Pays Dolois 179

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N°179 Février 2016

Pays Dolois Lʼabus dʼalcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

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“Qu’il y ait un patron sur un territoire me semble légitime…”

Arbois

Dole

Le Canirun, vous connaissez ?

Pages 11/13

Vins, gastronomie, Louis Pasteur, Henri Maire ...

page 18

Chambre des métiers

Michel Chamouton : “Que les artisans soient reconnus et respectés… page 8

Maître-verrier

Philippe Tartre, meilleur ouvrier de France page 16

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2 Actu, l’essentiel

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EN BREF

Dole - Sécurité

41 caméras de vidéo-protection installées avant l’été

POPULATION

DOLE EST LA SECONDE VILLE DE BOURGOGNEFRANCHE-COMTÉ À PERDRE LE PLUS D’HABITANTS Comme chaque année, l’INSEE vient de publier les chiffres 2013 des populations légales qui sont entrés en vigueur au 1er janvier 2016. Un document important pour la vie des communes, puisque les populations officielles déterminent le montant de la dotation versée par l’Etat, le mode de scrutin pour les élections municipales, ou encore le nombre de pharmaciens qui peuvent être implantés dans la commune. Au 1er janvier 2013, la Bourgogne-Franche-Comté comptait 2 819 783 habitants, représentant 4,4 % de la population de France métropolitaine. La région se classe au onzième rang des treize grandes régions. La Bourgogne-Franche-Comté est avec l’Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, la région de France dont la population évolue le plus faiblement. Toutes les communes de 10 000 habitants et plus perdent des habitants, hormis Dijon, Chevigny-Saint-Sauveur en Côte-d’Or, et Audincourt dans le Doubs. Sept communes sur dix comptent moins de 500 habitants en Bourgogne-Franche-Comté et plus de 8 sur dix en Haute-Saône et dans le Jura. Dans le top 10 des villes qui perdent le plus d’habitants dans la grande région, Dole se place au second rang (Lons-le-Saunier au 7e), derrière Nevers, avec - 2072 habitants entre 2008 et 2013, soit une perte de 8,16 %. En revanche, la communauté d’agglomération du Grand Dole voit sa population s’accroître régulièrement.

Le déploiement des caméras de vidéoprotection vient de débuter à Dole, et ce jusqu’à la fin du printemps. Les enregistrements seront visionnés au sein du nouveau centre de supervision urbain, créé par la police municipale.

Dole est désormais entrée dans l'ère de la vidéo­protection. Après les cinq caméras déjà installées sur le parvis de la gare début janvier, le déploiement se fera progressive­ ment, pour atteindre 41 appareils d'ici la fin du printemps, répartis sur trois secteurs, désignés comme les plus exposés à la délin­ quance : la gare (9 caméras), le centre­ville (17 ou 18) et les Mesnils­Pasteur (10). Pour des raisons de sécurité évidentes, les empla­ cements précis n'ont pas été dévoilés, d'au­ tant que ces derniers seront amenés à évo­ luer au sein de ces périmètres, en fonction des besoins (caméras supplémentaires ou changées d'emplacement). Les enregistre­ ments seront conservés au maximum 30 jours, comme le prévoit la loi, et visionnés par le tout nouveau centre de supervision urbain (CSU), installé au sein de la police

Les premières caméras ont été installées début janvier sur le parvis de la gare.

municipale de Dole. Des opérateurs y analy­ seront les images et transmettront les don­ nées au chef de poste. Dole est la première ville du Jura à être équipée d'un CSU. Outre la prévention, et l'action grâce à l'interven­ tion rapide de patrouilles en cas d'actes d'in­ civilité, ce dispositif est aussi un outil de répression, “en assurant à la justice d'avoir les moyens de prouver les actes” rappelait le député­maire de Dole Jean­Marie Sermier.

EXPRESS DOLE

DE NOUVEAUX BACS ENTERRÉS RUE MARCEL AYMÉ Une expérimentation, visant à remplacer les bacs bleus et gris par des conteneurs enterrés, a débuté le 1er novembre dernier. Derrière l’hôtel de ville, la rue des Arènes et le parking Jean-de-Vienne notamment, les bacs bleus et gris ont disparu, remplacés par des bacs pour le verre, le papier, les recyclables et les déchets ménagers. Au premier trimestre 2016, le bas de la rue Marcel Aymé sera lui aussi équipé de conteneurs équipés. Les habitations concernées sont celles des rues Marcel Aymé, de la Bière, et une partie de la rue de Besançon.

L’AVENUE DU MARÉCHAL JUIN EN TRAVAUX Dès février, une partie de l’avenue du Maréchal Juin bénéficiera d’une réfection des trottoirs et de la chaussée. Durant les travaux, la circulation ne sera pas totalement interdite, et une déviation sera mise en place par la zone portuaire et le pont de la Corniche.

10E COLLOQUE SUR LES ADDICTIONS Le 8 mars prochain, le Groupement addictions FrancheComté (GAFC) organise au Manège de Brack le 10e colloque sur les addictions, “Les paradoxes en addictologie”. Destiné aux professionnels en lien avec des conduites addictives. Inscriptions : GAFC, 120 route Nationale, Dole. Tél. : 03 84 71 54 20 ou 07 83 37 05 42

E TAT C I V I L

Jules de Tony ROSSIER et de Célia LARCHER, Damparis Ethan de David LESCOFFIT et Théo de Anthony RASCLE et de de Valérie BAVEREL, Amange Laurelia DRONNE, Damparis Louice de Maxime PAGNIER et Emilie de François TISSIER et de Coralie MAILLOT, Damparis de Marie­Laure CLEVY, Louise de Alexandre PICAUD et Annoire de Marine JULITA, Dole Tyron de Guiliann PRATA CARVALHO et de Céline PUGET, Rose de Julien FAUDOT et de Elsa BROCARD, Dole Annoire Ounayssa de Hossine DROUCH Clara de Nicolas TETU et de et de Nadia EL BATOURI, Dole Delphine ROSSI, Audelange Thibault de Alexandre GRAS et Gabin de Jean­François de Jessica GIRARDIN, Dole BEAUFRETON et de Laetitia Théo de Aurore JACQUOT, AUBRY, Biarne Elyos de Jocelyn MAYOT et de domiciliée à Dole Ethan de Adrien BOURGOIN et Stéphanie PÔNE, Brevans Tanis de Frédéric MOUTOT et de Cécile FILEK, Dole Naïm de Saïd EL OUAKAF et de de Aurélie BORDAIS, Anissa BEN HABIB, Dole Champagney Noah de Julien PERROT et de Lili­Rose de Yannick RECORDON et de Emilie Alexandra BONNOTTE, MOULET, Dole Champdivers Malone de Sébastien NOBLOT Lola de Matthieu DARDÈRES et de Maeva PÉCHIN, Dole et de Laura PANTOVIC, Champvans Julia de Philippe BLET et de Jessica RUFFIEUX, Dole Emilien de Matthieu Tuana et Tunea de Daut VELIQI MÉTRAILLE et de Elise et de Hedije IMERI, Dole MOIZAN, Choisey

NAISSANCES

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“Les opérateurs regarderont au­delà du fla­ grant délit, soulignait pour sa part David Kleisler, directeur de la police municipale. Des poubelles non ramassées, des tags, des problèmes de propreté… : autant de possibi­ lités offertes par cet outil qui contribuera à la tranquillité publique dans le cadre de vie.” A noter que le dispositif sera également à la disposition de la police nationale. C.G.

Dole - Mesnils Pasteur - Centre social Mylène Jacotey est la nouvelle directrice du centre social "Olympe de Gouges" sur le quartier des Mesnils-Pasteur à Dole. Avec ses quelques 3000 habitants, ce quartier reste le plus peuplé du pays Dolois, presque une ville. En son sein, le centre social est un espace de rencontres et de proximité pour les habitants. Perspectives...

“Une nouvelle équipe au service des habitants” Le quartier des Mesnils­Pasteur a connu ces dernières années de nouveaux aménagements, des rénovations, des constructions... Au cœur du quartier, le nouveau centre social ne passe pas inaperçu. Animé par l'association Interface jusqu'au printemps 2015, sa ges­ tion est dorénavant assurée par la municipalité sous la responsabi­ lité de Mylène Jacotey. Cette nouvelle organisation est effective depuis le 2 novembre 2015, date à laquelle, la Caisse d'allocations familiales du Jura a renouvelé son agrément. Une nouvelle équipe de volontaires "Déjà en poste à Dole dans l'action éducative et les accueils de loi­ sirs, j'ai demandé ce poste pour travailler en direct avec les familles, les jeunes et les seniors. La perspective de travailler avec les partenaires institutionnels et associatifs à l'élaboration d'un nouveau projet a accentué mon envie de m'investir ici." explique Mylène Jacotey. "La nouvelle équipe est composée de personnes essentiellement issues des services de la ville. Du personnel qualifié qui connaît déjà, pour la plupart, le quartier et les familles. Tous ont Ruben de Charly ROY et de Annabelle DULIEU, Évans Lola et Hugo de Jean­Charles FAIVRE et de Adeline JANIAUT, Foucherans Jade de Bruno DIAS DA SILVA et de Kelly LEFILS, Foucherans Killyan de Jonathan DE ALMEIDA et de Marine BADET, Gevry Léo de Michel GRAUX et de Delphine BIHR, Jouhe Colin de Thomas DAUDEY et de Cécile DENEL, La Bretenière Thaïs de Mickaël VERMOT­ GAUCHY et de Céline PARDON, La Vieille Loye Enzo de Dane PERARDOT et de Emilie MARTEAUX, Les Essards­Taignevaux Mya de Elvis JEANDENANS et de Géraldine LIMAT, Mouchard Pablo et Grenada de François DOUÇOT et de Thérèse ADOLPHE, Orchamps Maëlys de Franck SERGENT et de Fanny BROUILLARD, Orchamps

Théo de Denis GASCUELLE et de Isabelle TERON, Parcey Léandro de Jérémy SAVARIS et de Anne­Sophie DA SILVA, Parcey Jules de kevin GIOANNI et de Charlène ROUSSEY, Romange Léo de Romaric MIGNOT et de Anne GALLARD, Saint­Aubin Jules de Edouard PERNIN et de Amandine MATHELY, Sampans Safah de Mohamed YAMINE et de Halima EL MERDAOUI, Sampans Mehdi de Wajdi SAOUD et de Charlène FAVIER, Tavaux Paul de Philippe RIBEIRO et de Lucie TEIXEIRA, Tavaux Axelle de Olivier MÉTRAILLE et de Elodie BRÉGAND, Tavaux Benjamin de Alexandre FAUDOT et de Emilie TOLLÉ, Vriange

Denise GROSJEAN veuve GIROUD, Chamblay, 92 ans Marc GUYOT, Champvans, 63 ans Louis MELCHIORETTO, Dampierre, 89 ans Angèle REBIÈRE veuve LABATUT, Dole, 92 ans Andrée TÉTU veuve PARISOT, Dole, 95 ans André JEAN, Dole, 78 ans Anthony THIBERT, Dole, 30 ans Jeannine AHMED épouse KNAPP, Dole, 83 ans Henri JOURDOIS, Dole, 77 ans Alfred HERMANT, Dole, 79 ans Danielle PIELLARD, Dole, 86 ans Simone ROUSSET veuve BRELOT, Dole, 102 ans Germaine JEANDOT veuve LACROIX, Dole, 95 ans Collette ROCLE veuve PERREZ, Dole, 89 ans DÉCÈS Alphonse GAZON, Abergement Anne ROCHARD veuve LORIC, Dole, 95 ans le Petit, 93 ans Manoel VARGAS, Arbois, 88 ans Nicole ANGONIN, Dole, 61 ans Renée MARAZZI veuve TÉRON, Madeleine TANCHE épouse Dole, 84 ans LIBRE, Brevans, 57 ans

accepté de venir travailler pour le quartier. Ce sont des personnali­ tés avec un vrai potentiel," précise Mylène. L'activité du centre social s'organise autour de 4 axes : l'accueil, la jeunesse, la famille et la parentalité, la vie du quartier et la citoyenneté. "Nous propo­ sons un accueil de proximité à tous. Nous répondons ou aiguillons les personnes. Le plus important est de renouer avec les familles et de partager des projets en commun. Pour la jeunesse, nous tra­ vaillons avec les Loisirs populaires et les accueils de loisirs pour assurer l'animation sur le quartier. Pour les familles, nous appor­ tons, avec des bénévoles, un soutien scolaire aux enfants du pri­ maire et du collège et proposons des activités, des soirées ou des sorties en toute convivialité. Pour ce qui est de la vie du quartier et de la citoyenneté cela se concrétisera prochainement par la mise en place d'un conseil consultatif citoyen sur la base de deux groupes de travail : habitants du quartier d'une part et associa­ tions, commerces et acteurs locaux d’autre part" conclut Mylène Jacotey avant de rajouter que l’un des objectifs et de faire renaître la fête de quartier. Un moment festif attendu. Marie QUATREPOINT veuve MARESCHAL, Foucherans, 93 ans Marcel COLLIN, Foucherans, 90 ans Daniel RIOTTE, Foucherans, 86 ans Bernard PETITJEAN, Malange, 78 ans Henri MESPLIÉ, Malange, 88 ans Blanche GROS épouse THÉNÉRY, Mont sous Vaudrey, 76 ans Colette JACQUOT, Montbarrey, 76 ans Michelle HUMBLOT veuve PACTET, Parcey, 91 ans Michelle TÉPINIER veuve MUTELET, Rahon, 90 ans Raymonde PERNIN veuve HOFFMANN, Saint­Aubin, 93 ans Denise GEORGEON veuve PALLAUD, Santans, 88 ans Hedwig BOLZ veuve HETELLE, Tavaux, 89 ans Romain BROCHET, Tavaux, 26 ans

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdolois.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 13 04 60 19 commercial@paysdolois.fr


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tous les amoureux de Dole peuvent financer eux-mêmes le projet.. Ils deviennent ainsi fondateurs d’une partie du patrimoine dolois !

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4 Actu, l’essentiel

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Agriculture - Nouvelle Politique Agricole Commune dans le Jura :

“Plus de perdants que de gagnants” Entrée en application en 2015, la nouvelle Politique agricole commune (PAC) est présentée comme plus juste et plus régulatrice. Dominique Chalumeaux, président de la Chambre d’agriculture du Jura, livre une analyse plus contrastée : au cas par cas, les agriculteurs jurassiens ne sont pas si favorisés que cela. Décryptage.

Qu’est ce que la Politique agricole commune ? La politique agricole commune (PAC) est la plus ancienne et, jusqu’en 2006, la plus importante des politiques communes de l’Union européenne. Créée par le traité de Rome en 1957, elle a été mise en place en 1962. Ses objectifs sont à l'époque de produire plus, assurer un niveau de vie correct aux agriculteurs, stabiliser les marchés, assurer des prix raisonnables aux consommateurs… Aujourd'hui, d'autres principes ont été ajoutés, comme le respect de l’environnement, la sécurité sanitaire et le développement rural. Les agriculteurs de l'Europe bénéficient de cette politique via des aides directes et des subventions.

Alors que le solde des aides 2015 n’a toujours pas été versé, cette nouvelle PAC 2014­2020 apparaît comme un véritable casse­tête pour les agriculteurs. Du jamais vu en 24 ans pour Dominique Cha­ lumeaux, président de la Chambre d’agriculture du Jura : “C’est sans précédent. Depuis 1992, c’est la première fois que les déclarations de surface sont si compliquées, avec une gestion devenue millimétrée.” En effet, une des nouveautés de cette PAC est d’attribuer les subsides aux terres réellement “actives”. Il a ainsi été demandé aux agricul­ teurs de déduire de leur surface le moindre rocher, arbre… De quoi s’arracher les cheveux ! Une telle complexité qu’à ce jour, les exploi­ tants agricoles jurassiens n’ont toujours pas reçu les notifications des montants d’aides 2015. Dans le Jura, quelque 1 600 exploitations bénéficient des aides de la PAC, soit la quasi­totalité des installations, à l’exception des viticul­ teurs, maraîchers, arboriculteurs… En 2013, le montant global (pre­ mier et second pilier) des aides de la précédente PAC allouées au Jura s’élevait à 50 millions d’euros. D’ici 2019, au terme de cette nouvelle politique, le Jura devrait percevoir une enveloppe totale de 60 mil­ lions d’euros, soit une augmentation de 17 %. “L’enveloppe du Jura est en augmentation du fait d’un nouveau système de convergence des plus gros bénéficiaires vers les plus faibles. La ferme Jura est

Dominique Chalumeaux, président de la Chambre d’agriculture du Jura.

