Mag'Sport 1

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Automne 2014

Pays Dolois

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2 MaG sports - Des Jurassiens au top ! Le club de tennis de table de Morez évoluera cette saison parmi l’élite nationale !

Philippe Girod :“Il faut être passionné

quand on part de si bas”

En quelques années, Philippe Girod, président du club Morez Haut­Jura tennis de table, a réussi le pari de mener son équipe du niveau départemental à la Pro A. En juin dernier, c’était la montée historique, propulsant le club parmi l’élite du tennis de table français. Un projet “un peu fou” comme il l’admet, tenant en partie aux moyens financiers conséquents injectés par son entreprise, mais aussi par la pugnacité d’une équipe qui ne s’est jamais avouée vaincue. Philippe Girod, atteindre ainsi l’élite du tennis de table français ne peut être que le reflet d’un projet mûri, d’un pari personnel et professionnel. Pourquoi le tennis de table ? Depuis quand travaillez-vous dessus ? J’ai découvert le tennis de table à 38 ans. J’ai accroché de suite. Nous étions à ce moment-là au niveau départemental, avec une quinzaine de licenciés. Je me suis investi dans les entraînements, les matchs… Et nous avons réussi à monter en Prénationale en trois ans. J’ai pris alors la présidence du club, avec l’ambition de faire monter l’équipe en Nationale 1. Avez-vous été soutenu par les collectivités dans votre projet ? L'idée de développer un sport de salle, parallèlement au ski, a été bien accueillie. La mairie de Morez et le Conseil général se sont intéressés à notre projet. J’ai continué à m’investir pour devenir le principal financeur de l’aventure. J’ai alors commencé à recruter

des joueurs professionnels. L’objectif de monter en N1 a été atteint en peu de temps. Mais ce n’était pas encore suffisant… ? C’est dans ma nature de vouloir aller toujours plus haut. Je suis un entrepreneur. Je me décide donc à viser la Pro B. Nous réadaptons l’équipe, et on atteint la Pro B pour une première saison en 2011-2012. C’est un autre monde, avec un fossé de niveaux, de spectacle, de reconnaissance… On finit dans la première moitié, et le nouvel objectif devient alors la Pro A. Nous échouons l’année d’après, le mental n’a pas suivi. Qu'est-ce qui a fait la différence lors de la saison passée ? Une équipe solide mentalement, même si ce n’était pas la meilleure, avec une ambiance fantastique. C’est ce qui caractérise Morez, la culture de la gagne. Ils se sont bagarrés alors qu’ils étaient mal placés au terme de la première phase, pour finalement ne plus perdre un match jusqu’à la fin de saison. Vous êtes ainsi cette saison le club collectif phare du Jura. Est-ce une fierté ? Je suis comblé car mes objectifs sont atteints. J’ai cette fierté, pour une commune de quelque 5 000 habitants. Mais j’ai pris des risques financiers, c’est un projet un peu fou. Il faut être presque mégalo, en tout cas passionné quand on part de si bas. Que représente financièrement une telle évolution à ce niveau ? Nous avions le plus petit budget de Pro B l’année dernière,

Alexis Vuillermoz :

“J’aimerais revenir sur le Tour de France”

Comment êtes-vous parvenu alors à monter avec un petit budget ? J’ai pris le risque de recruter un vétéran 2 qui a gagné tous ses matchs. C’est grâce à lui qu’on est monté. J’ai également pris des joueurs pour seulement quelques matchs. Quel est votre recrutement pour cette année ? Notre leader sera Eugène zhen wang, numéro 1 du continent américain. J’ai recruté aussi, entre autres, pour cinq ou six matchs, le numéro 2 espagnol. Jouerez-vous ailleurs qu’à Morez cette saison ? Peut-être de nouveaux à Lonsle-Saunier ? Le match de fin de saison à Lons-le-Saunier fut une grande réussite. Chapeau au président du Conseil général qui a été visionnaire et qui a mis les moyens pour cette délocalisation. Beaucoup sont venus par curiosité et ont apprécié ce sport. J’ai reçu beaucoup de courriers de remerciements de personnes qui ont vibré. Je n’ai pas le pouvoir de refaire un match à Lons-le-Saunier, mais si le Conseil général le souhaite à nouveau, nous répondrons immédiatement oui !

Justin Bournier - Dole Athlétique-Club

Tout souri – ou presque ­ au jeune coureur Jurassien qui semble avoir tourné définitivement la page VTT. Après un excellent Giro où il termine à la 11e place, le Sanclaudien continue de prendre ses marques au sein de sa nouvelle formation, AG2R la Mondiale. Une récente fracture d'un os d'une main mi­août, suite à une chute à l'entraînement, l'a toutefois contraint à déclarer forfait pour le Tour du Limousin (19 au 22 août). Photo Kramon

Vous rouliez pour la “Sojasun” en 2013, pourquoi avoir changé d’équipe en 2014 ? La Sojasun, faute de partenaires, s’arrêtait en fin d’année 2013. J’étais donc à la recherche d’une équipe, mais c’était très compliqué car fin août, les budgets étaient déjà bouclés dans les formations. C’est grâce à Daniel Germond que j’ai pu intégrer jusqu’en 2016 l’équipe d’AG2R la Mondiale.

Première sélection en équipe de France ! Justin Bournier, pourquoi vous êtes-vous orienté vers la marche athlétique ? J’ai choisi la marche athlétique un peu par hasard, dans le cadre d’une compétition poussins. Il manquait un athlète, et on m’a proposé de le remplacer. Et j’ai marché. Arrivé au bout, j’avais battu le record de la compétition, alors je me suis dit pourquoi ne pas continuer dans cette discipline…

D’autres disciplines vous attirent-elles dans l’athlétisme ? Oui, notamment les haies. Mais j’aime surtout l’athlétisme en général, et plus particulièrement regarder la perche qui est une discipline impressionnante !

Comment s’est passée votre intégration ? Mon intégration s’est très bien passée. Je suis arrivé assez jeune dans une équipe où je connaissais déjà pas mal de coureurs que j’ai pu côtoyer plus jeune ou sur les courses.

Que représentent pour vous les titres que vous avez gagnés ?

En 2014, vous avez disputé une soixantaine de jours de course, comment se sont déroulées les épreuves auxquelles vous avez participé ? Depuis le début de l’année, j’ai déjà 65 jours de course dans les jambes, dont le Paris-Nice et le Giro, deux courses majeures de mon programme 2014. Sur le Paris-Nice, j’avais un rôle d’équipier auprès de Carlos Betancur qui était leader. C’est une très grosse satisfaction car nous visions un top 5 et nous l’avons gagnée. Puis j’ai participé au Giro, ou j’ai eu un autre rôle d’équipier de montagne, il fallait emmener le leader de l’équipe Doménico Pozzovivo. J’ai été protégé en plaine pour aider le leader en montagne. Pas de problème puisqu’il termine 5e, et moi je prends la 11e place. Pour moi c’est un très bon résultat.

soit 150 000 euros. Si je garde ce même budget, je ne tiendrai qu’une année en Pro A. Une chose est sûre : mon entreprise devra mettre plus. Mais j’aurai de toute manière le plus petit budget de Pro A, aux alentours de 200 000 euros.

Quel bilan tirez-vous de la saison 2014 dans votre nouvelle équipe ? Il me reste une vingtaine de jours de course à disputer, dont les Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal. Je tire un bilan positif car j’ai bien progressé en montagne. J’ai retrouvé de bonnes sensations tout au long des courses auxquelles j’ai participé. Quelles sont vos perspectives 2015 si vous en avez déjà ? Je suis chez AG2R jusqu’en 2016. Pour l’instant la saison n’est pas encore terminée sportivement, je n’ai pas beaucoup d’informations, mais j’aimerais bien revenir un jour sur le Tour de France.

Mes titres représentent avant tout une réussite par rapport au travail fourni depuis que je pratique la marche athlétique. Je me suis battu pour les décrocher, alors pour moi, je les mérite ! Mais tout est à refaire dès à présent en cadets. Il faut rester fort, maintenant patience sera le maître mot.

En cadets, quels sont vos objectifs pour cette saison qui va débuter dans quelques mois ? Les objectifs à court terme sont de réaliser un premier 10 km, et pourquoi pas aller au championnat du monde cadets. Par la suite, le grand objectif sera en 2016 les championnats d’Europe cadets. Et à long terme, pourquoi pas les J.O, mais patience ! Et il y aura également ma première sélection en équipe de France en janvier 2015.

Quelles seront les principales difficultés qui se poseront à vous suite au changement de catégorie (minimes à cadets) ? Il n’y a pas de difficultés (rires) ! Les vraies difficultés, ce sont les passages du 3 000 au 5 000 m, et surtout au 10 000 m. Là, on rentre un peu dans la cour des grands. Puis il y aura de bons secondes années en cadets, je le pense et l’espère !


MaG sports

Un bénévole à la une

Journal du sport en pays dolois

Edito

Valoriser l’activité sportive dans tout ce qu’elle a de remarquable… Tiens, encore un nouveau magazine ! Un nouveau magazine qui évoque la vie du sport et des sportifs… Un magazine qui s’intéresse au sport autrement. Dans ces pages, nous parlerons de compétition bien sûr, de résultats, des bons, mais aussi des moins bons. Mais peu importe, l’essentiel n’est-il pas simplement de valoriser l’activité sportive dans tout ce qu’elle a de remarquable ? Nous aussi, nous aimons les grands exploits sportifs, les belles images de sports que nous suivons à la télévision ou sur internet minute par minute. C’est cela qui motive nos jeunes enfants à rejoindre un stade ou une salle de sports. Là, ils sont accompagnés par des dirigeants et des bénévoles disponibles et volontaires. De ces personnes de l’ombre, nous parlerons. Des clubs et des associations soutenus par les collectivités locales et souvent financés par du sponsoring privé via les entreprises locales. Souvent oubliées, nous ne manquerons pas de les valoriser. Qui dit sport, dit activité physique, bien-être et santé. Cette indispensable vitalité, qui même absente de ce premier numéro, nous développerons. Pour débuter, Mag’sports profite simplement de la rentrée pour présenter les “sports co” en présence sur notre territoire. Nous avons rencontré beaucoup de monde, pas assez encore. Que les absents ne se froissent pas, leur tour viendra ! Mag’sports, distribué avec Pays Dolois, vous donne rendez-vous trois fois par an, en janvier pour évoquer les sports de salles et les sports d’hiver, en mai pour évoquer les sports nature en extérieur, et en septembre pour la rentrée sportive… mais aussi tous les mois dans la rubrique Mag’sportsdumois du Pays Dolois. Bonne lecture à vous. La rédaction

Patrick le Bail Une vie de bénévolat, c’est un métier ! Droit de répondre

S’il est un bénévole dont la notoriété dépasse largement les portes de Dole, c’est bien Patrick le Bail, en atteste sa propension à serrer des louches à tout va. Insatiable - peut-être un brin addict - l’organisateur de la désormais incontournable Traversée du Grand Dole empile les responsabilités au sein de différentes associations, en particulier sportives ou d’animations touristiques. Tout commençait dans sa Haute-Nomandie natale où il créa au Havre un club de football il y a une quarantaine d’années. Quelques années plus tard, quand Patrick le Bail rejoint Dole pour raisons professionnelles, il fonde “les Amis de la nature”, association de randonnées, s’engage en tant que responsable local des scouts de France, avant de créer un nouveau club de football vétéran à Our. A Dole, les responsabilités ne manquent pas : au comité des fêtes de la ville, au comité de jumelage, à l’office municipal des sports, à l’Amicale des médaillés sportifs, à l’office de tourisme où il est également administrateur… L’homme qui ne compte pas ses heures au service des autres met également sur pied le CAC 39, Champvans Amicale Coureurs. Quelle satisfaction retire-t-il de cet engagement totalement altruiste ? “Je recherche avant tout la convivialité, sans aucun intérêt” répond-il simplement. Parmi les actions qu’il a insufflées ou créées, la Traversée du Grand Dole, son “bébé” restera une de ses plus grandes fiertés, en atteste sa renommée. Il y a six ans déjà, son idée était de lancer une manifestation sportive sans compétition. “L’objectif était d’encourager tout un chacun à faire quelques kilomètres. Aujourd’hui, la manifestation a pris toute sa place dans le calendrier. A chaque édition, 250 coureurs répondent présent, ainsi que 60 bénévoles”. Deux projets de la même veine sont aujourd’hui sortis des cartons : les Foulées de Champvans le 6 avril 2015, un 10 km sur fond de compétition, et les “Foulées du Chat Perché”, un run-trail indoor, dans les ruelles et montées de la ville de Dole.

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Avez-vous ressenti un jour de la lassitude ? Quelles sont les plus grosses barrières auxquelles vous vous êtes heurté ? Les contraintes financières, administratives, et de sécurité. Les subventions sont de plus en plus à la baisse, et les règlements des fédérations de plus en plus drastiques, sans compter une administration de plus en plus lourde. Il faut vraiment être retraité ! Oui j’ai parfois eu envie de tout lâcher, quand il y a trop de jalousie. Certains croient que les responsables d’associations s’en mettent plein les poches, alors que le bénévole n’a aucun intérêt financier. Encore un ou deux ans et je passerai la main. La plus grande satisfaction d’un bénévole responsable est de savoir que l’association ou la manifestation qu’il a créée perdure malgré le départ du bénévole… Si vous deviez établir une fiche technique du bénévole, quelle serait-elle ? Une disponibilité journalière, soit plus de deux heures par jour consacrées aux taches administratives. Mais aussi de la patience et de la persévérance. Tout cela est passionnant, c’est un échange incroyable. Quand on a les capacités physiques et mentales de bouger, de faire des choses, il faut les faire ! Pensez-vous que le bénévole est une espèce en voie de disparition ? Je m’oppose à beaucoup de gens qui disent que le bénévolat est en perte de vitesse. Il y a beaucoup de bénévoles sur Dole est sur le Grand Dole, mais il faut savoir s’en occuper ! Il ne faut pas seulement appeler ses bénévoles pour un coup de main, il faut aller les voir toute l’année, prendre des nouvelles, boire le café ensemble… C’est un contact humain qu'il faut entretenir !

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A 66 ans, retraité hyper actif et sportif accompli, Patrick le Bail est une figure incontournable dans le microcosme du bénévolat dolois. Depuis 40 ans, ce mordu de course à pied s’implique bénévolement au sein de différentes structures. Portrait d’un bénévole au grand cœur, sur la piste comme en coulisses.


4 MaG sports

Sports Dole/Grand Dole : quoi de neuf ? Sylvette Marchand

Adjointe aux sports Ville de Dole

“Les Championnats de France d’athlétisme handisport seront une première dans le Jura” Adjointe en charge de la politique sportive au sein de la nouvelle municipalité doloise, Sylvette Marchand veut promouvoir le sport santé en direction des jeunes et des seniors, et le sport adapté. Dans les projets à court et moyen terme, en partenariat avec les clubs sportifs de la ville : un championnat de France d’athlétisme handisport à Dole pour juin 2015, et la création d’une vague artificielle sur le Doubs pour 2018. Pouvez-vous nous présenter une cartographie de la pratique sportive à Dole ? La ville de Dole compte 9 000 licenciés sportifs, ce qui est énorme pour 25 000 habitants. Le sport collectif est la pratique la plus répandue. Il commence souvent en milieu scolaire. Derrière les sports co, arrive le cyclisme avec beaucoup d'adhérents de tous les âges. Plus globalement, les 9 000 licenciés couvrent des activités diverses et variées. De nouveaux clubs ont demandé une implantation : le paintball et le base-ball. Nous sommes ouverts à toutes demandes. Environ 45 clubs sportifs sont aujourd’hui installés sur le territoire.

