Pays Dolois 165

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N°165 Novembre 2014

Pays Dolois Journal GRATUIT d’informations


2 actu EXPRESS DOLE

CONCOURS DES MAISONS ET BALCONS FLEURIS Cette année, le concours dolois a compté 43 participations réparties dans six catégories différentes. Voici les lauréats pour chacune d’entre elles : M. Maurice Rebouillat pour la catégorie “Maison avec jardin très visible de la rue” ; M. et Mme Gabriel pour la catégorie “Décor floral installé sur la voie publique, cours et jardinet” ; Mme Monique Rollier pour la catégorie “Balcons ou terrasses sans jardin visible de la rue” ; Mme Christiane Bezin pour la catégorie “Fenêtres ou murs visibles de la rue” ; M Stephan Geipel pour la catégorie “Hôtels Restaurants - Bars - Magasins”.

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LES PLATANES DU CANAL REMIS EN ÉTAT Jusqu’au 30 novembre, les services de la ville de Dole et l’ONF sont à l’œuvre pour bichonner et donner une seconde jeunesse aux platanes du canal du Rhône au Rhin, via la pose de haubans. Le haubanage est une solution qui permettra de préserver les platanes présentant des signes de faiblesses mécaniques. C’est pourquoi, ils seront renforcés par un système de câbles assurant le maintien dit “hauban” en cordage placé de telle façon qu’il confortera leur structure. Ces platanes ont été identifiés comme étant des arbres à forte valeur patrimoniale.

Une unité de méthanisation en projet

RD JURA NO

La communauté de communes Jura Nord vient de lancer une étude pour la création d’une unité de méthanisation, qui permettrait de valoriser les matières organiques et produire du biogaz.

Cédric Desbons, sous­préfet de l’arron­ dissement de Dole, a effectué une visite dans la communauté de com­ munes Jura­Nord, mercredi 8 novem­ bre dernier. A cette occasion, Gérôme Fassenet, président de l’intercommu­ nalité, en a profité pour lui exposer le projet de création d’une unité de méthanisation ; projet encore au stade des études de faisabilité. La méthanisation est un procédé biologique per­ mettant de valoriser des matières organiques. Elle produit une énergie renouvelable (le biogaz, essentiellement du méthane) et un digestat (résidu des déchets digérés par des micro­orga­ nismes en atmosphère privée d’oxygène) utilisé comme fertilisant à partir de la biomasse (lisiers, résidu des cultures, boues des stations d’épura­ tion). La communauté de communes Jura­Nord est constituée par des communes rurales, à voca­ tion agricole. Outre l’élevage bovin, on y pratique la polyculture. Actuellement, les lisiers et autres déchets sont récupérés et stockés par chaque agriculteur. L’épandage des lisiers sous forme d’engrais naturel dans les cultures est régle­

menté, ce qui conduit chaque exploi­ tant à de lourds investissements en cuves de stockage. Quant aux menues pailles, elles sont souvent laissées sur les lieux de cultures. L’im­ plantation d’une unité de méthanisa­ tion permettrait aux agriculteurs d’alimenter régulièrement cette der­ nière et représenterait de ce fait une diminution de leurs charges d’exploi­ tation et d’investissement. Le biogaz produit par la décomposition pourra être utilisé à différentes fins : comme combusti­ ble servant à la production de chaleur susceptible d’alimenter des équipements collectifs, soit servir à la production d’électricité pouvant être reven­ due à EDF, enfin, sous réserve d’épuration, de car­ burant. Le digestat, après analyse (afin de détec­ ter l’éventuelle présence de métaux lourds, éventualité peu probable compte tenu de la non­ industrialisation du territoire concerné), pourra être utilisé comme engrais naturel. Il devrait être réparti entre les exploitants alimentant l’unité de méthanisation. La forme juridique de l’unité de

En visite dans la communauté de communes Jura Nord le 8 octobre dernier, le sous-préfet de l’arrondissement de Dole, Cédric Debons (au milieu) a écouté le nouveau projet du président Gérôme Fassenet (à gauche).

méthanisation reste encore à définir. Gérôme Fas­ senet a tenu à préciser au sous­préfet que le pro­ jet n’en était encore qu’au stade de l’étude de sensibilisation des populations et des communes éventuellement intéressées. Il n’exclut d’ailleurs pas d’y associer des agriculteurs ou villages limi­ trophes de la communauté de communes Jura­ Nord. Philippe Pelletier

PAYS DE DOLE

Conjoncture touristique : une tendance

générale à la baisse, mais des secteurs encourageants

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Sans surprise, la fréquentation touristique estivale dans le Pays de Dole enregistre une baisse par rapport à celle de 2013. Les conditions climatiques défavorables et la situation économique expliquent en partie cette tendance générale, même si le bilan se veut “plutôt positif”.

Le 14 octobre dernier, l’office de tourisme du Pays de Dole livrait les chiffres de la fréquentation touristique estivale du territoire (qui englobe également le Val d’Amour), aux professionnels du tourisme. Si la tendance générale est à la baisse par rapport à 2013, certains sec­ teurs s’en sortent mieux. L’hôtellerie de plein air et les campings enre­ gistrent un recul en terme de durée de séjour, mais limitent tout de même la casse grâce à des “ailes de saison” (printemps et arrière­saison) ensoleillées. L’enquête réali­ sée par l’office de tourisme du pays de Dole sur un panel de 60 professionnels fait res­ sortir une clientèle constituée pour beaucoup d’excursionnistes de Franche­Comté ou des régions voisines, expliquant la baisse du nombre de nuitées. La clientèle étrangère, en hausse cette année, provient surtout d’Allemagne et des Pays­Bas. “Mais aussi une clientèle du sud émergente, de l’Espagne et du Portugal, grâce à l’effet aéroport” pré­ cisait Stéphane Triboulet, directeur de l’OT. En août, en raison de la météo maussade, les sites couverts et les musées ont été privilégiés, et la fréquentation de l’OT a bondi de 17 %. De leur côté, les restaurateurs s’en sortent bien, et les produits de terroir et la gastronomie tirent leur épingle du jeu. Le cyclotourisme est également un secteur encourageant : “Il va en montant depuis plusieurs années, et de plus, les cyclotouristes consomment sur place” se réjouissait le président de l’OT Franck David. “J’encourage les professionnels à équiper leur établissement afin d’accueillir cette clientèle, avec le maté­ riel nécessaire pour ranger les vélos, sécher les vêtements… De notre côté à Dole, nous allons parfaire les équipements publics afin de mieux les recevoir.” Le député­maire de Dole, Jean­Marie Sermier mettait en exergue de son côté les secteurs où les efforts doi­ vent être accentués : “Le musée des beaux­arts de Dole est sous­exploité, n’hésitez pas à faire des propositions à vos clients ! Du côté de la forêt de Chaux, je pense que nous ne sommes pas bons. Nous avons une forêt de 20 000 hectares à nos pieds et il faut en profiter ! Les sports d’eau devront également faire l’objet d’un travail plus actif.” C.G.

A noter la sortie d’un nouveau guide de partenariat recensant l’ensemble des services de l’OT proposés aux professionnels.

TROIS QUESTIONS À FRANCK DAVID, PRÉSIDENT DE L’OT DU PAYS DE DOLE Où en le projet d’un office de tourisme flottant à Dole ? Nos partenaires financiers que sont le Conseil général du Jura, le Conseil régional de Franche-Comté et l’État nous suivaient dans ce projet d’office de tourisme flottant, car c’est un concept innovant qui fera parler du territoire. Nous avions alors un choix à faire, entre une barge construite ou un bateau aménagé. Aujourd’hui, on irait plutôt vers un bateau qui pourrait se déplacer occasionnellement. De plus, la demande de permis de construire dans le cas d’une barge aurait été problématique dans un périmètre sauvegardé, alors qu’une péniche ne nécessite pas de permis de construire. Elle pourrait s’étendre sur 170 m, avec un niveau supérieur utilisable. La ville de Dole a déjà réalisé l’aménagement du quai. L’office de tourisme de Lons-le-Saunier avait du retard, il reprend aujourd’hui de l’avance avec la création de l’office de tourisme de pôle du pays lédonien. Est-il de nature à venir concurrencer le pays de Dole ? Nous travaillons en bonne intelligence avec nos partenaires, il n’y a pas de concurrence. Des partenariats sont à développer, nous devons réfléchir ensemble, notamment sur les nouvelles technologies, les achats groupés… Je salue leur initiative.

À quand un véritable OT de pôle dans le Nord Jura ? Il est à l’ordre du jour. Ce n’est pas la bonne période pour aller chercher des crédits auprès des collectivités… La Plaine Jurassienne est aujourd’hui demandeuse our rejoindre une telle structure. Nous travaillons aussi avec les hébergements de Nord-Ouest Jura et Jura Nord, cela pourrait nous permettre de voir d’autres projets aboutir.

E TAT C I V I L NAISSANCES

Mylan de Michaël CHEVALIER et de Pauline SCHIESSLE, Chemin Inès de Florian COMMARET et de Laurine LE NAVIOSE, Crissey Frantz de Ghislain THIL et de Tyjani de Damien BEAUCAIRE Angélique BERNARD, Asnans­ et de Séverine PIETTE, Beauvoisin Damparis Mirabelle de Olivier Thomas de Nicolas DEFIN et de GAGUENETTI et de Nadine Estelle GRAPPIN, Damparis KREISER, Authume Sacha de Anthony MENETRIER Tylio de Cédric BONNOT et de et de Nadia GILLOT, Damparis Myriam de Abdelmadjid Mélanie LEFORT, Balaiseaux BENTAYEB et de Samiha Lyana de Vincent MORLAND et NOUBLI, Dole de Aurélie ANGONIN, Biarne Valentin de Nicolas PELLERO et Tiago de Julien PONTOUX et de de Florence APOLLONIO, Dole Vanessa COLOMBO, Chaînée Sohan de Dimitri BONNIN et des Coupis de Coralie CHEIKH BEN Ethan de Daniel MAURON et KADDOUR, Dole Lissandro de Aymeric LALA et de Amélie DUTARTRE, de Olivia GAUDOT, Dole Châtenois

Bérénice de Samuel PARIS et de Anaïs FAUQUET, Abergement le Petit

Keryan de David MONIN et de Emilie BOIVIN, Dole Ruben de Morgan PENESSOT et Marion ROBIN, Dole Alice de Nicolas APART et de Stéphanie TRAWKA, Dole Charly de Benjamin BILLEY et de Aurélie GENOT, Dole Léo de Franck DO RIO et Priscilla MACHEFERT, Dole Mathis de Yannick ESPOSITO et de Elodie MASSON, Dole Nayla de Slimane MAHAMDI et de Amélie BORDENAVE, Dole Léo de Mickaël DUPIN et de Laura TALFUMIER, Eclans­ Nenon Bryan de Philippe LÉVÊQUE et de Aurore MERCET, Étrepigney Axel de Olivier BOUDAUX et de Clémence LAMBERT, Gendrey

Baptiste de Fabrice LOYE et de Jennifer COUVERT, Gevry Lilou de Christophe PARCOLLET et de Yaëlle GUÉROULT, La Loye ÉLéa de Emmanuel PRINCE et de Laetitia GEORGEON, Le Deschaux Anna de David MICASSOYEDOFF et de Jessica MULLER, Le Deschaux Nathan de Alexy DELETTRE et de Sandra SCHINDLER, Mont sous Vaudrey Léo de Benjamin FOUILLAND et de Laetitia RECORDON, Mont sous Vaudrey Léon de Loïc FAUDOT et de Elise BORDOT, Nevy les Dole Loélie de Fabien MARC et de Dorothée MARIOT, Orchamps Ayla de Sylvain GELOT et de Dilel GÖRAL, Orchamps

Nolan de Rodolphe ANDRÉ et de Cindy MARTIN, Ougney Aymeric de Cyrille DESPRES et de Aurore BARBELENET, Petit­ Noir Timéo de Thierry DURY et de Caroline MARTIN, Pleure Laureen de Arnaud COULET et de Anne­Gaëlle RIO, Port­ Lesney Mia­Bella de Mikaël THOMAS et de Sophia DA SILVA NUNES, Rahon Sofia de Kevin GOUY et de Aline SIMON, Romange Emy de Romain GOBEROT et de Justine PISSELOUP, Saint­ Loup Nino de Florian BAILLY et de Claire SADOSKY, Tavaux Emma de Olivier ACCOU et de Angélique THIBERT, Tavaux

Guillaume de Martial MAGDELAINE et de Christelle CABUT, Vaudrey

DÉCÈS Yvonne PAGEOZ veuve GRAND, Arbois, 93 ans Robert EUSTACHE, Authume, 79 ans René GAUTHIER, Champagney, 87 ans Marie DUTARTRE veuve GENOT, Chaussin, 94 ans Suzanne DURET épouse GUYON, Choisey, 89 ans Aimé BLANC, Damparis, 79 ans Josette LIMOGE épouse MARTIN, Damparis, 69 ans Berthe PIERRU, Dampierre, 85 ans Michel BONJOUR, Dole, 77 ans

Gilbert JANSON, Dole, 69 ans Yvonne NICEY veuve GARCIN, Dole, 83 ans Bernard JAINES, Dole, 65 ans Jeanne HURTARD veuve LONCHAMP, Dole, 97 ans Gérard ROUSEAU, Dole, 67 ans Anne­Marie PARDON veuve BARIAT, Dole, 80 ans Suzanne PERNIN veuve SANDRI, Dole, 85 ans Gérard ROUX, Dole, 87 ans Irène BOURDENET veuve ETHEVENAUX, Dole, 90 ans Françoise CHAILLOT épouse CADIER, Dole, 68 ans Mélanie VINCENT, Dole, 20 ans Renée BOISSET veuve BERTHET, Dole, 97 ans

Suzanne BELBENOIT veuve PROST, Dole, 95 ans Roger RASCLE, Dole, 72 ans Jacqueline RODEMET veuve BERTHENET, Dole, 90 ans Marie PRÉVOST veuve POUTHIER, Dole, 87 ans Paul FAUCHER, Dole, 62 ans Odette JAVOUREZ veuve MAITRE, Dole, 94 ans Simone DUMAS épouse MILLERET, Fraisans, 90 ans Gabrielle BUISSON veuve GENOT, Le Deschaux, 92 ans Annie CRETENET épouse GAILLARD, Saint­Aubin, 61 ans Marcel GABRIEL, Tassenières, 94 ans Helmut BERNING, Tavaux, 88 ans



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DÉPART DU SOUS-PRÉFET DE DOLE

Cédric Debons, sous-préfet de l’arrondissement de Dole, quittera ses fonctions la première semaine de novembre. Par décret du Président de la République du 14 octobre dernier, il a été nommé sous-préfet de Saverne dans le Bas-Rhin.

LA MAIRIE DE DOLE CHAMPIONNE DE FRANCE DE L’ACCUEIL TÉLÉPHONIQUE Le 14 octobre dernier, au Centre des Arts d’Enghien-les-Bains, la mairie de Dole a reçu le prix spécial du jury des “Rencontres nationales Accueil & Relations aux usagers” de l’AFNOR pour la meilleure prise en charge téléphonique, toutes catégories de collectivités confondues. La ville de Dole a obtenu la note de 98.1 %, alors que la moyenne nationale est de 83,7 %. Elle termine également 5e nationale pour sa note “Ressources Humaines” sur la compétence de ses agents (courtoisie, clarté et adéquation de la réponse, écoute du besoin, personnalisation…). Daniel Germond, adjoint au maire de Dole en charge de la représentation et de la promotion de la ville, et Annabelle Receveur, chef du service accueil-courrier, étaient présents à Enghien-les-Bains pour recevoir le trophée. La ville a été auditionnée à plusieurs reprises par des “usagers-mystère”, en mai-juin dernier. Daniel Germond a tenu à féliciter les agents du service : “C’est d’abord leur récompense. Félicitations à eux. L’accueil téléphonique est, avec l’accueil physique, le mode de contact privilégié des habitants. Les outils numériques n’ont pas encore pris le pas sur la vraie relation avec l’usager.”

FRIPERIE DU SECOURS POPULAIRE Le Secours Catholique, en collaboration avec Coop’Agir, association d’insertion, organise une grande friperie les vendredi 14 et samedi 15 novembre de 9 h à 17 h au temple, 19 rue des Arènes à Dole, pour se vêtir à petit prix, trouver l’article rare et soutenir l’action du Secours Catholique à Dole auprès de personnes en grande précarité. Cette action s’inscrit dans le cadre de la campagne nationale du Secours Catholique “Donner, c’est déjà agir.”

