Pays Dolois 186

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N° 186

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Octobre 2016

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Christine Nicod

Proviseur du lycée Jacques Prévert de Dole p. 8

La Plaine Jurassienne Des projets achevés, en cours et à venir…

Pierre Gemme

p. 15/18

Départ DOLE !

Une aventure de “Dinos” p. 30

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Pays Dolois n°186 - Octobre 2016

1. Quatre maires et un gymnase ! Saint-Aubin - Grand Dole

Un nouveau gymnase d’interêt communautaire a été inauguré le samedi 17 septembre 2016 à SaintAubin. Un événement, d’autant plus que l’attente fut longue… Un investissement rendu possible par l’Etat, la Région Bourgogne-Franche-Comté, le Conseil départemental du Jura, le Grand Dole… mais aussi par quatre petites communes : Saint-Aubin, Aumur, Peseux et Saint-Loup…

Au moment d’ouvrir les hostilités, Claude Francois le Maire de Saint­Aubin affichait une grande fiérté, beaucoup de joie mais aussi un certain soulage­ ment. En effet, voilà quarante ans que ce gymnase se fait attendre. Un gym­ nase attendu par environ 550 élèves qui fréquentent le collège, les écoles… mais aussi le centre de loisirs de Saint­Aubin. Ce nouvel équipement sera aussi très utile aux familles et associations de Saint­Aubin et des villages environnant. 1720 m2 pour une salle multisports et une salle dédiée à la gymnastique et au Dojo. Au final, une réalisation remarquable. Jean­Michel Daubigney, Conseiller départemental ne manquait pas à son tour de souli­ gner la pugnacité des élus locaux pour aboutir à ce financement. Jean­Pas­ cal Fichère, Président du Grand Dole, affichait quant à lui une belle satisfac­ tion de voir cet équipement naître grâce au soutien financier de l’agglomération doloise.

DES MAIRES INVESTIS

CLAUDE FRANÇOIS, MAIRE DE SAINT-AUBIN : Ce gymnase est vraiment une belle valorisation. Nous attendions ce projet depuis presque quarante ans. Cela va profiter aux associations mais surtout aux enfants car entre le collège, les écoles, les cen­ tres de loisirs… c’est plus de 500 jeunes concernés. Le projet bloquait à cause du financement, mais grâce au Grand Dole et aux communes partici­ pantes, la réalisation a été possible. Je suis d’ail­ leurs très reconnaissant auprès des communes de Peseux, Saint­Loup et Aumur pour leur participa­ tion. Au total, en enlevant le coût des subventions et des aides communales, le projet a coûté 500 000 € à la municipalité de Saint­Aubin. JEAN-NOËL GARNIER, MAIRE DE SAINT-LOUP : 25 à 30 enfants du village vont à l’école de Saint­ Aubin. Ces enfants vont pouvoir profiter du gym­ nase, tout comme nos jeunes investis dans des

associations sportives. Le maire de l’époque, M. Bugnot, pour qui j’étais le premier adjoint, voulait se poser les bonnes questions car nous sommes aussi sur La Plaine Jurassienne. Si un autre projet se dessine, nous risquons de payer sur les deux tableaux. Le nouveau gymnase a finalement été voté à l’unanimité avec un investissement de la commune de 32 000 € sur deux années. Aucun prêt n’a été nécessaire et nous ne gérons pas l’entretien du gymnase. CHRISTIAN MATHEZ, MAIRE DE PESEUX : Nous avons beaucoup d’élèves qui sont scolarisés à Saint­Aubin. Ce gymnase va profiter aux enfants du primaire et du collège. Depuis 2001, nous collabo­ rons avec le maire de Saint­Aubin pour les diffé­ rents projets et investissements. La commune a d’ailleurs participé aussi à l’extension de l’école pri­ maire. Avec Saint­Loup, Aumur et Saint­Aubin nous sommes très proches et formons une sorte de grande commune. Le montant de notre participa­

Claude François lors de son allocution

Complexe sportif Ernest Gagnoux Ce nouveau gymnase porte le nom d’Ernest Gagnoux. Un juste retour pour un homme qui depuis 1946 a passé près de 50 ans de sa vie à s’occuper et se passionner pour l’association sportive de Saint-Aubin, l’ASSA. Ernest Gagnoux et né à Saint-Aubin le 12 janvier 1920. Il a effectue une carrière de secrétaire général à la Sous-Préfercture de Dole. Il décède à Saint-Aubin en 1996. Sa famille, présente à cette inauguration, ne pouvait cacher une belle émotion. tion a été calculé au plus juste et s’élève à 40 100 €. J’ai juste le regret que ce projet ne soit pas un col­ lège public… BRUNO CHEVAUX, MAIRE D’AUMUR : Nous sommes fiers de ce gymnase, c’est un beau complexe. Un projet vraiment abouti. Nos enfants d’aujourd’hui et de demain pourront en bénéficier. Il s’agit d’un projet intercommunal calculé en fonc­ tion du nombre d’élèves. Aumur participe à hau­

teur de 50 000 €. Grâce à la grande cohésion et la dynamique entre les différentes communes, ce pro­ jet a pu être initié. La population bénéficie des ser­ vices de Saint­Aubin située à 2 kilomètres, des médecins, de la pharmacie, sans oublier les 95 % d’écoliers scolarisés là­bas. Nous avons aussi deux associations liées avec Saint­Aubin : la chasse et les anciens combattants. Il était normal de participer à ce projet.”

Consommer autrement via le commerce équitable La boutique Artisans du Monde de Dole a été récemment réaménagée. Le mouvement associatif d'économie solidaire propose des produits toujours plus variés. Du choix pour réfléchir et donner du sens à ses achats. Pour acheter tout en faisant une bonne action, direction la boutique Artisans du Monde. Le local de Dole vient d’être réaménagé afin de défendre davantage les valeurs de l’association. Ses objectifs sont clairs : soutenir les producteurs du tiers­monde en les aidant à mieux vendre leurs pro­ ductions, communiquer sur leurs produits et leurs difficultés, tout en réfléchissant sur nos modes de vie. Des remises en question qui font sens aux béné­ voles de l’association car certains s’impliquent depuis une vingtaine d’années. Louisette est béné­ vole à Dole depuis six ans environ : "Je viens à la boutique pour offrir mes services. Je participe au bien­être des gens et j'aide ainsi ceux qui ont des difficultés à vivre de leur artisanat. Nous sommes à

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Inès de Hafid AZZAOUI et de Carima HASSAOUI, Dole Eloane de Florian ANDRAULT et Julia de Cédric RICHARD et de Mathilde BONIN, Dole de Laetitia LAUGERETTE, Jules de Nicolas CARNET et de Abergement la Ronce Ophélie GALLET, Dole Timéa de Charline MICHEL, Selman de Radouane RACHID et domiciliée à Arbois Lise de Jordan MISSEREY et de de Hakima KAMAL, Dole Audrey DUCORDEAUX, Asnans­ Julian de Jonathan BOEZ et de Lucie GAUTHIER, Dole Beauvoisin Gaston de Guillaume CHAPUIS Anita de Yossof et de Floriane TAILLARD, Brans KHAMSULHASADI et de Rose de Romain DEDENON et Amandine GERARD, Dole Rosalinda de Tonin PRELA et de de Marie TISSOT, Brevans Anton de Franck BOUDOT et de Davë PJETRI, Dole Aurélie FOISSOTTE, Champvans Valentin de Emmanuel JACQUIN Elyes de Az Edine ABOUKAMEL et de Carole DUMONT, Dole Aaron de Cyprien LIGUET et de et de Sana BOUCHAM, Fabienne SEIGNIER, Dole Damparis Sacha de Martin LARIDANT et Benjamin de Yoann GUYON et de Laëtitia ROBELIN, Dole de Julie ESCLATINE, Dole Annaelle de David ROSAIN et de Thaïs de Jonathan BARTHELET et de Aline JEANNIN, Dole Virginie GAILLARD, Dole Anaé de Jérôme HUGUENET et Noélie de Florent EPLENIER et de Stéphanie SEGUIN, Ecleux de Marilyne GAINET, Dole

NAISSANCES

la recherche de bénévoles, que ce soit une fois de temps en temps ou pour beaucoup plus". Juste­ ment Henry, un futur bénévole, se présente à ce moment. Son envie de d’investir est une bonne nouvelle. Il l’avoue : "de nos jours, les gens sont sou­ vent tournés vers leur bien­être personnel au lieu de donner de leur temps. Je connais l’Afrique ou le Sénégal, je souhaite m’investir pour ces pays !".

Un choix varié de produits La boutique doloise se veut discrète mais fourmille de mille trésors. Pas besoin d'aller à l'autre bout du monde pour découvrir ces petits pots et boucles d'oreilles en papier, ces instruments de musique venus tout droit d'Afrique, d'Inde, du

Lana de Vincent ANNICHINI et de Aurélie EPLENIER, Ecleux Naolyne de Arnaud BOURDON et de Amandine OURDOUILLIE, Foucherans Nils de Bernard ARTUCHKOFF et de Fanny BESANÇON, Gredisans Luna de Florian BAUDIER et de Cinzia BONGIOVANNI, La Vieille Loye Alban de Damien PARROT et de Emilie MOREAU, Malange Debra de Steven BENOIT et de Jessica DODET, Menotey Emma de Sylvain GILLOT et de Carine LAFFIN, Menotey Antoine de Cédric GEORGEON et de Delphine ZAUG, Molamboz Rose de Julien JANOD et de Patty MÉDIGUE, Mont sous Vaudrey Eliana de Yohann AGOSTINI et de Clarisse MOTTAS, Mont sous Vaudrey

Elena de Lucas REY et de Deborah SPONY, Nevy les Dole Titouen de Rémy LYET et de Gwenaëlle BROUKER, Orchamps Eva de Benjamin ROUSSOT et de Caroline GAVIGNET, Peseux Thiago de David MARTIN et de Marine BABET, Petit­Noir Mahëlya de Sullivan PICHOT et de Alexandra KOENIG, Petit­Noir Sorenza de Benjamin TROSSAT et de Aurélie MARTIN, Pointre Eléna de Alexandre TERRIER et de Laura TOURNIER, Rahon Marius de Sébastien DESGRANGES et Caroline POUHIN, Saint­Loup Nina de Cyril OZANON et de Céline VERNOTTE, Tavaux Mya de Florain BESANÇON et de Ophélie HUMBERT, Tavaux Léo de Stephen DECHELOTTE et de Virginie ALIBERT, Vaudrey

Népal ou du Pérou. L'artisanat du monde entier se découvre sous toutes ses formes : des tirelires colorées, de la vaisselle, des bijoux, sacs, mobiles pour enfants ou des carillons à suspendre... "Chaque produit est unique" rappelle la bénévole. Côté alimentaire, les gourmands peuvent décou­ vrir le goût unique du sucre Mascobado, le choco­ lat provenant de Bolivie, d'Afrique du Sud, du Mexique ou du Pérou, sans oublier le guaranito, cette boisson gazeuse sans caféine. Boutique Artisans du Monde. 75 rue Pasteur à Dole. Du mardi au samedi de 9 h 30 à 12 h et de 15 h à 19 h. 03 84 82 62 28.

DÉCÈS Monique GIROD veuve VOITOUX, Arbois, 88 ans Paulette LÉQUÉ veuve MARANGONE, Arbois, 86 ans Daniel BAUD, Chainée des Coupis, 71 ans André RÉMOND, Champvans, 84 ans Anne DARRAS veuve JEUNET, Chaussin, 94 ans Solange MORISOT veuve ANTONINI, Damparis, 85 ans Georgette LETOUBLON veuve RENARD, Dole, 97 ans Ginette LALLEMAND veuve GEORGEON, Dole, 82 ans Eugénie MIOCHE veuve VERGNAUD, Dole, 84 ans Jeanne GOYET veuve DOIGNEAUX, Dole, 89 ans Armand BARBIER, Dole, 82 ans Hocine MOSBAH, Dole, 76 ans Vivian BEVY, Dole, 76 ans René CURIE, Dole, 76 ans

Madeleine DURIAUX veuve TRIBUT, Dole, 80 ans Martine VUILLEMENOT, Dole, 59 ans Anne MAUGAIN veuve POUX, Eclans­Nenon, 96 ans Monique TODESCO veuve SAINTHOT, Foucherans, 73 ans Raymonde BONNIN veuve COURVILLE, Lavans les Dole, 82 ans Bernadette NOUVELOT épouse PETITJEAN, Le Deschaux, 82 ans Jean­Louis KREIS, Mont sous Vaudrey, 67 ans Colette TISSIER veuve RAFFOURT, Neublans­ Abergement, 89 ans Claude GUILLET, Ounans, 78 ans Solange PASSEMARD épouse POCTHIER, Pleure, 85 ans Maurice POMMIER, Santans, 96 ans Jean MONAMY, Tassenières, 86 ans Ginette LEHAIRE épouse GRAIPIN, Thervay, 88 ans

Les chiffres­clés ­ 1er réseau associatif de commerce équi­ table en France ­ 1974 : Première association Artisans du Monde ­ Une Fédération de 151 membres dont 125 points de vente en France, 6300 bénévoles et 87 salariés ­ 120 organisations de producteurs dans 48 pays ­ 13 magasins dans la grande région Bourgogne­Franche­Comté

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdolois.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 13 04 60 19 commercial@paysdolois.fr






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Pays Dolois n°186 - Octobre 2016

Chritine Nicod

Lycée professionel Jacques Prévert

christine nicod : “La sécurité du lycée est difficile à gérer” Le lycée professionnel Jacques Prévert de Dole est atypique. Des formations très ciblées à la structure particulière de l’établissement, il dispose aussi d’un charme indéniable. Pour en apprendre davantage, la proviseure, Christine Nicod, a accepté notre jeu de questions-réponses.

Vous êtes proviseure du lycée Jacques Prévert de Dole depuis la rentrée dernière, qu'avez-vous pensé de cette première année d'exercice ? Quels sont les points forts et les points faibles de l’établissement ? Après cette année d’installation où j’ai pris mes marques, je trouve que le lycée dispose de nombreux atouts : un enseignement professionnel de qualité offert à des jeunes venant avec des projets précis, des équipements bien adaptés et des salles spécifiques. Grâce à la Région, le lycée est très bel outil. L’équipe enseignante est très motivée et investie. Grâce à elle, nous avons même favorisé l’entrée des nouveaux arrivants cette année en mettant en place des visites d’entreprises et des activités sportives. Les points négatifs restent : la complexité à gérer les multiples publics, les réelles réflexions pour accompagner les “élèves décrocheurs” et la structure de l’établissement, constituée en plusieurs bâtiments.

Oui justement, ce qui est frappant, c'est que le lycée ne possède ni porte d'entrée officielle, ni cour, est-ce lié à l'histoire du bâtiment ? Cela ne pose pas un problème d'organisation ? Oui, le lycée est constitué de quatre bâtiments, ce qui a une incidence sur la vie scolaire et quotidienne. Les publics se croisent peu, cela est un point négatif pour la cohésion au sein de l’établissement. Les bâtiments disposent chacun de plusieurs entrées, ce qui ne facilite pas la gestion de la sécurité ; et la cour se situe sur le parking, encadrée par les bâtiments. Tout est donc ouvert et public. Nous demandons donc une très grande autonomie aux élèves mais des barrières devraient être installées. Nous nous posons aussi beaucoup de questions concernant les travaux sur le parking. Par contre, il est vrai que nous disposons vraiment d’un très beau bâtiment, il s’agit de l’ancienne enceinte militaire Barberousse !

En cette rentrée scolaire, vous avez un emploi du temps bien chargé, quels sont vos projets pour cette nouvelle année scolaire et quelles sont les nouveautés ? Je dois d’abord réécrire le projet d’établissement qui nous servira de guide pour les années à venir. En terme de nouveauté, nous venons d’ouvrir une section Européenne pour le bac Pro commerce-vente. Nous encou-

rageons aussi les stages dans les pays anglophones. Que les stages soient réalisés en France ou à l’étranger, ils sont très importants. C’est l’occasion pour l’élève de faire ses preuves et de montrer son savoir-faire. Après un stage, il est souvent gardé. Avec la réforme du collège, la classe de 3e que nous accueillons va être adaptée, notamment pour la préparation du brevet professionnel.

