Pays Dolois 164

N°164

ju in 20 14

Octobre 2014

Pays Dolois 4 u1 11 a du cia n e s Es e par Enquête réalisé

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numéro 2

Les enjeux de la réforme territoriale

page 13 à 19

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L’association Arco fait sa triennale

Solvay : l’ancien et le nouveau directeur p. 10 p. 4 témoignent

Forêt de Chaux : la chênaie du souvenir, en mémoire des 12 000 Jurassiens morts pour la France

p. 2

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Art contemporain

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Pays Dolois n°164 - Octobre 2014

La chênaie du souvenir : 12 000 chênes plantés

EXPRESS DOLE

POINT INFO SPECTACLE : NOUVEAUX HORAIRES Le point info spectacle a changé ses horaires d’ouverture qui sont désormais les suivants : lundi de 14 h à 18 h 30, mardi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h 30, mercredi de 9 h à 18 h 30, jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h 30, vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h. La Commanderie maintiendra l’ouverture sur son site, une heure avant le début des spectacles. A noter que le point info spectacle commercialise désormais les billets du Conservatoire à rayonnement départemental.

DEUX “HEURES DU CONTE” PENDANT LES VACANCES DE LA TOUSSAINT Le 22 octobre, la compagnie du Beau Sauvage présentera “Ben’s Canoé, conte en musique et marionnettes” (à 10 h 30 à la salle des fêtes du Deschaux, et à 15 h à la médiathèque de Dole).

Et le 29 octobre, Guygitte, duo de conteurs, présentera “A la recherche de Cactus Jack”, contes d’indien et de cow-boys (à 10 h 30 à la médiathèque de Dole, et à 15 h à la salle des fêtes de Villette-les-Dole).

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en mémoire des Jurassiens morts pour la France

du comité départemental du centenaire de UX Alal’initiative A H C guerre 1914 -1918, 12 000 chênes sessiles seront plantés E D FORÊT en forêt de Chaux : un véritable monument vivant à la mémoire des 12 000 Jurassiens morts pour la France. La chênaie sera inaugurée le 17 octobre prochain.

En cette année commémorative du centenaire de la première guerre mon­ diale, le comité départemental du centenaire de la guerre 1914 ­1918 a, sur une idée originale du Colonel Scaggion, délégué général du souvenir fran­ çais, en partenariat avec l’Office national des forêts (ONF), validé la propo­ sition visant à sanctuariser une parcelle de la forêt de Chaux pour y planter douze mille chênes sessiles. Chaque arbre symbolise un combattant juras­ sien, militaire, interné ou résistant, mort pour le pays. Ce projet est le fruit de deux années de travail, associant, outre les services départementaux, des élus, associations et représentants des ordres nationaux.

La première originalité de cette initiative réside sur l’honneur rendu aux morts par l’édification d’un monument vivant. Le département du Jura est réputé pour sa couverture en forêts couvrant 44 % de sa superficie et dis­ posant, avec la forêt domaniale de Chaux de la deuxième forêt de feuillus de France. Or, le chêne est réputé tout à la fois pour sa longévité et pour sa capacité à s’auto­régénérer, ce qui fait de ce monument vivant un mémorial s’inscrivant dans la durée. La convention passée avec l’ONF vise à ne pas commercialiser les arbres qui y seront plantés. Les chênes tombés de vieil­ lesse (la durée de vie d’un chêne est de 300 ans) demeureront sur place, créant ainsi avec l’humus provenant de leur décomposition, le terreau ser­ vant de support aux jeunes pousses issues de leurs glands.

La seconde consiste dans le financement de cette opération. En effet, la

souscription­parrainage lancée suite à l’adoption du projet (un chêne : 5 euros) a permis de recueillir la quasi­totalité des fonds nécessaires. Là aussi, le projet s’inscrit dans la durée, car la liste des parrains et marraines figurera aux archives départe­ mentales.

Enfin, “les petits artistes de la mémoire” à qui il était demandé de parrainer un poilu de la guerre 14­18 ont été associés à ce projet. Chaque lauréat s’est vu offert le parrainage d’un chêne planté dans un secteur se situant sur la route de Grand Contour, au niveau de la deuxième colonne.

L’inauguration de ce monument vivant se déroulera le 17 octobre prochain et notre département devrait accueillir à cette occasion Kader Arif, secré­ taire d’Etat auprès du ministre de la Défense, chargé des Anciens Combat­ tants et de la Mémoire.

MONT-SOUS-VAUDREY

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Après une période d’études, les travaux ont débuté à l’automne 2013. Les premiers habitants vont faire leur entrée dans les murs début novembre au plus tard. “Les gens du village sont prioritaires, mais ceux d’autres communes peuvent candidater pour s’inscrire sur une liste d’attente puisqu’à ce jour les 10 logements sont loués”, confirme le Maire. Compte­tenu que l’offre est attractive, construc­ tions flambant neuves et à basse consommation énergétique, fonc­ tionnelles, aux normes pour personnes handicapées, bien pensées, au calme et en plein cœur de Mont­sous­Vaudrey, “près du parc où beaucoup d’enfants viennent jouer”, les réservations ont été rapides.

Les 650 euros versés chaque mois paient non seulement le loyer, mais aussi le chauffage et l’eau, qui sont gérés par la mairie. “Et en plus, il y a accès à la salle de convivialité, commune aux logements, où se trouve aussi une chambre, pour d’éventuelles personnes en visite”, indique Bernard Fraizier. Au final, au­delà des résidents des Jardins de Coralie, c’est toute la commune qui bénéficie de ce nouvel équipement, complémentaire d’une offre de services déjà bien four­ nie, en direction des seniors, mais aussi du reste de la population.

Dix logements pour seniors vont ouvrir leur porte

La commune s’est lancée dans la réalisation d’habitations permettant aux personnes âgées de rester autonomes dans des conditions adaptées.

EN CHIFFRES 50 m2, la surface de chaque logement des Jardins de Coralie.

100 m2, la surface de la salle de convivialité.

1,7 MILLION d’euros, c’est le montant hors taxes de

Bernard Fraizier, le maire de Mont-sous-Vaudrey, dévoile la résidence Les Jardins de Coralie, dont les premiers habitants entreront début novembre.

Seulement deux ans se sont écoulés entre l’idée et l’entrée des pre­ miers résidents. Les choses sont allées vite et bien pour le projet de résidence seniors de Mont­sous­Vaudrey. “L’ensemble, composé des cinq maisons – comportant chacune deux logements – et de la salle de convivialité, est baptisé : Les Jardins de Coralie, en hommage à l’épouse de Jules Grévy, Président de la République né et inhumé à

E TAT C I V I L NAISSANCES Ellie de Stève BONTINCK Naissances Clarice de Yoshimasa SAGAWA JUNIOR et de Emeline ABRAHAM, Amange Lola de Dany DUQUENOY et de Sonia GAILLARD, Arbois Ethan de Emmanuel BLANC et de Aurélie GARNIER, Asnans­ Beauvoisin Louis de David MERCIER et de Anne­Laure CHAMBRÉ, Aumur Caly de Cédric GAUDILLIER et de Anna SOURDEY, Biarne Hugo de Jérôme BONNET et de Céline POIGEAULT, Biarne Mathis de Marc MORIN et de Sandrine BONGAIN, Chaînée des Coupis Baptiste de Matthieu MÉTRAILLE et Elise MOIZAN, Choisey

Nahel de Mbaye DIENE et de Clara GAUTHERON, Choisey Alexis de Raphaël MATHON et de Laetitia BURGSTAHLER, Courtefontaine Juliette de Christophe GAUTHIÉ et de Anne­Sophie ECARNOT, Crissey Juliann de Jérémy CHEVAILLER et de Aurore ATHIAS, Dammartin­ Marpain Liam de Dimitri ANDRÉ et de Elodie MATHIEU, Damparis Clara de Patrick ARNOUX et de Agnès GROSOS, Damparis Rayan de Mustapha YAMINE et de Hanane EL OUALI, Damparis Louis de Nicolas DEVILLIERS et de Charlotte POURRAT, Damparis Izia de Tony BATTU et de Adeline SARRE, Damparis Chloé de Florian GUICHON et de Emilie HOLTZER, Dole Sofiane de Jamal SAIDANI et de Sophie LENTISCO, Dole

Mont­sous­Vaudrey”, explique le maire Bernard Fraizier. A l’origine du projet, une remarque d’habitants seniors, évoquant leurs difficultés croissantes à entretenir leur gazon, leur haie “Il s’agissait de leur trouver une solution pour qu’ils restent le plus longtemps possible chez eux, dans de bonnes conditions, plutôt que d’aller en maison de retraite – ce qui, en plus, coûte très cher”.

Joris de Kevin GONCALVES MARQUES et de Sindy MONNIER Dole Matias de Erion BARDHI et de Eglantina MUCAJ, Dole Rémi de Matthieu GODART et de Adeline GOURIET, Dole Mathis de Franck DUBAND et de Mélanie DUMONT, Dole Shane de Jimmy OCLER et de Pauline COL, Dole Mailys de Yoann MOURAT et de Aurélie COMPARON, Dole Firas de Mourad BRAHIMI et de Chahrazed BELKACEM, Dole Sarah de Paulo ROQUE CARAPITO et de Julia APHATIE, Dole Lison de Mickaël PICAUD­ BERNET et de Maroussia IMHOFF, Dole Océane de Alain CHARLUT et de Sylviane DAUBIGNEY, Dole Sara de Jamal BENDRAKA et de Samira SOUHAD, Dole

Mathéo de David BUDIN et de Coline FÉREZ, Falletans Layana de Anthony PONCET et de Laura PANSARD, Foucherans Lou­Ann de Bruno LAPLACE et de Valérie ORAIN, Gatey Lucie de Bruno ROBERT et de Stéphanie LADIER, Grozon Fabio de Luis NUNES VARANDAS et de Emilie FERNANDES, Le Deschaux Ella de Julien MÉNÉTRIER et de Karine GIRARD, Le Deschaux Martin de Manuel VIAL et de Alexia KOWALSKI, Malange Lorenzo de Laurent COUTOT et de Magali DURY, Moissey Timéo de Maxime MAILLARD et de Julie BONNOTTE, Molay Augustin de Cyril FOISSOTTE et de Laure DURAND, Mont sous Vaudrey Inacio de Léandro DA SILVA CARDOSO et de Amélie DORMOY, Montmirey le Château

Zoé de Alexandre MARILLIER et de Nathalie MARY, Nevy les Dole Arno de Jean GIACOMETTI et de Sophie LAGOUTE, Parcey Emmy de Antonin HENRY et de Sophie LEGORGEU, Petit­Noir Kenza de Maxime PERNOT et de Caroline GILLOT, Plumont Léo de Damien VIAL et de Magalie CHANCENOTTE, Romange Léo de Jérémy DIÈTRE et de Samantha PLUOT, Saint­Aubin Victor de Edouard SEGUIN et de Céline MALET, Saint­Aubin Adam de Félicien MOUGEOT et de Glwadys DODET, Saint­Aubin Louis de Guillaume ROUBEZ et de Céline CHARCUSET, Saint Baraing Théa de Donatien MACHEFERT et de Mathilde BERTHELIER, Saint­Baraing Lucas de Matthieu BOULANGER et de Julie ROUSSET, Saligney

l’opération, financée par deux emprunts communaux de 740 000 et 700 000 euros, remboursés par les loyers (emprunt à 2,36 % pour l’un et à 0 % pour l’autre). Avec entre autres le soutien de l’Etat (100 000 euros), du Conseil général du Jura (135 000 euros), de l’aide parlementaire (10 000 euros) et de l’Ademe (car chaufferie bois et panneaux solaires).

Laurent BORDIGONI, Dole, Antoinette VANTARD épouse 93 ans VENTARD, Chaussin, 88 ans Renée MAITRET veuve MULNET, Louis JOIN, Dole, 94 ans Dampierre, 90 ans Roland POURCHERESSE, Dole, Gérard GOUTIN, Dole, 65 ans 86 ans Agnès DRUILLENNEC, Dole, Henri BERTEAUX, Dole, 90 ans 53 ans Raymond DESGRANGES, Dole, Ahmed ZALIMI, Dole, 74 ans 81 ans Michel TISSERAND, Dole, 63 ans Charles SCHENEDER, Dole, 89 ans Marie­Claude LANAUD veuve Marie WELKER veuve BURNET, PARIS, Dole, 76 ans Dole, 89 ans ans 99 Dole, DARCQ, Jeanne Marcel VACHERET, Falletans, Gisèle GARNERY veuve HOLL, 88 ans Dole, 85 ans Gabriel DURET, La Ferté, 81 ans Germaine DIMANCHE veuve Jean POIFFAUT, Longwy sur le BAPTISTA, Dole, 86 ans Jacques PROST­DUMONT, Dole, Doubs, 85 ans Yvette JACQUINOT épouse 79 ans ATHIAS, Peintre, 86 ans Sylvie BRAUX, Dole, 47 ans Gilles TONNAIRE, Tavaux, 65 ans Denise GRAPIN, Dole, 75 ans Renée PERNIN veuve BOUDOT, Léon VANNIER, Villers les Bois, 89 ans DÉCÈS Dole, 89 ans Jeanine LAURIOZ veuve BOUDOT, Noëly PERNOT veuve SCHWITTI, Aimé BRUGNOT, Villers­Robert, 85 ans Dole, 90 ans Arbois, 90 ans

Lya de Yoann BARATO et de Amandine NEYRAT, Sampans Nolan de Arnaud LAVRUT et de Cindy TABUTIN, Sampans Antoine de Marc DECLOMESNIL et de Angélique PHILIPPON, Tassenières Noé de Michaël DUCOMMUN et de Charlène ADNOT, Tavaux Jade de Claude SIMON et de Angéline ROBERT, Tavaux Kathrine de Kai Guan THAM et de Gwendolyn CHAM, Tavaux Enzo de Jason GARBIN et de Cindy AÏCARDI, Vaudrey Émie de Kevin LETONDOR et de Laurie DUMONT, Villers les Bois Benjamin de Nathalie ROCQUIN, domiciliée à Villette les Dole

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AUXONNE

EXPRESS DOLE

UNE NOUVELLE BALAYEUSE POUR LE SERVICE PROPRETÉ DE LA VILLE Après 18 ans de bons et loyaux services et quelque 25 000 km au compteur, correspondant à 1 200 000 km d’usure mécanique, il était temps pour l’ancienne balayeuse du service propreté de la ville de Dole de laisser sa place à une machine plus moderne.

Moins bruyante et plus facile d’utilisation, la nouvelle CR-540 dispose toujours de 4 m3 de stockage des déchets, avec en outre une potence d’aspiration, un nettoyeur haute pression et la climatisation. A noter que ce service municipal est composé de huit personnes, dont quatre emplois avenir.

MONTMIREY-LA-VILLE

INAUGURATION DE LA STATION D’ÉPURATION PAR FILTRES PLANTÉS DE ROSEAUX Le 19 septembre dernier, la nouvelle station d’épuration de Montmirey-la-Ville par filtres plantés de roseaux, appelée aussi rhizosphère, était inaugurée par le maire Maurice de Vesvrotte. Malgré la manifestation du collectif de soutien à la crèche de Moissey, venue manifester son mécontentement aux élus face à la fermeture prévue de la “Nounourserie”, l’entreprise spécialisée qui a engagé les travaux a pu expliquer le fonctionnement de cette station. Les communes de Montmirey-la-Ville et Montmirey-leChâteau financent conjointement l’opération et le fonctionnement de la station. Le coût de la construction s’élève à 820 000 euros, avec un financement de Montmirey-la-Ville à hauteur de 211 000 euros et de Montmirey-le-Château à hauteur de 146 000 euros.

Hypermarché Leclerc : les travaux ont débuté L’implantation du futur centre commercial est située sur le territoire de la commune d’Auxonne en bordure de l’avenue du Général de Gaulle (RD 905) reliant Auxonne à Dole, au sud-est de l’agglomération, à hauteur du rond-point et à gauche dans le sens Dole/Auxonne, à une quinzaine de kilomètres de Dole.

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Le projet porté par la SARL BOUXDIS consiste en la création d’un centre commercial, comprenant un hypermarché à l’enseigne E. LECLERC, une galerie commerciale, une zone DRIVE et un parking. Il sera implanté sur plusieurs parcelles agricoles, avec pour surfaces de vente 3 500 m2 pour l’hypermarché et 500 m2 pour sa galerie marchande.

Ce projet, qui remonte à 2008, a connu de nombreuses vicissitudes administratives et judiciaires. Finalement, après l’avis de la Commission nationale d’aménagement commercial en janvier 2012 et conformément à la législation en vigueur, une enquête publique s’est déroulée sur fond d’opposition politique entre nouvelle et ancienne majorité municipale, d’une part et, d’autre part, celle de l’Union commerciale, industrielle et artisanale auxonnaise (UCIAA), entre les 2 septembre et le 3 octobre 2013. Malgré l’action des opposants au projet, l’enquête publique marquée par une forte participation du public, s’est déroulée dans de bonnes conditions.

Le futur directeur devrait être prochainement désigné et les échanges entre la direction grand­est du groupe et la mairie qui a délivré le permis de construire sont réguliers et fructueux. D’ores et déjà, les travaux de terrassement ont débuté et se poursuivent à un rythme soutenu, le maître d’ouvrage faisant apparaître ainsi le peu de chance d’aboutir qu’il accorde au recours administratif introduit par les opposants à un projet qui devrait permettre la création d’une cinquantaine d’équivalents temps plein sur Auxonne et les environs, ainsi que, selon Raoul Langlois, maire d’Auxonne, Philippe Pelletier apporter de futures retombées économiques et touristiques.

CULTURE

“Invitation au voyage” : les artistes

jurassiens ouvrent leur atelier au public

Les trois premiers week-ends d’octobre, l’association Arco organise sa triennale d’art contemporain, “Invitation au voyage”.

Durant ces six jours, les artistes adhérents, dans tout le Jura, ouvriront leur atelier au public afin d’expliquer leurs techniques, en toute convivialité.

Loin de l’ambiance parfois un peu austère des musées, la triennale d’art organisée par l’association Arco (association pour la promotion de l’art contemporain) est un excellent moyen de se réconcilier avec l’art contemporain ! En invitant le public chez eux, les 42 artistes jurassiens participants offrent ainsi un espace d’échange convivial et détendu : les visiteurs pourront discuter à bâtons rompus avec leur hôte, tout en découvrant les techniques et le matériel utilisés. Par­ fois incompris du grand public, l’art contemporain sera au centre de cette triennale “Invitation au voyage”, qui aura également le mérite de démocratiser ce courant. “Quand on apporte les explications nécessaires, l’art contemporain prend une tout autre dimension, car l’artiste nous livre ses tripes !” défend Yvette Py, présidente d’Arco.

Les 4 et 5 octobre : ateliers au nord de Champagnole (d’Ougney à Mantry) Les 11 et 12 octobre : ateliers dans tout le département.

Les 18 et 19 octobre : ateliers au sud de Mantry (de Ménétru-le-Vignoble à Lamoura).

Liste des artistes et leur zone sur www.arco-jura.com. Entrée libre sans réservation, de 10 h à 19 h Yvette Py, présidente de l’association Arco.

Petit-Noir

Cette association, née en 1987, à l’initiative d’un cardiologue lédo­ nien, regroupe aujourd’hui 180 adhérents, dont 1/3 d’artistes.