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Tavaux La moyenne surface Super U

inaugure son extension

L’enseigne a pratiquement doublé sa surface de vente. L’embauche de dix salariés supplémentaires est prévue pour venir épauler l’équipe déjà en place. L’inauguration du nouveau site aura lieu le 15 novembre prochain. Après neuf mois de travaux et un mois d’avance sur le calendrier prévisionnel, Lau­ rent Gréa, le gérant de la moyenne surface Super U de Tavaux, peut se réjouir. Le maga­ sin, géré par le commerçant indépendant regroupé en coopérative, est passé de 1 800 m2 à 3 000 m2 de surface de vente, pour un bâtiment total de 9 000 m2. L’exten­ sion à l’arrière des locaux et sur l’aile droite a permis au jeune dirigeant de 29 ans d’étof­ fer son offre, tout en conservant “une taille humaine”, son leitmotiv. Une harmonie des couleurs et un nouveau design modernisent l’intérieur, tout en offrant d’avantage d’es­ pace dans les travées du magasin, ainsi qu’une liberté de circulation aux clients. “Cette volonté de s’agrandir est une décision commune de l’équipe” précise Laurent Gréa. “Nous souhaitions vraiment apporter une satisfaction clientèle, afin de proposer un lieu

où l’on puisse trouver toute sa liste de course facilement.” Afin de répondre à une clientèle de plus en plus demandeuse de produits locaux, frais et de qualité, Super U s’est engagé auprès de producteurs locaux afin d’étoffer son offre en produits du terroir. L’univers bébé s’est également développé. De plus, une aire de jeux pour les petits de 3 à 12 ans a été aménagé. Dans un univers de plus en plus concurren­ tiel, Super U entend bien marquer son terri­ toire, mais pas à n’importe quel prix : “Une

C.G.

CONSULTATION DU CONSEIL GENERAL :

PLAINE JURASSIENNE

Assainissement non collectif :

jusqu’à 3 000 euros d’aide par habitation

La communauté de communes de la Plaine Jurassienne souhaite engager la réhabilitation des installations défectueuses des foyers volontaires. Quelque 900 habitations sont éligibles aux aides proposées par l’agence de l’eau. C’est en 2009 que la communauté de communes de la Plaine Juras­ sienne créait son service public d’assainissement non collectif (SPANC), afin d’assurer une mission de contrôle des installations du territoire en matière d’assainissement non collectif (ANC). Cette méthode de traitement des eaux usées concerne quinze communes de la Plaine Jurassienne, soit quelque 2 000 habitations, que ce soient par fosses sceptiques toutes eaux, par phytoépuration (système d’as­ sainissement individuel par les plantes), ou microstations. Rappelons que si ces dernières sont défectueuses, elles peuvent constituer un risque pour la santé et l’environnement. En outre, les particuliers ont l’obligation légale d’être en conformité avec la réglementation, et doi­ vent faire contrôler leur dispositif par la collectivité. Une première phase de diagnostic réalisée par un technicien de Sogedo, l’entreprise délégataire, permet aujourd’hui à la Plaine Jurassienne d’avoir une vision précise de l’état des équipements. “On sait que très peu d’ha­ bitations, une petite dizaine, sont en zone noire et polluent beaucoup. La majorité des installations sont classées conformes aux normes en vigueur au moment où elles ont été installées. Mais les normes évo­ luent régulièrement, tous les 4 à 5 ans, et certains équipements ins­ tallés il y a quinze ans n’en demeurent pas moins dangereux pour l’en­ vironnement” explique Guy Savoye, vice­président en charge de la commission développement durable. Dans le cadre de son programme “sauvons l’eau”, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse prévoit l’attribution de subvention pour la réhabilitation de ces dispositifs réalisés avant 1996, allant jusqu’à 3 000 euros maximum par habitation. “Environ 900 installations sont

nouvelle extension pourrait être prévue à terme, mais nous ne sommes pas un gros groupe, et mon but n’est pas de construire du m2 à tout prix, j’y suis opposé. L’objectif est avant tout de satisfaire la clientèle, tout en pérennisant nos emplois.” L’embauche de dix salariés supplémentaires est d’ailleurs prévue. L’inauguration officielle des nou­ veaux locaux est prévue le 15 novembre pro­ chain, avec son lot d’animations et offres commerciales, spectacles et manèges…

aujourd’hui éligibles à ces aides. On laissera la possibilité aux habitants de choisir l’artisan qu’ils souhaitent. Chaque projet de réhabilitation sera précédé par la visite de notre technicien, car par­ fois, une réadaptation de l’existant suffit, sans forcément tout changer. Cela permettra aussi qu’un maximum d’habitants profitent de ces aides” poursuit Guy Savoye. Début 2015, les premières réhabilitations pourraient être lan­ cées. D’ici là, des réunions d’information seront organisées dans les villages concernés. Céline Garrigues

LA BOURGOGNE REMPORTE LARGEMENT LES SUFFRAGES

En septembre dernier, le Conseil général du Jura lançait une consultation citoyenne auprès des Jurassiens afin de recueillir leur opinion sur le projet de fusion des régions du gouvernement, ainsi que leur souhait quant à la région de rattachement (Bourgogne ou RhôneAlpes). Ci-dessous les résultats de cette consultation, laissant apparaître un large plébiscite pour la Bourgogne comme région de rattachement.


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Musée des beaux-arts de Dole

SÉCURITÉ LA POLICE MUNICIPALE DE DOLE ET LA POLICE NATIONALE MAIN DANS LA MAIN Le 10 octobre dernier, la police municipale de Dole signait une convention de coordination avec la police nationale afin de réaffirmer le travail collaboratif entre les deux autorités.

“Les Malassis”, un art subversif et collectif qui bouscule la société des années 60/70

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Le musée des beaux-arts de Dole vient d’ouvrir une des expositions majeures de sa programmation, “Les Malassis, une coopérative de peintres toxiques (1968-81)”. Ce collectif de peintres des années 60/70, contestataires, engagés politiquement et socialement, joua un rôle prédominant dans le paysage artistique français de cette période.

Le député-maire de Dole Jean-Marie Sermier et le préfet du Jura Jacques Quastana ont signé la convention de coordination le 10 octobre dernier.

Une première convention avait déjà été signée à Dole en 2000 afin de renforcer la collaboration entre la police municipale (PM) du secteur de Dole et la police nationale. “La loi stipule que s’il n’y a pas de convention, la police municipale ne peut travailler de nuit, après 23 heures, ni être armée” précise David Kleisler, directeur de la prévention et de la tranquillité publique de Dole. “Cela étant déjà le cas à Dole depuis longtemps, c’était une évidence pour nous de signer cette nouvelle convention, nous n’avons pas hésité”. Cette dernière s’appuie sur un décret de 2012 qui renforce les communications opérationnelles entre les deux autorités. “Cela fait suite au décès d’Aurélie Fouquet, policière municipale tuée lors d’une fusillade en 2010 dans le Val-de-Marne. Il avait été mis en évidence que la police municipale n’avait pas été au courant du fait en cours, et avait été prise pour cible” reprend David Kleisler. Désormais, les policiers municipaux pourront être informés en direct d’un évènement grave en cours, ou qui vient de se produire. Plus de sécurité pour ces derniers, mais aussi une meilleure efficacité. Le réseau radio du commissariat est dorénavant ouvert à la PM, et les forces de l’ordre de l’Etat peuvent communiquer sur le réseau radio de la police municipale. “C’est nouveau et important pour nous, car ce système permet d’être plus réactifs. Il faut une communication très opérationnelle entre l’opérateur qui voit les faits, et les forces qui interviennent, d’autant plus aujourd’hui avec l’arrivée prochaine de la vidéoprotection à Dole”. L’étude pour la mise en place du dispositif est actuellement en cours, et il devrait arriver d’ici quelques mois dans la cité Pasteur. Modifiera-t-il en profondeur la façon de travailler des forces de l’ordre ? “Non, pas fondamentalement” répond Aurélie Métadieu, capitaine de police du commissariat de Dole. “Mais elle sera un outil supplémentaire et efficace pour prévenir les infractions, dissuader les contrevenants et lutter contre la délinquance.” C.G.

La coopérative des Malassis, ou quand l’art et la politique se questionnent… “Quand l’art se mêle de politique, cela devient ignoble” disait Jacques Chaban­Delmas, promoteur d’une “nouvelle société”, dénoncée par cette asso­ ciation de six artistes. Jusqu’au 8 février, le musée des beaux­arts de Dole, connu pour sa collection d’art contemporain orienté autour de la figuration narrative, met en lumière cette exposition constituée pour beaucoup d’œuvres monumentales. L’acqui­ sition de ces dernières a été un élément déclencheur dans l’ouverture du musée à l’art contemporain. Les six artistes de la coo­ pérative, Henri Cueco, Lucien Fleury, Jean­ Claude Latil, Michel Parré, Gérard Tisserand et Christian Zeimert (ce dernier démissionnera au bout d’un an) ont produit une peinture figurative, narrative et politique, sous la forme d’un art collectif. “Ils ont réinventé un moyen de témoigner, tout en protestant contre l’art abstrait prédominant à cette période et qui ne disait rien sur le monde” éclaire Amélie Lavin, directrice du musée des beaux­arts de Dole. “Dans un contexte difficile entre guerre froide, guerre d’Algé­ rie, les peintres vont se radicaliser, et le travail collaboratif va se développer”. La pièce maîtresse de l’exposition, “Le grand méchoui”, une fresque de 65 mètres de long, fut tirée d’une expo­ sition commandée par Georges Pompidou, intitulée “Douze ans d’art contemporain en France”. Cette œuvre monumentale, d’une

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“Le grand méchoui”, une fresque de 65 mètres de long, présentée ici par Amélie Lavin, directrice du musée des beaux-arts de Dole, est la pièce maîtresse de l’exposition.

grande violence, décode avec humour et symbolisme l’engrenage des “moutons”, c’est­à­dire les Français de l’époque, vers l’illusion du pouvoir et de l’argent. “La société de consommation y est repré­ sentée dans toute sa splendeur, avec télés, tracteurs, nourriture… “Le grand méchoui” évoque aussi les premiers grands scandales politico­financiers de la Ve République” continue Amélie Lavin. Bref, une exposition à ne pas rater, qui dénonce les rouages du capita­ lisme, l’avènement de la société de consommation et qui dérange Céline Garrigues le système “bien assis” de cette période.

MJC de Dole Le nouveau directeur

espère retrouver “cohésion et fluidité”

Pierre-Olivier Laulanné a pris ses nouvelles fonctions de directeur de la MJC le 8 octobre avec armes et bagages. Il possède une expérience aguerrie du milieu associatif et culturel, et entend bien apporter de l’apaisement au sein de la structure.

Pierre-Olivier Laulanné, vous venez de prendre vos fonctions à la direction de la MJC de Dole. C’est un fonctionnement particulier, puisque vous êtes mis à disposition de la Fédération des MJC… C’est un partenariat entre la Fédération française des MJC qui recrute des directeurs sur concours, et les MJC locales. Mais le conseil d’administration de la MJC de Dole a dû valider le candidat de la Fédération. C’est un avantage d’avoir une politique nationale sur l’éducation populaire, cela permet de sortir de l’isolement. Cela permet aussi de bénéficier du réseau et de son approche de l’éducation populaire. Par exemple, l’opération de la MJC de Dole, les “24 heures de réalisation”, deviendra une opération nationale en 2015.

culturel. J’ai travaillé en Colombie, en Nouvelle-Calédonie, et j’ai toujours été intéressé par l’héritage culturel, et ce que nous en faisons. Parallèlement, j’ai toujours été proche du réseau des MJC, et j’ai organisé à Blois un festival de musiques actuelles pour la MJC. Depuis 15 ans, je travaillais dans le secteur des musiques et danses traditionnelles.

Quel est votre parcours ? Depuis 30 ans, j’évolue dans le secteur

J’ai fait une école de communication, j’ai réalisé plusieurs documentaires audiovi-

Quel est votre domaine de prédilection de la culture ? Le spectacle vivant, ainsi que les politiques culturelles et leurs effets sur la société. C’est pour cela que j’ai été motivé de prendre la direction de la MJC de Dole. L’audiovisuel et l’éducation à l’image sont une des spécificités de la MJC de Dole. Êtes-vous familier avec ce secteur ?

suels… Je connais l’éducation à l’image. Je pense que nous pouvons encore développer davantage cette spécificité à Dole, mais il faut trouver des financements. Il faut que les jeunes aient un rapport plus mûr à l’image, sans les subir. Je suis convaincu par l’outil du cinéma le Studio, de son impact. Les films de réflexion, d’émotions, participe à l’éducation des jeunes. Quel est votre projet éducatif et culturel pour la MJC de Dole ? Qu’elle tourne de façon plus fluide. Il y a eu des problèmes au conseil d’administration, des problèmes financiers… Il faut trouver un modèle économique pour lier le secteur jeunes, les ateliers d’activité, et un pôle image-cinéma important. Enfin, il faudra réfléchir sur la manière de gérer l’implication bénévole et professionnelle : comment mêler les savoir-faire pour une meilleure efficacité.

La MJC de Dole traverse une crise difficile. Étiez-vous au courant de la situation ? J’étais au courant de la situation et de son évolution depuis cet été. Cela m’a permis de prendre du recul et de réfléchir. Si on veut avancer, ce n’est pas à moi, qui n’aie pas vécu la situation, de juger et prendre parti. J’écoute et j’entends les souffrances des uns et des autres. Le conflit est passé, il faut retrouver de la cohésion et de la fluidité. Il faut également retrouver des comptes sains. Quel sera l’avenir pour le salarié Guy Dubled qui a été licencié ? Il a été réintégré. C’est un poste qui manquait. J’ai bon espoir de travailler en bonne intelligence.

Propos recueillis par C.G.

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Pays Dolois n°165 - Novembre 2014

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Dole Etapes prend ses

marques dans ses nouveaux locaux

Le département travail et le siège du groupe Etapes, l’établissement public éducatif et social dolois, ont été regroupés au sein d’un bâtiment spacieux, totalement réhabilité et offrant des conditions de travail optimales.

Seul établissement public médico­social dans le Jura, Etapes prend en charge des per­ sonnes déficientes intellectuelles au sein de différentes structures, basées essentielle­ ment dans le nord du Jura. Au regard de la vétusté des précédents locaux du départe­ ment travail, séparé en deux sites, à Fouche­ rans et Orchamps, le groupe a décidé de regrouper une partie de ses activités – ce département et le siège qui était situé aux Mesnils Pasteur – dans un vaste bâtiment flambant neuf, dans la zone des Epenottes. “Les anciens locaux n’étaient plus aux normes et ne permettaient pas des conditions de confort et d’accueil corrects”, explique le directeur du groupe Gilles Chaffange. “De plus, il n’était pas pratique de travailler sur deux sites différents. L’objectif est aussi de réaliser des économies d’échelle.” Le bâtiment qui abritait l’ancienne usine Tomecanic a été acquis par le groupe et totalement réhabilité. Rebaptisé le “Megas” par les travailleurs, l’es­ pace de 8 000 m2 a été cloisonné et offrent aujourd’hui des conditions de travail opti­ males, avec des locaux de plain­pied, trois salles d’accueil­pause, une isolation ther­ mique et phonique, de grandes fenêtres per­ mettant l’entrée de la lumière naturelle… “Nous sommes vraiment satisfaits. 150 per­ sonnes travaillent ici et c’est aussi grâce à eux que nous avons pu déménager car ils nous

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ont suivis dans cette décision”. Le coût global de l’opération s’élève à 6 millions d’euros, dont 1,5 million en autofinancement.

Une salle grise unique dans le Jura La bibliothèque d’Etapes a également été transférée au “Megas”. Les 9 000 ouvrages spécialisés dans les secteurs du médico­ social, médical, psychologique… sont acces­ sibles à tous, même si les professionnels et étudiants constituent l’essentiel de son public. Les activités du département travail sont pour leur part divisées en deux entités, un ESAT (Établissement et service d’aide par le travail), et une entreprise adaptée, et concernent essentiellement de la sous­trai­ tance industrielle. Avec une particularité : une salle grise a été aménagée, la seule du département, et possède un niveau de pro­ preté et d’empoussièrement connu et maî­ trisé. Cette salle a permis au groupe de s’ou­ vrir à de nouveaux marchés, tel que le conditionnement pour les laboratoires Urgo. “Ce qui nous manque aujourd’hui, c’est une salle pour la restauration” reprend Gilles Chaffange. “Nous avons conservé un espace de 500 m2. Dans un premier temps, nous pourrons faire livrer des repas, puis à terme, posséder notre propre cafétéria autonome. La salle pourrait être réalisée pour le premier trimestre 2015.” C.G.

