Pays Dolois 167

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N°167 Janvier 2015

Pays Dolois Journal GRATUIT d’informations

Avec les galettes, pensez au Crémant du Jura !

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Toute lʼéquipe du journal Pays Dolois vous souhaite une bonne et heureuse année

Santé Fin 2016, les Dolois se feront opérer à la polyclinique du Parc

p. 2

Bruxelles

Le Pays Dolois en immersion au cœur des institutions européennes p. 10-11

2015

Régie commerciale : 06 13 04 60 19 ­ commercial@paysdolois.fr Prochaine parution : lundi 2 février 2015

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CONVENTION ENTRE LA VILLE ET LES MAITRES-NAGEURS SignĂŠe le 5 dĂŠcembre dernier, cette convention entre la ville de Dole et la SARL Challenges AcadĂŠmia a pour objectif de promouvoir l’emploi dans le sport, Ă combler les besoins dans le dĂŠpartement en matière d’encadrement des activitĂŠs aquatiques en proposant des formations BNSSA et BPAAN au plus près des collectivitĂŠs.

LUNAISENS S’OFFRE UNE NOUVELLE SALLE DE SPORT La nouvelle salle de musculation du centre de remise en forme Lunaisens a ĂŠtĂŠ inaugurĂŠe le 18 dĂŠcembre dernier en prĂŠsence notamment du boxeur Bilel Latreche et de l’haltĂŠrophiliste David Matam. Sur un espace de 150 m2, la salle est ĂŠquipĂŠe d’un large panel d’haltères allant de 1 Ă 56 kg.

“TRIBUTE TO HALLYDAYâ€? LE 23 JANVIER Vendredi 23 janvier, revivez les annĂŠes mythiques du rock’n’roll grâce Ă la formation Tribute To Hallyday. Guitares, basse, cuivres, pyrotechnie‌ tous ces ingrĂŠdients agitĂŠs par Johnny Success feront de cette soirĂŠe un spectacle inoubliable. 1re partie : Maryneige Ă dĂŠcouvrir. Salle la Rive, 19h30 Ă Dole RĂŠservations : 06 86 87 71 52

PARCEY

LES TRAVAUX VONT COMMENCER AU GOLF DU VAL D’AMOUR Dans le contrat de dĂŠlĂŠgation de service public liant Blue Green au Grand Dole, propriĂŠtaire du golf du Val d’Amour, la sociĂŠtĂŠ s’Êtait engagĂŠe Ă moderniser le site, en rĂŠhabilitant les bâtiments techniques et le club house. Suite Ă des problèmes techniques aujourd’hui rĂŠsolus, les travaux devraient dĂŠmarrer au cours du premier trimestre 2015.

SantĂŠ Fin 2016, les Dolois se feront opĂŠrer Ă la polyclinique du Parc Un “accord historiqueâ€? selon l’ex-directrice de l’Agence rĂŠgionale de santĂŠ (ARS), Sylvie Mansion. Avant la fin 2016, les activitĂŠs chirurgicales de l’hĂ´pital public seront transfĂŠrĂŠes vers la clinique qui devra agrandir son plateau technique. /D+$:7$ 2; #$8 )$70$9:7$8 #$ 8$7<,!$8 #$ !+,G 7:7*,$ 8219 $1<,8 *&$8 :1 5$: 5 792:9 $1 7 1!$A :1 7 5572!+$0$19 5: /,!G57,<& # 18 /$ 8$!9$:7 #$ / 8 19& <,$19 #D'97$ 8!$//& 2/$C 7 !$9 E !!27#G! #7$F 8,*1& $197$ /D+35,9 / 89$:7A / 52/>!/,1,6:$ #: 7! *&7& 5 7 / :9: /,9& 7 1" ,8$ #: 2: 8A / <,//$ #$ 2/$ $9 /D A /$ 5/ 9$ : 9$!+1,6:$ #$ /J+35,9 / 2:,8 89$:7A !D$89G G#,7$ 821 /2! 25&7 92,7$A 8$7 97 18)&7& #D,!, LS 02,8 <$78 / !/,1,6:$C 2:8 /$8 !9$8 #$ !+,7:7*,$ H8 :) /D2 89&97,6:$I 8$7219 ,18, 57 9,G 6:&8 / !/,1,6:$ 52:7 : 02,18 !,16 18C ! 7&8:0$ 00 1:$/ :,*,A #,7$!9$:7 #$ /D+35,9 /C $ /2! 25&7 92,7$ !219,*: / 0 9$71,9& #$ /D+35,9 / !219,1:$7 /:, #$ )21!9,211$7 :1,6:$0$19 52:7 /D !9,<,9& 2 89&97,6:$C $8 :7*$1!$8 7$89$7219 &* /$0$19 8:7 /$ 8,9$ #$ /D+35,9 /C D,!, / A /$8 &6:,5$8 #$8 #$:= &9 /,88$0$198 :7219 LS 02,8A < 19 /$ #&0&1 *$0$19A 52:7 )),1$7 /$ 572-$9 $9 8$ 0$997$ #D !!27# 8:7 /D27* 1,8 9,21C

Quel parcours pour le patient ? 18 /$ ! 8 #D:1$ :7*$1!$ 97 :0 92/2*,6:$ 2: #,*$89,<$ *7 <$A /$ 5 9,$19 8$7 97 18)&7& : #$ $8 1"21 2: ,-21A !200$ !D$89 #&- /$ ! 8 :-2:7#D+:,C 1 7$< 1!+$A 52:7 :1$ E97 :0 92F 8,05/$ $1 :7*$1!$A /2786:$ /$ 5 9,$19 8$ 57&8$1G 9$7 : 8$7<,!$ #$8 :7*$1!$8 #$ /J+35,9 /A ,/ 8$7

Le 8 dĂŠcembre dernier, un “accord-cadreâ€? ĂŠtait signĂŠ entre la MutualitĂŠ Française du Doubs, la ville de Dole, l’ARS et le centre hospitalier Louis Pasteur

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Dole : le projet “cĹ“ur de villeâ€? est lancĂŠ La municipalitĂŠ de Dole vient de lancer le projet phare de son mandat, qui a pour objectif de redynamiser le centre-ville. La ville se dit prĂŞte Ă mettre les moyens, Ă condition que chacun fasse des efforts, notamment en termes d’ouverture des commerces. Le point avec Jean-Baptiste Gagnoux, adjoint en charge du cĹ“ur de ville.

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NAISSANCES

Pays Dolois n°167 - Janvier 2015

Jean-Baptiste Gagnoux, le projet “cĹ“ur de villeâ€? est un projet phare de votre majoritĂŠ municipale. Des initiatives ont dĂŠjĂ ĂŠtĂŠ rĂŠalisĂŠes par la prĂŠcĂŠdente municipalitĂŠ pour redynamiser le centre-ville. Quelles sont les amĂŠliorations Ă y apporter ? Sur quoi repose ce projet ? Le projet “cĹ“ur de villeâ€? est effectivement le projet n° 1 de la nouvelle municipalitĂŠ. Il vise Ă restaurer le cĹ“ur de ville et redonner du dynamisme au centreville. C’est le point central de notre ville et de l’agglomĂŠration. A ce titre, il est l’image de notre territoire pour les visiteurs, touristes qui viennent quelques jours dans notre rĂŠgion. Dans cette logique, il est forcĂŠment important. Nous venons de lancer, en relation avec le Grand Dole, une ĂŠtude qui porte sur les thĂŠmatiques suivantes : l’analyse des flux de circulation, du stationnement, de la voirie, des amĂŠnagements urbains sur certaines places du centre-ville, du commerce et bien sĂťr de l’habitat. Cela fait plusieurs annĂŠes que le centre-ville n’a pas ĂŠtĂŠ considĂŠrĂŠ Ă sa juste mesure, il est temps d’inverser les choses. On ne peut se contenter d’actions qui reposent sur quelques

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DÉCĂˆS

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temps forts. Par ailleurs, le plan FISAC n’a accompagnĂŠ qu’un seul commerçant l’an dernier‌ C’est dire ! Vous avez souhaitĂŠ associer Ă la rĂŠflexion les Dolois, commerçants, riverains‌ Une première rĂŠunion de concertation s’est tenue le 18 dĂŠcembre dernier. Qu’est en est-il ressorti ? Les Dolois ont rĂŠpondu Ă l’invitation. 200 personnes ĂŠtaient prĂŠsentes. Il y a une attente forte. Le cabinet d’Êtude retenu a prĂŠsentĂŠ les axes de travail et les personnes prĂŠsentes ont soulignĂŠ ensuite la nĂŠcessitĂŠ de redonner de la vie au centre-ville. J’ai, en temps qu’adjoint en charge du projet, ĂŠvoquĂŠ la gestion du centreville effectuĂŠe depuis avril (amĂŠlioration de la propretĂŠ, du fleurissement, travail sur la problĂŠmatique des ordures mĂŠnagères, mise en place de la vidĂŠoprotection dans quelques mois, vigilance sur l’entretien‌) Le centre-ville a aussi besoin de plus d’animations, d’amĂŠnagements urbains renouvelĂŠs, d’une voirie plus accueillante et de stationnements plus aisĂŠs. Sur la partie commerce, je dis aux commerçants : on vous aidera mais il faudra savoir aussi faire des efforts sur les

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horaires d’ouverture. La ville est prĂŞte Ă investir, certes avec des contraintes financières lourdes, mais il faut que chacun fasse encore plus d’efforts. Quelles seront aujourd’hui les ĂŠchĂŠances ? Les six mois Ă venir seront dĂŠdiĂŠs Ă l’analyse du fonctionnement du centre-ville sur les thĂŠmatiques ĂŠnoncĂŠs ci-dessus. Puis, les premières conclusions permettront d’engager les axes prioritaires et des actions concrètes. Les investissements (voirie, amĂŠnagements urbains) commenceront d’être engagĂŠs Ă partir de 2016, pour s’Êtaler sur plusieurs annĂŠes. D’ici lĂ , en 2015, nous poursuivrons l’entretien, le fleurissement, et mettrons en place deux zones tests pour des conteneurs enterrĂŠs Ă la place des bacs classiques. Enfin, nous renforçons l’animation du cĹ“ur de ville avec quelques moyens budgĂŠtaires jusque-lĂ inexistants aux cĂ´tĂŠs des animations de l’association des commerçants et du marchĂŠ, ainsi que de l’office de commerce du Grand Dole. La municipalitĂŠ a pris le problème Ă bras-le-corps et chaque Dolois peut enrichir le projet sur le site de la ville.

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I Publirédactionnel

Air Grill, une escale plaisir ! La Direction d’Air Grill a souhaité s’affranchir d’une enseigne bien connue et développer un restaurant-Grill dans une décoration axée sur l’aéronautique, compte tenu de sa proximité avec l’aéroport de Dole-Tavaux, partenaire qui lui procure une manne de clientèle importante. pendus offrent la possibilité de regarder les événements télévisés. On trouve également à l’intérieur de la struc­ ture une aire de jeux pour les enfants. Dès son arrivée, le client est immergé dans l’atmosphère d’un aéroport avec un avion posé devant l’établissement.

Air Grill a une situation idéale puisque non seulement il est proche de l’aéroport de Dole­Tavaux mais aussi de la sortie d’autoroute de Choisey, d’une station­service, d’une zone commerciale et qu’il se trouve dans la péri­ phérie de la ville de Dole, atouts considérables pour séduire tant une clientèle régulière qu’une clientèle de passage.

La carte d’Air Grill sera renouvelée 3 fois par an. La pre­ mière est attrayante, diversifiée et présente un large choix avec de nouvelles recettes de salades revigo­ rantes : Alouette, Canadair, Airbus…, avec plus de pois­ sons savoureux : gambas grillées et pavés de saumon…, avec toujours de délicieuses viandes : le traditionnel pavé de cœur de rumsteck, le magret de canard, l’entre­ côte classique, la côte de bœuf… et pour terminer de très bons desserts : hublot de saison, tarte Tatin, esca­ drilles… Tous les plats sont confectionnés avec des produits de qualité soigneusement sélectionnés.

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 167

Cet espace de restauration a fait peau neuve pour que le client passe un excellent moment autour d’un bon repas seul, à deux, entre amis ou en famille dans un décor voué à l’aviation. La salle est spacieuse et claire avec de grandes baies vitrées. L’accueil y est sympathique et cha­ leureux, l’ambiance conviviale et le service attentionné. L’accessibilité de tous, personnes à mobilité réduite et handicapées, est possible grâce à des aménagements adaptés. Côté pratique, un grand parking attenant est disponible pour stationner, un accès Wifi permet de connecter les outils numériques et de grands écrans sus­

Le nouveau concept sera totalement abouti au mois de mars 2015. De gros travaux d’agencement intérieur ont déjà été réalisés au cours des dernières semaines, salle par salle, afin d’éviter la fermeture de l’établissement. Ce sont des entreprises locales qui ont rajeuni, modernisé le cadre et mis en place de belles pièces d’aéronautique. Serge Dassault a donné son autorisation d’utiliser de nombreux visuels et des pans d’appareil montrant la réa­ lité de l’aéronautique. La plus grande partie des travaux est maintenant terminée, il ne reste plus que la modifi­ cation des extérieurs qui aura lieu dès les beaux jours et un peu d’habillage intérieur comme par exemple la mise en place de nouvelles banquettes grises et la pose de cadres accrochés aux murs pour continuer à enrichir la thématique choisie…

Sociétés partenaires d’Air Grill : Aéro-Bourgogne - Polypeint

Une étape culinaire au meilleur rapport qualité/prix Un service digne d’un Vol 1re classe Des hôtesses et stewards aux petits soins ! Air Grill propose 3 formules courantes : le menu Vol National avec Plat + Dessert ou Boisson à 8,50 €, le menu Vol Européen avec Entrée + Plat + Dessert ou Bois­ son à 15,50 € et le menu Vol International avec Entrée +Plat + Dessert ou Fromage + Boisson à 21,50 €. Le menu Copilote spécial enfant comprend un Plat + Dessert + 1 surprise pour 5,50 €. Le menu de fête est servi pour vos grandes occasions composé d’une coupe de champagne, d’une entrée, d’un plat au choix, d’un dessert et d’un café pour la somme de 24,90 €. Pour vous être agréable, Air Grill vous sert une salade d’attente après votre commande et de petits pains chauds au cours du repas, avec le sourire toujours au menu. Et comme Air Grill se veut un restaurant abordable à tous en tout temps, la carte reste identique (à partir de 8,50 euros) les jours fériés et les jours de fête. Air Grill, c’est l’assurance de passer un bon moment de détente, loin de l'agitation et du stress, alors n’hésitez pas, bouclez votre ceinture et suivez les consignes ! Le pilote et l’équipage se feront une joie de vous rendre l’étape culinaire agréable.

Horaires d’ouverture 7 jours sur 7 toute l’année Du lundi au jeudi : de 11 h à 15 h et de 18 h à 22 h 30 Le vendredi de 18 h à 23 h Le samedi et le dimanche de 11 h 30 à 23 h en continu 1 seul jour de fermeture annuelle : le jour de Noël

Air Grill - 9 rue des Bauvrettes - 39100 CHOISEY - Tél. : 03 84 82 65 03 - Email : contact@airgrill.fr

4 actu EXPRESS DOLE

REPORT DU CONCERT DE JULIEN DORE : IL FAUDRA BIEN ÉCHANGER SES BILLETS Suite à l’annulation du concert du 14 décembre de Julien Doré, la nouvelle date a été reportée au 5 avril à 19 h à La Commanderie de Dole. Des informations erronées ont circulé sur les réseaux sociaux. Chaque spectateur en possession d’un billet devra absolument procéder à son échange. Le billet du 14 décembre ne sera pas valide pour la nouvelle date. Pour les spectateurs ne pouvant pas assister à la nouvelle date, le remboursement sera possible selon les conditions de chaque point de vente. Pour les spectateurs des Scènes du Jura, il est possible de se reporter sur un des spectacles de la saison 14-15. Les démarches d’échange ou de remboursement devront être effectuées par les spectateurs avant le 30 janvier 2015.