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gagnante, mais au cas par cas, cela dépend de l’historique et de la production de chaque exploitation”, reprend Dominique Chalu­ meaux. C’est un des axes forts de cette réforme : une convergence des aides de 70 % vers la moyenne nationale. Autrement dit, le sou­ tien est uniformisé entre les grosses et les petites exploitations, pour tendre vers un soutien moins différencié entre les installations. Une réponse à une des critiques récurrentes de la Pac qui ne favorise­ raient que les “gros” ? “D’un point de vue éthique, oui, elle est plus juste, car on arrive à un nivellement du montant d’aides sur chaque hectare. Mais cette aide ne tient pas compte de la conjoncture. Et en mettant un montant identique d’aides à l’hectare, on enlève aux uns ce qu’on donne aux autres. Au final, il y a plus de perdants que de gagnants.”

Les plaines céréalières défavorisées Les producteurs laitiers sont présentés comme les grands gagnants

de cette réforme. “Cela est exact pour les zones de montagne du Jura, rectifie le président de la Chambre d’agriculture, grâce à la revalorisation de certaines aides. Mais au cas par cas, cela n’est pas si évident. On a supprimé la prime à l’herbe, fondue dans une autre aide, ce qui représente une perte de 25 % de l’aide sur l’herbe.” En contrepartie, la production laitière, qui historiquement n’avait jamais perçu de soutien, va bénéficier de façon significative de ce rééquili­ brage. Les agriculteurs des plaines du Finage et du Val d’Amour – céréales, polyculture ­ enregistreront pour leur part des pertes importantes d’ici 2020, ramenées à l’hectare. “Les exploitants qui avaient un montant d’aides important perdent, tandis que ceux qui avaient peu sont gagnants.” Les petites fermes sont gagnantes. Les exploitations de moins de 52 hectares seront également avantagées grâce à une prime mise en place par le Gouvernement français, appelée “paiement redistribu­ tif”. “Dans le Jura où il y a plus de petites fermes qu’ailleurs, cet effet sera important. Mais les exploitations de plus de 100 hectares seront pénalisées.”

Cédric Bongain : “Aujourd’hui, on perd de l’argent !” En 2001, Cédric Bongain reprenait des parts sociales au sein de la GAEC du Joncherait à Rahon. Ils sont aujourd’hui trois associés à gérer cette exploitation de 200 hectares, spécialisée en polyculture-élevage, avec 90 vaches laitières et 130 hectares de céréales. Installé en zone basse, l’agriculteur devrait voir le montant de ses aides baisser. Percevez-vous les aides de la PAC depuis longtemps ? Est-ce une aide cruciale pour vous ? Nous avons toujours perçu les aides de la PAC, qui représentent environ 12 % de notre chiffre d’affaires annuel, soit 60 % des revenus pour une année correcte. Sans cette aide, nous ne vivons plus. Depuis que je suis installé, je vois leur montant diminuer régulièrement.

Cette nouvelle PAC est-elle plus complexe ? Nous effectuons les déclarations entre mars et avril, chaque année. A ce jour, nous ignorons toujours le montant des aides 2015. Elles seront connues en juin, alors que nous réaliserons les déclarations pour 2016. Si on veut faire un plan d’action sur notre exploitation, nous aurons alors deux années de retard. Les déclarations devaient être simplifiées, elles n’ont jamais été aussi compliquées. A cela s’ajoutent les contrôles réguliers, aussi nombreux que pour un site nucléaire. Cela pèse de plus en plus.

Serez-vous perdant ou gagnant ? Au regard de notre historique et de notre production, nous percevrons globalement moins d’aides, pour le même travail. Cela impactera directement les investissements, les revenus. Il est dur de se lever les dimanches et les autres jours de la semaine pour ne pas gagner sa vie, et même perdre de l’argent. Mais je ne peux pas arrêter, car il y a des prêts en cours. Si au moins le consommateur ne payait pas son litre de lait aussi cher, on pourrait se faire une raison, mais c’est loin d’être le cas.

Comment voyez-vous l’avenir ? C’est l’inconnu. Nous avons connu des crises par le passé, mais on voyait toujours le bout du tunnel. Aujourd’hui, cela fait un an que ça dure, chez nos voisins aussi, ce qui présage au moins deux années sombres à venir. Propos recueillis par C.G.

C.G.

Dole - Week-end gourmand du Chat Perché :

EN BREF

c’est parti pour une seconde édition !

JURA

On l’attendait depuis des mois, la nouvelle est tombée le 15 janvier dernier, lors de la cérémonie des vœux de la Ville de Dole : le députémaire Jean-Marie Sermier a annoncé l’organisation d’une seconde édition de l’événement dolois qui a marqué 2015, le Week-end gourmand du Chat perché, les 23, 24, et 25 septembre 2016.

Même s’il y avait peu de suspens, les Dolois attendaient tout

de roue, les réunions de travail ont repris, toute l'équipe est

de même la confirmation de la tenue d’une édition 2016 du

sur­motivée. Il nous fallait l'appui de Dole et du Grand Dole. Il

Week­end gourmand du Chat Perché, la première manifesta­

est aujourd'hui acté, et nous espérons le soutien de la Région

tion d’ampleur qui a réuni les Francs­Comtois et les Bourgui­

et du Conseil départemental, car cet événement a créé une

gnons en septembre dernier autour de la gastronomie, l’artisa­

véritable émulation économique, populaire, amenant de la

nat et le patrimoine. Les 23, 24 et 25 septembre prochains,

notoriété à la région” souligne Patrick Franchini, initiateur de

l’événement reviendra donc. La décision a été prise par son

l’événement. Rendez­vous en septembre prochain pour voir la

comité de pilotage en janvier dernier. Si les financements sont

Cité Pasteur confirmer son statut de capitale de la gastrono­

de fait au rendez­vous, il faudra attendre pour en savoir plus

mie de Bourgogne­Franche­Comté.

sur la nouvelle configuration. “On est reparti sur les chapeaux

Culture - La nouvelle “Fabrique”

FORMATION

Après l'inauguration officielle le 28 janvier dernier, marquée par le temps fort “Parole, parole” des Scènes du Jura et ses trois représentations, place désormais aux portes ouvertes du nouvel équipement culturel entièrement rénové, la Fabrique. Les 6 et 7 février prochains, de 14 h à 18 h, sera prévue une visite com­ mentée des lieux.

Depuis le 1er janvier, les GRETA Dole-Revermont, Haut-Jura et Greta LC Formation se sont unis pour devenir le Greta Jura. Il rassemble l’ensemble de sites de formation et des adhérents. La nouvelle structure était inaugurée le 15 janvier dernier, en présence notamment du recteur de l’académie de Besançon et de Marie-Guite Dufay, présidente de la Bourgogne-FrancheComté. Les parcours de formation pour adultes restent les mêmes, mis en œuvre grâce à l’implication des établissements scolaires adhérents, qui mettent à disposition leurs locaux, matériel, et équipes pédagogiques.

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Entrée libre et gratuite. 30 Boulevard du Président Wilson - Dole Tél. 03 84 86 03 05

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LE CIDFF SORT UNE GAZETTE Le Centre d’information sur les droits des femmes et des familles du Jura, présidé par Chantal Galmard, vient d’éditer le premier numéro de sa nouvelle gazette, qui paraîtra trimestriellement. Pour soutenir l’association et/ou s’abonner à la gazette : cidff.39@orange.fr.

DOLE

L’ASSOCIATION OSEZ LE FÉMINISME DÉNONCE LE CALENDRIER 2016 DES “FROM’GIRLS” Créée en 2001 à Lyon, l’association Fromages de Terroirs donne la parole aux fabricants, aux producteurs et aux détaillants afin de sensibiliser l’opinion publique sur la dimension culturelle du fromage. Depuis onze ans, elle édite chaque année le Calendrier des “From’Girls”, sur lequel des pin’up sont mises en scène aux côtés des fromages français. Pour cette 11e édition, l’association a choisi d’explorer le territoire de l’art contemporain avec la complicité de l’artiste franccomtoise Séverine Metraz. Une publicité qui a fortement déplu à l’association doloise Osez le féminisme. Elle dénonce “un véritable concentré de sexisme”, où “des femmes sont présentées dans des positions sexuelles suggestives sur une meule de Comté (...) Ces images, dégradantes et avilissantes pour les femmes, ont pour effet de renforcer les stéréotypes sexuels et sexistes.”

PORTES OUVERTES DES BTS AU LYCÉE DUHAMEL Le 5 février prochain, le lycée dolois Jacques Duhamel organise ses portes ouvertes BTS de 13 h 30 à 17 h 30. Cette demijournée est consacrée à la découverte et la présentation des filières post-bac de l’établissement. Les formations présentées seront les BTS Technico-commercial, BTS Conception de produits industriels, BTS Design de produits, BTS Métiers de l’eau par apprentissage et BTS Électrotechnique (formation initiale ou par apprentissage). Informations : www.lyceeduhamel.fr


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6 Actu - l’essentiel

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Région Bourgogne-Franche-Comté

Marie-Guite Dufay élue présidente Deux tours auront été nécessaires pour que Marie-Guite Dufay soit élue présidente de la région BourgogneFranche-Comté. Dans la distribution des rôles, une vice-présidence revient à la Jurassienne Sylvie Laroche.

Lundi 4 janvier, 14 h 30 : un moment qui marquera l’histoire de notre région. Pour la première fois, les 100 élus du nouvel exécu­ tif de la région Bourgogne­Franche­Comté se réunissaient en séance plénière à Dijon, afin d’élire la présidente de région. En lice, Marie­Guite Dufay, présidente sortante PS, et Sophie Montel, chef de file des 24 élus FN de l’assemblée. Ce qui devait n’être qu’une formalité pour la Franc­Comtoise a finalement donné lieu à de nouvelles négociations, puisque le premier tour n’a pas suffi pour décrocher le ticket. En effet, les deux élus PRG (Parti radical de gauche) de l’union de la gauche, Patrick Molinoz et Francine Chopard ayant voté blanc, Marie­Guite Dufay n’obtenait pas la majorité absolue nécessaire à son élection. Une suspension de séance de trente minutes et de nouvelles négociations auront remis dans les rangs les trouble­fêtes au terme du second tour, le premier obtenant une vice­présidence. A 17 h, la nouvelle prési­ dente prenait la parole pour un long discours, dans lequel elle réaffirmait les trois défis qui l’attendent : “construire la nouvelle région, mener la bataille de l’emploi et faire émerger un nouveau modèle de développement durable.” Elle adressait aux élus de droite un message d’ouverture en leur proposant la présidence de la première commission (finances et politiques générales). Avec 51 élus dans sa majorité, face à une opposition forte, tout porte à croire que la présidente devrait être mise en difficulté dans le vote de certaines futures délibérations.

Les vice-présidents

entrée au sein de l’assemblée, tandis que deux conseillers régio­ naux sortants, le Conliégeois Pierre Grosset (PS) et la Lédonienne Hélène Pélissard (LR) ont leur mandat renouvelé. Indemnités en hausse Le 21 janvier dernier, les élus votaient leurs indemnités. Indemni­ tés qui augmentent en moyenne de 380 euros brut pour un conseiller régional de base, en raison de la population plus impor­ tante de la grande région, hausse prévue par la loi. Soit 2280 euros brut par mois pour un conseiller régional, 2 508 euros pour un membre de la commission permanente, 3 193 euros pour un vice­président et 5 512 euros brut pour la présidente Marie­Guite Dufay. Nos élus demeureront les moins bien rémunérés de France du fait de la petite taille de notre Région. Le groupe LR­ UDI a voté contre cette augmentation, le FN s’est abstenu. Cette séance fut également l’occasion de nommer la nouvelle directrice générale des services Valérie Chatel, 56 ans, qui remplace le Bourguignon Nicolas Hesse et le Franc­Comtois Gilles Da Costa.

L’apprentissage et la formation professionnelle pour Sylvie Laroche Quatre élus jurassiens siègent au sein du nouvel organe exécutif. La Doloise Sylvie Laroche (PS), vice­présidente sortante, proche de Marie­Guite Dufay qui avait soutenu son investiture juras­ sienne, se voit attribuer la vice­présidence à l’apprentissage et la formation professionnelle. Une délégation plus resserrée que la précédente (lycée et formation tout au long de sa vie) mais de taille au regard du périmètre d’envergure de la nouvelle région. L’adjoint à la culture dolois Jean­Philippe Lefèvre (LR) fait son

Michel Neugnot (Côte-d’Or) : finances, ressources humaines transports et inter-modalité Laurence Fluttaz (Saône-et-Loire) : culture Denis Sommer (Doubs) : développement économique, nouvelle croissance, filières, emploi, sécurisation professionnelle et dialogue social territorial Sylvie Laroche (Jura) : apprentissage et formation professionnelle Patrick Molinoz (Côte-d’Or) : jeunesse, vie associative, laïcité, lutte contre les discriminations, égalité homme-femme et développement économique des territoires Frédérique Colas (Yonne) : transition écologique et environnement Eric Houlley (Haute-Saône) : cohésion territoriale (aménagement du territoire) Maude Clavequin (Territoire de Belfort) : citoyenneté et évaluation des politiques publiques Sylvain Mathieu (Nièvre) : bois, forêts, montagnes et parcs naturels Océane Charret Godard (Côte-d’Or) : recherche enseignement supérieur et université Patrick Ayache (Doubs) : fonds européens et contrat de plan, tourisme et relations internationales Laetitia Martinez (Saône-et-Loire) : sports Stéphane Guiguet (Saône-et-Loire) : les lycées Sophie Fonquernie (Doubs) : agriculture Denis Hameau (Côte-d'Or) : économie sociale et solidaire

Ils ont dit Sylvie Laroche - vice-présidente de Bourgogne-Franche-Comté (PS) : “C’est un moment historique. Il était temps de voir en grand, de mutualiser les moyens et créer des synergies pour aller au plus profond du mal qui atteint notre société. Nos initiatives viendront des territoires. Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.” Jean-Philippe Lefèvre, adjoint à la culture de la ville de Dole, conseiller régional (LR) : “C'est impressionnant !” “Quand on fait de la politique depuis 25 ans, oui, c’est un moment fort. Se dire que je participe avec d’autres à l'histoire de la fusion de deux régions. A titre personnel, je défendrai les artistes.”

Jean-Pascal Fichère, à gauche, président du Grand Dole, et Franck David, à droite, président de l’office de tourisme du Pays de Dole, remettaient la marque nationale Accueil Vélo à Joël Césari, gérant et chef du restaurant la Chaumière.

EXPRESS SANTÉ

DOLE, RÉFÉRENCE DANS LE DOMAINE DE LA VACCINATION Dole est la ville natale du savant qui reste probablement le plus célèbre du monde pour avoir trouvé le vaccin contre la rage à la fin du XIXe siècle. Un fait historique et médical dont souhaite se saisir la ville de Dole, autour d’un projet ambitieux visant à faire de la ville une référence dans le domaine de la prévention des maladies infectieuses et de la vaccination. Un projet réfléchi au sein du pôle santé de la ville, par l’adjoint au maire Pascal Jobez, en coopération avec les Amis de Pasteur, et qui aurait pour objectif de sensibiliser les jeunes, les parents d’élèves, les citoyens sur les maladies infectieuses et leur prévention par des actions diverses : ateliers d’information, conférences, temps fort annuel sur la vaccination.

MUSIQUE

LE DOLOIS LUCAS DEVAUX À LA NOUVELLE STAR Le jeune chanteur de 18 ans, originaire de Villette-lès-Dole, tentera sa chance pour la saison 2016 de l’émission La Nouvelle star, le télé-crochet de la chaîne D8. Il défendra son talent devant un nouveau jury, composé d’Elodie Frégé, André Manoukian, Sinclair et Joey Starr. L’émission sera diffusée au printemps. Pour le soutenir : bit.ly/1WtEAar.

HONNEUR

LA LÉGION D’HONNEUR POUR LA RÉSISTANTE DOLOISE DENISE RABOUTET Par décret du 31 décembre 2015, la Doloise Denise Raboutet a été élevée au grade de chevalier de la Légion d’honneur, pour ses activités de résistance durant la Seconde Guerre mondiale. Elle fut agent de liaison au sein du réseau Lucien/Scholar, entre Dole, Rochefort, Montmirey-le-Château, Ougney et Vitreux, mission qu’elle effectuait à byciclette où étaient cachés les messages qui lui avaient été confiés.

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Tourisme - Une nouvelle organisation pour développer le tourisme et l'événementiel 2016 sera une année de transition pour l'office de tourisme du Pays de Dole : une nouvelle gouvernance s'installera, avec la mise en place d'une société publique locale (SPL). Points et perspectives.

