Pays Dolois 178

N°178 Janvier 2016

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Région Bourgogne - Franche-Comté

Sylvie Laroche : “Nous avons

une grande responsabilité”

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Pages 14-23

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2 actu, l’essentiel

Pays Dolois n°178 - Janvier 2016

1 “Nous avons une immense responsabilité” Région Bourgogne-Franche-Comté

Sylvie Laroche :

Nous avons une immense responsabilité, celle du soutien au dévelop­ pement économique, celle d’apporter des réponses à l’insécurité sociale et aux questions d’emploi. Et nous ne devrons pas attendre six ans, c’est une urgence sociale. Il faudra rapidement apporter des réponses sur le fond, mais aussi des signes, des actions, des preuves que nous pouvons agir sur la vie des gens. Ils ne veulent plus de dis­ cours mais des réponses. C’est notre plus grande responsabilité.

Quels sont les atouts et les cartes à jouer du Jura au sein de cette grande région ?

Peut­être le Jura pèse­t­il moins en termes de population, mais ce qui compte, ce sont les enjeux du territoire, la situation géographique…

Le Jura est frontalier avec la Suisse, avec la grande région Auvergne­ Rhône­Alpes, mais aussi la Côte d’Or, la Saône et Loire et le Doubs. Il est fort de son nœud autoroutier, ses infrastructures, ses acteurs éco­ nomiques et touristiques, ses artisans…

Le Center Parcs et l’aéroport seront-ils les grands dossiers jurassiens ?

Les décisions arriveront quand ?

On m’avait promis une campagne centrée sur le Center Parcs, le vil­ lage vacances de Lamoura et l’aéroport Dole Jura. Ça n’a pas été le cas. Pour le Center Parcs, nous avons à faire à un investisseur privé pour un projet de développement économique qui devra respecter les enjeux environnementaux et être conciliable avec les investissements publics. Quant à l’aéroport, je ne me prononce pas, laissons la nou­ velle majorité Bourgogne/Franche­Comté prendre ses marques sur ce dossier.

Comment pourrez-vous peser pour positionner le Jura ?

La liste du Parti socialiste, menée par Marie-Guite Dufay, s’est imposée d'une courte tête face à la droite lors des dernières élections régionales. Vice-présidente sortante et tête de liste pour le Jura, Sylvie Laroche revient sur le contexte particulier de ce scrutin et les enjeux d'avenir pour cette nouvelle grande région Bourgogne-Franche-Comté.

Je refuse d’être une élue territoriale, sinon je serais élue au Conseil départemental du Jura. Je considère le Jura à l’échelle de la grande région. Bien sûr je porterai les dossiers jurassiens, mais dans le cadre stratégique régional de l’aménagement du territoire et du développe­ ment économique. Plus la région est grande, plus il faut être en rela­ tions avec l’ensemble des territoires et faire en sorte que les problé­ matiques et atouts du Jura soient connus et reconnus dans la grande région.

Vous l’avez emporté de peu, avec une courte avance sur l’union de la droite et le Front National. Que retenez-vous de cette élection et de ses résultats ?

Dans ce sens, que pensez-vous de la nouvelle politique départementale, recentrée sur ses compétences de base ?

Effectivement, nous avons gagné “à l’arrache” comme on dit, mais c’est gagné. Nous avons matière à analyser, prendre du recul et tirer les enseignements qui en découlent. On parle aujourd’hui de tripar­ tisme. 24 élus Front National siégeront au conseil régional. C’est une situation inédite, sans précédent. En termes de gouvernance, cela va changer des choses.

Qu’est-ce que cela reflète ?

Les abstentionnistes sont le premier parti de France, c’est la réalité, même s’il y a eu une forte mobilisation entre les deux tours dans le Jura. Mais les électeurs ont voté contre le FN, et non pour le Parti socialiste. Toute la classe politique est au pied du mur.

Ce fut une campagne difficile ? Avez-vous ressenti la colère des gens, les dos se tourner ?

Ce fut la campagne la plus difficile que j’ai eue à conduire, car elle fut inédite à plusieurs niveaux. Au niveau du périmètre, des nouvelles compétences, des politiques régionales et élus régionaux peu identi­ fiés, sans oublier les tragiques et dramatiques attentats du 13 novem­ bre à Paris. Mais également une campagne d’une violence inouïe.

Pour la première fois de ma vie, quelqu’un m’a fait un salut nazi lorsque nous tractions. J’ai assez vite senti que le débat allait se dérouler entre le FN et nous.

En interne, au PS, votre investiture pour la tête de liste dans le Jura fut perturbée. Êtes-vous revancharde ?

Non, je n’entretiens aucune amertume. Si je n’ai pas fait unanimité au sein du PS, j’ai quand même eu l’investiture. Ces discussions sont normales, elles font partie du fonctionnement des partis politiques.

J’ai refusé cette bataille politique en interne, ce sont des combats inu­ tiles, et non les vrais enjeux. Aujourd’hui c’est le résultat qui compte.

Dans ce contexte, pouvez-vous espérer une vice-présidence de choix ? Dans quel domaine souhaitez-vous vous investir ?

J’ai terminé mon mandat franc­comtois le 13 décembre dernier. Je me suis fortement investie dans les politiques régionales en direction des lycées, de la formation et de l’apprentissage. Charge à la prési­ dente de constituer un exécutif. Je suis à son service est au service des Bourguignon et Franc­Comtois.

Derrière votre carrière politique et votre engagement en faveur des solidarités, qui êtes-vous ?

J’ai 55 ans, j’habite à Dole, et j’ai une fille qui travaille à Montréal. Je mène une vie normale et suis très attachée à ma famille et mes amis.

Je n’ai pas la prétention d’être une grande personnalité politique. Je me suis engagée à ne pas cumuler. Pour moi le mandat régional reste le mandat prioritaire. Je considère que la politique est une fonction avec beaucoup de travail et non un emploi. J’ai un emploi à Dole dans la ligne de mes convictions politiques.

Est-il plus difficile de s’engager politiquement lorsqu’on est une femme ?

Je sais que je ne serais pas élue si la loi sur la parité politique n’exis­ tait pas. C’est une réalité. Ma place a été acquise par un gros travail.

Je peux considérer que les choses sont probablement moins simples en politique lorsqu’on est une femme. J’avoue aussi que je ne cultive pas la communication et les liens avec les journalistes, c’est peut­être un point faible.

Comment percevez-vous cette nouvelle grande région ?

Lorsque les 51 élus de la nouvelle majorité se sont retrouvés autour d’une même table, j’ai réalisé à quel point cette région était grande.

Je pense qu’aucune collectivité ne s’en sortira seule. Que chacun se recentre sur ses compétences est nécessaire, sans pour autant couper les subventions à tout­va. On sent bien aujourd’hui que le couple indissociable sera celui de la région et des agglomérations, mais tra­ vailler avec les départements est indispensable.

Craignez-vous un déplacement des intérêts jurassiens sur Dole, aux dépens du bassin lédonien ?

Le Jura est trop petit pour jouer la concurrence entre deux pôles. C’est aux habitants de dire où il y a le plus de dynamisme. Moi je me sens bien à Dole, cette ville a tout d’une grande, sans me permettre de juger les actions politiques de Lons­le­Saunier. Dole a quand même des commerces de centre­ville au ralenti qu’il faut compenser par d’autres types d’attractivité. Le levier culturel et touristique est un bon levier. On sent sur Dole un vrai travail de fond depuis quelques années. Le vivre­ensemble se joue aussi lors de moments de rencon­ tre festifs. Voilà pourquoi je trouve dommage d’avoir arrêté les Déboussolades à Lons­le­Saunier. Il est évident que Dole a une belle carte à jouer.

Un salon Made in Jura à Dole en 2016, qu’en pensez-vous ?

Je pense que c’est une très bonne chose d’avoir relancé le Made in Jura. Si la Bourgogne­Franche­Comté est une des plus petites des grandes régions, elle devient plus visible dans la promotion de ses produits, ses AOC, son terroir, la qualité de son industrie… Des mar­ queurs d’identité reconnus nationalement et internationalement. Il faut que le Jura contribue à cela. On identifiera la Bourgogne­ Franche­Comté en partie par le Jura, ses vins, ses montagnes… Le Made in Jura sert à valoriser cela.

Clément Pernot : “Plus on sera fédéré, plus on pèsera…”

Ce que je retiens ? Qu'encore une fois une élection tripartite, avec la présence du FN au 2e tour, profite au Parti socialiste. Cette élection est finalement devenue un enjeu national car la vie territoriale est difficile à comprendre par les électeurs. Je prends acte de la victoire de Marie­Guite Dufay. Je souhaite rapidement la rencontrer après son élection définitive le 4 janvier pour connaître ses priorités et ses intentions pour le Jura. Les transferts de compétences du Jura à la Région sont loin d'être compris et organisés. Je souhaite simplement que le travail entre les 4 échelons que sont la commune, la communauté de communes, le département et la région, s'opèrent normalement et intelligemment. Mes inquiétudes sur certains dossiers ? Oui sur l'aéroport et le Center Parcs car nous attendons les propositions de Marie­Guite Dufay. Pour l'aéroport c'est simple, sans une prise en main régionale, il fermera. Les Jurassiens ne paieront plus seuls. Le transfert des

Propos recueillis par C.G.

Clément Pernot Président du Conseil départemental du Jura

transports scolaires à la nouvelle région reste une inquiétude pour moi. Garderons­ nous l'efficacité et la gratuité du service ? Le haut débit, autre dossier sensible, me préoccupe. Comment s'opérera désormais le déploiement du très haut débit ? Au niveau économique, je souhaite que le département soit référant aux dépens de nos communautés de communes qui manquent d'envergure. Le Jura, avec 9 % de la population, existera au cœur de cette nouvelle région si nous affichons une belle unité. Aucun territoire jurassien ne dispose d'une assise suffisante pour exister seul.

Il faut initier une coalition territoriale pour se faire entendre. Le salon Made in Jura programmé en octobre à Dole doit en être la preuve. Plus nous serons fédérés, plus on pèsera. L'industrie, l'artisanat, les entreprises, les associations, la montagne, la plaine, le tourisme... et tous les Jurassiens seront présents. Mais aussi les territoires voisins qui sont tous invités pour tisser des liens.

CéRéM0NIE DES VŒux 2016 vendredi 15 janvier

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Dole Ville Gastronomique 2015 - 2016

4 actu, l’essentiel

Pays Dolois n°178 - Janvier 2016

Le plan local d’urbanisme aux mains du Grand Dole : N’OUBLIONS PAS, AVANÇONS !

A vous tous, lecteurs et annonceurs, toujours plus nombreux, d’Auxonne à Arbois, de Mont-sous-Vaudrey à Moissey, de Gendrey à Mouchard, du Grand Dole, du Val d’Amour, de La plaine Jurassienne, du Nord Jura, de NordOuest Jura, d’Auxone Val de Saône… la rédaction vous souhaite une année 2016 emplie de joies, de passions, de découvertes, d'indignations, d'engagements, de fraternité... L'occasion aussi de vous remercier pour votre fidélité, vous, sans qui l'aventure du Pays Dolois n'aurait perduré aussi longtemps.

Quinze années durant lesquelles nous avons porté l’information chez vous, au plus près des acteurs et décideurs du bassin dolois. Cette année encore Pays Dolois valorisera toutes vos initiatives et vos réussites, nous resterons un soutien engagé pour favoriser l’essor de notre territoire au cœur de la nouvelle région Bourgogne/Franche-Comté.

Mais en 2016, nous n’oublierons pas les victimes des attentats de 2015. Chaque pensée à leur égard sera synonyme de veille face à des actes barbares que nous combattrons jour après jour.

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vives inquiétudes des communes La démarche d’élaboration d’un Plan local d’urbanisme intercommunal (PLUI) a été votée le 15 décembre dernier en conseil communautaire du Grand Dole.

L

Le conseil communautaire du Grand Dole réuni à Damparis.

e Plan local d’urbanisme (PLU) est le document indispensable à consulter avant tous projets de construction et d’aménage­ ment, que ce soit pour les particuliers, les sociétés ou les collectivités. A ce jour, ce document est tenu par les com­ munes qui planifient les règles d’urba­ nisme dans un souci de développement durable : quelles zones doivent rester naturelles, quelles formes doivent pren­ dre les constructions, quelles zones pour les constructions à venir… ? Une compétence de plus des communes transférée au Grand Dole. Dans ce contexte, on comprend les inquiétudes des maires qui se voient ainsi dessaisis de leur autorité pour l’occupation des sols sur leur commune. Mais dans le cadre de la loi ALUR (Accès au logement et à urbanisme rénové), il est prévu que

cette compétence en matière d’urba­ nisme soit transférée aux intercommu­ nalités, offrant ainsi plus d’avantages.

Celui notamment de la pertinence du périmètre, qui, pour le Grand Dole, englobe déjà d’autres domaines liés à l’urbanisme : l’habitat, les transports, les commerces… En “partageant” l’ur­ banisme, on partage aussi la solidarité et les services intercommunaux. “Un document unique et cohérent pour maî­ triser l’urbanisme dans un souci d’équili­ bre entre développement urbain, préser­ vation des espaces agricoles et forestiers, et protection des espaces naturels et des paysages” synthétise Dominique Michaud, vice­président au Grand Dole en charge de l’urbanisme. “Une décision importante, un pas de plus de l’inter­ communalité” reprend Jean­Pascal Fichère, président du Grand Dole.

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Concertation auprès des habitants Plusieurs étapes (réunions des maires en conférence a minima à deux reprises, débats en conseil communau­ taire, concertation avec les habitants…) se succéderont dans l’élaboration du PLUIntercommunal, “qui suppose un travail de co­construction entre l’agglo­ mération et les communes, et non une simple addition de volontés commu­ nales” prévient Dominique Michaud.

Gérard Fumey, maire de Brevans, s’in­ quiète de la mise en place “a minima” des différentes étapes à venir : “…la concertation doit primer et on ne peut pas se contenter des minima. Les réu­ nions publiques doivent être nom­ breuses pour éviter les contentieux…”

En direction des habitants, plusieurs modalités de concertation sont déjà prévues : mise en ligne sur le site du Grand Dole des éléments d’avance­ ment du projet, réunions publiques, documentation à disposition à l’hôtel d’agglomération, possibilité d’écrire au président du Grand Dole (Place de l’Eu­ rope, BP 458, 39109 Dole Cedex), ou par courrier électronique (concerta­ tion.plui@grand­dole.fr)…

C.G.

Doléa est entrée en activité Depuis le 1er janvier 2016, la marque Doléa eau et assainissement, regroupant les deux premières Semop de France, est entrée en activité.

Au premier janvier, les seize salariés de Doléa ont investi leur nouveau bureau, situé rue Emmanuel Jodelet, équipés chacun d'une tenue à l'effigie de la marque et d'une carte professionnelle. Depuis le début de l'année et le terme de la délégation de service public liant la ville de Dole et la Lyonnaise des eaux, Doléa est entrée en vigueur, marquant le début d'une nouvelle forme d'entreprise locale, la Semop (société d'économie mixte à opération unique). Ce nouveau type de gouvernance de l'eau et l'assainissement des eaux usées de Dole est partagé entre la ville et le groupe Suez. Dotées d’un capital de 980 000 euros, les deux identités eau et assainissement, réunies sous la marque Doléa, sont détenues à 49 % par la ville de Dole et à 51 % par le groupe Suez, et ce pour une durée de 13 années. “Cela permet à la ville d'être davantage dans le cœur décisionnel dans la gestion de ces services publics. Des élus s'associent à une grande société au sein du conseil d'administration, plutôt que d'attendre un an pour prendre connaissance du rapport d'activité annuelle” expliquait le député­ maire de Dole Jean­Marie Sermier lors de la remise des équipements aux collaborateurs, assurant qu'il n'y a “aucune remise en cause du personnel, de ses compétences ni de sa technicité”. Il s'agit selon le maire d'une question de “transparence dans les relations entre les élus et l'entreprise”. Deux agents de la ville ont rejoint la nouvelle équipe. Les consommateurs peuvent dorénavant joindre l'agence via plusieurs modes : ­ un accueil physique au 5, rue Emmanuel Jodelet de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h. ­ un numéro de téléphone du lundi au vendredi de 8 h à 19 h, et le samedi de 8 h à 13 h : 0 977 401 904. ­ un numéro d'astreinte jour et nuit : 0 977 401 905 ­ un site internet : www.dolea.fr.

Trois questions à Franck Gagnard, directeur général de Doléa Le groupe Suez a-t-il dû faire des concessions dans cette nouvelle configuration ? Qu'apporte-t-il de nouveau ?

La collectivité a lancé un appel d'offres avec des engagements à tenir. Le groupe Suez apporte des procédés innovants comme la télérelève, qui permet de relever à distance les données des compteurs d’eau sans intervention au domicile des usagers.

Ou encore le système Aquadvanced, un logiciel développé par Suez, un outil permettant de contrôler les réseaux d’eau potable en temps réel. Nous allons également renouveler 12 km de canalisations eau et assainissement, et continuer le remplacement des branchements plomb. 13 millions d'euros seront investis en treize ans, dont 2 millions en 2016.

Ensuite, le conseil d'administration, sur propositions du directeur général, établira les investissements selon les besoins pour les années à venir.

On annonce une baisse des tarifs de 6,9 %. Suez a-t-il baissé ses tarifs de prestation pour y parvenir ?

Les prix seront optimisés et les moyens mutualisés.

Nous allons adapter chaque investissement aux besoins des Dolois. C’est l'objectif de la Semop, maîtriser et optimiser les prix.

Peut-on imaginer un jour Doléa en bouteilles ?

Bien sûr, Doléa pourrait être commercialisée en bouteilles. C'est une excellente idée de la ville de Besançon de promouvoir l'eau en bouteille. Mais pour cela, il faut un embouteilleur, ce que nous n'avons pas à Dole. Mais rien ne s’y oppose, sachant que les Dolois privilégient l'eau du robinet.

EN BREF GRAND DOLE

5 COMMUNES DE NORD-OUEST RATTACHÉES AU GRAND DOLE Dans le cadre de la loi NOTRe fixant de nouveaux seuils de population aux intercommunalités, la communauté de communes Nord Ouest Jura, ne répondant pas à ces critères, cessera d’exercer ses compétences au 1er janvier 2017. Les propositions de la commission départementale de coopération intercommunale visent à rattacher cinq communes de Nord-Ouest Jura au Grand Dole : Champagney, Pointre, Peintre, Chevigny et Moissey. Le Grand Dole ayant délibéré en faveur de cette proposition le 15 décembre dernier, il évoluera donc à 47 communes pour 53 153 habitants.