CARNET ROSE : 1000e BÉBÉ POUR LA MATERNITÉ EN 2014 ! Le 13 décembre dernier, la petite Capucine était le 1000e bébé de l’année à naître à la maternité de Dole.

CHAMPVANS

PREMIÈRES FOULÉES ORGANISÉES PAR LE CAC 39 Le 6 avril prochain, le club du CAC 39 organisera ses premières foulées de Champvans, sur un parcours de 10 km, entrant dans le challenge des courses hors stade du Jura. L’épreuve sera ouverte à tous les coureurs / coureuses, licencié(e)s ou non, de cadet à vétéran. Départ : 10 h, salle des fêtes. 10 euros de droits d’engagement. Inscription par internet : www.lesportif.com

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Pays Dolois n°167 - Janvier 2015

Tavaux Quel avenir pour le centre

socio-culturel du CE Solvay ?

Les gestionnaires du comité d’entreprise Solvay souhaitent que le bâtiment de Tavaux, qui accueille entre autres une salle de spectacles et une médiathèque, soit géré par la collectivité. Les élus du Grand Dole n’y sont pas opposés et continuent leur réflexion. Depuis plusieurs années, les responsables du comité d’entreprise Solvay font des appels de pied aux collectivités pour qu’elles gèrent ce site. En effet, à cheval sur les communes de Tavaux et Damparis, le centre socio­culturel affiche une vocation intercommunale : une salle de spectacles de 300 places, une médiathèque privée mais intégrée au réseau des médiathèques du Grand Dole, un centre de loisirs du Grand Dole, l’épicerie solidaire intercommunale, une salle de sports de combats, et plusieurs associations. Si les représentants du personnel souhaitent se dessaisir de ce bien pour un euro sym­ bolique, “à condition qu’une collectivité le prenne en charge” (bien que estimé à 530 000 euros par les domaines), cette volonté n’est pas étrangère aux futures perspectives de Solvay. En effet, l’accord de joint­venture entre Solvay et Ineos, qui divisera la plateforme en deux groupes gérés par les deux sociétés, débouchera à terme sur la constitution de deux CE. “Les représentants du CE s’interrogent aujourd’hui sur le devenir du bâtiment” expliquait Jean­Michel Dau­ bigney, vice­président au Grand Dole et maire de Tavaux, lors du conseil communautaire du Grand Dole du 11 décembre dernier.

“Son potentiel, sa situation géographique, ses capacités d’accueil sont intéressants. Aujourd’hui, seul le Grand Dole a la capacité de prendre en charge ce bâtiment. Il est en bon état, on peut en faire quelque chose. Si on ne fait rien, il deviendra une friche, ce qui serait stupide” plaidait le vice­président. Un groupe de pilotage et de réflexion a été mis en place et s’est réuni sur le site le 25 novembre dernier. “Ce soir, nous ne votons pas pour une décision d’achat, mais pour poursuivre la réflexion” concluait quant à lui Jean­Pascal Fichère, président du Grand Dole. “Un euro, ce n’est pas cher, mais C.G. il faudra le faire fonctionner derrière.”

LE DRIVE FERMIER, C’EST REPARTI !

Dole La “CoopérActive paysanne”

est sur les rails

Après une année d’étude et de test, le projet de coopérActive initié par l’association le Serpolet est devenu réalité. Douze producteurs locaux en agriculture biologique proposent ainsi leurs produits via le site internet comptoirspaysans.org.

Ils ont finalement franchi le pas, malgré des hésitations. Impulsé par le Serpolet, cette coopérActive offre de nouveaux débouchés pour les producteurs locaux et bio, en parallèle des AMAP (Asso­ ciation pour le maintien d’une agriculture paysanne) ou autres magasins spécialisés en bio, tels que les Biocoop. “On ne voulait surtout pas que la coopérActive entre en concurrence avec ces structures, il fallait trouver une autre clientèle et d’autres débou­ chés” précise Annick Wambst, présidente de l’association le Serpo­ let. Une étude de faisabilité et une phase test lancées l’année der­ nière laissaient entendre que producteurs et consommateurs étaient intéressés par la démarche. Au printemps dernier, une charte était alors définie par les producteurs engagés, afin de cibler les préférences : producteurs bio ou en conversion, et priorité aux producteurs dolois ou jurassiens. Dans le même temps, la décision de passer par un site pour la commercialisation des produits se confirmait. Dès lors, il ne restait plus qu’à se lancer… Depuis le 7 novembre dernier, ils sont douze producteurs locaux à proposer une large gamme de produits (maraîchage de saison, bœuf, veau, porc, farine, pain, vin, jus de pomme, confitures, yogourts…) via le site www.comptoirspaysans.org. La marche à suivre est simplis­ sime : il suffit de se connecter, créer un compte client, et faire son marché. Les produits seront ensuite récupérés auprès de deux points relais partenaires, partageant l’éthique et la philosophie de la coopérActive : Artisans du Monde à Dole, et Alter Bati Comtois à Tavaux. “Nous sommes dans une phase de rodage, nous démar­ rons petit, avec des imperfections” souligne Annick Wambst. “Nous espérons par la suite pouvoir développer les produits transformés. L’offre devrait s’étoffer.” Pour l’heure, 52 consommateurs ont déjà commandé auprès de la coopérActive, pour une moyenne de 25 commandes par semaine. Pour atteindre l’autonomie, il faudra enregistrer 50 commandes par semaine. “Notre objectif est de sou­ tenir les installations des producteurs, de les accompagner avec un prix vivable pour eux. Mais nous espérons qu’ils prendront leur autonomie à terme.” Avec une marge de 12 %, l’association espère d’ici là pouvoir embaucher un salarié à temps partiel pour animer C.G. la CoopérActive paysanne. Les points relais : Artisans du monde, 75 rue Pasteur, Dole. Tous les vendredis de 16 h à 18 h. Alter Bati Comtois, 11 rue Saint-Aubin, Tavaux. Tous les samedis matin.

LES ELEVEURS DES VERTS PLATEAUX, PRÉCURSEURS DU BIO DANS LE JURA Michel Vacelet et son association des Eleveurs des verts plateaux ont rejoint la Coopéractive paysanne qu’ils alimentent avec de la viande bio. Ce regroupement d’une quinzaine d’éleveurs locaux furent les premiers dans le Jura à se lancer dans le bio, à une époque où personne n’y croyait. Ils furent les premiers à alimenter la restauration collective de Lons-le-Saunier. “Dans les années 90, nous avons souhaité vendre du lait bio, mais il n’y avait pas de coopérative pour prendre notre lait” se rappelle l’agriculteur. Si bien que le petit groupe organise lui-même le ramassage et la livraison. Ils créent alors l’UFBC, l’Union des fruitières bio comtoises. Après avoir adhéré au Drive Fermier (voir ci-contre), l’association entend parler du Serpolet. “C’était une opportunité pour nous. Avec l’expérience du Drive, on sait les erreurs à ne pas réitérer : ne pas manquer de produits, prévenir les clients… Aujourd’hui cela s’annonce pas mal, les commandes sont là. Il va falloir se faire connaître.”

Après une mise en sommeil d’un peu plus d’un mois liée à un dysfonctionnement de son site, le Drive fermier du Jura a finalement repris du service mi-décembre. A l’initiative de la chambre d’agriculture du Jura, le dispositif fut lancé en septembre 2013, réunissant une trentaine de producteurs jurassiens. Sur le site www.drive-fermier.fr/39, il suffisait alors de créer un compte, passer commande en ligne parmi la grande diversité de produits frais et de qualité (agriculture bio et conventionnelle), puis récupérer ses produits dans un des huit points de retrait. Rapidement, l’initiative allait se faire connaître, pour atteindre un fichier de 1 000 clients ayant passé au moins deux commandes. Avec un panier moyen à 68 euros, l’objectif était dépassé. Et pourtant, le site allait cesser de fonctionner le 2 novembre dernier. Des incidents techniques récurrents empêchaient les clients de finaliser leur commande et payer en ligne par carte bleue. “C’est rageant d’avoir tout arrêté à cause d’un logiciel dysfonctionnant, alors que tout le reste roulait” explique Gilles Tonnaire, président du Drive fermier. Par ailleurs, précisons que le dispositif a bénéficié d’un investissement de 54 000 euros de la Chambre d’agriculture du Jura et de subventions du conseil général du Jura. Une salariée à temps partiel assurait également l’animation du Drive. C’est lors de l’assemblée générale du 11 décembre que la décision de repartir a été prise. “Nous avions déjà un nouveau prestataire, mais il fallait reprendre confiance en l’outil informatique” reprend Gilles Tonnaire. “Nous avons finalement redémarré avec une vingtaine de producteurs et un site intermédiaire qui fonctionne. Nous avons exigé la garantie d’un dépannage 24 h /24 et 7 j /7. Dès le redémarrage, les commandes arrivaient déjà.” Une vingtaine de clients ont passé commande, mais le président reconnaît qu’il “faudra diminuer les charges au maximum.” Avec plus d’un mois sans activité, la trésorerie en a pris un coup. “Nous devons réaliser un chiffre d’affaires minimum de 12 000 euros par mois pour tourner, et 24 000 euros avec un salarié.” Pour autant, le lancement de la nouvelle CoopérActive paysanne doloise ne l’alarme pas, car elle ne viendra pas concurrencer le Drive fermier : “Les clients ne sont pas les mêmes, nous avons aussi des clients dolois. Nos clients ne sont pas militants. Le Drive fermier est un peu un magasin virtuel ; on peut commander un produit un jour, et un autre le lendemain.”

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Pays Dolois n°167 - Janvier 2015

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Mathieu Chartron : “L’agglomération doit assurer

l’équité entre les communes, sans pour autant tout porter” Directeur général des services de la communauté d’agglomération du Grand Dole, Mathieu Chartron a quitté ses fonctions le 24 décembre dernier. Recruté il y a 12 ans au sein du Jura Dolois avant qu’il ne devienne le Grand Dole, il nous livre sa vision sur l’évolution de l’intercommunalité. Mathieu Chartron, vous êtes arrivé à la communauté de communes Jura Dolois en 1997, alors qu’elle n’en était qu’à ses balbutiements. Comment tout cela s’est mis en place ? Cela s’est fait un peu aux forceps, Dole avait un passé intercommunal quasi inexistant. Les communes avaient l’habitude de travailler seules. La ville centre n’était pas forcément demandeuse, mais on sentait qu’il y avait un mouvement inéluctable. A côté, la communauté de communes du Jura entre Serre et Chaux venait de se créer… Nous sommes restés de 1997 à 2007 dans cette fracture territoriale. Jura Dolois avait pris peu de compétences, mais des compétences fortes : le développement économique, l’environnement, et le développement touristique. De son côté, Entre Serre et Chaux développait plutôt des compétences tournées vers les habitants, comme le périscolaire. Comment le passage de deux communautés de communes à une communauté d’agglomération s’est-il passé ? Les enjeux étaient énormes : plus de moyens, plus de dotations d’État, plus de visibilité… Ce fut une démarche longue et épuisante, avec des tentatives de drague, des menaces… On a finalement réussi à faire un mariage de raison.

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Dans quel état d’esprit se trouvaient les élus dans cette disposition ? Les élus du Jura Dolois étaient extrêmement volontaires, alors que les élus d’Entre Serre et Chaux étaient plutôt méfiants. Ils avaient peur de perdre leur âme, leur identité. Et ils accusaient Jura Dolois d’être une coquille vide, car il disposait de peu de compétences de proximité. Étions-nous alors dans l’esprit de la loi Chevènement, c’est-à-dire une véritable solidarité entre toutes les communes ? Oui, nous fonctionnions comme un écosystème. Nous avons beaucoup évolué en 12 ans, il n’y a plus de concurrence stérile pour savoir qui va construire le plus de lotissements ou de zones commerciales. Les communes réfléchissent ensemble. Quelles étaient les inquiétudes après la fusion ? En 2007, après la fusion entre Jura Dolois et Entre Serre et Chaux, nous savions que nous allions récupérer l’ensemble des compétences des deux intercommunalités, dont le périscolaire est l’extrascolaire, très lourd à gérer. Nous passions ainsi de 40 à 140 agents. Nous savions aussi que de nouvelles compétences obligatoires allaient arriver, comme les transports. Nous étions donc en train de construire une énorme nouvelle structure, sans service RH, sans service marchés publics…

Vous avez été moteur dans la mutualisation des services entre la ville de Dole et la communauté d’agglomération du Grand Dole. Comment s’est-elle mise en place ? Avec 180 agents à gérer fin 2010, cela n’était plus possible. Il y avait de plus en plus de dysfonctionnements qui pénalisaient les usagers. Prenons l’exemple de la feuille sous le préau de l’école : avant 8 h, c’est le périscolaire, donc le Grand Dole, qui était chargé de l’enlever. Mais après 8 h, cela relevait de la compétence de la ville… Cela devenait pénible et incompréhensible. J’ai persuadé les élus de lancer la mutualisation. Après une première réunion des élus des communes en novembre 2010, tout le monde est reparti en disant qu’il fallait y aller, à l’unanimité. Pour autant, les élus se sont-ils faits à cette nouvelle configuration ? On pouvait ressentir deux craintes : celle des élus de la ville de Dole d’être dépossédés, et celle des élus ruraux de se faire manger. Il fallait également répondre aux inquiétudes des agents et faire beaucoup de pédagogie. Aujourd’hui, quel est selon vous l’avenir du Grand Dole ? Il va falloir gérer cette décrue des finances publiques, parvenir à s’en sortir de manière efficiente, et faire des vrais choix pour sauvegarder les démarches d’inves-

tissement dans l’économie, le développement touristique, les services de qualité innovants… Depuis sept ou huit ans, dans le bassin dolois, on dépense plus dans la rénovation de fontaines que dans l’investissement lourd. Je ne suis pas sûr que cela soit bénéfique. L’agglomération doit être le creuset de cette réflexion d’avenir, et doit assurer cette équité, sans pour autant tout porter.

Quittez-vous votre poste avec une certaine amertume ? Aucune amertume, mais de la nostalgie. Je devrais mener à bien la mutualisation des services pour la ville de Sens, pour une députée-maire présidente qui cumule les fonctions : je n’aurai désormais qu’un seul patron, ce qui m’évitera une certaine schizophrénie ! C’est un beau défi qui m’attend. Propos recueillis par C.G.

DOLE UN APPARTEMENT PÉDAGOGIQUE POUR

APPRENDRE À RÉDUIRE SES CONSOMMATIONS D’ÉNERGIE

Eco Juralternance inaugure sa

nouvelle section serrurerie métallerie Le 9 décembre dernier, l’école de production doloise, Juralternance, inaugurait sa nouvelle section en apprentissage dans le domaine de la serrurerie métallerie. Après la filière “Pneus et services”, l’association Eccofor et son école de production Juralter­ nance transforment l’es­ sai en ouvrant une seconde section qui offrira l’opportunité aux “décrocheurs” d’appren­ dre un métier dans le domaine de la serrurerie métallerie. En effet, cette école, la première du genre en Franche­ Comté, est basée sur la pédagogie du “faire pour apprendre” : les élèves, de 15 à 18 ans, à l’écart du système scolaire, travaillent pour de véritables clients. Avec le soutien de l’UIMM du Jura (Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) et la fondation Agir pour l’Insertion (a2i), l’École s’attache à développer des rela­ tions partenariales avec des entreprises du secteur et de la région. Financé également et principalement par son activité de production, le projet repose sur un carnet de commandes à la fois des particuliers mais aussi de pro­ fessionnels. Cette nouvelle section permettra de décrocher au terme des deux années de formation un CAP de serrurier métal­ lier. “Cette filière n’est pas proposée dans le Jura” indique Jean­Yves Millot, le directeur de la structure. “En terme

de techniques, les élèves seront parfaitement dans les clous pour passer le CAP, mais le niveau des connais­ sances pourra être plus difficile.” Jean­François Parrot, président de l’UIMM Jura, un des financeurs de l’Ecole, y voit également un excellent levier pour redonner une meilleure image à la filière “Ce sont des métiers sous ten­ sion qui souffrent d’un déficit d’image. De plus, un jeune doit avoir la possibilité d’évoluer. On peut rater la pre­ mière marche et rattraper la deuxième.” Dans cette filière, les jeunes et leurs maîtres professionnels pourront réaliser garde­corps, portails, fenêtres, escaliers… ou plus généralement toutes les envies, si tant est qu’elles soient à base de métal.