Vous proposez de multiples formations professionnelles, pouvez-vous les citer ? Certains de vos élèves se sont-ils fait remarquer depuis leur obtention du diplôme ? Au sein du lycée, il est possible de réaliser les CAP Métiers de la mode, ATMFC (Assistant Technique en Milieu Familial et Technique) et Vente de produits alimentaires afin de travailler dans les boutiques de produits alimentaires. Mais aussi au préalable des bacs Pro Métiers de la Mode et esthétique-cosmétique, Gestion administrative, commerce et vente. L’un de nos anciens élèves en Bac Pro, Romuald Bertrand, est désormais un grand couturier et l’une de nos recrues de mode réalise son stage d’apprentissage chez Chanel. Mais nous avons aussi des succès plus personnels comme des jeunes ayant monté leur propre structure.

Assistante Technique en milieu Familial et Technique (ATMFT) habitent souvent à Dole ou le Grand Dole. Les filières Couture et Mode sont plus rares et accueillent des élèves de toute la grande région. Pour la filière mode par exemple, l’établissement le plus proche est le lycée les Huisselets situé à Montbéliard.

Au quotidien, qu’est-ce qui vous plaît dans l’exercice de votre mission et de votre partage avec les jeunes ? Le public est très varié, j’aime cela. Nous accueillons aussi bien des adultes en reconversion professionnelle que des “élèves décrocheurs”. Nous disposons d’ailleurs d’une section s’adressant aux “élèves décrocheurs” de moins de 16 ans habitant dans le Grand Dole (DAQIP) et une classe ULIS dédiée à un public en situation de handicap, sans oublier la nouvelle classe aux horaires allégés pour tous ceux qui veulent repasser le bac. Mon souhait, c’est que les élèves puissent poursuivre en préparant un BTS. Au quotidien, j’aime accompagner les jeunes et me dire que parfois certains ont eu un parcours difficile. Avec le dialogue, les différents membres de l’équipe les invitent à réfléchir pour mieux redémarrer.

Vous êtes à la tête d'un lycée de centre-ville, les élèves viennent-ils du Grand Dole ? Combien d’élèves ont fait leur rentrée au sein de l’établissement ? Nous accueillons cette année 400 élèves. Les élèves des filières gestion administrative, commerce/vente,

Comment expliquez-vous que le lycée et les formations proposées restent relativement peu connus du grand public ? Vous trouvez ? Nous disposons de formations bien spécifiques, attirant des jeunes ayant souvent un projet professionnel bien construit. Nous sommes même le seul établissement de formation public à proposer certains diplômes dans la région, c’est notre force !

Avant d'avoir été affectée à ce poste, vous avez travaillé au lycée Montciel de Lons-le-Saunier. Le public rencontré et les problématiques sont-ils les mêmes ? Oui, le public est vraiment identique entre ces deux lycées et il reste très féminin. Les filles représentant 80 % de nos effectifs. Au sein de la filière esthétique, il n’y a pas de garçon et seulement quelques-uns dans le domaine de la mode. Il est certain que nous souhaiterions élargir ces filières au plus grand monde, pour cela il suffirait juste d’adapter certains cours de travaux pratiques…

Microb’Scopic : une petite vaccination ? Cette année, pour la fête de la Science, tous les projecteurs sont braqués sur Pasteur ! Microb'scopic 2016 sera basé sur le thème de la vaccination avec des visites guidées, des animations, des conférences, du cinéma, des expositions et plein d'autres activités encore. Maison natale de Louis Pasteur. Tout public, visite en autonomie. Samedi 8 au vendredi 14 octobre. De 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 18 h. Gratuit. Visites guidées gratuites pour les scolaires sur réservation au 03 84 72 20 61. ANIM'SCOPIC A l'atelier Pasteur : Vous avez dit vaccination ! Animations grand public. Samedi 8 de 10 h à 18 h. - GRAND QUIZZ sur la vaccination, organisé par le pôle santé de ville de Dole avec de nombreux lots à gagner. Tirage au sort le samedi à partir de 18 h. Tout public, sans réservation, gratuit, à l'Atelier Pasteur. CONFÉRENCES Dans le cadre de l'Université Ouverte, un cycle de

conférences est proposé par la Société des Amis de Pasteur (ouvert aux adhérents). Salle Edgar Faure à l’Hôtel de ville de Dole - “La contribution Pasteurienne à l'histoire des vaccins" par Maxime SCHWARTZ - mercredi 5 octobre à 18 h - “Face aux épidémies et aux pandémies” par Noël Tordo mercredi 12 octobre 15 h ouvert à tous - “La grippe : histoire souches et mutabilité” par JeanClaude Manuguerra - mercredi 19 octobre à 18 h - “La grippe et ses vaccins” par Yves Moreau mercredi 9 novembre à 18 h - “Calendrier vaccinal, vaccins obligatoires ou non, situation selon les pays " par Catherine Goujon mercredi 16 novembre à 18 h. Gratuit - tout public CINO'SCOPIC Le 12 octobre à 20 h - Cinéma Le Studio de la MJC. Soirée spéciale ciné-débat - film "Contagion" En présence du Dr DUONG et de Pascal JOBEZ

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Pays Dolois n°186 - Octobre 2016

La Barre

Le foyer rural fête ses 50 ans. Rendez-vous au bar de La Barre !

Le foyer rural de La barre vient de fêter ses 50 printemps. Plus qu’une association, elle représente la vie de tout un village et bien plus…

Connaissez­vous le “réguzon” ? Dans le patois local de la commune de La Barre, cette expression signi­ fie “petit repas entre amis”. Un détail qui illustre bien la convivialité ambiante au sein de l’associa­ tion du foyer rural de La Barre. Pour conforter l’ex­ pression une soirée “réguzon” avec saucisses, can­ coillottes et pommes de terre est organisée chaque année depuis bientôt 20 ans. “Nous pou­ vons même décliner le terme et utiliser “réguzon­ ner” ou “attraper la réguzonite”. De toute façon c’est une maladie qui ne se soigne pas quand on l’a attrapé” s’amuse Daniel Bourgeois, secrétaire de l’association et programmateur des spectacles. Chaque année, une fête de village plus quatre autres spectacles de qualité sont proposés au public. “Je repère des troupes lors de festivals comme à Chalon dans la rue. J’aime sélectionner

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des compagnies de bon niveau, amenés à se déve­ lopper”. L’année dernière, la compagnie “BICEP­ suelle” de Nîmes a été accueillie lors de la fête du village et cette année au mois de mai, les marseil­ lais “Cirk biZ’arT” ont su trouver leur public. Et dire que l’association a même déjà accueilli Cirque Plume en 1984 et Henry Dès en 1978 ! “Une chance, avant qu’ils soient trop connus”.

“Nous sommes entièrement autonomes” Portée par ses 15 membres du bureau, l’associa­ tion fête cette année ses 50 ans avec un slogan “50 ans et ce n’est pas fini !”. 50 ans de spectacles et de manifestations diverses, de la pétanque, au loto, en passant par la belote et les vide­greniers. “Des actions culturelles aux conférences, il y a tou­ jours eu une animation importante depuis des

Christian Fumez, président de l'association - Daniel Bourgeois, secrétaire de l’association

années. Avant, cela se passait chez les habitants ou dans des hangars” précise Daniel Bourgeois. En 1983, les bénévoles ont construit eux­mêmes la salle du foyer, permettant la réalisation de projets. Elle a même été récemment rénovée par la com­ mune de La Barre pour un montant de 120 000 €. “Nous avons de la chance d’avoir ce beau local. Hormis ce bâtiment et les manifestations organi­ sées pour le 50e anniversaire, nous sommes entiè­ rement autonomes et nous vivons sans finance­

ment”. L’association est vraiment le cœur du village de La Barre comptant 230 habitants. “J’aime tra­ vailler en groupe et dans la bonne humeur” explique le président Christian Fumez. Une convi­ vialité à toute épreuve, comme en témoigne le bar de la salle du foyer. Acheté à un ancien café avant la construction de la salle, il est aujourd’hui plus qu’un symbole. A chaque fin de représentation, les membres du bureau ne manquent pas d’indiquer que “le bar de La Barre est ouvert”…

Région Bourgogne - Franche-Comté

L’industrie, le commerce, le transport et la construction forment et embauchent

En début d’année, un plan national intitulé “1 million de formations” a été lancé. A l’occasion de la rentrée 2016, un point d’étape a été organisé mi-septembre à l’agence Pôle Emploi de Dole. Bilan sur le dispositif, les secteurs et les entreprises locales qui recrutent.

Le 18 janvier dernier, l’Etat a présenté des mesures visant à mettre en place un plan d’urgence pour lutter contre le chômage dont 500 000 formations supplémentaires sur le plan national (en sus des 500 000 existantes). “Les formations ont été multi­ pliées par deux, c’est historique” lance Frédéric Danel, le directeur régional de pôle emploi Bour­ gogne­Franche­Comté. “Pour notre région, le bud­ get régional alloué par l’Etat est de 35 millions d’euros. La région est la mieux placée en terme de mobilisation”. Au total en 2016, la Bourgogne­ Franche­Comté devrait proposer 32 500 forma­ tions aux demandeurs d’emploi. Le processus est déjà bien enclenché puisque depuis le début de l’année, les entrées en formation représentent une progression de 112 % par rapport à 2015. De jan­ vier à septembre 2016, ce sont déjà 18 324 demandeurs d’emploi qui sont entrés en formation

Frédéric Peltier, directeur de pôle emploi de Dole. Frédéric Danel, directeur régional de pôle emploi Sylvie Laroche, élue en charge des apprentissages et de la formation professionnelle Christiane Barret, préfète de région Bourgogne-Franche-Comté

et 715 à avoir bénéficié d’accompagnements à la création d’entreprise.

Les secteurs qui recrutent Les formations se portent principalement sur qua­ tre secteurs d’activité : “industrie”, “commerce­ ventre­distribution”, “transport­logistique” et “construction­bâtiment­travaux­publics”. Ces for­ mations sont ouvertes à tous mais sont destinées prioritairement aux personnes les plus éloignées de l’emploi : demandeurs de longue durée, les jeunes, mais aussi les demandeurs d’emploi faible­ ment qualifiés. Notons justement que la Bour­ gogne­Franche­Comté dispose d’un taux plus élevé que la moyenne nationale de demandeurs d’em­ ploi ayant un niveau de diplôme inférieur au bac­ calauréat : 62 % contre 54 % en France.

Les entreprises embauchent A Dole, les entreprises Bully et Ramousse, dédiées aux transports, ont embauché des demandeurs d’emploi suite aux formations réalisées en parallèle avec Pôle Emploi. Sur le secteur de l’industrie, il en est de même pour les entreprises IDMM et GEIQ. Côté restauration, le nouveau fast­food KFC s’im­ plantant à Dole met également en place ce système pour recruter à terme 40 personnes. Jérémy, embauché au sein de l’entreprise Bully explique : “après une reconversion professionnelle, ce disposi­ tif m’a permis d’accéder à une formation et de per­ cevoir tous les mois des indemnités de pôle emploi”. Pour Frédéric Danel, le directeur régional de pôle emploi Bourgogne­Franche­Comté : “L’immersion est un fait à développer car une fois sur deux, le recrutement se fait grâce à cette rencontre”.

Dimanche 16 octobre, chassez les idées reçues ! Les Fédérations des Chasseurs du Doubs, du Jura et du Territoire de Belfort organisent conjointement et en liaison avec les chasseurs de la région le désormais incontournable "Un dimanche à la chasse". A l'image des premières éditions, organisées dans le Doubs depuis 2012, puis dans le Territoire de Belfort et le Jura en 2013, les chasseurs proposeront à leurs invités non-chasseurs de se plonger pour une matinée, au cœur d'une partie de chasse telle qu'elle est pratiquée sous ses formes les plus diverses sur les terres comtoises. Basée sur la découverte, le dialogue et la convivialité, cette démarche vise à renforcer les liens entre les différents utilisateurs des milieux naturels et témoigner d'une chasse sécurisée, empreinte de respects et porteuse de valeurs, bien loin des clichés et caricatures qu'on pourrait lui attribuer !

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Pays Dolois n°186 - Octobre 2016

Santé

Une journée DYS pour moins de DIStances face aux troubles cognitifs Alors que les troubles cognitifs de l’enfant sont difficiles à appréhender, une journée relais pour communiquer, échanger et s’entraider aura lieu à Dole le samedi 8 octobre. Jura. Le collectif d’associations a pour vocation de faire connaître les différentes pathologies et d’intégrer au mieux les jeunes souffrant de ces troubles d’apprentissage.

Une journée de mobilisation SAMEDI EDI 8 OCTOBRE 2016 - DOLE DOLE (39)

ET MAINTENANT ?

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La dyslexie, la dysorthographie, la dysphasie ou la dyspraxie, sont des termes relativement méconnus du grand public. L’association Les DYS dans le Jura, mais aussi les relais de Dys­ praxie France DYS et Avenir Dysphasie dans le département, se mobilisent pour offrir des échanges entre les parents, les enseignants et les professionnels de santé. “Il n’y a pas de méthodes miracles. Il existe autant de prises en charge que de pathologies mais nous prô­ nons une cohésion entre les parents, les ensei­ gnants et le corps médical. Depuis ces der­ nières années, les enseignants s’impliquent de mieux en mieux pour intégrer au mieux ces enfants” explique Béatrice Gugenot­Favard, coprésidente de l’association Les DYS dans le

Depuis quatre ans, une journée annuelle est organisée dans le Jura par les différentes asso­ ciations. L’objectif est de mieux faire connaître ces troubles spécifiques, d’apporter une aide et un soutien aux familles ainsi que de pro­ mouvoir la nécessité d’un travail partenarial de tous les acteurs (parents, enseignants, pro­ fessionnels de santé, employeurs…) afin de favoriser une meilleure intégration des per­ sonnes DYS dans notre société. “Oui, il y a des adaptations à faire de la part des enseignants mais les parents doivent aussi être partie pre­ nante du projet et ne pas tout attendre. Il s’agit avant tout d’une synergie commune” précise Béatrice Gugenot­Favard. Pour échan­ ger autour du sujet, une invitée de marque sera présente : le Dr Michèle Mazeau, l’une des premières personnes en France à avoir parlé des troubles d’acquisition et de la coor­ dination. “Les enfants grandissent. L’année prochaine, l’événement aura lieu à Lons sur les thèmes du permis de conduire, de l’orien­ tation et de l’insertion professionnelle” anti­ cipe la co­présidente. Atelier 1 ­ 9 h 30­12 h 15 : Mme Murdoch, professeur de français en collège et Mme Relange, maman d’enfants “multidys”. Adapter les documents et les activités pour les rendre plus accessibles. Atelier 2 ­ 9 h 30­11 h 15 : Mme Charline Rabier, psychomotricienne. Les troubles déficitaires de l’attention avec/sans hyperactivité. 11H15 ­12H15 : la dysgraphie.

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Mais aussi : Mme Gaillard, orthophoniste sur la dyscalculie/rencontre avec la Bibliothèque Sonore de Besançon/Mme Rouet, ensei­ gnante d’espagnol et auteure d’un cahier d’ac­ tivités adapté/Mme P. Choulot, conseillère pédagogique : "Une école qui s'engage pour favoriser les apprentissages des élèves souf­ frant de troubles spécifiques". Journée DYS, le 8 octobre au collège de l’Arc à Dole. De 9 h 13 à 12 h 15 : ateliers libres et gratuits. Conférences de 14 h à 18 h 30, gratuites sur réservation à jdd39@laposte.net. Adresse de l’association : lesdysdujura@yahoo.fr

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L’enseigne Colruyt sensibilise ses salariés à l’AVC Comme l’année dernière, Colruyt s’investit pour réaliser des campagnes pour la santé de ses salariés. Les 470 employés ont été invités à participer à une session de sensibilisation portant sur l’accident vasculaire cérébral. L’enseigne Colruyt souhaite sensibiliser ses salariés sur leur santé. Le CHSCT (le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail) a organisé pour l’ensemble des salariés des sessions d'information et de prévention sur l’accident vasculaire cérébral. Ce partenariat avec l'association AVC39 a été l’occasion d’expliquer les symptômes et de répondre aux questions. Le mardi 27 septembre, deux sessions d’in­ formation ont ainsi été organisées sur les deux sites des bureaux de la marque, à Rochefort­sur­Nenon et à Dole Wilson. Les reconnais­ sances des signes, les facteurs de risque, mais aussi les chiffres ont été évoqués. Le nombre de personnes atteintes en France est estimé à 500 000 tandis que 130 000 à 150 000 nouveaux cas sont détectés chaque année. 807 personnes ont été hospitalisées l’année dernière dans le Jura. Au quotidien, pour réagir au plus vite, un seul réflexe : contacter le 15 disposant de médecins formés.

