Pays Dolois 168

N°168 Février 2015

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Pays Dolois n°168 - Février 2015

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Cabiron : “Charlie est devenu immortel” Particulièrement éprouvé par la série d’attentats qui a secoué la France et le monde entier le mois dernier, le dessinateur jurassien Damien Cabiron a accepté de réaliser un dessin en hommage à Cabu, qu’il avait rencontré à plusieurs reprises, et ses potes de Charlie Hebdo. Le dessin, la seule réponse à ses yeux face à la barbarie et l’inhumanité de ces actes.

Damien Cabiron, pourquoi avez-vous accepté de réaliser ce dessin en hommage à Charlie Hebdo ?

Après l’horreur, il est très difficile de s’exprimer. En ce qui me concerne, cela ne peut se faire qu’avec le dessin. A l’image de Cabu, croqué ici en train de corriger la Marseillaise. On le voit en train de rayer “Aux armes citoyens” pour le remplacer par “Aux crayons citoyens”.

Que représentaient pour vous les cinq dessinateurs qui ont perdu leur vie lors de l’attentat, Charb, Cabu, Wolinski, Tignous et Honoré ?

Ils étaient restés comme des enfants, instinctifs, impertinents, provocants, drôles, inventifs, visionnaires et toujours très tendres… Bref l’intelligence et le talent à l’état pur. Je ne vois qu’une explication possible à un massacre à la Kalachnikov : la décérébration réelle, médicale et complète de certains individus.

Des journalistes français écrivaient

Vous aviez déjà rencontré Cabu. Dans quelles circonstances, quels souvenirs gardez-vous de lui ?

La première fois, il y a longtemps, dans les années 90 à un salon BD. Il dédicaçait “Le grand Duduche”. Grand dessinateur, rapide et efficace, sans crayonner ni brouillon, directement avec ses feutres sur le papier blanc, comme un enfant, en toute confiance. La deuxième, c’était il y a 2 ou 3 ans, dans un café au bas du Boulevard SaintMichel. Bien sûr, il s’était un peu voûté, mais il avait deux yeux, cachés derrière des cercles de métal, qui brillaient encore plus qu’avant.

et dessinaient en toute liberté…

Ils sont morts, assassinés.

Hommage à nos confrères journalistes et à toutes les victimes des attentats terroristes de janvier 2015 à Paris.

La rédaction du Pays Dolois

Auriez-vous pu imaginer un jour que dessiner puisse conduire à perdre la vie ?

Non, et je ne l’imagine toujours pas. Je ne veux même pas y penser car je suis certain que c’est exactement le contraire qui se produit. Charlie n’a pas perdu la vie, il est devenu immortel.

Propos recueillis par C.G.

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Dole : Interface sur le point de déposer le bilan En raison d’une baisse conséquente des subventions municipales, l’association Interface accumule aujourd’hui un déficit important qui pourrait la contraindre à licencier du personnel, voire même déposer le bilan. gitte Athias, présidente d’Interface. L’ancienne majorité municipale verse donc à la structure une subvention 2013 de 200 000 euros, au lieu de 225 000 euros pour les années antérieures. Mais le bilan 2014 affiche un résultat déficitaire de 26 000 euros pour l’exercice 2013. “Une différence expli­ quée en partie par la baisse conséquente de la subvention 2013” reprend Brigitte Athias.

Une convention non renouvelée

© Interface

L’association Interface, qui propose de nombreuses activités ludiques et sportives créatrices de lien social, vit-elle ses dernières heures ?

C’est un avenir bien sombre qui se dessine pour l’associa­ tion doloise Interface, qui gère le centre socio­culturel Olympe de Gouges et le pôle de services à la population des Mesnils Pasteur, ainsi que la salle Françoise Dolto. En effet, consécutivement à de lourds problèmes de trésore­ rie, le dépôt de bilan paraît aujourd’hui inévitable. Pour rap­ pel, l’association propose un large panel d’activités spor­ tives et ludiques au sein de son centre social, ouvertes aujourd’hui à tous les Dolois (marche nordique, yoga,

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danse, séjours pour seniors…), ainsi qu’un accompagne­ ment social pour les parents et les enfants. Véritable vec­ teur de lien social et de mixité, la structure propose aussi à travers son pôle de services une aide gratuite pour les démarches de la vie quotidienne. En 2013, l’ancienne muni­ cipalité annonçait son intention de diminuer sa subvention, eu regard à un bilan 2012 de l’association affichant un excé­ dent comptable de 20 000 euros. “Avec l’assurance qu’en cas de souci financier, la mairie réabonderait”, précise Bri­

Aronn de Sébastien CLAIROTTE et de Sandy MAURICE, Champdivers Sébastien de Ulrich JUGE et de Elise Lorine de Pierre PROTET et de Aurélie LOCHE, Abergement la Ronce GOGUILLOT, Champvans Antoine de Maxime TRUCHOT et de Yohan de Yannick GRAS et de Céline DAVIAU, Chaussin Amandine SUSSOT, Arbois Axel de Laurent PERRIN et de Sophie Lison de Nicolas SACCUCI et de Elodie DURIAUX, Chaussin AMILLARD, Augerans Muhammad­Saïd de Arthur de Yann PETETIN et de Magomedrasoul MOUJAIDOV et de Vanessa POMMIER, Authume Marie­Jeanne de Jérôme PICARD et Zoulfia MAGOMEDOVA, Choisey de Aurélie GUY, Authume Ruben de Julien LAURIN et de Charlotte MAILLOT, Choisey Chloé de Arnaud BRUEY et de Johakina DUGO, Authume Léo de Elodie SEURRE, domiciliée à Choisey Hermine de Edouard BITTEL et de Clothilde ROUX, Auxange Aaron de Christophe TRILLO et de Marie DELAPORTE, Dammartin­ Jules de Erica MANCASSOLA, Marpain domiciliée à Balaiseaux Léonie de Jonathan ROBERT et de Maxime de Julien MOREAU et de Marine DESSAILLY, Damparis Myriam MEYNIER, Balaiseaux Safya de Hamza AYEB et de Laïla Loris de Mickaël E SILVA et de HASSAOUI, Damparis Angélique HUNION, Baverans

NAISSANCES

Mathilde de Jérémy BONDENAT et de Marie MILLOUX, Damparis Timéo de Gaëtan SORNAY et de Morgane SABOT, Dampierre Mila de Tony MAIA et de Anaïs GUYON, Dole Camille de Benoît CHABOD et de Lydie GALLIENNE, Dole Nadir de Sofiane BOUMAAZA et de Élodie DAZIN, Dole Alexis de Franck MEUNIER et de Clotilde SAI, Dole Titouan de Sébastien THOMAS et de Violaine RESSY, Dole Cléa de Pascal MASUYER et de Floriane DURAND, Dole Hafsa de Lhoussaine SEKAK et de Hava KÖKEN, Dole Adam de Hocine MARGOUM et de Meriem AÏT ALI OUHADDOU, Dole Noé de Sébastien MIGNOT et de Ana MARTINS, Dole

Toujours en 2014, la nouvelle municipalité informe la structure que le montant de la subvention 2014 s’ali­ gnera sur celui de 2013, “sans prendre en compte l’enga­ gement de la précédente équipe de réabonder en cas de souci. Aujourd’hui, le déficit s’accumule, s’alarme la prési­ dente. Nous avons la trésorerie nécessaire pour tourner jusqu’à fin février.” Fin 2014, l’association affichait un déficit de quelque 50 000 euros. En parallèle de ces écueils, le député­maire de Dole Jean­Marie Sermier indi­ quait son souhait de voir mutualiser Interface et les Loi­ sirs populaires dolois, deux associations possédant les mêmes missions d’éducation populaire. “La municipalité nous a demandé un projet de mutualisation des moyens qui a été déposé en décembre sur le bureau du maire.

Dans le même temps, nous demandions une avance sur la subvention 2015. Lors de la réunion du 6 janvier der­ nier, le maire a refusé notre demande.” Jean­Marie Ser­

Camille de Olivier GREMERET et de Marion VANDERBECKEN, Dole Gabin de Sébastien CUSSEY et Laetitia CHARPIOT, Dole Tiago de Christophe LAINE et de Sandrine HOG, Foucherans Léandre de Damien ROYER et de Anne­Sophie DO RIO, Foucherans Noah de Josué FERREIRA DA COSTA et de Emmanuella DA COSTA, Gevry Alice de Damien BONNOT et de Fanny PONCET, La Ferté Melvin de Jérémy COACCI et de Angélique SAULNIER, Le Deschaux Léandro de Donovan TROTTE et de Aurore DODET, Les Hays Tylio de Ludovic RAUSCHER et de Aurélie PASSARD, Longwy sur le Doubs Elisa de Christopher BELLON et de Stéphanie COLOMBAIN, Menotey Chloé de Jessy THIBERT et de Jennifer PEREIRA, Mont sous Vaudrey

Julian de Jonathan TOINARD et de Daisy VIMERCATI, Petit­Noir Inès de Pierre LHOMME et de Juliette MARLOT, Rahon Alix de Nicolas DARCQ et de Edwige GERARD, Saint­Aubin Justin de Anthony BERNARD et de Anne­Sophie CATY, Saint­Loup Enzo de Jonathan BALAND et de Gwendoline VERJUS, Sampans Maï­Lan de Manuel CHATELAIN et de Mélanie PÉLISSARD, Sampans Nolan de Nicolas ALMEIDA DA SILVA et de Floriane CARDOT, Sampans Jules de Cyril OZANON et de Céline VERNOTTE, Tavaux Mia de Julien VANTARD et de Anne­ Charlotte DARD, Tavaux Noha de Julien GOSSOT et de Aurélie BACLET, Tavaux Eden de Nicolas MERCIER et de Vanessa DROMARD, Tavaux

mier n’a pas souhaité répondre à nos questions, indi­ quant “ne pas vouloir s’immiscer dans les affaires d’Inter­ face”. La structure embauche 20 salariés, fédère une qua­ rantaine de bénévoles et 805 adhérents en 2014.

Le 15 janvier dernier, au gré d’une nouvelle réunion, le député­maire de Dole réaffirmait sa position : pas d’avance de subvention et pas de renouvellement de convention, au regard de son souhait de voir mutualiser les deux associations d’éducation populaire. Jean­Bap­ tiste Gagnoux, adjoint au maire de Dole, nous encourage au dépôt de bilan, afin que les Loisirs populaires dolois puissent reprendre nos activités. Mais si nous déposons le bilan, les salariés devront être repris aux mêmes condi­ tions salariales, ce qui est compliqué car nos deux asso­ ciations ne dépendent pas des mêmes conventions col­ lectives reprend Brigitte Athias. En filigrane, il faut comprendre qu’en dépit des bonnes volontés de l’asso­ ciation des Loisirs populaires dolois, cette dernière n’aura vraisemblablement pas les moyens d’aligner les mêmes salaires si elle venait à reprendre les salariés d’Interface.