A l’initiative des Loisirs populaires dolois, un appartement pédagogique était inauguré le mois dernier, dans le quartier des Mesnils Pasteur. Il a pour objectif de sensibiliser les Dolois aux différents gestes du quotidien permettant de réaliser des économies et améliorer son confort. Un geste pour son porte­monnaie, mais aussi pour l’environnement : voici les bons réflexes à découvrir dans cet appartement pédagogique inauguré le 5 décembre der­ nier. La réflexion était engagée au sein de l’association des Loisirs populaires dolois au printemps 2013. Une évidence “quand on remarque que de plus en plus de ménages ont des difficultés pour payer leurs factures” rappelait Marcel Marion, président des Loisirs populaires Dolois. Le projet a été mené par Jéromine Bernard, conseillère en économie sociale et fami­ liale au sein de l’association, qui a imaginé un outil ludique, s’adressant aux Dolois,

Grand Dolois, et plus largement aux habi­ tants du nord du Jura, sur rendez­vous. Diverses animations seront menées, sur la maîtrise des dépenses en eau et énergie, sur les accidents de la vie courante, le tri des déchets (par le Sictom de Dole), sur le compostage (par la régie de quartier des Mesnils Pasteur), sur l’hygiène et la santé dans le logement (par Interface). L’EDF a de son côté équipé ce logement avec des indicateurs de consommation, des ampoules basse consommation, réduc­ teur de débit d’eau, coupes­veille automa­ tiques… Les animations seront enrichies en fonction des demandes et besoins à venir. “Nous espérons qu’un maximum de Dolois profite­ ront de cet outil, et que les enfants aussi prendront conscience de l’importance de ces gestes” rappelait le député­maire de Dole, parte­ naire financier de l’opération. 25C Avenue Foch, Appartement 544, Dole

Marcel Marion (à gauche), président des Loisirs populaires dolois, signait pour l’occasion une convention de partenariat avec Daniel Bouscavet, directeur du développement territorial EDF FrancheComté.

Voyagez jusqu’au bout de vos rêves avec Passion du Monde ! Installée à Dole depuis juillet 2008, l’agence de voyages Passion du Monde propose des vacances inoubliables au départ des grands aéroports avec des circuits uniques à travers le monde. Elle s’est aussi spécialisée dans le déve­ loppement des départs depuis l’aéroport de Dole Jura, jouant la carte de la proximité et mettant ainsi de nombreuses destinations à votre porte.

La Responsable de l’agence, France, et les Conseillères Voyages, Audrey, Flo­ rentine et Elena, réservent à chaque client un accueil privilégié, un dialogue personnalisé et une écoute toute parti­ culière. Grâce à leurs connaissances et à leur passion, elles sauront vous conseil­ ler, vous guider pour trouver le produit qui correspond parfaitement à vos attentes. L’agence doloise offre un large éventail de prestations : du voyage individuel sur mesure à l’organisation de voyages

de groupes, des longs courriers aux départs régionaux, des itinéraires cultu­ rels aux séjours sur des plages de rêve. Partez pour des vacances inoubliables d’un simple week­end à une semaine ou plus… Passion du Monde ouvrira ses portes les 22, 23 et 24 janvier de 10 h à 19 h pour accueillir la clientèle, répondre à toute demande et présenter sa bro­ chure 2015. Vous pourrez y découvrir, comme les années précédentes, une très belle sélection de voyages et tous

les départs de l’aéroport de Dole Jura, acteur et partenaire de proximité. Le 22 janvier, vous saurez tout sur les Grands Voyages avec la participation de l’accompagnatrice de Birmanie : Marie­Paule. Le combiné Java Bali sera détaillé à 11 h, le circuit Turquie à 14 h 30 et le circuit Argentine à 16 h 30. Le 23 janvier, tous les départs de l’aéroport Dole Jura seront passés au crible avec la participation de Caroline, spécialiste des destinations Canaries, Malte, Madère, Croatie, Monténégro. Vous disposerez également de toutes les informations sur les destinations Portugal, Majorque, Marrakech, Corse, Istanbul… Le circuit Pologne sera pré­ senté plus particulièrement à 14 h 30. Le 24 janvier sera consacré à la mise en avant de l’ensemble des desti­ nations proposées par Passion du Monde : les départs de Dole Jura, les grands Voyages et le monde entier. L’équipe de l’agence doloise a concocté des programmes originaux et de qualité pour tous les goûts, tous les âges et tous les budgets : du haut de gamme à des prix très abordables. Vous pourrez dénicher le voyage de vos rêves au cours de ces trois journées Portes Ouvertes. Parce qu'aucun voyage ne se ressem­ ble, le vôtre sera exceptionnel avec Passion du Monde… qui vous offre la garantie que vos désirs deviennent réalité.

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Pays Dolois n°167 - Janvier 2015

Economie - Au cœur des entreprises

> ROUTE DES VILLAGES

Senior Compagnie : “Une alternative aux services associatifs historiques”

Dimanche 11 Janvier

Spécialiste du maintien à domicile des personnes âgées, Senior Compagnie s’est installé il y a un peu plus d’un an à Dole. Le point avec Ludovic Couteaux, responsable de l’agence doloise. Ludovic Couteaux, pouvez-vous nous présenter votre entreprise ? Senior Compagnie propose des services personnalisés à domicile pour assister et entourer les personnes âgées, ou en perte d’autonomie, afin de leur permettre de rester chez eux le plus longtemps possible. Senior Compagnie Dole est une agence qui existe depuis 2013, elle appartient au réseau Senior Compagnie qui est un réseau national comptant 45 agences. Ma structure emploie actuellement 16 salariés en CDI, qui interviennent à domicile dans le Jura. Les services à la personne sont-ils un secteur qui se développe ? On remarque en France un vieillissement de la population. L’arrivée dans un âge avancé induisant une perte d’autonomie est très mal vécue par les personnes concernées. Les personnes âgées ont des a priori en ce qui concerne les maisons de retraite, bien souvent par le fait de devoir quitter leur domicile, plus que le coût financier de celle-ci. L’isolement social est également un fléau dont les méfaits renforcent la dépendance. Les per-

SUPER LOTO du tennis club Auxonne Animé par Carole. Ouverture des portes à 12h. Réservation au 06 83 43 02 07

Vendredi 16 et Samedi 17 janvier

sonnes souffrant d’isolement sont donc les plus enclines à faire appel aux services à domicile. Auprès de quel public intervenez-vous ? Notre métier est d’accompagner le plus longtemps possible et sans risques pour elles-mêmes, toutes les personnes confrontées à une perte d’autonomie. Cette perte d’autonomie peut être ponctuelle suite à un traumatisme ou une hospitalisation, mais aussi avec toutes les personnes âgées ou handicapées ayant besoin d’un accompagnement quotidien. De quelles façons vous différenciez-vous de la concurrence ? Les services Senior Compagnie visent à apporter une véritable attention aux personnes en perte d’autonomie. Les attentes de ces dernières (convivialité, chaleur humaine…) sont au moins aussi importantes que leurs besoins pratiques. Pour cela, il est important que se noue une relation de confiance avec l’intervenant. Senior Compagnie attache une attention particulière à la mise en place d’un service de qualité, grâce à un personnel

recruté, formé et encadré avec le plus grand soin. D’autre part, nous proposons des interventions 7j/7 et 24 h/24 ce qui répond à un vrai besoin dans le Jura. Quels sont vos projets ? Mon projet est de pouvoir accompagner un maximum de personnes qui souhaite rester à domicile dans de bonnes conditions, tout en assurant un accompagnant de qualité. Je travaille également à une meilleure cohésion entre les différents professionnels institutionnels et libéraux afin de pouvoir proposer une prise en charge complète et individualisée. Qu’est-ce que la communication dans le “Pays Dolois” vous apporte ? Grâce au Pays Dolois, je communique dans chaque foyer et je peux informer les familles qu’il existe une alternative aux services associatifs historiques. Pouvoir exercer son libre choix, lors de la décision de son accompagnement à domicile est ce qu’il y a de plus important pour moi, et ce qui n’existait malheureusement pas partout dans le Jura…

Samedi 17 Janvier Concert - Damparis Concert à la salle des fêtes de Damparis, à 20 h 30. L’harmonie La Fraternelle accueillera l’harmonie junior de l’EMTAD (Ecole de Musique de Tavaux-Abergement-Damparis) ainsi que les classes de CM 2 de l’Ecole Paul LANGEVIN. Entrée libre.

SUPER LOTO des Casernes Auxonne Salle événementielle. Vendredi 30 janvier à 20h et Dimanche 1er février à 14h. Animé par Christophe. Réservation au 06 77 65 33 53

“Scènes buissonnières” à l’école !

Loto - Chaussin Loto organisé par l'Association des Parents d'éleves de Chaussin et Asnans-Beauvoisin et animé par Brigitte. Ouverture des portes à 18h et début du loto à 20h.

Dans la complémentarité du dispositif “Le théâtre c’est (dans ta) classe”, les Scènes du Jura inventent “Scènes buissonnières”, un projet artistique et culturel expérimental pour soutenir la création et la production de spectacles pour l’enfance et la jeunesse. Trois questions à Ludovic Tourdot, responsable des relations publiques et de la communication au sein des Scènes du Jura. Une version théâtrale de “Riquet à la houppe” sera ainsi présentée en 2015 dans les salles de classe. Comment les élèves seront-ils impliqués ? En effet, la version 2014/2015 des Scènes buissonnières met en avant le conte de Perrault, “Riquet à la houppe”. Les 14 classes ont accueilli début décembre un happening théâtral en classe visant à présenter les personnages du conte. Elles assisteront au mois d'avril au spectacle final de “Riquet” mis en scène par Laurent Brethome au Théâtre de Dole. Dans

Tavaux - Salle Gérard Philipe à 20h30 Cette comédie de Philippe Caure est reprise par la troupe des Jongleurs de Notre Dame et mise en scène par Martine Pingon. Réservations Super U de Tavaux ou tél. au 03 84 70 38 50 (pour le vendredi) et 06 89 30 80 28 (pour le samedi). Tarifs 14 et 12 euros

Vendredi 30 Janvier et dimanche 1er Février

Les Scènes du Jura font entrer les

Comment se décline “Scènes buissonnières”, ce nouveau projet en direction des scolaires ? “Le théâtre, c’est (dans ta) classe” s'adresse aux élèves de 4e et de 3e. Avec les “Scènes buissonnières”, il s'agit de compléter la proposition pour les élèves de 6e et également de CM2. On renforce donc le lien inter-degrés, et en choisissant des classes de centres-villes et de villages, on accentue la mise en réseau des zones urbaines et rurales.

Nouvelles séances… Théâtre “Insignifiants détails” avec Roby Faivre

l'intervalle de temps, elles suivront des ateliers de sérigraphie avec les artistes plasticiens du collectif SuperSenor. Ce sont au final plus de 350 enfants issus de deux collèges et six écoles primaires qui auront été sensibilisés à la création artistique contemporaine. Le conseil général du Jura annonce une hausse de subvention, passée de 90 000 euros en 2010 à 300 000 euros en 2014. Qu'est-ce que cela représente pour vous ?

Cela affirme le soutien du conseil général à nos côtés. Ça souligne également que la culture permet de créer du lien, qu'elle participe à l'ouverture sur le monde, à la cohésion sociale… Ces projets à destination de la jeunesse permettent d'éveiller les plus jeunes à l'art et à la culture. Ils convaincront à leur tour leurs parents et leur entourage… Et il s'agit bien d'enjeux de territoire car pour “Le Théâtre c'est (dans ta) classe”, ce sont 72 classes, soit plus de 1 800 jeunes Jurassiens concernés.

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Le “Pays Dolois” en L’Union européenne aux côtés des régions Invité par la Commission européenne, le “Pays Dolois” s’est plongé deux jours en immersion au cœur des institutions européennes de Bruxelles. Bruxelles, là où se font et se défont nos lois, là où “tout se joue”selon nos eurodéputés. Dans ce quartier européen coupé du reste de la ville se concentrent toutes les institutions européennes, leurs annexes, et une des plus grandes plateformes mondiales du lobbying. La Franche-Comté bénéficiera jusqu’en 2020 de 679 millions d’euros de programmes, avec un lourd défi qui attend le conseil régional de Franche-Comté : depuis 2014, ce sont les régions qui sont devenues l’autorité de gestion de ces programmes.

“Bruxelles, là où il faut être pour peser”. Si loin et pourtant si proche de la Franche-Comté, c’est bien à Bruxelles que se font nos politiques régionales européennes, capables de donner une visibilité et une véritable plus-value à notre territoire. Pourtant, en France, l’Europe souffre d’un désamour grandissant, devenant même parfois le bouc émissaire de nos élus. Trois eurodéputés de notre circonscription Est, Nathalie Griesbeck (Modem), Edouard Martin (PS) et Arnaud Danjean (UMP) ont répondu aux questions de la délégation de journalistes bourguignons franc-comtois en visite au Parlement européen. Au cœur de la capitale belge, le quartier européen est à part, comme une enclave hors du temps, face aux immeubles démesurément grands qui couvrent chaque mètre carré de la zone. Au Parlement européen, les 751 eurodéputés, dont 75 Français, votent les lois pro­ posées par la Commission européenne. “Nous souffrons, nous, dépu­ tés, d’un manque de relais pédagogique, nous ne savons pas com­ muniquer sur ce que nous faisons” lance Arnaud Danjean dans ses propos liminaires. Pourtant, c’est grâce à l’Europe que de nombreux projets ont pu aboutir en Franche­Comté, soit 752 projets soutenus au titre du FEDER, 1 742 projets de formation professionnelle, d’ac­ cès à l’emploi et d’insertion… “L’appareil politique français ne joue pas le jeu” reprend l’eurodéputé. En filigrane, la France fait souvent porter le chapeau à l’Europe de la lourdeur des règlementations qu’elle n’a pourtant pas mises en place. “L’Europe a bon dos” pour­ suit Nathalie Griesbeck. “C’est souvent l’application nationale qui ne va pas”. Arnaud Danjean de citer l’exemple du boucher du Morvan qui a fermé “à cause des normes de l’Europe”. “C’est faux. Les normes, c’est le gouvernement français qui les rajoute.”