Quelles sont les grandes lignes de la politique sportive de la ville ? Je souhaite mettre l’accent sur le sport santé. Notamment chez les plus jeunes, avec l’intervention en école primaire de trois employés municipaux qui proposeront des activités sportives et ludiques. En parallèle, pendant les vacances, la Ville a mis en place le pass’sport Eldo qui propose aux enfants des activités à la carte, le tout géré par un service unique. Par ailleurs, les employés municipaux engagés dans des clubs sportifs bénéficient d’un aménagement d'emploi du temps leur permettant d’intervenir et d’encadrer les jeunes dans leur club respectif le mercredi après-midi.

Qu’est-ce qui est proposé en direction des seniors est du sport adapté ? Pour les seniors et la Retraite sportive, la Ville met à disposition des infrastructures leur permettant de faire leurs activités : gym douce, randonnée, aquagym… Du côté du sport et handicap, il existe déjà une intégration d'Étapes au sein de certains clubs,

comme le judo ou l’athlétisme. Aujourd’hui, d’autres clubs demandent à intégrer des handicapés, et veulent créer des sections adaptées. Nous avons acquis un bâtiment de plain-pied afin que plusieurs clubs y travaillent ensemble. Nous mettons également en place une accessibilité pour la piscine Barberousse avec une entrée aménagée individuelle.

Dole devrait être également le théâtre d’une grande manifestation sportive handisport au printemps prochain ? Nous organisons en collaboration avec le DAC un championnat de France d’athlétisme interclubs handisport en juin 2015. Il sera une sélection pour les championnats du monde au Qatar. 400 personnes, dont 200 athlètes, devraient être présentes. Aujourd’hui, le stade de Dole ne peut pas accueillir de personnes handicapées. La piste sera réaménagée avec une remise en état, et l’accessibilité autour du stade refaite. La ville sera impliquée également au niveau équipement, logistique, et mise à disposition d’autres salles. Cette compétition sera la première manifestation handisport dans le Jura.

Qu’en est-il du projet d’un nouveau gymnase au centre-ville que la ville de Dole doit au collège de l’Arc est au Conseil général du Jura ? Il y a un véritable déficit d’infrastructures au centre-ville, pénalisant les scolaires et les clubs. Le collège de l’Arc ne dispose d’aucun équipement sportif. Ce projet devrait aboutir au cours du mandat. C’est une nécessité pour conserver une attractivité sportive.

Quelles sont vos volontés en matière de promotion du sport ? Nous participons à la fête des associations en septembre. Cette année, nous invitons des chefs d’entreprise afin que le sport entre en contact avec le secteur privé, pour développer du sponsoring et des clubs affaires. Nous souhaitons également faire découvrir aux Dolois le sport de manière différente, ce que l’on a fait lors des fêtes de Pentecôte. Quelques clubs ont pu faire des démonstrations. Nous voulons dans les années à venir étoffer cette expérience avec d’autres clubs autour d’une “Faites du sport”. L’année prochaine, nous ferons également découvrir le circuit du Chat perché avec les “Foulées du Chat perché”.

Quels sont les projets de la ville en matière de sport ? D’une part, faire labéliser Dole “ville sportive et ludique”. Nous allons présenter un dossier sur le thème Dole, ville d’eau, en mettant en exergue le kayak, l’aviron… D’ailleurs, le CK Dole a un projet de vague artificielle sur le Doubs, en partenariat avec le service environnement de la ville, sous le Pont Romand. Celui-ci sera en même temps consolidé, avec la mise en place d’une passe à poissons. Ce type de vague artificielle n’existe pas à ce jour dans la région. Il permettra d’attirer des kayakistes freestyle qui recherchent ce type de vague pour faire des figures de style. Le projet pourrait aboutir pour 2018.

Les associations peuvent-elles s’attendre à une augmentation des subventions ? Il n’y aura pas de baisse en tout cas. Nous ferons en sorte que les clubs soient mieux dotés, mais la situation budgétaire est difficile.

Adjoint en charge de la promotion et de la représentation de la ville

Daniel Germond : “Plus de moyens pour les clubs, oui, mais pas tout le monde en même temps !” Daniel Germond, vous êtes adjoint en charge de la promotion de la ville. En quoi consiste cette délégation ? En quoi le sport y est intégré ? Ma mission est de faire la promotion de la ville en m’appuyant sur l’économie, le sport, les acteurs économiques et les sportifs. Il s’agira d’accompagner ces différents acteurs en fonction de leur projet, qu’il s’agisse d’un accompagnement direct ou indirect, matériel ou financier. Cela passera notamment par le sport de haut niveau, dont les retombées pour une ville sont importantes, et qui apporte un esprit de dynamisme. Un exemple flagrant : tout le monde connaît les villes de Lens et Auxerre car ils ont une équipe de football de haut niveau. Sans compter les retours médias qui font parler de la ville, d’autant plus si on sort du niveau départemental, régional, et même national.

Ancien athlète international membre de l’équipe de France espoir et senior pendant cinq ans, ex­dirigeant du Dole Athlétique club (DAC), et gérant de sociétés, Daniel Germond est aujourd’hui adjoint à la promotion de la ville de Dole. Il portera notamment le dossier de candidature de la ville au Tour de France pour une étape Dole/Arbois.

Vous avez été un grand sportif d’envergure internationale. On vous aurait plutôt attendu au poste d’adjoint au sport… J’ai une double expérience dans le secteur économique et sportif. J’ai créé plusieurs entreprises, j’ai l’habitude de la négociation, j’ai pratiqué l’investissement, l’amortissement, le partenariat… Et je joins à cela mon passé de sportif et mes relations conservées dans le milieu du sport.

Plus concrètement, quelles seront vos missions ? Une de mes missions sera de travailler à la fusion des clubs et au rapprochement des gens qui souhaitent créer des synergies.

Par ailleurs, un des projets phares sera la candidature de Dole au Tour de France pour une étape Dole/Arbois. Nous faisons acte de candidature, cela ne signifie pas que l’on obtiendra cette étape. Je dois rencontrer Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, à Paris en septembre.

Beaucoup de dirigeants de clubs nous disent qu’ils attendent plus de moyens de la part de la nouvelle municipalité. Répondrez-vous à leurs attentes ? Plus de moyens, oui, mais pas tout le monde en même temps. Les premiers projets proposés seront les premiers étudiés. Les clubs de basket et de football nous ont proposé de beaux projets, et nous avons pris l’initiative de les accompagner. Pour cela, il faut que les clubs aient des démarches productives, des projets, trouvent des sponsors… En aucun cas la collectivité doit se substituer au club, elle accompagne.

Les grandes manifestations sportives doivent-elles se développer ? Là aussi il faut des volontés, ce qui fait défaut aujourd’hui. Ce que je peux faire à mon niveau, c’est aider à trouver des sponsors. A une époque, nous avons eu de beaux meetings nationaux d’athlétisme, avec entre autres Jean Galfione et Stéphane Diagana. On faisait venir près de 2000 spectateurs !


Stéphane Champahnet

Vice-Président du Grand Dole

“Soutenir l’image du Grand Dole à travers les sportifs de haut niveau” Vice­président en charge des installations sportives à la communauté d’agglomération du Grand Dole, Stéphane Champanhet souhaite impulser une politique de soutien au sport de haut niveau et aux manifestations sportives d’envergure nationale. Pour l’heure, le Grand Dole gère cinq équipements sportifs : l’aquaparc Isis, la piscine Léo Lagrange de Tavaux, la piste de BMX de Tavaux, le golf du Val d’Amour à Parcey et le futur gymnase de Saint­Aubin. Le projet de couverture de l’aquaparc Isis a été définitivement abandonné. Que prévoyezvous pour cet équipement ? Notre objectif sera d’ouvrir plus tôt l’aquaparc l’année prochaine, peut-être début juin. Notre second objectif est de remettre cet équipement dans un état de fonctionnement parfait. Des travaux ont déjà été réalisés, c’est pour cela que l’ouverture cette année a été tardive. Le projet de couvrir l’aquaparc est en effet enterré. A la place, nous prévoyons un nouveau bassin couvert sur le même site. Nous ferons tout pour que l’étude soit finalisée fin d’année, et que les travaux débutent en 2015. Le budget prévu est de 6 millions d’euros. En parallèle, nous prévoyons de rénover la piscine Barberousse afin de permettre l’accessibilité à un équipement de qualité au centreville. Entre cette rénovation et la construction d’une nouvelle piscine, nous serons en dessous des 11 millions d’euros prévus initialement pour la couverture de l’aquaparc.

Après un été plutôt mitigé au regard des conditions climatiques, quel bilan tirez-vous de la fréquentation de l’aquaparc ? Le nombre d’entrées a été à la baisse cette année. Le temps y est pour beaucoup, même si le personnel a fait en sorte que l’infrastructure tourne. À terme, nous souhaitons amener du nouveau à cette infrastructure, car il n’y a eu aucun développement depuis 15 ans. Dans un rayon de 80 km, nous sommes les seuls à proposer ce type d’équi-

pement. Nous réfléchissons à un développement ludique.

Qu’en est-il du projet de construction d’un gymnase au centre-ville ? Ce projet est porté par Sylvette Marchand, adjointe aux sports de la ville de Dole, même s’il ne s’agit pas que d’un projet ville. À terme, la question se posera de savoir qui gère ces équipements. Tout comme la question se posera de transférer la piscine Barberousse au Grand Dole. De son côté, l’agglomération du Grand Dole gèrera le nouveau gymnase de Saint-Aubin bientôt en construction.

Au-delà des infrastructures, quels autres projets sport sont portés par l’agglomération ? Nous souhaitons soutenir l’image de l’agglomération à travers les sportifs de haut niveau. Nous avons découvert lors de notre installation l’existence d’une enveloppe de crédits ayant très peu servi appelée “Ambassadeurs du Jura”. Nous souhaitons mettre du budget à cette enveloppe. Aujourd’hui, il y a une vraie politique à mettre en place. Le saupoudrage sans retour, c’est fini. Nous voulons continuer à développer le sport pour tous, mais pour le haut niveau, il faudra un retour.

Le Grand Dole pourrait-il prendre ainsi la compétence du sport de haut niveau ? Nous réfléchissons à ce que l’on souhaiterait faire. Soutenir une seule équipe de haut niveau, pour qu'elle accède au niveau national ? Pourquoi pas, mais nous ferons des mécontents. Pour le

moment, cela reste flou. Si l’agglomération soutient le haut niveau, il faudra que la ville soutienne les niveaux inférieurs. Le curseur n’est pas évident à régler.

L’agglomération va-t-elle soutenir des grandes manifestations qui font venir du monde ? Oui, nous souhaitons soutenir des manifestations de qualité, qui permettent de faire rayonner l’agglomération, à l’instar de championnats de France, d’Europe, ou du monde. Rien ne se fait, pourtant nous avons des bons clubs. Nous partons de zéro. Lors de la récente participation d’un Dolois au championnat du monde de BMX cet été, le Grand Dole n’avait même pas une casquette à son effigie à lui offrir ! Les clubs doivent être aussi porteurs de projets. Nous sommes là pour soutenir, mais l’agglomération n'a pas vocation à être organisatrice de manifestations.

Dole - Office municipal des sports

Guy Martin : “Je souhaite que les clubs se tournent davantage vers l’OMS” Outil de développement et de promotion de la pratique sportive auprès des élus, l’office municipal des sports de Dole a chaque année une triple mission : l’organisation de la fête des associations, l’organisation de la remise des récompenses de l’OMS, et la répartition des subventions aux clubs sportifs, tâche qui n’est pas la plus aisée… Au début de l’été, Guy Martin succédait à Pierre Closcavet à la présidence de la structure. Ce pharmacien passionné de sports entend impulser une nouvelle dynamique entre les clubs dolois et l’OMS. Guy Martin, qui êtes-vous ? Le sport a-t-il toujours occupé une place importante dans votre vie ?

Concrètement, quel est le rôle d’un office municipal des sports ? De qui est-il constitué ? Il est une association loi 1901, composé d’élus dont le maire, de membres cooptés par la municipalité, de représentants de clubs sportifs, et de trois représentants de l’Education nationale. Ses missions sont de soutenir, encourager et développer la pratique du sport, faciliter la coordination entre les clubs et l’utilisation des installations. Il a pour vocation également d’aider des clubs dans l’organisation de leurs manifestations. 13 clubs sont représentés à l’OMS de Dole. Le comité directeur comprend 31 membres.

Les liens avec la municipalité sont donc étroits. Cette association est-elle un outil permettant de mener la politique sportive ? La politique sportive est mise en place par l’adjointe au sport, ce n’est pas notre rôle. Nous travaillons en collaboration étroite ainsi qu’avec le service des sports de la mairie.

Après avoir été un modeste pratiquant de rugby, j’ai été président de l’US Dole rugby de 1995 à 2004. Si le rugby reste mon sport de prédilection, je suis un passionné de tous les sports. Et en tant que président de l’OMS, je tiens à être président de tous les sports.

L’OMS apporte-t-il d’autres services aux sportifs ?

Pourquoi avoir accepté cette mission de présider l’office municipal des sports ?

Quels sont vos projets ?

Je pense qu’il y a quelque chose d’intéressant à faire, au-delà des prérogatives traditionnelles de l’OMS. Je souhaite que l’office soit une courroie de transmission entre les clubs et la municipalité, qu’il soit à l’écoute des clubs, et qu’il contribue à la promotion de la ville à travers le sport. J’aimerais mettre en place quelques grands évènements, mais les clubs doivent être aussi force de proposition.

Il est aussi responsable des contrôles médicaux sportifs. C’est une part non négligeable de son activité, mais il faut se pencher sur sa réorganisation. Il n’y a pas suffisamment de médecins aujourd’hui. Je souhaiterais que les clubs se tournent davantage vers l’OMS quand ils rencontrent des problèmes. Nous sommes à leur disposition pour leurs projets : aides à la logistique, au matériel… Dans le cadre de ses missions, pour l’organisation de la fête des associations début septembre, nous nous sommes appuyés sur des bénévoles présents depuis longtemps et qui ont beaucoup œuvré. Pour ce qui est de la répartition des subventions, il faudra être vigilants et essayé d’être le plus équitables possible. C’est une tâche difficile. Il faut préciser que les représentants des clubs de sport enlèvent leur casquette quand ils sont à l’OMS. Enfin, la remise des récompenses de l’OMS se déroulera à l’automne, et récompensera les sportifs dolois méritants

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Pays Dolois : Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 Fax : 03 84 72 37 81 -

Rédaction interviews : Céline Garrigues


6 MaG sports Du côté du département du Jura

Du côté du Conseil régional de Franche-Comté

Le Conseil général du Jura est aussi un des acteurs dans la promotion du sport. Il soutient notamment les sports de masse auprès des scolaires, les clubs et comités, les sportifs de haut niveau, les installations sportives… Le point avec Fernand Fournier, vice­ président en charge des sports.

Fernand Fournier : “Il ne nous paraît pas envisageable de soutenir trois équipes de basket en Nationale” La politique sportive du Conseil général du Jura est-elle plutôt orientée vers le sport de masse ou le haut niveau ?

Qu’est-ce que permet d’apporter le soutien aux sportifs de haut niveau ?

Nous faisons les deux, et nous tenons à faire les deux ! Nous estimons que pour entraîner la masse, il faut de l’exemple, de l’élite. C’est pour cela que nous soutenons le sport de masse et le sport de haut niveau dans toute sa diversité, et notamment le sport nature : ski, course d’orientation, sports d’eau, triathlon, cyclisme… Nous avons d’ailleurs mis en place 26 boucles balisées pour les cyclistes de tous niveaux.