“Ce que nous souhaitons, c’est que la subvention allouée par la mairie aux Loisirs populaires dolois soit suffisante pour que nos salariés puissent être repris aux mêmes conditions.” Un collectif d’habitants des Mesnils Pasteur vient de se constituer et une pétition a été lancée.

Noémie de Laurent BILLION et de Elodie IMARD, Villette les Dole Julia de Julien MILLIÈRE et de Elise BRÉGAND, Villette les Dole

DÉCÈS Pierre PARADIS, Authume, 88 ans Emile ZAMBONI, Damparis, 83 ans Dolly FALCY veuve CARETTI, Dampierre, 94 ans Stanislas BOICHUT, Dole, 93 ans Armelle VIEILLE épouse KOLZUT, Dole, 58 ans Valère GUILBOT, Dole, 83 ans Annie DELAPLACE, Dole, 57 ans Jean THEVENIN, Dole, 75 ans Rose PARIS, Dole, 108 ans Jeanne MAUGUIN veuve THUILLIER, Dole, 93 ans Robert ULDRY, Dole, 50 ans Andrée COURTOUX, Dole, 89 ans Roland MAGDELAINE, Dole, 79 ans

C.G.

Evelyne COURTOIS épouse PERRON, Dole, 68 ans Michel LEFEVRE, Dole, 73 ans André LECLÈRE, Dole, 84 ans Jeannine TIRADON veuve JACQUES, Dole, 89 ans Dominique GUYON, Dole, 61 ans Béatrice BORDELET, Falletans, 56 ans Louis THEVENIN, Gevry, 84 ans Julien PROST­MAGNIN, Le Deschaux, 93 ans Lucette GAY veuve DUPRÉ, Nevy les Dole, 72 ans Danielle BIZOT épouse SALVADO, Offlanges, 72 ans Patrick SUGNY, Orchamps, 59 ans Jeanne GEISS veuve MOREL, Rochefort sur Nenon, 94 ans Guy ROBIN, Rochefort sur Nenon, 94 ans Jean ROUSSOT, Tassenières, 79 ans Marcel COLLETTE, Vaudrey, 90 ans

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Les Saveurs du Portugal enfin chez vous !

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 168

Ouverte à Dole depuis un an maintenant, la boutique “Les Saveurs du Portugal” propose une belle gamme de produits exclusivement en provenance du Portugal.

Le magasin, clair et spacieux, est installé au fond d’une cour dont l’entrée est située entre un atelier de vente et mon­ tage de pneus et un restaurant. Il est signalé sur le trottoir, rue Maréchal­Juin, par un “beachflag” aux couleurs du Por­ tugal. Un grand parking jouxtant le com­ merce facilite le stationnement et l’accès de la clientèle.

Avec une livraison tous les 15 jours, la boutique les “Saveurs du Portugal”, avec 600 références diverses, offre un large choix à ses clients en épicerie tradition­ nelle sucrée et salée, Charcuterie, Fro­ mages, Produits et plats préparés conge­ lés, Morue séchée salée, Huiles d'olive et huiles végétales, Jus de fruits et Bois­ sons gazeuses, sans oublier les Vins rouges et blancs et les “vinhos verdes”, les Bières et les Portos rouges, rosées et blancs. L’objectif de l’année 2015 est de présenter 1 000 références différentes pour ravir les clients et leurs convives.

Mickaël Thomas, initialement commer­ cial, avait l’envie de créer sa propre affaire. Il savait les Dolois et les Juras­ siens d’origine portugaise attachés aux produits de leur pays et eut l’idée de créer sa propre surface commerciale où ils pourraient venir s’approvisionner.

Grand bien lui a pris puisqu’il est très heureux de ce nouveau rythme de vie et a toujours un immense plaisir à satisfaire sa clientèle. Il est à l’écoute et met tout en œuvre pour la servir. Il lui offre un accueil privilégié, chaleureux et un ser­ vice sur­mesure : un café à l’arrivée, des conseils avisés, une aide pour charger les courses dans la voiture… Il est aux petits soins pour ses clients qu’il remer­ cie vivement de leur fidélité. Son maga­ sin, c’est sa deuxième maison.

Il sera présent au “Salon Vins et Saveurs” à Champvans les 7 et 8 mars, mettra en place des actions promotionnelles pour

Pâques et participera au Pèlerinage des Portugais à Mont­Roland au mois de mai.

Associé à un commerçant de Thise (près de Besançon), spécialisé dans les fruits et légumes provenant du Portugal, Mickaël Thomas recevra prochainement pour achalander ses rayonnages, des oranges de l’Algarve, fruits juteux et déli­ cieux à la saveur incomparable.

Laissez­vous séduire par la cuisine por­ tugaise à la fois simple et multiple, aux goûts divers et savoureux, accompa­ gnée d’un vin typique voire même d’un porto aux parfums si suaves et si déli­ cats ! Amateurs éclairés ou simples curieux, la boutique “les Saveurs du Portugal” vous ouvre ses portes pour partager avec vous les trésors de la gas­ tronomie portugaise !

Mickaël Thomas, à votre service.

Horaires d’ouverture Du mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h 30 à 19 h Dimanche matin de 9 h à 12 h facebook.com/pages/Les­saveurs­du­Portugal

Les Saveurs du Portugal ­ 28 avenue Maréchal­Juin ­ 39100 DOLE ­ lessaveursduportugal@live.fr

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Pays Dolois n°168 - Février 2015

Région Bourgogne-Franche-comté Une fracture démographique qui questionne

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Pour la première fois, les INSEE de Franche-Comté et de Bourgogne publient conjointement une étude sur les dynamiques démographiques de la future région Bourgogne Franche-Comté. Elle laisse apparaître de fortes disparités entre l’ouest et l’est du territoire.

Ceux qui avaient l’image d’une Franche­Comté peu dense et rurale auront matière à relativiser en observant les données démographiques de l’ouest de ce nouvel espace. En effet, cette première étude conjointe des INSEE de Bourgogne et Franche­Comté met en évidence un clivage est/ouest, tant au niveau de la densité de popula­ tion, du dynamisme démographique, que du vieil­ lissement des populations.

La future région Bourgogne­Franche­Comté (le Conseil constitutionnel a validé la nouvelle carte des régions le 15 janvier dernier), formera un espace de 2,8 millions d’habitants, la plaçant au 11e rang de la nouvelle carte des 13 régions, devant le Centre et la Corse, et derrière la Bre­ tagne. Une densité relativement faible caractérise également le territoire, de 59 habitants au km2 (contre une moyenne nationale de 116 habitants au km2). S’il ne possède aucune grande métropole, seules deux villes dépassent le seuil des 100 000 habitants, Besançon et Dijon. Ces premières don­ nées communes laissent clairement apparaître un espace scindé en deux, par un axe Dijon/Mâcon, avec à l’est, intégrant toute la Franche­Comté, une plus grande densité de population, et à l’ouest (Morvan, Nièvre…) des territoires en pleine diago­

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nale du vide (large bande du territoire français où les densités de population sont très faibles par rap­ port au reste de la France). A l’ouest de cet axe, les territoires sont en décroissance démographique, la Nièvre étant le seul département de la future région à perdre des habitants. Ils possèdent une population âgée, en particulier la Nièvre. L’est, glo­ balement plus jeune, affiche une fécondité plus élevée, notamment en Franche­Comté. Deux exceptions sont cependant à relever : la vallée de l’Yonne, à l’ouest, qui bénéficie de l’attractivité rési­ dentielle de l’Ile de France, et la Haute­Saône, en décroissance démographique.

“C’est un changement de référencement intéres­

sant qui permet de prendre du recul et lire l’espace différemment” analyse Patrick Pétour, directeur régional de l’INSEE Franche­Comté. “Ce déséquili­ bre donne à réfléchir et interroge sur la manière de faire fonctionner un territoire avec des zones

denses et des zones peu denses. Cela peut changer les actions publiques.” A noter que d’ici quelques mois, une nouvelle étude conjointe des deux INSEE mettra en lumière les disparités de revenus au sein C.G. de l’espace Bourgogne­Franche­Comté.

RECENSEMENT 2015 EN LIGNE Ce début d’année marque également le lancement de la campagne 2015 de recensement, avec une grande nouveauté : la possibilité de répondre en ligne au questionnaire. Jusqu’au 21 février pour les communes de plus de 10 000 habitants et jusqu’au 14 février pour les communes de moins

de 10 000 habitants, un agent recenseur se présentera à votre domicile et vous remettra un formulaire papier, ou une notice avec un code d’accès et un mot de passe pour la démarche en ligne. Les personnes qui opteront pour cette option ne recevront qu’une seule visite

de l’agent. “La phase test lancée l’année dernière par internet s’est avérée concluante, nous sommes optimistes quant aux réponses par internet” précise Patrick Pétour. Rappelons que les textes de loi prévoient une amende pour ceux qui refusent de se soumettre au recensement. In fine, seule 3 % de la

population demeure non recensée. Si la démarche peut paraître fastidieuse, ces données sont de véritables outils pour les politiques locales (budget des communes, équipements collectifs, moyens de transports…) et les entreprises (marché, zone de chalandise…).

Jura Le courant passe pour les véhicules électriques

Le conseil général du Jura va déployer jusqu’à fin 2015 46 bornes de recharge pour véhicules électriques. En 2014, seuls 40 véhicules électriques étaient immatriculés dans le Jura, mais le Département souhaite “anticiper les évolutions technologiques et la démocratisation de cet équipement”.

Dans le Jura, la vente de véhicules électriques augmente sensiblement, mais reste toutefois limitée. Selon la société AAA­Data, seule entreprise aujourd’hui en mesure de fournir des chiffres précis sur les immatricu­ lations par département, en 2014, 40 VP (véhicules per­ sonnels) et VU (véhicules utilitaires) étaient immatricu­ lés en 2014 dans le Jura, contre 37 en 2013. Soit une progression de 8 %. Du côté des constructeurs, Renault rafle la mise avec 34 véhicules immatriculés en 2014.

Arrivent ensuite Kia (2 VP) et Nissan (2 VP), Ligier Pro (1 VU) et Smart (1 VP). Principal frein au développement de la voiture propre : le manque d’infrastructures de recharge publiques. Alors que le groupe Bolloré vient de déposer un projet d’implantation de 16 000 points de charge publics en France, les initiatives des collectivités, comme celle du conseil général du Jura, se multiplient.

Avant la fin de l’année 2015, 46 bornes de recharge pour véhicules électriques devraient être déployées sur la voi­ rie dans le Jura. Dans la continuité de son schéma dépar­ temental de covoiturage, l’organe exécutif du départe­ ment entend aussi répondre aux objectifs de Bruxelles

MICHEL GINIÈS, VICE-PRÉSIDENT AU CONSEIL GÉNÉRAL DU JURA EN CHARGE DES TRANSPORTS Michel Giniès, est-ce le rôle des collectivités de financer ce genre d’équipement, plutôt que les groupes privés ?