“Nous ne sommes pas une association d’artistes. Moi­même je ne suis pas artiste, mais j’apprends, à leurs côtés, à porter un autre regard sur les choses, les êtres…” explique la présidente. “Notre but est de visiter des lieux de l’art contemporain, dans le cadre de visites guidées, afin de l’apprivoiser.” Les activités de la structure sont orga­ nisées sur un rythme triennal : un voyage culturel, les visites d’ate­ liers, et une conférence. Pour cette édition 2014, 42 ateliers seront ouverts du nord au sud du département, et dans tous les domaines d’expression de l’art contemporain : peinture, gravure, photo, sculp­ ture, céramique… “Pour la première année, nous aurons un litho­ graphe” précise Yvette Py. Les artistes participants inviteront pour l’occasion un autre artiste non jurassien à venir échanger et présen­ ter son travail auprès du public. Si une partie des visiteurs sont devenus des habitués, l’évènement attire également de plus en plus de curieux. Plus de 2 000 plaquettes de présentation ont été envoyées dans toute la France et en Suisse. Il est à noter que les ateliers n’ouvriront pas durant les trois week­ends, mais selon les dates suivantes :

L’agrandissement de la caserne a été inauguré

C.G.

Le 19 septembre dernier, Etienne Cordier, maire de Petit-Noir, ainsi que les autorités départementales inauguraient l’agrandissement du centre d’incendie et de secours (CIS) du Finage. Après le regroupement des casernes d’Annoire et de Petit-Noir, il était devenu nécessaire d’agrandir les locaux.

Cette caserne est désormais dotée d’un VSAV, véhicule de secours et d’assistance aux victimes. Le centre défend en premier appel 5 communes et près de 3 000 habitants. La maîtrise d’ouvrage des travaux a été assurée par le SDIS (service départemental d’incendie et de secours), et la communauté de communes de la Plaine Jurassienne, qui pour l’occasion s’était saisie de la compétence pour la réhabilitation de la caserne du Finage, a financé la moitié de l’opération, soit 47 000 euros.

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DOLE - CONSEIL MUNICIPAL

Des travaux de rénovation sont en projet pour la Fabrique

Afin de proposer une salle de spectacles offrant des conditions optimales aux Scènes du Jura pendant les futurs travaux du théâtre de Dole, le conseil municipal de Dole souhaite réhabiliter la salle de la Fabrique.

Ce sont des travaux de réhabilitation d’envergure qui attendent le théâtre munici­ pal de Dole d’ici plusieurs années. A tel point que les lieux devraient rester fermés pendant deux ou trois années. Afin de proposer une solution de substitution aux Scènes du Jura, dont l’équipe doloise et des représentations se tiennent au théâtre municipal, la nouvelle municipalité souhaite rénover la salle de la Fabrique, rue Boulevard Wilson. “A notre arrivée, nous n’avons pas trouvé de projet alternatif permettant aux Scènes du Jura d’exister pendant la fermeture du théâtre” lançait Jean­Philippe Lefèvre, adjoint à la Culture, dans ses propos liminaires lors du conseil municipal du 22 septembre dernier. “Il a fallu aller chercher des crédits durant ces quatre derniers mois, et aujourd’hui, nous proposons un projet de finan­ cement”. Si les représentations les plus importantes des Scènes du Jura seront transférées à La Commanderie, il ne semblait pas envisageable de délocaliser les plus petits spectacles dans cette même salle. Mieux adaptée, la salle de la Fabrique devra néanmoins être l’objet de travaux de modernisation pour un coût de 600 000 euros TTC afin d’accueillir ces spectacles et l’équipe administrative de la Scène nationale. Les diverses subventions ont pour l’heure été sollicitées. Ces travaux devraient démarrer dans un premier temps en 2015/2016, avant ceux du théâtre. Une jauge de 220­250 places est visée, contre 400 places à venir pour le théâtre. Avec ces deux salles réhabilitées, ainsi que la Commanderie et le Manège de Brack, la ville de Dole ne manquera pas de salles de spectacles.

C.G.

mais aussi…

Validé en conseil municipal, un poste va être créé afin •d’assurer le futur service “allô-mairie”. Ce numéro vert permettra aux Dolois d’évoquer les problèmes liés à la ville.

Suite à l’incendie de la crèche des Petits-Loups en avril dernier, il avait été décidé dans l’urgence de rediriger les enfants vers l’accueil de loisirs Georges Sand. Cette structure n’ayant pas une capacité d’accueil suffisante, les enfants seront reçus dans la salle Georges Brassens pendant la durée des travaux, d’un an et demi minimum.

“Nous ferons des propositions pour reloger les associations qui utilisaient cette salle” indiquait Nathalie Jeannet, conseillère municipale et vice-présidente du Grand Dole en charge de l’enfance et de la jeunesse.

Programme de rénovation urbaine : l’arrêt aux Mesnils Pasteur de deux opérations de l’office HLM de Dole, Dole du Jura Habitat, au profit du développement de

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•

logements sociaux au centre-ville, a fait l’objet de vifs échanges avec l’opposition. “Si nous sommes tout à fait favorables à la mixité sociale au centre-ville, nous déplorons l’arrêt du programme aux Mesnils Pasteur en raison de quelques incidents fâcheux (NDLR : incendie de la crèche des Petits-Loups et agression au Cosec au printemps dernier). Vous envoyez un message négatif aux habitants qui ont un sentiment d’abandon” lançait Phanie Bouvret-Maire, conseillère municipale d’opposition. Le conseiller Paul Roche lui répondait : “Vous n’avez pas ouvert le quartier, vous l’avez enfermé par une liaison routière passant loin de lui. Le quartier est mort aujourd’hui par vos décisions”, suivi par Jean-Baptiste Gagnoux, adjoint en charge du cœur de ville et de la politique de la ville : “Au bout de six ans, vous avez perdu 20 points aux élections sur ce quartier. Vous n’avez aucune humilité”.

GRAND DOLE

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Gestion des déchets non dangereux : un collectif lance treize propositions aux communes jurassiennes

Dans le cadre de l’enquête publique pour la mise en place du plan départemental de prévention et de gestion des déchets non dangereux, un collectif de citoyens, d’associations et d’élus du Grand Dole s’est constitué afin de suggérer plusieurs propositions plus ambitieuses en matière de prévention des déchets aux 544 communes du Jura.

Le conseil municipal de la commune d’Eclans-Nenon a voté à l’unanimité la contribution qui sera envoyée aux 544 communes du Jura.

Le 5 septembre dernier, des membres de ce collectif ont tenu une conférence de presse afin de faire connaître leurs positions sur les orientations du plan départemental 2014­2026 de prévention et de gestion des déchets non dangereux. Ce plan, sur lequel les habitants du Jura ont été appelés à se prononcer dans le cadre de l’enquête publique ouverte entre le 1er septembre et le 1er octobre derniers, ne comporte pas moins de 127 pages et traite des objectifs à attein­ dre en terme de réduction des déchets ménagers.

Outre Hervé Prat, maire d’Eclans­Nenon qui a recueilli l’accord una­ nime du conseil municipal, étaient présents : Laurent Champion (Serre vivante, conseiller municipal de Chevigny), Pascal Blain (France Nature Environnement), Jacques Terraz (Dole environne­ ment), Jean­Claude Lambert (Serre Vivante), et Mme Rollet, citoyenne. Après avoir souligné que le plan se contentait de prolon­ ger les efforts déjà entrepris dans un département rural pilote en matière de prévention et de gestion des déchets, les membres du collectif ont insisté sur la nécessité de mener une politique plus ambitieuse et ont proposé plusieurs propositions originales afin de participer plus activement au virage à prendre pour être à la hau­ teur des enjeux environnementaux nationaux et mondiaux.

Ils ont plus particulièrement insisté sur l’intérêt qu’il y aurait à faire pour tendre vers zéro la fraction fermentescible dans les ordures ménagères à l’horizon 2026, et la réduction de la production de déchets et l’amélioration du tri sélectif pour sortir de l’incinération, d’autant plus que les autorisations d’exploitation de l’incinérateur de Lons­le­Saunier prennent théoriquement fin en 2024. A ce sujet, il convient de souligner le coût important de l’acheminement des déchets à incinérer, coût qui se répercute sur les usagers. Ils ont

SONDAGE SUR LES DÉCHETS SONDAGE DU SYDOM SUR LA PRÉVENTION DES DÉCHETS : BIEN, MAIS PEUT MIEUX FAIRE !

Réalisé en juin 2014, un sondage auprès de la population jurassienne sur les pratiques des Jurassiens liées à la prévention des déchets a été mené par le SYDOM du Jura. Comparé au sondage similaire effectué en 2010, des évolutions rassurent, mais des régressions perturbent.

Pour la prévention des déchets, c’est-à-dire la réduction des déchets et de leur toxicité, 8 personnes sur 10 affirment connaître la notion de prévention, mais plus de deux tiers l’assimilent au geste de tri.

Parmi les différents gestes de réduction cités par les interviewés, on retrouve en première position le compostage. Il est à noter que 17 % de la population est encore totalement réfractaire à cette méthode.

Les textiles, le mobilier ou encore les équipements ménagers sont les déchets dont le résultat est le plus remarquable par rapport au sondage effectué en 2010. En effet, la solution privilégiée pour se séparer de vêtements inutiles réside dans le don aux associations ou à la famille (72 % des interrogés). Un bémol est à relever quant à la fréquentation des ressourceries (Emmaüs, OASIS, ALCG,..) : 2/3 des interrogés ne connaissent pas leur existence ou y sont totalement réfractaires. Le SYDOM du Jura livre la conclusion qu’en cinq ans, les comportements ont certes évolué, mais encore beaucoup d’usagers sont soit mal informés, soit peu convaincus ou même réfractaires.

“Il faudra donc encore poursuivre les efforts de sensibilisation, aller à la rencontre des habitants, démontrer l’utilité des gestes de réduction des déchets ...”

insisté sur l’intérêt pour chaque ménage de réduire sa production de déchets afin notamment de mieux maîtriser l’impact sur les taxes et redevances supportées par les citoyens.

A cet effet, le collectif a fait parvenir aux municipalités des 544 com­ munes du département une motion ne comprenant pas moins de treize propositions innovantes, afin de les sensibiliser sur un panel d’améliorations susceptibles d’être insérées dans les observations à formuler dans le cadre de l’enquête publique.

Philippe Pelletier

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 164

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Le centre équestre de la forêt de Chaux accueille les cavaliers quel que soit leur niveau et leur

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 164

expérience pour découvrir ou pratiquer l’équitation sportive, loisir ou détente dans un cadre exception­ nel et une ambiance chaleureuse.

Situé aux portes de la Ville de Dole et au cœur de la forêt de Chaux, le centre équestre, géré depuis cinq ans par Ludovic Motillon et Marion Capde­ ville, est labellisé depuis deux ans par la Fédération Française d’Equitation, gage pour le public de services diversifiés et sérieux, d’un accueil convivial, de locaux bien entretenus et de chevaux bien soignés. Facile d’accès, il dispose d’un grand parking avec emplacement pour autobus, d’un manège, de deux carrières d’obs­ tacles, de 40 box, d’une salle de réunion, d’un sol de travail rénové et bien adapté… et répond aux critères d’accueil et d’organisation de compéti­ tions de niveau national.

L’équitation est le sport pour tous par excel­ lence ! C’est une activité saine où la sensation prime sur le rendement, une manière active de s’évader et s’aérer, un moyen agréable de par­ faire sa forme, un contact privilégié avec les

animaux, un monde à partager avec les autres passionnés et un sport abordable que l’on peut pratiquer très longtemps.

Le centre équestre de la forêt de Chaux vous pro­ pose un accueil personnalisé et des activités variées : des cours d’équitation du lundi au samedi pour les cavaliers de tous âges (à partir de 3 ans) de l’initiation à la compétition, des stages de découverte et de perfectionnement à chaque vacances scolaire, des promenades et randonnées en forêt pour tous niveaux, des concours, une pension pour vos équidés avec un travail quotidien et le débourrage des jeunes chevaux, la vente de chevaux de loisir ou de compétition, le dépôt­vente et l’achat vente valo­ risée…

Il organise des balades à poney pour les plus petits. Ces animaux habitués aux jeunes enfants sont de parfaits compagnons d'initiation. Le cen­

www.centreequestredole.com https://www.facebook.com/centreequestre.dedole

Centre équestre de la Forêt de Chaux ­ 215 Rue du Bizard ­ DOLE 06 62 33 01 84 ­ 06 77 75 55 02 ­ ludovicmotillon@hotmail.fr

tre équestre travaille également avec toutes les écoles du bassin dolois et un public handicapé moteur et mental.

Au niveau compétition, le centre équestre dolois a eu de très bons résul­ tats cette année en saut d’obstacles catégorie Club 1 avec une championne départementale, une championne régionale et une cavalière classée 3e au Championnat de France.

Il est très dynamique et participe aux événe­ ments dolois avec les poneys tout l’été lors des marchés bio du jeudi. Il organise la fête du che­ val, des soirées cavalières, des concours, des tombolas…

Des monitrices et moniteurs diplômés d’Etat, avec 15 ans d’expérience dans le métier, sont là pour vous apporter leur savoir­faire, répondre à vos besoins et dispenser un enseignement à la hauteur de toutes vos exigences.

Si vous êtes passionné par les chevaux et souhai­ tez partager la vie du centre équestre : soigner, brider, seller, monter à cheval…, venez faire un tour à l’orée de la forêt de Chaux et rencontrer Ludovic et Marion qui feront rimer qualité de l’enseignement et cavalerie avec pratique spor­ tive et plaisir !

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8 actu

Pays Dolois n°164 - Octobre 2014

Pays Dolois : Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 Fax : 03 84 72 37 81 n°ISSN : 1 778-820X - Imprimé en France Rédaction : redaction@paysdolois.fr Régie publicitaire : Tél. 03 84 82 50 21 / 06 13 04 60 19 commercial@paysdolois.fr

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DOLE

Aménagement de la gare : de lourdes

modifications au projet de départ

Dès son installation, la nouvelle municipalité suspendait les travaux lancés par l’ancienne équipe, et des modifications substantielles vont être apportées au projet de départ.

Les riverains et usagers de la gare de Dole peuvent retrouver désor­ mais le sourire. Certes les tracas causés par les travaux entrepris aux abords immédiats de la gare ne sont pas encore terminés, mais la gêne actuellement créée par l’arrêt du chantier ne devrait être d’ici le début de l’été prochain plus qu’un lointain mauvais souvenir, d’après les propos tenus par le député­maire de Dole Jean­Marie Sermier.

La suspension des travaux lancés par la municipalité précédente fai­ sait partie du programme de la nouvelle équipe. C’est donc tout

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INAUGURATION LE 17 OCTOBRE

Les “cristaux” au menu de Microb’scopic

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DOLE

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La 4e édition de Microb’scopic, du 6 au 12 octobre, s’inscrivant dans le cadre de la fête de la science, se déclinera cette année autour des “cristaux : art, science et gastronomie”.

S’il est une manifestation doloise qui dépasse les clivages politiques, c’est bien Microb’scopic. La manifestation reviendra pour une 4e édition, dans le même esprit qui fait son succès depuis 2010. La nouvelle équipe a souhaité s’inscrire encore davantage dans la sensibilisation à la culture scientifique.

Pilotée par la mairie de Dole, avec la participation, entre autres, des Ateliers Pasteur, en lien avec l’établissement de coopération culturelle Terre de Louis Pasteur, cette nouvelle édition sera sous le signe de la cristallographie.

“Depuis 1945 en France, il y a une scis­ sion entre ceux qui cherchent et la société, car on craint, on doute et on applique le principe de précaution à chaque nouvelle avancée, ce que l’on retrouve notamment avec le gaz de schiste, les OGM ou encore les ondes” commente le député­maire Jean­Marie Sermier. “N’oublions pas que Pasteur s’est élevé contre l’Académie des sciences de l’époque qui lui disait que ça n’allait pas marcher. Il a persévéré.

On ne peut pas ne pas chercher. Je pense qu’il vaut mieux une recherche publique qu’une recherche privée. C’est

pour toutes vos demandes

naturellement qu’une fois investi le nouveau maire a gelé, sur une période d’environ soixante jours, le chantier, tout en entamant, dans un même temps, des négociations avec le maître d’œuvre et les entreprises parties prenantes à la réalisation des nouveaux aména­ gements. Les nouveaux objectifs affichés et poursuivis étaient clairs : apporter des modifications substantielles. Entre autres, faci­ liter la circulation des automobiles et des bus scolaires ou urbains, tenir les délais impartis et réaliser les travaux à enveloppe budgé­ taire constante de manière à ne pas pénaliser les contribuables. Les modifications ont pu être apportées sous la forme juridique d’ave­ nants aux marchés publics déjà passés. C’est dans cet état d’esprit que le chantier va prochainement reprendre. Les nouvelles orienta­ tions retenues devraient, selon le député­maire, permettre la flui­ dité du trafic automobile et le maintien d’un parking automobile à proximité immédiate de la gare. Mais aussi la création d’une dépose minute et l’augmentation des emplacements de stationnement des taxis, un accroissement raisonnable de la gare routière susceptible d’accueillir à la fois les autobus scolaires et urbains, comprenant la suppression de l’actuel cabinet médical SNCF avec pérennisation des soins. Enfin, un accord est encore en cours de négociation avec Réseaux ferrés de France pour une meilleure accessibilité des quais pour les personnes handicapées. D’ores et déjà, les travaux de la rue Jeantet sont achevés. Par ailleurs, l’actuelle esplanade autorisant la circulation des piétons devant la gare devrait être maintenue en l’état et devrait porter le nom d’esplanade Jean­Pierre Santa­Cruz, en hommage à l’un des anciens maires de Dole.

N° SIRET : 79996846600018

pour cela que la Fête de la science nous intéresse. Il est nécessaire que la société et les scientifiques retrouvent le contact”.

Première pour cette édition 2014 : dans le cadre de l’EPCC Terre de Louis Pasteur, Dole et Arbois se partageront l’exposition principale autour des cris­ taux, prêtée par le Muséum d’histoire naturelle de Grenoble. Une exposition en deux volets, à l’Hôtel de ville de Dole, et à la Maison Pasteur à Arbois.

“Il y aura aussi durant la semaine des ateliers d’observation des cristaux, et les animations pour les scolaires : les lycéens de seconde des lycées Pasteur Mont Roland et Duhamel se transfor­ meront en professeurs et accueilleront des élèves de primaire” explique Mireille Gallot, directrice des Ateliers Pasteur. Le week­end, le grand public ne sera pas oublié avec une pléthore d’animations ludiques : présentation de minéraux de collection avec Juramé­ téorites, initiation à la fabrication de cristaux avec le Fab Lab de Biarne, des conférences, et un apéro­sepctacle le vendredi soir, avec notamment le magi­ C.G. cien dolois Romain Lalire.

Sur une proposition du conseil municipal des enfants, des plaques à chewing-gum ont été installées sur six sites du centre-ville de Dole, permettant de coller les gommes à mâcher usagées. Alors que la durée de vie d’un chewinggum jeté au sol est de cinq ans, ce dispositif pourrait permettre d’éviter de retrouver de déplaisants souvenirs collés aux semelles des passants, tout en épargnant les sols de nettoyages coûteux. “On en avait marre d’avoir toujours des chewing-gums collés aux chaussures, et il faut aussi préserver notre belle ville. Nous avions entendu parler de ce qui s’était fait à Besançon en 2005” faisait remarquer Nina Olabi, représentante du conseil municipal des enfants. Les enfants se sont déplacés par groupes en ville afin d’identifier les sites les plus adaptés, qui sont : la Place aux fleurs, le parvis de La Commanderie, l’entrée de l’établissement scolaire Mont Roland, le Collège de l’Arc, le Parc St Mauris, l’entrée du parvis de la Médiathèque de l’Hôtel-Dieu. Un dernier site au centre-ville est en cours de réflexion. Le coût de l’opération s’élève à 2 400 euros.

