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Avril 2015

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Pays Dolois Journal GRATUIT d’informations

P.3 FOIRE DE PRINTEMPS

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Le 1 avril, on change de bocal !

Longwy-sur-le-Doubs 25 et 26 avril 2015 Du samedi matin au dimanche soir

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Pays Dolois n°170 - Avril 2015

ELECTIONS DEPARTEMENTALES A l’heure où nous imprimions ces lignes, vendredi 27 mars, le second tour des élections départementales 2015 n’avait pas encore eu lieu.

Par conséquent, nous n’avons pas été en mesure de revenir sur les résultats. Un large dossier sera consacré à la nouvelle majorité du conseil départemental du Jura dans notre parution de mai.

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Dole Incompréhensions autour des impôts locaux

BRÈVES DE CONSEIL

Les impôts locaux des Dolois augmenteront-ils ou non en 2015 ? Malgré une hausse des bases de 0,9 % et une augmentation de la fiscalité locale du Grand Dole, Jean-Marie Sermier affirme que les impôts locaux des Dolois n’augmenteront pas. Difficile à comprendre.

Le conseil municipal du 9 mars dernier était le théâtre d’un débat important concernant le vote du premier budget primitif 2015 de la nouvelle majorité. Tout le monde s’est accordé pour dire que ce budget 2015 s’est avéré particulièrement périlleux à ficeler, en raison notamment de la baisse historique des dotations d’Etat (moins 500 000 euros pour la ville de Dole pour 2015) et de la baisse impo­ sée par l’Etat des dépenses des collectivités.

“Avec ce budget, les Dolois ne subiront pas une baisse de la qualité des services”, assurait le député­maire Jean­Marie Sermier. “On a

trouvé des solutions pour mutualiser, fonction­ naliser et dynamiser les services.” La fiscalité a été l’objet d’un vif débat entre majorité et opposition. Pour mémoire, en 2014, Jean­ Marie Sermier avait assuré qu’il baisserait les taux afin de compenser la hausse de 0,9 % des bases fixées par l’Etat, et ainsi ne pas entraîner une augmentation des impôts locaux (taxe d’habitation et taxe foncière) des particuliers dolois. Finalement, le député­ maire a annoncé que les taux ne baisseraient pas mais n’augmenteraient pas non plus, et qu’en revanche les seuils d’exonération de la

EXPRESS JURA

SIGNATURE D’UNE NOUVELLE CONVENTION COLLECTIVE DE LA MÉTALLURGIE En signant le 10 mars dernier, dans les locaux de l’UIMM Jura à Dole, une nouvelle convention collective territoriale de la métallurgie, les partenaires sociaux donnent un nouvel élan au dialogue social dans la branche et les entreprises. Issue d’un long travail d’analyse de l’ensemble des articles de la convention de 1994 et de négociations avec les cinq organisations syndicales, la nouvelle convention a été signée entre les représentants des organisations syndicales CFDT (Denis Cerveau), CFECGC (Alain Coutherut), CFTC (Serge Nicod) et FO (Yves Girard) et l’UIMM Jura représentée par son président Jean-François Parrot. Chacun pourra disposer, dès l’extension de cette convention, d’un outil actualisé et rénové en profondeur, intégrant notamment les évolutions législatives et réglementaires. Celui-ci prévoit, en particulier, de nouvelles dispositions

E TAT C I V I L NAISSANCES

Anna de Baptiste SENCE et de Hélène DESPOND, Abergement la Ronce Clara de Emmanuel HUMBERT et de Gaëlle COLOMBO, Arbois Adam de khalid LAMKHANTAR et de Mélanie MOUGET, Archelange Eloan de Fabian MONIOTTE et Elodie VUILLEMOT, Authume Evan de Christian FERNANDEZ et de Géraldine LECLERE, Belmont Charlène de Julien CHARCUSET et de Amandine CRANCE, Champdivers Lou de Arnaud BARTHELEMY et de Amandine LOYWYCK, Champvans Raphaël de Ronan BROUTECHOUX et de Mélanie CAMUSET, Champvans Justin de Alexandre PORTERET et de Laura DOLE, Chatenois Maéline de Benjamin LIME et de Elodie MERGEY, Chaussin

en matière de prévoyance et la création d’une indemnisation des repas de jour sur le lieu de travail. La convention collective des industries métallurgiques, mécaniques et connexes du Jura s’appliquera à l’ensemble des entreprises jurassiennes de la métallurgie, quelle que soit leur taille ou leur activité, et ce au lendemain de son arrêté d’extension. Le même jour, les délégations patronales et syndicales de salariés se sont retrouvées autour de la table des négociations pour une première réunion sur les minimas conventionnels 2015.

LE PRIX DE LA MISE EN VALEUR DU PATRIMOINE DÉCERNÉ À LA VILLE Le 18 mars dernier, la ville de Dole s’est vue décerner le prix de la mise en valeur du patrimoine par le conseil national des Villes et villages fleuris, en collaboration avec le ministère de la culture et de la communication. Ce prix récompense les aménagements végétaux qui valorisent le patrimoine.

Mathéo de Lilian BLANCHIN et de Adeline ROY, Damparis Aurélien de Damien GENTER et de Krystelle DALLA BARBA, Damparis Maxime de Nicolas GISSAT et de Emilie PATAUD, Damparis Zadig de Charles ROBIN et de Anne­Solenne GIROD, Dole Imane de Iris BRINDEL, Dole Louise de Mohamed MABED et de Anissa BOUDJEMA, Dole Ethan de Célian FERNANDES BAPTISTA et de Clémence ABEL, Dole Alexis de Eddy DAËNENS et de Murielle ROBERT, Dole Lina de Youness MEZZANE et de Annabelle ACHCHAQ, Dole Sabrina de Belkhay BEN MOHAMED et de Naima RAMI, Dole Yasmine de Rabih ZENASNI et de Kheira BERRACHED, Dole Elena de Maxime LEPEUT et de Océane HENZL, Dole

Anaëlle de Laurent HERRMANN et de Maryline ROMANET, Dole Lyana de Vivien BOITRAND et de Aurore SORGATO, La Loye Lilou et Lola de Julien PÂQUES et de Laura BARKOUKI, Molay Enora de Steve CONTET et de Karine DUVERNAY, Montbarrey Flavien de Cédric BARBIER et de Laure JACQUINOT, Offlanges Mathéo de Ludovic BAUDOT et de Lolita DHIVERS, Peseux Léovan de Alexandre VAUDRY et de Priscilla ERARD, Peseux Rose de Stéphane PERNIN et de Murielle COGET, Saint­Aubin Louka de Cyrille FERRELA et de Céline LESAGE, Saint­Aubin Charlie de Hugo THIELLET et de Karine DEFAUX, Tassenières Simon de Fabrice CRETIN et de Marie­Pierre PÉGUILLET, Tavaux Antoine de Olivier PONTAROLLO et de Isabelle ROBERT, Tavaux

taxe d’habitation augmentaient de 0,49 %.

“Certains Dolois paieront plus d’impôts, d’au­ tres en paieront moins. Mais la recette fiscale reste la même : en 2014, elle était de 9,4 mil­ lions d’euros, en 2015, elle sera de 9,4 millions d’euros”, expliquait Jean­Marie Sermier. Mais, in fine, avec une hausse de la fiscalité locale votée par le Grand Dole, ajoutée à une aug­ mentation des bases, il semblerait logique que les Dolois paient bel et bien plus d’impôts en 2015. “Vous ne tenez pas vos promesses”, martelait Ako Hamdaoui, conseiller municipal d’opposition (EELV). “Vous vous étiez engagé à baisser la fiscalité de la ville dès lors que la fis­ calité de l’agglomération augmentait.” “Nous avons tenu nos engagements”, répondait Jean­Marie Sermier, “la recette fiscale en 2015 est au même niveau qu’en 2014. On fera les comptes en fin de mandat, et vous verrez que la fiscalité baissera.” D’ici là, rendez­vous en octobre pour y voir plus clair dans cet imbro­ glio politicien et fiscal…

C.G.

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- Augmentation du stationnement : pour justifier la hausse attendue du prix du stationnement à Dole, le députémaire expliquait que des places supplémentaires vont être mises à disposition, notamment à proximité de la gare. Les parcmètres bénéficieront du système “paybyphone”, permettant de payer le stationnement grâce à un smartphone.

- Hausse des tarifs de piscine : Sylvette Marchand, adjointe en charge des sports, s’expliquait quant à la hausse annoncée des tarifs de la piscine Barberousse.

“Un Dolois ou un Grand Dolois paie son entrée 3,20 euros. Quelqu’un de

l’extérieur paie 3,70 euros, soit un ticket moyen à 3,45 euros. Notre objectif en 2015 est de lisser les tarifs pour toutes les piscines du Grand Dole, ce qui amène le ticket d’entrée à 3,50 euros pour Barberousse.”

- Les subventions en direction des clubs sportifs à la hausse : en 2015, les subventions allouées aux clubs et associations sportives de Dole affichent une hausse de 12 %. A l’exception de quelques structures, la plupart des clubs verra donc le montant de ses subventions revu à la hausse. Le club phare de football de la région doloise, Jura Dolois Football, qui évolue dans le ventre mou de la LR2, bénéficie d’une subvention augmentée de 3000 euros. L’élu d’opposition Alain Vuillaume (PCFFront de gauche) s’est abstenu sur ce vote global, au regard de l’absence d’éléments d’objectifs présentés pour ces clubs.

- 18 postes saisonniers à pourvoir à la mairie cet été : la ville recrute de juin à septembre 2015 18 emplois saisonniers en CDD (8 en espaces verts ; 4 en logistique, 3 au musée ; 1 en formalités administratives ; 2 en animation du patrimoine).

Saint-Aubin C’est parti pour

la construction du gymnase

Attendu depuis 40 ans, le futur gymnase communautaire de Saint-Aubin devrait être achevé pour avril 2016. Il répondra aux besoins des écoles et clubs sportifs de l’ouest du territoire du Grand Dole.

Le premier coup de pioche a été donné début avril. Cet équipement, d’intérêt communautaire et financé en partie par le Grand Dole, était attendu depuis long­ temps par les écoles et associations spor­ tives du Grand Dole, qui accusait un manque en la matière sur cette partie du territoire. Le projet était lancé en juin 2013 par le Grand Dole. “L’instruction du dossier a été longue, et au regard de la conjoncture, il fallait commencer les tra­ vaux le plus rapidement possible pour les entreprises locales” expliquait Jean­Pascal

DÉCÈS

- Interface : l’association cessera ses activités le 28 mars prochain, par décision du tribunal de commerce de Lons-le-Saunier.

“Notre volonté est de maintenir les activités pour les quartiers, affirmait Jean-Marie Sermier.

Malgré les subventions importantes de la ville, l’association générait de gros déficits. On trouvera des solutions de remplacement. On s’est déjà engagé sur des solutions pour un certain nombre d’agents.”

Christian BESANÇON, Abergement la Ronce, 83 ans Paulette ROBERGET, Arbois, 82 ans Céleste GABRIEL veuve VAN DYCK, Arbois, 98 ans Jeannine BRENANS, Arbois, 83 ans Augustine DESGOUILLES veuve DUPARET, Chamblay, 93 ans Jeanne BARBIER épouse THURIN, Chaussin, 85 ans Renée GUILLOIS veuve MARSENS, Chaussin, 89 ans Armel PENEL épouse BUCHAILLOT, Chaussin, 53 ans Léon MEROUX, Crissey, 90 ans Boleslaw ADAMCZYK, Damparis, 84 ans François ERULIN, Dole, 80 ans Andrée BAZENET veuve MIELLE, Dole, 84 ans Martine GRANDSART, Dole, 61 ans François VICHARD, Dole, 66 ans

Fichère, président du Grand Dole. L’équipement sera implanté sur une parcelle de 13 000 m2, mise à disposition par la commune de Saint­ Aubin. Il comprendra une salle multisports, ainsi que deux espaces d’activités dédiés à la pratique de la gymnastique et des sports de combats. Des vestiaires, sanitaires, bureaux, range­ ments… et un parking viendront complé­ ter cet équipement de 1 721 m2. Le coût total de l’opération est estimé à 2,627 millions d’euros TTC options incluses. Les subventions du conseil géné­ ral et du plan bâtiment du conseil régio­ nal de Franche­Comté permettront de couvrir 40 % du budget global. D’autres financements sont encore en attente de validation. Si ces derniers sont confirmés, il restera une enveloppe de 1,251 million d’euros à partager équitablement entre le

Roger BROUDIN, Dole, 69 ans René BOULY, Dole, 78 ans Louis PELTIER, Dole, 81 ans Jeanne PARVILLER épouse LASORNE, Dole, 81 ans Robert BIBET, Dole, 84 ans Michel MOMY, Dole, 78 ans Jacques MERMET, Dole, 87 ans Michel DELCEY, Dole, 89 ans Gabriel PAILLOT, Dole, 77 ans Gabrielle REVERCHON veuve TROSSAT, Dole, 87 ans Noëlle LAMBERT veuve GUILLON, Dole, 91 ans Alice GUIMBAL épouse NURDIN, Dole, 91 ans Janine BONVALOT veuve AMIOT, Dole, 87 ans Madeleine DUCLOUX épouse GABRY, Dole, 88 ans Claude MONNAMI, Dole, 72 ans Jean ROUSSEAU, Dole, 76 ans Auguste BONNIER, Éclans­Nenon, 87 ans

Auguste LACAILLE, Gatey, 83 ans Marie­Josée VAN DYCK, La Vieille­ Loye, 65 ans Marcelle JANNET veuve MARTIN, Mont sous Vaudrey, 94 ans Raymond CHAPOUILLY, Mont sous Vaudrey, 81 ans Odette GALMICHE veuve PASTEUR, Orchamps, 82 ans Andrée LEGRAND, Saint­Aubin, 91 ans Raymond OZANON, Saint­Loup, 86 ans Michelle MOINDROT épouse JOUFFROY, Sampans, 67 ans Guiseppe GASPERIN, Tavaux, 98 ans Marie­Louise FLEURENTIN épouse VOIRIN, Tavaux, 79 ans Maurice CATY, Tavaux, 87 ans Charles GARDIEN, Tavaux, 92 ans Denis BLONDEAU, Villette les Dole, 62 ans

Grand Dole et la commune de Saint­ Aubin, soit 625 000 euros chacun. Pour la participation de Saint­Aubin, il est à noter que les communes d’Aumur, Peseux et Saint­Loup ont également mis la main à la poche. Claude François, maire de Saint­ Aubin, commune excentrée du Grand Dole qui accueille un collège privé, atten­ dait le lancement des travaux depuis longtemps. Les taux d’occupation devraient atteindre de très bons niveaux selon lui. “J’étais confiant sur le fait que le projet soit maintenu malgré le change­ ment de majorité au Grand Dole, confie­t­ il. Le gymnase devrait bénéficier aux clubs et écoles à proximité de Saint­Aubin, mais si une association de Rochefort­sur­Nenon nous sollicite, elle sera la bienvenue !”.

Quant à la question d’un second gymnase au nord du territoire, le projet est tou­ jours en discussion, bien que rien ne soit encore défini, assurait Jean­Pascal Fichère.

C.G.

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdolois.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 13 04 60 19 commercial@paysdolois.fr

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M. Charton, responsable de la foire.

