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/ Pays Dolois n°130 - Septembre 2011

Société - Bilan délinquance et sécurité routière

Les affaires marquantes en 2011 • Le 31 mai et le 3 juin, des tags et inscriptions à caractère

Politique de sécurité : un bilan contrasté

•

Trois mois après son arrivée dans le Jura, le préfet Francis Vuibert dressait en juillet dernier un bilan de la délinquance et de la sécurité routière, en présence des acteurs de la sécurité du territoire, pour le premier semestre 2011.

Les résultats sont contrastés, malgré une délinquance “contenue”.

Pour les six premiers mois de l’année 2011, ce sont des résul­ tats contrastés dont fait état ce bilan d’étape. Cependant, dans les trois grandes catégories d’in­ fractions (atteintes volontaires à l’intégrité physique, atteintes aux biens, et escroquerie et infractions économiques et financières), on constate une “délinquance contenue, grâce à la mobilisation des forces de l’ordre qui ne faiblit pas”.

1. Atteintes volontaires à l’intégrité physique Pour ce premier indicateur, la tendance est à la hausse, avec une augmentation de 18 % (+ 81 faits par rapport à 2010), dont une hausse significative des menaces de violence (+ 46 %) et des violences intrafa­ miliales. “Nous avons l’impres­ sion que les gens n’hésitent plus à venir dénoncer les violences et

menaces aux forces de l’ordre” commentait la procureur de la République Virginie Deneux.

“Les violences familiales sont une de nos réelles préoccupa­ tions” ajoutait le préfet Francis Vuibert.

2. Atteintes aux biens Les atteintes aux biens pour leur part affichent une stabilité glo­ bale, avec une baisse des cam­ briolages des locaux commer­ ciaux et industriels. “Il faut toutefois rappeler aux chefs d’entreprise la nécessité de prendre un minimum de précau­ tion” soulignait Francis Vuibert.

“Nous avons mis en place des moyens dynamiques qui ont donné des résultats significatifs, avec la mise en place d’une cel­ lule cambriolage, l’usage systé­ matique de la police technique et scientifique, et le renforce­ ment des patrouilles. Mais cela

•

De gauche à droite : Le lieutenant-colonel Mange, commandant en second du groupement de gendarmerie du Jura, la procureur de la République Viriginie Deneux, le préfet Francis Vuibert, la directrice de cabinet Florence Ghilbert-Bézard et le commissaire Frédéric Vincent-Genod, directeur départemental de la sécurité publique.

n’empêche pas une vigilance quotidienne”, insistait Virginie Deneux.

3. Infractions financières Le bilan met en évidence une augmentation de 10 % de ce type d’escroqueries dans le Jura, avec en parallèle une hausse plus importante au niveau natio­ nal. Avec l’explosion des nou­ velles technologies, on assiste à une mutation de ce type de délinquance : il ne s’agit plus de la classique falsification de

Cybercriminalité : quand le piège de la Toile se referme sur sa victime…

Avec le développement d’Internet et des réseaux sociaux, il n’a jamais été aussi facile d’escroquer et de se faire passer pour quelqu’un d’autre. Dans le Jura comme partout en France, les arnaques financières via le Web fleurissent, et continueront de se développer tant que les utilisateurs ne redoubleront pas de vigilance…

Confortablement installé devant son écran d’ordinateur, l’inter­

naute lambda pense sans doute qu’il est à l’abri de tous les

xénophobe et néonazi étaient retrouvés sur les façades de la mosquée de Champagnole. Les sept individus impliqués ont rapidement été identifiés et interpellés par les 13 gendarmes engagés.

Le 24 juin, deux individus prennent la fuite à l’aire du Poulet de Bresse (A39). Les fuyards, pris en chasse par les gendarmes du peloton d’autoroute de Courlaoux, sont interpellés à Poligny, après avoir tenté à plusieurs reprises de percuter le véhicule de gendarmerie et forcé le passage au péage de Bersaillin. “Une belle affaire avec de gros moyens sur le plan opérationnel, et qui a évité de nombreux cambriolages sur le secteur” commentait le lieutenantcolonel Mange. En effet, dans le coffre du véhicule des malfrats a été retrouvée la parfaite panoplie du cambrioleur (gants, pied-de-biche…).

Le 24 février à Lons-le-Saunier, trois cambrioleurs sont arrêtés par la BAC (brigade anti-criminalité) en flagrant délit. Les voyous étaient en train de cambrioler un magasin de vêtements haut de gamme du centreville. “Ces personnes étaient déjà ciblées sur Lons pour de petits délits de voie publique” expliquait le commissaire Frédéric Vincent-Genod, directeur départemental de la sécurité publique. “D’origine parisienne, ils se sont installés à Lons pensant y trouver moins de réactivité…”

Finalement, les deux comparses seront arrêtés bien vite, et l’enquête permettra d’élucider un second cambriolage de même nature.

Le 4 janvier à Dole, un petit cambrioleur se fait arrêter. Lors de la perquisition, 219 g d’héroïne sont retrouvés. Cette prise d’envergure permettra aux enquêteurs de la police de remonter au vendeur “semigrossiste” à Dole. “Quelqu’un de totalement transparent, avec un emploi” précisait le commissaire Vincent-Genod. Trois individus seront condamnés à des peines d’emprisonnement ferme.

risques. Et pourtant la cyberdé­ linquance n’a rien de virtuel, et les esprits malfaisants rodent partout sur la Toile. La “e­filou­ terie” n’a pas de frontière, si bien que l’escroc agissant en Afrique peut aisément arnaquer le paisible retraité jurassien… En premier lieu, il s’agit d’escroque­ ries diverses de proximité (cartes bleues volées et utilisées, arnaques sur sites de petites annonces…). Si le Jura ne semble pas encore intéresser la grande “mafia” cybercriminelle mondiale, les forces de l’ordre n’en ont pas moins du pain sur la planche pour lutter contre les “petites frappes” de la technolo­ gie numérique. “Il s’agit d’une petite délinquance financière qui s’est adaptée au flux commer­ cial” éclaire le directeur dépar­ temental de la sécurité publique Frédéric Vincent­Genod. Ces escrocs opportunistes, qui hier s’employaient à falsifier des chèques, se sont aujourd’hui adaptés aux nouveaux outils

chèques, mais d’une réelle “cyberdélinquance” (voir ci­des­ sous). La procureur de la Répu­ blique a d’ailleurs rappelé l’im­ portance d’équiper son matériel informatique avec un système de sécurité fiable.

Signalons par ailleurs que la police administrative, une des prérogatives de la préfecture, a décidé la fermeture temporaire de deux débits de boisson, et deux avertissements ont été prononcés. Le préfet a précisé numériques. Les filous agissent aussi de l’étranger, et les ser­ vices de la Préfecture se tour­ nent donc en priorité vers la prévention et la sensibilisation.

En effet, si les investigations peuvent se poursuivre dans d’autres pays, “les moyens res­ tent limités, et il est difficile de retrouver les auteurs. L’adresse IP permet une traçabilité en France, mais il est impossible de remonter à sa source en Afrique” explique la procureur de la République Virginie Deneux. “Mais tout ceci pourrait être évité avec plus de vigi­ lance !” martèle la représen­ tante du ministère public. En effet, face à des situations “bizarres”, faites appel à votre bon sens, et ne faites pas sur Internet ce que vous ne feriez pas dans la vie réelle : ne com­ muniquez jamais vos données personnelles (coordonnées, code de cartes bancaires…), et éveiller votre sens critique face à des propositions douteuses (acheter une voiture en Afrique, versement d’une somme d’ar­ gent en échange d’un “gros” héritage…).

C.G.

que des contrôles sur la sécurité et la qualité des produits ali­ mentaires continueraient à être effectués toute l’année.

Céline Garrigues

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Délinquance routière : la vitesse toujours en cause La lutte contre la délinquance routière était une des mesures phares annoncées par le préfet Francis Vuibert lors de son arrivée en avril dernier. Le bilan fait état de quatre tués en moins par rapport à 2010, mais un nombre d’accidents corporels en hausse.

“La tendance est à la baisse depuis dix ans : nous avons gagné l’équivalent de la popula­ tion de Lons­le­Saunier. Cela valait le coup de s’investir dans cette voix” s’enthousiasmait le préfet du Jura Francis Vuibert lors de la présentation des résul­ tats de la politique de sécurité.

Pour le territoire du Jura, l’acci­ dentalité reste diffuse, avec pour causes principales la vitesse et l’alcool. Un message qui a du mal à passer auprès des automobilistes jurassiens : dans 42 % des cas, la vitesse était

inadaptée. Dans 25 % des cas, le taux d’alcoolémie était supé­ rieur au taux autorisé.

50 radars pédagogiques bientôt installés dans le Jura Le 11 mai dernier, le gouverne­ ment annonçait une série de mesures pour lutter contre la violence routière, dont la sup­ pression des panneaux annon­ çant les radars fixes. A ce jour, aucun panneau n’a encore été démonté dans le Jura, alors que le voisin doubien prenait les devants dès le 13 mai et retirait

le panneau de la rue de Dole à Besançon. Il devrait l’être dans le Jura avant la fin 2011. Cin­ quante radars pédagogiques, financés uniquement par les recettes des amendes, seront installés en zones urbaines et en zone rurales. Pour ce qui est des radars mobiles de nouvelle génération, permettant de contrôler la vitesse des usagers à partir de véhicules insérés dans le flot de circulation, ils ont déjà été installés dans le dépar­ C.G. tement.

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Pays Dolois n°130 - Septembre 2011 /

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n Publirédactionnel

Damparis Si quelques moines courageux l’ont créée, la pierre et le marbre l’ont fait connaître avant qu’un géant de la chimie ne vienne la développer. La commune de Damparis cultive son histoire sans écarter le moindre détail. Elle est entrée dans le 21e siècle avec de grands projets devenus réalité.

Aujourd’hui, elle s’inscrit parmi les agglomérations les plus dynamiques de la région. Les anciens ont privilégié un esprit social qui n’a pas pris une seule ride. Leurs successeurs ont maintenu le cap, tout en construisant des écoles régulièrement modernisées et améliorées. Les Damparisiens d’aujourd’hui continuent l’ouvrage, améliorant leur cadre de vie dans un esprit où activités culturelles et sportives sont en harmonie. Près de 3 000 habitants, jeunes et moins jeunes vivent dans ce gros village, bénéficiant des services de la ville tout en appréciant les vertus de la campagne.

Ville ouverte

Contact : Mairie de Damparis (39500), rue Belvoye Tél. de la mairie : 03 84 79 74 74 communication@ville-damparis.fr www.ville-damparis.fr

Terre d’accueil, Damparis n’oublie pas son histoire

Des quartiers réunis par un centre de vie

Quand Dom Parisius posa ses malles…

Entre le Doubs et la Saône, cette région a vu passer diverses peuplades non sédentaires, chasseurs, pêcheurs et cueilleurs installant des campements près de sources indispensables à la vie. L’invasion romaine a certes bouleversé ces paysages sylvestres, mais ce n’est qu’au 12e siècle qu’un moine de l’ordre de Saint-Augustin choisissait les rives de la Reverate pour y méditer. Accompagné de quelques religieux, un ermitage rudimentaire en bois devait précéder divers bâtiments en pierre, matériau affleurant le sol. L’Abbaye de Damparis devenait village lorsque la vie s’installa à proximité. Même si peu de moines vécurent dans cet établissement qui devint simple prieuré et qui fut détruit au 15e siècle, ils furent toujours considérés comme les fondateurs de l’agglomération. L’église abbatiale qui, au début du 18e siècle devenait paroissiale sous le vocable de Saint-Denis, demeure le témoin vivant, malgré sa reconstruction en 1780 et, en 1842, le remplacement de son clocheton en bois par le clocher qui se dresse aujourd’hui.

La carrière Solvay

Des carrières de pierre au site d’Innovia C’est justement au 18e siècle que Damparis prendra conscience que la richesse du village se trouvait sous ses pieds. Il fallut l’arrivée des frères Ragozzi, tailleurs de pierre italiens qui, leur savoir-faire aidant, transformèrent les blocs de pierre brute extraits du sol, en marbre lisse de qualité. Ils ouvrirent des petites carrières et le village s’engageait dans le travail de la pierre. C’est ainsi que les Ragozzi devenus “Ragoucy”, suivis des Javelle, de Tinseau puis Violet, feront du

rs de pierre Au temps des tailleu

L’église Saint-Denis

La Cité Solvay

marbre de Damparis un matériau réputé. Mais ces entreprises marbrières ne résistèrent pas à la crise bancaire de la fin des années 1880. Les locaux laisseront la place à l’industrie céramique avec, en 1901, l’installation des Ets Jacob-Delafon. Cependant, c’est en 1926 que le bourg trouvera une voie nouvelle. Après leur célèbre moine et leurs Italiens ingénieux, c’est un Belge qui s’intéressa à la pierre locale. Solvay, un nom venu d’ailleurs qui a besoin de calcaire pour construire son usine et surtout fabriquer un produit en vogue, le carbonate de soude. L’essor de la commune est fulgurant. Damparis devient une agglomération cosmopolite. Italiens, Polonais, Portugais et autres arrivent en nombre pour travailler. De 794 habitants en 1926, la population passe à 2160 cinq années plus tard. JacobDelafon a changé de nom, mais comme Solvay, ces deux industriels sont toujours présents, fournissant de nombreux emplois. En cette année 2011, la zone Innovia, dont une partie importante occupe le territoire local, vient de démarrer ses premières activités, ouvrant une voie nouvelle dont bénéficiera toute la région.

Aujourd’hui, Damparis continue à accueillir Un cadre de vie exceptionnel Avec ses trois fleurs au palmarès départemental, Damparis s’est hissée au niveau des communes les plus fleuries du département. “Des espaces verts égayés de massifs floraux constituent un bien-être pour chaque Damparisien. Le savoir-faire de nos jardiniers est exceptionnel” reconnaît Michel Giniès, conseiller général du canton et maire de la commune qui explique les dernières grandes transformations : “La commune était divisée en deux parties : le village proprement dit et les cités ouvrières Solvay. Nous avons voulu les relier en créant la place du 1er mai autour de laquelle gravitent de nombreux commerces et les établissements scolaires. Ces divers aménagements constituent aujourd’hui le Centre du bourg”. Venant de Tavaux, la porte d’entrée à Damparis est le pont de Belvoye sur le canal du Rhône au Rhin. A ce niveau arrive la véloroute qui, après avoir longé le canal, traverse tout le village avant de rejoindre

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Abergement-la-Ronce. Le rond-point des carriers, œuvre gigantesque des jardiniers municipaux est incontournable. Plantes et champignons géants abritant personnages et animaux, véritables sculptures végétales, accueillent le visiteur, lequel est aussitôt interpellé par la Cité jardin construite par Solvay en 1930. Avec celle de Tavaux, elle témoigne du caractère social de l’industriel à son arrivée. Juste en face, les différents établissements scolaires que prolongent divers équipements sportifs représentent l’avenir. La place du 1er mai traversée, le jardin de la Liberté arborant une authentique roselière, permet aux enfants de se divertir grâce à différents jeux installés. Le centre Henri Valade, du nom de l’ancien maire et grand Résistant, abrite l’hôtel de ville et la salle des fêtes. Sa façade fleurie ne laisse pas insensible. Puis le chemin continue vers l’ancienne mairie qui a conservé son clocheton et vers l’ancien lavoir de 1890 restauré, devant lequel le monument conserve la mémoire des 53 enfants du pays tombés au champ d’honneur.

Avec ses commerces diversifiés, ses deux centres médicaux, ses deux pharmacies, ses quatre chirurgiens-dentistes, ses kinés et infirmières, son laboratoire médical et ses nombreuses autres activités, Damparis peut s’honorer d’être une véritable ville à la campagne.

Trois groupes scolaires à proximité des installations sportives L’école maternelle Joliot Curie dirigée par Eliane David prépare les enfants à la “Grande Ecole” toute proche. Elle dispose d’une salle de jeux et de tableaux interactifs, l’ensemble dans un environnement soigné. Jean-Claude Menon, directeur du groupe élémentaire Paul Langevin et son adjointe Marie Mangin bénéficient de locaux spacieux conçus dans un esprit novateur. Equipée en informatique et en tableaux interactifs, cette école dispose d’une salle polyvalente et d’une bibliothèque. Les moyens accordés par la commune permettent de disposer d’équipements de qualité faisant référence. Notons l’activité “poésie” qui entraîne les enfants vers la création d’un recueil et l’existence d’une classe d’intégration spécialisée (CLIS).

Enfin, le collège Jean-Jaurès qui accueille les jeunes de toute la région a sa petite histoire lui aussi. Ce bâtiment construit en 1932 par Solvay fut destiné à l’école primaire. Il est classé au patrimoine du 20e siècle. La construction d’une autre école moderne en 1988 permettait de libérer ce magnifique bâtiment dont l’architecture des années 1930 enrichit le patrimoine local. Devenu collège, il accueille près de 250 élèves, mais peut aller au-delà. Cette rentrée 2011 voit Hervé Lucas remplacer Christian Chopard-Lalier au poste de

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Principal. Ces trois groupes scolaires étant particulièrement spacieux, la municipalité encourage bien évidemment l’installation de nouvelles familles. La restauration scolaire est assurée dans la salle Picasso, à proximité des établissements.

Culture et sport mis en avant Les anciens se souviennent des grandes cavalcades qui, de 1946 à 1963, attiraient des milliers de spectateurs. Depuis l’an 2000, en collaboration avec les voisins tavellois, un grand défilé pittoresque bisannuel rappelle cette glorieuse époque.

André Albertini, maire-adjoint est le grand Maître de l’espace culturel damparisien. “La culture n’est pas réservée aux grandes villes.

Avec un peu de motivation, elle peut venir à nous. La décentralisation doit exister aussi dans ce domaine” affirme-t-il. Assurément, Damparis a ouvert la voie en supprimant les barrières qui pouvaient empêcher toute action culturelle d’atteindre le monde rural. Le salon littéraire et de bandes dessinées chaque année en mai est l’un des nombreux exemples. Celui de mai 2011 était la 13e édition et la participation du milieu scolaire donne une dimension supplémentaire à cet événement. En effet, tous les moyens sont mis par le maire et son conseil municipal pour faire entrer la culture dans les établissements scolaires. Créations Passions en mars donne la parole aux artistes et créateurs, quelque 50 femmes et hommes qui exposent leurs œuvres durant deux jours. Avec l’automne musical, la musique est également encouragée. Programmé du 20 octobre au 4 novembre 2011, il est destiné à faire connaître tous les genres musicaux.

Mais avec deux gymnases, Damparis est aussi une commune sportive, parfaitement intégrée aux nombreuses activités de l’USTD. Le stade de rugby “la Pépinière” est sur son territoire. Le football se maintient à un niveau honorable, comme l’ensemble des disciplines (tir à l’arc, karaté, escalade, cyclisme, etc.). Notons que les matchs et entraînements du Jura Dolois Basket ont lieu au gymnase

Le rond-point des carriers

Pays Dolois n°130 - Septembre 2011 /

Le canal et la véloroute

Le collège Jean-Jaurès, bâtiment classé au patrimoine du 20e siècle

Les Damparisiens créent, bâtissent, aménagent, améliorent, fleurissent et sécurisent pour mieux vivre et bien accueillir. Ils continuent à écrire l’histoire qui sera celle de demain…

Au salon Texte & Bulle en 2011

A l’atelier cuisine

intercommunal de Belvoye et que le Grand prix cycliste des Travailleurs du 1er mai est, depuis 50 ans, patronné par la ville. En 2011, l’organisation d’une journée des arts martiaux a permis de découvrir les disciplines s’y rattachant.