A noter que le 10 octobre prochain, les prochaines élections du conseil municipal des enfants se dérouleront dans toutes les écoles de Dole. Les enfants voteront pour 2 représentants par classe de CM1 et CM2.

vivre ici 9

Pays Dolois n°164 - Octobre 2014

ARBOIS

Le Pélican fête son centenaire

Un siècle de longévité pour une association, ce n’est pas rien ! En cent ans, l’association le Pélican a connu des périodes fastes et des moins fastes, mais fait toujours partie du paysage arboisien. Le 10 octobre prochain, la batterie-fanfare de la garde Républicaine donnera pour l’occasion un concert à Arbois.

Prochaine parution 3 novembre 2014

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Charline Boutique A Arbois, le Pélican n’est pas que le symbole héraldique de la commune. Il est aussi une association, presque une institu­ tion, qui fête cette année son centenaire. “Quasiment tous les Arboisiens de souche ont fait partie un jour du Pélican” vante Bruno Primot, le vice­président.

Aujourd’hui, la structure regroupe trois activités, pour 207 adhérents, dont 35 bénévoles : gymnastique féminine, tir à l’arc et une batterie­fanfare. La section gym peut se targuer d’un bon classement régional, et participe régulièrement aux compétitions nationales. Le tir a l’arc a ouvert quant à lui une section sport adapté. Mais la batterie­fanfare est sans doute l’activité de l’association la plus connue, car les Arboisiens peuvent la voir défiler à chaque évènement de la commune.

“Aujourd’hui, elle est en reconstruction, nous avons une ving­ taine de musiciens”, explique Bruno Primot. “Sa particularité est de n’être constituée que par des instruments naturels, sans piston, comme le cor de chasse, le clairon, la trompette de cavalerie, la trompette basse… Au sein de l’association, nous avons tous l’esprit Pélican, tel qu’il est inscrit sur le blason : l’entraide et la solidarité.”

C’est en 1914 que l’association est créée sous le modèle du patronage, avant d’être mise en sommeil pendant la guerre.

Par la suite, la structure se transforme en association, et enchaîne les manifestations. “Le Pélican a défilé aux Champs­ Elysées, a participé à des grands concours de France… La fan­

fare est même montée à plus de 60 musiciens” raconte le vice­ président.

Un concert prestigieux et une exposition à venir Pour ce centenaire, l’association a fait les choses en grand puisque plusieurs manifestations ont rythmé l’année : il y a d’abord eu la démonstration de fin de saison en juin, puis la participation à la cérémonie du Biou le mois dernier. Le Péli­ can était chargé de l’accueil de la grappe à son arrivée à l’église, puis la fanfare jouait pendant son élévation. Pendant le défilé, c’est toute l’association qui a défié. Toujours dans le cadre de cet anniversaire, le 10 octobre prochain, la presti­ gieuse batterie­fanfare de la Garde républicaine donnera un concert au gymnase municipal d’Arbois (20 h 30). “Nous sou­ haitions quelque chose de fort pour marquer cet évènement.

Nous les rejoindrons pour deux morceaux. C’est un moment fort pour tous, et pour montrer qu’il y a une musique univer­ selle, qu’elle soit professionnelle ou amateur.” Enfin, début 2015, une exposition dans les locaux de la mairie retracera l’histoire de l’association, avec des photos et tenues d’époque.

“Je tiens à remercier les dons qui ont permis de concrétiser ce projet” conclut Bruno Primot. “Si nous avons suffisamment d’argent, nous éditerons un livre retraçant notre histoire avec les documents de l’exposition.”

Change de propriétaire !

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DOLE - DES ANIMATIONS

OUNANS - DEUXIÈME ÉDITION

Évènement national mettant à l’honneur les seniors, la Semaine bleue se déclinera à Dole avec de nombreuses animations du 12 au 17 octobre.

Le 13 octobre à 14 h, Manège de Brack : guinguette des seniors. Le 14 octobre à 13 h 30 à La Commanderie : distribution de la carte Distingo. 15 octobre à partir de 10 h : journée Semaine bleue, avec ateliers cuisine, ateliers travaux manuels, ateliers numériques… en matinée. Et en après-midi : spectacle Paroles de Poilus, démonstration de danses, chorale intergénérationnelle et karaoké…

16 octobre à 15 h au studio de la MJC : projection du film I feel good de Stephen Walker. 17 octobre : remise des prix du concours photo intergénérationnel.

Le 19 octobre prochain, suite au succès de la première édition en 2013, le salon du livre d’Ounans, organisé par l’association le Canard sur la Loue, reviendra pour une nouvelle journée dédiée aux auteurs et éditeurs régionaux. Présidée par Colette Foisy, l’association, qui fêtera son trentenaire l’année prochaine, édite la revue trimestrielle gratuite du Val d’Amour éponyme. Réalisée sans subvention et uniquement par des bénévoles, cette publication met en avant des sujets sur la nature, l’histoire locale, le patrimoine… L’année dernière, l’association se lançait dans l’organisation d’un salon qui a enregistré une belle affluence : “Il a très bien marché, nous avons été étonnés. Nous avions un beau choix d’auteurs et d’éditeurs. A la fin de la journée, nous nous sommes dit immédiatement qu’on allait rééditer le salon en 2014” explique Colette Foisy. 25 auteurs et éditeurs seront au rendez-vous à la salle des fêtes, de 10 h à 18 h, et ce dans tous les domaines : biographies, poésie, livres anciens, cartes postales, livres pour enfants…

DU SALON DU LIVRE

POUR LA SEMAINE BLEUE

VILLERS-FARLAY :

LA PLACE “ESPACE DE LA PAIX” A ÉTÉ INAUGURÉE Le 27 septembre dernier, en présence du préfet du Jura Jacques Quastana, la place “Espace de la paix”, à proximité de la mairie a été inaugurée. Le préfet a remis pour l’occasion l’insigne de chevalier de l’Ordre national du mérite au président départemental de la FNACA, Bernard Besson.

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10 solvay

Pays Dolois n°164 - Octobre 2014

Changement de direction à l’usine Solvay de Tavaux Après sept années passées à la tête de l’usine Solvay de Tavaux, Alessandro Malvaldi bénéficie de la retraite. Jean­Louis Lorand, un ancien de l’usine ayant vu sa carrière évoluer dans d’autres sites et entités du Groupe lui a succédé le er octobre dernier, 84 ans jour pour jour, après le démarrage de la première unité 1 de fabrication. “Pays Dolois” a rencontré l’ancien et le nouveau directeurs.

Alessandro Malvaldi, retrouve son Italie Alessandro Malvaldi est arrivé à Tavaux en 2007 pour succéder à Jean-Michel Mesland appelé au Comité Exécutif du Groupe Solvay à Bruxelles. Après avoir assuré la direction des sites de Sarralbe (Moselle), Rosignano (Italie) et Tavaux, il se retirera dans son pays d’origine, l’Italie où l’attend la “dolce vita”.

Depuis votre prise de fonction à Tavaux, quelles ont été vos activités principales ?

Je me suis efforcé d’assurer la meilleure gestion au quotidien, tout en me préoccupant de la sécurité des hommes et des instal­ lations. Améliorer les perfor­ mances techniques et écono­ miques, innover pour faire face aux enjeux du futur furent des préoccupations quotidiennes. Un directeur travaille en permanence avec son personnel pour assurer la pérennisation du site.

d’avoir dû laisser mon épouse en Italie lorsque j’ai pris la direction de Tavaux.

Avez-vous eu des décisions difficiles à prendre ?

Oui, comme tout directeur d’usine, mais j’ai eu la chance de ne pas avoir été confronté à des situations dra­ matiques. J’ai eu le plaisir de voir aboutir plusieurs beaux projets se traduisant par des réussites. Je pense à la nouvelle salle d’électro­ lyse, l’extension de diverses fabrica­ tions, les services PVDF* et IXAN* notamment.

Et Tavaux alors ?

Tavaux est une structure très solide dotée d’un personnel particulière­ ment compétent et disponible. La résistance au changement y est peut­être plus perceptible qu’ail­ leurs… Quoi qu’il en soit, faire de l’industrie en France est plus facile qu’en Italie car on peut travailler dans un contexte administratif bien structuré et fiable. C’est un plaisir de travailler en France…

Quels ont été vos rapports avec les partenaires sociaux et les membres du CE ?

Très bons dans l’ensemble. A Tavaux, nous avons une culture de dialogue social à laquelle nous sommes très attachés, et les par­ tenaires sociaux sont des per­ sonnes responsables.

Comment voyez-vous l’avenir de Solvay en général et de Tavaux en particulier ?

Solvay est un groupe en pleine transformation. Il a toujours su s’adapter aux challenges de son environnement économique, et je fais confiance à la direction du Groupe qui a une bonne vision et une stratégie claire. Concernant l’usine de Tavaux, elle a des points forts qui assurent sa pérennité. Ses outils de productions modernes et son personnel compétent sont des valeurs sûres. Les fondamentaux sont là et il ne faut surtout pas avoir peur de l’avenir.

Quels sont vos meilleurs et vos plus mauvais souvenirs à Tavaux et ailleurs dans le Groupe ?

J’ai surtout des bons souvenirs, notamment des deux périodes passées à Sarralbe. J’étais jeune et divers projets intéressants ont été réalisés. Je garderai de très bons souvenirs des usines de Rosignano et de Tavaux. J’ai, cependant, un souvenir qui n’est pas excellent !

Après la direction de Sarralbe, on m’a confié la direction d’une JV* à Turin. Elle fabriquait des réservoirs à essence pour Fiat et je dois dire que je n’en conserve pas une grande satisfaction ! Je crois que c’est vraiment mon seul mauvais souvenir, excepté aussi le fait

Vous avez assuré la direction de Sarralbe, Rosignano et Tavaux. Avez-vous un jugement sur ces trois usines ?

A Sarralbe, il y avait un personnel très discipliné, en tout cas beau­ coup plus qu’à Rosignano qui a une culture latine. Par contre, dans cette dernière usine, les gens sont très créatifs et capables d’im­ proviser…

Quels souvenirs emmènerezvous de la région ?

Je ne connaissais pas cette région de Franche­Comté et Bourgogne.

Je l’ai découverte avec grand plai­ sir. J’y ai trouvé des amis que je conserverai…

Un dernier message peut-être ?

Il faut avoir confiance en l’avenir.

Le site de Tavaux restera l’un des plus importants de France.

Quelles seront vos activités en retraite ?

Je n’y ai pas encore beaucoup pensé, mais je ne ferai plus de tra­ vail industriel. Je verrai à mon retour, mais j’ai bien l’intention de voyager un peu à travers le monde. Le domaine de la photo­ graphie m’intéresse et j’y consa­ crerai certainement une partie de mon temps.

LES DIRECTEURS SUCCESSIFS A TAVAUX 1926 – 1929 : Albert Gonod (Français) 1929 – 1939 : Etienne Haerens (Belge)* 1939 – 1940 : Charles Guffroy (Français) 1940 – 1947 : Etienne Haerens (Belge) 1947 – 1960 : Jean Bélorgey (Français) 1961 – 1966 : Jean Cerrina (Français) 1966 – 1974 : Jean Poirson (Français) 1974 – 1985 : Paul Métaizeau (Français) 1985 – 1991 : Maurice Petit (Français) 1991 – 2002 : Jean-Pierre Bailly (Français) 2002 – 2007 : Jean-Michel Mesland (Français) 2007 – 2014 : Alessandro Malvaldi (Italien) 2014 – : Jean-Louis Lorand (Belge) (*) Etienne Haerens fut remplacé par un Français au début de la guerre. Il revint ensuite.

Ainsi continue à s’écrire l’histoire de l’usine Solvay de Tavaux qui, après 84 années de pro­ duction, devient une plateforme chimique abritant deux entités importantes. Site per­ formant il restera. Ainsi va le monde…

Notre journal souhaite une longue et heu­ reuse retraite à Alessandro Malvaldi qui retrouvera sa maison à Rosignano, et la bien­ venue dans le pays dolois à Jean­Louis Lorand.

JT (*) JV : Joint Venture (co­entreprise) – IXAN : Unités de produc­ tion de monomère chlorure de vinylidène (VDC) et polychlorure de vinylidène (PVDC) – VF2 : Fluorure de vinylidène – PVDF : Poly­ fluorure de vinylidène.

Jean-Louis Lorand : un ancien Tavellois à la barre Ingénieur civil chimiste né en 1958 à Charleroi, Jean-Louis Lorand a pris ses fonctions le 1er octobre dernier. Douzième directeur et deuxième Belge à s’asseoir dans le fauteuil de directeur, il ne cache pas son plaisir de retrouver cette usine qui l’avait déjà accueilli de 1991 à 2003.

Quelles fonctions avez-vous occupées ?

J’ai été embauché chez Solvay en 1985 à Bruxelles comme ingé­ nieur en procédés inorganiques.

J’avais déjà une expérience indus­ trielle dans la gazéification du charbon. Je suis arrivé à Tavaux en 1991 au service IXAN*, assurant la fonction de chef de service de 1993 à 1998. De 1999 à 2003, je me suis vu confier la responsabi­ lité des unités VDC*­PVDC* de Tavaux et Ludwigshafen (BASF) en Allemagne. Ensuite, je suis devenu directeur de notre usine Benvic (compounds de PVC) à Chevigny­Saint­Sauveur près de Dijon, et responsable de la filiale Solvay Benvic France. En 2007, départ pour Bruxelles pour pren­ dre la tête de Benvic Europe (4 filiales et JV* en Russie). Enfin, depuis 2010, j’assurais la direction mondiale technique de la filière VCM et PVC au sein du Groupe (10 usines, dont Tavaux).

Quelle a été votre réaction à l’annonce de votre retour à Tavaux en tant que directeur ?

J’ai éprouvé une grande joie, très heureux de revenir dans cette usine que je connais bien et que j’apprécie beaucoup.

Quel est votre état d’esprit à l’aube de cette charge ?

Je suis serein et confiant au vu de

cette usine très bien tenue, avec des installations modernes, perfor­ mantes et optimisées. Côté Solvay, elle a l’avantage de fabriquer des spécialités variées dont les capacités ont été bien développées. Tavaux possède plusieurs points forts et a tout en mains pour poursuivre son développement…, tout en conti­ nuant à améliorer les résultats.

Avez-vous reçu une mission particulière de la part du Comité Exécutif ?

Ma mission est de tout faire pour que le site demeure l’une des pla­ teformes chimiques les plus per­ formantes de France, même après avoir été organisée en deux par­ ties. Mon objectif est de conser­ ver avec notre nouveau parte­ naire de la JV* Inovyn les compétences et les synergies qui ont été mises en place depuis de nombreuses années.

Serez-vous un directeur de terrain ?

Absolument ! Revenir en usine était mon souhait pour travailler au plus près des gens, des instal­ lations et des services techniques.

Comment considérez-vous l’usine vis-à-vis de l’extérieur ?

Elle a une bonne image et nous devons la conserver. Pour Solvay, Tavaux reste une usine phare au sein du Groupe, et sera très orien­ tée sur les spécialités. Il faut être

clair : Solvay n’a pas du tout l’in­ tention de quitter Tavaux !

Quels sont les grands projets à venir ?

Nous sommes dans un marché de spécialités, souvent en croissance.

Il est donc impératif d’accompa­ gner cette croissance en adaptant si nécessaire nos installations de production. Actuellement, plu­ sieurs d’entre elles tournent à des régimes déjà proches de leurs capacités maximales.

Vous avez fait allusion à la formation prochaine de la JV* INOVYN (Solvay et Ineos) à parts égales. Comment appréhendez-vous cette création ?

C’est un challenge que nous devons transformer en opportu­ nité et en succès. A terme, la chaîne Chloro­Vinyls de Tavaux, une des meilleurs d’Europe, deviendra complètement Ineos, d’où une division du site en deux parties sensiblement identiques, avec de notre côté des unités per­ formantes de production de spé­ cialités (VDC* – PVDC* – Fluorés et VF2*­PVDF*). Dans la perspective de ces changements, l’ensemble des services “support” devront être adaptés pour servir au mieux les deux parties de l’usine car il est clair que, pour moi, l’intérêt de Tavaux est de garder le plus possi­

ble de synergies et d’activités par­ tagées. Une chose est certaine, tout est réuni à Tavaux pour que les deux parties (Solvay et JV*) dis­ posent des meilleurs atouts tech­ niques et organisationnels. La qua­ lité de nos installations, celle de nos services et les compétences de notre personnel sont des points forts majeurs pour cette usine.

En résumé, une nouvelle page s’ouvre, mais ne pensez-vous pas que l’usine de Tavaux perdra de son prestige ?

Oui, c’est une nouvelle page qui s’ouvre, mais Tavaux, conservera son importance stratégique majeure. Pour la JV*, la chaîne Chloro­Vinyls de Tavaux est essen­ tielle, tandis que pour les produits qui resteront Solvay, plusieurs d’entre eux ne sont fabriqués qu’à Tavaux en Europe. J’ai une totale confiance en la pérennité et au développement des activités de production du site.

Permettez­moi pour terminer, de souligner que c’est un immense honneur pour moi de succéder aux trois directeurs que j’ai connus, Jean­Pierre Bailly, Jean­ Michel Mesland et Alessandro Malvaldi. Je m’emploierai à pour­ suivre et amplifier la logique d’ex­ cellence dans laquelle nous sommes engagés, afin que tous les Tavellois continuent à être fiers de cette belle usine.

SOLVAY Tavaux

Une usine et des hommes

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Cet ouvrage édité à l'occasion du 75e anniversaire de la naissance de SOLVAY est dédié à son personnel, femmes et hommes, quelque 11 000 personnes citées depuis le premier jour. A travers ce livre très illustré en quadrichromie, le lecteur pénétrera au cœur de l'entreprise. Il découvrira les raisons de son implantation, son évolution jour après jour, ses installations, ses nombreuses activités variées, ses produits fabriqués depuis son origine, ses œuvres sociales, autant d'indications confortées par de nombreux témoignages d'employés d'hier et d'aujourd'hui.

Par Patrice Ducordeaux - Marcel Robin - Jacques Tétu - Yvon Amiot 312 pages - 24 x 28 cm - couleur

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Monsieur Pontarollo a travaillé dans la grande distri­ bution et a voulu se mettre à son compte pour un commerce différent, plus proche de la clientèle. Ses connaissances du poisson et de la cuisine l’amènent à confier ses recettes à ses clients.

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Il sélectionne avec grand soin tous les produits en les goûtant pour conseiller ses clients sur ce qu’ils recherchent et leur faire découvrir certains produits comme par exemple le citron caviar… Pour Mehmet, un bon produit est travaillé et sélectionné avec amour.

Il achète ses légumes de saison auprès de produc­ teurs de la région de Dijon et ses légumes hors saison auprès de fournisseurs lyonnais. Ses fruits provien­ nent de la vallée du Rhône. Il s’approvisionne tous les jours pour avoir des produits frais que le client peut conserver une semaine.