LES SUBVENTIONS EN DIRECTION DES STRUCTURES D’INSERTION EN BAISSE DE 40 % Dans le cadre de son programme en faveur de l’emploi et de l’insertion, le Grand Dole prévoit une enveloppe financière en direction d’actions et de structures de retour à l’emploi. 15 actions, déposées par 11 structures (Indibat, Jura Services, ALCG, Poinfore, Sineo, Coopagir, Tempo, GEIQ Industries, Loisirs populaires dolois, la Régie de quartier et Roue de secours), ont été retenues pour bénéficier de ces crédits, soit au total 101 000 euros. “Soit une baisse de 40 % depuis 2013/2014, constate Françoise Barthoulot, conseillère communautaire du Grand Dole. Dans le contexte actuel, il est dommage de baisser ainsi les financements facilitant l’accès à l’emploi.” “Je privilégie l’efficacité, lui a répondu Jean-Pascal Fichère, président du Grand Dole, en versant notamment plus tôt les financements. Cette enveloppe a d’ailleurs baissé comme toutes les enveloppes, en raison des baisses de subvention d’Etat.”

DOLE

LA LIGNE DES HIRONDELLES REPART POUR LA SAISON D’HIVER L’office de tourisme du Pays de Dole propose de partir à la découverte de la Ligne des hirondelles en hiver, une excursion ferroviaire, jalonnée de superbes paysages de Dole à Morez. Avis aux amateurs de grands espaces, deux formules sont proposées pour goûter aux plaisirs de l’hiver. La formule Oxygène et découverte des savoir-faire : après un déjeuner régional, vagabondez comme vous le souhaitez sur le site nordique des Marais à Morbier. Découvrez l’air pur dans une ambiance de neige sur une terre aux multiples savoir-faire humain. Vous visiterez ensuite le musée de la Lunette à Morez, la fromagerie de Morbier et terminerez la journée par un pot de l’amitié convivial faisant honneur aux produits francscomtois. La formule raquettes (pour les plus sportifs) : après un repas chaud sous forme de pique-nique, vous partirez explorer en raquettes les traces de la faune et flore locales grâce à un accompagnateur qui vous fera partager sa passion pour la nature.

Mercredis 20 et 27 janvier.

Mercredis 3, 10, 17 et 24 février.

Mercredis 2 et 9 mars.

Renseignements : 03 84 72 11 22.

DAMPARIS

L’ÉCLAIRAGE PUBLIC COUPÉ LA NUIT Afin de diminuer la consommation énergétique, la commune de Damparis a décidé de réduire l’éclairage public nocturne. Une première expérience sera mise en place en 2016 : l’éclairage sera supprimé de minuit à 5 h du matin sur l’ensemble de la commune. De nombreuses communes françaises ont déjà adopté cette mesure, pouvant faire baisser la facture d’électricité jusqu’à 30 %. Si cette mesure est économiquement et écologiquement avantageuse, elle ne fait pas l’unanimité chez les Damparisiens. Certains mettent en avant le sentiment d’insécurité lié à ce couvre-feu.

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L’aventure continue !”

6 actu

Pays Dolois n°178 - Janvier 2016

Dole - Kiosque du canal

EN BREF

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L’ONF ET LA LIGUE PROTECTRICE DES OISEAUX MAIN DANS LA MAIN

Une souscription pour sa rénovation

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Un appel aux dons est lancé par la Ville de Dole et la Fondation du patrimoine de Franche-Comté pour rénover le kiosque aux abords de l’Eurovéloroute.

ans le cadre du projet “Cœur de ville” porté par la ville de Dole, visant à redynamiser le centre­ ville dolois, les élus dolois souhai­ tent redonner une deuxième jeunesse au kiosque situé en bordure de la véloroute.

Porte d’entrée de la vieille ville, cet édifice fort délabré et dangereux possède un intérêt architectural. Situé dans le secteur sauve­ gardé, face au jardin Philippe et en contre­ bas des remparts, ce kiosque était jadis sans doute lié à l’activité du canal. “Il est impor­ tant pour nous, en termes d’image, de réno­ ver ce lieu, car c’est la première chose que l’on voit quand on arrive aux portes de la ville historique” observe Jean­Marie Sermier, député­maire de Dole. Le projet, en collabo­ ration avec la Fondation du patrimoine de Franche­Comté, consistera à restaurer le kiosque (maçonnerie, enduits, charpente, menuiseries…) et aménager les abords (espaces verts, requalification des murs…). La vocation future du lieu est en cours de réflexion : musique, expo, animations… et pourquoi pas un premier point d’informations touristiques pour les cyclistes. La rénovation

Une bien triste image à l’entrée sud de Dole

est estimée à 42 000 euros HT. “En lançant une souscription, l’intérêt est d’obtenir des crédits, mais aussi sensibiliser les habitants du territoire à un projet particulier, tout en par­ lant du patrimoine de ce territoire”, explique Jean­Marie Sermier.

Réducion d’impôts pour les donateurs S’il n’est pas rare de voir les villages faire appel à la générosité de ses administrés pour rénover un lieu patrimonial, les villes de plus grande taille sont en revanche moins coutu­ mières de ce genre de procédé. “On veut essayer de mobiliser autant que pour la rura­ lité” lance le député­maire. Rappelons que les dons aux organismes reconnus d’utilité publique, comme l’est la Fondation du patri­ moine, ouvrent droit à des réductions d’im­ pôts pour les donateurs, à hauteur de 66 % pour les particuliers (impôts sur le revenu), 75 % sur l’ISF, et 60 % pour les entreprises.

Les travaux pourraient donc débuter en 2016, la municipalité précise que si la somme n’est pas réunie, elle mettra la main à la poche pour atteindre le montant des travaux. Par ail­ leurs, précisons que la Fondation du patri­ moine de Franche­Comté souhaite créer un club de mécènes locaux, qui pourraient ainsi choisir les projets dans lesquels s’investir.

Après l’annulation cet été, par manque de participants, d’un pique­nique citoyen pour lancer l’opération, espérons que cet appel aux dons connaisse un réel succès.

Comment faire un don ? www.fondation-patrimoine.org/41611 Par l’envoi d’un chèque à l'ordre de la Fondation du Patrimoine à l'adresse suivante : Fondation du Patrimoine Maison du Bâtiment BP 1239 (Valparc - Ecole Valentin) 25 004 Besançon cedex.

Auxonne Val de Saône Tri sélectif : 2 800 bacs jaunes distribués dans les communes

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La collecte sélective en porte à porte est désormais étendue à toutes les communes de la communauté de communes Auxonne Val de Saône.

La ville d’Auxonne était déjà équipée en porte à porte depuis 2009. Le tri sélectif est aujourd’hui étendu à tout le territoire, puisque 2 800 bacs jaunes ont été déployés en décembre dernier dans les quinze autres communes de la communauté de communes Auxonne Val de Saône. Depuis le 1er janvier 2016, la collecte des déchets recyclables s’ef­ fectue donc en bacs jaunes individuels, devant la porte des habitants, en remplace­ ment des containers collectifs et de l’apport volontaire. Avec chaque bac de 240 litres dis­ tribué, les habitants ont pu trouver un docu­ ment rappelant les consignes de tri. Si la rede­ vance incitative mise en place depuis le 1er janvier 2013 s’applique aux bacs gris, les bacs jaunes, non comptabilisés, sont tout de même équipés d’une puce, afin de permettre un suivi au sein du service environnement de la

com com. “Comme il s’agit d’une nouvelle col­ lecte, nous souhaitons être rigoureux, éclaire Alexandra Thenard, responsable du service environnement d’Auxonne Val de Saône. Les bacs mal triés ou sales ne seront pas ramas­ sés. On pourra envisager des pénalités au bout de trois constats, afin d’éviter d’être tenté de mal trier les déchets.” Trois jours de col­ lecte par semaine sont prévus, toutes les deux semaines (à l’exception du centre­ville d’Auxonne), réalisés en régie directe par les agents de la collectivité. “Nous préconisons de bien compacter et écraser les déchets recycla­ bles afin de gagner de la place. Pour les familles nombreuses, nous pourrons étudier au cas par cas la possibilité d’ajouter un bac supplémentaire.”

BIODIVERSITÉ

L’office nationale des forêts (ONF), premier gestionnaire d’espaces naturels en Franche-Comté (24 % du territoire) et la Ligue protectrice des oiseaux (LPO) de Franche-Comté viennent de renouveler leur partenariat. Signée le 18 décembre dernier, cette nouvelle convention s’appuie sur des outils informatiques plus modernes. Ils permettent de localiser des observations précises et utiles, partager ces observations entre les partenaires, les visualiser sur l’outil de cartographie et de gestion des forêts publiques, mettre à disposition des consignes “taillées sur mesure”. Une des espèces bénéficiant de la collaboration ONF-LPO est le Milan royal. C’est une espèce protégée à fort enjeu, bénéficiant d’un plan national d’action.

Ce milan est vulnérable au dérangement du nid. L’agent patrimonial intervient lorsqu’il a connaissance d’un nid sur une coupe. Il informe le propriétaire et transmet à l’entreprise de travaux forestiers la consigne : “travaux en dehors de la période du 15 février au 30 juin”. Cette action permet aux adultes d’élever leurs poussins jusqu’à leur envol.

Elle reste rare et largement compatible avec l’activité économique des forêts : il restait en 2013 moins de 8 couples de cette espèce aux 100 kilomètres carrés.

LE JURA A VELO

PROPOS DE MARIE-CHRISTINE DALLOZ : LA RÉPONSE DU BERGER À LA BERGÈRE Le 1er décembre dernier, la députée jurassienne a tenu des propos devant l’Assemblée nationale qui ont fait bondir les associations jurassiennes d’usagers du vélo : "…le vélo est essentiellement utilisé dans les grandes agglomérations et à Paris intra-muros. (...) Dans le Jura, ce n’est pas possible étant donné la neige. Il faut tout de même que les conditions se prêtent à ce mode de transport…”. Les associations Dolavelo et Véloquirit (Lons-le-Saunier) lui ont conjointement adressé une réponse, indiquant notamment que “le département du Jura ne se limite pas au Haut Jura”, que “l’enneigement n’est pas rédhibitoire quant à la pratique du vélo” et que “l’utilisation du vélo n’est pas réservée aux grandes villes.” Une occasion d’inviter Mme Dalloz à découvrir à vélo la véloroute 6 qui traverse le nord du Jura ?

DOLE

LA MÉDIATHÈQUE ALBERT CAMUS OUVRIRA CERTAINS DIMANCHES EN 2016 La médiathèque du Grand Dole expérimentera en 2016 une ouverture le dimanche après-midi sur le quartier des Mesnils Pasteur. Une ouverture de 13 h 30 à 17 h 30, de janvier à mai et d’octobre à décembre, hors vacances scolaires. Vingt dimanches sont concernés, l’ouverture étant assurée par les agents du Grand Dole de catégorie A et B.

LES JEUNES DOLOIS S’EXPRIMENT SUR LA POLITIQUE LOCALE Pour la première fois, le 18 décembre dernier, seule une petite vingtaine de jeunes dolois de 15 à 25 ans a répondu à l’invitation de la ville de Dole pour échanger sur leur vision des projets de la ville. Autour d’un verre et de quelques tapas au Café Charles, ils se sont exprimés, face au Maire Jean-Marie Sermier et à Alexandre Douzenel, conseiller municipal en charge des technologies de l’information. Une première rencontre de ce type “apolitique”, d’autres pourraient être organisées en 2016, sur un rythme trimestriel.

GRAND DOLE

SEPT DIMANCHES TRAVAILLÉS EN 2016 POUR LES COMMERCES DOLOIS Dans le cadre de la loi Macron, le nombre de dimanches ouvrables autorisés par le maire augmentera en 2016. Hors zone commercialle et zone touristique, la loi prévoit d’augmenter ces “dimanches du maire” de cinq à douze.

L’Office de commerce et de l’artisanat du Grand Dole, réuni le 30 novembre dernier, s’est prononcé favorablement à l’instauration de sept “dimanches du Maire” sur l’ensemble du territoire du Grand Dole, permettant ainsi l’ouverture dominicale des commerces aux dates suivantes : 17 janvier (soldes d’hiver), 3 juillet (soldes d’été), 28 août (avant-rentrée scolaire), week-end gourmand du Chat perché si reconduit, 4, 11 et 18 décembre (Noël).

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Joël et Bernard, deux cuisiniers complices !

Repérez en ra Plus de quali yon le “fait maison”. té, plus de fr aîcheur…

Joël au point chaud

Bernard au libre­service

Rayon traiteur

I Publirédactionnel

Bernard et Joël mijotent sur place pour vous !

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 175

Aujourd’hui, nous vous invitons à parler cuisine, à rencontrer Bernard Demiville et Joël Collet, les deux cuisiniers qui œuvrent au quotidien pour concocter les bons “P’tits plats” disponibles au rayon traiteur. Ça ne chôme pas dans le labo, ce mardi 22 décembre à 11 heures, veille de Noël: “Ce matin, nous avons déjà cuisiné du suprême de volaille, du filet mignon de porc en croûte, du coq au vin jaune, du poulet à la forestière… et cet après­midi c’est filet de sandre sauce truffe… nous avons plus de 130 repas de commandés pour Noël…” confient Bernard et Joël les deux cusininiers du rayon traiteur à l’Intermarché des Epenottes. Un rayon traiteur qui a pris une toute autre dimen­ sion avec l’agrandissement du magasin. “En effet, la “création maison” s’est fortement développée. Nous préparons ici en interne dans notre laboratoire tout ce qui est disponible en libre­service prêt à réchauffer et au point chaud en rayon charcuterie” rappelle Bernard. Chacun peut ainsi faire son choix dans une gamme de légumes variés, une gamme de plats préparés: blanquette de veau, bœuf bourguignon, sauté de porc, coq au vin, lasagnes, hachis parmentier… mais aussi une gamme de poissons: dos de cabillaud, de colin, de sau­

mon… avec à chaque plat une petite touche personnalisée.

“Ce service répond à une forte demande, à un nouveau style de vie. Nous cuisinons tous les jours de la semaine du lundi au samedi. C’est une organisation stricte qui tient compte des contraintes d’hygiène et de diététique. La progression du rayon est constante, les clients s’habituent, preuve que les plats propo­ sés plaisent” déclare Philippe Manzoni, directeur du magasin.

23 salades composées et 20 pizzas maison “L’été, nous préparons 1,6 tonne de salades par mois…” Les salades composées ont toujours beaucoup succès. Piémon­ taise, strasbourgeoise, niçoise… mais aussi les salades de pâtes, de riz, de museau… Et du côté des pizzas, sur l’année, on trouve au rayon traiteur une vingtaine de recettes diffé­ rentes. La garniture est préparée sur place en fonction des ingrédients de saison. “Nos pizzas sont fraîches et préparées “maison” tous les jours. Elles sont prêtes à cuire en libre service

ou cuites et dorées à emporter au point chaud” confirme Ber­ nard. “On prépare aussi des croque­monsieur, des tartelettes, des quiches en petits et grands formats. C’est idéal pour accompagner les salades” conclut Joël.

Un service traiteur à la demande Service encore trop méconnu, Intermarché vous propose une qualité traiteur sur commande. “Nous répondons à toutes commandes. Aux commandes des particuliers, des entre­ prises, des collectivités… pour un simple plat, un repas com­ plet de fête, une réception, un buffet… Nous sommes très réactifs car nous disposons sur place de tous les produits de base aux rayons boucherie, poissonnerie et fruits et légumes” rappelle Bernard.

Bernard et Joël forment, comme on dit, un “duo d’enfer”! Il se dégage dans le laboratoire une joie de cuisiner, de servir le client… et une grande complicité. “C’est notre marque de fabrique… on aime cuisiner, on aime notre métier !” conclut Bernard.

Ouvert du lundi au samedi de 8h30 à 20h00

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8 actu - l’essentiel Dole - La Fabrique rénovée :

6L

une nouvelle salle culturelle pour les Dolois Rénovée pour palier à la fermeture du théâtre pour cause de rénovations, la nouvelle salle de la Fabrique sera inaugurée le 28 janvier. Spectacles et portes ouvertes au programme.

es derniers travaux vont bon train à La Fabrique car tout doit être opérationnel pour le 28 janvier, date d’inauguration de cette nou­ velle salle. Avec la fermeture programmée du théâtre municipal pour une longue rénovation massive prévue dès 2016, il était nécessaire de trouver une “salle de secours” pour les équipes des Scènes du Jura et ses représentations doloises, La Commanderie n’étant pas toujours adap­ tée pour accueillir les spectacles les plus intimistes de la scène nationale jurassienne. C’est finalement une solution “durable” qui a été adoptée, la ville se dotant ainsi d’une troisième salle culturelle. “Ce n’est pas une salle “en attendant” : quand le théâtre sera fini, la Fabrique sera toujours là” se targue Jean­Philippe Lefèvre, adjoint à la culture de la ville de Dole.

Aujourd’hui, difficile de reconnaître La Fabrique telle qu’on l’a connue : façades colorées, espace de convivialité avec salon et bar à l’entrée, une jauge de 220 places (contre 150 auparavant), un espace scénique, un pla­ teau et des loges repensés... Une maison d’artistes accolée accueillera les bureaux dolois des Scènes du Jura avec l’objectif, à terme, d’y installer une résidence d’artistes. “Je fais le pari que les Scènes du Jura vont s’épa­ nouir ici” mise d’ores et déjà l’adjoint à la culture.

“Une jauge réduite : une force plus qu’une contrainte” La billetterie et les relations publiques des Scènes du Jura s’installeront aussi dans ce nouvel espace. Dès l’inauguration, le 28 janvier, et ce sur

quatre jours, la scène nationale programmera un temps fort : “Parole, paroles”. “Cette programmation théâtrale met en valeur l’art de la rhé­ torique, la force de la parole afin de rassembler les gens autour d’une pensée, mais aussi les enrôler sur un discours par exemple sectaire” explique Virginie Boccard, directrice des Scènes du Jura. Trois représen­ tations sont prévues. Un pari pour la directrice d’adapter sa program­ mation à une jauge et un plateau plus réduits. “C’est un certain chal­ lenge de fédérer les spectateurs autour de ce projet. Nos chiffres d’abonnement sont en augmentation, il faudra trouver une bonne adé­ quation pour accueillir les Dolois et les Jurassiens dans un équilibre par­ ticulier. Cette nouvelle salle est pour nous une force plus qu’une contrainte, elle permettra d’accueillir des formes qui s’adaptent à ce pla­ teau.” A noter, des portes ouvertes sont prévues les 6 et 7 février.

