Pays Dolois 176

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N°176 Novembre 2015

Pays Dolois Lʼabus dʼalcool est dangereux pour la santé.

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Dossier bien-être Se ressourcer autrement

page 13 à 19

Economie

Un Dolois lance un réseau social pour les “gamers” p. 6

Immobilier

Sécurité

Les 106 pompiers ont intégré leur nouvelle caserne

p. 8 p. 2

Mag’Elus Intercommunalité : le Jura redécoupé en seize territoires

p. 4

Que pensent-ils du Grand Dole ? p. 11

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Investir dans le locatif à Dole pour défiscaliser


2 actu

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Pays Dolois n°176 - Novembre 2015

Choisey La nouvelle

DOLE, VILLE GASTRONOMIQUE 2015

caserne est inaugurée

La nouvelle caserne des pompiers de Dole, implantée à Choisey, a été inaugurée officiellement et solennellement le 23 octobre dernier. Après 18 mois de travaux, et un long parcours avant de voir aboutir ce projet, le nouveau centre d’incendie et de secours de Dole, qui regroupe les sapeurs pom­ piers de Dole et Tavaux, a été inauguré en grande pompe le 23 octobre der­ nier. Tout un symbole : 60 ans après avoir emmé­ nagé dans leurs anciens locaux de la place Preci­ piano, c’est une “nouvelle page pour les pompiers dolois”, comme le souli­ gnait le lieutenant­colonel Jerôme Coste, directeur départemental des ser­ vices d’incendie et de secours du Jura. Regrou­ pant 106 sapeurs­pom­ piers, dont 29 profession­ nels, 77 volontaires, ainsi que deux personnels admi­

EN BREF SAMPANS

EXTENSION DU RESTAURANT SCOLAIRE ET DE L’ACCUEIL DE LOISIRS EN PROJET Face à l’augmentation du nombre d’élèves et de la fréquentation de l’accueil de loisirs périscolaire, la commune de Sampans réfléchit à un projet d’extension de sa cantine scolaire et à la création d’un accueil périscolaire au sein de l’école. L’opération débuterait par une réhabilitation du restaurant scolaire, puis en 2017, la création d’une nouvelle salle d’activités (notamment de motricité). Le coût global du projet est estimé à 388 000 euros TTC, cofinancé par la commune, le Grand Dole et la CAF.

E TAT C I V I L

La préfecture du Jura a obtenu le 21 septembre dernier la labellisation “Qualipref 2.0”, reposant notamment sur l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC). Ainsi, le service des permis de conduire informe désormais par SMS les usagers de la réception de leur titre en préfecture ; le bureau du séjour et des nationalités offre la possibilité de prendre des rendez-vous en ligne via le site internet de la préfecture ; les démarches relatives aux manifestations sportives peuvent être réalisées de façon entièrement dématérialisée.

TOUR DE FRANCE

LA PROPOSITION D’UNE ÉTAPE DOLE-ARBOIS N’A PAS ÉTÉ RETENUE POUR 2016 Le souhait des deux municipalités de voir une étape du Tour de France se dérouler en 2016 entre Dole et Arbois, sous la thématique “Pasteur”, projet porté notamment par Daniel Germond, adjoint à la mairie de Dole en charge de la promotion de la ville, n’a pas été retenu par l’organisateur Amaury Sport Organisation. Mais le Jura aura tout de même la chance d’accueillir une étape, puisque de Moirans-enMontagne, la course et la caravane traverseront le Jura pour rejoindre Berne en Suisse.

Doléa, la première SEMOP de France Le 6 octobre dernier, Doléa, première société d’économie mixte à opération unique (Semop) de France, a été créée par le député-maire JeanMairie et Didier Demongeot, directeur adjoint de Suez, dans le cadre du nouveau mode de gestion de l’eau et de l’assainissement à Dole. Une baisse des tarifs de 6,9 % est annoncée à partir de janvier 2016.

A gauche, Franck Gagnard, futur directeur général de Doléa, Jean-Marie Sermier, et Didier Demongeot, directeur général adjoint de Suez.

Mattéo de Pierric LAPORTE et de Emilie MOUCHOT, Dammartin­ Marpain Madeline de Alexandre RAMEL Nina de Mario MENDES­TAVARES et de Mélanie LOUP, Amange et de Marie­Laure CAISSE, Kelly de Christophe VANNIER et Dammartin­Marpain de Christelle CORNU, Arbois Nolan de Damien DUGOIS et de Laura de Julien GUYOTY et de Morgan DELAPIERRE, Damparis Charlyne VERNILLET, Asnans­ Elsa de Arnaud FORAY et de Beauvoisin Amélie PEAN, Damparis Louna de Abderrahim DROUCH Célia de Florent GADRIOT et de et de Aurore TRÉVAUX, Authume Nathalie RONCHI, Damparis Inaya de Oucine BELBACHIR et Lisie­Rose de Emmanuel DEFER de Virginie CARAUX, Baverans et de Héloïse DUPLAN, Damparis Maëlan de Cédric COUTROT et Swan de Axel LIGONTO et de de Laurie GUILLEMIN, Brevans Robine VIDINHA, Dampierre John Ross de Henri SATORI et de Eliot de Florent BAROTTE et de Sabrina KHOLER, Chaînée des Amandine DUPUIS, Dole Coupis Naël de Nader HAMMAMI et de Noam de Arnaud FORRY et de Stéphanie GENEZ, Dole Marie LAURENT, Champvans Noa de Nicolas DESSEIGNE et de Marius de Laurent ALONZO et de Cindy REY, Dole Aurélie GIANOLIO, Champvans Rayhana de Abdelali TIHAOUI et Margaux de Albin ROQUELLE et de Saïda OUARIBA, Dole de Stéphanie BERNARDO, Inna de Faizo KHOUDOYAN et de Champvans Angelina OUSSOIAN, Dole Lyam de Arun PERROTET et de Jolan de Kevin GONCALVES Marilyne MARIYAADASAN, MARQUES et de Sindy MONNIER, Choisey Dole

NAISSANCES

ADMINISTRATION

LA PRÉFECTURE LABELLISÉE QUALIPREF 2.0

nistratifs et 17 jeunes sapeurs­pompiers, ce bâti­ ment ultra­moderne de 3 596 m2 offre des condi­ tions de travail optimales aux pompiers, afin de répondre aux besoins de la population. Rappelons que 3 300 interventions ont été enregistrées en 2014. Implanté à Choisey, ce site avait été choisi en raison de ses facilités de dégage­ ment, qui permettent une meilleure rapidité d’inter­ vention. Pour un coût total de 5,8 millions d’euros, l’équipement est financé à 50 % par le conseil dépar­ temental du Jura, et 50 % par le Grand Dole, qui a par ailleurs pris à sa charge les frais d’acquisition du terrain et la viabilisation du site.

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Durant le Week-end gourmand du Chat Perché les 26 et 27 septembre, un commissaire général de la fête de la gastronomie française était présent pour superviser la manifestation, avec, en ligne de mire, un titre de “ville gastronomique” pour Dole. La bonne nouvelle est tombée le 28 octobre dernier. Le commissariat général de la fête de la gastronomie confirmait que Dole avait été retenue Ville gastronomique 2015, grâce à la première édition du Weekend gourmand du Chat Perché.

Lucie de Gaëlle MERIAU, domiciliée à Dole David de Fabien PROST et de Angélique GABRIEL, Dole Faustine de David BOIVIN et de Amélie RENAUD, Dole Élio de Jérémy MEUNIER et de Ingrid MONTAGNE, Dole Imad de Abdelali ZERZOUH et de Khamissa ZERZOUH, Dole Rayan de Steven JACQUOT et de Céline LAPORTE, Dole Maram de Nader KARMOUS et de Rinda SAADANA, Dole Cassie de Meggy ITTY, domiciliée à Dole Albertine de Victor VANDEL et de Carole AVELLANEDA, Foucherans Manel de Belgacem SLIMANI et de Saïda HASSAOUI, Foucherans Lydie de Pierre GUILLAUME et de Charline LUCASELLI, Foucherans Handy et Ethan de Eugène SATORI et de Angélique CORNIER, Gatey Candice de Marc BARRAUX et de Elodie GOSSOT, Gevry

Au 31 décembre 2015, la délégation de service public qui lie la ville de Dole et la Lyonnaise des eaux – une des filiales du groupe Suez – prendra fin. Dans ce type de contrat, la collectivité avait donc confié la gestion de l’eau potable à l’opérateur privé. Au terme de cette échéance, trois modes de gestion s’offrent donc à la collectivité : la reconduction de la DSP, le passage en régie publique, privilégié par la précédente municipalité de gauche, ou un mix, cette nouvelle forme de coopération publique­privée institutionnelle, la Semop. “Ce dernier choix permet à la collectivité d’être partie prenante dans la gestion de l’eau, tout en faisant appel à un prestataire de qualité, une entreprise de renom international, qui nous fait progresser technologiquement” commentait Jean­Marie Sermier, député­maire de Dole. Ce sont en réalité deux Semop qui ont été créées, les premières de France, Doléa eau et Doléa assainissement. Elles entreront en vigueur au 1er janvier 2016 et géreront la distribution de l’eau potable et l’assainissement des eaux usées pour les 25 000 Dolois. Dotées d’un capital de 980 000 euros, elles seront détenues à

Célestine de Jérôme ADAM et de Stéphanie MAILLARD, Gredisans Cassandre de Gilles THUAIRE et de Stéphanie FERRARO, La Loye Roméo de Olivier HUMBERT et de Céline PARIS, La Loye Refael de Romain CORDIER et de Aurélie MARTIN, Le Deschaux Sacha de Emilien ROUSSELET et de Léa BOUVIER, Moissey Amélya de Bruno PARMENTIER et de Adeline GUIVIER, Monnières Gaston de Nicolas BERTRAND et de Caroline GRESSIER, Neublans­ Abergement Lana de Tony TRADIGO et de Coralie NICEY, Neublans­ Abergement Maé de Anthony BOURDENET et de Bêsma BACHALI, Orchamps Calixtine de Sébastien GUYON et de Mélanie GUELLE, Parcey Jana de Tony DELVAL et de Anne­ France BRUAND, Parcey Lilou de Gérald DAUBARD et de Marie JEANDENAND, Ranchot Sacha de Maxime DUPLUS et de Loïcia BOICHUT, Tavaux

49 % par la ville de Dole et à 51 % par le groupe Suez, et ce pour une durée de 13 ans. Les sièges du conseil d’administration, présidé par Jean­Marie Sermier, sont répartis de façon égale entre Dole et Suez, chacun étant représenté par trois administrateurs. 14 salariés travailleront pour Doléa, 12 issus du groupe Suez, et 2 de la ville de Dole. Le maire de Dole annonce d’ores et déjà, dans les tarifs mis en place avec Suez, une baisse de 6,9 % à partir du 1er janvier 2016. Côté investissement, Didier Demongeot annonce plus de 13 millions investis sur les 13 années du contrat, notamment dans le remplacement de 600 branchements eau et 12 km de canalisations, dans des travaux de modernisation sur le réseau assainissement… Mais également dans les nouvelles technologies : avant fin 2017, 12 000 compteurs télérelevés seront installés (permettant de relever la consommation sans avoir à accéder directement au compteur d’eau), et le service eau de la ville sera équipé de la technologie Aquadvanced, permettant de suivre en temps réel le réseau et repérer plus facilement les fuites.

Louane de Kévin BORRULL et de Chadia BOUAFIA, Villette les Dole Inaya de Cédric NAVARRO et de Mélanie PINTO, Vitreux

Lucette AUDOUX veuve THORET, Dole, 94 ans Charles ROMAIN, Dole, 24 ans Chantal LAURENT épouse LEBLANC, Foucherans, 67 ans DÉCÈS Germaine BILLOT veuve DÉLOGE, Michel CACHOT, Annoire, 86 ans Foucherans, 102 ans Odette GORDIEN, Fraisans, Augusta DÉCOMBE veuve 76 ans PRENAT, Bans, 98 ans Dominique DUSSUCHAL, Jacques GIBOUDEAU, La Ferté, Chamblay, 66 ans 83 ans Anne SÉITÉ épouse BOIVIN, Gilberte MICONNET veuve Chaussin, 83 ans RIGOGNE, Longwy sur le Doubs, 87 ans Yvonne MEUNIER épouse BAUDET, Choisey, 84 ans Suzanne BREGAND veuve GROS, Malange, 95 ans Louis RICHARD, Dole, 86 ans Gabriel MEUNIER, Dole, 84 ans Gilbert BARDOUX, Pleure, 89 ans Georges BOLARD, Dole, 85 ans Odette SUCHET veuve LARONZE, Romange, 95 ans Claude BUATOIS, Dole, 64 ans Simone GALANTE veuve DAVID, Renée ABRAMOVSKY, Saint­ Aubin, 91 ans Dole, 83 ans Zeynep ABAY épouse ELVEREN, Robert PANAGET, Tavaux, 93 ans Dole, 76 ans Michel MARÉCHAL, Villers Farlay, Daniel RICHARD, Dole, 70 ans 89 ans Jacky GRIVELET, Dole, 84 ans Janine MAGNIN épouse CUISANT, Villette les Dole, 81 ans Solange ROUSSEY veuve JOSI, Dole, 82 ans Jean FRAICHARD, Villette les Dole, 77 ans Daniel BAUDRY, Dole, 81 ans

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdolois.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 13 04 60 19 commercial@paysdolois.fr


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4 actu

Pays Dolois n°176 - Novembre 2015

Redécoupage Le Jura passerait de 24 à 16 intercommunalités PLUS QUE JAMAIS, L’HEURE EST AU REGROUPEMENT. UN GRAND COUP DE BALAI QUI REDESSINE LE JURA EN 16 INTERCOMMUNALITÉS AU LIEU DE 24 POUR L’HEURE. TELLE EST LA PROPOSITION DU PRÉFET DU JURA DANS SON PROJET DE SCHÉMA DÉPARTEMENTAL DE COOPÉRATION INTERCOMMUNALE.