Les ambassadeurs du Jura et les sportifs de haut niveau portent les couleurs du Jura partout en France et à l’étranger. Cela donne une image valorisante du département, avec les valeurs que l’on souhaite mettre en avant : le respect des autres, de la compétition, le goût de l’effort…

Dans le cadre du sport santé et du sport de masse, quelles sont les actions du Conseil général ? Nous commençons par les scolaires avec le soutien aux piscines et au ski. Nous finançons le transport et l’encadrement du dispositif “Les 6e sur les skis”, en partenariat avec l’ESF et les communes. En 2013, plus de 3 000 6e ont pu partir au ski. C’est une vraie réussite. Nous nous rendons compte que même des collégiens du HautJura n’avaient jamais mis les pieds sur des skis. Par ailleurs, notre aide va aussi en direction des clubs et des comités départementaux via des contrats d’objectifs. Ils reçoivent des subventions en fonction de ce qu’ils font : les déplacements, le nombre de licenciés… Nous les soutenons aussi via l’emploi. Chaque club ou comité ayant un CDI reçoit une aide. Nous soutenons aujourd’hui 74 équivalents temps plein.

Quelles sont les actions en faveur du sport adapté ? Nous le soutenons fortement en lien avec le Comité régional handisport. Nous soutenons les sportifs handisport, les manifestations sportives handisport, et aussi les installations : nous avons financé entièrement le ponton de Bellecin pour l’accès kayak des personnes à mobilité réduite.

Dans le département, travailler à la fusion de certains clubs permettrait-il d’atteindre un meilleur niveau ? Nous réfléchissons à cette question depuis la rentrée, afin de soutenir un club au plus haut niveau. A titre d’exemple, il ne nous paraît pas envisageable de soutenir trois équipes de basket en Nationale. La réflexion est plutôt orientée vers le basket, mais pourquoi pas le handball, ou le rugby…

Denis Vuillermoz “Le sport mérite toute notre attention” Sportifs de haut niveau et handisport, équipements sportifs, manifestation nationales et internationales… Le Conseil régional de Franche­Comté continue de soutenir le sport, malgré des budgets resserrés. “Mais il faut faire des choix” souligne Denis Vuillermoz, le vice­président en charge des sports et du tourisme. Quelle est la politique du Conseil régional en matière de sport ? On a l’impression que la Région soutien surtout le haut niveau… Oui, nous soutenons le sport de haut niveau. Nous avons fait le choix d’établir une grille pour les aides qui sont attribuées aux manifestations nationales et internationales. 36 manifestations ont été soutenues en 2013 pour un montant de 508 000 euros. Le sport mérite toute notre attention : le sport santé, le sport épanouissement personnel, le sport loisir, et le sport créateur de notoriété et d’attractivité. En dehors du haut niveau, la Région soutient-elle le sport de masse ? Certaines manifestations locales estimées intéressantes et permettant de faire parler d’une pratique sont également aidées, en accord avec les ligues, à l'instar du meeting d’athlétisme de Poligny. Mais on doit faire un choix, on ne peut pas aider tout le monde. Le sport adapté bénéficie des mêmes aides. Les équipements sportifs bénéficient-ils également de subventions ? Oui, surtout dans le cadre des contrats de territoire utilisés pour les équipements sportifs en lien avec les scolaires. En parallèle, le stade de biathlon des Tuffes ou le tremplin de Chaux-Neuve sont des équipements tellement extraordinaires qu’ils ont bénéficié de financements particuliers. À titre personnel, que pensez-vous du sport de haut niveau en FrancheComté ?

Sylvain Alary : “l’UNSS s’ouvre à la pratique de loisir pour tous” L’Union nationale du sport scolaire (UNSS), l'association qui organise le sport scolaire du second degré, se veut aujourd’hui ouverte au plus grand nombre (filles, handisport…) pour une pratique sportive de compétition mais aussi de loisir. Entretien avec Sylvain Alary, directeur départemental de l’UNSS dans le Jura. Pouvez-vous nous présenter l'Union nationale du sport scolaire, dans son organisation et son fonctionnement ?

Ce succès réside aussi dans le coût de la licence ? Effectivement, le prix de la licence ne dépasse pas 20 euros. Dans ces 20 euros, tout est pris en charge, il n'y a pas de surcoûts de transports ou d’inscriptions aux compétitions.

Quels sont les sports UNSS pratiqués dans le Jura ? 160 profs d’EPS ou animateurs sont concernés dans le Jura, pour 31 championnats départementaux en 2013-2014, dans différentes activités : sports collectifs, mais aussi ski, course d’orientation et les activités plein air (VTT, raids multi-activités…).

Elle est une association loi 1901 mais à statut dérogatoire car elle est organisée comme un service de l’Education nationale : chaque collège ou lycée a l’obligation de créer une association pour la pratique sportive affiliée à l’UNSS. Tous les profs d’EPS doivent trois heures par semaine pour l'animation de cette association sportive. Son président est de fait le chef d'établissement. Le président du Conseil départemental de l'UNSS est l'inspecteur d'académie.

Quel est l'état d'esprit des jeunes qui pratiquent un sport UNSS ?

Dans le Jura, combien de jeunes pratiquent un sport sous la houlette de l'UNSS ?

Il y a quatre championnats de district, à Dole, Champagnole, Lons-le-Saunier et le Haut-Jura. Le district de Dole est davantage ancré sur le sport collectif. Chaque équipe championne de district va aux championnats départementaux. Puis les meilleurs vont au championnat d'académie, puis aux interacadémiques et enfin au championnat de France.

Le Jura compte 54 associations sportives dans les collèges et lycées privés et publics, soit 5 500 licenciés pour 2013-2014. Cela représente plus d'un élève sur quatre, de 11 à 18 ans.

L'activité est-elle en augmentation ? C'est un chiffre qui stagne. L'activité marche bien dans le Jura qui enregistre des taux d'adhésion supérieurs à la moyenne nationale. Il y a une véritable culture dans le Jura, les profs d’EPS se sont approprié l'outil.

Un jeune qui vient à l'UNSS vient surtout pour être avec les copains du collège ou lycée, pas forcément dans une optique de compétition. On s’ouvre ainsi à la pratique de loisir au plus grand nombre : filles, handisport… La part du compétitif a un peu perdu, aujourd'hui on est à part égale avec le loisir.

Comment s'organise la compétition ?

Quel est le niveau du Jura ? Pas mal ! Entre 40 et 45 équipes vont au championnat de France chaque année. Les meilleurs résultats sont en ski. Chaque année, nous avons toujours trois ou quatre podiums.

Jason Lamy-Chappuis a su développer une notoriété liée un double phénomène : son titre olympique, et son image de jeune homme équilibré, ouvert, sympathique et accessible. C’est un modèle pour les jeunes. Apporter une aide spécifique à ces athlètes classés dans les listings Espoirs représente une aide précieuse. Il y a aussi le cyclisme, le VTT… Mais le territoire franc-comtois est davantage lié à l'image du ski nordique ! Nous avons fait le choix du ski nordique car il est génétique sur notre territoire. Il est un atout pour l’attractivité de la région. Je suis récemment allé en Allemagne, tout le monde connaît le tremplin de Chaux-Neuve ! Le club de foot de Sochaux, descendu en Ligue 2, sera-t-il soutenu à la même hauteur ? Sochaux symbolise une des industries traditionnelles de Franche-Comté, liée à la famille Peugeot. Il est aussi un des trois premiers centres de formation des jeunes en France. Nous avons une politique de communication avec le club qui va perdurer, mais pas d’aides. Une fusion des régions Bourgogne Franche-Comté permettrait-elle d’avoir plus de visibilité en matière de sport ? C’est une possibilité comme une autre, c’est une affaire de choix. Mais je ne suis pas sûre que mettre des millions pour créer une équipe régionale permettrait d’apporter la notoriété que l’on souhaite. Nous avons déjà des compétitions qui s’inscrivent dans le top 10 en France. Le 27 juillet dernier sur les Champs-Elysées, le Franc-Comtois Thibaut Pinot est un peu entré dans l'histoire du cyclisme régional et national... ? Thibaut Pinot a fait un Tour de France exceptionnel. Il a démontré de réels talents de grimpeur, mais aussi une science de la stratégie de course. L'avenir lui appartient. Il fait honneur à sa famille, au Comité régional, et à tous les éducateurs qui l'ont accompagné, en particulier ceux du CC Etupes. Le passage du Tour de France en France-Comté et ses performances confortent l'image de la Franche Comté "terre de cyclisme".


78%

des habitants du pays dolois lisent le journal “Pays Dolois” !*

Pays Dolois au cœur de votre actualité

*Enquête réalisée par Essencia du 11 au 14 juin 2014. Zone 1 Dole 150 réponses - Zone 2 bordure doloise 100 réponses - Zone 3 de 5 à 15 km de Dole 100 réponses - Zone 4 de 15 à 30 km de Dole 100 réponses. Connaissent le Pays Dolois : 91,4 %. Recoivent le Pays Dolois : 83,1 %. Lisent Pays Dolois : 77,1%

Et oui !


8 MaG sports - Le foot, le foot, le foot… Du côté du district de football du Jura

Bien qu’en Ligue Régionale 2, club phare du bassin dolois Bernard Stépian : “Notre objectif : jouer en CFA en 2020…”

Michel Sornay : “Le foot, ce

Aujourd’hui en LR2 pour son équipe première, Jura Dolois Football, équipe phare du bassin dolois, pourrait prétendre à beaucoup mieux. Les dirigeants veulent aujourd’hui se donner les moyens de leurs ambitions. Nouveau projet de club, nouvel entraîneur général… L’envie de reconstruire et apporter une nouvelle dynamique est palpable. Le phœnix va­t­il renaître de ses cendres ? Point et perspectives avec Bernard Stepien, le président du JDF. mordiale, c’est notre vivier. Il faut pouvoir compter sur les joueurs de la maison, et non aller chercher des mercenaires.

n’est pas que des millions et de la bagarre”

Dans votre projet, quelles sont les ambitions pour les féminines et les jeunes ? Du côté de l’équipe B, elle doit retrouver cette année la première division. Dans notre projet, elle devra atteindre la LR2 pour 2020. Du côté des jeunes, l’objectif pour 2020 pour les U19 et les U17 sera d’évoluer au niveau national. L’interligue est visée pour les U15. Pour ce qui est de créer une équipe féminine, nous essayons. Mais il y a peu d’émulation sur Dole, on a beau essayer, ça ne prend pas. Et cela même chez les petits. Peut-être que si quelques-unes franchissaient le pas, elles pourraient faire venir leurs amies.

En septembre 2011, Michel Sornay succédait à Denis Trossat à la présidence du district de football du Jura. Dans le milieu du foot depuis 35 ans, en tant que joueur puis dirigeant, il en connaît tous les rouages. Quel bilan tirez-vous de ces trois premières années à la présidence du

Aurez-vous plus de moyens de la part de Dole et du Grand Dole pour atteindre vos nouveaux objectifs ?

district de football du Jura ? C'est un poste enrichissant qui nécessite de la disponibilité. J'ai rencontré beaucoup de personnes intéressantes dans un sport qui touche la masse. Il n'a pas été facile de succéder à Denis Trossat. Ce fut un grand président, un communicant. L’objectif est de continuer à développer le football sur tout le Jura, tout en participant à la vie sociale et associative.

Pas forcément plus de soutien financier, mais des nouveaux types de soutien. La ville prendra en charge une partie des frais liés au recrutement du nouvel entraîneur Johann Chapuis.

Les finances du club sont-elles revenues à l'équilibre ? Les finances sont saines et à l'équilibre. Tout est payé, nous n’avons plus de créances. Nous repartons de zéro pour essayer de rebâtir.

Pouvez-vous nous présenter le district de football du Jura ? Il compte 9004 licenciés pour la saison 2013-2014. Pour la première année, ce chiffre est stable. Il est monté de 2,7 % en 2012-2013, faisant suite à cinq années de baisse. Il enregistre 78 clubs, couvrant tous le département, mais avec une densité plus importante sur le bassin de Dole. C'est aussi 153 éducateurs licenciés, 1175 dirigeants, pour un budget de 390 000 euros.

Vous avez la saison dernière échoué dans l’objectif de montée en DH… Cette année, avec un nouvel entraîneur, de nouveaux joueurs… Vous n'aurez pas droit à l’erreur. Il y aura de la pression ? A deux points, l’objectif de la saison dernière n'a pas été tenu. Cela s’est joué à pas grand-chose. J’espère que le nouvel entraîneur motivera ses troupes, créera un nouvel état d’esprit et une nouvelle émulation. Mais je n’ai pas la pression, en tout cas je ne l’ai plus à mon âge !

L’effet coupe du monde, qui a apporté une meilleure image du football français, va-t-il se faire ressentir sur le nombre de licenciés ? À chaque évènement où la France a donné une belle image d’ellemême, on a eu des retombées sur le nombre de licenciés. Il est évident que cela va se ressentir, mais à quelle hauteur ? Il faut se préparer à accueillir ces nouveaux licenciés, qui sont souvent des enfants.

Quelles sont les missions du district de football ? Tout d’abord, gérer l’activité football dans le Jura dans sa globalité, sous l'égide de la Ligue et de la Fédération. À travers le foot, c’est aussi participer à l’éducation des jeunes. Nous démarrons aujourd'hui un projet éducatif qui courra jusqu’à l’Euro 2016. Trois référents vont intervenir dans les clubs. Les référents interviendront sur ces thèmes : les règles de vie, le développement durable… Enfin, nous avons aussi un projet de foot à l'école primaire. Six séances ludiques de deux heures seront organisées dans les écoles. L’objectif est de montrer que le foot, ce n’est pas que des millions et de la bagarre. C’est aussi du jeu, du plaisir, de la vie en groupe… Je souhaite d’ailleurs que les clubs aussi aillent dans ce sens et ne proposent pas que de la compétition.

Ce championnat 2014-2015 s’annonce plutôt relevé… On sent un nouvel état d’esprit à Jura Dolois football. Êtes-vous prêt pour de nouvelles ambitions ? Nous sommes toujours prêts, selon nos moyens financiers… Nous visons d’abord la montée en division d’honneur : jouer au plus haut niveau de la Ligue est un enjeu primordial. Dans notre projet de club 2014-2020, l’objectif sera d’atteindre le CFA en 2020.

Comment se dessinent plus précisément les contours de ce projet de club ? Il a été mis en place cette année. Dans un premier temps, l’objectif 2014-2017 est la montée en CFA 2. Ensuite il faudra continuer à construire le club pour atteindre le CFA en 2020. Construire en essayant de faire venir de nouveaux sponsors, et aussi par un meilleur encadrement avec des éducateurs diplômés. Cette année, trois nouveaux éducateurs ont été recrutés. La formation des jeunes est pri-

C'est une poule difficile. Il ne faut pas s’attendre à la facilité. Les moindres points perdus vont beaucoup compter cette année.

Le rapprochement de certains clubs du bassin dolois est-il encore en réflexion ? Pensez-vous que cela puisse aider à disposer d’une équipe de haut niveau ? Envisager un rapprochement semble encore difficile. Les communes sont attachées à leur équipe, cela devra passer par une décision politique.

Vous regrettez le manque de public au stade. Que comptez-vous faire pour attirer plus de monde à Paul Martin ? Le public n’est pas du tout au rendez-vous. Il faudrait que l’on joue à des horaires différents des matchs des autres clubs, en nocturne par exemple. En effet, les gens privilégient leur club de village. Pour l’heure, nous n’avons pas les installations, notamment l’éclairage, pour jouer en nocturne.