Le 22 janvier dernier, l’office de tourisme du Pays de Dole présen­ tait ses vœux à ses partenaires et acteurs du tourisme. L’occasion pour son directeur Stéphane Triboulet, et son président Franck David de souligner le travail et les ambitions de la structure. Ambitions notamment en termes de fréquentation pour cette destination touristique de passage, en “maintenant et accompa­ gnant les animations événementielles pour capter une clientèle française et étrangère”, selon Stéphane Triboulet. Quatre événe­ ments majeurs sont attendus en 2016 : la seconde édition du fes­ tival Pupitre en liberté le 3 avril, la fête de l’eau en juin, la seconde édition du week­end gourmand du Chat Perché en sep­ tembre et le salon Made in Jura les 14, 15 et 16 octobre. La péniche théâtre Cristal Canal, fort de son succès 2015, devrait revenir en août. Le cyclotourisme devrait se développer davan­ tage, grâce à la récente distinction “Jura Destination vélo de l’an­ née 2015”, remise par la Fédération française de cyclotourisme. Enfin, l’équipe de l’OT travaille sur une nouvelle carte touristique originale, avec la contribution des professionnels.

Le projet d’acquisition d’une péniche n’est pas tombé à l’eau “2015 est un bon cru touristique” soulignait Franck David, avec “une participation réussie aux animations événementielles, un très bon taux de satisfaction des visiteurs de l’accueil de l’OT, l’in­ vestissement dans deux écrans numériques, et la satisfaction des professionnels du tourisme.” En 2016 se dessinera une nouvelle gouvernance avec la création d’une SPL tourisme et événements, opérationnelle au 1er janvier 2017. Une structure “plus souple, plus performante, plus économe”, et qui mutualisera les services de la mairie et de l’OT. Le projet d’acquisition d’une péniche de type Freycinet, pour accueillir et renseigner les touristes, est tou­ jours d’actualité. “L’achat se fera cette année” s’engageait Franck David. La cérémonie se concluait par la remise du label national “Accueil vélo” au restaurant étoilé La Chaumière, garantissant un accueil et des services de qualité auprès des cyclistes. C.G.


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8 vivre ici ARTISANAT - CHAMBRE DES MÉTIERS

Michel Chamouton entre colère et optimisme Michel Chamouton est charpentier à Orgelet. Une entreprise familiale créée en 1921. Michel Chamouton est engagé dans le syndicalisme professionnel, notamment à la CAPEB, depuis une trentaine d’années. Aujourd’hui, il est Président de la Chambre des métiers du Jura. Rencontre…

Michel Chamouton a succédé à Robert Carnet qui un jour lui a dit “il faut te préparer”. “Malgré la crainte d’un emploi du temps sur­ chargé, j’ai accepté pour défendre les valeurs des artisans. Je n’en tire aucune fierté sinon un grand honneur de représenter 5 000 entreprises et 16 000 emplois dans le Jura. On est dans l’action, dans la responsabilité, j’y prends beaucoup de plaisir” nous confie­t­il. Michel Chamouton est en effet un Président engagé. Nous l’avions quitté en fin d’année, fâché après le Prési­ dent du Conseil départemental du jura qui souhaite réduire son soutien et son accompagnement à diverses actions menées par la Chambre des métiers et supprimer sa participation au disposi­ tif Initiative emploi qui permet d’aider, via un prêt d’honneur à taux zéro, les artisans qui s’installent. En tout une baisse d’envi­ ron 150 000 euros. “Le Conseil départemental nous dit qu’il n’a plus la compétence économique, que nous devons nous orienter dorénavant vers la nouvelle grande Région ou les communautés de communes. Et ce dès 2016. C’est rapide et brutal. Je l’ai vécu comme une injustice. Un sentiment d’abandon et des consé­ quences pour nos artisans. Il ne faut pas tout détruire… Le service aux entreprises, n’est ce pas aussi du social ?” s’interroge et s’in­ quiète Michel Chamouton. Une situation que le Conseil départe­ mental ne dément pas, nouvelle loi sur les collectivités oblige… Affaire à suivre du côté de la nouvelle Région et des communau­ tés de communes. Au­dela de ces différents, Michel Chamouton dresse un regard averti sur la situation de l’artisant dans le Jura.

Quel élément retenez-vous comme majeur dans votre bilan actuel ? Nous avons achevé la restructuration du centre de formation des apprentis de Gevingey. Celui­ci est maintenant financièrement à l’équilibre. Nous accueillons près de 800 apprentis. Ce n’est pas rien. Tout comme la formation des artisans, l’apprentissage est essentiel. Transmettre un savoir­faire est notre raison d’être. L’ap­ prentissage n’est pas une voie de garage. Il doit être valorisé bien plus encore. Le CFA de Gevingey est important pour le Jura pour notre économie. Par secteurs d’activité comment se porte l’artisanat ? Même tendue, la situation n’est pas la même pour tous. Les métiers de bouche se maintiennent. Dans ce domaine, la forma­ tion des apprentis ne faiblit pas et la restauration ne se porte pas trop mal. Les services, la vente, la mécanique… ce n’est pas au beau fixe. Le bâtiment est en pleine crise. Les artisans tentent de garder leur personnel. Le bâtiment souffre d’un manque de constructions neuves et d’investissement des collectivités, et doit faire face à de nouvelles normes et réglementations exigeantes. Globalement, les artisans sont en difficultés. Il n’est donc pas étonnant d’avoir un taux de chômage aussi élevé. Comment voyez-vous l’avenir ? J’espère que nous pourrons conserver nos antennes locales qui sont importantes pour la proximité avec les artisans. A nous de convaincre les élus de veiller à la situation des artisans. Ensemble, nous devons cibler et fixer les priorités pour avancer et apporter des solutions. La priorité c’est l’emploi, donc l’activité et le travail. Quand le travail est là, il y a de l’optimisme et de la confiance. Il faut renouer avec les marges. Que les artisans, qui consacrent

DIRECTION DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ DÉPARTEMENTALE (DSSD)

Protection Maternelle et Infantile (PMI) : du cœur au cœur de la petite enfance La Protection Maternelle Infantile est inscrite dans le Code de la Santé Publique, il s’agit d’un service gratuit de santé publique ouvert à tous et décliné dans chaque Unité Territoriale (Maison des Solidarités). Sa mission ? La prévention médicosociale et psychologique à l’attention des femmes enceintes et des enfants de moins de six ans. “Les premières années d’un enfant sont déterminantes pour toute sa vie”, indique en préam­ bule le docteur Bénédicte Simo­ nin­Gauffeny, chef de la mission PMI. “Les parents nous disent parfois : « Avec mon enfant, de toute façon, c’est compliqué depuis le début… ». Nous sommes là pour proposer une aide le plus tôt possible, avant que des difficultés plus impor­ tantes ne s’installent chez les enfants ou dans les relations intrafamiliales”. Cette mission de prévention s’adresse à tous les parents, à leur demande ou sur la proposition du service de PMI mais toujours avec leur accord.

Comment fonctionne ce dispositif complexe, rigoureux qui maille l’ensemble du territoire jurassien ? Tout commence avec la mise à disposition qui est envoyée à toutes les femmes enceintes dès lors qu’elles ont réalisé leur déclaration de grossesse. Les sages­femmes de PMI peuvent se rendre à domicile ou rencon­ trer les couples dans les maisons des solidarités. Leur rôle consiste à favoriser le bon déroulement de la grossesse et l’arrivée du bébé. Elles travaillent en lien très étroit avec les autres profession­ nels de la naissance et avec les maternités. Dès le retour à la

TRAVAIL ADAPTÉ ETAPES :

ETP SYNERGIE REMPORTE UN TROPHÉE NATIONAL HANDIRESPONSABLE En décembre dernier, la secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées, Ségolène Neuville, révélait les résultats du Prix Handiresponsable, organisé par le réseau GESAT. Dans la catégorie “Adaptation”, ETP Synergie, le secteur Travail adapté du groupe dolois Etapes, et Parkeon remportent le trophée.

maison après la naissance, les infir­ mières puéricultrices sont là pour prendre le relais : répondre aux questions, aider à gérer le stress, “le blues” qui fait parfois suite à l’arri­ vée d’un bébé, proposer des conseils sur les besoins des enfants et sur leur développement. Elles sont là pour soutenir les parents s’ils se sentent désemparés ou iso­ lés.

L’importance d’une prise en charge précoce Des consultations médicales sont organisées dans 10 sites répartis sur le département pour le suivi de la santé des enfants et pour le dépis­ tage des troubles du développe­ ment. L’enfant a de telles capacités d’évolution et de progrès que la prise en charge précoce a une grande importance ! “Nous sommes d’ailleurs en dessous des normes nationales et nous avons des diffi­ cultés à recruter des médecins de PMI” constate Dominique Marie, chef de la mission Enfance­Famille. A l’école maternelle, des bilans de santé sont réalisés pour les enfants de 3­4 ans, en présence des parents : tests de vision et d’audi­ tion, poids et courbes de dévelop­ pement, bilan de langage, recherche de caries, carnet de vac­ cinations… Ce bilan de santé a concerné 2 600 enfants en 2014. “C’est environ 88 % de la tranche d’âge concernée” confirme le doc­ teur Simonin.

leur vie à leur travail, puissent dégager un salaire pour eux et leur famille. Que les artisans soient reconnus et respectés pour le poids économique et social qu’ils représentent. Nous devons continuer à donner de l’envie aux jeunes. J’aime rappeler que de grandes entreprises sont nées de l’artisanat… Je reste optimiste.

BON A SAVOIR – Le travail des puéricultrices se diversifie grâce à des expé­ riences prometteuses, tissant du lien social. Un atelier d’éveil sensoriel est proposé à la Maison des Solidarités de Lons, et à Orchamps, un autre se consacre aux échanges entre les parents et avec les enfants. – L’an dernier, les médecins de PMI ont mis en place 90 Projets d’Accueil Individualisé, avec les parents et les enseignants en petite et moyenne section de maternelle, pour faciliter la sco­ larisation des enfants malades (toutes pathologies) en aména­ geant leur accueil et sans rompre la continuité des soins. – La PMI agrée et suit 2 208 assistantes maternelles (AM). Elle organise les 120 heures de formation obligatoire. Il existe 14 maisons d’AM (MAM) regroupant 3 ou 4 AM, chacune assurant l’accueil de 4 enfants au maximum. – La PMI agrée les assistants familiaux recrutés par l’ASE (Aide Sociale à l’Enfance). – Les Centres de Planification et d’Education Familiale (CPEF) sis dans les Maisons des Solidarités, accueillent, écoutent, conseillent (en toute confidentialité !) les adolescents et les jeunes adultes dans les domaines de la sexualité, de la contra­ ception, de la vie affective, du recours à l’IVG. En 2014 : 958 consultations, 2 369 entretiens, 145 séances collectives dont 134 en milieu scolaire.

Ce prix national vient récompenser une collaboration remarquable entre Parkeon, leader mondial dans la fabrication d’horodateurs situé à Besançon, et l’entre­ prise adaptée doloise ETP Synergie. Dans le cadre de sa diversification, ETP Synergie a développé depuis 2012 un partenariat économique et social avec l’entreprise bison­ tine. PME de 1 000 salariés, dont 500 situés à Besançon, Parkeon recherchait un sous­traitant capable d’assem­ bler les composants d’une de ses dernières innovations : le distributeur automatique et autonome de bouteilles de gaz à destination des particuliers. Souhaitant forte­ ment conserver une prestation locale, Parkeon a donc confié la mission à ETP Synergie. Dans le cadre de ce pro­ jet, l’entreprise doloise a embauché un encadrant et deux opérateurs reconnus travailleurs handicapés. Aujourd’hui, 7 personnes travaillent en continu au mon­ tage et au test de ces dispositifs à destination de toute la France. L’échange permanent entre les 2 entités a per­ mis une véritable montée en compétence des collabora­ teurs. Le développement de nouvelles habilités tech­ niques devrait permettre, à l’avenir, l’obtention de nouveaux marchés. Symbole de reconnaissance du tra­ vail effectué, ce trophée met en lumière de nombreuses compétences complémentaires. Pour ETP Synergie, il s’agit de son adaptation à de nouveaux process et à de nouveaux métiers, sa réactivité et sa compétitivité. Les 2 partenaires espèrent désormais un développement international du produit permettant ainsi de pérenniser des emplois régionaux et solidaires.


Roses & Lilas

Pascale Dabrainville au centre, et Mme Manzoni à droite, avec l’équipe de Roses & Lilas.

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Pascale, Fanny, Coralie et Sarah le disent avec des fleurs! Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 179

Dites­le avec des fleurs… Chez Roses et lilas, dans la galerie marchande d’Intermarché aux Epenottes, Pacale Dabrainville, entourée de Fanny, Coralie et Sarah, vous propose fleurs, bouquets, plantes et idées cadeaux avec joie et bonne humeur. Visite parfumée… Sur une année, les raisons d’offrir des fleurs ne manquent pas. Partant toujours d’une bonne intention pour faire plaisir à l’occasion de la fête des mères, la Saint Valentin, les anniversaires, les mariages, les baptêmes… mais aussi pour les décès ou la fête de la Toussaint. “Notre activité est intense toute l’année. En plus des grandes fêtes et grandes occasions, les fleurs et les plantes restent des cadeaux très appréciés. Nos clients partent avec leur bou­ quet ou plante, fiers et contents de faire plaisir. Et nous, nous sommes contentes aussi!” confie Pascale Dabrain­ ville responsable du rayon fleurs “Roses et lilas” depuis maintenant 15 ans. Une continuité pour elle qui fut préa­ lablement fleuriste à son compte. Mme Manzoni, diri­ geante, a choisi le nom “Roses et lilas” et reste très atta­ chée à cet espace : “…idéalement situé à l’entrée du magasin, ce rayon apporte de la couleur, de la gaîté et de bonnes senteurs. C’est très agréable. Ainsi, l’entrée du

magasin se trouve renouvelée au rythme des saisons. C’est un rayon qui nous apporte beaucoup de satisfaction. Il a doublé de volume lors des derniers aménagements et s’est ouvert sur l’extérieur. Ainsi nous proposons plus de choix”. La rose reine des fleurs… Les fleurs coupées et les bouquets préparés ont la faveur des clients. Viennent ensuite les plantes vertes et les idées cadeaux. “Les bouquets et les compositions florales sont faits maison avec des fleurs fraîches que nous recevons tous les jours. Nous avons la confiance de la direction qui nous laisse carte blanche sur le choix des produits, sur la créativité et l’agencement du magasin.” rappelle Pascale Dabrainville. Sans conteste, la rose dans toute sa diversité, est la fleur la plus vendue. Mais Pascale et son équipe res­ tent très attentives aux tendances et nouveautés à propo­ ser. “Les clients aiment les nouvelles variétés, les nouvelles couleurs, les nouvelles senteurs… Ils aiment la diversité, le

bouquet original qui plaira plus encore. Nous sommes à l’écoute pour bien les conseiller.” La livraison à domicile est possible car “Roses et lilas” fait partie du réseau Interflora. A chaque saison sa spécialité, au printemps par exemple, “Roses et Lilas” propose des plants de fleurs et légumes pour le jardin et le potager. Vous l’avez compris, rien n’échappe à Pascale Dabrainville et sa jeune équipe… Sur­ tout pas la Saint Valentin le 14 février prochain !

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Isabelle Lavrut: “On prend soin aussi des hommes !”