Une sensibilisation nationale Sur le site de la base logistique de Rochefort­sur­Nenon (bureaux et entrepôts) quelques 120 personnes sont venues rencontrer les béné­ voles d’AVC39. Cette sensibilisation devrait profiter à l’ensemble des 74 magasins de la marque en France puisque tout le mois d’octobre, une campagne de sensibilisation sera menée via des affichages et des diffusions de vidéos sur le sujet. L’année dernière, cette journée de sensibilisation à la santé portait sur la violence routière. Sur le même site, plus de 120 personnes avaient déjà pu participer aux ateliers. Durant toute l’année, le CHSCT de l’enseigne réalise des actions très ciblées, portant principalement sur l’aménagement de certains postes de travail et le bien­être des salariés. Des salariès très attentifs

Pour vous accompagner, notre écoute, la tradition de notre savoir-faire, la pérennité du souvenir… Les Pompes Funèbres TANIER sont à votre écoute avec une assistance 7j/7j et 24h/24h Délégataire de la ville de Dole pour le CRÉMATORIUM

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Denis Le Calvar, directeur.

Récupérateur de bouteilles en plastique

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Vos bouteilles vous rapportent de l’argent ! Et toujours, les meilleurs prix toute l’année… Des produits régionaux, des prix imbattables et des services proposés qui sont rares en France: votre supermarché a tout compris! Créé en 1999, l’Intermarché d’Asnans­Beauvoisin s’est bien déve­ loppé! Après avoir connu trois agrandissements, l’enseigne s’est installée en septembre 2010 dans ses nouveaux locaux de 2000 m². “Nous sommes passés de 300 m² à 2000 m² mais aussi de 6à plus de 30 salariés” explique Denis Le Calvar, le directeur du supermarché. Il s’agit désormais de la plus grande PME de la Plaine Jurassienne avec une zone de chalandise s’étendant sur plus de 25communes et représentant 12000 personnes. “Je tiens à remercier mes collaborateurs avec qui nous avons fait un bon bout de route ensemble ces dernières années”. Et ce n’est pas fini: les nouveaux services ne cessent de se développer. Plus de 600 clients ont déjà pu tester le service “drive” lancé il y a à peine deux ans. Un système de laverie automatique est également en place ainsi que de la location de voitures. Le dernier service lancé est proposé par seulement quelques magasins en France: le récupérateur de bouteilles en plastique

générant des bons d’achat. Pour une bouteille déposée: le client reçoit un centime en bon d’achat et le nombre n’est pas limité. Déjà 1 million de bouteilles a été récupéré! “C’est une initiative de notre part, la démarche est réalisée à titre gratuit, nous ne touchons rien”. Un engagement écologique qui se retrouve au quotidien puisque les emballages du magasin sont intégralement retraités: soit 50 tonnes de carton et 4 à 5 tonnes de plastique par an!

12000 références”. De nouveaux projets sur le site sont prévus dans les années à venir et notamment l’arrivée éventuelle d’une entreprise dans les anciens locaux…

De la qualité et des prix bas Le supermarché d’Asnans­Beauvoisin travaille avec plusieurs entreprises locales pour offrir toujours plus de produits régio­ naux. Dans les rayons, les clients peuvent profiter d’un large choix de vins, charcuterie, confitures ou encore des fromages locaux, sélectionnés pour leur qualité. L’enseigne a fait le choix de la qualité mais aussi de prix très attractifs. En effet, le magasin reste l’un des moins chers du Jura contrairement ce que voudrait faire croire l’un de ses concurrents de la zone de chalandise. “Nous proposons toute l’année des prix linéaires sur plus de 12000 références et non sur une simple sélection de produits” précise le directeur. “Nous restons le moins cher sur nos

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Ouvert du lundi au samedi, de 8h30 à 19h30.


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Communauté de Communes

La Plaine

Spécial Projetrss- à venir u s - en co

achevé

jurassienne

Patrick Petitjean :“La

Plaine Jurassienne : une unité forte de lʼensemble des 21 communes pour envisager lʼavenir…” “Quelques mois après lʼadoption de la Loi NOTRe qui renforce les intercommunalités dans leurs compétences, la Plaine Jurassienne, ainsi confortée par le Préfet lors du nouveau schéma départemental de coopération intercommunale en date du 31 décembre dernier, poursuit sa marche en avant dans sa légitimité et sa cohérence géographique. Notre collectivité peut ainsi sereinement continuer à se structurer, sʼorganiser, se développer pour défendre une ambition commune : celle dʼun projet cohérent, durable et partagé pour le territoire. Celle, aussi, dʼun service public de qualité, dʼéquité et de proximité pour ses habitants. Dans ce nouveau contexte, il nous faut construire un nouveau projet de territoire réaliste et partagé par lʼensemble des communes membres. Le contexte financier et les possibles évolutions législatives nous amènent à poursuivre nos efforts et à réfléchir à de nouvelles pistes dʼactions permettant dʼapporter à nos concitoyens un service public toujours plus efficient.

Au rythme des réformes Désormais, les intercommunalités voient leur champ dʼaction étendu par la nouvelle organisation des territoires de la République (loi NOTRe) et deviennent des acteurs institutionnels incontournables. A cet effet, lʼassemblée communautaire, à lʼunanimité, a adopté de nouveaux statuts permettant à la Plaine Jurassienne dʼassumer son rôle dans cette nouvelle perspective et de relever les défis imposés par ces réformes structurelles. Intensifier la coopération intercommunale nécessite de créer une culture commune, trouver des synergies nouvelles, mettre en commun nos ressources et nos éner-

Assainissement Patrick Petitjean :

gies et investir pour renforcer le territoire et le bassin de vie quʼil représente. Bref, cʼest préparer pour demain notre avenir et celui de nos enfants. Lʼenjeu est de taille. Certes lʼexercice ne sera pas facile, compte tenu du contexte économique et financier. Pour réussir, nous devrons faire preuve dʼaudace avec pragmatisme et volonté. Pour ce faire, nous pourrons compter sur un atout majeur de la Plaine Jurassienne : une unité forte, sans discontinuer, depuis 15 ans de lʼensemble des 21 communes. Porter une ambition collective tout en respectant la pluralité et la diversité, telle est notre devise. Par conséquent, dans le cadre dʼune gestion concertée, réaliste et raisonnable de notre intercommunalité : toutes décisions nouvelles passent, avant vote, par de nombreuses discussions et débats, en amont de lʼassemblée décisionnaire. Ainsi, cʼest toujours à une très forte majorité que les délibérations sont votées.

Une forte évolution démographique Cette unité a permis le développement de notre territoire. Les nouveaux services mis en place en ont renforcé lʼattractivité attirant ainsi de nombreux habitants, inscrivant celle-ci parmi les intercommunalités jurassiennes ayant connu les plus fortes évolutions démographiques des 15 dernières années en pourcentage soit +15 % représentant environ 1 200 personnes. Les emplois ont suivi et progressé de 10 % (+ 134) et dans le même temps le parc des habitations a augmenté de 16 % (+ 633 logements). Les projets doivent continuer à se construire et à se concrétiser, cʼest là une condition nécessaire au maintien et au renforcement de lʼattractivité de notre territoire rural. Il y a un peu plus dʼun an, nous avions publié un cahier détachable qui retraçait

C’est fait…

“Faites appel à un technicien pour être conseillé…” “Suite à de nombreuses demandes des habitants, depuis juillet 2015, la Plaine Jurassienne propose un nouveau service aux habitations en assainissement non collectif (ANC) pour la vidange de leur équipement. 140 fosses, septiques et toutes eaux, ont été réalisées à des tarifs négociés par la SEFP, entreprise spécialisée dans ce domaine. Dans le cadre de son programme “Sauvons l’eau” l’Agence de l’eau Rhône-Alpes Méditerranée Corse a signé le 26 septembre 2016, une première convention de réhabilitation avec La Plaine Jurassienne. 31 installations d'assainissement non collectif ont d'ores et

déjà été éligibles à ce dispositif permettant la rénovation des installations présentant un risque avéré pour l'environnement ou l'installation de système ANC en cas d'absence totale de dispositif. Les premières subventions (d'un montant maximal de 3000 euros par installation) seront versées aux particuliers courant octobre 2016. Une troisième phase de travaux est actuellement en cours de validation. Le programme se poursuit. Pour savoir si vous êtes éligibles, il suffit d'en faire la demande auprès de Jérôme Papret, technicien du SPANC. Il saura vous conseiller en toute objectivité.”

Patrick Petitjean, Président de la Plaine Jurassienne

lʼétendue des services proposés, des compétences assurées ainsi que des projets à venir. De nombreux dossiers ont évolué, dʼautres sont en cours de réalisation et dʼautres encore à venir (tel le déploiement de la fibre….), il nous a paru opportun de vous en tenir informés. Patrick Petitjean, président de la Plaine Jurassienne

alité

Ordures ménagères C’est d’actu “Tarification incitative : cʼest non, mais…” “Le 23 mai dernier, le Président du SICTOM de la zone de Dole est venu présenter des propositions de mise en œuvre d’une tarification incitative sur notre territoire pour le ramassage des ordures ménagères. Après avoir étudié ces propositions, celles-ci ont été débattues au sein du Conseil communautaire. Deux points d’achoppement principaux ont été mis en évidence : les personnes seules voyaient leur redevance fortement augmentée et une réduction éventuelle de la part fixe n’avait pas été prise en compte dans la réflexion. Le 8 septembre dernier le Conseil communautaire, après en avoir délibéré et à la majorité des membres présents (pour 27, contre 1 et abstention 1), s’est prononcé contre l’application, en l’état du projet, de la tarification incitative proposé par le SICTOM. Néanmoins, le Conseil communautaire étudiera, si tel était le cas, de nouvelles propositions du SICTOM permettant de réduire le volume des ordures ménagères ainsi que les coûts liés à cette proposition.” Patrick Petitjean, Président de la Plaine Jurassienne


I Publirédactionnel

La Plaine Jurassienne

C’est fait

communique

Groupement médical de Petit-Noir

Dr Richard Dornier “Nous sommes très satisfaits de cette première année de fonctionnement.”

Christian Lagalice

- Vice-président, en charge de la commission Aménagement et Développement

“Lʼinterêt et la nécessité dʼune telle réalisation sont maintenant avérés… La communauté de communes de la Plaine Jurassienne, en concertation avec les médecins en place, avait décidé en 2014, pour asseoir la présence médicale sur le territoire, la construction d’un bâtiment permettant l’installation d’un regroupement médical pluridisciplinaire à Petit-Noir. Ce projet, travaillé de longs mois, est entré en janvier 2015 dans sa phase de construction. Un bel exemple de complémentarité intercommunale : la commune de PetitNoir a fourni le terrain, a réalisé la voirie et la mise à disposition des réseaux alors que la Communauté de communes, maître d’ouvrage pour le bâtiment, l’a financé avec le concours de l’etat (bud-

get de 400 000 euros, les loyers financent le remboursement de l’investissement). Ce bâtiment à ossature bois a permis de tenir des délais de construction très courts puisque dès septembre 2015, trois médecins, une infirmière et une sage-femme ont pris possession des locaux : cabinets médicaux, accueil, salles d’attente et locaux techniques ont révélé leur grande fonctionnalité. Le parking aménagé est toujours bien rempli, ce qui traduit l’intérêt et la nécessité d’une telle réalisation. Le travail fourni a trouvé sa juste récompense dans la mise à disposition d’un outil au service de la population dans un domaine très sensible : la santé.

“Voilà tout juste une année que ce nouveau regroupement médical est ouvert et nous sommes vraiment très satisfaits. Nous n’imaginions pas une telle fréquentation aussi rapidement. Nous sommes passés à trois médecins et accueillons chacun plus de patients qu’il y a un an ! Nos patients sont satisfaits. Ils apprécient de toujours trouver un médecin mais aussi une infirmière et maintenant une sage-femme. Nous recevons beaucoup de patients venus de Côte-d’Or et de Saône-et-Loire. Il faut reconnaître que cette réalisation est une belle réussite. La Plaine Jurassienne y a beaucoup contribué. Dommage pour l’heure que la pharmacie ne puisse pas s’installer sur place.”

Chaussin - Maison des services au public

Une labellisation bénéfique… Cindy Derambure

“Nous avons gagné à tous les niveaux…” “La labellisation au sein d’un réseau national nous apporte beaucoup. Nous touchons plus de partenaires comme Pôle-emploi, la

Isabelle Lacaille Vice-présidente, Services à la Population

“Une volonté dʼoffrir des services de proximité…” “Le pôle des services est officiellement reconnu et labellisé par les services de l’Etat comme “Maison des services au public”. Une belle reconnaissance du travail accompli ces dernières années en milieu rural par la Plaine Jurassienne et ses partenaires. Cela permet de développer plus encore les services déjà proposés. De nombreux partenaires tiennent maintenant des permanences sur place à Chaussin. Comme par exemple la Mission locale de Dole qui reçoit les 16/25 ans tous les jeudis. Parallèlement, l’accueil des seniors ne cesse de progresser. De nombreuses sorties sont

CAF, le CARSAT, la CPAM, le RSA, la Mission locale, le Conseil départemental… qui interviennent sur place. Ce sont plus d’échanges et des formations spécifiques auprès de ces partenaires pour mieux renseigner le public. Au final, c’est plus de services et d’accès aux droits. Nous avons gagné à tous les niveaux. La qualité d’accueil dans nos locaux et l’ambiance qui y règne sont aussi appréciés de nos partenaires. Ici, il y a toujours quelqu’un pour accueillir le public, tout se passe simplement… La nouvelle permanence de la Mission locale le jeudi pour les jeunes fonctionne très bien. On s’occupe d’eux sur place, on les connaît mieux et il est ainsi plus simple de correctement les orienter. Du côté des seniors, c’est toujours aussi sympatique ! Nous accueillons de plus en plus de personnes. De nombreux bénévoles participent à

organisées et des ateliers liés à la santé sont aussi propo-

la préparation des animations ou des voyages. Les ateliers santé

sés. Force est de constater que notre partenariat avec Agate

sont très fréquentés. Nous proposons même un voyage en bus à

paysages s’avère d’une grande efficacité. La Maison des

Dijon pour passer des bilans et examens de santé.”

Revilloud Patrick Président Agate paysages

“C’est fondamental…” “La maison des services est fondamentale pour la population. Toutes les communes sont concernées. Nous sommes satisfaits de cette collaboration avec La Plaine jurassienne. La maison de Chaussin affiche un beau dynamisme et ne cesse de se développer. Nous sommes aussi ravis de la labellisation qui confirme le travail que nous accomplissons. Nous savons nous adapter à la spécificité de chaque territoire. Le travail accompli ici en Plaine Jurassienne est très intéressant.”

services reflète bien la volonté de la Plaine Jurassienne d’offrir des services de proximité.”