Monsieur Charton, vous êtes responsable de la foire au sein du conseiller municipal, pourquoi la commune a­t­elle repris la ges on de la foire de printemps depuis 3 ans ? La société qui gérait la foire de printemps était hors Jura et de par cet éloigne­ ment géographique, elle ne s’inves ssait pas à nos côtés comme nous l’aurions souhaité. Nous avons alors décidé de relever le défi de la relancer. Ce e foire a été tour à tour déplacée en juin puis en mai, les exposants comme les visiteurs n’avaient plus de

repères. Elle est dorénavant redevenue fixe, le dernier week­end d’avril.

Pour ce e 3e édi on de ges on communale, quel bilan se des­ sine à vous ? Après une édi on 2013 sous de mauvais augures dus à la météo, 2014 a été encourageant avec plus de 100 ex­ posants. Nous avons, avec succès mis en place un mini salon de l’habitat avec une vingtaine d’exposants et l’organisa on d’un repas dansant en soirée. Ça plaît beaucoup !

Quelles sont vos ambi ons pour ce e foire de printemps face à celle d’automne na onalement connue ? Notre but n’est pas de faire des bénéfices mais de pérenniser ce e manifesta on, anima on importante pour notre village. Nous avons baissé le prix au m2 pour les exposants, nous nous rapprochons du commerce de proximité (voitures d’occasion, vente de fleurs par l’APE, ...).

Nous mettons en avant une forte communication pour les exposants et ... le parking est gratuit !

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Pays Dolois n°170 - Avril 2015

Société Les retraités du Jura se mobilisent

pour leur pension

Dans un département particulièrement touché par la précarité des retraités, ils étaient plus de 200 à se rencontrer le 17 mars dernier pour une action de sensibilisation à Dole. Une délégation de plus de 100 Jurassiens devrait se déplacer à Paris le 9 avril prochain pour une grande journée nationale de manifestations.

Les départements ruraux sont plus touchés par la pauvreté des per­ sonnes âgées, et le Jura n’échappe pas à cette règle. Quelque 200 retraités se sont rencontrés et ont échangé le 17 mars dernier pour dénoncer cette triste réalité de la paupérisation des seniors. Cette action jurassienne relayait une ini­ tiative nationale unitaire, c’est­à­ dire réunissant tous les syndicats, à l’exception de la CFDT. Dans le département, seules la CGT et la FSU étaient représentées, mais les membres de ces organisations espèrent bien que les autres syndi­ cats les rejoindront rapidement.

L’objectif de cette action était de mettre en lumière les revendica­ tions de la journée du 9 avril pro­ chain, enregistrer des inscriptions afin d’y prendre part, et faire signer une pétition, le tout auprès de toutes les générations, les jeunes, actifs et retraités. “On ne souhaite pas de cassure, c’est une action intergénérationnelle, car les pro­ blématiques de santé, de pouvoir d’achat, d’emploi… touchent tout le

monde” précisait Monique Porte­ ret du collectif de la CGT. Plus pré­ cisément, les retraités dénoncent le gel des pensions depuis quatre ans. “Aucune retraite ne devrait être inférieure au SMIC, que nous réclamons à 1700 euros brut” indi­ quait la militante.

Les retraitées jurassiennes plus touchées par la précarité Dans le Jura, les retraites sont basses, et en particularité celles des femmes. Nombreuses sont les Jurassiennes à percevoir une pen­ sion inférieure à 800 euros. “Le Jura est un département de très petits salaires, et donc de petites retraites”, explique Bernard Peyret, responsable départemental des retraités FSU. Beaucoup de femmes ont eu des carrières incomplètes, même si le taux de féminisation des emplois est resté correct au fil des années. “A Dole, par exemple, toutes les restructura­ tions des décennies précédentes concernaient essentiellement des entreprises où les femmes travail­

CENTRE-VILLE DOLE

LA VILLE ÉTOFFE SON PROGRAMME D'ANIMATIONS Le premier adjoint à la ville de Dole, Jean-Baptiste Gagnoux, présentait récemment le programme des animations du centre-ville pour 2015, avec l’objectif “d’apporter de la cohérence dans les manifestations” mais aussi, “de faire venir des Grands Dolois dans le cœur de ville et amener des clients aux commerçants”. Les subventions municipales permettront aux associations doloises de mettre en musique ces animations : 20 000 euros pour Unidole, l’association des commerçants dolois, 16 000 euros pour l’association des commerçants du marché couvert, et 40 000 euros pour l’office de commerce du Grand Dole. Du côté de la municipalité, une nouvelle ligne budgétaire, inexistante jusqu’à ce jour, de 20 000 euros, a été ajoutée et sera destinée à financer une partie de ces manifestations.

1er au 18 avril : jeu Unidole pour gagner des bons d’achat chez les commerçants. 4 avril : 1re édition de la ferme du marché. Animaux et éleveurs installés à côté du marché couvert, balades à poneys, et chasse aux œufs.

11 et 12 avril : “Pupitres en liberté”, les 24 h de la musique classique (voir ci-contre). 18 avril : déambulations musicales, organisées par le marché couvert, avec plusieurs groupes du conservatoire de musique de Dole.

25 avril : Bat'Macadam en déambulation, groupe de percussions jurassien.

9 mai : fête des fleurs, organisée par Unidole : achat de fleurissement au centre-ville et foire aux fleurs. 22 au 24 mai : Festival Cirque et fanfares.

13 juin : 2e édition de la Balade gourmande, organisée par Unidole, avec chalets et exposants au centre-ville (vignerons, fromages, artisans…). Plus de 600 visiteurs étaient présents pour la 1ère édition en 2014. Juillet et août : 2e édition des galeries éphémères. Des artistes investissent des locaux commerciaux vides du centre-ville. 25 au 27 septembre : parcours gourmand du Chat perché avec grands chefs, producteurs, restaurateurs… du centreville. 19 au 24 octobre : semaine italienne (mode, culture, gastronomie…)

31 octobre : fête du chocolat, organisée par Unidole, avec les chocolatiers et traiteurs du centre-ville.

EXPRESS DOLE

REMISE EN PÂTURAGE DES PELOUSES SÈCHES DES MONTS DOLOIS Suite à la déprise agricole et à l’enfrichement progressif des pelouses sèches des Monts Dolois (le Mont Roland, le Mont Joly, le Grand Mont, le Mont Coq, Les Rangs), une remise en pâturage par des ovins a été testée en 2012. Forte de sa réussite, l’expérience a été renouvelée en 2013 et 2014 par des éleveurs locaux. A l’issue de la saison 2014 de pâturage, deux exploitants locaux se sont portés candidats à la reprise des sites sur leur surface agricole : la pépinière Annabelle à Rainans sur la pelouse des Rangs à Archelange, et l’exploitation Le P’tit Berger à Dammartin-Marpain sur le Mont Joly et le Mont Roland. La commune de Dole s’associe au projet pour la mise en pâturage pérenne du Mont Roland sur ses propriétés. Le P’Tit Berger reprendra donc à titre gratuit les terrains communaux et s’engage à les entretenir en respectant un cahier des charges visant à préserver la biodiversité.

DOLE ENGAGÉE DANS UN PROJET D’ENT POUR LES ÉCOLES laient, reprend Hubert Cedot, un autre représentant de la CGT. Dans le secteur du textile, certaines femmes, après 40 ans de carrière, partaient avec moins de 900 euros de retraite, et certaines étaient même en dessous du seuil de pau­ vreté.” Le secteur lédonien, bien que davantage lié au tertiaire, n’a pas été épargné par ces probléma­ tiques dans le secteur de l’agroali­ mentaire. Conséquences : le pou­ voir d’achat des retraités jurassiens

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est aujourd’hui plus bas que la moyenne régionale et même nationale, selon les représentants syndicaux. “On milite pour que les jeunes vivent mieux que les anciens, continue Hubert Cedot.

Les retraités, eux, même s’ils ne sont plus dans la vie active, conti­ nue d’apporter et de rapporter à la société, et sont des consomma­ teurs. En consommant, avec de meilleures pensions, ils relancent aussi l’économie.”

C.G.

Dans le cadre d’un projet régional de mise à disposition d’un environnement numérique de travail (ENT) pour les écoles, la ville de Dole a validé son engagement dans ce projet qui démarre. Un ENT est un ensemble de services en ligne, accessible aux élèves, aux parents, aux professeurs… Il permet de suivre la scolarité de l’enfant, l’accès à son livret scolaire, de correspondre avec les parents… Dans ce projet, il s’agira de disposer d’une plateforme ENT régionale pour le cycle 3 (CM1, CM2 et 6e) compatible avec l’ENT collège. Pour l’heure, les collectivités franc-comtoises engagées, dont Dole, devront rechercher des crédits pour financer le projet, et, le cas échéant, se regrouper en association porteuse du projet.

Pupitres en liberté 1re édition du

festival de musique classique à Dole

Les 11 et 12 avril prochains, la première édition des 24 h de la musique classique, “Pupitres en liberté”, investira les lieux patrimoniaux de la ville de Dole. Plus de 20 concerts, comprenant des œuvres majeures, seront interprétés pas des instrumentistes professionnels.

Un “programme sexy où chacun peut s’y retrouver”, assure l’adjoint à la culture Jean­ Philippe Lefèvre, si tant est qu’on puisse quali­ fier la musique classique de sexy… En effet, une partie de la programmation sera consacrée aux œuvres majeures, de Mozart à Schubert, en passant par Brahms et Satie, mais également à des œuvres plus confidentielles, ou encore à un concert de gala de l’orchestre Victor Hugo Franche­Comté. A l’origine de cette première à Dole, l’idée était de rendre plus accessible ce genre musical aux Dolois. “La musique clas­ sique est inaudible lors de la fête de la musique.

Par ailleurs, le conservatoire de Dole possède d’excellents instrumentistes que les Dolois doi­ vent découvrir, ils ne sont pas assez lisibles dans la ville. Ces professeurs doivent être reconnus comme des artistes” commente Jean­Philippe Lefèvre. Orchestré par le conservatoire à rayon­

nement départemental (CRD) de Dole, le seul du département, cet événement fera la part belle aux concertistes professionnels, dans le cadre de concerts gratuits dans divers lieux dolois (auditorium, studio de la MJC, foyer du théâtre…), excepté pour le concert de clôture.

Deux musiciens issus du CRD reviendront pour l’occasion à Dole : le violoncelliste Valentin Rose, et le contre­ténor Clément Gavand.

Parmi les moments forts, on notera un prélude musical le samedi à 11 h place Nationale, puis le concert d’ouverture place du 8 mai à 17 h, un apéro­concert le dimanche à 12 h avec 40 musiciens, et enfin le grand concert de clô­ ture à La Commanderie par l’orchestre Victor Hugo Franche­Comté, qui interprétera les “Voix du Bolchoi” (entrée à 10 euros).

Programme complet : doledujura.fr

Le contre-ténor Clément Gavand, ancien élève du CRD de Dole devenu professionnel, donnera un concert le 11 avril à l’auditorium.

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Pays Dolois n°170 - Avril 2015

Jura Les églises se dotent

d’un guide de bonnes pratiques !

Le diocèse de Saint-Claude vient d’éditer un guide de bonnes pratiques des églises communales, à destination, entre autres, des élus. Il précise les compétences des uns et des autres, et est disponible dans toutes les mairies.

Dès son arrivée en 2011, Monseigneur Vincent Jordy, évêque du diocèse de Saint­Claude, s’était donné comme objectif de dresser l’état du patrimoine ecclésial dans un guide à la fois simple et pra­ tique. “Ce texte n’a d’autre ambition que de répondre à une attente maintes fois exprimée : retrouver le cadre légal à partir duquel les églises, les chapelles peuvent être entretenues, sauvegardées, mises en valeur dans la conformité de leur vocation première. Il s’agit donc d’indiquer aux autorités compétentes les procédures en vue d’éventuels travaux, de préciser leurs usages, répondre aux demandes du monde associatif dans le cadre d’expositions, de concerts, de récitals.” Ces informations pratiques ainsi rassemblées vont permettre à certains élus en panne de consignes d’appréhen­ der de la meilleure façon la conservation mais aussi la mise en valeur des bâtiments. “Une toiture à refaire, un calvaire à déplacer, des croix de cimetière à remettre en état, des statues jusque­là cachées à exposer, des orgues à valoriser…” Le manuel figure désormais dans toutes les mairies, et permettra de préciser la col­ laboration entre le diocèse, les paroisses et les collectivités locales.

Sylvie Vermeillet, présidente de l’association des maires du Jura, se réjouit des précisions qu’elle a trouvées à la lecture de l’ou­ vrage. “Où commencent, où s’arrêtent nos compétences ? Mainte­ nant on sait.” Rappelant que le transfert de propriété des églises aux communes date d’une loi de 1905, elle sourit en ajoutant que “les orgues sont à la commune… mais pas les organistes !” Le guide se veut au service des communes, des paroisses des dio­ cèses et des associations dont les objectifs interfèrent avec l’affec­ tation culturelle.

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Monseigneur Vincent Jordy, évêque du diocèse de Saint-Claude.

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Il n'existait pas encore de broderie à l'effigie de Pasteur. Un travail collectif de longue haleine a permis de donner vie à cet ouvrage composé de 1653 carrés brodés et assemblés à la main.

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Il aura fallu plus de 18 mois pour donner nais­ sance à cet ouvrage singulier représentant l’il­ lustre savant jurassien dans une broderie numérique. Cette réalisation particulière s’ap­ parente à une photo mosaïque, procédé consistant à assembler une multitude de pho­ tos sous formes de petits carrés, qui, réunis selon leurs teintes, recomposent une forme principale lorsqu’on s’en éloigne. A ceci près que les petits carrés ici ont été brodés au point de croix compté. Un projet cousu main dans l’esprit créatif de Danielle Feuvrier en septembre 2013, lorsque la Doloise s’émer­ veille devant une fresque murale à Lisbonne.

“J’étais à la recherche d’une idée de broderie collective pour répondre à la demande des 42 brodeuses qui avaient déjà participé à un autre travail collaboratif, la bannière de la Forêt de Chaux”, explique la dynamique

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retraitée. L’image de Pasteur s’impose alors comme une évidence. Elle réalise 90 dia­ grammes différents, qui, grâce à un logiciel informatique, sont assemblés, chaque motif revenant plusieurs fois, pour former l’image de Pasteur en mosaïque. L’association Atelier créatif d’Etrepigney, présidé par Nicole Bion, rejoint le projet, et, rapidement, grâce à une émission de radio locale et au bouche à l’oreille, l’équipe des 277 brodeuses… et un brodeur est au complet. Le travail collectif peut commencer en mars 2014. 1536 carrés de 7 cm de côté sont brodés, puis assemblés, et l’ouvrage abouti en février 2015. Après avoir été exposée un mois en mairie, la bor­ derie numérique devrait maintenant être exposée à Arbois, Villers­Farlay, Besançon, Pontarlier…

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Johnny Monvoisin

Emma François

Au Cœur du Jura

Poissonnerie Monvoisin

Emma François est fromagère et fière de l’être car les fro­ mages sont pour elle une passion. Sur le marché couvert de Dole, son sourire et son dynamisme ne passent pas ina­ perçus. “Elle a fait sa place” comme on dit. Rencontre affi­ née...

Comment devient­on fromagère ? La majorité des fromagers suivent le cursus des écoles. Moi je me suis passionnée seule pour les fromages année après année. J’ai eu l’opportunité de reprendre cette froma­ gerie sous le marché couvert en 2009. Au début il fal­ lait faire sa place, maintenant ça se passe bien. Je suis aussi sur les marchés d’Auxonne et Gray.

Quelle relation entretenez­vous avec vos clients ?