La riche histoire industrielle de Damparis a toujours entraîné l’arrivée de travailleurs étrangers qu’il a fallu accueillir dans les meilleures conditions. Des familles entières vinrent s’installer. Cette commune fut certainement l’une des premières de la région à être sensibilisée à la justice sociale et à la solidarité. Aujourd’hui, cet esprit n’a pas changé. L’épicerie sociale créée en 2000 fut l’une des premières.

Même la ville de Dole s’en inspira ! Le CCAS propose divers ateliers afin de rapprocher les administrés et de permettre à certains de rompre avec l’isolement. L’aide aux personnes âgées est aussi une priorité avec le portage des repas à domicile et le suivi d’actions de proximité depuis bien longtemps. En favorisant les accès loisirs et sportifs, Pascal Guinot, adjoint au maire et vice-président du CCAS dresse un bilan positif, notamment en direction des jeunes âgées de 7 à 18 ans : “Offert sans condition de ressources, le “Kit Loisirs Jeunes” a donné l’occasion de découvrir et pratiquer des activités culturelles et sportives. Des actions concrètes pilotées par les jeunes sont à souligner. Regroupé en junior association, le groupe hard rock métal AdréNaline de Damparis a organisé en juin la fête de la musique et participera au prochain Téléthon”. Grâce aux actions éducatives de la police municipale et au Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD) qui met l’accent sur la citoyenneté et la prévention, les Damparisiens apprécient de vivre dans un environnement tranquille et respectueux. in A l’école Paul Langev

Damparis à l’avant-garde Avec, pour 2012, un projet d’éco-quartier dans le cadre du nouveau PLU, Damparis doit urbaniser une grande zone dans un environnement agréable. En prévision également, la création de logements adaptés aux personnes âgées ou handicapées, un lien entre maintien à domicile et EHPAD de Tavaux dont la commune est partie prenante. Le 17 septembre prochain, l’inauguration du site Innovia marquera une nouvelle ère, celle qui traversera le 21e siècle. Différents stands informeront le public sur les projets futurs. Première enseigne, Black & Decker qui est opérationnelle depuis le 4 août et qui sera inaugurée le 28 septembre, sera suivie d’autres. Ce premier bâtiment de ce type respectant des critères de basse consommation énergétique est implanté sur le territoire.

Au sein de l’agglomération du Grand Dole, Damparis est un acteur de premier ordre.

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Un environnement social exemplaire

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/ Pays Dolois n°130 - Septembre 2011

Routees Dole - Ordination en la Basilique Notre-Dame des Villag Amange Brocante Dimanche 18 Septembre Brocante à la salle des Fêtes.

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Annoire Fête patronale Dimanche 11 Septembre Diverses manifestations et activités.

Authume Concours de pétanque Samedi 10 Septembre Concours interclubs à la mêlée. Challenge Jeanrenaud.

Biarne Méchoui Dimanche 18 Septembre Organisé à midi par le Foyer rural.

Champdivers Reprise des entraînement des majorettes Mardi 6 Septembre Reprise des entraînements pour les filles de 6 a 12 ans le mardi 6 septembre de 16 h 45 a 18 h à la salle des fêtes de Champdivers.

Champvans Traversée du Grand Dole Le 17 et le 18 Septembre La traversée du Grand Dole est une course à pieds avec ravitaillement tous les 5 km. Un moyen très sympathique de relier les 41 communes entre elles, c’est de courir de villages en villages. 06 76 37 14 75

Prêtre E. Poppon : “l’Eglise est vue comme une menace à la liberté”

Le 3 juillet dernier, le Dolois Emmanuel Poppon a été ordonné prêtre en la basilique Notre-Dame de Dole. Séminariste pour la Société des Missions Etrangères de Paris (MEP), Emmanuel Poppon est ordonné dans son diocèse d’origine auquel il reste attaché, mais il exercera son sacerdoce de prêtre dans le cadre de la mission qui lui est confiée au Japon par les MEP. Le 3 juillet dernier, vous avez donc été ordonné prêtre en la basilique Notre-Dame de Dole.

Quand l’appel de Dieu est-il venu à vous pour la première fois ?

Mon éveil à la présence mystérieuse du divin dans ma vie remonte au lycée. D’abord de manière floue. Une recherche de sagesse, puis un recentrement vers le Dieu biblique, puis la personne de Jésus.

Quel est votre parcours ?

Après mon bac S, je suis parti en faculté de médecine à Lyon. Au bout de quelques mois cependant je me suis décidé pour le séminaire. Après avoir suivi le parcours des vocations du diocèse, je me suis orienté vers le séminaire de Lyon, pour enta-

mer ma formation théologique et spirituelle.

Qu’est-ce qui a éveillé en vous l’envie de consacrer votre vie au sacerdoce, et quand était-ce ?

Je portais le désir de communiquer aux autres la joie que procure la relation avec Dieu.

Ensuite le désir de suivre Jésus Christ, avec tout moi-même, en sachant qu’il désire le bien de tous. Je voulais me mettre à la suite de ce maître de vie, le faire connaître et le faire aimer.

Dans notre société actuelle, quel doit être selon vous la position du prêtre, et quel rôle doit-il tenir ?

C’est la question que je me pose aussi. Le prêtre est un disciple de Jésus Christ d’abord, ensuite on lui a donné une mission qui selon moi peut se résumer à

Je n’ai jamais été sûr de ma décision. Et ce jusqu’à maintenant. Je demande toujours dans ma prière que Dieu m’indique la route à suivre à ses côtés. Au fur et à mesure des décisions, j’ai discerné aussi clairement que possible que devenir prêtre était une voie où je voulais m’engager.

Vous allez exercer votre sacerdoce de prêtre au Japon dans le cadre de votre mission confiée par les Missions étrangères de Paris. Est-ce votre choix ou vous l’a-t-on proposé ?

Pourquoi le Japon ?

Aujourd’hui, comment se porte la foi de nos contemporains ? Face aux difficultés de la vie actuelle (économique, sociale…), constatez-vous que l’Eglise est en perte de vitesse, ou au contraire, les gens se réfugient-ils davantage dans la foi ?

La vie n’est pas plus difficile maintenant qu’autrefois. La foi ne change pas, ce qui change c’est le statut de l’Eglise et le rapport que nous avons à Dieu.

Pour plusieurs raisons l’Eglise, catholique surtout, est vue comme une menace à la liberté, au lieu d’être considérée comme le lieu de ressourcement.

Le pape Benoît XVI apparaît comme plus conservateur et plus exigeant, notamment avec les jeunes, que son prédécesseur Jean-Paul II. Les rapports avec les jeunes sont-ils restés les mêmes ?

Jean-Paul II avait un style qui attirait les foules, il était charis-

Le Conseil général annonce ses priorités Le 6 juillet dernier, Thierry Faivre-Pierret, vice-président délégué aux solidarités et à la santé au Conseil général du Jura, présentait à la presse le “projet stratégique des solidarités”.

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Étiez-vous, dès le début, sûr de votre décision ?

Jura - Politiques sociales

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rendre la présence de Jésus Christ visible dans le monde. La prière, la messe, et les actions sociales du prêtre visent ce but.

On m’a envoyé au Japon après en avoir discuté avec les supérieurs. Je suis heureux de ma destination. J’ai déjà un bout d’histoire avec ce pays, une histoire qui est à poursuivre maintenant, un peu différemment puisque c’est comme prêtre catholique dans un pays qui comptent très peu de chrétiens.

Crédit photo : Henri Bertand

La

A gauche, Thierry Faivre-Pierret, vice-président délégué aux solidarités, et à droite, Michel Thyrard, Directeur des Services Sociaux du Conseil général du Jura.

Après trois mois de mandature, la nouvelle majorité du Conseil général a déjà défini ses grands axes de travail en matière de poli­ tiques sociales, une des princi­ pales compétences du Départe­ ment. Cette feuille de route, qualifiée de “projet stratégique des solidarités” fixe les grands chantiers de l’assemblée départe­ mentale pour les années à venir.

Pour corser la tâche, ces nouvelles orientations devront se mettre en place, selon les souhaits du prési­ dent du Conseil général Chris­ tophe Perny, en tentant de ne pas

augmenter les impôts. Parmi les nouvelles mesures, la création de 19 postes dans le domaine du tra­ vail social, décidée le 27 juin der­ nier, permettra de pallier au manque de personnel. Un méde­ cin coordinateur départemental, un psychologue et divers tra­ vailleurs sociaux seront ou ont été recrutés. “On nous a rappelés à l’ordre pour notre obligation légale de répondre à cette compé­ tence. Cette décision s’est imposée à nous” reconnaissait Thierry Faivre­Pierret.

Plus 15 % d’actions sociales en 2010 dans le Jura Autre terrain d’action : proposer un service public en adéquation avec les demandes croissantes des Jurassiens. “Le Jura ne fait pas exception à la règle et a souffert de la crise nationale. On en ressent aujourd’hui l’onde de choc”, ne manquait pas de rappeler le vice­ président aux solidarités. En atteste une hausse de 15 % de l’ac­ tivité sociale en 2010. Premières victimes : les travailleurs pauvres et les retraités. Le Jura recense à ce jour environ 9 000 allocataires du

matique. Benoît XVI est moins charismatique, ce qui oblige à être attentif à ce qu’il dit plus qu’à sa manière de le dire. C’est plus exigeant mais je crois que les jeunes s’y retrouvent aussi car sa parole est claire et va à l’essentiel de ce que beaucoup recherchent.

Propos recueillis par C.G.

RSA (socle et activité confondus), dont 1/3 de contrats aidés, 1/3 d’allocataires durablement ancrés dans la précarité, et 1/3 d’alloca­ taires de “circonstances”. “L’objec­ tif est de proposer un service public avec des travailleurs sociaux de ter­ rain, en décentralisant au maxi­ mum, par le biais de centres médi­ caux sociaux, antennes avancées des politiques sociales du Départe­ ment”. Parmi les autres mesures, notons le renforcement de la pré­ vention auprès des personnes âgées en milieu rural, souvent seules, le “décloisonnement” des services du Département, permet­ tant des actions en commun entre les différents services, l’accès au chéquier “Terre de jeux” pour les enfants placés à l’ASE (aide sociale à l’enfance)… Une enveloppe située entre 700 000 et 800 000 € sera allouée à ces mesures, pour un budget global de l’action sociale Céline Garrigues de 120 M€.

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D E S V I L L A G E S E N PAY S D O L O I S - N ° 7 7 PERSONNALITÉS LIÉES À LA COMMUNE • JEAN LÉGER DE MASSON D’AUTHUME (1699 – 1796) : Marquis et dernier seigneur du village, il fut reçu dans l’ordre de Saint­Jean de Jérusalem, mais avant de prononcer ses vœux, il se maria en 1757. Il fut chevalier d’honneur en la chambre des comptes de Dole. • JACQUES-PHILIPPE-FRANÇOIS DE MASSON (1746 – 1828) : 3e fils de Jean Léger, il fit une brillante carrière

militaire, atteignant le grade de lieutenant­colonel. • J EAN SIMON FRANÇOIS DE MASSON D’AUTHUME : 4e fils de Jean­Léger, il fut chevalier de Malte et colonel d’artillerie. • ENFANTS DU PAYS MORTS POUR LA FRANCE : 17 en 1914/1918 – 1 en 1939/1945.

Authume

a le vent en poupe Si Authume est la porte d’accès à l’autoroute A 36, c’est aussi une jolie bourgade nichée dans la verdure au nord-est du Mont Roland. A l’écart de la route D 475, et à proximité de Dole, cette agglomération est la plus peuplée du canton. Histoire d’un village en pleine expansion…

Ce toponyme “Authume” aurait­il, comme Autun, pour origine le nom du premier empereur romain Auguste (63 av JC – 14 ap JC) ? C’est en tout cas, ce que pensent cer­ tains étymologistes, considérant que le village était traversé par l’ancienne voie romaine de la Serre. Mais avant de se déplacer autour de la source de la Brete­ nière, le premier village se trou­ vait au lieu­dit “les Bruyères” sur les pentes du mont Roland. Il n’est pas exclu que, pour dési­ gner ce pâté de maison, on disait volontiers “au Tumulus”.

Que cette expression se soit transformée en “Authume” n’aurait rien d’étonnant !

Authume sous l’ancien régime Authume était le chef­lieu d’une seigneurie dépendant de la pré­ vôté de Rochefort et toutes les formes de justice y étaient exer­ cées. Au XVe siècle, Nicolas Rolin,

chancelier du duc de Bourgogne acheta les terres qu’il transmit à son fils Louis. Tué au combat, ce dernier ne laissa qu’une fille nommée Louise comme héri­ tière. En 1533, Jeanne de Poi­ tiers acheta ce fief qu’elle remit deux années plus tard à Jean

Paul Sorret : “Le bois est ma passion !”

Ancien outilleur à l’entreprise ITT, Paul Sorret a pris sa retraite en 1992 et depuis, il ne tourne pas en rond ! En effet, pour cet homme âgé aujourd’hui de 76 ans, le bois est le plus noble des matériaux. Il a toujours fait un peu d’ébénisterie, mais il a fallu attendre la fin de sa vie active pour enchaîner les stages de formation pour devenir tourneur. Chez Philippe Bourgeat à Bédarieu, puis chez Gérard Bidou à Sanary, Paul a appris un savoirfaire qui le comble aujourd’hui. Dans son sous-sol transformé en petit atelier, il réalise des vases, soupières, vide-poches, boîtes diverses et autres objets magnifiques. Et pour compliquer un peu plus, il mélange les essences par collage. “Tous les bois sont utilisés et tous ont des couleurs différentes” explique-t-il. A vrai dire, Paul est devenu un véritable artisan d’art et même s’il se considère comme un simple amateur, ses réalisations sont admirables. “C’est mon plaisir” avoue-t-il humblement. C’est vrai, ses objets s’accumulent chez lui.

Membre de l’association “les tourneurs francs-comtois”, on peut le rencontrer dans diverses expositions. Paul a même été récompensé par le Rotary-club de Dole pour ses qualités de for-

Bernard. La terre d’Authume demeura dans cette famille jus­ qu’à la Révolution. Hugues son fils, puis sa fille Antoinette mariée à Henri de Mont­Saint­ Ligier. La fille de ces derniers épousa Guillaume de Bontemps.

Leur fils Léonel légua à sa fille

Marie qui épousa Claude­Fran­ çois Masson. Leur fils Jean­Léger qui fit ériger Authume en mar­ quisat en 1750 eut quatre fils.

Jean­Etienne, l’aîné, conseiller au parlement de Besançon fut condamné à mort par le tribunal révolutionnaire. Le second, Phi­ lippe­Thérèse fut également conseiller au même parlement.

Les deux autres firent de brillantes carrières militaires.

Authume et Napoléon Apprenant son métier d’artilleur à Auxonne, le jeune Napoléon Bonaparte alors lieutenant en second arriva en juin 1788 dans

mateur, après avoir transmis son savoir-faire à Eric Touret, un jeune de la localité, lequel désormais, travaille aussi bien que son maître. Avec Hervé Alagiraude, le village possède un artiste-peintre reconnu.

la caserne locale, école royale d’artillerie. Son séjour se prolon­ gera jusqu’en juin 1791, mais étant entrecoupé de longues absences, sa présence effective dans la région n’est estimée qu’à 18 mois. Néanmoins, ayant conservé une amitié particulière pour son ancien chef à l’école de Brienne, le colonel d’artillerie de Masson établi à Authume, il lui rendit de nombreuses visites.

Plus tard, l’empereur lui offrira le poste de responsable de la bibliothèque impériale de Metz.

Ce colonel, Jean­Simon­François de Masson habitait le château construit au 17e siècle.

Les châteaux d’Authume Un château existait au Moyen Age, mais, comme beaucoup d’autres, il fut détruit par les troupes de Louis XI en 1477. Ce n’est que deux siècles plus tard, à l’époque de Louis XIV, qu’il fut reconstruit, vraisemblablement par Léonel de Bontemps. Claude François Masson en devint pro­ priétaire en 1692, par son mariage avec Marie de Bon­ temps. Cette demeure existe encore aujourd’hui, mais à la fin du 19e siècle, elle a été divisée en plusieurs lots qui appartien­ nent à différents propriétaires.

L’une des parties non entrete­ nue s’est malheureusement effondrée ! Cette imposante bâtisse en bordure de la route n’occulte cependant pas le

magnifique pigeonnier cylin­ drique au toit conique.

Mais une gentilhommière a tou­ jours fière allure à Authume.

Située dans la rue de la Brete­ nière, on la surnomme volon­ tiers “château de la Bretenière”.

Elle fut construite au 18e siècle par Philippe­Thérèse de Mas­ son, conseiller au parlement de Besançon et deuxième fils de

Ci-dessus.

La vieille fontaine restaurée Ci-dessous.

L’ancien pigeonnier du château

Jean Léger de Masson. Vers 1835, elle appartenait à Jean Nicod, puis au notaire dolois Vandevelle à partir de 1844.

Aujourd’hui, cette propriété abrite plusieurs appartements locatifs.

Grégory Soldavini : “Je souhaite que les Authumois vivent dans un cadre agréable !”

Authume a le privilège d’avoir un jeune maire particulièrement sensible au bien­ être de ses administrés. “Je suis né ici et tout le monde me connaît depuis mon enfance” précise Grégory Soldavini qui, à 34 ans, est en train de transformer son village natal. Conseiller municipal en 2001, il s’est installé dans le fauteuil de maire en 2008, avec des idées plein la tête. Dire que cette commune a le vent en poupe n’est pas une exagération. Il suffit de la traverser pour voir les tra­ vaux qui viennent d’être réalisés. Le clo­ cher et sa pointe octogonale récemment refait est un chef­d’œuvre. Lignes élec­ triques enfouies, rénovation des trot­ toirs et des routes, Restauration façades de la mairie, restauration de la fontaine en août 2010 et du lavoir en août 2011 avec les Loisirs populaires dolois qui ont organisé deux chantiers internationaux de jeunes. La sécurisation du Centre n’a pas été oubliée, comme le fleurissement qui vient compléter un cadre de vie de

Au temps du tacot Les plus anciens se souviennent encore du temps où ils mon­ taient dans le train, vulgaire­ ment appelé tacot pour se rendre à Dole. Si le premier convoi passait le 5 décembre 1901, le dernier sifflait la fin le 31 décembre 1933. Authume avait sa gare située au carrefour des rues Chanois et des Ecus.

Démolie aujourd’hui, un magni­ fique massif floral ornant l’en­ trée du village rappelle son sou­ venir.

Le Centre autoroutier APRR Avoir un échangeur d’autoroute sur son territoire peut engendrer quelques petites nuisances, mais elles sont vraiment minimes au regard de l’intérêt qu’il procure.

En effet, APRR a installé un Centre autoroutier qui a créé quelques emplois (29 le

qualité aux portes de Dole. Le dyna­ misme de cette commune ne s’arrêtera pas là puisque, parmi les projets, celui concernant la construction d’une mai­ son de santé est bien engagé.