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Ses atouts : qualité irréprochable, vaste choix et

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Boucherie Chanut : La tradition du goût et de la qualité

Depuis 13 ans, Jacqueline Laligant, vendeuse au Panier de frometons, vous accueille au marché cou­ vert avec sourire et conseils pour régaler les amou­ reux des fromages ... Elle a d’abord travaillé pour Michel Pianet parti en retraite puis pour Cédric Leclerc qui a repris l’établissement depuis le 1er jan­ vier 2014 et sélectionne pour vous les meilleurs fro­ mages.

Installée à Dole depuis 1991 et présente au marché couvert, la boucherie charcuterie Chanut, soucieuse de proposer des produits variés d’une qualité irrépro­ chable, met son savoir­faire au service de sa clientèle et de ses attentes. Elle est dirigée et orchestrée de main de maître par les gérants Didier Parisot et Valérie Meugin.

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Didier Parisot travaille directement avec les éleveurs de la Bresse et choisit soigneusement et rigoureuse­ ment sa matière première dans la région : le bœuf charolais entre 3 et 4 ans à Louhans, les porcs à Sornay chez un paysan qui produit lui­même ses céréales…

La viande provient exclusivement de bêtes achetées sur pied et abattues à Lons le Saunier, puis prépa­ rées, découpées et transformées dans le laboratoire de l’entreprise. L’approvisionnement a lieu tous les vendredis pour avoir continuellement à la vente de la viande d’une fraîcheur sans égal et une matière pre­ mière de qualité pour élaborer la charcuterie. Elle est fabriquée de manière artisanale par un professionnel expérimenté qui a 26 ans de métier.

La vitrine est un vrai régal pour les yeux tant le choix est grand : comté, brie, morbier et autres côtoient les incontournables, œufs, fromage blanc, yaourts… et vous offre également un assortiment séduisant de vin, de confiture et de miel.

Le Panier de frometons s’attache à des valeurs essen­ tielles : la qualité, la diversité et le goût pour mettre en valeur toute la richesse de la production de fro­ mages des régions de France et d’ailleurs, le Comté au goût unique, fruité et moelleux à souhait, est issu de chez Vagne, les œufs de poules élevées en plein air…

Jacqueline avec sa bonne humeur coutumière vous informe sur l’origine, la saison, le terroir… ou encore les meilleures conditions de conservation et de dégustation des fromages. Elle vous fait goûter sur place son comté et vous guide dans vos choix. Elle vous fait découvrir des fromages au goût incompara­ ble… et met tout son savoir­faire à votre service pour enchanter vos papilles.

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MaG’Élus

Automne

Pays Dolois

N°2

Journal de la vie publique et des collectivités du Pays Dolois

La parole aux sénateurs du Jura

La question de l’efficacité et de la légitimité du Sénat est une vieille rengaine qui revient régulièrement sur le devant de la scène. Si Lionel Jospin parla du Sénat comme “d’une anomalie démocratique”, nombreux sont ceux qui défendent ce système bicamériste comme un garant de la démocratie. Le 28 septembre dernier, la moitié du Sénat a été renouvelée lors des élections sénatoriales, et la Haute assemblée est repassée à droite. Pour le Jura, les deux sénateurs Gilbert Barbier et Gérard Bailly ont été élus en 2011 pour une législature de 6 ans.

GILBERT BARBIER Il faut arrêter tout cumul des indemnités”

l’opposition, et 18 de mes collègues appartiennent à la majorité. Dans ce groupe, je m’occupe des problèmes des affaires sociales : action sociale, retraites, problèmes de société… Le mercredi matin est quant à lui consacré aux réunions de commissions. Et les jeudis après-midi, toutes les deux semaines, sont consacrés aux questions d’actualité au Sénat.

Quand on parle du “train de sénateur”, qu’est-ce que cela évoque pour vous ?

Gilbert Barbier, dans sa situation précédente, le Sénat, bien qu’à gauche, jouait déjà un rôle d’opposition au Gouvernement car les communistes, les frondeurs PS et les Verts ne votaient pas un certain nombre de textes. Est-ce que ce changement de majorité va ralentir encore davantage le travail législatif ?

La situation sera quand même fondamentalement différente, car si beaucoup de textes étaient refusés, c’était du fait d’une alliance de personnes d’horizons politiques différents. Dans cette nouvelle composition, la majorité du Sénat fera des propositions réalistes, qui seront plus constructives que les refus de sénateurs qui n’avaient pas les mêmes raisons de s’opposer.

Et je ne pense pas que ça ralentira plus que ça le travail parlementaire.

A quoi ressemble la semaine d’un parlementaire ?

Du mardi au jeudi soir, je suis à Paris, et parfois jusqu’au vendredi. Le mardi matin est réservé aux questions orales adressées aux ministres concernés.

Ce temps du mardi matin est également consacré aux réunions des groupes politiques. Elle détermine notamment la manière dont les sénateurs vont voter. J’appartiens au petit groupe du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE). Depuis 2011, je suis le seul représentant de

C’est de la caricature ! Il y a des individus différents à l’Assemblée nationale, comme au Sénat.

Avoir trop de mandats locaux gêne l’activité au Sénat. Il est vrai que certains prennent le Sénat sans y participer et ne viennent jamais. Un bon tiers n’a pas d’activité, mais plus de la moitié des sénateurs travaille.

Certains disent que les sénateurs font un travail plus en profondeur que les députés… Comment cela se passe-t-il ?

Le fait de ne pas être directement soumis aux pressions politiques comme peut l’être l’Assemblée nationale implique une atmosphère plus sereine. Nous avons tendance à passer plus de temps en commission pour étudier les sujets, alors que le député est davantage emporté par l’urgence et le côté politique.

On remet régulièrement en cause l’efficacité et la légitimité du Sénat. Le Sénat a-t-il encore sa place dans notre système parlementaire ?

conserver notre système bicamériste. Si les ÉtatsUnis et la Grande-Bretagne ont conservé ce système, ce n’est pas pour les dépenses que cela représente ! Ce système garantit la démocratie.

D’ailleurs, nous remarquons que dans les pays autoritaires, il y a souvent une seule assemblée.

Il y a effectivement des abus, c’est pour cette raison qu’il devrait y avoir une discipline plus rigoureuse. Il faut limiter le cumul des mandats, et surtout arrêter tout cumul des indemnités.

C’est ce cumul des indemnités qui choque le plus les gens.

À combien s’élèvent les indemnités d’un sénateur ?

5 500 euros, plus certains avantages (indemnités téléphoniques, gratuité des transports, assistant parlementaire…)

En revanche, pensez-vous qu’une fusion avec un autre organisme, notamment avec le CESE (Conseil économique, social et environnemental) comme cela a plus l’être évoqué, permettrait de faire des économies tout en conservant ce système ?

Dans ce cadre, seul un certain nombre de textes pourrait être étudié. Et cette chambre n’aurait qu’un rôle consultatif, et non délibératif.

Cet été, le Sénat a rejeté la nouvelle carte des régions. Pourquoi l’avoir rejetée en bloc, et non l’avoir modifiée ?

Ce qui n’est pas passé, c’est d’abord la méthode : le Président est allé trop rapidement. De plus, la suppression des conseils généraux à terme ne pourrait se faire selon moi que sous certaines conditions : redéfinir le rôle des conseils régionaux et des intercommunalités. Il faut que les petites communautés de communes se regroupent. Par ailleurs, la fronde des présidents de conseils généraux a également fait avorter le texte au Sénat.

Vous avez déposé un amendement pour une région Rhin-Rhône. Quelle serait-elle ?

Marie-Guite Dufay est partie à fond avec la Bourgogne, je pense que c’est une erreur technique. Une région Bourgogne Franche-Comté serait trop petite, avec un des PIB les plus faibles de France. Elle serait une région pauvre, coincée entre les Rhône-Alpes, l’Allemagne et la Suisse, l’Alsace-Lorraine, et l’île de France. Je propose une région Alsace-Lorraine Bourgogne FrancheComte, qui avait été notamment suggérée par Edgar Faure. Cette proposition a été rejetée en première lecture au Sénat.

Propos recueillis par Céline Garrigues

LE FONCTIONNEMENT DE LA CHAMBRE HAUTE Le Sénat et l’Assemblée nationale sont les deux chambres du Parlement français, faisant de notre fonctionnement un système bicamériste (deux chambres). Le Sénat, appelé aussi la “Haute-assemblée” est constitué de 248 sénateurs. Ils sont élus pour un mandat de six ans au suffrage universel indirect, par un collège électoral formé d’élus de leur circonscription (députés, conseillers régionaux…). Le Sénat se renouvèle par moitié tous les trois ans. Depuis 2011, le Sénat avait une majorité de Gauche et était présidé par Jean-Pierre Bel. Depuis le 28 septembre dernier, il a rebasculé à Droite, et Gérard Larcher a été choisi par l’UMP pour présider le Sénat. Le sénateur, comme le député, détient le pouvoir législatif. Il est donc chargé de voter les lois de la République. Un texte de loi peut avoir deux origines différentes : il est soumis soit par le Gouvernement, soit par les parlementaires. Chaque projet ou proposition de loi est examiné successivement par les deux assemblées du Parlement : c’est ce qu’on appelle la navette parlementaire. En cas de désaccord, c’est souvent l’Assemblée nationale qui a le dernier mot.

Si l’Assemblée nationale a souvent le dernier mot, on s’aperçoit qu’elle prend en compte les notifications du Sénat. Je pense qu’il faut

GÉRARD BAILLY “Avec une majorité nette, il y aura des propositions claires au Gouvernement” Le Sénat a-t-il encore, dans son fonctionnement actuel, toute sa légitimité en France ?

Oui, d’une part car la plupart des pays démocratiques détiennent tous deux assemblées. D’autre part, ceux qui connaissent le Sénat disent que les sénateurs font un travail beaucoup plus en profondeur. À l’Assemblée nationale, les textes se préparent dans la hâte, sous les pressions politiques. Au Sénat, au sein des commissions, nous étudions les effets positifs et négatifs d’une loi, et nous faisons aussi des amendements réalistes et discutés. De plus, le Sénat ne peut être dissous. Et c’est le président du Sénat qui assure l’intérim du Président de la République en cas de démission ou décès.

Si le Sénat a souvent montré ses faiblesses récemment, notamment pour les textes budgétaires, le changement de majorité va-t-il changer quelque chose ?

Depuis deux ans, il n’y avait jamais eu de majorité pour

les textes financiers qui repartaient à l’Assemblée nationale sans être votés, car les sénateurs ne se mettaient pas d’accord pour une contre-proposition ou une acceptation. Aujourd’hui, avec une majorité nette, si les accords avec les groupes centristes sont maintenus, il y aura des propositions claires au Gouvernement, ou des amendements. Donc oui, cela change beaucoup pour l’exécutif gouvernemental, notamment sur la réforme territoriale : l’UMP et les centristes n’étant pas d’accord sur un seuil à 20 000 habitants pour les communautés de communes, il y aura des contre-propositions.

Deux sénateurs Front National font leur entrée au Sénat. Représentent-ils un danger, ou l’UMP serat-il prêt à faire avec alliance avec eux ?

A mon avis il n’y aura pas de discussion avec le FN. Nos partenaires sont les centristes. Les sénateurs FN pourront bien sûr prendre la parole sur leurs amendements proposés, et cela allongera les débats. Mais les amendements recevront sans soute leur seule voix.

Dans quelle commission siégez-vous ? À la commission des affaires économiques, qui englobe l’artisanat, le tourisme, le commerce, l’aménagement du territoire… J’ai également suivi des dossiers internationaux, dans le cadre de la PAC.

Vous, les sénateurs, qui représentez les territoires, avez refusé cet été la nouvelle carte de France.

Pourquoi ?

Le Président de la République nous a sorti une réforme de son chapeau en nous disant qu’il fallait fusionner. Il aurait fallu au préalable définir mieux les compétences, car ce sont elles qui posent problème. J’ai été président du conseil général du Jura et j’ai pu constater que souvent les fonctionnaires et les élus des mairies sont mobilisés pour étudier les mêmes dossiers qu’au Conseil général ou au sein d’autres collectivités. C’est de la cacophonie ! Il faut clairement définir les compétences de l’État, des régions, départements, et ensuite définir leur échelle.

Êtes-vous favorable à une fusion Bourgogne Franche-Comté ?

J’ai signé un amendement pour une région Grand Est, regroupant la Franche-Comté, l’Alsace-Lorraine, la Champagne-Ardenne, à condition que l’on conserve les départements, avec des compétences de proximité bien définies. Les grandes compétences transport, recherche, enseignement supérieur… pour moi doivent aller à la région.

En milieu rural, que pensez-vous de la pertinence d’une intercommunalité élargie à 20 000 habitants ?

Je suis contre. Une grande interco serait un échec pour le milieu rural de demain et sa représentativité. Avec toutes les compétences transférées aux intercommunalités, que restera-t-il aux communes, excepté l’État civil ?

Comment diminuer le nombre de communes si on a des intercommunalités de 20 000 habitants ?

14 MaG’Élus

Pays Dolois n°164 - Octobre 2014

la réforme territoriale : quels enjeux ? (1) Région Franche-Comté

MARIE-GUITE DUFAY “Treize chantiers de coopération ont été fixés” Les présidents des régions Franche-Comté et Bourgogne ont été les premiers à annoncer en avril dernier leur volonté de fusionner. A ce jour, le projet de loi propose une carte de France à 13 grandes régions, adoptée par les députés en juillet dernier. Le texte devrait être débattu en seconde lecture par le nouveau Sénat en octobre (sauf si l’exécutif renonce à cette seconde lecture). En attendant, les deux présidents travaillent ensemble à leur rapprochement, et ont saisi leur Conseil économique, social et environnemental régional (CESER) respectif pour avis. De son côté, Marie-Guite Dufay lance une concertation-débat sous forme de réunions publiques dans les quatre départements. Interview.

Aujourd’hui, où en est-on dans l’avancement du projet de fusion entre la Bourgogne et la Franche-Comté ?

serait la plus petite et une des plus pauvres de France. Que répondez-vous ?

exemple, quand les services seront mutualisés, la réduction du personnel se fera au fur et à mesure des départs en retraite.

Pour l’heure, il s’agit encore d’un projet de loi qui n’a pas été voté. Mais la Franche-Comté et la Bourgogne ont avancé dans le cadre de chantiers qui structureront nos orientations budgétaires. Il s’agit de 13 chantiers de coopération qui ont été fixés (voir les thématiques par ailleurs). Les acteurs associatifs que j’ai rencontrés sont déjà structurés en région ou interrégion.

Il faudrait qu’avant la fusion, dans les six mois, nous organisions une grande rencontre avec les acteurs bourguignons.

Et alors ? On se réfère toujours au PIB, mais le PIB n’est pas le seul indicateur de richesse d’un territoire. On fera toujours plus à deux que seul chacun dans notre coin.

Est-ce qu’elle permettrait également d’alléger les strates ?

Les différents services des deux conseils régionaux travaillent donc déjà ensemble ?

Oui, nous avons par exemple décidé un schéma interrégional de l’enseignement supérieur, nous projetons la création d’une SEM (société d’économie mixte) pour les deux Center Parcs, la création d’une autre SEM pour porter un projet d’énergie renouvelable…

Vous avez souhaité lancer une concertation dans toute la FrancheComté jusqu’au 17 octobre. Pourquoi ?

Il faut nourrir la démarche de dialogue et de débats. J’ai besoin d’entendre les questionnements, et aussi de lever les ambiguïtés. Je souhaite restituer le fait que nous parlons bien des grandes compétences des régions, et que cela ne changera rien pour les démarches au quotidien.

L’avis de la population pourra-t-il changer votre décision finale ?

Ces concertations ne portent pas sur le périmètre, mais sur les grandes thématiques liées aux compétences. De plus, rien n’est acté, le projet doit encore être voté. Je ne doute pas qu’il y aura un mouvement de fronde au Sénat, et un mouvement de la part de nos parlementaires francs-comtois pour défendre une région Grand Est.

Les compétences des collectivités restent floues pour beaucoup de monde. Pouvez-vous assurer que les compétences de proximité demeureront toujours ?

Les compétences d’une région sont effectivement mal connues et abstraites. Elles ne touchent pas au quotidien, et s’adressent aux acteurs économiques, de la formation, à la SNCF… Les actions de proximité resteront.

Il est important en revanche de clarifier la question de la compétence transport. Si demain la Région hérite de la compétence transports scolaires, ça sera une très bonne chose pour assurer un meilleur service, car nous aurons l’outil transport en main, et pas seulement le TER.

Au terme de la concertation lancée par Christophe Perny, le président du conseil général du Jura, si le département du Jura demande à être rattaché à la région Rhône-Alpes en faisant valoir le “droit d’option”, que répondra la Franche-Comté ?

Pour moi, ça ne passera jamais. Et aucun président de région à ma place n’accepterait.

Certains élus fervents défenseurs de la fusion parlent d’une région Grand Est, arguant le fait qu’une région Bourgogne Franche-Comté

La question de la dette bourguignonne est également souvent soulevée.

La Bourgogne est effectivement plus endettée que la Franche-Comté, la Franche-Comté étant une des régions les moins endettées de France. Mais ce n’est pas pour autant une tare ! La Bourgogne est plus endettée car elle a investi davantage dans le développement du ferroviaire. Il se dit que les Francs-Comtois devront payer la dette bourguignonne, mais d’ici cinq ans, nous serons dans la même situation qu’eux. Cela a été agité comme un chiffon rouge, mais on n’est pas là-dedans. En soi ce n’est pas un mal, il faut juste ne pas être trop endettés.

Êtes-vous confiante sur le fait qu’une fusion engendrera des économies ?

Elle n’allègera pas les strates, mais rendra les actions des régions plus simples et plus efficaces. Nous serons pilotes sur des grands domaines où nous serons maîtres à bord. Pour simplifier les choses, il faudrait surtout arrêter les doublons entre la région et l’État. Je suis pour un Etat régalien fort, et non un Etat qui déploie ses fonctionnaires sur les territoires. Nous avons aujourd’hui un état très centralisateur.

Serez-vous candidate à la présidence de la future grande région ?

J’avais décidé dans mon for intérieur l’année dernière d’être candidate aux futures élections régionales. Mais la réforme a changé la donne. Je dois avoir plus d’éléments pour prendre une décision. Aujourd’hui, je suis plus dans une position où je trace le chemin et j’assume mes responsabilités.

La question des économies, je ne la réfute pas, mais il faudra du temps. Par

Propos recueillis par C.G.

LES 13 CHANTIERS DE COOPÉRATION CE QU’ILS EN PENSENT T Union départementale de la CGT : “Alors que la Région s’est positionnée pour une fusion rapide avec la Bourgogne, elle faisait voter dans le même temps par l’exécutif un “Plan Lycée” au mois de juin sur la réorganisation en Franche-Comté des établissements d’enseignement.

Pourquoi engager une réorganisation en ce moment alors que la fusion avec la Bourgogne devrait appeler beaucoup de modifications à la réorganisation annoncée ? Quels sont les fondements de ce plan (autres que financiers) quand aucune amorce de réflexion sur le plan régional des formations professionnelles n’a vu le jour avant le début du plan lycée et que ce travail ne sera pas la première priorité de la nouvelle grande région ? Où est la cohérence dans cette politique publique et surtout quelles réponses aux besoins d’enseignement et de formations sur un territoire sont ainsi apportées ?

Quelle visibilité pour le personnel des lycées ? Les parents ?”