Maison des services au public, 3 Place du Collège - 39120 Chaussin - Tél. 03.84.81.83.11 Horaires d’ouverture : lundi, mardi, mercredi de 9 h à 12 h 30 et 13 h 30 à 17 h - jeudi, vendredi de 9 h à 12 h 30


Un programme de 27 logements : 12 à Chaussin, 6 à Petit-Noir, 3 à Pleure, 3 aux Essards-Taignevaux et 3 à Neublans-Abergement

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cou C’est en

Maison seniors

Des maisons seniors pour répondre au maintien des personnes âgées à domicile… Dans le champ des services à la personne, qui est à la base de la réflexion et des réalisations de la Plaine Jurassienne, le projet des résidences seniors répond à un objectif démographique qui est un enjeu majeur aujourd’hui : le maintien en milieu ordinaire des personnes âgées. Les maisons seniors, c’est une réponse adaptée à un ensemble de besoins et une alternative aux établissements davantage dédiés aux personnes totalement dépendantes. Ces besoins sont liés au vieillissement de la population, aux difficultés pour entretenir de grands espaces, mais aussi à une population suffisamment autonome pour assumer ses besoins essentiels et ses désirs de poursuivre une vie sociale. Aujourd’hui, 27 logements (T2 ou T3 en maisons jumelées, regroupées, de plain-pied, bien aménagées, normées pour les personnes à mobilité réduite, disposant chacune d’un garage, d’une aire de stationnement et d’un espace attenant) sont en construction ou vont être construits sur le territoire de la Plaine Jurassienne. Le partenariat étant la règle entre la Communauté de communes et les communes concernées, ces dernières prennent en charge la voirie et les différents réseaux, alors que la Plaine Jurassienne est maître d’ouvrage pour la construction des maisons, en partenariat avec Dole du Jura Habitat, qui pilote et finance la moitié des logements et en assurera la gestion locative. Les 12 logements chaussinois sont largement avancés : c’est le temps des derniers travaux intérieurs et des finitions. Lors d’une porte ouverte réalisée le 23 juillet dernier, l’engouement de la population ne s’est pas démenti : entre ceux qui veulent y habiter, ceux qui le souhaitent pour leurs parents

et les élus qui sont venus chercher des idées, ce sont des dizaines de personnes qui ont constitué un flux ininterrompu Christian Lagalice en visite de chantier de visiteurs, intéressés et conquis par le concept. Les travaux avancent aussi dans les autres communes concernées : le gros œuvre est réalisé pour les 3 logements des Essarts, la viabilisation est réalisée pour les 6 logements de Petit-Noir, les réalisations de Pleure et de Neublans s’inscriront dans un planning, qui pour l’heure, est tenu. Le budget prévisionnel est de 1 818 070 euros, financé par emprunt et une aide de la caisse de retraite CARSAT. Le remboursement étant couvert pour partie par les loyers des logements, la Communauté de communes ayant, quant à elle, insufflé 300 000 euros de fonds propres pour financer ce projet. Les loyers concordants, suivant les types de prêts qui sont éligibles et suivant les revenus des locataires, seront variables en fonction des situations individuelles, mais permettront un large accès. Renseignements : Communauté de communes, 3 Place du Collège - Chaussin. Tél. 03.84.81.70.22 - Fax : 03.84.81.75.01 - www.cc-laplaine-jurassienne.com

Future maison de santé à Chaussin

Les plans sont actés, le permis de construire attribué et les entreprises retenues…

S’il n’est pas encore visible dans le paysage, le projet d’une maison de santé à Chaussin est bien en cours de préparation. La maison prendra place entre les nouvelle résidences seniors en cours de finition et l’EHPAD. Labellisée par l’Agence Régionale de Santé, la maison de santé pluridisciplinaire de Chaussin sortira de terre prochainement. Les plans sont actés, le permis de construire attribué et les entreprises retenues après consultation publique. Les appels d’offres ont donné un résultat positif, inférieur aux estimations, ce qui permettra d’offrir aux professionnels des tarifs de loyer adaptés à la surface et au temps occupé. Enfin, le bâtiment est modulable en fonction des demandes d’autres personnels de santé, agrandissement ou aménagement permettront d’offrir des solutions adaptées. D’ores et déjà, cabinets de kinésithérapeute, infirmier, ostéopathe, orthophoniste sont attribués. D’autres spécialistes (psychologue, diététicien…) sont déjà interessés pour faire des permanences sur ce site.


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La Plaine

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Christian Lagalice

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n C’est à ve

Mais que se cache-t-il derrière Gemapi ?

Lʼeau et les inondations ! Non, la Gemapi n’est ni un animal, ni un alcool à base de plantes alpines ! C’est l’acronyme de GEstion des Milieux Aquatiques et de la Prévention des Inondations. Cette compétence, dévolue par la loi aux communes est automatiquement transférée aux Communautés de communes et s’appliquera au 1 er janvier 2018. Le département, qui s’occupait jusqu’alors de l’entretien des digues ne sera plus directement compétent. Notre territoire est largement concerné par cette compétence qui touche à un élément omniprésent sur notre territoire et sous des formes diverses, l’eau. Nous savons tous que c’est à la fois indispensable à la vie mais éminemment dangereux quand il y en a trop : l’année 2016 nous en a montré les deux facettes. Un tiers des communes de la Plaine Jurassienne sont concernées par le Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) du Doubs. La création du syndicat mixte Doubs-Loue et son renforcement ces derniers temps, ont été une réponse à travers l’engagement de trois communautés de communes et du département. La réglementation relative aux cours d’eau évoluant sans cesse, nous ne pouvons dire quelle sera son évolution. Mais d’ores et déjà, la Plaine Jurassienne ayant la compétence “rivière” intervient dans la gestion des zones humides. Un projet de raccordement de la morte de Hotelans au Doubs est en cours de finalisation et à SaintLoup a commencé la création d’une zone humide au cœur du village avec un réaménagement de la Sablonne. Nous cumulons donc déjà des expériences et des compétences qui nous seront utiles dès que la loi nous rendra obligatoirement les maîtres d’ouvrage pour la gestion des milieux aquatiques (rivières, mares, étangs) et la prévention des inondations.

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ctu C’est d’a

La médiathèque André Besson sʼaffiche au fronton ! Le 23 septembre dernier, la médiathèque André Besson était en effervescence. Elle accueillait en effet la première remise du Prix régional André Besson imaginé par l’association comtoise des auteurs indépendants. Ce premier prix fut remis par André Besson à Lola Sémonin, alias La Madeleine Proust pour son roman “La Madeleine Proust, une vie”. L’occasion aussi de dévoiler la nouvelle signalétique qui orne dorénavant la façade de la médiathèque. Chantal Torck, Vice-présidente, en charge de la commission Culture et Animation

“Ce Plan Local dʼUrbanisme Intercommunal est un grand projet pour lʼavenir de notre territoire et de nos communes.” Beaucoup de communes sont confrontées aujourd’hui à des difficultés dans l’obtention de permis de construire. En effet, faute de documents d’urbanisme (carte communale, Plan d’Occupation des Sols, Plan Local d’Urbanisme), c’est le RNU ou Règlement National d’Urbanisme qui s’applique. Or les lois qui se multiplient dans ce domaine (loi SRU ou Solidarité et Renouvellement Urbain de 2000, loi ALUR ou Accès au Logement et Urbanisme Rénové de 2014) rendent la réglementation très complexe. Si on y ajoute la loi de modernisation agricole de 2010 et la loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt de 2014 qui fixent des règles sévères pour la consommation de l’espace, le nombre de certificats d’urbanisme refusés dans nos communes est en augmentation. Ces modifications législatives ont même fait que certains certificats d’urbanisme délivrés à une période sont aujourd’hui caducs si la construction ne s’est pas faite ! La rédaction d’un document intercommunal Afin de garantir la possibilité de construire pour assurer l’avenir de nos communes, la création d’un document d’urbanisme à l’échelle intercommunale est une réponse. Réponse financière tout d’abord : le coût d’un tel document, qui va nécessiter plusieurs années d’études ne sera pas plus élevé que le coût de 21 documents communaux additionnés. Réponse communautaire : ce document est l’occasion de faire un diagnostic du territoire, territoire marqué par de forts enjeux agricoles et environnementaux puisqu’il est par exemple couvert par deux sites Natura 2000.

Réponse d’avenir du territoire puisque ce diagnostic permettra d’établir le Plan d’Aménagement et de Développement Durable de la Plaine Jurassienne. Une organisation déjà en place… Il est trop tôt pour dicter les conclusions d’une étude qui n’est pas encore commencée. Mais le projet avance. Il a été validé par le Conseil communautaire, le cahier des charges pour le bureau d’études qui établira le document est pratiquement finalisé, un recrutement pour accompagner la Communauté de communes sur les aspects environnementaux et en particulier la problématique de l’eau a été lancé… ainsi que les modes de gouvernance et de concertation. Ce plan intercommunal verra évidemment les communes largement associées à sa réalisation. Nous ne sommes pas les premiers dans le département à nous lancer dans un tel document : nos voisins de la Communauté de communes du Val d’Amour viennent d’achever le leur. Ce sera pour nous le grand projet de la seconde moitié de la mandature actuelle.

Et le très haut débit ? Le très haut débit chez tout le monde est une grande priorité de La Plaine Jurassienne. Un vote favorable au Conseil communautaire du 08/09/2016 a entériné une affectation de 1,6 million d’euros pour le déploiement de la fibre optique dans les 10 ans à venir. Le Conseil départemental du Jura, volontaire dans la démarche, a de son côté voté des budgets qui viendront en complément des investissements prévus par les Communautés de communes du Jura. La Plaine Jurassienne a donc transmis une demande de financement au Conseil départemental pour finaliser le financement de ce vaste projet. Réponse attendue très prochainement.

La Plaine Jurassienne. Patrick PETITJEAN (président), Christian LAGALICE (1er vice-président délégué), en charge de la commission Aménagement et Développement, Guy SAVOYE (vice-président), en charge de la commission Développement durable, Tourisme et Loisirs, Chantal TORCK (vice-présidente), en charge de la commission Culture et Animation, Isabelle LACAILLE (vice-présidente), en charge de la commission Service à la Population. Les membres du bureau : Pierre THIEBAULD, Alexandre CROT, Dominique ROUSSEAU, Gérard MICHAUD, Philippe JUPPET, Robert MICHAUD, Serge LOTTE, Pierre GAY Les villages de la Plaine. Annoire, Asnans-Beauvoisin, Balaiseaux, Bretenières, La Chaînée des Coupis, Chaussin, Chemin, Chêne Bernard, Gatey, Les Essards Taignevaux, Les Hays, Longwy-sur-le-Doubs, Molay, Neublans-Abergement, Petit-Noir, Pleure, Rahon, Saint-Baraing, Séligney, Saint-Loup, Tassenières Communauté de Communes, 3 Place du Collège 39120 Chaussin. Tél. 03.84.81.70.22 - Fax : 03.84.81.75.01 - www.cc-laplaine-jurassienne.com Le secrétariat est ouvert les lundi, mardi et mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h 45, les jeudi et vendredi de 9 h à 12 h.

Interviews, rédaction et mise en page réalisées par le “Pays Dolois”. Edité par La Plaine Jurassienne. Directeur de publication : Patrick Petitjean.


Médiathèque André Besson - Chaussin

André Besson s’affiche et offre son nom à un prix littéraire… Lola Sémonin, alias La Madeleine Proust, première lauréate André Besson et Lola Sémonin, alias La Madeleine Proust, forment un beau couple littéraire. Ils se connaissent depuis longtemps et se sont retrouvés le vendredi 23 septembre à la médiathèque André Besson à Chaussin. L’un pour honorer un nouveau prix qui porte son nom et l’autre pour le recevoir. Ils étaient en effet tous deux invités par l’association comtoise des auteurs indépendants qui est à l’initiative de ce nouveau prix littéraire régional. Quatre auteurs Francs-Comtois étaient en compétition finale. Lola Sémonin en est sortie gagnante. C’est donc elle, émue, qui recevait, devant une large assemblée, le prix André Besson des mains… d’André Besson ! Un grand moment ponctué de prises de parole de grande qualité. Quelques instants avant cette cérémonie, André Besson avait dévoilé la signalétique installée par La Plaine Jurassienne sur la façade de la médiathèque qui porte son nom depuis 2014.

André Besson et Lola Sémonin

Semaine bleue

Une semaine intergénérationnelle La semaine nationale des retraités et personnes âgées, communément appelée “Semaine Bleue” a lieu dans toute la France du 3 au 9 octobre. Programme et manifestations organisés par la Ville de Dole.

Pour tous renseignements : CCAS - 23, Av. Georges Pompidou - 39100 DOLE 03.84.72.96.96

cc as

Centre Communal d’Action Sociale de Dole

A Dole comme ailleurs, l’objectif de la Semaine Bleue est de faire le lien entre “les seniors et les jeunes” explique Jean­Marie Sermier, le député­ maire de Dole. Pendant cette semaine, deux moments phares sont prévus : la guinguette pour danser et participer à des petites animations le lundi 3 octobre et la journée intergénérationnelle du mer­ credi 5 octobre au Manège de Brack. Cette dernière associe des ateliers le matin et une pièce de théâtre jouée par les enfants de la MJC l’après­midi. Des moments d’échange et de convivialité pour “lutter contre l’isolement” précise Justine Gruet, adjointe chargée des seniors et des liens intergénérationnels. “La qualité des échanges entre les générations prime. Pour cela, nous multiplions les partenariats lors de chaque édition. Cette année, l’Institut de For­ mation des Soins Infirmiers s’implique dans l’anima­ tion de notre traditionnelle guinguette. La MJC s’in­ vestit pour la journée intergénérationnelle. Guy Dubled a mis en scène un beau spectacle autour du thème des Fables de La Fontaine. Un thème com­ mun aux générations présentes lors de cette journée car la morale et les valeurs restent! Tout au long de la semaine, découvrez aussi l’exposition du concours photos au Manège de Brack et votez pour votre photo préférée !”

Jean-Marie Sermier et Justine Gruet

Un investissement toute l’année Justine Gruet le sait, “la mobilisation contre les per­ sonnes âgées a lieu toute l’année. La ville de Dole compte 1900 personnes ayant plus de 80 ans”. Un nouveau dispositif a permis d’attribuer une liste de personnes âgées à chaque élu. Ces personnes fra­ giles sont ainsi contactées en cas d’alerte canicule par exemple. “Dole est une ville à taille humaine, ce travail de veille est possible, même si nous ne rem­ plaçons pas le CCAS, chacun son rôle”. Les seniors seront aussi à l’honneur les 14 et 15 avril prochain avec des ateliers, des conférences et des stands d’informations organisés à La Commanderie dans le cadre des “Journées seniors en famille”.

Au programme : Lundi 3 octobre : la guinguette au Manège de Brack de 14 h à 18 h. Animée par Michel Balland et la participation de l’Institut de Formation des Soins Infirmiers de Dole. Mercredi 5 octobre : journée intergénérationnelle au Manège de Brack. 9 h 30 ­ 11 h 30 : ateliers seniors­jeunes, cuisine, bricolage, jeux, gym adap­ tée, maquillage. Présentation des drapeaux des

anciens combattants. 12 h : repas tiré du sac. 14 h 15 : discours des officiels. 14 h 30 : théâtre “les Fables de La Fontaine”, présenté par les enfants du club théâtre de la MJC, les résidents des EHPAD et des membres des clubs loisirs seniors, démonstration de danses et chorale de la retraite sportive. 16 h 00 : moment convivial autour du goûter. Bus prévus au départ de Dole. Renseignements : 03 84 72 96 96

A ARBOIS AUSSI ! Dimanche 9 : “Marche bleue” départe­ mentale, 2 parcours (20 et 40 mn) dont un pour les personnes à mobilité réduite et le plus grand avec des com­ mentaires historiques par le Dr Philippe Bruniaux. Parking de la salle Omnisport du Champ de Mars à 13 h 45. Puis goû­ ter gustatif.

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20 Ville &

Village Le château Bellevue

Châtenois,

au passé et au présent… Au sud du massif de la Serre, Châtenois pourrait être encore un petit paradis terrestre si deux grandes dames ne s’étaient invitées ; la première, la cimenterie de Rochefort-sur-Nenon démarrée en 1972, et la seconde, l’autoroute A36 ouverte peu après. Dans cette ancienne agglomération romaine importante, les ruisseaux des Vaux et Vèze continuent à emmener les eaux du massif dans le canal du Rhône au Rhin. Le Pays Dolois a fait une visite amicale aux Châtenaitais. Châtenois la romaine Une petite dizaine de communes fran­ çaises portent ce nom dont l’origine, d’après certains étymologistes, pourrait être la présence de châtaigneraies qui recouvraient la Serre autrefois. On peut aussi rapprocher ce vocable de “châ­ teau”, puisqu’au Moyen Âge, une forte­ resse dressait sa silhouette sur une motte. Durant un temps, le village s’est appelé “Chastenois­lez­Dole” afin d’évi­ ter toute confusion avec d’autres. Mais si on se réfère aux différents ouvrages historiques et aux nombreux vestiges retrouvés au cours des différentes fouilles, une importante agglomération romaine a existé en ce lieu. Des maisons de riches propriétaires y furent construites comme en témoignent les morceaux de colonnades, les corniches

de pierre, les chapiteaux, les morceaux de murs revêtus de peintures décora­ tives, ou encore les riches mosaïques, autant de vestiges retrouvés, sans par­ ler des nombreuses médailles datant de l’époque et les rues pavées en pierres posées verticalement, un signe qui ne trompe pas. D’ailleurs, au Moyen Âge qui suivit, le village devait conserver son prestige de centre commercial. En effet, des halles ont longtemps accueilli des marchés et des foires. Châtenois for­ mait une seigneurie particulière dépen­ dant de la prévôté de Rochefort. Une famille noble portant le nom y vécut durant plusieurs générations jusqu’au XIVe siècle, lorsque, en 1335, Jean de Châtenois donna tous ses biens à l’hôpital du Saint­Esprit de Besançon. Beaucoup plus tard, en 1668 lorsque

Louis XIV guerroya pour rattacher la Franche­Comté à son royaume, le prince de Condé avait établi son camp à Châtenois.