Le district a-t-il aussi un rôle d’écoute auprès des clubs ? Absolument, nous voulons aider les clubs à se structurer, à se pérenniser. Nous les aidons aussi à monter les dossiers de demande de subventions. C’est pour cela que l’on a embauché l’année dernière un agent de développement à la disposition des clubs.

Du côté du club partenaires du JDF

Christophe Thévenot : “Notre

Pensez-vous qu’on assiste à un appauvrissement du football dans le Jura, d'un point de vue du niveau ? Pour avoir un club de haut niveau, il faut plusieurs paramètres : un bassin de vie conséquent et structuré. Cela pêche dans le Jura pour conserver les jeunes. Il faut aussi que les clubs aient un réel projet sportif et associatif. Aujourd’hui, un seul club dans le Jura le possède, Jura Sud. Au-delà de cette locomotive, nous devrions avoir au moins trois clubs qui tirent vers le haut. Mais je ne suis pas pour la compétition à tout prix. Il faut proposer une autre façon de faire du foot, du foot loisir et à la carte. Sans pour autant négliger la compétition et l’esprit de clocher qui perdure.

priorité est le financement des éducateurs” sons une fois par mois afin d’établir une feuille de route en fonction des activités.

Qui sont les partenaires du JDFootball ?

Est-ce que la fusion entre clubs peut être un moyen d’atteindre le haut niveau ? Pas forcément. Il faut beaucoup de temps pour aller vers le haut niveau. Certains pensent gagner du temps en fusionnant sans vrai projet. C’est un échec avec une perte de licenciés et de bénévoles au final. Notre message est de dire que c’est avant tout la communication entre les clubs qui est importante, permettant aux joueurs d'aller vers le club phare, en ayant la possibilité de revenir à leur club d’origine.

Quels sont vos autres projets, notamment en direction des féminines ? Nous souhaitons aller vers une féminisation du football, des joueuses mais aussi des bénévoles. Les mamans ont autant de capacités que les papas pour aider à l’organisation de la vie du club. Dans le Jura, trois clubs ont aujourd’hui un bon niveau : Arbois, le club phare, Lons et Jura Lacs. Notre grand regret est qu’il n’y ait pas d’équipe féminine sur le bassin dolois. Nous travaillons aussi sur une activité ludique permettant aux jeunes filles de jouer entre elles, en mettant en place des challenges réservés aux filles.

Créé en 2012, le club partenaires du Jura Dolois Football regroupe quelque 70 entreprises partenaires du bassin dolois. Objectifs : aider au financement du club, et notamment à la formation diplômée. Point et perspectives avec Christophe Thévenot, président du JDF partenaires. Christophe Thévenot, comment avez-vous intégré le club partenaires du Jura Dolois Football ? Quand j’ai inscrit mon fils à JDF, j’ai rencontré Gilles Stepczak, à l’époque président du club affaires, vice-président aujourd'hui. Face à la

mauvaise posture du club, nous avons eu envie de l’aider à se structurer, notamment par le biais du financement de la formation diplômée pour chaque catégorie. Si nous souhaitons avancer, il faut être entourés par des éducateurs diplômés.

Quel est le rôle du club partenaires, et comment s’est-il structuré au sein de JDF ? Le club affaires est partie intégrante du club. Il a été créé en 2012-2013 autour d’une équipe motivée de bénévoles. Notre mission principale est de trouver des partenaires pour aider financièrement le club. Le second objectif est de faire se rencontrer ces partenaires et mettre en place un réseau d’affaires entre eux. Nous nous réunis-

Le club affaires compte environ 70 partenaires, du plus petit au plus gros, dans divers secteurs, avec des partenariats allant de 75 à 3 000 euros. Nous les considérons tous pareils ! Les douze membres travaillent au démarchage des entreprises. La saison passée, nous avons enregistré 35 000 euros de recettes provenant du partenariat, sur un budget global du club de 140 000 euros, soit environ un quart de ce budget global. Notre priorité reste le financement des éducateurs.

Face à la baisse des aides publiques, de nombreux clubs se tournent vers les financeurs privés ? La première année, nous nous sommes heurtés à l’image négative du club. Puis la crise est


et

le Jura Dolois Foot reste le et nourrit de belles ambitions jamais accepté d’entraîner un autre club de ce niveau” Elles sont bonnes, les joueurs ont répondu présents, il y a eu du monde dès les premiers entraînements. Nous avons réussi à faire une troisième équipe senior. Ma volonté initiale était de trouver un entraîneur breveté pour toutes les catégories de jeunes. C'est chose faite aujourd'hui. Je suis satisfait !

Pouvez-vous revenir en quelques mots sur votre parcours ? Mon premier club était Arc-et-Senans, puis je suis arrivé au FC Dole en minimes. J'ai connu la fusion. Quatre ans après, je suis parti au BRC, puis j’ai signé pro. Ma carrière professionnelle a duré 13 ans.

Aujourd'hui, c’est un retour dans votre club formateur. Qu’est-ce que cela signifie pour vous de venir entraîner un club qui “n’est qu’en” LR2, après une belle carrière professionnelle ? Je n’aurais jamais accepté pour un autre club que celui de Dole Tavaux à ce niveau. C’est le choix du cœur. J’ai toujours suivi les résultats du club, et ça m’avait embêté de voir où ils étaient. Par ailleurs, le projet dans sa globalité m’a plu. On me fait confiance. Et on sent que la municipalité s’intéresse davantage au club. On sent que le club veut retrouver sa place.

Aujourd’hui, il n’est pas à sa place ? La A, la B et les jeunes ne sont pas à leur place ! La A devrait être a minima en CFA 2. Mais il faut aussi être un bon club formateur pour que ça marche.

Vous aurez aussi alors un œil sur les jeunes ? Je suis entraîneur général. Ma mission est d’orienter et de guider tout le monde, et m'assurer qu'on suive ma ligne sportive. Je veux une cohérence derrière. On ne réussira que si on est capable de former de bons joueurs et de les faire rester chez nous. Pour cela, il faut aussi redorer l’image du club, c’est un gros point négatif. Quand j’étais à l’extérieur, j’entendais souvent parler de Dole de façon négative.

arrivée. Mais aujourd'hui, nous connaissons nos partenaires, et cela facilite les choses. Nous évitons également de faire appel à des enseignes concurrentes.

Que pensez-vous du niveau actuel et de l’état d’esprit du club ? Est-il revenu à la sagesse ? Nous sommes heureux de jouer à un niveau correct, même si nous sommes en retrait au niveau sportif. Le projet redémarre avec le recrutement d’un entraîneur général. Il y a deux ans, le club était dans le rouge. Le club partenaires a aussi permis de repartir cette année avec des comptes équilibrés.

Quels sont vos projets ? Nous devons rapidement mettre en place une sorte de dîner-conférence, deux fois par an, avec les partenaires, au cours desquelles le président et l’entraîneur général expliqueront leurs objectifs. Il faut expliquer où le club est, et où il va. Aujourd’hui, nous sentons un retour sur investissement, nos partenaires sont satisfaits, et on sent nos joueurs heureux. À terme, nous souhaiterions aussi pouvoir financer leurs transports. Enfin, Gilles Stepczak, a eu une bonne idée en suggérant d’adresser un courrier à tous les parents afin de les inviter à favoriser nos partenaires.

Quel est votre projet sportif et éducatif ? Aujourd'hui, il y a plus d'urgence à faire monter la B qui est en 2e division de district. Je vise la LR3 dans deux ans. Il n'y a pas d'intérêt à faire monter la A si le reste du club ne suit pas. Je souhaite que la B et la C montent, et que les U17 et U19 jouent le haut de tableau en Honneur.

Quels sont les aspects sur lesquels il n'y aura aucun passe-droit ? Le respect. Pas uniquement envers moi, mais dans sa globalité : le respect du club, des installations, des partenaires, des gens du club… Par ailleurs, je suis très exigeant sur le terrain. Il faut donner, être dedans lors des entraînements.

Quel type d'entraîneur êtes-vous ? Je suis quelqu’un de perfectionniste. Je m’imagine chiant car chaque détail a son importance, je ne laisse rien passer. Si on n’a pas un esprit de famille, ça ne passe pas. J’ai longtemps été capitaine et j’ai toujours vu que les équipes qui vivent bien ensemble sont celles qui réussissent sur le terrain. C’est pour cela que j’exige que les joueurs arrivent un peu avant l'entraînement afin d’apprendre à se connaître.

L’effectif a-t-il été beaucoup renouvelé ? Mon premier objectif était de garder tous les joueurs de l’année dernière. Nous y sommes arrivés, à un ou deux près. On enregistre sept arrivées sur des profils semblables, des jeunes

Partenaires du Jura Dolois football

Johann Chapuis, enfant du pays, revient à son club formateur après une carrière professionnelle de 13 années. Entraîneur général, il suivra les seniors et les jeunes. Objectif : la montée pour les équipes seniors, et le haut de tableau pour les U19 et les U 17. Si le personnage inspire la sympathie, on perçoit aussi le charisme d’un coach qui ne laissera rien passer !

Johann Chapuis : “Je n’aurais Depuis la reprise, vous avez pris vos marques. Les premières impressions sontelles bonnes ?

Pays Dolois

qui ont encore une marge de progression et qui peuvent s’inscrire dans le projet du club. L’intégration se passe bien.

Le point fort de l’équipe est-il l’attaque ou la défense ? Sans dire que je suis un entraîneur défensif, j'attache de l'importance à ce que tout le monde défende. Avant de s'attacher à marquer, il faut déjà ne pas prendre de but.

Comment se présente la poule ? Il y a beaucoup d'ambitieux, et il y a toujours une surprise chaque année. Les costauds sont Roche-Novillars, Lons, Pontarlier, Quatre Rivières, Morbier, Planoise… La moitié des équipes peut déjà prétendre au haut de tableau. Ce qu'il faut surtout, c’est ne pas rater le départ.

Ligue régionale 2 - Poule B :

Jura Dolois Football ; Jura Nord Foot ; Triange d’Or Jura ; Lons le Saunier ; Jura Lacs ; Sud Revermont ; Coteaux de Seille ; Roche Novillard ; 4 rivières 70 ; Morbier ; Planois Saint Ferjeux ; Pontarlier 3

Du côté d’un bénévole

Hervé Boisson, le crampon bénévole A JDF, Hervé Boisson est un fidèle parmi les fidèles. Il a tout connu - ou presque - de la vie de son club : les joies, les crises, les changements de présidents… Tout petit déjà, il a vécu les grandes heures de l’US Tavaux-Damparis, avant la fusion, alors que le club était en 2e division. L’épopée commence en 1976. A cette époque, l’USTD joue dans la cour des grands et se frotte aux poids lourds : l’OM, Montpellier, Monaco… Le petit Hervé, premier supporter de son club et proche des joueurs, commence à confectionner les “cahiers”, saison par saison, où sont religieusement archivées les coupures de presse de la presse nationale (France Football) et régionale, et les vignettes des joueurs. “Ils sont devenus presque collector aujourd'hui, les anciens me le redemandent parfois, ils sont devenus les archives du club. Je continue aujourd’hui pour mes garçons” sourit le bénévole âgé aujourd’hui de 47 ans. A 9 ans, il prend sa première licence et évolue au poste de gardien de but. D’année en année, il gravit les catégories, jusqu’à rejoindre l’équipe senior. Lorsque le Dole/Tavaux racing club est créé dans les années 90, il joue au côté de Johann Chapuis, footballeur professionnel devenu aujourd’hui entraîneur général du club, et est entraîné par Bernard Stepien, actuel président. Quand il abandonne les crampons au vestiaire en tant que joueur à 34 ans, la continuité en tant que bénévole se fait naturellement. “Quand mes deux garçons ont commencé à jouer, je me suis investi dans la catégorie débutant. Depuis

douze ans, j’assure l’encadrement du foot animation, des débutants aux U13. J’avoue avoir un intérêt particulier pour les tout petits. Mais pour les besoins du club pour cette rentrée et les années à venir, je suis passé dans les catégories supérieures”. Depuis quatre ans, il est aussi responsable de l’organisation du Tournoi de Pentecôte. Il fait également partie du comité directeur pour lequel il a intégré différentes commissions. De quoi copieusement remplir les semaines de ce salarié de Solvay… “L’investissement, c’est presque tous les jours, aussi bien pour les commissions, les jeunes, le reporting… Et le week-end, on va voir les enfants jouer, et il faut aussi organiser les déplacements, gérer les absences, aller voir les autres catégories… Il n'y a pas une journée sans foot !” Parfois désabusé mais jamais découragé, Hervé Boisson continue à assumer sa tâche auprès des jeunes : “Il n’y a pas que des moments agréables, on essuie parfois des remarques des gens. Il y a des moments difficiles, mais on prend de la hauteur… Ca a été le cas jusqu’à maintenant, et cela doit perdurer ! On ne peut pas tout miser sur les seniors !”

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LR2 - Du côté de Jura Nord Football

Norbert Riva : “Après chaque match, on casse la croûte ensemble” S’il est connu pour être parfois cabochard et pour ses coups de gueule, le président Norbert Riva est avant tout un passionné qui fonctionne à l’affect, et qui défend avec ardeur les intérêts de son club. Familial et convivial, Jura Nord Football n’en demeure pas moins compétitif puisque l’équipe première se maintient en LR2. Norbert Riva, vous êtes à Jura Nord Football depuis toujours. Ce club, c’est votre passion ? La passion, c’est aimer. Tant qu’on aime, on garde, et on fait en sorte que ça se passe bien ! Je suis président depuis 2004 et au club depuis 54 ans, quand il était encore l’US Fraisans. La fusion entre Ranchot, Orchamps et Fraisans a eu lieu en 2002. En milieu rural, il devenait indispensable de fusionner, d’un point de vue encadrement notamment. La fusion a également pu se faire grâce à nos jeunes qui ont su dépasser la bataille des clochers en se fréquentant dans les transports scolaires. Depuis, chaque club a pu apporter ses joueurs de qualité, nous évitant d’aller chercher ailleurs.

Thierry Boucher : “Il ne faudra pas attendre le dernier moment pour se sauver” Thierry Boucher est entraîneur général depuis dix années à Jura Nord Football. Jura Nord parvient à sortir son épingle du jeu (LR2) parmi les poids lourds jurassiens. Pourriez-vous aujourd’hui prétendre à encore mieux ?

Quel bilan tirez-vous aujourd’hui, le club est-il à sa place ? Aujourd’hui, Jura Nord Football fait partie des meilleurs 32 clubs de Franche-Comté, avec peu de moyens. On joue dans la cour des grands !

Quel état d’esprit caractérise votre club ? La famille, l’effet de groupe ! Quand on reste groupé, on avance, même avec des mauvais résultats. Depuis 21 ans, notre BE1 est toujours là ! Jura Nord, c’est aussi la convivialité. Après chaque match, on casse la croûte ensemble et on discute.

La saison passée a-t-elle été à la hauteur de vos attentes ? Quels sont vos objectifs ? Nous étions 4e à la trêve, avec deux matchs en retard, qu’on a perdus coup sur coup ! Nous nous sommes rendus cette saison passée difficile. L’objectif est de se maintenir, il est le même chaque année. Côté effectif, trois joueurs partent pour raisons professionnelles. On a recruté un joueur de Foucherans, et on enregistre le retour d’un joueur.

La poule s’annonce particulièrement relevée…

C’est de la folie ! Entre Pontarlier, Roche-Novillars, Quatre rivières 70… Il y a du lourd ! Et Jura Dolois Football fait également office de favori avec l’arrivée de Johann Chapuis.