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Marc-Henri Duvernet, conseiller général : “Je me battrai pour que notre département reste en Franche-Comté. Quitter la FrancheComté et abandonner le projet de fusion avec la Bourgogne serait un non-sens. Ce serait aussi une faute qui ferait du Jura un appendice isolé. Il serait relégué à l’extrémité d’une hyper-région. Notre tissu de TPE-PME (80 % des emplois dans le Jura) et nos offres touristiques notamment hivernales (40 % des nuitées de la Région) seraient mis à rude épreuve face à des concurrents “catégorie poids lourds”, concentrant en interne, les financements européens et régionaux.”

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développement économique et l’emploi : mise en synergie des pôles de compétitivité, contribution commune aux 34 chantiers prioritaires du redressement productif et de l’usine du futur, mise en commun d’outils de financement des PME et de l’économie sociale et solidaire, mise en place d’une société d’économie mixte commune (ou deux SEM conjointes) pour faciliter certains investissements tels que l’implantation prochaine de deux Center Parcs, réflexion autour d’une agence commune de développement économique et de l’innovation, stratégie commune d’enseignement supérieur et de recherche...

T formation : convergence des cartes de formation initiale et professionnelle, harmonisation des aides individuelles aux apprenants.

T transformation de nos territoires et accompagnement de la transition énergétique : schéma interrégional des transports et de la mobilité (favorisant notamment la convergence des conventions TER, et plan commun de mise en accessibilité des gares), structure commune de portage des investissements en direction des énergies renouvelables, politique commune de développement et de valorisation des réserves naturelles régionales, convergence des schémas régionaux de cohérence écologique.

T D’autres chantiers de coopération sont identifiés, en particulier dans le secteur culturel : réflexion en vue d’une éventuelle mutualisation des fonds régionaux d’art contemporain

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Jean-Marie Sermier, député-maire de Dole : “S’il faut se regrouper, c’est de loin ce regroupement qui est le plus naturel. Il ne s’agit pas d’une absorption mais bien d’une union. Pour parvenir à une adhésion au projet, il ne doit y avoir ni perdant, ni gagnant. Nous allons beaucoup nous investir sur le sujet. Nous le ferons avec ambition mais avec pragmatisme, dans le dialogue avec Besançon et Dijon.”

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Pays Dolois n°164 - Octobre 2014

la réforme territoriale : quels enjeux ? (2) Conseil général du Jura

CHRISTOPHE PERNY “Je serai le porte-parole des Jurassiens” Le président du Conseil général du Jura a lancé le mois dernier une concertation publique dans laquelle il demande l’avis des Jurassiens : quelle région pour le Jura, Bourgogne Franche-Comté, ou Rhône-Alpes Franche-Comté ? Les résultats seront communiqués le 24 octobre prochain, et Christophe Perny affirme qu’il suivra le choix des Jurassiens.

Vous allez ainsi faire valoir le “droit d’option” voté par le Sénat, consistant pour un département à pouvoir demander son rattachement à la région limitrophe. Quelles sont les conditions ? La Franche-Comté aura-t-elle son mot à dire ?

Il faut que l’assemblée départementale vote aux 3/5e pour demander à quitter la région, et que les deux régions acceptent. Aujourd’hui la Franche-Comté sera fusionnée avec la Bourgogne. J’ai lancé l’initiative d’une consultation publique auprès des Jurassiens sur l’opportunité d’une fusion avec la Bourgogne, ou avec Rhône-Alpes. On ne peut pas parler de crise politique sans essayer toutes les actions modernes, et sans aller au-delà des citoyens. Ils sont venus nombreux aux réunions publiques, et nous avons reçu beaucoup de réponses. Les Jurassiens se sont montrés intéressés par la démarche, c’est ma première satisfaction.

Vous n’êtes pas fan de cette réforme, mais vous y allez quand même, car vous n’avez pas le choix… ?

Votre position personnelle tend-elle plutôt vers une fusion avec Rhône-Alpes ?

C’est une réforme non demandée par les Français, amenée de manière brutale par le gouvernement, et qui crée aujourd’hui plus d’inquiétude que d’espoir. Je reste critique sur la méthode nationale et régionale.

Mon avis n’a pas d’intérêt dans cette affaire-là. Il faut l’avis du territoire, et non d’un individu.

D’un côté, nous avons un lien fort, historique et d’habitudes avec la Bourgogne. Mais peut-être aussi une opportunité de profiter du dynamisme de Rhône-Alpes. Le Jura pourrait être irrigué davantage par le rayonnement de Rhône-Alpes. Mais tout me va, et nous ferons entendre notre voix avec les atouts du Jura.

Indépendamment de la méthode, êtes-vous favorable à une réorganisation des territoires français ?

Je suis pour une réforme de l’État et des collectivités, mais il aurait fallu tout faire en même temps, et là, on aurait trouvé des sources d’économie.

En matière de sources d’économie, votre position sur la légitimité des Conseils généraux est claire. Mais ne serait-il pas également nécessaire de revoir l’organisation des départements vieux de deux siècles, tout en clarifiant les compétences des uns et des autres ?

Peut-être, mais que l’État montre l’exemple en simplifiant les démarches et en libérant les initiatives. N’oublions pas qu’un des moteurs de l’économie, c’est l’investissement public. Oui, il y a peut-être des choses à clarifier. Je pense que la Région ne devrait pas intervenir sur les compétences de proximité, mais davantage sur les compétences stratégiques, telles que les transports, le numérique… En revanche, là où il y a à gagner dans le fameux millefeuille administratif, ce sont les SCOT et les divers syndicats. Il y aurait de l’argent à gagner en les supprimant.

Mais des coopérations se sont tissées au fil des années avec nos voisins en FrancheComté. Si le Jura quitte la région, cela ne serait-il pas préjudiciable pour le département ?

Les coopérations avec la Bourgogne se sont faites sans fusion, même si les coopérations sont plus nombreuses en Franche-Comté. On n’a pas besoin de fusion pour tisser des liens.

Quand seront donnés les résultats de la consultation, et qu’en ferez-vous ?

Une session extraordinaire du Conseil général présentera les résultats le 24 octobre prochain. Je serai le porte-parole des Jurassiens et je suivrai leur choix.

Propos recueillis par C.G.

SYLVIE VERMEILLET

Conseillère régionale et présidente de l’Association des maires du Jura

“Ce n’est pas en fusionnant deux nains que l’on obtient un géant !”

La conseillère régionale et présidente de l’Association des maires du Jura défend une région Grand Est, englobant l’Alsace-Lorraine, la Franche-Comté, la Bourgogne, et la Champagne-Ardenne.

Vous défendez plutôt une région Grand Est ?

Le projet de loi parle de la montée en puissance des métropoles. Je suis favorable à une région Grand Est, avec en France six ou sept grandes régions autour des métropoles déjà préfigurées.

Sylvie Vermeillet, quelle est votre position sur ce premier volet de la réforme territoriale proposant une nouvelle carte de France ?

L’idée de réorganiser le découpage est intéressante, je n’y suis pas opposée.

En effet, si la France dispose aujourd’hui de 22 régions, nous avons neuf conseillers régionaux dans le Jura. Mais qui les connaît, qui peut les citer ?

Ils sont peu identifiés, donc il n’y a pas de raison majeure pour ne pas redistribuer la carte. En revanche, je n’apprécie pas la méthode. Marie-Guite Dufay s’est dit prête à se marier avec François Patriat, sans aucune consultation préalable. C’est une méthode inacceptable dans un état démocratique. Aujourd’hui, les dés sont jetés, et on lance après coup des pseudos consultations.

Vous n’êtes donc pas favorable à une fusion entre la Bourgogne et la Franche-Comté ?

Je n’y suis pas favorable car la région Bourgogne Franche-Comté serait une des plus petites de France, et sans doute une des plus pauvres. Ce n’est pas en fusionnant deux nains que l’on obtient un géant. Je ne peux me satisfaire de cet objectif-là, avec autant de chamboulements.

On parle beaucoup de la perte d’identité dans le cadre de ces fusions. Mais dans l’hypothèse d’une région Grand Est, l’identité ne serait-elle pas encore davantage diluée ?

Non, car personne ne contredira le fait qu’il est de l’Est ! Cette région Grand Est engloberait l’Alsace-Lorraine, la Franche-Comté, la Bourgogne, et la Champagne-Ardenne, autour de la métropole de Strasbourg. Avec en plus une identité économique, celle du poids de l’est de la France : l’industrie. Si l’objectif est de peser au niveau européen, il faut passer par là. Je précise que ceci est un avis tout à fait personnel, je ne dis pas que j’ai raison. Il aurait fallu un débat !

Et dans cette configuration, quid de l’avenir des Conseils généraux ?

Je garde les conseils généraux. Dans une région aussi importante, la répartition des compétences est trop conséquente. A titre d’exemple, on ne peut pas donner la compétence transports scolaires à une seule région Grand Est.

Êtes-vous favorable aux intercommunalités élargies à 20 000 habitants ?

J’ai la même position que l’Association des maires de France : nous nous opposons à une logique quantitative de l’intercommunalité. La limite à 20 000 habitants dans un territoire rural ou de montagne n’a pas de sens.

Dans ma réflexion, cette réforme a quelque chose d’anticonstitutionnel : nous sommes élus au suffrage universel direct, mais on nous impose notre avenir…

Un nouveau schéma de coopération intercommunale va être réfléchi dans le Jura. Quelles sont les attentes de l’Association des maires du Jura (AMJ) ?

La commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) a été renouvelée. Elle regroupe les présidents d’intercommunalités ainsi que les maires des cinq plus grandes villes, autour du préfet. Tout le territoire est représenté, c’est génial ! Nous avons un droit de veto sur les propositions du préfet, mais dans le texte de la réforme territoriale, la CDCI pourra forcer les mariages ou les suppressions. La position de l’AMJ est d’encourager, et non de forcer. Cependant les relations avec le préfet Jacques Quastana sont excellentes, et ce depuis son arrivée. Je suis absolument satisfaite de ce fonctionnement, et je peux dire qu’il y a une vraie synergie entre l’État et l’AMJ. Le préfet ne parle pas à la légère et met en œuvre ce qu’il dit !

Propos recueillis par C.G.

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Pays Dolois n°164 - Octobre 2014

la réforme territoriale : quels enjeux ? (3)

JACQUES QUASTANA Préfet du Jura

“Dans ma philosophie, c’est un travail de dialogue et d’échanges” Le 10 octobre prochain sera installée la nouvelle Commission départementale de coopération intercommunale. Composée d’élus et présidée par le préfet du Jura Jacques Quastana, son rôle sera de définir à terme, en coproduction avec le préfet, la nouvelle carte intercommunale du Jura. Un enjeu primordial dans le cadre de la réforme territoriale dont le projet de loi rehausse le seuil à 20 000 habitants.

La nouvelle Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) va bientôt être installée. De qui est-elle composée, et comment fonctionne-t-elle ?

La nouvelle CDCI sera installée le 10 octobre. Elle a été reconstituée après les dernières élections. Elle est composée d’élus : 40 % de maires, 40 % de représentants d’intercommunalité, 5 % de syndicats, 10 % de représentants du Conseil général, et 5 % de la Région. C’est tout le territoire qui est donc représenté. Elle est présidée par le préfet. Lors de la prochaine séance d’installation, le rapporteur général, les deux assesseurs, et les membres de la commission restreinte seront désignés. Nous aurons également un échange informel, sur les évolutions souhaitées des intercommunalités. Mais il n’y aura pas d’examen, cela viendra lors des réunions ultérieures.

Quel est le rôle de la CDCI ?

Elle est un organe consultatif qui a vocation à formuler des propositions visant à renforcer la coopération intercommunale. Son outil est le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), qui sera le second pour le Jura. Il définit les créations, modifications, fusions, ou suppressions des périmètres des intercommunalités.

Le renouvellement de cette CDCI intervient dans une période où prend corps une réforme territoriale fondamentale avec la réduction des régions, et la refonte de la carte intercommunale. De manière globale, quels sont les enjeux de la CDCI ?

Partout en France, les CDCI ont joué un rôle important dans le cadre de la loi de 2010 visant à rationaliser les intercommunalités. Aujourd’hui, il n’y a plus une seule commune non rattachée à un EPCI (établissement public de coopération intercommunale). Elle est importante, car dans le cadre du projet de loi NOTR (Nouvelle organisation territoriale de la République, c’est-àdire le projet de loi de la réforme territoriale) pas encore voté, il est prévu un rehaussement du seuil à 20 000 habitants par intercommunalité, contre 5 000 aujourd’hui. Il y aura sans doute des dérogations particulières pour les zones de montagne. Dans le Jura, on sait qu’une partie du territoire est en zone de montagne. Mais il faut attendre que la loi soit votée pour savoir sur quels motifs il est possible de déroger aux standards de 20 000 habitants. Est-ce que la zone rurale pourra être un motif ? Cela n’est pas certain.

Lors des réunions à venir de la CDCI, vous allez, Monsieur le préfet, présenter aux élus un projet d’une nouvelle carte territoriale. Le préfet a-t-il autorité pour imposer cette proposition ?

Aujourd’hui, nous sommes au début du processus, faisant du préfet et de la CDCI les coproducteurs du schéma. J’aurai sans doute le pouvoir d’arrêter ce schéma de coopération intercommunale, et la CDCI a également la possibilité de modifier ce schéma. Dans mon esprit et ma philosophie, c’est un travail de dialogue et d’échanges, et je ne me vois pas proposer un schéma qui n’aura pas déjà été évoqué en commission. Les mariages forcés ne sont pas des mariages heureux. Si ce pouvoir contraignant sur les modifications de périmètres m’est donné, il ne sera utilisé que de manière exceptionnelle.

Dans le Jura, quels seront les critères pour déterminer ces nouveaux périmètres intercommunaux ?

Il est prématuré de parler de critères, car les orientations du projet de la loi ne sont pas encore fixées. Mais j’attends beaucoup des échanges pour adopter à terme le schéma. Ce qui compte, c’est avoir le sens du territoire, les regroupements doivent se combiner avec l’adhésion des habitants et de leurs élus.

Les petites communautés de communes de moins de 5 000 habitants devront-elles fusionner contre leur volonté à d’autres intercommunalités ?

C’est la cohérence du rapprochement qui primera. J’ai besoin d’avoir des échanges avec les acteurs du terrain, je ne peux pas encore répondre. Dans une zone où il n’y a pas de dérogation, autant que faire se peut, la construction sera une affaire d’adhésion. Nous ferons le pari de l’intelligence et de la conviction.

Quel avenir pour la communauté de communes Nord-Ouest Jura en difficulté financière ? Sera-t-elle intégrée au Grand Dole ?

J’ai demandé un audit sur les comptes de la communauté de communes. Je ne porterai pas de jugement sur leur situation à ce stade. J’ai vu les décisions prises par la présidente qui paraissent utiles.

Propos recueillis par C.G.

France 3 Franche-Comté Le rendez-vous incontournable en périodes électorales Que ce soit au JT ou dans le cadre d’émissions spéciales, la politique tient une place centrale dans les grilles de programmation de France 3 Franche-Comté. Avec trois journalistes politiques aux manettes, Catherine Eme-Ziri, Jérémy Chevreuil et Aude Sillans, la politique locale est décryptée, analysée, et livrée avec ses clés aux Franc-comtois. Rencontre avec Jérémy Chevreuil.

Il y a bien sûr chaque soir l’édition régionale du journal télévisé, mais aussi l’émission de débat “La Voix est libre” chaque samedi matin : sur France 3 Franche­Comté, l’actualité politique est omni­ présente, sous la forme du reportage, de l’interview ou du débat.

Dernier né de cette volonté éditoriale : le blog politique de France 3 arrivé début 2012. “C’est une initiative de Catherine Eme­Ziri et moi, car nous étions frustrés de ne pouvoir parler de tout dans les JT. Le blog relaie et complète ce qui se dit à l’antenne : c’est un peu l’envers du décor, ce que l’on sait et dont on ne parle pas” com­ mente Jérémy Chevreuil. Lors des soirées d’élections locales, la force du direct a fait de la chaîne un RV incontournable pour les Francs­comtois. France 3, la référence en matière d’actualité poli­ tique régionale ? “Je n’ai pas l’impression d’être une référence face à d’autres grands journalistes locaux à qui je n’ai rien à apprendre” répond modestement Jérémy Chevreuil. “Mais il est vrai qu’il est plaisant d’entendre certains confrères me dire que nous les avons aidés à préparer leurs fiches.” Sur la toile comme à l’antenne, les sujets influent sur les audiences. De 3 à 15 points pour l’émission de débat “La Voix est libre”, avec un pic d’audience lors des débats

pré­municipales 2014 : “Ce qui intéresse le public, c’est le scrutin” ajoute le journaliste. Même constat pour le blog qui a enregistré le triple de visiteurs pendant cette période. De façon plus globale, “ce sont les questions de salaire de nos élus et le people qui attirent le plus de visiteurs.”

Si l’élu et le journaliste politique sont deux acteurs de la vie locale, la relation de proximité qui les unit balance parfois entre ambiva­ lence, connivence ou conflit. “Les relations sont plutôt bonnes. Tout dépend des individus, mais la plupart du temps, ça se passe bien.

J’essaie de conserver une distance. J’apprécie humainement des hommes et des femmes de droite comme de gauche, et d’autres moins. Et je me rends compte que plus le temps passera, et mieux je vais les connaître.” A l’échelle locale, le journaliste politique peut­ il toujours être assimilé comme une “4e pouvoir” ? “Je ne pense pas. Les politiques ont la capacité d’agir et d’influer. Les journalistes informent. Pour moi, nous avons plus un devoir de décrypter et ana­ lyser qu’un réel pouvoir.” A l’antenne, dans le cadre du débat “La Voix est libre”, le journaliste se positionne aussi comme un anima­ teur puisqu’il dirige le débat, l’oriente, et l’apaise si besoin. “Il est

rare que nous devions calmer le débat” continue Jérémy Chevreuil.

“C’est arrivé peu de fois, notamment entre Christophe Perny et Jean­Marie Sermier qui se sont crié dessus pendant une demi­ heure. Cela dessert le message des participants qui devient inaudi­ ble. Nous devons éviter dès le début de se faire déborder. Mais il y a aussi beaucoup de personnes qui viennent sur un plateau pour la première fois et il faut les rassurer”. Parmi les moments forts d’un journaliste politique, les périodes électorales constituent des périodes intenses. “Lors des régionales de 2010, je suivais Alain Joyandet. Il est battu, mais avec le meilleur score d’un candidat de droite. J’étais au QG avec ses partisans. On a vraiment senti qu’il y a cru jusqu’au bout. Et il y a également ceux qui ont le courage de reconnaître leur défaite sur le plateau. Je me rappelle aussi d’un débat avec Barbara Romagnan, députée du Doubs, qui expliquait qu’il faut réduire encore le temps de travail. Elle allait complète­ ment à contre­courant de son parti. On a senti qu’il se passait quelque chose sur le plateau.”

C.G.

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Pays Dolois n°164 - Octobre 2014

Romain et Vigearde :

deux villages pour une commune Depuis le 12 janvier 1825, Romain et Vigearde sont réunis pour constituer la commune de Romain. Limitrophe du département du Doubs et appartenant au canton de Gendrey, elle a vu sa population augmenter de près de 50 % en dix ans. Ce sympathique village qui ne manque pas de charme a ouvert ses portes au “Pays Dolois”…

Après 189 ans de vie commune, Romain et Vigearde sont toujours séparés par des terres de culture et la rue des Lauriers que prolonge la Grande rue sert de cordon ombilical. C’est au temps du roi Charles X que cette réunification fut réalisée, une époque où de nombreuses communes furent ainsi réunies.