Qui va fusionner, qui va disparaî­ tre ? Une question de fond détermi­ née par la loi portant sur la nouvelle organisation territoriale de la Répu­ blique (NOTRe), le dernier volet de la réforme territoriale, qui impose un seuil minimum de 15 000 habi­ tants aux intercommunalités, sauf dérogations. Malgré ces seuils déro­ gatoires, sept communautés de communes jurassiennes sont aujourd’hui impactées et ont l’obli­ gation d’évoluer. Le 12 octobre der­ nier, Jacques Quastana, le préfet du Jura, présentait son projet de schéma départemental de coopéra­ tion intercommunale aux membres de la CDCI, commission départe­ mentale de coopération intercom­ munale, présidée par le préfet, et constituée de 42 élus. Sur les 24 structures intercommunales actuelles, ce projet prévoit donc de passer à 16 établissements. Par ail­ leurs, 36 syndicats intercommu­ naux, sur les 165 existants, pour­ raient être dissous si les intercommunalités concernées en

décidaient ainsi. Voici les principales évolutions proposées par le préfet, qui seront ensuite délibérées par les communes, avant d’être arrêtées le 31 mars 2016 par le préfet. 1. La communauté de communes Nord Ouest Jura (CCNOJ) serait dis­ soute. Cinq communes seraient rat­ tachées au Grand Dole (Champa­ gney, Pointre, Peintre, Chevigny et Moissey), et les sept autres rejoin­ draient la CC Jura Nord (Mutigney, Dammartin­Marpain, Thervay, Montmirey­la­Ville, Montmirey­le­ château, Brans et Offlanges). Les communes ont été réparties selon leur position géographique et leur bassin de vie. “Les communes vont devoir maintenant se prononcer, indique Christine Lecomte, prési­ dente de la CCNOJ. Pour moi c’est une opportunité, on est trop petit, et les projets ne peuvent aboutir.” Si certaines communes regardent vers le Val de Pesmes (Haute­Saône), Jacques Quastana explique que “ce schéma ne laisse pas de place aux

évolutions transdépartementales car elles ne sont pas concordantes avec les volontés exprimées des communautés de communes des autres départements.” Et d’ajouter : “Je suis prêt à entendre toutes les demandes, mais il faut une volonté des deux côtés. Ce n’est pas un moment de détricotage de la carte.”

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2. La CC des Coteaux de la Haute Seille serait elle aussi dissoute et éclatée en trois blocs, selon les limites du bassin de vie, rattachés à Bresse­Revermont, au Comté de Grimont Poligny, et à l’aggloméra­ tion lédonienne. 3. La CC d’Arbois, vignes et villages et de Nozeroy fusionneraient avec les trois intercommunalités voisines (Poligny, Salins­les­Bains et Cham­ pagnole) pour former une grande communauté de communes rurale de 46 000 habitants. “Un mode de gouvernance adapté devra être mis en place pour consolider les services aux usagers”, précise Jacques Quastana. 4. Le Val de Sorne serait dissous et rattaché à l’agglomération lédo­ nienne.

DOLE L’ÉVÉNEMENTIEL ENTRE LES MAINS D’UNE SOCIÉTÉ PUBLIQUE LOCALE La ville de Dole et l’agglomération du Grand Dole réfléchissent à la création d’une société publique locale (SPL) dédiée à l’événementiel avec comme mission de mieux coordonner l’offre en matière de tourismes d’affaires et d’événementiel. Elle aurait pour vocation d’assurer la gestion de l’office de tourisme du pays de Dole, de La Commanderie, des autres salles doloises destinées à accueillir du public (conférences, réunions…), et enfin de certaines structures culturelles de la ville (musée des beaux-arts, Maison Pasteur…) A ce jour, lorsqu’un congrès ou séminaire est organisé à Dole (au moins une demande par semaine selon la mairie de Dole), la collectivité doit faire appel de manière séparée aux hôteliers, traiteurs, salles de réunion… Avec cette gestion mutualisée, elle pourrait mieux coordonner les différentes prestations et proposer des packages “clé en main” aux congressistes. Les actionnaires de cette SPL seraient donc Dole et le Grand Dole. Le projet sera soumis aux élus début 2016. Présenté en conférence des maires du Grand Dole fin septembre, il ne fait d’ores et déjà pas l’unanimité chez les élus du Grand Dole, qui dénoncent, pour certains, “la privatisation du service public, éloignée des missions d’une collectivité.”

APPRENTISSAGE

UN DISPOSITIF POUR ACCOMPAGNER APPRENTIS ET EMPLOYEURS Le 12 octobre dernier, Jacques Quastana, préfet du Jura, présentait, aux côtés de Michel Chamouton, président de la Chambre de métiers et de l’artisanat, et de Christian Laureau, directeur du Centre de formation des apprentis (CFA) du Jura, le dispositif “parrainage apprentissage”. Ce dispositif a pour but de limiter les ruptures anticipées des contrats d’ap­ prentissage. Les enjeux liés à la continuité́ des contrats d’apprentissage sont importants : en effet, un jeune en alternance a deux fois plus de chances de trouver un emploi. Les objectifs de ce dispositif sont multiples : accompagner les apprentis, soutenir les employeurs et les maîtres d’apprentissage dans leurs fonctions, contribuer à trouver des solutions aux pro­ blèmes extra­professionels, et favoriser l’accès à l’emploi post­apprentissage. Par ailleurs, de nombreuses aides incitatives sont mises en place pour soutenir l’ap­ prentissage, notamment en faveur des entreprises de moins de 11 salariés : aide “TPE jeune apprenti”, prime à l’apprentissage, aide au recrutement apprenti sup­ plémentaire, exonération des charges sociales, crédit d’impôts et aides de l’Agefiph. En 2014, 1 353 contrats d’apprentissage ont été enregistrés par les trois cham­ bres consulaires du Jura.

5. Les CC du Sud Revermont et du Pays de Saint­Amour fusionne­ raient pour former une structure de 10 428 habitants.

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C.G.

Le projet de nouvelle carte intercommunale présenté aux élus le 12 octobre dernier.

Un contrat de ville

pour aider les Mesnils Pasteur

Les Mesnils Pasteur font partie des cinq quartiers prioritaires du Jura retenus pour ces contrats de ville nouvelle génération. Signé le 29 septembre dernier pour une durée de six ans par le préfet du Jura Jacques Quastana, Jean­Pascal Fichère, président du Grand Dole, et leurs 11 parte­ naires institutionnels, dont la ville de Dole, ce contrat regroupe sur un même document les actions mises en place par les acteurs institutionnels, économiques et associatifs, en faveur du quartier dolois. Ce contrat, bien que dédié aux Mesnils Pasteur, concerne l’agglo­ mération dans sa globalité, afin de réduire les écarts de développement entre le quartier défavorisé, les autres quartiers dolois, et les communes du Grand Dole. Fort de ses 3 230 habitants, les Mesnils Pasteur représen­ tent 13 % de la population doloise et 6 % du Grand Dole. Avec un revenu inférieur à 7 000 euros par an (contre 11 400 euros pour l’agglomération) pour 10 % des habitants du quartier, la précarité demeure impor­ tante, avec notamment une part significative de familles monoparentales, et près de 35 % de part d’al­ locataires de la caisse d’allocations familiales percevant le RSA. Plusieurs axes prioritaires ont été fixés. Le déve­ loppement économique et l’emploi, en attirant les entreprises, en favorisant la création d’entreprises et en valorisant la formation par l’apprentissage. Le volet cohésion sociale passera par la solidarité intergénéra­

tionnelle, et en investissant dans la santé, l’éducation, la petite enfance… Ces priorités pourront s’appuyer sur les outils déjà existants, tels que le programme de réno­ vation urbaine, le projet de réussite éducative des Mes­ nils Pasteur, la régie de quartier…


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6 actu Dole “Party Matching”, réseau social développé par un Dolois, est lancé

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Le Dolois Tony Figard a misé sur un pari audacieux et innovant : offrir aux joueurs de jeux de rôle en ligne un réseau social qui connecterait et mettrait en relation les “gamers” de la planète. La plateforme “Party Matching”, portée par la start-up FXLAN, est en ligne depuis le 9 octobre. Vous connaissez déjà Facebook ou Twitter. Depuis le 9 octobre, Tony Figard propose un réseau social d’un nouveau genre, adressé à une cible bien particulière, les joueurs en ligne. “Party Matching” offre les mêmes fonctionnalités qu’un réseau social – mur, commentaires, profil, amis… – mais avec l’intérêt de faire se rencontrer virtuellement des joueurs, et orga­ niser ainsi plus facilement les parties. Car c’est un problème que les gamers assidus des jeux de rôle en ligne massivement multijoueurs (dont World of War­ craft est sans doute un des plus célèbres représen­ tants) connaissent bien :

il faut des “amis” ayant le même “profil” (même niveau, horaires de jeu compatibles…) pour progresser dans la partie. “C’est un constat que font tous les joueurs : si on est seul dans ces jeux, on n’avance pas” commente le Dolois. Et c’est un domaine qu’il connaît bien, car tout a commencé par cette passion des jeux communau­ taires, auxquels il s’adonne en famille depuis de nom­ breuses années. Partant de ce constat, il réfléchit alors à une plateforme qui créerait le lien entre les gamers du monde entier, rentable grâce à l’intérêt que représentent les données stockées sur le site pour les éditeurs de jeux. Ces “big data”, ou données massives, concentrées sur la plateforme, apportent des informations précieuses pour les éditeurs : heures de connexion, types de jeu privilégiés, carac­ téristiques du ou des personnages, niveau, habitudes de jeu… Autant de données clients qui inciteront, Tony l’espère, ces développeurs à communiquer directement sur la plateforme via des encarts publici­ taires. Parmi les mastodontes du domaine, la société est déjà en contact avec Perfect World, entreprise

EN BREF RELIGION

LES SERVICES DU DIOCÈSE DÉMÉNAGENT À POLIGNY A partir de la rentrée 2016, les services du diocèse, implantés aujourd’hui à Lons-le-Saunier, déménageront à Poligny, dans la maison de la Congrégation des Filles du SaintEsprit. Ces services, aujourd'hui logés dans la maison diocésaine de Montciel et l’évêché (Lons-leSaunier), seront réunis en un même lieu, bénéficiant d’une position centrale dans le Jura. Un choix que Mgr Jordy explique aussi par la situation financière fragile du diocèse, et le besoin de diminuer les charges. La valeur des deux bâtiments lédoniens a été estimée à plus de 1,6 million d’euros, tandis que la maison de Poligny est cédée à 960 000 euros. Malgré les réticences de certains diocésains regroupés au sein de l’association Les Amis de Montciel, la signature de la vente de la maison de Poligny est prévue pour le printemps 2016.

chinoise spécialisée dans le développement de jeux en ligne massivement multi­ joueurs. Mais le jeune gérant admet lui­même qu’il n’en a pas démarché d’autres pour le moment… Autre intérêt pour les utilisateurs comme pour les annonceurs : la pos­ sibilité d’organiser un “événe­ ment”, c’est­à­dire convier d’autres joueurs à une partie programmée, tout en parta­ geant cet événement sur son mur. “Nous sommes capables d’intégrer un jeu vidéo sur la plateforme en quelques minutes, il suffit juste d’insé­ Tony Figard (debout), et l’équipe de FXLAN. rer la carte du jeu, et ce der­ nier est installé. C’est notre point fort. Et bientôt, nous pourrons donner la main tement qualifiés (ingénieurs, webmaster en dévelop­ aux éditeurs­annonceurs, leur permettant de commu­ pement…). 1 million d’euros ont déjà été levés, et il niquer gratuitement et directement avec les joueurs.” manquerait 3 millions pour tenir jusqu’en 2017. “Si Pour l’heure, une cinquantaine de jeux est déjà en tout se passe bien, à l’horizon 2019, on espère valoir ligne, volume qui sera amené à augmenter rapide­ 3 milliards d’euros. Malheureusement, il est difficile d’être crédible aujourd’hui quand nous annonçons ce ment. chiffre aux potentiels investisseurs. Mais il y a un vrai Un milliard de gamers dans le monde marché, et nous avons besoin de fonds tout de suite”, Créée en juillet 2014, la jeune pousse, dont le siège insiste Tony Figard. Son point fort : le concept ne dis­ est implanté dans la maison du Dolois, est encore en pose pas de concurrence “directe” à ce jour, excepté phase de démarrage, puisqu’elle ne pourra générer une société américaine qui “tente de se développer, du chiffre d’affaires que lorsque le concept sera com­ mais avec une plateforme peu attractive et une mercialisé, et ce pas avant 2017, estime­t­il. Et mécanique moins évoluée”. Il faudra alors attirer des comme pour la quasi­totalité des start­up qui n’inté­ liquidités prêtes à s’y investir, dans un univers qui ressent pas les banques, il a fallu lever des fonds pour fédère plus d’un milliard de joueurs dans le monde. C.G. développer le produit et rémunérer les salariés hau­

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Pays Dolois n°176 - Novembre 2015

EN BREF DÉPLACEMENTS DOUX

UN GROUPE DE TRAVAIL ÉDITE UN RAPPORT POUR UNE MEILLEURE COHABITATION SUR L’EUROVÉLO 6 Tout est parti de l’initiative d’un citoyen usager de la véloroute, résidant à Montmirey-le-Ville, André Boichut. Suite à un accident sur le tronçon dolois de la véloroute, ce retraité réfléchit à des actions permettant de cibler les situations à risques, et émettre des propositions d’amélioration pour sécuriser davantage cette voie partagée par de nombreux usagers (cyclistes, piétons, rollers, pêcheurs...). Avec l’aval du précédent conseil général (qui détient la compétence des véloroutes et voies vertes), André Boichut se rapproche de plusieurs associations locales, telles que Dolavélo, le Vélo club dolois, le Roller club de Tavaux... Ce collectif planche alors sur un questionnaire adressé aux usagers, et relayé par les associations elle-même, et par les vélo-gardes de l’Eurovélo 6. Au terme du dépouillage et de cinq réunions du groupe de travail, un rapport est édité et envoyé notamment au conseil départemental du Jura, avec de nombreuses suggestions pour améliorer la sécurité de la voie. Parmi celles-ci, on notera : la tenue des chiens en laisse, l’abaissement de la vitesse autorisée pour les cyclistes et rollers, le renforcement des contrôles de gendarmerie pour les véhicules motorisés non autorisés, la sécurisation de la traversée de Damparis… Le collectif espère aujourd’hui que ces propositions soient prises en compte, dans la mesure des budgets et des priorités.