NOUVEAU : RASAGES ET TRIBALS

Le salon de coiffure “Isacoif”, situé dans la galerie marchande Intermarché aux Epenottes à Dole, vous accueille du matin au soir sans interruption du lundi au samedi. Une large disponibilité qui exige une équipe performante. Isabelle Lavrut en est la responsable. Rencontre passionnée… “Toute petite, j’avais décidé que je serai coiffeuse!...” Ces rêves de petite fille brillent encore dans les yeux d'Isabelle. Et comme prévu, Isabelle Lavrut est coiffeuse depuis l’âge de 16 ans. Aujourd’hui elle exerce dans son propre salon “Isacoif” à Dole. Après dix années pas­ sées en tant que gérante et responsable, Isabelle est maintenant seule propriétaire du salon depuis 2014. “Je suis responsable de faire comme je veux, comme je le souhaite, c'est mon salon, mes clients, mon équipe... J'aime cette liberté d'organiser le salon à mon image. Ce salon c'est ma passion, ma passion de tous les jours...” souligne Isa­ belle. Une passion qu'elle sait transmettre à une équipe de huit coif­ feuses et un coiffeur qui l'accompagne: “j’adore mon équipe, pour moi c’est essentiel, on partage tant…” Ici, on vient sans rdv, c’est chacun son tour! Et cela fonctionne. Le salon ne désemplit pas. “Nos clients ont plaisir à venir. Nos clientes se sentent un peu chez elles. Il y a du monde toute la journée, sans interruption. Ici, c'est le sourire, la sim­ plicité, la convivialité… le conseil et la qualité du travail” rappelle Isa­ belle. Le personnel se perfectionne sans cesse: “…la coiffure c’est une Un salon accueillant et convivial Isabelle Lavrut : la coiffure pour passion

Nadine : l’expérience du rasage et des tribals

technique, un métier. La formation et les stages sont importants. C’est une ouverture vers la nouveauté. Une source de motivation. Nous res­ tons sensibles aux évolutions, à la mode, aux tendances…” Maintenant la barbe et les tribals pour les hommes! Plus que la coiffure, Isabelle et Nadine se sont perfectionnées aux tech­ niques de rasages pour hommes. “Nous coiffons beaucoup d’hommes alors nous avons décidé de leur proposer un service rasage et taille de barbe. Le vrai rasage! A l’ancienne! Avec le blaireau, l'huile, la mousse, la serviette chaude et… le rasoir à main. Là aussi une vraie technique. Nos clients apprécient. Nadine propose aussi les tribals (motifs ou des­ sins sur chevelure), c’est nouveau et c’est à la mode. C’est un plus pour nos clients.” insiste Isabelle. Et de citer Victor Hugo en guise de conclu­ sion: “rien de plus ne se fait sans passion”. Sûrement ce qui explique le succès croissant du salon “Isacoif”.

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10 Ville &

Village

Arbois, capitale des vins du Jura

Au cœur du département et au pied du premier plateau des montagnes du Jura, Arbois fut une importante cité militaire durant plusieurs siècles. Mais à son passé militaire s’ajoute une autre grande histoire dans laquelle viticulture et viniculture ont pris une importance considérable. Mais qui dit bon vin dit aussi gastronomie… Arbois, petite cité comtoise de caractère accueille le Pays Dolois dans ses vignes et dans ses chais. Louis Pasteur avait fait connaître la ville de son enfance au XIXe siècle en y effectuant des expériences utiles pour l’Humanité. Au siècle suivant, c’est Henri Maire qui faisait d’Arbois le centre du monde. Une ville ordinaire que la Cuisance arrose de ses eaux limpides et qui abrita ces grands hommes, deux génies dans leur domaine respectif.

Une ville d’histoire Jules César ne parla jamais d’Arbois dans ses nombreux écrits et commen­ taires. En fait, ce n’est qu’en 1053 qu’un titre révéla l’existence de l’aggloméra­ tion. La seigneurie d’Arbois qui compre­ nait plusieurs villages dépendait du domaine des anciens comtes de Bour­ gogne qui y possédaient deux châteaux, dont l’un à l’écart de la ville. Celui situé à l’intérieur fut reconstruit et trans­ formé en forteresse au tout début du XIIIe siècle. En 1257, la seigneurie était partagée entre le comte de Bourgogne et le seigneur de Vaudrey, une situation qui perdura jusqu’en 1316, lorsque Mahaut d’Artois, veuve du comte Othon IV racheta la part appartenant à la mai­ son de Vaudrey. Cette princesse y fixa d’ailleurs sa résidence et il en fut ainsi jusqu’en 1493. En 1260, Arbois s’en­ toura de murailles. Place forte durant quatre siècles, la ville dut subir plusieurs sièges parmi lesquels les Grandes Com­

BERNARD AMIENS : “Notre ville a beaucoup d’atouts” C’est dans l’ancien couvent des Ursulines reconstruit en 1768 et fermé à la Révolution que l’Hôtel de Ville est installé depuis son acquisition en 1802. Non loin, le clocher de l’église Saint­Just dresse sa silhouette majestueuse. La construction de l’édifice remonte au XIe siècle, mais le clo­ cher ne fut érigé qu’en 1528. Victime d’un incendie en 1651, sa hauteur fut réduite de 75 à 60 mètres. L’ensemble fut classé aux Monuments historiques en 1913. Petite par sa taille, la ville est grande par sa richesse patrimoniale. “Bien que l’offre de stationnement soit déjà importante, il nous faut malgré tout l’améliorer pour rendre le centre­ ville plus accessible” précise Bernard Amiens, Arboisien de souche, élu et maire depuis 2008. “Nous allons juste­ ment créer un grand parking à la place de la gendarmerie, lorsque la nouvelle sera construite. Les travaux doivent débuter cet été. Une propriété acquise près de la caserne des pompiers sera

également transformée en parkings, comme aussi l’emplace­ ment des anciens courts de tennis” poursuit­il. “Réveiller la belle endormie”, ce slogan inventé pour la campagne électo­ rale continue son bonhomme de chemin. La mise en place d’un relais de service ouvert à tous les Arboisiens est une réussite, comme aussi la politique santé qui a été menée, sans parler de tout ce qui touche à la qualité de vie, tant des habitants que des visiteurs. Arbois a le vent en poupe et l’aspect touristique n’est pas négligé, en témoignent les chemins de randonnées en cours d’aménagement. Les vingt hectares dis­ ponibles sur la zone industrielle feront grandir la ville et le rond­point prévu sur la RN 83 en 2019/2020 améliorera la circulation. “L’intercommunalité permet des investissements que nous ne pourrions pas réaliser dans le contexte économique actuel, d’autant que nous avons refusé d’alourdir la pression fiscale” admet le maire.

pagnies en 1364, Charles d’Amboise puis son frère Henri en 1479, le maré­ chal de Biron et Henri IV en 1595, le duc de Longueville en 1638 et enfin, le duc de La Feuillade envoyé par Louis XIV en 1674, afin de conquérir la Franche­ Comté. A chaque époque, la ville a pu compter sur ses vaillants défenseurs. Les privilèges accordés furent progressi­ vement remis en cause et totalement supprimés lors de la Révolution. Le commandant Georges Grand (1886 – 1974) relata ces différents sièges dans ses livres consacrés à l’histoire de la ville.

Louis Pasteur : un enfant d’Arbois né à Dole Adjoint à l’action culturelle, au Patri­ moine et à la communication, le doc­ teur Philippe Bruniaux connaît tout de l’illustre Arboisien que fut Pasteur. De Salins à Arbois, la famille Pasteur passa par Dole et Marnoz.

Maison de Pasteur

Si ses idées politiques (fervent Bonapar­ tiste) n’avaient pas été opposées à celles du maire de Salins soutenant le roi, Joseph Pasteur, sergent­major dans la Grande Armée ne serait peut­être jamais allé exercer son métier de cor­ royeur dans l’atelier d’Antoine­François

Statue de Louis Pasteur

Clerc à Dole. Un incident avec un gen­ darme du roi ayant failli le conduire en prison entraîna son expatriation aussi­ tôt après son mariage en 1816. Troi­ sième enfant du couple, le petit Louis naquit à Dole le 27 décembre 1822. L’at­ mosphère méphitique due aux ateliers

de tannage et aux eaux nauséabondes du canal bordant les maisons incita Joseph Pasteur à quitter ce lieu infâme. L’héritage d’une propriété à Marnoz fut peut­être l’élément déclencheur. En août 1825, la famille s’installa dans ce village, puis en 1830, elle arrive à Arbois


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La nouvelle fromagerie La Ferté a ouvert ses portes !

Comté, Morbier, Raclette, Tomme du Jura

En vente au magasin seulement : Les autres fromages : Cancoillotte, Fromage au lait de chèvre fermier ­ Bûche de chèvre ­ Tomme mi­lait de chèvre, Mi­lait de vache, Domaine de Bresse

Après cinq années de réflexion et de mise en œuvre, le projet d’extension de la Coopérative frui­ tière de La Ferté vient d’aboutir, avec une inauguration en grande pompe en mai dernier. 1 000 m2 supplémentaires assurent une meilleure qualité et un affinage plus long à ses fromages.

D

Morbier, la Raclette ou la Tomme du Jura. Sans oublier la Fertoise, l’atout “charme” de la fruitière, un fromage typiquement féminin par sa petite taille, mais aussi par la finesse d’une pâte pressée cuite du Jura alliée au caractère du vin Jaune. La capacité des caves a triplé C’est en février 2010 que la réflexion d’une restructuration s’imposait à Frédéric Jacquot, président de la Coopérative. “Ce fut l’étincelle du projet. Les premières caves furent créées en 2001, et le magasin en 2004. On s’est aperçu en 2010 que les caves étaient trop petites, face à la progression de vente du magasin”. Le projet est donc lancé, et avec lui un vaste chantier de modernisation des équipe­ ments et des bâtiments : mise aux normes des instal­ lations, de nouvelles cuves plus grandes, un atelier neuf de 200 m2 pour la transfor­ mation des fromages, un

Les produits du Terroir : Miel, Huile

nouvel atelier de dépotage du lait, et des caves qui triplent leur capacité. Cinq ans après, la “nouvelle” Coopérative est mise en service, pour un investissement de plus de 3 millions d’euros. “Je tiens à remercier les producteurs qui ont accepté une retenue sur le prix du lait, ainsi que le conseil départemental du Jura, le conseil régional de Franche­Comté, l’Europe et la MSA pour son soutien financier” précise Frédéric Jac­ quot. Avec des temps d’affinage plus long in situ, la Coopérative peut dorénavant contrôler de A à Z la fabrication de ses fromages affinés. Vendus sur place en magasin, ils sont également com­ mercialisés auprès des épiceries fines, crémiers, et restaurateurs de toute la France.

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epuis 92 ans, la Coopérative fruitière de La Ferté perpétue une fabrication tradi­ tionnelle du Comté et des fromages du terroir. Aujourd’hui, elle fédère 12 socié­ taires pour 19 producteurs de lait, tous installés dans un rayon de 25 km autour de la fruitière. La Cuisance, qui irrigue la région arboisienne, et les caractéristiques de ce terroir apportent une diversité de la flore, contribuant à la richesse aromatique du Comté de la Coopérative frui­ tière de la Ferté. En 2014, elle produisait quelque 3,4 millions de litres de lait, pour environ 7 500 meules de Comté, et 30 tonnes d’autres fromages à pâte pressée non cuite, comme le

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où Joseph loue une tannerie le long de la Cui­ sance, succédant à Claude Pichot. Louis Pas­ teur fréquenta ainsi l’école et le collège de cette ville, avant de poursuivre ses études à Besançon, puis à Paris, et de devenir le grand savant que l’on sait. Cette maison de son enfance acquise 5 000 francs par son père en 1833 devint sa propriété en 1880, après en avoir été copropriétaire avec sa sœur durant 15 ans. Cependant, dès 1865, il fut proprié­ taire du premier étage, où, avec son épouse Marie et ses enfants Louis aimait y passer ses vacances. Il engagea d’ailleurs des travaux, créant un deuxième étage, puis en 1879, il acheta la petite maison attenante afin d’agran­ dir le bâtiment initial. Il installa un laboratoire où de nombreuses expériences furent conduites. En 1895, ce célèbre Jurassien s’étei­ gnit à Marnes­la­Coquette, mais la maison arboisienne demeura dans sa famille jusqu’en 1935, lorsque son petit­fils, le docteur Pasteur Valléry­Radot en fit don à la Société des Amis de Pasteur, laquelle en 1992, la légua à l’Acadé­ mie des Sciences. En 1936, elle devint un musée consacré aux travaux et à la mémoire du grand savant et dès 1937, elle fut classée aux monuments historiques. Une statue le représentant dans son fauteuil fut érigée en septembre 1901. Sylvie Morel est responsable de ce musée, lequel est géré par l’Etablisse­ ment Public de Coopération culturelle, Terre de Louis Pasteur dirigé par Thomas Charenton.

Le vin d’Arbois, plus on en boit… Lorsqu’ils s’installèrent en Séquanie au Ve siè­ cle, les Burgondes plantèrent de la vigne et s’employèrent à la propager. Au Moyen Age, les comtes souverains de Bourgogne y possé­ daient des vignes et il semble que la notoriété du vin produit amplifia au cours du XVe siècle. Charles­Quint ne cachait pas son affection pour ce vin, comme aussi le roi de France François 1er qui, en 1534, fit planter quelques arpents à Fontainebleau avec des boutures prélevées à Arbois. Hélas, en 1885 et les années suivantes, le phylloxéra anéantira la totalité du vignoble. Les vignerons replante­ ront leurs vignes en lignes, sur fil de fer, contrairement aux anciennes qui, sans ordre,

Le Biou 2014 : la couronne (cl. Nicolas Dargaud

étaient plantées sur échalas. Malheureuse­ ment, le vin très prisé avant le fléau ne trouva plus beaucoup d’acquéreurs et il fallut atten­ dre le 30 juillet 1935 pour qu’un décret­loi créant l’appellation d’origine contrôlée vienne au secours du blanc du Jura et favorise les débouchés, notamment lorsqu’il entra en application le 15 mai 1936. Ce fut d’ailleurs la première AOC de France. Outre de nombreux vignerons alimentant la fruitière vinicole, la première créée en France en 1906 sur le modèle des fruitières à comté, de nombreux autres ont pignon sur rue dans la ville aujourd’hui, de quoi offrir une gamme com­ plète de vins du terroir. Il faut dire que 850 ha du territoire sont couverts de vignes. Mais s’il est un Arboisien qui a beaucoup œuvré pour le vin du Jura en général et pour celui d’Arbois en particulier, c’est bien Henri Maire. Il naquit à Paris en 1917 et en 1939, il hérita des vignes de ses ancêtres présents à Arbois depuis le XVIIe siècle. En 1941, il s’installa comme négo­ ciant dans le Jura. Son entreprise se déve­ loppa rapidement, comme aussi ses domaines qui s’ajoutèrent les uns aux autres. En 1986, la

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Le Biou, une manifestation séculaire Chaque année le premier dimanche de sep­ tembre, la ville se pare d’oriflammes pour accueillir les deux défilés de vignerons en habits de fête. Le premier, en tête duquel une énorme grappe de raisins portée par quatre hommes est conduite de la maison Vercel à l’église Saint­Just où elle est bénie et déposée. En échange de cette offrande spectaculaire, la récolte sera bonne… Le second attend la fin de l’office religieux pour partir à son tour du même endroit, en direction du Monument aux Morts. Deux jeunes vignerons y suspen­ dent une couronne en hommage aux Arboi­ siens disparus. Si cette dernière tradition remonte à 1922, la première était déjà men­ tionnée en 1665.

Et la gastronomie…. Onze restaurants sont ouverts à Arbois où il est possible de manger à tous les prix. Certes le restaurant de Jean­Paul Jeunet, étoilé au guide Michelin a une bonne renom­ mée aujourd’hui, mais André, son père avait déjà sa notoriété et même bien avant, puisqu’en 1759 déjà, Arbois était un haut lieu de la gastronomie avec quelques adresses qui attiraient les gourmets. La ville a su conserver cette spécialité. Elle abrite encore quelques belles tables gourmandes, aussi, son label de site remarquable du goût n’est certes pas usurpé. Avec le chocolatier Edouard Hirsinger, les Arboisiens bénéficient de la présence d’un meilleur ouvrier de France. Cette maison fut créée en 1900 par Auguste Hirsinger.

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Le 15 février prochain, les premières AOC viticoles de France, que sont Arbois, Cassis, Châteauneuf-du-Pape, Monbazillac et Tavel, organisent une soirée à Montpellier pour célébrer leur 80e anniversaire. Par décret du 15 mai 1936, l’appellation Arbois fut la première AOC française en date. Elle est aussi aujourd’hui la première du Jura par son volume de production, de l’ordre de 45 000 hectolitres par an.

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ville d’Arbois fut reconnue comme capitale, celle des vins du Jura.