Une pile géante et un hommage à base de fruits et de métaux

Le 14 décembre dernier, les trois classes de 3e, soit près de 90 élèves du collège Marcel Aymé de Chaussin, ont réalisé une prouesse scientifique, technologique et artistique : la fabrication d’une pile géante. Inspirée des travaux du photographe Caleb Charland, cette réalisation inédite en France s’appuie sur l’utilisation de fruits et de métaux (cuivre et zinc) afin de produire de l’énergie électrique. À l’unanimité, les élèves ont choisi de représenter l’illustration “Peace for Paris” de Jean Julien, qui a fait suite aux attentats du 13 novembre de Paris. 540 oranges fournies par les familles ont permis de représenter ce symbole au sol et de faire briller 90 diodes électroluminescentes disposées autour d’une tour Eiffel réalisée en câbles électriques. 130 bougies ont été ajoutées à la composition, en hommage aux 130 victimes des attentats. La réalisation représente une surface au sol de quelque 50 m2. Plus de 500 mètres de fil électrique ont été utilisés. Cette installation d’envergure n’aurait pu voir le jour sans l’appui de Mme Blosch, principale du collège, et de M. Pellicioli, principal adjoint. Les différents travaux réalisés en classe, en cours d’arts plastiques de Mme Godard et de sciences physiques, avec Mme Belot, ont permis aux élèves de s’approprier les concepts de “nature morte” et les contenus scientifiques nécessaires à la compréhension du fonctionnement de cette pile originale.

7Cartonnerie de Mesnay,

un bel exemple de développement culturel et touristique

Depuis son acquisition par la communauté de communes Arbois vignes et villages en 2007, le site de la cartonnerie de Mesnay s’est transformée peu à peu en une résidence d’artistes, reposant sur un concept unique en Franche-Comté. La première phase d’aménagement est aujourd’hui terminée. Visite guidée.

N

iché à l’entrée de la majestueuse reculée des Planches, le site de la cartonnerie de Mesnay est devenu un lieu de création grâce aux artistes et artisans qui y résident. Des habitations éparses et atypiques ­ à l’instar de ces deux yourtes ­ apportent au lieu un sup­ plément d’âme qu’on ne retrouve dans aucune autre rési­ dence d’artistes de la région.

Pendant près de 300 ans, dès 1710, l’énergie hydraulique de la Cousance permit l’essor de la cartonnerie qui employa jusqu’à 250 salariés et produisait 300 tonnes de papiers blancs en 1856. Elle cessa toute activité en 2003. En 2007, la communauté de communes Arbois vignes et villages se porte acquéreuse du site. Portée par Edouard Hirsinger, alors vice­ président, l’idée de transformer la friche en lieu culturel fut retenue. Après la démolition d’une partie des bâtiments et la dépollution, le début de la première phase d’aménagement allait permettre l’installation de maisons d’artistes. Des bâti­ ments et parcelles sont alors vendus à des artistes. Le bâti­ ment principal, propriété de la com com, abritant au rez­de­ chaussée l’écomusée du carton et la maison de l’abeille, accueille aussi des ateliers d’artistes. Une partie du site sera également occupée par des artisans. Aujourd’hui, un pépi­ niériste viticole, des marionnettistes, des peintres, des plasti­ ciens, un créateur de bijoux, des sculpteurs, des céramistes, une compagnie de théâtre, de danse, un luthier, un ébé­ niste… font vivre ce lieu. Soit une trentaine d’artistes, arti­ sans, associations… qui cohabitent et contribuent au bouillonnement artistique de ces lieux. “La liste d’attente est longue. Nous sommes attentifs à un remplissage pérenne des locaux, afin que la vie artistique perdure” explique Mar­ tine Vuillemin, vice­présidente en charge de la culture.

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Une des maisons d’artistes sur le site de la cartonnerie.

Une vocation touristique en développement Chaque année sont proposées par les artistes eux­mêmes des portes ouvertes et des manifestations culturelles aux habitants du territoire. Des espaces encore vacants pour­ raient accueillir d’ici peu un projet autour de l’audiovisuel.

Un sentier pédagogique valorisant le potentiel du site a été conçu cette année, et un jardin mellifère est tout juste ter­ miné. “Nous allons maintenant revoir l’isolation complète du bâtiment principal. De gros travaux subventionnés qui débu­ teront début 2016”, continue Martine Vuillemin. Avec l’im­ plantation au printemps dernier d’une borne adaptée, le site est devenu une halte reconnue des camping­caristes.

Aujourd’hui, les élus souhaitent valoriser davantage l’aspect “nature” du site, en s’appuyant notamment sur la reculée des Planches classée Natura 2000.

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Les Scènes du Jura sont épargnées cette année par les restrictions budgétaires. Dans un contexte difficile, l’aide du Département à la scène nationale jurassienne se maintient à hauteur de 300 000 euros. Un juste retour, tant Scènes du Jura rayonne à l’échelle du département. Cette forte implication départementale complète les financements de l’Etat et de la Région, des villes de Dole, Poligny, Salins, Morez, de l’agglomération de Lons le Saunier, des intercommunalités de Champagnole et Saint-Amour. Un bel exemple de coopération culturelle pour une programmation de grande qualité. Sur Dole, le Conseil départemental participe à la rénovation de la Fabrique, une rénovation engagée pour loger les Scènes du jura pendant les conséquents travaux du théâtre. Une participation de 55 000 euros qui serait actée par l’assemblée départementale dès le premier semestre 2016.

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UN SOUTIEN MAINTENU AUX SCÈNES DU JURA ET UN FINANCEMENT POUR LA FABRIQUE

Jeudi 28 janvier : inauguration officielle. Théâtre : “Inoffensif”, 20 h 30.

Vendredi 29 janvier : spectacle “Inoffensif” à 20 h 30, suivi de “7 fois dans ta bouche” à 22 h 15.

Samedi 30 janvier : spectacle “Les événements récents” à 17 h, suivi de “Inoffensif” à 19 h 30, puis “7 fois dans ta bouche” à 21 h 30.

Lundi 1er février : “7 fois dans ta bouche” à 14 h 15.

Ouverture de la billetterie de la Fabrique : du mardi au vendredi 13 h 30 – 18 h 30, et le mercredi 10 h - 12 h et 13 h 30 – 18 h 30.

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2016

Pays Dolois

et alors ?

affiche son programme…

La Commanderie

Nord-Ouest Jura

COP 21

Moins de spectacles, plus de congrès ?

Triste fin ?

Une prise de conscience locale ?

Cirque et fanfares

Dole cœur de ville

Dole

Bâtiment

Grand Dole

Festival No logo

Salon “Made in Jura” à Dole

Tour de France

Axe Dijon-Besançon

Dole animations estivales

Dole dans le bon wagon ?

Weekend du chat perché, on remet ça ?

5e Festival d'expression à Dole le 21 juin Les grands jours du handicap ?

Dole barbecues paysans

Bourgogne-Jura Couple de l’année ?

Oui ? Non ? Où ?

Ordures ménagères

Le juste prix ?

Dole

Un cinéma multiplexe rive gauche ?

Dole ancien tribunal

Début des travaux ?

Moulin de Brainans

Alliées ou concurrentes ?

La foire bis ?

Stop ou encore ?

Et maintenant ?

Val d'Amour Et si on en parlait ?

Encore mieux ?

Dole

Aéroport

Bourgogne Franche-Comté

Dole-Arbois

Plaine Jurassienne Modèle intercommunal ?

Nouveaux Thermes de Salins

Plus d'entreprises, plus d'emplois ?

Regards tournés vers Besançon ?

On monte ?

La guerre des grandes surfaces ?

Innovia

Pasteur

On en parle ou on oublie ?

Une union pour réussir ?

Jura Nord

Jura Dolois Foot

Leclerc à Auxonne

L'annonce d'une étape à Dole ?

Rugby Dole/Tavaux

Un atout touristique ?

Gastronomie

Constructions, investissements, on relance ?

Avenir, économie, emplois... ?

Plus encore ?

Cadeau ou épine ?

Le vent en poupe ?

La bonne année ?

L'année des caméras ?

Encore l'engouement ?

Tavaux

Un atout pour Dole ?

Center Parcs poligny Oui ou non ?

Dole grande piscine

On fait ou on ne fait pas à Barberousse ?

Dole Noël 2016 Grande roue ou patinoire ?

Conseil départemental De l'ordre avant les projets ?

Et surtout on parlera de vous, de vos villages !

Plus de portraits, plus de rencontres...

Meilleurs vœux à vous !

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35 JOURNÉES DE L’HABITAT

La référence…

Mettre en contact les professionnels de l’habitat, de la construction, de la rénovation et les habitants de la région doloise à la recherche d’idées, de conseils ou à la chasse aux dernières innovations, tel est l’objectif des Journées de l’Habitat qui se dérouleront les 29, 30, 31 janvier et 1er février 2016 à la Commanderie.

78 exposants 100 % habitat et logement

De la cave au grenier, terrasse et façades, extérieurs…

Ques ons juridiques et fiscales

Construc on, rénova on, aménagement.

Confort, décora on intérieure, esthé sme de la maison…

Cuisines, salle de bains, mobilier…

Maçonnerie, chauffage, électricité, plomberie, peinture, portes et fenêtres, vérandas, isola on, domo que, énergies renouvelables, piscines, espaces verts…

Banques, notaires, architectes, agences immobilières…

Adil, Ajena, Jura Habitat… organismes conseils, recommanda ons, aides…

Concours des appren s

DOLE Du 29 janvier au 1er février

à La Commanderie (Accès parking gratuit près du stade par avenue de Lahr, puis emprunter la passerelle)

ENTRÉE

M. Jeanney, président des 35e Journées de l’Habitat

2016, année positive !

Voilà une quinzaine d’années que je participe à la vie de l’association qui organise ces journées.

Il est important que chacun s’investisse et s’en­ gage pour faire perdurer l’association et le salon.

J’ai donc accepté la présidence pour 3 ans. Cha­ cun son tour ! C’est une bonne ambiance avec des professionnels, des bénévoles, des retrai­ tés… et voilà 35 ans que ça dure, une belle réus­ site ! Les artisans aiment se retrouver à ces jour­ nées pour échanger et partager, c’est convivial.

Et le public répond présent tous les ans, c’est une motivation pour nous, car l’essentiel reste de bien informer pour bien travailler. Cette année, nous accueillerons quatre nouveaux exposants.

Après une année 2015 encore difficile avec une baisse maîtrisée, 2016 laisse apparaître une légère reprise. De quoi apporter un peu d’opti­ misme, tant du côté des artisans que des visi­ teurs porteurs de projets. C’est le moment de bien les conseiller et de les aider à réaliser leurs projets. Cette année encore, ils trouveront sur le salon de quoi répondre à leurs interrogations.

Pour conclure, nous espérons que de nouvelles mesures pour l’emploi favorisent l’apprentis­ sage, que son coût soit revu à la baisse, que nos métiers soient mieux valorisés. Ainsi nous for­ merons et motiverons plus de jeunes, créerons de l’emploi qualifié pour répondre à la demande.

Vous avez des projets de construction, de réno­ vation, d’isolation… ? Profitez de ce rendez­vous unique pour découvrir les dernières tendances et innovations, faire le plein d’idées, comparer les offres et avancer ou finaliser votre projet !

GRATUITE Vendredi 29 janvier 14 h : Ouverture - Entrée libre 18 h 30 : Inauguration

Samedi 30 et dimanche 31 janvier 10 h à 19 h : Entrée libre

Lundi 1er février 10 h à 18 h : Entrée libre

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Une équipe dévouée, qui contribue largement à l’atmosphère conviviale de ces Journées de l’Habitat.

Vendredi 29 janvier

Dimanche 31 janvier :

14 h : AJENA / Intervenant : M. Christophe Pignon.

10 h : NOTAIRE / Intervenant : Me RUEZ .

Construction : La réglementation thermique (RT 2012) pour les maisons individuelles.

15 h : UNPI / Intervenant : M. Pierre Desfarges : Politique départementale du logement.

16 h 30 : NOTAIRE / Intervenant : Me Victor Vandel : Le rôle du Notaire.

La résidence principale et la protection du conjoint survivant.

14 h : ARCHITECTE D’INTÉRIEUR / Intervenant : M. Jean-Camille Fontaine.

Chauffage, isolation, ventilation : les fausses bonnes idées techniques, économiques et écologiques.

15 h : ADIL / Intervenant : Mme Agnès Martinet-Fidon.

Copropriétaires : Tout savoir sur les évolutions apportées par la “loi ALUR”.

16 h : AJENA / Intervenant : M. Christophe Pignon.

Isolation : Les points de vigilance pour un projet réussi.

Samedi 30 janvier : 10 h : GÉOBIOLOGUE / Intervenant : M. Patrick Mongin.

“Couple habitat - habitant indissociable”.

11 h : URBANISME / Intervenant : M. Pierre Chevassu.

“Vivre en centre-ville : est-ce encore possible en 2016 ?”.

Conférence suivie d’un apéritif sur le stand “votre nouveau cœur de ville”.

14 h : AJENA / Intervenant : M. Christophe Pignon.

Chauffage : Quelle énergie et quel équipement choisir ?

15 h : JURA HABITAT / Intervenant : M. Bernard Cantenot.

Les nouveaux programmes d’aide à la rénovation de l’habitat pour les propriétaires privés ces prochaines années sur le Grand Dole.

Lundi 1er février : 11 h : NOTAIRE / Intervenant / Me Thomas ROQUEL. Immobilier ; investissement en “loi PINEL”.

15 h : GÉOBIOLOGUE / Intervenant : M.Patrick Mongin.

“Des rayonnements élec-trop-magnétiques”.

www.journeehabitatdole.org Association Journées de l’Habitat - Tél. 03 84 82 49 90

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CONFÉRENCES 2016

Vivre ici 11

Pays Dolois n°178 - Janvier 2016

AUDIOVISUEL - Un Prix du Jury et

deux diffusions au Grand Rex pour le réalisateur dolois Jean-Sébastien Bernard Ancien monteur et journaliste reporter d’images pour la web TV Dole, Jean-Sébastien Bernard vient d’être récompensé par le Prix du Jury au fantastic film festival de Paris, pour son court-métrage Phantasms of the Living, tourné à la piscine municipale de Dole. Une consécration pour ce Dolois de 34 ans qui a créé son autoentreprise de réalisation de films.

Il s’agit là de son quatrième court-métrage, écrit, produit, réalisé et monté par ses soins, qui, suite à son prix, a bénéficié de deux diffusions au Grand Rex à Paris, la plus grande salle de cinéma d’Europe. Rencontre…

“Phantasms of the Living” est un film assez déroutant et singulier. Quel est votre parti pris dans ce court-métrage ?

J’ai voulu avec Phantasms of the Living créer un instant hors du temps. Une parenthèse sensuelle, charnelle et singulière emplie d’une ignocence que l’on ne peut retrouver que dans un premier flirt de jeunes adolescents. Mon histoire aborde un sujet, tabou ou péché pour certains, qui est pour moi l’acte le plus innocent du monde. Durant l’écriture, j’ai été empreint de liberté. Liberté des âmes, liberté des corps. Et dans ce climat politique et social pesant, j’ai voulu créer un instant singulier, envoûtant et épuré, sans discours et sans morale. C’est un peu la façon que j’ai d’exprimer mon sentiment de rejet envers une réalité déconcertante. L’envie de créer un monde utopique où il n’y aurait rien

d’autres qu’un jeu de regards et de baisers. Ecrire une histoire, c’est un peu la vivre par procuration.

Je suis redevenu un adolescent vivant son premier flirt. Cela fait du bien. J’espère que mon film saura partager ce sentiment avec le public.

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Prochaine parution le 1er février 2016

Le tournage à la piscine municipale de Dole.

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Que représente pour vous ce prix et cette diffusion au Grand Rex ?

Recevoir un Prix du Jury me conforte dans l’idée que le cinéma est ma voie, mon médium d’expression. Malgré la singularité de mes histoires, je suis heureux qu’elles trouvent leur public. Et voir son film de 6 minutes dans la plus grande salle de cinéma d’Europe, c’est un souvenir impérissable !

Comment vivra désormais ce film ?

Le court-métrage va continuer sa vie en festival, du moins je l’espère. Car le grand écran et les ren-

MJC DE DOLE

Remise des prix au Fantastic films festival

contres valent bien plus qu’une diffusion sur internet. Il a été diffusé au Mexique, en Espagne, en Italie, en Serbie et en Turquie. En janvier il sera projeté à Bruxelles et à Biarritz. Il sera également diffusé en avant-séance au Studio de la MJC de Dole.

Propos recueillis par C.G.

EN BREF

Une tablette “intelligente” pour le montage des films

CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU JURA

SANDRINE TREBOZ NOUVELLE DIRECTRICE DES SERVICES

ensuite sur un écran. Idem pour les cartes comprenant les bruitages, les voix, la musique... Chacune de ces cartes possède l’équivalent d’un QR Code, que la machine va scanner. Ce “corpus” est ensuite retranscrit à l’écran. “Évidemment cet outil ne permet pas de monter des films complexes, et ne remplace pas une table de montage. Mais il permet de démystifier le langage de l’audiovisuel”, éclaire le concepteur, qui, dans sa prestation, fournit aussi la formation aux éducateurs de la MJC. Ces derniers seront par la suite en mesure de fabriquer eux-mêmes les cartes, afin d’animer des ateliers en direction des jeunes adhérents de la MJC, de la Séquanaise et des Loisirs populaires dolois. “C’est un outil intuitif, ludique, collaboratif, qui permet d’initier au langage du cinéma. On est d’abord sur le sens, avant l’informatique”, observe PierreOlivier Laulanné, directeur de la MJC. Cet investissement a été réalisé en réseau avec d’autres MJC. C.G.