Qu'est­ce qui vous passionne ? Je pratique ce métier pour faire connaître à mes clients tous les fro­ mages ! Les fromages français mais aussi les fromages étrangers. Je souhaite redonner l’envie de manger des fromages au lait cru. Je donne beaucoup de conseils.

Des conseils de cuisine, de recettes, des conseils sur les fromages méconnus et aussi sur les accords mets et vins. Je remarque que les clients sont de plus en plus réceptifs aux nouveautés et me font confiance. Ils sont rarement déçus !

Depuis quand êtes­vous faites­vous ce métier ?

Cela fait 15 ans déjà que je suis “poissonnier ?”, j’ai com­ mencé à travailler en boutique, puis il y a 8 ans, j’ai décidé de devenir créer mon entreprise. Nous sommes deux employés et notre stand se déplace, exclusivement, entre le marché d’Auxonne et celui de Dole.

Quelle est la valeur qui prône dans votre travail ?

Le mot d’ordre est la “qualité”, les poissons sont issus de pêche à la ligne qui s’effectue sur de petits bateaux et nos fournisseurs se situent principalement sur les côtes fran­ çaises. Les arrivages sont très fréquents, nous sommes livrés 4 fois par semaine. Nous vendons des poissons nobles comme le saumon sauvage, nos crevettes et cer­ tains de nos poissons qui sont étiquetés “label rouge”.

Vous proposez beaucoup de produits locaux ?

Oui mais pas que. Je propose beaucoup de Comté et les fromages du cru. Ces produits sont fermiers. Des fromages d’altitude faits naturellement avec rigueur et qualité par des producteurs que je sélectionne moi­ même. Je pense que l’on peut manger sainement sans forcément privilégier le bio. J’aime aider mes clients à choisir le comté. Je leur demande quel lait ils aiment et ensuite je propose le comté qui correspond. Nos comtés sont moins chers qu’en grandes surfaces et ils sont authentiques.

Quels sont vos atouts ?

Grâce à notre souci de donner à nos clients des produits de qualité, nous avons une clientèle fidèle. Nous tra­ vaillons, par exemple, avec plusieurs restaurants Juras­ siens dont certains chefs sont étoilés. Pour nos clients, nous avons mis en place un service de livraison à domi­ cile, c’est un atout non négligeable. Nous sommes très fiers de notre spécialité : le plateau de fruits de mer et nous proposons un choix varié mais de qualité comme des huîtres marennes d’Oléron, de la terrine de truite, de la truite fumée du Jura…

A vous entendre, vous ne risquez pas de changer de métier ? Ah non ! Je suis très bien dans ce métier et sur ce marché de Dole. Il est d’une grande qualité.

Et je suis ravie que notre profession soit officiellement reconnue par l’assemblée nationale depuis décembre 2014. Je suis donc artisan crémière/fromagère et je compte bien y rester !

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© Journal Pays Dolois n°170 ­ Avril 2015

s e r f f o s o n e d z Profite de printemps !

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Kobido

Le KOBIDO qui signifie “ancienne voie de la Beauté” était un soin réservé aux impératrices japonaises et ce depuis 1472. Ce rituel ances­ tral issu de “AN­MA” ancêtre du shiatsu permet d’obtenir par des techniques de digitopression, de palper rouler, de drai­ nage, de lissage un li ing complet du visage.

L'anti­rides ancestral Japonais

Sa pra que régulière permet de prolonger ou de retrouver la jeunesse du visage, des mus­ cles souples et toniques, une peau purifiée au teint éclatant. Il libère votre visage des ten­ sions favorisant la forma on des rides

l’ont testée, les clientes ne peuvent plus s’en passer en séance unique ou en cure”.

En résumé, le KOBIDO permet de lu er effica­ cement contre les effets du vieillissement du visage et du cou et ce de façon préven ve ou cura ve. Si les muscles sont revitalisés et plus Vertus de ce Rituel Le KOBIDO est très différent d’autres types de fermes, les rides n’en sont que moins appa­ li ing manuel facial. Il régénère, s mule le rentes. Universel, il peut être pra qué sur teint, améliore la circula on, favorise la relaxa­ tous les types de peaux et à tout âge. on et encourage la produc on du collagène.

Protocole de “Miracle Japonais” Après un ne oyage et une exfolia on aux noyaux d’argan et miel ; le Rituel com­ mence. Le Spa Songes d’Orient a ajouté à ce rituel les vertus de l’argan bio , de l’or reminéralisant et du caviar. “C’est un véritable li ing naturel, on voit tout de suite les bénéfices”, précise Delphine. “Une fois qu’elles

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Directement de la ferme à votre assiette !

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 170

La Ferme O’Limousine est une exploitation agricole biologique située à proximité d’Auxonne, en bordure du Jura. Spécialisée dans l’élevage de bovins, elle développe égale­ ment depuis peu, l’élevage de porcs et d’agneaux.

De mars à novembre, un cheptel de 150 bovins de race limousine, choisie pour ses qualités gustatives exceptionnelles, vit à l’état quasi­ ment naturel sur 90 hectares de pâturage entourés de bois. Pendant la période hivernale, les bêtes sont nourries avec du fourrage et des céréales 100 % bio, intégralement produits à la ferme.

Que l’agriculture biologique soit un secteur en pleine croissance, on ne peut que s’en réjouir !

Pour l’agriculteur, c’est fournir des produits sains, de façon responsable dans le respect de l’environnement et du vivant. Pour vous, consommateurs, c’est la certitude de connaître la provenance de ce que vous mettez dans votre assiette, en toute transparence : vous consommez un produit local de qualité et plus savoureux. C’est dans cette démarche que s’inscrivent Vincent et Agathe Krempp, les exploitants de la Ferme O’Limousine. “L’agricul­ teur se doit de rendre des comptes aux consom­

mateurs” nous précise Vincent. “De plus, la qualité doit être accessible au plus grand nom­ bre : nos prix sont alignés sur ceux d’une bou­ cherie traditionnelle et nos clients peuvent être livrés à domicile”. À la Ferme O’Limousine, on maîtrise toute la chaîne de production, de la naissance de l’ani­ mal jusqu’à sa commercialisation. Après le retour de l’abattoir, tout est préparé dans le laboratoire de découpe situé au cœur de l’ex­ ploitation. Pour un meilleur suivi et une qualité optimum, la viande est maturée dans nos locaux avec un délai minimum de 15 jours avant la vente. Les viandes et l’ensemble des produits sont commercialisés au détail sur les marchés. Nous proposons également des colis (génisse, veau, porc, agneau, barbecue) pour lesquels la viande est conditionnée sous­vide, étiquetée (avec nom, date et poids des pièces) prête à être consommée ou congelée.

On élabore également de savoureuses charcu­ teries : fromages de tête, terrines, saucissons, saucisses fumées… sans oublier différentes sortes de chipolatas, merguez et brochettes pour vos barbecues d’été. Ces produits sont évidemment transformés sans additifs artifi­ ciels ni conservateurs.

Outre les particuliers, la Ferme O’Limousine approvisionne également des collectivités locales telles que certains établissements sco­ laires de Dole, Chaussin, Mont­sous­Vaudrey et Auxonne ; également quelques grands restau­ rants de Côte­d’Or, le Château de Gilly­ les­Citeaux et le Charlemagne à Pernand­ Vergelesses.

La culture biologique vous intéresse ? Venez la découvrir à notre ferme à l’occasion de visites­ découvertes. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à venir nous rencontrer sous les halles.

Les rendez­vous

à ne pas manquer !

Vincent et Agathe sont présents : sous les halles du marché couvert de Dole, mardi, jeudi et samedi matin G

sur le marché bio à Dole sur le cours Saint­Mauris, tous les jeudis après­midi (16h­19h30).

G

sur le marché de Saint­Loup (tous les 2e mercredi de chaque mois) G

En juillet et en août, le marché bio de Dole sur le cours Saint­Mauris est suivi des “barbecues paysan” organisés par l’association “Des saveurs bio et des savoir­faire”.

Venez rejoindre les quelque 6 000 participants que totalisent ces jeudis de l’été ; composez votre menu avec les offres des producteurs, achetez votre viande sur le stand de la Ferme O’Limousine et dégustez le tout sur place dans une ambiance conviviale !

G

Vincent & Agathe Krempp ­ 21130 Flagey­les­Auxonne ­ Tél. 06 31 48 15 23 ­ www.olimousine.fr

e g a n i d r Ja

“Pays Dolois” 15 20 l ri v A e ri é -s Hors

A

“Rendez-vous aux jardins”

Au sommaire…

2015 sur le thème “La promenade au jardin”

Dans ce second volet de notre dossier “Habitat” dédié au jardinage et aux aménagements extérieurs, nous nous pencherons sur les pratiques de jardinage naturel, sur la biodiversité de nos jardins, sur les aménagements des paysagistes, mais également sur les différents types de vérandas, de terrasses et de stores extérieurs. Ça y est, le printemps est arrivé !

Alors à vos pioches et vos binettes !

Sarl

ur e i r é t x e t ménagemen

Organisés pour la treizième année consécutive, les Rendez-vous aux jardins 2015 auront lieu les 5, 6 et 7 juin prochains sur le thème de “La promenade au jardin”.

Vergers fleuris, potagers, plantes rares ou communes, variétés anciennes de fleurs...

Les propriétaires jurassiens de jardins extraordinaire ouvriront (exceptionnellement pour certains) leurs portes au public pour leur faire partager leur passion. Visites guidées, démonstrations de savoir-faire, expositions, promenades musicales... De nombreuses animations mettront en lumière ces jardins de jardiniers pour la plupart amateurs, mais amoureux de végétaux et de jardinage. Le thème 2015, “La promenade

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au jardin” invite à flâner, à marcher à son rythme pour découvrir ou redécouvrir un jardin, à déambuler dans ses allées seul ou en famille, à emprunter les différents parcours qu’il nous propose : le grand tour par l’allée de ceinture, une balade sous le couvert, du canotage sur l’étang ou un itinéraire de fabrique en fabrique ou de rose en pivoine. Le jardin est alors le cadre de la promenade, son relief, ses circulations, ses couverts, conduisent voire contraignent le parcours qui semble, paradoxalement, libre.

Pour le Jura, le programme est en cours d'élaboration.

En savoir plus : rendezvousauxjardins.culturecommunication.gouv.fr

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Jardinage

A m é n a g e m e n t extérieur

Charte régionale “Jardiner naturellement” : les jardineries s’engagent Lancée en 2011, la charte régionale “Jardiner naturellement” a pour objectif de sensibiliser les jardineries à des pratiques de jardinage sans pesticide. Aujourd’hui, elles sont une soixantaine à adhérer en Franche-Comté à cette philosophie.

Tout est parti d’une initiative en 2011 de l’association Franche­ Comté nature environnement, reprise par la suite par le CPIE (cen­ tre permanent d’initiatives pour l’environnement) Vallée de l’Ognon.

“L’idée était de mobiliser les maga­ sins de jardinerie francs­comtois afin qu’ils s’engagent en signant une charte visant à réduire les produits phytosanitaires dans leurs rayons” explique Yannick Boyer, membre du CPIE Bresse du Jura, en charge du projet pour le département. Elles sont alors une quarantaine de jardi­ neries à s’impliquer, dont de grandes enseignes, comme Jardi­ land, VillaVerde, Jardival, Gamm Vert... ainsi que quelques Bricomar­ ché et Mr Bricolage. Une fois enga­ gés, ces magasins ont alors bénéficié de formations pour leurs salariés, afin qu’ils proposent à leurs clients des produits alternatifs et naturels.

“Pour ceux qui ont joué le jeu dès le début, cela s’est traduit par une diminution de leurs rayons pesti­ cides chimiques, mais par une aug­ mentation de produits d’origine naturelle”, reprend Yannick Boyer.

Chenilles, coccinelles, autres bacilles ou matériel type composteurs se sont développés dans certains de ces magasins. Mais tous ne se sont

pas impliqués au même niveau.

“VillaVerde a signé directement la charte, certains mettent davantage la démarche en avant, d’autres le font plus a minima. Mais l’objectif est d’être dans une démarche de progression, et ce pas du jour au lendemain”. Aujourd’hui, une soixantaine de jardineries est signa­ taire de la charte, dont 17 dans le Jura. Les magasins VillaVerde de Tavaux et Jardival de Dole font office de très bons élèves puisqu’ils figu­ rent dans le “top 2012”. Dès 2011, des animations, menées par les dif­ férents partenaires, ont été propo­ sées aux enseignes pour qu’elles inscrivent durablement leur change­ ment de pratiques. Au terme des deux premières années d’existence, les résultats étaient encourageants puisque les magasins qui ont trans­ mis leurs chiffres de vente affi­ chaient une diminution de vente de pesticides de 5 %, et de 13 % pour les engrais chimiques, ainsi qu’une hausse de 42 % des produits alter­ C.G. natifs.

Animations à venir : Dole, Jardival : 4 avril de 9 h à 12 h.

Chaussin, Gamm Vert : 11 avril de 9 h à 12 h.

Orchamps, Jardival : 18 avril de 9 h à 12 h.

Poligny, Gamm Vert : 18 avril, de 9 h à 12 h.

Arbois, Jardival : 24 avril, de 9 h à 12 h.

QUELQUES CONSEILS POUR JARDINER AUTREMENT - Choisir des plantes adaptées. Les arbres, arbustes, haies et plantes du potager peuvent attirer de nombreux insectes utiles au jardinier. Certaines plantes repoussent les ravageurs comme le poireau qui protège par son odeur la carotte. La rotation des cultures limite le développement de certaines maladies.

- Ne pas laisser le sol nu. Fait maison ou acheté tout prêt, le paillage est indispensable au jardin : il évite les herbes indésirables, maintient le sol à bonne température, protège la terre, limite l’évaporation de l’eau…

- Nourrir sa terre. Le compost permet d’améliorer la terre, et ainsi d’utiliser moins d’engrais.

- Favoriser la présence des auxiliaires. Il s’agit des animaux prédateurs qui s’attaquent aux ravageurs de culture. Ils jouent un rôle primordial : coccinelle, syrphe, chrysope, perce-oreille, guêpe solitaire, hérisson… Pour favoriser leur présence, il faut leur offrir le gîte et le couvert : plantes à fleurs variées, tas de feuilles, de branches, piles de bois, mare…

- Des recettes simples pour désherber. Désherbeur thermique et eau bouillante (pour provoquer un choc thermique), couteau à désherber, paillis, sarcloir, binette, bâche poreuse type géotextile...

Hors-série avril 2015 - Pays Dolois

Jardiner naturellement : un enjeu régional En Franche-Comté, les analyses du réseau officiel de surveillance des eaux naturelles de surface et souterraines mettent en évidence une contamination par les pesticides, en zones agricoles mais aussi dans les zones plus urbanisées où prédomine un cocktail de désherbants, utilisés par les collectivités et les jardiniers amateurs. Pas moins de 38 molécules actives différentes ont été recensées sur les dix stations d’observation des rivières franc-comtoises. Cette pollution des eaux s’explique par la nature majoritairement karstique du sous-sol, mais aussi par la méconnaissance de ces produits et leur mauvaise utilisation par le jardinier amateur. “La France est un des plus gros utilisateurs de pesticides parmi les états membres de l’Union européenne”, explique Yannick Boyer du CPIE Bresse du Jura. “Le taux de pesticides chez un jardinier amateur est cinq à six fois plus important au m2 que chez les agriculteurs. Les pesticides étant très chers, les agriculteurs dosent avec précision leurs besoins, tandis que le jardinier amateur à tendance à surdoser et à appliquer ces produits chimiques dans des zones à risque.” Si les agriculteurs, eux, sont déjà informés et formés sur les dangers sanitaires et environnementaux, le particulier lui, est très peu sensibilisé.