“Des réussites et des regrets” Parmi les dernières grandes réussites de l’Europe, les trois eurodé­ putés citent de concert l’abandon de la libéralisation des droits de

De gauche à droite : Trois eurodéputés de notre circonscription Est, Arnaud Danjean, Edouard Martin et Nathalie Griesbeck

plantations (voir ci­dessous). “Certaines propositions de la Commis­ sion européenne nous paraissent absurdes, comme la libéralisation des droits de plantation. Nous avons réussi à éviter cela” rappelle Arnaud Danjean. Mais une crainte fait aussi l’unanimité : après avoir réussi le pari d’unir les nations pendant 60 ans, l’Europe va­t­elle faire naufrage ? “L’Europe de la dernière chance ? On n’en est pas loin. Les eurosceptiques rongent l’Europe de l’intérieur, c’est le can­ cer de l’Europe. Nous sommes aussi en panne de vocation. La paix, la démocratie, l’élargissement… C’est fait ! Que fait­on de plus ensemble aujourd’hui ? Si on ne fait rien, ce qui a été fait depuis 50 ans va se déliter.”

Un lobbyiste franc-comtois défend l’avenir de nos AOC

Un Jurassien au cœur des institutions de l’UE

Originaire du Haut-Doubs, Pascal Bobillier-Monnot défend le vin, les producteurs et les AOC face aux institutions européennes, grâce à un lobby qu’il dirige. Il a déjà obtenu une grande victoire sur les droits de plantation. Une nouvelle bataille l’attend face au géant américain.

A 24 ans, le Jurassien Maxime Sattonnay travaille au plus près des institutions européennes de Bruxelles, pour qui il exerce une activité de “dissémination de projets”. Rencontre.

Bruxelles, l’autre pays du lobbyisme… Dans la capitale belge, il y a plus de lobbyistes qui gravitent autour des institutions, que de fonctionnaires. Dans notre imagi­ naire collectif, ces méchants lobbyistes assaillent et cor­ rompent les technocrates européens. Derrière cette vision caricaturale, la pratique, non taboue à Bruxelles, défend aussi l’intérêt général, à l’instar de la CNAOC, Confédération nationale des producteurs de vins et eaux­ de­vie de vin à Appellations d’origine contrôlées. Pascal Bobillier­Monnot, son directeur, représente également au niveau européen les producteurs de vins espagnols, français, portugais, hongrois, un lobby nommé Efow qu’il Pascal Bobillier-Monnot, ici avec la chargée de a fondé. “Rien de péjoratif dans le terme de lobby” mission d’Efow défendent à Bruxelles nos vins coupe­t­il. Le Doubiste gère des dossiers chauds à portée et AOC. internationale. Il y eut d’abord l’accord sur la libéralisa­ tion des droits de plantations, qui signifiait la fin de la maîtrise de la production des vins, et donc surproduction, baisse de qualité… “Nous avons mobilisé tous les moyens pour que la Commission revienne dessus. Nous avons travaillé six mois en France pour convaincre Sarkozy, le Parlement français… Puis il a fallu trois ans pour décider les Européens” explique Pascal Bobillier­Monnot. Son prochain cheval de bataille : protéger les indications géo­ graphiques aux Etats­Unis. Ce dossier brûlant concerne les noms de domaine de premier niveau “.vin” et”.wine”. “Avec cette libéralisation, des entreprises peuvent tout acheter”. Ce qui signifie que quiconque peut acheter sur internet par exemple le nom de domaine “chateauchalon.wine” et le revendre au plus offrant.

Le dialecte des eurocrates n’a presque plus de secrets pour lui. Loin de ses terres jurassiennes, Maxime Sattonnay exerce depuis une année une activité de “dissémination de projets” pour une entreprise bruxelloise sous contrat avec la Commission européenne. Autrement dit, le jeune Lédonien communique sur les projets européens en cours auprès des communes et citoyens des Etats membres. Rédaction de communiqués de presse, gestion des réseaux sociaux, animations de sites, organisation d’évènements… sont quelques­unes de ses missions. Après avoir décroché un Master en communication politique et affaires publiques à Dublin, et un stage de neuf mois au Parlement et Sénat irlandais, Maxime a appris à décrypter les rouages du lobbyisme, en les côtoyant de très près. “Ils ne sont pas forcément le mal absolu, tout dépend du point de vue” argumente le jeune homme. “Les lobbyistes sont des spécialistes d’une industrie qui apportent leurs connaissances aux législateurs, qui ne peuvent être spécialistes de tout. Dans un sens, on peut considérer que les lobbies aident les politiques à comprendre les enjeux d’une nouvelle loi. Chaque lobby a un point de vue qui doit être comparé.” Une expertise qui lui a permis en mai dernier d’être “Media and communications manager” pour ce que certains appellent la grand­ messe du lobbyisme, le European Business Summit. Pendant ces deux jours réunissant chefs d’entreprise et responsables politiques européens, le Jurassien a géré la presse, les mailings… ainsi qu’une crise majeure avec plus de 200 manifestants arrêtés par la police. Dans sa vie personnelle, Maxime, qui revient dès qu’il le peut à Lons­le­Saunier, affectionne particulière­ ment la vie bruxelloise : “C’est une ville très cosmopolite, un grand Erasmus pour adultes, j’aime beaucoup ça.” Si bien qu’il y organisera prochainement le premier “Beers and Politics”, une sorte de cafés politiques, basé sur un concept Maxime Sattonnay et Martin Shulz, président du de conférences créé en Espagne. Parlement européen.

Autrement dit, à l’avenir, rien ne permettra de différencier un “vrai” vin du Jura d’une contrefaçon ! En résumé, Pascal Bobillier­Monnot s’attaque au gouvernement américain “qui possède internet”. Il va falloir maintenant convaincre la Commission de soutenir le vin face aux Etats­Unis. Avec seulement 10 000 euros de budget, il sait que son lobby atteindra ses limites. Attaché à la terre, il ne peut s’empêcher de se poser la ques­ tion de l’avenir du Comté. Est­il, lui aussi, en danger ? “Oui. Les représentants de la filière sont présents à Paris, alors que nous sommes écoutés à Bruxelles…”

au cœur de... 11

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immersion à Bruxelles Le “Pays Dolois” en Prochaine parution 2 février 2015

La Franche-Comté, région “en transition” L’Union européenne aux côtés des régions RÉGIE COMMERCIALE

“Bruxelles, là où il de faut pour peser”. loin et pourtant si proche de la Franche-Comté, c’est bien à Bruxelles que se font nos Dans le cadre de la politique de cohésion 2014-2010, La Franche-Comté bénéficie 92être millions d’eurosSisupplémentaires politiques régionales européennes, capables de donner une visibilité et une véritable plus-value à notre territoire. Pourtant, en France, par rapport à la précédente période. Le point sur la répartition de ces fonds.

par labénéficie Commission LaInvité Franche­Comté donc de 679 millions d’euros dans le cadre deeuropéenne, la politique régionale l’UE 2014­2020, répartis au titre du FEDER­ lede“Pays Dolois” s’est FSE (Fonds européen de développement régional ­ Fonds social euro­ plongé deux jours en immersion au péen), FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural) des institutions européennes etcœur FSE (Fonds social européen), soit 92 millions d’euros supplémentaires par rapport à la période 2007­2013. “Les financements vont de Bruxelles. Bruxelles, là plus où gros se font aux régions les moins développées” explique Marie­Pierre Jouglain, res­ et se de défont nosetlois, là où “toutà lasedirection de la ponsable l’information de la communication joue” selon nos eurodéputés. Dans politique régionale et urbaine à Bruxelles. ce quartier européen coupé du reste Durement touchée par la crise économique, avec des de la ville se concentrent toutes les conséquences sur l’emploi plus importantes que pour institutions européennes, leurs d’autres régions, la Franche-Comté est désormais classée annexes, et une des plus grandes dans les régions “en transition”, contrairement à sa plateformes mondiales du lobbying. voisine bourguignonne dite “région développée”. La Franche-Comté bénéficiera Autrement dit, 2020 l’UE nous plus d’aides d’euros pour rattraper notre jusqu’en deattribue 679 millions retard. Avec une nouveauté fondamentale dans ces nouveaux pro­ de programmes, avec lourd défi de gérer la grammes : ce sont désormais auxun conseils régionaux majeure partie de ces fonds, alors régional que l’Etat en de avait la charge jusque­ qui attend le conseil là.Franche-Comté Un défi de taille qui attend la Franche­Comté. : depuis 2014, “Qui ce mieux sontque les élus locaux pour savoir comment investir au mieux ces fonds” résume les régions qui sont devenues Edouard Martin, eurodéputé du Grand Est. Plus de proximité et d’an­ crage de l’Europede dansgestion les régionsde sur le papier, mais dans la pratique, l’autorité ces ont­elles les ressources humaines nécessaires pour prendre en charge programmes.

cette compétence ? “Ça, c’est le tableau idéal, mais on n’y est pas, l’in­ génierie n’est pas encore acquise” répond le député Arnaud Danjean. Pour la Franche­Comté, les fonds se répartissent de la manière sui­ vante : 54 millions d’euros pour la recherche et la compétitivité des entreprises, 10 millions pour les usages et services dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, 44 millions pour

84élus. 82Trois 50 eurodéputés 21 l’Europe souffre d’un désamour grandissant, devenant même parfois le bouc émissaire03 de nos de notre circonscription Est, Nathalie Griesbeck (Modem), Edouard Martin (PS) et Arnaud Danjean (UMP) ont répondu aux questions de la délégation de journalistes bourguignons franc-comtois en visite au Parlement européen.

Au cœur de la capitale belge, le quartier européen est à part, comme une enclave hors du temps, face aux immeubles démesurément grands qui couvrent chaque mètre carré de la zone. Au Parlement européen, les 751 eurodéputés, dont 75 Français, votent les lois pro­ posées par la Commission européenne. “Nous souffrons, nous, dépu­ tés, d’un manque de relais pédagogique, nous ne savons pas com­ muniquer sur ce que nous faisons” lance Arnaud Danjean dans ses propos liminaires. Pourtant, c’est grâce à l’Europe que de nombreux projets ont pu aboutir en Franche­Comté, soit 752 projets soutenus au titre du FEDER, 1 742 projets de formation professionnelle, d’ac­ cès à l’emploi et d’insertion… “L’appareil politique français ne joue Marie-Pierre Jouglain, responsable de l’information et de la pas le jeu” reprend l’eurodéputé. En filigrane, la France fait souvent communication à la direction de la politique régionale et urbaine à porter Bruxelles. le chapeau à l’Europe de la lourdeur des règlementations n’a pourtant pas 26 mises en place. a bon dos” pour­ laqu’elle transition énergétique, millions pour “L’Europe le développement urbain, Nathalie “C’est l’application nationale 12suit millions pourGriesbeck. le Massif du Jura,souvent 32 millions pour la formation, 66qui mil­ne va pas”. Danjean de citer l’exemple du boucher Morvan lions pour Arnaud la coopération France­Suisse, 400 millions pour lesdusecteurs agricoles et forestiers et 45,3 pour développement qui a fermé “à cause desmillions normes delel’Europe”. “C’estlocal. faux.Ces Les programmes opérationnels ont étéfrançais élaborésqui avec acteurs régionaux. normes, c’est le gouvernement lesles rajoute.” Le 11 novembre dernier, le programme FEDER­FSE Franche­Comté et Massif Jura étaitet undes des quatre premiers de France à être adopté. Du “Desdu réussites regrets” côté du FEADER, un premier comité de programmation s’est déroulé le Parmi les dernières grandes réussites de l’Europe, les trois eurodé­ 19putés décembre parmi les premiers Europe pourdes la nouvelle citentdernier, de concert l’abandon de laenlibéralisation droits de génération de programmes. Rappelons également que la Franche­Comté fut la première région à réunir un comité de suivi, commun avec l’Etat, pour assurer la transition des deux programmes. Ce dernier s’est réuni en novembre dernier. L’oc­ casion de revenir sur les projets phares de la précédente période, dont le pôle INRA de Poligny dernièrement programmé mi­2014.

Un lobbyiste franc-comtois défend l’avenir de nos AOC

Originaire du Haut-Doubs, Pascal Bobillier-Monnot défend le vin, les producteurs et les AOC LES AÉROPORTS RÉGIONAUX ET RYANAIR MAISON DE grande L’EUROPE face aux institutions européennes, grâce à un lobby qu’il dirige. IlLA a déjà obtenu une DANS DE L’EUROPE victoireLE surCOLLIMATEUR les droits de plantation. Une nouvelle bataille l’attendEN faceFRANCHE-COMTÉ au géant américain.

Nain Jardin

Au de

De gauche à droite : Trois eurodéputés de notre circonscription Est, Arnaud Danjean, Edouard Martin et Nathalie Griesbeck

plantations (voir ci­dessous). “Certaines propositions de la Commis­ sion européenne nous paraissent absurdes, comme la libéralisation des droits de plantation. Nous avons réussi à éviter cela” rappelle Arnaud Danjean. Mais une crainte fait aussi l’unanimité : après avoir réussi le pari d’unir les nations pendant 60 ans, l’Europe va­t­elle faire naufrage ? “L’Europe de la dernière chance ? On n’en est pas loin. Les eurosceptiques rongent l’Europe de l’intérieur, c’est le can­ cer de l’Europe. Nous sommes aussi en panne de vocation. La paix, la démocratie, l’élargissement… C’est fait ! Que fait­on de plus ensemble aujourd’hui ? Si on ne fait rien, ce qui a été fait depuis 50 ans va se déliter.”

PAYSAGISTE

Entretien Espaces vert Élagage…

81 83 71 31 Un Jurassien au06 cœur 82 60 08 des institutions03 de84 l’UE

Rue du Moulin de l'Acorre - 39100 Crissey A 24 ans, le Jurassien Maxime Sattonnay travaille au plus près des institutions européennes de Bruxelles, pour qui il exerce une activité de “dissémination de projets”. Rencontre.