Vous êtes aussi un club formateur. Parvenezvous à garder vos jeunes ? L’école de foot est dirigée par André Pichot. Nous parvenons à garder 80 % des jeunes que l’on forme, sauf les meilleurs qui partent pour faire leurs expériences. Mais souvent ils reviennent plusieurs années plus tard, s’apercevant qu’ils jouent à des niveaux inférieurs.

Norbert Riva, vous êtes également connu pour n’avoir pas votre langue dans votre poche, face notamment aux instances de la Ligue et de la Fédération. Cela vous a-t-il joué des tours ? Il est vrai que je suis une “grande gueule”, mais il faut défendre nos acquis ! Je défends tous les clubs quand je monte au créneau, je défends les valeurs du foot et des petits clubs. Cela m’a valu effectivement d'être parfois sanctionné.

Depuis quelques années, nous nous en sortons in extremis. Nous essayons d’intégrer le plus possible de jeunes du cru. Mais en tant que petit club, nous ne versons pas de primes, et il est difficile de jouer sur cet aspect de motivation. La saison passée encore, nous sommes sauvés in extremis, mais il est vrai que nous rivalisons avec les grands du Jura. Cela est plutôt pas mal, c’est un bon niveau pour un petit club comme le nôtre.

Le président Norbert Riva est connu pour être un homme entier et passionné, au caractère bien trempé. Quelles relations entretenez-vous avec lui ? Nous avons de très bonnes relations. Je le connais depuis toujours, il a été mon coach, et m’a fait passer mon diplôme. Il faut savoir le prendre ! Il est adorable, mais a ses coups de gueule. Il me fait entièrement confiance. Je fais le recrutement seul, il ne s'en mêle pas. Mais il reste toujours disponible.

Comment se présente votre nouvel effectif ? Nous enregistrons cinq départs, dont un cadre de l’équipe première, Alexandre Locatelli. Je vais me reposer sur les jeunes que nous avons intégrés, notamment Anthony Lhomme, le gardien de but, qui sera aussi capitaine et leader. La génération qui monte en U18 est prometteuse. Nous avons recruté également un joueur de Foucherans qui va venir renforcer le groupe, et nous enregistrons le retour d’un joueur de Dijon.

Quelles sont les valeurs importantes à vos yeux ? Nouveauté pour cette saison, j’ai dit aux joueurs qu’ils auraient une amende s’ils prennent des cartons bêtes pour discussion des décisions des arbitres. Nous ferons un pot en fin d’année. Je veux aussi qu’on me respecte et qu’on me prévienne en cas d’absence pour un entraînement. Pour le reste, quand la solidarité, l’entraide, la convivialité, et la niaque sont là, on ne peut que faire de bons résultats !

Quels seront vos objectifs ? Se maintenir dans le ventre mou du classement, et ne pas attendre le dernier moment pour se sauver. Quant à la B en 2e division, nous souhaitons qu’elle monte pour se rapprocher de l’équipe première. Les jeunes, de leur côté, se débrouillent plutôt pas mal. Il faut continuer à les former, c’est l’avenir du club.

LR2 - Triangle d’Or Jura foot - François

Guinchard : “Depuis 10 ans,

les filles jouent au plus haut niveau régional !” Triangle d’or Jura foot, né de la fusion des clubs d’Arbois et Salins­les­Bains, c’est aujourd’hui une équipe masculine en LR2, un audacieux regroupement des jeunes avec le club de Mouchard Arc­et­Senans, et surtout la meilleure équipe féminine du Jura. Pour le président François Guinchard, l’objectif aujourd’hui est le renouvèlement de l’encadrement.

L’année dernière, un groupement était mis en place entre les U15/16/17/18/19 de Triangle d’or Jura foot et le club de Mouchars Arc-et-Senans. Cela a-t-il porté ses fruits ? Sportivement, les résultats sont plutôt encourageants. C’est au début que cela fut compliqué. Les ententes, nous les faisons souvent par obligation, mais cela ne fonctionne pas, car les jeunes et les parents sont perdus, ils ne savent plus où ils habitent… Avec Mouchard, nous l’avons fait pour les jeunes. Cela reste un peu compliqué car chacun veut garder ses jeunes en seniors.

Le regroupement a-t-il permis d’amener un meilleur encadrement ? Il manque encore des éducateurs. C’est pour cela qu’il faut réfléchir à un vrai rapprochement, voire plus tard une fusion, nous n’avons pas d’autres solutions.

Vous avez ainsi fusionné avec Salins-les-Bains en 2012. Regrettez-vous que Poligny n’ait rejoint cette fusion ? C’est effectivement dommage que Poligny n’ait pas fusionné avec nous, je le regrette. Mais il ne faut pas désespérer ! Si nous n'avons pas une vision de construire ensemble pour atteindre le CFA dans ce secteur, nous ne ferons rien !

Les féminines de Triangle d’or Jura foot est l’équipe phare du Jura. Ce fut une véritable volonté de développer cette équipe féminine ? C’est Christian Gollion qui a impulsé au départ le dynamisme des filles. Depuis 10 ans, elles jouent au

plus haut niveau régional. Elles ont presque tout gagné en coupes. Aujourd'hui, nous avons trois équipes féminines et une école de foot. Nous avons d’ailleurs obtenu la labellisation de l’école féminine de football, seule équipe dans le Jura à l’avoir. 56 filles étaient licenciées l’année dernière, mais nous arrivons en fin de cycle, beaucoup partent. Aujourd’hui, il faut se renouveler pour donner aux joueuses l’envie de rester et progresser.

Du côté de l’équipe masculine, comment se présente le nouveau groupe ? Nous avons gardé tous les joueurs, à un près. Nous avons également incorporé beaucoup de jeunes, et on enregistre trois retours de joueurs partis ailleurs jouer à un niveau supérieur. Nous devrions pouvoir faire deux belles équipes conquérantes. Pour l’équipe première, l’objectif est la montée en DH d’ici deux ans. Nous visons les trois premières places pour cette année. Et pour l’équipe B, l’objectif est la montée en LR3 cette année.

Attendez-vous plus de moyens de la part des collectivités ? Notre principal souci est l'infrastructure. J’ai présenté un dossier complet, précisément chiffré, à la communauté de communes Arbois, vignes et villages et à la commune d’Arbois, pour une demande d'un synthétique au stade municipal, avec rallonge des vestiaires. Cela solutionnerait à 90 % nos besoins. Nous avons tellement d’entraînements de jeunes, de filles… que je suis mal à l’aise, car il y a trop de monde. Pour le reste, les collectivités nous aident bien. Par ailleurs, un club partenaires est en cours de création.


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les livraisons La Blanchisserie Roux, entreprise familiale dont l’excellente réputation bien justifiée n’est plus à faire dans la région, est localisée 38 rue de la Fenotte à Dole. Elle propose des prestations de qualité aux professionnels et aux Collectivités et fête en septembre ses 80 ans : 80 ans d’exis­ tence, 80 ans de travail en famille et 80 ans de compétences, de sérieux et de savoir­faire au service des clients.

C’est en septembre 1934 que Claudius Roux achète une blanchisserie à Dole Claudius Roux lorsqu’il a fait la campagne d’Orient durant la guerre de 14­18, a contracté une maladie pulmonaire. Comme à l’époque, il vivait à Saint­Etienne dans un environnement industriel minier à l’air vicié, il dut quitter la région pour aller vivre dans un lieu où l’air serait plus sain. Son frère alors employé à la commune de Chalon­sur­Saône lui apprit qu’une blanchis­

serie industrielle était mise en vente dans le Jura. Claudius avait une expérience professionnelle dans le métier ayant travaillé chez un blanchis­ seur où il s’était formé. Il décida donc d’acquérir cette affaire et c’est ainsi qu’il arriva à Dole dans la blanchisserie, située déjà au même endroit, rue de la Fenotte. La guerre de 39­45 fut une période difficile, l’en­ treprise manquait de charbon, de lessive… et n’avait pas de moyen de transport. Les livraisons étaient effectuées avec une charrette à bras dans Dole. Après la Libération, Claudius développa son affaire qui prit progressivement une belle ampleur. En rentrant de son service militaire, son fils Phi­ lippe a repris la direction de l’entreprise avec sa maman moins âgée. Puis il l’a gérée avec sa sœur Marie, en retraite depuis 2010. Maintenant il tra­ vaille avec ses deux enfants.

Une évolution gigantesque Techniquement l’entreprise est passée de l’âge de pierre à des machines automatisées de haute technologie. Les machines fonctionnaient manuellement, et demandaient beaucoup de manipulations difficiles, 600 kg de linge seule­ ment étaient traités par jour. Puis tous ces gestes pénibles ont été remplacés par des machines automatisées et performantes. Toute la chaîne de lavage est gérée par robotique et informa­ tique : dosage de produit, quantité d’eau… En quelques décennies, l’automatisme a fait un bond spectaculaire et les dépenses énergétiques ont diminué. Le métier de blanchisseur industriel a progressi­ vement évolué vers celui de la location de linge ce qui a demandé la mise en place d’une logis­ tique appropriée pour entretenir le linge mais aussi le louer aux hôtels, restaurants...

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12 MaG sports - Le foot, le foot, le foot… Ligue régionale 3 - Du côté de l’Us Foucherans

Laurent Flatot : “Ici l’objectif, c’est le beau jeu et prendre du plaisir !” Maurice Guyon, le Président de l'US Foucherans, et Laurent Flatot l'entraîneur des 3 équipes seniors engagées cette année, ne cachent pas leur plaisir en ce début de saison. La saison dernière ce fut la totale ! Foucherans a gagné la coupe du Jura ainsi que le champion­ nat de première division de district qui lui donne le droit de rejoindre la petite poignée de clubs jurassiens qui évoluent en ligue régionale de Franche­Comté. Foucherans jouera en Ligue Régionale 3. Et Lau­ rent Flatot d'ajouter : “Nous sommes le deuxième club du secteur derrière le Jura Dolois !” Le Jura Dolois Dole/Tavaux qui évolue dans la division supérieure en LR2 (Le 31 août Jura Dolois a battu Fouche­ rans 1­0 en coupe de France). Et Laurent Flatot de rajouter avec un

peu de malice : “Vivement que le Jura Dolois monte en CFA, comme ça, les joueurs de LR2/LR3 viendront jouer chez nous !” Maurice Guyon est fier des résultats de son club, car il n’a pas oublié qu’il y a une petite dizaine d’année Foucherans a payé très cher son indiscipline pour se retrouver bien bas en troisième divi­ sion de district ! Fini ce temps­là. Place maintenant aux joies du football. Si vous voulez froisser Laurent Flatot demandez­lui quels sont les objectifs cette saison en LR3. La réponse est nette et pré­ cise : “Ici pas d’objectif. Ici c’est le beau jeu et se faire plaisir ! Nous avons un magnifique terrain qui nous le permet, profitons­en !” Pour tout de même bien figurer à ce niveau, l’US Foucherans enre­ gistre l’arrivée de 5/6 joueurs pour renforcer l’effectif dans toutes les lignes. Foucherans jouera dans la poule B de LR3. Une poule tournée vers Besansçon et la Haute­Saone. “Cette poule nous va bien. Nous allons rencontrer des équipes qui aiment jouer au bal­ lon” précise Laurent Flatot. Du côté des jeunes, Foucherans et l’Us Trois monts (Champvans,Monnières, Sampans) se sont associés. Et Maurice Guyon de préciser : “Nous avons des équipes à tous les niveaux et plutôt de bons résultats. Quelques anciens U18 jouent d’ailleurs avec l’équipe une. Notre problème, c’est l’encadrement. Il nous manque des éducateurs et des accompagnateurs. Si cer­ tains ou certaines souhaitent nous rejoindre, nous sommes pre­ neurs !.” Côté finances, ici pas de club affaires ! Ici ce sont les béné­ voles qui sont aux affaires. Pour assurer les finances du club tout est bon et tout y passe ! La grande fête à l’escargot de Foucherans c’est eux, tout comme les lotos, l’organisation de tournois, la chou­ croute… Les joueurs peuvent ainsi compter sur de vrais soutiens. Maintenant reste à jouer… “On a une pêche d’enfer et les premiers matchs sont encourageants. Si on débute bien cela nous évitera de galérer” conclut Laurent Flatot… qui en aparté se laisse à imaginer son équipe terminée à la 5 ou 6e place. Vous avez dit objectif ?

Ligue Régionale 3 Mouchard/Arc et Senans

Première division - Poule unique : Damparis 1 ; Chaussin 1 ; Us Trois Monts 1 ; Triangle d’or Jura 2 ; Aiglepierre 1 ; Andelot 1 ; Arinthod 1 ; Haut Jura FC 1 ; Lons le Saunier 2 ; Montmorot 1 ; Crotenay Combe d’Ain 1 ; Vaux les Saint-Claude Deuxième division - Poule B : Jura Dolois Football 2 ; Dole Crissey PS 1 ; Foucherans 2 ; Jura Nord 2 ; Gevry FC 1 ; Mont sous Vaudrey 1 ; Saint Aubin 1 ; Bresse Jura 3 ; La Joux 1 ; Poligny Grimont 2 ; Sirod 1 ; Coteaux de Seille 2 Troisième division - Poule C : Archelange 1 ; Trois Monts 2 ; Damparis 2 ; Moissey 1 ; Molay 1 ; Mont sous Vaudrey 2 ; Mouchard Arc et Senans 2 ; Plaine 39 1 ; Pleure 1 ; Rochefort Amange 1 ; Saint Aubin 2 ; Chapelle Voland 1 Quatrième division - Poule C : Chaussin 2 ; La Ferté 1 ; Montbarrey 2 ; Neublans 1 ; Pleure 2 ; Souvans 1 ; Andelot Vannoz 2 ; Arlay 1 ; Chapelle Voland 2 ; Macirnay 2 ; Courlaoux 2 Quatrième division - Poule D : Abergement 1 ; Archelange 2 ; Choisey 1 ; Jura Dolis Foot 3 ; Foucherans 3 ; Jura Nord 3 ; Gevry 2 ; Molay 2 ; Montbarrey 1 ; Plaine 39 2 ; Rahon 1 ; Rochefort Amange 2

Ligue régionale 3 - Poule B :

Foucherans ; Mouchard Arc et Senans ; Arc Gray ; Clémenceau 2 ; Pouilley les vignes ; Rioz/Etuz/Cussey ; Dannemarie ; Perrousienne ; Saone Mamirolle ; Larians Munans ; Racing Besançon 2 ; Plateau 25

Jean-Philippe Mussillon :

J’ai effectivement démissionné en juin lors de l’assemblée générale afin de faire bouger les choses, car l'organisation est trop prenante pour un seul homme. J'ai proposé une nouvelle organisation pour que le club soit plus efficace et plus solide. J'ai demandé la création de commissions intégrant le comité directeur, permettant une meilleure répartition des tâches. Nous nous sommes revus en août, cette proposition a été retenue et les commissions vont se mettre en place. J'ai repris mes fonctions de président !

“J'ai finalement repris mes fonctions de président !” En 1991, les clubs de Mouchard et Arc­et­Senans fusionnaient pour former le Football club Mouchard Arc­et­ Senans. Le club compte aujourd'hui encore deux équipes seniors (LR3 et 3e division) et une école de foot qui forment des joueurs du cru, pour la plupart fidèles à leur club de cœur. Le président Jean­Philippe Mussillon pointait du doigt un manque d'organisation interne au printemps dernier, et présentait sa démission dans un ras­le­bol général. Des solutions ont été trouvées aujourd'hui, et le président a retrouvé son fauteuil.

Contre qui joueront vos équipes du pays dolois en district du Jura ?