L’idée n’est pas de se suppléer aux initiatives privées dans ce domaine d’avenir, mais au contraire de susciter une impulsion, de donner un signal aux entreprises et aux particuliers en montrant que les collectivités, telles que le conseil général du Jura, sont prêtes à soutenir ces technologies.

visant à multiplier le nombre de bornes de recharge dans chaque pays. Les axes routiers fréquentés traver­ sant les bourgs dotés de services et commerces seront équipés en priorité. Les bornes seront distancées d’une vingtaine de kilomètres chacune, évitant l’angoisse d’une panne liée à la faible autonomie des véhicules électriques. Le choix des 46 emplacements s’est fait en concertation avec les 24 communautés de communes.

C’est une enveloppe de 400 000 euros qui a été déblo­ quée par le conseil général du Jura, additionnée à un budget de fonctionnement de 50 000 euros par an. Il aura à sa charge le matériel, le génie civil, l’ingénierie et le raccordement aux réseaux. Les intercommunalités, avec qui une convention a été signée, porteront le coût de l’abonnement au fournisseur électrique, les consom­ mations en électricité, l’entretien… Dans le cadre du schéma régional d’électro­mobilité, le conseil général du Jura bénéficiera d’un financement à hauteur de 50 % de l’ADEME et 10 % du conseil régional de Franche­Comté.

L’inauguration de la première borne vient de se dérouler à Lons­le­Saunier sur le parking Louis Rousseau.

Dans le Jura, la vente de véhicules électriques progresse, mais reste limitée.

Ne s’agit-il pas d’un investissement lourd pour un nombre d’utilisateurs limité ?

Là encore, il s’agit de donner un signe fort pour l’avenir : il est aujourd’hui, plus que jamais, du rôle des collectivités d’anticiper les évolutions sociétales et technologiques et de favoriser des projets allant dans le sens du développement durable. Le projet jurassien est d’ailleurs conforme aux demandes de l’UE qui souhaite voir se multiplier le nombre de bornes dans chaque pays et passer en France de 1 600 bornes à 97 000 à l’horizon 2020. De nombreux foyers hésitent encore à investir dans un véhicule électrique, mais les évolutions technologiques vont permettre de démocratiser cet équipement. Et la présence de bornes dans le Jura sera un atout supplémentaire à l’achat. Le conseil général du Jura a par ailleurs déjà pris un peu d’avance pour accompagner cette “démocratisation”, en renouvelant son parc automobile uniquement avec des engins électriques ou hybrides : les agents de la collectivité sont désormais habitués à la conduite “durable” sur ce genre de véhicules.

Ces bornes seront-elles adaptables à tous types de véhicules électriques, et quels seront les tarifs ?

Les bornes choisies ont des prises T2, T3 et domestiques, ce qui signifie que tous les véhicules pourront être rechargés. L’entreprise choisie pour les installer est le groupe SPIE, leader européen indépendant des services multitechniques dans les domaines de l’énergie et des communications. Deux vitesses de recharge seront possibles avec la position accélérée (1 h 30 sur T2 et T3) et la position normale (8h sur “domestiques”). Pour l’heure, les tarifs n’ont pas encore été fixés, mais devraient l’être sous peu. La toute première borne déjà installée est entrée en fonctionnement il y a quelques jours, à Lons-le-Saunier. Les autres seront mises en service progressivement, dans la foulée.

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6 actu Plan vigipirate Mieux comprendre Suite aux attentats parisiens perpétrés du 7 au 9 janvier dernier, le département du Jura reste en “vigilance renforcée”. 70 sites sont l’objet d’une surveillance accrue.

Jacques Quastana, préfet du Jura, présentait le plan Vigipirate à la presse le 19 janvier dernier.

Le préfet du Jura, Jacques Quastana, présentait le 19 janvier le dispositif Vigipirate mis en place dans le Jura. Le plan gouvernemental Vigipirate est un outil de lutte contre le terrorisme. Il repose sur un socle de mesures permanentes qui s’appliquent à tous les grands domaines d’activité de la société (les transports, la santé, l’alimentation, les réseaux d’énergie…). C’est le préfet de département qui est chargé de coordonner les actions mises en œuvre. Le plan comprend deux niveaux de mobilisation : le niveau d’alerte attentat, lors de menaces terroristes avérées (mis en place en Ile-de-France et en Picardie après les attentats), et le niveau de vigilance, avec éventuellement un renforcement de la vigilance. Le département du Jura reste en “vigilance renforcée”, depuis le dernier trimestre 2014, avec les mesures suivantes : surveillance renforcée des organes de presse et des maisons d’édition du département ; surveillance renforcée des installations particulières (aéroport, sites industriels Solvay en particulier), et surveillance renforcée des installations et bâtiments sensibles (les 19 plus grands centres commerciaux, lieux de culte, établissements scolaires, bâtiments publics). En tout, ce sont 70 sites qui font l’objet d’une

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“vigilance renforcée”. Les lieux de grands rassemblements et de concentration de visiteurs (grandes surfaces, gares, aéroport, lieux publics…) font également l’objet d’une attention particulière. Pour assurer cette surveillance, 500 gendarmes, 35 gendarmes de l’escadron mobile de Dole, 20 réservistes, 150 policiers et 46 policiers municipaux (dans les communes de Abergement-la-Ronce, Arbois, Champagnole, Dole, Lons-LeSaunier, Morez, Poligny, Les Rousses, Saint-Aubin, SaintClaude, Salins-Les-Bains, Tavaux) ont été mobilisés. Le département du Jura n’est pas concerné par les renforts militaires. Excepté pour les voyageurs au départ de l’aéroport Dole Jura qui verront les contrôles renforcés, le quotidien des Jurassiens ne devrait pas être perturbé. Le préfet du Jura a tenu toutefois à faire appel à la vigilance de chacun, même si aucun incident n’a été signalé dans le département. “L’activité d’un individu ou d’un groupe qui paraîtrait anormale doit être signalée aux forces de l’ordre. Il est recommandé à tous ceux qui prévoient de se rendre dans un pays étranger de consulter la page “Conseils aux voyageurs” sur le portail www.diplomatie.gouv.fr.”

Ces mesures resteront en vigueur jusqu’à nouvel ordre.

Pays Dolois n°168 - Février 2015

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Plateforme RH du Jura

Chefs d’entreprise : cela vous concerne

“Dois­je embaucher, comment trouver un candidat sérieux, combien coûte un sala­ rié, quelles sont mes obligations, com­ ment mettre fin à un contrat, comment remotiver mon équipe, mes salariés man­ quent d’initiative, que faire…” Autant de questions que peuvent se poser les chefs d’entreprise. Voilà les raisons qui ont poussé dès 2011 les trois chambres consulaires du Jura à mutualiser les com­ pétences de leurs experts respectifs afin de proposer aux TPE/PME jurassiennes, un service d’assistance et de conseils.

Avec entre autres travaux, plus de 1 000 enquêtes, 58 réunions d’information sur le thème des ressources humaines qui ont concerné plus de 460 entreprises, la plateforme a démontré que “conseiller, diagnostiquer, accompagner” répondait aux préoccupations des patrons de petites entreprises. “Ce projet inter­ consulaire est une première historique qui soutiendra le développement de l’emploi dans le Jura” précise Rémy Laurent, prési­ dent de la chambre de commerce et d’in­ dustrie du Jura. Avec ce travail d’équipe qualifié “d’exemplaire” réalisé sur le ter­

A gauche, Michel Chamouton, président de la CMA, Rémy Laurent, président de la CCI du Jura.

rain au plus près des acteurs, en répon­ dant aux questions en matière de succes­ sion, de retraite, de recrutement, “la pla­ teforme transforme souvent un discours négatif sur l’emploi en discours positif”, confirme Michel Chamouton, président de la chambre des métiers et de l’artisa­ nat. “Si en trois ans cet outil de travail innovant a permis la création ou le rem­ placement de plus de 200 postes, c’est parce qu’il est proche du territoire”, pré­ cise Gilles Duquet, président de l’ANEFA (association nationale pour l’emploi et la

Contact : 06 89 11 93 30. contact@plateforme-rh-jura.fr

Scènes du Jura Textes érotiques et chocolats

aphrodisiaques au menu de la Saint-Valentin Cette année, la Saint-Valentin sera placée sous le signe de la sensualité et de l’érotisme grâce à un spectacle pour le peu envoûtant des Scènes du Jura.

Thierry Balasse, de la compagnie Inouïe, s’est associé au meilleur ouvrier de France Edouard Hirsinger, le chocolatier implanté à Arbois. Grâce à un casque vissé sur votre tête, des poèmes érotiques de la littérature d’hier et d’aujourd’hui seront susurrés au creux de votre oreille, pendant que vous dégusterez des chocolats aphrodisiaques. Explications avec Edouard Hirsinger.

Edouard Hirsinger, quand Virginie Boccard, la directrice des Scènes du Jura, est venue vous proposer ce concept, quelle a été votre réaction ?

J’avais déjà travaillé en d’autres temps avec les Scènes du Jura sur des apéritifs concerts. J’ai trouvé l’idée de Virginie Boccard intéressante, j’étais partant pour tenter l’aventure.

Formation

un pôle plasturgie dans le Jura ?

Qu’est-ce qui relie selon vous le chocolat et la poésie ?

L’émotion. Le chocolat procure une émotion lorsqu’on le déguste, comme un texte peut en procurer. Nous allons essayer d’allier l’émotion musicale, le texte, et le chocolat.

Le CFAI de Franche-Comté projette de transférer son Bac Pro plasturgie de Besançon au Jura, afin de créer un pôle de formation en plasturgie dans le département, là où sont concentrées les principales entreprises de ce secteur.

Avec chaque année entre 150 et 250 contrats d’apprentissage non pourvus pour le sud Franche­Comté, dont le Jura, l’industrie est un acteur majeur de l’économie dans notre région. Le territoire pos­ sède un maillage dense de PME/PMI dans des activités diverses, de la sous­traitance automobile, à la lunetterie, en passant par la maroquinerie… “Avec plus de 50 % de la production en Franche­ Comté qui part à l’étranger, c’est une activité qui perdure” précise Philippe Labouche, directeur de développement au CFAI (Centre de formation d’apprentis de l’industrie) de Franche­Comté. Malgré la crise qui a secoué durement l’industrie franc­comtoise, les métiers de l’industrie sont en constante évolution et font appel de plus en plus à de hauts niveaux de qualification, avec, de surcroît, un renouvellement important pour combler les nombreux départs en retraite du papy boom. Et pourtant, les entreprises ont de réelles difficultés à trouver des apprentis. Mauvaise image pour vrais jobs ? Pour Philippe Labouche, le secteur souffre d’une perception passéiste à combattre. “On a l’image des cadences de travail infer­ nales dans de grosses usines… Non ! C’est méconnaître l’industrie.