La “salle grise” permet de maîtriser le niveau de propreté et d’empoussièrement.

UN FOYER ET UN NOUVEL ESPACE POUR LES ENFANTS AUTISTES En partenariat avec Dole du Jura Habitat, le groupe Etapes projette de construire un foyer à Dole, en remplacement de celui d’Orchamps. Il pourrait sortir de terre en 2016, et le service d’accueil de jour (SAJ) pourrait y être transféré. Quelques places pour personnes âgées handicapées devraient intégrer ce foyer. D’ici là, un nouveau bâtiment pour les enfants autistes ouvrira ses portes en avril 2014 et offrira 13 places pour des enfants de 6 à 20 ans.

Visite guidée en République du Jura La nouvelle micronation sans frontière

En Franche-Comté, vous connaissiez peut-être la République du Saugeais. Il faut désormais compter sur la République du Jura, une “micronation” culturelle sans limite géographique, pour tous ceux qui aiment le Jura, dans le monde entier.

Sarl

Derrière ce projet un peu farfelu se cache un véritable concept sociologique sur la construction de l’identité régionale. La Répu­ blique du Jura, née dans l’esprit de Joël Simon et créée officiellement à la fin de l’été, s’enracine dans tout le massif du Jura, et vise à fédérer une communauté autour d’un pro­ jet culturel, intellectuel et humoristique. Tout cela loin des revendications politiques et territoriales, ou du sens galvaudé de la notion “d’identité”. Bien au contraire, la République du Jura se veut ouverte à tous les Jurassiens ou non Jurassiens, résidant dans le Jura ou non, et qui ont pour point commun un fort attachement à la culture jurassienne, au sens large (art, gastronomie, savoir­faire, façon de vivre…). Si le nom de Joël Simon demeure méconnu pour certains Jurassiens, il est en revanche bien connu de nombreux acteurs économiques du terri­ toire… Passionné dans sa jeunesse de lec­ ture d’ouvrages historiques sur l’identité comtoise, il s’est interrogé plus tard sur la construction de cette dernière. “Pour moi, le sens premier de l’identité est la volonté de développer ensemble un territoire. Elle va

plus loin que le vin Jaune ou le Comté : c’est construire ensemble un territoire du meilleur, et le développer dans le monde entier. La technique de construire une micronation s’apparente d’ailleurs à la technique du mar­ keting territorial” éclaire l’intéressé. Aussi, cette entité virtuelle, qui prend son socle sur le web, va plus loin que le côté folklorique et touristique de la République du Saugeais. Comme toute micronation, la République du Jura possède ses signes de souveraineté : un passeport fraîchement créé, des vignettes, un drapeau, des pins et autocollants, et un site internet où on pourra consulter la partie théorique et les textes fondateurs. “Autant de symboles permettant aux personnes d’af­ firmer leur identité” poursuit Joël Simon. La communauté regroupe aujourd’hui 70 adhé­ rents. Et comme la culture englobe de nom­ breux domaines, dont celui de l’économie, chaque détenteur du passeport peut inscrire son entreprise dans un annuaire en ligne : “On retrouve l’esprit du réseautage d’affaires sans contraintes géographiques. Un adhé­ rent de Stockholm a même créé une ambas­ sade de la République du Jura en Suède !” Le

concept reste aujourd’hui ouvert à tous les projets et idées de ses adhérents : “Le site est un squelette. Nous avons plein de jeunes qui ont des idées géniales et qui partent. L’idée n’est pas de faire le culte des grands hommes, même si Pasteur en fut un, mais faire connaître des Jurassiens qui ont des idées. Nous allons attendre que le réseau se construise, et pourquoi pas d’ici un an, orga­ Céline Garrigues niser des rencontres.” http://www.larepubliquedujura.com/ https://www.facebook.com/larepubliquedujura

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EXPRESS DOLE - SEMAINE DE SOLIDARITÉ INTERNATIONALE

Du 15 au 22 novembre se tiendra à Dole la semaine de solidarité internationale. Pour l’occasion, la plateforme doloise des associations de solidarité internationale invitera Xavier Sayago, venant de Ouagadougou, sculpteur sur métal de récupération qui travaillera et présentera ses œuvres devant le public. Au Programme. 20 novembre à 20 h 30 au cinéma le Studio de la MJC : film Timbuktu (le chagrin des oiseaux) par Abdherrahamane Sissako. Sur l’occupation de la ville de Tombouctou par les groupes djihadistes. 21 novembre à 20 h à l’hôtel de ville (entrée libre) : “La solidarité internationale par le microcrédit”. Intervenant : Philippe Humbert, ancien dirigeant d’Oïko Crédit, banque hollandaise regroupant 55 millions de clients dans les pays en voie de développement. 22 novembre à 14 h à la Fabrique, (entrée libre) : forum des jeunes solidaires. Présentation par les Loisirs Populaires d’une expérience de solidarité dans le Limousin. Autre présentation d’expériences au Rwanda par les jeunes du STAPS. 15 h 30, au théâtre : “Le grand jeu de la faim” par la compagnie Zigomatic, spectacle humaniste décapant. 17 h : clôture avec pot amical et solidaire.

VITICULTURE - SUPPRESSION DES “CONTRATS

VENDANGES” : CHRISTOPHE PERNY ÉCRIT À MANUEL VALLS

La remise en question par le gouvernement du contrat vendanges, permettant aux viticulteurs d’embaucher des vendangeurs dans des conditions avantageuses (exonération des charges salariales) concerne particulièrement le département du Jura, territoire aux six AOC. Le président du Conseil général, Christophe Perny, a écrit au premier ministre afin de lui demander “d’entendre les revendications des vignerons” : “le contrat vendanges est vital pour nos viticulteurs, et plus particulièrement pour ceux du Jura. Les vins typiques de notre département nécessitent pour certains, dans leur cahier des charges, une vendange humaine”, écrit-il notamment.

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Pays Dolois n°165 - Novembre 2014

Village

Les ateliers des anciens tissages

Au cœur du Val d’Amour à l’orée de la forêt de Chaux et au bord de la Loue, Santans respire l’air pur tout en écoutant les oiseaux. S’il est un village tranquille, c’est bien celui-là…. Le Pays Dolois est allé le visiter et rencontrer les Ninaneux.

Santans,

le pays des Ninaneux A force de dire "non" à tout, les habi­ tants de ce village ont été qualifiés de "Ninaneux", ancien terme patois quali­ fiant quelqu’un systématiquement opposé à toutes propositions. De là à s’affubler de ce vocable comme gentilé, il n’y eut qu’un pas ! Pourquoi toujours dire "amen" ? Un comportement qui remonte très loin dans le temps et qui a certes changé…, mais le nom est resté. Au temps des ducs de Bourgogne, des assemblées judiciaires se tenaient au château durant la saison de chasse, d’où de nombreuses sentences prononcées. Est­ce l’étymologie de Santans ? C’est évidemment très incertain, mais ne pas être d’accord avec une condamnation ne choque personne, surtout au pays des Ninaneux !

Les paroissiens montent à l’église Si autrefois, le château dominait le vil­ lage, c’est l’église qui a cet honneur aujourd’hui. Tout en haut d’une colline,

l’édifice de style mi­gothique, mi­roman joignait le parc du château. En 1694, elle fut presque entièrement recons­ truite et agrandie. Placée sous la protec­

tion de Saint­Pierre et Saint­Paul, de nouveaux travaux d’extension étaient engagés en 1734, 1800 et 1847, la population augmentant sensiblement, atteignant 669 habitants en 1846. Peu avant la seconde guerre mondiale, l’abbé Gavand paya de ses deniers la res­ tauration intérieure. La toiture nécessita de gros travaux en 1981 et 1985, comme le clocher et sa flèche quadran­ gulaire qui furent restaurés en 1987. Juste avant d’entrer dans le XXIe siècle, un ravalement complet des murs exté­ rieurs fut réalisé. Intégrée dans la paroisse “Le Val d’Amour”, cette église a été inscrite au patrimoine des monu­ ments historiques le 19 décembre 1983.

L’école en RPI Constituée en RPI avec Chatelay, Chis­ sey­sur­Loue et Germigney en 1988, Santans a pu conserver une école abri­ tant tous les cours du primaire dans deux classes. L’une est dirigée par Sophie Julieno, également directrice, et l’autre par Elodie Pieuchot qui a succédé à Myriam Brossard à la dernière rentrée. Cette école se trouve à l’arrière de la mairie. Les trois cours de maternelle sont assurés à Chissey­sur­Loue. Il est bien loin le temps où filles et garçons étaient séparés. Sur cette rare photo de 1903 jaunie par le temps, on remarque que de nombreux patronymes sont encore présents aujourd’hui.

Un centre important autrefois Avoir désigné Santans chef­lieu de canton en 1790 témoigne de l’importance de ce village dans l’histoire, même si, pour des raisons de réorganisation territoriale, ce titre lui fut retiré en 1801. En effet, cette seigneurie qui appartenait au domaine des souverains de Bourgogne fut le cen­ tre d’une prévôté regroupant plusieurs villages. Un fortin de surveillance exista, mais aussi un château qui, sur la colline à proximité de l’église actuelle, permettait de surveiller toute la vallée de la Loue. Sa tour carrée impressionnante était visible de très loin et les souverains de Bour­ gogne y firent de nombreux séjours. Détruit par la foudre en 1794, il a com­ plètement disparu. De grandes familles furent attachées à ce territoire. De Guy de Santans au XIIe siècle à Jean­Théo­ dore Baurans au XVIIIe, en passant par les Terrier, Canoz, Chissey et Peting. A partir de 1719, différents arrêts du conseil d’Etat ordonnèrent la réunion au domaine royal de diverses seigneuries, parmi lesquelles celle de Santans. En 1736, Dominique­Antoine de Peting de Santans devint fermier des terres locales, jusqu’en 1754, lorsqu’il les céda aux bénédictins de Besançon. Ce village entièrement détruit par un énorme incendie en 1765 sut se relever. En 1769, Jean­Théodore Baurans d’Orson devint fermier jusqu’à sa mort et sa veuve en fut dépossédée par l’Etat en 1792.

A l’école en 1903. De gauche à droite : 1er rang : Emile Jeannet – Marcel Jeannet. 2e rang : André Boilley – Henri Baurand – Edmond Baurand – Marcel Espaze – Adrien Roy – Joseph Baurand – Emile Rebière (mutilé en 14/18) – Marius Gallibour – Tonin Broutet – Marcel Renard – André Sylvain. 3e rang : Eugène Baurand – Jules Georgeon – Léon Jeannet (blessé en 14/18) – André Rebière – Georges Boire –Julien Roy– Maurice Perrot – Albin Perrot – René Roy –Charles Florent (mort en 14/18). 4e rang : Constant Bichet – Joseph Carré – Alfred Sintot – Auguste Larèze (mort en 14/18) – Pierre Perrot – Maxime Georgeon – Louis Loriod – Gabriel Ducheron.

MARC ESPAZE : “Nous bénéficions de moins en moins de subventions !” C’est dans sa petite mairie parfaitement entretenue que Marc Espaze nous accueille. Le poêle à bois centenaire qui chauffait l’ancienne mairie sert de décor, comme aussi l’ancien tambour de Louis Jac­ son, dernier garde champêtre. D’entrée, on remarque l’importance du souvenir… “Être maire d’une petite commune rurale est de plus en plus difficile” déplore le premier magistrat origi­ naire du village, élu en 1971 et maire depuis 1983. “Aujourd’hui, la communauté de communes détient de nombreuses compétences, d’où un certain blo­ cage. Actuellement, les communes baignées par la rive gauche de la Loue semblent prioritaires sur celles de la rive droite” regrette­t­il, affirmant être préoccupé par la conservation même du patrimoine et ne cachant pas son pessimisme au regard de l’évolution du territoire et de l’absence de travail local. Néanmoins, diverses réalisations ont été effec­ tuées lors du précédent mandat, notamment l’amé­ nagement de la place du village avec l’effacement

des lignes électriques et le réaménagement du pôle multiservices, la réfection des vitraux de l’église, laquelle a vu son chauffage rénové et ses circuits électriques mis en sécurité, comme aussi l’accès à son clocher. L’entretien du parc locatif de douze logements et la mise en sécurité de la route D7 tra­ versant le village ont également été faits. Certes, des projets sont évoqués comme la mise aux normes de l’éclairage électrique, la réfection des routes après les travaux de rénovation des réseaux d’assainissement et d’eau potable qui sont en cours. “Il faudra des moyens” confirme Marc Espaze. Si autrefois, le village abritait diverses activités (tis­ sages, tuilerie fermée en 1961, fromagerie fermée en 1966), le maintien d’autres activités est une satis­ faction pour le maire. Cinq exploitations agricoles demeurent avec les GAEC de la Lue, de la forêt de Chaux, les EARL du vieux Frêne et du Caporal, ainsi que Bruno Boilley qui, outre les céréales, cultive du tabac et de la vigne à Pupillin. Les autres sont essen­

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ville et village 11 MARCEL SINTOT : “j’adore collectionner !” Qui n’a pas déjà rencontré Marcel Sintot dans l’un des vide­greniers régionaux ? Agé de 93 ans, cet ancien menuisier­ébéniste, puis antiquaire a toujours bon pied bon œil. “Je suis né ici, et mon père s’était lancé dans la brocante avant la guerre. Avec mon frère Jean, nous avons travaillé avec lui et lui avons succédé” explique­t­il. En retraite en 1986, il ne perdit pas le goût des vieux objets et se laissa absorber par la collectionnite. “J’achetais tout ce qui me plaisait et progressivement, diverses collections sont nées”. Aujourd’hui, ce sympathique nonagénaire adore encore parler de ces magnifiques objets qui se faisaient, et que l’on utilisait autrefois. “Ils n’ont plus beaucoup de valeur aujourd’hui ! Les meubles anciens ne valent plus rien” déplore­t­il. Mais que dire des autres collections ? Marcel Sin­ tot aime tout, même les pots de chambre, et peu importe s’ils ont servis ! Concernant cer­ tains objets, il avoue même ne plus les compter. Certes, il n’a pas fait la guerre 14/18, mais il a connu beaucoup de gens qui l’ont vécue, certains ayant connu les tranchées. En accu­ mulant d’anciennes douilles d’obus, la plupart finement gravées par d’anciens poilus, c’est sa manière à lui de leur rendre hommage en cette année du centenaire. Cartophile il est également, et il n’est pas un coin de son village natal au début du 20e siècle qu’il n’ait pas en photo. Il a vu évoluer sa commune, mais que de témoignages il conserve. Discuter avec cet homme est vraiment un véritable plaisir…

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Personnalités liées à la commune Jean de Santans ( ? - 1618) : Lieutenant général du bailliage de Gray en 1586, il fut conseiller au parlement de Dole de 1601 à 1618. Son petit-fils Pierre de Mongenet de Santans fut le gendre de Claude Prost, dit Lacuson, héros de la résistance comtoise en 1636. - François Guyot (1785 - ap. 1857) : Né à Santans, ce militaire accompagna Napoléon lors de la campagne d’Autriche, puis servit en Espagne durant six ans sous les ordres du général Suchet. Il est médaillé de Sainte-Hélène. - Micheline Dax (1924 - 2014) : Micheline Etevenon est née à Paris. Durant l’occupation allemande, elle se réfugia à Montbarrey avec son père, mais elle vint fréquemment chez ses tantes à Santans. Elle nous a quittés le 27 avril dernier. - Enfants du pays morts pour la France : 13 en 1914/1918 – 1 en 1939/1945 – 2 en Indochine.

RAYMONDE CAMELIN : “Je suis à la disposition des clients” Le pôle multiservices, le Cabas­Ray créé dans une ancienne ferme en 2005 par la com­ mune est une richesse pour Santans et les proches villages voisins. D’abord tenu par Isabelle Jeannet, il fut repris par Raymonde Camelin en août 2009. “Je tenais déjà un commerce dans le Haut Jura” explique cette dynamique jeune femme originaire de Mor­ bier. Rares sont les petites communes rurales qui bénéficient d’une telle infrastruc­ ture, une supérette très bien achalandée en épicerie, produits frais, fruits et légumes, droguerie, etc…”Je suis indépendante et n’ai pas d’enseigne particulière” précise Ray­ monde qui fait également dépôt de pain, tabac, jeux de la FDJ et même agence pos­ tale. Une salle adjacente très bien agencée sert de café. Un babyfoot permet de se divertir. Certes, toutes les petites communes rurales souhaiteraient avoir un tel complexe en leur centre. Si les habitants jouent le jeu, nul doute que le Cabas­Ray perdurera…. Ouverture de 8 h à 13 h et 16 h à 20 h (plus tard pour le bar). Fermeture le dimanche après­midi et le lundi.