Votre club profite-t-il de l’éloignement des grandes villes ?

Il y a un an était mis en place le nouveau groupement Triangle d'or - Mouchard Arc-et-Senans pour les U 15/16/17/18/19. Comment les choses se sont-elles organisées, et quel bilan en tirez-vous aujourd'hui ? Il a fallu du temps pour que les choses se fassent. En allant vers un plus gros club, les gens craignaient de se faire manger. Aujourd'hui, après une première saison, cela fonctionne plutôt bien, même si certains aspects sont compliqués au niveau fonctionnement, lieu… Les liens devront être resserrés entre les équipes, et nous devrons réfléchir à des projets communs. Le groupement est le seul moyen pour fonctionner sur le long terme. Il permet de monter le niveau.

Au printemps dernier, dans un ras-le-bol général, vous annonciez votre démission, découragé par la lourdeur de la tâche, et le manque d’organisation du club. Qu’en est-il aujourd’hui ? Êtesvous toujours président ?

Ce n’est pas forcément un avantage, car les jeunes partent faire leurs études. Mais nous avons tout de même des joueurs très attachés à leur club et qui reviennent tous les week-ends. La majorité du groupe seniors a été formé chez nous. Ce groupe est stable depuis 3-4 ans.

Quels sont vos objectifs ? Continuer à développer l'école de foot, amener plus d’ados dans le groupement, et arriver à ce que ceux qui passent en U15 intègrent le groupement. Du côté de l'équipe senior B, qui a fini 5e de la 3e division cette année, l’objectif est de continuer à jouer les premiers rôles pour viser la montée. Du côté de la A en LR3, nous nous sommes maintenus difficilement, alors que le maintien aurait pu être assuré plus tôt. Nous devons faire mieux et viser la première moitié de tableau.

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Du sport du côté d’Arbois Mais comment s’organise le sport dans une ville 3500 habitants ? C’est du côté d’Arbois que nous avons cherché la reponse. Et qui dit sports à Arbois dit Martine Pingat­ Chaney, adjointe aux sports mais aussi à la vie associative, à l’éducation et la formation. Mais quand il faur parler d’Arbois, Bernard Amiens le maire n’est jamais bien loin ! Rencontre commune…

UFOLEP, une autre façon de faire du sport

Arbois aime le cyclisme et attend une étape du Tour de France Comment se vit le sport à Arbois ? Plutôt bien ! Nous faisons avec nos moyens pour répondre à une volonté essentielle : l’éducation populaire offerte aux habitants d’Arbois et des alentours. Chaque club ou association est libre de ses animations et de sa gestion. Nous, nous demandons simplement une activité sportive attractive, diverse et accessible à tous.

Disposez-vous d’une grande diversité ? Ce n’est pas parce que nous sommes une petite ville que nous avons moins qu’ailleurs. Ici, on pratique de nombreux sports. Il y a les clubs, mais aussi la MJC et Le Pélican qui fête cette année son centenaire. Foot, rugby (c’est rare dans les petites villes), hand ball, athlétisme, sports de combat avec la MJC, mais aussi la gym avec le Pélican, le cyclisme, le tennis, la pétanque… La liste est longue. Nous avons même des sports que l’on ne trouve pas partout, le badminton ou le foot féminin par exemple.

Ces clubs disposent d’équipements de qualité ? Oui, et il y en a beaucoup ! C’est la commune d’Arbois qui les entretient, sauf la halle sportive du champ de Mars qui est gérée maintenant par la communauté de communes. C’est un budget important pour nous. Un gymnase polyvalent, un stade municipal, une piscine, une piste d’athlétisme, des cours de tennis avec un nouveau projet, le stade de l’Ethole pour le rugby et le foot féminin. Nos services font beaucoup pour le sport. Notre stade municipal mérite peut-être quelques aménagements pour accueillir correctement les nombreux usagers. Nous pensons que nous devons aussi réfléchir à une meilleure répartition des

charges avec la communauté de Communes. Pour la piscine par exemple.

Et les subventions ? C’est la communauté de communes. Nous, nous pouvons venir en soutien dans des cas précis.

Et pour l’événementiel sportif ? Pour organiser un événementiel sportif de haut niveau et accueillir beaucoup de monde, il faut des équipements et de l’expérience. Nous devons rester raisonnables. Nous avons choisi le cyclisme. C’est sur un moment assez court, sur des routes que nous avons déjà et avec Jura Cyclisme un club qui sait tout faire et qui a fait ses preuves ! Du sport et de l’organisation ! Les Arboisiens aiment le vélo.

Et ils attendent le tour de France ? Il est déjà passé cette année ! On a vu Arbois à la télé ! Nous avons déjà reçu deux arrivées du tour de l’Avenir, la Louis Pasteur traverse Arbois tous les ans, le tour du Jura fait une pause à Arbois. La prochaine étape sera, nous l’espérons, une étape du Tour de France. Quel événement mondial plus médiatique et populaire pour faire connaître Arbois, nos vins, Pasteur, le Jura, Dole… sans construire de nouveaux équipements ? Avec le maire précédent de Dole et Christophe Perny nous avons imaginé une étape Dole/Arbois liée à l’image de Louis Pasteur. Nous avons déjà rencontré les hauts responsables du tour. C’est en bonne voie… Ici, sport, culture et tourisme font bon ménage pour favoriser note développement économique.

Première fédération sportive multisports affinitaire de France, l’Union fran­ çaise des œuvres laïques d’éducation physique (UFOLEP) prône une pratique conviviale du sport, axée autour du loisir, de la santé, du développement durable, et accessible à tous. “Si la compétition est présente, elle se pratique de manière amicale et désintéressée”, explique Hélène Grappin, déléguée Ufolep pour le Jura. Dans son fonctionnement, l’Ufolep regroupe des comi­ tés départementaux, présidé par Jean­Yves Peguillet pour celui du Jura, qui gèrent et soutiennent les associations locales adhérentes, soit une quaran­ taine pour le département. “Nous les aidons en termes de formations, conseils administratifs, achat de matériels… Et selon les disciplines, nous proposons également des journées thématiques de formation aux per­ sonnes encadrantes” continue Hélène Grappin. Les associations adhérentes (foyers ruraux, clubs sportifs…) proposent essentiellement de la gymnas­ tique, du cyclisme, du cyclotourisme, de l’escalade… mais aussi des disci­ plines moins développées comme la musculation, ou la crosse québécoise. “Le sport le plus présent chez nous en Ufolep est l’activité physique d’entre­ tien, puis vient ensuite le volley” reprend la déléguée. C’est ainsi que le comité départemental coordonne également le championnat de volley auquel participe une dizaine de clubs de volley jurassiens. Quelque 1 000 licenciés adhèrent aujourd’hui à l’Ufolep 39, reléguant le Jura au rang de “petit département” en terme de licenciés. “Ce chiffre est chaque année en augmentation, à l’exception de cette année où il y a eu une chute brutale car nous perdons deux gros clubs. Nous sommes actuellement sur un axe de développement, dans le cadre de notre objectif de faire pratiquer le sport au plus grand nombre, via l’embauche récente d’un animateur spor­ tif, Matthieu Debreu. Il interviendra notamment dans les écoles du bassin lédonien, dans diverses manifestations, et aussi en direction des entreprises afin de proposer des actions de cohésion. Il aidera également nos associa­ tions afin d’impulser de nouvelles activités. Ce n’est que le début !”.

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14 MaG sports - Jura Dolois Basket

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Dans le panorama sportif dolois, Jean­Louis Cuisant, président du Jura Dolois Basket, est un personnage atypique qui ne passe pas inaperçu. Entier et passionné, ce mordu de sport voue un amour sans limite pour son club, dans lequel il s’investit corps et âme. Après une saison mitigée, l’arrivée d’un nouveau coach “capitaine de bateau” devrait apporter un nouveau dynamisme.

Jean-Louis Cuisant : “Je suis regonflé à bloc !” Votre passion pour le basket, pour ce club, pour vos joueurs est débordante. Comment est-elle venue ?

Aurez-vous les moyens d’y parvenir ? Attendez-vous plus de soutien de la nouvelle municipalité de Dole et du Grand Dole ?

Au printemps dernier, à la surprise générale, vous annonciez votre intention de tout laisser tomber. Que s’est-il passé ?

Je ne suis pas du tout basketteur à la base, je me suis intéressé à ce sport quand mon fils a commencé à en faire et a signé à Jura Dolois Basket, qui s’appelait alors ABC Dole. Après un passage à Poligny puis à Salins, il est revenu à Dole quand le club accédait à la Nationale 3. Après la fusion avec l’USTD, le club est devenu le JDB, seul club de basket du bassin dolois.

Jusqu’à présent, nous étions un des plus petits budgets. Dans notre budget, la part la plus importante vient du sponsoring privé, soit 40 % du budget global. Nous avons plus d’espoir avec la nouvelle municipalité, et également en terme d’image avec le Grand Dole. Le Conseil général nous sponsorise également. En revanche, je trouve ça anormal que le Conseil régional n’aide pas tous les sports.

La lassitude. Mais je suis reparti, remotivé, pour trois raisons : lors de la réunion d’avril dernier, on nous a garanti qu’on nous aiderait. De plus, il serait dommage que le basket s’arrête à Dole, et surtout, il est hors de question que le club fanion s’arrête. Parallèlement, mon fils a résigné pour une dernière saison. Et je pense avoir trouvé avec Jean-Luc Martin quelqu’un qui m’épaulera. Je suis regonflé à bloc !

Le sport, de manière générale, a-t-il toujours tenu une place importante dans votre vie ? Oui, cela a commencé avec mon père, nous sommes une famille de sportifs. De mon côté, j’ai toujours été cycliste. L’année prochaine, je fêterai mes 50 ans de licence au VC Dole. Mon entreprise a toujours investi dans le sport : rugby, foot, cyclisme, aviron… J’ai essayé d’élever mon fils dans ce même état d’esprit, à travers le sport. Je suis heureux qu’il ait intégré un sport collectif !

Au sein du club, on a l’impression que toute votre énergie est tournée uniquement vers l’équipe senior première en N3M… Le club est divisé en deux parties : la N3M dont je m’occupe, avec l’ambition, l’argent, et tout ce qui accompagne le sport national. L’autre partie, avec un salarié à temps plein, est sous la houlette de la vice-présidente Elisabeth Baumont : les jeunes, les féministes, la Prénationale… La N3M, je m’en occupe comme un père de famille : le recrutement, les emmerdes… pour quelques secondes de plaisir sur les parquets !

La montée en N2M semble être une obsession pour vous… C’est une obsession, certes ! Je veux aller toujours plus loin. Mon personnage est ainsi, je ne sais pas faire quelque chose normalement. La N2M sera aussi beaucoup plus simple à gérer, plus coûteuse certes, mais avec des contrats.

Craignez-vous ce début de saison qui vous a parfois joué de vilains tours ? Jusqu’à aujourd'hui, je ne me suis jamais occupé du recrutement. L’année dernière, j’ai fait confiance au coach qui avait recruté trois joueurs. On n’en a vu qu’un seul… Ce fut une catastrophe ! Le coach a été limogé au bout de sept matchs, et on a pu sauver la saison grâce à notre Américain Tyrone White. Cette année, j’ai dit “stop” ! J’ai commencé par trouver un capitaine de bateau en la personne de Jean-Luc Martin, le nouveau coach. C’est un homme de qualité et d’expérience, capable d’amener des conseils. Il est un coach à l’ancienne, à la “marche ou crève”, et c’est ce qu’il nous fallait ! Nous nous sommes occupés à deux du recrutement.

Quelles sont vos ambitions pour les autres équipes ? En Prénationale, l’objectif est de se maintenir. Nous avons recruté pour cela. Du côté des filles, nous avons de gros soucis dus à l’abandon de nombreuses joueuses de l’équipe senior. Avec le renfort de deux anciennes cadettes, nous aurons quand même une équipe féminine en Honneur. L’objectif est de finir en milieu de tableau.

Quelles sont les nouvelles recrues du JDB ? Nous enregistrons le retour de Quentin Renard, un shooter de génie, quand tout va bien… Walid Dahmani, international marocain, a signé chez nous. Nous avons recruté également Mindaugas Kalvelis, un pivot d’expérience, et Nathan Moreira, ancien jeune espoir de la JDA Dijon. C’est une équipe compétitive sur le papier.

Jean-Luc Martin : “J’ai l'impression qu'il y a beaucoup de retard en matière de discipline d’entraînement”

Professeur d’EPS dans un collège dijonnais, Jean­Luc Martin est le nouvel homme fort de Jura Dolois Basket. Le technicien aguerri, rompu à l’exercice de la restructuration d’un club, entraînera l’équipe première pour deux années avec pour objectif la montée en Nationale 2. Exigeant et inflexible, son maître­mot sera la discipline. De quoi mener à la baguette le nouvel effectif du JDB qui devra filer droit…

Jura Dolois Basket : une histoire de famille

Stéphane, Marie-Odile et Jean-Louis Cuisant

A JDB, dire que le basket est une histoire de famille est une lapalissade… Chez les Cuisant, si le patriarche Jean­Louis préside la structure depuis huit ans, son épouse Marie­Odile n’en est pas moins dévouée à son club. Tréso­ rière et bénévole active, elle suit l’équipe première à chacun de ses dépla­ cements, accompagnée de son mari. Stéphane, leur fils, quand il n’est pas sur les parquets avec ses coéquipiers de la N3M, entraîne les cadettes, gère le site Internet, et s’implique bénévolement pour d’autres tâches au sein du club. L’aura des Cuisant est ainsi omniprésente partout dans les coursives de Belvoye. Une cohésion familiale qui fait la force de JDB ? “Peut­être pas tant que cela” répond Stéphane Cuisant. “Cela nous l’a même été reprochée, mais pas de manière frontale. On a pu entendre parler d’une mainmise sur

Jean-Luc Martin, qui êtes-vous ? Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?

le club… Mais ce que les gens ne comprennent pas, c’est que dans un club,

Jurassien d’origine, j’ai découvert le basket à Champagnole. J’ai fait mon professorat de sport au CREPS de Vichy, en basket et athlétisme. De 1983 à 1991, je fus joueur de basket au club d’Autun. En 1991, j’ai pris le poste d’entraîneur de la Nationale 3 avec l’objectif de restructurer le club. Je les ai montés en N1 en quelques années. J’ai ensuite signé au Creusot en tant qu’entraîneur de la N3F, avec pour objectif également de restructurer le club. En trois ans, je les ai montées en N2.

fle !”. Cette année, il endossera la casquette de capitaine de l’équipe pre­

il faut un moteur, que ce soit les bénévoles, les joueurs…, sinon, il s’essouf­ mière. Un “job” pas si évident que cela, qui le placera dans une position déli­ cate, entre ses coéquipiers et son président de père… “En tant que capitaine, je serai censé recevoir les plaintes et remarques de mes coéquipiers afin de les relayer à mon président, et je serai un peu en porte­à­faux”.

Revenir dans le Jura pour un nouveau chalenge était un choix sentimental ? Quelque part, oui. J’ai commencé dans le Jura et je finis dans le Jura.

Sportivement, qu’est-ce qui vous a intéressé dans le projet du Jura Dolois Basket ? J’ai accepté ce projet car il y a un véritable potentiel sportif et économique sur le secteur de Dole. C’est un secteur de formation importante, avec notamment des BTS, et des facilités d’études à proximité. Il y a aussi le côté humain. Le feeling est passé avec le président Jean-Louis Cuisant. Je me suis dit qu’il était intéressant de rechausser les chaussures et monter en N2. Et surtout, c’est l'ambition du club qui m’a intéressé.