Pourquoi les pesticides sont-ils dangereux ?

Désherber son allée ou lutter contre les pucerons n’est pas anodin, les produits phytosanitaires sont conçus pour tuer des êtres vivants. Ils servent à éliminer les mauvaises herbes, éliminer les ravageurs ou parasites, et lutter contre les maladies causées par les champignons. Les pesticides utilisés par le jardinier peuvent ruisseler jusqu’au cours d’eau, ou être entraînés dans le sol par les eaux de pluie jusqu’aux nappes phréatiques, ou encore s’évaporer dans l’air. La plupart des pesticides ne sont pas sélectifs : en traitant un seul problème, d’autres espèces sont tuées. Des espèces sont très sensibles à ces produits, pourtant amies des jardiniers, comme les prédateurs de ravageurs (coccinelle, mésange, hérisson…) ou les pollinisateurs (abeille, bourdon...).

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A m é n a g e m e n t extérieur

Hors-série avril 2015 - Pays Dolois

Jardin a ge

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Marché du jardinage : La Franche-Comté s’en sort mieux que la moyenne nationale Dans un secteur qui attire pourtant de plus en plus de jardiniers amateurs, le marché du jardinage en Franche-Comté reste stable, alors que la moyenne nationale est à la baisse.

Les jardiniers du dimanche ont redonné un peu de couleurs aux jardineries franc­com­ toises. Alors que le chiffre d'affaires des jardi­ neries françaises affiche une baisse de 0,1 % en 2014, les structures de la région enregis­ trent une progression de 6,5 % de leur CA pour cette même année. Une hausse à pren­ dre toutefois avec des pincettes selon la Fédération nationale des métiers de la jardi­ nerie (FNMJ) : “Cette hausse est due aux nou­ veaux taux de TVA mis en place début 2014 (10 % au lieu de 7 % pour les plantes). En 2013, il y avait eu une forte chute du chiffre d’affaires (­4,5 %). Néanmoins les jardineries de Franche­Comté semblent être revenues à peu près à leur niveau de vente de 2012.” La région comptabilise 21 jardineries, dont 4

dans le Jura, intégrant les grands groupes (type Delbard, VillaVerde…), mais aussi les sous­enseignes. La Franche­Comté, territoire rural, compterait­elle plus d'adeptes du jardi­ nage ? En tout cas, le développement de la conscience écologique, de l'envie de bien­ manger, associée au plaisir de consommer sa propre production, redonne de l'élan à ce marché. Environ 300 salariés dépendent du secteur en Franche­Comté. Côté consomma­ teurs, la première dépense en jardinerie reste de loin le végétal (arbres, arbustes, plantes, bulbes, semences…) Viennent ensuite à parts égales le matériel de jardi­ nage et les dépenses pour les animaux de compagnie. Les achats pour l’intérieur (déco­ ration de Noël, confiserie…) et le secteur de

la décoration/aménagement/loisir extérieur arrive en troisième position. Le panier moyen d'un Jurassien est de 32,50 euros à chaque passage en caisse, selon les statistiques de la FNMJ. La haute saison, qui bat son plein de mars à juin, permet aux jardineries de réali­ ser 50 % de leur chiffre d'affaires. Toutefois, une météo défavorable peut mettre à mal une année entière. Néanmoins, malgré les nouvelles tendances du potager maison, les difficultés des jardineries de ces dernières années résultent aussi du manque de crois­ sance économique et de consommation des ménages, mais aussi de la concurrence des grandes structures (coopératives, grandes surfaces de bricolages…) venues chercher un relais de croissance.

Rainans La Journée des plantes fête ses 20 printemps Le 5 avril prochain, la traditionnelle journée des plantes de Rainans reviendra pour sa vingtième édition. L’événement a su conserver son esprit familial et convivial, sans dérives mercantiles.

Née en 1995 à l’initiative d’un maire passionné de végétaux, Franck David, la journée des plantes de Rainans attire chaque année quelque 2000 visiteurs, jardiniers amateurs, badauds ou véritables amoureux du jardi­ nage. On y discute, on s’échange des astuces, et on glane quelques conseils ici ou là auprès des exposants toujours prêts à répondre aux questions des visiteurs. Les pépiniéristes et producteurs y défendent leur

métier avec passion. Si bien que la notoriété de la manifestation, organisée chaque année par l’as­ sociation Fleurir Rainans, dépasse aujourd’hui les portes du Jura, et les promeneurs vien­ nent de toute la Franche­Comté et de la Bourgogne.

Depuis décembre, les bénévoles et membres de l’association sont à pied d’œuvre pour organiser cette édition spéciale. “On est obligé de refuser des exposants par manque de place, mais aussi

pour conserver l’esprit convivial de la manifestation”, explique Dominique Robert, le président de l’association. “Nous héber­ geons gratuitement les expo­ sants, et un repas est organisé la veille avec les bénévoles.” Grâce aux bénéfices de la manifesta­ tion (2 euros par adulte), la com­ mune peut ainsi financer chaque année son fleurissement et sa végétalisation. Elle a d’ailleurs décroché sa 3e fleur l’année der­ nière dans le cadre du label Villes et villages fleuris.

Le 5 avril prochain, pour ce 20e anniversaire, Roland Motte, le jardinier de France bleu Besan­ çon, baptisera officiellement

l’Hydrangea Paniculata Hugo, né au jardin de la collection Anna­ belle, classé Jardin remarquable et sélectionné l’année dernière dans le cadre de l’émission de France 2 “Le jardin préféré des Français”. “Nous avons découvert cette plante née d’une hybrida­ tion naturelle en 2005, et nous l’avons laissée pousser et obser­ vée. Aujourd’hui, nous en avons deux” explique Marie David, propriétaire de la collection Annabelle. 42 exposants seront au rendez­vous. Le matin, une bourse d’échange sera organi­ sée, ainsi qu’une tombola.

5 avril, Rainans, de 8 h 30 à 18 h.

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Jardinage

A m é n a g e m e n t extérieur

Hors-série avril 2015 - Pays Dolois

Biodiversité Observons

les animaux de nos jardins !

En 2012, un programme régional d’information et de sensibilisation à la biodiversité dans les jardins a été mis en place. “Nos jardins à la loupe” est relayé dans le Jura par le CPIE Bresse du Jura.

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Renseignez-vous !

Financé par l’Union euro­ péenne et la région Franche­Comté, le pro­ gramme “Nos jardins à la loupe” s’adresse à diffé­ rents publics afin de les associer dans une démarche de sciences par­ ticipatives. Ouvert à tous les curieux de la nature, le dispositif vise à recenser les petits animaux de la “nature ordinaire” dans tous les espaces verts autour de la maison : le potager, la pelouse, la marre, le petit bois…

Prévu initialement pour trois années, ce pro­ gramme vient d’être renouvelé pour 2015. Il est porté par les quatre CPIE (centre permanent d’ini­ tiatives pour l’environne­ ment) de Franche­Comté.

“C’est un dispositif éduca­ tif car on a souhaité inté­ grer différents publics : scolaire et jeunesse, les écoles primaires, les accueils de loisirs, et pour 2014 / 2015, nous interve­ nons dans le cadre des temps d’activités périsco­ laires intégrés dans la réforme des rythmes sco­ laires” explique Valérie Bourgoin, coordinatrice du programme, au CPIE Bresse du Jura. “L’objectif

EN BREF

est de sensibiliser les parti­ cipants à leur environne­ ment proche et à la nature ordinaire. La biodiversité, c’est aussi la nature à notre porte, pas seulement les espèces rares !” Biodi­ versité qui est également un indicateur de l’environ­ nement dans lequel on vit.

Moins il y a de biodiver­ sité, plus il y a un dérègle­ ment dans les écosys­ tèmes. Ce programme s’inscrit dans un dispositif plus large porté par le Museum national d’his­ toire naturelle. “Le Museum nous a permis de reprendre leur programme d’observation animale.

Nous avons sélectionné avec eux des espèces de Franche­Comté suscepti­ bles d’être vues dans nos jardins” reprend Valérie Bourgoin. Il s’agira donc dans un premier temps d’observer ces différentes espèces : 21 types d’escar­ gots et 5 types de limaces, 29 types de papillons, et 16 types d’oiseaux, pro­ gramme qui vient de se terminer. On ne parlera pas d’espèce mais bien de “type”, plus facilement identifiable par des ama­ teurs. “Il est difficile d’aller plus loin dans la détermi­

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maximum d’espèces observées au même moment. Des feuilles de comptage permettront par la suite de rentrer ces données sur le site www.nos­jardins­a­la­loupe.fr.

Fin avril, le programme papillons va débuter, tan­ dis que celui des escargots et limaces court jusqu’à octobre. Aujourd’hui, 150 particuliers sont inscrits sur le site, pour toute la Franche­Comté, plus de 300 enfants et scolaires participent au pro­ gramme, pour au total un peu moins de 500 obser­ vateurs. Chaque fin d’an­

née, les données récoltées sont transmises au Museum national d’his­ toire naturelle. Les pre­ miers bilans des scienti­ fiques devraient être rendus courant 2015.

“Mais on sait déjà qu’on observe moins d’espèces et de diversité dans nos jardins. Certaines espèces se développent plus que d’autres.”

Retrouvez toutes les dates des animations, formations et ateliers d’échange sur la biodiversité au jardin sur la page Facebook du CPIE Bresse du Jura, ou au 03 84 85 12 75 .

La société d’horticulture de Dole apporte désormais ses conseils aux communes

Validée lors de sa dernière assemblée générale, la société d’horticulture de Dole vient de créer une section “aide aux communes” afin d’aider les collectivités dans leur fleurissement. Créée en 1858, cette

& piscines

nation, mais cela suffit pour les scientifiques. Ce qui les intéresse, c’est de se rendre compte si les populations augmentent ou diminuent, ou si le groupe varie.”

La seconde étape consis­ tera en une présentation de son jardin (tonte, utili­ sation de pesticides, haies, marre…) afin de mieux appréhender son environnement. Un guide méthodologique sera fourni aux participants, avec les périodes d’obser­ vation, et le protocole.

L’objectif est de rendre compte, à un moment choisi dans le mois, d’un

association est la plus ancienne et importante de Dole. Elle compte aujourd’hui 234 adhérents, tous jardiniers amateurs. Elle organise chaque année des voyages thématiques autour des parcs et jardins, des visites de jardins, une soirée “conseils en plantation” avant l’automne et des ateliers d’art floral avant Noël.

Cette nouvelle section est née à la demande de plusieurs adhérents faisant partie de la commission fleurissement de leur commune respective, et souhaitant avoir des conseils. En 2014, l’association était déjà intervenue à titre gracieux auprès des communes de Crissey, Annoire, Brans, Cramans, Choisey et Nevy-lès-Dole. Thierry Paillet, membre de la société d’horticulture, qui est aussi

responsable des espaces verts à la ville de Dole, a pris la responsabilité de cette section communes. “Nous étions souvent sollicités par les petites communes, qui ont parfois un petit budget fleurissement, pour des conseils d’arbustes automnaux, ou de plantes florales”, explique Patrick Guinand, président de l’association. Un mail a été envoyé à toutes les communes susceptibles de solliciter les conseils de la structure. Deux prestations seront proposées : un déplacement sur place avec conseils, pour un tarif de 45 euros, ou une adhésion à l’année pour 25 euros. Cette adhésion à la section permettra aux communes d’assister à deux journées d’information par an : une au printemps pour les plantations estivales, et une en automne pour les plantations automnales.

Société d’horticulture : 06 76 25 56 92.

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Ouvrez-vous à une nouvelle façon de faire vos courses

Dries Colpaert - Président Colruyt France

“Notre ambition essentielle ?

Offrir les meilleurs prix pour chaque produit, à tout moment” Bientôt 20 ans après la première implantation en France, un magasin nouvelle génération ouvre à Dole. Tout un symbole.

Que représente cette ouverture pour vous ?

C’est pour moi personnellement un point culminant dans l’histoire de Codifrance. Presque un sommet pour mes activités en France. Cela correspond au travail fait par nos équipes depuis notre arrivée en France et notamment ces deux dernières années. Nous voulons aujourd’hui partager les résultats de nos efforts, de notre travail avec nos clients. Nous présentons aujourd’hui à Dole un nouveau concept, un nouveau look, un magasin plus moderne au regard de notre parc actuel. C’est un honneur pour nos collaborateurs. Un grand moment pour le groupe en France.

Qu’en est-il de l’évolution du groupe en France durant ces deux décennies ?

Vérifiez. Ici, c’est tout simplement moins cher.

En 98 à mon arrivée, nos magasins s’appelaient encore “Coccinelle” ou “Coccimarket”. En 2000, nous avons créé Colruyt “Prix-Qualité”.

Un concept qui n’a cessé d’évoluer ces dernières années. Les premières

années, nous avons réaménagé les supermachés existants, et à partir de 2003/2004, nous avons ouvert de nouveaux points de vente. Aujourd’hui nous disposons de 73 magasins Colruyt en France ! Une belle progression.

L’ouverture de ce magasin nouvelle génération à Dole marque un tournant, un aboutissement, l’avenir de Colruyt en France.

Pourquoi ce nouveau concept ?

Ce nouveau concept reflète la modernité, l’avenir. Des magasins plus accueillants, plus chaleureux, plus transparents, plus efficaces… pour apporter plus de confort aux consommateurs. Mais n’oublions pas nos priorités : rester l’enseigne de proximité la moins chère. Offrir tous les jours l’essentiel au prix le plus bas.

Un accès à des produits frais de grande qualité, proche de chez soi et pas plus cher. Nous allons poursuivre notre développement et rénover l’existant sous le modèle dolois. En 2015, quatre nouveaux magasins et six magasins rénovés ; en 2016, six nouveaux magasins et quatre rénovations…

Que vont découvrir vos clients ?

Nos clients vont découvrir un magasin extérieurement différent. À l’intérieur, une ambiance plus colorée, plus chaleureuse…

De nouveaux rayonnages, de nouvelles caisses plus pratiques, une boulangerie artisanale, une boucherie encore plus ouverte vers les clients, un assortiment de vins renforcé, des écrans d'information…

Au final, plus de confort, de fonctionnalité, de lisibilité… pour que nos clients se sentent à l'aise et prennent du plaisir à faire leurs courses au meilleur prix.

Eric Collas - Directeur marketing Colruyt France

“Ce qui nous guide ?

Les attentes des clients !”

Eric Collas, Directeur marketing du groupe Colruyt France, nous présente l’aménagement du magasin nouvelle génération de Dole. Un “véritable lieu de vie”, où tout est réuni pour faciliter la vie des clients : plus simple, plus confortable et plus agréable.

Le groupe Colruyt gagne en notoriété en France. Mais qui êtesvous ? Quelle est votre philosophie ?

valeurs contribue à notre image.

Nous poursuivons notre chemin, tout en restant discrets.

Colruyt est un groupe familial, présidé aujourd’hui par Jef Colruyt.

Son grand-père, un boulanger, eut l’idée de faire du commerce de gros dans les années 60, au sein d'un grand hangar ouvert au public. Nous avons conservé de cette époque un style dépouillé, simple, sans chichis, au plus près du métier de distributeur, avec des liens directs entre le fournisseur et le client. Nous ne sommes pas soumis aux contraintes de la bourse, elle-même soumise à la volatilité des capitaux.

Nous avons donc une approche moins financière et plus humaine.

L'entreprise est gérée comme une famille, avec une prise en compte des individus et du capital humain.