Il faut également noter l’existence d’un groupe scolaire baptisé “Jean Moulin”, construit en 1979/1980 et agrandi en 1987, avec ses quatre classes et ses 90 élèves de la localité. Dominique Robert est directeur de l’établissement qui, depuis 2009, fait partie des écoles rurales numériques. “Nous avons la chance d’avoir encore une dynamique commerciale et artisanale” souligne le maire. En effet, boulangerie, pâtisserie, tabac­presse­bureau postal, salon de coiffure, institut de beauté animent le Centre. Parmi les artisans, Daniel Faivre, menuisier­ébéniste, Etienne Oudet, car­ releur et les transports Benoît Gros offrent leurs services, comme aussi l’en­ treprise Unlimited Project qui fait de la conception assistée par ordinateur,

Yvette Protet qui est professeur de Yoga, Michel Ancian, le magicien illusionniste et Magie Music qui anime des soirées dansantes.

Côté médical, Authume dispose d’un médecin généraliste, d’une pharmacie, de deux psychologues (Gisèle Biasotto­ Motte et Laétitia Piccolo) et d’un labora­ toire de prothèses dentaires (Alexandre Léger). La SA Pernot exploite une car­ rière sur le territoire, extrayant du sable et des granulats.

Plusieurs associations disposant d’une salle polyvalente depuis 1989, participent à l’animation du village. Le foyer rural avec ses nombreuses activités (danse, gym, cyclo, club de l’amitié, musique, judo, VTT…), l’AS pétanque, les amis des orgues d’Authume et de Jouhe, l’ACCA, l’association “Juracing Quad”, l’associa­ tion foncière, l’association “Défense de la démocratie locale” et l’association parois­ siale Notre Dame des Sources.

Seules quatre exploitations agricoles demeurent : Paul Gaidot poursuit l’éle­ vage et la production laitière, mais les autres : Michel Perrin, Paul Clerget et Claude Verdelet se sont résolument

Pays Dolois n°130 - Septembre 2011 /

STOP AU CÉLIBAT !

tournées vers les grandes cultures céréa­ lières, le remembrement du territoire ayant été réalisé de 1977 à 1980.

Dans l’intercommunalité Serre et Chaux, Authume a intégré le grand Dole le 1er janvier 2008. “Il fallait se regrouper” insiste Grégory Soldavini qui, même s’il souhaiterait plus de rapidité, est convaincu que tout regroupement ren­ force. Cependant, Il insiste sur le fait que les communes doivent conserver leur identité. “Il y a un juste milieu à trouver entre les compétences communales et celles de l’Agglo”

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La clairière aux “Fournées” : écologie et pédagogie planté un arbre afin de végétali­ ser les dépôts terreux et des tables ont été installées. De ce site part un sentier botanique d’une longueur de 350 mètres créé sur les flancs du Mont­ Roland. Une quarantaine d’es­ sences d’arbres y sont réperto­ riées avec panneaux explicatifs.

Alain Lalorcey : La passion des presses à copier Ce n’est qu’en 1999 que cet Authumois se lança dans la collection de presses à copier. Si aujour­ d’hui il en possède 140 exemplaires différents, c’est dire si les brocantes sont un lieu de prome­ nade dominicale pour ce passionné. Inventée en 1789 par un certain James Watt, la presse à copier permit de “copier” des documents manuscrits.

Alain Lalorcey est devenu l’un des grands collec­ tionneurs puisqu’ils ne sont qu’une dizaine en France. Sa magnifique collection abrite la plus rare qui est américaine et qui date de 1868. Quant à la plus ancienne, elle est anglaise et fut fabriquée en 1824. Une partie de cette collection est régulière­ ment présentée dans différentes expositions dans lesquelles son propriétaire explique le fonctionne­ ment de ces drôles de machines.

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1/07/2011) même si le péage devenu automatique a ses petites cabines désertées. Une unité de gendarmerie est également ins­ tallée à Authume. “Les gen­ darmes résident au village. Une résidence composée de 20 ap­ partements a été construite par la commune au début des années 1980. Nous espérons qu’ils reste­ ront longtemps ici car c’est vrai­ ment un plus pour le village”, explique le maire.

Réhabiliter une décharge désaf­ fectée en 2003 en lieu de pro­ menade et de pique­nique, c’est ce que la commune a réussi à réaliser au pied de quelques falaises d’anciennes carrières. Au cours de l’année scolaire 2008/2009, chaque élève de l’école communale a

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Se poursuivant en sentier pédestre, il conduit au sommet et à la source de Joux.

Village vert et fleuri, Authume maintient un très bon niveau de population et, atteindre le millier d’habitants n’est pas impossible, même si ce n’est pas dans l’immédiat. Les infra­ structures sont prêtes, une vie commerciale et associative dynamise cette localité dont la proximité de Dole, de la zone des Epenottes et de l’auto­ route, véritable ouverture sur le monde, sont des atouts incontestables. Le salon “vin et chocolat” organisé chaque année en novembre prend de l’ampleur. Le tacot serait certes inutile aujourd’hui. Emile Gor­ dot né en 1920, doyen des Authumois l’a bien connu.

Aujourd’hui, avec la pétanque qui occupe ses journées d’été, il vit encore des heures heu­ reuses à Authume, comme le célèbre acteur Jean Poiret qui, semble­t­il, aimait faire une JT escale dans ce joli village.

Authume (39100) Altitude : 223 à 337 m.

Superficie : 752 ha dont 145 ha de bois Population : 798 habitants (les Authumois) Canton de Rochefort-sur-Nenon Communauté d’agglomération : Grand Dole Le conseil municipal Grégory Soldavini : maire Patrick Vuitton : 1er adjoint Christine Brignot : 2e adjoint Daniel Pétry : 3e adjoint Colette Carpentier : 4e adjoint Michel Ballaud Micheline Dancer Maryse Géniaut Denis Guilhendou Eric Jacquemin Michel Objois Claude Rangeard Eric Tavernier Nathalie Venne Les derniers maires 1944 – 1947 : Roger Objois 1947 – 1953 : Joseph Giard 1953 – 1977 : Jean Mignot 1977 – 2006 : Michel Jeanguiot 2006 – 2008 : Guy Mage 2008 – : Grégory Soldavini

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Semaine de la mobilité / 16 au 22 septembre

Sur la route des JMJ

Une semaine sans voiture !

La semaine de la mobilité revient comme chaque année avec l’ambition de sensibiliser au mode de déplacement doux et tenter de faire évoluer les habitudes. Le Grand Dole organise pour l’occasion du 16 au 22 septembre de nombreuses animations pour inciter à se déplacer avec d’autres moyens de locomotion, autour d’un événement fort le 22 septembre : l’inauguration de l’aire de covoiturage. Bus, vélo, covoiturage : les possibilités ne manquent pas pour découvrir le territoire sous un autre jour ! ché. Dès 2012, une plateforme Web avec les autres partenaires de la région (Conseil régional, Grand Besançon…) devrait voir le jour. 2012 sera également l’année du lancement du “covoi­ turage spontané”. Il s’agit d’une alternative entre le covoiturage actuel et l’auto­stop. L’automo­ biliste se rend dans sa mairie pour se procurer un kit de covoi­ turage, et appose un autocollant sur son pare­brise, signifiant qu’il est prêt à jouer le jeu. Les demandeurs quant à eux s’ins­ crivent sur une liste déposée dans les arrêts de bus.

Appréhender une nouvelle approche du déplacement : telle est la volonté ambitieuse de la semaine européenne de la mobi­ lité et de la sécurité routière. Les enjeux sont nombreux et pas uniquement environnementaux : santé publique, finances… Le Grand Dole met en place pen­ dant une semaine une pléiade d’animations pour sensibiliser le public à cette problématique.

Inauguration de l’aire de covoiturage Sur 75 % des actifs qui utilisent leur véhicule pour se rendre au

travail, 3 % seulement covoitu­ rent… Se rendre au travail à plu­ sieurs, une solution pour la pla­ nète, mais également pour le portefeuille ! Le Grand Dole a voulu en faire un symbole fort en mettant en place une aire de covoiturage sur le parking de l’Intermarché de la zone des Epenottes. En partenariat avec le gérant de la grande surface Philippe Manzoni, cette struc­ ture marque le lancement de la politique de covoiturage de l’ag­ glomération. Elle sera inaugurée à 19 h sur le parking d’Intermar­

Des actions par et pour les enfants !

En parallèle de ces temps forts, d’autres animations seront pro­ posées, notamment par les enfants, afin de les sensibiliser dès le plus jeune âge aux modes de transports alternatifs. Vélo, bus ou même faire actionner leurs gambettes : les solutions ne manquent pas pour se rendre à l’école ! Le 21 sep­ tembre, les centres de loisirs présenteront leur travail effec­ tué tout au long de l’année avec la participation de près de 400 enfants.

C.G.

Edition “LA SULTANE AUX YEUX BLEUS, UNE JURASSIENNE À LA COUR DU MAROC” Jeanne Lanternier n’est peut-être pas très connue ! Et pourtant, cette jeune Jurassienne née à Chatelay en 1820 a eu une vie tellement atypique qu’elle a inspiré Arlette Schneider, écrivaine de la région bordelaise née à Alger. En 1832, époque de la colonisation en Afrique du Nord, la famille Lanternier quitte son village natal dans le Jura pour rejoindre l’Algérie. La France installe les pionniers aux portes de la Mitidja. Quatre ans plus tard, Jeanne, la fille du cardeur de chanvre voit sa vie basculer. Enlevée par des pillards et présentée à l’émir Abd-elKader, l’adolescente est finalement offerte à la cour du Maroc et devient la favorite du sultan.

Ce roman historique et biographique évoque la vie traditionnelle du Jura où les marchands roulants sillonnent les routes. Il nous conduit vers l’Algérie où Abd-el-Kader s’oppose à la colonisation française, puis au Maroc où les paysages sublimes ont un parfum de palais et de harems. Arlette Schneider nous plonge dans le contexte du XIXe siècle. L’auteure recrée la vie de Jeanne Lanternier dont le destin hors du commun a soulevé bien des controverses. J.T. Ecrivaine romancière et artiste peintre, Arlette Schneider a déjà publié plusieurs ouvrages : “Les collines de l’espoir” (œuvre historique illustrée), “De l’oranger à l’érable” (roman historique), “Dans mon sac une étoile” (roman) et “Rais de lumière” (recueil de poésie).

“La sultane aux yeux bleus” aux éditions Hugues de Chivré. 20 € + 3,50 € de frais d’envoi.

Disponible chez l’auteur : Tél. 06 64 10 06 04 – Courriel : artslettreschneider@laposte.net

47 jeunes Jurassiens aux Journées Mondiales de la Jeunesse

Le 8 août dernier, 47 jeunes Jurassiens sont partis pour les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ). Ils ont fait une halte à Avignon et Grenade avant de rejoindre Madrid.

Plus grand rassemblement de jeunes au niveau mondial, les JMJ ont été lancées par Jean­ Paul II et sont ouvertes à tous les jeunes de 18 à 30 ans. Après Sydney en 2008, Madrid a accueilli du 16 au 21 août plus d’un million de jeunes pour ces 16e JMJ. Le thème choisi par Benoît XVI fut : “Enracinés et fondés dans le Christ, affermis dans la foi”. Près de 50 000 jeunes français ont fait le dépla­ cement dont 47 Jurassiens.

Après leur départ depuis le car­ mel de Saint­Maur le 8 août der­ nier, ils ont fait étape dans le diocèse d’Avignon. Ils ont été accueillis pour quelques jours dans le sanctuaire de Notre­ Dame­de­Vie. Là, ils ont pu ren­ contrer d’autres jeunes en par­ tance pour les JMJ, partager des temps de prière et visiter la ville d’Avignon. Ils ont ensuite rejoint le diocèse de Grenade, dans le sud de l’Espagne, pour les journées en diocèse, qui pré­ cèdent les JMJ. Les Jurassiens ont été accueillis dans des des espagnoles familles paroisses de Benalua Villas et Veifontes. Au programme : visites de coopérative d’huile d’olive, initiation au flamenco et paella. Ils ont assisté aux messes

dans leurs paroisses. Dimanche soir, ils ont rejoint Grenade pour une veillée dans les arènes. Le lendemain matin, l’évêque de Grenade les a accueillis dans la cathédrale de la ville pour la messe de l’Assomption. Ils ont ensuite quitté le sud de l’Es­ pagne pour Madrid. Mardi 16 août, les Jurassiens ont assisté aux concerts (notam­ ment du groupe P.U.S.H) et ani­ mations dans le cadre du Festi­ val de la Jeunesse. Le soir, ils ont pris part à la messe d’ouverture au centre de Madrid, sur la Plaza de Cibeles. Au cours de la semaine, les Jurassiens ont animé trois catéchèses à Colme­ nar Viejo (banlieue de Madrid).

Le 18 août à 18 h 30, comme tous les autres pèlerins, ils ont accueilli le pape Benoît XVI. Le 19 août, ils ont ensuite assisté au chemin de croix. Le 20, les jeunes ont veillé avec le pape sur l’aérodrome de Cuatro Vien­ tos. Et pour finir, la messe du dimanche a clôturé ces 16e JMJ. Pour suivre leur voyage : www.noxlum.com et les pages Facebook de la Pastorale (La Pasto du Jura et Jmjistes jurassiens).

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Chaussin - Société e t u o R La es des Villag

Comment démasquer un pervers narcissique ?

Chaussin Spectacle “Chez Léon et Margot” Vendredi 16 Septembre A 20 h 45, salle de conférence de La Plaine Jurassienne. Un spectacle théâtral et musical, humoristique, poétique, fidèle à l’esprit de Brassens.

La représentation sera suivie d’une discussion avec les comédiens autour de l’œuvre de Georges Brassens.

Thé dansant Dimanche 2 Octobre A la salle des fêtes à partir de 14 h 30. Animation assurée par l’orchestre “Ambian’s dance”. Entrée 9 €. Réservations au 03 84 81 81 89

Damparis Cours de sport Lundi 19 Septembre L’association amicale loisirs détente vous propose à partir du 19 septembre un cours de step le lundi de 18 h 15 à 19 h 15 et un cours de renforcement musculaire le jeudi de 18 h 15 à 19 h 30 au Gymnase Auguste Delaune. 03 84 71 49 52.

Loto Samedi 1er Octobre Organisé par les Océanes à la salle des fêtes.

Dampierre Vide-greniers Dimanche 11 Septembre Réservé aux non professionnels. Emplacements 2 € le mètre linéaire. Réservation J. Bernard 03 84 81 75 66 ou sur www.frd39.org

Humiliations, dévalorisation, violences psychologiques… Peut-être êtes-vous face à un(e) pervers(e) narcissique sans le savoir. Plusieurs femmes, toutes victimes de harcèlement moral dans le couple ou la famille, se sont regroupées au sein d’un collectif basé à Chaussin. Depuis un an, leurs actions visent à informer un public le plus large possible sur cette pathologie psychique. Zoom sur les rouages d’une relation toxique qui mène sa proie tout droit en enfer.

“C’est un infirmier qui m’a mise en relation avec une autre vic­ time de violences psycholo­ giques, et ensemble, on a sou­ haité faire connaître ce phénomène” explique Marie­ Chrystèle Bannelier, une des membres du collectif à l’initia­ tive de l’opération. Depuis un peu plus d’un an, les membres de l’association, une dizaine de femmes, se démènent pour faire connaître et parler de ce trouble. Leur point commun ?

Elles ont toutes été victimes de harcèlement morale de la part d’un pervers manipulateur (PN), que ce soit un conjoint ou un membre de la famille. Pendant de nombreuses années, les humiliations, les brimades, cri­ tiques, dévalorisations étaient leur lot quotidien. En somme, une entreprise de démolition psychologique en bonne et due forme. “Beaucoup de personnes vivent la même chose et ne le savent pas” continue Marie­ Chrystèle Bannelier. “Nous étions mal, anéantis, dans la déchéance, mais nous n’en connaissions pas la cause” reprend Martine Dubois, un autre membre du collectif. “On a souhaité ainsi en parler pour que d’autres s’identifient.

D’autres personnes nous ont rejoints et nous avons monté le

collectif”. Avec le relais accueil et services de la Plaine Juras­ sienne, l’association est réguliè­ rement sollicitée sur des ques­ tions portant sur les PN, mais aussi sur des questions de droit en cas de séparation, divorce, partage des biens… Des actions d’information et de prévention sont organisées, notamment à l’école d’infirmier de Dole et dans la presse locale. Les membres du collectif reçoivent les victimes et les orientent vers le relais de Chaussin. Depuis septembre, des groupes de parole sont proposés avec une psychologue. “Nous avons suivi une formation psychologique et juridique afin d’accueillir les vic­ times au téléphone et les orien­ ter” reprend Marie­Chrystèle Bannelier.

Qu’est ce qu’un pervers narcissique ?

Il s’agit avant tout d’une perver­ sion morale. “Quel que soit le manipulateur, homme ou femme, le processus est toujours le même. Dans la phase de séduction, il se montre char­ meur, flatteur, sympathique. Il répond à tous vos besoins et attentes et vous met sur un pié­ destal, parfois de façon exagé­ rée. Mais tout cela n’est qu’un masque”. Rapidement, il va iso­

Tavaux

“Je n’étais plus rien”

Randonnée nocturne pédestre

Nous avons rencontré plusieurs femmes ayant fait appel au collectif et qui ont accepté de nous raconter l’enfer qu’elles ont vécu pendant des années. L’une d’elle, Marie, est restée sous l’emprise de son mari pendant près de sept ans. “Il contrôlait toute ma vie. Je n’avais pas le droit de faire les courses sans lui. Il a voulu me faire quitter mon travail et vendre mes biens. Il a semé la zizanie dans mon entourage en montant les gens les uns contre les autres.

Ils me critiquaient sur tout, la façon d’éduquer les enfants, l’habillement… A la fin, il a réussi à me persuader que j’étais la seule responsable de tout, que j’étais malade et que je devais aller voir un psy. Je n’avais plus aucune personnalité, je n’étais plus rien.

Quand j’en ai pris conscience et que j’ai tenté de m’éloigner, la phase de séduction revenait avec fleurs, élans d’amour et pleurs”.

Vendredi 9 Septembre Organisée par l’association “Forme”. Départs accompagnés de 19 h 30 à 20 h 30 de la salle du CE Solvay.

Inscriptions à partir de 19 h.

Tél. 03 84 82 28 07

Soirée OMS Vendredi 23 Septembre Remise des trophées à la salle Gérard Philipe.

Repas de l’amitié Samedi 1er Octobre Organisé par la commune au gymnase.

Villette-les-Dole Concert Vendredi 30 Septembre A la salle des fêtes, Alain Hiver revisite le répertoire de Jean Ferrat. Tarif : 10 €.

Réservation : 03 84 82 08 54 / 03 84 82 16 19.

“A chaque démolition, il allait un peu plus fort” “Les premières dévalorisations étaient insidieuses” raconte Isabelle, qui est resté dans les filets de son bourreau pendant six ans. “Elles concernaient des choses anodines. Et quand je m’offusquais, je n’avais pas d’humour. Mais si j’étais d’accord avec lui, je n’avais pas de caractère… Il me disait tout et son contraire.