La particularité du Jura est de posséder beaucoup de PME/PMI diversifiées, pour certaines dans les technologies de pointe : le jouet, la lunetterie, l’aéronautique, le luxe, le médical… Ajoutée à

formation en agriculture). Hormis les ren­ dez­vous des premiers mardis de chaque mois à la Maison de l’emploi de Lons­le­ Saunier, des réunions décentralisées vont être prévues. Au programme : appui à l’embauche, aide au recrutement, conseils en ressources humaines, coa­ ching individuel, atelier restaurer ou faire grandir l’estime de soi, atelier sortir des conflits…

cela une mauvaise image de l’apprentissage qui reste un choix par défaut pour beaucoup de parents, voilà pourquoi la problématique est récurrente.” Du CAP au diplôme d’ingénieur, la voie de l’appren­ tissage n’est pourtant pas cloisonnée, avec 70 % des apprentis qui continuent dans le supérieur. “L’apprentissage est une pédagogie spécifique adressée à ceux qui ont une intelligence concrète” reprend le directeur de développement.

Afin de répondre aux problèmes de mobilité des jeunes, un des freins à l’apprentissage, le CFAI souhaite transférer son lieu de for­ mation pour les Bac Pro plasturgie, de Besançon au Jura (Lons­le­ Saunier). “Le centre de gravité de la plasturgie est dans le Jura. La mobilité des jeunes étant réduite, nous devons rapprocher leur lieu de formation des entreprises. Nous avons rencontré l’AFPA de Lons­ le­Saunier afin d’accroître son offre de formation en plasturgie, créant de fait un véritable pôle de formation multitechniques.” L’As­ sociation nationale pour la formation professionnelle des adultes proposant déjà une offre en plasturgie mais dédiée à l’injection, cette association permettrait de mettre à disposition une offre exhaustive dans le secteur. La réponse du Conseil régional de Franche­Comté est attendue pour début mars.

C.G.

À quel moment les gens pourront-ils déguster vos chocolats ?

Six chocolats seront à déguster, en lien avec les textes. Il y aura une chronologie dans la dégustation : une chronologie selon la puissance des chocolats, et le public sera également guidé, mais non contraint, dans la dégustation des chocolats selon le poème.

Les chocolats que vous proposerez seront-ils une création unique pour cette occasion ?

Nous avons réfléchi ensemble à certains chocolats de la gamme qui existent déjà, et qui par leur forme et leurs ingrédients se rapprochent du thème de la Saint-Valentin. Nous allons aussi créer deux sortes exceptionnelles de chocolat.

Quel type d’ingrédients en lien avec l’érotisme avez-vous privilégié ?

Sans trop en dévoiler, mais pour donner l’eau à la bouche : nous aurons des chocolats avec du gingembre, et des chocolats en forme de sein.

Comment percevez-vous cette expérience ?

C’est une aventure. J’ignore comment elle sera perçue par le public.

C’est une expérience globale, car elle regroupe le chocolat et le texte, intime, car les spectateurs sont en quelque sorte isolés sous leur casque, et sensuelle, car tous les sens seront sollicités.

Polissonneries, Théâtre de Dole, 14 février, 18 h 30 et 21 h.

Tarif spécial 28 € / 26 €. Durée 1 h 30. Public adulte Réservations 03 84 86 03 03 - contact@scenesdujura.com

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8 Ville &

Village

Saligney à l’extrémité nord du massif de la Serre.

Saligney, pays des

Biquets et des Biquettes

Ci-dessus. Le mémorial au sommet du mont Vassange Les martyrs du groupe Panthère.

A l’extrémité nord du massif de la Serre, au pays de l’épouse du peintre Paul Cézanne, le village de Saligney a toujours en mémoire cette triste journée du 27 juillet 1944, qui a vu 22 jeunes maquisards périr sous les balles allemandes ; un souvenir cruel commémoré chaque année. Cette commune très attachante a accueilli le Pays Dolois.

Baigné par plusieurs ruisseaux, tels le Gravelon, le ruisseau des Mouilles ou encore le ruisseau de Saligney, le village doit son nom aux nombreux saules qui les bordaient.

De Sililey à Saligney, le nom évolua au cours des siècles. Cependant, Sallinius qui était un personnage gallo­romain pourrait également être l’étymologie.

Mais le plus surprenant est le gentilé des

habitants qui se sont affublés du nom de Biquets ! Pour en connaître l’origine, il faut remonter au temps où le village abritait de nombreux éleveurs de chè­ vres. Il semble même que la plupart des familles en possédaient quelques­unes.

Ainsi naissaient des centaines de che­ vreaux traditionnellement appelés “bic­ qués”. Chevreaux et éleveurs reçurent ce nom sympathique qui devint "biquets"

MICHEL GRY, la marqueterie pour passion Les marqueteurs sont plutôt rares dans notre région, c’est pourquoi il faut connaître Michel Gry et surtout voir ses réalisations. Originaire du nord de la France, ce cadre retraité du Ministère de l’Intérieur a posé ses valises à Saligney en 1998. Chaque jour, il joue du scalpel, sectionnant de fines lamelles de bois, assemblant les différentes essences et harmonisant les couleurs pour réaliser de magnifiques tableaux. Travail de patience certes, mais aussi de précision.

“C’est un ami qui m’a initié, puis je me suis lancé dans cet art particulier” explique­t­il tout en montrant ses diffé­ rentes réalisations. Le vieux Dole et sa collégiale, mais aussi le palais des papes à Avignon, ou encore des simulations de livres dont l’effet est impressionnant.

Aux nombreux tableaux représentant souvent des paysages de Franche­

Comté, s’ajoutent divers coffrets et même des meubles. Michel Gry expose volontiers.

au fil du temps. Quant aux dames et demoiselles, le nom de “biquettes” leur échut tout naturellement.

Une origine ancienne Si l’on se réfère aux différents documents archéologiques découverts, l’existence d’habitations en ce lieu est très ancienne. Une voie romaine passait en ce lieu et c’est le long de celle­ci qu’un établissement fut érigé par les chevaliers du Temple. Il existait en 1137, époque où Saligney appartenait à cette commande­ rie et au chapitre métropolitain de Besançon. L’abbaye d’Acey était proprié­ taire de quelques prés et granges. Un chanoine bénéficiait de revenus ecclé­ siastiques et, de ce fait, était seigneur en toute justice avec le commandeur du

Temple. Au 12e siècle, un hôpital tenu par les chevaliers du temple existait dans ce village. Une partie de ses revenus était versée à l’abbaye d’Acey. A la fin du 18e siècle, le village s’est déplacé pour éviter les inondations récurrentes.

L’église que l’on voit aujourd’hui a été construite sans clocher vers 1760. Elle remplaça une ancienne chapelle. En 1848, elle fut agrandie et dotée d’un clo­ cher. Intégrée au sein de la paroisse Saint Bernard, elle est dédiée à saint Ferréol et saint Ferjeux. Une équipe de bénévoles s’est chargée de rénover l’intérieur entre 1989 et 1991 et récemment, une issue de secours a été créée.

Le grand massacre Lorsqu’on visite le village de Saligney, il

est impossible de ne pas penser au terri­ ble massacre qui s’est déroulé le 27 juillet 1944. Le mémorial érigé au sommet du mont Vassange est impressionnant, mais aussi ces croix alignées au cimetière où reposent ces martyrs du groupe Pan­ thère, devant lesquels on s’incline avec toujours la même émotion. Ce groupe "Panthère", créé le 9 juin 1944, à la demande du commandant Foucault, chef départemental de l’Armée secrète installait son cantonnement au lieu­dit “Belles Charmes”, au sommet du mont Vassange. Le lieutenant d’active Mercier, alias Luc, prit la tête de ce maquis au nom ô combien agressif. Avec lui, quelques officiers et sous­officiers.

Chaque jour, des hommes rejoignaient le groupe et parmi eux, de nombreux jeunes réfractaires inexpérimentés. Sa mission était d’intervenir sur les routes et voies ferrées entre Dole et Besançon, dès qu’une demande leur était adressée.

Des actions destructrices furent menées avec succès. Hélas, le jeudi 27 juillet 1944 ne sera pas un jour comme les autres. Le

On peut le contacter chez lui au 22 rue principale.

Tél. 03 84 70 99 40 – michel.gry.@orange.fr www.marqueteriedubasjura.

Michel Gry devant l’une de ses œuvres A l’école en 1920 : 1er rang : Robert Jean – Andrée Jean.

2e rang : Yvonne Chaillot – Germaine Chaillot – Cécile Lavry – Eve Rose Touyard Dejeux – Antoinette Vuidepot – Lucie Noël – Angèle Gentzbittel – MarieLouise Lavry – André Vincent – Emile Vincent – Camille Chaillot.

3e rang : Mme Thibert (institutrice) – Joséphine Thiou – Jeanne Olivier – Marcelle Gentzbittel – Lucie Jean – Jean Eustache – Maurice Lavry – Marius Lavry – M. Chamoulin.

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ville et village 9 GILBERT LAVRY “Nous n’avons plus de constructions neuves” Né à Saligney en 1953, Gilbert Lavry est un pur produit du pays. Au conseil municipal en tant qu’adjoint depuis 1989, il fut élu maire en 2001. Aujourd’hui, ce chauffeur poids lourd retraité se consacre à plein­temps à sa com­ mune, essayant de la rendre agréable. “Nous avons commencé la rénovation de l’éclairage public et parmi les travaux les plus importants réalisés, nous avons amélioré la sécurité dans la traversée du village” indique­t­il. La com­ mune disposant de 280 ha de forêts, le plan d’aménagement forestier n’est pas négligé.

Comme la plupart des petits villages, Saligney a perdu ses commerces depuis longtemps,

Marius et Fernande Bouquerand qui tenaient le café­restaurant et l’épicerie ayant fermé dans les années 50. Côté artisans, l’entreprise de maçonnerie d’Alexandre Gonnet est la seule avec Sébastien Faedo qui exploite un magasin de piscines aux Epenottes à Dole. A noter le gite rural tenu par Danielle Lavry.

L’école fermée en 1999 a laissé la place à une belle salle de convivialité très utile pour la population et deux appartements ont été créés à l’étage. La commune a intégré le Sivos du Val d’Embrun rassemblant huit villages et dont le groupe scolaire se trouve à Gendrey.

Personnalités liées à la commune :

cantonnement a été repéré par l’occu­ pant et il fut bientôt encerclé par une armée de soldats de la Waffen SS. 43 maquisards furent pris au piège alors que le lieutenant Mercier était absent.

Tout reposa sur ses adjoints qui prirent la direction des opérations. Des petits groupes se formèrent afin de fuir et de tenter d’échapper aux mailles du filet.