Grand Dole Acquisition du bâtiment

Ideal Standard : “On n’a pas le choix” La communauté d’agglomération du Grand Dole souhaite racheter les bâtiments de l’ancienne usine Ideal Standard. Une acquisition qui relève du “devoir d’élus” selon le premier vice-président Jean-Michel Daubigney. Depuis 2011 et la fermeture des unités de production doloises d'Ideal Standard, laissant 163 salariés sur le carreau, le leader mondial des sanitaires et salles de bains a maintenu une activité de stockage et de logistique à Dole, avec 42 salariés. Aujourd’hui, la direction du groupe souhaite se dessaisir de ces vastes bâtiments vides, soit 54 000 m2 pour plus de 90 000 m2 de terrain. Devant le peu d’acquéreurs intéressés, l’entreprise s’est alors tournée vers le Grand Dole. “Au regard de l’emprise foncière importante, en pleine zone portuaire, on a pensé se porter acquéreur. Les négociations ont été menées. De 4 millions d’euros au départ, nous sommes parvenus à 3,1 millions d'euros, avec en contrepartie la location de

40 000 m2 à Ideal Standard pendant 9 ans, ce qui laisse une surface de 14 000 m2 disponible” explique Jean­Pascal Fichère, président du Grand Dole, avant de préciser que la décision doit être prise rapidement, car en janvier, “les interlocuteurs risquent d’être américains.” Si aucun projet n’est encore acté pour l’utilisation future de ces bâtiments, le projet suscite des interrogations, outre l’aspect environnemental d’un site autrefois très pollué : “J’ai l'impression qu'Ideal Standard achève son désengagement, avec l’aide de la collectivité” se désole Hervé Prat, maire d’Eclans­Nenon. “Que se passera­t­il si l’entreprise ne respecte pas son engagement pendant ces 9 années ?” interroge Gérard Fumey, maire de Brevans.

Pour le premier vice­président du Grand Dole Jean­Michel Daubigney, cette acquisition est avant tout stratégique : “Si on ne le fait pas, que se passera­t­il ? On ne maîtriserait pas cette emprise qui est conséquente, dans une zone stratégique. Si elle tombe entre les miens de privés, il peut se passer n’importe quoi. On n’a pas le choix, c’est notre devoir d’élus. Par ailleurs, ce site est l’unique site logistique de France d’Ideal Standard, ils ne partiront pas.” Malgré les réticences, et devant l’opportunité d’une opération blanche amortie par des loyers de 250 000 euros annuels, le projet a été adopté lors du conseil communautaire du 15 octobre dernier, avec deux oppositions et une abstention. C.G.


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Pays Dolois n°176 - Novembre 2015

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Culture

Amélie Lavin, directrice du musée, aux côtés de Bill Culbert.

UN FILM TOURNÉ PAR DES ÉLÈVES DE TERMINAL DU LYCÉE NODIER Pour la troisième année, la médiathèque de Dole, la MJC et le lycée Charles Nodier reconduisent leur partenariat dans le cadre du mois du film documentaire, en novembre. Après avoir réalisé un documentaire sur le conservatoire à rayonnement départemental en 2014, un groupe d’élèves de Terminal devra cette année réaliser un court-métrage sur une thématique culturelle. C’est lors du vernissage de l’exposition consacrée à Bill Culbert, le 9 octobre dernier, que les images de ce documentaire ont été tournées. Monté à la MJC, le film sera diffusé le 19 novembre prochain lors d’un apérimusée au musée des beaux-arts, ouvert à tous.

Bill Culbert illumine le musée de Dole

Jusqu’au 28 février 2016, le musée des beaux­arts de Dole consacre une exposition à Bill Culbert. Cet artiste plasticien néo­ zélandais travaille depuis de nombreuses années autour de la lumière. Depuis les années 60, il navigue entre Londres et la France, où il a découvert, dans le Luberon, cette lumière si particulière du sud de la France, qui a inspiré tant d’autres artistes. Après avoir débuté une carrière dans la peinture, Bill Culbert s’aperçoit que la pein­

ture n’est pas le médium adéquat pour tra­ vailler la lumière, et commence la photogra­ phie. “Il joue avec la lumière elle­même, via des lampes, des ampoules, des tubes fluo­ rescents, et la lumière naturelle, explique Amélie Lavin, directrice du musée. Il détourne ces objets de leur usage premier pour marquer une ligne d’horizon”. L’occasion pour la directrice de poursuivre le travail mené autour de l’art contemporain au musée des beaux­arts de Dole, en l’ou­

ÇA, C’EST DIT DOLE, DES COMMERCES

QUI NE DEMANDENT QU’À ÊTRE ENCOURAGÉS Le 5 octobre dernier se tenaient à Dole les états généraux du commerce (voir par ailleurs). L'occasion, peut-on imaginer, d'échanger sur le contexte commercial en général, la situation du commerce local et les perspectives d'avenir... Qu'en retenir ? Nous retenons, qu'une fois de plus, les difficultés du commerce du centre-ville et de ses commerçants ont animé les débats. Une tribune offerte aux élus venus rappeler qu'ils font preuve de beaucoup d'initiatives pour agir au centre-ville, une cause devenue leur priorité pour Dole. Plus de propreté, de bacs à fleurs, de nouveaux parkings, un site internet... Très bien... Mais nous avons aussi lu et entendu que les commerçants du centre-ville furent à cette occasion la cible de sévères critiques. Manque de modernité, vieillissants, pas sympathiques, pas ouverts aux bons horaires... Peut-être une part de vérité, mais ils répondent présents avec les moyens actuels qui sont les leurs, face à une conjoncture peu favorable. Un peu de délicatesse n’aurait pas été du luxe. Le centre-ville n'est pas seul à souffrir ; certaines zones commerciales sont amenées prochainement à manquer de modernité car le commerce est un éternel renouvellement. Mais le commerce dolois va-t-il si mal ? La modernité et la dynamique d'avenir nous viennent aujourd'hui des zones commerciales de Tavaux et des Epenottes. Cette dernière a su accueillir avec volonté et professionnalisme de grandes et belles enseignes. La FNAC aux Epenottes plutôt qu'au centre-ville n'est-il pas le meilleur résumé de la situation ? Mieux vaut la FNAC aux Epenottes que pas du tout. C'est ainsi que Dole restera le centre commercial dynamique de notre territoire et tout le monde en profitera. Dommage par ailleurs que la communication et le marketing territorial n'aient été abordés. Parfois ça aide… Y.A.

DOLE Le projet d’une piscine de 50 m est acté Pour rappel, ce sont en fait trois réflexions qui se cachent derrière ce projet de nouveau complexe sportif communautaire : la création d’une piscine de 50 m, modulable, place Precipiano, la création d’une salle multisports au-dessus de la piscine, et la réhabilitation de l’actuelle piscine Barberousse en salle de gym. Les études de faisabilité commandées par le Grand Dole sont revenues concluantes, ne faisant pas apparaître de “risques ou aléas techniques majeurs qui mettraient en péril l’équilibre financier global du projet.” Pour autant, ce n’est pas l’avis de Sevin Kayi, conseiller municipal délégué à l’urbanisme, qui a voté contre ce projet, et donc contre sa majorité. Selon l’architecte, les difficultés techniques ne permettent pas la réalisation de ce projet. Il demande des études supplémentaires et le report du projet. Projet qui a tout de même été adopté lors du dernier conseil communautaire du 15 octobre, avec trois oppositions et treize abstentions.

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vrant à d’autres formes : “L’idée est de pro­ poser une année de programmation sur la peinture, sans la peinture.” Au fil des salles, l’artiste joue avec la lumière qui circule au travers d’objets recyclés : tubes fluores­ cents, bidons, verres… Dans l’une d’entre elles, des meubles sont traversés par des tubes fluorescents, dans une autre, néons et bidons en plastique jonchent le sol, inter­ rogeant le lien entre ces objets banals du quotidien, et ces lumières électriques.

EXPRESS DOLE LA VILLE MET EN PLACE LE DROIT DE PRÉEMPTION COMMERCIALE

Le 5 octobre dernier, les premiers états généraux du commerce, organisés par le Grand Dole, se tenaient au Manège de Brack, devant une centaine de personnes. Objectif : dresser un état des lieux du commerce dans le Grand Dole, un diagnostic, avec ses failles et ses points forts. Divers intervenants se sont succédé au fil de la journée, pour apporter leur analyse et leurs propositions. Dans la matinée, Jacques Péchinot, conseiller municipal de Dole, annonçait les récentes mesures prises par la ville pour lutter contre la vacance des locaux commerciaux, notamment du centre-ville. Avec 36 commerces actuellement en vente au centre-ville, Dole est une des villes de France ayant le plus fort taux de vacance commerciale. Les rues des Arènes, de Besançon et la Grande Rue dénombrent à elles trois 47 % de la vacance commerciale totale. Quatre axes ont été décidés pour lutter contre ce phénomène. La municipalité aura le droit d’exercer une préemption commerciale sur un local, pendant deux ans. Si, durant ces deux années, la mairie n’a pas trouvé de projet pérenne, le local revient au propriétaire. Instauration d’une taxe sur les friches commerciales : elle a pour but de limiter les surfaces commerciales laissées à l’abandon. Elle s’applique sur les biens qui ne sont plus affectés à une activité et qui entrent dans le champ de la cotisation foncière des entreprises (CFE) depuis au moins deux ans. La prospection d’enseignes, via l’adhésion à une plateforme d’enseignes, qui met en relation les collectivités et les enseignes nationales (coût annuel : 5 508 euros). La création d’une pépinière commerciale : elle met à disposition des locaux à tarifs préférentiels et pendant une période limitée à des commerçants souhaitent ouvrir une boutique.

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Immobilier Dole éligible au dispositif Pinel

Depuis le 5 octobre dernier, les investisseurs qui acquièrent un bien immobilier à Dole peuvent bénéficier d’une réduction fiscale, si ce bien est loué pour une durée d’au moins six ans. Autrefois appelée loi Robien, Bor­ loo, Scellier et plus récemment loi Duflot, ce dispositif permet de défiscaliser dans le cadre d’un l’in­ vestissement locatif. Dans le Jura, seules les communes de Bois d’Amont et les Rousses, en zones dites “tendues” (beaucoup de demandes et peu d’offres), en bénéficiaient. Depuis le 5 octobre dernier, la ville de Dole est devenue éligible à cette loi, par agrément du préfet de région. La réduction d’im­ pôt est calculée sur le prix d’achat du logement neuf ou réhabilité pour atteindre les performances techniques du neuf. Le propriétaire s’engage sur une durée de location de 6 ou 9 ans, prorogeable jusqu’à 12 ans. L’avantage fiscal est crois­ sant et réparti sur toute la durée d’engagement, dans la limite d’un plafond global de 300 000 euros et

La municipalité doloise souhaite que le centre-ville soit le secteur prioritaire pour l'investissement locatif.

de 5 500 euros par mètre carré : 12 % du prix d’achat sur six ans, 18 % sur 9 ans, et 21 % sur 12 ans. Le logement doit être loué dans les 12 mois, avec un loyer ne pouvant excéder un plafond prévu par les textes. Une carotte fiscale qui a de quoi attirer de nombreux foyers.

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Production 48 967 tonnes

Zone de collecte du SICTOM de DOLE

124 communes 86 853 habitants 600 professionnels

soit 563 kg/habitant

51 %

recyclés incinérés enfouis

49 %

Collecte Bacs jaunes, Emballages Ménagers Recyclables

Bacs gris, Ordures Ménagères résiduelles :

3 743 t.

14 575 t.

43 kg/hab.

167 kg/hab.

Apports volontaires :

3 699 t. 42 kg/hab. Verre

1 572 t. 18 kg/hab. Papier

TOTAL

25 032 t. 288 kg/hab.

dont :

Bacs jaunes

Ordures Ménagères

167 kg/hab.

Déchèteries et apports sur site de Brevans

7.6 %

43 kg/hab.

1 232 t. Déchets d’ameublement

14 kg/hab.

29,6 %

2 171 t.

62,8 %

25 kg/hab. Bois

346 t. Textile

5 kg/hab.

779 t.

354

Point d’apport volontaire et déchèterie kg/hab.

10 kg/hab.

Carton

Traitement & élimination Incinération : Ordures ménagères résiduelles

Recyclage en même matière (Emballages, verre, bois, cartons, papier, textiles)

14 575 t.

14 642 t.

167 kg/hab.

169 kg/hab.

TOTAL Recyclage matière

Incinération OMR 30%

Recyclage organique déchets verts

Enfouissement déchets non recyclables (Gravats, tout-venant)

(dont compost agricole 3500 t.)

10 191 t.

9 559 t.

118 kg/hab.

109 kg/hab.

21%

Recyclage organique

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MaG’Élus 11

Pays Dolois n°176 - Novembre 2015

MaG’Élus Journal de la vie publique et des collectivités du Pays Dolois

Pays Dolois

Que pensent-ils du Grand Dole ? Nous avons interrogé trois conseillers communautaires du Grand Dole, peu ou prou “neutres”, mais éloignés du jeu politicien et des projecteurs braqués sur les vice-présidents et le bureau de l’agglomération. Nous avons posé trois questions identiques à ces élus de communes périphériques du Grand Dole : 1) Qu’attendez-vous du Grand Dole, pour votre commune ? 2) Vous sentez-vous écouté ? 3) Quelles sont pour vous les problématiques cruciales du territoire ?

BRUNO CHEVAUX, MAIRE D’AUMUR 1) Nous attendons que les petites communes rurales soient écoutées en matière de développement du territoire. Prenons l’exemple des transports du Grand Dole, une question qui me tient vraiment à cœur : j’attends que les petites communes ne soient pas oubliées, et soient correctement desservies. Les Aumurois sont des Grands Dolois comme les autres, et paient leurs impôts locaux de la même manière. Il est donc important que les services soient les mêmes. J’attends aussi une meilleure communication, car mis à part les élus du Grand Dole, les habitants connaissent mal les compétences de leur communauté d’agglomération. 2) Il me semble que oui, je suis écouté, mais que d’une oreille... Il faut que le président du Grand Dole nous écoute davantage, et qu’il y ait une équité entre toutes les communes. Notamment en termes d’infrastructures, qui ne doivent pas toutes être concentrées sur la ville-centre.

DIDIER BAUDARD,

CONSEILLER MUNICIPAL DE PARCEY 1) J’attends du soutien au fonctionnement, et de la ressource. Trouver des personnes référentes pour un problème ponctuel et basique, ou des procédures administratives plus lourdes. Par exemple, pour la mise en place du PLUI, nous saurons orienter les administrés, mais nous aurons besoin d’un accompagnement, d’un référent téléphonique. Cela marche dans les deux sens : il y a aussi les connaissances que nous pouvons apporter à l’agglomération, par exemple pour notre cas, en matière de gestion des risques d’inondation.

Le gymnase de Saint-Aubin est pour moi l’exemple type d’une décentralisation importante. 3) Il faut que le Grand Dole se positionne au cœur de la future grande région, et affiche du dynamisme pour être partenaire de Besançon et Dijon. Une autre question importante : le plan local d’urbanisme intercommunal. Il me paraît important que dans ce futur PLUI, les petites communes aient leur mot à dire, et que les zones constructibles ne soient pas concentrées à Dole. Enfin, il est essentiel que les conseils d’agglomération ne soient pas orientés de façon démesurée sur les débats politiques internes à la ville de Dole.

