CIRRUS DES AIGLES avait déjà atteint les étoiles. La défaite de la Reine fut douloureuse, son second couronnement une fin des plus heureuses.

A L'autre bout de ce monde, un alezan violet se faisait un nom. CALIFORNIA ChROME s'adjugeait les deux premières épreuves de la triple couronne.

L'engouement se fit enterrer par une concurrence trop pressée : l'Américain se fait piétiner à la sortie de l'ultime stalle et, péniblement, le sabot en sang, accélère en retrait. L'exploit ne lui appartiendra pas, les courses sont parfois cruelles.

En France, les futurs champions s'annoncent. KARAKONTIE, qui clôturait brillamment sa saison passée, libre de ses mouvements en l'absence d'ECTOT, s'adjuge la Poule d'Essai des Poulains.

NIGhT OF ThUNDER, en quelques foulées magiques, annexe les espoirs poussés de deux familles sur la piste de Newmarket et remporte les 2000 guinées. Les femelles françaises prennent le pouvoir : MISS FRANCE confirme son amour pour la langue de Shakespeare, et AVENIR CERTAIN porte courageusement ce nom qui ne lui faisait pas pression. A Chantilly, la jolie pouliche s'envole. A Chantilly, l'élégant poulain s'enfonce.

ThE GREY GATSBY, dont la naissance sur notre

«A Epsom, le fils de OUIJA BOARD remporte le Derby. Son mentor irlandais scandait son nom, revendiquait son génie, mais sur la piste AUSTRALIA ne parviendra jamais à totalement convaincre les cœurs. Un champion, certes, le meilleur de tous, nullemen.»

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SPIRIT JIM remporte le Grand Prix de Saint-Cloud avant d’être disqualifié.

sol console, s'offre le chrono record de notre Prix du Jockey-Club, et cet espoir déchu que sera PRINCE GIBRALTAR. Le magnifique gris, incapable de convaincre dans son pays, était au dessus de toute concurrence française. L'année s'annonçait triste, on pensait déjà trouver le spectacle ailleurs.

A Epsom, le fils de OUIJA BOARD remporte le Derby. Son mentor irlandais scandait son nom, revendiquait son génie, mais sur la piste AUSTRALIA ne parviendra jamais à totalement convaincre les cœurs. Un champion, certes, le meilleur de tous, nullement. En Irlande, KINGMAN se moque du terrain lourd. Son futur sera rythmé de joie et d'admiration. Jusqu'en France, l'ombre de FRANKEL n'offrira que son sillage. Les deux rivaux ne se rencontreront plus, la bataille se poursuit désormais au haras.

SPIRITJIM gagne et perd A Paris, SPIRITJIM, enivré par les victoires accumulées, remporte enfin son Graal et met en avant la patience de Pascal Bary. Le Grand Prix de SaintCloud s’ancre dans les mémoires. Son vainqueur officiel NOBLE MISSION, qui connaîtra une année exceptionnelle et bouleversante, chancelle dans la ligne droite. L'erreur du jockey sera rattrapé par le malheur de SPIRITJIM, disqualifié après analyses sanguines. Le Graal n'était qu'un vase, le poulain continue sa quête.

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< LA ChRONIQUE D’ALLISON > A Longchamp, GALLANTE remporte le Grand Prix de Paris. Inconnu poulain d'André Fabre, un an après FLINTShIRE qui tardait à convaincre, le beau poulain montre de la qualité sur le bourbier de Paris, mais ne nous offre rien de plus.

L'exceptionnel n'est pas à la maison, mais de nouveau en Angleterre. TAGhROODA, pouliche de trois ans, défonce l'adversité mature dans l'Arc d'été. L'exploit est rarissime, la pensionnaire de John Gosden séduit, et confirme tout au long de l'année. En Allemagne, SEA ThE MOON, lauréat du derby par onze longueurs, laisse passer les rumeurs avec dégoût et se prépare pour le Grand Prix de Baden. Le poulain n'était effectivement plus le même, IVANhOWE en profite et l’expédie au haras.