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Spécialisée dans l’éducation à l’image, la MJC de Dole vient d’acquérir un nouvel outil pédagogique et ludique, à destination des enfants et adolescents, permettant de mieux appréhender le montage des films. Cette tablette “mashup” n’est pas loin d’être une révolution dans le secteur : inventée et conçue il y a trois ans, il n’existe qu’une vingtaine de prototypes commercialisés en France. Tout est parti d’un constat : Romuald Beugnon, jeune réalisateur et animateur éducation à l’image, s’aperçoit que l’utilisation d’un ordinateur et d’une souris dans le cadre d’ateliers pédagogiques pour les enfants s’avère être un outil peu coopératif, et un tantinet ennuyeux pour les réalisateurs en herbe.

Le principe : un jeu d’enfants ! Sur cette table en bois à l’allure artisanale, il est possible de réaliser un court-métrage en seulement une demi-heure, sans utiliser de logiciel spécialisé. Il suffit d’y apposer des sortes de cartes à jouer, correspondantes chacune à un plan du film, pour que les images s’affichent

En ce début d’année, Sandrine Treboz s’installe dans le fauteuil de directrice générale des services au Conseil départemental du Jura aux côtés de Clement Pernot, son président. Agée de 44 ans et mère de 2 garçons, Sandrine Treboz est plutôt “sports” : natation, plongée et course à pieds. Elle réside à Louhans, tour de contrôle de son riche passé professionnel. En effet, après les affaires européennes au Conseil départemental de Côte-d’Or, le développement économique et la promotion territoriale au Conseil départemental de Saône et Loire, les finances et le développement économique à la mairie de Lons le Saunier, les ressources humaines au Conseil départemental de l’Ain, Sandrine Treboz arrive aujourd’hui au Conseil départemental du Jura.

Géographiquement, la boucle est bouclée ! “Après 21 ans au service de l’administration territoriale, j’ai reçu la médaille du travail l’an passé…” rappelle avec humour Sandrine Treboz. Mais le sérieux revient au galop : “Le contexte est particulier en termes de contraintes budgétaires. Nous devons travailler autrement, se moderniser, rénover, adapter les ressources humaines pour faire face.” Dans un tel contexte, Sandrine Treboz suivra la volonté du département de se recentrer sur ses compétences : le social, les routes, les collèges… tout en restant au service des territoires, des communautés de communes, des communes. Sandrine Treboz aura aussi a finaliser les transferts de compétences à la toute nouvelle région Bourgogne-Franche-Comté, dont les transports scolaires. Bienvenue à elle…

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Maisons de retraite

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Trois directrices très motivées !

“C’est une grande famille… nos résidents sont ici chez eux.”

Demandez à Véronique Steff, Céline Moser et Cécile Eber de vous parler des Opalines, et vous saurez tout sur les bienfaits de la vie en maison de retraite ! Véronique, Céline et Cécile sont respectivement directrices aux Opalines de Foucherans, Fraisans et Chamblay… mais aussi des passionnées de leur métier. Visite commentée…

Nos priorités pour les résidents ? “Du bien­être au quotidien, de bons soins, une veille permanente, de bons repas, de la convivialité… et du personnel sou­ riant et chaleureux ! Les résidents sont ici chez eux. Ils gardent leur autonomie et nous, on les accompagne.” répondent en cœur les trois directrices. Et pour bien les accompagner, chaque site dispose d’environ 45 personnes. “Les Opalines sont des lieux de vie avec soins, les tâches sont multiples pour assurer un service de qualité 24 heures/24 et 7 jours/7. Dans ce cadre, le personnel est précieux.” rappelle Véronique Steff.

Des soins quotidiens adaptés à chacun A commencer par les soins. Des aides­soignantes pré­ sentes 24 heures/24, des infirmières en journée et un

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Profitez, vous aussi, de repas à domicile !

“Nous cuisinons pour nos résidents, alors pourquoi ne pas en faire profiter les personnes âgées des alentours qui restent vivre à leur domicile ?” suggère Veronique Steff. Suggestion devenue réalité aux Opalines de Foucherans depuis mai dernier. Une quarantaine de personnes de + de 60 ans profite de ce nouveau service de livraison à domicile, pour tous les jours de la semaine, assuré sur le Grand Dole. “Ce sont les mêmes repas que nos résidents. Nous complétons avec une soupe pour le repas du soir.

Plus qu’un repas, c’est une présence, un échange, une veille… que nous apportons. Une personne âgée qui se nourrit mal s’affaiblit rapidement.

Nous contribuons ainsi au maintien à domicile des personnes âgées” er repas 1 conclut Véronique.

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“Je me sens bien ici, autant que nos résidents. C’est joyeux, on rigole… et on reste ouvert sur l’extérieur.”

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médecin coordonnateur à 1/2 temps sur chaque site for­ ment l’équipe médicale de base. Les résidents bénéficient de la présence de psychologue, ergothérapeute, pédi­ cure, psychomotricienne… Ils sont libres de choisir le médecin traitant de leur choix qui vient les consulter dans l’établissement. “Il est important pour les résidents, mais aussi pour rassurer les familles, de disposer d’un service de soins permanent. Il est primordial que les personnes âgées se portent bien, ne souffrent pas. Leur qualité de vie commence par là. Nous assurons une veille avertie, une vigilance, de la douceur… Une attention adaptée à cha­ cun” insiste Céline Moser.

Repas faits maison selon les goûts des résidents Les horaires des repas du midi et du soir sont rythmés, 12 h 15 et 18 h 15. “ Tout le monde est à l’heure ! C’est un moment important. Un moment de rencontre…” Ici tout est fait maison et la relation des cuisiniers avec les rési­ dants est particulière. “Les cuisiniers sont très appréciés.

Ils viennent et échangent en salle. Ce sont des personna­ lités incontournables !” précise Cécile Eber. D’autant plus que les résidents sont invités en commission à élaborer les repas. “Ils expriment leurs souhaits, leurs envies… nous, on adapte. Comme ça, ils mangent ce qu’ils aiment !”. Les petits­déjeuners sont servis directement dans les chambres. “Un service très apprécié, cela laisse du temps aux résidents pour se préparer. Ils sont tran­ quilles, pas pressés. Ainsi la journée commence bien.” conclut Véronique Steff.

De la vie, de la vie…

Et entre les repas, il y a la vie. “Nos résidents aiment les activités qui leur rendent la vie plus agréable. Cela crée du lien entre eux. Ils adorent les rencontres intergénération­ nelles avec les enfants des écoles, des centres aérés… mais ils ont la liberté de participer ou pas” rappelle Cécile Eber. Cuisine, activités manuelles, atelier équilibre, sorties extérieures à la guinguette, à la médiathèque, au restau­ rant… sont une partie des animations proposées. Ainsi se

FRAISANS

Le repas, moment convivial

Les personnes âgées aiment les rencontres intergénérationnelles.

Les Opalines à Chamblay

En visite à l’extérieur

termine cette agréable visite des Opalines. Des lieux de vie imaginés et dynamisés par du personnel qualifié et compétent… entourés de trois directrices motivées et un peu bavardes ! Mais quand on aime…

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Céline Moser

“J’aime ce e prise en charge globale. Apporter du bien­ être et du plaisir jour après jour.”

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Cécile Eber

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Accueil de jour : présences partagées L’accueil de jour, permet à des personnes âgées de venir partager une journée avec les résidents, de sortir de chez elles. “Nous réservons une salle et du personnel dédiés à ces personnes. Elles viennent parfois à plusieurs pour se retrouver ensemble ou avec des résidents. C’est très convivial” insiste Cécile Eber directrice des Opalines de Chamblay. Suivie par Céline Moser, sa collègue de Fraisans : “De plus, nous assurons le transport ! Cet accueil aux Opalines soulage aussi la famille le temps d’une journée. Ça fait du bien à tout le monde.”

Renseignements et inscriptions : Fraisans 03 84 81 30 13 Chamblay 03 84 37 70 88

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D’ici 2020, le Jura comptera plus de 32 600 personnes âgées de plus de 80 ans, soit 17 000 de plus qu’en 2007. Un véritable enjeu pour le département, que ce soit en termes de logement, santé, maintien à domicile... Malgré les politiques locales du vieillissement et les initiatives associatives, l’isolement et la précarité restent l’enjeu principal de nos aînés jurassiens.

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Pays Dolois n°178 - Dossier Spécial SENIORS - Janvier 2016

LES SENIORS, cible privilégiée des cambriolages et arnaques

David Kleisler : “Notre rôle est d’expliquer les nouveaux risques d’agression” Isolées, vulnérables ou mal informées, les personnes âgées sont la cible numéro un des escrocs. Toute l’année, la police municipale de Dole réalise des actions de prévention et de sensibilisation auprès de nos aînés. “Escroquerie, abus de confiance, fausse qualité… Les seniors sont encore dans ce rapport de confiance d’il y a 40 ans, et laissent facilement les clés sous le paillasson ou dans la voiture. Notre rôle est d’expliquer les nouveaux risques d’agression”, explique David Kleisler, chef de la police municipale de Dole. Le point sur les différentes techniques.

I Le cambriolage via le démarchage crapuleux à domicile.

Quel que soit le mode d’intervention, il y a toujours au préalable un repérage des lieux, afin de détecter la “proie idéale”, sans enfants, ni voisins. “On ne vient pas frapper chez vous par hasard” prévient le directeur de la tranquillité publique. La plupart des cambriolages se déroulent en journée. Plusieurs techniques d’approche ont été identifiées. Une prospection téléphonique durant laquelle on vous demandera votre âge, votre situation familiale (veuvage, divorce...). “Dès ce stade, il faut se méfier, alerte David Kleisler. Evitez notamment d’indiquer sur la boîte aux lettres “veuve…”, ou laissez par exemple une paire de basket de grande taille en permanence devant votre porte.”

I Vol à la fausse qualité.

“On le constate régulièrement à Dole, et le scénario est souvent le même” observe David Kleisler. Un individu se présente chez vous et prétend être un agent Grdf, Lyonnaise des eaux ou d’un autre service public, suite à un problème dans le quartier. Il demande alors à exécuter des vérifications et relevés dans votre domicile, et en profite pour subtiliser un bibelot. Dix minutes plus tard, deux individus, équipés de brassards de police (mais en habits civils) se présentent de nouveau à votre porte, en vous présentant votre bibelot, indiquant qu’un cambrioleur vient d’être interpellé. Les faux agents de police réquisitionneront alors votre boîte à bijoux et votre argent afin d’y effectuer des prélèvements d’empruntes. Adieu veau, vache, cochon…

Votre butin est alors déjà loin ! “Attention, un agent d’un service public ne vient pas comme cela effectuer des relevés chez vous ! N’hésitez pas à nous appeler si cela se produit. Par ailleurs, les policiers ne se présentent jamais en tenues civiles avec un brassard !”

I Cybercriminalité.

L’objectif cette fois-ci est de dérober de l’argent. Plusieurs techniques sont connues, notamment le retrait d’argent dans un distributeur automatique

équipé d’un collet marseillais afin de récupérer la carte de crédit et le code secret qui l’accompagne. “Attention, on ne compose jamais son code secret devant une tierce personne. Nous conseillons de rayer le cryptogramme à l’arrière de votre carte de crédit et de le retenir. Par ailleurs, personnes n’a le droit de vous demander par téléphone votre code secret, pas même votre banquier !” Méfiance également des mails frauduleux provenant d’un prestataire divers (banque, opérateur téléphonique, CAF…) contenant notamment des fautes d’orthographe flagrantes. Il est évidemment conseillé d’ignorer ces mails frauduleux. Enfin, pour tout achat sur internet, “on privilégie les sites et enseignes connus, quitte à payer quelques euros supplémentaires. De plus, on effectue son règlement sur une page “HTTPS”. Pour plus de sécurité, les banques fournissent gratuitement des logiciels capables d’éditer des coordonnées bancaires utilisables une seule fois.”

Santé - Des ateliers mémoire,

pertes de mémoire”

pour “dédramatiser les

Depuis 2011, le Programme de préservation de l’autonomie des personnes âgées (Programme PAPA) déploie des actions de prévention sur la mémoire en Franche-Comté. Présentation avec Charlotte Cordelier, coordinatrice du projet dans le Jura.

F

inancé depuis 2011 par le Gie IMPA (Ingénierie maintien à domicile des personnes âgées, regroupant la Carsat BFC, la MSA FC, et le RSI FC), l’Agence régionale de santé de Franche­Comté et la Caisse natio­ nale de retraite des agents des collec­ tivités locales (CNRACL), le Programme PAPA soutient et déploie des actions de prévention santé. Chaque année, plus de 200 actions de prévention conviviales et ludiques mobilisent plus de 4 500 bénéficiaires. Ces actions sont proposées sous la forme de confé­ rences, ateliers ou groupes de parole.

Offre de prévention de proximité, le programme vise à soutenir la qualité de vie et l’autonomie des personnes

retraitées. Il s’adresse aux personnes de plus de 55 ans vivant à domicile, fragilisées par des difficultés sociales (isolement), des situations de rupture déstabilisantes (veuvage, déménage­ ment, divorce...).

Des retours positifs

Six ateliers et une conférence ont été proposés en 2015 dans le Jura sur le thème de la mémoire, à Moissey, Champagnole, Moirans­en­Montagne, Lons­le­Saunier, Poligny, Thoirette, Viry et Saint­Amour, comprenant chacun une dizaine de séances. “Ces ateliers ont avant tout une vocation préven­ tive, en amont de pathologies. Ils ser­ vent à rassurer, dédramatiser les pertes de mémoire normales à cet âge­là”,

EN BREF TAVAUX

L’EHPAD MET EN PLACE DES ATELIERS INFORMATIQUE

Depuis début octobre, l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de Tavaux, Les Jardins de Séquanie, a mis en place des ateliers informatique. Un projet qui remonte déjà à quelque temps, et qui a pu se concrétiser grâce aux crédits de l’Agence Régionale de Santé. “Quelques résidants avaient formulé cette demande. L’idée était aussi d’en faire un outil de communication, via notamment Skype, pour permettre aux résidants de communiquer avec leur famille, leurs enfants et petits-enfants” éclaire Thierry Boiteux, directeur de l’établissement. Il y dix mois, l’EHPAD est retenu parmi 20 établissements francs-comtois dans le cadre d’un appel à projet de l’ARS, permettant la mise à disposition d’un jeune en service civique. Grâce à l’arrivée de cette jeune Damparisienne, le projet a pu être monté et aboutir. Un ordinateur conçu pour les personnes âgées (clavier, souris, logiciels… adaptés) a été acquis, ainsi que cinq tablettes. Cinq à six personnes ont déjà manifesté leur intérêt, et les ateliers, à la demande, se mettent en place doucement. On y vient pour consulter des recettes de cuisine, rechercher sa maison via Google Map, ou encore échanger avec la famille. Sur les tablettes, des jeux ludiques permettent de stimuler la mémoire et les fonctions cognitives. “Nous somme surpris, nous ne pensions pas que les résidants allaient s’y intéresser de cette façon. Nous commençons à communiquer avec les familles pour faire connaître le dispositif.”

CULTURE

UNE UNIVERSITÉ VIRTUELLE POUR LES SENIORS explique Charlotte Cordelier. Ouverts à tous, ces ateliers ludiques, articulés autour de jeux et moyens mémotech­ niques, peuvent être intégralement financés pour certains participants.

“Mais quand on s’engage, c’est jusqu’au bout des séances. Il y a un travail de progression important à suivre, prévient la coordinatrice. Les retours sont extrê­ mement positifs. Bien souvent, les parti­ cipants souhaitent repartir sur une autre thématique.” En marge, il y a aussi les rencontres, le lien social qui se crée.

Tant et si bien que parfois les partici­

pants se retrouvent pour créer un groupe qui perdure dans la commune.

L’appel à projet auprès des promoteurs (associations de prévention de la santé, CCAS...) pour 2016 s’est clôturé le 18 décembre dernier, et des projets variés ont été soumis au Gie IMPA. Il est donc d’ores et déjà possible de s’inscrire pour la programmation 2016.

Contacts : Charlotte Cordelier, 03 84 47 21 75. Thématiques des ateliers : santé globale, nutrition, mémoire, équilibre et prévention des chutes, sommeil, aide aux aidants.

L’Université virtuelle du temps disponible (UVTD) offre chaque jour par visioconférence des conférences gratuites, culturelles et conviviales, animées par des professionnels (littérature, histoire de l’art, astronomie, histoire, sciences, cinéma, géographie, cuisine, anglais…) Chaque jour, une conférence différente destinée aux personnes isolées, aux seniors, aux aidants, afin de favoriser le partage des connaissances, l’envie de continuer à se cultiver, à créer du lien social.

Pour en savoir plus, visitez le site “Culture Senior”.

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N’oublions pas l’engouement de nos clients à l’idée de pouvoir béné­ ficier d’un départ de leur aéroport régional.

Pour aller plus loin dans le développement de ce dernier, de plus en plus de des na ons sont d’ailleurs proposées en 2016. À noter l’implica on du tour­opérateur Top of Travel qui décline ce e année des offres complètes de séjours et circuits vers plusieurs des­ na ons : Canaries, Madère, Croa e, Monténégro, Italie (Naples et la côte Amalfitaine), Malte et le Sud du Portugal (Faro). Le 14 janvier 2016, profitez de la par cipa on de leur commerciale “Caroline” qui sera présente à l’agence pour la promo on de ces départs et pour répondre à toutes vos ques ons.

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Emmanuelle et Cédric Widmer

Emmanuelle et Cédric Widmer :

des pros du service à domicile

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Emmanuelle et Cédric Widmer connaissent bien le service à la personne. Ils gèrent en couple une agence à Besançon depuis janvier 2012 et ont ouvert sur Dole en avril 2014, soit une cinquantaine de collaborateurs. Retour sur expérience…

Notre force: s’adapter “Le service à la personne à domicile s’est fortement déve­ loppé voilà quelques années. Avec mon épouse, nous avons ouvert une première agence de services aux particuliers début 2012 à Besançon. Très vite en progression, cela nous a permis d’envisager une nouvelle ouverture. C’est ainsi que l’idée de s’installer à Dole a mûri. Nous ouvrons cette nouvelle agence sur Dole avec une forte expérience emma­ gasinée à Besançon.” confie Cédric Widmer. “Le service à la personne évolue. Parallèlement à un service de dépen­ dance, souvent lié à des difficultés physiques, le service de confort, qui permet de se libérer du temps pour vivre, pro­ gresse. Nous adaptons nos services en conséquence.” rajoute Emmanuelle Widmer.