La Maison de l’Europe en Franche-Comté est la structure hôte du

Le dialecte des eurocrates n’a presque plus de secrets pour lui. Loin de ses terres jurassiennes, OlivierlaBailly est chef Bruxelles, l’autre pays du lobbyisme… Dans capitale centre d'information “Europe Direct”, membre du réseau officiel de Maxime Sattonnay exerce depuis une année une activité de “dissémination de projets” pour une de cabinet dudes Francbelge, il y a plus de lobbyistes qui gravitent autour l’Union européenne. La structure est à la disposition des Francscomtois entrepriseprogrammes bruxelloise sous contrat avec la Commission européenne. Autrement dit, le jeune institutions, que de fonctionnaires. Dans notrePierre imagi­ comtois pour les informer sur les politiques, institutions, Moscovici,et nommé Lédonien communique sur les projets européens en cours auprès des communes et citoyens des naire collectif, ces méchants lobbyistes assaillent cor­ et financements européens. commissaire rompent les technocrates européens.récemment Derrière cette Etats membres. Rédaction de communiqués de presse, gestion des réseaux sociaux, animations Maison de l'Europe en Franche-Comté, 26D rue de la République européen à l’Economie vision caricaturale, la pratique, non taboue à Bruxelles, de sites, organisation d’évènements… sont quelques­unes de ses missions. Après avoir décroché Besançon. Tél. 03 81 21 29 55 europedirect@europe-fc.eu et la Fiscalité au sein de défend aussi l’intérêt général, à l’instar de la CNAOC, un Master en communication politique et affaires publiques à Dublin, et un stage de neuf mois nouvelle Confédération nationale des producteurslade vins et commission eaux­ au Parlement et Sénat irlandais, Maxime a appris à décrypter les rouages du lobbyisme, en les A BRUXELLES, LA BOURGOGNE Juncker. Interrogé de­vie de vin à Appellations d’origine contrôlées. Pascal sur la côtoyant de très près. “Ils ne sont pas forcément le mal absolu, tout dépend du point de vue” question de l’aéroport ET LA FRANCHE-COMTÉ DÉFENDENT Bobillier­Monnot, son directeur, représente également argumente le jeune homme. “Les lobbyistes sont des spécialistes d’une industrie qui apportent Dole Jura et Ryanair, LEURS INTÉRÊTS ENSEMBLE leurs connaissances aux législateurs, qui ne peuvent être spécialistes de tout. Dans un sens, on au niveau européen les producteurs de vins espagnols, subventionnée par le Et cela bien avant la fusion… Les deux régions défendent, dans français, portugais, hongrois, un lobby nommé Efow qu’il Pascal Bobillier-Monnot, ici avec la chargée de peut considérer que les lobbies aident les politiques à comprendre les enjeux d’une nouvelle loi. Conseil général du Jura, un mêmeàbureau à Bruxelles, le jeu européen. a fondé. “Rien de péjoratif dans le terme de lobby” mission d’Efow défendent Bruxelles nos vinsleurs intérêts dans le directeur de cabinet Chaque lobby Ce bureau de représentation exerce un rôle de lobby auprès desa un point de vue qui doit être comparé.” Une expertise qui lui a permis en mai coupe­t­il. Le Doubiste gère des dossiers chauds à portée et AOC. répond que sa “commission est chef de file sur cette problématique. dernier d’être “Media and communications manager” pour ce que certains appellent la grand­ institutions européennes pour défendre notre territoire, une veille internationale. Il y eut d’abord l’accord sur la libéralisa­ Avant les années 90, une entreprise de transport devait avoir au messe du lobbyisme, informatique, aide au montage des projets européens, assure la liaison le European Business Summit. Pendant ces deux jours réunissant chefs tion des dedépart plantations, qui signifiait la pays. fin deL’UE la maîtrise de la production des vins, et donc surproduction, moins undroits point de ou d’arrivée dans son a d’entreprise et responsables politiques entre collectivités locales et institutions… Quatre personnes y baisse detout qualité… “Nous avons mobilisé tous lesmais moyens pour que la Commission revienne dessus. Nous avons libéralisé cela. Des entreprises comme Ryanair, également travaillent. Plusieurs collectivités financent ce bureau : les deux européens, le Jurassien a géré la presse, travaillé six mois en France pour convaincre Sarkozy, le Parlement français… Puis il a fallu trois ans pour décider de transport routier, abusent de ce vide juridique. Ryanair est une conseils régionaux, le Jura, le Doubs, le Territoireles demailings… Belfort, ainsi qu’une crise majeure les Européens” explique Bobillier­Monnot. Son prochain cheval de bataille : protéger les indications géo­ entreprise irlandaise baséePascal sur le droit de travail irlandais, ce qui pose l’agglomération de Besançon, Vesoul et Montbéliard. avec plus de 200 manifestants arrêtés graphiques aux Etats­Unis. Ce dossier brûlant concerne les noms de domaine de premier niveau “.vin” problème en France pour les salariés et syndicats. Chaque Etat par la police. Dans sa vie personnelle, et”.wine”. “Avecses cette libéralisation, des entreprises tout acheter”. Ce qui signifie que quiconque peut membre établit règles pour ses entreprises, ce qui estpeuvent en quelque FRANCHE-COMTÉ Maxime, qui revient dès qu’il le peut à acheter sur internet parLaexemple le nom de “chateauchalon.wine” etLA le revendre au plus offrant. ET LA BOURGOGNE sorte du dumping social. justice française, quidomaine a condamné

EMPRUNTENT AUPRÈS DE LA BEI

Lons­le­Saunier, affectionne particulière­ Ryanair, statue selon sa règlementation. Cela soulève une autre Le 11 décembre dernier, Marie-Guite Dufay, présidente la FrancheAutrement dit, l’avenir, nequipermettra de différencier ment ladevie bruxelloise : “C’est une ville question : faut-il financer un aéroport quiàfinance unerien société a François Patriat, président de la Bourgogne, Philippe de un grand Erasmus “vrai” vin du d’une contrefaçonComté, ! des pratiques contestables ? Celaun pose un problème deJura concurrence très etcosmopolite, Fontaine Vive Curtaz, vice-président de la Banque européenne entre les aéroports d’un même pays. Il est évident pour moi que pour adultes, j’aime beaucoup ça.” Si En résumé, Pascal Bobillier­Monnot s’attaque au gouvernement américain “qui possède internet”. Il vasigné falloirun protocole d’accord d’investissement (BEI) ont pour le dans quelques années, cela remontera à la Cour de justice bien qu’il y organisera prochainement le maintenant convaincre la Commission de soutenir le vin face aux Etats­Unis. Avec seulement 10 000 euros de dans les lycées financement des investissements de Bourgogne et européenne au Luxembourg. Nous ouvrons également des enquêtes “Beers and Politics”, une sorte budget, il sait que son lobby atteindra ses limites. Attaché à la terre, il ne peutde s’empêcher de se poser la du ques­ Franche-Comté. Premier genre en France,premier il permettra d’accéder systématiques depuis deux ans sur ces aéroports locaux qui vivent de cafés politiques, basé sur un concept tion de l’avenir du Comté. Est­il, lui aussi, en danger ? “Oui. Les représentants de lafinancement filière sont présents à Paris, à un groupé de la BEI de 200 millions d’euros à des grâce aux subventions publiques.” de conférences créé en Espagne. alors que nous sommes écoutés à Bruxelles…” conditions préférentielles.

Maxime Sattonnay et Martin Shulz, président du Parlement européen.

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I Publirédactionnel

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34 JOURNÉES DE L’HABITAT Les Professionnels de l’Habitat de A à Z

Du 23 au 26 janvier à La Commanderie (Accès parking gratuit près du stade par avenue de Lahr, puis emprunter la passerelle)

Mettre en contact les professionnels de l’habitat, de la construction, de la rénovation et les habitants de la région doloise à la recherche d’idées, de conseils ou à la chasse aux dernières innovations, tel est l’objectif des Journées de l’Habitat qui se dérouleront les 23, 24, 25 et 26 Janvier 2015 à la Commanderie. e

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 167

La 34 édition de cet événement accueillera 79 exposants qui proposeront des produits et services entièrement consacrés au logement : chauffage, alarmes et dispositifs de sécurité, construction de maison, portes et fenêtres, cui­ sines, isolation, énergies renouvelables, véran­ das, aménagement de piscine, moyens de finan­ cement pour les travaux… A noter que 9 nouvelles professions seront présentes cette année : paysagiste, tapissier, décorateur, frigo­ riste, transaction de biens immobiliers, dés­ amiantage, peinture décorative, assainissement individuel, aménagement de suites parentales. « De la cave au grenier en passant par la ter­ rasse et la façade, l'habitat sera décliné sous toutes ses formes. Cet événement essaie de pro­ poser la palette la plus large possible et d'être exhaustif. ». Les Journées de l’Habitat concen­ trent un panel varié des différents besoins dans le secteur de l’habitat pour tous ceux qui cher­ chent des idées et des solutions dans la construction, la rénovation ou l’aménagement de leur logement. Dans une société où le logis fait l’objet de toutes les attentions pour en amé­

liorer le confort, l’esthétique et réduire les dépenses énergétiques, il n’est plus question de se laisser guider par le hasard, les visiteurs pour­ ront rencontrer tous les acteurs de l'habitat sur ce salon pour obtenir toute information et conseil, découvrir les produits et les nouveautés et comparer les offres de matériaux et de prix. Les professionnels et spécialistes du secteur mettront tout leur savoir­faire pour informer les porteurs de projet et les guider dans leur choix. Ces derniers pourront aussi se diriger vers les stands de l'Adil (Agence départementale d'infor­ mation sur le logement), de l’AJENA et de Jura Habitat qui sont des organismes incontourna­ bles dont les recommandations se font en dehors de toute offre commerciale. Ils répon­ dront à toutes les questions juridiques et fis­ cales ainsi qu'à celles liées aux économies d'énergie et aux aides possibles dans le domaine de la construction et de la rénovation. Deux banques seront également là pour donner des renseignements sur les financements potentiels et leurs conditions d’obtention. Le concours des apprentis sera organisé pour la deuxième année consécutive. Il est destiné aux

ENTRÉE

GRATUITE Vendredi 23 janvier 14 h : Ouverture - Entrée libre 18 h 30 : Inauguration

Samedi 24 et dimanche 25 janvier 10 h à 19 h : Entrée libre

Lundi 26 janvier 10 h à 18 h : Entrée libre

Martine Moncozet, présidente des 34e Journées de l’Habitat

élèves en apprentissage ou en formation CAP, BP et BTS chez un des exposants. Parallèlement, en partenariat avec le CFA de Dijon et de Besan­ çon et le CFAI de Dole, un chalet en bois sera construit par les élèves du collège de l'Arc sur la scène de La Commanderie tout le vendredi après­midi. En dehors des stands, des animations ponctuent ces quatre jours : restauration, produits du ter­ roir, conférences et espaces thématiques… et une tombola à partir des tickets d’entrée avec 4 bons d’achat de 500 euros HT à gagner et à valoir chez les artisans du salon sur facture de travaux à réaliser dans l’année. Des paniers gar­ nis, des bouteilles de vin… seront tirés au sort toutes les heures…

RESTAURATION ANIMATIONS PRODUITS DU TERROIR

TOMBOLA 4 bons de 500 €

Vous avez des projets de construction, de réno­ vation, d’isolation… ? Profitez de ce rendez­vous unique pour découvrir les dernières tendances et innovations, faire le plein d’idées, comparer les offres et avancer ou finaliser votre projet !

À GAGNER !

Une équipe dévouée, qui contribue largement à l’atmosphère conviviale de ces Journées de l’Habitat.

CONFÉRENCES 2015 Vendredi 23 janvier 15 h 30 : BATIMENT CFA COTE D’OR DIJON - L’apprentissage : le choix de l’action et de la réussite !

Samedi 24 janvier : 14 h 30 : ASSOCIATION DEPARTEMENTALE D’INFORMATION SUR LE LOGEMENT (ADIL). Loi ALUR : les évolutions en matière de location. 15 h 30 : ADIL/ AJENA - Les aides 2015 en faveur de la rénovation énergétique. 16 h 30 : JURA HABITAT : Propriétaires bailleurs, valorisez votre

patrimoine et réduisez les charges de vos locataires avec les aides de l’Anah. 17 h 30 : UNION NATIONALE DE LA PROPRIETE IMMOBILIERE (UNPI) Recettes pour sauver les revenus fonciers à l’heure de la fin des aides publiques.

Dimanche 25 janvier : 10 h 45 : AJENA “Chauffage, quelle énergie, à quel prix”. 14 h 30 : NOTAIRE Me RUEZ Utilité de la SCI dans les opérations immobilières. 15 h 30 : JURA HABITAT : “Maintien à domicile, adaptation aux handicaps, économies d’énergie, les

Association Journées de l’Habitat - Tél. 03 84 82 49 90

aides possibles pour les propriétaires occupants”.

16 h 30 : NOTAIRE : Me VANDEL Achats immobiliers : les dispositifs qui vous protègent.

17 h 30 : HABITAT ET HUMANISME JURA - Habitat social et finances solidaires.

Lundi 26 janvier : 14 h 30 : NOTAIRE : Me ROQUEL 15 h 30 : AJENA - “Isolation : comment s’y prendre et quels matériaux choisir”

16 h 30 : NOTAIRE : Me MOYSE.

www.journeehabitatdole.org

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MaG sports n°2

Pays Dolois n°167 - Janvier 2015

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“Le handicap n’empêche pas la pratique d’un sport” Annie Cerignat Le comité départemental handisport du Jura a pour missions d’organiser, coordonner et contrôler la pratique sportive des personnes handicapées. Il regroupe 63 membres encadrants pour un effectif de 42 pratiquants actifs. Le point avec la présidente Annie Cerignat. La pratique du sport par des personnes handicapées est aujourd’hui entrée dans les mœurs, pouvez-vous nous dresser un bref historique de son apparition dans le Jura ? Notre département a amorcé, dans les années 90 cette pratique qui a connu un regain d’intérêt à la suite d’une initiative menée conjointement par les communes de Tavaux, l’Abergement-la-Ronce et Damparis. Ce partenariat a permis l’organisation sur deux jours d’une manifestation en septembre 2003 : “Sport-Elan”. Non seulement elle a démontré la possibilité de la pratique sportive, y compris de hautniveau, par des personnes à mobilité réduite, mais aussi la sensibilisation du public.

Quelles sont les actions conduites par le comité ? Le comité s’efforce d’organiser, de développer, de coordonner et de contrôler la pratique des activités physiques et sportives des personnes handicapées physiques ou visuelles ou auditives. Il participe à la formation et au perfectionnement des cadres techniques et sportifs, ainsi que des juges et arbitres. Tout type de sport est-il praticable ? Le handicap n’empêche pas la pratique d’un sport. Il nécessite seulement l’adaptation des structures et du matériel et une formation spécifique des moniteurs. Actuellement, le Comité offre la possibilité, en partenariat avec des clubs destinés aux personnes valides, de pratiquer nombre de sports : le ski et le

Judo club du Val d’Amour : “Une seconde famille pour les judokas” Judoka au Judo club du Val d’Amour depuis 25 ans, Davy Passard vient de prendre la présidence du club, après quatre années de vice-présidence au bureau. Entretien.

triathlon, mais aussi la voile, le tennis, le handfauteuil, l’équitation, le tennis de table, le judo, le cyclisme, la randonnée, le tir à la sarbacane, la boccia… Venons-en au nerf de la guerre, quels sont vos financements ? Notre budget est modeste si on le compare aux sommes qui sont en jeu dans les pratiques sportives professionnelles. Notre budget s’élève à près de 32 000 euros et se trouve principalement abondé par une importante subvention du Conseil général, ainsi que par des subventions du Fonds national de développement du sport et de la direction départe-

mentale de la jeunesse et du sport. Mais je tiens à souligner que l’argent n’est pas notre seule ressource. Le Comité ne serait rien s’il ne pouvait compter sur le dynamisme et la disponibilité des familles des pratiquants, de ses cadres animateurs et de ses bénévoles, et s’il ne pouvait ponctuellement s’appuyer sur le soutien du mécénat de quelques personnes ou entreprises de bonne volonté qui mettent à notre disposition du matériel et des fournitures. Propos recueillis par Philippe Pelletier

Le Cercle d’escrime de Dole espère organiser une manche de coupe de France Guillaume Estèbe préside le Cercle d’escrime de Dole depuis trois ans. Guillaume Estèbe, comment êtes-vous arrivé à cette discipline ? Je baigne dans cette discipline depuis l’âge de huit ans. Il fallait que je fasse un sport, mes parents m’ont inscrit au club de Parmentier à Grenoble. Je n’ai jamais fait de l’escrime à un haut niveau, mais cela m’a beaucoup plus et c’est pour cela que j’y suis encore. Comment se porte le Cercle d’Escrime de Dole ? Fort de ses 35 licenciés, l’effectif de notre club varie en fonction des résultats des équipes de France. Lorsque nos escrimeurs se comportent bien aux JO ou aux championnats du monde, l’effectif évolue dans le bon sens. Tous nos sociétaires participent aux compétitions. Les débutants participent aux compétitions départementales, les plus assidus aux compétitions régionales et nationales. Vous sentez-vous soutenu par les collectivités ?