2) La commune de Parcey est un exemple particulier en raison de la présence de ses cours d’eau. Je suis délégué au syndicat mixte Doubs-Loue ; je peux donc davantage m’impliquer, et on entend mon point de vue. Quand une commission existe, il ne faut pas hésiter à s’impliquer, on est souvent écouté. On a ainsi pu faire évoluer des dossiers compliqués sur l’eau. 3) La question essentielle pour moi est l’emploi, donc le développement économique. C’est grâce à cela qu’on va s’en sortir. Un emploi créé, c’est une petite victoire. C’est donc la grosse attente : avoir un territoire efficace et vivant, avec un tissu économique fort, du travail, des outils de santé publique…

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1) Le conseil municipal de Frasne-lesMeulières attend que l’agglomération soit à la fois un espace de coopération entre notre commune et les 40 autres communes, un espace de démocratie où chaque voix compte, et un espace d’égalité, dans lequel la vie de tous les habitants du territoire est prise en compte. 2) Quand j’interviens en tant que seule femme maire et comme une des plus petites communes du territoire au conseil communautaire, je suis sans doute entendue, mais pas écoutée. J’ai le sentiment que les politiques principales sont tournées vers les intérêts de la villecentre, et que c’est un peu à sens unique. 3) La question des services publics est pour moi centrale : les transports, la culture en milieu rural… J’ai d’ailleurs demandé une

décentralisation de l’offre culturelle en dehors de Dole. La question de la perte d’autonomie des communes à travers le PLUI est également importante. Notre conseil municipal a voté à l’unanimité contre le transfert de cette compétence. C’est une préoccupation pour de nombreuses petites communes. Mais il y a aussi la question de l’eau et du traitement des déchets. Nous appartenons à un syndicat des eaux qui fonctionne bien, avec une bonne qualité de l’eau. Nous craignons de voir disparaître ces syndicats. Et concernant le traitement des déchets, outre la surfacturation insupportable du Grand Dole et son blocage face à la redevance incitative, nous avons des inquiétudes sur une éventuelle privatisation du SICTOM, qui est un service public de tous les habitants.

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Philippe Gillon et Jean Ramel enseignent les bons réflexes alimentaires aux petits Dolois Le 21 octobre dernier, une vingtaine d’enfants, âgés de 7 à 11 ans, ont participé à un atelier culinaire, organisé et proposé gracieusement par Philippe Gillon, préparateur physique du stu­ dio e­coach, et le traiteur dolois Ramel. Pendant trois heures, dans les anciennes cuisines du traiteur au centre­ville de Dole, les jeunes élèves des cours de zumba du studio e­coach ont cuisiné fruits et légumes, encadrés par Jean Ramel et par la diététicienne Carole­Anne Eichner. Chacun a pu repartir avec sa réalisation. Une idée qui avait germé dans la tête de Philippe Gillon déjà en 2014. “C’est l’occasion d’allier sport et alimentation équilibrée, et d’appréhender le plut tôt possible les bons réflexes alimentaires. Et si, une fois à la maison, ils peuvent appliquer ces conseils et les partager avec leurs parents, c’est tout bénef !” Un second atelier devrait être organisé pour les vacances de printemps, en avril, afin d’en faire profiter un nouveau groupe de petits “zumbistes”. © Florian Commaret

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Pays Dolois n°176 - Novembre 2015

La réflexologie

pour soulager de nombreux maux La réflexologie est basée sur le postulat que certaines zones ou points réflexes localisés sur les pieds, les mains et les oreilles correspon­ draient à une partie du corps ou à une fonction organique. En exer­ çant sur ces zones une pression, avec le bout des doigts, cela per­ mettrait de soulager – et non guérir – certaines affections, comme les maux de tête ou de dos, le stress, les effets indésira­ bles de la chimiothérapie…

Le yoga derviche

pour gérer le stress

Le yoga derviche, appelé aussi “euphonie gestuelle du Sama­ deva” est une pratique psychocorporelle douce qui consiste à effectuer des mouvements lents et des mouvements plus dynamiques ressemblant à des danses, sur une musique spé­ cialement conçue à cet effet. Ces mouvements structurés contribueraient à libérer des effets du stress en favorisant une meilleure concen­ tration, un som­ meil de qualité, ainsi que détente et calme, tout en apportant plus de tonicité et de sou­ plesse au corps.

Les thérapies psychocorporelles : travailler sur le corps pour libérer l’esprit

Ces techniques sont basées sur un principe fondateur : le corps enregistre le vécu d’un indi­ vidu et en garde une “mémoire vivante”. Les traumatismes et blessures présents dans cette mémoire corporelle feraient ressortir stress, angoisses ou peurs. Le corps et le psychisme sont donc intimement liés : la thérapie corporelle travaille sur le corps pour libérer les maux de l’esprit et les sentiments enfouis. Ces thérapies corporelles s’appuient sur la théorie de William Reich, selon laquelle une émotion refoulée s’accompagne toujours d’une rigidifica­ tion des muscles, qu’il nomme “la cuirasse musculaire somatique”. De nombreuses théra­ pies vont intégrer cette notion dans leur pratique et soulager les tensions corporelles pour agir sur le psychisme.

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L’acupuncture Héritée d’une tradi on millénaire, l’acupuncture repose sur le concept de flux d’énergie. Selon les médecins chi­ nois, la bonne circula on du Qi “chi” assure santé et équi­ libre. Véritable chirurgie de l’énergie, l’acupuncture par aiguilles ou digitopression va perme re de rétablir un nouvel équilibre et soulager de nombreux maux par l’in­ termédiaire de points situés sur le trajet des 12 méridiens d’énergie : on peut agir directement sur des organes visés. Les aiguilles plantées sans douleurs sur ces points précis après une consulta on poussée s mulent ou inhi­ bent pour pallier aux différents maux.

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Pays Dolois n°176 - Novembre 2015

Jeûner et randonner pour se “détoxifier”

L’art thérapie

pour mieux se connaître

Le jeûne, c’est un peu la tendance du moment. Au­delà de l’effet de mode, des études scientifiques américaines affirment que jeûner pendant 3 jours permettrait de régénérer le système immunitaire, et de nombreux chercheurs se penchent sur les bienfaits de la diète volontaire. Si le jeûne est déconseillé par les nutritionnistes, ses par­ tisans affirment qu’il permet de nettoyer le corps et le purifier de toutes ses toxines, et ainsi diminuer les épisodes de rhumatismes, troubles digestifs, constipation… En revanche, attention aux carences et aux risques multiples engendrés par l’absence d’alimentation. A noter que de plus en plus d’établisse­ ments proposent des “stages detox et randonnée”.

Peindre et se servir de la création artis­ tique (théâtre, danse, collage, modelage, photographie, marionnette, musique, théâtre…) pour accéder à ses sentiments refoulés, et mieux se connaître, telles sont les pro­ messes de l’art­thérapie. Chez les enfants et adolescents, souvent réfractaires à l’approche psychothérapeutique classique, cette méthode peut s’avérer efficace. Chez l’adulte, elle permet d’accéder à une meilleure connais­ sance de soi et est bénéfique pour les personnes ren­ contrant des difficultés à se libérer par la parole.

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“Plus qu’un métier,

une passion!”

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Au sein du nouvel Intermarché des Epenottes, la boucherie s’est modernisée : plus de proximité et plus de transparence font de ce lieu une véritable boucherie traditionnelle, au cœur d’une grande surface. Les produits, eux, n’ont pas changé : priorité à la qualité et au Made in France. Emmanuel Chevigny, chef boucher, nous emmène pour une visite guidée. Le geste est rapide et précis. Autour de la carcasse entière d’un bœuf de race Charolaise, le couteau s’active, devant les yeux du client, afin de désosser, parer et séparer les différents morceaux de cette magnifique pièce rouge vif. Emmanuel Chevigny, artisan boucher de père en fils, est le responsable de la boucherie arti­ sanale de l’Intermarché des Epenottes, maison qu’il n’a pas quit­ tée depuis 16 ans. Bien plus qu’un métier, c’est pour lui avant tout une passion. La passion du geste, de l’importance du détail, en attestent ces produits préparés qui se déploient dans la vitrine, entourés de délicats légumes finement sculptés. Au sein de cette boucherie, pas de produits industriels: la viande est tra­ vaillée sur place. “Notre métier, ce n’est pas de mettre sous vide, insiste Emmanuel. Ici, on ne travaille que les carcasses: on dés­ osse, on coupe, on prépare à la vente...” Une transparence dont les clients peuvent témoigner, puisque qu’ils peuvent apercevoir

place sont vendus avec les conseils du boucher ­ ou de la bouchère ­ puisque l’équipe de 12personnes comprend deux femmes. A noter que l’équipe s’occupe aussi des préparations pour pierrade. Juste devant, le rayon libre­service propose les mêmes produits frais emballés sur place, et mis en rayon tous les matins.

directement les bouchers travailler les carcasses dans le labora­ toire fermé uniquement avec une vitre transparente.

Des produits d’origine française “Toutes nos viandes sont d’origine française, à l'exception de l’agneau” affirme le chef boucher. Elles sont toutes issues de la société d’abattage SVA­Jean Rozé, la marque du groupe Intermar­ ché, qui sélectionne rigoureusement les animaux auprès d’éle­ veurs de la région charolaise. Au rayon rôtisserie, les poulets, ordinaires ou fermiers et les coquelets chauds rivalisent par leurs odeurs alléchantes. Au coin traiteur, les plats sont chauds et prêts à être emportés. Le bœuf, de qualité supérieure, est issu essentiel­ lement de la race Charolaise. Suivent les volailles, entières ou découpées, puis, point fort de cette attrayante vitrine, le rayon traditionnel, qui fait un effet­boeuf. Les produits découpés sur

Une cave à viande pour des produits premium Nouveauté dans la nouvelle organisation de la boucherie: une cave à viande a fait son entrée, permettant, grâce à un niveau d’hydrométrie régulé, de conser­ ver la viande qui arrive maturée de cinq à sept semaines. En effet, peu le savent, mais la viande a besoin de temps, tout comme le fromage ou le vin. Une maturation qui permettra d’ob­ tenir une viande d’exception, plus goûteuse, savoureuse et ten­ dre. “Quand on y goûte, on y revient!” assure le chef boucher. Voilà de quoi assurer aux clients des produits de qualité, pour tous les goûts, et toutes les bourses!

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économie et commerces 21

Pays Dolois n°176 - Novembre 2015

MOUCHARD Le miel équitable de Naturalim

a permis d’améliorer la vie de nombreux Chiliens A Mouchard, depuis 2003, l’entreprise Naturalim importe et commercialise du miel chilien issu du commerce équitable, fourni par la coopérative Apicoop. Le 2 octobre dernier, deux représentants de cette coopérative étaient en visite dans les locaux de Naturalim, afin d’entretenir les liens de cette belle “lune de miel”, mais aussi expliquer comment le commerce équitable a transformé la vie de centaines de familles qui en dépendent. C’est en 1996 que l’entreprise Naturalim, filiale de la coopérative française d’apiculteurs France Miel, s’est implantée à Mouchard. Elle conditionne le miel et les produits de la ruche de ses apiculteurs fran­ çais, qu’elle commercialise ensuite à ses marques ou aux marques de distributeurs. En France, on produit quelque 10 000 tonnes de miel par an, pour une consommation qui atteint les 40 000 tonnes annuelles. Une équation qui impose donc d’importer massivement ce délicieux nectar, pour répondre à la demande des consommateurs français. Pour Naturalim, pas question d’importer du miel asiatique, reconnu de qualité médiocre et frauduleux. “Nous achetons le miel en Europe et en Amérique du Sud, en particulier au Chili, avec qui nous entretenons de très bonnes relations”, explique Xavier Turlin, directeur général de Naturalim. Depuis 2003, la société travaille notamment avec la coopérative chilienne Apicoop, sous l’impulsion de Max Havelaar France. Cette association est le maillon essentiel entre les producteurs du sud et les entreprises françaises. A travers son label Fairtrade, elle garantit des conditions commerciales plus justes aux producteurs de l’hémisphère sud, tout en incitant les acteurs économiques de s’engager dans une démarche de commerce équitable. “Notre cahier des charges garantit des prix minimums, de

bonnes conditions de travail, et des critères sociaux et environnemen­ taux à respecter, explique Nicolas Dutois, chargé de développement pour l’association, en visite également à Mouchard le 2 octobre der­ nier. Il assure aussi le versement d’une prime aux producteurs, de 200 dollars/tonne, versé par le premier importateur, afin que les coo­ pératives puissent investir dans des projets sociaux.” Créée en 1997 avec un capital de 300 dollars, Apicoop regroupe aujourd’hui plus de 300 apiculteurs chiliens, avec un capital de 1,2 million de dollars. “Pour nous, en tant que coopérative, il était évi­ dent d’acheter ce miel de qualité. Le projet Faitrade correspond à nos valeurs et à celles de nos apiculteurs. Nous avons décidé, avec Carre­ four, de faire connaître ce produit” reprend le directeur de Natura­ lim.

“Des produits qui ont une âme et un visage” Juan Eduardo Henríquez, gérant d’Apicoop et Andres Garay, membre fondateur de la coopérative, mesurent aujourd’hui toute l’impor­ tance d'entretenir de bonnes relations avec leurs 14 clients euro­ péens. “Pour nous, un client, c’est un peu comme une fiancée, il faut bien s’en occuper, sourit Andres Garay. Faire du commerce équitable

GRAND DÉBAT ÉCONOMIQUE Les MEDEF de Bourgogne

et Franche-Comté livrent leurs propositions

A droite, Pierre-Antoine Kern, président du MEDEF Bourgogne et à ses côtés, Jean-Luc Piton, président du MEDEF Franche-Comté.