Un magasin Colruyt nouvelle génération ouvre ses portes le 1er avril à Dole. L'ancien bâtiment a été rasé, puis un nouveau a été reconstruit à côté. Pourquoi ce choix ?

Qu'est-ce qui fait aujourd'hui votre image de marque ?

Colruyt est une enseigne perçue comme pas chère, sobre, voire minimaliste, avec des rayons de qualité, comme la boucherie, les fruits et légumes… et demain la boulangerie. La constance de ces

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Le bâtiment, qui datait des années 50, ne correspondait plus à nos standards. Nous estimions qu'il n’était plus en phase avec notre image, celle d'une enseigne moderne avec des rayons frais qualitatifs. Il était donc plus simple de repartir de zéro !

Alors que certaines grandes surfaces s’agrandissent, vous, vous avez fait le choix de ne pas ajouter de mètres carrés supplémentaires. Pourquoi ?

Alors que nous défendons une offre simple, pourquoi rajouter des mètres carrés ? Nous allions complexifier le choix pour les clients, tout en ayant plus de stocks, et ainsi mettre en péril la rentabilité. Nous maîtrisons aujourd'hui notre croissance, nous

ne cherchons pas à mettre en place une politique agressive, et nous ne souhaitons pas nous transformer en hypermarché. Nous ne voulons pas perdre notre âme. Par ailleurs, nous défendons une consommation raisonnée, où le client va à l'essentiel.

Comment avez-vous pensé l’aménagement de ce nouveau magasin de 1200 m2 ?

Nous l’avons pensé dans cet esprit : plus simple, plus confortable, et plus agréable. Les allées sont plus spacieuses, et les rayons ont davantage de capacité. Le mobilier est plus moderne. Nous avons signalé les points forts de l'enseigne par des marques de couleur : la boucherie, l'espace fraîcheur, les vins, la boulangerie… Ce qui nous a guidé, ce sont les attentes des clients : ils veulent aller à l'essentiel, faire des achats rapides et simples, et ne pas être tentés de trop dépenser, tout en vivant bien !

Ressentez.

Ici, la qualité est préservée

Agir en faveur du développement durable, une véritable éthique pour Colruyt C’est par des gestes quotidiens que l’enseigne souhaite agir pour la planète et réduire son empreinte carbone. “L’écologie, ça ne veut pas dire décroître. L’écologie, c’est améliorer les conditions de vie et de rentabilité, tout en diminuant notre impact sur la planète” assure Eric Collas, directeur marketing France. Une philosophie mise en application au quotidien dans les différentes strates du groupe. En Belgique, les magasins sont alimentés grâce à l’énergie verte. A terme, l’enseigne souhaiterait appliquer dans ses magasins français ce type d’énergie propre. En France, le site de Rochefort-sur-Nenon est déjà équipé d’un véhicule électrique, et il est prévu d’installer sur le parking du nouveau supermarché une borne de recharge pour véhicules électriques. Les affiches et le papier sont remplacés par des écrans digitaux à faible consommation. Ces derniers affichent les promotions et thématiques en cours, des messages de bienvenue, et, à court terme, des films sur la traçabilité des produits.

Une nouvelle boulangerie Ă Dole !

Un des points forts de ce nouveau magasin : une boulangerie artisanale, oĂš le pain est fabriquĂŠ et cuit sur place, Ă base de farine traditionnelle. La baguette tradition et le pain y sont confectionnĂŠs, ainsi que quelques pains aromatiques et de saison, prĂŠparĂŠs Ă base de produits locaux. Des

tartes maison de saison seront Êgalement à la disposition des clients, ainsi que quelques pâtisseries. Quatre à cinq embauches, dont trois boulangers professionnels, sont nÊcessaires pour le bon fonctionnement de ce nouveau service et assurer une cuisson toute la journÊe.

Regardez. Ici, les bons produits ont leur place

Antonio Lopez G. - Directeur des ventes Colruyt France

“7 000 rĂŠfĂŠrences pour l’alimentaire !â€?

Quelle est la politique de prix mise en place par Colruyt ?

Notre politique de prix pour les marques nationales est simple. Elle consiste à aller chercher à la concurrence les prix les plus bas parfaitement comparables. Nous nous alignons ensuite sur le prix le plus bas relevÊ. Pour ce qui est des marques distributeurs, nous sommes Êgalement attentifs au marchÊ, mais la qualitÊ peut fortement varier d'une enseigne à l’autre.

Comment parvenez-vous Ă mettre en Ĺ“uvre cette politique ?

Nous avons une ĂŠquipe de releveuses qui sillonnent chaque jour toute la concurrence locale afin de relever les prix du marchĂŠ. Nous suivons le prix le plus bas du marchĂŠ. Nous sommes ĂŠgalement attentifs Ă rester sur un assortiment

Antonio Lopez G., Directeur national des ventes, revient sur la politique de prix entretenue par Colruyt mais aussi sur les nombreuses rÊfÊrences dans l’alimentaire et le non-alimentaire... Rencontre. efficace pour le client. Nous proposons tout de même 7 000 rÊfÊrences rien que pour l’alimentaire. Ce qui nous met au même niveau que certains concurrents plus grands en surface.

Autant dire que le client trouve tout ce qu’il lui faut pour faire ses courses de la semaine.

Nous comparons nos prix avec ceux de nos concurrents

Et du cĂ´tĂŠ du non-alimentaire ?

Le non-alimentaire est Êgalement bien reprÊsentÊ avec 7 000 à 8 000 produits de consommation courante : piles, ampoules, produits de mÊnage, jouets, textile, papeterie‌ Les rayons sont complÊtÊs au grÊ des saisons : barbecue, dÊcorations de NoÍl‌

Nous relevons chez nos concurrents

Nous adaptons nos prix automatiquement

Une boucherie traditionnelle relookÊe Au sein de votre nouveau supermarchÊ Colruyt, retrouvez toute la qualitÊ d’une boucherie traditionnelle oÚ la viande charolaise est dÊcoupÊe et travaillÊe artisanalement sur place par des bouchers professionnels. La viande de bœuf provient exclusivement de gÊnisses de race charolaise, reconnues pour leur qualitÊ gustative. Même en promotion, il s’agit toujours de la même qualitÊ de viande.

Les autres viandes (agneau, porc‌) sont Êgalement d’origine française, avec un approvisionnement local. Le laboratoire oÚ la viande est travaillÊe a ÊtÊ agrandi et encore plus ouvert à nos clients. Le service reste traditionnel dans une ambiance plus moderne avec de nouvelles couleurs.

Demandez-nous.

Ici, c’est simple comme bonjour.

Une équipe à votre service !

Laurent Renaut - Responsable de votre Colruyt à Dole

“L’équipe est impatiente car elle sait que l’attente des clients est grande !”

Laurent Renaut est responsable du magasin de Dole. Une telle transformation ne peut que le réjouir !

Tout comme son équipe qui s’impatiente de l’ouverture pour profiter de ces nouvelles installations et les partager avec la clientèle. Rencontre…

Grâce au système Collect&Go, vous faites vos courses depuis votre canapé, les équipes de Colruyt se chargent du reste !

Il suffit de se connecter sur le site www.collectandgo.fr, de créer un compte, puis de réaliser ses courses en ligne. La quasi-totalité des produits de votre magasin Colruyt se retrouve dans les allées virtuelles de ce site. Une fois votre commande validée, vos courses sont préparées, puis rangées dans des box pliants consignés. Vous pourrez ensuite les récupérer dans votre supremaché par une entrée dédiée. Nous sommes très attentifs à conserver la qualité des produits préparés. Les prix pratiqués sur Collect&Go sont les mêmes qu’en magasin.

Colruyt France 73 supermarchés Colruyt “Prix-qualité” 67 Collect&Go (courses en ligne) 270 magasins de proximité “Coccimarket” et “Panier sympa” 1925 collaborateurs, 1652 équivalent temps pleins Pro à Pro distribution (Foodservice) : 15 sites en métropole, activité Dom Tom export, 1569 collaborateurs, 1544 équivalent temps pleins Chiffre d’affaires total Colruyt France : 1 milliard 133 millions d’euros

enfants. L’équipe sera renforcée pour assurer le meilleur accueil aux clients.

C’est une grosse attente ! C’est le premier magasin du nouveau concept en France et il se fait à Dole.

Nous sommes ravis de participer à cette aventure et moi plus particulièrement en tant que responsable. Imaginez, l’ancien magasin datait de 1976 ! Un bâtiment tout neuf, un nouvel aménagement, du nouveau matériel, de nouveaux services… tout cela va faire grand bien. L’équipe est impatiente car elle sait que l’attente des clients est grande.

Comment va s’organiser le personnel dans ce nouvel espace ?

Justement, comment comptez-vous accueillir les clients ?

Une inauguration est prévue pour les clients. Nous avons prévu des visites guidées, des promotions spéciales pour Pâques, des dégustations et nous offrirons des chocolats aux

Contrairement à ce que l’on peut penser, le nouveau magasin n’est pas plus grand que l’ancien. Il est plus aéré. Nous restons dans le format Colruyt, une surface suffisante pour proposer l’essentiel. Un magasin à taille humaine. On garde la même équipe au complet : treize employés, une apprentie et deux étudiants le dimanche. Nous embauchons deux CDD et une personne du groupe sera présente temporairement pour nous accompagner.

Allez-vous offrir de nouveaux services ?

Nous embauchons des boulangers pour assurer un service de qualité du matin au soir. La boucherie traditionnelle s’est modernisée et notre service de courses en ligne Collect&Go est beaucoup plus pratique grâce à un accès direct. Les caisses sont, elles aussi, de nouvelle génération. Elles limitent les efforts tant du personnel que des clients.

Tout est plus moderne, plus fonctionnel, plus efficace pour la clientèle.

Ce nouveau magasin est un peu un test pour le groupe ?

Oui en effet. Mais ce n’est pas une nouveauté pour nous. La proximité du magasin de Dole avec le siège national à Rochefort fait que nous sommes souvent les premiers testeurs ! C’est un honneur pour nous.

La nouveauté la plus importante est sans conteste la boulangerie artisanale.

Interviews, rédaction et mise en page : Paoh ! Dole - Photos : Colruyt France

www.collectandgo.fr

Que représente pour vous et le personnel ce nouveau magasin ?

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A m é n a g e m e n t extérieur

Hors-série avril 2015 - Pays Dolois

Aménagement extérieur

Jardinage

21

Quelles étapes pour un projet d’aménagement de jardin ?

Les métiers du paysage : de l’esprit créatif pour personnaliser votre jardin De la création de jardins à l’entretien des espaces verts, les métiers du paysage sont variés. Les entreprises ont plutôt bien résisté à la crise en Bourgogne-Franche-Comté, avec un chiffre d’affaires qui stagne. 2015 n’offre pas de réjouissantes perspectives avec la baisse de la commande publique annoncée par les collectivités. Le point avec Olivier François, président départemental de l’UNEP pour le Jura, principale organisation professionnelle du secteur.

Combien d’entreprises du paysage compte la région Franche-Comté ? Quelle est la part d’auto-entrepreneur ?

La grande région Bourgogne Franche-Comté compte 1210 entreprises du paysage en 2013, représentant 4,5 % des entreprises du secteur. 3900 actifs travaillent au sein d’une entreprise du paysage en Bourgogne Franche-Comté, pour 215 millions d’euros de chiffre d’affaires, en 2013. Il est à signaler qu’un paysagiste n’a pas le droit d’avoir le statut d’auto-entrepreneur. Nous avons un statut agricole et nous dépendons de la MSA. Les activités de la MSA ne sont pas éligibles au statut d’auto-entrepreneur, et un paysagiste auto-entrepreneur est donc dans l’illégalité, et de fait n’est pas assuré.

Dans le Jura, des entreprises se créent-elles dans le secteur ?

Le nombre d’entreprises est plutôt à la hausse, des entreprises de paysage se créent. Il y a une grosse diversité dans ce secteur.

Quels sont les différents types

d’entreprise du paysage ?

Il y a d’abord les paysagistesconcepteurs qui dessinent et créent les jardins. Il y a ensuite les paysagistes-aménageurs, qui réalisent les dessins du concepteur. Il y a enfin tout ce qui concerne l’entretien du jardin : tonte, taille, traitements phytosanitaires… On observe également différentes spécialités : des entreprises spécialisées dans l’élagage, dans les toitures et murs végétalisés, dans les aménagements de jardin d’intérieur, ou encore dans l’arrosage automatique…

Toujours dans le Jura, le chiffre d’affaires global des entreprises du paysage est-il à la hausse ?

Même si il y a plus d’entreprises, le chiffre d’affaires est plutôt en stagnation. Beaucoup d’entreprises disparaissent également.

Les restrictions budgétaires des collectivités vous font-elles craindre encore plus de baisse de la commande publique ?

Nous avons trois types de clients : les marchés publics et privés, les

entreprises et les particuliers. Pour 2015, tout le monde craint une baisse de la commande publique.

L’État et les collectivités n’investissent plus comme avant. Le marché des particuliers ne rattrapera pas ce retard, car la construction est également en baisse. Les entreprises d’une certaine taille qui pouvaient répondre auparavant aux marchés publics perdent aujourd’hui leurs clients et se tournent vers le marché des particuliers, alors qu’elles ne sont pas forcément structurées pour ce type de marché.

Les entreprises du paysage peuvent-elles être déclarées “services à la personne” ?

Il y a deux catégories d’entreprises proposant des services à la personne, permettant de faire bénéficier à leurs clients des crédits d’impôt. Soit les entreprises créent elle-même leur service d’aide à la personne avec agrément préfectoral. Soit les entreprises adhèrent à des coopératives qui possèdent déjà l’agrément. Signalons que “Artisans à domicile Jura” a été la pre-

mière coopérative à se mettre en place en France.

Les services à la personne peuvent-ils devenir un nouveau marché du secteur ?

Avec le vieillissement de la population, les gens ont moins de moyens physiques pour entretenir leur jardin. Mais il y a aussi la question budgétaire. La loi Borloo a mis en place une défiscalisation en la matière qui a évolué.

Aujourd’hui, il est possible de bénéficier d’une réduction d’impôt ou d’un crédit d’impôt de 50 % des dépenses pour l’entretien d’un jardin. Il existe un plafond de 5 000 euros pour le jardinage, soit une réduction de 2 500 euros. Un actif non imposable peut bénéficier d’un crédit d’impôt, qui ne s’applique que pour les foyers fiscaux comprenant au moins un actif. Les retraités non imposables en sont donc exclus.

C’est un système un peu injuste, car il s’adresse à des retraités plus aisés qui paient l’impôt. Les petites retraites ne peuvent accéder ni à la réduction, ni au crédit d’impôt.

Propos recueillis par C.G.

Vous êtes futur propriétaire et vous souhaitez réaliser un projet d’aménagement de votre jardin en passant par un professionnel du paysage : il est tout d’abord conseillé de se renseigner auprès d’un paysagiste dans le cadre d’un premier entretien souvent gratuit, et cela avant même de déposer le permis de construire. Cette première approche permettra souvent d’éviter des erreurs pouvant s’avérer coûteuses par la suite. “Par exemple, les circulations intérieur / extérieur sont importantes, et il faut penser aux liaisons, notamment avec la cuisine, pour l’été” explique Olivier François, président départemental de l’UNEP. Si vous souhaitez passer par un payasagiste-concepteur, ce dernier vous apportera des conseils pour optimiser les travaux, grâce à une vision globale de la construction et son intégration paysagère.