Deux amis en vendanges : Henri Maire à droite et le sénateur Pierre Jeambrun à gauche

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Quelques domaines renommés à Arbois Domaine André et Mireille Tissot Domaine de la Pinte Domaine de la Touraize Domaine des Bodines Domaine Henri Maire Domaine Jacques Tissot Domaine Ligier Père & Fils Domaine Rolet Père & Fils Domaine Villet Fruitière Vinicole Domaine Loye Camille Domaine Pierre et Georges Bouilleret Domaine Philippe Bulabois Caves de la Reine Jeanne Domaine Jean­Marie Dole Domaine Martin Faudot Domaine de l’Octavin Domaine de Saint­Pierre Domaine de la Tournelle Domaine Maurice Chassot Domaine Forêt Domaine Georges Figuereido Domaine Alix Porteret

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Une ville de musées et de culture Intégrée au Pays d’Art et d’Histoire du pays du Revermont, Arbois est riche de deux autres musées municipaux au côté de celui de la mai­ son de Pasteur. Tous deux sont installés dans d’anciennes demeures à l’architecture remar­

quable. Justine Sève en assure la responsabi­ lité depuis 2012. Le musée d’Art Hôtel Sarret de Grozon : En 1902, Antoine­Albert Sarret de Grozon légua à la ville son hôtel du XVIIe siècle, son mobilier et ses diverses collections d’objets et de tableaux avec pour consigne d’en faire une maison d’art. Son épouse qui en eut la jouis­ sance ajouta ses bijoux, étoffes et autres en 1931. En 1934, Emmanuel Templeux fut chargé de transférer le musée existant à l’hô­ tel de ville dans ces nouveaux locaux qui furent agrandis en 2012. Le musée de la vigne et du vin du Jura : Créé en 1970 dans les caves de l’hôtel de ville par l’eth­ nologue Claude Royer, il fut repris par l’associa­ tion des amis de la vigne et du vin l’année sui­ vante. Transféré au château Pécauld, ancienne bâtisse arborant une tour circulaire remontant au XIIIe siècle et agrandie au XVIIIe siècle, il est aujourd’hui, le pôle vinicole du Jura.

Ainsi, traverser le Jura sans faire une escale dans cette ville pasteurienne est impensable. Souvent d’ailleurs, le voyageur y revient pour un séjour afin de ne rien manquer de sa richesse patrimoniale. Les Francs­Comtois eux­mêmes sont naturellement friands de tous ces nectars fabuleux à boire avec modé­ ration. Hausach en Allemagne et Douroula au Burkina Faso sont deux villes qui ont bien de la chance d’être jumelées avec cette belle cité vinicole. Mais Arbois est aussi la ville qui a vu naître de grands hommes comme les géné­ raux Bousson (1759 – 1825), Delort (1773 – 1846), Belon d’Aligny (? – 1834), tous trois barons de l’Empire et David (1767 – 1799). Le célèbre peintre Auguste Pointelin (1839 – 1933) est également Arboisien. JT

Arbois (39600) Altitude : de 246 m à 613 m. Superficie : 4 542 ha dont 1 800 ha de forêt communale Population : 3 738 habitants (les Arboisiens) Canton d’Arbois (chef­lieu) Communauté de communes : Arbois Vignes et Villages, Pays de Louis Pasteur

Les derniers maires

Justine Sève au musée de la vigne et du vin du Jura

Si des expositions thématiques se succèdent, la ville a également pour ambition de devenir une cité musicale. Philippe Bruniaux consacre une partie de son énergie à ce projet. Fait exceptionnel, la ville abrite en différents lieux trois pianos (Gaveau, Pleyel et Erard) datant du début du XXe siècle, dépôts effectués par David Ducros. De même, au sommet de l’im­

1947 – 1965 : Marcel Poux 1965 – 1971 : Marcelle Chauvin 1971 – 1977 : Constant Chauvin 1977 – 1983 : Jean­Pierre Bocat 1983 – 1989 : Constant Chauvin 1989 – 2000 : Jean­Pierre Bocat 2000 – 2008 : Raymond Page 2008 – : : Bernard Amiens

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Contacts : 03 84 37 43 72 06 08 71 41 73 06 84 22 78 83 Fax. 03 84 66 24 61 E-mail : paul-benoit-et-fils@orange.fr

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posant clocher de pierres rousses de l’église Saint­Just, un vieux carillon équipé de vingt cloches, dont onze remontent à 1738 est vic­ time d’abandon. Cet ensemble unique en France devrait être restauré, comme le fut en 1985 le vieil orgue construit en 1728 en l’église Notre Dame et transféré dans l’église Saint­Just en 1795.

le Château Pécauld

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ité.


14 MaG’Élus et collectivités

Etat d’urgence, intercommunalité, sécurité routière... Le préfet du Jura Jacques Quastana revient sur les dossiers brûlants de 2015 et 2016.

JACQUES QUASTANA

Préfet du Jura

“Le chantier important : l’évolution intercommunale”

Comment un préfet vit-il est un état d’urgence ? C’est une première pour moi. Un état d’urgence, avec une application de cette ampleur sur le territoire, est une période inédite pour nous. Cela se vit avec une attention particulière aux décisions que l’on prend : on doit faire preuve de vigilance et de sang-froid. L’état d’urgence en vigueur depuis le 13 novembre, est prolongé au moins jusqu’à fin mai.. Quels ont été les dispositifs mis en œuvre dans le Jura ? J’ai eu à faire usage d’un certain nombre de dispositions : 13 perquisitions administratives, dans quatre communes. Il s’agissait de personnes révélant une certaine forme de radicalisation et de menace pour la sécurité. Les suites pourront être de nature judiciaire. Certaines interpellations et gardes à vue ont eu lieu, suite notamment à la découverte d’armes et de munitions. Parmi les autres mesures, j’ai mis en œuvre une remise individuelle d’armes d’une personne qui en détenait régulièrement, dans la mesure où il m’est apparu un risque d’accès à ces armes. Cela signifie qu’une personne détenant des armes a dû les remettre à un service de police ou de gendarmerie, pour un temps déterminé. Enfin, les manifestations ont été interdites pendant le week-end de la COP 21, sans que cela entraîne l’annulation de manifestations à venir. Je le dis à nouveau, la Transjurassienne ne sera pas annulée. Le Jura n’a pas connu d’autres mesures telles que l’assignation à résidence, ni l’interdiction d’accès et de circulation. Quels ont été les moyens mis en œuvre pour ces dispositions ? Le Jura n’a pas bénéficié de renforts militaires. Quelque 500 gendarmes, 150 policiers d’État, et une cinquantaine de policiers municipaux ont été mobilisés. Quel est le bilan en matière de sécurité routière en 2015 ? C’est un bilan satisfaisant, avec une année qui a vu le nombre de tués sur les routes le plus bas de son histoire, avec 18 tués, soit -40 % par rapport à 2014. Les années précédentes ont vu une diminution régulière du nombre de tués. Nous avions constaté une remontée préoccupante en 2014, liée à l’importance du nombre de chocs frontaux. Ce bon résultat de 2015 est

dû à la présence sur les routes des forces de l’ordre, au suivi de l’autorité judiciaire, et à la pression des suspensions de permis de conduire. À cela s’ajoutent une prise de conscience et une responsabilisation plus forte des conducteurs. Quelles seront les mesures prises pour 2016 ? L’idée est de continuer les efforts sur les usagers vulnérables, sur la lutte contre les addictions. 2016 est une année qui commence mal avec un choc frontal mortel à Dole. Le contournement de Dole est une zone accidentogène. Peuton s’attendre à des mesures à la hauteur ? À ce stade, il faut attendre les analyses. Mais il n’y a pas dans le Jura de réseaux particulièrement accidentogènes. Les rocades ne sont pas exclues des contrôles. Nous allons également renforcer la sécurité des radars.

Je condamne les atteintes portées aux radars qui sont dégradés de façon répétitive. C’est une atteinte à la sécurité. Ceux qui dégradent les radars seront exposés à des sanctions. Quelles sont les grandes évolutions du projet de carte intercommunale du Jura, depuis les propositions d’octobre 2015 ? 363 communes sont concernées et ont été consultées. Elles ont dû prendre leur position sur les projets les concernant. Elles sont 55,56 % à émettre un avis défavorable. Plus précisément, 72 % des communes du Grand Dole émettent un avis favorable. 82 % d’avis sont favorables pour la communauté de communes Nord-Ouest Jura. Pour le projet de communauté de communes nouvelle regroupant Arbois, Poligny, Salins-les-Bains, Champagnole et Nozeroy, on enregistre une majorité défavorable aux 3/4. Et aujourd’hui, où en est-on ? Après présentation de la consultation début janvier, quatre groupes de travail peuvent désormais approfondir, modifier le projet. Pour que le projet soit modifié, il faut que les amendements soient adoptés aux deux tiers par les membres de la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI). Au 31 mars, le schéma sera arrêté, pour une carte renouvelée de l’intercommunalité au 1er janvier 2017.

Peut-on s’attendre à des regroupements avec des communes de départements voisins ? Dans ce cas de figure, il y a deux CDCI concernées. Seul un amendement voté par la CDCI du Jura ne suffirait pas. Il faut une volonté des deux territoires, et qu’elle soit exprimée. À moi de faire le tour des positions exprimées dans les départements voisins. Le sort des Coteaux de la Haute Seille est désormais scellé, puisque la commune nouvelle d’Arlay sera rattachée à la communauté de communes Bresse-Revermont. Ce sera donc une dissolution... Dès lors qu’une commune nouvelle est créée, il lui appartient de choisir l’intercommunalité de rattachement. Je n’ai strictement aucune capacité d’orienter ces choix. Dans le projet, les Coteaux de la Haute Seille sont partagés en trois, selon les bassins de vie. La commune nouvelle de Hauteroche, qui a choisi son rattachement aux Coteau de la Haute Seille, ne suffira pas en gain d’habitants pour maintenir la communauté de communes. Comment voyez-vous cette année 2016 pour le Jura ? Le chantier très important sera celui de l’évolution intercommunale et du nouveau paysage institutionnel de la région et du département. Le niveau départemental de l’État sera conforté dans sa proximité avec les usagers et les collectivités. L’État devra aussi continuer sa modernisation. En matière de sécurité, le sujet important sera la vigilance et le sang-froid : lutter contre la délinquance, tout en garantissant les droits et les libertés de chacun. Nous enregistrons des demandes croissantes des collectivités en matière de vidéo-protection et d’armement de la police municipale. En matière d’emploi, nous continuerons à soutenir les filières fortes du département. La préoccupation reste le soutien à l’investissement local. La dotation d’équipement des territoires ruraux et en augmentation de 43 % par rapport à 2014. Cette enveloppe devrait permettre davantage de commandes publiques. Propos recueillis par C.G.


MaG’Élus et collectivités 15

JEAN-MARIE SERMIER

Maire de Dole

“Nous avons tenu nos engagements” Presque deux années après son élection, Jean-Marie Sermier, le maire de Dole, revient sur les actions phares de cette première partie de mandat, et annonce les grandes priorités à venir : armement de la police municipale, politique du cœur de ville, un cinéma Rive Gauche… Quel regard portez-vous sur ces deux premières années de mandat ? Quand nous sommes arrivés, nous avions une ville en panne, recroquevillée sur elle-même. Le premier objectif fut de remettre Dole en mouvement. Il a d’abord fallu améliorer la mutualisation des services de la ville de Dole et du Grand Dole, et mieux coordonner nos deux institutions, en relançant le dialogue avec les salariés. Puis nous avons tenu nos engagements : face à un centre-ville jugé comme pas propre et sans animations, nous avons lancé une opération spéciale sur le cœur de ville. Nous avons également répondu aux questions des Dolois en lançant “Allô mairie” pour la population. Ce service fonctionne très bien avec un salarié qui s’en occupe et donne la priorité aux demandes. Quelles sont les actions fortes mises en place ? Avec notre politique du cœur de ville, je constate que les animations sont revenues, et que le commerce a retrouvé du dynamisme. Le nombre de locaux vacants Grande Rue a été divisé par deux. Nous allons également revoir notre position sur les transports en bus et navette, à l’occasion de la nouvelle délégation de service public en septembre 2016. Nous constatons que dans une commune où le centre-ville est à moins de sept minutes des habitations, il faut répondre aux demandes précises des publics à mobilité réduite, et non développer le réseau de transport. Enfin, une des actions fortes a été le déploiement de la vidéo-protection. Par ailleurs, la police

municipale sera renforcée, formée et armée dans les mois à venir.

Dans votre politique du cœur de ville, on a du mal à percevoir la priorité : le commerce, l’habitat, l’aménagement… ? Si il n’y avait qu’une seule priorité, cette politique serait vouée à l’échec. Toute la complexité est de développer en même temps le logement, le commerce, la propreté, la sécurité… C’est une politique globale pour rendre le centre-ville, et donc la ville attractifs. Dole va profiter de sa position stratégique pour renforcer son rayonnement au cœur de la grande région, au détriment peut-être de Lons-le-Saunier. Dole peut-elle porter le Jura en Bourgogne-Franche-Comté ? Il n’est pas nouveau que Dole possède plus d’habitants que Lons, mais il n’y a strictement aucune concurrence entre les deux villes. Je vais d’ailleurs chercher mes modèles de développement économique à Lons et Bletterans. Mais Dole se sent parfaitement jurassienne et joue le jeu du Jura dans la grande région. Beaucoup disent ouvertement que c’est vous qui dirigez le Grand Dole. Regrettez-vous de ne pas en avoir la présidence ? Non, je ne le regrette pas du tout. Jean-Pascal Fichère le fait très bien. Chacun est dans la collectivité qu’il gère.

Mais qu’il y ait un patron sur un territoire me semble légitime, et c’est pour cela qu’à chaque fois que je le pourrai, je prendrai les décisions qui feront avancer le territoire. Dans cette nouvelle carte intercommunale en cours de construction, regrettez-vous que d’autres communes ne rejoignent pas le Grand Dole ? Non. J’ai tout fait pour que les communautés de communes répondant aux seuils de population de la nouvelle loi restent en place. Nous avons une grande région, des départements légitimes qui sont délégitimés par leur financement. Le Département du Jura est à la peine. Si on supprime les départements, il faudrait cinq fortes intercommunalités dans le Jura. Mais si le Département est conservé, il faut garder des intercommunalités plus petites. En revanche, ce sont les compétences qu’il faut bouger. Les communes sont pour moi légitimes, c’est une grosse erreur de taper sur elles, elles font partie de notre culture.

En matière de culture, La Commanderie aurait-elle perdu de sa superbe, avec moins de têtes d’affiche qu’auparavant ? Qu’il n’y ait pas une tête d’affiche chaque semaine, cela me semble cohérent pour le Jura. Il faut un mix entre les têtes d’affiche qui attirent du monde, et les Scènes du Jura qui attirent aussi les Bisontins et les Dijonnais. Je n’ai pas l’impression que Dole se replie sur elle-même en termes de culture. L’idée d’une étape du Tour de France à Dole est-elle toujours dans les tuyaux ? Oui, nous sommes toujours candidats. Daniel Germond y travaille. Le top du top serait une étape Dole-Arbois. Un cinéma multiplexe Rive Gauche ? Les études sont en cours, c’est dans la bonne voie. Le déménagement du bloc opératoire de l’hôpital Pasteur vers la polyclinique du Parc est-il toujours d’actualité ? Dans l’accord-cadre signé il y a un an avec l’Agence régionale de santé, il était question de déménager le plateau technique de l’hôpital Pasteur en 2016 vers la polyclinique, pour une durée de cinq ans. Dans un second temps, le retour vers l’hôpital public de ce bloc opératoire était donc prévu en 2021, accompagné d’une remontée des activités chirurgicale de la polyclinique, afin de mutualiser l’offre publique / privée. A terme, il n’est en effet plus possible d’entretenir deux blocs à Dole, notamment avec le développement de l’ambulatoire. Après des études supplémentaires,

l’ARS nous propose aujourd’hui de passer directement à la phase deux, et d’opérer ce rapprochement au sein de l’hôpital public tout de suite. C’est exactement ce que nous voulions, et cela plus rapidement. Un comité de pilotage est prévu le 15 février. Je rencontrerai auparavant personnellement tous les praticiens de la clinique. Quels sont les grands projets à venir ? Un des grands dossiers de 2016 sera le projet de construction d’une piscine place Barberousse. On n’y réfléchit avec le Grand Dole, on rencontre les opérateurs. Il y aura aussi la révision du plan local d’urbanisme, et le passage en plan local d’urbanisme intercommunal. Le plan de sauvegarde et de mise en valeur du centre-ville sera également révisé. Enfin, la première tranche des travaux du centre-ville débutera cette année, côté rue piétonne de la rue de Besançon. Propos recueillis par C.G.