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Santans (39380) Altitude : de 215 à 253 m Superficie : 1 652 ha Population : 328 habitants Canton de Montbarrey Communauté de communes : Val d’Amour L’église du 17e siècle

Conseil municipal Marc Espaze : maire Christophe Boilley : 1er adjoint Véronique Michel : 2e adjoint Gérald Labourot : 3e adjoint Bruno Boilley Fabrice Dejeux Séverine Georgeon Fabrice Gris Bernard Logerot Françoise Marchal Christian Vuillet

Dans ce village où la Reverotte rejoint la Lue, laquelle file vers la Loue à Montbarrey, la tranquillité est assurée. A l’écart des grands axes de communication, rien ne vient per­ turber la quiétude des Ninaneux. De nom­ breux corps de bâtiments cossus demeurent à Santans, signe d’un village riche ayant abrité de grandes familles. Entre la forêt de Chaux et la Loue, au cœur du Val d’Amour, il voit de nombreux touristes se promener. Chaque année, tout est mis en œuvre pour le rendre accueillant, le fleurissement y étant soigné. Faites une halte au Cabas­Ray, cette belle réussite communale. Un petit clin d’œil à Emile Georgeon et à mesdames Marie Georgeon­Saudin et Lucienne Boilley, doyen et doyennes de cette jolie commune.

Les derniers maires 1943 – 1947 : Alfred Sintot 1947 – 1953 : Maurice Perrot 1953 – 1958 : Marcel Espaze 1958 – 1959 : Alfred Sintot 1959 – 1965 : Charles Boilley 1965 – 1983 : Emile Baurand 1983 – 2020 : Marc Espaze

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e r t ê n e i b t e n o i Nutritts qui apportent la bonne humeur

Et si le bien-être passait aussi par l’assiette ? Quand on se sent irrité ou désappointé, le réconfort passe souvent par la bouche. Certains aliments aideraient à chasser le stress, et ce que nous mangeons pourrait avoir une influence sur notre humeur et notre morale.

Le saumon pour rester optimiste

Les aliments sont composés de nutriments et molécules qui agissent sur notre chimie céré­ brale. Certains aliments sont reconnus comme de véritables “anti­stress”, encore faut­il savoir les consommer à bon escient !

Le chocolat pour apaiser Qui n’a jamais craqué devant la tablette de chocolat pour se réconforter, quand “ça ne va pas” ? En plus de ses qualités gus­ tatives, le chocolat possède un effet anti­fatigue et anti­déprime. Le chocolat noir renferme 112 mg de magnésium pour 100 g, et pour lutter contre le stress et l’anxiété, rien de mieux que d’augmenter sa consommation en magnésium. Différentes

études ont montré qu’une ali­ mentation enrichie en magné­ sium réduit les risques de surve­ nue d’un infarctus du myocarde ou d’un AVC, permet d’abaisser la pression artérielle et diminue la probabilité de souffrir d’un diabète de type 2. De plus, le plaisir qu’il procure quand on croque dans un carré se traduit par l’augmentation du taux san­ guin de béta­endorphine, un opiacé endogène. Il provoque une sécrétion accrue de séroto­ nine, un neurotransmetteur aux vertus apaisantes. Alors bien sûr, si ce péché de gourmandise est aussi riche en calories, il est aussi possible de limiter les dégâts en optant pour un chocolat noir à 70 % ou plus.

Régulièrement, des études vien­ nent nous vanter les vertus des oméga­3, ces célèbres acides gras que l’on retrouve dans cer­ tains poissons et huiles végé­ tales. Le saumon contient 0,5 à 1,5 g d’oméga­3 pour 100 g. En plus de lutter contre l’excès de cholestérol grâce à leurs vertus anti­inflammatoires, les oméga­ 3 rendraient optimiste. Une étude scientifique affirme que les personnes qui en consom­ ment seraient moins exposées à la dépression. De plus, le sau­ mon est aussi peu calorique, avec quelque 200 kcals pour 100 g. En revanche, le saumon est régulièrement montré du doigt en raison des substances toxiques qu’il contient, notam­ ment les PCB. Pour couvrir les besoins en oméga­3 tout en minimisant l'exposition aux dif­ férents polluants, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation), de l’environnement et du travail

recommande de ne consommer du poisson que deux fois par semaine, en alternant poissons gras et poissons maigres, pour les adultes et les enfants à partir de 10 ans.

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Le soja pour réduire le stress Le soja contient de la tyrosine, un acide aminé important pour l’organisme. La tyrosine, en arri­ vant dans le cerveau, est trans­ formée en dopamine (= hor­ mone du plaisir). Elle agit alors comme régulateur de l’humeur et permettrait de réduire le stress. Le soja pourrait avoir un effet préventif sur les maladies cardiovasculaires car il contient des acides gras. Il serait égale­ ment bénéfique sur le taux de “mauvais” cholestérol LDL. L’Agence française de Sécurité des Aliments recommande une consommation de soja, sous toutes ses formes, d’au moins 30 g par jour aux personnes souffrant d’excès de cholestérol.

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Pour être en forme, il faut bouger, cela n’aura échappé à personne. Mais il n’est pas non plus opportun de foncer bille en tête pour le marathon de Paris après être resté sédentaire des années durant. 10 000 pas par jour “suffiraient” pour rester en bonne santé.

chemin à pied et faire de même au retour le soir, garer sa voiture à plusieurs rues de son travail et accomplir le reste du trajet d’un bon pas, sortir un quart d’heure après le repas du midi ou du soir et faire un tour dans le quartier, faire une partie de ses courses dans un commerce de proximité où l’on se rend à pied plutôt que dans des hypers ou supermarchés lointains qui obligent à prendre la voiture, préférer le plus souvent possible l’escalier à l'ascenseur… Si vous choisissez une autre activité que la marche, n’oubliez pas que 1 minute de vélo = 150 pas ; 1 minute de natation = 96 pas ; 1 minute de marche normale = 90 pas.

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Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), effectuer l’équiva­ lent de 10 000 pas quotidiens est le minimum d’activité requise pour se maintenir en forme, préserver sa santé et maîtriser son poids. Cette activité de tous les jours est non seulement primordiale pour prévenir les risques de développer certaines affections graves : cancer, diabète, attaque cérébrale… mais elle améliore également notre qualité de vie (meilleure qualité de sommeil, diminution du stress…) et ce quel que soit l’âge. Cet objectif peut paraître énorme, mais sans y prêter attention, grâce à nos activités de tous les jours, la plupart d’entre nous en faisons environ la moitié (4 000 à 6 000) au cours d’une journée normale. Il ne manquerait finalement que 4 000 à 6 000 pas par jour pour atteindre l’objectif des 10 000. Ces pas de plus, notre quotidien nous offre de multiples occasions de les réaliser. Marcher ne coûte rien, ne nécessite aucun équipement particulier, seulement un léger changement dans nos habitudes. Par exemple : partir un peu plus tôt le matin pour faire une partie du

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e r t ê n e i b t e e l l i Fam e de la mère parfaite Abandonner le myth

Etre maman est un job à temps complet : pas de répit ni de pause, il vous faut assurer le jour, la nuit, les vacances… Et quand il faut concilier ce rythme effréné et ses (nouvelles) responsabilités avec une vie professionnelle débordante et un foyer à faire tourner, la crise de nerfs n’est pas loin. Non, vous n’êtes pas une mère parfaite, et alors ? face à la perspective d’une balade en famille ou un peu de repos. Si votre petit n’a pas tous les jours du fait maison, ce n’est pas la fin du monde, relativisez : les petits pots répondent parfaitement aux besoins nutri­ tionnels des tout­petits.

Du temps pour soi

Le diktat de la mère parfaite a la peau dure : il faut, tout à la fois, veiller et éduquer ce petit être fraîchement arrivé, assurer au tra­ vail, entretenir la maison… Tout cela dans une même journée ? La perfection existe­t­ elle ? Apprendre à lâcher prise et renvoyer parfois aux calendes grecques quelques­uns de ses objectifs peut être salutaire. Sans pour autant faire l’éloge de la procrastina­ tion, la terre s’arrêtera­t­elle de tourner si vous ne prenez pas le temps de faire la vais­ selle ce soir ? Probablement non, sauf dans

La mère parfaite est­elle heureuse ? Après avoir cuisiné pour bébé, rangé la maison, géré le linge… elle est bien sûr toujours par­ tante pour une activité d’éveil. Une abnéga­ tion totale au profit de son petit, et une capacité à mettre de côté ses propres désirs. Il faut pourtant savoir se ressourcer, prendre du temps pour soi, cultiver son propre champ d’épanouissement, qu’il passe par une passion, une activité, des amis… Alors n’ayez aucune culpabilité à ne pas vous occuper de votre bébé une heure ou deux : une maman bien dans sa tête et son corps est une maman sereine !

votre tête… Quelques pistes pour apprendre à lâcher prise.

Lâchez prise sur le ménage

Les petits pots sont parfaitement adaptés pour les bébés

Qu’est­ce qui est le plus important : passer une partie de son temps à ranger, briquer, dégraisser, repasser… ou passer son temps à faire ce qu’on aime ? Vous n’êtes pas la par­ faire ménagère, et le ménage peut laisser parfois à désirer. Lâcher prise avec cette obsession du ménage nickel : salubrité ne veut pas dire aseptisé.

Peut­être étiez­vous de ces mères qui s’étaient juré de ne jamais nourrir leurs enfants avec de l’industriel. “Fait maison” et “bio” étaient vos mots d’ordre. Seulement, après une semaine épuisante, l’envie de se transformer en marmiton pour gastronomes en culotte courte ne pèse pas bien lourd

L’espace santé de Dole :

des ateliers pour appréhender la maladie L’Espace santé de Dole est un lieu de prévention et de promotion de la santé qui permet aux personnes atteintes de maladie chronique de trouver du soutien, de l’écoute et une aide à la prise en charge de leur maladie. Les personnes peuvent trouver aussi de l’entraide entre eux et un moment de convivialité. Souvent, le stress, le moral sont au cœur de cette prise en charge pas facile tous les jours. La maladie chronique ne connaît pas de vacances, ni de week-end ! Suite à ce constat, des ateliers autour de cette thématique sont proposés aux personnes après un entretien individuel effectué par des infirmières.

Les ateliers : - Eutonie : il s’agit d’exercices régulant certaines tensions musculaires et les douleurs qui les accompagnent, redonnant une certaine disponibilité aux articulations et contribuant à la connaissance de soi. Cet atelier est un bon compromis entre gym douce et détente. - Relaxation - Bien-être : alternance des thématiques entre visage, mains, dos et pieds. Plus d’informations : www.espacesante-dnj.fr 8 avenue Rockefeller Dole Tél. 03 84 72 46 55

Enfants et bien-être : la méditation pour les petits Thérapeute néerlandaise, Eline Snel a mis au point une méthode de méditation adaptée aux enfants qu’elle relate dans le livre “Calme et attentif comme une grenouille”. Avec l’image de la grenouille, elle leur apprend à se détendre, à s’apaiser et à mieux se concentrer. Elle intervient dans de nombreuses écoles aux Pays-Bas et donne des cours aux instituteurs et aux psychologues. Les bienfaits de sa méthode sont tels que le ministère de l’Education a décidé d’offrir à tous les enseignants qui le souhaitent une formation dans son

Académie. A la demande de nombreux parents, elle a écrit ce livre pour qu’ils méditent avec leurs enfants. “La grenouille est un drôle d’animal. Elle peut sauter très loin, mais elle peut aussi rester immobile. Elle remarque tout ce qui se passe, mais ne réagit pas à chaque fois. Elle respire, tranquillement. Elle ne se laisse pas entraîner par les idées qui lui passent par la tête. Elle est calme. Tout à fait calme. Son ventre se gonfle et se dégonfle, il va et il vient.” L’enfant peut faire exactement la même chose : il peut être à la fois calme et vigilant. Il lui suffit de faire attention, attention à sa respiration.

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Stress en entreprise : les TPE sont-elles à l’abri ?

Le stress et les risques psychosociaux sont devenus une préoccupation majeure des entreprises et des autorités de santé publique. Cependant, la plupart des travaux et recommandations portent sur des entreprises de taille moyenne ou grande. Qu’en est-il des TPE (très petites entreprises), alors qu’une entreprise sur 4 est une TPE en Franche-Comté ? Selon une étude de l’Observatoire Alptis de la protection sociale et du sociologue Marc Loriol, les salariés de TPE se plaignent moins du stress que ceux des autres entreprises, alors qu’ils ont en moyenne une durée hebdomadaire de travail plus longue (supérieure à 39 heures, pour 27 % des salariés à temps plein contre 6,4 % dans les autres entreprises) et un salaire moyen plus bas (en moyenne de 19 %). Mieux ! 77 % d’entre eux pensent que l’ambiance de travail est meilleure que dans les plus grandes entreprises et 80 % se disent heureux au travail. De plus, 41 % des salariés se sentent attachés à leur employeur, contre 27 % dans une plus grande entreprise. Toujours selon cette étude, les salariés de TPE ne sont pas moins exposés au stress, mais plusieurs facteurs propres aux structures des TPE concourent à en diminuer l’impact négatif sur leur santé : la proximité entre salariés et avec le dirigeant, tant relationnelle que grâce à leur affinité de milieux, la possibilité de régler les conflits de façon informelle, le partage de valeurs communes sur la qualité du travail, l’engagement dans l’entreprise, la plus grande latitude pour organiser son travail. Comme l’explique Marc Loriol, “les TPE ont un côté plus humain, qui permet de désamorcer directement des conflits entre les individus.”

Quelques outils de lutte contre le stress Si la plupart des outils de lutte contre le stress ont été construits

pour de plus grandes entreprises, les TPE ne sont pas démunies. En premier lieu, elles peuvent plus aisément mettre à profit la proximité entre salariés et dirigeants, pour prendre le temps d’exprimer les dif­ ficultés, se concerter et rechercher ensemble des solutions. Le patron ne doit pas hésiter à s’investir en cas de conflit, parfois salva­ teur pour progresser, et à reconnaître la valeur du travail de chacun. Les collectifs de métiers ou catégoriels (chambres de commerce et de métier, par exemple) et des institutions publiques (ANACT, INRS…) sont des ressources utiles. Ceux­ci favorisent le partage des expé­ riences et offrent des mesures de soutien. “Surtout, il faut protéger du mieux possible toutes les formes d’organisations informelles, qui permettent aux salariés de juger leurs problèmes et les moyens pour y remédier”, explique le sociologue Marc Loriol.

Lâcher prise et bien être La sophrologie au quotidien

Si certaines méthodes de relaxation peuvent se pratiquer seul, qu’en est-il de la sophrologie ? Certaines personnes préféreront être guidées par un professionnel, tandis que d’autres opteront pour une pratique de relaxation au quotidien chez soi. Voici quelques exercices qu’il est possible de réaliser seul. Pour découvrir et s’initier à la sophrologie, technique de relaxation basée sur des exercices de respiration et de gestion de la pensée, uti­ lisée pour combattre, entre autres, le stress, une séance chez un sophrologue sera l’idéal pour se laisser guider au son de sa voix et appréhender cette technique de méditation. Le coût moyen d’une séance est d’environ 45 euros. Une dépense qui n’est pas à la portée de toutes les bourses. Pratiquer chez soi la sophrologie au quotidien peut être aussi possible et peut s’avérer une véritable source de bien­être. Sachez que cette technique repose avant tout sur la respi­ ration, et notamment la respiration abdominale (inspirez par le nez en gonflant le ventre, et expirez par la bouche en rentrant le ventre). Choisissez un endroit calme, en position confortable assise ou allon­ gée, les yeux fermés. La sophrologie consiste à relâcher et détendre vos muscles en suivant un ordre simple, de haut en bas. Dans une séance classique chez un sophrologue, cette détente est plus détail­ lée, en voici une version simplifiée. Commencez, pendant un instant par ressentir les différents points de contact de votre corps avec la chaise ou le matelas. Puis relâchez, les uns après les autres, chaque muscle de votre tête (cuir chevelu, front, yeux, nez…). Continuez par détendre le groupe musculaire du cou, des trapèzes et des épaules, des bras et des mains, du dos jusqu’aux lombaires. Puis poursuivez en relâchant les muscles de la cage thoracique, du ventre… et ainsi

de suite jusqu’au bout des pieds. Chaque groupe musculaire devra être l’objet d’une détente d’au moins 30 secondes. Tout le long de cet exercice, continuez à percevoir votre respiration harmonieuse et lente. A la fin, prenez conscience et profitez du relâchement global de votre corps pendant un temps. Pour reprendre vos activités, res­ pirez trois fois un peu plus profondément puis étirez­vous, massez­ vous le visage, les mains… et ouvrez les yeux.