Un village vivant Nombreux sont les villages aujourd’hui qui ont perdu leur école. Châtenois a réussi à la conserver après s’être regroupé avec Amange et Audelange en 1994. Si les classes du primaire sont à Amange, les trois sections de l’école maternelle sont demeurées au centre de la commune, d’où une certaine ani­ mation chaque jour. Aurélie Chaudron en assure la direction et à ses côtés, Amélie Perreau est enseignante. En 2010, Audelange rejoignait un autre RPI (Regroupement Pédagogique Intercom­ munal). Hélas, il n’y a plus de com­

PHILIPPE BLANCHET, “Notre environnement s’est amélioré”

Après avoir emprunté l’escalier tour­ nant en bois ciré, nous pénétrons dans le secrétariat de mairie qui est également la salle du conseil munici­ pal. Au pied de cet escalier, une affiche apposée au­dessus d’une sonnette invite les personnes handi­ capées à sonner afin d’informer de leur présence. C’est dans cet espace parfaitement rénové que Philippe Blanchet, originaire de la commune et maire depuis 1995, et son premier adjoint Bruno Robe nous reçoivent. Aurélie, sympathique secrétaire se dévoue pour rechercher les rensei­ gnements nécessaires, alors que les élus récapitulent les travaux les plus importants réalisés ces dernières années.

Un patrimoine entretenu et des lotissements qui se continuent de se développer L’église construite en 1835 sur la

motte féodale de l’ancien château et dédiée à saint Vincent est entretenue régulièrement. Sa char­ pente en coque de bateau inversée a motivé son ins­ cription sur l’inventaire supplémentaire MH en mars 1998. Le gaz qui est arrivé au village en 1998 fut un progrès important. “Les 160 foyers que compte la commune ont pu, ou peuvent encore se brancher” précise le maire. Les lotis­ sements des Platanes et des Cha­ seaux créés dans les années 1970 ont été étendus. Le lotissement dit “de la passerelle” créé en 2015 offre huit parcelles nouvelles. “Il en reste quatre à vendre”, indique le premier magistrat. “Ces travaux se poursui­ vront d’ailleurs, comme aussi la réfection des voiries”. La construction d’une passerelle sur le ruisseau des Vaux en 2008 fut une commodité pour les habitants du quartier. L’achat de la maison Pannaux pour créer deux logements communaux a permis d’enrichir le patrimoine com­ munal. La toiture du bâtiment mai­ rie­école a été complètement réno­ vée en 2004, comme aussi la salle des fêtes un peu avant. Quant au projet cœur de village avec aire de loisirs et chemin piétonnier reliant les Chaseaux au village, il s’est concrétisé.

La qualité de vie, sujet sensible Mais la qualité de vie demeure un sujet sensible à Châtenois et Philippe Blanchet, parle du temps où la cimenterie larguait des poussières de calcaire sur une grande partie du vil­ lage. “Des filtres ont été installés, mais aujourd’hui, c’est surtout le bruit et parfois des odeurs sulfu­ reuses qui indisposent les habitants”, explique­t­il. Il faut dire qu’une partie du calcaire est extraite sur le terri­ toire et que le broyeur est particuliè­ rement bruyant. Le premier adjoint confirme, mais les deux élus recon­ naissent que l’entreprise a quand même beaucoup œuvré pour dimi­ nuer ces nuisances. “L’autoroute A36 qui emprunte le territoire sur une dis­ tance de 2 500 m génère également beaucoup de bruit car il y a de plus en plus de camions. Les premières habi­ tations sont à 150 m seulement” pré­ cisent­ils. Mais cela n’empêche pas le premier magistrat, ancien pilote d’hélicoptère dans l’armée, devenu agriculteur dans la ferme paternelle, de tout faire avec les membres du conseil municipal pour rendre la vie agréable à Châtenois. La commune est intégrée dans la Communauté d’Agglomération du Grand Dole et à ce titre, Philippe Blanchet, qui est membre du bureau en charge de l’économie sociale et solidaire, précise : “C’est une bonne chose d’être en communauté, mais il ne faut pas oublier les petites com­ munes…”.

merces, le dernier ayant fermé à la fin du siècle dernier. Même le café que tenaient Marthe et Albert Guyot avait déjà baissé ses rideaux. Quelques arti­ sans sont néanmoins encore présents, et, fait exceptionnel, le village abrite trois plombiers­chauffagistes avec les entreprises David Noirot, Emmanuel Pertus et Romaric Isarte. Anicetot Bar­ reira est paysagiste. Enfin, Michel Meu­ nier reçoit des gens de passage dans ses chambres d’hôtes aménagées dans une belle demeure du XVIIIe siècle, laquelle dispose d’un parc et d’une piscine. Cette enseigne “A la Thuilerie des Fon­ taines” qui incite presque à la rêverie a été ouverte en 1994. Concernant le monde associatif, diverses associations animent le village. Le Foyer Rural que préside Jean­Claude Rabouille, les asso­ ciations de chasse et de pêche respecti­ vement dirigées par Jean­Claude Bigueur et Gilles Bohl, la gymnastique avec Chan­ tal Bohl et le club des Charmes animé par Yvette Roz, qui s’emploie à distraire les anciens de la commune. Dans cette vallée de la Vèze, le milieu agricole est encore représenté par deux exploitations, celle de Philippe Blanchet qui est uniquement céréalière, et celle

La fontaine du Pontot aujourd’hui

de Frédéric Chaillot qui, outre des céréales, fait de l’élevage et produit du lait alimentant la fruitière de Chevigny.

Au sommet du village, un château à vendre Le château sensé défendre le village au Moyen Âge fut détruit en 1402. Il s’agis­ sait d’une forteresse entourée de larges douves. Pourquoi a­t­elle été incendiée en ce début de XVe siècle ? Seul un autre Philippe, le Hardi celui­là, pourrait nous éclairer, mais il est mort en 1404 ! Etienne de Bernaud la remplaça par une habitation qui fut brûlée à son tour en 1636 par l’armée française. Pour se repérer, tout cela se trouvait à l’empla­ cement de l’église. Mais aujourd’hui, une autre bâtisse importante fait parler d’elle depuis plusieurs années : il s’agit du château Bellevue construit au XIXe siècle par un riche propriétaire, sénateur de Côte­d’Or, sur la plus haute partie du village, à quelque deux kilo­ mètres du centre. Racheté par la société Peugeot, il servit de colonie de vacances pour les enfants de son per­ sonnel. Entouré de nombreux hectares, la vue sur la basse vallée du Doubs et les plateaux du Jura est splendide et


CLAUDE PÉLISSIER : l’art du fer

OPEL ENTREPRISES

Claude Pélissier et quelques-unes de ses œuvres

Enfant du pays, Claude Pélissier a exercé le métier de fromager avant de bénéficier de la retraite. Avec son père Robert, ils furent les derniers à fabriquer du fromage à Châtenois, fermant leur fromagerie en 1972. Embauché à l’usine Bel de Dole, il y fit une longue car­ rière, jusqu’en 2006. C’est alors que, pour meubler ses longs moments de loisirs, il décida de satisfaire sa passion pour le métal, en donnant une nouvelle vie à des morceaux de fer­ raille de récupération. Autodidacte, il apprit à souder, meuler et, chauffant et tordant le métal sous la flamme du chalumeau, les créations prirent vie comme par magie. Encouragé par ses amis surpris du résultat, ses productions devinrent de véritables œuvres d’art et, au fil des années, il évolua vers la création de figures originales comme cette pièce récem­ ment imaginée : un magnifique morceau de corail. En 2012, il fut honoré d’obtenir le 1er prix en Art déco au salon de Thise. Comme l’artiste­peintre qui travaille entouré de ses œuvres, Claude a installé son atelier dans son sous­sol, au milieu de ses réalisations, une véritable petite caverne d’Ali Baba. On peut le rencontrer dans diverses expositions orga­ nisées dans la grande région et sur plusieurs marchés de Noël. imprenable. Claude Germain en devint proprié­ taire, puis, en 1993, une société civile immobi­ lière dont l’un des membres est la fondation suisse pour la conscience Krishna, branche monothéiste de l’hindouisme, en fit l’acquisi­ tion. De nombreuses réunions ont eu lieu dans cette belle demeure entourée de divers locaux. Aujourd’hui, cette propriété est gardée dans l’attente d’un nouvel acquéreur.

Présentation : Canton de Rochefort­sur­Nenon en 1793 Canton d’Authume en 2015 Communauté d’agglomération : Grand Dole Paroisse : les Rives du Doubs Altitude : de 207 m à 348 m Superficie : 803 ha Population : 382 habitants en 2014 (400 aujourd’hui)

Seule l’église n’a pas changé… Ainsi va Châtenois, village ô combien accueil­ lant. La grande épidémie de fièvre meurtrière de 1783, qui n’épargna même pas le docteur Girod venu soigner les malades, ne s’est jamais reproduite. Son souhait fut d’être inhumé dans le cimetière local et il le fut. En se promenant, il faut voir les fontaines, dont celle du Pontot équipée d’un lavoir, construite en 1886 et ornée d’une belle croix en pierre. Son eau ne semble pourtant pas bénite… La petite chapelle réno­ vée située à l’emplacement du chœur de l’église primitive construite au XIIIe siècle est à voir, comme les deux jolies croix pattées qui indi­ quent qu’on s’approche de la Serre. L’arborétum aussi peut être un lieu de promenade, et pour­ quoi ne pas rendre une petite visite au ferron­ nier d’art ? Il risque d’être en plein travail… JT

La mairie-école et l’église

Les derniers maires : 1920 – 1956 : François Gey 1956 – 1965 : Joseph Budin 1965 – 1971 : Auguste Touyard 1971 – 1983 : René Cazade 1983 – 1995 : Robert Fernoux 1995 – : Philippe Blanchet

Le conseil municipal : Philippe Blanchet : maire Bruno Robe : 1er adjoint David Stéfanutti : 2e adjoint Florence Aubrun, Fabien Bailly Martine Boucon, Marie­Sophie Gommeret Gabrielle Jouary, Hervé Lallement Christine Pélissier, Jean­Claude Rabouille

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22 sports

Pays Dolois n°186 - Octobre 2016

Le sportif du mois

SUIVEZ VOS ÉQUIPES !

Yoan Mignot

FOOTBALL

25/09/16 : Mouchard/Arc-Mont/Vaudrey (2) 0-0, Montbarrey-Chaux du Dombief 3-4,

Division Honneur

Classement au 25/09/16

03 et 04/09/16 Roche/Novillars-Jura Sud (2) 0-1, Bresse Jura-Baumes les Dames 0-1, Jura DoloisClémenceau 3-2, Saint Vit-Champagnole 2-0 07/09/16 Champagnole-Jura Dolois 2-3, Jura Sud (2)-Bresse Jura 2-0, 17 et 18/09/16 Jura Dolois-Besançon PS 3-1, Bresse Jura-Roche Novillars 5-3, Pontarlier (B)Champagnole 1-2, Pont de Roide-Jura Sud (B) 1-2

1. Macornay 16pts - 2. Foncine 13pts - 3. Mont/Vaudrey (2) 11pts - 4. Chaux du Dombief 11pts - 5. Monbarrey 10pts - 6. Aiglepierre (2) 10pts, 7. Plateau 39 10pts, 8. La Joux (2) 6pts, 8. Perrigny Conliège 9pts - 9. ASPTT Grand Lons 7pts - 10 La Boux (2) 7pts - 11. Mouchard Arc (2) 4pts - 12. Andelot 4pts.

Classement au 18/09/16 1. Belfortaine (ASM FC (2) 12pts +11 - 2. Jura Dolois Football 12pts +4 - Jura Sud (2) 12pts +3 - 4. Saint Vit 9pts - 5. Pontarlier (2) 9pts - 6 Pont de Roide Vermondans 7pts - 7. Baume les Dames 7 pts - 8. Roche Novillars 6pts 9. Champagnole 6pts - 10. Clémenceau 6pts - 11 Grandvillars 6pts - 12. Bresse Jura 6pts - 13. Levier 3pts - 14. PS Besançon 3pts.

LR3 Poule A 03 et 04/09/16 : PS Besançon (2)-Sud Revermont 2-1, Champagnole-Château de Joux 4-3, Pouilley les Vignes-Vaux les Saint Claude 5-0, Foucherans-Bresse Jura 2-4, Jura Sud (3)- Saint Vit (2) 12 17 et 18/09/16 : Sud Revermont-Pouillez 1-1, Champagnole (B)-Bresse Jura (B) 2-1, Saint Vit (B)-Foucherans 1-1, Ornans (B)-Jura Sud (C) 2-0, Vaux les St Claude-Clémenceau (B) 3-0

Classement au 18/09/16 1. Ornans (B) 8pts 2. Champagnole (B) 8pts, 3. Pouillez Vignes 6pts, 4. Saint Vit (B) 6pts, 5. Château de Joux 5pts, 6. PSB (B) 5pts, 7. Bresse Jura Foot (B) 5pts, 8. Vaux les St Claude 5pts, 9. Sud Revermont 3pts, 10. Foucherans 3pts, 11. Jura Sud Foot (C) 2pts, 11. Clemenceau Besançon (B) 2pts.

Poule B 03 et 04/09/16 : Damparis-Morbier 0-4, Mouchard/Arc-Poligny 2-4, Les 2 Vels-Jura Dolois 2-3, Jura Nord-Larians Munans 5-1 17 et 18/09/16 : Morbier-Mouchard 4-1, Poligny/Grimont-Saône Mamirolle 4-4, Larians Munans-Chatillon 4-1, Damparis-Dannemarie 1-0, Roche Novillars-Les Deux Vels 2-3, Jura Dolois (B)-Jura Nord 1-5.

Classement au 18/09/16 1. Jura Nord 8pts - 2. Morbier 8pts - 3. Saône Mamirolle 6pts - 4. Poligny/Grimont 6pts - 5. Jura Dolois Football (B) 5pts - 6. Les 2 Vels 5pts - 7. Larians Munans 5pts - 8. Damparis 5pts - 9. Dannemarie 3pts - 10. Chatillon Devecey 3pts - 11. Roche Novillars (2) 2pts - 12. Mouchard/Arc 2pts.

2e Division de District 04/09/16 : Sud Revermont (2)-PS Dole Crissey 11, Plaine 39-Saint Aubin 2-0, Lons-Rochefort Amange 0-3, Aiglepierre-Jura Nord 4-0, ChoiseyJura Dolois (3) 1-3 11/09/16 : Lons (3)-Jura Nord (2) 0-3, Jura Dolois (3)-Brenne Orain 0-3, PS Dole-Crissey-Choisey 01, Rochefort/Amange-Sud Revermont 8-1, St Aubin-Aiglepierre (reporté), 18/09/16 : Plaine 39-Jura Dolois 2-0, Choisey-Rochefort/Amange 1/5, Jura Nord (2)-Saint Aubin 1-2, Brenne Orain-PS Dole Crissey 1-4 25/09/16 : Sud Revermont Jura Nord 1-0, Lons (3)-Choisey 3-2, Rochefort/Amange-Brenne Orain 4-0, PS Dole Crissey-Plaine 39 (reporté), SirodSaint Aubin (reporté), Jura Dolois (3)-Aiglepierre 23

Classement au 25/09/16 1.Rochefort Amange 16pts - 2. Aiglepierre 12pts 3. Lons (3) 9pts - 4. Plaine 39 8pts - 5. Brenne Orain 8pts - 6. Sud Revermont (2) 8pts - 7. Choisey (7pts) - 8. JDF (3) 7pts - 9. PS Dole Crissey (7pts) - 10. Jura Nord (2) 7pts - 11. Saint Aubin 5pts - 12. Sirod 3pts.

3e Division de District

Vainqueur à Etrabonne, Autrey-les-Gray, Frotey, Uzelle, deuxième à Sainte-Marie et 3e à Andelot, le Dolois a décroché le titre de champion de FrancheComté 2016 de moto cross .