Le 2 novembre, les MEDEF des deux régions organisent conjointe­ ment le “grand débat économique de Bourgogne et Franche­Comté” à 19 h, à La Commanderie de Dole. Résultat d’un travail colla­ boratif avec les branches profes­ sionnelles, les organisations patronales ont identifié les enjeux et les priorités pour les entreprises de la nouvelle région Bourgogne Franche­Comté. Marie­Guite Dufay et François Sauvadet, candidats à la prési­ dence de la grande région, réagi­ ront à ces propositions et pré­

senteront leur vision et leurs priorités aux chefs d’entreprise des deux régions. Ce sont en tout 19 branches pro­ fessionnelles, tout secteur confondu (plasturgie, commis­ saires aux comptes, banques, BTP, experts, métallurgie…) qui se sont réunis autour d’une même table pendant plusieurs mois afin de livrer aujourd’hui aux élus et acteurs économiques la vision des chefs d’entreprise dans le futur schéma régional. “Aujourd’hui, nous devons être exigeants sur l’efficacité de la loi

EXPRESS ÉCO CONJONCTURE 2015

L’ÉCONOMIE JURASSIENNE CRÉE DE NOUVEAU DES EMPLOIS Selon l’INSEE, les indicateurs conjoncturels du deuxième trimestre 2015 dans le Jura et en Franche-Comté confirment l’amélioration économique constatée depuis le début de l’année dans la région, en dépit d’un contexte national où l’activité a calé ce trimestre. Après quinze trimestres consécutifs de baisse, l’emploi salarié en Franche-Comté progresse par rapport au trimestre précédent (+ 0,4 %). La progression est la même pour le Jura (+ 0,4 %). Malgré une augmentation du nombre de demandeurs d’emploi en fin de trimestre, le taux de chômage régional baisse légèrement, s’établissant à 9,4 % de la population active. Le point noir reste le secteur de la construction qui continue de perdre des emplois et dont l’activité peine à redémarrer. La fréquentation hôtelière confirme, quant à elle, son redressement. Les créations sous le régime de la micro-entreprise (anciennement auto-entreprise) reculent encore très nettement ce trimestre en raison de l’entrée

NOTRe, car l’une de ses grandes orientations est de renforcer les compétences des régions en matière économique, mais la clarification prévue par la loi sera­t­elle suffisante ? interroge Jean­Luc Piton, président du MEDEF de Franche­Comté. Avec une augmentation de la fiscalité locale des entreprises de +11,1 % en Bourgogne et de +7,5 % en Franche­Comté, le futur exécutif régional devra veiller à la cohé­ rence et à la modération de la fiscalité locale, pour que toutes les entreprises de Bourgogne Franche­Comté regagnent le ter­ rain perdu dans la compétition mondiale.”

Les propositions des chefs d’entreprise Voici quelques­unes des pistes proposées par les chefs d’entre­ prise aux pouvoirs publics en matière de politique écono­ mique. Baisser les dépenses de fonc­ tionnement du futur exécutif régional ; mutualiser les moyens du conseil régional avec ceux des autres collectivités locales ;

en application de la loi Pinel fin 2014 remaniant le régime de l’auto-entrepreneur. Les créations dites “classiques” fléchissent quant à elles légèrement. En parallèle, les défaillances d’entreprises cumulées sur douze mois diminuent fortement.

SAINT-AUBIN

SEPAC SOUHAITE S’ÉTENDRE L’entreprise agricole Sepac, implantée à Bologne, planche sur un projet d’extension pour son site de Saint-Aubin, afin d’accroître ses capacités de stockage. Spécialisée dans l’approvisionnement des agriculteurs et la collecte de la production agricole, la société est aujourd’hui propriétaire d’un bâtiment d’une superficie de 5 200 m2, sur la zone artisanale du Pré de Bresse. La direction envisage l’acquisition d’un complément de terrain adjacent de 10 000 m2.

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modérer la fiscalité locale, avec l’engagement de ne pas aug­ menter la pression fiscale ; sim­ plifier les dispositifs d’aides financières des entreprises ; offrir un interlocuteur unique pour accompagner les projets de développement ; rendre plus lisi­ ble l’utilisation des fonds euro­ péens ; encourager les actions à l’export des entreprises ; faire du soutien à l’innovation une prio­ rité en mutualisant les moyens ; soutenir les initiatives liées au développement durable ; créer une carte des formations profes­ sionnelles cohérente avec le nouveau périmètre ; associer les entreprises au déploiement du haut et très haut débit ; déve­ lopper l’offre de transport collec­ tif pour favoriser l’accès des tou­ ristes français et étrangers avec l’objectif de 7,4 % du PIB régio­ nal généré par le tourisme (contre 5,7 % aujourd’hui) ; développer une réflexion sur l’accès régional aux dessertes aériennes et sur le développe­ ment des voies navigables à grand gabarit.

A gauche, Juan Eduardo Henríquez, gérant d’Apicoop, et Andres Garay, membre fondateur de la coopérative.

a permis, hormis les bénéfices économiques, un vrai développement social, et la mise en place de projets de longue haleine, comme l’édu­ cation. C’est un outil formidable pour lutter contre la pauvreté.” Aujourd’hui, 400 familles vivent et dépendent du commerce équita­ ble d’Apicoop. Concrètement, cela a permis d’élever le niveau d’études de leurs enfants, d’investir dans l’amélioration des loge­ ments, d’acheter des terres... “Nous tenons à remercier les efforts des consommateurs français de payer un peu plus cher un produit équi­ table. Ce sont des produits qui ont une âme et un visage. Nous sou­ haitons leur dire de continuer à choisir ces produits, d’appuyer le tra­ vail de Naturalim et Carrefour, pour qu’à la fin, il y ait plus d’équité sur cette planète.” C.G.

EXPRESS ÉCO TOURISME POUR LA PREMIÈRE FOIS, LES CHIFFRES EN BOURGOGNE ET FRANCHE-COMTÉ

Les comités régionaux du tourisme publient conjointement pour la première fois les chiffres clés des deux régions. Voici ce qu’il faut en retenir : lits touristiques

710 000 42 000 emplois générés par le tourisme en moyenne annuelle 84,4 % : fréquentation étrangère en hôtellerie et camping, parmi les plus élevées de France (Pays-bas, Allemagne et Belgique).

850 000 visiteurs pour la basilique Sainte Marie Madeleine de Vézelay, le monument le plus visité.

+ de 100 000 visiteurs pour 18 lieux (mais aucun site jurassien). AGRICULTURE LA FILIÈRE VIANDE FRANC-COMTOISE D’ABORD REPRÉSENTÉ PAR SON PORC

Selon une étude de l’INSEE, la filière viande, qui intègre tous les métiers de l’élevage, l’abattage, la première transformation jusqu’à la commercialisation, est peu développée en Franche-Comté. Avec 2 400 établissements et près de 5 100 emplois dont 1 915 salariés, elle représente 0,7 % de l’emploi salarié marchand de la région. Bien que 80 % des exploitations agricoles soient orientées vers l’élevage de bovins (principalement orientées vers la production de lait avec des bovins de race montbéliarde), la filière viande franc-comtoise est d’abord connue pour son porc de qualité.

TROPHÉE RÉGIONAL DES ENTREPRISES L’ENTREPRISE PALLAUD RÉCOMPENSÉE

L’entreprise de transport / déménagement Pallaud, installée à Baverans, ainsi que la société Imagram de Champagnole, qui commercialise sa limonade sous la marque Elixia, ont été primées pour cette 3e édition du trophée régional des entreprises de Franche-Comté, parmi les 8 lauréats réunis lors de la remise des prix tenue à Besançon le 29 septembre dernier.

EMPLOI LES ACTEURS DU BASSIN DOLE/REVERMONT

AUTOUR D’UNE MÊME TABLE POUR LUTTER CONTRE LE CHÔMAGE

Le 19 octobre dernier, les acteurs institutionnels du bassin d’emploi Dole/Revermont (collectivités, chambres consulaires, Pôle Emploi…) étaient réunis pour signer une charte de partenariat visant à réfléchir ensemble et trouver des pistes de travail en faveur de l’emploi dans cette zone. Avec un taux de chômage de 9,2 %, l’arrondissement de Dole est le plus touché par le chômage dans le Jura, qui affiche une moyenne départe­ mentale de 7,7 % (contre une moyenne nationale de 10 %). “Si ces chiffres ne sont pas alarmants, la région doloise, bien qu’attractive, démontrent des fragilités : deux entreprises ont récemment fermé, Locatelli et Maine Plastiques, et le taux de chômage des jeunes est nettement plus élevé que la moyenne nationale” commentait Pascal Fornage, directeur adjoint de la Direction régionale des entreprises, du travail et de l’em­ ploi (DIRECCTE) de Franche­Comté. Cette charte de partenariat engage donc les signataires à se regrouper au sein d’ateliers et groupes thématiques de travail afin de faire émerger des pistes d’actions concrètes pour rapprocher salariés et demandeurs d’emploi, développer la compétitivité des entreprises, favoriser la créa­ tion d’emplois… En décembre, les propositions devront être restituées. Les signataires : CC Jura Nord, chambre d’agriculture, mission locale Dole/Revermont, chambre des métiers et de l’artisanat, chambre de commerce et d’industrie, filière bois Franche-Comté, ville de Dole, Greta Dole Revermont, CC de la Plaine Jurassienne, AGEFOS PME, DIRECCTE, sous-préfecture de Dole, Initiative Dole territoire, CFAI franche Comté, CFDT, CFE CGC, Pôle emploi. De gauche à droite : Jean-Marie Sermier, député-maire de Dole, Patrick Petitjean, président de la CC de la Plaine Jurassienne, et Christine Lecomte, présidente de la CC Nord Ouest Jura, tous trois signataires de la charte.


22 vivre ici

Pays Dolois n°176 - Novembre 2015

ENVIRONNEMENT LE JURA ÉLARGIT

SANTÉ La

carte de coordination des soins est lancée dans le Jura

LES CONSIGNES DE TRI DES DÉCHETS DÈS 2016 Depuis 1994, quand le Jura devient un des précurseurs nationaux à se lancer dans le tri des déchets ménagers recyclables, les consignes de tri n’ont guère changé. Le Sydom du Jura s’implique aujourd’hui dans l’initiative nationale lancée par Eco-Emballages, l’élargissement des consignes à l’ensemble des emballages en plastique. 40 départements français, dont le Jura, sont concernés par cet élargissement prévu pour 2016. Préalablement à l’élargissement des consignes, les centres de tri retenus doivent améliorer leurs équipements et leur organisation pour automatiser le tri des différentes résines et adapter les conditions de travail des opérateurs. Pour cela, Eco-Emballages accompagne financièrement les collectivités à travers des aides directes à l’investissement, et payera pour chacune les nouvelles tonnes de plastiques triées et recyclées. A ce jour, seuls les bouteilles, les flacons et les films étirables en plastique sont recyclés dans le Jura. C’est d’ailleurs essentiellement pour des raisons techniques, que le choix s’est porté sur le

Mise en place par les professionnels de santé libéraux francs-comtois, cette carte permet, depuis le 1er octobre, une meilleure communication entre les différents soignants. C’est une carte de plus dans le portefeuille des Jurassiens, et plus largement des Francs-Comtois, mais qui pourrait sauver des vies : sur ce document sont recensés tous les soignants d’un même patient. Une carte qui tient dans la poche, et qui permet d’assurer une meilleure communication entre les professionnels de santé. Ce dispositif, mis en place pour la première fois en Ile-deFrance l’année dernière, a fait des émules dans l’Exagone, si bien que les libéraux francs-comtois se sont saisis de l’opportunité. C’est la première fois qu’ils travaillent ensemble de manière concertée : les unions régionales des professionnels de santé (URPS) infirmiers, médecins, pharmaciens, podologues, kinésithérapeutes, sagesfemmes, orthophonistes, biologistes et dentistes ont pensé cette carte, lancée depuis le 1er octobre. Objectif : “Assurer une meilleure coordination entre la ville et les hôpitaux, explique Cyril Lepeut, trésorier de l’URPS infirmiers de Franche-Comté, et infirmier libéral à Chaussin. Face à des personnes âgées, ou des patients ayant l’esprit embrouillé, dans le cadre d’une entrée ou sortie d’hôpital, elle permet de connaître immédiatement tous ses soignants, et de les appeler.” Sur ce document pliable, de la taille de la carte vitale, on trouvera les coordonnées du médecin traitant, du pharmacien, et de l’infirmier, les “premiers recours”, auxquelles s’ajoutent celles du masseur-kinésithérapeute et des autres soignants. La carte de coordination des soins s’adresse en priorité aux patients atteints d’une maladie chronique, d’une affection longue durée et risquant une

Cyril Lepeut, infirmier à Chaussin et trésorier de l’URPS infirmiers.

hospitalisation, et plus largement à toute la population. Elle est disponible gratuitement auprès des infirmiers, pharmaciens, médecins… et est à remplir par l’usager. Doit-on y voir un concurrent au dossier médical personnel (DMP) informatisé, lancé en 2011, ce flop qui a coûté si cher à l’Assurance maladie ? “C’est un complément au DMP qui connaît un déficit d’utilisation, de par sa complexité d’ouverture, reprend l’infirmier. C’est pour cela que nous avons voulu un format papier, avec un coût réduit, de 0,004 centime par carte, financé par les URPS et l’Agence régionale de santé. C’est un outil de plus, et peut-être un premier pas avant une dématérialisation totale de ce document.” C.G.

recyclage des bouteilles et des flacons en plastique. Mais le Jura a su aller plus loin en récupérant également les films étirables. Dès le printemps 2016, les Jurassiens recevront des informations pratiques sur les emballages plastiques concernés par l’élargissement. Tous ces plastiques pourront être jetés dans le bac de recyclage bleu ou à couvercle jaune. C’est une simplification majeure du geste de tri, une petite révolution dans le quotidien des habitants qui peinent souvent à s’y retrouver dans les règles actuelles. Au total, fin 2016, ce sont 15,3 millions de Franc? ais, qui pourront trier tous leurs emballages plastiques, soit près du quart de la population nationale. Sur une année pleine, cette nouvelle phase d’extension devrait permettre de recycler environ 20 000 tonnes par an d’emballages ménagers en plastique en plus.

Une neuxième classe à l’école de Petit-Noir Notre classe de CM2 a interviewé la maîtresse de la nouvelle classe ULIS de Petit-Noir.

A la rentrée, une nouvelle classe a été ouverte, la classe ULIS. ULIS signifie Unité localisée pour l’inclusion scolaire. Les classes ULIS peuvent accueillir 12 élèves au maximum mais à Petit­Noir, la classe est trop petite, et elle ne peut accueillir que 8 élèves. Elle a accueilli 8 élèves en diffi­ culté, dont un élève est parti dans un autre établissement. Les élèves s’appellent : Mélanie, Jordan, Frédéric, Bayron, Enzo, Dylan et Lukas. La maîtresse se nomme Mme Moreau et elle est aidée par une AVS (Auxiliaire de vie scolaire), Céline.