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Marché couvert de Dole Maison Conry Volailles, gibiers et charcuterie de caractère ! M. Martial Conry, quels sont les produits que vous proposez, et d’où proviennent­ils ? Je vends de la volaille et du gibier, ainsi que de la charcuterie. Les volailles proviennent de la maison Mairet à Simard. Il s’agit d'une volaille de qualité (Bresse, Label Rouge…), à la chair ferme et au goût délicat. Les gibiers provien­ nent des chasses des Vosges : lièvres, sangliers, chevreuils, faisans… La charcuterie est faite maison, gage d’excellence, issue d’une viande fraîche de qualité : jambons, terrines, jambons persillés, saucisses de Morteau… Quel est votre parcours ? Ancien boucher, je suis dans le métier depuis l’âge de 14 ans. J’avais un atelier de découpe à Poligny, puis, en 2005, nous avons repris avec ma fille la maison Jardin qui commercialisait également de la volaille. Ma fille ayant aujourd'hui créé son affaire, je m’occupe seul de la maison Conry.

Le marché couvert de Dole a­t­il permis de fidéliser votre clientèle ? Oui, les clients sont fidèles et reviennent régulièrement. Je suis pré­ sent au marché les mardis matin, jeudis matin, vendredis après­midi, et samedis matin.

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Une culture raisonnée pour des produits de qualité Mme Martine Pingon, vous êtes horticultrice et maraî­ chère à Baverans. Quels produits cultivez­vous au sein de votre exploitation ? Sur une superficie de 5 000 m2 de production sous serres, nous produisons des plans de fleurs de printemps et d’automne, ainsi qu’une large gamme de plans de légumes. Nous commercialisons nos produits à l’exploitation et sur le marché depuis 1955.

Presque 60 années d’expérience, ce n’est pas rien ! Comment votre exploitation a­t­elle évolué ? Nous avons débuté par du maraîchage, puis, dans les années 70, nous avons commencé à faire des fleurs, tout en conservant les légumes. Nous apportons tous les conseils sur le fleurissement, l’exposition… à nos clients, et sur notre site Internet, nous publions des recettes, notam­ ment sur le cerfeuil tubéreux.

La production de légumes anciens est donc une de vos spécificités ? Oui, nous sommes un des derniers de la plaine doloise à produire le cerfeuil tubéreux. Nous propo­ sons également d’autres variétés de légumes anciens : crosnes, panais, topinambours, navets jaunes… Depuis cette année, nous produisons de la patate douce, afin de répondre aux demandes de nos clients. Nous cultivons en tout 30 légumes sur l’année. Qu'est­ce qui fait la qualité de vos produits ? Nous cul­ tivons de façon raisonnée, et non industrielle : nous pio­ chons l’herbe, travaillons à la main, et traitons au maxi­ mum avec des produits issus de l’agriculture biologique. Nous analysons, et nous ne faisons pas du systématique ! Par ailleurs, nos produits sont frais et de qualité, car ils sont cueillis tous les deux jours, le tout à des prix raisonnés.

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éco et commerces 19 PLAN BÂTIMENT DU CONSEIL RÉGIONAL

La fédération du BTP attend un effet levier Le 3 octobre dernier, la fédération du bâtiment et des travaux publics (FBTP) du Jura tenait son assemblée générale. Depuis plusieurs mois, les professionnels tirent la sonnette d’alarme : le secteur traverse une grave crise. Le plan de soutien aux entreprises du bâtiment et des travaux publics annoncé par Marie-Guite Dufay, présidente du Conseil régional de Franche-Comté, de 35 millions d’euros, est accueilli favorablement, à condition qu’il soit décliné localement par le département du Jura. Entretien avec le président de la FBTP, Claude Caniotti. Claude Caniotti, la fédération du bâtiment et des travaux publics du Jura vient de tenir son assemblée générale. La situation pour le secteur est-elle toujours aussi alarmante ?

D’autres facteurs, comme la concurrence déloyale, expliquent-ils cette crise ?

Dans ce pessimisme ambiant, y a-t-il malgré tout une touche d’espoir ? Oui bien sûr, on sent une réelle prise de conscience de nos politiques. La relance de 35 millions d’euros du Conseil régional est une bonne

De mars à juillet 2014, BGE Franche-Comté a mis en place le dispositif Créaffaire afin de sensibiliser les Francs-Comtois à la création d’entreprises. Le bus de la création a sillonné la FrancheComté pour aller à la rencontre des porteurs de projets, des réunions d’information collectives et des ateliers ont été organisés. A ce jour, les chiffres du bilan intermédiaire pour le Jura sont encourageants : 182 personnes sensibilisées, 11 entreprises créées et 24 projets en cours de création.

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Aujourd’hui, nous enregistrons une baisse de – 25 % de mises en chantier de logements neufs. Cela se traduit par une baisse des permis de construire, essentiellement pour les primo-accédants. À cela s’ajoute depuis début 2014 une baisse brutale de la commande publique, due à la baisse des dotations de l’État. Les communes et intercommunalités sont dans l’attente et ne lancent pas de nouveaux projets.

La visibilité moyenne oscille entre deux et trois mois, mais certaines entreprises sont bien en dessous.

11 ENTREPRISES CRÉÉES DANS LE JURA

Lors de la séance du conseil municipal du 8 octobre dernier, le maire d’Auxonne, Raoul Langlois, a informé l’assistance d’une suspension du permis de construire concernant Leclerc. Le premier édile a fait mention d’un recours émanant d’un particulier. Ce recours serait fondé sur des insuffisances relatives à des études acoustiques relatives aux nuisances sonores éventuelles du projet.

Le nombre de permis de construire délivré est-il en baisse ?

Aujourd’hui, les entreprises jurassiennes ont un carnet de commandes rempli sur combien de mois ?

DISPOSITIF CRÉAFFAIRE

AUXONNE LES TRAVAUX DU LECLERC SUSPENDUS

Oui, en moins de cinq ans, le secteur a perdu 1 100 salariés. Dans le Jura, c’est comme si la fromagerie Bel ou Lactalis fermait.

Oui, la première cause derrière la conjoncture est la concurrence déloyale. D’une part, il y a déjà le fait de faire appel à des entreprises étrangères, même si nous sommes moins impactés dans le Jura. Chez nous, c’est surtout la main-d’œuvre détachée à bas coût qui pose problème. L’Europe le permet, mais de manière encadrée. En pratique, cela n’est pas respecté. Que fait l’État ? La loi est claire, et il n’y a pas suffisamment de contrôles.

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mesure, à condition que les collectivités s’en saisissent. Marie-Guite Dufay nous a présenté son plan, il concerne les investissements pour des travaux qui démarrent entre le 1er octobre et le 31 mars prochain. Au-delà, les entreprises ne seront plus éligibles. Six mois, ce n’est rien, quand on voit qu’un permis de construire est délivré en deux mois minimum.

Dans le Jura, savez-vous comment ce plan sera décliné ? Le Conseil général du Jura n’a pas encore décliné localement ce plan, alors que les trois autres départements l’ont fait. Nous sommes dans l’attente. Les premières collectivités prêtes seront les premières servies : il ne s’agit pas de 35 millions d’euros divisés en quatre enveloppes !

Mais si la concurrence de la main-d’œuvre étrangère est de plus en plus présente, les entreprises jurassiennes répondront-elles aux appels d’offres ? La présidente du Conseil régional de Franche-

Comté a été claire : elle sera vigilante, et cette aide sera réservée à l’économie locale. Oui, les entreprises jurassiennes répondent toujours aux appels d’offres. Il y a des moyens pour s’assurer que ce sont bien des entreprises jurassiennes qui y répondront, comme par exemple fournir la liste des employés, ou encore l’attestation de l’assurance décennale française. C’est ce que nous avons proposé à la Région pour ce plan.

La rénovation énergétique, grâce aux futures aides annoncées par le gouvernement, estelle un secteur prometteur ? La rénovation énergétique est aussi un chantier qui nous laisse entrevoir du travail. Dans le Jura, les entreprises RGE (reconnu Grenelle de l’environnement) représentent environ une masse de 1 000 salariés, nous serons donc en mesure de répondre aux demandes. Pour moi, le frein principal repose sur le fait que la loi n’est pas claire et ne cadre pas les choses. Les effets d’annonce, c’est bien, mais nous attendons les actes. Propos recueillis par C.G.

TAVAUX - ALTER BATI COMTOIS PRIMÉ AU SECOND FORUM PRO EST

Fin septembre, le second forum pro s’est déroulé à Belfort, et visait à mettre en avant les concepts innovants des acteurs du commerce et des services du Grand Est. En 2013, une entreprise jurassienne avait déjà été lauréate, l’Atelier ZOU de Lons-leSaunier. Cette année, la société Alter Bati Comtois, spécialisée dans les matériaux de construction naturels, a remporté le “Challenge Commerçants : les meilleurs designs et concepts de point de vente”. Rappelons que l’entreprise, basée à Tavaux, a développé depuis août dernier les “mercredis du bricolage”, des ateliers de mise en pratique ludique et collective permettant à toutes les personnes qui le souhaitent de venir tester les matériaux (isolation, enduits, peinture…) gratuitement.

ECHO DES COMMERCES TAVAUX - ZEN’I’TIF

Ouverture du salon de coiffure féminin masculin, 4 route Nationale, Tavaux. Tél. 09 81 98 56 89.

DOLE - ELECTRO ECO

LES SITES DE RÉSERVATION EN LIGNE DANS LE COLLIMATEUR DE L’UMIH 39 L’Union départementale des métiers des industries de l’hôtellerie du Jura (UMIH 39) tenait son assemblée générale élective le 13 octobre dernier à Arbois. Après la réélection de son président Patrick Franchini, les intervenants sont revenus sur les activités de l’organisme syndical, et notamment sur sa toute récente plateforme RH, mise en place pour pallier aux difficultés de recrutement des professionnels. Une longue partie de la séance a été consacrée aux OTAs, ces agences de voyage en ligne, surpuissantes pour certaines, et qui donnent du fil à retordre aux professionnels de l’hébergement et de la restauration. “30 à 40 % des réservations en France passent par une centrale de réservation en ligne. Dans le Jura, c’est un peu moins” déclarait le président réélu Patrick Franchini. Deux sites sont clairement dans le collimateur des professionnels jurassiens : ebooking.com, et Lafourchette.com. “La restauration n’est plus épargnée avec La Fourchette, et les sites d’avis en ligne font monter en puissance ces OTAs”. Ce qui agace en premier lieu les professionnels, ce sont les commissions annuelles élevées (fixées en moyenne à 17 % sur le chiffre d’affaires hébergement TTC), une véritable manne pour les

NOUVELLE SECTION DE JURALTERNANCE

Juralternance, la première école de production de Franche-Comté, vient d’ouvrir une nouvelle section d’apprentissage. Cette section, un CAP de serrurier métallier, proposait pour la rentrée 2014 8 places en première année. Les élèves de 15 à 18 ans, à l’écart du système scolaire, expérimentent ainsi la pédagogie du “faire pour apprendre” en travaillant pour de véritables clients. Cette nouvelle section et sa promotion seront inaugurées le 9 décembre prochain, de 16 h à 19 h. Pour l’occasion, le Conseil régional de Franche-Comté, l’Union des industries et des métiers de la métallurgie, la fédération des écoles de production et l’association ECCOFOR (porteuse de Juralternance) participeront à une table ronde sur le thème “Ecoles de production ; une nouvelle approche de la relation école-entreprise”.

OTAs. “Il faut anticiper, comme par exemple fermer les ventes en haute saison à forte affluence, ou encore développer sa propre commercialisation, récompenser et fidéliser les clients qui viennent en direct, faire de la pédagogie en expliquant au client qu’il paiera le même tarif en réservant directement sur le site de l’hôtel.” Pour détourner ces OTAs et fidéliser les clients, quelques pistes ont été évoquées, à l’instar de la carte O’Logis, ou encore la mise en ligne de site de réservation en direct responsable comme FairBooking. C.G.

Ouverture du discounter électroménager, avenue Maréchal de Lattre de Tassigny, Dole. Tél. 03 84 69 58 07

EMILY ESTHÉTIQUE Ouverture de l’institut de beauté, 10 rue Marcel Aymé, Dole. Tél. 03 84 70 07 81

L’ESCALE ÉROTIQUE Changement de propriétaire, enseigne de lingerie et accessoires, 35 avenue Georges Pompidou, Dole. Tél. 03 84 72 56 21.

FOUCHERANS - A L’INFINI

Ouverture du salon de coiffure féminin masculin, 16 rue du Commerce, Foucherans. Tél. 03 84 72 38 07.

AUDELANGE - MASSANGE

Ouverture, massage à domicile, lieu-dit les Chataignes, Audelange. Tél. 06 66 37 21 69.

ARBOIS - ACTUELLE IMMOBILIER

Ouverture de l’agence immobilière, 34 place Faramand, Arbois. Tél. 03 70 09 10 60. Au centre, Patrick Franchini a été réélu à la présidence de l’UMIH 39.


20 vivre ici

Pays Dolois n°165 - Novembre 2014

DENIER DU CULTE

L’Eglise s’est affichée en 4 x 3

Première dans le Jura, l’Eglise s’est offert une campagne de communication d’affichage 4X3 à l’occasion du denier du culte qui n’est pas passée inaperçue. Le mois dernier, à Dole, la vingtaine de panneaux 4X3 à l’effigie de l’Eglise n’a pu vous échapper… 21 panneaux ont fleuri dans la cité Pasteur, et 24 à Lons­le­Saunier, affublés des slogans “Aujourd’hui, votre Eglise a besoin de vous”, et “Merci à tous ceux qui ont déjà donné”. Les paroissiens seraient­ils devenus plus avares lors des quêtes, si bien que l’Eglise soit obligée de renforcer sa visibilité ? “Non” répond Bertane Poitou, déléguée diocésaine à la communi­ cation. “Les sommes collectées se maintiennent, alors que le nom­ bre de donateurs est en baisse. Nous devons aussi toucher d’avan­ tages de donateurs. Quand l’agence de communication nous a proposé cette campagne, nous avons accepté, car il faut que l’Eglise sorte. De plus, nous n’avons pas peur d’utiliser les moyens modernes”. Rappelons que les dons collectés grâce au denier du culte chaque année ne permettent pas de financer entièrement le traitement des prêtres et le salaire des laïcs. D’aucuns auront d’ail­ leurs pensé que le budget alloué à une telle campagne de commu­ nication aurait pu être mieux utilisé, mais le diocèse tient à rassurer les pratiquants : son coût global reste le même que les précédentes années, grâce à des économies réalisées par ailleurs. “Le budget communication et gestion du denier ne dépasse pas les 2,6 % des sommes collectées, contre environ 5 % pour une ONG vertueuse” rappelle Bertane Poitou. En 2013, la totalité des dons atteignaient 1,448 million d’euros. “Nous parvenons à maintenir des coûts de communication et gestion du denier bas car beaucoup de tâches sont effectuées par des bénévoles : diffusion de tracts, comptabilité des chèques…” C.G.