Aucun dialogue n’était possible. A chaque tentative d’éloignement, il disait qu’il avait compris, mais il recommençait par crescendo.

A chaque démolition, il allait un peu plus fort et plus loin. Pour notre entourage, c’était quelqu’un d’idéal : sociable, serviable. Pour s’en sortir, il faut un déclic, que quelqu’un nous ouvre les yeux”.

ler sa victime de ses amis, sa famille, voire même de son tra­ vail. Il réduit de plus en plus son autonomie, sous de très bons prétextes. Il contrôle toute sa vie : sorties, argent, téléphone…

Puis il accuse sa proie de tout et n’importe quoi, la culpabilise, la dévalorise jusqu’à ce qu’elle perde toute son identité et sa personnalité. A l’image d’un gourou dans une secte, le PN “retourne le cerveau” de sa vic­ time. “Vous ne lui apportez rien, mais il vous supplie de ne pas le quitter car il vous adore !” pour­ suit Marie­Chrystèle Bannelier.

“Vous êtes la femme dont il a toujours rêvé, et vous remet sur un piédestal : mots doux, week­

ends… Mais ce n’est qu’une illu­ sion avant que le cercle infernal ne recommence”. Complète­ ment détruites, les victimes peuvent endurer ceci pendant des années. Ce processus insi­ dieux, qui ne laisse rien paraître pour l’entourage, peut toucher aussi bien les hommes que les femmes, de tous les milieux Céline Garrigues sociaux.

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter : le relais d’accueil et de services de Chaussin (03 84 81 83 11), M.-Ch. Bannelier (03 84 81 76 56), Martine Dubois (03 84 81 45 37), Anne-Marie (03 84 81 39 73) ou Christiane pour les violences parents-enfants (03 84 81 80 20).

“J’étais l’enfant-objet de ma mère” Sylviane a subi toute sa vie les velléités et les petites phrases assassines de sa mère perverse narcissique. A 65 ans, elle a réussi à rompre définitivement les liens il n’y a que cinq ans. “Elle m’a dirigée dès mon plus jeune âge. J’avais l’interdiction de faire des choix, de penser à ma manière, de faire les études que je souhaitais, de choisir le mari que je voulais. Je n’avais pas le droit de travailler, je devais rester à la ferme. J’étais l’enfant-objet de ma mère. Je me suis construite de cette manière. A 15 ans, je pleurais tous les soirs, sans savoir pourquoi. J’étais quotidiennement humiliée et cassée. A 20 ans, j’ai choisi un mari qui lui plaisait. A mon mariage, j’ai réalisé avec mes beaux-parents ce qu’était une véritable famille. A 30 ans, j’ai tenté de me rebiffer, mais tout en essayant de me justifier. J’étais bourrée d’angoisses, je voulais toujours épater ma mère. J’attends encore aujourd’hui un compliment de sa part. Elle a également réussi à manipuler et retourner contre moi mes enfants et ma sœur”.

“Il y a beaucoup plus de PN qu’on pourrait le penser.”

L’avis d’une psychologue...

“Pervers narcissique”, terme à la mode ou pleine réalité ? Psychologue à Dole, Mireille Boissenin reçoit de nombreux patients victimes de pervers narcissique (PN) et a longuement étudié le sujet. “Il y a beaucoup plus de PN qu’on pourrait le penser” souligne-t-elle, “il y en a beaucoup trop !” Cette pathologie psychique pourrait se diagnostiquer selon différents traits de caractère communs. Une image parfaite et équilibrée pour l’entourage et une bonne intégration sociale pourrait être à la base de son profil. “Il culpabilise, isole, et fragilise l’image de soi de l’autre, qui n’arrive plus à penser par luimême” explique Mireille Boissenin. “Il humilie, souvent avec humour au début, ou en présence d’autres personnes. Mais son comportement est totalement différent quand il est seul avec sa victime. Ces personnes n’ont pas d’état d’âme, et n’ont pas d’émotion vis-à-vis de tout ça. Ils peuvent cependant ressentir de la colère, de la haine, et sont souvent envieux. Ils ne font preuve d’aucune empathie et sont menteurs”. Le PN ne serait capable d’aucune remise en question. Il se victimise, inhibe la pensée de l’autre. “Il ne peut exister sans écraser l’autre” résume la psychologue doloise. “Il dresse tout le monde contre sa victime. En procès, il s’est vu à plusieurs reprises que même la famille de la victime prenne le parti de l’agresseur !”. D’après Mireille Boissenin, un relationnel compliqué dans l’enfance du PN pourrait être à l’origine de sa construction psychologique. La victime également pourrait avoir eu des failles, mais se serait construite différemment. “Le PN choisit des personnes qui ont un manque de confiance en elle. Il s’engouffre dans cette faille”. En clair, le bourreau repère une proie avec un terrain psychologique propice à ses manipulations, et fond dessus tel un vautour.

Selon les psychanalystes référents en la matière, il y aurait autant d’hommes que de femmes PN. Peut-il changer et se soigner ? “Je serais tentée de dire non” répond Mireille Boissenin. “La victime doit avoir en tête qu’il ne changera jamais. Pour autant, peut-on enfermer un être humain dans une pathologie ? Il est difficile de l’affirmer…”. Cependant, attention à ne pas étiqueter un peu trop rapidement un individu de pervers narcissique, eu égard à un ego un peu trop démesuré ou un caractère un peu trop affirmé. Seul un professionnel pourra diagnostiquer ou non cette psychopathologie. Il est donc important de consulter rapidement en cas de mal-être, un professionnel qui saura écouter et aider le patient à reprendre confiance en lui. La première tentative n’est toutefois pas toujours la bonne, et le “courant” peut ne pas passer. Dans ce cas-là, il ne faut pas hésiter à rencontrer d’autres C.G. professionnels avec qui le “feeling” s’établira plus naturellement.

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Les faits-divers, un pouvoir de fascination intact

Dole Visite guidée “COURBET CONTEMPORAIN” Jeudi 15 Septembre Visite guidée de l’exposition temporaire actuelle. 03 84 79 25 85

Journée du patrimoine Le 17 et le 18 Septembre Journée du patrimoine 2011 est un évènement national incontournable du mois de septembre. 03 84 69 01 54

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Exposition et conférences Le 17 et le 18 Septembre Des fonderies d’hier à la métallurgie d’aujourd’hui au gymnase du collège MontRoland. Conférences durant les deux jours. Entrée libre.

Puces Dimanche 11 Septembre Organisées avenue de Lahr par le PS Dole Crissey Football. Entrée gratuite.

Reprise des cours Club Concorde Mercredi 7 Septembre Reprise des cours le 7 septembre. Gym douce, gym d’entretien : mercredi et vendredi de 10 h à 11 h (Ecole Pointelin- salle de boxe). Gym tonique : mercredi de 20 h à 21 h et vendredi de 12 h 15 à 13 h 15. Inscriptions : se présenter 30 mn avant l’heure du cours (la 1re séance d’essai est gratuite). Tél. 06 74 72 71 03 et 06 83 42 44 18.

Fraisans Marché alimentaire des producteurs locaux Mercredi 14 Septembre Place de l’Islotte de 16 h à 20 h. Réservation obligatoire pour les exposants.

Repas dansant Dimanche 2 Octobre Animé par André Siclet et son accordéon et organisé par le CCAS. Le repas est offert aux personnes âgées de plus de 70 ans.

Fait-diversière et spécialiste de la rubrique justice au sein de l’hebdomadaire La Voix du Jura, la journaliste jurassienne Céline Trossat vient de publier un livre regroupant les grands faits-divers franc-comtois ayant marqué l’opinion ces dernières années. Zoom sur un genre qui nous fascine toujours autant…

A l’origine un genre journalis­ tique avec ses codes et ses règles, le fait divers est devenu, au fil des siècles, l’objet d’une fascination morbide. Il pas­ sionne l’opinion et la société, en atteste la profusion de pro­ grammes télévisés qui ont trouvé dans ce créneau une manne financière. Et cet engouement pour le sordide semblerait remonter à la nuit des temps : à l’époque romaine les foules se bousculaient déjà pour assister aux jeux du cirque.

Des siècles plus tard, le fait­ divers continue de fasciner la presse et les lecteurs, et les exé­ cutions étaient à une époque pas si lointaine retranscrites dans les moindres détails, jus­ qu’à l’arrivée du bourreau. “Je me suis toujours posé cette question. Est­ce que le fait divers fascine vraiment tous les lec­ teurs ?” observe la journaliste fait­diversière Céline Trossat. “Je pense qu’une partie des lecteurs est intéressée, pour l’autre, j’ai quelques doutes… Il y a quand même une part de voyeurisme dans ce genre”. Rédactrice au sein de l’hebdomadaire juras­ sien la Voix du Jura, Céline Tros­ sat arpente chaque semaine les travées du tribunal de Lons­le­

Saunier pour assister aux audiences de comparutions immédiates.

Une quinzaine d’affaires judiciaires Pour son ouvrage “Incroyables faits­divers en Franche­Comté”, elle a regroupé ses notes, les témoignages recueillis, les comptes rendus d’audiences... pour emmener le lecteur dans une fulgurante plongée dans les méandres du crime… “J’ai contacté la maison d’édition parisienne Grimal qui recher­ chait des auteurs. Ils m’ont alors proposé ce thème des affaires judiciaires en Franche­Comté. Le livre est le premier d’une collec­ tion lancée dans toute la France” explique la jeune fille.

“En deux mois, j’ai regroupé tous les éléments et j’ai écrit le

livre. Les faits­divers relatés se sont tous déroulés ces dernières années, voire ces derniers mois.

Certaines affaires ne sont d’ailleurs pas encore passées au tribunal”. Au total, une quin­ zaine de dossiers contempo­ rains, de la tuerie de Luxiol qui a vu quatorze personnes périr sous les balles d’un fou en 1989, à la découverte récente d’une cache de l’ETA dans une forêt du Jura, en passant par le meurtre du jeune Jonathan ou la torture d’une collégienne de 14 ans par ses deux camarades de classe.

Le “Pays de Lons” vous propose de découvrir ci­dessous quel­ ques affaires qui ont marqué les esprits par l’émotion qu’elles ont suscitée. La passion amou­ reuse est souvent à l’origine de ces drames.

Céline Garrigues

“Incroyables faits-divers en Franche-Comté”, Ed. Grimal. Dans les bonnes librairies franc-comtoises et sur le site de la maison d’édition. 15,90 €

“Meurtre d’un jeune sans histoire”

“Jonathan, la mort non élucidée d’un jeune martyr” Ce terrible fait divers s’est déroulé en 2004 à proximité de Dole, à Auxonne. Jonathan, un adolescent sans histoire à la santé fragile, passe une soirée chez ses copains et les quitte vers minuit. Peu de temps après, il envoie un sms à sa mère sortie à l’extérieur pour la prévenir qu’il rentre. Mais le jeune homme sera découvert le lendemain matin dans une entrée d’immeuble, agonisant dans une mare de sang. Son parcours depuis la veille reste flou : il serait retourné chez lui puisque son portefeuille y a été retrouvé, puis aurait voulu se rendre chez une amie. A 2 h du matin, la caméra d’un établissement bancaire le film à proximité de chez lui. Le garçon est retrouvé dans un état épouvantable : multiples fractures au crâne, cervicale, colonne vertébrale et clavicule brisées, pneumothorax… Son meurtre ne sera jamais élucidé. L’instruction, malgré certaines pistes, n’aboutira pas.

En mai 2009, à Damparis, Maxime, un jeune sans histoire, salarié dans le bâtiment, demeure introuvable, et ne s’est pas rendu à son travail.

Sa voiture est retrouvée dans le quartier des Mesnils Pasteur à Dole.

Son corps sera découvert peu de temps après dans le Doubs, un des bras ligoté à la cuisse. L’autopsie confirmera la piste criminelle. Deux jeunes sont interpellés, mais leurs dépositions sont contradictoires et floues. Un des deux accusés aurait planté une seringue d’adrénaline dans le cou de Maxime. Ce drame a suscité une vive émotion à Damparis, et nombreux ont été les messages de soutien adressés à la famille. Le procès aux assises n’est à ce jour toujours pas programmé.

Jean-Claude Wambst répond aux lecteurs du Pays Dolois Pour la première fois, le “Pays Dolois” organise une rencontre entre huit lecteurs du journal et le maire de Dole, Jean-Claude Wambst.

Trois ans après son élection à la mairie de Dole, Jean-Claude Wambst, Maire de Dole, invite les Dolois à une réunion publique le mercredi 21 septembre à 18 h 30 au Manège Brack.

Préalablement à ce débat public, Jean-Claude Wambst a accepté de répondre favorablement à une invitation du journal “Pays Dolois” pour rencontrer et répondre aux questions de 8 lecteurs LE VENDREDI 16 SEPTEMBRE À 18 H. Cette rencontre sera l’occasion de revenir sur les actions municipales à mi-mandat. L’édile répondra sans détour aux questions d’un panel représentatif des habitants du territoire. Pour vous porter candidats à cette rencontre, voici la marche à suivre : INSCRIPTION : par mail à l’adresse suivante : redaction@paysdolois, ou en découpant et en renvoyant le bulletin ci-dessous, le tout avant le 13 septembre. Devront

figurer les informations suivantes : nom, prénom, adresse, âge, profession, téléphone, et deux questions maximum.

Bulletin d’inscription à retourner à : Journal Pays Dolois, 13, rue Alexandre Vialatte, BP 212, 39102 Dole

Les personnes retenues seront contactées par téléphone par la rédaction. Les participants sont invités le vendredi 16 septembre une heure avant l’arrivée de Jean-Claude Wambst. Cette échange se tiendra de 18 h à 20 h. Un verre de l’amitié clôturera cette rencontre.

Dès le 22 septembre, le compte rendu de l’interview sera mis en ligne sur le site www.paysdolois.fr, et paraîtra dans le numéro du mois d’octobre du “Pays Dolois” (sortie boîte aux lettres le 3 octobre).

Sermange

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Adresse : ..................................................................................................................................................................................................................................................................................................... Téléphone : ...............................................................................

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/ Pays Dolois n°130 - Septembre 2011

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Dole - Economie

Un plan pour redynamiser le centre-ville

La municipalité doloise vient de lancer une étude préalable à la réalisation d’un plan FISAC (fonds d’intervention pour les services, l’artisanat, et le commerce) afin de redynamiser le commerce et l’artisanat du cœur de ville. Objectif : redonner un second souffle à ces commerces de proximité asphyxiés depuis de nombreuses par les enseignes de périphérie.

Comment revitaliser les com­ merces et l’artisanat du centre­ ville ? Voici un débat vieux comme les grandes surfaces… A Dole, la municipalité s’est (enfin) penchée sur cette pro­ blématique et vient de lancer

une étude qui mène à un plan FISAC. Piloté par l’adjointe aux formalités administratives et marchés publics Catherine Creuze, ce vaste programme de redynamisation a pour but de donner un nouveau visage au

cœur de ville dolois, afin d’atti­ rer plus de chalands. Face aux évolutions commerciales et sociales, notamment des zones commerciales, cette optimisa­ tion espère obtenir un impact sur le mode de consommation

de la population doloise. “Les commerces rencontrent de vraies difficultés, avec des fer­ metures, des rotations… Uni­ dole nous avait déjà alertés de ce constat” explique Catherine Creuze (voir ci­contre). Du côté de l’Union des commerçants, cette problématique écono­ mique s’expliquerait par une absence de stratégie globale de redynamisation. “Il y a une quinzaine d’années, un premier plan FISAC avait déjà été lancé” explique Jacques Pechinot, qui, avec la présidente d’Unidole Lusiné Senikyan et Stéphane Champanhet, a participé active­ ment à l’élaboration du pro­ gramme aux côtés de la Ville.

“Il avait apporté beaucoup, notamment la remise en état des voix de circulation, de l’équi­ pement urbain, le pavage des rues… et avait permis aux com­ merçants de refaire de l’investis­ sement. Une fois le plan ter­ miné, les conséquences n’avaient pas été tirées. En 2000, nous avons fait une nouvelle étude qui faisait état d’une absence de volonté de développement du

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centre­ville. Nous avions alors fait pression pour que le projet FISAC se mette en place”.

Un manque de visibilité Pour l’Union des commerçants, le problème numéro 1 serait le manque de visibilité du cœur de ville, qui, dixit Jacques Pechinot, “est mal connu par les élus et la population”. Une des explica­ tions trouverait sa source dans le manque de connaissance des uns des autres. En effet, par son nombre de commerces, de sala­ riés, de métiers représentés… le cœur de ville serait le premier “centre commercial” du terri­ toire (voir chiffres ci­contre).

Grâce à une enquête menée au début de l’année par l’associa­ tion commerçante, les enseignes doloises en savent désormais plus sur leur centre­ville. “Notre propos n’est pas de diaboliser les zones périphériques” insiste Jacques Pechinot. “Elles sont complémentaires des com­ merces et services du cœur de ville. Notre objectif est de faire comprendre que cette complé­ mentarité est bénéfique pour tous”. Dans l’attente de la phase opérationnelle du plan FISAC, Unidole participe intensivement à toutes les commissions avec la municipalité.

Céline Garrigues

Le cœur de ville en chiffres

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316 établissements, 840 salariés (le premier employeur de la ville), 1150 travailleurs, 387 emplacements commerciaux, dont 71 fermés définitivement (soit plus de 18 %) et 54 disponibles, Le premier contribuable du territoire avec plus d’1 M€ de taxe professionnel versé en 2010 68 métiers différents, dont en première position les cafés et restaurants (47), puis les établissements de textile (46) et de coiffure et d’esthétique (23).

Surface commerciale : 40 000 m2 Les rues les plus commerçantes : rue des Arènes, rue de Besançon et Grande Rue.

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Un plan en deux phases Avant la phase opérationnelle du plan FISAC (fonds d’intervention pour les services, l’artisanat, et le com­ merce), une étude OMACS (opération collective de modernisation de l’artisanat, du commerce et des ser­ vices) vient d’être lancée. Elle se matérialise par une étude concoctée par un cabinet spécialisé dans le déve­ loppement commercial des centres­villes. “À l’issue de cette étude, le comité de pilotage retiendra des actions à mettre en place” explique Catherine Creuze, adjointe aux formalités administratives et marchés publics à la Ville de Dole. “A ce jour, la première phase de l’étude OMACS est mise en route. Il s’agit d’un questionnaire à destination des commerçants et de la population qui permettra de faire un état des lieux.

Nous devrions avoir les résultats pour la fin de l’année” continue Catherine Creuze. Grâce aux réflexions de l’Union des commerçants et de la Ville, et l’œil neuf apporté par le cabinet, un programme devrait bientôt voir le jour et s’étalera sur plusieurs années. “Cette nouvelle dynamique concernera le marketing, l’urba­ nisme, l’aménagement urbain, l’appareil commercial… Le cabinet nous a immédiatement signifié que l’en­ trée de ville n’était pas assez identifiée. L’appareil commercial, l’animation et la communication, et l’entrée de ville seront les axes de travail prioritaires”. Pour un coût global de 40 000 € pour l’étude, l’accompagne­ ment du cabinet et l’évaluation des résultats, la Ville de Dole bénéficiera du soutien financier de l’Etat et du Conseil général.

C.G.