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Pays Dolois n°179 - Février 2016

PORTRAIT - Philippe Tatre, Meilleur

ouvrier de France Un savoir-faire dans le plus pur respect des règles de l’art

A 57 ans, le Jurassien Philippe Tatre vient de recevoir le prestigieux titre de Meilleur ouvrier de France, dans la catégorie Maître-verrier. Rencontre. Le respect des règles de l’art, des techniques rigoureuses de res­ tauration, une solide connais­ sance de l’histoire de l’art, des religions et de l’architecture. Voilà ce qui guide au quotidien Philippe Tatre, maître verrier ins­ tallé à Rye, et récemment élevé au rang de Meilleur ouvrier de France, en décembre dernier. Depuis 28 ans dans son antre en Bresse­Revermont, il redonne leur lustre d’antan aux vitraux ayant subi les outrages du temps. Un travail sans conces­ sion, dans le plus pur respect des règles de cet art millénaire, dont les codes restent inchan­ gés. C’est peut­être pour cette raison qu’il se considère avant tout comme un artiste. Il n’a d’ailleurs pas suivi la formation et l’apprentissage classique du maître­verrier. Après des études aux beaux­arts, un diplôme de plasticien en poche, ce Bourgui­ gnon d’origine se forme sept années au sein d’un atelier en

Saône­et­Loire, où il apprend les techniques du vitrail auprès de ses paires. “En sortant des beaux­arts, ce qui m’intéressait, c’était de créer, raconte­t­il. Après avoir installé mon atelier dans le Jura en 1988, j’ai eu la chance d’être vite repéré, en exposant quelques­unes de mes créations en 1989, au Centre international du vitrail de Char­ tres.” A cette époque, un concours de circonstance incroyable marquera un tour­ nant dans son début de carrière. La France, alors à la présidence du Conseil de l’Europe, organise l’exposition “Le nouvel art ver­ rier français” à Bruxelles. Phi­ lippe Tatre fait parti des douze Français retenus pour cette exposition, et une de ses œuvres fera même office d’affiche offi­ cielle. L’exposition tournera alors en France, en Allemagne, aux Etats­Unis… Une visibilité extra­ ordinaire qui lui concédera une reconnaissance de ses paires.

Trois années de préparation pour le concours des Meilleurs ouvriers de France Plusieurs disciplines sont à la croisée du métier de maître­ver­ rier : monteur­coupeur, peintre­ restaurateur et maquettiste­car­ tonnier. C’est ce dernier qui créé et qui doit maîtriser toutes les étapes, en respectant les codes et les symboles. Philippe Tatre travaille sur commandes de par­ ticuliers et de collectivités, à tra­ vers deux principales orienta­ tions : la création, qu’elle soit contemporaine ou classique, et la restauration de vitraux. Dans le Jura, il a signé les vitraux des chapelles ou églises de Monay, Sergenaux, Darbonnay, Montho­ lier, Louvatange… Entre la dépose, la création, la pose…, ce sont des tâches de longue haleine, parfois jusqu’à une année de travail. “Chaque église est une belle rencontre. Pour moi, le vitrail n’est pas une addi­ tion de couleurs les unes à côté des autres : on s’inscrit dans

l’histoire de l’art. Si on fait perdu­ rer ces codes, même dans l’abs­ traction, ils seront compris dans deux siècles. Si on ne saisit pas le sens du vitrail en face de soi, si on ne respecte pas son âme : on restaure mal, on bouche un trou. Dommage que certains n’aient pas cette culture.” C’est pour cette raison qu’il a souhaité ten­ ter le concours des Meilleurs

ouvriers de France : “C’est le seul concours qui met en avant les critères que je défends.” Entre les inscriptions, les sélections, la préparation et les résultats, ce sont trois années qui se sont écoulées. Puis, la bonne nou­ velle est arrivée par courrier. S’en sont suivies une réception en grande pompe à la Sorbonne pour la remise des médailles,

puis à l’Elysée. Rien que ça ! Depuis, Philippe Tatre arbore le col bleu blanc rouge, gage de son savoir­faire et de l’excellence de son travail. “Avec ce titre, on s’engage jusqu’à la fin de sa car­ rière à suivre les règles. C’est le sentiment d’appartenir à une même famille, et ne plus se sen­ tir seul à travailler dans ce sens­ là.” C.G.

ASSOCIATION MOUCHARD TGV-TER

Un an après sa création, les actions se poursuivent

ASSOCIATION SOS

Racisme Jura, toujours autant d’actualité En 1985, SOS Racisme Jura naissait, dans le pas de la grande “marche des beurs” de 1983, devenue symbole de la lutte pour l’égalité. 31 années après, peu de choses ont changé : la stigmatisation des banlieues augmente, les actes islamophobes et antisémites se multiplient, et près de 30 % des Français ont voté FN au premier tour des dernières élections régionales… Militant bénévole de la première heure, Lakdar Benharira, qui vient d’être élu président lors de l’assemblée générale de décembre dernier, a du pain sur la planche, parmi les sujets brûlants d’actualité : déchéance de nationalité puisque SOS racisme et le PS ne semblent pas sur la même longueur d’ondes, réconciliation du peuple, et, le maître-mot, fraternité. Interventions en milieu scolaire SOS racisme est né dans le sillage de l’association lédonienne de l’Amicale Laïque. Très vite, Lakdar, qui vient d’arriver à Lons-le-Saunier, rejoint le petit collectif, dans un contexte où le Front National monte en puissance et les actes racistes violents se multiplient. “La petite main jaune et le slogan Touche pas à mon pote m’avaient parlé immédiatement. C’est un slogan qui touche tout le monde, et place chacun sur un même pied d’égalité.” Ils sont au début une petite quinzaine et se retrouvent pour

organiser des rencontres, débats, et distribuer des “mains”. En juin 1985, un bus quitte le Jura pour le premier concert “des potes” place de la Concorde, grand concert gratuit organisé par SOS Racisme, dont le souvenir parlera encore aux plus de 40 ans… “On s’est dit qu’il nous fallait dans le Jura un grand moment de rencontres comme celui-là, une fête qui rassemble tout le monde. C’est dans cet esprit que nous avons imaginé la fête Arc-en-ciel”, raconte Lakdar Benharira. Sans subventions, sans moyens, avec la seule volonté, cet événement fédérateur et symbolique, réponse à l’intolérance, est organisé à trois reprises en 1986, 1988 et 1990 à Lons, réunissant les associations locales. Ce grand rassemblement, symbole du vivre-ensemble, renaîtra de ses cendres en 2013 avec une nouvelle édition. Aujourd’hui, l’association continue ses actions de sensibilisation aux discriminations et au racisme, notamment en milieu scolaire. Après le passage de la campagne “Passeport pour la fraternité” à Lons-le-Saunier en septembre dernier, Lakdar Benharira souhaite faire venir l’exposition à Dole. Lancée par SOS Racisme, elle met en lumière 21 portraits de personnalités de toutes les nationalités, réalisés par la grande photographe Bettina Rheims, ouvrant une réflexion sur la fraternité. C.G.

Un an après sa création, l’association Mouchard TGV-TER a pris de l’ampleur, a su fédérer les acteurs institutionnels et économiques du territoire, et ne cesse d’accroître ses rangs. Une victoire pour la présidente Evremonde De Saint Alary, qui atteste du réel intérêt public de cette association, même si elle n’a pas encore obtenu les résultats escomptés. Mise en sommeil en décembre 2014, une association existait déjà auparavant, et militait pour un nouvel arrêt du TGV Lyria à Mouchard. Lorsque ce dernier fut obtenu fin 2014, certains usagers estimèrent que ces arrêts n’étaient pas gravés dans le marbre et qu’il fallait rester vigilants. En février 2015, un petit groupe constitue la nouvelle association. “Même si on savait qu’il serait difficile d’obtenir des arrêts supplémentaires, on s’est vite dit qu’il fallait suivre le TER, permettant de prendre la correspondance TGV à Dole ou Dijon” explique Evremonde De Saint Alary. Améliorer et multiplier les liaisons ferroviaires vers Dole et Dijon, mais aussi en autocar vers Salins-les-bains, tels sont les objectifs de la structure. “Les liaisons TER pour prendre la correspondance TGV vers Paris ne sont pas confortables, avec 1 h 15 d’attente à Dole. Pour le retour, en soirée, il n'y a plus de correspondances Dole-Mouchard. En termes de développement économique, touristique, de recrutement national pour nos écoles et instituts, cela pose un véritable problème.” Si bien que ces initiatives reçurent un accueil très favorable de la part des entreprises, établissements d’enseignement, élus locaux… avec un consensus sur les besoins identifiés. L’association compte aujourd’hui 750 adhérents, dont les municipalités de Dole, Arbois, Poligny, Salins-les-Bains, la CCI du Jura, les intercommunalités du bassin, l’Enilbio de Poligny, le lycée Friant, l’Institut européen de formation de Mouchard… Tout ce petit monde milite pour une liaison TER tôt le matin, permettant de rejoindre Paris pour 8 h 30, pour au moins un TER le vendredi soir, et une ligne autocar MouchardSalins-les-Bains. “La direction de Lyria nous a garanti le maintien de l’arrêt à Mouchard en 2016 et 2017, sauf le dimanche soir, poursuit la présidente. Nous allons continuer nos actions et attiré plus d’adhérents pour avoir plus de poids, d’autant plus à l’heure de la grande région.” C.G.


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18 vivre ici DAMPARIS Un nouveau site internet La ville de Damparis vient de se doter d’un nouveau site internet, “un outil de communication moderne, simple et convivial”, selon Michel Giniès, le maire de la commune. Démarches administratives, histoire, patrimoine, projets, commerces… sont quelques-unes des fonctionnalités de cette nouvelle interface.

LE JURA A VÉLO Dolavélo et Vélo-qui-Rit relèvent le défi de Marie-Chritine Dalloz

DOLE - Canirun : une

salle de sport plein air pour les chiens !

Olivier Cartaux et Lago.

DOLE

Lassé de la traditionnelle balade du dimanche en forêt ? Marre des promenades en centre-ville où il est interdit de détacher votre compagnon à quatre pattes qui ne demanderaient pourtant qu’à se défouler ? Créée en juin 2015 et installée à Dole, la société Canirun propose une solution ludique pour passer un bon moment avec votre chien ! Sous cette forme, c’est un concept unique en France. Il provient tout droit des Etats-Unis. Canirun, c’est une société proposant des courses pour chiens sur leurre de loisir, développée par un Dolois d’adoption. Le mécanisme est simple, mais il fallait y penser : un moteur, relié à plusieurs poulies, entraîne un fil, sur lequel sont accrochés un ou plusieurs leurres sous forme de sacs plastiques de couleur. En actionnant le moteur, le fil entraîne, à des vitesses différentes que l’on peut choisir, le leurre qui déboule alors à toute allure sous la truffe de Médor ! Grisé par son instinct de poursuite, ce dernier part nez au sol à la poursuite du leurre, pour son grand bonheur et celui de son maître. Moment de jeu, de détente et de défoulement assuré pour nos compagnons à quatre pattes. L’idée a germé dans l’esprit du Jurassien Olivier Cartaux, lorsqu’il s’installe à Dole et adopte Iago, attachant Beagle-Harrier inépuisable… “Je voulais trouver une

En décembre dernier, les associations d’usagers à vélo Dolavélo et Vélo-qui-Rit (Lons-leSaunier) écrivaient conjointement une missive à la député jurassienne Marie-Christine Dalloz, suite à ses propos tenus lors du débat parlementaire sur l’indemnité kilométrique vélo. Elle y affirmait : “Le vélo est essentiellement utilisé dans les grandes agglomérations et à Paris intra-muros. (...) Dans le Jura, ce n’est pas possible étant donné la neige.” Dans sa réponse, la député argumente que dans sa circonscription (Moirans-en-Montagne, Morez, Saint-Claude...), la pratique du vélo en période hivernale est effectivement moins fréquente qu’en agglomération. Par ailleurs, elle propose un défi aux deux associations : effectuer le trajet en vélo à assistance électrique Saint-Claude-Septmoncel. Défi relevé : “Nous souhaitons relever ce défi, mais bien plus qu'une seule une fois pour le fun et amuser la galerie. Nous souhaitons trouver un salarié qui accepterait de faire ce trajet à vélo à assistance électrique.” Vélo-qui-Rit a déjà pris des contacts avec Proxy Cycles, à Besançon, qui serait prêt à mettre à disposition un VAE gratuitement. L’appel est lancé : les associations recherchent un cycliste salarié pour effectuer ce parcours, ou un trajet similaire, d’une douzaine de kilomètres, pour un dénivelé d’environ 500 m.

activité pour faire courir mon chien et le défouler. C’est en faisant des recherches sur Internet que j’ai trouvé cette discipline aux Etats-Unis, la course sur leurre de loisir, explique le jeune homme, par ailleurs graphiste free lance. Ce loisir n’existant pas en France, je me suis dit pourquoi ne pas en faire une activité professionnelle complémentaire ?” Son objectif : être nomade et se déplacer pour proposer des séances aux éducateurs, et, cible numéro une, aux grandes collectivités voisines, telles que Besançon, Dijon et Lyon. Pour l’heure, des séances sont proposées à Dole et Lons-le-Saunier, et des discussions sont engagées avec la mairie Lyonnaise. A raison de cinq euros la séance pour une course de cinq minutes, adaptée à toutes les races de chien, un minimum de 24 chiens par séance trois jours par semaine sera nécessaire pour atteindre un seuil de rentabilité et en faire une activité principale. C.G.

CONSEIL DÉPARTEMENTAL LE TOUR DE FRANCE DANS LE JURA LE LUNDI 16 JUILLET 2016 Le Tour de France sera de passage dans le Jura en 2016. Après une arrivée à Culoz le dimanche 17 juillet, les coureurs s’élanceront de Moirans­en­Montagne le lundi 18 juillet en direction de Berne. Une occasion exception­ nelle de valoriser le Jura. En effet, le retour économique et médiatique est significatif pour les collectivités : 4 millions de spectateurs par jour pour les retransmissions TV relayées dans 190 pays ; environ 500 000 spectateurs au bord des routes de chaque étape et une “cara­ vane” de 4 500 suiveurs. L’émission “Village départ” sera retransmise en direct depuis Moirans avant le départ de l’étape prévu vers 12 h 30. Ce convivial moment télévisé est l’occasion de présenter les savoir­faire locaux ainsi que les acteurs de la vie locale. Il s’agit d’une émission résolument terroir qui joue bien son rôle de vitrine touristique. Par ail­ leurs, le Jura diffusera un clip de 4 minutes mettant en valeur ses atouts. Le Tour est une aubaine pour mettre en valeur les territoires et mobiliser les populations. Ce qu’ont bien compris les collectivités et associations jurassiennes qui se préparent déjà à cet événe­ ment. Clément Pernot, Président du Comité départemental n’a pas manqué, lors de ses vœux aux maires du jura, de revenir sur cette opportunité : “Je souhaite une ambiance de feu pour montrer ce qu’est le Jura ! Nous serons à la hauteur de l’événement. Ce départ de Moirans et une partie de l’étape sur les routes du Jura doivent nous aider à accueillir une prochaine étape du Tour, pourquoi pas du côté Dole et Arbois ?”

Nouveau : Art-Danse-Thérapie à l’Espace santé Les vendredis soirs de 19 h à 21 h, l’art-thérapeute Marie Zurek propose désormais des séances d’art-danse-thérapie à l’Espace santé de Dole. A son rythme, chacun s’offre un temps pour laisser vagabonder son imaginaire, créer pour le plaisir de créer. Créer, produire une œuvre dans ce cadre, c’est l’occasion d’accueillir une part de soi, de renouer avec soimême, de développer l’estime de soi. En art-danse-thérapie, les médiations créatives sont inspirées des arts vivants (danse, théâtre, installations plastiques). Il n’est pas nécessaire d’avoir des dispositions particulières en dessin, en danse ou encore en théâtre. Accessible à tous. En parallèle des séances, stages le 7 février et le 3 avril. Renseignements : Marie Zurek : 06 83 16 74 03. Espace santé : 03 84 72 46 55.

DOLE 13 ORDINATEURS POUR LE COLLÈGE,

LE DISPENSAIRE ET L’ÉCOLE PRIMAIRE DE GANGUEL SOULÉ AU SÉNÉGAL Le 11 janvier dernier, l’association doloise pour le développement du Ganguel Soulé s’est vue remettre par la Ville de Dole trois ordinateurs. Créée dans les années 70 par des ressortissants de ce village de 4 005 âmes du nord est du Sénégal, l’association, présente dans le monde entier, œuvre pour le développement des populations du Sénégal, en particulier celles du bassin de Ganguel Soulé. En France, elle est présidée par un Dolois, Moustapha Gako, et regroupe une centaine d’adhérents au sein de plusieurs sections, dont celle de Bourgogne-Franche-Comté. “A l’origine, les objectifs étaient d’acheter des médicaments pour les ramener au village, afin de lutter contre le paludisme et les maladies, sensibiliser à l’hygiène, raconte Moustapha Gako. Aujourd’hui, les choses ont changé. Nos actions sont tournées vers l’éducation et la santé. Des écoles ont été construites, mais non électrifiées. Nous avons pu amener l’électricité grâce aux panneaux solaires au collège et sur quatre bâtiments de l’école primaire.” Fin 2016, une ambulance, acquise à Tavaux avec le soutien financier du Conseil départemental, était acheminée vers le village, permettant le convoi des malades ou des futures mamans vers l’hôpital, à 70 km de Ganguel Soulé. Manifestations culturelles, cotisations, dons et subventions constituent l’essentiel des financements de l’association. En janvier, la Ville de Dole et l’usine Solvay faisaient don de matériel informatique, soit 13 ordinateurs au total. “Ils seront envoyés aux associations locales qui seront chargées de les dispatcher entre le collège, le dispensaire et l’école primaire.”