DOLE - 550 VÉHICULES CONTRÔLÉS Le 17 octobre dernier, place Grévy, la police municipale de Dole a fait, comme chaque année depuis 10 ans, son opération de sensibilisation à la sécurité routière, en offrant un contrôle technique gratuit aux automobilistes qui le souhaitaient. Avec l’aide d’un garagiste en retraite et deux intervenants de la sécurité routière, les policiers ont vérifié la hauteur des feux avant, l’éclairage de la plaque d’immatriculation, la présence du gilet jaune et du triangle dans la voiture, la qualité des essuie-glaces et celle des pneus… Cette année, entre 550 et 600 véhicules ont participé à l’opération, et un véhicule sur deux faisait état d’un problème d’éclairage. “La qualité des voitures s’est beaucoup améliorée en dix ans, et nous espérons que cela continue”, faisait remarquer un des policiers municipaux. Pour la première année, Optissimo participait à cette action en offrant un test de vue gratuit aux automobilistes. Par notre stagiaire Léa Bolut

ANNIVERSAIRE

La gestion des déchets a évolué depuis la créa­

Le 15 novembre prochain, l’association Saône Nature & Patrimoine organise à Brazey-en-Plaine ses 4e rencontres “Histoire et Patrimoine du Val de Saône”. Pendant cette journée, préparée par Pierre-Marie Guéritey, président de l’association, six conférenciers se succéderont pour présenter leurs sujets de recherche. Le public attendu pour ces rencontres vient des cantons de Seurre, Saint-Jean-de-Losne, Auxonne, et du Jura tout proche. Les conférences auront lieu au château Magnin à Brazey-en-Plaine, de 9 h 45 à 18 h. Sont prévus des exposés sur des sujets divers : Joseph Magnin, sa carrière en quelques textes (Pierre Palau) - Les bâtiments communaux de Brazey au XIXe siècle (Pierre Marie Guéritey)- Le cadran solaire de l’hôtel de ville de Brazey (Pierre Causeret) - D’une guerre à l’autre (Robert Michelin) - Les habitats mérovingiens (fin VIe – début VIIIe s.) de RouvreMarliens (Patrick Chopelain) - Un patrimoine vivant : le patois (Catherine Benoit). Une visite de l’église et de l’hôtel de ville est prévue à 14h, avant la reprise des conférences. Les auditeurs peuvent prendre part au déjeuner en commun dans un restaurant de la ville s’ils le souhaitent (sur réservation). La participation à ces Rencontres est libre et gratuite, et les auditeurs peuvent assister à tout ou partie de la journée.

LECTURE - LES LIVRES NOMADES VAGABONDENT DANS LE GRAND DOLE Le 10 octobre dernier, la communauté d’agglomération du Grand Dole lançait son projet des “livres nomades” dans la première commune partenaire, afin de favoriser la lecture dans son territoire. Cette action, co-subventionnée par l’État dans le cadre du contrat territoire lecture et par le Grand Dole via sa compétence lecture publique, a pour but d’établir un contact avec le livre en le reliant aux différentes communes du territoire. Les livres nomades sont des pointslectures destinés à faciliter le contact avec le livre dans l’agglomération, surtout pour les actifs ou les mobiles. Un livre nomade pourra être librement emprunté sans formalités. Il devra être rendu dans une des bibliothèques du Grand Dole participant à ce projet : bibliothèque de l’Hôtel-Dieu de Dole, bibliothèque Albert-Camus de Dole, bibliothèque Mauricette-Rafin de Dole, bibliothèque de Foucherans, et la bibliothèque d’Authume. Il sera également possible de le rendre sur une des cinq étagères “livres nomades” pouvant contenir jusqu’à cinquante documents environ se trouvant dans des lieux accessibles, publics ou privés sur le territoire du Grand Dole : la mairie d’Auxange, la mairie de Falletans (installation le 6 novembre), la mairie de Parcey (installation le 6 novembre), la mairie de Peseux (installation restant à définir dans les mois à venir), l’abribus de la mairie de Biarne (installation restant à définir dans les mois à venir). Les usagers pourront également enrichir et nourrir de façon participative ces étagères avec leurs propres documents. Pour 2015, il est prévu que le Grand Dole compte une quinzaine d’étagères sur son territoire.

En 1994, le Jura, parmi les précurseurs nationaux, s’est engagé dans le tri des déchets ménagers recyclables. En 2014, 20 ans après, l’heure est au bilan, à l’analyse et à la définition des objectifs futurs : modernisation du centre de tri et de l’usine de valorisation énergétique, réduction des déchets, adhésion des usagers, et bien d’autres thématiques environnementales chères aux Jurassiens.

En 20 ans, les ordures ménagères des Jurassiens ont perdu 16 kg par habitant

HISTOIRE ET PATRIMOINE DU VAL DE SAÔNE

Organisation : association Saône Nature & Patrimoine – Mairie – Saint-Jean-de-Losne. Rens. et inscription : pierre.gueritey@orange.fr Tél. 03 80 79 08 33.

20 ans de tri dans le Jura !

C’est en 1994, suite à la signature du contrat avec Éco­emballages, que les premiers bacs bleus ont fait leur apparition dans tout le Jura. Dès le départ, le choix d’avoir un seul et unique bac pour les déchets recyclables a été fait pour faciliter les gestes de chacun (excepté le verre destiné au conteneur à verre). Grâce à cette facilité du geste de tri, en moyenne 16 000 tonnes de déchets provenant de la collecte sélective sont triés, soit 250 000 tonnes de déchets recyclés triés depuis 1994. Le départe­ ment du Jura est aujourd’hui le deuxième meil­ leur trieur en France et le taux d’erreur ne se dégrade pas.

BRAZEY-EN-PLAINE

tion du tri. Aujourd’hui, on parle de réduction des déchets, avant de parler de tri : consommer mieux pour jeter moins. Le SYDOM s’est engagé dans un programme local de prévention des déchets en contractualisant avec l’ADEME en juillet 2009 sur un objectif majeur de réduction de 7 % des déchets ménagers et assimilés pour 2015. Il s’agit donc d’inciter la population à pen­ ser différemment sa consommation, via “le tri à l’achat” (penser au devenir des produits que nous allons consommer). Les alternatives au “tout jeter” reposent sur le compostage des matières organiques, l’apport de matériels en ressourceries… Grâce à cette promotion et aux différentes actions, la poubelle des Jurassiens a maigri de 16 kg entre 2007 et 2013. En 2015, l’usine d’incinération de Lons­le­Sau­ nier se transformera en usine de valorisation

énergétique (UVE) grâce à la mise en place d’une seconde turbine permettant de produire plus d’électricité lors de l’incinération des déchets. En outre, les mâchefers (cendres issues de l’incinération) seront directement valorisés en sous­couche routière. Enfin, l’instal­ lation d’un dispositif de mise en balle des ordures ménagères permettra le stockage de déchets non recyclables lors des périodes de saturation (saisons touristiques), au lieu de les envoyer dans d’autres centres d’incinération. Ces déchets mis en balle seront traités lors des périodes creuses. Le centre de tri connaît, lui aussi, des modernisations. En effet, une machine de “tri optique” permettra de trier automatiquement les déchets transparents des déchets opaques, facilitant aussi les conditions de travail des trieurs.


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Pays Dolois n°165 - Novembre 2014

Le sportif du mois : Pierre Gautherat

J U R A D O LO I S B A S K E T

Départ raté…

Pierre Gautherat a remporté cinq cyclocross au cours du mois d’octobre, son coéquipier Lucas Wilhelm prend a chaque fois la seconde place.

780

c’est le nombre de concurrents qui ont participé aux 10 km et semi-marathon de Dole

SUIVEZ VOS ÉQUIPES ! FOOTBALL LR2 Poule B 04/10/14 Jura Nord-Jura Dolois 1-2 19/10/14 Jura Dolois-4 Rivières 3-4, Morbier-Jura Nord 5-1 26/10/14 Roche/Novillars-Jura Dolois Football 2-0, Jura Nord-Planoise St Ferjeux 1-3

Classement au 26/10/14

05/10/14 Archelange-Saint Aubin (B) 12-2, Mont/Vaudrey (B)-Mouchard (B) 1-2 19/10/14 Rochefort/Amange-Saint Aubin (B) 3-1, Pleure-Mont/Vaudrey (B)3-1 26/10/14 Saint Aubin-Plaine 39 1-4, Mont Vaudrey (B)-Damparis (B) 3-3, Archelange-Rochefort/Amange (B) 05, Moissey-Pleure 3-5, Molay-Trois Mont (B) 3-5

1. 4 Rivières 20pts, 2. Planoise 17pts, 3. Roche/Novillars 16pts - 4. Sud Revermont 14pts - 5. Coteaux de Seille 14pts - 6. Triangle dʼOr 13pts - 7. Jura Dolois 11pts - 8. Morbier 11pts - 9. Lons 9pts - 10. Pontarlier (C) 9pts 11. Jura Nord 5pts - 12. Jura Lacs 4pts.

Classement au 26/10/14

LR2 Poule B

RUGBY

05/10/14 Foucherans-Saône/Mamirolle 3-0 18/10/14 BRC (2)-Foucherans 4-0 26/10/14 Foucherans-Plateau 25 2-0,

Fédérale 3 Poule 14

Classement au 26/10/14 1.Racing Besançon (B) 20pts - 2. Foucherans 17pts - 3. Rioz 13pts 4. Pouilley/Vignes 12pts - 5. Dannemarie 12pts - 6. Mouchard/Arc 12pts 7. Saône/Mamirolle 11pts - 8. LarianS Munans 11pts - 9. Perrousienne 9pts - 10. Arc/Gray 9pts - 11. Plateau 25 9pts - 12. Besançon/Clémenceau (B) 8pts.

1re Division de District 05/10/14 Vaux st Claude-Damparis 11, Arinthod-Chaussin 1-3, Trois Monts-Montmorot 6-0 12/10/14 Chaussin-Vaux St Claude 24 19/10/14 Aiglepierre-Damparis 1-1, Trois Monts-Chaussin 4-1 25/10/14 Damparis-Triangle dʼOr (B) 0-1, 26/10/14 Trois-Monts-Lons (B) 1-1, Haut Jura-Chaussin 2-1

Classement au 26/10/14 1.Trois Monts 20pts - 2. Triangle dʼOr (B) 20pts - 3. Andelot 20pts - 4. Vaux St Claude 19pts - 5. Haut Jura 18pts 6. Crotenay/Combe dʼAin 17pts - 7. Montmorot 15pts - 8. Lons (B) 13pts 9. Aiglepierre 12pts - 10. Arinthod 12pts - 11. Damparis 11pts - 12. Chaussin 11pts.

2e Division de District 05/10/14 Saint Aubin-Jura Dolois (B) 0-1, Jura Nord (B)-Foucherans (B) 40 , La Joux-Gevry 2-3, SirodMont/Vaudrey 4-4, Bresse Jura (C)-PS Dole Crissey 1-4 18/10/14 Jura Dolois (B)-Bresse Jura © 4-1, Coteaux de Seille-Jura Nord (B) 2-0 19/10/14 Saint Aubin-Lajoux 0-1, Fouchrans (B)-Sirod 5-1, Mont/Vaudrey-Gevry 1-0, PS Dole- Crissey-Poligny 4-3 25/10/14 Poligny/Grimont-Jura Dolois (B) 0-1 26/10/14 Bresse Jura Saint Aubin 3-1, Gevry-Foucherans (2) 1-2, La JouxMont/Vaudrey 2-5, Jura Nord (B)-PS Dole Crissey 1-3

Classement au 26/10/14 1.Jura Dolois 26pts - 2. Mont Sous Vaudrey 26pts - 3. PS Dole Crissey 24pts - 4. Coteaux de Seille (B) 22pts - 5. Jura Nord (B) 19pts - 6. Foucherans (B) 18pts, 7. Bresse Jura (C)14pts - 8. Gevry 14pts - 9. La Joux 13pts, 10. Poligny 10pts - 11. Sirod 9pts - 12. Saint Aubin 8pts.

3e Division de District Poule C

sport 23

Jean-Louis Cuisant nous explique le départ raté de la saison 2014-2015

FOOTBALL

L’équipe du mois : Trois Monts En tête de la 1re division de district avec 4 victoires au compteur et deux matchs nuls.

NOUVEAU !

Foulées du Chat Perché, 1er trail urbain du Jura Les Foulées du Chat Perché, 1er trail urbain dans le Jura, aura lieu le 11 juillet 2015 vers 19 h 30, dans le centre-ville de Dole. Ruelles, escaliers, treiges… la ville est idéale pour cette activité qui devrait connaître un fort succès. L’organisation sera assurée par le CAC 39 (Champvans Amicale Coureurs) qui organise déjà la Traversée du Grand Dole, et qui organisera aussi le 6 avril 2015 les premières foulées de Champvans. Cette course sera également inscrite au challenge des courses hors stade du Jura. Tél. 06 76 37 14 75 (Patrick Le Bail)

1.Rochefort/Amange 28pts - 2. Pleure 25pts - 3. Mouchard/Arc 25pts - 4. Plaine 39 24pts - 5. Trois Monts B 22pts - 6. Molay 18pts - 7. Archelange 13pts - 8. Mont/Vaudrey (B) 11pts - 9. Moissey 11pts - 10. Damparis (B) 11pts - 11. Saint Aubin (B) 10pts - 12. Chapelle Voland 7pts.

12/10/14 USTDA-Verdun 68-0, Rhône Sportif-Lons 22-16 19/10/14 Belleville-USTDA 18-13, Lons-Montchanin 13-10 26/10/14 Montchanin-USTDA 31-33, Lons-Besançon 29-17

La saison 2014­2015 devait être un grand cru pour Jura Dolois Basket, mais patatras son meneur de jeu, Quentin Renard se fait une entorse à la cheville lors du dernier match de préparation à Chalon. Pas de marqueur pour ce premier déplacement à Saint­Dizier et première déception pour le staff technique de Jura Dolois Basket puisqu’il revenait de leur premier déplacement avec une défaite (69­56). “Nous sommes allés chercher Quentin Renard, qui marque une dizaine de points en moyenne à chaque match, celui­ci s’est blessé dès la fin des matchs amicaux. Lorsqu’on regarde les matchs que nous perdons (JDB­Lons 65­71, Weitbruch­JDB 72­67, etc.), on devrait être au moins à quatre ou cinq victoires si celui­ci avait été opérationnel pour ce début d’exercice.” explique Jean­Louis Cuisant, président de JDB. Mais la sai­

son est loin d’être terminée car il reste encore 16 matchs à disputer et le meneur de jeu doit revenir bientôt. Il devrait être avec ses coéquipiers dès le déplacement en Alsace face à Pfastatt. “La saison est encore longue et rien n’est encore acquis. Bien sûr que nous avons encore l’espoir de revenir sur les meilleurs de cette poule. Quentin devrait être avec ses coéquipiers dès le déplacement à Pfastatt en novembre. Après son retour et ses premiers matchs, on pourra tirez revoir nos objectifs.”

Cross de Tavaux le 23 novembre

C’est le 23 novembre que la DCA, l’OMS de Tavaux et la TAC organise le traditionnel cross de Tavaux au Bois des Vernaux. Tous les crossmen de Franche-Comté et de Bourgogne sont attendus pour se détendre dans les sentiers du bois tavellois. Cette compétition est ouverte à toutes les catégories, de Babys à Vétérans. La première course débutera à 13 h. La course des as se déroulera à 15 h 05 sur 7 260m.

Classement au 26 octobre 1er USTDA 24pts - 2. Pontarlier 23pts - 3. Couches 18pts - 4. Montchanin 18pts - 5. Belleville 16pts - 6. Nuits st Georges 14pts - 7. Lons 11pts - 8. Rhône Sportif 9pts - 9. Besançon 7pts - 10 Verdun 0pt.

Moto cross

BASKET

Dimanche 12 octobre, 2e moto cross de l’année 2014. 1re place, Florent Ramel en quad, David Bertrand vice champion de France de quad Stock décroche la seconde place.

Nationale 3 M Poule J 04/10/14 Besançon Avenir ComtoisJura Dolois 81-65, Lons-Auxerre 9751 11/10/14 Jura Dolois-Lons 65-71 18/10/14 Weitbruch-Jura Dolois 7267, Lons-Geispolsheim 78-77 25/10/14 Jura Dolois-Dijon 74-50, BBC-Lons 50-84

Classement au 25/10/14 1. Besançon Avenir Comtois 12pts 2. Lons 11pts - 3. Weitbruch 11pts - 4. Saint André les Vergers 10pts - 5. Saint Dizier 10pts - 6. Pfastatt 9pts 7. Jura Dolois 8pts - 8. Geipolsheim 8pts - 9. BBC 8pts - 10. Auxerre 7pts 11. Graffenstaden 7pts - 12. DA Dijon 7pts.

HANDBALL Nationale 3 F Poule 6

Remise de récompenses

170 sportifs récompensés

L’Amicale des Médaillés Sportifs et l’OMS de Dole procédaient samedi 25 octobre au Manège De Brack aux remises de récompenses aux sportifs qui se sont distingués au cours de l’année. De nombreux trophées, médailles, coupes ont été remis aux sportifs et bénévoles par les élus de Dole et du Grand Dole.

Place aux nouvelles ambitions

Classement au 26/10/14 1. Altkirch 15pts - 2. Annecy 15pts - 3. ASCAP 11pts - 4. Dole 11pts - 5. Lure 11pts - 6. Longvic 11pts 7. Saône Mamirolle 10pts - 8. Pontarlier 9pts 9. Auxois 8pts - 10. Rosières 7pts 11. St Julien Denice Gleize 7pts - 12. Maiche 5pts.