Activer votre bon sens quant aux choix des plantations ! “Le végétal, c’est vivant, martèle Olivier François. On ne va pas planter un olivier dans le Jura ! L’exotisme, c’est pour les vacances. Ce qui rend la France belle, c’est l’identité de ses paysages, nous en sommes tous individuellement acteurs.” Après le premier contact, le paysagiste prendra soin de sensibiliser ses clients au paysage, ses contraintes

environnementales (climat, nature du sol, exposition, orientation…) et réglementaire (PLU, règlement de lotissement…). Ensuite, ce dernier fixera le cahier des charges de ses clients, en prenant en compte leurs goûts et souhaits, la composition de la famille (enfants ou non…). “Certains clients ont des souhaits très précis, comme celui de pouvoir pendre du linge dehors, ou pouvoir observer les enfants depuis la cuisine, reprend le paysagiste. D’autres nous indiquent seulement quelques orientations sur leurs goûts.” Le professionnel devra par la suite donner une idée budgétaire à ses clients, avant de proposer une chronologie cohérente dans l’avancée par étapes des aménagements. Etapes qui pourront s’adapter au budget des clients, en les étalant dans le temps par exemple.

Une fois le projet défini, il faut passer à la réalisation. S’il est bricoleur, le particulier pourra le réaliser lui-même, ou alors passer par un paysagiste aménageur. Là aussi, c‘est à la carte, il pourra mettre la main à la pâte pour certaines étapes, ce qui devrait alléger le prix final.

Contacts : Sophie Barot-Cortot, déléguée régionale Unep Bourgogne-Franche-Comté : 06 08 28 54 92. Olivier François, président UNEP Jura : 03.84.42.18.55.

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Jardinage

A m é n a g e m e n t extérieur

Hors-série avril 2015 - Pays Dolois

Aménagement extérieur Bien choisir sa véranda

Quel store pour sa terrasse ?

Véritable pièce supplémentaire, la véranda peut aussi jouer un rôle protecteur entre la maison et l’extérieur pour réaliser des économies d’énergie.

Le principal avantage de possé­ der une véranda réside dans le fait d’avoir réellement une pièce supplémentaire, qui va apporter plusieurs éléments de confort : un espace supplémentaire dans la maison, une ouverture sur le jardin très appréciable en toutes saisons, et un espace de protec­ tion avec l’extérieur favorisant les économies d’énergie grâce au double vitrage et aux profilés en aluminium à rupteur de pont thermique. L’installation d’une véranda exige de connaître les règles d’urbanisme afin d’insérer parfaitement le projet dans son environnement. Il est nécessaire d’effectuer des démarches auprès de la mairie en amont pour connaître les particularités de la zone d’habitation. Certaines règles de base sont à respecter. Si la surface de la véranda est supé­ rieure à 20 m², cela implique la demande en mairie d’un permis de construire. Cette demande doit comporter différentes infor­ mations décrivant le projet d’im­ plantation (coloris, matériau, sur­ face réelle, plan ...). Si la surface

ne dépasse pas 20 m², une sim­ ple déclaration de travaux auprès de la mairie suffit.

Préparer son projet Avant de se lancer dans l’installa­ tion d’une véranda, il faut bien avoir préparé son projet pour lui permettre de jouer son rôle effi­ cacement.

L’orientation de la véranda va dépendre des plans de la maison et de son environnement direct (arbre, ombre…), de l’usage que va avoir la véranda mais aussi de la région habitée. Plus elle va être orientée sud, plus elle captera de la chaleur.

Exposition Sud : adaptée pour une véranda d’hiver dans notre région. Ainsi elle capte tous les rayons du soleil pour assurer une température agréable à l’inté­ rieur.

Exposition Nord : envisageable si la véranda n’est pas utilisée durant l’hiver. Elle permet d’avoir une température agréable mais un ensoleillement limité et jamais direct.

Exposition Ouest : la véranda

Les stores d’extérieur protègent efficacement du soleil, s’installent et s’utilisent facilement, tout en sachant se faire discrets. Marre de votre parasol qui encombre votre terrasse avec son énorme pied, qui ne vous offre qu’une ombre restreinte et qu’il faut déplacer au fil des heures pour suivre la course du soleil ? Le store d’extérieur, plus communément appelé store banne ou à projection, permet d’obtenir un maximum d’ombre à un endroit stratégique que vous avez l’habitude de fréquenter l’été. Il existe trois grandes familles de stores d’extérieur, chacune répondant à des besoins différents.

Pour un store classique, dit “monobloc”, la toile vient s’enrouler sur une simple barre. L’encombrement est réduit, ce qui facilite son intégration dans des endroits difficiles d’accès. En revanche, la toile et le mécanisme du store ne sont pas du tout protégés contre les intempéries.

Dans un store semi-coffre, la toile vient s’enrouler dans un coffre semi-fermé qui la protège des intempéries. L’installation est facile et la toile est protégée, mais l’armature du store reste exposée aux intempéries.

Dans un store coffre intégral, la toile de store vient s’enrouler dans un coffre mais, à la différence du précédent, celui-ci est complètement fermé. L’équipement est parfaitement hermétique ce qui lui assure une meilleure protection. Par ailleurs, l’esthétique est discrète puisque le store est complètement caché. En revanche, le coût est plus élevé que pour un modèle monobloc ou semi-intégral.

© Gilles Stepczak

recevra le soleil l’après­midi, il faut donc s’attendre à avoir une température élevée à l’intérieur durant l’été. Appréciable l’hiver.

La véranda doit être érigée sur un plan parfaitement plat et contre une façade d’aplomb. De plus, elle doit absolument reposer sur des fondations saines et stables.

Contemporaine, classique, victo­ rienne, asymétrique… il existe autant de styles et de formes de véranda que de fabricants. Vous pouvez notamment jouer sur la forme de la structure (droite, ronde, ovale ou à pans coupés)

ou du toit (toiture une ou deux pentes ou pour les plus créatifs une toiture croupe, c’est­à­dire à quatre pentes dont deux plus étroites). Le choix du matériau joue un rôle primordial dans l’es­ thétique que vous voulez donner à votre véranda. Le bois authen­ tique et chaleureux s’adapte à dif­ férents styles de maisons, princi­ palement les plus élégantes. Les villas en pierre s’accommodent très bien par exemple d’une véranda en bois. L’aluminium et le PVC sont réservés aux maisons les plus modernes.

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Jardinage

A m é n a g e m e n t extérieur

Avril : quelques conseils de jardinage en ce début de printemps

Hors-série avril 2015 - Pays Dolois

AMÉNAGEMENT EXTÉRIEUR Quels matériaux pour votre terrasse ?

Ça y est, le printemps est arrivé ! Il est temps de mettre le nez dehors et de reprendre vos outils de jardinage. Mais par quoi commencer ? Quels plantes et légumes semer en avril, un mois difficile où fraîcheur et douceur peuvent alterner ? Quelques conseils avec l’association Fleurir Rainans, pour redonner vie à votre jardin. point des pesticides chi­ miques, est une de ces alter­ natives : ces plantes, à l’ins­ tar des carottes, de la sauge, du romarin, du thym… attire certains insectes, et les éloi­ gnent donc de leur cible.

Les fleurs et les plantes

Un jardin sain Avec le réveil de la nature, c’est le moment de tailler les haies et les rosiers, si cela n’a pu être réalisé avant en raison du gel encore pré­ sent. Puis on pourra procé­ der à un paillage, c’est­à­dire recouvrir le sol de matières organiques dans les massifs désherbés. “Cela évite le désherbage, et permet de diminuer les fréquences d’ar­ rosage”, explique Evelyne Bichet, membre et secré­ taire de l’association rainan­

taise.

Il faut toutefois éviter de pailler trop près des plantes, afin d’éviter de les étouffer.”

L’association tient à rappeler qu’il existe des solutions alternatives aux produits phytosanitaires, qui, en plus d’impacter l’environnement, les insectes, les sols… tou­ chent la santé humaine.

L’utilisation de “plantes compagnes”, ancienne méthode de culture prati­ quée par des générations de jardiniers avant la mise au

“Il est conseillé de diversifier au maximum les plantes, afin d’arriver à un équilibre naturel”, reprend Evelyne Bichet. “La monoculture est mauvaise pour les sols.” En avril, dans nos régions encore fraîches, il sera plus prudent d’attendre encore un peu avant de semer des fleurs. “Il y a encore des gelées nocturnes qui peu­ vent condamner les petites fleurs, il faut attendre les saints de glace les 11, 12 et 13 mai.” Les arbustes et plantes vivaces pourront en revanche être d’ores et déjà plantés. Pour ce qui est du choix des fleurs, cela va dépendre des goûts du jardi­ nier, mais aussi de l'exposi­ tion et de la terre. Certaines

plantes grillent au soleil, tan­ dis que d'autres s'en accom­ modent. “Il ne faut pas avoir peur de se tromper, l'erreur est formatrice. Mieux vaut commencer petit, et agran­ dir par la suite. Quoi qu’il en soit, le jardinage est une affaire de patience, il faut savoir être humble.”

Le potager En avril, vous pourrez semer tous les types de graines potagères, mais il faudra évi­ ter les “frileuses”, à l'instar des tomates, poivrons, aubergines… Là aussi, il est préférable d'attendre les saints de glace. Les oignons, aulx, échalotes, pommes de terre… en pleine terre seront les bienvenus.

Arrosage “A la plantation, il faut arro­ ser abondamment, continue la bénévole. Pour l'entretien, il suffit de plonger son doigt dans la terre. Si celle­ci est fraîche et humide, il n'est pas utile d'arroser.”

Le bois pour s’évader Les résineux (pin et sapin) sont adaptés aux sols extérieurs grâce à un traitement autoclave qui les protège des agressions biologiques (insectes et champignons). Ces bois sont économiques mais nécessitent d’être lasurés pour prolonger leur durée de vie.

Avec leurs teintes chaudes et leur aspect huilé, les bois exotiques sont naturellement imputrescibles et résistent aux intempéries. Ils sont plus onéreux mais aussi plus robustes. Le bois grisaille avec le temps. Certains traitements peuvent retarder ce phénomène ou raviver la teinte d’origine.

Terrasses en pierre pour de l’authenticité La pierre est un élément naturel qui s’intègre parfaitement dans les jardins.

Deux choix s’offrent à vous : soit utiliser des pierres naturelles, soit de la pierre reconstituée, très résistante et qui possède également de nombreux avantages. Concernant la pierre naturelle, les variétés sont nombreuses et les propriétés diffèrent d’un type de

pierre à un autre. Pour choisir la pierre que vous utiliserez, privilégiez une pierre de la région qui résistera mieux au climat local et qui s’adaptera aussi plus facilement au paysage local. Les principales variétés de pierres sont l’ardoise, le marbre, le grès, le granit, le buxy et bien d’autres encore.

Le carrelage pour tous les goûts Les sols foncés sont parfaits pour les intérieurs urbains et très design. Les sols sombres soulignent les murs et mettent en valeur vos meubles. Il convient de les réserver aux pièces lumineuses. Un parquet teinté peut également sublimer votre choix de décoration. Les teintes naturelles et le style scandinave font également leur retour. Optez pour des sols stratifiés ou des bois clairs, d’aspect brut, vieilli ou blanchi. Ils se marient parfaitement avec les teintes chaudes et naturelles. Enfin, les lames larges et chanfreinées sont à l’honneur : elles agrandissent l’espace et apportent du style à votre intérieur !

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Pays Dolois n°170 – Avril 2015

PETIT-NOIR

L’église a retrouvé sa boule !

L’église de Petit-Noir fait l’objet d’une importante restauration qui lui redonnera de nouvelles couleurs avant la fin de l’année. Grosse boule située à la base de la croix, le pied-de-louche, après d’impressionnantes manœuvres qui ont consisté à le décrocher, vient d’être remis en place.

Construite au XVe siècle, puis rebâtie au XVIIe siècle, l’église Saint­Pierre de Petit­Noir est un haut lieu du patri­ moine de la Plaine Jurassienne, puisque la croix de pierre qui se dresse devant elle est inscrite à l’inventaire des monuments historiques. Elle a été édifiée en 1454 sous la dédicace de l’évêque Antoine. Lors du siège de Dole en 1636, elle a été brûlée puis recons­ truite en 1661. La grosse cloche, bapti­ sée Marie­Françoise, a été refondue plusieurs fois. Face à l’usure du temps et pour la sécurité des habitants, la mairie de Petit­Noir a décidé d’entre­ prendre une restauration de l’édifice.

En janvier dernier, les travaux de réno­ vation du “pied­de­louche”, armature située à la base de la croix devenue instable, ont débuté. Il a fallu l’inter­ vention d’impressionnants engins pour décrocher la boule au sommet de l’église. En effet, il a fallu le démonter pour le travailler en atelier. Il a retrouvé sa place le 27 mars dernier.

Avant cela, le vitrail du narthex a été déposé en décembre dernier pour être restauré en atelier. Enfin, les autres vitraux bénéficieront d’un coup de jeune au printemps prochain. “Ces tra­ vaux sont importants pour la sauve­ garde de notre patrimoine et pour la sécurité” indiquait Etienne Cordier, maire de la commune. C’est une enve­ loppe de 7 800 euros pour la réfection des vitraux cassés et 6 700 euros pour la réfection du pied­de­louche qui a été débloquée par la commune.

Une vie pas comme la nôtre...

Dans le cadre d’un échange scolaire avec une école située dans la ville de Fada N’Gourma au Burkina Faso, des artistes Burkinabés sont venus faire découvrir leur culture aux enfants de l’école de Dammartin.

“Ici, c’est bon, c’est la joie !” C’est ce que signifie “Yankadiy”, le nom de la troupe qui est venue, les 16 et 17 octobre 2014, au pôle scolaire de Dammartin­Marpain pour nous faire découvrir leur univers.

Ils ont d’abord montré aux plus petits des marionnettes en bois qu’ils avaient fabriquées, puis ils les ont mises en scène dans un specta­ cle. Après, les élèves et les maî­ tresses ont réalisé quelques pas de danse dans une ambiance très fes­ tive ! Le lendemain, ils sont revenus pour apprendre aux plus grands une chorégraphie de danse africaine et faire découvrir leurs instruments traditionnels “faits maison”. Nous avons pu jouer du djembé, du bala­ fon, du dum­dum, le tout accompa­ gné d’une petite chanson. Enfin, nous avons fait du batik qui est une technique d’impression sur t­shirt.

Cela consiste à réaliser des motifs en nouant des cordes sur son t­shirt puis en le trempant dans de la tein­ ture naturelle. Nous étions très contents de leur venue, et tout le monde a passé une excellente jour­ née. En fin d’après­midi, ils ont

Les élèves de CM2 de l’école de Dammartin-Marpain

vendu leur artisanat (bracelets, tam­ tam, bricolage avec des canettes) et, une fois les t­shirts presque secs, nous les avons récupérés et emme­ nés chez nous.

Un projet qui ne passe pas inaperçu Cette journée fait partie d’un projet plus grand pour récolter des fonds afin de construire une nouvelle école au Burkina Faso. En effet, là­ bas, les enfants sont très nombreux et il n’y a pas assez de places pour les accueillir. Il y a actuellement 42 élèves au CP1, 43 au CP2, 45 élèves au CE1, 61 au CE2, 58 au CM1 et 54 élèves en CM2. Certains travail­

lent donc dans des “classes paillottes”. Elles sont faites en terre, ont un toit en paille et doivent être reconstruites régulièrement. Les élèves de CM1 des deux écoles sont en correspondance. Ils se sont écrit des lettres dans lesquelles ils se sont présentés, ont parlé de leur famille et ont raconté leur vie quo­ tidienne à la maison et à l’école. Ils ont également envoyé des photos et vont continuer leur correspon­ dance jusqu’en CM2.