Notre force: des intervenants compétents et de confiance Entretien de la maison, ménage­repassage, maintien à domicile des personnes âgées, garde d’enfants, jardinage, travaux intérieurs, accompagnement en sortie extérieure…

sont les services les plus demandés.

“Nous disposons de personnes qua­ lifiées dans chaque domaine de compétence, par exemple : BEPA services à la personne, DEAVS pour les auxiliaires de vie sociale, CAP petite enfance pour les gardes d’en­ fants, BPA horticulture pour le jardi­ nage…” rappelle Cédric Widmer. Et madame Widmer de rajouter: “Au­delà de la qualité de nos services, la confiance de nos clients envers nos intervenants est primordiale. Plus que du service, nous apportons auprès de certaines personnes, une présence, un échange, une veille… Notre personnel est formé pour s’adapter. Le recru­ tement est strict, nous sélectionnons environ un cv sur 25.

Nous menons régulièrement des enquêtes qualité et nous sommes certifiés Qualicert. ” Notre force: une grande flexibilité et un réseau d’artisans Les services sont commandés par les familles, le Conseil départemental, les municipalités, les assistantes sociales, l’UDAF… “Les interventions peuvent être programmées 48heures à l’avance et il n’y a pas d’engagement de durée chez nous. Rien ne les retient, sauf la qualité de nos ser­ vices!” précise Cédric Widmer. La générale des services propose aussi de vous mettre en relation avec des artisans

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Dossier seniors 19

Pays Dolois n°178 - Dossier Spécial SENIORS - Janvier 2016

CONSEIL DEPARTEMENTAL DU JURA

La vie des aînés au cœur du Conseil départemental

U

n département rural est­il synonyme de population âgée ? Que faire en cas de mala­ die ou d’incapacité à se déplacer ? Rester à son domicile ou entrer en établissement ?

Qui prend en charge les différents frais ? Autant de questions que se posent nos parents ou grands­ parents, avant d’avoir rencontré les professionnels mis à leur disposition par le Conseil départemental et, en premier lieu, les coordinatrices de CLIC (Centre Locaux d’Information et de Coordination gérontologique), gui­ chet d’accueil où trouver les informations et conseils utiles relatifs aux problèmes du vieillissement et de ses conséquences.

L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) Instaurée en 2002, l’Allocation Personnalisée d’Autono­ mie (APA) peut être versée aux personnes de plus de 60 ans, vivant à domicile ou en établissement, afin de financer tout ou partie des dépenses liées à leur dépen­ dance. Cette aide financière est destinée aux personnes âgées rencontrant des difficultés pour accomplir les gestes de la vie quotidienne comme se lever, s’habiller, faire sa toilette, manger et se déplacer. Après une visite de l’équipe médicosociale et la validation de l’évaluation du taux de dépendance par un médecin, les aides sont versées soit à la personne, soit à l’établissement d’ac­ cueil, selon le niveau de perte d’autonomie. Le nombre de bénéficiaires de l’APA dans le Jura est de 2 708 à domicile et 2 586 en établissement.

Les aides sociales aux personnes ne relevant pas de l’APA Autre possibilité pour les personnes de 65 ans et plus encore autonomes : l’Aide sociale est accordée pour favoriser le maintien à domicile en finançant, par exem­ ple, des aides­ménagères, le dispositif de téléalarme ou encore la livraison de repas à domicile. Ces aides sont attribuées sous conditions de ressources et aux per­ sonnes ne relevant pas de l’APA. En établissement, le Département peut également aider les personnes à fai­ bles revenus à financer leurs frais d’hébergement. Le Conseil départemental n’apporte pas que des aides financières : les professionnels du service Personnes Âgées assurent également un accompagnement social des personnes, ainsi que le suivi administratif des dos­ siers.

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Hélène Pellissard : “Priorité au maintien à domicile” Le conseil départemental du Jura est chef de file sur les politiques sociales, notamment l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et le financement des établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Le point avec Hélène Pelissard, vice-présidente en charge des affaires sociales.

Aujourd'hui, dans le Jura, on constate un vieillissement de la population, accompagné d'une augmentation de la dépendance, avec des conséquences indéniables sur les coûts. Est-ce l'enjeu principal ?

En effet, la population vieillit dans le Jura, avec 30 % de la population qui aura plus de 60 ans dans les années à venir. C'est un premier constat. Mais restons optimistes : on vit mieux et en bonne santé dans le Jura. En revanche, la vraie dépendance arrive à partir de 85 ans. Nos missions sont d'assurer que les personnes âgées de plus de 85 ans vivent dans des conditions sociales de bonne qualité. Et cela en main­ tenant des centres­bourgs en bon état, une présence médicale et des commerces dans les communes.

L’objectif est donc de favoriser le maintien à domicile le plus longtemps possible ?

Absolument, le maintien à domicile et l'autonomie sont les solutions les plus économiques pour tout le monde, pour l'individu comme pour la société. Quand la dépendance évolue, intervient alors l'aide à domi­ cile ou le placement en EHPAD. Les besoins de places en EHPAD sont grandissants. La création de nouveaux EHPAD est-elle en projet ?

Le taux d'EHPAD dans le Jura est le meilleur de la région Bourgogne­ Franche­Comté. Pour le moment, nous ne prévoyons pas d'augmenter le nombre de lits. Nous souhaitons, au Conseil départemental mettre l'accent sur les logements adaptés. Dans le plan départemental de l'habitat apparaissent 17 pôles où il est possible de créer des loge­ ments adaptés, à proximité des commerces. Mais c'est ce qui est le plus difficile d'expliquer aux personnes âgées : rester chez soi, mais sans être chez soi, en déménageant. Et cela avec un coût compatible avec les revenus modestes.

La création de logements adaptés est souvent à l'initiative de communes, intercommunalités , ou d'offices publics de l'habitat.

Comment le département peut intervenir à ce niveau ?

En rencontrant les différents protagonistes, en mettant en réseau tous les services. Mon idée est de favoriser le maintien à domicile, en s'ap­ puyant sur trois piliers : la présence médicale, l'aide à domicile et la présence de commerces et services.

Pourtant, avec le regroupement des hôpitaux, on constate l'éloignement de l'offre de soins, tout comme la disparition de certains services publics...

Effectivement, mais nous pouvons favoriser la création de maisons médicales, de pôles de santé, attirer de nouveaux médecins, travailler sur l'offre de soins... Quant aux commerces, là aussi il faut favoriser le regroupement au sein de pôles.

Concernant l'aide à domicile, le CODERPA du Jura propose la création d'un service public de l'aide à domicile. Quelle est votre position sur cette question ?

Qu'il y ait une émulation et une concurrence entre les entreprises pri­ vées, je trouve cela positif. Les salariés dans le secteur privé font très bien leur travail, c'est un faux problème. Pour moi, le vrai problème est celui d'un même tarif horaire pour une heure à Lons­le­Saunier, comme une heure aux confins du Jura. Nous allons aider les struc­ tures qui interviennent dans les zones rurales et jouent le jeu de la ruralité.

Avec des besoins croissants, et la part de l'État qui diminue, comment résoudre l'équation financière au conseil départemental ?

Pour l'APA et le RSA, l'État nous donne les directives, et nous payons.

Il y a un différentiel d'au moins 10 millions d'euros pour l'APA, et ce sont les Jurassiens qui financent ces politiques d'État.

Si l'objectif est de vivre plus longtemps en bonne santé, quelle place pour la prévention ? Car on a l'impression qu'on est davantage dans le soin et le curatif...

De 60 à 85 ans, la prévention est en effet primordiale, et passera donc par une prise en charge médicale. Ce qui implique de lutter contre la diversification médicale. Nous avons également un bon tissu associatif. Ce qui nécessite d'accepter de continuer de sortir, de faire du sport, garder le lien social...

Propos recueillis par C.G.

PLAINE JURASSIENNE

Des seniors choyés La priorité de la Communauté de communes de la Plaine Jurassienne reste le service à la personne.

Elle ne cesse de travailler à l’amélioration de la qualité de vie de chacun sur son territoire. Les seniors vivant aujourd’hui plus longtemps et souvent en bonne santé, la Plaine Jurassienne anticipe pour proposer en partenariat des solutions efficaces aux aînés ? Ainsi, les personnes peuvent res-

ter sur place, à proximité de leurs famille en logeant à l’EHPAD Pierre Babet de Chaussin. De plus, des maisons seniors adaptées sont en construction dans les villages et des services de qualité sont apportés pour le maintien à domicile, comme par exemple le portage de repas. La Plaine Jurassienne participe aussi financièrement à la mise en place de maisons médicales sur le territoire.

Communauté de Communes, 3 Place du Collège 39120 Chaussin. Tél. 03.84.81.70.22 - Fax : 03.84.81.75.01 www.cc-laplaine-jurassienne.com Le secrétariat est ouvert les lundi, mardi et mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h 45, les jeudi et vendredi de 9 h à 12 h.

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20 Dossier seniors Quelles sont les aides à l’adaptation au logement ?

Pays Dolois n°178 - Dossier Spécial SENIORS - Janvier 2016

EN BREF DOLE

L’adaptation du logement au vieillissement peut vite s’avérer coûteuse pour des personnes âgées aux revenus modestes.

Jura Habitat met en place un programme spécifique pour accompagner les seniors dans leur projet.

A

dapter le logement des personnes âgées ou han­ dicapées pour favoriser leur maintien à domicile est un enjeu clé au regard des évo­ lutions socio­démographiques de notre département. Mais comment adapter son logement pour mieux se déplacer ? Comment adapter la salle de bains et la cuisine pour per­ mettre un usage sécurisé et plus facile ? Quel revêtement de sol choisir pour éviter de glisser et chu­ ter ? Quel mode de chauffage pour un meilleur confort et des charges moins élevées ? Quelles sont les aides dont on peut bénéficier ?

Autant de questions que de nom­ breuses personnes âgées aux res­ sources modestes peuvent se poser.

L’association Jura Habitat accom­ pagne les Jurassiens dans leur pro­ jet de rénovation, et met en place des aides spécifiques pour les seniors souhaitant adapter leur logement au vieillissement et/ou au handicap. Plusieurs outils sont mis en place dans le cadre de ce pro­ gramme de maintien à domicile.

Le diagnostic autonomie. Pour inciter les personnes retraitées à s’engager dans des programmes de travaux d’adaptation de leur loge­ ment, Jura Habitat réalise à la demande des caisses de retraite des diagnostics autonomie pour appor­ ter conseils et aide à la décision.

Une majorité des programmes concerne l’adaptation de la salle de bain avec remplacement de la bai­ gnoire par un bac à douche extra­ plat, WC surélevé, barre d’appui…

Des missions d’assistance à la

maîtrise d’ouvrage. Jura Habitat réalise également des missions d’as­ sistance à la maîtrise d’ouvrage et mobilise l’ensemble des partenaires techniques et financiers : subven­ tions de l’ANAH (Agence nationale de l’habitat), du Conseil départe­ mental, des caisses de retraite…

Quelles aides pour quels travaux ?

Adaptation des sanitaires, adapta­ tion du mode de chauffage, installa­ tion d’un siège monte­escalier, d’une plate­forme élévatrice ou d’un

1 000 SENIORS POUR LA GUINGUETTE DE NOËL

ascenseur dans un immeuble collec­ tif. Mais aussi travaux de réduction de seuil, d’élargissement de porte, de pause de revêtements de sol anti­ dérapant, de remplacement de fenê­ tre et poses de volets roulants élec­ triques… Chaque situation fait l’objet d’une étude personnalisée afin de déterminer les aides possibles et le financement le mieux adapté : visite à domicile, évaluation des besoins, conseils techniques, définition du programme de travaux, évaluation des coûts de travaux… Jura Habitat peut également s’occuper de la mise en relation avec les entreprises inter­ venantes pour les travaux, et effec­ tuer le dépôt et le suivi des dossiers auprès des financeurs jusqu’à la fin des travaux.

Jura Habitat, 32, rue Rouget de Lisle - BP 20460 39007 Lons-le-Saunier - Tél. 03 84 86 19 10.

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En chiffres

Le 15 décembre dernier, la traditionnelle distribution des colis de Noël aux Dolois de plus de 75 ans s’est déroulée à La Commanderie avant la guinguette de Noël animée par Michel Balland, avec près de 1 000 Dolois sur la piste.

200 ménages accompagnés 140 visites conjointes Jura

Habitat / Maison départementale des personnes handicapées

AIDES AUX AIDANTS

7 300 euros : montant

100 IDÉES POUR ACCOMPAGNER UN MALADE D’ALZHEIMER

moyen des travaux

Avec ses “100 idées pour mieux accompagner une personne malade d’Alzheimer”, publié aux éditions Tom Pousse, l’association France Alzheimer et maladies apparentées met en lumière une vérité partagée par tous : que l’on soit aidant familial, bénévole ou professionnel du secteur médico-social, accompagner au quotidien une personne malade d’Alzheimer ne s’improvise pas. Ce sont donc cent idées et conseils pratiques pour tout simplement mieux accompagner une personne malade d’Alzheimer et remplir plus sereinement son rôle d’aidant, que l’association avance dans ce livre.

Des caractéristiques de la maladie à son évolution, en passant par son traitement, la conduite à tenir face aux troubles de la mémoire, du comportement et du langage, la toilette, l’habillage, les repas, la prise des médicaments, les activités les plus appropriées pour préserver les capacités de la personne malade le plus longtemps possible : toutes les questions que vous vous posez sont abordées dans ce livre.

4 200 euros : montant moyen des subventions

CHORALE PUNK ROCK seniors de Dole : une chorale qui détonne !

Depuis mars 2015, une chorale d’un autre genre a fait son apparition dans le paysage culturel dolois. Ils ont plus de 60 ans et chantent du Metallica, The Clash, Deep Purple ou encore Police. La chorale punk rock seniors de Dole détonne par son énergie, son dynamisme, et il faut le dire, son petit côté complètement déjanté. Chaque semaine, les “UP” (pour Ultimate Project, prononcer les “youpi”) sont une vingtaine à se retrouver à la Visitation pour chanter, entraînés par Catherine Milleret, leur professeur. Derrière ce petit bout de femme menu se cachent une énergie et une vitalité redoutables, capables d’entraîner ses chanteurs dans une ambiance un peu folle et une bonne humeur contagieuse.

Mais qu’on ne s’y trompe pas : si la convivialité et la cohésion sont au rendez-vous, le travail et la rigueur ne sont pas mis de côté. Professeur aux Caves, elle n’oublie pas d’enseigner aussi la technique à ses élèves seniors : assouplissement du larynx, techniques vocales, travail corporel, sur la rythmique…

Objectifs : concerts et festivals !

Cette chorale pas comme les autres est née en 2014, au terme de la Semaine bleue.

“Avec Christophe Meynier, professeur coordinateur des musiques actuelles aux Caves, on avait soumis cette idée à Jean-Philippe Lefèvre, adjoint à la culture de Dole.

Il se trouve qu’il avait eu lui aussi la même idée, raconte Catherine Milleret. Lorsque le film “I feel good”, inspiré de l’histoire d’une chorale punk rock seniors américaine, a été diffusé durant la Semaine bleue, nous avons annoncé la création d’une chorale de ce type.” Dès le début, les règles sont claires : le collectif est “interdit” au moins

de 60 ans, on y chante un répertoire anglais de musiques actuelles et amplifiées, éloigné des musiques commerciales. Rapidement le groupe se forme, et la chorale commence sa première répétition en mars 2015. “Je souhaitais tout de suite les mettre dans l’exigence musicale. Trois mois après, en juin, ils se produisaient lors du concert des Caves à La Commanderie. Ils étaient pétrifiés de trac, mais ils ont compris l’objectif : faire des concerts, des festivals, et faire perdurer ce collectif dans le temps.”

Les difficultés s’invitent parfois au programme, comme le souligne cette chanteuse de la chorale : “Il est difficile d’apprendre les paroles en anglais”. Mais la professeur s’adapte, apporte des solutions, toujours dans la bonne humeur.

De beaux projets s’annoncent d’ores et déjà pour 2016. Un moment fort en avril avec l’association des Artilleurs de Mayence, sous la thématique “femmes de choc”. “Je souhaite les emmener dans un répertoire plus osé, vers l’érotisme et le militantisme féminin. Et puis on commencera en même temps une autre programmation pour le concert des Caves sur le thème “Rebelles”, avec des chants militants comme Antisocial, Bella Ciao…”

Pour l’heure, le collectif est composé de 25 chanteurs, et il reste encore quelques places. Mais Catherine Milleret ne souhaite pas aller au-delà de 30 personnes pour conserver cette proximité et cette convivialité, qui font la force du groupe, en attestent ses membres à l’unanimité : “On est venu parce qu’on souhaite chanter et se marrer. Et si on y est resté, c’est de sa faute !”

C.G. Chorale punk seniors : Catherine Milleret, Tél. 03 84 72 23 07 .

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Les droits d’auteur sont intégralement reversés à l’association France Alzheimer et maladies apparentées.

LANCEMENT DE LA COMMUNAUTÉ DES AIDANTS SUR FACEBOOK Lancé par le groupe de protection sociale Malakoff Médéric, la Communauté des Aidants fait son apparition sur Facebook. Un espace d’entraide et d’échanges, parce qu’à tout âge, on peut se retrouver aidant d’une mère, d’un grand-père, d’une sœur ou d’un frère, d’un voisin âgé… La Communauté des aidants a vocation à rassembler tous ces profils d’aidants autour d’une même aspiration : échanger, s’informer mais aussi se divertir pour mieux s’entraider. La Communauté privilégie l’esprit participatif et donne la parole aux aidants. Ils peuvent s’informer, évoquer leur quotidien, leurs réussites, leurs difficultés, leurs doutes, et partager les astuces qui facilitent la vie.

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22 Dossier seniors Optimiser la transmission de son patrimoine

Pays Dolois n°178 - Dossier Spécial SENIORS - Janvier 2016

EN BREF OUNANS - LES SENIORS EN VACANCES DU VAL D’AMOUR BIENTÔT AU CŒUR DE L’ARRIÈRE PAYS NIÇOIS : DIRECTION GRASSE !