La montée en Nationale 2 tant convoitée par le président Jean-Louis Cuisant est-il un objectif réalisable selon vous ? Pour l’heure, j’ai signé un an + un an. Un an pour se connaître et évaluer le club, et un an pour monter. Je ne peux pas dire en arrivant si la montée est réalisable, même si les ambitions sont là. Je jouerai en tout cas le haut de tableau.

Au regard du nouvel effectif, aurez-vous une équipe plutôt offensive, défensive, agressive… ? Le président a annoncé qu’il se reposerait beaucoup sur vous, sur votre expérience. Avez-vous la pression ? Non, le jour où le message ne passe plus, on arrête, et c’est tout. Je n’ai aucune appréhension, mais c’est toute une mise en place de la communication qui est importante. Je considère qu’il y a une hiérarchie, et moi je suis un contremaître.

Quel est votre état des lieux de l’équipe première ? J’ai l'impression qu'il y a beaucoup de retard en matière de discipline d’entraînement. Et cela, c’est difficile pour l’ambition ! On sent des gens qui font ce qu’ils peuvent, mais qui n’écoutaient pas forcément quand j’ai passé les premières consignes.

Sur quel aspect serez-vous intransigeant ? Le respect : je respecte les joueurs, et eux doivent respecter la discipline du groupe. Si certains joueurs estiment qu’ils n’ont pas d’efforts à faire et qu’ils font ce qu’ils ont envie, ça sera compliqué.

Je joue la montée en assurant la défense. Le jour où ça ne va pas, il n’y a que la défense pour nous sauver. Sans dire pour autant qu’on ne va pas attaquer. Mais j’aime bien courir à bon escient : si on fait une contre-attaque, on la fait si on sait que l’on peut la faire.

Comment vous définiriez-vous : plutôt comme un coachleader d’hommes, un entraîneur-technicien, un formateur… ? J’ai tout fait, et c’est la potentialité de l’équipe qui fait les choses. La formation prend du temps. Je veux que les joueurs soient rentables au mieux à leur place. Je dirais peut-être plutôt un coachleader d’hommes. Mais cela dépend aussi du contexte et des adversaires à venir : certaines semaines je serai plutôt formateur, et d’autres semaines plutôt technicien.

Quels seront les gros les adversaires de la poule ? Besançon et Pfastatt sont les plus armés niveau recrutement. Mais je ne m’affole pas et j’attends.


MaG sports 15 Nationale 2 masculine, poule J :

Poligny Jura Basket Comté ; Tremblay, Joeuf Homecourt, Metz basket, Coulommiers, Calais La Charite, Tourcoing, Kaysersberg Ammerschwihr, Lille Metropole 2, Union Bourbourg grande synthe, Berck, Gries/Oberhoffen.

Jura Basket Comté de Poligny

Après une excellente saison sportive 2013/2014, Poligny Jura basket comté repart pour une nouvelle saison en Nationale 2. S’il faut “batailler” pour survivre financièrement à ce niveau, la présidente Dominique Lepaul, malgré un passif financier délicat du club, veut avancer et se dit parfaitement favorable à une fusion.

Dominique Lepaul :

“Une fusion est indispensable” Vous entamez votre seconde année à la présidence du Poligny Jura basket comté. Quel bilan tirez-vous de cette première saison ? Cela représente beaucoup de temps, et beaucoup de relationnel à gérer avec les bénévoles, les joueurs… Les joueurs étant salariés, il est légitime que nous ayons des attentes, mais pour les bénévoles, on ne peut pas exiger qu’ils en fassent plus. Et du côté des partenaires aussi, il faut faire attention à ce que l’on dit. Vous êtes une des rares dirigeantes de clubs sportifs dans le Jura. Cela s’est-il fait naturellement ? J’ai la chance d’avoir dirigé pendant dix années une association, j’ai déjà fait mes armes. J’ai l’habitude de diriger, c’est plutôt naturel pour moi. Poligny Jura basket comté est le club phare de basket du Jura. L’équipe première est-elle à sa place ou peut-être espérer encore mieux ? Oui, elle l’est. C’est la septième année que nous sommes en Nationale 2. Cela n’empêche pas que nous avons toujours envie d’aller plus loin. C’est un défi sportif mais aussi un défi financier. Pour

monter plus haut, la Fédération exige un budget prévisionnel de 700 000 euros, ainsi que l’engagement ferme des partenaires privés et publics. Avez-vous rencontré des difficultés lors de cette première année de présidence ? Oui ! Je retiendrai la course en avant pour la trésorerie. Il faut toujours batailler. Tous les mois, je me suis posé la question si j’allais pouvoir payer les factures et les joueurs. Le soutien financier des partenaires publics correspond-il à vos attentes ? Oui, la commune de Poligny, la communauté de communes du Comté de Grimont et le Conseil général sont très présents, je ne peux pas dire le contraire. Mais il est vrai que nous aimerions avoir un peu plus. Un club affaires est en projet. Ce qui nous manque, c’est le temps. Nous avons la chance d’avoir un retraité bénévole extrêmement actif qui s’occupe du sponsoring. La formation tient également une place importante au sein de votre club. Parvenez-vous à garder ces jeunes que vous formez ? Nous sommes labélisés Ecole de basket, avec une

centaine de jeunes de 6 à 17 ans. Nous faisons partie également de Jura Centre basket, une union entre les clubs de Montmorot, Lons, Champagnole et Poligny, afin de permettre aux jeunes d’évoluer en championnat de France. Cela permet à nos jeunes de se frotter à un niveau intéressant, et c’est un bon moyen de les garder. Mais ce qui m’importe, c’est aussi qu’ils trouvent un club à leur niveau dans le Jura. Le but est de créer à terme une équipe élite Jura, on y travaille avec le Conseil général. Vous seriez donc plutôt favorable à une fusion permettant d’atteindre un plus haut niveau ? Je suis tout à fait ouverte à une fusion, c’est indispensable, on ne peut pas vivre sans ça. La distance, la salle… ce ne sont que des soucis purement techniques. Avec Dole ? Peut-être, nous avons en tout cas plus d’affinités et de complémentarité. Avec nos deux clubs, on pourrait faire quelque chose de très intéressant. Mais il ne faut pas que l’on ferme les portes à Lons. Nous avons une réunion des trois clubs le 11 septembre.

Anthony Tomba

vise la 7e ou 8e place Le coach a fait le pari de la jeunesse pour cette saison 2014-2015 et misera sur des entraînements denses pour faire la différence. Quel bilan tirez-vous de la saison passée ? C’est un bilan plus que satisfaisant, c’est la meilleure saison du club. Après le recrutement à l’intersaison, la mayonnaise a pris, humainement et sportivement. Elle restera un bon souvenir. Quel visage pour le nouvel effectif 2014-2015 ? Nous avons essayé de faire une équipe moins chère que l’année dernière. On a fait le pari de prendre des jeunes de N3 qui ont prouvé qu’ils avaient le niveau. C’est une équipe relativement jeune, avec peu d’expérience en N2, mais on compte aussi sur les nombreux entraînements (sept par semaine). Sept joueurs ont été recrutés. Quel sera le profil de cette équipe ? Elle aura un profil plutôt athlétique, avec une défense agressive. Mais cela peut évoluer dans la saison. Quels sont les aspects sur lesquels vous ne transigez pas ? La défense et le partage en attaque. Je suis très fan des Spurs en NBA, et de la manière dont il prône le basket : chercher à faire la passe de plus, et chercher à faire plaisir aux autres, avant soi-même. C’est le collectif qui prime. Cela prend du temps à se mettre en place, car les joueurs ont des égos. Mais certains de nos joueurs ont déjà cet état d’esprit. Êtes-vous plutôt un meneur d’hommes ou un technicien ? Je dirais plutôt meneur d’hommes. Je suis un gueulard, très proche des joueurs après les entraînements, mais pendant, je rentre dedans. Stéphane Robin, mon assistant, et moi-même

sommes complémentaires : en dehors des entraînements, nous sommes assez proches des joueurs, car ils ont aussi besoin d’être écoutés. Quels sont vos objectifs ? Les mêmes que l’année dernière : finir à la 7e ou 8e place. Nous pourrons déjà nous estimer heureux vu le chamboulement de l’année dernière. La poule est très relevée, avec de gros calibres : Berck, Gries, Tremblay, Calais, la Charité… Il faudra être intransigeants chez nous. Notre capacité à nous entraîner beaucoup, entre trois et quatre heures par jour, fera la différence.


16 MaG sports - Rugby

L’US Tavaux-Damparis-Abergement chef de file du rugby en pays dolois Nous avions, juste avant l’été, laissé l’US Tavaux­Damparis­Abergement sur un nouvel échec de montée en Fédérale 2. Aujourd’hui c’est l’heure de la rentrée. Quelques changements sont intervenus. De nouveaux entraîneurs, quelques nouveaux joueurs, des départs aussi… mais toujours la même volonté commune et le même objectif affiché : la montée en fin de saison. Et ne comptez pas sur Denis Jeanneaux, l’historique président et membre du club depuis 1973, pour en douter une seule seconde !

PLUS PRO, MOINS CHER

Denis Jeanneaux : “Nous repartons avec autant de volonté et de motivation” Que retenez-vous de ce nouvel échec pour l’accession en Fédérale 2 ?

TAVAUX 03 84 81 28 88

C’est la première fois que nous pouvons réellement parler d’échec. En effet, si les autres années nous nous fixions comme objectif d’atteindre les phases finales, la saison dernière c’est la montée qui avait été fixée comme objectif clair par les dirigeants. Certes de peu, mais nous avons échoué. Nous connaissons les raisons essentielles de cette élimination aux portes de la Fédérale 2. A nous maintenant d’en tirer les enseignements.

Vous, les dirigeants, les joueurs semblez déjà repartis de plus belle ?

Ouvert du lundi au vendredi : 7 h à 12 h 30 14 h à 19 h 30 Samedi : 7 h à 19 h 30 sans interruption

Nous avons le même objectif. Alors nous ne devons pas perdre de temps. Le plus important est de disposer d’une bonne organisation et d’une équipe efficace. A Tavaux, il y a les joueurs, les dirigeants, un club de supporters et un club affaires. L’efficacité de chacun nous permet d’aller plus loin. Il se dégage une bonne ambiance et c’est bien là l’essentiel.

Le club de supporters joue un rôle important ? Manu Bonnet et son équipe font un travail remarquable ! Ils s’occupent de toute la logistique du club. Le club des supporters s’occupe de l’ambiance, de tout ce qui permet de faciliter la vie des joueurs et des dirigeants. Ca va de l’animation, de la gestion et l’entretien du club house, jusqu’à l’organisation des bus de supporters pour des déplacements. C’est un vrai soutien pour nous. Il nous reste ainsi plus de temps pour suivre la vie sportive du club à tous les niveaux.

Et le club affaires ? Sans sa présence, tout ce que nous vivons serait impossible. Sans finances, on ne fait rien. Le Président et son équipe ont su attirer de nombreux partenaires. Il y a une vraie dynamique. Cela nous permet de disposer d’un budget correct pour atteindre nos objectifs. Un bon club affaires et un bon club de supporters, deux ingrédients indispensables à la réussite du club.

Denis Jeanneaux à droite avec Manu Bonnet qui préside le club des supprters.

Et il faut aussi une bonne équipe ? Oui c’est mieux ! On fait en sorte. Bien qu’ils n’aient pas démérité, nous avons changé d’entraîneurs. Deux entraîneurs/joueurs, Alexandre Farina (Pontarlier) et Christophe Bernardo (Villefranche) sont arrivés à l’intersaison. Tout comme quelques joueurs qui renforceront chacune des lignes. L’arrivée de Marc Humblot (Dole) est précieuse pour nous. Il est important de doubler le poste de buteur. C’est cela qui nous coûte la montée l’an passé. Nous disposerons d’environ 60 joueurs pour les deux équipes seniors.

Vous avez aussi progressé au niveau des jeunes ces dernières années ? Au niveau des - de 16 et - de 18, nous avons eu des années un peu critiques. Aujourd’hui, nous avons suffisamment de joueurs dans ces catégories. Et en plus, ce sont des jeunes du cru.

Et l’école de rugby ? Nous sommes ravis car le club est maintenant labélisé par la Fédération. C’était un de nos objectifs, nous l’avons atteint. Nous avons une centaine de gamins inscrits. C’est l’avenir du club qui est en jeu. Les éducateurs là aussi font un remarquable travail.

Que pensez-vous de la composition de la poule dans laquelle vous évoluerez cette saison ? Pour nous c’est une bonne poule. Ce ne sera pas facile car il y a de très bonnes équipes. Mais nous sommes prêts. C’est surtout une bonne poule au niveau des déplacements. Nous ne nous déplacerons pas trop loin. C’est intéressant, car ça limite l’absence des joueurs dans leur famille et ça permet aux supporters de nous accompagner plus facilement.

Fédérale 3 - Poule 14 :

US Tavaux-Damparis-Abergement ; Couches ; Pontarlier ; Besançon ; Lons Le Saunier ; Nuits Saint Georges ; Verdun sur le Doubs ; Belleville ; Montchanin ; Rhône sportif Villeurbanne

Location avec Option dʼAchat sur 60 mois. Soir 60 loyers de 138,92 €. Montant total dû en cas dʼacquisition : 12 914,25 €. Un crédit vous engage et doit être remboursé. vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. Modèle présenté : Opel ADAM Jam 1,2 Twinport 70 ch avec options au prix conseillé de 14 310 €, avantage déduit. Soit 60 loyers de 193,19 €. Option dʼachat : 6 367,95 €. Montant total dû en cas dʼacquisition : 17 959,35 €. Portes ouvertes selon autorisation préfectorale.


MaG sports 17

US Dole Rugby Mathieu Marcelli : “La descente

Et oui !

doit être l’opportunité de revoir certaines choses”

78%

Mathieu Marcelli est Président de l’US Dole. Ce corse d’origine né à Nancy, vit à Dole depuis une petite dizaine d’années. On pourrait le penser ex­joueur de rugby. Et non, Mathieu Marcelli est venu au rugby avec ses enfants à l’école de rugby de Dole. Il s’est investi auprès des jeunes comme parent accompagnateur et bénévole. Les enfants sont partis, lui est resté. La descente en honneur n'est pas pour lui une catastrophe, remonter vite une priorité.

L’année précédente, nous étions descendus et repêchés. Cette année, on descend pour de bon. C’est dû à une baisse de performance qui dure depuis plusieurs années. On n’a pas su s’adapter.

Quelle est alors aujourd’hui votre motivation ? Ce sont nos jeunes qui ont obtenu de très bons résultats. La descente doit être l’occasion de revoir certaines choses. Pour les joueurs comme pour les dirigeants. Nous allons fixer de nouvelles règles de vie de groupe. C’est un socle à repenser. Entre dirigeants, on va s’unir, et échanger plus ensemble. On souhaite accueillir plus de familles de jeunes avec nous pour prendre des responsabilités et du plaisir.

Comment se présente la prochaine saison ? Il faut rester ambitieux ! Ce sera difficile. On s’appuiera sur nos jeunes. Ils veulent valider leurs bons résultats au niveau supérieur. Notre

volonté est de remonter vite. Nous avons recruté un 10, un pilier, un 2e ligne… un renfort par ligne pour soutenir nos jeunes. Deux nouveaux entraîneurs sont aussi arrivés, Mickaël Ramboz et David Preciat.

Votre école de rugby est une référence ? Tout cela grâce à Yannick Viellard et les 15 éducateurs. Nous avons plus de 300 licenciés dont 130 sont des jeunes de l’école de rugby. Cela demande beaucoup de travail et d’énergie. On souhaite s’ouvrir encore plus vers le périscolaire. Dans ce sens, nous avons décidé d’embaucher un apprenti sur 24 mois. Financièrement, nous l’assumerons seuls.