Nationale 3 M Poule 6

Classement au 26/10/14 1.Beaune 12pts - 2. Lure 12pts - 3. Talant 10pts - 4. Mulhouse 10pts - 5. Rahon lʼEtape 8pts - 6. Molsheim 8pts - 7. Vaux en Velin 8pts - 8. Beaujolais 8pts - 9. Entente Strasbourg 6pts 10. Semur en Auxois 6pts - 11. Savino 4pts - 12. Chaussin 4pts.

Près de 600 engagés au concours d’octobre Pendant trois jours, le premier week-end d’octobre, la Société des Sports Hippiques de Dole a organisé le dernier concours hippique de l’année 2014. Près de 600 cavaliers se sont mis en évidence sur les obstacles du centre équestre de Dole mis en place par Laurent Boide et son équipe. Belle prestation du cavalier pro bourguignon Florent Jeannin qui remporte le prix du Conseil général et le prix de la ville de Dole.

J U R A D O LO I S F O OT

04/10/14 Dole-Pontarlier 22-20 18/10/14 Saint Julien Denice GleizeDole 22-23 25/10/14 Dole-ASCAP 15-19

04/10/14 Chaussin-Talant 26-34 12/10/14 Vaulx en Velin-Chaussin 3530 26/10/14 Schiltigheim/StrasbourgChaussin 42-33

Concours Hippique

La relève est assurée avec les plus jeunes licenciés du JDF.

La saison 2014-2015 est maintenant bien lancée. Le Jura Dolois Football s’y est engagé de façon ambitieuse avec l’objectif de faire accéder ses 3 équipes seniors à la division supérieure. Si les débuts sont encore hésitants pour l’équipe A en LR2, l’équipe réserve B fait un départ très prometteur en seconde division de district, ce qui est aussi le cas pour la réserve B qui a été créée cette année. A côté de ces formations seniors, il convient aussi de suivre attentivement le parcours des jeunes qui représentent l’avenir du JDF. Avec le président Bernard Ste­

pien, le comité directeur du JDF, dans la droite ligne de son projet sportif, a souhaité donner à ses jeunes licenciés un encadrement technique compétent pour permettre la progression dans chaque catégorie. Le recrutement et la formation d’éducateurs diplômés sont donc parmi les objectifs prioritaires qui permettront la meilleure for­ mation possible des jeunes inscrits au club. Au sujet des effectifs, d’ailleurs, l’engouement en catégories U7 et U9 (photo ci­ contre) est réel et en droite ligne avec les bonnes performances de l’équipe nationale. Il y a donc de la matière pour bien faire, sans oublier que parmi les projets dont l’émergence est à favoriser le plus vite possible, figurent la création d’une section foot étude de niveau lycée ainsi que celle d’une section féminine. Les responsables du JDF n’ont plus qu’à se retrousser les manches… Les matchs du mois de novembre en LR2. 2 novembre : JDF – Côteaux de Seille ; 9 novembre : Lons- JDF ; 16 novembre : JDF – Jura Lacs ; 23 novembre : Sud Revermont – JDF ; 30 novembre : Triangle d’Or – JDF.


24 loisirs

Pays Dolois n°165 - Novembre 2014

Le Moulin de Brainans est officiellement une SMAC ! Le 10 octobre dernier, la salle de spectacle le Moulin de Brainans est officiellement devenu une Scène de musiques actuelles en recevant le label SMAC du Ministère de la culture.

ALAN GIBOUDEAUX, PRÉSIDENT DU MOULIN DE BRAINANS Que changera l’attribution du label SMAC dans le fonctionnement du Moulin de Brainans ? Il s’agit d’une convention triennale, qui nous assure les financements pour trois années. Nous devrons également répondre au cahier des charges.

SMAC pour Scènes de musiques actuelles, autrement dit, toutes les musiques électro­amplifiées (jazz et musiques improvisées, pop, rock, rap… de nombreux genres musicaux à l’exception de la musique clas­ sique). Ce label, attribué par le Ministère de la culture, s’inscrit dans un dispositif national et vise à soutenir le secteur des musiques actuelles. La salle de spectacle doit en contrepartie répondre à un cahier des charges précis : diffusion professionnelle et uniquement de créations originales, diffusion de l’ensemble des esthétiques musi­ cales, projet intergénérationnel, projet de territoire déterminé, mise en œuvre de politiques culturelles nationales, accompagnement des pratiques… Des missions que le Moulin de Brainans assure déjà depuis de nombreuses années. Le 10 octobre dernier, cet engage­ ment culturel de la structure et de son association porteuse, Promo­ dégel, était reconnu et récompensé officiellement en présence de son président Alan Giboudeaux, de la directrice Claire Fridez, de nom­ breux élus, et du directeur régional des affaires culturelles Bernard Falga. Un événement exceptionnel pour la petite commune de Brai­

nans peu habituée à recevoir un tel parterre d’officiels. “Le Moulin de Brainans a su résister à l’usure du temps et se moderniser” lançait le maire de la commune Denis Breniaux dans ses propos liminaires. Avec cinq salariés, 20 techniciens et 50 bénévoles, c’est tout une équipe qui a été récompensée. “On pourrait presque parler d’un moment historique” commentait pour sa part Claire Fridez. “Le che­ min parcouru a été long depuis le 12 octobre 1979 et la création de Promodégel. 35 années de militantisme ont été nécessaires pour amener le projet à maturité”. De son côté, le président de la commu­ nauté de communes du Comté de Grimont Poligny, qui met les locaux à la disposition de l’association, a envoyé un message clair à l’équipe dirigeante : il faudra rester vigilant sur la bonne gestion financière. “Il faut que ce développement reste mesuré, en corrélation avec nos pos­ sibilités financières. La communauté de communes a accompagné le Moulin de Brainans jusqu’à aujourd’hui, avec une participation finan­ cière importante cette année, que nous ne serons pas en mesure de renouveler.” C.G.

> SPECTACLES - THÉÂTRE - CINÉ

Ce que vous faisiez déjà… ? Nous assurions déjà la diffusion, ainsi que l’accompagnement artistique amateur et professionnel. Cela passe par des résidences d’artistes, des conseils techniques et artistiques… Pour moi, cette labellisation n’est pas une “arrivée” mais une concrétisation qui apporte une légitimité : on se professionnalise. L’équipe aussi a beaucoup évolué, avec l’arrivée d’un nouveau salarié chargé d’accueil et de communication. Quelles seront les actions à développer ? Les actions culturelles sont un gros volet qui se développe. De nombreuses actions sont développées dans les classes, ou via des ateliers d’écriture. Nous avons également de nouveaux projets en direction des publics empêchés, en EHPAD et en prison. C’est une satisfaction pour vous de recevoir ce label officiel ? Je suis très heureux de signer cette convention. Les salariés comme les bénévoles ont fait beaucoup pour le Moulin, et le conseil d’administration travaille main dans la main avec les salariés. C’est un travail d’équipe. Ce qui m’importe aussi c’est de contribuer à développer la culture en milieu rural. Il est important d’apporter la culture à ceux qui ne viendraient pas forcément la chercher.

Jeudi 20 novembre

Carmen Danse

Ballet

Venez découvrir le plus grand opéra de tous les temps en ballet. Carmen comme vous ne l’avez jamais vu.

Lundi 3 et mardi 4 novembre

Idole Théâtre musical / création Comment une adolescente se construit-elle dans une société obnubilée par les médias et la peopolisation ? C’est la question que s’est posée Christophe Vincent. Pour y répondre, il a demandé à Eddy Pallaro de lui écrire un texte et à Enzo Enzo d’incarner cette artiste sur laquelle viennent se cristalliser les fantasmes les plus fous… Chantal Mairet, bien connue de la scène artistique doloise, y interprète Sylvie Guillot, la maman de Sandie Guillot, la jeune adolescente.

Plus de 100 artistes sur scène, Le ballet et l’orchestre de l’Opéra National de Sibérie, des décors et costumes riches et somptueux. Venez découvrir pour la première fois en France le Siberian National Ballet dont la technique remarquable et la rigueur fascinent pour servir cette œuvre splendide et populaire. Ce ballet met en scène l’amour tragique et la jalousie amoureuse des personnages de Carmen et de Don José, dont l’amour passionné pour la belle bohémienne ne trouve aucun écho et le conduit au crime passionnel. Les musiques de Georges Bizet, l’œuvre romantique de Prosper Mérimée, les danses de ce ballet, sont d’une clarté inouïe et d’une puissance tragique. Entre le mouvement et la prouesse lente, la beauté technique et formelle, le Ballet National de Sibérie nous fait revivre avec émotion cette œuvre où toutes les passions sont poussées à l’extrême, de l’amour à la mort. Aujourd’hui encore, Carmen, à la rythmique enivrante, emportera le spectateur dans cette intrigue passionnée, où l’amour s’embrase sous le soleil de Séville.

Chantal Mairet, dans cette création, le spectateur se balade entre théâtre, musique et vidéo. Est-ce un exercice qui vous est familier ? Je travaille depuis plus de 10 ans avec Christophe Vincent, metteur en scène de la compagnie Cinématique Théâtre, en tant que comédienne, dans des spectacles alliant théâtre, lecture, musique. Cette multiplicité des formes est la marque de fabrique de Christophe Vincent. Il s’inspire des codes du cinéma, de la peinture, de la musique, recherchant toujours une théâtralité particulière, se posant la question de la forme et jouant ainsi avec les différents codes de narration. Cette recherche rejoint la mienne et c’est donc un exercice qui m’est devenu familier puisque je vagabonde avec Christophe depuis de nombreux spectacles (Glenngary, Tempo 4, Tiphus,...). Quels ont été les rapports avec la chanteuse Enzo Enzo ? Concernant Enzo Enzo, ce fut encore plus simple pour moi, puisqu’avant sa présence sur Idole, elle avait travaillé avec Claude Mairet, compositeur (mon compagnon pour les intimes !). Ils sont amis et elle était même déjà venue à Dole, à mon domicile, bien avant Idole, pour élaborer un travail avec lui. Ce ne fut donc pas une découverte pour moi. Sachez seulement que c’est une artiste qui s’implique totalement dans les projets, avec intelligence, rigueur et générosité et que “l’effet star” ne rentre pas dans l’éthique de la dame ! Peut-on parler selon vous, d’une pièce subversive ? Non ce n’est pas une pièce subversive dans le sens où elle ne trouble pas l’ordre moral ou politique. C’est une pièce dans laquelle une adolescente est à la recherche de ses références, de ses règles de vie, quitte à se tourner vers ses idoles. C’est une histoire universelle, celle de tous les adolescents qui tentent de défier leur insoutenable solitude et la banalité de leur quotidien triste, ces écorchés paumés qui rêvent d’une vie meilleure dans leur volonté de gueuler le monde pour qu’il change. Cette pièce est tout à la fois : un thriller, une tragédie, un mini-concert… Chacun y trouvera ce qu’il désire. Théâtre municipal de Dole, le lundi 3 novembre à 14 h 15 et le mardi 4 novembre à 20 h 30. 11 à 21 euros. Tél. 0 384 860 303

Un rendez-vous unique et précieux à ne rater sous aucun prétexte ! Dole, La Commanderie, 36 à 59 euros. Billetterie : 03 63 36 70 00.


Pays Dolois n°165 - Novembre 2014

Mardi 4 novembre “Doubs Loue, histoires croisées” - Cinéma et débat Redécouvrez ces deux rivières aux histoires et caractéristiques différentes, mais dont la flore et la faune sont diversement menacées. Projection gratuite en présence du réalisateur, Jean-Philippe Macchioni, suivie d’un débat. Les Forges de Fraisans, 20 h, gratuit.

Jeudi 13 novembre I feel good - Cinéma En préfiguration d’un projet-phare 2015-16 : la constitution à Dole d’une chorale rock seniors, sur le modèle de celle originale du Massachussets, âgée de 75 à 93 ans, que retrace ce film ! Dole, studio MJC, 20 h 30.

Lundi 10 novembre et mardi 11 novembre Armandine, spectacle historique La compagnie Alter Ego présente Armandine, son nouveau spectacle historique, à l’occasion du centenaire de la guerre 14/18, écrit et mis en scène par Patrice Ducordeaux. “Après Verdi c’est fou” en 2013, le Tavellois retrace la vie d’un petit port breton à travers les femmes restées seules après le départ des hommes pour la guerre. Armandine en sera le fil rouge, elle qui a correspondu chaque jour (3 000 lettres !) avec son mari Armand, durant 4 ans. Le jeune couple va nous faire partager ses angoisses, ses espoirs et son amour dans cette terrible

Mercredi 5 et jeudi 6 novembre

période. Adaptation d’un livre de Jean-Paul Dumont le Douarec, ce spectacle fait revivre sous un angle inattendu, le quotidien de celles qui attendent. Les lettres d’Armandine et d’Armand renferment une quantité d’informations qui sont autant de situations retranscrites sur scène par une troupe, pour l’occasion, composée uniquement de femmes. Seuls, en “deus ex machina”, interviennent le caporal Peugeot, 1er mort officiel de la guerre et le caporal Sellier, celui qui a sonné le clairon de l’armistice (et tous deux franccomtois). Le spectacle comporte quelques respirations musicales tirées du répertoire de cette époque.

> ROUTE DES VILLAGES

Tavaux, salle Gérard Philipe, lundi 10 novembre à 20 h 30 et mardi 11 novembre à 15 h. Billets au point Presse Super U à Tavaux, ou vente sur place une heure avant le début de la représentation.

Christophe Malavoy de retour à Dole

Christophe Malavoy et Dole 1994 : Il joue au théâtre deux soirs de suite “La ville dont le prince est un enfant” avec Guillaume Canet. 1997 : Tournage du film d’après la pièce, en intégralité à Dole. Des dizaines de Dolois participent. 1997 : Ch. Malavoy est le parrain d’un “Projet culturel de quartier”. 1998 : Ch. Malavoy et Ludmila Mikaël jouent au théâtre : “Deux sur une balançoire”.

d’amour déchirante accompagnée par le quatuor Psophos qui nous fait entendre les compositeurs contemporains de la grande guerre, Ravel, Debussy, Durosoir, Caplet, Magnard… Superbement écrit, poignant et pudique, un spectacle sur la mémoire de ce qui fut l’une des plus grandes tragédies du siècle dernier. Dole, La Commanderie, mercredi 5 novembre à 20 h 30. 32, 28, et 24 euros. Billetterie : 03 63 36 70 00 ou 03 84 72 11 22.

“Qui se souviendra…” Théâtre sur la mémoire de la guerre 14/18

La ville dont le Prince est un enfant - Cinéma

A partir de quelques objets de famille encore pétris de douleur, Christophe Malavoy nous fait revivre avec émotion les derniers jours de son grand-père, mortellement blessé lors d’un assaut en Champagne en mars 1915. Un dialogue intime avec la mort… et avec sa femme, qu’il ne reverra pas. Une histoire

Projection du film tourné à Dole en 1997 + débat à l’issue de la projection, avec Christophe Malavoy, acteur réalisateur et Dominique Antoine, productrice. Dole, Studio MJC, jeudi 6 novembre à 20 h 30. Gratuit sur réservation dans la limite des places disponibles. Tél. 0384 69 07 50

Jeudi 20 et vendredi 21 novembre

Dole, théâtre municipal, le 20 novembre à 17 h 30 et le 21 novembre à 10 h et 14 h 15, 9 et 13 euros. Billetterie : 03 84 86 03 03.

“Comment ça va sur la terre ?” Spectacle musical jeunesse Comment sensibiliser les enfants à l’observation de la nature ? Comment amorcer avec eux quelques réflexions sur les sévices que l’homme lui inflige ? Comment évoquer le cycle de l’eau, les écosystèmes, la déforestation, la sécheresse, la disparition des espèces sans provoquer d’irrépressibles bâillements dans les rangs de nos chères têtes blondes ?

Vendredi 21 novembre “Comique” - Théâtre Le Foyer Rural de La Barre accueille le Théâtre Group’ avec son tout nouveau spectacle “Comique”, qui faisait partie de la programmation 2014 des Scènes du Jura. Après Vigile en 2012, la célèbre compagnie

27, 28, 29 et 30 novembre

Insignifiants détails

Comédie

lédonienne revient à La Barre avec sa nouvelle création qui interroge avec pertinence et dérision le rire, ses mécanismes, ses dérives. Fidèle à sa réputation, le Théâtre Group’ bouscule un peu les spectateurs. Peut-on rire de tout, avec tout le monde ? Existe-t-il un bon rire et un autre moins respectable ? Le spectacle pose toutes ces questions sans donner des réponses toutes faites. La Barre, foyer rural, 10 et 5 euros. Billetterie : 03 84 71 34 62.