Préparer et organiser la transmission de son patrimoine est une démarche utile pour minorer le poids de la fiscalité, et éviter bien des tracas à ses enfants au moment du décès. De plus, décider de la répartition de ses biens de son vivant évitera parfois des conflits entre eux. Avec la réforme de la fiscalité de 2012, le donateur est aujourd’hui contraint d’anticiper davantage la transmission de ses biens : il peut être utile d’y réfléchir dès 55 ans, voire plus tôt en cas de patrimoine important. Le point avec Me Victor Vandel, notaire à Dole.

Cette année, l’action seniors en vacances organisée par le relais d’accueil et de services du Val d’Amour en partenariat avec l’Agence Nationale pour les Chèques Vacances (ANCV), a attiré un grand nombre de personnes et le séjour est déjà complet.

Se seront donc 52 personnes qui partiront au cœur de l’arrière pays niçois du 4 au 11 juin 2016, au travers d’un séjour de groupe.

Une nouvelle rencontre sera proposée aux seniors en 2016 pour finaliser l’organisation du séjour et pour que les seniors puissent faire connaissance avant le départ.

Contact : Relais d’accueil et de services du Val d’Amour Tél. 03 84 37 77 40

I Privilégier la donation­partage. “C’est une formule privilégiée par

les notaires, car elle permet de transmettre à chaque enfant des lots équitables, au même moment. Contrairement à une donation simple (ou à un don manuel), la donation­partage permet d’éviter une réévaluation des biens transmis lors de l’ouverture de la succession des parents. En effet, en cas de donation simple, (souvent le cas lorsque l’on donne aux enfants de façon épisodique et selon leurs besoins), le bien donné doit être réévalué selon sa valeur au jour du décès.” L’acte de donation, ou de donation­partage peut également permettre au donateur de transmettre un bien tout en en conservant la jouissance. Le parent, qui a la qualité d’usufruitier, peut alors librement occuper le bien, le louer… puis à son décès, ledit usufruit retombera gratuitement sur la tête des enfants, ce qui constitue un avantage fiscal non négligeable. Quel que soit le choix pour lequel vous opterez, il est conseillé d’en discuter avec son notaire en amont. Rappelons que le notaire est au cœur de cette matière, et assure un conseil gratuit à la population.

I Le testament. Il s’agit d’organiser de son vivant ses dernières volontés qui ne s’appliqueront qu’après le décès. Il convient également de rédiger son testament après avoir consulté son notaire afin d’éviter tous soucis d’interprétation lors de son ouverture.

I L’assurance­vie. Elle permet de nommer un bénéficiaire pour une

somme d’argent épargnée. “L’assurance­vie est soumise à une fiscalité avantageuse, mais n’est cependant pas hors succession, contrairement à une idée reçue ; elle peut effectivement donner lieu à droit de succession” précise Me Vandel.

AIDE A DOMICILE - L’ADMR EST

I La société civile immobilière (SCI). La SCI constitue un outil pour faciliter la gestion d’un patrimoine immobilier et préparer la transmission. Une structure efficace sur le plan civil et fiscal. Sa création peut être envisagée lors d’un projet d’achat immobilier.

INTERVENUE AUPRÈS DES ÉLÈVES DU COLLÈGE MONT ROLAND

Comment profiter des abattements ?

Les dons sont aujourd’hui exonérés d’impôts à hauteur de 100 000 euros, par enfant, par parent (soit 200 000 euros pour les deux parents) tous les 15 ans. D’où l’importance d’anticiper la transmission ! En transmettant 100 000 euros à l’âge de 50 ans, il conviendra d’attendre l’âge de 65 ans pour donner à nouveau un bien en exonération de droit de donation. L’abattement fiscal ne se régénère que tous les 15 ans. Autre exemple : si une personne a donné 100 000 euros à un enfant et vient à décéder dans les 15 ans de la donation, l’enfant devra alors acquitter des droits de succession dès le premier euro des biens composant la succession. D’où l’intérêt d’organiser la transmission de son patrimoine assez tôt.

L’association ADMR Service d’aide à domicile de Dole est intervenue le vendredi 04 décembre au Collège Mont Roland, à l’initiative de Mme VACELET, infirmière scolaire dans cet établissement. Une trentaine d’élève des classes 3e prépa-pro et 3e SEGPA (section d’enseignement général et professionnel adapté) ont assisté à cette rencontre. L’objectif était de présenter l’ADMR et le métier d’aide à domicile. La représentante de l’ADMR a commencé par la diffusion d’un documentaire, où l’on voit du personnel d’intervention en activité. Par la suite, les échanges ont tourné autour des questions suivantes : quelles sont les formations pour devenir aide à domicile ? Quels sont les atouts et les contraintes de cette activité ? Le métier est-il ouvert aux hommes ? Les élèves ont été très réceptifs à cette présentation puisque certains envisagent de s’orienter vers les métiers de l’aide à domicile.

ADMR DOLE - 82 av Georges Pompidou, tél. 03 84 72 20 63 Les activités : ménage et repassage ; garde d’enfants ; aide à la personne ; livraisons de repas ; téléassistance.

Quelques conseils simples, qui varieront en fonction de la composition du foyer. Pour les familles recomposées, les parents devront également s’interroger sur leurs droits en matière successorale. En effet, les droits du conjoint survivant et des enfants différeront de ceux d’une famille non recomposée. Même interrogation pour les couples non mariés ou non pacsés, en situation de concubinage : chaque membre du couple est en quelque sorte un “étranger” pour l’autre. Mieux vaut donc anticiper pour éviter les mauvaises surprises, et prendre attache avec son notaire.

Services - Le CODERPA 39, un lieu de réflexion sur les difficultés liées aux personnes âgées Isolement, éloignement des services publics, accès aux soins, aide à domicile… Le CODERPA du Jura alerte et travaille sur les problématiques qui touchent les personnes âgées dans le Jura. liste des préoccupations ne s’arrête pas là : nos aînés doivent composer avec l’éloignement physique des soins, en raison notamment des regroupements d’hô­ pitaux, mais aussi le financement des soins. Les déremboursements et le reste à charge font que nom­ bre de personnes âgées sont contraintes à renoncer aux soins, faute de moyens financiers. “Elles ne sont La Semaine bleue est une des actions coordonnées par le CODERPA 39. pas forcément au courant des aides auxquelles elles ont droit, reprend le vice­président. Nous informons via les collectivités, Autres problématiques dans le Jura : les places en EHPAD et l’aide à les CCAS… des dispositifs existants, par exemple, l’aide ponctuelle domicile. Les besoins des places en EHPAD sont grandissants au sortie d’hôpital.” regard du vieillissement de la population, alors que les financements

Encourager à l’activité et au lien social Coordinateur de la Semaine bleue dans le département, en lien avec les communes, le CODERPA ne se limite pas à cette manifestation pour attirer le regard sur les retraités. “On s’intéresse aux personnes âgées dès la retraite, car c’est à ce moment qu’il faut veiller à main­ tenir une vie sociale, et non dix ans après. Beaucoup de retraités s’en­ gagent dans le monde associatif. Il est important qu’ils aient conscience que lorsque la retraite arrive, ils sont encore utiles à la société !” Maintenir le lien social, les activités de groupe, rompre l’isolement, c’est aussi un bon moyen de rester en bonne santé !

ne suivent pas. Concernant l’aide à domicile, de plus en plus d’entre­ prises privées s’intéressent à ce marché lucratif, mais ne couvre pas l’ensemble des territoires ruraux. Les deux associations jurassiennes (à but non lucratif) que sont l’ADMR et Prodessa sont quant à elle bien ancrées localement et disposent de personnels compétents et formés. “Nous souhaiterions une sorte de service public de l’aide à domicile, même sous la forme d’une délégation de service public.

Nous ne voulons pas de l’utra­libéralisation du secteur.”

CODERPA du Jura : 355 boulevard Jules Ferry, 39000 Lons-le-Saunier. coderpa39@orange.fr

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L

e Comité départemental des retraités et personnes âgées (CODERPA) du Jura est un organisme consultatif indépen­ dant, en relation étroite avec le Conseil départemental. Lieu de dialogue, d’information, de réflexion et de proposition, le CODERPA 39 est consulté pour toutes les mesures concernant les retraités et les personnes âgées. Il propose des orientations, des solutions, diffuse l’information dans le département, et fait remon­ ter aux décideurs concernés les problèmes rencontrés. Rappelons que les affaires sociales représentent le plus gros budget du départe­ ment du Jura. Ce comité est d’ailleurs composé d’élus du Conseil départemental, de retraités représentant les syndicats et les associa­ tions, des financeurs (notamment les caisses de retraite), et des représentants professionnels (médecins, directeurs d’EHPAD, l’ADMR, Prodessa...). En toile de fond, une problématique essentielle sous­tend les réflexions au sein du CODERPA 39 : l’augmentation de la population, notamment celle des personnes âgées, plus ou moins autonomes, dans les bassins de vie du Jura. “D’où nos travaux, pour alerter les décideurs, comme le Conseil départemental, mais aussi l’ARS, explique Bernard Peyret, premier vice­président du CODERPA du Jura. Nous alertons aussi sur les problèmes liés à l’accessibilité, l’isolement… Ce qui nous préoccupe aujourd’hui est la disparition de nombreux services publics (Poste, trains…) en zone rurale.” Mais la

Frédérique Charvais

L’entreprise Garcin existe depuis 1902. Elle fait partie du patrimoine artisanal dolois. L’entreprise a su évoluer au fil des décennies. En 2015, l’activité conti­ nue grâce à Frédérique Charvais, soucieuse de pérenniser un savoir­faire reconnu et séculaire.

Frédérique Charvais, quelles sont les évo­ lutions que vous avez apportées à l’entreprise ?

En 2010, le service Pompes Funèbres a été créé, la Marbrerie Garcin propose un ser­ vice complet d’obsèques et de travaux de cimetière, caveaux et monuments. Un cré­ neau d’activité qui fait la renommée de l’entreprise Garcin depuis plus d’un siècle.

L’accueil des familles endeuillées et leur accompagnement sont notre priorité, c’est apporter un soutien aux personnes dans un moment difficile où il faut être proche d’elles, avec un sens avisé du conseil pour

répondre à leurs souhaits et respecter leur budget.

Qu’est­ce qui vous différencie de vos confrères ?

Je suis très attachée à la qualité de l’accueil et l’échange avec les familles. La marbrerie Garcin, c’est un nom, devenu pompes Funè­ bres­marbrerie Garcin.

Cette qualité de savoir­faire me permet de répondre aux attentes des familles qui nous font confiance pour certaines depuis plu­ sieurs générations. Le magasin d’articles funéraires, plaques et fleurs est aussi un

Quelles sont les évolutions que vous avez remarquées dans l’organisation des obsèques ?

Depuis la création d’un funérarium et du crématorium rue des Nouvelles, à Dole, les familles peuvent à ce jour, par notre inter­ médiaire, bénéficier d’un service complet de qualité sur la région doloise. Ce qui est une aide précieuse pour les familles et pour le déroulement de la cérémonie. C’est une évolution notoire.

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Pays Dolois n°178 - Janvier 2016

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“BIENVENUE DANS LE CAPITALISME 3.0”, CONFÉRENCE DE PHILIPPE ESCANDE

La zone d’activité communautaire de la communauté de communes Jura Nord ne dispose presque plus de terrains disponibles. La réflexion est lancée par acquérir de nouvelles parcelles à proposer aux entreprises.

Sur invitation de la Chambre de commerce et d’industrie et de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie du Jura, Philippe Escande, éditorialiste du journal Le Monde, a analysé lors d’une conférence à La Commanderie à Dole le 8 décembre dernier, les signes permettant de comprendre en quoi la troisième révolution industrielle bouleversera nos sociétés.

L’auteur de l’ouvrage “Bienvenue dans le capitalisme 3.0” a décrit le nouveau monde qui nous attend avec un capitalisme numérique, le big data et les imprimantes 3 D, les algorithmes et internet qui révolutionnent le monde. Devant un public de plus de 250 personnes, Philippe Escande a montré comment des changements économiques et sociaux majeurs envahissent d’ores et déjà nos vies… En posant des questions fondamentales : sommes-nous à l’aube d’un super-capitalisme marchand où tout se vendra, nos biens comme nos pensées, ou inversement la société va-t-elle opter pour une conversion à l’échange et au partage ?

C

’est en 2006 que le parc intercommunal d’activité de Jura Nord est implanté à Ranchot, par la communauté de com­ munes Jura Nord. Douze parcelles disséminées sur 19 000 m2, ouvert à tous les professionnels (artisans, indus­ triels, libéraux…). Après l’installation de quelques entreprises, notam­ ment le cabinet d’architecte Loué, LP Location (constructions mobiles de chantier), ou encore le bâtiment Hawle, société suisse spécialisée dans le stockage de pièces d’adductions d’eau industrielles, Jura Nord, sous la présidence de Denis Jeunet, acquiert de nouvelles par­ celles, viabilisées en 2011. S’implantent alors dans les deux années suivantes les Transport Roy (transports routiers), et DMG­UCN (découpage emboutissage et décolletage), puis, en 2013, Eurotech, spécialisée dans le revêtement de sol industriel. Le développement se poursuit avec l’arrivée de Gérôme Fassenet, nouveau président de Jura Nord : UHP Tec (Usinage de Haute Précision) et Pôle C (Décou­ page laser, pliage et parachèvement), deux sociétés du Doubs, s’ins­ tallent. Pour Eric Montignon, maire de Ranchot et vice­président au développement économique de Jura Nord, c’est la carte de la réacti­ vité qui doit être jouée face aux investisseurs, artisans et industriels : “Il est primordial d’être attentif, réactif et précis à chaque demande d’informations.” Il faut dire aussi que Jura Nord bénéficie d’une situa­ tion géographique stratégique, entre Besançon et Dole, tirant avan­ tage de l’attractivité de Besançon, mais aussi d’un foncier plus acces­ sible que celui de la capitale comtoise. A cela s’ajoute l’accessibilité et la visibilité d’une partie de la ZAC, située au niveau du rond­point de Ranchot, aux abords de la RN 73 reliant Chalon­sur­Saône à Besançon, route particulièrement fréquentée. Depuis, Tefal s’est ins­

Les parcelles aux abords de la RN 73 ont été prisées par les commerçants et artisans, et par le groupe SEB.

BIARNE

LA COMMUNE LABELLISÉE “TERRITOIRE INNOVANT”

tallé à la place de Hawle, suivie de nouveaux commerçants : le garage Cavenne d’Evans, Pillot Fermetures de Dole. Aujourd’hui, une parcelle vient d’être cédée à Fermapro Distribution (menuiseries et fermetures), qui devrait s’installer d’ici quelques mois. “Il nous reste à ce jour deux parcelles, et des entreprises ont d’ores et déjà mani­ festé leur intérêt”, précise Eric Montignon. 22 000 m2 de terrains sont encore disponibles dans la partie ouest de la ZAC, dont Jura Nord n’est plus propriétaire. Mais la com com assure effectuer le lien entre acheteur et vendeur. Une réflexion est en cours pour étendre la zone, notamment via le PLUI (plan local d’urbanisme intercommunal) en cours de construction. “On privilégiera sans doute une implantation sur l’axe majeur Besançon­Dole, mais on ne s’interdit rien.”

En décembre dernier, la commune de Biarne, qui accueille l’association Net-IKi et son fab lab, a été labellisée “territoire innnovant”, catégorie territoire contributif, lors de la finale nationale des interconnectés à Lyon.

Ce label offre une reconnaissance et une visibilité nationale aux projets. Le jury constitué d’experts, journalistes et dirigeants de collectivités, récompense les territoires mettant en œuvre des projets qui mobilisent les technologies numériques et les pratiques innovantes au service des territoires et de leurs habitants.

CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU JURA

Place au Prêt Numérique en Bibliothèque (PNB)

ECHO DES COMMERCES

Sur la plateforme Jumel 39, livres, revues, films… sont consultables en ligne sans téléchargement possible. Ce qui n’est pas toujours confortable, notamment sur les tablettes. Dès 2016, un nouveau service de téléchargement de livres en prêt sous la forme de fichier chrono-dégradables se met en place… Explications…

DOLE - “STEAM CAT”

es adhérents des médiathèques et bibliothèques du Jura ont accès gra­ tuitement à la plateforme Jumel 39.

Un précieux service, peut­être encore trop méconnu, qui offre la possibilité de consulter en ligne une multitude de livres, films, revues et journaux. Cette plateforme connaîtra une importante modernisation en 2016 et accueillera un nouveau service de Prêt Numérique en Bibliothèque surnommé PNB. Il sera simplement possible de téléchar­ ger un livre numérique en prêt, c’est­à­dire avec une utilisation limitée dans le temps. “On s’appuie sur le PNB qui existe depuis 18 mois au niveau national. L’idée de base est de pro­ poser des prêts de livres téléchargés en toute légalité tout en protégeant l’intérêt des édi­ teurs, des libraires, des bibliothèques et des

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usagers. Nous achetons à nos libraires des livres numériques dans un catalogue proposé par les éditeurs partenaires. Ces fichiers chrono­dégradables sont disponibles sur Jumel 39, téléchargés par les adhérents et uti­ lisables sur un laps de temps défini par les médiathèques ou bibliothèques” précise Hélène Beczkowski en charge des NTIC média­ thèques au service éducation, jeunesse, sports et culture du Conseil départemental.

Ce nouveau service, qui sera disponible au 2e semestre 2016, vise à limiter la copie des livres numériques et à offrir aux lecteurs numé­ riques plus de confort. Pour ce lancement, le Conseil départemental a prévu d’investir une première enveloppe de 10 000 euros qui per­ mettra la mise à disposition de 300 à 400 titres, romans, BD, beaux livres…

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DOLE DU JURA HABITAT : OUI MAIS…

Suite à l’article paru dans le n° 177 du Pays dolois, je souhaite apporter quelques remarques en ma qualité de président de Dole du Jura Habitat durant le mandat municipal précédent. A la lecture de l’article, il semble que le programme à venir en 2016 est innovant. Or ces constructions (Tavaux, Chaussin, Rochefort, Neublans, Dole…) ont été décidées et votées par l’ancien conseil d’administration et pour la plupart étaient engagées.