Nous espérons qu’ils aient plus de moyens pour apprendre dans de meilleures conditions afin de lutter contre l’illettrisme en Afrique.

Les élèves de CM2 de l’école de Dammartin­Marpain

Partenariat entre le Journal “Le Pays Dolois” et l’Education nationale Pour la 5e année consécutive, ce projet pédagogique est renouvelé. Après l’intervention d’un journaliste dans les classes afin de faire découvrir ce métier, les enfants se mettent dans la peau de reporters en herbe et réalisent un article sur un thème de leur choix. Retrouvez en juin la classe de Choisey.

économie et commerce 27

Pays Dolois n°170 – Avril 2015

IMPLANTATION La zone Innovia accueille

Horaires d’ouverture : Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h. Samedi matin de 9 h à 12 h.

une innovation mondiale

Courtisée par une quinzaine de collectivités en France, la start-up parisienne Ynsect, qui développe une technologie de production d’insectes destinée à l’alimentation animale et la chimie verte, a choisi la zone d’activités du Grand Dole Innovia pour implanter son unité de démonstration.

Les insectes nourriront­ils un jour la planète ? C’est sur cette idée pas si saugrenue que cela que la jeune société Ynsect a parié en dévelop­ pant un procédé d’élevage automatisé d’insectes. Près de Paris, deux amis, déjà engagés dans le milieu associatif en faveur d’une alimenta­ tion durable, découvrent une publication de l’ONU faisant état de fermes d’insectes comestibles en Thaïlande. En observant la simplicité de ce type d’élevage, l’idée germe dans l’esprit des deux trentaines, et c’est en 2011 qu’ils créent la start­up Ynsect, rejoints par deux autres entrepreneurs. Les quatre co­fondateurs, Jean­Gabriel Levon (direc­ teur des opérations), Antoine Hubert (président), Alexis Angot (direc­ teur juridique et financier) et Fabrice Berro (directeur R&D élevage) ont pour ambition de mettre en place de nouveaux systèmes alimen­ taires mondiaux, en harmonie avec l’environnement. Et accessoire­ ment faire aussi un peu de business… “Nos produits peuvent se subs­ tituer à des produits ayant aujourd’hui un fort impact sur l’environnement”, explique Antoine Hubert. “Riches en protéines, ils répondent aux besoins nutritionnels des poissons carnivores, des pou­ lets, des porcs, des chiens et des chats. Et peut­être un jour de l’homme ?” interroge le chef d’entreprise. Pour l’heure, Ynsect ne réa­ lise pas encore de chiffre d’affaires.“La réglementation n’autorise qu’un seul marché en Europe, celui des chiens et des chats, qui sera donc notre marché prioritaire pour l’Europe. Pour le reste, nous visons l’in­ ternational.”

15 emplois en perspective A ce jour, Ynsect produit quelques tonnes par mois d’insectes, en interne, destinées à la R&D. Dès que le site jurassien sera opérationnel, la production pourrait passer à plusieurs tonnes par jour. Approchée par plus de 15 collectivités, la société a finalement choisi la zone d’ac­ tivités Innovia pour son développement. “Nous avons un réseau histo­ rique de partenaires en Bourgogne­Franche­Comté. Pour le marché des chiens et des chats, il était également intéressant pour nous d’être à proximité de l’Allemagne et de la Suisse. Et il y a eu aussi une vraie

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L’équipe d’Ynsect, entreprise qui devrait être opérationnelle dès le premier trimestre 2016 sur la zone Innovia.

volonté politique des collectivités jurassiennes et des équipes adminis­ tratives qui ont tout fait pour nous faire venir” commente Antoine Hubert.

Sur Innovia, Ynsect élèvera des ténébrions, une espèce de petits sca­ rabées. Le président tient à rassurer : “Ils ne sont pas toxiques, ne piquent pas, volent peu et sont très lents. Nous allons développer des techniques de prévention pour qu’aucun insecte ne quitte le site. Et si un incident se produit, nous aurons le temps de les rattraper, où ils se feront manger par les oiseaux, car il s’agit d’une espèce locale, et non exotique.” L’unité de démonstration, qui sera installée dans un bâti­ ment de 3440 m2 louée à Ynsect, et qui devrait être opérationnelle au premier trimestre 2016, aura pour objectif de montrer aux investis­ seurs et clients potentiels les conditions et la rapidité de production, la maîtrise et la qualité sanitaires… 15 emplois devraient être créés pour la partie administrative et opérationnelle (techniciens, ingénieurs…)

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Claire Bourgeois-République : “La gauche et la droite unies autour de ce projet”

Quand ont eu lieu les premiers contacts avec la société Ynsect ?

Les premiers contacts étaient pris fin octobre. Ça a été très rapide. La droite et la gauche se sont unies avec la même volonté autour de ce projet.

Christophe Perny, président de l’ancien conseil général du Jura, a fait un super boulot, et nous étions tous unanimes sur la venue de cette entreprise.

Plus globalement, quelle est votre politique de développement économique pour le Grand Dole ?

Je me réjouis que l'alternance politique n'ait pas altéré les initiatives.

Par exemple, pour la filière hydrogène, c'est une très bonne chose que cette initiative ait été prise par la majorité précédente. Sur Innovia, nous avons la volonté de construire

un hôtel d'entreprises, ce qui n'était pas une priorité de l'ancien président Claude Chalon. Les autres projets phares de l’agglomération ont été portés par les deux majorités précédentes. Notre priorité durant ce mandat sera de passer d'intérêt communautaire les différentes zones d’activités du territoire : Tavaux, Dole, Foucherans, Saint-Aubin, Brevans, Rochefort…

Comment se portent les entreprises du Grand Dole ?

2014 a été une année remarquable en terme de créations d'entreprises, portées par Initiative Dole territoires, le réseau associatif de financement des créateurs d'entreprise. 2015 démarre fort également. Nous allons continuer de soutenir la BGE et Initiative Dole

Claire Bourgeois-République dans les locaux de Mahytec, entreprise installée aujourd’hui au CAN, et qui devrait bientôt intégrer la zone Innovia.

territoires. Le centre d'activités nouvelles (CAN) du Grand Dole est complet pour 2015, avec de belles entreprises en plein développement. C'est une pépite de savoir-faire et un bon tremplin pour Innovia : si ces entreprises se développent, elles pourront s'installer sur la zone.

On a pourtant l'impression que cette zone d'activités Innovia a du mal à attirer des entreprises…

Elle a démarré avec la crise en 20072008, ce n'était pas la meilleure période. Aujourd'hui, le conseil général du Jura, la CCI et la région Franche-Comté sont favorables à l'implantation d'un hôtel d'entreprises. Le projet est encore en réflexion. Il pourrait accueillir des entreprises du CAN. Lorsqu'il y a des

entreprises installées, cela crée plus de dynamisme et d'attractivité.

Où en est-on dans le projet d'installation d'une base Intermarché dans le territoire ?

Le site retenu initialement à Brevans ne convenait plus à ITM car il fallait un délai pour déplacer la ligne haute tension qui passait dans le bâtiment.

Aujourd'hui, nous leur proposons un terrain à Rochefort-sur-Nenon, avec possibilité d'extension. ITM a validé cette proposition et nous fait part de son intention forte de s'installer à Rochefort. Nous allons engager les études de sol. En parallèle nous travaillons avec les agriculteurs pour trouver un accord.

Propos recueillis par C.G.

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Vice-présidente au Grand Dole en charge du développement économique, Claire Bourgeois-République revient sur l’installation d’Ynsect sur la zone Innovia et sur les projets économiques de l’agglomération.

28 sports

Pays Dolois n°168 - Février 2015

2000

Le sportif du mois : Justin Bournier Le marcheur dolois s’est déplacé le 15 mars dernier à Lugano, en Suisse, pour effectuer son premier 10 km. L’athlète du DAC prend la 4e place de l’épreuve et finit 1er français.

c’est le nombre de spectateurs à La Commanderie pour le gala de boxe de Bilel Latreche le 6 mars dernier FOOTBALL

J U R A D O LO I S B A S K E T

Le JDB n’y arrive vraiment pas !

Encore une saison ratée pour Jura Dolois Basket. Il est vrai qu’en début d’exercice, deux joueurs manquaient à l’appel pour blessure.

Pendant ce temps, le champion­ nat se déroulait et JDB prenait du retard au compteur. Les joueurs blessés revenaient aux affaires au début de l’année 2015 mais les équipes de tête avaient pris de l’avance et Jura Dolois stagnait dans le ventre mou de ce championnat. Encore deux rencontres au programme de cette saison 2014­2015 et les basketteurs du Nord Jura pour­ ront ranger les baskets aux ves­ tiaires. “C’est une saison chao­ tique, on aurait préféré gagner un peu plus de matchs. La mécanique s’est rouillée. Les joueurs lorsqu’ils ont vu qu’ils ne pouvaient pas aller plus loin, se contentés du maintien. Ce n’est pas tout à fait ce que nous avions prévu. Cette saison est très décevante par rapport à l’équipe que nous avions mon­ tée, avec des joueurs qui n’ont pas apporté ce que l’on atten­ dait d’eux. D’autres comme le

L’équipe du mois : Les moins de 18 ans F du Dole Handball Samedi 14 mars dernier, les filles - de 18ans du Dole Handball de Renaud et Christian Minguet ont réussi un tournoi au Complexe Sportif Pierre Talagrand à Dole exceptionnel. En effet l’équipe doloise s’est qualifiée pour jouer lors de la saison 2015-2016 en Nationale.

J U R A D O LO I S F O OT

Le Jura Dolois Foot se conjugue aussi au féminin coach et le Lituanien ont été à la hauteur. Nous sommes tombés sur une poule qui avait de grosses équipes, avec de gros budgets. Pour la prochaine sai­ son, nous sommes dans l’expec­ tative.”

Les deux derniers matchs Samedi 4 avril Jura DoloisGeipolsheim à Damparis Samedi 11 avril Besançon Basket Club-Jura Dolois à Besançon

Parmi les différents points du projet sportif du JDF figurait en bonne place la création d'une équipe féminine. Quoi de plus logique en effet que le club phare du bassin dolois s'intéresse à un aspect de sa discipline en plein essor. C'est pourquoi, depuis le début de la dernière saison, des entraînements hebdomadaires ont été mis en place le lundi soir sur le terrain synthétique de Tavaux.

Avec un encadrement formé de Nadège Guillemard, Adrien Decombe et Valentin Da Costa, elles sont plus d'une quinzaine à fréquenter ces séances avec assiduité. Leur première rencontre ofi­ cielle jouée à domicile devant une bonne chambrée a été un suc­ cès avec une victoire obtenue sur leurs homologues de Côteaux de Seille par le score de 4 à 2. Engagées dans le championnat dépar­ temental en catégorie U16, elles jouaient leur première rencontre en déplacement à Beaufort le 28 mars.

De l'avis de leurs entraîneurs, si elles ont beaucoup évolué depuis septembre, leur marge de progression reste importante et quand l'effectif des licenciées aura été étoffé, nul doute que ces jeunes filles sauront porter haut les couleurs du Jura Dolois Football.

Le programme du mois d'avril LR2 : 12 Avril Côteaux de Seille/JDF; 19 Avril : JDF/RC Lons

www.maison-et-services.com/dole

U NOUVEA

Lundi de Pâques : les “foulées” de Champvans

Lundi de Pâques sur les routes de Champvans, le CAC 39 organise ses premières foulées de 10 km dans les rues du village. Cette compétition débutera à 10 h . Elle est inscrite au challenge des courses hors stade du Jura en catégorie 1C. L’inscription sera de 10 €. Les concurrents peuvent s’inscrire sur le www.sportif.com. Sur place, l’inscription sera de 2 € supplémentaires. Un cadeau sera remis aux 100 premiers inscrits.

Week end pascal : Concours de saut d’obstacles

Samedi 4, dimanche 5 et lundi 6 avril lors du week-end pascal, la Société des Sports Hippiques de Dole (SSHD) organise, au centre équestre de Dole, le traditionnel concours de saut d’obstacles de Dole. Cette compétition servira de support pour la première étape du challenge du meilleur cavalier amateur .

PORTES OUVERTES Vendredi 3 avril

Samedi 4 avril

De 9 h à 12 h - 14 h à 18 h

Matin de 9 h à 12 h

Le 19 avril : 10 km de Cora

Quinze jours après les premières foulées de Champvans, les coureurs à pied auront une deuxième course dans le Nord Jura avec la 16e édition des 10km de Cora le 19 avril 2015 inscrite au challenge des courses hors stade du jura. Cette épreuve qui se déroule du parking de Cora comptera un 10km, les foulées cabotines 4km6 et de nombreuses courses jeunes.

© Annie Gounand

Aïkido

Près de 150 adeptes d’aïkido se sont rassemblés à Dole au gymnase Mont Roland samedi 14 et dimanche 15 mars pour un stage dirigé par le maître Alain Peyrache, expert international Shihan 6e dan.

Boxe

Vendredi 6 mars, La Commanderie a fait le plein pour le championnat international de Boxe WBA entre Bilel Latreche et Roman Shkarupa (Ukr). Les nombreux spectateurs ont assisté à une belle soirée de boxe avec de nombreux KO dont celui reçu par le boxeur dolois Bilel Latreche au début du second round.

Roller

Plus de 80 sociétaires du club de roller de Dole-Tavaux étaient réunis au Cossec des Mesnils Pasteur pour un des entraînements hebdomadaires. Au cours de celuici, un nouveau jeu de maillot était remis par un des partenaires de cette association sportive.

Cyclisme

L'ouverture de la saison de cyclisme a débuté de fort belle manière dans le Jura, à Saint-Cyr, le 15 mars dernier. Une épreuve organisée par Jura cyclisme disputée sous le soleil… et dans le vent. Plus de 250 participants dans les catégories pass'cyclisme, cadets, cadettes se sont affrontés. Dans l'épreuve reine (2e-3e catégorie) longue de 105 km, Tony De Stefanis (Bourg-en-Bresse) s'impose. Le premier Jurassien, Jérémy Français (Jura cyclisme), est 9e. Chez les cadets, Paul Lefaure et Théo Delacroix (Jura cyclisme) sont arrivés main dans la main en grands vainqueurs. En pass'cyclisme, Hervé Ronneau (Jura cyclisme) monte sur la 3e marche.

Athlétisme

Bouziane Belghorzi en or

Stage de marche

Gymnastique championnat du Jura catégorie poussins

Samedi 21 mars, les Feux Follets Gym Dole ont organisé à la salle spécialisée de gymnastique des Mesnils Pasteur, les championnats départementaux poussins de gymnastique FFG. Une soixantaine de concurrents de Dole, Lons, Saint-Claude et Morez ont évolué sur le praticable dolois.

La dernière semaine de mars se déroulaient les championnats d’Europe d’athlétisme Indoor Vétéran en Pologne. Le Dolois Bouziane Belghorzi participait à cette compétition et s'est particulièrement bien défendu puisqu’il devient champion d’Europe (7’’22).

Une douzaine de marcheurs étaient attendus samedi 14 mars du côté des Templiers pour un stage de marche sous la houlette des entraîneurs du club d’Héricourt. Avant de partir marcher à Lugano (Suisse) le marcheur dolois Justin Bournier est venu saluer tous les athlètes de Dole et du nord de la Franche-Comté.