Et l’équipe féminine ? Nous avons une réelle volonté de progresser encore. Eléna Garnier est très dynamique pour cela. Il faudrait un peu plus de joueuses. On va tenter de surfer sur l’effet coupe du monde.

Et la fusion Dole/Tavaux ? Un jour peut-être ce sera logique. Alors on le fera. On sera peut-être obligés. Ces deux clubs ont chacun une histoire à préserver. Les jeunes des deux équipes sont moins réticents que les dirigeants ou les spectateurs. On verra.

Championnat honneur Bourgogne/Franche-Comté : US Dole, Sens, Belfort, Tournus, Saint Apollinaire, Autun, Cluny, Digoin, Champagnole, Montceau Bourgogne, Chagny.

Pays Dolois

Comment vivez-vous cette descente en honneur ?

pays dolois des habitants du ays Dolois” ! lisent le journal “P

MaG sports Journal du sport en pays dolois

Eléna Garnier : “Avant filles de ou sœurs de… maintenant joueuses de rugby !” Eléna Garnier est une très belle ambassadrice du rugby féminin. Elle aime le rugby mais pas que… Elle aime les études, les voyages, les défis, mais surtout les filles de Dole (­ de 18) qu’elle entraîne depuis la saison dernière à la demande de son entraîneur de ses débuts M. Viellard. Elle a joué à Dole jusqu’en minimes, puis à Dijon, à Barcelone aussi où elle fut championne d’Espagne… Aujourd’hui, elle joue encore à Dijon, étudie l’anthropologie, est surveillante au lycée Duhamel et passe aussi son diplôme d’entraîneur. Toute une histoire Eléna ! Mais parlons de “ses” filles… Comment ça se passe avec vos joueuses ? Très bien ! Il y a une forte volonté du club. Nous tournons avec une douzaine de joueuses qui sont très motivées. Avant elles étaient fille de… ou sœur de…, maintenant elles sont joueuses de rugby. Elles font partie du club. Elles ont leur équipe, leur entraîneur, leur maillot… et même leur nom “Les cramponeuses” ! Nous partagons un projet commun. Nous décidons tout ensemble. Cette première année fut vraiment super ! Vivement que la saison reprenne !

Comment faites-vous pour faire venir de nouvelles joueuses ? Les filles s’en chargent elles-mêmes. Elles invitent des copines, organisent des journées portes ouvertes. La coupe du monde de rugby féminin nous a offert une belle couverture médiatique. Nous avons maintenant une référence, ce fut un bel exemple. Cela va insiter de

nouvelles joueuses à franchir le pas. Elles sont les bienvenues pour une première séance.

Comment réagissent les parents ? Très bien ! Ils sont fiers de leurs filles. Comme tous les sports, cela apporte un équilibre, un esprit d’équipe… et aussi de combat ! On fait attention aux blessures. On prend soin de nos joueuses. Le rugby féminin n’est pas dangereux.

Comment se joue le rugby féminin ? Tant qu’elles ne sont pas seniors, on joue à 7. Malheureusement, il y a encore peu d’équipes. On joue contre Besançon/Pontarlier, Dijon, Chalon. C’est déjà pas mal. La ligue de Franche-Comté travaille aussi sur un projet pour réunir les filles à un niveau supérieur. Sinon, comme tout sportif, nous avons un entraînement minimum par semaine.

Prochaine parution janvier 2015 Au sommaire Sports en salles Sports d’hiver Sports et vitalité Les bons vœux du sports

Pays Dolois : Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 Fax : 03 84 72 37 81 n°ISSN : 1 778-820X - Imprimé en France

Pays Dolois

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18 MaG sports - Dole Handball Nationale 3 féminines - poule 6 :

Dole hand ball, Annecy le Vieux, Pontarlier, Altkirch, Maiche, Lure Villers, Longvic, Dole Handball, Semur Auxois, Pays de Montbeliard, Saône Mamirolle, St Julien Denice Gleize, Rosieres st-Julien.

Guy Cortat : “Une convention entre les clubs de Dole et de Lons en réflexion” Président du Dole Handball, vice­président de la Ligue en charge du développement du handball en Franche­Comté et arbitre régional, Guy Cortat ne compte plus ses heures d’investissement en faveur du hand. Pour son club, un projet de rapprochement est en réflexion avec l’équipe masculine de l’US Lons, le club phare de handball de la préfecture jurassienne.

Nationale 3 féminines

Anne-Julie Chaniet :

Vous êtes président depuis bientôt 10 ans du Dole handball. Que représente pour vous cet investissement ? Beaucoup de travail, de plaisir, et de satisfaction. Je commence toutefois à être usé après 10 ans de présidence. Les choses changent, plus les années passent, et plus nous avons à faire à des consommateurs : on paie sa licence, on joue, on rentre. L’esprit de club se perd, je le constate. De mon côté, j’ai parfois l’impression de n’être là que pour apporter du financement à la structure. Cela est bien dommage. Je m’investis aujourd’hui beaucoup dans mes nouvelles fonctions de vice-président de la Ligue. J’ai déjà prévenu le club que je laisserai la présidence, mais je resterai pour les aider.

“Nous avons un bel avenir” Anne­Julie Chaniet entraîne l’équipe féminine (N3F) du Dole Handball depuis trois ans. Avec une moyenne d’âge de 22 ans, le groupe sait tirer les forces de sa jeunesse, même si cette fougue leur a parfois joué des tours. Comment s’est construite l’équipe pour se maintenir à ce niveau ? Il y a six ans, le président Guy Cortat a eu la volonté de faire évoluer l’équipe féminine, qui était en dessous des hommes. Grâce a un bon recrutement et une génération prometteuse, l’équipe s’est construite. La base est restée la même, les filles du cru sont restées. Puis le groupe s’est étoffé avec des joueuses des extérieurs proches et un peu moins proches.

Comment expliquez-vous cette fidélité ? Elles sont restées car la plupart sont là depuis toute petite, c’est leur club de cœur.

Avant d’être entraîneur, vous étiez joueuse dans cette même équipe. La transition s’est-elle faite naturellement ?

des garçons ? On l’a été pendant longtemps, et même s’ils sont descendus, on le restera encore un peu. Le sport féminin est ainsi : on n'y prête pas plus d’intérêt s’il n’est pas de haut niveau.

Quel bilan tirez-vous de la saison passée ? C’est une équipe jeune qui apprend et qui se maintient difficilement en fin de saison. On aurait pu faire mieux, mais cette saison reste correcte. C’est plutôt bon signe pour la saison à venir. Mais il faudra pallier au départ de la plus ancienne, Céline Roche. Ça sera compliqué mais je ne doute pas un instant que les autres lui feront honneur.

Quels sont vos objectifs pour la saison ?

Ça s’est fait naturellement, avec leur accord, même s’il y a eu quelques craintes. Nous sommes toutes copines à la base. J’étais déjà quelqu’un d’exigeant en tant que joueuse, mais ça se passe bien, même si parfois il y a des tensions.

Un maintien confortable, c’est-à-dire tôt dans la saison. C’est une poule très relevée. On retrouve Lure, Maîche et Sochaux. Les gros adversaires seront Altkirch et Rosières-Saint-Julien. Le niveau reste tout de même homogène dans cette poule, il n’y aura pas de match facile.

L’équipe est-elle aujourd'hui à sa place ?

L’équipe s’appuiera-t-elle sur sa défense ?

Elle est largement à sa place ! Nous avons la chance de pouvoir construire grâce à une équipe jeune. Avec les jeunes pousses qui arrivent derrière, nous avons un bel avenir.

Notre point fort est la défense, mais il faut aussi développer nos capacités à monter les balles vite.

Quel est l’état d’esprit du groupe ? Derrière la bande de copines, sont-elles des compétitrices dans l’âme ? Il est vrai que d’année en année, une bonne ambiance s’est installée. Mais les filles restent très compétitrices. C’est une grande force, elles se construisent ensemble, même si la jeunesse est aussi un désavantage, due à la fougue de la jeunesse et à la perte de mental.

Comment se présente le nouvel effectif ? Il n’y a pas eu de recrutement, nous avons envie de faire quelque chose avec ce que l’on construit. Et il y a aussi le retour des filles parties étudier qui peut s’avérer payant. Cinq joueuses pourront ainsi intégrer les seniors.

Avez-vous l’impression parfois de rester encore dans l’ombre

6e “Traversée du Grand Dole”

Quel est l’état d'esprit actuel de votre club ? Jusqu’ici, l’état d’esprit était très festif et convivial. Sportivement, les filles sont au top, les garçons le sont un peu moins. Je déplore que certains joueurs aient été appelés pour jouer ailleurs en Nationale 3. En revanche, certains joueurs sont allés euxmêmes frapper à d’autres portes. Cela, je ne le pardonnerai pas, c’est de la traîtrise. Quel état des lieux tirez-vous vous depuis votre arrivée ? Quand je suis arrivé au club, il y avait six filles, et mon objectif était de remonter une équipe féminine. Je suis très content aujourd’hui car mes objectifs sont atteints. Du côté des garçons, il y a peut-être eu des mauvais choix d’entraîneurs, ou peut-être le vieillissement du groupe que l’on n’a pas su renouveler. Mais je suis confiant, nous sommes un bon club, les finances sont saines, et nous avons des sponsors.

Quels sont vos objectifs pour les filles et pour les garçons ? Pour les filles, nous visons le maintien dans les cinq premières places. C’est une équipe jeune, il est important qu’elles se rodent, et qu’elles mettent en place les automatismes. Du côté des garçons, nous visons un maintien tout court, car nous avons peu de recrues. Pensez-vous qu’une fusion ou une entente permettraient de pérenniser un club de haut niveau sur le bassin dolois ? J’ai eu des appels de pied effectivement pour une convention. C’est en discussion avec le club de Lons-le-Saunier, dans le cadre d’une convention entre les garçons. Une commission va se mettre en place cette année pour étudier cette possibilité. Je m’entends très bien avec la présidente de Lons. L’avantage pour nos jeunes, c’est qu'ils peuvent prétendre au haut niveau chez eux, au lieu de partir à Besançon. Aujourd’hui, rien n’est fait, rien n’est pas fait…

Vous êtes la seule équipe doloise à jouer avec le portrait de Pasteur sur le maillot. De qui vient cette initiative ? Que représente-t-elle ? Le choix de mettre en valeur Dole et son patrimoine a été pris il y a trois ans. À l’extérieur, le portrait de Pasteur suscite l’intérêt, on nous demande qui c’est !

L’année dernière, vous avez mis en place pour les jeunes une équipe “aide aux devoirs”. Fonctionne-t-elle ? Cette équipe concerne les moins de 14 et les moins de 16 ans filles. Nous l’avons mis en place car les parents nous faisaient remarquer qu’avec un meilleur niveau et plus d’entraînements, il était difficile de trouver de la place pour les devoirs. Les bénévoles et les seniors du club assurent cette aide une heure avant l’entraînement au gymnase. L’initiative a très bien marché et nous allons la faire perdurer cette année, en essayant de l’étendre aux autres équipes. Nous avons également un projet d’une garderie pendant les entraînements pour les jeunes mamans.

20 et 21 septembre 2014

www.traverseedugrand-dole.fr Organisée par le CAC 39 - Rens : 06 76 37 14 75 - lebail@traverseedugrand-dole.fr


ES Chaussin handball… et Tavaux-Damparis

MaG sports 19 Nationale 3 masculine - Poule 6 : Chaussin/Tavaux/Damparis, Vaulx en Velin, Lure Villers, Beaune, Semur-en-Auxois, Beaujolais Val de Saone, Molsheim, Mulhouse/Rixheim, Strasbourg chiltigheim, Savino-Chapelain, Chaussin/Tavaux/Damparis, Raon l'Etape, Talant.

En 2013­2014, ce fut presque le grand schelem pour le club de Philippe Dupré, l’ES Chaussin HB ! En convention avec l’Union sportive Tavaux Damparis, l’équipe masculine accède à la Nationale 3, et les filles de l’ES Chaussin ont décroché leur ticket pour la Prénationale. Le président tient à remercier toute l’équipe de bénévoles et souhaite pérenniser ce dynamisme.

Prénationale féminines : ES Chaussin, Vesoul B, Beaune, Chevigny St Sauveur B, Est Belfort, Palente Orchamps B, Saint Vit, Semur Auxois, Varois-Arc, Longvic B, Auxonne, Chalon.

Philippe Dupré : “Nous souhaitons que la convention continue dans la bonne ambiance et la bonne humeur” En décembre 2012, les équipes A et B de Chaussin ont signé une convention avec l’Union sportive de Tavaux Damparis. Comment les choses se sont-elles mises en place ? Tout est parti d’une demande des joueurs lors d’un tournoi amical à Tavaux. Il y avait déjà eu une entente entre les moins de 18 ans deux années de suite, et cela s’était bien passé. À la suite de cette demande, nous avons travaillé sur une convention. Je connais bien Jean-Luc Berland, le président de l’USTD handball, ce qui a facilité nos envies respectives de faire quelque chose ensemble. Ensuite, chaque président a réuni ses joueurs, car la vie de chacun de nos deux clubs allait être impactée par les responsabilités, le respect des uns et des autres, le travaille conjoint des bénévoles… Mais nos deux clubs ont le même état d’esprit : famille et amitié ! Deux années après, c’est la montée en Nationale 3. Cela fut donc une bonne décision ? La montée est le résultat de tout le travail effectué ces dernières années, et la convention a permis d’amener un nouveau but, du sang neuf. Je tiens aussi à remercier les entraîneurs, dont Olivier Delerce, qui a pu trouver une deuxième famille à Tavaux Damparis. Cette réussite est celle d’une équipe de bénévoles, qui a su écouter ses joueurs. Si on veut du haut niveau, l’avenir, c’est de travailler ensemble, j’en suis convaincu. Il y a encore plein d'idées à développer.

Pourrez-vous vous maintenir sportivement et financièrement à ce niveau ? Quel est votre projet sportif ? Le budget 2014-2015 est fait, il faudra serrer les vis. Nous souhaitons que la convention continue dans la bonne ambiance et la bonne humeur, avec ce même dynamisme. Les objectifs sont de se maintenir en N3. Pour l'équipe B de la convention Tavaux-Damparis, l’objectif est la montée en Excellence régionale.

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Vous sentez-vous suffisamment soutenus par les collectivités ? Je souhaite que l’on porte un autre regard sur Chaussin : nous sommes un petit club, et nous arrivons au même résultat que certaines grandes villes ne parviennent pas à tenir. Il y a parfois un manque de reconnaissance, et on peut se sentir seul vis-à-vis de nos élus…

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Quels sont vos objectifs pour les filles qui accèdent à la Prénationale ? Rester dans cette même dynamique ! Pour les filles, l’objectif est le maintien en Prénationale, et pour l'équipe B féminine, le maintien en Honneur régionale. Nous travaillons pour faire venir de nouveaux sponsors, tout en pérennisant ceux que l’on a déjà. Quel est le recrutement pour cette nouvelle saison ? Nous avons recruté cinq joueurs pour les équipes A et B dans le cadre de la convention. S’ils veulent leur place dans l'équipe première, ils devront faire leurs preuves avec la B !

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Salon Dames Du mardi, mercredi, jeudi : 9 h à 12 h / 14 h à 19 h Vendredi : 9 h à 19 h Samedi : 9 h à 17 h

Salon Hommes Du mardi au vendredi : 8 h 30 à 12 h / 14 h à 19 h Samedi : 7 h 30 à 17 h

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