Les élèves sont dans la classe ULIS et à certains moments, ils sont en inclusion dans les autres classes, selon leur âge. Pendant que les enfants sont en inclu­ sion, Mme Moreau va dans les autres classes pour aider les élèves de l’ULIS, où elle travaille avec 1 ou 2 enfants. Dans notre classe de CM2, nous accueillons deux élèves, Mélanie et Jordan, pour l’anglais, la géo­ graphie, l’histoire, l’enseignement moral et civique, l’éducation musicale, l’EPS, les sciences et les arts visuels. Jordan et Mélanie ont chacun leur place dans notre

classe. Lorsque les élèves sont dans la classe ULIS, ils appren­ nent différemment que dans les autres classes. Ils étudient en petits groupes, selon leurs diffi­ cultés, leurs capacités et leurs besoins. Les élèves de l’ULIS ne travaillent pas toujours sur des cahiers ou des fiches, ils utilisent très souvent des jeux, du matériel de manipulation, l’ordinateur… L’inclusion permet aux élèves de la classe ULIS de connaître les autres élèves de leur âge, de tra­ vailler avec l’ensemble de la classe de CM2 et de devenir de plus en plus autonome. Grâce

aux élèves qui viennent en inclu­ sion, nous apprenons à aider les autres. Nous sommes heureux d’accueillir ces élèves et de par­ tager notre amitié avec eux.

DOLE Trois journées pour parler

des violences faites aux femmes Dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, l’association Femmes debout se mobilise les 19, 25 et 26 novembre pour proposer des actions de sensibilisation. Chaque année, 216 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur ancien ou actuel compagnon. Mais les violences ne sont pas qu’au sein du couple, ou physiques. Elles peu­ vent survenir au travail, dans l’en­ tourage, dans une communauté… Elles peuvent être verbales, psy­ chologiques, économiques… Durant une semaine, l’association Femmes Debout, en partenariat avec la ville de Dole, invite les Dolois et Doloises à venir lever le voile sur une des violations des droits de l’homme.

Au programme 19 novembre de 13 h 45 à 15 h 45 au centre Olympe de Gouges : “Les violences faites aux femmes : parlons-en !” Groupe d’expression, suivi d’un court-métrage de 15 minutes : “Anna”, de Johanna Bedeau et Laurent Benaïm. Gratuit,

Les élèves de CM2 de l’école de Petit­Noir.

Partenariat entre le Journal “Le Pays Dolois” et l’Education nationale Pour la 6e année consécutive, ce projet pédagogique est renouvelé. Après l’intervention d’un journaliste dans les classes afin de faire découvrir ce métier, les enfants se mettent dans la peau de reporters en herbe et réalisent un article sur un thème de leur choix. Retrouvez en janvier 2016 la classe de CM2 d’Arbois.

EXPRESS DOLE PREMIÈRES JOURNÉES SENIORS DU GRAND DOLE

Une quarantaine d’exposants sera présente lors de cette 1ère édition des journées seniors du Grand Dole. Plusieurs conférences les vendredis et samedi. Spectacle “Madame Reinette” le vendredi 13 novembre à 15 h, par la Compagnie Folial (sur le thème de la prévention des chutes). Chorale punk-rock le samedi 14 à 16 h 15. 13 et 14 novembre, La Commanderie de Dole.

sur inscription auprès de Femmes Debout.

ENVIRONNEMENT LE COLLECTIF SOS LOUE ET RIVIÈRES

25 novembre à 20 h 30, studio MJC, place Barberousse : projection du film turc “Mustang” de Deniz Gamze Ergüven. Dans un village reculé de Turquie, Lale et ses quatre sœurs rentrent de l’école en jouant avec des garçons et déclenchent un scandale aux conséquences inattendues. La maison familiale se transforme progressivement en prison, les cours de pratiques ménagères remplacent l’école et les mariages commencent à s’arranger. Tarifs habituels de la MJC.

Ce prix prestigieux, qui porte le nom de son fondateur, récompense une initiative en faveur de la restauration des milieux aquatiques dégradés. Ce prix doté d’un montant de 3 000 euros vient d’être attribué au collectif SOS Loue et rivières comtoises. Regroupant 25 associations et fédérations régionales et nationales de diverses origines, le collectif a été créé en 2010 suite aux mortalités massives survenues sur la Loue, puis il a étendu son action progressivement à toutes les rivières comtoises. En 5 ans, grâce à l’engagement d’une trentaine de membres actifs, dont plusieurs scientifiques, et le soutien de plusieurs centaines d’adhérents, il est devenu un acteur majeur de la lutte contre la dégradation de nos rivières. “Ce prix est une reconnaissance de la qualité du travail accompli et une motivation supplémentaire pour le poursuivre. Car, s’il faut reconnaître la prise de conscience sincère de la gravité de la situation par les différents acteurs, privés et institutionnels, il faut également admettre que les actions décisives tardent à être mises en place et l’amélioration de la qualité de l’eau se fait toujours attendre” indique le collectif.

26 novembre à 14 h Studio MJC, place Barberousse : projection du documentaire “Les insoumises”, d’Eric Gueret. Le documentaire choc de Canal +, qui lève le voile sur les violences faites aux femmes dans le monde entier. Projection suivie d’un échange avec la salle et du cocktail de clôture des journées contre les violences faites aux femmes. Gratuit.

COMTOISES RÉCOMPENSÉ PAR LE PRIX CHARLES RITZ 2015

TERROIR JURASSIEN UN DEMI-SIÈCLE POUR LA

COMMANDERIE DES NOBLES VINS DU JURA ET DU COMTÉ

Le 17 octobre dernier, la Commanderie des Nobles vins du Jura et du Comté fêtait son 50e anniversaire. Depuis un demi-siècle, cette confrérie a pour vocation de faire la promotion des vins du Jura et du Comté, via des cérémonies d’intronisation. Les nouveaux intronisés ont alors la charge d’étendre, en toutes occasions, la renommée des Nobles vins du Jura et du Comté.


POURQUOI CHOISIR /¡(175(35,6( 38*(7 " La sociĂŠtĂŠ Puget spĂŠcialisĂŠe dans les travaux de charpente, couverture, zinguerie et dans la rĂŠnovation des secteurs VDXYHJDUGpV HQ DVVRFLDWLRQ DYHF O¡$%) /HV $UFKLWHFWHV GHV %kWLPHQWV GH )UDQFH MRXH pJDOHPHQW XQ U{OH G¡DVVLVWDQFH et de conseils auprès de sa clientèle. Le personnel dĂŠdiĂŠ j FHWWH WkFKH PRQWHUD YRV GRVVLHUV GH GHPDQGH GH VXEYHQWLRQV GH GHPDQGH GH WUDYDX[ DYHF RX VDQV SHUPLV GH FRQVWUXLUH GH GpFODUDWLRQ GH WUDYDX[ HWF $LQVL YLVLWHV HQ PDLULH j O¡(TXLSHPHQW HW DXWUHV DGPLQLVWUDWLRQV YRXV VHURQW pSDUJQpHV (Q FDV GH VLQLVWUH OHV GpPDUFKHV UHODWLYHV DX[ H[SHUWLVHV VHURQW SULVHV HQ FKDUJH SDU O¡HQWUHSULVH DXSUqV GHV assurances. 'HUQLqUHPHQW O¡HQWUHSULVH 3XJHW D GpYHORSSp VRQ GRPDLQH G¡DFWLYLWpV QRWDPPHQW GDQV OHV GHX[ VHFWHXUV VXLYDQWV 1 - Le pliage : destinĂŠ aux particuliers et aux professionnels, en SDUWLFXOLHU OHV PHQXLVLHUV WUqV GHPDQGHXUV GH SOLDJH GH SLqFHV G¡KDELOODJH G¡DSSXL 7RXWHV VRUWHV GH PpWDX[ VRQW WUDYDLOOpV TX¡j O¡DOXPLQLXP EUXW ODTXp 3OLDJH MXV H DQRGLVp O¡DFLHU ODTXp PqWU V OHV GLIIpUHQWV ]LQJV OH TXDUW] le cuivre... 2 - Le dĂŠsamiantage : une nouvelle activitĂŠ occasionnant certes, un investisVHPHQW Ă€QDQFLHU LPSRUWDQW PDLV TXL UHSUpVHQWHUD j WHUPH XQ TXDUW GX FKLIIUH G¡DIIDLUH GH OD VRFLpWp (OOH HVW XQH GHV GHX[ VHXOHV HQWUHSULVHV MXUDVVLHQQHV j SRVVpGHU OD FHUWLĂ€FDWLRQ HW OH VDYRLU IDLUH SRXU OHV WUDYDX[ GH GpVDPLDQWDJH '¡DLOOHXUV OD VRFLĂŠtĂŠ Puget est souYHQW VROOLFLWpH HQ VRXV WUDLWDQFH (W SXLV FRQWUDLUHPHQW j

G¡DXWUHV O¡HQWUHSULVH 3XJHW H[pFXWH les travaX[ DSUqV OH GpVDPLDQWDJH

/D GDQJHURVLWp GH O¡DPLDQWH Le personnel de la sociÊtÊ Puget chargÊ de ces travaux est forPp VXU OHV ULVTXHV LQKpUHQWV j FH PDWpULHO WR[LTXH $XFXQ FRQWDFW DYHF O¡DPLDQWH Q¡HVW SHUPLV /H SHUVRQQHO HVW pTXLSp G¡XQH FRPELQDLVRQ DQWL DPLDQWH G¡XQ PDVTXH LVRODQW j DGGXFWLRQ G¡DLU HW GH JDQWV VSpFLDX[ 8QH GRXFKH HVW REOLJDWRLUH toutes les 3 heures. Pour V¡DVVXUHU GH OD QRQ FRQWDPLQDWLRQ GH O¡DLU OD VRFLpWp 62&27(& LQWHUYLHQW GHX[ IRLV SDU MRXU VXU OHV FKDQWLHUV 9rWHPHQWV FRPELQDLVRQV DFFHVsoires et dÊchets sont ensuite conditionnÊs sous cellophane

et transportĂŠs vers des entreprises spĂŠcialisĂŠes. 8QH SURFpGXUH FRPPH YRXV SRXYH] OH FRQVWDWHU H[WUrPHPHQW FRQWUDLJQDQWH HW FR€WHXVH PDLV VFUXSXOHXVHPHQW UHVSHFWpH SDU O¡HQWUHSULVH 3DV TXHVWLRQ GH WUDYDLOOHU DX GpWULPHQW GH OD VDQWp GHV LQWHUYHQDQWV SUpVHQWV GDQV O¡HQYLURQQHPHQW GX FKDQWLHU 3RXU FRQFOXUH FH Q¡HVW SDV SRXU ULHQ TXH OD VRFLpWp 3XJHW est connue et reconnue depuis 40 ans sur la rĂŠgion et ELHQ DX GHOj SXLVTXH VRQ DFWLYLWp V¡pWHQG VXU XQ UD\RQ GH 300 km et parfois beaucoup plus !


24 sport

Pays Dolois n°176 - Novembre 2015

SUIVEZ VOS ÉQUIPES !

LR2 Poule B 03/10/15 Jura Dolois-Racing Besançon (2) 4-1, Coteaux de Seille-Jura Nord 2-1, 10/10/15 Orchamps Vennes-Jura Nord 6-0 17/10/15 Jura Nord-Racing Besançon (2) 2-2 18/10/15 Jura Dolois-Levier 2-1 24/10/15 Triangle dʼOr-Jura Nord 2-2

Classement au 25/10/15 1er 4 Rivières 19pts - 2. Morteau/Montlebon 17pts - 3. Racing Besançon (2) 17pts - 4. Jura Dolois 16pts - 5. Pontarlier (3) 15pts - 6. Levier 15pts - 7. Coteaux de Seille 15pts - 8. Orchamps/Vennes 12pts - 9. Triangle dʼOr 10pts 10. Jura Nord 8pts, 11. Lons 7pts - 12. Sud Revermont 7pts.

3e division de District Poule B 03/10/15 Macornay-Mont/Vaudrey (2) 1-0 04/10/15 Montbarrey-Poligny/Grimont (2) 5-0, La Joux (2)-Damparis (2) 1-3 18/10/15 Mont/Vaudrey (2)-Montbarrey 2-4, Pleure-Damparis (2) 4-2 24/10/15 Damparis (2)-Champagnole (3) Forfait général 25/10/15 Montbarrey-Chaud du Dombief 2-0, Courlaoux-Mont/Vaudrey (2) 2-1,

Classement au 25/10/15 1. Montbarrey 22pts - 2. Viry 22pts - 3. Pleure 20pts - 4. Chaud du Dombief 18pts - 5. Damparis (2) 15pts - 6. Poligny Grimont (2) 13pts - 7. Macornay 13pts - 8. La Joux (2) 12pts - 9. Courlaoux 11pts - 10. Foncine 11pts - 11. Mont/Vaudrey (2) 11pts - Champagnole (forfait général)

Poule C

LR3 poule A 04/10/15 Trois Monts-Jura Sud 0-3, 11/10/15 Roche Novillars-Trois Monts 5-0, 18/10/15 Trois Monts-Pouilley les Vignes 0-2 25/10/15 Morbier-Trois Monts 4-1

Classement au 25/10/15 1.Dannemarie 22pts - 2. Montfaucon 18pt - 3. Bresse Jura (2) 17pts - 4. Velotte Besançon 16pts - 5. Pouillez les Vignes 15pts - 6. Poligny/Grimont 13pts - 7. Besançon PS 13pts - 8. Morbier 13pts - 9. Roche Novillars (2) 12pts - 10. Jura Sud (3) 12pts - 11. Clémenceau Besançon (2) 12pts - 12 Trois Monts 12pts.

Poule B 03/10/15 Damparis-Mouchard/Arc (réserve) 04/10/15 Chatillon/Devecey-Foucherans 1-0 10/10/15 Saint Vit-Foucherans 4-1, 11/10/15 Velesme-Damparis 2-1 17/10/15 Damparis-4 Rivières 5-1 18/10/15 Foucherans-Mouchard/Arc 2-2, 25/10/15 Velesmes-Foucherans 2-1, Château de Joux-Damparis 2-1

Classement au 25/10/15 1.Rioz/Etuz/Cussey 22pts - 2. Saint Vit 20pts - 3. Velesmes 18pts - 4. Jura Lacs 16pts - 5. Champagnole (2) 16pts - 6. Château de Joux 13pts 7. Damparis 11pts - 8. Foucherans 10pts - 9. Arc Gray 10pts - 10. Chatillon Devecey 9pts - 11. 4 Rivières 9pts - 12. Mouchard/Arc 8pts.

1ère Division de District

04/10/15 Trois Monts-Foucherans 3-3, MolayChoisey 1-10, Moissey-Archelange 1-1, Poligny Grimont (3)-Souvans 3-6, Jura Dolois (3)-Aiglepierre (2) 3-0 18/10/15 Foucherans-ASPTT Grand Lons 0-0, Archelange-Choisey 0-4, Aiglepierre-Moissey 32, Souvans-Trois Monts 6-0, Molay-Poligny/Grimont (3) 4-1, Jura Dolois (3)-Mouchard Arc (2) 5-1 25/10/15 Mouchard Arc (2)-Foucherans (2) 1-5, Aiglepierre (2)-Choisey 1-1, Moissey-Jura Dolois (3) 1-3, ASPTT Grand Lons-Souvans 1-2, Trois Monts-Molay 3-0, Poligny/Grimont-Archelange 1-7 1. Souvans 25pts -2. Jura Dolois (3) 25pts - 3. ASPTT Grand Lons 23pts - 4. Choisey 20pts 5. Archelange 20pts - 6. Trois Monts (2) 18pts 7. Foucherans (2) 18pts - 8. Molay 14pts - 9. Mouchard (2) 14pts - 10. Aiglepierre (2) 11pts 11. Moissey 9pts 12. Poligny Grimont (3) 7pts.