Dole - Restauration municipale

Les cantines doloises se mettent au bio Gérée jusque-là par un prestataire privé, la restauration municipale est reprise en régie par la mairie de Dole. Objectifs : améliorer la qualité gustative et nutritionnelle des repas servis aux enfants et aux personnes âgées, en favorisant les filières courtes et biologiques.

Les écoliers dolois ont désormais du bio dans leur assiette, sans augmentation du prix des repas.

Cette volonté “grenello­compa­ tible” de la municipalité répond aux directives du Grenelle de indiquant l’environnement qu’en 2012, les produits bio devront représenter 20 % de la composition des menus des can­ tines scolaires. “Nous avions dès 2008 la volonté de faire une ges­ tion publique de la restauration collective, avec l’objectif de pro­ duits non­traités chimiquement et des circuits courts” explique le maire de Dole Jean­Claude Wambst. Confiés jusqu’au mois d’août dernier à la société Sodexo, les menus des petites têtes blondes n’avaient droit au bio qu’une fois par mois environ.

Sur le modèle du bon élève lédo­

nien, la municipalité doloise s’approvisionne aujourd’hui en partie localement, auprès des maraîchers et éleveurs du terri­ toire. “Par ce biais, nous souhai­ tions également participer à l’éducation au goût. Le dévelop­ pement de l’activité permettra une insertion et l’intégration de travailleurs handicapés” indique Jean­Claude Wambst.

2/3 des menus en circuits courts D’une capacité totale de 500 000 repas par an, la cuisine centrale en assure aujourd’hui “que” 160 000 (70 000 pour les enfants, 60 000 pour les per­ sonnes âgées et 30 000 pour les centres de loisirs). Un manque à gagner que la municipalité tente de pallier. “Nous tra­

vaillons aujourd’hui avec le Grand Dole pour un objectif d’élargissement des commen­ saux” explique Danièle Sciquot­ Bérodier, conseillère déléguée à la petite enfance, en charge du dossier. Tous les deux mois, les “commissions menus” seront maintenues et permet­ tront à toutes les personnes concernées – parents d’élèves, directeurs d’école, médecins scolaires, Inspectrice – de réflé­ chir sur la constitution des menus. Ceux­ci devraient être alimentés aux 2/3 par les cir­ cuits courts. “Il y a tout une filière à monter” s’enthou­ siasme Vincent Jeannin, res­ ponsable de la restauration publique à la mairie. “Il est faux de croire que le prix du bio est plus élevé. Au contraire, en

créant ces filières, on évite les intermédiaires et les transpor­ teurs”. Les prix des repas ne changeront donc pas, en fonc­ tion du quotient familial (entre 1,80 € et 4,50 €). Depuis la ren­ trée, les tickets de cantine ont par ailleurs disparu, puisque les factures sont désormais globali­ sées avec les centres de loisirs et la garderie, et assurées par le Grand Dole. Le budget complé­ mentaire pour cette première année de gestion de la restau­ ration collective s’élève à 100 000 €, inclus dans le bud­ get de fonctionnement de la Ville. Ce montant pourrait dimi­ nuer au fil des années en fonc­ tion des éventuels nouveaux clients.

Céline Garrigues

Une marque et un logo Sans doute avez-vous remarqué depuis quelques jours de grandes affiches placardées dans la ville à l’effigie de la “Grande tablée”.

Cette identité visuelle accrocheuse, aux couleurs vives et dynamiques, symbolise la nouvelle marque de la restauration publique doloise, la Grande tablée. La municipalité s’est accordé les services d’un artiste peintre qui a réalisé ce logo et une série de toiles, dont les affiches décorent les salles des cantines. Des tableaux originaux qui mettent en scène des légumes, de façon ludique et pédagogique. Ces toiles sont également déclinées en cartes postales distribuées aux enfants.

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Grand dole - Pôle d’activité

Innovia ouvre ses portes Le pôle d’activité Innovia, projet phare de l’agglomération du Grand Dole, ouvrira ses portes au public le 17 septembre prochain. Cet événement coïncidera avec les journées européennes du patrimoine, par la volonté des élus de faire de ce site une partie intégrante du patrimoine local. L’occasion pour le public et les entreprises locales de découvrir de façon ludique les filières présentées.

Après de nombreuses années de concertations et de réflexions, le pôle d’activité Innovia est désor­

mais dans sa phase concrète.

Avec pour ambition de créer à terme une nouvelle filière du

développement durable, notam­ ment celle de l’hydrogène, l’ob­ jectif est de positionner la zone

au niveau national et européen.

Sur les 77 ha de terrain, une sur­ face de 55 ha sera vendue aux entreprises, dont une partie est déjà occupée par Stanley Black & Decker. “Nous serons stricts sur la sélection des entreprises” sou­ ligne Claude Chalon, président du syndicat mixte Innovia. “Elles devront toutes travailler sur des problématiques concernant les technologies de développement durable : matériaux durables, énergies renouvelables, réhabili­ tation des sites pollués, bio car­ burants, valorisation des déchets…”. En parallèle, le site se veut un lieu de formation, de vérification et de recherche et de développement. Un service de commercialisation a été créé afin de repérer de potentiels entrepreneurs. “Nous ne sommes pas dans une logique de remplir la zone en trois ans” insiste Claude Chalon. “Nous nous donnons jusqu’à 2021 pour la remplir”. Afin de contribuer à faire connaître le pôle, les tro­ phées Innovia devraient être remis en place tous les ans, concours portant sur les tech­ niques d’innovation.

Pays Dolois n°130 - Septembre 2011 /

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Tout le monde est invité !

Le 17 septembre prochain, la première tranche de travaux sera inaugurée lors des journées portes ouvertes Innovia. Organi­ sée par la SOCAD, le syndicat mixte Innovia et le Grand Dole, cette manifestation sera ouverte à tous et gratuite. “Il est important que les habitants du territoire, qui ont pu être pertur­ bés par les chantiers, voient l’avancement du projet” indique Charles Fontaine, chef du ser­ vice développement écono­ mique au Grand Dole. La circula­ tion sera coupée et les visiteurs pourront se garer au stade de rugby de Tavaux. Ils pourront rejoindre le sire grâce à des navettes. Au programme : expo­ sition, visites guidées des fouilles et ateliers archéologie par l’INRAP, zoom sur l’hydro­ gène avec les ingénieurs de Mahytec, diffusion d’un pano­ rama avec l’histoire de la zone, ateliers végétaux, animations pédagogiques pour les enfants (ateliers dépollution par Fun Science), un appel à proposition pour dénomination des rues…

Un vrai journal

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Céline Garrigues

Rahon - Club sportif

Le baseball made in Jura Si notre pays est plus connu pour son équipe nationale de football, le baseball n’est pas pour autant l’apanage des Américains ! Des championnats nationaux existent en France, avec des équipes seniors et juniors. Si la discipline n’est pas encore professionnelle, de nouveaux clubs viennent gonfler les rangs des pratiquants. A l’exemple du club de Rahon qui propose depuis peu des entraînements de baseball chaque semaine. Proposé par un passionné, Romaric Dietre, ils sont ouverts à tous, avec ou sans expérience ! Essayez-vous au baseball made in Jura !

Romaric Dietre est tombé dans la marmite du baseball depuis bien longtemps. Cet amoureux de la petite balle en cuir a lancé depuis le 25 mai un club de baseball à Rahon. Au pays du foot, le chal­ lenge était de taille… Quatre mois après, force est de constater que la mayonnaise a pris. Enfants et adultes curieux de découvrir une autre pratique sportive sont venus s’essayer à ce sport roi de l’autre côté de l’Atlantique. Prési­ dent du club des cyclones de Fenay en Côte­d’Or, il a lancé une section de ce club à Rahon, afin de faciliter les démarches admi­ nistratives, avec pour objectif de créer à terme une structure auto­ nome. Lors de la première jour­ née d’initiation, une trentaine de personnes s’étaient déplacées.

“Alors qu’il est le second sport mondial, le baseball a du mal à s’implanter en France” regrette Romaric Dietre. “Pourtant c’est avant tout un jeu populaire, où tout le monde peut participer et s’amuser. Tous les gabarits peu­

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Seul club jurassien C’est grâce à un prof de sport que le jeune homme a attrapé le virus du baseball. “Notre prof

voulait monter un club à Lons, mais ça n’a pas marché. Il avait alors tout le matériel pour nous enseigner ce sport. J’ai ensuite continué chez moi en Haute­ Normandie, et je n’ai jamais trouvé d’autres sports où je m’amusais autant”. Dans le Jura, le club de Rahon est à ce

jour le seul à proposer des entraînements de baseball, si on met de côté le softball, petit cousin du baseball. Chaque semaine, une dizaine de per­ sonnes de tout âge, de tout gabarit, garçons et filles, se retrouvent dans la bonne humeur aux côtés de Romaric.

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Dole - 30 septembre au 2 octobre

Jurayak : Le rendez-vous du sport et du développement durable Les 30 septembre, 1er et 2 octobre, Jurayak revient pour sa deuxième édition à La Commanderie. Organisé par le club de kayak de Dole et le comité départemental du Jura de canoëkayak, cet événement sera placé sous le signe du sport et du développement durable.

Le secteur sportif prend aujour­ d’hui une part active au déve­ loppement durable, à l’image de cette manifestation de trois jours, “Jurayak”, où sport, santé et environnement seront au centre des préoccupations.

“C’est une volonté du Conseil général d’organiser une mani­ festation nautique d’envergure, à l’instar de la Transjurassienne” explique Marco Rodriguez, conseiller technique fédéral, et organisateur de la manifesta­ tion. “J’ai proposé au Conseil général d’y apporter un aspect développement durable, avec des informations sur la faune et la flore, en y associant des par­ tenaires engagés dans le déve­ loppement durable”. Toujours gratuite, la manifestation aura cette année une nouvelle

dimension avec la participation des scolaires. Un jeu challenge, “la libellule”, leur sera proposé le vendredi, celui d’imaginer la ville “propre” dans 30 ans. Cette même journée, une session de découverte de dragon boat, et la handi jurayak se tiendront. Le samedi 1er octobre suivront

entre autres le championnat régional de demi­fond course en ligne, le rallye du canoë en bois, la découverte du parcours tout public la libellule, le salon du développement durable… Le salon, organisé par les Ateliers Pasteur, continuera également le dimanche.

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A Montbarrey, Christine Gatelier se voue à sa passion depuis des années, la broderie sur filet noué. Dans un livre édité à compte d’auteur, “la broderie sur filet noué : les rideaux d’hier pour les fenêtres d’aujourd’hui”, elle vous convie à la découverte de la broderie sur filet noué.

Christine Gatelier, à qui s’adresse cet ouvrage de référence en matière de broderie ?

Il s’adresse à toutes les curieuses en techniques dentelles et broderies, aux adeptes de travaux d’aiguilles ainsi qu’aux personnes intéressées par le patrimoine de la région Franche-Comté.

Que raconte-t-il ?

Le livre contient la somme des collectages concernant le filet et la broderie sur filet noué que j’ai effectuée depuis 1975. Il aborde l’histoire du filet et de sa broderie au cours des âges, avec un attachement particulier au Poitou et à la HauteSaône. Il demeure avant tout un manuel d’apprentissage pour la confection du nœud de filet et sa maille. La broderie sur filet est ensuite expliquée d’une manière ludique à travers la réalisation de décors de

fenêtres. La préparation des rideaux est abordée pas à pas et illustrée par trente modèles.

Pourquoi cette volonté d’écrire un ouvrage sur la pratique de la broderie sur filet ?

Ce livre a été écrit grâce à l’insistance des personnes que je reçois en stage de broderie sur filet noué. Il n’existait pas d’ouvrages amenant à réaliser des rideaux et recouvrant l’en-

semble des deux techniques (montage du réseau filet et broderie sur filet). Au-delà du travail traditionnel, je partage, avec quelques créations, les possibilités qu’offre cette technique magnifique. J’espère que ce livre vous ouvrira les fenêtres de la création…

25 €. Disponible sur le site www.broderie-sur-filet.com, au domicile de l’auteure à Montbarrey (03 84 81 56 29) et à la librairie “La Passerelle”

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Le petit pois écossé

Autumn, or “fall”

Retrouvez chaque mois la rubrique du “Petit pois écossé” au fil de ses pérégrinations “linguistico-humoristiques”.

Autumn, or “fall” (en Américain)… Deux mots pour désigner une même saison, l’automne. À savoir que l’américain et l’anglais (les langues), ne font pas bon ménage… Fall (“to fall”, tomber), car les feuilles tombent, tout simplement !

Pour le reste du vocabulaire, il y aurait quelque 8 000 différences entre les deux langues, que ce soit au niveau du vocabulaire, de la grammaire, la syntaxe…

C’est presque une autre langue ! Evidemment, les anglophones, comme moi, qui se rangent dans le même camp que les Québécois quand il s’agit de défendre la langue d’origine, se rendent bien compte que tout cela est ridicule. Nous devrions simplement accepter que les différences restent… Par contre, comment le prendriez-vous si les autres francophones simplifiaient toutes les terminaisons (ez, et, ai, ais, aient etc...) en “é” ? Ou remplaçaient les sons “z”

écrits avec un “s” par un “z” ? Une combinaizon de sertains mots mal écrits seré difficile à toléré… Outre le vocabulaire général, il faut savoir que presque toutes les parties d’une voiture ont un mot différent, quoique semblable ou logique d’une certaine façon. En anglais un pare-brise est un écran à vent, en américain, un bouclier à vent… En anglais, un clignotant devient un signal pour tourner en américain. Enfin, l’équivalent en français québécois, pour ceux qui savent ce que veut dire “Tabarnak de calice !”, ou “touche-y pas tu à mes gosses !”, sauront où je veux en venir ! Qu’est-ce que c’est compliqué tout ça, peut-être que l’on devrait tout simplement apprendre l’Espéranto…

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Dole - Traversée du Grand Dole C’EST PARTI POUR LA GRANDE FÊTE DE LA COURSE À PIED !

Les 17 et 18 septembre, la Traversée du Grand Dole revient pour sa 3e édition. La recette n’a pas changé : dans une ambiance conviviale et détendue, les sportifs traverseront 37 communes du Grand Dole dans le cadre d’une course à pied non chronométrée, juste pour le plaisir du sport. Les coureurs occasionnels ou confirmés effectueront le nombre de kilomètres désiré, dans un contexte de grande fête du sport.

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/ Pays Dolois n°130 - Septembre 2011

I Publirédactionnel

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Maison et services est une entreprise jurassienne de services à la personne qui a pour vocation de faciliter le quotidien de ses clients. Des prestations de qualité réalisées par des collaborateurs qualifiés et dignes de confiance : telle est la culture de l’entreprise.

C’est en 2007 que Bruno Dufour se lançait dans l’aventure et ouvrait Maison et ser vices, une des 137 agences du réseau national. Quatre ans après, la mayonnaise a pris puisque cette structure artisanale emploie une vingtaine de collaborateurs en CDI, qualifiés et dignes de confiance. Bruno Dufour met d’ailleurs un point d’honneur à s’entourer de collaborateurs sérieux, fiables, permettant à ses clients de pouvoir confier en toute tranquillité leur intérieur et extérieur à des personnes de confiance ! Un suivi du

personnel est réalisé régulièrement afin de s’assurer de la qualité du service.

Le professionnalisme comme philosophie Parce que la satisfaction du client est l’objectif premier de l’entreprise, le bouche à oreille continue son bonhomme de chemin : aujourd’hui, Maison et services est perçu par les clients comme une entreprise sérieuse et professionnelle. La recette est simple : pas le temps de faire votre ménage, repassage, jardinage, nettoyage, Maison et services s’occupe de tout ! Que ce soit pour des prestations ponctuelles ou régulières, pour des contrats d’entre-

tien, le client détermine la durée et la fréquence de travail d’un même intervenant lors d’une visite d’évaluation afin d’établir un DEVIS GRATUIT. CESU (cheque emploi services universelles) et Réduction ou crédit d’impôt Aussi toutes nos prestations peuvent être payées avec des CESU obtenus auprès de certains comités d’entreprises . Avec Maison et services, vous pouvez bénéficier d’une réduction ou d’un crédit d’impôt de 50 % sur le montant des prestations (selon la loi de finances en vigueur).

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Dole et Lons-le-Saunier - Sécurité

Lancement officiel des

deux casernes de pompiers

Après plusieurs années de réflexion, le SDIS (service départemental d’incendie et de secours) vient de s’engager officiellement pour les deux projets de casernes de pompiers de Dole et Lons-le-Saunier. Les équipements vétustes seront remplacés par de nouveaux bâtiments neufs et aux normes, répondant aux besoins de la population.

Patrick Viverge, premier vice-président du SDIS (deuxième en partant de la gauche), à sa droite le capitaine Philippe Huguenet, président de l’union départementale des sapeurs pompiers du Jura, et le Lieutenant Colonel Jérôme Coste (deuxième en partant de la droite), Directeur du SDIS.

Le projet était dans les cartons depuis deux années. A Dole comme à Lons­le­Saunier, il

devenait urgent de revoir les équipements de secours et d’in­ cendie, vétustes, posant des

problèmes d’accessibilité, et ne répondant plus aux normes.

“Une rénovation n’était pas pen­

sable car trop coûteuse” explique Patrick Viverge, pre­ mier vice­président du SDIS. “Il était nécessaire de reconstruire du neuf. Des problèmes d’acqui­ sition de terrains, ainsi que les élections ont ralenti le projet”.

Le vote officiel du conseil d’ad­ ministration du SDIS, le 30 juin dernier, n’a pas empêché les deux collectivités porteuses des projets, la Commuauté de com­ munes du bassin lédonien et le Grand Dole, de prendre les devants, même si à ce jour les deux opérations ne sont pas au même stade d’avancement.

“Lons n’a pas été privilégié !” tient à souligner Patrick Viverge.

“Dole a été prioritaire car les ter­ rains ont déjà été acquis. Il y aura un décalage d’un et demi avec Lons, car les terrains n’ont pas encore été trouvés”. Située à la sortie d’autoroute à Choisey, la future caserne doloise fut lan­ cée à l’initiative du Grand Dole il y a trois ans. “Nous avions l’ac­ cord du SDIS dès le départ” pré­ cise Claude Chalon, président du Grand Dole. “Nous avons ren­ contré les élus du Conseil géné­ ral il y a deux ans, et l’étude de programmation a ensuite été lancée. Elle s’est achevée il y a six mois. Nous venons de signer l’acquisition foncière du dernier terrain. Ce qui nous manquait,

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c’était la confirmation finale du SDIS”. Voici donc le dernier élé­ ment d’incertitude levé pour l’agglomération doloise. Pour un budget global de 5 M€ HT, la construction est assurée à 50 % par le Grand Dole, et 50 % par le Conseil général. Le SDIS a sou­ haité deux opérations iden­ tiques, même si le phasage est différent, afin de réduire les coûts. La maîtrise d’ouvrage est assurée par la structure, évitant une délégation de service. L’ar­ chitecte et les techniciens sont les mêmes pour les deux chan­ tiers.

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“Il était nécessaire de prendre en compte le travail des volontaires dans ce projet” commente Claude Chalon. “Il faut leur offrir de meilleures conditions d’ac­ cueil, avec une revalorisation de leur travail”.