L'Intermarché des Epenottes et la FNAC soutiennent Enfance Épilepsie Le 26 janvier dernier, l'Intermarché des Epenottes et la FNAC de Dole ont remis un chèque de 1509 euros à l’association Enfance Épilepsie, destiné à développer de nouveaux projets en faveur des enfants épileptiques. En décembre dernier, de nombreuses animations mises en place par l'Intermarché des Epenottes et la FNAC ont permis de récolter ces fonds. Vente de jus de pomme, de vin chaud, de ballons, atelier créatif, atelier maquillage... en partenariat avec des structures sensibilisés à cette cause (bénévoles de l’association Enfance Épilepsie, Rotary Club de Dole, comité Miss Prestige Bourgogne - Franche-Comté et Comité Miss France Franche-Comté), ont permis de réunir une enveloppe de 1509 euros, destinée à améliorer le quotidien des enfants épileptiques. Après l'opération de solidarité 2015 développée par l'enseigne, ayant permis de récolter 750 euros, cette nouvelle collaboration, avec l'arrivée de la FNAC, prend une toute autre ampleur. Implantée récemment au centre ville de Dole, l'association Enfance Epilepsie a pour vocation l'échange et le dialogue avec les familles, le soutien à l'insertion des enfants malades dans la société, pour les 3500 familles franccomtoises concernées par cette affection neurologique. Des groupes de parole et des ateliers pour les enfants devraient être mis en place en 2016. Les fonds récoltés permettront de poursuivre les actions réalisées par les bénévoles, mettre en place de nouvelles formations dans les établissements scolaires et périscolaires, et initier de nouveaux projets comme la fabrication de bracelets d’identification médicale pour les enfants, l’acquisition de bonnets pour les électroencéphalogrammes, ou des carnets de suivis de crise.


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“La bulle plaît, il faut en profiter !”

L’Arbois, première AOC de France, fête ses 80 ans

Le 14 janvier dernier, Franck Vichet, président de la Société de viticulture du Jura depuis 2012, et coopérateur au Caveau des Byards du Vernois, a été élu président de la Fédération nationale des producteurs et élaborateurs de Crémant. A 46 ans, ce professionnel aguerri succède à l’Alsacien Jacques Cattin. Pour la première fois, le Jura est à la présidence de cette organisation qui a pour objectif de promouvoir et défendre le Crémant.

Le 15 février prochain, les premières AOC viticoles de France, que sont Arbois, Cassis, Châteauneufdu-Pape, Monbazillac et Tavel, organisent une soirée à Montpellier pour célébrer leur 80e anniversaire. Par décret du 15 mai 1936, l’appellation Arbois fut la première AOC française en date. Elle est aussi aujourd’hui la première du Jura par son volume de production, de l’ordre de 45 000 hectolitres par an. Cette appellation est répartie sur 12 communes, avec un total de 843 hectares.

Hervé Girod remporte le concours de taille de vigne à Arbois

Franck Vichet, quelles sont les missions de la Fédération nationale des producteurs et élaborateurs de Crémant ? Fédérer les huit régions productrices de Crémant, que sont l’Alsace, Bordeaux, la Bourgogne, Die, le Jura, Limoux et la Loire. Depuis le 1er janvier, la Savoie a rejoint la Fédération. L’objectif est aussi de protéger l’appellation. Chaque année, la Fédération organise un concours qui fait la promotion du Crémant, et renforce l’appellation.

Avez-vous postulé à la présidence de l’organisation ? J’étais déjà membre du conseil d’administration, et j’ai postulé pour être président. C’est la première fois qu’une petite région est à la présidence.

Est-ce l’opportunité pour vous d’être l’ambassadeur du Crémant du Jura, ou devrez-vous respecter une neutralité propre à la fonction ? J’ai une double casquette : je resterai neutre dans la représentativité des Crémants de France, mais à chaque réunion, je représenterai le Jura. C’est tout l’intérêt de cette fédération : tirer les huit appellations vers le haut.

Le Crémant du Jura a-t-il gagné en notoriété en France ? Sur 85 millions de bouteilles de Crémant produites en France, le Jura représente 2,5 millions de bouteilles. Il n’est pas pour autant le plus méconnu. Dans chaque région, le Crémant représente environ 25 % de la production totale des vins. On arrive donc à des différences importantes dues à la surface de départ, mais le ratio reste le même. Le Crémant du Jura n’a pas à rougir, il a été récompensé par de nombreuses médailles. Il se développe et s’exporte de plus en plus, notamment aux Etats-Unis, en Angleterre, en Allemagne… La bulle plaît, il faut en profiter !

Quels sont vos projets pour la Fédération ? En septembre, nous organiserons un workshop avec une vingtaine de journalistes parisiens, afin de faire découvrir et déguster nos Crémants. Nous allons également essayer de mettre en place un observatoire, avec l’objectif de réaliser une étude économique dans chaque région, au regard de la cueillette, du rendement, de la valorisation… du Crémant. Propos recueillis par C.G.

ASNANS-BEAUVOISIN UN ÉQUIPAGE DE CHOC ET DE CHARME POUR LE RALLYE 4L TROPHY

Au départ du rallye 4L Trophy le 18 février prochain, raid sportif et humanitaire réservé aux étudiants, il faudra compter sur un équipage ultra motivée et dynamique ! Aurélie Flaive, 22 ans, originaire d’Asnans-Beauvousin et étudiante en Master de Neuroscience à Genève, prendra le départ de Biarritz, aux côtés d’Alisée Majorel, 23 ans, étudiante à Vernaison-Charly. 1 159 équipages, à bord de 4L colorées, traverseront la France, l’Espagne et le Maroc jusqu’à Marrakech. Ce raid a pour but d’apporter des fournitures scolaires et sportives distribue? es par l’association “Enfants du désert” aux enfants défavorisés de certaines régions du Maroc. Solidarité et cohésion seront donc au rendez-vous pour la jeune jurassienne et sa coéquipière. “Nous aimons voyager, découvrir de nouvelles cultures et participer aux œuvres humanitaires. C’est pourquoi, nous avons souhaité de tout cœur participer à cette expérience unique.” Pour les soutenir, il est possible d'acheter un encart publicitaire sur leur 4L, visible internationalement, ou encore adresser un don. Aurélie Flaive : aurelieflaive@orange.fr - 07 86 82 13 77. Alisée Majorel : majorelalisee@hotmail.com - 06 18 80 09 16

Le 16 janvier dernier, la Chambre d’agriculture et la Société de viticulture du Jura organisaient à Arbois le 9e concours de taille de vigne. 4 chefs d’exploitation, 5 étudiants et 19 salariés viticoles participaient à cette édition 2016. Après avoir taillé 36 pieds en 20 minutes, Hervé Girod, actuellement salarié viticole, remporte le concours.

DOLE

Les rugbywomen du collège Mont Roland ont leur calendrier !

Afin de promouvoir le temps aménagé rugby filles, le collège Notre Dame de Mont Roland vient d’éditer son calendrier 2016. Cette opération est à l’initiative des passionnées du ballon ovale, et ce premier calendrier a connu un joli succès dans l'établissement. Le calendrier a été remis en présence d’Olivier Riant, chef d’établissement. L’opération sera renouvelée l’année prochaine et nous espérons qu’elle transforme l’essai.

ASSOCIATIONS Une collecte de sang de grande envergure portée par les associations doloises Plusieurs associations doloises (sportives, culturelles, religieuses) ont répondu à l’appel de L’Etablissement français du sang (EFS), afin d’organiser une collecte de sang événementielle à Dole, le 23 avril 2016, dans le quartier des MesnilsPasteur, entre 10 h et 14 h. Cette opération de grande envergure a pour objectif de mettre l’accent sur ce geste citoyen et solidaire qu’est le don de sang, qui permet de soigner 1 million de malades en France, mais également de renforcer et collaborer avec l’association des donneurs de sang de Dole, déjà très active. Ce collectif invite les Jurassiens à les rejoindre dans l’action pour élargir au maximum la diffusion de l’information et donc le recrutement potentiel de donneurs pour cette journée symbolique du 23 avril. Une soirée d’information sera organisée le vendredi 1er avril au Manège de Brack à 19 h 30. Le collectif lance un appel aux autres associations doloises, notamment le mouvement sportif, à les rejoindre pour cette grande collecte de don de sang.

La Cojea 39, membre fondateur de la nouvelle Coordination Eau bien commun France La Coordination jurassienne eau et assainissement (Cojea 39) est un des membres fondateurs de la toute nouvelle coordination Eau bien commun France. Après s’être réunie à Lons-le-Saunier le 17 janvier dernier, les statuts viennent d’être déposés. Cette coordination est le fruit des nombreuses actions menées par les associations locales et régionales pour l’eau comme bien commun de l’humanité, pour le retour en gestion publique de l’eau, pour la participation des usagers citoyens à toutes les décisions, la fin des coupures d’eau et des réductions de débit, pour la gratuité des compteurs et des premiers m3… Elle veut promouvoir des outils d’information, d’éducation populaire, d’échange de savoirs. Les membres fondateurs d’Eau Bien Commun France en appellent à tous les collectifs, les associations locales, d’usagers et de consommateurs pour échanger, se rencontrer, et travailler ensemble.

TOURISME

L’ECHAPPÉE JURASSIENNE DANS LE RÉSEAU DES GRANDS ITINÉRAIRES PÉDESTRES DE FRANCE C’est aujourd’hui officiel, l’Echappée Jurassienne fait désormais partie du réseau des Grands Itinéraires Pédestres de France. Ce réseau, initié en 2015 par la Fédération française de randonnée, regroupe 16 grands itinéraires de randonnée en France, comme les Chemins de Compostelle, le Chemin de Stevenson, le GR20 ou encore la Grande Traversée du Jura. Depuis le lancement de l’Echappée Jurassienne en mars 2013, la fréquentation de l’itinéraire progresse et comptabilise 2 700 nuitées directes (+ 7,4 % par rapport à 2014) soit 197 456 euros de retombées économiques directes estimées. Les randonneurs qui réalisent l’itinéraire sont majoritairement des seniors actifs (71,2 % ont plus de 56 ans) qui viennent entre amis (51 %) ou en couple (32 %) et ils sont très satisfaits de leur randonnée (91 % recommanderaient l’itinéraire).

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LE RESTAURANT IIDA-YA DÉCROCHE UN BIB GOURMAND AU MICHELIN La cuvée 2016 du guide Michelin vient de sortir. Dans son guide des “Bonnes petites tables”, Michelin dévoile les nouvelles 111 tables récompensées par un bib gourmand. Parmi elle, à Dole, le chef du restaurant japonais iida-Ya décroche un bib gourmand, gage de qualité, sans se ruiner !

RÉGION

MARIE-GUITE DUFAY RENCONTRE MANUEL VALLS POUR L’EMPLOI EN BOURGOGNE-FRANCHE-COMTÉ Le 14 janvier dernier, Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comé, rencontrait le Premier ministre Manuel Valls pour aborder la nécessité d’une coopération forte entre l’Etat et la région, afin de faire face aux défis du territoire en matière de développement et d’emploi. Marie-Guite Dufay a demandé au Premier ministre le soutien de l’Etat pour accompagner de façon particulière les efforts des régions qui fusionnent. Elle lui a également demandé d’accélérer les investissements prévus dans le cadre du Contrat de plan Etat-région (CPER) pour contribuer à la relance de l’activité économique, et donc à l’emploi, en particulier dans le secteur des travaux publics. Elle a proposé au Premier ministre d’expérimenter en Bourgogne-Franche-Comté des dispositifs innovants en matière d’apprentissage, d’orientation et de sécurisation des parcours professionnels, en reculant par exemple l’âge limite des apprentis de 25 à 30 ans. Sur l’ensemble de ces sujets, le Premier ministre s’est montré particulièrement à l’écoute de la Présidente de région.

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loisirs 21 Les Scènes du Jura font entrer la culture dans la sphère scolaire Les actions culturelles sont, en parallèle du soutien à l’écriture contemporaine, au cœur des missions des Scènes du Jura et de la ligne directrice de Virginie Boccard. La Scène Nationale s’engage pour un nouveau jumelage de trois ans avec le lycée Jean Michel de Lonsle-Saunier, et, pour la première fois, le CFA du Jura. L’opération “Le théâtre c’est dans ta classe” est réitérée pour la quatrième année. responsable des relations publiques au sein des Scènes du Jura. Ce travail culturel interétablissement s’articulera jusqu’à la fin de l’année scolaire autour de la création de Jacques Allaire, “Le Dernier Contingent” programmé le 22 mars prochain au théâtre de Lons : partage d’expérience des élèves, rencontres et ateliers avec les équipes du spectacle… Chaque saison pendant trois ans, la thématique de ce jumelage sera renouvelée.

“Le théâtre c’est dans ta classe” : 72 représentations dans 18 collèges jurassiens Du 18 au 19 janvier dernier, l’opération des Scènes du Jura, “Le théâtre c’est dans ta classe” est reparti pour sa quatrième édition, toujours en partenariat avec le Conseil départemental. Objectif : faire sortir le théâtre de son carcan, pour le faire entrer dans une salle de classe. On écarte tables et chaises pour former un gradin improvisé. Le comédien ou la comédienne apparaît, sans décor ni artifices lumineux ou sonores, dans un rapport direct

maison entre aire de jeu et auditoire. Après le jeu, place à la conversation et aux échanges : l’interprète se prête au jeu des questions / réponses à chaud avec les élèves. “Nous souhaitons au fil du temps constituer un répertoire susceptible de rencontrer des jeunes gens non engagés dans une démarche volontaire de spectateur de théâtre, explique Virginie Boccard, directrice des Scènes du Jura. Nous pensons primordial que la littérature soit encore un lieu habité et vivant. Il nous semble essentiel d’adresser une parole poétique à la jeunesse, parce qu’au cœur de nos missions de service public, dans nos théâtres parfois boudés par les adolescents, leur place est déterminante”. Deux textes de théâtre contemporain ont été commandés à deux “autrices” (féminisation du mot de rigueur selon une de ces deux auteures), et donc écrits pour l’occasion : un monologue inédit de Mariette

Navarro, “Impeccable”, et un second d’Odile Cornuz, “T’as quoi dans le ventre ?”. 18 collèges recevront chacun les deux interprètes de ces créations, dans tout le Jura : Lons-le-Saunier (collèges A. Briand et Rouget de l’Isle), Bletterans (collège du Parc), Saint-Claude (collèges Maitrise de la Cathédrale et Pré St Sauveur), Nozeroy (collège G. Cousin), Dole (collèges C.N Ledoux, ND MontRoland et de l’Arc), Arinthod (collège X. Bichat), Orgelet (collège M. Brezillon), Tavaux (collège des Vernaux), Saint-Laurent-enGrandvaux (collège L. Bouvier), Les Rousses (collège le Rochat), Clairvaux-les-Lacs (collège des Lacs), Poligny (collèges J. Grévy et Notre Dame), Saint Amour (collège L. Febvre).

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C’est une convention de jumelage d’un nouveau genre qui était signée le 26 janvier dernier au théâtre de Lons-le-Saunier : en effet, pour la première fois, le centre de formation d’apprentis du Jura s’est engagé pour une durée de trois ans auprès des Scènes du Jura, mais aussi du lycée lédonien Jean Michel. Ce dernier, qui arrivait au terme de la précédente convention de jumelage, s’est également réengagé dans ce dispositif visant à croiser les disciplines et les artistes autour d’un projet culturel et fédérateur, entre les deux établissements et la Scène Nationale. Pour l’opérateur culturel du Jura, l’objectif est aussi d’apporter une plus-value, un “supplément d’âme” à un projet culturel déjà existant, porté par les deux classes et leur enseignant : “mieux se connaître mutuellement, mieux répondre aux attentes des enseignants et des élèves, casser les a priori entre apprentissage et enseignement classique… Mais aussi que les jeunes connaissent mieux les Scènes du Jura, et en deviennent les ambassadeurs” explique Ludovic Tourdot,

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Tavaux Grand loto organisé par le groupe de danses médiévales et Renaissance. Animé par Brigitte. Début des jeux à 14h, salle Gérard Philipe. Réservation : 06 20 68 67 33 18 parties de 4 quines chacune + 1 spéciale

Mardi 9 février “Tableaux de Weil” - Théâtre L’auteure Violaine Schwartz et la metteure en scène Irène Bonnaud ont travaillé avec des étudiants du DEUST théâtre de l’Université de Franche-Comté pour réaliser quatre saynètes de vingt minutes destinées à être jouées ensemble ou séparément. Forges de Fraisans, 20 h 30, gratuit.