Président, quel est le niveau de judo dans le Jura ? Avec ses 2 300 judokas, le comité départemental du Jura de judo représente une infime partie des 600 000 licenciés français, mais il offre un tremplin remarquable pour les jeunes qui s’orientent ensuite vers les pôles régionaux. Néanmoins le niveau en compétition départementale reste plutôt moyen. Quel est le palmarès de votre club ? Depuis 1977, le Judo club du Val d’Amour (JCVA) a permis la découverte du judo à des centaines de jeunes et d’adultes grâce à son créateur et professeur actuel Didier Colin. Notre Senseï a guidé plus de 200 judokas jusqu’au Graal du judo : la ceinture noire, et il a accompagné des dizaines de judokas vers des podiums départementaux, régionaux voire même nationaux. Cette année, le JCVA compte environ 130 licenciés de 5 à 65 ans, aussi bien des débutants que des ceintures noires confirmées. Le JCVA est-il soutenu par les collectivités ? Pour des raisons d’antériorité historique, le JCVA n’est pas reconnu par l’OMS de Dole, mais nous bénéficions néanmoins du soutien de la ville, du département et de la région. Je tiens également à souligner notre partenariat fondamental avec le Collège de Mont-Roland qui nous permet de bénéficier d’une infrastructure sportive de qualité depuis plus de 20 ans. Les ceintures noires du club s’investissent-elles dans la vie du club ? L’essence même du judo amène de facto les ceintures noires à transmettre leur savoir aux plus jeunes. Cette transmission est la plus belle aide qu’ils puissent nous apporter. Quel est l’état d’esprit du club et des judokas en général ? Le JCVA est une seconde famille pour la majorité des judokas, et au fil des ans, nous lions des liens d’amitié très fort. L’ambiance au club est excellente, et j’invite toutes les personnes qui souhaitent (re)découvrir le judo à venir nous rendre visite ! Quels sont vos projets, quels sont vos objectifs ? L’objectif est avant tout sportif, nous cherchons à motiver un maximum de judokas du club pour participer aux compétitions locales et même nationales. Dans cette optique, les adultes jouent un vrai rôle moteur pour donner l’envie aux plus jeunes.

Oui, nous sommes soutenus par les collectivités locales et départementales, via les subventions de la municipalité doloise, du conseil général et du CNDS et Jeunesse et Sport, lorsque nous en faisons la demande.

Comment se porte l’escrime au féminin ? L’escrime au féminin se porte bien, nous avons au club une dizaine de filles, et ce sont elles les plus assidues ! Quels sont les projets et objectifs pour votre club ? Nos objectifs sont toujours d’avoir le plus possible de licenciés. Au Cercle d’escrime, nous avons un grand projet, celui d’organiser une manche de la coupe de France. Mais pour cela, il nous faut deux salles proches l’une de l’autre, comme par exemple La Commanderie et la salle des Templiers. Cette année, comme la municipalité vient de changer, elle n’a pas souhaité s’engager, mais j’espère que d’ici un ou deux ans, cela pourra se dérouler à Dole.

Le Comité départemental olympique sportif du Jura

Ce méconnu du grand public Le CDOS du Jura a été créé en 1984 sous la forme d'une association loi 1901. Ses membres sont les comités départementaux des disciplines olympiques, nationales sportives, multisports, scolaires ou universitaires. Le Jura comprend ainsi 42 comités départementaux et représente 700 clubs pour 65 000 licenciés. La commission communication et promotion réalise les newletters, traite les demandes de dotations aux associations pour les manifestations… La commission anima­ tion organise les jurys olympiques, récompense les jeunes sportifs, prépare la soirée des bénévoles… La commission CRIB met en place la formation CASOCO, (comptabilité associative), gère les formations secourisme, organise la formation de sauvetage aqua­ tique… La commission CNDS étudie les dossiers des comités départementaux, donne son avis et avalise les propositions de subventions aux clubs… En défendant les intérêts des associations sportives auprès des pouvoirs publics, en publiant le magazine Jur’info 39 sur son site, en récompensant les meilleurs jeunes sportifs, en organisant les rassemblements sportifs amicaux, en participant à l’attribution des médailles décernées par le Ministère des Sports… le Comité départemental olympique sportif du Jura joue un rôle essentiel et contribue au développement de la pratique sportive. “Sauvegar­ der l’accès aux sports de haut niveau tout en gardant les valeurs

Jean-Louis Gavand, responsable du CRIB, un des comités du Comité départemental olympique sportif du Jura.

de l’Olympisme, défendre le patrimoine sportif du département sont aussi nos objectifs”, confie l’emblématique président Claude Azéma. A la fois président de la Fédération internationale de Pétanque, vice­président de la Confédération mondiale des sports de boules, Claude Azéma est aussi le fondateur de l’ABJ (Amicale Boule du Jura) qui regroupe actuellement plus de 260 licenciés. Sachant s’entourer et déléguer, c’est, dit­il, “grâce à mon équipe que l’on doit la réussite du CDOS”. En insistant sur l’amitié qui règne dans le groupe, il prend pour témoin Michel Demougeot, le vice­président qui est son ami depuis l’école maternelle, cite entre autre Jean­Louis Gavand res­ ponsable du CRIB, “un retraité actif qui, sans compter, renseigne, forme, conseille les bénévoles en matière administrative, juridique, fiscale…” Discret, désormais installé au 14 rue Rouget de Lisle à Lons­le­Saunier, le CDOS 39 répond aux questions nombreuses qui se posent dans le milieu de la compétition, forme, informe, orga­ nise, subventionne. Il est le maillon incontournable au service des clubs et des associations. B.W.

Ferme O’Limousine Une viande éthique et responsable

Christine Pruniaux

Vincent Krempp, pré­ sentez­nous votre activité. A la base, nous sommes éleveurs, essentiellement de génisses et de veaux, et nous commerciali­ sons notre viande. Le reste de la viande que nous vendons, le porc et la volaille par exemple, pro­ viennent d'éleveurs bio locaux. Pourquoi avez­vous choisi de privilégier le circuit court ? C'est une question d'éthique : pourquoi faire faire des milliers de kilomètres à la viande ? Alors que notre pays, notre région, nous offrent tout ce qu'il faut pour en produire. Quelles sont les caractéristiques de votre viande ? Notre viande, issue de l'agriculture biolo­ gique, doit suivre un cahier des charges contrai­ gnant. Nos bêtes sont 8 mois par an en pâturage, non traité avec des engrais de synthèse. L'animal n'ingère pas d'antibiotique, ni OGM. Nous suivons une conduite extensive, pour que l'animal ait beaucoup d'espace. Cela évite le stress. Nous les nourrissons avec des céréales fermières issues de l'agriculture biologique.

Quels types de pro­ duit proposez­ vous ? A la base : des épices et assaisonnements pour accompagner tous les stands du marché. Ensuite, j’ai fait des fruits secs, et depuis 12 ans je fais des olives farcies, de la tape­ nade, des anchois, tomates séchées… de façon artisanale. Je crée des recettes à moi, qu’on ne trouve pas dans le commerce : elles sont moins chères et de meilleure qualité. Je fais aussi un peu de produits italiens, provenant d’Italie, à la demande des clients : pâtes, charcuterie, parme­ san. Mes épices viennent de Grèce, du Maroc, du Pérou, de la Turquie, de Madagascar, de Chine, d’Egypte, de Thaïlande, de France…

Le stand qui vous fait voyager !

Pourquoi le biologique ? Le biologique nous offre la possibilité de produire autrement : une produc­ tion respectueuse de l'animal ; de l'environne­ ment et de nous­même. Néanmoins, nous ne vou­ lons pas coller aux stéréotypes de l'alimentaire bio : notre viande est au même prix qu'une bou­ cherie traditionnelle.

Comment cela se passe sur le marché ? Les per­ sonnes qui viennent ici sont des personnes ouvertes d’esprit et de différentes nationalités, car je propose des produits d’origines diverses, ce qui crée de belles rencontres. Puis, l’ambiance en général sur les marchés n’est pas la même qu’en boutique, c’est plus convivial, les clients parlent de tout, et avec tout le monde. Les clients ont accès sur le marché à de la qualité à prix raisonnable. Ils sont plus francs aussi, de ce fait, il faut savoir être diplomate… Affinage d'olives – Epicerie, 06 37 05 23 08

Qu'est ce que le marché vous a apporté ? Le marché nous offre un point où nous pouvons retrouver les clients, où on peut échanger avec eux, leur expliquer ce que l'on vend... De plus, au marché, on ne rencontre pas les mêmes clients qu'en boutique, ils sont plus attachés aux valeurs traditionnelles, on les retrouve de manière plus récurrente. Puis, ce n'est pas la même ambiance... O'Limousine, vente directe de viande bio ­ Vincent et Agathe Krempp, 21130 Flagez­les­Auxonne. 06 31 48 15 23

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Propros recueillis par Alison Rouselle

Comment êtes­vous arrivée sur le marché cou­ vert de Dole ? Après mes études, en regardant mes cousins travailler sur le marché, cela m’a donné envie d’essayer. J’ai donc commencé à ven­ dre des fruits et légumes. En 1994, une grand­ mère m’a cédé son stand de fruits et légumes sur le marché de Dole, que j’ai tenu pendant 7 ans. Puis, il y a 12 ans, je me suis rendue compte que les quelques pots d’olives que j’avais sur mon stand se vendaient très bien, j’ai donc changé pour l’activité que je fais désormais.

sports 15

Pays Dolois n°167 - Janvier 2015

Les sportifs de l’année 2014 Mathieu Allemandet (Natation - CNDR)

Bouziane Belghorzi (Athlétisme - DAC)

David Bertrand (Quad - UMD)

Le nageur dolois a réussi une très belle année 2014, puisqu’il a décroché sa sélection en équipe de France, lors des championnats de France Elite en avril dernier. Il a participé à la COMEN Cup au mois de juin, dont il est revenu avec une belle médaille argentée lors du relai 4x100 NL français.

Après s’être facilement qualifié pour les championnats du monde sur le 60 m, le vétéran du DAC décrochait le titre de champion du monde vétéran (M40) sur 60 m (7’’17) à Budapest. En 2015, il sera présent aux championnats de France, d’Europe et du Monde à Lyon.

Le sociétaire de l’UMD, David Bertrand pratique le quad depuis de nombreuses années. Cette année, il participait aux championnats de France, et terminait la saison sur la deuxième marche du podium de l’Hexagone.

Justin Bournier (Athlétisme - DAC)

Simone Millot (Athlétisme - DAC)

Justin est le numéro un de la marche dans la catégorie minime pour l’année 2014. Le marcheur du DAC a réussi la meilleure performance sur 30’.

Après avoir pratiqué le basket à haut niveau, Simone Millot est revenue à ses premières amours… Elle s’est distinguée sur les courses de vitesse et sur le saut en hauteur, où elle a décroché la médaille de bronze dans la catégorie cadette.

Maxime Demontfaucon (Aviron - ACD)

Cyril Viennot (Triathlon - Beauvais TRI)

Pierre Gautherat (Cyclisme - VCD) Le cycliste du VC Dole a un avenir grandissant. En effet, le jeune benjamin dolois collectionne les victoires depuis qu’il pratique cette discipline, car il a déjà obtenu 85 succès. Champion de France FSGT de cyclo-cross en 2014, le coureur dolois mettra son titre en jeu en janvier 2015.

5e de l’Ironman d’Hawaï en octobre 2014, médaille d’or par équipe, médaille de bronze en individuel aux championnats du monde de triathlon… Le triathlète né à Dole, licencié à Beauvais, après son accident début janvier 2014, a réussi une année sportive exceptionnelle.

L’équipe de l’année

Ancien licencié de l’Aviron Club Dolois, actuellement licencié dans le Rhône, Maxime Demontfaucon, à 22 ans, a décroché le gros lot en 2014 en devenant champion du monde en 4 de couple poids léger.

Stéphane Leroy (Triathlon Aquavélopode) Le Dolois licencié à l’Aquavélopode a participé cette année aux championnats de France, d’Europe et du Monde, où il disputait la finale mondiale d’Edmonton, dernière manche de la coupe du Monde. Il prenait la 15e place.

Il fait bon aller jouer à Jura Dolois... Elu par ses pairs et les arbitres de LR2 venus au stade Paul Martin lors des rencontres officielles de la saison passée, le JDF a séduit par la qualité de son accueil. C’est ainsi que dans sa catégorie, il a été désigné “Club où il fait bon aller jouer”. A travers cette distinction, c’est toute l’équipe du Club des Supporters chargée de l’ac­ cueil et des réceptions d’après­match qui est à mettre en relief. Ainsi, Bernard Stepien, accompagné d’Henri Alix, Gérard Gabry, Jacques Compagnon, responsables du Club des Supporters à différents titres, se sont rendus à Sochaux à l’invitation de la Ligue de Franche­Comté et du FC Sochaux­Montbéliard. Lors de la mi­temps du match Sochaux­Clermont, en compagnie des autres clubs élus dans leur championnat respectif, Bernard Ste­ pien a reçu la distinction honorifique (notre photo). Un diplôme qui montre à l’évidence l’évolution positive de l’image renvoyée par le JDF. C’était un des objectifs prio­ ritaires du président lors de sa prise de fonction.

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Après l’accession en LR3, cette formation a réussi une belle première partie de championnat, puisqu’elle est actuellement en seconde position, et possède le meilleur buteur avec Jonathan Mermoz.

Un bus pour Clermont Les U19 du JDF se sont brillamment qualifiés pour le 2e tour fédéral de la Coupe Gambardella. Ils iront affronter l’équipe de Clermont Saint Jacques (Honneur de la ligue d’Auvergne) le samedi 17 janvier prochain à 16 heures. Pour soutenir cette équipe valeureuse, un car de supporters sera affrété moyennant une participation financière individuelle de 20 euros. Les personnes intéressées peu­ vent prendre contact au 03 84 71 01 72.

N°167 Janvier 2015

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Pour ce premier Hors-série spécial Seniors, le “Pays Dolois” s’est penché sur la thématique des activités et loisirs. Dole : un salon des seniors en novembre 2015 p. 2 p. 2 Cours d’informatique

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2 Hors-série “Senior”

Pays Dolois n°167 - Dossier Spécial SENIORS - Janvier 2015

D’ici 2020, le Jura comptera 32 600 personnes âgées de plus de 80 ans, soit 17 383 de plus qu’en 2007, selon une étude de l’INSEE. Dans certaines zones économiquement peu denses, comme le Triangle d’Or (Arbois, Salins, Poligny), la part de ces seniors affiche des taux supérieurs à 7 %. Un véritable enjeu pour notre département. Si de plus en plus de services, d’animations, d’initiatives… sont mis en place par les associations, structures et politiques locales du vieillissement, il n’en demeure pas moins que l’isolement, la solitude, la baisse des revenus et le maintien à domicile dans les meilleures conditions restent la préoccupation principale de nos aînés. Pour ce premier hors-série spécial seniors, le “Pays Dolois” s’est penché Avec 5 000 seniors âgés de plus de 65 ans, la politique du vieillissement sur la thématique des activités et loisirs. est une des priorités de la municipalité doloise. Le point avec Justine Gruet,

Dole : un salon des seniors en novembre 2015

adjointe en charge des seniors et des liens intergénérationnels. Justine Gruet, quels sont les enjeux des politiques locales du vieillissement ? On assiste à un vieillissement de la population partout en France. Les enjeux, que les textes de loi prennent en compte, sont de vivre mieux, le plus longtemps possible. À notre échelle communale, nous ne considérons pas que les seniors doivent être considérés à part, ils doivent avoir toute leur place dans la société.

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La politique locale de l’habitat intègre-t-elle cette politique en direction des seniors ? Quelles sont les améliorations à y apporter ? Oui, car le souhait des seniors est de rester le plus longtemps possible à domicile, dans des bonnes conditions et des logements adaptés. La part des logements adaptés est faible dans les anciens logements. Il y a un effort à faire, en particulier au centre-ville. Nous allons développer en 2015 une nouvelle opération programmée d’amélioration de l’habitat (OPAH) avec le Grand Dole, avec un volet spécifique sur les logements adaptés. Ce qui nous paraît vraiment important, c’est que les seniors anticipent le plus tôt possible l’adaptation de leur logement. En effet, une personne valide à 80 ans, après un accident, peut ne plus l’être. Il est vrai que quand les personnes ont un peu de moyens, cela est accepté plus facilement.