Poule C 04/09/16 : Molay-Pleure 2-1, Souvans-Foucherans 3-5, Chaussin/plaine-Rahon 1-2, Trois MontsGevry 3-1, Damparis (2)-Mont/Vaudrey (3) 1-3, Saint Aubin-Archelange 0-1 11/09/16 : Gevry-Chaussin/Plaine (2) 2-1, Damparis (2)-Foucherans (2) 2-2, Mont/Vudrey (3)-Saint Aubin (2) 0-1, Rahon-Molay 3-3, Pleure/Souvans (Reporté), Archelange-Trois Mont (2) 0-0 18/09/16: Foucherans-Pleure 1-2, Souvans-Rahon 2-3, Molay-Gevry 1-2, Chaussin/Plaine (2)-Archelange 0-0, Saint Aubin (2)-Damparis (2) 3-3, Trois Monts (2)- Mont/Vaudrey (3) 3-2 25/09/16 : Saint Aubin-Foucherans 1-2, GevrySouvans 2-1, Archelange-Molay 2-1, DamparisTrois Monts 4-1, Rahon-Pleure (reporté), Chaussin/Plaine-Mont sous Vaudrey (3) 2-2

L’équipe du mois Rochefort/Amange L’équipe C de Jura Dolois Football est en tête de la 3e division de District. Avec 8 points d’avance sur Choisey, l’équipe est en passe de monter en deuxième Division de District.

Classement au 25/09/16 1.Gevry 13pts - 2. Archelange 12pts - 3. Foucherans (2) 11pts - 4. Trois Monts (2) 11pts - 5. Rahon 10pts - 6. Damparis (2) 9pts - 7. Saint Aubin (2) 8pts - 8. Mont/vaudrey (3) 8pts - 9. Molay 8pts 10. Chaussin/Plaine (2) 6pts - 11. Pleure 5pts - 12. Souvans (3pts).

RUGBY Fédérale 3 18/09/16 Genlis-Grand Dole 6-16, 2. HaguenauPontarlier 6-36, Metz-Pont a Mousson 15-8, LonsNuits/Georges 13-13, Auxerre-Besançon 0-16 25/09/16 Grand Dole-Haguenau 14-06, PontarlierMetz 29-10, Pont à Mousson-Auxerre 18-25, Beancon-Lons 18-13, Genlis-Nuit/Georges 07-34

Classement au 18/09/16 1. Pontarlier 10pts, 2. Grand Dole 48pts, 3. Besançon 8pts, 4. Nuits/Georges 7pts, 5. Auxerre 4pt, 6. Metz 4pts, 7. Lons 3pts, 8. Pont à Mousson 2pts, 9. Genlis 0pt, 10. Haguenau 0pt.

Honneur 18/09/16 : Dole-Saint Apollinaire 11-13, TournusBuxy 10-9, AS Pougues/La Charité-Vesoul 5-13, Embar-Champagnole 9-8, Chagny-Cluny 7-3 25/09/16 : Buxy-Dole28-5, Vesoul-Tournus 13-3, Champagnole-Pougues/la Charité 25-11, ClunyEmbar 3-10, Charolais Brionnais-Chagny 30-22

Classement au 18/09/16 1. Vesoul 12pts, 2. Champagnole 11pts, 3. Buxy 11pts, 4. Embar 9pts, 5. Tournus 8pts, . 6. Charolais Brionnais 6pts, 7. Cluny 6pts, 8. Saint Apollinaire 5pts, 9. Chagny 4pts, 10. Dole 1pts, 11. AS Pougues/la Charité 0pt.

HANDBALL Prénationale 17/09/16 : Arnay le Duc-Ent Dole/Chaussin 22-25, Saint Vit Beaune 18-23, Longvic-Meursault 26-33, Doubs/central-Maiche/Morteau 20-24, Chevigny St Sauveur/Entente Saônoise 25-11, Val de SaôneVesoul 35-16

Classement au 18/09/16 1. Val de Saone pts2. Chevigny/Sauveur 3pts, 3. Meursault 3pts, 4. Beaune 3pts, 5. Maiche 3pts, 6. Dole 3pts, 7. Arnay le Duc 1pt, 8. Doubs Central 1pt, 9. Saint Vit 1pt, 10. Longvic 1pt, 11. Entente saonoise 1pt, 12. Vesoul -13pts

Prénationale M 18/09/16 : Entente Saône Yonne-Semur 26-32, Lure-Val dʼOgnon 20-25, Pontarlier-Danjoutin 3623, Nevers-Creusot 28-21, Fontaine els Dijon-Palente 28-24, Chaussin-Marsannay 29-23, Luxeuil-Pays Nuiton 35-20

Poule B

Classement au 18/09/16

04/09/16 : Foncine-Montbarrey 4-2, La Joux-Mont sous Vaudrey (2) 0-1 11/09/16 : Foncine-Mont/Vaudrey (2 3-2, Montbarrey-Andelot 7-0 18/09/16 : Andelot (2)-Mont sous Vaudrey 0-4, Mouchard/Arc-Montbarrey 1-3

1. Luxeuil 3pts - 2Pontarlier 3pts, 3. Nevers 3pts, 4. Semur 3pts, 5. Chaussin 3pts, 6. Val de Lʼognon 3pts, 7. Fontaine les Dijon 3pts, 8. Palente 1pt, 9. Lure 1pt, 10. Entente yonne 1pt, 11. Marsannay 1pt, 12. Creusot 1pt, 13. Danjoutin 1pt, 14 .Nuiton 1pt.

Karim Chahid - Grand Dole Rugby “Objectif : terminer dans les 4 premiers dans la poule” Après une saison catastrophique, comment le Grand Dole Rugby, nouvelle entité jurassienne, aborde la saison 20162017 ? Karim Chahid co­entraîneur du Grand Rugby. “Je ne qualifierai pas notre saison, de saison catastrophique car nous n’avons pas disposé de moyens pour affronter l’élite du rugby amateur. Ce fut une année riche d’enseignements pour tout un club. Il y a un immense fossé entre la F2 et la F3. Je retiens l’état l’esprit et la force mentale des joueurs. On était bon dans le contenu pendant 50 minutes contre des grosses écuries et derrière, on a flanché par manque de profondeur de banc. Nous ne pouvons pas concevoir de jouer à ce niveau avec 2 entraîne­ ments par semaine. C’est juste pas possible. Il est évident que cette relégation fut une déception bien légitime, après ça ne sert à rien de se lamenter, nous nous sommes retroussés les manches et mis au tra­ vail afin de préparer cette saison.”

Quel recrutement avez-vous réalisé pour la saison 2016-2017 ? K.C. “On a perdu des hommes forts dans l’effectif, notamment devant, avec Nicolas Arnaud, Christophe Bernardo, Maxime Trossat, Romain Jambez, Stéphan Jones. C’était tous des titulaires indispensables. Le recrutement a été ciblé pour compenser l’absence de ces départs. On a surtout ciblé des jeunes comme Alexis Garnier, Thomas Leroy, Abdel Ennajar, Hugo Pérez, et Lutumailagi arrivé fin septembre, moyenne d’âge 22 ans. Ils n’ont pas mis longtemps à intégrer le groupe et don­ nent beaucoup de satisfactions.”

Déjà deux victoires au compteur, quel est l’objectif 2016-2017, quel est l’objectif du GDR ? K.C “C’est une année de transition, nous sommes dans une démarche de reconstruction. Nous sommes dans la poule avec des équipes ambi­ tieuses, telles que Pontarlier, Besançon, Auxerre, Nuits­saint­Georges... Nous nous sommes fixés un nouvel objectif celui de terminer dans les 4 premiers de cette poule afin de disputer les phases finales.”

Quels seront les moments forts de cette saison 2016-2017 ? K.C “Chaque match disputé sera un moment fort quand je vois la qua­ lité de nos entraînements animés par Brice Sarandao, Didier Dejan, Anthony Jeaneau et moi­même. Un de nos objectifs prioritaires, c’est d’être constant dans la performance. Nous savons que nous sommes très attendus mais nous savons aussi que nous sommes une équipe capable du meilleur comme du pire.”

Le Grand Dole Rugby va jouer une partie de ses matchs au stade de la Pépinière à Tavaux, mais il viendra également à Dole au stade Robert Bobin Les match du Grand Dole au stade Robert Bobin - Samedi 29/10/2016 : GDR / NUITS - Samedi 11/03/2017 : GDR / BESANCON - Samedi 01/04/2017 : GDR / PONTARLIER volkswagen.fr

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L’accès à un emploi pérenne…

ETP Synergie : du travail, du vrai ! La mission d’ETP Synergie, département travail d’ETAPES, est de permettre à des personnes en situation de handicap d’accéder à un emploi pérenne. Une vraie production pour une “logique économique au service d’une finalité sociale”.

G

Patrick Gorris, chef de service responsable de production des activités industrielles “Les activités industrielles d’ETP Synergie sont basées dans un bâtiment de 8 000 m² situé sur la zone des Epenottes à Dole. Un bâtiment moderne qui permet de répondre aux besoins de la clientèle et d’accueillir l’ensemble des travailleurs dans de très bonnes conditions. A l’ESAT, Etablissement et Service d’Aide au Travail, nos activi­ tés principales sont le conditionnement et l’assemblage pour le sanitaire, le médical, le paramédical, la grande distribution… mais aussi la connectique, l’automobile ou l’électroménager. Notre atelier de mécanique équipé de tours, d’un centre d’usi­ nage à commande numérique, de scies… qui permettent le débit, l’ébavurage, la reprise et l’usinage de l’inox, l’alumi­ nium, l’acier ou le laiton. Nous proposons aussi des activités hors de nos ateliers : le nettoyage de parkings, la restauration (plonge, épluchage, dressage de plats), le conditionnement dans l’agroalimentaire ou l’industrie… Sur l’atelier EA, Entreprise adaptée, certifié ISO 9001, nous tra­ vaillons pour l’heure à l’assemblage et au conditionnement de bas de porte isolant, au montage et au câblage de distributeurs automatiques de bouteilles de gaz. Nous effectuons des reprises et le contrôle de produits électroniques, le câblage de connec­ teurs pour le bâtiment, l’assemblage de pompes et de tubes d’alimentation pour le secteur de l’industrie alimentaire. Nous réalisons aussi le débit de lopins destinés au secteur du ferro­ viaire, le perçage et l’assemblage de piquets inox pour le secteur du transport routier ou encore le filetage de tiges de fixation pour capotes d’hélicoptères.

2

le nombre d’entités chez ETP synergie : un ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail) qui est un établissement du secteur du médico­social. une EA (Entreprise Adaptée) qui est une entreprise du milieu ordinaire de travail. Les deux entités accueillent des personnes en situation de handicap et leur procurent un travail pérenne. G

15

G

le nombre de clients chez ETP Synergie. Parmi eux : Bassin Dolois : NP Jura, Electro PJP, Kohler, Parrot, Maison Ramel, Clavière… Jura : Dadaux, Thirode, Diager, Tente… Bourgogne/Franche­Comté : 3M, Parkéon, Alstom, Urgo, SNEF G

G

17

le nombre d’encadrants, répartis sur différentes fonctions allant du commercial à la qualité, l’administration des ventes en passant par les achats, l’approvisionnement, le stockage, la production et la maintenance.

130

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le nombre d’opérateurs de production : 81 sur l’atelier montage conditionnement 18 sur l’atelier mécanique générale 31 sur l’Entreprise Adaptée G

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5000

le nombre de m² dédié à l’activité industrielle : 1 400 m² de stockage 1 500 m² pour l’atelier de montage/conditionnement dont 110 m² de salle grise 900 m² dédiés à l’activité mécanique 1 200 m² pour l’entreprise adaptée G

G

G

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le chiffre d’affaire annuel de l’activité industrielle

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la progression du chiffre d’affaire sur l’année 2016

Derrière les façades du Mégas… Toute l’activité industrielle et commerciale d’ETAPES est maintenant regroupée sur le site des Epenottes dans un bâtiment à la hauteur de l’activité professionnelle des personnes en situation de handicap. En visitant nos locaux et découvrant nos acti­ vités, nombre d’acteurs économiques ont découvert un monde qu’ils ne soupçon­ naient pas et qui concrétise la qualité, la diversité et l’importance du travail réalisé dans nos ateliers. Insertion Profession­ nelle, Habitat, Accompagnement en faveur des personnes en situation de han­ dicap, ETAPES reste dans la ligne de ses missions fondamentales ! Gilles Chaffanges, directeur d’Etapes

Une stratégie payante… Chaque année, le secteur industriel en France est en baisse d’environ 4 %. Etapes a toutefois fait le choix d’investir dans de nouveaux locaux. Pourquoi ? Commercialement pour mieux répondre en terme de qualité et de délai aux exi­ gences toujours plus importantes de nos clients. Socialement, pour offrir à l’en­ semble des personnels des conditions de travail agréables et sécures. ETP Synergie relève le défi d’améliorer ses productions pour pérenniser les activi­ tés industrielles. Fidéliser les clients actuels, en capter de nouveaux et adap­ ter les travaux aux compétences des personnes en situation de handicap, tels sont nos objectifs. Les résultats tant économiques que sociaux démontrent la pertinence de la stratégie choisie. Gilles Grosperrin, directeur ETP Synergie


info déchets

JOURNAL DE LA PRÉVENTION ET DU TRI DU SICTOM DE LA ZONE DE DOLE

Que faire de vos DEA ? Les Déchets d’Eléments d’Ameublement 3 POSSIBILITÉS •Faites plaisir à quelqu’un en donnant vos anciens objets ou en utilisant différents sites en ligne de dons, de trocs ou de ventes. •Pensez aux associations qui récupèrent ces déchets pour lutter contre le gaspillage tout en contribuant au réemploi. •Jetez vos DEA en déchèterie. En partenariat avec Eco-mobilier, les objets collectés sont recyclés, utilisés comme source d’énergie ou rénovés (Plus d’informations : www.eco-mobilier.fr)

Dans une seule et même benne, la déchèterie reprend : • Les matelas et sommiers. • Le mobilier en plastique comme les salons de jardin. • Le mobilier en bois : buffets, tables, bureaux, armoires, lits… • Les fauteuils et canapés. • Les meubles de cuisine et de salle de bains (SANS LES EVIERS ET ROBINETTERIES).

• Le mobilier en ferraille.

LE SAVIEZ-VOUS ? Un badge de déchèterie et bacs = une adresse Les badges de déchèterie et les bacs attribués ne sont pas nominatifs. Ils correspondent à votre adresse d’habitation. Que vous soyez locataire ou propriétaire, le badge et les bacs sont attribués pour le logement. En cas de déménagement, vous devez laisser le badge et les bacs aux nouveaux habitants comme vous le faites avec les clefs.

Réduire vos déchets Une place e de compostage ? C’est quoi au juste ? Une placette, c’est un lieu regroupant plusieurs composteurs. Les placettes servent actuellement à valoriser les nombreuses épluchures des immeubles collectifs, des restaurants scolaires, des écoles, de la cuisine centrale de Dole, d’EHPAD et foyers logements, du centre spécialisé de Saint Ylie… En déposant des épluchures (fruits et légumes, marc de café, coquilles d’œufs…), vous obtenez du compost pouvant servir ensuite à nourrir la terre des potagers, plantes, fleurs et jardinets et permettant de réduire jusqu’à 30 % le poids des déchets de vos bacs couvercle gris. Les placettes de compostage se multiplient chaque année, bilan de ces cinq dernières années : 44 installations. Vous voulez mettre en place une placette dans votre résidence, immeuble, restaurant, restaurant scolaire, école… ? Merci de bien vouloir nous contacter. Les professionnels qui disposent de plus de 10 tonnes de biodéchet par an ont l’obligation de trier à la source, une placette est un des moyens. SICTOM de la zone de Dole - 22, allée du Bois - 39100 BREVANS - Tél. 03 84 82 56 19 - www.sictomdole.fr


sports 25

Pays Dolois n°186 - Octobre 2016

Les 30 Clochers

La traversée du Grand Dole

Routes du Jura

Près de 2 500 vététistes et marcheurs se sont donnés rendez au château de Crissey le 4 septembre dernier pour participer à la 12e édition des 30 clochers. Il y en avait pour tous les goûts puisque les randonneurs avaient le choix entre 6 parcours VTT entre 15 km et 100 km et 3 parcours de marche 24, 16 et 12 km.

La 8e édition de la Traversée du Grand Dole, organisée sur une seule journée le samedi 17 septembre, a connu une nouvelle fois un très bon succès. Ce sont 125 coureurs à pied et 150 marcheurs qui ont couru ou marcher pour Ophélie ou Chloé.