Permanence téléphonique 24h/24 ­ 7j/7

I Publirédactionnel

Pompes funèbres

MAGNO

Organisa on complète des obsèques Transport de corps Ar cles funéraires Caveaux ­ Monuments Contrats obsèques Entre en de sépultures

Les Pompes funèbres Magno ont fêté en janvier, leur première année d’existence.

Jérémie et Amélie souhaitent à cette occasion, remercier les familles de la confiance et de la sympathie qu’elles leur ont témoignées.

Cette année passée à leur service, a permis aux Pompes funèbres Magno de parfaire et d’élar­ gir ses prestations. Elles possèdent aujourd’hui une exposition de monuments funéraires. Vous y trouverez des produits classiques mais égale­ ment des plaques funéraires, des urnes et des fleurs plus modernes.

Les Pompes funèbres Magno sont à votre ser­ vice 24h/24, 7 jours/7. Elles prennent en charge immédiatement toutes les démarches,

du moment du décès à la fin des obsèques, en fonction de votre budget, soulageant ainsi la famille de tout l’aspect organisationnel des funérailles. Elle assure les démarches adminis­ tratives, les déclarations aux administrations concernées, l’insertion dans la presse, le rapa­ triement du corps et de la réservation au cré­ matorium si nécessaire.

Elle vous fournit le cercueil et les articles funé­ raires. Un service de qualité où l’écoute, le res­ pect et la proximité tiennent une place prépondérante.

La famille est accompagnée avec intensité et discrétion.

Pour les cérémonies civiles, outre les préparatifs clas­ siques comme le choix des musiques et des textes, Les Pompes funèbres Magno sont en mesure de vous proposer des services inno­ vants et personnalisés en coopération avec la famille.

Le défunt reste toujours au cœur des démarches, et des

2, Grande Rue ­ 39290 MOISSEY ­ pfmagno@sfr.fr

propositions originales peuvent être soumises aux proches pour honorer sa mémoire. Dire adieu dans des circonstances favorables et en garder un souvenir intense est primordial dans le processus de deuil. Une boutique en ligne sur internet pour l’achat de fleurs et un espace condoléances sont à disposition, sans frais sup­ plémentaire.

Conseils et services Les Pompes funèbres Magno vous proposent également des services après décès : la fourni­ ture et l’installation de caveaux et monuments funéraires et tout type de travaux de cime­ tière : entretien, remise en état, redorure de lettres, etc. Si vous souhaitez régler vous­ mêmes vos propres obsèques et libérer ainsi vos proches de toutes les contingences finan­ cières et matérielles, elle vous propose un “contrat obsèques”.

Amélie et Jérémie vous conseilleront dans le choix des prestations funéraires. Le coût du devis détaillé deviendra le capital garanti. Il pourra être réglé en une seule ou plusieurs fois.

Ce contrat a valeur testamentaire, contraire­ ment à celui proposé par les banques ; c’est l’assurance que vos dernières volontés seront respectées. Toujours soucieux de développer leurs prestations, Amélie et Jérémie travaillent

à la mise en place de services supplémentaires, adaptés aux moyens de communication actuels, comme par exemple, via leur site inter­ net, un espace dédié aux proches du défunt, grâce auquel les membres de la famille, souvent éloignés les uns des autres, pourront échanger et maintenir le lien malgré la distance.

La perte d’un être cher est un moment éprou­ vant et les démarches qui s’en suivent, incon­ tournables. Grâce aux services qu’elle vous pro­ pose actuellement, ceux qu’elle vous proposera prochainement, vous aurez la garantie de trou­ ver les compétences, le professionnalisme et la chaleur humaine sur lesquels vous aurez besoin de vous appuyer.

Horaires d’ouverture Du lundi au vendredi de 9 h15 à 12 h et de 14 h à 17h 30.

Samedi de 9 h15 à 12 h.

Samedi après­midi, dimanche et jours fériés sur rendez­vous.

03 84 69 04 05

www.pompes­funebres­magno.fr

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 170

Mettre notre dévouement au service des familles, c’est notre métier.

30 loisirs

Pays Dolois n°170 – Avril 2015

Samedi 18 avril - Le plus grand cabaret de France-Comté Les cinq talents de l’année seront élus à La Commanderie Après des mois de préparation, le final du plus grand cabaret de Franche-Comté est lancé. 15 candidats francs-comtois fouleront la scène de La Commanderie de Dole. Ils seront accompagnés de nombreuses personnalités nationales.

Le 6 septembre dernier à Salins­les­Bains, après six mois de casting, 600 candidatures et de nombreuses disciplines artistiques découvertes, les pré­sélections pour le plus grand cabaret de Franche­Comté se sont déroulées. Magiciens, acrobates, danseurs, chanteurs, contorsionnistes, fakirs, gymnastes, hypnotiseurs, illusionnistes, humoristes… Parmi ces 600 candidatures, 45 ans ont eu la chance de participer aux pré­sélec­ tions en public. Les spectateurs ont eu alors à voter à deux reprises : la première fois pour élire le candidat rescapé, et la seconde fois pour élire leur coup de cœur. Au final, 15 candidats ont été retenus par un jury de professionnels. Ces 15 artistes produiront un spectacle excep­ tionnel sur la scène de La Commanderie le 18 avril prochain. Ils sont chanteurs, groupe de musique, humoristes, slameurs, danseurs, musi­ ciens, contorsionnistes, magiciens, acrobates aériens. Un jury composé de personnalités nationales, composé de Marine Lorphelin, Amélie Neten, Samir Benzema et Alban Bartoli, sera attentif à leur numéro. Ils éliront les cinq meilleurs talents francs­comtois. Le public aura aussi son mot à dire puisqu’il pourra voter à l’aide d’un boîtier électronique. La soirée sera animée par Alex Goude, animateurs de M6.

18 avril à 20 h 30 à La Commanderie de Dole. 20 et 32 euros.

>ROUTES DES VILLAGES Mercredi 1er Avril Loto - Tavaux Loto, animé par Brigitte. A 14 h, salle Gérard Philipe à Tavaux, organisé par JDF. 06 10 49 76 21

Jeudi 2 Avril Marché de printemps - Dole Organisé par l'association des saveurs bio et des savoir-faire.

Producteurs locaux, artisans, mini ferme, animations pour les enfants.

Samedi 4 Avril Théâtre - Gatey Théâtre “Queue du bonheur” joué par la troupe de Choisey. A 20h30 à la salle de l'Association. 6 euros (adultes) - gratuit - de 12 ans.

Réservations au 06 87 17 73 17

Lundi 6 Avril Super loto - Auxonne Salle événementielle à 14h.

Bons d'achat de 20 à 800 euros, Lots gourmands, Lots apéritifs, Champagne, Bon vin. Animé par Christophe. Rés. 06 40 33 78 52

Mercredi 8 Avril Dimanche 19 avril au manège de Brack à Dole

Festival du Livre et des Arts Le dimanche 19 avril se déroulera au manège de Brack à Dole le Festival du Livre et des Arts. Cette manifestation culturelle réunira près de 40 écrivains et 30 artistes (peintres, sculpteurs, photographes…) originaires de Franche-Comté et Bourgogne mais également de la région parisienne.

Ce Festival est organisé par le Rotary­Club à l’initiative d’André Besson, écrivain et Pierre Duc, artiste. Les bénéfices de cette jour­ née iront intégralement à l’associa­ tion L’Arche qui travaille à l’intégra­ tion d’handicapés mentaux dans le cœur de ville. Il est à noter que trois foyers d’accueil sont actuelle­ ment en cours de création à Dole et sa périphérie. Vous pourrez tout au long de cette journée acquérir des œuvres littéraires ou artis­ tiques, rencontrer et partager avec leur auteurs qui seront là à titre bénévole. En fin d’après­midi aura lieu sous la direction d’un commis­ La librairie La Passerelle de Dole est le fournisseur des œuvres saire­priseur une vente aux littéraires disponibles à la vente enchères de toiles, sculptures, au cours de cette journée. esquisses, lithos, photographies… offertes par les artistes au profit de L’Arche.

Seront présents entre autres les auteurs des éditions Dmodmo de Dole, Alain Chestier (Amour parcours ­ Il était une fois Nodier ­ Litté­ rature et Progéniture), Alain Goy (La légende du petit pommier ­ Un chêne d’ombre et de lumière ­ Le chêne et le billecul ­ Le grand voyage ­ Le cerisier de Mitsuru ­ Livres Jeunesse), Jacques Tétu (Sol­ vay, une usine et des hommes ­ Les fondeurs de l’histoire ­ Le triangle tricolore ­ La vallée du Doubs, vallée des Anges ­ Dole, métamor­ phose d’une cité ­ Entre Serre et Saône) et Jacky Theurot (Notre­ Dame de Dole). Entrée gratuite de 9 h à 19 h.

Les sam, dim 10, 11, et les vend, sam 17 et 18 avril

“Comédies et compagnie” succède aux Comédies Tavelloises

Loto du club de gym - Petit-Noir A 14h00, animé par Brigitte.

Vendredi 10 Avril Super loto - Saint-Aubin Animé par Dominique, au profit des écoles publiques de Saint Aubin. Vente des cartes : 19h00.

Début des jeux : 20h. Bons d'achats uniquement de 20 € à 500 €.

Samedi 11 Avril Vente pour enfants - Chamblay

L’association “Comédies et Compagnie” succède aux Comédies Tavelloises, troupe créée en 1995 par un groupe de passionnés.

L'arrêt des activités du metteur en scène en son sein fut le point de départ de cette nouvelle aventure. Portée sur les fonts baptismaux en septembre 2014, elle veut assurer la continuité des activités de sa prédécesseure, à savoir la présentation de spectacles théâtraux de qualité sur la ville de Tavaux et ses environs. Leur nouveau spectacle est déjà sur les rails, puisque “La Soupière” est présentée à Tavaux en avril. “La Soupière” : un classique ? On est en droit de se poser la question puisque cette pièce a déjà 43 ans d'existence. Robert Lamoureux avait alors mitonné, dans cette fameuse soupière, une recette qui avait séduit et le public et la critique, celle d’un complot de famille bourgeoise pour capter un héritage foncier. “Comédies et Compagnie”, soucieuse de secouer la morosité ambiante a souhaité, dans une mise en scène rénovée, faire goûter son contenu au public, car le scénario, au départ hitchcockien, se transforme heureusement, par une suite de malentendus, en une joyeuse comédie à l'issue de laquelle chacun sort gagnant.

Salle Gérard Philipe à Tavaux, samedi 10 , dimanche 11 , vendredi 17 , samedi 18 avril. Fermeture des portes à 20 h 30 (15 h 30 pour le dimanche). Tarifs : 5 et 8 euros.

L'association Mary Poppins organise une vente de matériel de puériculture, jouets et habits 0/6 ans à la salle des fêtes de 9h à 13h. A partir de 8h pour les exposants, 2 € la table.

Inscription au 03 84 37 88 83 Volaille forestière - Gatey L'association Vivons Gatey vous propose sa volaille forestière à partir de 19h à la salle de l'association. Tarif : 17 € adultes 8 € enfants de - 12 ans Réservations jusqu'au 31 mars 2015 au 06 87 17 73 17 ou 06 50 23 34 15 Repas dansant - Saint-Aubin 40e anniversaire du club des Majorettes de St-Aubin au Foyer Rural à partir de 19h30. Animation “le Beness”. Apéritif offert. Menu à 22 € (enfant 7 €). Renseignements

et inscriptions au 03.84.82.41.24 ou majorettesdestaubin@free.fr

Dimanche 12 Avril Exposition culturelle - Peseux Exposition peintures, sculptures, photos, etc. de 10h à 18h

Dimanche 19 Avril Puces de printemps Champvans Vide-greniers au Champ de Fêtes (rue de Mairle). Entrée gratuite pour les visiteurs. “Puciers”: 2 € le mètre linéaire, pas de réservation (sauf riverains devant leur domicile). Renseignements (HR) : 03.84.79.15.81 ou 03.84.82.62.59.

Organisation bien rodée, gros succès depuis des années.

Loto gourmand - Gatey A partir de 13h. Boissons chaudes et pâtisseries offertes.

Samedi 25 Avril Soirée musicale - Losne Concert par le big band de Dijon 5 musiciens : trompette, trombone, hélicon-saxophone-banjo

Salon Fluvial - Brocante Saint Jean De Losne Le 25 et le 26 Avril La nouvelle édition du Salon Fluvial se déroulera les 25 et 26 avril au Port de Plaisance, avec sur place une sélection de plus de 100 bateaux à vendre, des professionnels, des agences de voyages spécialisées dans le tourisme fluvial et la location de bateaux sans permis. La ville historique ouvrira ses portes pour vous faire découvrir son patrimoine et sa vie commerçante et artisanale. Profitez-en pour observer les collections exposées dans les vitrines et les commerces du Pays Losnais (VillCo). Le dimanche 26 Avril, brocante / marché aux puces à la gare d'eau.

Entrée gratuite. Contact Danielle Moullet (06 08 90 90 83)

Dimanche 26 Avril Voyage à Europa Park - Dole Organisé par les majorettes de StAubin. Transport en bus. Départ 5h de St-Aubin parking de la caserne des pompiers. Tarif 50 € (transport + entrée au parc). 15 € pour enfants de - de 4 ans. Repas tiré du sac ou sur place. Inscriptions au 03.84.82.41.24

---> Associations, annoncez GRATUITEMENT vos manifestations sur notre site internet. Elles seront diffusées en ligne immédiatement et paraîtront dans la presse du mois concerné.

www.paysdolois.fr

Rubrique “Annoncez votre manifestation” *Contenu de cette rubrique sous l’entière responsabilité des annonceurs

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Et pour compléter les tenues ǀĞƐƟŵĞŶƚĂŝƌĞƐ͕ ƵŶ ůĂƌŐĞ ĐŚŽŝdž d’accessoires dernier cri vous est ƉƌŽƉŽƐĠ͕ ĐŽŵŵĞ ůĞƐ ĐŚĂƵƐƐƵƌĞƐ͕ les ceintures, les sacs à main, les ďŝũŽƵdž͘​͘​͘ ĂŝŶƐŝ ƋƵ͛ƵŶ ƉƀůĞ ƉĂƌĨƵŵĞƌŝĞ Ğƚ ĐŽƐ ŵĠƟƋƵĞ͘

ĞƩĞ ĂŶŶĠĞ͕ ů͛ĞŶƐĞŝŐŶĞ sĞƚ͛ īĂŝƌĞƐ Ă ŵŝƐĠ ƐƵƌ ůĂ ƋƵĂůŝƚĠ ĚĞƐ ƉƌŽĚƵŝƚƐ ͗ beaucoup de vêtements en coton, ĚĞƐ ƚĂŝůůĞƐ ŵŽĚŝĮĠĞƐ͕ ĚĞƐ ĐŽƵƉĞƐ ƌĞƚƌĂǀĂŝůůĠĞƐ ĂŝŶƐŝ ƋƵĞ ĚĞƐ Ě͛ĂƌƟĐůĞƐ made in France.

DĂƌŝĞůůĞ ,ƵŵďůŽƚ Ğƚ ƐŽŶ ĠƋƵŝƉĞ͕ vous invite à venir découvrir la nouǀĞůůĞ ĐŽůůĞĐƟŽŶ ĠƚĠ͕ ƚƌğƐ ĨĂƐŚŝŽŶ͕ ŚĂƵƚĞ ĞŶ ĐŽƵůĞƵƌ ͊

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Ouvert lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi, de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 19 h - Samedi de 10 h à 19 h non-stop.

Ouvert tous les dimanches de 15 h à 18 h.