Certains réussiront au prix d’efforts sur­ humains, réussissant à rallier l’abbaye d’Acey. Hélas, d’autres seront froide­ ment assassinés. Vingt­deux de ces jeunes combattants perdront la vie. Le malheureux fermier de la ferme située près du camp, mais étranger au maquis, fut déporté et mourra lui aussi. Le 28 juillet 1946, plusieurs monuments et stèles furent inaugurés, notamment à l’emplacement de l’ancien camp où un mémorial rappelle la mémoire des 22 héros de Saligney. Chaque année, une commémoration rappelle ce dou­ loureux souvenir, celle de juillet 2014 ayant encore été honorée de la pré­ sence de Jean Noirot, dernier témoin de

cette tragédie. En 1950, la commune recevait le diplôme d’Honneur de la Résistance.

Le Comité des fêtes du Vieux moulin présidé par Nicolas Lavry anime la com­ mune à différentes occasions. Une asso­ ciation de chasse est également pré­ sente avec Louis Lavry comme président.

Le village a conservé trois exploitations agricoles : Roland Dodane, François et Cyril Mercier et l’exploitation Duvernois.

Le remembrement du territoire a été finalisé en 1968.

A proximité de Gendrey, Saligney mérite le détour. Amateurs de randonnées, arrêtez­vous au parking Hortense Fiquet à l’arrière de l’église. Après un petit arrêt devant l’ancienne fontaine alimentée par la source de Berche, engagez­vous sur le circuit du mont de Vassange. Dans une nature verdoyante, il vous conduira sur les territoires de Gendrey, Taxenne et Ougney, une jolie balade de 13 km.

Saligney : Canton de Gendrey Communauté de com­ munes : Jura Nord Altitude : De 199 m à 354 m Superficie : 798 ha Population : 180 hab.

Les derniers maires 1962­1965 : Lucien

Le conseil municipal Lavry Lavry Gilbert : maire Théodière Sonia : 1er adjoint Bucher Olivier : 2e adjoint Mercier Pascal : 3e adjoint Barbier Vincent

JT

JULES VINCENT, doyen du village et témoin oculaire Né à Saligney en 1920, Jules Vincent est le doyen des Biquets. Installé menuisier­ébéniste en 1946, il ajouta le métier d’agriculteur dans les années 60 et fut élu maire de 1959 à 1962 et de 1965 à 1971. Retraité depuis 1983, il est avec son ami André Bouquerand de 14 ans son cadet, la mémoire du village et cette dramatique affaire de maquis, il ne risque pas de l’ou­ blier, d’autant qu’il en fut un témoin oculaire. “Je me trouvais dans un grenier avec des copains à une soixantaine de mètres du lieu où les Allemands ras­ semblaient les prisonniers avant d’aller les exécuter et

Benderitter Valérie Grenot Dorine Jean Bruno Mercier Michel Pirou Raymond Roy Nicole

j’ai assisté aux différentes scènes en guettant à tra­ vers une lucarne” précise­t­il, insistant sur le fait que beaucoup de commentaires faux ont été racontés et écrits. “J’avais déjà vu les Allemands le 22 juillet et j’étais allé informer le maire. Le campement du maquis était connu des occupants car chaque jour, un petit avion allemand le survolait. On voyait de la fumée lorsque les maquisards faisaient du feu pour la cuisine. Ils étaient très imprudents ! Se sachant repé­ rés, il est évident qu’ils auraient dû s’installer ail­ leurs...”.

1965­1971 : Jules Vin­ cent 1971­1977 : Louis Lavry 1977­1989 : Henri Veuve 1989­2001 : Roland Dodane 2001­ : Gilbert Lavry

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­ Hortense Fiquet (1850­1922) : Née à Sali­ gney, son expatriation dans la capitale à l’âge de 19 ans l’amena à travailler dans une école d’art où elle se fit remarquer par le peintre Paul Cézanne. Sa beauté fit d’elle le modèle préféré du célèbre peintre et progressivement, une histoire d’amour naissait. Le couple partit s’installer à Marseille où un enfant nommé Paul, comme son père, naquit en 1872. La petite Biquette du Jura devint officiellement madame Cézanne en 1886. Hélas, le couple se séparait peu après. 27 portraits de la Juras­ sienne auront été réalisés par Paul Cézanne. ­ Léon Chaillot (1894­1950) : Né à Saligney, il fit des études de vétérinaire avant de s’enga­ ger dans l’armée pour exercer son métier. Il atteindra le grade de général. Officier de la Légion d’honneur, il repose dans le petit cime­ tière local. ­ Enfants du pays morts pour la France : 13 en 1914/1918 – 1 en 1937

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Pays Dolois n°168 - Février 2015

L’ours Paddington au cinéma !

Paddington est un ours en peluche qui a

Notre classe est allée voir le film Paddington au cinéma, une adaptation des aventures de l’ours été trouvé par un écrivain qui l’a offert à Paddington. Nous avons beaucoup aimé ce film qui parle des difficultés d’intégration pour un étranger. sa fiancée. Le nom de Paddington vient de la gare de Londres où l’écrivain l’a trouvé. La peluche lui a inspiré des his­ toires, qui ont ensuite donné un film sur ce petit ours. Paddington habitait au Pérou, mais un jour, il y a eu un tremble­ ment de terre, donc il a dû quitter son pays natal pour aller à Londres. Il croyait être très bien accueilli, mais en fait, pas du tout. Il dit bonjour, mais personne ne répond et tout le monde le bouscule. Il va rencontrer la famille Brown, mais son intégration ne sera pas simple… La grande majorité des spectateurs a trouvé que Paddington était bien, car c’était rigolo. Nous, élèves, avons aussi apprécié ce film, et nos moments préfé­ rés sont les suivants : “Quand Padding­ ton a mis les brosses à dents dans ses oreilles”, “Quand il a failli perdre son chapeau”, “Quand il est accueilli par les Browns”, “Quand l’arbre de la famille a refleuri”, ou encore “Les décors, c’était des fois rigolo, et il y avait du suspens !’’

Les élèves de CM1 et CM2 de l’école de Mouchard

COMMENT LES ENFANTS ONT VÉCU LES ATTENTATS : “UN ÉTAT DE CHOC” La veille de l’attentat perpétré contre Charlie Hebdo, la journaliste du Pays Dolois rendait visite aux élèves de CM1 et CM2 de l’école de Mouchard, auteurs de l’article ci-contre, dans le cadre du projet pédagogique des “Petites Plumes”. En prélude de ce travail d’écriture, l’objectif de la visite est de présenter le métier de journaliste aux enfants. Lorsque ces derniers ont interrogé la journaliste sur les risques et les dangers du métier, elle répondait qu’ils étaient quasi nuls sur notre sol français, loin d’imaginer le drame qui allait survenir le lendemain. Ils ont souhaité exprimer avec leurs mots comment ils ont vécu ces évènements.

“Ces attentats ont été choquants pour la France et les autres pays, car les terroristes ont avant tout attaqué la liberté d’expression, mais les gens ont été tous citoyens et soudés. Quatre jours après les attentats, des grosses marches républicaines se sont déroulées dans tout le monde. C’est le plus gros attentat en France contre la liberté d’expression ; le 7 janvier 2015, cette datte restera à jamais gravée dans notre cœur. Les islamistes n’ont pas compris que c’était pour rire. Ca ne sert à rien de faire 12 morts… Nous pensons que les terroristes sont des méchants qui n’ont rien à faire en France.

Nous avons ressenti de la peine, de la peur…’’

ASSOCIATION DES EPENOTTES

CRISSEY

PATRICK SCHOENLEBER, UN POÈTE EN HERBE SUR LE NET

“Un fou de bassin… et de mots”, voici comment se définit cet amoureux de la nature et de la poésie. Patrick Schoenleber, paisible retraité de 60 ans résidant à Crissey, couche sur la toile depuis deux ans des dizaines de poèmes où il livre ses émotions, ses doutes, ses souffrances… Sur son blog intitulé “Les mots d’Asagi”, en référence à une variété de carpes, on sent immédiatement rejaillir de ses vers une certaine douleur de l’existence, une sensibilité à fleur de peau, mais aussi une joie de pouvoir partager sa passion pour les mots. Chaque vers est né d’une émotion, aussi fugace soit-elle, autour des thèmes récurrents de l’amour, de l’humanité, ou encore de la nature (Nous mêmes, qui posons à l’instant, les mots d’un présent, quand, hier encore, nous n’étions que néant, de la force qui nous a fait voir le jour, qu’il nous arrive d’appeler Amour, de cette force qui aime, nous voulons parler ici même… Au-delà de nous-mêmes, 13 juin 2014). “Chez moi, l’émotion se transforme immédiatement, si je ne pose pas les mots, c’est trop tard, livre le poète. Les mots représentent mon cœur de vie, mon intérieur, ce que je pense profondément, ma sensibilité. Les rimes sont les notes de musique qui doivent faire chanter les mots. Je suis heureux d’un texte lorsqu’il chante pleinement en moi, en plus du message qu’il porte.” Assailli par les émotions, le poète ne peut s’empêcher de retenir ses larmes lorsqu’il évoque son amour pour son épouse, “grâce à qui il écrit”, pour la nature, pour l’humanité… Depuis 2011, Patrick Schoenleber a composé et livré une cinquantaine de poèmes, avec parfois des interruptions de plusieurs semaines, au gré de son inspiration, de ses émotions. S’il dit ne pas avoir eu le courage de se lancer à l’adolescence dans un métier correspondant particulièrement à ses affinités, il avoue aujourd’hui être tenté par la publication.

L’Association des Epenottes remet un chèque de 750 euros à Enfance Epilepsie Les commerçants membres de l’Association des Epenottes ont donné le ton de la solidarité aux fêtes de fin d’années en soutenant une maladie encore trop peu connue : l’épilepsie. En effet, ce montant de 750 euros a été récolté grâce aux animations de Noël organisées dans les commerces des Epenottes : vente de boules en polystyrène à décorer par les enfants, stand vin chaud et emballage cadeau.

C’est au cours de l’assemblée générale de l’Association des Epenottes que la remise des fonds a eu lieu, en présence de représentants des différentes parties prenantes : Jacques Péchinot, conseiller municipal à la mairie de Dole, Philippe Manzoni, président de l’Association des Epenottes, Jean-Paul Giraud, président du Rotary Club du Jura, et deux membres de l’association Enfance Epilepsie, Lauriane Bonjour et Stanislas Lehmann, à qui le chèque a été remis en main propre.

C.G.

http://lesmotsdasagi.blogspot.fr/

EXPRESS DOLE

LES ANIMATIONS DE LA MÉDIATHÈQUE EN FÉVRIER

Atelier numérique des arts : initiation à la M.A.O. (Musique assistée par ordinateur). Durée d’une séance : 1 heure (réservation possible). Présentation sommaire des logiciels (Music Maker, Finale, Band in a box, Audacity), suivie d’une mise en pratique par le participant. Mercredi 11 février 14 h-17 h, médiathèque de l’Hôtel-Dieu.