RUGBY

Fédérale 2 20/09/15 USTDA-Stade Dijonnais 12-33 27/09/15 Montluçon-USTDA 38-0 4/10/15 USTDA-Saint Denis 7-17

1.Pontarlier 14pts - 2. Besançon 14pts - 3. Bellegarde 13pts - 4. Nantua 9pts - 5. Couches 8pts 6. Rugby Club de la Dombes 5pts - 7. Dole 4pts - 8. Montchanin 1pt - 9. Rilleux 1pt - 10. Belleville 1pt.

Poule B 04/10/15 Gevry-Saint Aubin 0-1, Chaussin-Côteaux de Seille 0-5, Rochefort/Amange-Plaine 39 2-0, Jura nord-Sirod 2-2, PS Dole Crissey-La Joux 2-6 11/10/15 Jura Nord (2)-Chaussin 11-0, La JouxGevry 3-1, Sirod-PS Dole Crissey 4-0 18/10/15 Sirod-Saint Aubin 1-0, Morbier (2)Gevry 1-2, La Joux-Rochefort/Amange 1-4, Coteaux de Seille (2)-Jura Nord (2) 6-2, Bresse Jura-PS Dole Crissey 8-0 25/10/15 Saint Aubin-Coteaux de Seille (2) 0-2, Gevry-Sirod 0-0, Chaussin-La Joux 0-4, Rochefort/Amange-Bresse Jura (3) 2-1, Jura Nord (2)Plaine 39 3-2, PS Dole-Crissey-Morbier (2) 0-0

Classement au 25/10/15 1.Coteaux de Seille 24pts - 2. Rochefort/Amange 23pts - 3. Saint Aubin 20pts 4. Sirod 18pts - 5. La Joux 18pts - 6. Jura Nord (2) 17pts - 7. Plaine 39 17pts - 8. Bresse Jura (3) 16pts - 9. Gevry (15pts) - 10 Morbier (2) 12pts 11. PS Dole Crissey 9pts - 12. Chaussin 7pts.

Les matchs en novembre de Nationale 3F 14 novembre : Dole-Asul Vaulx en Velin (20 h 45), Saint-Laurent de ChamousseyChaussin (20 h) 21 novembre : Chaussin-Dole (21 h).

Le sportif du mois

Tennis

Deux courts rénovés pour le TGD

1.Stade Dijonnais 15pts - 2. C.S.M Gennevillois 12pts - 3. Montluçon 11pts - 4. Le Creusot 10pts - 5. Saint Denis 9pts - 6. Beauvais 6pts - 7. Arras 2pts - 8. Beaune 2pts - 9. PUC 2pts - 10. USTDA 0pt.

Classement au 25/10/15

2 Division de District

Le projet de jeu se met en place et on commence à se faire une idée plus pré­ cise de notre poule”, explique le coach dolois. Du côté de Chaussin, le début de sai­ son est plutôt délicat, puisque les filles de Loïc Guichard n’ont pas encore rem­ porté de match. “Au début de la saison, nous avons eu un problème d’effectif avec plusieurs filles qui sont parties pour les études ou le travail. Désormais, l’ef­ fectif commence à s’étoffer, et j’espère que nous allons retrouver la dynamique positive de la saison dernière.”

Classement au 04/10/15

Fédérale 3

e

Pour cette saison 2015­2016, deux clubs du nord Jura se retrouvent dans le cham­ pionnat de Nationale 3F : Dole Handball, pour la 5e saison, et Chaussin qui revient parmi l’élite. Les deux équipes évoluent dans le groupe sud. Dole a déjà remporté deux matchs sur cinq, et Chaussin décroche un seul match nul sur les cinq rencontres disputées. Difficile début de saison pour les clubs jurassiens, après cinq journées. Du côté dolois, Thomas Dury est confiant, au regard des deux victoires déjà inscrites au tableau. “Nous effec­ tuons un début de saison plutôt honora­ ble. Les recrues s’intègrent petit à petit, et la nouvelle organisation des entraîne­ ments, avec Valère et Antoine la semaine, et moi le vendredi, se met en place progressivement. Nous avons beaucoup voyagé depuis septembre en effectuant nos plus gros déplacements.

Classement au 25/10/15

04/10/15 Mont/Vaudrey-Jura Dolois Football 1-0, 18/10/15 Triangle dʼOr-Mont/Vaudrey 0-0, Andelot-Jura Dolois (2) 1-2 25/10/15 Mont/Vaudrey-Andelot 1-1, Jura Dolois (2)-Vaux St Claude 1-1 1.Vaux St Claude 26pts - 2. Mont/Vaudrey 22pts - 3. Lons (2) 19pts - 4. Triangle dʼOr (2) 18pts - 5. Andelot 18pts - 6. Jura Dolois (2) 17pts - 7. Montmorot 16pts - 8. Haut Jura 14pts - 9. Jura Lacs (2) 14pts - 10. Crotenay/Combe dʼAin 13pts - 11. Arinthod 10pts - 12. Sud Revermont (2) 8pts.

Dole dans la poule Sud

Cyril Viennot 6e à l’Ironman d’Hawaï Cyril Viennot, le Dolois licencié au club de Beauvais, a participé à l’Ironman d’Hawaï, le 10 octobre dernier à Kailua-Kona. Après avoir raté son épreuve de vélo, le triathlète jurassien a rattrapé une partie de retard pour finir en 6e position.

20/09/15 Couches-Dole 34-16 27/09/15 Dole-Belleville 20-17 04/10/15 Pontarlier-Dole 64-22

Classement au 04/10/15

HANDBALL Nationale 3F Poule 7 03/10/15 Saint Flour-Dole 37-21, Voiron-Chaussin 25-15 17/10/15 Saint Chamond-Dole 23-25, ChaussinBour de Péage 23-23 24/10/15 Dole-Bourg de Péage 15-26, Meximieux-Chaussin 26-16

Classement au 25/10/15 1.Echallas 14pts - ASUL Vaux en Velin 13pts - 3. Voiron 13pts - 4. Drôme Bourg de Péage 13pts 5. Saint Flour 11pts - 6. Saint Germain 11pts - 7. Dole 9pts - 8. Saint Chamond 9pts - 9. Saint Laurent de Chamousset 8pts - 10. Meximieux 7pts - 11. Porte de lʼIsère 6pts - 12. Chaussin 6pts.

Nationale -18f 03/10/15 Dole-Ambérieu 22-24 10/10/15 Dole-Sallanches 31-26 17/10/15 Jura Sud Lons-Dole 25-35 24/10/15 Dole-Annecy 19-17

Classement au 25/10/15 1.HBC La Fillière 21pts - 2. Ambérieu 19pts - 3. Dole 16pts - 4. Annecy le Vieux 12pts - 5. Entente Jura Sud/Lons 9pts - 6. Sallanches 7pts.

Le 24 octobre dernier, René Geley, président du Tennis Club Dolois, avait invité Jean­Marie Sermier, député­maire de Dole, Jean­Pascal Fichère, président du Grand Dole, de nombreuses personnalités et joueurs pour inaugurer deux terrains, entièrement rénovés. Avec ces deux nou­ veaux courts en enrobé résine, le club poursuit l’uniformi­ sation de ses terrains. Deux courts extérieurs avaient déjà été rénovés en 2014. Ce sont aujourd’hui deux courts en gazon synthétique qui sont remplacés par de l’enrobé en résine. De quoi offrir des conditions optimales de jeu aux 530 licenciés du club. Le coût des travaux, de quelque 70 000 euros, est prix en charge par le club et la ville de Dole.

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Course à pied 240 randonneurs pour la marche rose Dans le cadre de la 25e édition des courses du DAC, une marche rose a été mise en place par le nouveau président Christophe Monneret. Près de 240 randonneurs se sont mobilisés dimanche 11 octobre pour participer à cette manifestation. 2 euros par participation étaient reversés pour le cancer du sein.

L’hiver arrive… Isolez-vous ! 7 rue Jacquard - 39100 DOLE 03 84 72 16 50 - menuiserie.dougnier@wanadoo.fr Retrouvez-nous aussi sur Facebook : SCOP Menuiserie Dougnier et associés

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Pays Dolois n°176 - Novembre 2015

Course à pied

J U R A D O LO I S F O OT

250 coureurs pour la corrida de Chaussin

Au JDF, le football s’accorde aussi au féminin

Plus de 250 coureurs se sont massés près du gymnase de Chaussin le 17 octobre dernier pour participer à la 24e édition du 5 km et du 10 km de la corrida de Chaussin. La famille Grandperrin a remporté l’épreuve : Florian termine 1er, Nicolas 2e, et Sylvie la maman, 1re féminine.

Dans le sillage d’une équipe de France très plaisante, le football féminin a connu un très fort développement ces dernières années. Dans cette optique, le projet 2020 du Jura Dolois Football fait une place à la pratique du football par les filles. championnat Critérium féminin U17 à 8. Pour encadrer ces jeunes filles comme il se doit, le JDF a fait appel à Romain Rousseaux, un éducateur diplômé qui a pris le groupe en charge avec beaucoup de plaisir et de passion pour diriger ces demoiselles. Après 3 rencontres, le JDF occupe la seconde place du classement avec 2 victoires face à l’entente Côteaux de Seille­Bresse Jura, Jura Lacs et une défaite subie contre les joueuses de Triangle d’Or plus expérimentées. Comme on a pu le voir et l’entendre lors du match de Coupe de France à Dole, contre Jura Sud, les filles forment un groupe vivant et sympathique sachant se transformer en supportrices bruyantes des autres équipes du club. Il faut dire qu’elles aussi bénéficient d’un bon parterre de suppor­ ters lors de leurs prestations tavelloises. Dès le début de la dernière saison, un groupe de jeunes filles débutait sa préparation sous les ordres d’Adrien Decombe et Valentin Da Costa. Avec l’aide de Nadège et Fabrice Guillemard, parents de joueuse, les premières rencontres officielles, encourageantes, avaient lieu au cours de la deuxième partie de saison. Cette année, le groupe s’est encore étoffé et compte une bonne vingtaine de licenciées engagées dans le

Prochain match des féminines : 7 novembre à Beaufort ; 14 novembre à Tavaux contre Jura Sud ; 21 novembre à Abergement-la-Ronce contre l’entente Abergement-Damparis-Saint-Aubin.

Gentlemen cycliste

Course à pied Le cross de Tavaux le 22 novembre

Vuillermoz et Germond en duo 75 duos ont pris part au test chronométré de la “Poil aux Pattes”, organisé en forêt de Chaux le 18 octobre dernier. L’invité d’honneur, cette année, comme depuis deux ans, était Alexis Vuillemoz. Ce dernier a participé à trois reprises au contre-la-montre sur un parcours de 7,5 km X2, dont un départ en équipe avec le dolois Daniel Germond.

Moto 130 équipages à l’endurance de Sermange L’UM Doloise et le “Gang des Vernes”, l’association de moto de Sermange, ont organisé le 11 octobre dernier la deuxième course d’endurance sur 6 heures. Plus de 130 équipages se sont fait plaisir sur le magnifique parcours tracé dans les champs de la petite commune doloise.

Les rencontres de Novembre en LR2 : 1er novembre : JDF-Pontarlier 3 ; 14 novembre : Sud Revermont - JDF ; 22 Novembre : JDF - Lons-LeSaunier ; 29 novembre : JDF - Côteaux de Seille.

Dimanche 22 novembre prochain, l’OMS de Tavaux, le TAC et le DAC organisent au parc des Vernaux la 31e édition du cross de Tavaux. Les dirigeants de cette manifestation sportive innovent cette année avec un speed-Cross de 1400m (départ 13 h 30) toutes catégories confondues. 1er départ benjamins : 13 h. Course des élites : départ 15 h 05.

Football - 6e tour de la coupe de France

Jura Dolois Football rate l’exploit ! Si le JDF passe de peu à côté de la victoire du 6e tour de la coupe de France face à Jura Sud, la prestation doloise ouvre de belles perspectives pour l’avenir. LE STADE BOBIN TRANSFORMÉ POUR ACCUEILLIR LE JDF Depuis plus de dix ans, le stade dolois n’avait pas accueilli une rencontre de football. JDF a donc retrouvé le stade Bobin le 24 octobre dernier, face à quelque 1 500 spectateurs. Une semaine avant la rencontre, les services de la ville ont été à pied d’œuvre pour transformer ce stade, traditionnellement réservé aux rencontres de rugby de l’US Dole, en stade de foot. Pour autant, après cette soirée de gala, il n’est pas prévu que le foot revienne à Bobin. Il restera le terrain de l’US Dole, qui a accepté de jouer le jeu et prêter sa “maison” aux footballeurs.

89e minute : Jura Dolois Football, l’équipe d’Hervé Saclier, menait encore 2­1, au terme de ce 6e tour de la coupe de France, le 24 octobre dernier au stade Robert Bobin. Et puis, sur une des dernières attaques visiteuses, sur un ballon anodin dans les 16 m dolois, Jura Sud réussi à mettre le ballon au fond du but de Bianconi, et ainsi arracher la prolongation. Très déçus, les joueurs du président Moha­ med Mbitel se faisaient prendre en défaut au début de la prolongation. Jura Sud déroulait ensuite la fin de cette rencontre et se qualifiait pour le 7e tour de la coupe de France. Jura Dolois Football échoue pour la 5e fois face à Jura Sud. Les buts pour Jura Dolois : Descombe (62’), Catelin (78’). Pour Jura Sud Joufreau (80’ et 93’), Patrao (89’), Bilir (98’ et 105’). Le mot du président Mohamed Mbitel : “C’est d’abord une belle soirée football que nous avons vécue, avec plus de 1300 spectateurs au stade Bobin. Bien sûr que le score que nous tenions à 10 minutes de la fin nous a donné des espoirs, dommage ne pas avoir su gérer cette fin de match, mais nos adversaires étaient plus forts sur le temps de jeu additionnel. En tout cas, cette rencontre a suscité un peu de déception sur le Trossat, le trésorier de la FFF, ancien coup, mais beaucoup d'enthousiasme pour l’avenir Denis président du District du Jura, est venu donné de notre équipe !” le coup d’envoi du match.