Faut­il établir un lien entre Romain et les conquérants de la Gaule ?

Il y a bien une quarantaine de villages en France qui ont ce nom dans leur toponyme. Certains pensent que Romain a, au temps de Jules César, été le lieu d’un camp romain et que Vigearde en était la vigie, d’où son nom ! L’abbé Bullet pensait que l’étymologie était “Rhos” signifiant “mare” et “Mien” se traduisant par “élévation”.

D’autres étymologistes prétendent que ce village tire son nom de Romanus. Comme c’est souvent le cas, l’origine de ces noms demeure bien ténébreuse… Toujours est­il qu’au 12e siècle, on par­ lait de Romens. Quant à Vigearde, il s’écrivait Visgearde sous l’an­ cien Régime.

part appartenant à la famille Grandjean. Plus tard, vers 1750, ce fief appartenait à M. de Villers­Vaudrey. Le dernier propriétaire sous l’ancien régime fut Jacques­François Faton de Faverney qui en fit l’acquisition en 1780 et qui émigra en 1791.

Un château a­t­il existé à Romain ? La légende entretient l’existence d’un château appelé “Foillod”, mais il n’en reste rien. Au milieu du 19e siècle, une ancienne maison féodale était occupée par Jean­ François Chevalier. A la même époque, le maire de Romain, M. Borde était propriétaire d’un joli manoir provenant du prince de Montbarrey. Aujourd’hui, la mairie fait partie de cette ancienne pro­ priété qui a été divisée. L’autre partie appartient à Léon Mulot.

Concernant Vigearde, Rousset renseigne qu’à cette époque, Jean­ François Vuillemenot était propriétaire de terres provenant de M. de Bondy, lequel les avait achetées en 1822 à Mme de Séraphon.

Elles étaient issues d’un fief existant bien avant la Révolution.

CHRISTIAN BALLAY : “Je suis un sculpteur d’images…”. Un artiste atypique

Deux villages, mais pas de clocher !

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Rares sont les villages qui n’ont pas d’église en leur centre. Ni l’une, ni l’autre de ces communes n’a semblé préoccupée par une telle absence, même si, parfois, la hauteur du clocher est synonyme de “puissance”. Vigearde s’est tourné vers le village voisin de Louva­ tange, alors que Romain avait choisi celui de Mercey­le­Grand dans le Doubs. Néanmoins, il semble qu’une petite chapelle dédiée à Saint Romain, premier abbé de Saint­Claude a existé dans des temps très reculés. Une ancienne bâtisse près de la mairie peut, avec une certaine incertitude, laisser penser qu’elle aurait pu être ce lieu de culte. Réunifiés, les villages ne changèrent pas leurs habi­ tudes et même la messe du dimanche ne fut pas une occasion de rencontre, chacun continuant à fréquenter l’église de ses ancêtres !

Plus étonnant encore lorsqu’arrivait le repos éternel, les habitants prenaient la direction de leur cimetière paroissial respectif. On peut même s’interroger sur le cheminement de leurs âmes, tout là­haut dans l’étendue du ciel… Bref, en 1995, 170 ans après la réunifica­ tion, la municipalité décida en son âme et conscience de créer un cimetière commun pour les habitants de Romain et de Vigearde.

Depuis, c’est sans état d’âme que les défunts des deux côtés y sont inhumés, même si certains ont souhaité rejoindre leurs parents pour le repos éternel… En attendant chacun a conservé sa Vierge, Romain comme Vigearde. A Romain, la croix supportant le Christ érigée en 1861 est même devenue le monument aux Morts peu après 1971. A défaut d’église, la religion semble donc ne pas être ignorée dans le village…

Au cœur de l’histoire de la nouvelle commune Comme l’ensemble de la région, Romain et Vigearde dépendaient de la prévôté de Gendrey qui faisait partie du domaine des comtes souverains de Bourgogne. D’ailleurs, au 14e siècle, Hugues de Bour­ gogne y résidait souvent avec de nombreux serviteurs. En avril 1698, quelques années après avoir conquis la Franche­Comté, Louis vendit la terre de Romain à M. Mairot, substitut du procureur général au parlement de Besançon. De même, celle de Vigearde fut achetée par Jean­François et Ferdinand Tricalet de Taxenne. Mais bien avant la conquête française, un fief de mairie appartenait à une famille noble portant le nom du village. En 1575, celui­ci fut divisé en deux parties. L’une fut transmise à François Grandjean, profes­ seur à l’université de Dole, puis conseiller au parlement de cette ville. L’autre revint à Guyon Mayrot, également conseiller au parle­ ment de Dole. Ce dernier mourut sans postérité, mais était issu d’une grande famille, son père Catherin Mayrot ayant eu onze enfants avec deux femmes différentes. Cette grande famille Mayrot hérita ainsi de Guyon et reconstitua le fief entier en rachetant la

Vigearde peut s’enorgueillir d’abriter un sculpteur d’images. C’est en tout cas ainsi que se définit Christian Ballay dit “Kiron”. Le vaste espace culturel personnel aménagé par l’artiste mérite une visite.

Qui est donc ce sculpteur d’images ? Laissons­le exprimer lui­même la définition : “Je sculpte l’espace d’un poids léger, d’un espace temps qui ne compte que par le dévolu qu’on lui accorde”. Finalement, on comprend mieux lorsque Mme le maire qualifie ce villageois intéres­ sant “d’homme qui fait voler les cailloux” ! Quelle définition subtile.

En fait, outre de nombreuses réalisations hétéroclites, Kiron accroche des cailloux à un fil, réalisant des chaînées de galets blancs et marron plus ou moins longues. Ainsi se créent des œuvres dites “échappées de cailloux” entrant dans le domaine de l’Art. Christian Ballay est artiste professionnel. “Je suis né à Dijon en 1955, de parents travaillant aux Beaux Arts, mais j’ai grandi à Besançon”. Ins­ tallé au village en 1989, cet homme sympathique qui se cache der­ rière une voluptueuse barbe blanche a déjà exposé aux quatre coins de la France. “Etant jeune, j’étais sculpteur traditionnel, puis j’ai évo­ lué au cours du temps” explique­t­il tout en montrant quelques œuvres. Certes, chacune d’elles doit être accompagnée de quelques explications car l’art englobe un vaste domaine… Prix de France en 1987, il a déjà réalisé quelques œuvres monumentales, notamment ce mur de 22 m de long et 4, 50 m de haut à Lyon. Actuellement, des portails de cailloutis ont envahi sa propriété où différentes œuvres étonnantes peuvent être vues au 11 rue des Sages.

Tél. 09 63 49 99 34. Cet artiste travaille également sur commande.

DES CAILLOUTIS QUI INTERPELLENT !

ERIC LEMÉNAGER : un autre artiste au village A Romain, Eric Leménager est un artisan professionnel, mais il occupe ses loisirs à l’art et l’artisanat d’art. Tourneur sur bois à ses heures, il réa­

Au temps de l’école de Romain en 1936 1er rang de gauche à droite : Colette Juillet – ? Duvenet – ? Duvenet – Simone Mulot – Jean Juillet – Bernard Gruet – Raymonde Gruet – hélène Mulot – Roger Mulot.

2e rang : Léon Mulot – Odette Tissot – Edwige Tissot –Mme Duvenet (institutrice) – Thérèse Boichut – Pierre Juillet – Fernand Martin.

3e rang : Suzanne Migard – Claudius Touyard - ?

Tabard – Jules Martin.

ville et village 21

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lise également de la sculpture sur métal depuis huit ans. Parmi ses réalisations, toutes sortes d’objets décoratifs, mais aussi du bois tourné comme de magnifiques lampes par exemple. Il s’agit d’œuvres traditionnelles.

Disponible pour participer à des salons et autres expositions, on peut le contacter au 03 84 70 92 17.

Ainsi, dans cette commune aux deux hameaux réunis, l’entente des habitants est parfaite, mais chacun a néanmoins conservé sa propre identité, affichant clairement par des pan­ neaux l’endroit où l’on se trouve. Si vous êtes à Vigearde, vous n’êtes pas à Romain ! Enfin, c’est façon de parler puisque le nom adminis­ tratif de la commune est Romain…. Lorsqu’on

vous dit que Gaston Defert habite en ce lieu, pensant immédiatement à l’ancien ministre marseillais mort en 1986, il y a de quoi être perturbé ! En fait, ce brave homme est le doyen des deux secteurs du village. Ancien agriculteur, il réside au hameau de Champvou­ nans, la doyenne étant Irma Gruet, tous deux ayant vu le jour en 1923. Bref, à Romain ou à Vigearde, vous vous trouvez à 25 km de Dole et à la même distance de Besançon. Les courses se font le plus couramment à Saint­Vit, Gendrey, Marnay ou Fraisans. Allez vous pro­ mener et visitez l’atelier de Kiron. Il vous expli­ quera en détail toutes les facettes subtiles de JT son art…

NATHALIE RUDE : “J’ai souhaité continuer à m’investir pour notre commune” Originaire de la région parisienne, Natha­ lie Rude est arrivée en 1999 à la faculté de médecine et de pharmacie de Besan­ çon où elle est enseignant chercheur en biomathématique et psychologie de la santé. En 2005, elle s’installait à Romain.

Elue au conseil municipal en 2008, elle prit directement la fonction de maire.

“Durant le mandat précédent, le conseil municipal a essentiellement travaillé sur l’amélioration de la voirie, sur l’élabora­ tion d’une carte communale et sur le fleu­ rissement durable de la commune” pré­ cise­t­elle. Souhaitant poursuivre le travail, elle fut réélue au printemps der­ nier. Ainsi, elle entend bien poursuivre l’amélioration de la circulation en réhabi­ litant les bordures tant à Romain qu’à Vigearde. “Nous essayons d’être équita­ ble entre les deux hameaux” souligne­ t­elle. Robert Gruet, premier adjoint qui réside d’ailleurs à Vigearde confirme cette affirmation. “Avec l’aide de la com­ munauté de communes, nous souhaite­ rions mettre en place une voie douce (chemin piétonnier) entre les deux agglo­ mérations afin de créer un véritable lien.

Durant ce mandat, le fleurissement de la commune a été développé avec l’aide de nombreuses dames du village”. D’autres projets comme la restauration du lavoir­ abreuvoir sont évoqués, sans parler de l’entretien courant incombant à une com­ mune. Dans ce village desservi par quelques commerçants ambulants (bou­ langer, boucher, épicier et poissonnier), plusieurs artisans sont au service de la population et de celle des environs : Fré­ déric Serrurot (chauffage/sanitaire/ élec­ tricité), Eric Leménager (agencement cui­ sines et salles de bain, fabrication métallique…), Denis Gruet (maçonnerie) et Dominique Martin (entreprise agri­ cole). Côté agriculture, le Gaec de la Prai­ rie (céréalier), celui de la Colline (élevage et production de lait) et Dominique Mar­ tin (céréalier) demeurent les seules exploitations de la commune, dans laquelle le remembrement du territoire a été réalisé et opérationnel en 1972.

Parmi les associations animant le village, le Foyer Rural présidé par David Bourbon est certainement la principale. Sa tradition­ nelle fête des tracteurs organisée le

15 août attire les amateurs de la grande région. De même, diverses manifestations festives ont lieu dans la jolie salle polyva­ lente construite à côté de la mairie. Le comité de cette association est particuliè­ rement dynamique. Possédant un site internet, chacun peut s’y reporter. Une association communale de chasse prési­ dée par Sylvain Galvani est également pré­ sente, ainsi qu’une association foncière.

Envoyant les enfants à l’école de Louva­ tange, la petite école de Romain a fermé ses portes en 1975. Cette suppression a permis d’aménager la mairie au rez­de­ chaussée, ce qui la rend plus accessible. En 1983, un RPI fut constitué avec les com­ munes de Gendrey, Taxenne, Rouffange, Romain, Louvatange et Petit­Mercey. En 1996, le SIVOS du Val d’Embrun était créé pour assurer la gestion de ce RPI, laquelle sera de la compétence de la CC Jura­Nord à la rentrée de septembre 2014.

Roger Mulot, agriculteur en retraite et considéré comme la mémoire du village a bien évidemment connu toutes ces trans­ formations, lui qui, en 1936, était déjà à l’école…

Au sein de la Communauté de Com­ munes de Jura Nord présidée désormais par Jérôme Fassenet, maire du village voi­ sin de Louvatange, Nathalie Rude repré­ sente sa commune en tant que déléguée avec Robert Gruet son suppléant. Elle est également vice­présidente de la commis­ sion “Enfance, Jeunesse et Loisirs”.

Romain (39350) Altitude : De 240 m à 298 m Superficie : 607 ha dont 100 ha de forêt communale Population : 210 habitants (pas de gentilé) Canton de Gendrey Communauté de communes : Jura­Nord

Le conseil municipal Nathalie Rude : maire Robert Gruet : 1er adjoint Catherine Lambert­Galvani : 2e adjoint Hervé Carreau­Gaschereau Serge Chancenotte Emmanuelle Coin Serge Doudou Lydie Guichard Jérôme Lapalus Dominique Martin Florent Martin

Les derniers maires 1952 – 1964 : Mélitin Boichut 1965 – 1971 : Francis Chancenotte 1971 – 1977 : Roger Lambert 1977 – 1983 : Jean Guillaume 1983 – 2001 : Jules Martin 2001 – 2008 : Michel Daloz 2008 – : Nathalie Rude

Personnalités liées à la commune ­ Alix Fardet (1766– 1835) : Né à Romain, il fit une carrière d’officier de marine. ­ Claude­François Fardet (1785– 1836) : Né à Romain et frère du précédent, il devint chef de bataillon d’artillerie de marine.

Enfants du pays morts pour la France : 8 en 1914/1918 et 1 en 1939/1945.

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Agrandir sa maison

des combles, au garage en passant par la véranda

Une extension bien pensée vous permet... d’embellir votre maison, d’améliorer votre confort de vie, d’optimiser l’espace, de gagner en luminosité et enfin de valoriser votre patrimoine.

Agrandir sa maison : jusqu’à 40 m, une déclaration préalable suffit !

Il est désormais plus facile d’agrandir sa maison !

Depuis le 1er janvier 2012, il est possible de réaliser une extension de moins de 40 m² sans permis de construire. Seule une déclaration préa­ lable de travaux est nécessaire. Auparavant, un permis de construire était requis dès lors que les travaux aboutissaient à la création d’une sur­ face de plus de 20 m². La surface totale de la construction ne doit pas dépasser 170 m². Renseignez­vous.

Crédit Photo. Entreprise Stepczak. Foucherans

Détecteur Avertisseur Autonome de Fumée (DAAF), obligatoire dans tous les logements à compter du 9 mars 2015 Le 19 septembre dernier, les sapeurs­pompiers du Jura sont intervenus sur la commune de Bellefontaine aux alentours de 5 h pour un feu dans le sous­sol d’une maison d’habitation.

Le déclenchement très rapide du Détecteur Avertisseur Autonome de Fumée (DAAF), obligatoire dans tous les logements à compter du 9 mars 2015, a permis aux occupants de la maison d’être réveillés très vite et de sortir de la maison avant que celle­ci ne se trouve complètement enfu­ mée. Le réveil précoce de ces mêmes occupants a également permis de nous alerter rapidement. Les sapeurs­pompiers se sont présentés sur les lieux du sinistre quelques minutes après l’appel offrant la possibilité de contenir l’incendie à une partie du sous­sol “uniquement”.

Cette intervention est l’occasion de mettre en avant tous les intérêts que présente l’installation d’un détecteur de fumée normalisé.

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L’entreprise Mutelet ou l’amour du bois Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 164

Installée à Tavaux, l’entreprise Mutelet “Au fil du Bois” est spécialisée dans le négoce de bois proposé au détail en magasin à des prix attractifs aux particuliers et aux professionnels.

Avec la crise de 2009, la scierie Mutelet de Rahon a cherché à se diversifier et a ouvert en novembre 2009 un magasin à Tavaux “Au fil du Bois”. Il a été transféré en 2011 dans un bâtiment neuf et adapté, en face de l’aéroport et s’agran­ dira sur le terrain attenant dans les mois à venir afin que soit développé l’atelier d’usinage.

Sur plus de 1 200 m2 dont 600 m2 d'exposition, l’entreprise Mutelet propose le bois dans une des gammes les plus complètes de la région pour la construction ainsi que l’aménagement inté­ rieur et extérieur de la maison : du bois de charpente au bardage en passant par l’abri de jardin, les lames de terrasses, le parquet (massif, stratifié, contrecollé), le lambris, l’agencement de dressing, l’habillage de murs, les bacs à fleurs, les auvents, les tables et bancs de pique­nique, l’isolation…

La visite du show­room, véritable catalogue en trois dimensions, permet à la clientèle de comparer et de choisir, l’aspect, l’es­ sence du bois, la couleur et le rendu des différents produits. Grâce à une sélection rigoureuse de

ses partenaires reconnus dans le monde de la construction pour leur éthique et leur profes­ sionnalisme, l’entreprise Mutelet garantit des bois de qualité et des produits aux meilleurs prix.

Elle offre également toute une palette de ser­ vices : la découpe sur mesure à l’unité, l’usinage de séries et le rabotage du bois.

Cette petite entreprise locale, en pleine expan­ sion, s’est construite une image de marque alliant la qualité des hommes à celle des pro­ duits. 5 techniciens du bois expérimentés vous réserveront un accueil personnalisé et seront à votre service pour vous guider dans vos choix et vous donner de vrais conseils de professionnel.

Si vous avez une idée de décoration intérieure comme l’habillage d’un mur, la mise en place d’une étagère… ou d’embellissement extérieur comme la pose d’une terrasse, l’installation d’un abri de jardin, l’entreprise Mutelet vous accom­ pagnera et vous aidera à trouver les meilleures

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Seul matériau naturellement renouvelable, le bois traverse le temps et reste pour vos aména­ gements une valeur fondamentale et sûre, alors venez visiter le show­room et vous renseigner pour tous vos projets auprès de l’entreprise Mutelet qui vous proposera un ensemble de ser­ vices étudiés pour répondre à toutes vos exigences, vite… et bien. Avec l’entreprise Mute­ let, toutes vos idées sont réalisables et vos envies façonnées à la demande !

Horaires d’ouverture Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h 30 Le samedi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h.

Société Mutelet “Au fil du Bois” ­ Rue de Strasbourg ­ 39500 TAVAUX ­ 03 84 70 73 02

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Construire une extension,

ou surélever sa maison

Construire une extension : une grande liberté d’expression

Un projet d’extension, c’est d’abord pouvoir changer d’environnement sans avoir besoin de déménager. C’est aussi un bon moyen d’apporter une nette plus­value à votre patri­ moine ! Vous pouvez créer une extension tout en restant fidèle au bâti existant, en por­ tant une attention particulière à l’harmonie des pentes de toitures, la proportion des volumes, le choix des matériaux… Il est aussi possible de rompre avec le style existant et les matériaux en place. Tout est (presque) possible, vous serez cependant contraints par des autorisations administratives.

Pourquoi ne pas faire de votre projet le point de départ d’une approche globale autour de l’éco construction ? Maison passive, énergie propre, matériaux “verts”… Là aussi beau­ coup de choses sont possibles mais même avec des matériaux “traditionnels”, une exten­ sion bien pensée peut être aussi garante d’une bonne inertie thermique.

Pour optimiser les potentialités du bâti tout en restant dans un cadre règlementaire et technique spécifique, votre projet d’extension exigera les compétences d’un profession­ nel en bâtiment, architecte ou maître d’œuvre.