Mardi 4 Novembre

Samedi 22 Novembre

Conférence sur les troubles de l’apprentissage - Dole

Bourse aux jouets - Damparis

A 18 h, à la salle la Rive au 55 bd Wilson. Gratuit. Avec Thierry Marot, Chercheur au laboratoire de recherche en éducation de l’Université de Nantes. Tout apprenant peut se confronter à des obstacles, ceci est dans la logique de l’apprentissage et n’est pas toujours imputable à un trouble. Thierry Marot souhaite illustrer ses propos par des données pratiques sous oublier que la relation humanisante doit exister entre tous les acteurs.

Samedi 8 Novembre Election MISS FrancheComté Abergement-La-Ronce A la salle des fêtes à 20h30. 10 €. Réservation au 03 84 81 12 10

Concours de tarot - Tichey Début des inscriptions à 19h30. Début des jeux à 20h30. 10 €. 1er prix 100 euros, 2e prix 50 €. Mises basées sur dix tables.

Mardi 11 Novembre

Dimanche 23 Novembre

Mercredi 26 Novembre

Bourse aux jouets et à la puériculture - Authume Du 14 au 16 Novembre Inscription obligatoire avant le 9 novembre par mail : maisondeschoupinous@voila.fr au 03 63 43 96 91 ou 06 66 66 84 38. Dépôt jouets, vêtements, et matériel de puériculture le vendredi 14 de 16h à 20h45 à la salle des fêtes Michel Jeanguiot. Vente le samedi 15 de 8h30 à 18h et le dimanche 16 de 9h à 13h. Récupération des invendus le dimanche 16 entre 17h et 18h30.

Samedi 15 Novembre Brocante solidaire

Martine Pingon, pouvez-vous nous dévoiler le “pitch” de cette nouvelle comédie reprise par les Jongleurs de Notre Dame ?

Champvans Soiré Beaujolais nouveau à partir de 18h30 à la salle des fêtes. Bénéfices au profit du Téléthon

Théâtre municipal de Dole, jeudi 27, vendredi 28 et samedi 29 novembre à 20 h 30, et dimanche 30 novembre à 15 h. 14, 10 et 7 euros. Réservation : 03 84 86 08 90

Tavaux Organisé par l’harmonie “La Fraternelle” à 20h30 à la salle Gérard Philipe. Elle accueillera l’harmonie junior de l’EMTAD et l’Harmonie Auxonne Val de Saône. Entrée libre.

Vendredi 14 Novembre

A la salle de fêtes.

Là est justement toute l’histoire, je ne peux pas vous en dire d’avantage, venez voir cette comédie intéressante où le rire est garanti… Il ne peut pas en être autrement avec Roby Faivre et “les Jongleurs de Notre Dame”.

Concert de Sainte Cécile

A la salle des fêtes de 10h à 18 h, marché artisanal et gastronomique. Entrée gratuite. Passage du père Noël

Cette comédie de Philippe Caure est reprise par la troupe des Jongleurs de Notre Dame et mise en scène par Martine Pingon.

Quel rôle jouent ces “insignifiants détails” dans l’intrigue ?

Damparis Soirée animée par le concert de RTT Repas 13 € enfant 8 €. Inscriptions : 06 88 38 21 18 Soirée Moules Frites - Gatey L’association “Vivons Gatey” organise une soirée moulesfrites (avec entrée et dessert) à 19 h à la salle des fêtes. Réservation au 06 50 23 34 15. Soirée théatrale - Losne Théatre au profit de téléthon avec la troupe de Brazey-enPlaine à 20h30

Saint Jean De Losne Livres anciens, vieux papiers, cartes postales à l’honneur. Non stop 9h-18h. Entrée 1 €, (gratuit.

Exposition artisanale - Peseux

C’est avant tout du boulevard, mais le fait de parler de malversations, d’écologie, de lettres anonymes nous change de toutes les pièces que nous avons jouées ces dernières années ! C’est surtout une pièce compliquée à monter… Tout ce que j’aime ! Mais j’ai osé faire ce choix car il faut bien le dire, j’ai la chance d’avoir un potentiel d’acteurs tous aussi talentueux les uns que les autres !

Soirée Moules-frites

Marché de Noël au profit du téléthon - Molay

Dimanche 16 Novembre

Dans ce spectacle, on parle d’un thème d’actualité, les malversations financières sur fond de scandale écologique. Qu’est-ce qui a motivé l’envie de la troupe d’adapter cette pièce ?

A l’occasion du Téléthon, une bourse aux jouets sera organisée de 8h à 15h à la salle des fêtes de Damparis. Inscriptions au 06 88 38 21 18.

15e Salon du livre

Fraisans - Les 15 et 16 Novembre Organisée par le CCAS de Fraisans. Large choix de jouets, livres, vaisselle, objets de décoration, vêtements adultes et enfants. De 14h à 18h et le dimanche de 9h à 12h à la salle de la Mairie de Fraisans.

L’histoire se déroule dans une usine de produits chimiques, avec un patron qui n’a pas de scrupule quant à la manière de faire recycler certains produits chimiques usagés ! Des lettres anonymes commencent à lui pourrir la vie, un inspecteur officieusement envoyé pour résoudre ce problème est à deux doigts de soulever certaines malversations financières… Tout le monde s’inquiète de sa présence, qui entraîne doutes et suspicions ! Cette histoire est pimentée par la présence d’une secrétaire de direction fort désagréable avec tout le monde ! Et également par l’épouse du patron quelque peu nymphomane…

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Jeudi 20 Novembre Beaujolais nouveau

Thé dansant Losne - Du 20 au 23 Novembre Avec “Ambiance Danse” à 14h30 au profit du téléthon

Vendredi 21 Novembre Randonnée pédestre nocturne au profit du téléthon - Molay Rendez-vous à la salle des fêtes. Inscriptions à partir de 17 heures. Départ 17h30. Gilet fluorescent obligatoire. Collation et boissons offertes aux participants. Randonnée de 8 km. Prix par personne : 5 euros.

Loto - Tavaux Animé par Brigitte à 14h, à la salle Gérard Philipe à Tavaux. Organisé par JDF.

Samedi 29 Novembre Concert - Champvans Concert rock avec Nosy, sol #, Inside, i furiosi. Au profit du Téléthon. Salle des fêtes à partir de 20 h. Entrée gratuite

Marché de Noël Fraisans - Les 29 et 30 Novembre Organisé par Articom au gymnase Maurice Grand. Une centaine d’exposants artisanaux et métiers de bouche proposent leur production. Samedi, de 10 h à 20 h ; dimanche, de 10 h à 18 h.

Bourse Vêtements et jouets Tavaux Bourse vêtements enfants & adultes + jouets organisée par L’APE Joliot Curie de Tavaux à la salle G. Philipe. De 8h à 16h

Dimanche 30 Novembre 2° Molière du Téléthon Champvans Concours de sketchs par 8 troupes de théâtre de la région. 2 thèmes : “c’est décidé, je divorce” et “je me prends pour un (super) héros”. Salle des fêtes 14h30. Entrée 5 €

Concert de la Sarabande de Dole - Dole Organisé par La Chorale “A Cœur Joie” de Dole et La Sarabande à l’Auditorium Karl Riepp à 17h. Chants de différentes époques et musique instrumentale avec de jeunes interprètes. Entrée libre. Loto - Tavaux Organisé par le syndicat des éleveurs de chevaux du Jura, animée par Régine. A 14h. Bons d’achats de 20 € à 500 €

Vendredi 5 décembre Marché de Noël Pleure Organisé par l’association des parents d’élèves RPI Pleure Gatey. A partir de 16h

---> Associations, annoncez GRATUITEMENT vos manifestations sur notre site internet. Elles seront diffusées en ligne immédiatement et paraîtront dans la presse du mois concerné.

www.paysdolois.fr

Rubrique “Annoncez votre manifestation” *Contenu de cette rubrique sous l’entière responsabilité des annonceurs


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Pays Dolois n°165 - Novembre 2014

> CONCERTS Samedi 8 novembre Magic System - World music

Vendredi 14 novembre L’Homme s’entête + La Maison Quitientchaud L’Homme s’entête, lauréat de concours MYTremplin, originaire du Jura, né de la réunion de 4 musiciens professionnels (membres de Prowpuskovic) et amateurs, est féru de musique et de poésie… Ses compositions originales jouent avec les ambiances, les coups de folie, les rêves, les joies et les peines. Les textes ciselés et la musique caressante entraînent dans un univers où planent les ombres des grands de la chanson française. Les quatre habitants de La Maison Quitientchaud se définissent comme des “artisans de la chanson”. Derrière la poésie de Stéphane (l’auteur) et ses textes sincères et humanistes, la musique dévoile une aventure humaine : on sent que cette belle équipe a appris à se connaître, à travailler un son inattendu… Un son Quitientchaud, qui vous enveloppe comme un cocon et soudain vous emporte dans ses envolées lyriques, teintées de rock où l’accordéon se veut hybride, aérien… Les Forges de Fraisans, 20 h 30, 12, 10 et 8 euros. Réservation : contact@lesforgesdefraisans.com

Samedi 15 novembre Trio Rosenberg - Jazz manouche Deux frères et leur cousin, manouches de Hollande, portent la bonne parole du swing dans la tradition de Django Reinhardt. Après avoir

sillonné le globe sans relâche, enregistré 15 albums, ils viennent à Dole pour l’une de leurs rares dates françaises. Première partie : Gadjo Combo. Dole, La Commanderie, 20 h 30, 15 et 26 euros. Billetterie : 03 84 86 03 03.

Mardi 18 novembre Grégoire - Chanson française Deux ans et demi après sa dernière tournée durant laquelle il a parcouru les Zéniths (3e album “Les roses de mon silence” classé disque de platine), Grégoire revient enfin sur scène. Dole, La Commanderie, 20 h, 40 euros. Billetterie : 03 63 36 70 00 ou 03 84 72 11 22.

Vendredi 21 novembre Dub Inc - Raggae Le groupe le plus emblématique du reggae made in France. Entre world music, dancehall, musique kabyle et reggae, leur recette s’impose depuis 10 ans en Europe et au-delà. En 1re partie, ne ratez pas non plus “SUJ.INC” et “IZO NOMIA”. En coproduction avec le Moulin de Brainans. Dole, La Commanderie, 20 h, 20 et 26 euros. Billetterie : 03 63 36 70 00 ou 03 84 72 11 22.

Mardi 25 novembre Les auditeurs du soir Les Grandes Transcriptions : 2 pianos. Déjà 14 ans que le “quatuor composé d’A’Salfo, Manadja, Goudé et Tino" s’est révélé grâce au tube “Premier Gaou”. Depuis, le groupe enchaîne les hits sans relâche. La magie du cœur fait d’eux le plus grand groupe africain contemporain. Première partie : Max Gulliver, “MyTremplin” Conseil général du Jura. Dole, La Commanderie, 20 h, 21,80 euros. Billetterie : 03 63 36 70 00 ou 03 84 72 11 22

Samedi 15 novembre

E. Francony et J. Jehanno. Dole, Auditorium Karl Riepp, 18 h 15, 4 euros. Billetterie : 0 363 367 000.

Samedi 29 novembre Les Stentors - Musique lyrique “Les Corons”, “Je viens du Sud” ou encore “Le Temps des Cerises” entre autres classiques repris en version lyrique. Le phénomène musical du moment, avec “le” ténor Mathieu Sempéré. Dole, La Commanderie, 20 h 30, 32 et 43 euros. Billetterie : 03 63 36 70 00 ou 03 84 72 11 22.

Barbatuques + Chicks Barbatuques est une fanfare sans piston, une symphonie de mains giflées. Au moment où le corps, de long en large, tourne en instrument, c’est le grain de beauté brésilien qui se dessine. Un mélange de coups portés sur le torse, les joues, les lèvres, de bruit de bouche et de chants inspirés par les rythmes brésiliens, les chants d’Amazonie et les musiques d’aujourd’hui. Chicks est un groupe vocal composé de sept jeunes chanteuses, formé au sein de la Cie Rouge Malice. Leur passion pour le chant les amène à créer leur groupe en septembre 2013 : compositions, chants du monde, pop, jazz, latino et brésilien… Moulin de Brainans, 20 h 30, 16, 14 et 12 euros.

> EXPO Du 13 au 30 novembre Mois de la photographie Façade de l’école des beaux-arts + galerie éphémère. Commissaire d’exposition : Yves Regaldi.

MIDI EN FRANCE S’INSTALLE À DOLE L’émission de Laurent Boyer, qui part chaque jour à la découverte d’une ville en dévoilant ses richesses artistiques, culinaires, patrimoniales... s’installera du 1er au 5 décembre à Dole. Partager vos bons plans, gîtes, hôtels, chefs, visites à ne pas rater, spécialités…, à la production.

“Filmer la musique”

thème de la 15e édition du mois du film documentaire Le Grand Dole organise, jusqu’au 30 novembre, la 15e édition du mois du film documentaire, un événement national permettant au réseau culturel français de faire découvrir des documentaires et l’art de la vidéo. Pour illustrer ce mois, le Grand Dole a choisi la musique et proposera des projections de films documentaires ayant pour thème “filmer la musique”. Douze films seront projetés en salle arts de la médiathèque de l’Hôtel-Dieu, à la demande des visiteurs, durant les horaires d’ouverture, autour des thèmes : pédagogie et transmission ; leçons

de musique : le classique ; leçons de musique : le jazz ; leçons de musique : les musiques du monde ; les techniques du son. Une soirée se déroulera à la MJC de Dole le 13 novembre à 20 h 30 afin de faire la projection d’un court-métrage réalisé par un groupe de lycéens de Nodier, en partenariat avec le conservatoire à rayonnement départemental et la MJC. Les personnes souhaitant s’initier à l’art du montage vidéo auront la possibilité de venir à l’atelier numérique des arts de la médiathèque.

Les petites Fugues dans le bassin dolois Festival littéraire itinérant, Les Petites Fugues se déploient dans la région depuis treize ans pour porter la littérature francophone contemporaine au public franc-comtois. Pendant deux semaines, lieux du livre, associations, établissements culturels et scolaires sont mobilisés pour accueillir un écrivain et présenter son travail lors d’une rencontre avec le public. C’est ainsi que sont organisées 154 rencontres dans les villes et villages de la région. Venus de toute la France, écrivains prometteurs ou déjà reconnus, auteurs de romans, mais également de poésie, essais, théâtre, ils ont en commun le désir de prolonger leur travail littéraire par la rencontre avec le public. Lors de ces échanges, ils reviennent sur leur œuvre, leur parcours d’écrivain, les textes qui les accompagnent, la littérature en général. Le festival est organisé par Le Centre régional du Livre de Franche-Comté. Programme dans le bassin dolois Arbois, bibliothèque intercommunale Vignes et Villages : Jean-François Haas, 20 novembre à 20 h 30. Dole, MJC : Mélanie Richoz, 27 novembre à 18 h 30 ; Librairie La Passerelle : Marc Graciano, 20 novembre à 18 h 30 ; Bibliothèque Mauricette : Marc Blanchet Mardi, 25 novembre à 18 h 30. Foucherans, bibliothèque intercommunale (musée rural) : Nathalie Démoulin, 25 novembre à 20 h. Gendrey, médiathèque Jura Nord : René Frégni, 27 novembre à 20 h. Ronchamp, médiathèque René Begeot : Thomas Bouvier, 27 novembre à 18 h 30. Villette-lès-Dole, bibliothèque municipale de Villette-lès-Dole : Pascal Rebetez, 28 novembre à 18 h.


POMPES FUNÈBRES TANIER S RE ÈB N FU ES MP PO

À votre écoute avec une assistance 7j/7 et 24h/24

FUNÉRARIUM DE DOLE Salle de Cérémonies Civiles

À l’occasion d’une cérémonie civile, le hall d’accueil du Funérarium de DOLE peut recevoir une assistance importante afin de rendre un dernier hommage au défunt. Lecture de textes, de poèmes, diffusion de musiques, vidéos. À l’issue du recueillement, une vaste pièce est proposée pour réunir la famille et les proches autour du “verre du souvenir” accompagné d’une colla on. Consultez­nous.

POUR UNE AUTRE APPROCHE DU RECUEILLEMENT ET DES OBSÈQUES Funérarium ouvert tous les jours, rue des Nouvelles, de 9 h à 20 h Magasin et accueil des familles de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 18 h

Funérarium de Dole : 03

84 71 71 71



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