L’heure du conte : “La Befana” par la Cie Le Colibri. La Befana est une figure typique du folklore italien. La légende dit que la Befana passe dans chaque maison où vivent des enfants la nuit précédant l’Épiphanie. Ces derniers

accrochent une chaussette non loin de la cheminée ou de la fenêtre. Pour ceux ayant été bons et gentils au long de l’année, la Befana dépose dans leur chaussette des caramels ou des chocolats. En revanche, pour ceux qui n’ont pas été gentils, elle remplit les chaussettes de charbon. Le 25 février, 10 h : salle des fêtes de Foucherans. 15 h : médiathèque de l’Hôtel-Dieu. Réservation gratuite et obligatoire au 03 84 69 03 12.

PORTES OUVERTES BTS AU LYCÉE JACQUES DUHAMEL

Le 13 février, de 13 h 30 à 17 h 30, portes ouvertes des BTS Design produits, Conception de produits industriels, Electrotechnique, Technico-commercial, et Métiers de l’eau.

Avenue Charles-Laurent Thouverey, B.P. 8 39107 DOLE Cedex. Téléphone : 03 84 79 78 00.

économie et commerce 13

Pays Dolois n°168 - Février 2015

INVESTIR AU MAROC

Pari gagné pour le Jurassien François Puget Après une carrière de 20 années dans la communication, le Jurassien François Puget a tout plaqué pour ouvrir un riad à Marrekech. Le challenge est relevé avec brio et l’établissement ne désemplit pas.

Marrakech, la plus jet­set des villes marocaines, ne cesse de pour­ suivre son développement touristique. Elle n’attire pas seulement les people, mais des Français, désireux de tourner une page et ten­ ter une nouvelle expérience. C’est le cas de ce Jurassien, originaire de Lons­le­Saunier, âgé de 55 ans, qui s’est lancé dans le grand bain au printemps dernier. Pourtant, rien ne prédisposait ce communi­ quant chevronné à tout plaquer, pour se retrouver gérant d’un riad prestigieux au cœur de la Médina de la ville ocre… Après 20 ans d’expérience dans diverses agences de publicité parisiennes, et une crise mondiale qui a ébranlé de plein fouet le secteur de la commu­ nication, la décision de se reconvertir s’imposait. “Ma décision a été prise au début 2010, mais ce n’est que fin 2011 que j’ai réellement démarré le projet et les investissements, explique François. J’ai eu à gérer la communication de nombreuses enseignes touristiques, ce secteur ne m’était donc pas étranger, tant sur le plan du marketing que sur le plan opérationnel. L’idée de créer un riad­hôtel à Marra­ kech s’est imposée assez naturellement.” Alors que les riads et mai­ sons d’hôtes poussent chaque jour comme des champignons à Mar­ rakech, il fallait se démarquer de la concurrence. Le Jurassien mise sur la capacité d’accueil, avec un projet de 9 chambres, pouvant accueillir des groupes de 18 à 22 personnes, contre 5 à 7 chambres chez la concurrence.

Trois mois après l’ouverture, l’établissement est déjà complet Après de longues recherches, François déniche la pépite, au cœur de la médina, à cinq minutes de la célèbre place Jemaa El Fna. Après deux années d’importants travaux répondant à un cahier des charges très strict, le “Riad Signature” ouvre enfin ses portes. Le pari s’avère rapidement gagnant. “Les 3 premiers mois ont été calmes, mais dès octobre, nous affichions complet, avec des séjours de par­ ticuliers, mais aussi des groupes. Marrakech étant une destination connue internationalement, je vois arriver des mails et des réserva­ tions du monde entier : Japon, Chine, Russie, USA, Canada, Corée et même Australie… ” relate François. Du monde entier… mais pas du Jura, alors que Ryanair a récemment lancé une liaison Dole­Marra­ kech. “Pour être très franc, la ligne Dole­Marrakech me donne la possibilité d’aller plus facilement voir ma famille, mais pour le moment, je n’ai pas eu de clients francs­comtois.”

Le Lédonien sait qu’il devra être vigilant pour pérenniser son inves­ tissement, dans un secteur d’activité instable et sensible aux fluc­ tuations des indicateurs économiques. Moteur incroyable, les inter­ nautes du site Booking.com ont classé son riad N° 1 sur 830 établissements. Aujourd’hui, il profite de la douce vie marrak­ chie, mais ne manque pas de revenir régulièrement sur ses terres natales : “La vie à Marrakech est évidemment très différente de la vie en France. Il y a des avantages évidents mais aussi des contraintes. Inutile d’enfoncer des portes ouvertes en parlant de la

AMELIE REVENIAUD, STAGIAIRE AU PAYS DOLOIS, SÉLECTIONNÉE AUX “JOURNÉES DE LA COMMUNICATION” En décembre dernier, les Journées de la communication, organisées à Paris par l’Agefa PME (Association de gestion des formations en alternance pour les petites et moyennes entreprises), avaient pour objectif la valorisation des BTS Communication et leur lien avec l’en­ treprise. Un des enjeux de cette première édition : partager les retours d’expériences des étudiants. 49 établissements en France ont participé à cet évènement. Une dizaine de projets d’étudiants a été sélectionnée pour être présentée lors des tables rondes réunis­ sant professionnels, étudiants et tuteurs, autour de plusieurs thé­ matiques : relations commerciales, associations, numérique, PME­ PMI, international, co­formation avec l’entreprise. Brillante stagiaire au Pays Dolois au printemps 2014, Amélie Reveniaud, étudiante en

deuxième année au lycée Prieur d’Auxonne, a vu son travail sélec­ tionné, dans la catégorie relations commerciales. Une production originale sous forme de bande dessinée, ou elle met en scène son propre avatar dans des situations professionnelles concrètes, avec un ton humoristique. Une approche dans l’air du temps qui a séduit le jury. Récompense : une invitation à Paris, pour deux journées intenses, avec sa tutrice du Pays Dolois, Coralie Specte. Elle a ainsi pu présenter à une assemblée de plus de 120 professionnels de la communication son projet de première année. Spécificités des rela­ tions commerciales dans la communication, caractère innovant du projet, autant d’axes de réflexion qui ont permis aux jeunes de s’ex­ primer, puis d’échanger avec leurs pairs et les professionnels.

douceur de vivre, ou du coût de la main­d’œuvre… Je suis aussi ravi de rentrer de temps en temps dans le Jura car rien ne remplace une balade dans les vignes, un bon morceau de Comté avec un verre de Vin Jaune…”

Céline Garrigues

EXPRESS DOLE

LIG RACHÈTE L’IMPRIMERIE DU VAL-DE-SAÔNE Dans un secteur particulièrement sinistré (en 2014, dans un périmètre de 100 km autour de Dole, une imprimerie fermait tous les quinze jours), l’imprimerie doloise LIG affiche sa solidité en rachetant l’imprimerie du Valde-Saône, basée à Gray, rebaptisée IVS depuis le 1er janvier. “Le directeur, qui part en retraite, m’a sollicité”, indique le président de LIG Jean-Louis Cuisant. “Comme mon entreprise est en bonne santé, je me suis lancé.” Le Dolois reprend les deux salariés, et le siège restera à Gray. Malgré un chiffre d’affaires de 250 000 euros, l’entreprise haut-saônoise perd de l’argent depuis trois ans. L’objectif sera donc pour le Jurassien de redresser la société dans les années à venir.

LES NÉGOCIALES 2015 SE TIENDRONT LE 18 FÉVRIER Le mercredi 18 février à Dole (Collège Mont Roland) se tiendra l’épreuve jurassienne du concours national des Négociales 2015. Des étudiants de filières commerciales départementales auront 10 minutes pour convaincre leur acheteur sur des cas d’entreprises préparés en amont.

VILLETTE-LES-DOLE

LA RECYCLERIE DE L’ALCG A FERMÉ La recyclerie de l’association de lutte contre le gaspillage basée à Villettelès-Dole vient de fermer définitivement ses portes. Elle offrait une seconde vie aux objets et outils de bricolage vendus sur ce site. L’ALCG dispose toujours d’un bric à brac et d’une recyclerie à Poligny, et d’un bric à brac à Dole, Champagnole, Morez et Branges.

AÉROPORT DOLE JURA

OUVERTURE DE LIGNES VERS BORDEAUX ET TOULOUSE Photo de gauche. Amélie Reveniaux, à l’extrême gauche, était invitée aux Journées de la communication à Paris, accompagnée de Karine Rouget, professeur au lycée d’Auxonne et Coralie Specte qui a encadré son stage au “Pays dolois”.

La compagnie IGavion a annoncé l’ouverture de deux nouvelles lignes intérieures sur la saison été 2015 : Dole-Bordeaux et Dole-Toulouse. Les vols seront opérés les mardis et jeudis entre le 16 juin et le 10 septembre.

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Pays Dolois n°168 - Février 2015

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Le chiffre du mois :

c’est le nombre d’athlètes du DAC qualifiés aux Pré-France d’épreuves combinées qui sont déroulées dimanche 1er février à Metz et aux Pré-France de cross-country qui auront lieu à Montbéliard le 15 février.

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Le sportif du mois : Daniel Hrzina Deux médailles d’or au national FSGT de cyclo cross dans le Pas de Calais pour Hrzina. Daniel a remporté une course à l’américaine avec un cyclo crossman bourguignon et une deuxième par équipe avec des coureurs bourguignons et franc-comtois. En individuel il se classe 6e.

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L’équipe du mois : Foucherans au futsal

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Après avoir passé brillamment les phases éliminatoires de Futsal en début d’année, l’équipe de Foucherans s’est qualifiée samedi 25 janvier pour la finale de District.

Après 14 journée de cham­ pionnat Jura Dolois Basket pointe à la 7e place dans le ventre mou du championnat 2014­2015 avec 7 victoires au compteur pour 7 défaites. Plus que huit rendez­vous aux joueurs de Jean­Louis Cuisant dont trois à Damparis, Weit­ bruch le 7 février, Pfastatt le 14mars et Geispolsheim la soi­ rée partenaire le 4 avril pour boucler cette saison galère et ranger les baskets aux ves­ tiaires. Samedi 31 janvier c’est à Lons que l’équipe du Nord Jura se déplaçait pour le compte de la 15e. Une victoire dans le sud du département permettrait aux joueurs de recoller au top 5 de ce cham­ pionnat 2014­2015. “C’est un championnat bizarre, tout le monde peut gagner chez tout le monde. Il n’y a qu’une

grosse cylindrée Besançon, qui a mis les moyens pour monter en N2. Notre saison à mal démarré avec les blessés, maintenant cela va mieux, avant la défaite face à Besan­ çon dans notre salle nous avions remporté quatre vic­ toires consécutives. Le podium est inaccessible pour nous maintenant, nous visons la 5ème place, mais cela n’était pas notre objectif de la saison, puisque nous nous étions fixés le podium.” explique le prési­ dent Jean­Louis Cuisant avant de rencontrer Lons ce dernier week­end.