Le Old Cars Club a organisé samedi 3 septembre et dimanche 4 septembre sur les routes du Doubs et du Jura la 19e édition des routes du Jura. Cette année après 14 participations, les Belges Camille et Maxime Thirion ont fini par s’imposer dans la catégorie Expert.

Portes ouvertes Billard Club

Sport UNSS sur les stades du Pasquier

Après le succès enregistré aux forums des associations les 3 et 4 septembre dernier, le Billard Club dolois cher à Philippe Jupille a ouvert ses portes le samedi 10 septembre pour une découverte de ce sport et pour éventuellement enregistrer des nouveaux adhérents. Quelques futurs licenciés ont découvert les installations de la Visitation.

Plus de 180 jeunes sportifs des collèges du District de Dole ont participé le mercredi 14 septembre dernier à la journée du sport scolaire sur les terrains du Pasquier. Cinq ateliers Ultimate, Rugby Flag, Handball, Futsal, Tchoukball étaient proposés par les professeurs d’éducation physique des différents collèges. C’était une belle journée de cohésion entre les acteurs aussi bien les professeurs que les collégiens.

Cyclisme : La Gentlemen Avant de mettre les gants et le bonnet pour organiser le cyclo cross du 1er novembre, le vélo club dolois met tout en œuvre le 18 octobre près du gymnase Lachiche pour organiser la traditionnelle Gentlemen. Cette épreuve est un test chronométrée par deux coureurs. Cette année une fois encore, le régional de l’étape, Alexis Vuillermoz sera de la partie.

Rugby FFR : Pierre Camou en campagne à Dole Mercredi 14 septembre dernier, le président de la Fédération Française de Rugby, Pierre Camou, était de passage au Manège De Brack à Dole pour faire sa campagne électorale. Au cours de son intervention devant une petite assistance de dirigeants de club de rugby de Franche-Comté, il a expliqué pourquoi il voulait effectuer un troisième mandant à la tête de la FFR. “Dans ce monde totalement individualisé, ce club est l’élément central où tout le monde quelle que soit sa couleur, quelque soit sa religion se retrouve autour d’une seule chose : la balle ovale. Cela permet d’être ensemble pour partager et se respecter. Je ne suis pas et je ne serai pas quelqu’un de rupture, je suis quelqu’un de rassemblement” a expliqué tout au long de la soirée le président sortant qui brigue un troisième mandat à la tête de la FFR.

Course à pied : 25e Corrida de Chaussin Dans la foulée des courses de Dole samedi 17 octobre, ce sont les Chauss’Pied qui seront sur le pont pour mettre en place leur traditionnelle corrida. Cette épreuve se déroule sur 5 km et 10 km dans les rues de la cité chaussinoise sur un parcours extrêmement plat.

DOS

Pays Dolois Course à pied : 10 km et semi de Dole Le 9 octobre prochain, le DAC organise la fête de la course à pied sur le stade Robert Bobin. Cette journée athlétique va débuter dès 10 h du matin avec la deuxième marche dans le cadre d’ “octobre Rose”. Elle sera organisée par le DAC, Leadies circle et Agora (départ 10 h). Pour la 26e année un 10 km (départ 15 h 30) et un semimarathon (départ 13 h 15) seront également organisés.

PARTENAIRES DU DAC ET DE LA MANIFESTATION OCTOBRE ROSE


26 culture

Pays Dolois n°186 - Octobre 2016

A vos agendas

Un nouveau directeur pour développer le conservatoire

“Ma mission est aussi de travailler avec d’autres partenaires.” Nicolas Charrière Nicolas Charrière est le tout nouveau directeur du conservatoire de Dole à rayonnement départemental. Entre la gestion des sections de musique et de danse, écrire le nouveau projet d’établissement, les nouveaux partenaires à trouver et le développement des actions hors de la ville, le programme s’annonce bien chargé. Dynamique et très motivé, Nicolas Charrière a pris son poste de directeur du conservatoire de Dole depuis ce 1er septembre. L’évolution de son parcours professionnel illustre bien sa volonté de s’investir. En effet, l’homme a exercé comme enseignant pour l’Education nationale puis au conservatoire, il a ensuite été chargé d’actions culturelles pour le département de la Haute­ Saône puis directeur départemental pour 10 années également. “Le hasard a fait que je fonctionne par dizaine, je suis donc peut­être en poste pour 10 ans” lance amusé le nouveau directeur. En tout cas, les projets ne manquent pas. “Mon rôle est d’enrichir et de valoriser la structure, tout en créant de nouveaux champs de création. D’une façon générale, il faut savoir répondre aux préconisations de la DRAC et être en phase avec la politique culturelle de la ville”. Dans l’immédiat, le projet d’établissement doit être réécrit afin de conserver son label de rayon­ nement départemental. Plusieurs pistes peuvent être envisagées pour améliorer le dossier : tra­ vailler davantage l’innovation pédagogique qui fonctionne déjà très bien – cela peut passer par la création de disciplines, l’utilisation de nou­

velles technologies, des pédagogies diffé­ rentes… –, développer la section danse, mais aussi rayonner au­delà de Dole et notamment à travers les actions d’éducation artistiques et cul­ turelles, c’est­à­dire multiplier les interventions en milieu scolaire.

Et les actions de la Ville ? Financé par la Ville, le conservatoire continuera à planifier les Pupitres en liberté pour offrir 24 heures de musique classique, mais aussi les Auditeurs du Soir, ces concerts organisés à l’au­ ditorium Karl Riepp. “Ce n’est pas parce qu’un événement fonctionne, qu’il ne faut pas se remettre en question. Nous allons prochaine­ ment nous rencontrer pour en discuter”. Il faut aller encore plus loin et “ma mission est aussi de travailler avec d’autres partenaires”. Et pourquoi pas de développer d’autres thématiques ? En début d’interview, Nicolas Charrière nous confiait aimer “travailler la danse, mais aussi le théâtre et le cirque…”

Pour inaugurer sa nouvelle saison, le Conservatoire à Rayonnement Départemental Musique et Danse de Dole propose dans le cadre des “Auditeurs du soir” un concert composé d’œuvres pour instruments à vent et piano intitulé “Saint-Saëns et les bois”. Considéré comme le fondateur de l’école française des vents, Camille Saint-Saëns (l'auteur entre autres du célèbre Carnaval des animaux) avait pour principaux objectifs la clarté, la simplicité, la concision, l'équilibre et le refus de toute exagération. Il affirmait d'ailleurs, en une sorte de credo esthétique : “Pour moi, l'Art, c'est la forme.” Jean-Henry Burtey, flûte, Bernard Quilot, hautbois, Frank Brodu, clarinette et Franck Bonfiglioli, piano. Mardi 18 octobre - 18 h 30. Entrée : 5 euros – Gratuit pour les moins de 16 ans. CRD Musique et Danse de Dole. Auditorium Karl Riepp

Prochain rendez-vous le mardi 18 octobre. (voir ci-contre)

Médiathèques du Val d’Amour

C’est bientôt la Grande Lessive® ! Evénements, expositions ou ateliers, voici les prochaines datent de l’agenda des médiathèques du Val d’Amour. Au programme : des livres, de la passion et de belles rencontres entre les générations… La Grande Lessive®… Un drôle de nom pour une action initiée par la plasticienne Joëlle Gonthier il y a vingt ans déjà. Le principe est simple : “faire participer la population pour créer ensemble”. Avec de simples stylos, du tissu, de la peinture, du sable… chacun est invité à faire ressortir son âme d’artiste. Seules contraintes : l’œuvre éphémère doit être réalisée sur une feuille blanche A4 et sur le thème de la “Matière(s) à penser”. Les créations seront ensuite pendues à l’ex­ térieur sur un fil à linge. La manifestation, organisée deux fois par an, a su se dévelop­ per. Elle est désormais organisée dans plus de 97 pays ! Autre initiative de ce mois d’octobre : l’ex­ position de Catherine Louis. Des collages, des papiers déchirés et pliés comme des accordéons prennent vie et nous racontent une histoire… d’amour. Les créations ont fait l’objet d’un album jeunesse intitulé

“Amours”. A découvrir jusqu’au 16 octobre à la médiathèque de Mont­sous­Vaudrey.

Accentuer le lien intergénérationnel Les médiathèques du Val d’Amour, ce sont aussi des ateliers de chants polyphoniques (complets), un éveil au langage avec les bébés lecteurs et le renforcement des liens intergénérationnels. Grâce à un partenariat entre les accueils de Loisirs du Val d’Amour et l’association Lire et faire lire, des béné­ voles viennent lire des livres aux enfants le temps du périscolaire. “Le concept est un bel échange entre les générations. Des béné­ voles sont d’ailleurs toujours recherchés et peuvent nous contacter au 03 84 80 01 44” précise Caroline Bernabet, directrice des médiathèques du Val d’Amour. En ce sens, une autre action doit être menée du 3 au 9 octobre avec une maison de retraite dans le cadre de la Semaine Bleue (semaine natio­

nale des retraités et personnes âgées). “Les personnes âgées vont pouvoir confection­ ner des créations servant à la médiathèque comme des décorations ou des intercalaires pour ranger les livres” explique Caroline Bernabet. “Nous essayons aussi d’attirer les 11­18 ans. Une soirée leur sera prochaine­ ment dédiée avec une projection choisie par leurs soins. Et pourquoi ne pas développer dans l’avenir des activités autour du jeu vidéo ou de la musique assistée par ordina­ teur ?”. La médiathèque, c’est pour tout le monde ! La Grande Lessive®. Prochaine édition le jeudi 13 octobre. Des ateliers pour les enfants de 6 à 12 ans encadrés par Michèle Faivre-Miny sont organisés pour créer ces œuvres. Médiathèque Mont-sous-Vaudrey : mercredi 5 octobre de 14 h 30 à 16 h 30 (03 84 80 01 44) et Port Lesney-Bel Air mercredi 12 octobre de 14 h 30 à 16 h 30 (03 84 73 70 98).

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16 Octobre



culture 29

Pays Dolois n°186 - Octobre 2016

Musée des beaux-arts de Dole

“Il faut proposer des œuvres pour faire plaisir, mais aussi secouer, réfléchir, rigoler…” Amélie Lavin pour faire plaisir, mais aussi secouer, réfléchir, rigoler… C’est cela aussi l’art sous toutes ses formes.

Vous aimez la gratuité ? Le musée est-il assez fréquenté ? Depuis l’ouverture du musée en 1980, tout est gratuit sauf quelques apéromusées quand nous proposons des dégustations. Nous vivons des financements de la ville et de subventions. Après, nous savons tous qu’avec des finances en berne, il sera peut-être difficile de maintenir la gratuité dans l’établissement. Nous verrons jusqu’à quand nous pourrons tenir. La fréquentation du musée a été boostée au début des années 2000 avec la création d’un service des publics permettant de faire 15 000 à 17 000 visiteurs par an. Actuellement, nous sommes sur une moyenne de 18 000 à 25 000 visiteurs selon les années.

Êtes-vous amoureuse d’une œuvre du musée ? De beaucoup d’œuvres... J’aime notamment celle que j’ai dans mon bureau. Cette grande peinture signée d’Ida Tursic et Wilfried Mille a été réalisée à partir d’une image de presse. Elle représente une ancienne usine de Pologne en train de brûler. De ce tragique incendie, j’en fais un feu de joie. Cette peinture flamboyante me donne du peps et de l’énergie. J’aime aussi le portrait de la concubine de Jean-Denis Attiret et la toute petite peinture sur marbre “Noli me tangere” du XVIe siècle (signifiant “Ne me touche pas”) qui illustre la résurrection du Christ. On peut apercevoir les petites veines dans le marbre, reflétant toute l’intelligence de l’utilisation des matériaux.

En dehors du musée, quelles sont vos passions ?

Débordante d’énergie, Amélie Lavin est conservatrice du musée des beaux-arts de Dole depuis maintenant trois ans. Rencontre avec cette passionnée d’art qui s’investit énergiquement afin d’offrir aux visiteurs des expositions éclectiques. Amélie Lavin, vous êtes conservatrice du musée des beaux-arts de Dole. Vous êtes arrivée depuis trois ans maintenant. Aimez-vous la ville de Dole ? Vous sentez-vous bien ici ? Aimez-vous ce musée ? J’ai envie de dire, qui n’aime pas cette ville… J’ai grandi à Paris et beaucoup de gens me demandaient, d’un air amusé si j’allais survivre ! Dole est une ville atypique, petite mais avec tous les avantages que cela comporte comme la proximité avec le public. Dole possède tous les atouts dignes d’une grande ville. Sans oublier sa beauté, son architecture et son centre homogène et protégé. Je suis heureuse et fière de mon musée, surtout avec la très belle collection dont nous disposons. J’aime la faire découvrir aux habitués et à ceux qui ne la connaissent pas encore. Même les murs du musée ont une histoire et datent du 18e siècle...

Comment définissez-vous votre positionnement et votre rôle au sein du musée ? Êtes-vous libre d’organiser les expositions comme vous le souhaitez ? J’ai la chance de travailler avec une équipe municipale qui me fait confiance. Nous échangeons sur mes projets et je suis libre pour donner du sens aux projets. Nous ne sommes pas soumis aux diktats de la fréquentation et il faut donc accepter que certains projets soient moins grand public. Désormais, il s’agit du musée des beaux-arts mais aussi de l’art contemporain. Le nom pourrait être rediscuté…

Avec les dernières expositions, quel nouveau souffle avez-vous souhaité donner au musée ? Vers quoi vous orientez-vous ? Que souhaitezvous exprimer ? J’essaye de travailler pour offrir au public un lieu ouvert à tous. Je suis présente, disponible et nous misons sur une certaine forme de générosité. Cela fonctionne bien. Nous développons cette politique à travers les apérimusées organisés un ou deux mercredis par mois par exemple. Il faut varier la programmation pour qu’elle soit encore plus éclectique. J’ai encore plein d’idées comme faire venir davantage de créateurs, travailler avec des musiciens et intégrer plus de musique contemporaine… Il est nécessaire d’ouvrir le champ aux acteurs pour conforter ma vision du musée comme lieu transdisciplinaire. Le musée est un lieu de vie qui doit amener le visiteur à réfléchir.

La dernière exposition estivale “Mocrobiota” traitait de sujets majeurs... Mais artistiquement,

elle reste difficile d’approche... Aimez-vous les grands contrastes ? L’art non conventionnel ?

Que représente le public pour vous ? Vous préférez l’exposition ou le public ?

Un lieu ouvert à tous ne signifie pas aller dans le sens qu’attendent les gens. J’aime sortir des sentiers battus et jouer avec une petite dose de provocation. Le but est de changer des habitudes et montrer d’autres formes artistiques comme l’art contemporain. Pour être en phase avec l’actualité, je le montre sous des formes multiples. J’aime bien les projets un peu fous et aussi le danger. Le musée a aussi un rôle citoyen afin de se questionner sur les questions d’aujourd’hui et l’évolution de l’homme.

Le public est essentiel. Penser la place du public est d’ailleurs un acte récent qui remonte aux années 80 en France. Depuis 2001, une loi demande même aux musées français de créer un service dédié à la diversité des publics. Il faut proposer des œuvres à contempler

La programmation du musée est une empreinte, votre empreinte ? Il est difficile de parler de soi mais j’essaye de proposer une programmation qui sort des sentiers battus et ambitieuse comme je la souhaite. Pourquoi pas aussi offrir la possibilité à des artistes qui montent de laisser une trace au musée… J’aime redécouvrir des gens oubliés ou accompagner des personnes ayant déjà connu la notoriété et travaillant sur un nouveau projet. Il faut être dynamique et jeune d’esprit, peu importe l’âge que l’on a…

Le public pourra bientôt découvrir l’exposition “De David à Courbet”, pouvez-vous nous présenter cette exposition ? Elle est organisée en partenariat avec le musée des beaux-arts et d’Archéologie de Besançon, actuellement fermé, qui nous prête des œuvres. Elle est aussi réalisée en partenariat avec les musées des beaux-arts de Rennes et Clermont-Ferrand qui accueillent également l’exposition. Elle se compose d’un parcours thématique et chronologique du 19e siècle, avec différentes parties consacrées au préromantisme, au classicisme, au romantisme, à la peinture d’histoire avec la représentation du pouvoir, mais aussi aux portraits offrant toute l’expressivité et la psychologie, sans oublier les paysages.