Samedi 13 Février Chansons françaises Choisey Josette Jagot revient à la salle polyvalente de Choisey pour nous présenter son nouveau répertoire de chansons françaises. Renseignements et réservations 03 84 79 08 83 ou 03 84 79 06 34. 13¤ adultes et 5¤ de 10 à 13 ans. Soirée organisée par le Comité des Fêtes

LOTO ACDTR Section VTT Tavaux Loto animé par Dominique. Ouverture des portes dès 18h. Bons d'achat de 20¤ à 700¤ Bongo : 1/2 cochon et des bons d'achat Réservations au : 03.84.81.9.65 ou 06.43.2684.90

Dimanche 14 Février Journée à la neige Losne Passer une journée à la neige : toutes activités possibles, ski, ski de fond, raquettes, luge. Salle hors sac chauffée. Possibilité repas ou repas tiré du sac. Renseignements au 03.80.77.92.43 ou 06.66.61.36.74

Vendredi 19 Février Loto des Majorettes Saint-Aubin Loto gourmand animé par Régine en 18 parties avec bingo. Nombreux lots dont des bons d'achat (de 300, 200 et 150 ¤), apéritifs, vins, corbeilles gourmandes et autres bons d'achat,... Ouverture des portes 18h . Début des jeux 20h

Dole - “Oscar”

Après la Commanderie en octobre 2015, la joyeuse troupe des Jongleurs de Notre Dame revient avec Oscar à la Fabrique les 26 et 27 février. Tout le monde se souvient d’Oscar, comédie de Molinaro, avec Louis de Funès, grand classique du cinéma français, que l’on a vu et revu. Un challenge pour Martine Pingon, la metteuse en scène de la compagnie des Jongleurs de Notre Dame, que de réadapter ce film, tiré lui-même d’un vaudeville. Roby Faivre, l’incontournable comédien de la compagnie, a déjà tenu le rôle du chef d’entreprise il y a plusieurs années. Rôle, qui, il faut bien l’avouer, va comme un gant au sémillant Dolois. Pour ses 80 ans, c’est en quelque sorte un petit cadeau qu’il s’offre, en renfilant le costume du chef d’entreprise. Si le scénario a été modernisé et dépoussiéré, on conserve quelques scènes cultes du film, notamment quand l’industriel se fait masser par son kiné. Et, en “guest-star”, Patricia Sermier interprétera le rôle de composition de la bonne. 26 et 27 février à 20 h 30 à la Fabrique de Dole. Le 26 au profit des œuvres sociales du Kiwanis, et le 27 au bénéfice de l’association Show Music Production. Réservations : rayon presse Super U Tavaux.

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Etrepigney “Facteur à risques” En février, la troupe de théâtre d’Etrepigney présente sa nouvelle pièce, “Facteurs à risques”. Dans cette comédie en quatre actes de Georges Mallet, Guste et Mélanie nagent dans le bonheur : ils viennent de recevoir un coup de fil de la DDASS, encore quelques signatures et ils pourront définitivement adopter Cathy, une jeune fille placée chez eux depuis sa plus tendre enfance ! Mlle Potain des services sociaux ne va d’ailleurs pas tarder à arriver pour compléter le dossier. C’est alors que survient Raoul, le neveu de Guste. Il débarque de Paris pour des vacances imprévues et son look particulier inquiète sérieusement le tonton. Mais que vient donc faire là “cet asticot” ? Guste convoque donc Fonse, le facteur qui a un sens particulier du service public, et ensemble ils mettent sur pied un plan de surveillance... Le 6 février (20 h 30), 7 février (14 h 30), 12 février (20 h 30), 13 février (20 h 30), 19 février (20 h 30), 20 février (20 h 30), 26 février (20 h 30), et 27 février (20 h 30). Réservations : 03 84 70 59 80 / 03 84 71 36 83.

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22 sport SUIVEZ VOS ÉQUIPES ! RUGBY Fédérale 2 17/01/16 Stade Dijonnais-USTDA 43-0 24/01/16 USTDA-Montluçon 13-47

Classement au 24 janvier 2016 1.Montluçon 46pt - 2. Genevilliers 40pts - 3. Stade Dijonnais 38pts - 4. Saint Denis 34pts - 5. Beauvais 25pts - 6. Beaune 23pts - 7. Le Creusot 23pts - 8. Paris Université Club 18pts - 9. Arras 18pts - 10. Tavaux 0pt.

Fédérale 3 17/01/16 Dole-Couches 22-15 24/01/16 Belleville-Dole 3-22

Classement au 24 janvier 2016 1.Besançon 45pts - 2. Bellegarde 42pts - 3. Rugby Club la Dombes 34pts - 4. Pontarlier 32pts - 5. Nantua 26pts - 6. Couches 26pts -

7. Dole 17pts - 8. Rillieux 12pts - 9. Montchannin 9pts - 10. Belleville 7pts.

HANDBALL Nationale 3 F 09/01/16 Dole-Meximieux 28-19, Saint Germain Blavozy-Chaussin 25-20 16/01/16 Dole-Echallas 20-28, Vaulx en Velin-Chaussin 29-22

Classement au 16/01/16 1.Echallas 35pt - 2 . Drôme Handball Bour de Péage 32pts - 3. Vaux en Velin 30 pts 4. Voiron 30pts - 5. Saint Flour 27pts - 6. Saint Germain Blavozy 22pts - 7. Entente Féminin Loire Sud 21pts - 8. Meximieux 21pts - 9. Dole 19pts - 10. Saint Laurent de Chamousset 17pts - 11. Entente Porte de lʼIsère 17pts - 12. Chaussin 16pts.

300

Le nombre de gymnastes de la Fédération sportive et culturelle de France (FSCF) réunis à la salle spécialisée des Mesnils Pasteur le 23 février dernier, pour la demi-finale de la coupe de France de gymnastique féminine et masculine aux 10 km et semi-marathon de Dole

Pays Dolois n°179 - Février 2016

Le sportif du mois Record de Franche-Comté battu par Justin Bournier Justin Bournier participait le 24 janvier dernier au championnat de Franche-Comté de marche athlétique à Vittel. Belle réussite pour le jeune marcheur dolois qui a décroché sans problème le titre régional chez les cadets. Lors de cette marche, il pulvérise le record de Franche-Comté Cadets/Juniors. Juste avant les vacances de février, le Dolois participera à un stage national de marche au Portugal.

Equipement

La nouvelle halle de sport de la Rive Gauche opérationnelle Le 19 février, en lieu et place de l’ancien Lidl, une halle sportive flambant neuve ouvrira ses portes. Le complexe multi­sport et édu­ catif Pointelin actuellement en cours de réfection pour devenir un groupe scolaire à part entière, il fallait un nouveau lieu pour accueillir les activités de judo, tennis de table et escrime. Ces salles de sport ont ainsi été transférées dans les locaux de l’ancien Lidl, avenue du Général Bethouart. Ce nouveau site spor­ tif devrait être baptisé “halle des sports de la Rive Gauche”, et une inauguration devrait être prévue prochainement. Pendant deux mois, les entre­ prises de la cité doloise ont tra­ vaillé d’arrache­pied pour créer dans l’ancien magasin trois salles distinctes. A l’entrée, la première salle accueillera l’es­ crime. La seconde salle sera des­ tinée au tennis de table, puis

celle du fond, au judo. Des douches, toilettes et vestiaires ont été aménagés, pour les sportifs valides et handisports. Le coût de l’opération s’élève à 108 500 euros HT. Depuis le 11 janvier, le club de tennis de table a pris possession de sa nouvelle salle de plus de 300 m2. Une compétition jeunes a déjà eu lieu, et tous les pon­ gistes étaient satisfaits des nou­ veaux locaux. Petit à petit, le Judo club de Dole et le Cercle d’Escrime de Dole ont égale­ ment aménagé leur nouvel espace, et les entraînements ont pu commencer. Gym Dole et la Retraite Sportive ont également intégré les locaux, et les utilisa­ teurs en sont satisfaits, comme nous l’indique l’ajointe au sport de la ville de Dole, Sylvette Mar­

chand. “Pour l’instant, les retours des clubs sportifs sont tous favorables. Il y a un parking, les salles sont facilement accessi­ bles. Les utilisateurs enseignants

sont également satisfaits, notamment pour la salle de ten­ nis de table, où deux tables sup­ plémentaires par rapport à Poin­ telin sont à disposition.”

L’équipe du mois Le Judo club tavellois qualifié pour les France N2 Le club de judo de Tavaux s’est déplacé à Besançon le 17 janvier dernier pour défendre son titre de champion de Franche-Comté décroché en 2015. Cette année, l’équipe de Ludovic Michelet devait compter avec la Bourgogne, grande région oblige. Les judokas tavellois se sont très bien comportés, puisqu’ils deviennent vice-champions de Bourgogne-FrancheComté, et décrochent leur billet pour disputer les championnats de France 2e Division.

Rugby - Fédérale 3

Les rouges et noirs ont le sourire ! Belle entame d’année pour les hommes du président Mathieu Marcelli. En effet, lors des deux premières journées de cham­ pionnat de 2016, les Dolois ont enregistré deux victoires, dont la dernière à Belleville, acquise avec le bonus offensif, mais qui risque d’être amputée de quelques points pour l’arrêt de la rencontre avant la fin du match. “Nous avons très bien repris la deuxième partie de la saison 2015­2016, puisque nous enregistrons deux victoires face

Rugby - Fédérale 2

L’USTDA toujours en panne sèche Les joueurs de Karim Chahid et Sébastien Halbout n’ont tou­ jours pas trouvé l’ouverture dans ce championnat 2015­ 2016 de Fédérale 2. Une vic­ toire avant la fin de saison sem­ ble bien compromise... Pour autant, les joueurs ne baissent pas les bras et espèrent décro­ cher une réussite, pour sortir par la petite porte. “En début de

saison, nous n’avions pas pris la mesure de cette division. Main­ tenant, comme on n’a plus rien à attendre, on essaie toujours de bien figurer, pour faire hon­ neur au club, au maillot et à tous les supporters et bénévoles qui nous soutiennent depuis le début. Les joueurs ont à cœur de sortir la tête haute, et nous continuons à nous battre avec

nos armes. On va aborder cette dernière partie de saison comme on l’a fait depuis le début, avec l’effectif que nous possédons”, explique le co­ entraîneur de Karim Chahid. Les prochains matchs Dimanche 21 février : Beauvais-USTDA Dimanche 28 février : USTDA-Le Creusot

à Couches (22­15), et à Belleville le 24 janvier dernier (22­3)”, explique David Préciat, co­entrai­ neur de l’US Dole. “Cette seconde victoire nous éloigne de la zone de relégation, cela nous fait du bien. Dommage de pren­ dre deux cartons rouges qui vont nous pénaliser pour le match face à Pontarlier. L’arrêt du match avant la fin de la rencon­ tre va peut être nous pénaliser également au classement géné­ ral, car on risque de perdre 2 points. Les deux recrues que

nous avons accueillies récem­ ment, le Fidjien Neiceiru et Guil­ laume Marotte nous font du bien. Notre Fidjien vient d’ins­ crire quatre essais lors des deux dernières rencontres. Lorsque Guillaume Marotte sera revenu au top de sa forme, nous aurons une équipe encore plus perfor­ mante.” Les prochains matchs Dimanche 21 février : Dole-Rillieux. Dimanche 28 février : Nantua-Dole


sport 23

Pays Dolois n°179 - Février 2016

J U R A D O LO I S F O OT

U13 : Une génération à suivre Tennis de table Première compétition à la halle sportive de la Rive gauche La première compétition dans le nouveau complexe sportif de la Rive gauche a eu lieu le 16 janvier dernier. Quatre clubs se sont donné rendez-vous pour une compétition départementale. “Nous avons des nouveaux locaux très adéquats” expliquait le président Michel. “Pour les entraînements, nous pouvons disposer de 10 tables.”

Gymnastique FSCF La Lédonienne Hélène Poncet sur le podium 300 gymnastes Sud-Est ont participé le 23 janvier dernier à la ½ finale de la coupe de France de gymnastique de la Fédération sportive et culturelle de France. Le champion de France 2015, Cyril Labeille, a montré toute sa classe lors de cette épreuve en réalisant les meilleures notes sur tous les agrès. Une Lédonienne, la Minime Hélène Poncet, est montée sur la première marche du podium. Un accessit également pour Justine Janniaux (Lons), 4e en Seniors, Flora Foret (Arbois) 4e en Juniors et aux deux Doloises Laralyne Dessery (17e) et Marine Erard (31e).

En début de saison, les 40 licenciés de cette catégorie placés sous la responsabilité de Valentin Da Costa ont été répartis en 3 équipes : une équipe U13, une équipe U12 et une équipe mixte. En seconde partie, la répartition des joueurs au sein des 3 équipes ne tiendra plus compte des âges. La saison a débuté avec une victoire au tournoi des Grands Lacs d’Orgelet face à des équipes comme Jura Sud, Pontarlier

ou Oyonnax, elle s’est pour­ suivie de façon très satisfai­ sante avec les premières places de chacune des 3 équipes dans son groupe respectif et les accessions en PH pour les U13 et en Elite pour les U12. Le bilan de cette première partie de saison est donc extrêmement positif avec une très importante progres­ sion collective en jonglerie, un très fort investissement aux séances d’entraînement,

l’intégration d’éléments féminins et un jeu produit de qualité. La saison futsal se déroule également de façon très satisfaisante avec la qualifica­ tion en demi­finale départe­ mentale et la très belle vic­ toire en Allemagne au tournoi de Friesenheim. Continuer dans le même état d’esprit avec le même inves­ tissement à l’entraînement et la production d’un beau jeu collectif devrait permet­

tre de s’affirmer en PH avec l’objectif d’une accession en Honneur, niveau perdu l’an dernier. Les deux autres équipes devront rester dans la continuité du jeu produit en première partie de saison. PCJ est le mot d’ordre fixé cette saison : Plaisir, Collec­ tif et Jeu. C’est en suivant ce mot d’ordre que chacun progressera le plus dans un groupe solidaire en prenant du plaisir par le beau jeu collectif.

Karaté Trois internationaux à Dole

Futsal

Le 16 janvier dernier, le Karaté Club Dolois organisait un stage international Karaté-Kumité au gymnase Lachiche, avec trois karatékas géorgiens, dont Gogita Arkania, champion du monde 84 kg 2014 WKF. “Nous avons réussi à faire venir les trois internationaux géorgiens grâce à notre membre géorgien du club”, souligne l’entraîneur Choukri Amdouni.

Le PS Dole Crissey rentre dans le rang ! Le 6 janvier dernier se tenait au complexe sportif Pierre Talagrand la demifinale régionale de la coupe nationale de Futsal, avec cinq équipes en lice, dont deux clubs jurassiens, le PS Dole Crissey, et le Triangle d’Or. Après un excellent parcours lors des phases éliminatoires, l’équipe de Maurice Farès échoue aux portes de la finale.

Gymnastique (FFG) Les régionaux de gymnastique à Dole en février ! Les 6 et 7 février prochains, les Feux Follets gym Dole organisent dans leur salle spécialisée des Mesnils-Pasteur les championnats régionaux de gymnastique GAM et GAF (FFG). Cette compétition sera qualificative pour les championnats de Zone à Besançon les 2 et 3 avril.

Old Cars Club 25 pilotes pour L’Hyvernale

Vc Dole

Marathon 2017

25 membres du Old cars Club ont participé samedi 16 et dimanche 17 janvier derniers à la 22e édition de la sortie “l’Hyvernale”. La neige était au rendez-vous, et les pilotes ont pu s’en donner à cœur joie du côté de Bois d’Amont. Après un passage à Lamoura, les accros de la glisse sont revenus dans la cité Pasteur par les routes les plus enneigées du Jura.

Bourse aux vélos

Arbois-Dole en projet

Le VC Dole organise les 27 et 28 février prochains sa traditionnelle bourse aux vélos à la halle des Templiers.

Le vendredi 5 février prochain, Christophe Monneret, président du DAC, et Patrick Le Bail, initiateur du marathon Arbois-Dole, présenteront conjointement à la salle Edgar Faure le premier “Marathon en pays de Pasteur” entre Arbois et Dole. Celui-ci se déroulera le dimanche 8 octobre 2017.


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