Quant au soi­disant « coup de neuf », il parait utile de rappeler entre autre, sans remonter bien loin : en 2011 les constructions de 13 pavillons rue Achille Gros et de 15 logements de la résidence d’accueil rue Romain Rol­

land, l’installation d’ascenseurs à Lopofa, puis en 2012 10 pavillons rue des Nouvelles, 4 logements et une sur­ face commerciale Grande rue à Dole, les nouveaux bureaux de l’OPH et en 2013 le démarrage de 21 loge­ ments sur Bourgogne Dauphiné et au Val Fleuri, sans oublier au cours du mandat précédent les acquisitions d’une cinquantaine de logements à Dole ou à l’exté­ rieur. Concernant l’avenir de l’OPH de Dole, le conseil d’administration précédent avait délibéré sur le ratta­ chement de l’organisme à la communauté d’agglomé­ ration du Grand Dole, conformément à la loi ALUR et Jacky Rozat ce, pour le 1er janvier 2017.

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Pays Dolois n°178 - Janvier 2016

ARBOIS LINE RENAUD INAUGURE LA NOUVELLE

BRASSERIE “AUX DOCKS”

Le 11 décembre dernier, la nouvelle brasserie arboisienne “Aux Docks” était inaugurée en grande pompe, devant quelque 500 invités, et... Line Renaud, venue en personne couper le ruban inaugural. Amie de la gérante Isabelle Lasaygues, la chanteuse et actrice a ainsi dévoilé ce nouvel espace entièrement rénové.

Débutés il y un an, les travaux d’envergure ont permis d’agrandir considérablement les lieux, où se tenait auparavant le bar Le Centre. Qu’ils soient au menu, dans la formule du midi ou sur les propositions à la carte, les produits sont frais et de saison, et tout est préparé maison.

La correspondance scolaire, c’est super !

Aux Docks brasserie, 27-29 place de la Liberté, 39600 Arbois. Tél. 03 84 66 57 70.

DOLE LE LYCÉE PASTEUR MONT ROLAND FETE SES DIX ANNÉES D’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Le 11 décembre dernier, la traditionnelle cérémonie de remise des diplômes de l’enseignement supérieur du lycée Pasteur Mont Roland se tenait, pour sa septième édition, à La Commanderie. Les diplômés 2015 se sont ainsi retrouvés pour “boucler la boucle” au fil d’une soirée conviviale, ponctuée d’animations et d’un concert d’un groupe de gospel. L’occasion également de fêter les dix années d’enseignement supérieur du lycée privé dolois. En 2005, suite à la liquidation de l’Institut comtois d’études polytechniques (Icep) implanté à Dole, l’établissement ouvre des formations post-bac. Aujourd’hui, 17 formations sont proposées, en BTS essentiellement, mais aussi en formation en alternance ou continue. Depuis, près de 2 000 étudiants sont ressortis diplômés.

Dans le cadre d’une correspondance scolaire visant à donner sens et motivation aux activités d’écriture, la classe de CM2 d’Arbois a effectué depuis le début de l’année scolaire un échange régulier avec la classe de CM1/CM2 de Le Fied située sur le 1er Plateau jurassien.

Les élèves sont heureux de connaî­ tre d’autres enfants que ceux de leur propre école. Cela leur apporte beaucoup plus d’amis, et ils sont heureux de cette ouver­ ture. La correspondance se fait par lettres individuelles et collectives.

Les enfants se connaissent plutôt bien : une fiche individuelle récapi­ tule ce qu’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas, par exemple en cui­ sine ou en musique. Chaque enfant d’Arbois a même pris en photo son chat ou son chien pour l’envoyer à son correspondant. Les élèves sont aussi heureux de parta­ ger avec leurs correspondants leurs projets, par exemple l’initia­ tion au jeu d’échecs ou le cross du collège pour Arbois, ou la planta­

tion de l’arbre de la laïcité pour Le Fied. Une rencontre tout début décembre en Arbois a renforcé les liens entre les deux écoles. Elle a permis aux deux classes de faire connaissance “en vrai”, de s’affron­ ter dans un tournoi amical de jeu d’échecs, chapeauté par Anne­ Marie Bégrand de la Fédération Française d’Echecs. La classe de Mme Cathenoz a présenté quant à elle un projet mathématiques de calcul mental. Le repas a été pris en commun. L’après­midi était réservée à un jeu de piste dans les salles du musée de la vigne au Château Pécaud. Ecrire est devenu un plaisir !

Classe de CM2 d’Arbois

Partenariat entre le Journal “Le Pays Dolois” et l’Education nationale Pour la 6e année consécutive, ce projet pédagogique est renouvelé. Après l’intervention d’un journaliste dans les classes afin de faire découvrir

ARTISANAT QUATRE LAURÉATS JURASSIENS,

ce métier, les enfants se mettent dans la peau de reporters

MEILLEURS OUVRIERS DE FRANCE

en herbe et réalisent un article sur un thème de leur choix.

Retrouvez en mars 2016 la classe de CE2 CM2 de Brevans.

CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU JURA

L’observatoire des territoires se développe L’observatoire des territoires, outil piloté par le Conseil départemental, a été initié en 2002 et mis à disposition en ligne en 2009. Cet outil de recensement de données connaît aujourd’hui une refonte et une mise à jour importantes.

L

a veille de données et la mise à disposition d’informations “repères” sans cesse en évo­ lution sont devenues aujourd’hui des élé­ ments importants au sein des collectivités.

Le Conseil départemental du Jura n’échappe pas à la règle et développe même cet outil à destination de ses services internes, des élus, des collectivités, des partenaires… L’ensemble des données départemen­ tales est ainsi centralisé, répertorié, organisé pour favoriser et faciliter son utilisation. “La masse d’infor­ mation est importante. Cela couvre l’ensemble de nos compétences et bien plus encore. Nous rensei­ gnons sur la démographie, l’économie, l’habitat, la

Le 18 décembre dernier se tenait à l'hôtel du département la remise des diplômes aux quatre lauréats jurassiens du 25e concours “Un des Meilleurs Ouvriers de France”, ainsi que des médailles et diplômes aux meilleurs apprentis du Jura. Organisée par la chambre de métiers et de l'artisanat du Jura, cette cérémonie a récompensé l'excellence de l'artisanat jurassien, le savoir-faire et l'amour du beau geste de nos artisans. Marc Janin, MOF fromager, a été récompensé pour son œuvre magistrale, composée de 50 produits, dans laquelle il livre sa vision du “futur fromage”. Valérie Prillard (salariée des Ets Marius Morel à Morbier) est devenue MOF lunetière pour sa création d'un face à main pliable haut de gamme. Philippe Tartre a été désigné MOF maquettiste cartonnier vitraux d'art pour son projet de vitraux pour la chapelle ronde de la cathédrale de Soissons. Enfin, Philippe Troussard (gérant et sommelier du restaurant Les Caudalies à Arbois) devient MOF sommelier pour ses connaissances et son savoir-faire.

lecture publique, la santé, l’eau… des éléments très utiles en amont dans la préparation des schémas ter­ ritoriaux ou départementaux” explique Thomas Ramboz, chargé de mission sur ce dossier. La pré­ sence de Thomas Ramboz permet aujourd'hui une progression rapide du service offert, le maintient d’une dynamique entre signataires de la convention d’utilisation et assure l’accompagnement dans les recherches. Les élus sont les premiers utilisateurs et saluent unanimement cette mise à disposition de données précises. Une réponse du Conseil départe­ mental dans sa volonté de soutenir l’ensemble des territoires jurassiens.

Du côté des Meilleurs apprentis de France, quelque soixante élèves ont reçu diplômes et médailles, récompensant leurs efforts et la persévérance dont ils ont su faire preuve.

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28 sport

Pays Dolois n°178 - Janvier 2016

Les sportifs et les Cyril Viennot (champion du Monde de triathlon) Le Dolois Cyril Viennot, licencié depuis plusieurs années à Beauvais triathlon, a réussi une saison extraordinaire avec à la clé un titre de champion du Monde longue distance de triathlon. Cette consécration, il l’a obtenue le 27 juin dernier en Suède.

Laura Rosselot (championne de France de grimper de corde) La Doloise Laura Rosselot du Centre des sapeurs pompiers du Grand Dole participait le 4 juillet dernier à Millau (Aveyron), avec huit autres sapeurs pompiers, aux championnats de France du challenge de qualité. La jeune Doloise est devenue championne de France de montée à la corde.

Anaïs Courdier et Tom Guillamin (ont participé aux France Elite de natation) Les deux nageurs dolois Anaïs Courdier et Tom Guillamin ont pris la relève au CNDR. En novembre dernier, ils se sont retrouvés tous les deux aux championnats de France élite à Angers. Après avoir découvert le haut niveau, les deux Dolois sont rentrés avec des résultats très encourageants.

Dole Handball -18F (accession en Nationale -18F)

L’équipe du Dole Handball qui évolue en Nationale -18F a réussi une année exceptionnelle. Après avoir été invaincue dans le championnat régional, l’équipe de Renaud Minguet a accédé sans difficulté en Nationale.

Lors de la première phase de la saison, l’équipe a terminé deuxième et s’est qualifiée pour la poule Haute.

Maxime Demontfaucon (champion du Monde d’aviron)

Simone Millot (championne de France de saut en hauteur)

L’ex-sociétaire de l’Aviron Club Dolois, Maxime Demontfaucon, ne s’est pas contenté de devenir champion du Monde.

A 23 ans, il a également décroché le titre mondial suprême avec ses coéquipiers en quatre de couple.

Ce titre, il l’a décroché à Aiguebelette, un plan d’eau qu’il connaît bien.

Après avoir disputé les championnats de France Elite de saut en hauteur à Villeneuve d’Asq, la Doloise Simone Millot a participé avec brio aux championnats de France jeunes à Albi. C’est dans le Tarn que la Daciste a décroché son premier titre de championne de France de saut en hauteur.

Damien Guillon (champion de France de sport adapté)

Guillaume Lesecq (intègre la filière haut niveau)

Le Dolois Damien Guillon, de l’ASAL, a été récompensé aux Conseil départemental début décembre pour les nombreux titres de champions de France qu’il a décrochés en sport adapté en 2015 avec l’ASAL, Canoë Kayak, VTT et Judo.

David Bertrand (UMD) vicechampion de France de quad Le quadeur David Bertrand a encore cette saison réussi une belle année au volant de son quad. En effet, le sociétaire de l’Union Motocycliste doloise a bouclé l’année 2015 en montant une nouvelle fois sur la deuxième marche du podium français.

US trois Monts (accession en LR3 Football)

le gymnaste dolois Guillaume Lesecq a commencé la gymnastique il y a dix ans. Cette année 2015, il a participé aux championnats de France où il s’est classé 17e parmi l’élite. Il vient d’intégrer une filière de haut niveau, le pôle France à Lyon.

Pierre Gautherat Pierre Gautherat (Bletterans) c’est le sportif de l’année en cyclisme.

L’ex-Dolois désormais Bletteranois enregistre à l’heure actuelle près de 140 victoires. Le jeune cycliste jurassien a encore gagné le dernier cyclo cross de l’année 2015 au Valdahon. En janvier, il disputera les championnats nationaux FSGT de cyclo cross les 23 et 24 janvier 2016 à Crenay-Pres-Troyes ...

L’US Trois Monts a réussi une saison 2014-2015 à inscrire dans les annales, en terminant en tête de la première division de District. L’équipe du président Amiot a accédé à la Ligue Régionale 3 en septembre dernier. Après deux très bons matchs en début de saison, l’équipe des Monts Dolois est rentrée dans le rang. Elle poursuit son aventure en LR3 avec quelques difficultés.

sport 29

Pays Dolois n°178 - Janvier 2016

équipes de l’année 2015 USTDA (Rugby-accession en Fédérale 2)

Après plusieurs saisons de domination en Fédérale 3, l’équipe de l’Union Sportive de Tavaux/Damparis/ Abergement a accédé à l’issue de la saison 2014-2015 à la Fédérale 2. L’apprentissage est compliqué à ce niveau, et l’équipe de Denis Sève n’arrive pas à sortir la tête de l’eau.

US Dole (Rugby-accession en Fédérale 3)

Après une saison au purgatoire (Division Honneur), l’Union Sportive Doloise est remontée aussitôt en devenant championne de Bourgogne-Franche-Comté en Fédérale 3. Mais cette saison est très compliquée pour les Dolois qui ont du mal à s’extirper des dernières places du championnat 2015-2016.

UN marathon ARBOIS - DOLE pour 2017 !

Premier RV le 5 février prochain

Christophe Monneret, président du D.A.C. et Patrick Le Bail, présenteront le vendredi 5 février à 20 h 00 au manége de Brack, leur nouveau défi : un marathon qui reliera Arbois à Dole. Ce projet est prévu pour le dimanche 8 octobre 2017.

Un projet trés ambitieux, qui sera certainement l'événement phare du calendrier jurassien.

Tous les amoureux de la course à pieds ne manqueront pas ce rendez vous.

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Pays Dolois n°178 - Janvier 2016

My Tremplin 2016

A LIRE

Blanker Republik, Chicks et Esa Puls, lauréats 2016

Alain Cuche “Louise peut dormir en paix” Alain Cuche, résidant à Salans, publie son second ouvrage, aux éditions du Citron Bleu.

Quand et comment avez-vous décidé d’écrire cet ouvrage ?

Après les multiples encouragements d’une grande partie des lecteurs de mon premier roman “Bienvenue au Shérif”, je me suis donc mis à chercher une idée qui pourrait porter une intrigue pour un roman complet.

Ce n’est pas chose facile ! Une fois l’idée en tête ainsi que les personnages et le déroulement de l’histoire, j’ai commencé à écrire en fin d’année 2011. J’ai mis plus de trois années pour inscrire le mot “fin” à cette nouvelle aventure, en septembre 2015.

Quelle est l’intrigue ?

Le 10 décembre dernier, l’édition 2016 de My Tremplin a récompensé trois formations parmi la quarantaine de candidats.

Depuis la création du concours musical My Tremplin en 2007 par le Conseil général du Jura, que de chemins parcourus, de notes égrenées, de concerts organisés, des dizaines de milliers de CD enregistrés, de rêves réalisés aussi… Certes, la musique adoucit les mœurs, mais elle possède surtout ce rare pouvoir de réunir, d’offrir du vivre-ensemble à travers l’écoute, le partage et la rencontre. Et peut-être cela prend-il encore davantage d’importance, de sens après les attentats de Paris.

Quarante formations musicales jurassiennes représentant tous les styles, du rock à la variété, en passant par le jazz et le chant, ont participé au concours MyTremplin 2016. Cela après avoir accompli tout un cheminement en amont : jouer bien sûr, mais aussi proposer un projet au long cours (résidence d’artistes, formations, enregistrement d’un CD...). La nouveauté de ce cru 2016 a consisté à sélectionner 10 groupes invités à venir se présenter devant le jury, composé d’élus, de professionnels de la musique et de journalistes, dont le Pays Dolois et le Pays de Lons représentés par Dominique Revy. Après l’écoute de leur

production musicale, chaque groupe a échangé avec le jury afin de dérouler projet et arguments concomitants. Les membres du jury ont pu jauger les candidats, prendre leur pouls en quelque sorte : cohésion du groupe, motivation, temps consacré aux répétitions, contenu du projet. En son âme (culturelle) et conscience (musicale), le jury a donc retenu Blanker Republik (rock, projet de réalisation de clips), Chicks (chant, projet formation et enregistrement CD), et Esa Puls (chanteuse avec guitare/piano, projet de concerts et un CD). Pour le conseil départemental, il s’agit de soutenir la réalisation des projets artistiques via une enveloppe financière.

Le maître d’ouvrage est désormais l’association lédonienne Cœur de Bœuf, chargée de faire le lien entre les formations musicales et les prestataires. Ce partenariat public privé (PPP) a permis une gestion au cordeau des deniers publics tout en vivifiant la vie culturelle du département. Les trois lauréats seront accompagnés tout au long de l’année 2016 avec une première réunion début janvier pour affiner les objectifs. En octobre 2016, ils se produiront durant le Salon Made in Jura à Dole.

Tout commence par le suicide de Géli Raubal en 1931, la nièce d’Adolf Hitler. Lors de cette tragédie, Louise, jeune bonne à tout faire, découvre un manuscrit qu’elle gardera précautionneusement, sans ne jamais en parler à personne. Mais 70 ans plus tard, le manuscrit est découvert par Léon, ancien libraire, fils de Louise. Cette découverte inopinée le dépasse… Les vieux démons du nazisme rodent désormais autour de lui. L’intrigue est mise en place. Que peut donc contenir ce manuscrit pour susciter tant de convoitise, et mettre au travers de la vie paisible de Léon un néonazi belliqueux ? Seul son jeune ami Vincent, et Max un détective privé atypique peuvent lui venir en aide. L’histoire se passe principalement à Besançon, avec quelques passages à Genève, dans le Haut Doubs et le Luxembourg.

La compagnie Comédiadol’arté délocalise sa création “Contrastes”

Mario Absentès “Kerguelen, peintre soldat” Sous son nom de plume Mario Absentès, le Dolois Mario Morisi signe son cinquième roman, “Kerguelen peintre soldat”. Un drame en six tableaux, mettant en scène un vieil homme bourru, traumatisé de guerre, son obsession de peindre l’image lointaine d’une femme gardée en mémoire, et l’œuvre d’art qui en découlera.

Combien de temps pour réaliser ce roman ?

La première version faisait 700 pages, et l’essentiel était noyé. Je l’ai réécrit au moins 25 fois avant de parvenir à 200 pages. Cinq années de travail à m’en rendre malade.

Pourquoi avez-vous choisi d’implanter l’histoire et le personnage en Normandie ?

Durant la longue maladie de ma mère, j’ai éprouvé le besoin de partir. Je suis parti un peu au hasard, vers la Normandie, là où l’abbé Outhier, né dans le Jura, a fini chanoine dans un petit port. Je découvre alors un lieu incroyable : un estuaire, deux falaises de chaque côté, un petit port au milieu, et une lumière saisissante, celle qui fut le paradis des impressionnistes, de Monet à Boudin. Tout était là...

Qui est votre héros, Henri Kerguelen, septuagénaire rustre de retour dans ce port de pêche qu’il a quitté pour s’engager en Indochine à 17 ans ?

Un baroudeur qui a tout traversé, tout connu. Il a cette obsession, cette lubie un peu dingue de peindre cette figure féminine dont il se rappelle.

Cette figure va l’accompagner jusqu’à la fin.