La fin de saison du JDB à Damparis 7 février Jura Dolois Weitbruch 14 mars Jura Dolois-Pfastatt 4 avril Jura Dolois Geispolsheim

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Les Dolois aux France d’épreuves combinées

Gymnastique

Dolois(es) et Damparisiennes trustent les titres Samedi 24 janvier s’est déroulé le championnat départemental de gymnastique FFG. Cette compétition a réuni sur le praticable dolois tous les clubs du jura. De nombreux gymnastes de Dole et Damparis ont décroché leur qualification pour disputer les championnats régionaux à Pontarlier les 14 et 15 février prochains.

Photo d’archives. DR

Dimanche 1er février se disputèrent les Pré-France d’épreuves combinées.

Huit Dolois se sont qualifiés pour cette compétition à Metz début janvier, licenciés au DAC, et ont le déplacement pour participer à cette compétition.

Cross des pompiers à Petit-Noir Samedi 14 février prochain Le 14 février prochain se déroule à Petit-Noir le traditionnel cross des Pompiers. Cette épreuve se déroule sur un parcours vallonné et sera qualificatif pour les championnats nationaux qui se dérouleront à Epinal (Vosges) le 14 mars 2015.

464 pompiers, professionnels, volontaires, jeunes sapeurs pompiers et personnels administratifs et techniques sont déjà inscrits pour participer à cette compétition. La première course est prévue vers 14 h.

Natation

Dole au-dessus des flots Dimanche 25 janvier le CN Dole organisait les championnats de France Interclubs à la piscine Barberousse. Plus de 150 nageurs ont participé à cette compétition. Les Dolois ont été au-dessus des flots car ils ont remporté l’épreuve dans les catégories benjamins et minimes garçons et filles. Un seul bémol, la 3e place en poussins pour la disqualification d’un nageur.

Futsal

Foucherans qualifié pour la finale départementale Afin de meubler la longue trêve hivernale, le District a mis en place un championnat de Futsal. Bonne pioche pour l’équipe de Zohair Sraidi qui évolue en 2e Division de District et qui s’est qualifiée samedi 24 janvier pour la finale départementale qui se déroulera à Lons le 8 février prochain.

sports 15

Pays Dolois n°168 - Février 2015

J U R A D O LO I S F O OT

De tout nouveaux maillots Les joueurs de l’équipe première du Jura Dolois Football vont jouer la deuxième partie de saison avec de tout nouveaux maillots.

Samedi 17 janvier, ils étaient invités pour cette remise avec leurs dirigeants à l’Intermarché des Epenottes où les attendait M. Man­ zoni, responsable de la grande surface, en compagnie des autres annonceurs : Le Crédit Mutuel représenté par M. Eric Jeannin, Le

Pays Dolois et Gilles Stepczak. Le député­ maire Jean­Marie Ser­ mier participait égale­ ment à cette réception accompagné de son adjoint Daniel Ger­ mond. Après une rapide présentation du club par Christophe Thevenot, de la com­ mission JDF Parte­ naires, et les remercie­ ments d’usage, M. Manzoni s’adressait aux participants pour affirmer combien son enseigne était dési­ reuse d’accompagner le monde associatif et sportif. Quant au député­maire, il souhaitait voir le JDF accomplir une très bonne seconde partie de saison afin de se rapprocher de la tête du classement et porter encore plus haut les couleurs de Dole et de sa proche région.

Base Ball

Les Titans sont à Dole !

Les Titans de Rahon, vainqueurs du championnat de Bourgogne 2014, équipe créée il y a trois saisons, par Romaric Diètre, débarque à Dole. Vu l’ampleur que prenait ce club, il ne pouvait plus jouer à Rahon, et il a décidé de s’installer dans la cité Pas­ teur. Ils s’entraînent cet hiver au Cos­ sec des Mesnils Pasteur. “Nous espé­ rons avoir notre terrain” indique le président Romaric Diètre. “Il y a plu­ sieurs années, le base­ball évoluait à Dole, on veut remettre ce sport au goût du jour dans la cité doloise.” Les Titans de Dole vont participer cette année au championnat Bourgogne Franche­Comté car un deuxième club en Franche­Comté, à Besançon vient de se créer. Pour cette nou­ velle saison, les Titans de Dole ont perdu quelques joueurs mais cinq nouvelles recrues sont venues com­ pléter les effectifs. “Maintenant nous aurons deux équipes de Franche­Comté et trois équipes de Bourgogne dans ce championnat. La municipalité devrait nous permettre de jouer sur les terrains du Pasquier lors de ce championnat.” souligne le président.

Contact Romaric Diètre : 06 86 77 23 52

Les équipes du championnat Bourgogne-Franche-Comté Les Cyclone des Fenay, les Vikings de Chalon, les Ducs de Dijon, les Badgers de Besançon et les Titans de Dole. Le début du championnat doit débuter en mars.

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Pays Dolois n°168 - Février 2015

A Dole, il y a ceux que l’on remarque et ceux… qui se font remarquer !

Les Dieux du stade dolois se mettent à nu. Pour leur club, les rugbymen de l’US Dole ont accepté de poser dans le plus simple appareil. 12 pages, pour 12 mises en scène différentes et 12 sponsors, pour un calendrier en noir et blanc dans lequel les sportifs jouent le jeu en toute décontraction. A l’initiative du projet, le club dolois, en recherche constante d’autofinancement pour subvenir aux besoins de fonctionnement, réfléchissait à un produit original permettant également de mettre en lumière ses sponsors.

Dans les coulisses du club, on murmure que “certains ont été choqués, beaucoup ont adoré et que la page filles a eu l’effet escompté !”

La société OUICOM s’affiche en page de février. Du marquage de véhicule à l’enseigne en passant par tout ce qui s’imprime et se colle, OUICOM, nouvelle antenne sur Dole, vous propose une gamme complète de communication (panneaux de chantiers, banderoles, signalétiques extérieures et intérieures, tout vitrage, flyers, cartes de visite, etc.).

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TERROIR CIGC : un nouveau nom, des nouveaux statuts et un nouveau conseil d’administration Réuni en assemblée générale le 6 janvier dernier à Poligny, le Comité interprofessionnel du Gruyère de Comté est devenu le Comité interprofessionnel de gestion du Comté, avec l’adoption de nouveaux statuts. Un nouveau conseil d’administration et un nouveau bureau ont également été élus. Claude VermotDesroches, producteur de lait à Comté à Cademène (Doubs), a été reconduit à la présidence pour un nouveau mandat de 3 ans.

Jusqu’alors nommés par le Préfet, les membres de la nouvelle assemblée générale sont désormais désignés par les organisations représentatives de tous les opérateurs de la filière Comté. Ils sont au nombre de 24 et répartis selon 4 collèges, ont donc été désignés par leurs organisations, sans intervention de l’Etat.

BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ Christophe Perny ne rigole pas avec la culture

Prochaine parution 2 mars 2015

RÉGIE COMMERCIALE

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Dans un communiqué de presse, le président du conseil général du Jura Christophe Perny souligne la place capitale que devra prendre la culture dans la future région Bourgogne-FrancheComté : “La culture constitue le meilleur rempart contre l’ignorance et l’intégrisme. A l’heure où la République a su montrer qu’elle restait debout, l’éducation et la culture doivent demeurer des priorités nationales et les collectivités territoriales ne doivent pas donner de mauvais signaux. C’est pourquoi je suis solidaire du mouvement lancé par les professionnels de la culture en FrancheComté qui s’inquiètent du devenir de la culture au sein de la future région Bourgogne-Franche-Comté, au moment où le conseil régional de Bourgogne vient de valider un budget culturel en baisse de 13 % pour 2015. Ce qui n’est pas un bon signal. Je souhaite que cette grande région, qui va naître en 2016, soit aussi une grande région culturelle.”

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MOISSEY La Nounourserie rouvre ses portes Le SIVU (Syndicat intercommunal à vocation unique), qui reprend la gestion de la crèche de la Nounourserie basée à Moissey, a été créé officiellement par arrêté préfectoral le 12 janvier dernier. Il comprend les communes de Moissey, Peintre, Flasne-lesMeulières, et Offlanges.

FOUCHERANS L’EHPAD Les Opalines inaugure son pôle d’activités et de soins adaptés Ouvert en novembre 2014 mais inauguré le 26 janvier dernier, le PASA (pôle d’activités et de soins adaptés) de la maison de retraite les Opalines permet d’accueillir en journée des résidants souffrant de la maladie d’Alzheimer afin de leur proposer des activités sociales et thérapeutiques collectives. 12 résidents sont accueillis par jour, par petits groupes, de 10 h à 17 h, du lundi au vendredi, et sont encadrés par une assistante de soin en gérontologie et un encadrant spécialisé (psychomotricienne, psychologue, animateur…). Les activités proposées sont diverses et variées (ateliers rythme, mémoire, pâtisserie, cuisine, promenades en extérieur…), afin de maintenir leurs capacités cognitives, sensorielles, les liens sociaux… Pour Véronique Steff, directrice de l’établissement, cette initiative est un succès, trois mois après son lancement : “Les résidents qui y participent sont heureux d’y prendre part. De plus, des personnes qui pouvaient être stressées, angoissées, désorientées, se retrouvent plus calmes et apaisées.” 25 résidents répondent aux critères d’accueil du PASA. La création de ce pôle a nécessité un renforcement du personnel au sein de l’EHPAD Les Opalines, financé par l’Agence régionale de santé dans le cadre du plan Alzheimer 2008-2012.

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Boucherie Chanut La même qualité depuis 25 ans !

Marie Claude MUGUET

Des fruits et légumes variés

Quels produits commercialisez­vous ?

Je vends du bœuf charolais, de l’agneau de pays, du poulet de Bresse… Je fais de tout, mais surtout de la qualité ! Nos fournisseurs sont des éleveurs de Saône­ et­Loire qui nourrissent eux­mêmes leurs bêtes, ce qui garantit la traçabilité. Puis l’animal est envoyé à l’abat­ toir de Lons­le­Saunier. Nous achetons ensuite la bête sur pied, c’est­à­dire entière, qui nous sera livrée sous 2 à 4 jours. Je fais aussi de la charcuterie artisanale faite maison.

Quelles sont selon vous les caractéristiques d’une bonne viande ?

Une bonne viande doit être goûteuse et tendre, pour cela il faut lui laisser le temps d’arriver à maturation.

Pour le bœuf par exemple, c’est au moins quinze jours.