Les larmes de TRÊVE L'Arc se profile dans les esprits. KINGSTON hILL, second à Epsom, s'offre le marathon du St Leger et s'interdit tout espoir à Longchamp. Pourtant, ce premier dimanche d'octobre, il sera bien présent dans la ligne droite. Tout près de l'exploit, à des lieux de NIJINSKY tout de même. En Irlande, ThE GREY GATSBY avale AUSTRALIA et son hégémonie annoncée. Notre Jockey-Club est souligné, le champion d'Aidan O'Brien disparaît des pistes, lui aussi. On apprend le retrait de KINGMAN. Celui de ChARM SPIRIT, aussi. Le poulain de Freddy head, brillant dans le Jean Prat, imposant dans le Moulin, conquérant dans les Queen Elizabeth II Stakes, ne sera pas revu en compétition. Le Mile avait trouvé ses princes, il n'en profitera que le temps d'une saison. En 2015, tout sera à refaire. TRÊVE nous donne l'ultime sourire, et conclut son année par un formidable doublé dans le Prix de l'Arc de Triomphe. On ne l'attendait

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« TRÊVE nous donne l'ultime sourire, et conclut son année par un formidable doublé dans le Prix de l'Arc de Triomphe. On ne l'attendait plus, les larmes n'en sont que plus sincères. »

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FLINTShIRE et Maxime Guyon s’imposent dans le hong Kong Vase, à Sha Tin.

plus, les larmes n'en sont que plus sincères. WE ARE, que l'on associe à l'inoubliable MOONLIGhT CLOUD, prend une revanche sur sa cruelle destiné.

FLINTShIRE retrouve sa fierté à hong Kong Les derniers mois sont tournés vers l'étranger. ADELAÏDE se révèle incroyable hors de ses frontières.

L'Allemand PROTECTIONIST remporte la plus belle des épreuves australiennes. WISE DAN, le crack de la pelouse américaine revient parmi les vivants, remporte un énième groupe 1, et disparaît de nouveau pour blessure. KARAKONTIE retrouve ses sensations et contre ANODIN à Santa Anita. FLINTShIRE découvre un sol sec et s'envole à hong Kong... La France, qui n'avait pas été heureuse lors du Meeting de Royal Ascot, retrouve sa fierté. Christophe Soumillon, dont la monte se fait précieuse à chaque instant, laisse les guides glisser entre ses doigts dans la Japan Cup, et EPIPhANEIA s'offre le gratin du pays. CIRRUS DES AIGLES conclue une année formidable, et se place à Sha Tin de nouveau. Le plus grand hongre de l'histoire de France se bat contre les rides, l'amour de Corine le transcende.

Parmi les espoirs futurs, FULL MAST et EPICURIS se détachent. Les fils de Criquette ne semblent pas avoir la même destiné. Le premier, certainement dirigé vers le Mile, se fait bousculé à Longchamp. Noël lui offre le Grand Critérium mais GLENEAGLES confirme les attentes et attise les espoirs pour l'an prochain. EPICURIS se montre le meilleur à SaintCloud...

2015 nous offrira une nouveau visage. TRÊVE devrait être de la partie, mais l'année sera longue et les rêves de la voir au départ de l'Arc doivent se faire discrets. READY CASh en est le plus bel exemple. La plupart des acteurs ont capitulé au profit de l'élevage. Malheur que cet éphémère Pur-Sang !

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«Christophe Soumillon, dont la monte se fait précieuse à chaque instant, laisse les guides glisser entre sesdoigts dans la Japan Cup, et EPIPhANEIA s'offre le gratin du pays.»

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ALEX SHTORKH Ret r ouvezdèsàpr ésent ,enl i br ai r i eetdansl er éseauf nac l eder ni erouvr agephot ogr aphi que d’ Al exSht or kh, Néspourt r i ompher , l escour seshi ppi quesf r ançai sesvuesparunj ockeyr usse.

Al exSht or k hes tnéàMos c ouen1937.Apr èsav oi rmenéunec ar r i èr edej oc k eypr of es s i onnel pendantdouz eans ,i l es tdev enupei nt r eetphot ogr aphe.

I l es tl ’ aut eurdenombr euxal bumsdephot ogr aphi ec ons ac r ésauxc hev aux ,par mi l es quel s: «Lesder ni er sc av al i er sdumonde»,«Legr andl i v r edesc hev auxr us s es»,«Lesc hev auxdes s abl esnoi r s»,«Moment sol y mpi ques».

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