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Grand Dole - Charte de partenariat

Le Grand Dole et La Poste s’engagent Le 8 juillet dernier, Catherine Bertaux, délégué régional du groupe La Poste en Franche-Comté, et Claude Chalon, président de la communauté d’agglomération du Grand Dole, ont signé une charte de partenariat territorial au centre Schweitzer à Dole.

Cette charte de partenariat ter­ ritorial, signée pour la période 2011­2013, marque l’engage­ ment commun de la commu­ nauté d’agglomération du Grand Dole et du groupe La Poste autour d’enjeux partagés pour le territoire. Elle définit les engagements de chacune des parties autour des axes du projet de territoire de l’agglo­ mération du Grand Dole, à savoir : développer et confir­ mer le potentiel d’attractivité du Grand Dole ; garantir le développement durable du ter­ ritoire ; pérenniser et renforcer les services à la population ; renforcer la solidarité entre les habitants et entre les terri­ toires. Pour garantir un déve­ loppement durable du Grand Dole, le groupe La Poste pro­ pose par exemple de s’engager à développer des actions de nature à diminuer ses émis­

sions de CO2. Concrètement, il s’engage à former ses agents à l’éco­conduite, à poursuivre le déploiement de sa flotte de vélos à assistance électrique, et même à étudier les possibilités de recours aux transports en commun pour la réalisation de tournées de distribution. Pour renforcer la solidarité entre les habitants, le groupe s’engage à proposer des stages au profit des publics en insertion. Et pour pérenniser et renforcer les services à la population, il s’engage à travailler en étroite collaboration avec le Grand Dole sur la présence postale dans les communes, ou encore à étudier la possibilité d’offrir des services additionnels pou­ vant être réalisés par les fac­ teurs lors de leurs tournées (visite à domicile pour les per­ sonnes les plus fragiles, por­ tage de livres empruntés à la

médiathèque…). Le Grand Dole, sur chaque action propo­ sée, s’engage quant à lui à sou­ tenir le groupe La Poste dans toutes ses démarches en met­

tant à sa disposition ses moyens humains et son réseau d’information. Cette charte est une des premières chartes nationales signées depuis que

l’Etat, l’Association des maires de France, et La Poste ont signé ensemble un contrat de présence postale 2011­2013 le 26 janvier 2011.

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Territoires - Charte de partenariat

Dole et Besançon se fiancent !

Les deux villes n’ont jamais été aussi proches. Par une charte de partenariat signée le 8 juillet dernier, les deux agglomérations de Dole et de Besançon s’engagent à coopérer dans différents domaines, posant ainsi les fondements d’un espace centre Franche-Comté. Paraît que l’union fait la force…

De gauche à droite : Claude Chalon, président du Grand Dole, Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon et président du Grand Besançon, et Jean-Claude Wambst, maire de Dole, lors de la signature de la charte de partenariat.

Entre Dole et Besançon, c’est une longue histoire. La proximité entre la cité Pasteur et la capitale administrative ne concerne pas que la distance. Villes d’art et d’histoire, la qualité de vie y est reconnue, et le canal du Doubs est un véritable trait d’union entre les deux communes. Pour ce qui est du volet économique, Dolois et Bisontins ne se sont jamais sou­ ciés des frontières pour aller tra­ vailler chez le voisin. Mais de là à créer une véritable synergie, le chantier est encore vaste. “Cette charte marque l’aboutissement d’un travail de trois ans pour ren­ forcer la collaboration entre les deux villes” expliquait Claude Cha­ lon, président du Grand Dole, lors de la signature le 8 juillet dernier, en présence, entre autres, de

Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon : “Je n’ai pas de complexe de supériorité !”

Quel regard portez-vous sur la ville de Dole ?

Dole est une belle ville et a de nombreux points communs avec Besançon : la rivière, le patrimoine, un passé glorieux… Economiquement, la filière hydrogène représente l’avenir. L’aéroport de Dole-Tavaux offre la possibilité d’importants développements économiques.

Dole n’a pas à rougir de son développement et de sa mise en valeur face à la grande sœur bisontine ?

Absolument pas. Qu’on se le dise, je n’ai aucun complexe de supériorité, ni d’infériorité. J’ai toujours été satisfait que Dole se développe.

Ces luttes sont d’un autre temps. Nous sommes trop petits face à l’Europe pour exister seul.

La coopération aurait pu avoir lieu si la famille politique n’était pas la même ?

Oui, même s’il est vrai que cela facilite les choses. Mais mon envie de travailler avec le maire de Lons-le-Saunier (ndlr : étiquette UMP) est la même. Il y a un temps pour la politique, et un temps pour construire ensemble.

Menotey CASTING CANIN : UNE “JURACHIENNE” SUR LE PODIUM !

Cerise, berger australien de 4 ans, heureuse habitante de Menotey, est la gagnante d’un grand casting national organisé par la Française des Jeux pour l’édition d’un futur ticket de grattage. Ce sont plus de 6 000 chiens et chats que leurs maîtres ont inscrits pour tenter de figurer sur le jeu “Poils à gratter” en envoyant la photo de leur animal sur un site internet. Le casting s’est déroulé en deux étapes, une sélection de 20 chiens et 20 chats a été faite grâce aux votes des internautes, puis un jury s’est réuni pour élire les 5 finalistes de chaque catégorie. Aline Aublé, qui exerce la profession de comportementaliste et éducateur canin sur la région doloise, confie “J’ai inscrit Cerise car je trouvais l’idée du casting plutôt original”.

Cerise est déjà connu du public, elle a participé avec sa maîtresse à une émission de télé sur France 3 pendant plusieurs années. La chienne a même fait ses

Jean­Claude Wambst, maire de Dole, et Jean­Louis Fousseret, maire de Besançon et président du Grand Besançon. “L’objectif est de peser sur certaines décisions et de créer une synergie en mutuali­ sant des actions”. En clair, se ser­ rer les coudes et la jouer collectif à l’heure des grandes métropoles européennes. Premier acte fort : le tourisme, avec l’engagement sur 18 mois des deux villes. Une brochure commune “Au fil de l’eau” a ainsi été créée, recensant les animations de l’une et de l’autre.

Et concrètement ?

Laissant derrière eux les querelles de clocher, les élus ont parlé d’une seule voix pour détailler les volets qui verront leurs actions mutualisées. Parmi celles­ci, dans le domaine de l’environnement, un observatoire commun pour la consommation de l’énergie pour­ rait voir le jour. Le covoiturage, un des engagements du Grand Dole, pourrait prendre une autre dimension. “Besançon a déjà une plateforme de covoiturage” com­ mentait Claude Chalon. “Plutôt que de créer une nouvelle action, nous avons souhaité nous associer à Besançon”. Puisqu’il n’y a pas de petites économies, d’autres mises en commun pourraient avoir lieu, comme le groupement de com­ mande de fournitures, et un sys­ tème de veille économique. En matière de TIC (technologie de l’information et de la communica­ tion) les élus réclament une ambi­ tion commune. “Si les collectivités ne réagissent pas, les Franc­com­ tois seront dans un désert de très haut débit” s’exclamait Jean­Louis

premiers pas à l’Université de Franche-Comté cette année aux côtés de sa maîtresse qui y a donné deux conférences sur le comportement canin. Cerise, une star locale toujours de bon poil ! Afin de faire connaître la participation de sa chienne à ce concours de top dog, la jeune femme a utilisé son blog professionnel, www.attitudecanine.fr/leblog. L’annonce de la participation de Cerise a déclenché de nombreux votes. Chiens et maîtres, tous élèves d’Aline, se sont saisis de leur clavier pour propulser leur copine poilue sur le podium. “Je ne m’attendais pas à cet effet boule de neige, chaque jour les votes pour Cerise s’accumulaient”. Le verdict est tombé le 1er juillet dernier, Cerise termine haut la patte dans les 20 finalistes. Le berger australien sera sur les tickets de grattage qui sortiront dès le premier trimestre 2012. Récemment, Cerise a bénéficié de son gain : un shooting photo à domicile avec un photographe professionnel pour réaliser son book. Pendant presque 3 h la chienne jurassienne a été photographiée dans le sens du poil. “Cerise a dignement représenté le Jura et j’ai la chance de pouvoir la grattouiller tous les jours en attendant que le jeu sorte !” conclut Aline Aublé avec humour.

Jean-Claude Wambst : “L’intelligence territoriale doit primer sur la compétition” Ce rapprochement aurait-il pu avoir lieu 10 ans en arrière, eu égard les questions d’égo et de leadership ?

Nous sommes en France dans cette logique depuis plusieurs décennies, celle de la compétition des territoires. Je ne suis pas dans cette logique. Nous avons besoin les uns des autres.

Besançon a-t-elle trop tiré la couverture vers elle ces dernières années ?

On ne peut pas tout installer dans la capitale. C’est sur cette base que notre partenariat s’est installé. Nous avons les mêmes touristes, un bassin d’emploi qui s’interpénètre... Il fallait aller au-delà du “chacun chez soi”.

Ce partenariat aurait-il pu naître si Jean-Louis Fousseret et vous n’aviez pas la même étiquette politique ?

Je ne sais pas, mais je pense que oui. L’intelligence territoriale doit primer sur la compétition. C’est une valeur politique, même si bien sûr il y a des facilités quand il y a une même onde politique.

Un calendrier de réunions a-t-il été fixé pour avancer dans les projets communs ?

Oui, un calendrier de recontres régulières a été fixé. Nous avons demandé également à chaque service des deux collectivités de se poser la question de l’ouverture et du partenariat.

Fousseret. “Il y a une offre, mais elle est hors de prix. Il doit y avoir demain le très haut débit acces­ sible pour permettre aux entre­ prises de rester ici”. A terme, cette collaboration pourrait s’étendre à

d’autres collectivités comme Lons­le­Saunier, Vesoul ou Pon­ tarlier, afin d’initier un projet terri­ torial fédérant le centre Franche­ Comté.

Céline Garrigues

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Music’Boutic - Place Grévy - Dole - Tél. 03 84 72 54 04 - www.music-leader-international.com Football SÉBASTIEN BREVOT CHOPIN ENTRAÎNE LE PS DOLE CRISSEY L’équipe du PS Dole Crissey évolue cette saison en 2e division de district. Elle s’est dotée d’un nouvel entraîneur, Sébastien Brevot Chopin. Outre l’équipe première, le nouvel entraîneur s’occupera également de l’école de Football qu’il souhaiterait voir labellisée cette saison.

Ludovic Poussin à la tête de JDB

L’ère Rollet est terminée. Ludovic Poussin, l’ancien entraîneur de DAD 21, lui succède. Il arrive du club Bourguignon avec quatre joueurs dans ses bagages.

Jura Dolois Basket va jouer sa sixième saison en Nationale 3, dont la 3e consécutive. Jean-Louis Cuisant, son président nous donne quelques tuyaux pour suivre Jura Dolois version 2011-2012…

Président, vous vous êtes séparés à l’intersaison de Sébastien Rollet.

Qu’attendez-vous de votre nouvel entraîneur ?

Ludovic Poussin arrive de DAD 21, il est venu avec quatre joueurs de son ancien club, et un joueur de Cergy. Tous ne pourront pas évoluer en Nationale 3, car seulement deux joueurs mutés sont autorisés à entrer sur le terrain. J’attends que la nouvelle équipe se maintienne en Nationale 3.

Qu’allez-vous faire de tous ces joueurs ?

L’équipe 2 qui évolue en Prénationale va en absorber également deux. Les autres joueront en alternance, car notre équipe 2 était bien dépourvue de jeunes joueurs !

L’équipe féminine qui a brillamment gagné sa place en Prénationale

SPORTS Rugby / Fédérale 3

Dole dans l’expectative Les deux clubs du Nord Jura se retrouvent une nouvelle fois dans la même poule. Il faudra attendre le 6 novembre pour voir le premier derby nord jurassien au stade Robert Bobin à Dole.

change d’entraîneur. Qui sera le nouveau coach ?

Ludovic Poussin avait besoin d’un adjoint. C’est l’ancien entraîneur des filles, Denis Clavelin, qui s’y colle ! Pour l’équipe féminine, nous aurons un nouvel entraîneur, Ludovic Lalère, le salarié du club. Ce dernier arrive de Lille, il possède la BE1. Il s’occupera également de l’équipe masculine 2.

Quels sont les objectifs de cette équipe pour la nouvelle saison ?

A la fin de la saison 2010-2011, les instances fédérales faisaient descendre 7 équipes sur 11 en Honneur pour la refonte du championnat de

Fédérale 3. En terminant 4e de la poule, Dole réussissait à se maintenir parmi l’élite jurassienne. En perdant deux pièces maîtresses (deux

piliers), Dole va reprendre sa marche en avant dans ce nouveau championnat et essayer de se maintenir au plus haut niveau. “A priori, ce nouveau championnat sera très relevé” souligne Patrick Marotte, le co-entraîneur du XV dolois.

“Toutes les équipes sont d’un bon niveau, il faudra être très réaliste pour s’en sortir”. L’US Dole a donc perdu à l’intersaison deux piliers, Thomas Cousin et Raphaël Cornu, pour le club voisin l’USTDA. Mais Dole en a déjà vu d’autre et s’est toujours relevé... La saison dernière, le club avait également été amputé de certains bons éléments. Au niveau des arrivées, l’US Dole se félicite

du retour de Guillaume Marotte qui jouera à l’ouverture. Jimmy Matuszak pour sa part remplacera un des deux piliers partis pour Tavaux.

Les prochains matchs 25 septembre : US Dole-Rugby Club Annemassien.

2 octobre : Saint Marcel Isle d’Abeau-US Dole.

Tavaux doit continuer sur sa lancée !

L’USTDA va évoluer dans la même poule que Dole. Les Tavellois ne se déplaceront plus dans la région parisienne, mais vont affronter les équipes de Rhône-Alpes. “On s’attend à des matchs très intensifs face à des équipes de Rhône-Alpes. On ne va plus dans la région Parisienne, c’est positif pour nous.

Cela va changer de style de jeu, il faut le prendre avec philosophie. Nous allons rencontrer des équipes que nous n’avions plus l’habitude d’affronter, comme Saint Marcellin…”.

Pour avoir une équipe compétitive, les dirigeants tavellois

ont recruté du “lourd”. Les deux Frères Mauchamp du Stade Dijonnais, et Thomas Dher, l’arrière de Genlis, ont rejoint Tavaux. Trois autres pointures de l’US Dole ont rejoint les rangs, Raphaël Cornu, Alan Belouet et Thomas Cousins. “Nous avons bien renforcé nos lignes, nous sommes encore à la recherche d’un 2e ligne. Mais c’est un recrutement assez bien équilibré” souligne Didier Dejean.

Pour cette nouvelle saison qui va débuter le 25 septembre, l’objectif est bien entendu de terminer dans les quatre premiers de la poule. “On attaque déjà par un gros match à SaintClaude, cela devrait bien se dérouler. Nous n’aurons qu’un match de préparation face à Epernay”.

Les prochains matchs 25 septembre : Saint Claude-US Tavaux/Damparis/Abergement 2 octobre : US Tavaux/Damparis/AbergementSaint Marcellin

Handball / Nationale 3

3 équipes en Nationale Et une, et deux, et trois équipes du Dole Handball en Nationale pour cette saison 2011-2012 ! pour la 2e année consécutive en Nationale également. “Nous récoltons les fruits que nous avons semés depuis quelques années” souligne Guy Cortat, le président du Dole Handball.

L’équipe féminine qui a réussi un beau retour lors de la précédente saison aura comme objectif de jouer le haut du tableau avec la montée en nationale dans les années à venir.

Et de cinq pour la bande à Olivier Delerce !

Les premiers matchs à Damparis : 17 septembre, 20 h : Jura DoloisJ. d’Arc de Vichy (2).

1er octobre, 20 h : Jura DoloisLons

Guy Cortat, le président du Dole Handball.

Les garçons d’Olivier Delerce sont désormais habitués à l’élite, puisqu’ils vont attaquer leur 5e saison en N3. Les filles de Philippe Dehaese accèdent

cette saison à la Nationale 3 après avoir réalisé un parcours presque parfait en Prénationale (1 seule défaite). Les –18 ans quant à eux vont jouer

Les garçons s’apprêtent à jouer leur 5e saison en Nationale 3.

Après un court séjour dans la poule centre-est, pour ce nouvel exercice, les joueurs de la cité Pasteur retrouveront la poule de l’est avec les équipes alsaciennes. Quelques nouveaux joueurs sont venus compléter l’effectif dolois. Sébastien Rousseau, après trois saisons à Chaussin, est de retour parmi le collectif dolois. Deux autres

arbitres-joueurs ont rejoint la cité Pasteur à l’intersaison : Valentin Truchot (arrière), et Julien Brelot (demi-centre). Le staff technique appréciera le retour de Norbert Moréno, qui après une longue absence pour blessure, s’entraîne de nouveau avec le groupe. “Cette année, on devrait pouvoir jouer un maintien confortable” souligne Guy Cortat. “Avec Corentin Danigo qui pourra être un peu plus disponible, et les quelques recrues chaussinoises, cela devrait bien se passer”.

“On peut jouer le haut du tableau” Pour cette première saison en N3, c’est bien sûr le maintien qui est prôné du côté du DHB

F, même si Philippe Dehaese avoue viser plus haut : “Avec le recrutement ef fectué, deux joueuses de Chaussin, Isabelle Bailly qui a évolué à plusieurs reprises en N3 et Aurélie Rebouillat, et Charlotte Violot, plus le retour de Céline Roche et Dorothée Vaudour, on devrait jouer bien mieux que le milieu de tableau”. Pour la 2e saison consécutive, Thomas Dur y emmène les -18 ans dans les salles des clubs du centre est de l’Hexagone. “Je pense que la prochaine saison, nous aurons des jeunes en N3 issus de nos 18 ans Nationaux. Ils se seront aguerris lors des rencontres de 18 ans nationaux joués face à des clubs plus costauds que le DHB”.

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Journées du patrimoine / 17 et 18 septembre

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Voyage au cœur du patrimoine Chaque année, les journées européennes du patrimoine, événement culturel créé par le Ministère de la culture en 1984, attirent environ 50 000 visiteurs en Franche-Comté. Plus de 300 sites sont ouverts dans la région avec quelques centaines d’animations. Cette année, le thème retenu est “Le voyage du patrimoine”. De nombreux sites jurassiens s’animeront autour de cette thématique. Le bassin dolois expose ses richesses culturelles et les visiteurs seront transportés dans un voyage dans le temps. Zoom sur les principaux événements qui s’annoncent riches en couleur et en convivialité, et qui vous permettront de faire quelques pas dans le passé.

Arbois

• Cité historique, du Moyen-Age à nos jours à découvrir samedi et dimanche.

Apothicairerie de l’hôpital : visite guidée le samedi et le dimanche.

Eglise Saint-Just : visites samedi et dimanche de 8 h 30 à 18 h, visites guidées avec montée au

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clocher. “Laissez-vous conter le thème de l’eau à Arbois”, visite de la ville par un guide agréé dimanche à 10 h. RDV office de tourisme, durée 1 h 30.

Exposition “Pays du Revermont, paysage et architectures vigneronnes” au musée de la vigne et du vin, château Pecauld, samedi et dimanche de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

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• Musée de la Vigne et du Vin du Jura, visite gratuite samedi et dimanche de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Visites guidées du musée samedi et dimanche à 10 h 30 et 14 h.