Votre terrain est trop petit pour envisager une extension au sol ? Votre charpente ne vous permet pas d’aménager vos combles ? Il reste une solution : la surélévation de la toiture. Facilement réalisable, l’élévation, contrairement à l’extension, vous permettra d’augmenter votre surface habitable sans toucher à l’emprise au sol.

Elle s’avère souvent l’uni­ que solution en milieu urbain compte tenu notam­ ment de la petite taille des parcelles. Elle offre en tout cas l’avantage d’obtenir de la surface supplémentaire sans avoir besoin d’acheter de terrain.

Selon votre maison, votre budget et vos contraintes techniques, vous opterez pour une ossature bois ou une construction tradi­ tionnelle en brique. Attention toutefois car un étage supplémen­

Crédit Photo. Entrepirse ATR. Peseux

Surélévation de toiture : surélever sa maison pour prendre de la hauteur !

taire va s’appuyer sur la charpente existante qui n’a pas for­ cément été conçue pour supporter cette charge supplémen­ taire. Pour éviter des déformations voire l’écroulement du bâti, il faut faire évaluer préalablement la solidité de votre structure par un professionnel du bâtiment.

LE BOIS POUR AGRANDIR SA MAISON

Le bois s’adapte à tous les types de bâtiments. Il se marie bien aux constructions maçonnées en apportant un souffle de modernité aux maisons contemporaines ou en renforçant l’authenticité des demeures anciennes. Au-delà de l’esthétique, on l’apprécie pour sa performance énergétique car il stocke le carbone, constitue une ressource renouvelable de proximité et se recycle entièrement. C’est aussi un matériau qui présente de nombreux avantages pour des travaux d’agrandissement.

Ses qualités mécaniques assurent en effet une grande portance et ses atouts thermiques permettent de construire des murs moins épais, tout en conservant un bon niveau d’isolation. Son poids limité facilite la réalisation de projets d’extension et de surélévation, sans avoir besoin de

renforcer les fondations du bâtiment. Enfin, la possibilité de fabriquer des pans de murs ou autres modules en atelier réduit les délais donc les coûts de chantier.

Extension ou surélévation Il existe plusieurs possibilités pour s’agrandir en ayant recours à une ossature bois revêtue d’un bardage ou d’un enduit extérieur. Une extension peut être greffée en continuité de la maison (prolongement du rezde-chaussée, création d’un pignon) ou rapportée sur la façade principale. Elle peut aussi prendre la forme d’un bâtiment annexe.

En l’absence de surface disponible au sol autour de la maison, comme c’est souvent le cas en ville, reste la surélévation. Grâce à sa légèreté, le bois est particulièrement adapté à cette solution qui peut être complète, en ajoutant un étage entier, ou partielle en s’appuyant sur un garage ou une toiture-terrasse pour créer une pièce supplémentaire.

Choisir une extension bois c’est avoir une grande liberté d’expression !

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Aménager les combles

ou réhabiliter un garage ou une dépendance

Aménager les combles pour gagner en surface !

Réhabiliter un garage ou une dépendance

(source de agrandir­ma­maison.com)

Envie d’une nouvelle salle de bains ? D’une chambre d’amis ? D’un bureau ou d’un espace de jeux pour vos enfants ? Vous pouvez agrandir votre surface habitable et donner une valeur supplémen­ taire à votre maison en exploitant pleinement le potentiel inexploité de votre habitation : les com­ bles. Comment savoir si vos combles sont habitables ? S’ils comportent un plancher et une hau­ teur minimum d’1,80 mètre sous plafond, ils le sont. Si votre charpente est dite “en fermettes”, alors vos combles sont inhabitables. Cependant, ils peuvent le devenir, au prix de quelques travaux supplémentaires… Vos combles n’attendent que votre imagination pour se muer en pièces confor­ tables et originales. Cependant, l’aménagement de combles doit répondre à certaines limites imposées par les caractéristiques du bâti. Hauteur du toit, possibilité de percer des ouvertures dans le toit ou les murs, solidité du plancher pour supporter cloisons et éléments mobiliers, type de charpente, emplacement de l’escalier, branchements aux réseaux d’eau, d’électricité ou de chauffage... sont autant de contraintes à prendre en compte dans votre projet.

Une dépendance est un bâti­ ment séparé de la résidence principale dont on se sert géné­ ralement pour un usage pratique et qui ne contient pas forcément de pièces d’habitation. On trouve principalement les dépendances en milieu rural, dans les anciennes fermes où, quand la maison a perdu son caractère agricole, elles peuvent être aménagées pour en faire un atelier, un garage, un bureau, une cham­ bre d’hôtes… Si la réalisation ou la réhabilitation d’une dépendance offre la possibilité d’un nouvel espace complémentaire à votre habitation principale, les travaux de modification qui en découlent réclament cependant autant de compétences tech­ niques que lors de la réalisation d’une maison. Ainsi, votre dépendance devra sans doute être équipée de son propre réseau d’eau et/ou d’électricité. Cela implique un raccordement aux différents réseaux collectifs, et l’installation de canalisations enter­ rées et de protections adaptées, dans le respect des normes en vigueur.

En tout état de cause, l’aménagement d’une dépendance est un chantier complexe qui nécessite l’intervention d’un profes­ sionnel du bâtiment.

source :celineetphilippe.free.fr

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Vérandas et maisons plus anciennes

font bon ménage

Adosser une véranda à une maison plus ancienne est un bon moyen de lui apporter clarté et confort moderne, tout en conservant son cachet d’origine.

Crédit Photo. Véranda Rêve. Étalans (25)

Prolonger une terrasse, s’offrir une pièce supplémentaire, agrandir sa cuisine, profiter de l’ambiance d’un jardin d’hi­ ver… Pour toutes ces raisons, il est judicieux d’ajouter une véranda à sa maison, même lorsque celle­ci est ancienne.

C’est vrai qu’aujourd’hui, la mode fait la part belle aux véran­ das très modernes dont les contours s’adaptent mieux à l’ha­ bitat contemporain. Mais la diversité des modèles proposés par les professionnels, le grand choix des formes et l’option du sur­mesure vous garantissent de trouver une solution en harmonie avec votre bâti. Sans oublier qu’adosser une véranda à une vieille demeure n’oblige pas à choisir une ver­ rière à l’ancienne. Vous pouvez aussi profiter des dernières innovations en matière de confort thermique et de protec­ tion solaire.

Sur le plan esthétique, l’essentiel est de conserver le cachet de la maison ancienne tout en lui offrant une ouverture sur l’extérieur. Les vieilles bâtisses sont souvent sombres et l’ap­ port de lumière les valorise, sans pour autant dénaturer leur style d’origine. Pour celles dont les pièces sont petites, la véranda donne de l’espace en ouvrant sur le jardin.

Matériaux au choix

QUELQUES CONSEILS Quelques équipements indispensables

source APEI

Dans un cas comme dans d’autre, vous avez le choix entre plusieurs matériaux. L’aluminium est le plus utilisé en raison de sa solidité, de sa résistance à la corrosion et de sa flexi­ bilité qui lui permet de s’adapter à tous les design et coloris.

Il s’accorde par exemple très bien avec les maisons en pierre apparentes ou en briques. Le travail de ces profilés donne de la légèreté aux constructions massives, les vitrages peu­ vent être ouvragés pour plus de style et les toitures rehaus­ sées d’une crête en fonte à laquelle s’ajoutent des éléments décoratifs.

Pour les maisons à colombages ou les constructions de style régional proches de la nature, une véranda en structures bois renforce le caractère rustique et met en valeur son environ­ nement. Si vous avez envie de raviver l’esprit des jardins d’hi­ ver, l’acier reflète merveilleusement le charme victorien ou celui des ateliers d’artiste. Il se décline avec sobriété ou s’en­ richit de décors à l’ancienne : moulures, dentelles, frises…

- Le double vitrage : il vous apportera un confort thermique mais également acoustique hiver comme été. Préférez celui à isolation thermique renforcée (ITR) pour un résultat encore plus probant.

- La ventilation : elle sera nécessaire pour lutter contre la condensation l’hiver et contre l’effet de serre l’été. Assurez-vous d’installer un système efficace qui fera appel à une ou plusieurs arrivées d’air frais en partie basse et à une évacuation de l’air chaud en toiture.

- Les volets et les stores : pour pouvoir à la fois profiter des rayons du

soleil et se protéger de la chaleur, misez sur des équipements extérieurs (volets roulants, brise-soleil, stores extérieurs) ou intérieurs (stores vénitiens, stores plissés, stores bateau).

Quelle orientation ?

Plusieurs options s’offrent à vous, votre choix dépend surtout de l’utilisation de votre future véranda, de vos possibilités de construction et bien sûr du climat de votre région. L’Orientation sud ou sud-ouest est à préférer pour nos régions au climat tempéré, pour profiter de la chaleur jusqu’au soir.

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Nagez dans le bonheur avec JURA PISCINES !

Le souhait de tout entrepreneur est de trans­ mettre son entreprise à ses enfants, voilà qui est fait pour Philippe et Simone Schmitt, pisci­ nistes, qui ont laissé la direction de Jura Piscines à leur fille Elodie Faedo et à son mari Sébastien depuis le 1er juillet 2014. Sébastien travaillait dans la société depuis déjà 4 ans pour parfaire ses connaissances du métier et para­ chever son savoir­faire.

Philippe et Simone sont encore présents dans le magasin et sur les chantiers pendant toute l’année afin que la passation se fasse en dou­ ceur tant pour les clients que pour les fournisseurs. L’entreprise continue de fonction­ ner comme elle l’a toujours fait avec sérieux, professionnalisme et dans le souci de satisfaire les exigences de la clientèle, toutefois la jeune équipe apporte une note de nouveauté comme par exemple l’abri de démonstration

qui vient d’être installé devant la boutique.

Entreprise familiale, Jura Piscines existe depuis une décennie et s’est installée à Dole sur la Zone des Epenottes en 2009 pour être plus présent et plus visible de sa clientèle doloise. Distribu­ teur exclusif de la marque Magiline, acteur incontournable de l’univers de la piscine, l’en­ treprise intervient dans tout le Jura ainsi que les départements limitrophes et propose une large gamme de piscines sur mesure à structure monobloc, matériel innovant de fabrication française, avec un système de filtration différent des autres piscines.

A ce jour elle a déjà installé une centaine de pis­ cines dans la région, gage d’une grande confiance des clients qui sont ses meilleurs ambassadeurs. Elle réalise des piscines clas­ siques béton, des piscines intérieures, des piscines à débordement ou miroir. Elle aménage la terrasse et les abords de la piscine. Elle ins­ talle également des spas de la marque Sundance et propose des équipements et accessoires de piscine en boutique. Parmi eux, des pompes à chaleur, des échangeurs de tem­ pérature, des robots nettoyeurs Zodiac et

Maytronics, des couvertures de piscine, des bâches à barres, des alarmes de piscine, des abris, des vélos aquatiques, de la nage à contre courant, des projecteurs de piscine etc.

Jura Piscines s’occupe également de rénover la piscine (liner, filtre…) et d’entretenir votre ins­ tallation en effectuant par exemple l’hivernage ou la mise en route. Elle vous proposera une solution adaptée.

Pour le traitement de l’eau de votre bassin, vous trouverez également dans la boutique un grand choix de produits sélectionnés parmi les meil­ leures marques : Bayrol et Maréva, pour avoir l’assurance de produits toujours efficaces et jus­ tement dosés.

Que vous souhaitiez faire construire la piscine de vos rêves, que vous ayez un projet de réno­ vation de votre installation, que vous soyez à la recherche d’un spa ou d’accessoires divers…

Jura Piscines est à votre service pour vous ren­ contrer, échanger sur votre projet, vous conseiller, vous guider dans vos choix et suivre la construction de votre piscine de A à Z. La qualité n’est plus un luxe ! N’hésitez pas, contactez Jura Piscines ou rendez leur visite !

Ouvert le lundi : de 14 h à 19 h / Du mardi au vendredi : de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 19 h Samedi : de 9 h 30 à 17 h (sans interrup on)

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> EXPOS 18 octobre au 8 février “Les Malassis. Une coopérative de peintres toxiques” Cet évènement majeur dans la programmation du musée des beaux-arts de Dole met en lumière un collectif d’artistes qui a pleinement pris part à la scène artistique française des années 1960-1970, et a tenu une place importante dans la mise en œuvre d’un art engagé, contestataire, sous la forme d’une peinture acide au format souvent monumental. C’est aussi l’occasion de revenir sur l’un des évènements charnières dans la vie du musée : l’acquisition puis le dépôt des œuvres des Malassis au musée de Dole, ayant été le déclencheur de son ouverture à l’art contemporain.

Le vernissage le 17 octobre, musée des beaux-arts de Dole. Gratuit.

Jusqu’au 15 novembre

Samedi 11 Octobre

Vendredi 24 Octobre

Dimanche 2 Novembre

Bourse à la puériculture - Damparis

Bourse aux vélos

Loto - Tavaux

Dole - Du 24 au 26 Octobre Organisée par le cyclo club dolois, au gymnase Ledoux 20 route de Chaux. Dépôt du matériel vendredi 24 oct. de 16 h à 20 h et samedi 25 oct. de 8 h à 12 h. Vente de matériel samedi 25 oct. de 13 h à 19 h et dimanche 26 oct. de 8 h à 12 h et de 14 h à 16 h Retrait de matériel invendu : dimanche 27 Octobre 17 h à 19h Rens. au 03 84 82 29 37 – 06 26 86 85 82

Salle Gérard Philipe, animé par Brigitte, organisé par La Fraternelle. 3500 € de lots en bon d’achat de 20 à 600 €. Ouverture des portes à 12 h - Début des jeux à 14 h. Réservation : 06 10 49 76 21.

5 € la table - 3 € le portant. Inscriptions et règlement du 6 au 10 octobre de 18h à 20h dans le hall du gymnase Delaune à Damparis ou par courrier à Téléthon 2014 - Mairie de Damparis - Rue de Belvoye 39500 Damparis. Chèque à l’ordre de club de l’Abbaye.

Règlement obligatoire à l’inscription. 06 88 38 21 18 Joe Cocker - Authume Eden Group and the Jocker’s Band interprète Joe Cocker.

A 20 h 30 à la salle polyvalente. Billetterie à l’office de tourisme de Dole.

Repas dansant avec Calycanthe - Saint-Aubin A 20 h. Renseignements et Réservations au 03 84 70 05 36 / 06 75 77 73 23 .

Dimanche 12 Octobre Concert du Chœur Opus 39 - Arbois Eglise Saint-Just à 16h30 : Le Chœur Opus 39 reçoit le pianiste Guillaume Coppola. Au programme : Messe brève et 10 chansons écossaises de Paul Ladmirault ; Schubert, Granados et Liszt. Réservation à partir du 29-09 au 03 84 37 44 52.

Mercredi 29 Octobre Loto - Choisey A 14h00 à la salle des fêtes. Animé par Brigitte.

Ouverture des portes à partir de 12h. Une partie des bénéfices sera reversé à l’AFM Téléthon

Samedi 1er Novembre

---> Associations, annoncez GRATUITEMENT vos manifestations sur notre site internet. Elles seront diffusées en ligne immédiatement et paraîtront dans la presse du mois concerné.

www.paysdolois.fr

Rubrique “Annoncez votre manifestation”

Loto ACDTR - Tavaux Salle Gérard Philipe. Ouverture des portes à 18h.

Début 20h. Tél. 03.84.82.64.71 ou 06.89.03.19.98

*Contenu de cette rubrique sous l’entière responsabilité des annonceurs

Championnat Franche Comté BMX 2014

Les Trésors de l’écrit Cette exposition, dans la salle Bernard Clavel de l’Hôtel-Dieu, met en lumière des pièces de bibliophilie issues des collections publiques de Dole et Lons-le-Saunier, ainsi que des collections privées comtoises. Des ateliers seront également mis en place afin de découvrir, et même tester la typographie et la linogravure. En parallèle, un cycle de conférences sera donné en salle Edgar Faure de l’Hôtel de ville, en partenariat avec l’Université Ouverte.

Médiathèque de l’Hôtel-Dieu, du mardi au samedi de 14 h à 18 h.

Tavaux Course comptant pour le Championnat Franche Comté. Les Vernaux avec environ 250 pilotes

Vendredi 17 Octobre Loto du Club Bel Automne - Tavaux A partir de 18h à la salle des fêtes Gérard Philipe. Lots ou bons d’achat Bénéfices au profit du Téléthon Joël chante Brel - La Barre A 20 h 30 au foyer rural Soirée “club” de La Commanderie - Dole avec Deportivo, 16 The Day, puis en dernière partie After Mix avec DJ Adrian.

Samedi 18 Octobre Bourse aux jouets et matériel de puériculture

> ROUTE DES VILLAGES Lundi 6 Octobre Inscription Pompom girl les Diabl’s Chaussin Les diablesses de la plaine jurassienne, groupe de Pompom Girls Fédéré reprend ses inscriptions et s’entraine à Chaussin les samedis selon l’âge.

Renseignement au 06.49.25.84.56

Ouverture d’un accueil pour les bébés Choisey Ouverture à choisey d’une maison d’assistantes maternelles “la maison des petits pieds”. Cette MAM se situe 4 a route nationale, elle est ouverte de 7h a 19h. Renseignement auprès de Magali au 06.49.25.84.56

Mercredi 8 Octobre Marché de producteurs locaux - Fraisans Contact : 06.25.53.83.22

Vendredi 10 Octobre Concert du Chœur des Roches - Franxault Dans le cadre du 31e Automne Musical en Val-deSaône, l’ensemble “Le Chœur des Roches”, composé d’une cinquantaine d’hommes, vous présentera des chants a capella en français, italien, anglais, espagnol, latin... Entrée libre et ouverte à tous. www.automnemusical.net

Asnans-Beauvoisin - Le 18 et le 19 Octobre Dépôt des jouets et du matériel le vendredi 17 octobre après-midi de 15h à 18h. Vente le samedi 18 octobre de 9h à 18h. Récupération des invendus le dimanche 19 octobre de 10h à 12h.

Concert de La Salamandre - Charrey-sur-Saône Dans le cadre du 31e Automne Musical en Val-deSaône, le groupe “La Salamandre” dirigé par Benoît Tainturier vous proposera un programme de musique sacrée autour du motet “Pianto della Madonna” de Giovanni Felice Sances sur le texte du Stabat Mater dolorosa. Entrée libre et ouverte à tous. Plus d’informations sur http://www.automnemusical.net The last waltz band - Damparis Festival Automne Musical Concert à la salle des fêtes hommage à Bob Dylan, Neil Young, Crosby Stills and Nash 20h30 - entrée 8 € Rens. au 03 84 79 74 74

Mardi 18 Novembre

Grégoire, chanteur

au grand cœur pour l’association L’Arche en concert le 18 novembre prochain à La Commanderie Le 27 septembre dernier, Grégoire fêtait à Paris les 50 ans de l’associa­ tion L’Arche dont il est le parrain.

Jurassiens présents à la fête de la Fraternité (50 ans de L’Arche accompagne des personnes Les L’Arche en France) : Grégoire avec Pauline Govin, Geneviève Perez déficientes mentales dans 35 pays et Apolline Berthet-Monnier pour fêter la création de l’Arche dans avec la construction d’une future le Jura. antenne à Dole. Le chanteur a défilé aux côtés des membres de l’association et a spécialement composé la chanson “Mon Handicap” pour l’évènement. Dès sa sortie le 16 septembre 2013, “Les Roses de mon Silence”, 3e album studio de Gré­ goire, séduit tout de suite le public français et se place en 2e position du top album juste derrière Stromae.