L’autre volet de cette politique concerne les services. Quelles sont les initiatives dans ce domaine ? Nous organisons le portage de repas à domicile : 150 repas sont aujourd’hui livrés par jour. En 2015, nous mettrons en place les moyens pour accepter l’ensemble des demandes, avec une partie des livraisons assurée par un prestataire. En janvier 2015, nous mettrons également en place des séances de sensibilisation et de prévention sur la sécurité pour les seniors. Il y a aussi les trois guinguettes organisées chaque année qui ont un formidable succès, comme les colis de Noël qui sont très attendus. Concernant les vacances des seniors, qui touchent environ 100 Dolois, nous sommes actuellement en réflexion afin de savoir si la collectivité doit porter ou non ce genre d’opération. Par ailleurs, nous organiserons en novembre 2015 le premier salon des seniors à Dole. Tout ce qui se fait en direction des seniors sera regroupé sur un même lieu : les droits, l’adaptation au logement, les associations, le tourisme… Le dispositif distinguo va-t-il être réitéré ? Il n’a pas été un franc succès en termes d’utilisation. Nous allons le renforcer, l’améliorer, et communiquer davantage.

Justine Gruet adjointe en charge des seniors et des liens intergénérationnels à la ville de Dole.

Finalement, rien de nouveau de ce qui n’était déjà fait… ? Nous avons beaucoup d’associations à Dole qui proposent de nombreux services et animations. Notre souci est de mettre en réseau toute cette initiative, pas d’en créer plus. Il faut arrêter de penser que les gens veulent à tout prix faire des animations tout au long de la journée. Ils veulent aussi prendre le temps. Et il faut aussi redonner de l’humain, et ne pas créer de l’animation à tout prix. Cela passe par le voisinage, l’entourage des Propos recueillis par C.G. seniors.

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Centre social l’Escale : des cours

d’informatique adaptés aux seniors Depuis 2010, Pierre Rollet anime un atelier informatique pour l’association des Loisirs populaires dolois au centre social l’Escale. Si ce cours est ouvert à tous les adultes, il est essentiellement plébiscité par les seniors. Si ouvrir une boîte mail ou regarder des photos sont des actions qui paraissent évidentes pour notre génération 2.0, cela peut devenir un véritable casse­tête pour nos seniors peu familiarisés avec cette révolution numérique. Que ce soit pour communiquer à distance avec leurs enfants ou tout simplement rompre l’isolement, ils sont de plus en plus nombreux à vouloir apprendre les bases de l’infor­ matique ou se remettre à niveau, en atteste la liste d’attente des ateliers du centre l’Escale. “Nous accueillons deux types de public, explique Corinne Lanzi­Nardi, responsable du centre. Des seniors très isolés qui cherchent du lien, et également des personnes qui veulent apprendre l’outil informatique.” Ancien professeur de mathématiques et informatique en lycée, Pierre Rollet anime béné­ volement ces ateliers deux fois par semaine, face à deux groupes de six personnes. “Nous reprenons les bases de l’informatique : le matériel, les fichiers, les logiciels, la navigation sur internet… Les seniors se rendent compte que de plus en plus de choses se font sur internet, et veulent rester dans le courant de la vie.” Maîtriser les nouveaux moyens de communication pour tisser des contacts, rompre l’isolement : voici bel et bien l’enjeu de l’outil pour les seniors. Dans une ambiance conviviale, l’ancien enseignant a dû revoir sa façon de transmettre face à un public attentif mais parfois mal à l’aise avec ce média. “Il n’est pas facile d’enseigner, ils ont par­

fois une peur irraisonnée de casser le matériel. Il faut aussi expli­ quer davantage l’abstraction d’un disque dur et son arborescence, la rigueur extrême de l’adresse lors d’envoi de mails…” A 80 ans, Léa, qui habite seule, n’a pas hésité à acquérir un ordinateur pour communiquer avec ses filles résidant dans le sud. “Je voulais un complément de savoir. J’ai appris à utiliser Skype, Twitter, Facebook, le Bon Coin… Dans un petit groupe, on arrive plus facilement à interpeller le formateur qui explique très bien” explique la dyna­ mique retraitée. Un tel succès que l’atelier enregistre déjà une liste d’attente de vingt personnes. Si bien qu’après leur forfait de 15 séances, les bénéficiaires sont priés de ne pas repartir pour un nouveau cycle. Ils pourront en revanche approfondir certaines thé­ matiques, à l’instar des mails, les lundis auprès d’Alexandre Petetin. Centre social l’Escale, 2 bd de la corniche, Dole, 03 84 82 34 84 Renseignez-vous auprès de votre mairie, de nombreuses structures proposent ce genre de prestation.

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4 Hors-série “Senior” Fédération des clubs du temps libre du Jura :

Pays Dolois n°167 - Dossier Spécial SENIORS - Janvier 2015

“Le remède anti-solitude” La Fédération des clubs du temps libre du Jura regroupe 220 clubs pour 6 500 adhérents. Présidée par Micheline Revol, elle propose de nombreuses activités tout au long de l’année à des seniors de plus en plus isolés.

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Micheline Revol, pouvez-vous nous présenter votre Fédération et son fonctionnement ? La Fédération a été créée en janvier 1972, avec 8 clubs pour un total de 300 adhérents. La montée en puissance a été très rapide puisque déjà en 1978, elle comptait 262 clubs pour atteindre 300 clubs en 1984 soit 13 000 adhérents. Cet engouement s’explique par la mise en place des retraites pour les agriculteurs qui ne possédaient ni télévision, ni voiture, et qui ont été très vite isolés. Ils ont alors découvert le plaisir de se distraire, de voyager ou tout simplement de se rencontrer sans contrainte. Malheureusement, le grand âge venant, les adhérents sont maintenant beaucoup moins nombreux et aujourd’hui la Fédération compte environ 220 clubs, soit un peu moins de 6 500 adhérents. Le Jura est réparti en 18 secteurs. Ces secteurs sont les piliers de la Fédération avec 3 administrateurs élus par les clubs du secteur. Ils ont pour mission de visiter les clubs, de s’informer sur leur vie, leurs difficultés, d’établir des liens de convivialité entre tous les adhérents d’une même région pour toutes les manifestations. De plus, chaque année, les secteurs doivent organiser un rassemblement appelé “Journée de l’Amitié” où les adhérents se retrouvent pour partager un repas dansant. Quelles activités sont proposées par la Fédération ? Qu’apporte-t-elle de plus que les clubs indépendants du temps libre ? Les activités proposées par la Fédération sont le concours de tarot/belote annuel, un repas/spectacle au Casino Jeux de Lons-le-Saunier, l’assemblée générale à Juraparc et repas dansant l’aprèsmidi en avril. Mai et juin sont les mois privilégiés pour les journées de l’amitié dans les secteurs. En septembre, il y a un grand rassemblement proposé à tous les clubs, par secteur, sur 4 jours. De septembre à juin, chaque année, nous proposons

Les adhérents se retrouvent régulièrement pour partager un repas dansant.

des stages de travaux manuels ou de peinture avec des animatrices, des stages d’informatique avec notre secrétaire. Nous avons mis en place également des stages d’IDOGO (gymnastique douce pour dénouer et assouplir les articulations). Nous réalisons la revue de la Férération de 150 pages, “Le lien” qui reprend les activités de la Fédération, celles des clubs et des secteurs. Toutes ces activités ne pourraient pas être assumées dans les clubs indépendants. Avec une population importante de personnes âgées de plus de 60 ans dans le Jura, quels sont les enjeux et les préoccupations des seniors ? Les enjeux et les préoccupations des seniors aujourd’hui sont de pouvoir rester le plus longtemps à leur domicile et de garder un lien social car ils redoutent tous la solitude. En cela la Fédération, par ses clubs, est vraiment le remède antisolitude. Chacun veille sur l’autre à l’occasion des réunions hebdomadaires. Aujourd’hui, dans cette sinistrose ambiante, on a parfois l’impression que seuls les seniors gardent le moral. Est-ce la réalité ? Les personnes âgées de plus de 60 ans n’ont pas les mêmes problématiques que celles de 75 ans et plus. Dans la tranche “jeunes retraités” ils sont en couple pour la plupart, possèdent une voiture, ont la télévision et internet, tandis que les 70/75 ans et plus sont plus fragilisés en cas de décès du

conjoint, de la perte de la possibilité de conduire… Ils ont connu des moments très difficiles dans leur vie et ont beaucoup travaillé, ce qui les a aidés à une certaine autonomie et un certain optimisme. Mais ils restent préoccupés évidemment par leurs finances car beaucoup sont appelés à aider leurs enfants et même petits-enfants. Est-ce que la baisse des retraites impactent le bien-être des seniors ? Les retraites ne sont pas très élevées pour beaucoup (agriculteurs, ouvriers…). Lorsqu’on propose des voyages sur plusieurs jours, ils ne participent pas, car “trop cher” ! Remplir leur citerne de fuel provoque immédiatement un refus de payer pour une sortie même à bas prix. Avez-vous des difficultés à attirer de nouveaux adhérents ? Oui, il y a une réelle difficulté à faire adhérer de plus jeunes. Ils ont leur indépendance, le grand âge leur fait peur, ils ont le sentiment d’être trop jeunes pour entrer dans un club. Pourtant force est de constater que dans les clubs où ces “jeunes retraités” sont venus, ils ont découvert une ambiance sereine, joyeuse et conviviale. “Les vieux savent s’amuser !” Propos recueillis par C.G.

Fédération départementale des clubs du temps libre du Jura, 245 rue Mérite, Lons-le-Saunier. Tél. 03 84 43 35 03

LE CLUB BEL AUTOMNE DE TAVAUX accumule les printemps de ses membres ! Deuxième année de mandat pour Jeannine Buchaillot qui préside aux destinées du club “Bel Automne” de Tavaux. Il se réunit le mercredi après-midi salle Saint-Gervais, agréable salle au centre du village. Jeannine reconnaît que “la mairie fait beaucoup pour ses anciens : mise à disposition par la municipalité de la salle Saint-Gervais, acheminement des membres les jours de réunion, subvention non négligeable, organisation de la galette de rois.” Cette ancienne aide ménagère, aujourd’hui retraitée, connaît bien les aspirations des personnes âgées. Elle est heureuse d’avoir donné un souffle différent au club qui ne compte pas moins de 65 adhérents, tant sur le village que dans la partie Cités. Lorsqu’elle a pris les rênes du club, la trésorerie était florissante. Outre la cotisation annuelle de chacun, le club sait qu’il peut compter sur l’aide de la mairie. Elle considère “qu’il ne sert à rien d’avoir un matelas confortable, qu’une provision d’environ deux exercices suffit, et qu’il convient de mettre au service des membres du club les réserves accumulées au cours des années antérieures.” Cet dans cet état d’esprit, que le bureau de l’association a organisé cinq repas, dont l’un a été offert à tous les membres et a fêté dignement le quarantenaire du club. A chaque réunion, un goûter est servi aux membres qui se regroupent autour des tables pour jouer à la belote, au tarot, au triamino ou encore au scrabble, activités ludiques certes, mais “qui favorisent l’intellect des participants, chose importante” pour la présidente. Jeannine Buchaillot est fière de souligner “la grande

disponibilité et le bénévolat actif des membres d’un club dont la doyenne est âgée de 91 printemps et la benjamine n’en affiche que 62.” Ce dynamisme d’ensemble s’est traduit par la participation au téléthon. Enfin, elle “s’efforce de conduire des activités en relation avec d’autres clubs des communes voisines.” Philippe Pelletier

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Hors-série “Senior” 7

Pays Dolois n°167 - Dossier Spécial SENIORS - Janvier 2015

Prodessa conçoit la “maison à jouer” :

un jeu de société pensé pour les seniors Prochaine parution 2 février 2015

Au pays du jouet, l’association Prodessa vient d’imaginer un jeu de société spécialement conçu pour les seniors, prenant en compte diverses problématiques. Une innovation peu courante dans le secteur des services à la personne. Inutile de retourner les rayons jeux de société des grandes surfaces, vous n’y trouverez pas (encore) la Maison à jouer de Prodessa. Et pour cause, ce tout nouveau concept est bien plus qu’un simple jeu de plateau ; il est une véritable prestation de services livrée clé en main aux professionnels du secteur. L’idée germait il y a deux ans au sein de l’association Prodessa, spécialisée dans les services à la per­ sonne auprès des publics fragilisés (personnes âgées, handicapées ou malades), à l’initiative de son ancien directeur François Mayer. Dans un contexte où le mieux­veilllir est un véritable enjeu de société, mais aussi dans un contexte économique difficile dans lequel l’association se voir réduire drastiquement ses subventions, le projet allait répondre à plusieurs objectifs.

“Il faut recréer du lien social en faisant se regrouper les gens. Nous allons à eux avec nos supports, pour interagir avec le bien-vieillir” explique Laura Marano, responsable marketing au sein de l’associa­ tion, qui a développé le projet en amont. “Il y a également une finalité économique dans ce projet qui permet­ tra de pérenniser nos emplois, mais aussi une finalité sociale pour nos salariés, en les faisant monter en expérience et en les valorisant grâce à l’animation”. En effet, le concept n’est pas encore adressé au grand public, car la partie animation est primordiale. Après une année de conception, 100 exemplaires de ce jouet en bois 100 % made in Jura ont été réalisés, dont 10 destinés aux animateurs for­ més par Prodessa. Ces derniers se déplacent avec le jeu en fonction des demandes, auprès des institutionnels (mairies, CCAS...), associa­ tions du temps libre, foyers logements et EHPAD… La prestation est vendue entre 5 et 7 euros par personne, pour un temps de jeu de 2 heures. “Les animateurs pourront effectuer une évaluation psy­ chique, physique et psychologique du public. On a déjà pu identifier des problèmes grâce au jeu” reprend Laura Marano. Les autres

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exemplaires seront vendus à ces mêmes professionnels du secteur. Le “package” comprenant la formation devrait être mis au point pour 2015, mais son futur prix de vente n’a pas été dévoilé. Enfin, les personnes n’intégrant pas ces différentes structures sont égale­ ment les bienvenues : il suffit de joindre Prodessa afin d’intégrer un groupe de jeu à proximité de chez elles. Le jeu se joue avec 8 à 10 joueurs, par équipes de 2. Tout commence par des questions de culture générale, permettant à l’animateur d’ef­ fectuer une première analyse psychologique. Puis arrivent les “défis” : des dessins à faire deviner (type Pictionary), des mimes, des jeux de dextérité type balle ou bilboquet, ou encore des exercices d’élocution. Enfin, la phase d’imagination et de créativité invitera les participants à inventer une histoire à partir d’un personnage. “Les joueurs font souvent appel à leurs souvenirs pour cette phase, et c’est parfois lors de cette étape que les problèmes ressortent” explique Emilien Brantus, chargé de développement de la Maison à jouer. “A la fin, il n’y a pas de perdant ni de gagnant, c’est avant tout un moment de convivialité.” Il est à noter que ce jeu innovant intègre le dispositif des quatre “ateliers” de Prodessa, que sont la gym douce, le bien­être­modelage, l’atelier mémoire en jeu et la Maison à jouer. C.G.