Animations : les vendanges à l’ancienne, par le Comité des fêtes de la ville d’Arbois.

Le samedi à 10 h défilé en ville ; à 10 h 30 vendanges à l’ancienne,

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Exposition et conférences

Dimanche 18 Septembre Organisé par l’APE (de 6 h à 18 h) réservé aux particuliers (2 euros le ML).

Rochefort-Sur-Nenon Concours de pétanque Samedi 17 Septembre Concours de pétanque.

03 84 70 35 91

Saint-Aubin Assemblée générale du foyer rural Vendredi 9 Septembre A 20 h.

Loto Vendredi 23 Septembre Organisé par le tennis-club au foyer rural.

Puces - Vide-greniers Dimanche 11 Septembre Entrée gratuite

temps que le patrimoine paysager et architectural du parcours traversé.

Vitreux Abbaye d’Acey : église du XIIe s. de type bernardin, visites libres samedi de 8 h 30 à 12 h ; visite commentée à 15 h et 16 h 30.

Visite libre de l’église de 8 h à 10 h 30 et de 14 h à 16 h 30.

RDV sur le parvis du Château Pécauld (Musée de la Vigne et du Vin) ; à 12 h casse croûte vigneron ouvert à tous, animation musicale orgue de Barbarie.

Jeu de piste proposé aux enfants samedi et dimanche.

Circuit de découverte des remparts, dans le cadre de l’exposition “Arbois, Vins et Libertés”.

Musée-Maison d’Art Sarret de Grozon : samedi et dimanche visite gratuite de 15 h 30 à 18 h 30.

Visite du musée et de l’exposition “Courbet méconnu, l’œuvre gravée, du réalisme à la caricature”.

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DES FONDERIES D’HIER À LA MÉTALLURGIE D’AUJOURD’HUI

Les 17 et 18 septembre de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h au gymnase du collège Mont-Roland, la commission patrimoine de Foucherans, avec la participation des élèves du BTS Tourisme de Nodier, présente une grande exposition retraçant les anciennes fonderies de Dole et Foucherans et la vie des fondeurs. Découvrez le patrimoine exceptionnel des fonderies du Pays Dolois au fil de cette exposition consacrée aux usines Guyon, Audemar, Courtot, Tréca, Nélaton, Bermont, Moniotte, Damey, Les Radias… Présence d’exposants et d’artisans d’art spécialisés dans le métal.

Durant les deux jours, des conférences auront lieu à la Rive Mont-Roland : Samedi 17

14 h : “1743 – 1981 : la grande aventure des fonderies doloises” - Jacques Tétu.

15 h : “Forges, maîtres de forges et forgerons comtois” François Lassus.

16 h : “Le haut-fourneau dans la littérature à la fin du XIXe siècle” - Jean-Robert Delorge.

16 h 30 : “La fonderie actuelle” - Jacques Despeyroux.

Dimanche 18

14 h : François Lassus. 15 h : Jacques Tétu. 16 h Jean-Robert Delorge. 16 h 30 Jacques Despeyroux Entrée libre – Parking “Les fondeurs de l’histoire en Pays Dolois” aux éditions DmoDmo sera en vente au prix public de 25 euros avec présence de son auteur Jacques Tétu durant ces deux jours.

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Dole

• Musée des beaux-arts : visite samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h et dimanche de 14 h à 18 h.

Samedi à 14 h 30, visite commentée pour adultes de l’exposition temporaire : Courbet contemporain. Dimanche à 14 h 30 : visite commentée pour adultes de l’exposition temporaire Courbet contemporain associée à des lectures littéraires de Chantal Mairet, comédienne et metteur en scène, avec extraits de Correspondance de Courbet, texte établi et présenté par Petra Ten- Doesschate Chu. Et Atelier d’art plastique pour les enfants de 6 à 12 ans en relation avec l’exposition d’art contemporain en

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même temps que la visite pour adultes.

“Un chemin d’art contemporain” : “courant d’art”, 2e édition du 17 juin au 18 septembre 2011 : de Dole à Moulin Rouge le long de la véloroute, 11 œuvres sculptures monumentales et installations invitent les visiteurs pendant la saison touristique à découvrir ces œuvres en même

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Dole LA “DER DES DER” POUR LE COCORIGOL SHOW !

Le 7 juillet dernier, l’équipe de Fréquence Plus fêtait la dernière de la matinale de la radio jurassienne, le Cocorigol Show.

En effet, depuis la rentrée, le duo de choc de l’émission, Charlie et Anthony, n’a pas vu son programme reconduit, suite à la décision d’An­ thony d’arrêter. Après six années de déconnade quotidienne à l’antenne, c’est une page qui se tourne pour la radio jurassienne qui ne cesse de monter. Ces trois dernières années, son émission phare, le “Cocorigol show” a même battu des records d’audience pour la Bourgogne Franche­Comté. Charlie a repris les rennes de la matinale depuis la ren­ trée avec Totem, qui animait déjà la

“Communiquer c’est se démarquer”

tranche 16 h ­ 20 h. La formule a changé, mais la recette reste la même : bonne humeur et “mar­ rade” garanties. Le “Charlie show”, rebaptisé ainsi, se veut plus dyna­ mique, avec de nouveaux jeux, et un invité différent chaque jour.

Pour la “der”, une pléiade d’invités a défilé dans le studio de Fré­ quence Plus : le triple champion du monde de boxe Bilel Latreche (photo ci­contre), le chanteur Gilles Luka, la star de l’opéra­rock Mozart Merwan Rim, Johny Success…

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Prochaine sortie en toutes boîtes aux lettres le 3 octobre PAOh !

Siège social : 13, rue Alexandre Vialatte 39100 Dole Adresse Pays Dolois - Zone des Epenottes - BP 212 39102 Dole - Tél. 03 84 82 50 21 - Fax : 03 84 72 37 81 - n°ISSN : 1 778-820X Régie publicitaire : Tél. 03 84 82 50 21 / 06 33 79 00 94 commercial@paysdolois.fr Rédaction : redaction@paysdolois.fr Mise en page et photogravure PAOh ! Studio graphique - Dole / studio@paoh.fr Imprimé en France à 37 641 exemplaires

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Pays Dolois n°130 - Septembre 2011 /

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Arbois - Exposition

Dole - sport

Derniers moments pour l’expo

L’athlétisme pour tous !

“vin de l’ivresse, vin de la sagesse”

Si le vin peut être diabolisé dans d’autres religions, il est, dans la bIble, symbole du festin, de la fête, et de la joie.

A Arbois, la tradition religieuse a toujours été fortement imprégnée de culture vigneronne. L’occasion pour l’Eglise d’exposer cet héritage par le biais de l’exposition “vin de l’ivresse, vin de la sagesse". Mise en place lors de la Percée du vin jaune 2011, elle est encore visible à l’Eglise Saint-Just jusqu’au 30 septembre.

A l’initiative de la communauté paroissiale d’Arbois, cette très belle exposition met en scène huit kakémonos représentant des passages de la Bible sur le vin et l’ivresse. Ils sont accompa­ gnés chacun d’une œuvre d’un

artiste contemporain, croyant ou non, inspirée d’un des ver­ sets de la Bible. Les thèmes sui­ vants sont ainsi représentés, repris de l’Ancien et du Nouveau testament : l’ivresse de Noé, vin de l’ivresse tragique : Holo­

Tavaux / Damparis / Abergement-la-Ronce

L’école de musique devient intercommunale Les communes de Tavaux, Damparis et Abergement-laRonce s’associent pour proposer une école de musique intercommunale.

Qu’on se le dise, l’heure est à la mutualisation ! En période de rigueur budgétaire, ces écono­ mies d’échelle sont du pain béni pour les collectivités. Dans cette logique, l’école de musique de Tavaux, jusque­là municipale, devient intercommunale, avec les communes de Damparis et Abergement­la­Ronce. “Cet acte s’inscrit dans la continuité de nos projets d’intercommunalité” commente Jean­Marie Daubi­ gney, maire de Tavaux. Laissant derrière eux les rivalités de clo­ cher dépassées, les trois maires ont su s’entendre sur la ques­ tion. “Pour moi, faisant parti d’un bassin économique, c’était naturel de s’ouvrir aux voisins” explique Jean­Louis Bouchard, le maire d’Abergement­la­Ronce.

“Abergement est resté long­ temps en dehors de l’intercom­ munalité” reprend Jean­Marie

Jean-Marie Daubigney, maire de Tavaux

Daubigney. “Je salue les efforts faits par la commune. Après le SIVU (Syndicat intercommunal à vocation sportive), c’est une étape supplémentaire dans notre rapprochement”. Un tarif unique sera alors proposé aux adhérents, avec une participa­ tion financière de la commune dans le prix de l’adhésion annuelle.

C.G.

pherne et Judith/Loth et ses filles, vin qui réjouit, vin qui détruit, la grappe de Canaan et le Biou, fête locale viticole, les noces de Cana, La Cène, l’ivresse mystique, le vin dans les reli­ gions du Livre. “Lors de la Percée du Vin jaune, l’Eglise avait aussi quelque chose à dire sur le vin” explique Marie­Elisabeth Camu­ set, membre de la communauté qui a activement pris part à la mise en place de cette exposi­ tion. “Il ne s’agit pas d’inciter à l’ivresse bien sûr, on parle d’une ivresse mystique et symbolique.

Le vin a une place importante dans la Bible. Si l’eau est essen­ tielle à la vie, le vin apporte quelque chose de plus : la convi­ vialité, la joie de vivre”.

L’ivresse mystique est sobre Si la dégustation est donc syno­

nyme de moment de culture œnologique, l’ivresse, elle, est un état dégradant qui peut vite mener à la destruction si la dépendance s’installe. “Mais lorsque les mystiques, les fous d’amour pour Dieu évoquent leurs rencontres avec Lui, ce sont les mots de l’amour le plus brû­ lant ou l’état d’ivresse qui leur paraissent le plus évocateurs.

On est bien loin des conseils de modération ! L’ivresse mystique est sobre : aucune drogue n’est consommée. Le mystique n’en a pas besoin : il a goûté au Tout­ Autre, pourtant présent à l’in­ time de son cœur. L’alcool, de même que toutes les autres drogues, n’est qu’une pâle contrefaçon de la seule véritable ivresse à laquelle Dieu invite toute l’humanité”.

Tavaux CRÉATION D’UNE MINI SCHOOL À TAVAUX Des séances ludiques d’anglais vont être proposées à la rentrée scolaire par l’association Mini Schools pour les enfants de primaire. Le principe : l’anglais, un jeu d’enfants ! Plus l’enfant est jeune, plus il s’imprègne de façon naturelle des automatismes d’une autre langue. Depuis bientôt 40 ans, Mini-Schools propose d’initier à l’anglais les enfants dès l’âge de 3 ans. Chaque semaine, sous la conduite d’une animatrice, formée aux méthodes d’enseignement de l’association, les enfants de 3 à 14 ans peuvent venir s’initier ou se perfectionner à l’anglais. TickTock, Teddy B, Mr Colourful accompagneront les enfants de la maternelle pour découvrir les sons de la langue anglaise, s’en approprier les structures et en acquérir les automatismes. Chansons traditionnelles anglo-saxonnes, aventures d’un cirque britannique permettent aux enfants de mettre en œuvre les acquisitions par le jeu. Les élèves de primaire partageront la vie de John, Daisy et de leurs amis. De nombreux sketches et chansons les aideront à mémoriser et à communiquer entre eux.

Mini-Schools organise aussi des groupes pour collégiens. Avec “Mini- Schools conversation” qui privilégient la prise de parole, les collégiens par le biais de jeu de rôle et réalisations pratiques acquerront l’aisance nécessaire pour faire de l’anglais un outil de communication, un passeport pour l’emploi et leur avenir.

Pour les adultes, elle dispense aussi des cours d’anglais dans les entreprises avec prise en charge par la formation professionnelle ou par le DIF.

Trois associations sportives doloises s’engagent pour la première fois autour d’un événement pour la pratique de l’athlétisme ouverte à tous.

A l’initiative de cette opération inédite, le Dole Athlétique Club (DAC), l’Association des Sports Adaptés et Loisirs 39 (ASAL) et le Comité Départemental Handi­ sport 39 se sont réunis pour pro­ poser cette journée originale. Le

samedi 10 septembre à partir de 13 h au stade R. Bobin, enfants, adultes, personnes en situation de handicaps (moteur, visuel, auditif, psychique), sportifs ou non, pour­ ront se constituer en équipes plu­ rielles (valides et non valides) pour

Renseignements et inscriptions : une réunion d’information et d’inscription se tiendra samedi 17 septembre à 11 h, salle Danjean, 87 rue Nationale (groupe scolaire Joliot Curie) à Tavaux. Contact Madame Francine Georgel : 03 29 38 84 15 f.georgel@mini-schools.com - http://relais154.mini-schools.com

Dole FAÎTES DE VOTRE MAISON LA REINE D’UN SOIR !

Vous habitez à Dole, Brevans ou Choisey ? Dans le cadre de la fête de l’énergie, du 15 au 21 octobre, l’Espace Info Energie du Jura, représenté par l’AJENA, recherche deux propriétaires volontaires pour soumettre leurs maisons à un diagnostic de thermographie gratuit. Après sélection, les deux maisons seront l’objet d’une animation extérieure en présence d’un public d’environ 25 personnes.

Accompagné d’un conseiller info énergie, un bureau d’études établira un diagnostic énergétique commenté de l’habitation afin de mettre en évidence avec la caméra thermique les pertes de chaleur, les points forts et faibles du bâti. Les animations se dérouleront le mardi 18 octobre vers 20 h. A la fin de ces animations, chaque propriétaire recevra un rapport écrit, qui soulignera les points d’améliorations possibles sur l’enveloppe thermique de son habitation. Ces animations sont organisées par l’Espace Info Energie du Jura animé par l’association Ajena Energie et Environnement. L’Espace Info Energie est financé dans le cadre d’un partenariat avec l’ADEME, la Région FrancheComté, la Communauté d’agglomération du Grand Dole et la ville de Saint Claude.

Pour proposer votre maison, contactez l’Espace Info Energie du Jura au 03 84 47 81 14 ou infoenergie.jura@ajena.org

effectuer des épreuves de courses (ouvertes aux personnes valides, en fauteuil et déficients visuels), de sauts en longueur (pour per­ sonnes valides et déficients visuels), de lancers (assis et debout), de relais et de parcours dirigé. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des journées natio­ nales en faveur du sport en famille “Sentez­vous bien, Santé vous sport” qui, en plus de la pro­ motion du Sport/Santé, favorisera les échanges, la tolérance et le respect des différences et des capacités, ceci en toute convivia­ lité et hors contexte de compéti­ tion. Au cours de l’après­midi, une conférence sur “Santé et Sport” sera animée par le docteur Nico­ let. Une exposition photos des dif­ férentes actions menées par les associations présentes sera visible, ainsi que la présentation sur la piste d’un vélo spécial Han­ dicapé. La visite d’un sportif han­ dicapé médaillé de la région est attendue en fin d’après­midi. Les 3 associations se sont engagées également en faveur du dévelop­ pement durable et ont souhaité inscrire cette manifestation dans le cadre du Trophée Ecosport Franche­Comté. Elles attendent le soutien de la municipalité doloise, du Grand Dole, du CNDS et du Conseil Général.

“INVITEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES” AU CIRQUE FAROUCHE Le 30 septembre, le 1er et le 2 octobre, le cirque Farouche présentera son nouveau spectacle à La Commanderie.

Pour l’occasion, la Ville de Dole lance une opération originale, faisant appel à la solidarité de chacun. La formule est simple : pour 5 €, invitez qui vous voulez ! Pour une place achetée à 8 €, vous pouvez bénéficier d’une seconde place à 5 €, qui fera office d’invitation, soit pour une personne de votre choix, soit pour une personne ou un enfant que vous ne connaissez pas, et qui, sans vous, n’aurait pas la possibilité d’assister à ce spectacle ! La mairie se charge d’adresser à vos invités une carte postale qui donne droit à l’entrée du spectacle. En retour, vous recevrez vous-même une carte postale de remerciement de la part de vos invités !

Renseignements au Point Info spectacles, (1, Cours Georges Clémenceau, 39100 Dole).

Date limite d’envoi des invitations : 20 septembre.

DOLE FAIT SA RENTRÉE CULTURELLE La nouvelle saison culturelle sera présentée au public le 17 septembre à 20 h 30 à La Commanderie. Une palette de rendez-vous “diversifiée et accessible à tous”, souffle Christian Parent, adjoint au maire en charge de la culture. En décembre, Dole accueillera entre autres Yael Naïm. En octobre, les amateurs de musique actuelle pourront applaudir Mickey 3D et Sexion D’Assaut.

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Toujours plus de nouveautés avec de tous nouveaux modèles

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Opération initiée par Alain Ducasse midi et soir “Un menu acheté = un menu offert” Menu à 27 € Ravioles aux écrevisses, bisque aux pistils de safran et pointes d’asperges Magret de canard poêlé à la façon des “Mandarins”, gnocchis de polenta Moelleux au chocolat, coulis de “Fraises Tagada” et crème glacée au yoghourt

“Votre invité est notre invité” Sur réservation au 03 84 87 06 06

NOUVEAUTÉ AUX MACHINES À SOUS Pour cette occasion : De 12 h à 14 h > Tapas offerts en salle des Jeux De 16 h à 18 h > Buffet de pâtisseries À 19 h > Cocktail surprise offert à tous !

Samedi 15

Ambiance musicale

à partir de 22 h Le groupe duo Samenko “Une voix venue d’ailleurs” Ils reprendront pour vous les plus grand titres internationaux

Dimanche 16

APRÈS-MIDI COUNTRY

De 14 h à 19 h Attention, nouveau rendez-vous, la Country s’invite au casino !

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1/ 5 € l’entrée

2/ 8 € l’entrée avec 5 € de jetons

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Education nationale

en visite au “Pays Dolois”

Un vrai journal

Pour clôturer cette quatrième année de collaboration entre le journal “Pays Dolois” et l’Education nationale, les quatre classes ayant participé au projet pédagogique des “Petites plumes journalistiques” sont venues visiter les locaux ainsi que l’imprimerie au débit de l’été. Une insertion dans le monde de la presse écrite, qui a permis aux journalistes en herbe de mieux découvrir ce milieu professionnel. Le journal “Pays Dolois” lance par ailleurs un nouveau partenariat pour rééditer l’expérience cette année avec de nouvelles écoles. maillons de la chaîne graphique et les immuables de la presse écrite internationale, les élèves ont pu découvrir la partie tech­ nique inhérente à la réalisation d’un journal : mise en page, info­ graphie… S’en est suivie la visite de l’imprimerie LIG, histoire de s’imprégner jusqu’au bout de cet univers atypique : rotatives, odeurs et bruits si particuliers !

Puis les têtes blondes ont pu s’es­ sayer à une “séance d’interview” corsée, avec une série de ques­ tions et d’interrogations tous azi­ muts : pour certaines plus tech­ niques (combien de temps pour fabriquer un journal…), et d’autres plus pragmatiques (qui distribue ?) Le journal “Pays Dolois” aurait­il éveillé quelques Céline Garrigues vocations… ?