Ensuite, elle doit être travaillée, c’est­à­dire, bien dégraissée. Les conditions dans lesquelles les animaux ont été élevés sont importantes : il est préférable qu’ils n’aient pas subi de stress, il est aussi important de savoir avec quoi ils ont été alimentés. La bonne viande provient à la base d’une bonne bête.

Quel est votre parcours ?

J’ai commencé par un apprentissage en boucherie à 15 ans, puis je suis entré chez Chanut à l’âge de 19 ans, et j’y suis resté… J’ai repris la boucherie ave­ nue Eisenhower quand M. Chanut est parti. Nous avons gardé le même nom mais pas seulement, nos fournisseurs sont les mêmes aussi. Ainsi, la qualité reste la même, et les clients s’y retrouvent.

Depuis quand êtes­vous sur le marché ?

J’ai toujours été sur le marché depuis 1991, le mardi, jeudi et samedi matin. Ca se passe très bien et j’adore ça. Au marché, il n’y a pas la même approche qu’en boutique : c’est plus familiale, conviviale. Les gens prennent le temps de discuter avec tout le monde, ils sont plus détendus. Je pense que le marché aide à fidéliser le client. Il y a des gens que je vois tous les jours depuis 20 ans ! Si le marché n’existait pas, la ville de Dole le ressentirait.

Boucherie Chanut ­ 40b, av. Eisenhower ­ 39100 DOLE ­ Tél. : 03 84 72 08 65

Qu’est ce qui vous différencie des autres stands de fruits et légumes ?

Notre marge de prix, nous sommes un des moins chers. Coté marchandise, nous avons un grand choix, c’est diversifié car nous avons des fruits et légumes de toutes les saisons et pour la plupart plusieurs variété au choix.

D’où proviennent vos produits ?

Nous nous fournissons soit à Auxonne pour les produits de saison, soit chez notre grossiste à Dijon. Nous privilégions les circuits courts car nous allons nous y fournir régulièrement.

Quels sont les légumes favoris en ce moment ?

La mâche est demandée, tout comme les légumes à potage. Les endives, champignons et betteraves sont également très présentes dans le panier de mes clients.

Depuis quand êtes vous présente sur ce marché ?

Nous avons 23 ans d’existence sur le marché.

Mon mari fut à mes cotés durant de longues années, et à présent je gère moi­même ce stand. Je suis présente tous les jeudis et les samedis matin.

M. MUGUET Jean Louis et Marie Claude 5 rue Regnard ­ 21000 Dijon

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Pays Dolois n°168 - Février 2015

Edition Damien Cabiron

BON A SAVOIR

dessine l’indicible

Le dessinateur et architecte jurassien publie un ouvrage de 44 pages et 64 dessins, “L’Indicible”, pour découvrir autrement la chapelle Notre-Damedu-Haut à Ronchamp.

PRÉVENTION

La gendarmerie du Jura sur Facebook

Depuis le 9 janvier, une page Facebook de la gendarmerie du Jura a été mise en service, avec l’ambition de “rapprocher l’usager de la gendarmerie”, selon les termes du Colonel Vincent Lamballe, commandant du groupement de gendarmerie départementale du Jura. On y trouve des informations pratiques sur les conditions de circulation, sur les contrôles de vitesse, des messages de prévention, des informations institutionnelles, des appels à témoins… Le tout non sans une certaine pointe d’humour, à l’image de cette photo publiée du tout premier contrôle radar en France, en 1950. “Véritable trait d’union au service de l’information et de la sécurité des Jurassiens, la volonté est de créer un outil qui est proche des personnes.” Cette proximité recréée permettra aussi de changer l’image du gendarme, et amènera sans doute les Jurassiens à collaborer davantage en livrant des témoignages et en répondant aux appels à témoins. En moins de deux semaines, la page comptabilisait déjà 2 000 fans !

Damien Cabiron, quelle est la genèse de ce projet ? Que vous inspire, vous qui êtes également architecte et dessinateur, les formes tout en rondeur et les courbes de la construction de l’architecte Le Corbusier ?

Le Corbusier était le grand poète de l’angle droit, mais ici à Ronchamp, il signe un chefd’œuvre absolu où en effet rien n’est perpendiculaire, tout est courbe et contrecourbe, surfaces gauches et vrillées, avec une virtuosité rarement atteinte. Et pourtant, tout semble en apparence si simple. Le projet est né de cette fascination, ou plutôt de l’émotion provoquée par la plénitude de cet objet, par son jeu de formes aussi simples qu’inattendues.

Tout le long de l’ouvrage, on suit le vol d’un oiseau qui parcourt la chapelle, de l’extérieur vers l’intérieur, offrant un point de vue assez original. Pourquoi ce choix ?

L’oiseau existe, c’est une sculpture coulée en bronze, assise pour l’éternité au pied de la chapelle. C’est André Maisonnier, architecte et collaborateur de Le Corbusier qui l’avait dessiné en regardant les pigeons du parc

Gérard Héchinger Commissaire Octavien Touletan

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Boucicaut à Paris. Ce pigeon est maintenant devenu une colombe de la paix. Mon idée a donc été de la faire voler, car son œil en mouvement permet de découvrir l’édifice avec des images fluides, comme celles d’un film, d’obtenir des plans et des angles de totalement vues improbables. Avant de commencer à dessiner, j’ai commencé par tracer le vol de l’oiseau sur des plans et des coupes de la chapelle. C’est ce fil qui est a donné tout le reste.

Dans “L’indicible”, il n’y a presque pas de textes, mis à part un petit historique et la description du site. Qu’est-ce qui fait, selon vous, que ce lieu reste “irracontable” ?

Le dessin est un langage. Les peintures de Brueghel l’Ancien par exemple, racontent tout un tas d’histoires et sans jamais aucun texte. C’est comme chez Le Corbusier, il n’y a pas de mot. L’espace est indicible, un mur n’est plus un mur mais une paroi magique, un toit n’est plus un toit, mais une main tendue qui nous invite à vivre ailleurs, sur la terre peut-être, mais surtout dans le ciel, un ciel qui ne serait réglé par aucune ligne de

fuite, ni aucun centre perspectif mais qui permettrait à chacun de pouvoir flotter. Cela me fait penser d’ailleurs à un rêve au tout début. Je volais les bras écartés au-dessus d’une mer de nuages infinie avec la peur à chaque instant de perdre l’équilibre, lorsque le ciel devint menaçant. J’aperçus devant moi un homme qui volait lui aussi, mais avec une facilité et une énergie déconcertantes. Il se tourna vers moi : je le reconnus immédiatement, c’était Le Corbusier qui me faisait signe de ne pas baisser les bras et d’aller encore plus loin, à un endroit invisible où je trouverais une lumière insaisissable dans laquelle se baigne un grand oiseau blanc….

“L’indicible, Le Corbusier, Chapelle de Ronchamp”, édition Maison de l’architecture Franche-Comté, 20 euros.

“N’oublie pas d’arroser l’eau des fleurs”, le nouveau roman de Gérard Héchinger

Insuffisance cardiaque de A à Z

Il s’agit d’un nouvel opus des aventures du Commissaire Octavien Touletan. Sous couvert de fantaisie policière, Gérard Héchinger signe un thriller débridé qui met au cœur de l’enquête la cupidité et la folie destructrice de l’engeance humaine.

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> ROUTE DES VILLAGES Mercredi 4 Février Loto - Tavaux Animé par Brigitte, à 14 h, salle Gérard Philipe à Tavaux, organisé par le club des supporters du JDF.

Samedi 7 Février Soirée cabaret organisé par le Comité des fêtes Choisey A 20h45 à la salle des fêtes. Lever de rideau avec le jeune talent Lucad’Elmaleh.

Spectacle Hommage à M. Jackson avec le groupe Pop’n’Co qui présente THIS IS 4U "Le Show" interprété par 8 danseurs.

Présence de Vanessa Prost Miss FrancheComté 2013-2014 du Comité France.

Tarifs adultes : 12 € - Moins de 12 ans : 7 € Réservations : Tél 03 84 79 06 34 ou 03 84 79 08 83 mail : comitedesfeteschoisey@orange.fr

Loto de l’ACDTR Section VTT Tavaux Salles des fêtes Gérard Philipe.

Loto animé par Dominique. Début

des jeux 20h. Bons d’achat jusqu’à 600 €.

Dimanche 8 Février Loto - Champvans A 14h à la salle des fêtes. Ouverture des portes à 13h30. Organisé et animé par l’Ecole de Champvans-Monnières.

13 parties 6 € la carte 25 € les 5 cartes Nombreux lots, bons d’achats, jeux…

Mercredi 11 Février Loto Resto du Coeur Mont-Sous-Vaudrey Loto Resto du Cœur à la salle des fêtes à 14 h. Ouverture des portes à 13h30. Animé par Jean-Claude. De nombreux lots à gagner ! Rens. 03 84 72 96 13

Vendredi 13 Février Super Loto APE Pleure Gatey Pleure Animé par Jean-Claude 18 parties + Mini 6 + 1 partie

enfant. A partir de 20 h. Nombreux Lots Bons d’achat de 20 € à 400 €. Paniers garnis. Lot Apéritif Jambon, Rosette….

Caddie 120 €

Bourse Tout pour l’enfant

Dimanche 15 Février

Pleure Organisé par l’APE Pleure Gatey De 8h à 13h. Puériculture, jouets et vêtements.

Réservation au 03.84.81.77.59

Gala danse pompon girl “les diabl’s” - Chaussin

Vendredi 20 Février

A 17h, gala des Diabl’s pour fêter leur 5 ans. Entrée gratuite. Avec des groupes invités des départements voisins

Loto gourmand

Loto des écoles Longwy-Sur-Le-Doubs Organisé par l’association du LAC (Longwy, Annoire, Chemin ). Animé par Dominique. Début des jeux 14h, ouverture des portes 12h. Bons d’achats de 20 à 500 euros.

Caddie de courses, jambon, rosette, paniers garnis, etc.

Saint-Aubin Animé par Régine organisé par les majorettes de Saint-Aubin. Ouverture des portes 18h - début des jeux 20h nombreux bons d’achat et corbeilles garnies

Samedi 21 Février Loto Chaussin Animé par Brigitte. Plus de 3200 € en bons d’achat 4 quines par carton 18 parties + 1 partie spéciale + 1 partie carte fidélité Bons d’achat de 20 à 500 € Ouverture des portes et vente des cartes à 18h. Début des jeux à 20h

Samedi 28 Février Loto Saint-Aubin A 20h. Animé par Dominique au foyer rural. 18 parties et mini 6 réservation au 09 83 44 51 46

Nouvelle pièce du théâtre d’Etrepigney “Week-end à Deauville”, de Gérard Levoyer, sera joué au théâtre d’Etrepigney le 7 février (20h30), 13 février (20h30), 14 février (20h30), 15 février (14h30), 20 février (20h30), 21 février (20h30), 27 février (20h30), 28 février (20h30).

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