Contact : Prodessa, 34 Rue des Salines, Lons-le-Saunier. Tél. 03 84 86 27 99

Adapter sa conduite, et non s’en priver ! L’association de prévention routière du Jura propose depuis cinq ans des séances de remise à niveau des connaissances pour les seniors. Dans 20 ans, les personnes âgées de plus de 80 ans représenteront plus de 11 % de la population totale du Jura. Mais l’âge ne constitue pas aujourd’hui un critère pour interdire la conduite à un senior. Pourtant, dès qu’une personne âgée est impliquée dans un drame de la route, la question revient sur le tapis : faut­il instaurer une visite médicale obligatoire ? Jean­Paul Grappin, bénévole au sein du comité du Jura de l’association de prévention routière, casse une première idée reçue : les seniors au volant sont ceux qui ont le moins d’accidents. En revanche, et c’est bien la problématique, les conséquences physiques d’un accident sont beaucoup plus lourdes, voire même fatales pour ces conducteurs. “La visite médicale n’est pas encore obligatoire, mais ce que l’on conseille, c’est d’écouter son entourage et son médecin. Ce n’est pas une question d’âge, mais de santé” explique le formateur. En effet, dans un territoire rural comme le Jura, où la population est de plus en plus vieillissante, nombreux sont les seniors à prendre le volant pour se déplacer, faire leurs courses… Mais ils sont aussi nombreux à s’interroger sur leur capacité et à vouloir conduire “responsables”. En atteste le suc­ cès des séances de remise à niveau proposées par l’association de prévention routière et assurées par Jean­Paul Grappin. “Ils souhai­ tent actualiser leurs compétences, mais surtout être rassurés. Quand vais­je arrêter de conduire ? C’est une vraie question que se posent les seniors. Je préconise d’éviter la conduite de nuit, dans des conditions météo défavorables, aux heures de pointe, mais aussi de privilégier les itinéraires familiers. Je milite également pour la boîte automatique, permettant de se concentrer sur la route…” Bref, des

En panne ? Je m’occupe de tout ! conseils de bon sens pour aménager sa conduite, plutôt qu’une interdiction qui aggraverait l’isolement de certaines de ces per­ sonnes. Mais il y a aussi les nouveaux panneaux, et la voirie, le trafic qui évoluent sans cesse. Il faut se réadapter en permanence. Et quand sonne l’heure de la retraire, souvent, Madame abandonne le volant au profit de Monsieur. Lorsque ce dernier décède 10 ou 15 ans plus tard, cela devient problématique. “Je conseille de ne jamais arrêter de conduire” reprend Jean­Paul Grappin.

“Se déplacer est une liberté fondamentale pour les retraités. Ils ont toute leur place sur la route” “mais il faut réajuster ses connaissances, chercher des pistes pour rouler en toute sécurité.” En 2014, une douzaine de conférences de remise à niveau s’est déroulée, face à des groupes de 20 à 30 per­ sonnes. Elles sont organisées à la demande des clubs et associations, à condition qu’un groupe d’au moins 15 personnes se constitue. Pré­ cisons également qu’en cas de doute sur ses capacités et connais­ C.G. sances, les auto­écoles sont à la disposition des seniors. Association de prévention routière du Jura, 13, rue Perrin, Lons-le-Saunier. Tél. 03 84 24 05 09

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8 Hors-série “Senior”

Pays Dolois n°167 - Dossier Spécial SENIORS - Janvier 2015

Enquête réalisée par Essencia du 11 au 14 juin 2014

ECTI : des retraités mettent leurs

compétences au service de l’économie locale

Les retraités bénévoles jurassiens de l’association ECTI se réunissent une fois par mois.

Dans le Jura, ils sont sept retraités, de 64 à 80 ans, à mettre bénévolement leur expérience et leur expertise au service du développement local.

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Après une carrière bien remplie, passer de l’autre côté de la barrière n’est pas pour autant une raison de “jouer aux boules toute la jour­ née”. Ils sont issus de l’industrie, de l’administration, de l’enseigne­ ment supérieur… Ces seniors, qui ont pour point commun d’avoir exercé un poste à responsabilités, continuent de s’investir bénévole­ ment dans la sphère économique locale, pour l’association ECTI, qui fêtait ses 40 ans en 2014. Si cet acronyme signifiait au tout début “Échanges et Consultations Techniques Internationales”, son sens est tout autre aujourd’hui : “Entreprises, collectivités territoriales, inser­ tion”. Il s’agit des trois domaines d’intervention de ces “profession­ nels seniors bénévoles”. Tout d’abord, en direction des TPE, PME et PMI, ils apportent leur expérience aux chefs d’entreprise :

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explique Claude Roche, délégué régional Franche­Comté pour ECTI, également référent pour le Jura. “L’entrepreneur est souvent seul. Nous apportons un vécu, nous l’aidons face à des problèmes de management, pour établir un budget, revoir la vision stratégique…” Si l’entreprise a besoin d’une expertise dans un domaine bien spéci­ fique, l’association peut aller chercher dans ses rangs un expert, et cela même s’il réside de l’autre coté de la France. En direction des collectivités, les seniors bénévoles interviennent dans divers domaines : urbanisme, circulation et transport, action économique… “ECTI a une méthodologie pour réaliser les diagnostics d’accessibilité,

nous en avons fait des centaines en France” reprend cet ancien cadre dirigeant d’une multinationale dans l’aluminium, aujourd’hui âgé de 67 ans. Enfin, en faveur de l’insertion, ils interviennent auprès des étudiants (parrainage, participation à des jurys de soutenance de thèse, intervention dans les universités, simulation d’entretiens d’embauche…), et des demandeurs d’emploi (insertion profession­ nelle et sociale). “Notre objectif n’est pas de prendre la place des actifs. Si le cas se présente, et si un consultant local souhaite par exemple intervenir auprès d’une entreprise, nous laissons la place” affirme Claude Roche. Le service, s’il est assuré bénévolement par les retraités, est facturé aux bénéficiaires, pour une moyenne de 150 euros par jour, qui varie selon les prestations et le type d’entre­ prises (contre une fourchette allant de 600 à 800 euros par jour pour un consultant indépendant). Un engagement bénévole qui permet de faire “fonctionner les neu­ rones”, mais aussi de “faire des rencontres, apprendre de nouvelles compétences.” Pour Gérard Greffier, ancien cadre dans l’industrie : “Tout le monde n’a pas envie de prendre sa retraite à 62 ans, sans forcément faire 50 heures par semaine et supporter une hiérarchie.” L’antenne jurassienne a aussi la chance de compter dans ses rangs un “expert” qui n’intervient qu’à l’international. Roland Perin, ancien enseignant à l’ENILBIO de Poligny, apporte son expertise auprès de petites entreprises d’Amérique du sud pour la fabrication de fro­ mages. Chaque mois le réseau se réunit, et les membres se forment régulièrement. Ils peuvent se targuer d’enregistrer de belles réus­ sites, “même si nous avons aussi quelques échecs, quand nous n’ar­ C.G. rivons pas à convaincre.” ECTI Jura : Claude Roche, Centre d’activités nouvelles, 210 avenue de Verdun BP 400, Dole. Tél. 06 27 76 15 73. E-mail : ecti39@free.fr

“Seniors en vacances” : des voyages accessibles aux petites retraites Depuis 2009, le Relais d’accueil et de services, dont les trois sites sont basés à Ounans, Arbois et Chaussin, s’associe avec l’Agence nationale des chèques vacances (ANCV) pour proposer un séjour aux retraités qui, selon conditions de ressources, peuvent bénéficier d’une aide. Dans le val d’Amour, chaque année, ils sont plus de 50 seniors à pro­ fiter des tarifs attractifs de l’opération “Seniors en vacances”, mise en place par le Relais d’accueil et de services. Cette association d’inser­ tion par l’activité économique, dont les trois antennes sont situées à Ounans, Chaussin et Arbois, accompagne les personnes dans leurs démarches de la vie quotidienne (emploi, santé, accès aux droits, logement…) et participe à l’animation du territoire en impliquant les habitants. Ce dispositif en direction des seniors a été mis en place il y a cinq ans, et chaque relais organise son séjour.

“Ce programme répond à nos missions de sortir les habitants de l’isolement, et d’aider les personnes défavorisées à partir en vacances” explique Noémie Poncet, coordinatrice du relais d’Ounans. Ces séjours tout inclus, proposent des programmes alternant culture, excursions et détente. Pour chacune des antennes, la priorité est accordée aux habitants du territoire, de 60 à 85 ans. Ainsi, les aînés du Val d’Amour ont déjà pu découvrir Fréjus, Sainte­Maxime, Port

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Leucate, le Lavandou… Ce partenariat avec l’ANCV permet de finan­ cer une part du séjour pour les voyageurs non imposables, qui parti­ ciperont à hauteur de 204 euros. Les accompagnateurs des per­ sonnes dépendantes peuvent bénéficier des mêmes tarifs. “Certains attendent toute l’année pour pouvoir partir, nous avons un noyau dur” reprend Noémie Poncet. Lors des réunions préparatives, les partici­ pants apprennent déjà à se connaître, un lien se crée avant le départ. Une bouffée d’oxygène pour ces seniors, qui, pour certains, n’ont jamais eu les moyens de partir en vacances avant cette opération. “Dans notre territoire rural, les retraités ont été les premiers impactés par la baisse des revenus. Certains ne s’autorisent même pas de partir, ce n’est pas dans leur culture de s’offrir du bien­être.” Pour l’heure, l’équipe d’Ounans est à pied d’œuvre pour organiser le prochain séjour, qui se déroulera du 6 au 13 mai 2015 à la Bréole, dans les Alpes du Sud (389 euros pour une personne imposable et 204 euros pour une personne non imposable). Il reste encore quelques places… Relais d'accueil - 11 route de Salins à Ounans - 03 84 37 77 40

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Hors-série “Senior” 11

Pays Dolois n°167 - Dossier Spécial SENIORS - Janvier 2015

Des livres à domicile pour les seniors

Pays Dolois : Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 Fax : 03 84 72 37 81 n°ISSN : 1 778-820X - Imprimé en France

Depuis plus de six mois, la médiathèque intercommunale André Besson à Chaussin propose le portage de livres à domicile pour les aînés abonnés à la médiathèque. Si le service peine à démarrer, il fait malgré tout le bonheur de ses bénéficiaires. Alors n’hésitez pas à en parler !

Lien social et intergénérationnel Salariée de la médiathèque, Cindy Maës effectue la livraison des livres au domicile des bénéficiaires. A chaque intervention, elle prend le temps de discuter avec les bénéficiaires, autour d’un café, pendant une bonne demi­heure. “Ce n’est pas une livraison de pizza, nous tenons à cultiver ce lien qui existe déjà sur place à la média­ thèque” reprend Dorothée Negrello. L’adjointe au patrimoine avoue cependant que les débuts sont poussifs, seules deux dames bénéfi­

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cient de ce service gratuit. Manque de relais de l’information ? “Il y a aussi parfois une gêne des bénéficiaires qui ont peur de déranger en demandant un service de plus” répond Cindy. Hélene a entendu parler de cette prestation grâce à sa femme de ménage. A 84 ans, la retraitée vit seule dans une grande maison, coupée du reste du monde. Elle ne sort plus, ne conduit plus. Ses quatre filles ne lui ren­ dent que trop rarement visite. “Heureusement que j’ai la lecture, sans quoi je pense que je ne tiendrais pas le coup” explique, les larmes aux yeux, l’accueillante octogénaire. Chaque mois, elle réserve trois ou quatre ouvrages. Des romans, mais sa préférence va surtout pour les histoires tirées de faits réels. “Même si ça ne me plaît pas, je ne peux pas lâcher le livre, je vais jusqu’au bout. J’apprends aussi plein de choses, et la lecture m’aide à m’endormir.” Au final, Cindy, lors de ses visites régulières, apporte bien plus que des livres : un moment de partage et de convivialité, et le maintien du lien social. C.G.

Médiathèque André Besson, place du Collège, Chaussin. Tél. 03 84 80 10 51 Renseignez-vous auprès de votre mairie, d’autres collectivités assurent aussi ce service.

Retraite et sports font bon ménage !

PRODESSA UN NOUVEAU DIRECTEUR

“Qui aurait cru en 1994, lorsque Fran­ çoise Barbier entourée de douze mem­ bres fondateurs, que ce club affilié à la Fédération française de la Retraite sportive rencontrerait un tel essor ! Près de 800 adhérents aujourd’hui et l’obligation de refuser des demandes et de devoir essaimer tant sur Dole que dans les autres communes du Grand Dole !” déclare Joël Boivin, son prési­ dent. L’association offre aux seniors (plus de 50 ans) l’opportunité de pou­ voir pratiquer, hors compétition, pas moins de trente­trois activités adaptées à leurs conditions physiques. Les adhé­ rents sont encadrés par des animateurs bénévoles, formés par la Fédération et possédant un diplôme reconnu par le ministère des sports. “Grâce au soutien des municipalités qui se manifeste par une subvention répondant aux critères d’attribution adoptés par celles­ci et surtout par la mise à disposition d’un local et des installations sportives, nous avons pu jusqu’à présent conserver à un niveau modeste le montant de la participation des membres” reprend le président. En effet, pour 36 euros annuels, les adhérents ont la possibilité de pratiquer jusqu’à 6 activités parmi

M. Joël Boivin, président de la retraite sportive en compagnie de Mme Nicole Poulet, vice-présidente

celles offertes par l’association. Outre la randonnée pédestre, les activités gym­ niques, les activités dansées, aquatiques, cyclistes, les sports de défense, il est aussi possible, en saison, de s’adonner à la pratique du ski de fond et des randon­ nées à raquettes. “Nous organisons aussi quelques séjours, rando et ski, dont cer­ tains s’adressent prioritairement aux per­ sonnes aux revenus modestes.” Philippe Pelletier

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Alain Hugues succède à François Mayer à la tête de Prodessa, entreprise associative de l’économie sociale et solidaire qui emploie plus de 600 salariés dans le Jura. La gouvernance de Prodessa, présidée par Brigitte Courbet, a choisi une certaine continuité en nommant son nouveau dirigeant : Alain Hugues était en effet l’adjoint du directeur général depuis septembre 2012. Quatrième employeur privé du Jura devant des fleurons comme Smoby ou V33, Prodessa est actuellement sur une dynamique de diversification de ses activités devant les difficultés structurelles que vit actuellement le secteur de l’accompagnement à domicile. L’ambition affichée est de continuer à maintenir les effectifs en se positionnant sur de nouveaux marchés. Le lancement des ateliers, avec notamment les jeux sur tablette pour seniors et La Maison à jouer (voir page 7) illustre cette nouvelle politique. À l’aube d’une campagne électorale départementale, Prodessa qui accompagne plus de 5 000 Jurassiens et leurs familles, attend beaucoup des futurs candidats, notamment qu’ils se positionnement de manière claire sur une politique de financement du secteur “Personnes âgées” qui soit en phase à la fois avec les besoins de la population et avec la nécessité de développer des emplois de service et de proximité dans tous les cantons.

Pratiquer le sport quand on est senior, quoi de plus naturel aujourd’hui ! C’est sans doute ce qui explique le succès constant de l’association la Retraite sportive du Grand Dole.

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La Plaine Jurassienne, une collectivité qui prend soin de ses aînés. Après le portage de repas à domicile, les résidences seniors nouvelle génération qui sont en train de sortir de terre, c’est un nouveau ser­ vice gratuit (hors coût de l’abonnement annuel) que vient de mettre en place la médiathèque André Besson. Depuis mai, elle propose le portage de livres à domicile pour les seniors. “C’est une véritable volonté politique d’apporter les services aux personnes qui ne peu­ vent se déplacer” explique Dorothée Negrello, adjointe au patri­ moine et responsable de la médiathèque. Tous les ouvrages de la médiathèque sont ouverts à ce service, pour une durée de prêt d’un mois renouvelable. Tout commence par une évaluation des goûts de lecture, de musique, et de film du bénéficiaire. “Nous faisons ensuite une sélection élargie d’ouvrages que nous proposons à l’abonné, ou alors nous répondons à une demande spécifique”, continue la res­ ponsable. “Les plus gros succès sont indiscutablement les romans de terroir, notamment Bernard Clavel et André Besson. En 2015, nous prévoyons aussi de prêter des postes CD pour lire les MP3.”

Rédaction : redaction@paysdolois.fr

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