E TAT C I V I L NAISSANCES Sylou de Stéphane VUILLOZ et Julie SAIVE, Abergement la Ronce Manon de Ludovic SAUCE et Marina BABET, Abergement la Ronce Évan de Cédric BESSON et Alexandra MOREAU, Amange Lilouan de Sylvain BOS et de Gersande GRUFFAT, Amange Emilie de Pascal PROST et de Laetitia LOCATELLI, Arbois .

Evan de Julien GUINCHARD et de Lucie LIME, Arbois Théo et Chloé de Mickaël JACOB et de Karine MOREL, Asnans­ Beauvoisin Clément de Laurent HANDZISCH et de Laetitia RODRIGUES, Authume Alexis de Gilles GRIFFON et de Julie TRIMAILLE, Auxange Malo de Romain NAUDEIX et de Lydie CHEVAUX, Bans Mohamed de Oucine BELBA­ CHIR et de Virginie CARAUX, Baverans Samuel de Nicolas COURCAUD et de fanny HERAUD, Baverans .

Samuel de Nicolas COURCAUD et de fanny HERAUD, Baverans.

Nathanaël de Olivier LACROIX et Aline NKOKSAN, Biarne Louën de Emmanuel CADOT et de Sandrine FLORIN, Brevans Emma de Olivier MERMOZ et de Stéphanie BONNET, Champvans Léo de Olivier PESSIN et Jennifer MAILLARD, Chatelay Sacha de Johann DECOMBE et de Anne­Carole SAUTREY, Châ­ tenois Louisa de François HUMBLOT et de Laetitia ROYER, Châtenois Mathéo de Jérôme BULLIER et de Sonia PETITJEAN, Chaussin Zoé de Jean­Paul PICARD et de Stéphanie DURIEZ, Chaussin Néo de Raphaël DUCROT et de Elodie JOLY, Chemin

Ninon de Julien WETZEL et de Aurore BIDAULT, Chissey sur Loue Okan de Ufuk ERDEM et de Sükran YENER, Damparis Julien de Baptiste LARTOT et de Cristina ANDURAND, Damparis .

Thibo de David MERGUET et Aurore GAUTHERON, Damparis .

Noé de Sébastien CUSSEY et de Laetitia CHARPIOT, Damparis Milo de Sébastien HÉTELLE et de Jessica WILLIAME, Damparis Névada de François DOUÇOT et de Thérèse ADOLPHE, Dole Soukeyna de Bakary SANE et de N’Déye COLY, Dole Jade de Nicolas GRANGERET et Valérie DUPUIS, Dole Sofya de Said BOUMELALA et de Amina BOUMELALA, Dole Blendi de Besnik JUSUFI et de Valentina SHALA, Dole Fraliäntz de Frantz MARIUS et de Florine VIRASSAMY, Dole Enzo de Jean­Marie DE LA TORRE et de Virginie ALLOUCHE, Dole Jade de Emmanuel GALVAO et de Anne THEURET, Dole Line de Loïc MERMOZ et de Michèle JULIEN, Dole Adam de Bastien LÉTOUBLON et de Rafika HAMZA, Dole Chahinez de Soufyane OMARI et de Salima SLIMANI, Dole Lala de El SARIH et de Fatima LAMRIS, Dole Melos de Shkelzen CIKAQI et de Zyrafete BILALLI, Dole Mehdi de Xavier BAUDUIN et de Laila EL JEBBOURI, Dole Ryan de Driss AÏT RAZZOUK et Samira TACHEKRA, Dole Alicia de Stéphane MINARY et Laurence DESAINT, Dole Noah de Eddy TOURNIER et Noémie MILLOT, Dole Claire et David de Franck VIEN­ NET et Danielle DUBOIS, Dole Yssa de Mbaye DIENE et Clara GAUTHERON, Dole

Adea de Ruzhdi MUSHKOLAJ et Nazlije LOKAJ, Dole Mathis de Virgilio GOMES CAR­ REIRA et de Barbara MOUGEOT, Dole Syrine de Rabie BALIT et de Souad SEDDIKI, Dole Alanzo de Emeric DI FILIPPO et de Stéphanie GONTHIER, Dole Leny de Kévin CAZOT et de Tatiana MATHIEU, Dole Tom de Mickaël PINTO et de Lucie ZAÏDI, Dole Candice de Mickaël MINOT et de Estelle DAUBIGNEY, Dole Ilyès de Aziz HAITIA et de Fatiha MOUBTASSIM, Dole Léa de Benjamin USLUER et de Audrey VALERIAN, Dole Lucyle de Godefroy GAUDET et de Marie­Laure GRAPPE, Dole Anuar de Besnik JAHA et de Albina SOKOLI, Dole Olivia de Arnaud LANAUD et de Yannick MILLIÈRE, Dole Fayssel de Abdelkader HAM­ DAOUI et de Nabila FERHATI, Dole Denis de Afrim PËRBOQI et de Claire ROMAGNOLI, Dole Hajar de Noureddine ZERZOUH et de Samia ZERZOUH, Dole Fatima de Roustam BELOKAEV et de Malika ABDOULKHAJIEVA, Dole Lina de Ali SABRI et de Narjis BELHIHI, Dole .

Cila de Djamila OUADAOUI et de Omar MAHAMDI, Dole .

Lina de Ali SABRI et de Narjis BELHIHI, Dole.

Cila de Djamila OUADAOUI et de Omar MAHAMDI, Dole.

Enis de Farid DOS SANTOS et de Estelle PROST­DUMONT, Fou­ cherans .

Candice de Gilles MATHIEU et Patricia BLANCHOT, Foucherans Léo de Clément BARRATet de Audrey GRILLON, Foucherans Célia de Julien BOUVERET et de Aurélie SIMON, Fouche­ rans

GRATUIT d’informations - n°113 - Février 2010

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NOUVEAU À DOLE !

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La rentrée des Petites Plumes. Pour la cinquième année consécutive, le journal “Pays Dolois” renouvelle son partenariat avec l’Education nationale dans le cadre du projet pédagogique les “Petites Plumes”. La recette est simple : après l’intervention d’un journaliste dans les classes afin de faire découvrir ce métier, les enfants se mettront dans la peau de reporters en herbe et réaliseront un article sur un thème de leur choix. Que ce soit un personnage historique de leur commune, un monument, un sujet étudié pendant l’année ou qui leur tient à cœur, une liberté totale leur est laissée. Chapeauté par Stéphane Lascaux, coordinateur de l’opération, quatre nouvelles écoles ont répondu présentes à cette 5e édition : Tavaux, Belmont, Rochefort-sur-Nenon et Beauregard. Elles se livreront à l’exercice de la rédaction journalistique de deux articles durant l’année scolaire. Retrouvez-les au fil des prochains mois.

Carline de Cédric E SILVA et de Aline PERNIN, Foucherans Evan de Aurélien DANGUIS et de Isabelle REDOUTEY, Fraisans Timéo de Johanne RIDUET et de Estelle MUSY, Gendrey .

Timéo de Johanne RIDUET et de Estelle MUSY, Gendrey.

Tom de Michaël CHAUDERON et de Aurélie CART­LAMY, Jouhe Léa de Yannick WIMMER et de Sté­ phanie KUHN, Lavans les Dole Tom de David LOYAUTÉ et de Elodie DULLIER, Le Deschaux Thiméo de Loïc JEANDOT et de Angélique BONIN, Les Essards Taignevaux Noé de Jacky DE OLIVEIRA et de Amélie PERNOT, Menotey Ambre de Jérôme GRANDVIEN­ NOT et de Fabienne HILLIER, Mont sous Vaudrey Lorenzo de Alain MULLER et de Adeline MAIRET, Mont sous Vaudrey Lilou de François MULLER et de Sonia PRIN, Mont Sous Vaudrey Esteban de Armando GON­ ÇALVES SOARES et de Séverine DOUSSOT, Montbarrey Baptiste de Anthony RUDE­ SINDO et de Sylvie ROUILLER, Montmirey­le­Château Noémie de Cécile LAMBLIN et de Stéphane GAUTHIER, Mont­ mirey la ville.

Lara de Jérôme LURATI et Véro­ nique LEHMANN, Mouchard Gabriel de Alexandre VERPEAUX et de Julie LEGORGEU, Neu­ blans­Abergement Séréna de Jérôme DALVAL et de Vanessa DARRIET, Neublans­ Abergement Cloé de Sébastien OUDET et de Cynthia PINOT, Offlanges Gaëtan de Yohann HOLTZER et de Laura TONEATTI, Orchamps Julian de Mathieu DEPRAZ et Marie DODANE, Orchamps Matéo de Guillaume JOLY et de Emilie COURTILLAT, Orchamps Alessia de Romain PRÉVITALI et de Hélène CHRISTONI, Ounans

Agathe de Damien OGIER et de Vanessa NONIN, Ounans Valentine de Mathieu POUPON et de Emilie PIERRAT, Parcey Noah de Sébastien SANCHEZ et Adeline BORNIER, Rochefort sur Nenon Manuella de Eric GARCIA et de Nathalie MOMET, Saint­Aubin Malo de Guillaume ROUBEZ et de Céline CHARCUSET, Saint Baraing Ambre de Sébastien BONNAIRE et de Sandy CLERGET, Saint­ Baraing Eloïse de Gérald OUDOT et de Ludivine LAMAS, Saint Baraing Justine de Bertrand GAUDARD et de Laëtitia LACHAUX, Sam­ pans Aloha de David CATY et de Sonia SCHORSCH, Sampans Mahery de Nicolas HANNEQUIN et de Jacinthe JAONAH, Sam­ pans Jules de Julien MORLEC et de Claire MARTIN, Sampans Victoria de Michael SENGONUL et de Magali VUILLIEN, Santans Victoria de Michael SENGONUL et de Magali VUILLIEN, Santans Léo de Nicolas JACQUOT et de Marylène BOISSON, Séligney Elfie de Frédéric KOEHREN et de Marion ERARD, Souvans Sacha de Nicolas GIBEY et de Sophie RAULT Tassenières Jules de Christophe MAGNIN et de Sylvie BALLARÉ, Tavaux Gabin de Guillaume BUTAVANT et de Cindy PONTAROLLO, Tavaux Hugo de Julien SANCEY et de Maurine HUNION, Tavaux Hugo de Benjamin MAVEYRAUD et de Céline MIGEVANT, Tavaux Constance de Emmanuel BOILLEY et de Elise GUYON, Vadans Clara de Martial MAGDELAINE et de Christelle CABUT, Vaudrey Jade de Christophe PANSARD et de Valérie DÉRY, Villers­Farlay Lou de Hugo MALENFER et de Julie GAMELON, Villers­Farlay

Técy de Florian VILMAIN et de Amélie MAURICE, Villers Robert Fleur de Alain PÉLIER et de Auré­ lia BOUCASSOT, Villette les Dole Nathan de Laurent BILLION et de Élodie IMARD, Villette les Dole Léo de Clément BARRATet de Audrey GRILLON, Foucherans Mathis de Virgilio GOMES CAR­ REIRA et de Barbara MOUGEOT, Dole Syrine de Rabie BALIT et de Souad SEDDIKI, Dole Tom de David LOYAUTÉ et de Elodie DULLIER, Le deschaux Zoé de Jean­Paul PICARD et de Stéphanie DURIEZ, Chaussin Alanzo de Emeric DI FILIPPO et de Stéphanie GONTHIER, Dole Leny de Kévin CAZOT et de Tatiana MATHIEU, Dole Jade de Christophe PANSARD et de Valérie DÉRY, Villers­Farlay Aloha de David CATY et de Sonia SCHORSCH, Sampans Tom de Mickaël PINTO et de Lucie ZAÏDI, Dole Esteban de Armando GON­ ÇALVES SOARES et de Séverine DOUSSOT, Montbarrey Noé de Sébastien CUSSEY et de Laetitia CHARPIOT, Damparis Kylian de Jonathan BOIVIN et de Blandine JACQUET, Tavaux Lilou de François MULLER et de Sonia PRIN, Mont Sous Vaudrey Aya de Khelil AFIF Ain Fakroun (Algérie) et de Meriem MAM­ MERI, Dole Candice de Mickaël MINOT et de Estelle DAUBIGNEY, Dole Maëva de Philippe DADOT Chaussin et de Elodie GERRIET, domciliée à Rahon Ilyès de Aziz HAITIA et de Fatiha MOUBTASSIM, Dole Léa de Benjamin USLUER et de Audrey VALERIAN, Dole Sacha de Johann DECOMBE et de Anne­Carole SAUTREY, Châ­ tenois Célia de Julien BOUVERET et de Aurélie SIMON, Foucherans

Léo de Nicolas JACQUOT et de Marylène BOISSON, Séligney Sacha de Nicolas GIBEY et de Sophie RAULT Tassenières Malo de Romain NAUDEIX et de Lydie CHEVAUX, Bans DÉCÈS Odette De CAMBOURG v. JUNET d’AIGLEPIERRE, Arbois, 102 ans Jean­Baptiste BAUNEZ, Aude­ lange, 96 ans Armande BAILLY­COMTE v.

LAMOTTE, Audelange, 81 ans Armande BAILLY­COMTE v.

LAMOTTE, Audelange, 81 ans Fernand CHEVALIER, Brevans, 88 ans Christiane CHAUDOUET ép.

BLANCHET, Châtenois, 81 ans Maëva de Philippe DADOT, Chaussin et de, Elodie GERRIET Blanche FERNOUX ép. GAUGEY, Chaussin , 82 ans Marcel BASSON, Choisey, 83 ans Huguette LE ROUX v. GORDOT, Crissey , 78 ans Yvette FAVERO ép. BRETON, Damparis, 82 ans Andrée HENRY v. BRETON, Dam­ paris, 91 ans Yvette FAVERO v. BRETON, Damparis, 82 ans Andrée HENRY v. BRETON, Dam­ paris, 91 ans Lucie FAIVRE v. BIDEAUX, Dam­ pierre, 100 ans Didier BORTOT, Dole , 48 ans Jean­Marc BLANC, Dole , 53 ans Madeleine BENOIT v. LOICHOT, Dole , 85 ans Gilbert VILLET, Dole, 77 ans Colette VIALLET, Dole, 82 ans Arlette CHABLAIS ép. MEUNIER, Dole, 64 ans Jean BINDA, Dole, 86 ans Pascale VERNIER ép. TAKAHA­ SHI, Dole, 55 ans Jeanine MOREL v. BELOVIC, Dole, 82 ans Jeannine JACQUOT v. MIQUET, Dole, 90 ans Claude GENCE, Dole, 73 ans Yves MARDON, Dole, 82 ans Sylvie LENTISCO, Dole, 56 ans

Pierrette FUMEY v. RIANDET, Dole, 81 ans Michel GARDOT, Dole, 72 ans Michel BOUCHARD, Dole, 72 ans Gisèle CORNUT ép. FORNEL, Dole, 86 ans Stéphane MARION, Dole, 41 ans Denise TIONNAIS v. CHEVRIAU, Dole, 87 ans Raymond NAVEL, Dole, 87 ans Augusto VEIGA, Dole, 85 ans Paulette DIÉBOLD v. WOODTLI, Dole, 87 ans Fatna BENSOUNA v. TIZAOUI, Dole, 69 ans Gabriel VIGLIANO, Dole, 77 ans Virgilio DOS SANTOS SANCHES, Dole, 73 ans Marcelle GATEAU v. MIOT, Dole, 83 ans René TRIBUT, Dole, 77 ans Bachir M’BITEL, Dole, 69 ans Marie­Madeleine FORRY, Dole, 55 ans René JACQUEMIN, Dole, 87 ans Marie­Louise DESCHêNES v.

BRUN, Dole, 101 ans Isabelle BERNARD ép. LON­ CHAMPT, Dole , 84 ans Michel LEISERING, Dole, 51 ans Wilfrid DELCEY, Dole, 45 ans Renée LANÇON, Dole, 87 ans Monique MARCAIRE ép. AUBER­ TIN, Dole, 80 ans Michel BOUCHARD, Dole, 72 ans Gisèle CORNUT ép. FORNEL, Dole, 86 ans Stéphane MARION, Dole, 41 ans Denise TIONNAIS v. CHEVRIAU, Dole, 87 ans Michelle MAITRE v. MIKOULSKI, Gatey , 71 ans Jean DUTARTRE, Gatey, 62 ans Lucienne GRANDPOIRIER v. MAR­ CHAND, Le Deschaux, 68 ans Auguste CHÉCHILLOT, Malange, 90 ans Andrée TABARD v. CORDIER, Moissey, 90 ans Philippe DÉCOMBE, Mont sous Vaudrey, 51 ans Renée CARBONNAUX v. VENNE, Montbarrey, 84 ans

Noémie de Cécile LAMBLIN et de Stéphane GAUTHIER, Paulette CUGNET v. PILLIARD, Mutigney, 81 ans Maurice PILLIARD, Mutigney, 84 ans Paulette CUGNET v. PILLIARD, Mutigney, 81 ans Pierre HOSPITAL, Nevy les Dole, 60 ans Edouard RAMBOZ, Ounans , 91 ans Brigitte GEORGEON v. BOUQUE­ RAND, Parcey, 88 ans Albert BOURGEAT, Pleure, 90 ans Michelle REVERCHON ép.

LUCAT, Ranchot, 63 ans Jeanne GREMERET, Saint­Aubin , 82 ans Marie­Louise MAÎTRE, Saint­ Aubin, 85 ans Joseph GUYET, Saint Aubin , 81 ans Aristide JEAN, Saligney, 89 ans Marie CHOULOT v. COUR, San­ tans , 78 ans Marie ROUGET v. BAILLY, Sou­ vans, 96 ans Raymonde GENRET v. STANEK, Tassenières , 84 ans Simone PICARD ép. APPOIN­ TAIRE, Tassenières, 87 ans TIANO Vincenza ép. COSTA­ GLIOLA, Tavaux , 74 ans Pierre CHANOIS, Tavaux, 86 ans Jean­Claude BASSINI, Tavaux, 63 ans Denise ANGONIN v. BUGNOT, Tavaux, 91 ans Aliette CHALAYE v. MALE, Tavaux, 94 ans Aliette CHALAYE v. MALE, Tavaux, 94 ans Marcel MONDAMEY, Villette les Arbois, 86 ans Jacques BRIOTET, Vitreux, 84 ans Jean DUTARTRE, Gatey, 62 ans Auguste CHÉCHILLOT, Malange, 90 ans Michel LEISERING, Dole, 51 ans Wilfrid DELCEY, Dole, 45 ans Renée LANÇON, Dole, 87 ans Monique MARCAIRE ép. AUBER­ TIN, Dole, 80 ans

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Le métier de journaliste est­il bien payé ? Pourquoi les pages des journaux ne sont­elles pas agrafées ?” Des questions les plus techniques aux plus inatten­ dues, les élèves des classes ayant participé aux “Petites Plumes” n’ont pas tenu leur langue dans leur poche, témoignant d’un intérêt et d’un investissement dans ce projet ! Au terme d’une année de collaboration fruc­ tueuse, les classes des écoles participantes, Champvans, Mont­ Sous­Vaudrey, Authume et Annoire, ont fait le déplacement pour s’immerger dans le monde de l’industrie graphique et découvrir le métier de journa­ liste. Après quelques explications généralistes sur les principaux

Ouvert tous les jours, de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h 30.

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