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26 loisirs

Pays Dolois n°176 - Novembre 2015

Spectacle “La Traviata”, opéra de Giuseppe Verdi

Jeudi 5 novembre

Opéra national de Rostov-sur-le-Don La Traviata, chef-d’œuvre cruel et sublime, dépeint la gloire et la déchéance d’une courtisane au grand cœur. Après avoir rencontré Alfredo Germont, jeune provincial issu de la bourgeoisie, Violetta abandonne son métier pour vivre le grand amour avec le jeune homme. Voyant l’honneur de sa famille menacé par cette relation scandaleuse, le père d’Alfredo parvient à convaincre Violetta de renoncer à son amant et rompre. La tuberculose dont elle était déjà atteinte, s’intensifie. Rongé par le remords, son père avoue à Alfredo que Violetta n’a jamais cessé de l’aimer, et qu’elle a sacrifié son amour pour sa réputation. Alfredo se précipite à son chevet, mais trop tard : épuisée par la maladie, Violetta meurt dans ses bras. Histoire romantique universelle, promenade avec l’amour et la mort, La Traviata est l’un des portraits de femme les plus émouvants du répertoire lyrique. Chef-d’œuvre absolu, cet opéra du sacrifice est

“Oser écrire ses directives anticipées ” - Spectacle-débat Réalisé à la demande de Jalmalv, association d’accompagnement en fin de vie, le spectacle se présente sous forme de saynètes qui parlent de “choses graves” avec une certaine légèreté. Suivi d’un débat. Dole, Manège de Brack, 20h. Gratuit.

10, 12 et 13 novembre “Blanche” - Théâtre

aussi celui de la solitude d’une femme et de tout être humain face à l’arbitraire. Les solistes, les chœurs et l’orchestre de l’Opéra National de Russie nous font vibrer et revivre la cruauté d’une pièce où le drame humain est mis à nu. Dole, La Commanderie, 19 novembre à 20 h 39 à 49 €.

Théâtre “Les amours de Don Perlimplin…” Le Strapontin Théâtre est une troupe de théâtre amateur construite lors dune commande de la ville de Dole, dans le cadre de la commémoration des 400 ans de l'Hôtel-Dieu de Dole. C’est à l'issue de ces représentations que le Strapontin Théâtre était créé. La troupe propose aujourd'hui cette pièce de Garcia Lorca, mise en scène par Jacques Pithioud.

Jacques Pithioud, parmi toutes ses pièces, celle-ci était la préférée de Lorca, malgré le fait qu'elle soit restée peu connue. Qu'est-ce qui a motivé votre choix de la réadapter ? C'est vrai, elle n'est pas la plus connue de cet écrivain. Mais elle est pour moi un petit bijou de poésie, de fraîcheur, de naïveté. Elle débute sur le ton léger de l'humour, du rire, et vire doucement dans la tragédie. Ce basculement m'intéressait. Nous la jouerons avec des masques

Avez-vous réécrit ou modernisé le scénario ? Nous avons respecté le texte de Garcia Lorca, sans adaptation. Il y a 5 comédiens, pour 6 personnages.

Jouer avec des masques, c'est quelque chose de nouveau pour vous ? C’est pour nous, comédiens, amateurs, un pari, un défi de nous engager dans un type de théâtre complètement inconnu pour nous. Mais c'est là aussi notre plaisir : ouvrir des portes vers le nouveau. Nous avons fait appel à des professionnels pour nous accompagner : Ghislaine Hedou, factrice de masques qui nous a aidés à fabriquer nos masques, et Daphné Amouroux qui nous a conseillés dans le jeu si particulier du théâtre masqué.

Quelle est l'intrigue ? L’intrigue est simple : un vieux bourgeois mène une vie paisible

et sans histoire au milieu de ses livres. Sa fidèle et vieille servante sent qu'elle ne sera pas toujours là pour l'accompagner. Un mariage est la seule réponse. Lui ne veut pas, mais… Mais Belise, la voisine, est jeune et belle, et aussi frivole et volage. Le mariage se fait donc… Dole, salle les Rives, 20 h 30, 5 et 8 euros. Réservations : jacques.pithioud@wanadoo.fr

Agrégé de philosophie et animateur du café-philo à la Vieille-Loye, Stéphane Haslé publie un nouvel ouvrage, “La non-vie”, récit d’une fin de vie qui aborde la question du droit de mourir. Un café philo autour du thème du “droit de mourir dans la dignité” est prévu le vendredi 6 novembre à La Vieille Loye à 20 h 30 à l’auberge de la Clairière de Chaux, et une séance de dédicaces sera organisée à la librairie La Passerelle à Dole, le samedi 7 novembre à partir de 14 h.

Samedi 21 novembre

La première nuit des copistes doloises. Six heures. C’est le temps qui sera alloué aux artistes amateurs ou professionnels qui pousseront la porte du musée des beaux-arts de Dole ce samedi 21 novembre. Six heures pour reproduire le plus fidèlement possible une des toiles du musée. Bienvenue à la première nuit des copistes doloise ! Gratuit.

Musiques actuelles Le Moulin de Brainans fête ses 20 ans très large public puisque plus de 700 personnes ont répondu présentes pour le concert du Collectif 13 et d’Alfred Massaï. Un beau moment partagé où tous ont souhaité au Moulin encore plus de 20 ans d’existence et de projets ! Au centre, le président Alan Giboudeaux, souffle les 20 bougies du Moulin.

Une plongée dans le conte de Blanche-Neige – histoire de deux femmes que tout oppose, l’une étant en devenir (l’héroïne) et l’autre refusant le temps qui passe (la méchante reine)... Tavaux, salle Gérard Philipe, 10h, 14h15 et 19h30 le 10 nov., 10h et 14h15 le 12 nov., 10h le 13 nov. 10 et 13 €. Réservations : 03 84 86 03 03

Mercredi, 11 novembre “Prodiges” - Théâtre Une petite réunion Tupperware, ça vous dit ? Allez, vous ne serez même pas obligés d’en acheter, de ces fameux récipients en plastique. Vous pourrez vous contenter d’écouter les trois vendeuses qui vous font face : une débutante qui va participer pour la première fois à ce rite de notre société de consommation et deux professionnelles qui vont l’initier à tous les secrets de la vente à domicile et de la prise de parole en public... Dole, la Taverne à saumon, 18h30. Gratuit.

Vendredi 13 novembre

A LIRE Stéphane Haslé “La non-vie”

20 années d’activisme musical, 20 années de défrichage artistique, 20 années de concerts, de rencontres, de découvertes, d’aventures humaines et musicales ! A cette occasion, l’association Promodégel a su organiser le 10 octobre dernier un temps festif avec ses partenaires en début de soirée, mais aussi avec un

> SPECTACLES - THÉÂTRE

ERRATUM Dans notre parution d’octobre du Pays Dolois, une erreur s’est glissée dans notre rubrique “A Lire”, dans laquelle était présenté l’ouvrage “Les bougies sur le gâteau”. L’auteur de ce roman est bien Catherine Chatelain, et non Catherine Mann.

“Adventice - Nos mauvaises herbes ” - Théâtre La compagnie La Carotte s’installe une semaine aux Forges pour travailler sur leur nouvelle création. Elle innove cette fois-ci, en écrivant une science-fiction à partir des interviews. Forges de Fraisans, 20h30, gratuit.

20, 21 et 22 novembre “Contrastes” - Théâtre Entre l’ombre et la lumière, on navigue dans les eaux troubles de deux créations originales : la première, Raspoutine, dédiée à la personnalité saisissante d’un personnage hors-norme ; la seconde, Birchwood House, un cabaret d’effroi endiablé et grinçant qui en surprendra plus d’un... Dole, salle La Rive, 20h les 20 et 21 nov., 14h30 le 22 nov., 8 euros. Réserv. : comediadol'arte@laposte.net

Mardi 24 novembre “Candide” - Théâtre Candide est un jeune homme simple et naïf qui coule des jours heureux au fin fond de la Westphalie. Mais voilà : pour avoir osé embrasser Cunégonde, la fille du baron, Candide se voit chassé du paradis terrestre. Commence alors pour lui une longue errance à travers le monde – et quel monde ! Dole, La Commanderie, 20h30, 11 à 21 €. Tél. 03 84 86 03 03

Jura programment maintenant des spectacles à boire ! Il s’agira de goûter. De déguster. Un vrai parcours sensoriel, en somme, avec sept vins issus de sept sols singuliers, tous réalisés sans l’aide de la chimie... Champvans, salle des fêtes, 20h le 4 décembre, 19h le 5 décembre, 17h le 6 décembre, 10 et 13 €. Réservations : 03 84 86 03 03

Samedi 5 décembre “Grand et méchant de loup ?” - Conte jeune public La trilogie des loups sera composée de trois spectacles : un spectacle jeune public, “Grand et méchant, le loup ?” ; un spectacle tout public, “La veillée des loups”, et un spectacle pour adolescents et adultes, “Le loup de fer”. “Grand et méchant le loup ?” : une création destinée aux petits qui accrochent au loup tant de peurs… Ces contes seront insérés dans une histoire-cadre, qui donnera la parole à une famille de loups, permettant d’aborder un point de vue radicalement différent sur ces contes. Les Forges de Fraisans, 17h, 5 à 15 €. Réserv. : lesforgesdefraisans.com

> CONCERT Samedi 7 novembre Popa Chubby - Blues rock Crue, électrique, écorchée, la musique de Popa Chubby résolument blues rock se démarque par une alchimie d'éléments empruntés au jazz, à la country, au funk, à la soul et même au gangsta rap. Personnage et guitariste hors normes, c'est un artiste engagé qui ne laisse personne indifférent. 1ère partie : The Balkun Brothers Dole, La Commanderie, 20h30, 30 €. Réserv. 03 63 36 7000.

Mardi 17 novembre Key World Trio - Jazz Stanislas Bujok, Daniel Lamia, Bernard Magnien. Dole, Manège de Brack, 18h15, 4 €. Réservations : 03 63 36 7000.

Samedi 28 novembre Soprano - Rap “Sopra” aura mis deux ans à produire un disque qu’il voulait en accord total avec ce qu’il est aujourd’hui et ses passions musicales. Amoureux du chant depuis ses débuts, il maîtrise suffisamment son art pour pouvoir offrir un disque qui passe du pur rap énervé au piano/voix de clôture, Mélancolie, jolie chanson d’adieu à son côté sombre. Dole, La Commanderie, 20h, 32 à 39 €. Réservations : 03 63 36 7000.

“Savoir enfin qui nous buvons” - Conte œnologique De plus en plus fort : Les Scènes du

La dictée - Choisey A 14h. Des livres offerts aux trois premiers adultes et - de 13 ans. Réservation au 03 84 79 08 83 ou comitedesfeteschoisey@orange.fr. Bénéfices reversés à l'AFM TELETHON.

Mardi 10 Novembre Tarot au profit du Téléthon La Barre Contact D. Bourgeois au 03 84 71 34 62

Mercredi 11 Novembre Loto organisé par le CAC football - Chaussin 14 h (ouverture des portes 12h) Bons d'achat 20 à 500 euros. Animation Brigitte Tél. 06 10 49 76 21

Les 13, 14, 15, 20 et 21 Novembre Théâtre “La vie de chantier” Pleure - Du 13 au 21 Novembre Représentations à 20h30, sauf dimanche 15 novembre à 15h. Réservations : 03 84 81 47 72

Bourse aux jouets - Saint-Aubin Dépôts le 14 de 7h à 18h. Ventes le 14 de 10h à 18h et le 15 de 8h à 12h Dossier d'inscription et étiquettes à bullierjerome@yahoo.fr

Dimanche 15 Novembre Exposition artisanale - Peseux De 10h à 18h. Entrée libre

Les 20 et 22 Novembre Manifestations au profit du Téléthon - Molay Le 20, Randonnée pédestre (7km). Inscription sur place (5 €). Collation au retour 18h30. Rens. au 06.89.75.85.73. Le 22 nov. : Marché de Noël. Passage du Père Noël, Tél. 03.84.81.96.17.

Samedi 21 Novembre Manifestation pour le téléthon - Losne Soirée théâtre avec la troupe “Les Cents Noms”. Entrée libre

Loto de la Section VTT ACDTR - Tavaux Début des jeux 20h. Réservation : 03 84 82 64 71 ; 06 89 03 19 98. www.acdtr.com

Dimanche 22 Novembre Quatuor Vocal en Concert Chaussin Par le groupe vocal “les Boites Frasniennes” à 16h, salle de la Plaine Jurassienne. Chants de la renaissance, variétés, chansons humoristiques,... 10 € et 6€. Contact 06.83.23.26.25

Manifestation pour le téléthon - Losne Thé dansant à la salle des fêtes à 14h30. Orchestre ambiance danse

Brocante Musicale et bourse aux livres - Saint-Aubin De 9h à 16h. Entrée libre

Mercredi 25 Novembre Loto - Tavaux A 14h, salle Gérard Philipe, animé par Brigitte, organisé par JDF

“Personne ne m’aurait cru, alors je me suis tu” - Théâtre

4, 5 et 6 décembre

Samedi 7 Novembre

Les 14 et 15 Novembre

Vendredi 27 novembre Il aura fallu 40 ans à Sam Braun pour témoigner. Une traversée du silence précieuse pour sortir d’Auschwitz et revenir à la vie, mais un silence assourdissant, où pas un jour ne se passe sans qu’il “revive” Auschwitz. Ses souvenirs, lovés dans un coin de sa mémoire, ne sont jamais bien loin et suffit de peu de chose pour les faire resurgir : une image, un bruit, une odeur. Face à nous un survivant de la Shoah, un rescapé des camps de concentration et d’extermination, un des rares témoins de la “Marche de la Mort”. Forges de Fraisans, 20h30, 10 à 15 €. Réservations : lesforgesdefraisans.com

> ROUTE DES VILLAGES

Samedi 28 Novembre Marché de Noël - Chemin De 10 h à 18 h. Idées cadeaux

Dimanche 29 novembre Le Bresse accordéon club joue au profit de l’association Sufle Association située à Pierre-deBresse avec Corinne Despres, comme présidente et Nathalie Fafet, comme directrice musicale. Le répertoire est très varié allant de la musique de danse (pasodoble, valses, polka...) à la musique folklorique en passant par la musique classique. Le groupe se compose d’un ensemble d’accordéons, un saxophone, deux claviers et une batterie. Dole, Auditorium Karl Riepp, 15h30, 10 €.

Dimanche 29 Novembre Loto au profit du Téléthon Romain A 14h. Rens. au 03.84.81.07.17

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