Avec plus de 100 000 ventes, l’album est disque de platine en moins d’un mois.

Rendez-vous à partir du 18 novembre à La Commanderie à Dole pour un concert exceptionnel.

Billetterie : Points de vente habituels - Dole info spectacles, cours Clémenceau, tél. 03 63 36 7000

Samedi 15 Novembre

Calogero au Zénith de Dijon le 15 novembre prochain

Dimanche 19 Octobre Loto - Auxonne

Calogero, une rentrée remarquée avec son nouvel album, “les feux d’artifice”, qui commence la saison en beauté à la première place du Top. Sorti mi­août, le disque s’est déjà arraché à 49 000 exemplaires en une semaine, soit le 5e démarrage de l’année 2014.

Sur ces Feux d’artifices, le chanteur passe du sérieux (Un jour au mau­ vais endroit) aux sujets de société (Le monde moderne) en passant par des balades légères (Conduire en Angleterre, qui imagine un monde “à l’envers”). “Les Feux d’artifice”, en mêlant la délicatesse d’une intro au piano et de nappes synthétiques aériennes à l’explosi­ vité des refrains amples soutenus par des rythmiques solidement binaires, n’a peut­être jamais autant ressemblé à son auteur, adepte des “chansons fluides, simples”. (FranceTVinfo)

Animé par Christophe. Début du jeu à 14h. Ouverture des portes à 11h. 4500 € de lots. Bons d’achats uniquement de 20 à 600 €. Salle évènementielle (derrière la mairie) - Parking Le dimanche du livre - Ounans Deuxième salon du livre organisé par la revue “Le canard sur la Loue” à la salle des fêtes. De nombreux écrivains jurassiens, mais aussi des départements voisins dédicaceront leurs œuvres et auront plaisir de discuter avec leurs anciens et futurs lecteurs. De 10h. à 18h. Entrée libre et gratuite. Tél. 03 84 37 62 04

Vide-armoires 0-16 ans chaussures 0-39 - Tichey A la salle polyvalente de 9h à 18h. Réservations obligatoires. Tél. 06.76.62.94.61 ou 06.50.64.10.65

> LES LIVRES DU MOIS LA MÉTÉORITE DE ROCHECHOUART PIERRE GEMME

Les jeunes lecteurs peuvent se réjouir : les nouvelles aventures de Cyrielle et Maylo viennent de sortir ! “La météorite de Rochechouart” est le dernier ouvrage de Pierre Gemme, le “papa” des deux jeunes aventuriers de papier. Cette fois-ci, après la perliculture au Japon et l’exploitation d’ivoire de mammouth, c’est sur les corps célestes que les deux enfants vont se pencher. Leur aventure les mène en France, à Rochechouart, dans le Limousin, “là où une météorite est réellement tombée il y a 200 millions d’années”, précise l’auteur. Car c’est bien l’un des nombreux intérêts des aventures de Cyrielle et Maylo : plonger les lecteurs au cœur d’une histoire aussi

> CONCERTS

prenante qu’instructive. “Mais avec mes héros, je ne veux pas rentrer dans une démarche didactique. Par contre, je me mets dans leur position, à apprendre des choses”, remarque l’écrivain dolois, auteur d’une douzaine d’ouvrages au total. “De façon générale, ma passion est de transmettre autrement qu’avec l’enseignement”, poursuit Pierre Gemme, par ailleurs instituteur. Dans “La météorite de Rochechouart”, c’est à des questions de géologie que Cyrielle et Maylo sont confrontés. “Cela peut paraître assez austère, mais je l’ai traitée dans l’histoire de façon ludique.” L’un des moyens d’en apprendre plus est d’interroger directement Pierre Gemme, lors des nombreux salons où il dédicace ses ouvrages. “J’adore croiser des enfants qui ont lu mes livres et m’en parlent, c’est la récompense absolue !”

Les aventures de Cyrielle et Maylo, “La météorite de Rochechouart”, éditions Chamamuse. Texte de Pierre Gemme, illustrations de Jean-Luc Pion. 12 euros.

Calogero se produira au Zénith de Dijon le samedi 15 novembre à 20 h.

Un très beau moment d’émotions en perspective !

MAURICE, LOUIS, RENÉ, PIERRE ET LES AUTRES

COLETTE FOISY (AVEC ALBERT ET JEAN-PIERRE BOISSON) C’est le dixième livre de Colette Foisy. Maurice, Louis, René, Pierre… paysans dans les années cinquante se retrouvent souvent lors d’évènements tels le sauvetage d’un homme blessé perdu dans la neige, la bataille contre le feu en forêt, l’acquisition de la première moissonneusebatteuse, le bal monté pour la fête du village… Chaque histoire, vécue, donne la mesure de cette époque à jamais révolue.

Cet ouvrage a été écrit à six mains puisque les frères Boisson de Champagne-sur-Loue, Albert et Jean-Pierre, explorent eux aussi leurs souvenirs d’enfance et d’adolescence avec de croustillantes histoires se déroulant dans leur village.

On peut se procurer cet ouvrage chez l’auteur : 6 rue des Couchants à Villers-Farlay.

Tél. 03 84 37 62 04, et dans les commerces du Val d’Amour. Les Éditions du Vendredi, 150 pages. 14 euros.

THORET TEMPÊTE LIONEL PASTRE

Lionel Pastre a consacré dix ans de recherches et un ouvrage à Joseph Thoret, ce pionnier jurassien de l’aviation, détenteur de nombreux records.

On connaît bien Jean Mermoz, héros national de l’aéropostale, mort dans l’Atlantique en 1936.

Mais qui se souvient vraiment aujourd’hui de Joseph Thoret, son contemporain ? Et pourtant, ce natif de Dole, était tout aussi connu que Mermoz en son temps, avec à son palmarès de nombreux records aéronautiques. Il a injustement sombré dans un relatif oubli, dont entend aujourd’hui le tirer Lionel Pastre avec “Thoret tempête”. Ce passionné d’aviation donne à découvrir, au travers d’un livre très complet, le résultat de dix ans de recherches autour de ce pionnier. “Durant la Première guerre mondiale, les avions étaient à l’origine utilisés pour de l’observation. Thoret est par exemple le premier à avoir engagé le combat… au pistolet ! C’est d’ailleurs le premier pilote militaire jurassien, tout court.”

Durant sa longue carrière aéronautique, Thoret a établi de nombreux records, notamment de durées de vols en “poids lourds” avec l’hélice arrêtée. Pour son livre, Lionel Pastre a effectué ses recherches dans des dossiers militaires à Vincennes, “mais aussi dans les documents familiaux de Joseph Thoret même, accessibles grâce à l’appui de son petit-fils”.

“J’aimerais bien que le département se souvienne de ce sacré bonhomme, qui a toujours revendiqué son côté jurassien, poursuit l’auteur. A Rainans par exemple, la mairie est l’ancienne maison familiale des Thoret.”

“Thoret Tempête”, de Lionel Pastre ; 272 pages, 270 illustrations noir et couleur. 29 euros port en sus (+ 4, 65 euros pour la France).

Tél. 06 75 94 13 96

sport 31

Pays Dolois n°164 - Octobre 2014

Le Sportif du mois

SUIVEZ VOS ÉQUIPES !

FOOTBALL LR2 06/09/14 Jura Nord-Sud Revermont 2-3 07/09/14 Morbier-Jura Dolois Foot 0-1 20/09/14 Pontarlier (3)-Jura Nord 3-1 21/09/14 Jura Dolois Foot-Planoise St Ferjeux 2-3

Classement au 21/09/14 1.Planoise st Ferjeux (8pts) - 2. 4 Rivières (8pts) 3. Triangle dʼOr (8pts) - 4. Roche Novillars (6pts) 5. Jura Dolois Foot (5pts) - 6. Coteaux de Seille (5pts) - 7. Sud Revermont (5pts) - 8. Pontarlier (3) - 5pts - 9. Lons (3pts) - 10. Morbier (2pts) - 11.

Jura Nord Foot (2pts) - 12. Jura Lacs (2pts).

LR3 Poule B 07/09/14 Foucherans-Perrousienne 20/09/14 4-1, Larians-Munans-Foucherans 0-3

Classement au 21/09/14 1.Foucherans (8pts) - 2. Racing Besançon (2) 8pts) - 3. Dannemarie (8pts) - 4. Pouillez les Vignes (6pts) - 5. Rioz/Etuz/Cussey (5pts) - 6.

Mouchard/Arc 5pts - 7. Perrousienne (5pts) - 8.

Saône Mamirolle (4pts) - 9. Besançon/Clémenceau (2) (3pts) - 10. Plateau 25 (2pts) - 11.

Arc/Gray 2pts - 12. Larians/Munans 2pts.

1re Division de District 07/09/14 Arinthod-Damparis 2-5, Chaussin-Montmorot 0-3, Trois Monts-Crotenay 2-2 21/09/14 Haut Jura Damparis 0-0, Lons-Chaussin 3-3, Trois Mont-Aiglepierre 1-0 28/09/14 Chaussin-Andelot 0-2, Triangle dʼOr (2)Trois Monts 1-2

Classement au 28/09/14 1.Andelot (13pts) - 2. Haut Jura FC (12pts) - 3.

Triangle dʼOr (2) 11pts - 4. Trois Monts (10pts) - 5.

Montmorot (9pts) - 6. Aiglepierre (8pts) - 7. Vaux st Claude (7pts) - 8. Damparis (6pts) - 9. Arinthod (6pts) - 10. Lons (2) 6pts - 11. Crotenay (5pts) 12. Chaussin (2) 4pts

2e Division de District Poule B 06/09/14 Jura Dolois Foot (2)-Foucherans (2) 6-0 07/09/14 St Aubin/Mont/Vaudrey 1-2, Bresse Jura Foot (3)-Gevry 3-1, Jura Nord (2)-La Joux 5-2, PS DC-Coteaux de Seille 2-1 14/09/14 Foucherans (2)-St Aubin 1-1, GevryPoligny/Grimont (2) 4-1, Mont/Vaudrey-Bresse Jura (3) 1-0, Coteaux de Seille-Jura Dolois (B) 1-3, Sirod-Jura Nord (2) 2-4 20/09/14 Poligny/Grimont (2)-Mont/Vaudrey 0-1, Jura Dolois (B)-PS Dole Crissey 1-1 21/09/14 St Aubin-Coteaux de Seille (2) 1-2, Bresse Jura (3)-Foucherans (2) 3-3, Jura Nord (2)-Gevry (Réserve), 27/09/14 Jura Dolois(2)-La Joux 5-0 28/09/14 PS Dole Crissey-St Aubin 1-1, Foucherans (2)-Poligny/Grimont 4-0, Gevry-Sirod 2-2, Mont/Vaudrey-Jura Nord (2) 5-3

Classement au 28/09/14 1. Mont/Vaudrey (16pts) - 2. Jura Dolois Foot (B) (14pts) - 3. Jura Nord (B) (13pts) - 4 Coteaux de Seille (B) (10pts) - 5. Foucherans (B) (9pts) - 6.

Bresse Jura (C) (8pts) - 7. Gevry (8pts) - 8. PS Dole Crissey (8pts) - 9. Poligny/Grimont (B) (7pts) - 10 Saint Aubin (6pts) - 11. La Joux (6pts) - 12.

Sirod (5pts).

3e Division de District Poule C 06/09/14 Damparis (2)-Rochefort/Amange 0-2 07/09/14 Mont/Vaudrey (2)-Saint Aubin 5-1, Pleure-Plaine 39 0-2, Moissey-Molay 2-2, Chapelle Voland-Archelange 3-6, MouchardTrois Monts 3-1 14/09/14 Saint Aubin (2)-Moissey 1-4, Rochefort/Amange-Mont/Vaudrey (2) 7-1, Trois MontsPleure 0-4, Molay-Chapelle Voland 4-3, Mouchard (2)-Archelange 3-1 20/09/14 Damparis (2)-Trois Monts (2) 0-2 21/09/14 Saint Aubin (2)-Chapelle Voland 1-0, Mont/Vaudrey (2)-Plaine 39 2-2, Pleure/Mouchard 1-0, Moissey-Rochefort Amange 1-2, ArchelangeMolay 0-1 27/09/14 Mouchard (B)-Damparis (B) 6-1 28/09/14 Saint Aubin (B)-Molay 1-5, Trois Mont (B)-Mont/Vaudrey (B) 4-0, Pleure-Archelange 5-2, Plaine 39-Moissey 2-1, Rochefort/AmangeChapelle Voland 4-0

Classement au 28/09/14

Cyril Viennot, le Dolois licencié à Beauvais vient de décrocher le titre de champion du monde par équipe au triathlon longue distance, mais également la médaille de bronze en individuel.

1.Rochefort/Amange 16pts, 2. Molay (14pts), 3.

Pleure (13pts), 4. Mouchard Arc (B) (13pts), 5.

Plaine Jura 39 (10), 6. Trois Monts (B) (8pts), 7.

Moissey (8pts), 8. Mont/Vaudrey (B) (8pts), 9.

Archelange (7pts), 10. Saint Aubin (B) (7pts), 11.

Chapelle Voland (4pts), 12. Damparis (B) (3pts)

BASKET Nationale 3 Poule J 20/09/14 Saint Dizier-Jura Dolois Basket 69-56, Lons-Saint André les Vergers 76-64 27/09/14 Jura Dolois Basket-S.I. Graffenstaden 89-58, Pfastatt-Lons 77-73

Classement au 28/09/14 1. Besançon Avenir Comtois 4pts - 2. Saint André les Vergers 3pts - 3. Jura Dolois Basket 3pts - 4.

BBC 3pts - 5. DA Dijon 3pts - 6. Weitbruch 3pts 7. Geispolsheim 3pts - 8. Lons 3pts - 9. Pfastatt 3pts - 10. Saint Dizier 3pts - 12. Auxerre 2pts.

L’Equipe du mois L’AS Foucherans, le promu de LR3 est en tête de la LR3 et a déjà inscrit 7 buts… Elle est toujours qualifiée en coupe de FrancheComté.

RUGBY Fédérale 3 Poule 14 14/09/14 Lons-Tavaux 9-20 21/09/14 Tavaux-Besançon 51-5, Pontarlier-Lons 12-6 28/09/14 Nuits/Georges-Tavaux 18-25, LonsCouches 17-19

Classement au 28/09/14 1. USTDA 14pts - 2. Belleville 12pts - 3. Montchanin 12pts - 4. Pontarlier (10pts) - 5. Couches 9pts - 6. Nuits/Georges 5pts - 7. Rhône Sportif 4pts 8. Besançon 3pts - 9. Lons 2pts - 10 Verdun 0pt.

Honneur 21/09/14 Dole-Sens 42-13 28/09/14 ASCAP-Dole 8-24

Classement au 28/09/14 1.Dole 10pts - 2. Saint Apollinaire 9pts - 3. Tournus 8pts - 4. Cluny 8pts - 5. Champagnole 8pts 6. Sens (5pts) - 7. Chagny 5 pts - 8. ASCAP 4pts 9. Digoin 4pts - 10. Montceau 4pts - 11. Autun (2pts).

Dimanche 12 octobre - 10 km et semi-marathon Dole

Samedi 18 octobre - Corrida de Chaussin

Le DAC organise la 24e édition des 10km et du semi-marathon de Dole. Cette fête de la course à pied dans la cité Pasteur débute à 13 h 15 avec le semi-marathon (support des championnats du Jura) puis se poursuit à 15 h 30 avec le 10 km FFA. Des courses jeunes sont inscrites également au programme.

C’est le samedi 18 octobre que se déroulera dans les rues de la cité chaussinoise la 23e corrida de Chaussin. Deux courses sont au programme : un 5 km départ 14 h 30 et un 10 km départ 15 h 15.

HANDBALL Nationale 3 F Poule 6 20/09/14 Dole-Longvic 21-25, 27/09/14 Maiche-Dole 17-23

Classement au 28/09/14 1. Altkirch 6pt - 2. Annecy le Vieux 6pts - 3. Longvic 6pts - 4. Pontarlier 4pts - 5. Dole 4pts - 6. Lure 4pts - 7. ASCAP 4pts - 8. St Julien Denice 4pts 9. Saône 4pts - 10. Maiche 2pts - 11. Auxois 2pts - 12. Rosières 2pts.

Nationale 3 M Poule 6 20/09/14 Beaune-Chaussin 48-30

Classement au 28/09/14 1.Beaune (3pts) - 2. Semur (3pts) - 3. Mulhouse (3pts) - 4. Lure (3pts) - 5.Beaujolais (3pts) 6. Talant (3pts) - 7. Strasbourg (1pt) - 8. Vaulx (1pt) - 9. Rahon (1pt) - 10. Molsheim (1pt) - 11.

Sainte Savine (1pt) - 12. Chaussin/Tavaux (1pt).

Traversée du Grand Dole

Dimanche 12 octobre - Moto Cross

La sixième édition de la Traversée du Grand Dole a connu cette année un succès éblouissant. En effet ils étaient 525 coureurs à pied et marcheurs à traverser les 42 communes de l’agglomération doloise. De très belles réceptions ont été organisées dans de nombreux villages du Grand Dole.

Dimanche 12 octobre se déroule à la Combe aux Loups les finales du championnat de ligue MX 1 et 2, Quad, 85 cm3.

Un beau spectacle tout au long de cette journée.

Sport Adapté Kayak

Challenge de rugby Monange

Vendredi 26, samedi 27 se sont déroulés près de Nîmes, les championnats de France de Sport Adapté. Trois Dolois de l’IME, licenciés au CK Dole se sont distingués en ramenant dans la cité Pasteur 9 médailles dont trois en Or. Les médaillés : Nicolas Monnier 3 médailles d’or, Damien Guillon 2 médailles d’or et 1 en bronze et Carole Falue 1 médaille d’or , 1 en argent et 1 en bronze.

Dimanche 28 Septembre, l’US Dole accueillait la 2e édition du Challenge Monange. Plus de 850 jeunes rugbymen ont participé à cette manifestation sur les stades Robert Bobin et Pasquier. A l’issue des rencontres entre les 18 clubs de Franche Comté, le challenge Monange a été remis l’école de rugby de Olympique Bisontin.

Prénationale M 14/09/14 La Charité-Dole 28-23, Doubs CentralLons 18-34 22/09/14 Dole-Fontaine 28-32, Lons-La Charité 27-17

Classement au 21/09/14 1.Lons (6pts), 2. Marsannay (6pts), 3. Noidans (6pts), 4. Pontarlier (5pts), 5. Fontaine (5pts), 6.

Creusot (5pts), 7. La charité (4pts), 8. BEEX (4pts) ; 9. Longvic (2) (4pts), 10. Doubs Central (3pts), 11. Luxeuil (2pts), 12. Nuits/Georges (2pts), 13. Dole (2pts), 14. Nevers (2pts).

Prénationale F 13/09/14 Auxois-Chaussin 13-26 21/09/14 Chaussin-Palente 22-20

Classement au 21/09/14 1.Chaussin 6pts, 2. Beaune (6pts), 3. Saint Vit (4pts), 4. Longvic (B) 4pts), 5. Palente (B) 4pts), 6. Auxois (4pts), 7. Chevigny (4pts), 8. Varois (4pts), 9. Val de Saône (4pts), 10. Vesoul (3pts), 11. Chalon (2) (pts) 12. Grandvillars (2pts), 13.

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