E TAT C I V I L NAISSANCES Elena de Guillaume GIOVENDO et de Vanessa MONNIN, Archelange Louisa de Thierry ROGOSINSKI et de Carla TOSATTI, Damparis Ayline de Julien JACOB et de Noémie CHABRISON, Damparis Mathéo de Alexandre SANCEY, Damparis et Amélie GARNIER, Echay (Doubs) Younes de Abdel­Lali MAHAMDI et de Nesma LAYEB, Dole Lucas de Jonathan THIODAS et de Gaëlle COLLIN, Dole Timéo de Olivier LEROY et de Elisabete FERNANDES NUNES, Dole Méduline de Cédric RIGOULOT et de Ophélie PETREMENT, Dole Camille de Fabrice PERQUY et de Elisabeth BACHELET, Dole Léana de David BAILLEUX et de Emeline CHIPPEAUX, Dole

Maïllyss de Olivier MAÎTRE et de Pamela GSTALTER, Dole Yolan de Vincent CHAPOUTOTet de Banty YO, Dole Liam de Antoine BOUILLIER et de Emeline CASTELLON, Dole Amir de Rachid SADDOUK et de Samira MBITEL, Dole Madeleine de Alain DEBRENNE et de Nora WEISS, Dole Matthieu de Ludovic FAIVRE et de Anne BOLARD, Dole Clara de Cédric OUDOTTE­ TRULLARD et de Virginie CHATENET, Dole Lyannah de Jean­François JEANNIN et de Mélanie PETITOT, Dole Wassim de Almed LAZAR et de Hanane ZIANI, Dole Lenny de Dominique CUENOT­ BATHAUD et Sophie REQUET, Foucherans Nolan de Joris NIVALLE et de Coralie PAUVRET, Foucherans

Parviendra-t-il à son objectif ?

Que représente cette peinture ?

Ce sont les questions que soulève le roman. Va-t-il arriver au bout de la toile ? Que va devenir la peinture ? La plus belle des toiles vautelle qu’on fasse les pires atrocités ?

À qui s’adresse votre roman ? Au grand public, aux férus de peinture ?

Premièrement, il y a ce côté polar populo, qui s’adresse à tous ceux qui ont apprécié mes quatre précédents romans. Mais aussi le public qui aime la peinture, la lumière : la lumière que j’ai vue, la lumière à l’intérieur des personnages, la lumière de tous ceux qui ont peint cet endroit.

Votre roman a reçu les éloges de nombreux médias locaux, mais aussi ceux de l’AFP, d’Ouest France… Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

C’est un peu un mystère pour moi, une bourrasque. Pour la première fois, je ressens un bouillonnement. J’ai l’impression que Kerguelen est sorti de moi et a emporté tout un tas de choses sans que je l’aie voulu.

Méziane de Chérif ISHAK­ BOUSHAKI et de Jenny AYACHE, Fraisans Louis de Fabien GRAS et de Anaïs DIETRE, Lavans les Dole Loris de François­Alexandre FRANÇOIS et de Karine PETITJEAN, Les Hays Timéo de Romain DEBUYSER et de Elodie BARROIS, Les Hays Marilou de Antoine ANCEAU et de Marie GINDRE, Moissey Chloé de Grégory RAMEL et de Jennifer LIBRE, Monnières Salomé de Jean­Baptiste JOUVELOT et de Fanny DURAND, Mutigney Nolan de Julien MILLET et de Nadège KUSIAK, Ounans Chelsea de Willy MAINGRE et de Amandine REMO, Saint­ Aubin Léo de Nicolas KNICHEL et de Emilie BERTRAND, Saint­Aubin Iyonna de Vivien LE­BAIL et de Emilie LEURET, Souvans

Renée GUAZZETTI, Dampierre, 95 ans Georges CHAVANON, Dole , 84 ans Jeanne RICHARD, Dole, 102 ans Aimée BAVEREL, Dole , 74 ans Yvonne MARTIN veuve GUILLON, Dole , 86 ans Marguerite MOLINAS, Dole, 97 ans Christiane SEBAUT, Dole, 68 ans DÉCÈS Adrien FAUDOT, Dole, 97 ans Marie FAIVRE veuve HUGUENET, Archelange, 98 ans Monique ROUSSÉ, Dole, 76 ans Léon JACQUET, Dole, 80 ans Carlo CORBIA, Audelange, 59 ans Marie VERNEREY veuve PERRET, Fraisans , 93 ans Gilbert RECOUVREUX, Chaussin, 88 ans Jacqueline CRETET veuve Bernard MÉNÉTRIER, Crissey , LUGAND, Fraisans, 86 ans 82 ans Colette MIRAT veuve DUCLET, Malange , 81 ans René BERNARDI, Damparis, 84 ans Odette COLLIEUX veuve BOURCET, Malange, 93 ans Andrée PERRIN veuve BOUGAUD, Damparis, 96 ans Lucienne DELCOURT veuve Emile MAZET, Damparis, 95 ans DELCOURT, Mathenay, 91 ans Adam de Julien GUERILLOT et de Jennifer RACE, Tassenières Marceau de Damien DURIER et de Elise DECOMBE, Tavaux Baptiste de Sébastien DUCERF et de Marianne WOILLEZ, Tavaux Alice de Bastien MILLET et de Florence LAVRUT, Tavaux Mila de Sébastien SAGE et de Julie CHAMPONNOIS, Thervay

Après avoir joué “Contrastes” à Dole les 20, 21, 22 novembre à la salle “la Rive”, la compagnie doloise entend jouer également en “extérieur”, et comme l’an passé se produira à Foucherans en début d’année 2016. La nouvelle composition théâtrale se compose de deux pièces toujours écrites par Alexandra LucchesiFrebault, mises en scène par elle-même et Sarah Camus.

“Raspoutine” fait référence à ce personnage qui sent le soufre, mais dont la complexité est habilement présentée sous forme d’enquête, et s’appuie sur un vrai travail d’historienne mêlé à une habile dramaturgie. “Birchwood House” est une comédie qui mêle rires et frissons, car les hôtes de ce manoir écossais sont pour le moins bien étranges ! Que choisir ? Drame ? Comédie ? Et pourquoi pas l’un et l’autre ? D’autant qu’un pass peut vous permettre de régler ce choix cornélien…

15, 16, et 17 janvier 2016 au foyer rural de Foucherans. Renseignements et réservations : 06 74 53 08 03. Par mail : comediadol.arte@laposte.net.

Tarifs : pass 12 euros, enfants -12 ans : 6 euros. Billet soirée : 8 euros, enfant -12 ans : 4 euros.

Colette BOINE épouse RUZEL, Monnières , 77 ans René GRANDJEAN, Mont sous Vaudrey, 86 ans Régine MAITRE veuve GUYON, Mont sous Vaudrey, 90 ans Claude BRISCHOUX, Orchamps, 86 ans Alice CROST veuve GENTY, Petit­Noir, 94 ans Antoine GAVINI, Rochefort sur Nenon, 91 ans Georgette DUPARET veuve HINTZY, Rochefort sur Nenon, 94 ans Gérard GRIMLER, Rochefort sur Nenon, 78 ans Robert MULENET, Romange , 90 ans Gilberte ÉTIENNE veuve PROST, Tavaux, 94 ans Bernadette QUANTIN veuve FAIVRE, Vadans , 78 ans Odette GRIVEAU veuve DUGAND, Vriange, 88 ans

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdolois.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 13 04 60 19 commercial@paysdolois.fr

loisirs 31

Pays Dolois n°178 - Janvier 2016

> SPECTACLES - THÉÂTRE Samedi 9 janvier Festa della Befana - Atelier enfant L’association Dolce Vita Italia BFC organise la traditionnelle Festa della Befana (Epiphanie italienne), la sorcière qui récompense les enfants sages ! Elle sera suivie d’un goûter puis d’une tombola (loto) qui clôturera l’après-midi.

Les personnes intéressées non-adhérentes à l’association, peuvent se renseigner à : Dolce Vita Italia dolcevitaitaliabfc@yahoo.fr 06 82 19 47 82.

11, 12 et 13 janvier Othello - Théâtre

Dole, Manège de Brack, 20 h 30, 10 et 13 euros. Réservations : 03 84 86 03 03.

28 et 29 janvier

7 fois dans ta bouche

Colloque : peindre sous la 3e République

Ça suffit. Stop. Assez. Tous ces mots jetés en l’air, tous ces vocables qui tournent en rond, tous ces messages publicitaires, tous ces discours politiques, tous ces slogans insidieux, ras-le-bol !

Parce qu’à force d’être submergé par ce vacarme chronique, ce blabla ininterrompu, cette logorrhée automatique et permanente, on ne s’entend plus. Quand est-ce qu’on va passer à autre chose ?

Quand est-ce qu’on va enfin pouvoir laisser émerger une parole vraie ? Alexis Armengol a son idée là-dessus : après avoir épuisé tous les ressorts de la fausse…

Dole, la Fabrique, 22 h 15 le 29 janvier, 21 h 30 le 30 janvier.

8 €. Réservations : 03 84 86 03 03.

En partenariat avec le Centre Georges Chevrier-Université de Bourgogne, dans le cadre de la préparation d’une grande exposition organisée en 2017 sur Jules Adler et la peinture naturaliste. Programme : Jeudi 28 janvier : “Jules Adler, parcours et construction d’une carrière”, “Académisme et modernité : les équivoques du naturalisme”. “Dissidences : Physionomies de la ville moderne : entre mélancolie, idylle et faubourg”, “Adler, Steinlen et le spectacle de la rue.”

Vendredi 29 janvier : “Peindre hors la ville : ethnographie ou régionalisme ?”, “Peindre la question sociale”, “Adler et la guerre”, “Jules Adler, chantre d’une nouvelle peinture d’histoire ?”, “Du peintre au musée : Jules Adler et Luxeuil” Dole, musée des beaux-arts, gratuit.

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Spectres de l’Europe : c’est ainsi que s’intitule le nouveau cycle de création autour de la figure de l’étranger de la compagnie du Zieu, une compagnie qui n’a pas froid aux oreilles. Au centre de ce cycle : Othello de Shakespeare.

Pourquoi Othello ? Sans doute parce que Shakespeare a fait de son théâtre la caisse de résonance de toutes les mutations qui ont ébranlé son époque et que cette crise des repères, qui s’est produite entre le Moyen-Age et la Renaissance, ressemble méchamment à celle que l’Europe connaît aujourd’hui...

et une enquête d’opinion menée auprès du public sur le spectacle en cours, Jérôme Rouger et son collègue enchaînent les rôles…

Dole, La Fabrique, 20 h 30 les 28 et 29 janvier, 19 h 30 le 30 janvier. 8 €.

Réservations : 03 84 86 03 03.

ON OUVVRE A LA FABRIQUE 28, 29 et 30 janvier “Inoffensif” - Théâtre Si vous avez le sentiment de ne rien comprendre du tout aux mécanismes d’un système financier devenu fou, d’être dépassé par la politique, soyez rassurés : Jérôme Rouger et Patrick Ingueneau sont là... Sur fond d’écran géant animé de vidéos, entre la reprise improbable d’un tube de Mylène Farmer, une intervention de Dora l’exploratrice

Les Événements récents À la fin des années 70, dans la jungle du Guyana, vivait en autarcie une communauté dont les jours étaient rythmés par les sermons interminables d’un dénommé Jim Jones, qui prétendait être la réincarnation de Jésus, de Bouddha, de Lénine (entre autres) et qui finit par demander à ses fidèles d’avaler un breuvage de cyanure. Résultat des courses :

plus de neuf cents morts… De cette histoire vraie, Nicolas Laurent a fait un spectacle. Porté par sa soif de postérité, Jim Jones enregistrait tous ses discours sur bande magnétique. Ces bandes magnétiques, Nicolas Lauret les a traduites : ce sont elles qui forment le socle de ces Événements Récents.

Dole, la Fabrique, 17 heures. 8 €.

Réservations : 03 84 86 03 03.

> CONCERT Samedi 16 janvier Christophe en concert “solidarité” au profit du Secours populaire et des Restos du cœur Aline, Les Mots Bleus, Les Marionnettes… Christophe, c’est une ribambelle de Succès Fous mais pas que ! Ce crooner atypique vient à Dole avec une simple guitare et un piano. Et, par la grâce d’une interprétation habitée, ses “tubes” prendront une épaisseur inédite. Une soirée intime, un spectacle à fleur de peau !

1re partie : ENELOS. Deux voix, deux guitares. Ce duo vous fait voyager dans leur univers à travers des textes dont elles sont auteures et des mélodies pop-folk.

Préambule musical : 16 THE DAY

Dès 19 h 30, Jean-Sam proposera un répertoire pop-rock acoustique.

Dole, La Commanderie, 19 h 30, 12 à 39 €. Réservations : 03 63 36 70 00.

Vendredi 22 janvier Les Auditeurs du soir : concert jazz, Key World Trio Avec : Stanislas Bujok, Daniel Lamia, Bernard Magnien Dole, Manège de Brack, 18 h 30, 4 € et gratuit pour les enfants.

Mardi 26 janvier Les Auditeurs du soir Concert violon, piano et alto Géraldine Gaumiot-Schmitt, violon, Frédérique RogezBlanchard, alto Franck Bonfiglioli, piano, interprètent des œuvres de Mendessohnn, Glinka et Tupin.

Dole, Manège de Brack, 18 h 30,

> ROUTE DES VILLAGES

4 euros et gratuit pour les enfants.

Réservations : 03 63 36 7000.

Dimanche 4 Janvier Loto - Champvans A la Salle des Fêtes, début 14h.

Animé par Brigitte réservation : 06 10 49 76 21. En bons d'achats de 20 à 500 € Thé dansant - Losne Avec l'orchestre Christophe Bourgogne en duo.

Lundi 5 Janvier Garde d'enfants - Choisey Garde d'enfants de deux mois à trois ans à la MAM de Choisey, ouvert du lundi au vendredi de 7 h à 19 h , tenue par trois ASMAT “nounou”. Encore trois places de disponible, n’hésitez pas à vous renseigner au 06.49.25.84.56

Samedi 10 Janvier Loto de la batterie fanfare Saint Jean De Losne Bons d'achats Animation : Régine Salle des Fêtes de Saint Jean de Losne. Ouverture des portes à 18 h.

Début des jeux à 20 heures

Dimanche 11 Janvier Super Loto du tennis club étoile auxonnaise - Auxonne

Salle événementielle. 5000 € de lots et bons d'achat. Ouverture des portes à 12h. Rés. 06 83 43 02 07

Samedi 17 Janvier Concert - Damparis Concert à la salle des fêtes, à 20 h 30. L’harmonie La Fraternelle accueillera l’harmonie junior de l’EMTAD (Ecole de Musique de Tavaux-AbergementDamparis) ainsi que les classes de CM2 de l’Ecole Paul Langevin.

Entrée libre.

Vendredi 23 Janvier Loto amicale du personnel communal de Damparis Damparis Animé par Régine. Bons d'achat de 20 € à 500 €.

---> Associations, annoncez GRATUITEMENT vos manifestations sur notre site internet. Elles seront diffusées en ligne immédiatement et paraîtront dans la presse du mois.

www.paysdolois.fr Rubrique “Annoncez votre manifestation” *Contenu de cette rubrique sous l’entière responsabilité des annonceurs

I Publirédactionnel

À l’Étoile, Les CHALETS BOISSON changent de mains!

Imaginer sa maison, la construire soi­même, respecter l’environnement, utiliser des matériaux nobles et locaux, bénéficier d’une équipe de grande expérience, c’est possible… !

patron Joël Chamouton qui précise encore

“que les qualités d’accueil, d’écoute et de ser­ vices qui ont porté cette enseigne dans le gotha des entreprises locales performantes restent les mêmes.”

Du massif sur mesure, de la construction à réaliser soi­même ou laissée à l’équipe de poseurs, de la conception de plans qui tient compte du budget, de l’implantation de

l’ensoleillement, des courbes de niveau…

“Le bureau d’études considère que chaque client est unique”, et c’est ainsi que cette

entreprise construit chaque année plus de 50 chalets ou maisons dans le Jura, en Haute­Savoie comme sur l’ensemble du ter­ ritoire national. À savoir si la nouvelle réglementation ther­ mique 2012 a bouleversé la méthode éprouvée de cette construction en madriers, Joël Chamouton répond “qu’on

s’est adapté aisément en laissant le libre choix du doublage, traditionnel intérieur en bois ; en thermo­chauffé extérieur, plus contemporain, notamment dans le milieu urbain.”

Trois semaines pour monter sa maison !

L’assemblage de la construction d’un chalet en massif par le client est un autre atout que la société pratique pour environ 50 % de ses ventes, “car fier de monter lui­même sa maison, le futur propriétaire n’y passe guère plus de trois semaines, tout en réalisant de substantielles économies.” La demande de

Joël Chamouton

construction se porte également sur les extensions de bâtis existants : “C’est bon pour

la nature, pour la santé, pour le bien­être et

c’est bon pour les délais”, s’amuse le jeune

repreneur. Il est vrai que la tendance se confirme quant au choix de cette construc­ tion en matériau noble et écologique en accord avec notre patrimoine et notre cli­ mat. “À la location ou en gîte, un chalet est très recherché.” Avec “Votre rêve, nous le réali­ sons” comme leitmotiv, CHALETS BOISSON dispose en la personne du nouveau diri­ geant des compétences acquises au cours

d’un parcours professionnel toujours tourné vers le bâtiment. Lédonien, il a suivi des études au célèbre lycée technique La Mar­ tinière à Lyon, s’est spécialisé en génie civil, s’est formé en froid et climatisation, avant de devenir assistant dans un cabinet d’archi­ tectes en Suisse. Il entre dans l’entreprise de l’Étoile en 1991 pour assumer la démarche commerciale et les relations clients et la reprend 24 ans plus tard : un vrai challenge qui commence aujourd’hui !

www.chalets-boisson.com

295, route de Robinet - 39570 l’Étoile - 03 84 47 64 13 - Fax. 03 84 47 21 77 - chaletsboisson@cboisson.fr

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 178 / Pays de Lons n° 101.

“La société de construction de chalets en bois massif Boisson change de mains mais pas d’équipe”, affirme haut et fort le nouveau

Notre métier : vous assurer !

Béatrice et Alvaro Alonso 21, rue du Parlement - Dole - 03 84 72 25 15 agence.alonso@axa.fr N°ORIAS:10053177 - N°ORIAS:10053210

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