C’est quoi pour vous une belle exposition ? Le sait-on au début ou à la fin ? Il est difficile de le savoir avant sauf pour les projets d’arts anciens car on sait que la thématique plaira au plus grand nombre. On gagne ainsi du temps pour se consacrer à d’autres projets plus difficiles. Nous ne pouvons jamais anticiper la réaction des gens. Après, je me dis que si une exposition me plaît, elle plaira. Les expositions sont dédiées aux autres mais on aime se faire plaisir et se dire qu’une exposition a bien réussi.

La vie me passionne, c’est pour cela que j’aime que le musée soit un lieu de rencontre, avec des propositions pluridisciplinaires. Tout m’intéresse et notamment les gens passionnés. J’aime construire des projets avec des personnes qui aiment leur métier. Dans ma vie, l’art se décline sous différentes formes et notamment la musique car je vis avec un musicien. J’ai fait de la musique et actuellement je chante. J’aime aussi boire F.P et manger... “De David à Courbet”. Du 14 octobre au 19 février (vernissage le 18 octobre). Entrée gratuite. Du mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, dimanche de 14 h à 18 h.


30 loisirs >ROUTE DES VILLAGES Vendredi 7 Octobre Théâtre “Larguez les amarres !” Crissey - Du 7 au 15 Octobre Les Baladins du Pont de Pierre vous propose cette comédie en trois actes de Jean-Claude Martineau. Mise en scène par Juliette Rofffet. Représentations à la salle des fêtes Vendredi 7 et 14 octobre à 20h30 Samedi 8 et 15 octobre à 20h30 dimanche 9 octobre à 15h. Infos et réservations au 06-51-36-80-48

Dimanche 9 Octobre Foire artisanale et puces Champvans A la salle des fêtes. Exposition-vente par des artisans de leurs productions (réalisation dans divers domaines) à l’intérieur de la salle. Puces sur le parking devant la salle. Renseignements heures repas : 03.84.79.15.81 ou 03.84.82.62.59

Mercredi 12 Octobre Loto royal de la Renaissance Tavaux Grand loto organisé par La Bravandrille Salle Gérard Philipe. Animé par Brigitte. Réservation au : 06 20 68 67 33 Début des jeux : 14h.

Vendredi 14 et samedi 15 Octobre Bourse aux jouets et au matériel de puériculture Asnans-Beauvoisin Dépôt des jouets (hors peluches) et matériel de puériculture le 14 octobre de 15h à 19h. Vente des jouets le samedi de 9h à 17h. Récupération des invendus le dimanche de 10h à 11h30. La bourse se déroule à la salle des fêtes. Dépôt des listes gratuits. Cependant l’APE conserve 20% des ventes

Samedi 15 Octobre Anniversaire Abergement-La-Ronce 30 ans de la chorale du foyer rural, avec de la magie, défilé de robes en papier, concert par la Chorale et partage du gâteau d’anniversaire, à 20h30 dans la salle des Fêtes

Concert Le Chœur des Roches La Loye Concert en l’église à 20h30 “De l’Atlantique au Volga”. Entrée 10 €, gratuit moins de 16 ans. Renseignements 06.88.61.21.64

Dimanche 16 Octobre Un dimanche de livres - Ounans Organisé chaque année au cœur du Val d’Amour par “Le Canard sur la Loue” à la salle des fêtes, un dimanche de livres rassemble plusieurs auteurs, historiens et romanciers de Bourgogne et Franche-Comté. Une belle occasion de découvrir leurs publications et de discuter avec eux en toute convivialité. De 10h à 18h. Entrée libre

Samedi 22 Octobre Election - Abergement-La-Ronce Election de Miss Franche-Comté de l’Association Comité Miss France à 20h Vide-école - Dole - Le 22 et le 23 Octobre Organisé par le Comité des Œuvres Sociales de Dole, à l’école Jeanne d’Arc de 9h à 17h. Mobilier scolaire, meubles de rangement, livres anciens de classe ainsi que du matériel en surplus, à un prix défiant toute concurrence.

Pays Dolois n°186 - Octobre 2016

EDITION Des petits livres consacrés aux dinos Voyageur et amoureux de la plume, l’auteur jurassien Pierre Gemme aime faire partager ses passions à travers ses écrits. Portrait croisé de l’auteur à l’occasion de la sortie de son dernier livre. A 52 ans, Claude Roy, de son nom d’auteur Pierre Gemme, vient de sortir un nouveau livre jeunesse intitulé : “Diplo est un héros”. Ce premier titre signe l’ouverture d’une série, consacrée aux petits dinosaures. Dans ces livres ludiques où l’enfant apprend de nouveaux mots de vocabulaire, rien n’a été fait au hasard comme le parallèle fait entre les particularités connues de l’espèce pour les mettre dans une relation de fiction. “Diplo est un héros” évoque ainsi la tolérance face à un diplodocus beaucoup plus grand que ses camarades. Ce livre et les suivants, accessibles dès 6 ans, offrent une double lecture : “Il s’adresse aux enfants mais aussi aux parents et aux enseignants. Des clins d’œil et des anachronismes sont dédiés aux adultes” précise l’auteur.

Un passionné de la vie Mais qui est vraiment Pierre Gemme ? Un voyageur entre le monde du réel et de l’imaginaire ? Un curieux se passionnant pour l’existence ? Un amoureux des mots toujours en quête de partage ? L’auteur est un peu tout cela à la fois. Cet enseignant, passionné d’écriture, l’est aussi pour la géologie et les voyages. Son parcours atypique d’enseignant en France et à l’étranger perpétue sa quête d’exotisme. Au printemps der­ nier, il était d’ailleurs en Namibie. Ce voyage au cœur du désert, lui a per­ mis de s’immerger “dans des paysages empreints de cette nature sau­ vage” et de partir en quête des traces du passé… L’auteur explique vouloir utiliser dans ses écrits ses multiples expériences. “J’ai besoin d’écrire, que je sois édité ou non. Avoir des lecteurs, c’est gratifiant car on est plus seul, on partage. Je m’imprègne du monde qui m’entoure pour le comprendre”. La collection de L’école des Dinos, lancée tout récemment, est le fruit d’un travail de réflexion sur les vrais dinosaures, tout en intégrant les pro­ blèmes des enfants d’aujourd’hui. Un deuxième titre intitulé “Anky a peur de l’eau” sort ce mois­ci. Le deuxième volet d’une longue et belle série... “Diplo est un héros” et “Anky a peur de l’eau” (dernier titre disponible le 15 octobre). Collection "L’école des Dinos" aux éditions Flammarion Jeunesse 5,60 dans les librairies, points de vente et sur www.livres-pierre-gemme.fr

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Mardi 4 : “Chaux, une forêt en mouvement”. Film de J.P. Macchioni. Avec la participation d’Alain Goy, forestier. A 20 h 30, 52 minutes, ados/adultes.

2e Salon “De fil en aiguille” opération Vill’en laine Saint Jean De Losne - Le 22 et le 23 Octobre L’association Saône Nature et Patrimoine et l’Office de Tourisme Rives de Saône organisent la 2e édition du Salon “De Fil en Aiguille”, dans le cadre de l’opération Vill’en laine (habillage du mobilier urbain et des arbres du 16 octobre au 10 novembre). 25 exposants de qualité, venus de toute la France, en laine, fil, feutre, tricot, couture, vêtements, décoration, point de croix et patchwork, ciseaux, … et plusieurs clubs présents. Ateliers tricotin et tricot. Ouverture les 2 jours, non stop, de 10h à 18h. Entrée 2 € (gratuit – de 14 ans). Grand parking. Rens. 03 80 79 08 33.

Mardi 11 : “L’Harmonie”. Film de B. Harrison. Avec la participation de Laurent Silvant, directeur d’orchestre d’harmonie. 20 h 30, 1 heure, ados/adultes.

Vendredi 28 Octobre Bourse aux vélos Dole - Le 28 et le 29 Octobre Organisée par le Cyclo-Club Dolois. Salle de sports des Templiers, rue d’Azans. Dépôt du matériel : vendredi 28 Octobre de 13 h à 20 h. Vente de matériel : samedi 29 octobre de 8 h à 19 h . Retrait de matériel invendu : samedi 29 Octobre 18 h. à 20 h. Attention : aucun dépôt de materiel le samedi 29 octobre. Renseignements : Daniel Caty tél. 03 84 82 29 37 – 06 33 92 85 33 et sur le site : Cycloclubdolois

Mardi 18 : “Bon-Papa, un homme sous l’occupation”. Film de F. Férault. Avec la participation de Christian Lagalice, professeur d’histoire. 20 h 30, 1 h 10, ados/adultes.

Samedi 29 Octobre

---> Associations, annoncez GRATUITEMENT vos manifestations sur notre site internet. Elles seront diffusées en ligne immédiatement et paraîtront dans la presse du mois.

Concert Big Band Friesenheim (Allemagne) et Crazy Jazz Band (Tavaux)

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Tavaux Le comité de jumelage de Tavaux propose un concert à 20h30 à la Salle Gérard Philipe avec la participation du Big Band de Friesenheim (Allemagne) ville jumelée et le Crazy Jazz Band (Tavaux) Entrée libre.

Rubrique “Annoncez votre manifestation” *Contenu de cette rubrique sous l’entière responsabilité des annonceurs

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L’entreprise Garcin existe depuis 1902. Elle fait partie du patrimoine artisanal dolois. L’entreprise a su évoluer au fil des décennies. En 2016, l’activité conti­ nue grâce à Frédérique Charvais, soucieuse de pérenniser un savoir­faire reconnu et séculaire. Frédérique Charvais, quelles sont les évolutions que vous avez apportées à l’entreprise ? En 2010, le service Pompes Funèbres a été créé, la Marbrerie Garcin propose un ser­ vice complet d’obsèques et de travaux de cimetière, caveaux et monuments. Un cré­ neau d’activité qui fait la renommée de l’entreprise Garcin depuis plus d’un siècle. L’accueil des familles endeuillées et leur accompagnement sont notre priorité, c’est apporter un soutien aux personnes dans un moment difficile où il faut être proche d’elles, avec un sens avisé du conseil pour

répondre à leurs souhaits et respecter leur budget. Qu’est­ce qui vous différencie de vos confrères ? Je suis très attachée à la qualité de l’accueil et l’échange avec les familles. La marbrerie Garcin, c’est un nom, devenu pompes Funè­ bres­marbrerie Garcin. Cette qualité de savoir­faire me permet de répondre aux attentes des familles qui nous font confiance pour certaines depuis plu­ sieurs générations. Le magasin d’articles funéraires, plaques et fleurs est aussi un

Quelles sont les évolutions que vous avez remarquées dans l’organisation des obsèques ? Depuis la création d’un funérarium et du crématorium rue des Nouvelles, à Dole, les familles peuvent à ce jour, par notre inter­ médiaire, bénéficier d’un service complet de qualité sur la région doloise. Ce qui est une aide précieuse pour les familles et pour le déroulement de la cérémonie. C’est une évolution notoire.

cripteur et garantit ses volontés sous la forme d’un contrat qui a valeur testamen­ taire. C’est aussi une volonté de respect vis­à­vis du défunt. Et la volonté de satisfaire notre clientèle.

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Quels sont vos espoirs pour votre profes­ sion ? Aujourd’hui, beaucoup d’organismes finan­ ciers font une proposition de versement d’un capital au décès de leur client. La mar­ brerie Garcin propose le contrat­obsèques. Il définit clairement les souhaits du sous­

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 186

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Hors-série octobre 2016 -

Nos conseils pour une rénovation réussie

Etablir une liste de travaux Vous pourrez ensuite établir une liste des tra­ vaux à réaliser en commençant par d’éven­ tuelles démolitions si elles s’avèrent nécessaires. Prévoyez le gros œuvre : conforter les fonda­ tions ou la charpente, refaire la toiture, ravaler les façades, ajouter des ouvertures, créer ou transformer des cloisons, réaliser des saignées pour le passage des gaines électriques, adapter la plomberie pour la création d’un espace sani­ taire, installer un plancher chauffant… Puis les huisseries, l’éclairage, les revêtements de sol et muraux… Quelle que soit la nature des travaux envisagés, vous devrez penser à y inclure l’amé­ lioration de la performance énergétique car les exigences en la matière deviennent de plus en plus importantes : isolation, étanchéité à l’air, ventilation, chauffage. Plus vos travaux seront menés globalement et bien organisés, meilleurs seront leurs résultats.

Bien choisir ses artisans Pour choisir les professionnels intervenants sur le chantier, privilégiez la proximité, vérifiez les qualifications, les références, la fiabilité finan­ cière et la garantie décennale. Demandez plu­ sieurs devis, comparez attentivement les presta­

RENOVER QUAND ON EST LOCATAIRE Pour rénover son logement, le locataire doit obtenir l’accord du propriétaire. Il peut en revanche faire de petits aménagements et travaux d’entretien ou de décoration.

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L’ADIL 39 : l’ADIL du Jura est chargée d’informer les Jurassiens sur leurs droits et devoirs en matière de logement. LONS-LE-SAUNIER : 32, rue Rouget de Lisle, du lundi au jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 30, le vendredi après-midi de 14 h à 17 h 30. DOLE : 1er et 3e jeudis de 14 h 30 à 17 h dans les locaux de la SA Doloise - 5A, rue Bougauld. 03 84 86 19 30

De précieux conseillers Une bonne préparation s’impose donc. N’hési­ tez pas à demander conseil. Vous pouvez vous adresser au CAUE (Conseil d’architecture, d’ur­ banisme et d’environnement). Dans le cadre de sa mission, cet organisme public répond aux questions des particuliers sur des projets d’ex­ tension, de restauration, de transformations et d’aménagements de l’habitat. Pour des travaux de rénovation énergétique, vous trouverez de nombreuses informations auprès de l’espace info­énergie. (Voir adresses utiles page 4) Vous pouvez aussi faire appel à un architecte, même si son intervention n’est obligatoire que si votre projet de travaux conduit la surface de plancher ou l’emprise au sol du bâti à dépasser 170 m2. Ça vous coûtera entre 10 % et 15 % du montant total des travaux mais au final, ça peut être rentable car l’architecte vous aidera à concevoir votre projet de rénovation, saura vous informer sur les contraintes techniques à res­ pecter, va pouvoir maîtriser les étapes – et les prix qu’il connaît bien –, organiser l’intervention des entreprises, s’assurer du respect des délais et du budget. Il apporte une garantie en enga­ geant sa responsabilité professionnelle qui est couverte par une assurance.

La loi précise clairement les obligations des locataires et des propriétaires en matière de logement. Ainsi, le bailleur doit fournir un logement en bon état d’usage et de réparation. […] Une clause dans le contrat de bail peut mentionner des travaux que le locataire exécutera (ou fera faire), en contrepartie d’une réduction de loyer. Lorsque le logement est en bon état d’usage, le locataire peut prendre l’initiative de petits travaux d’entretien, d’aménagement ou de décoration. Par exemple, il a le droit de remplacer la moquette ou le papier peint, de repeindre une pièce, de poser une étagère, de fixer des meubles à condition qu’ils soient amovibles ou d’accrocher des tableaux, à condition de reboucher les trous en partant. Lui incombent également les menues réparations pour conserver en bon état les portes, fenêtres, vitrages, serrures, murs, plafonds, revêtements de sols, placards…

Jura Habitat met en œuvre les politiques publiques de l’habitat. AGENCE de LONS-LE-SAUNIER : tous les jours de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30 (sauf vendredi 17 h), 32, rue Rouget de Lisle - 03 84 86 19 10. AGENCE de DOLE : ouverte les lundis, mercredis et vendredis de 9 h à 12 h, 3 avenue Aristide Briand.

crédit photo Herreneck Fotolia

tions proposées et faites préciser le délai d’exé­ cution des travaux car leur date de début et la durée estimée doivent y figurer mais cette obli­ gation est rarement respectée. Renseignez­vous en mairie pour savoir si un per­ mis de construire ou une déclaration préalable de travaux est nécessaire. Les échafaudages, bennes ou palissades de chantier sur la voie publique sont également soumis à autorisation. Enfin, le suivi du chantier est impératif, de pré­ férence chaque jour ou au moins une fois par semaine, pour vérifier que les travaux sont bien coordonnés et correspondent à vos plans. Vous pouvez vous en charger vous­même ou mission­ ner un architecte ou un maître d’œuvre. APEI­Actualités

Pas de transformation sans autorisation En revanche, le locataire ne peut pas se lancer dans une rénovation plus importante “transformant la chose louée”, sans l’accord du propriétaire. Sans une autorisation écrite, pas question d’abattre donc une cloison, de remplacer une douche par une baignoire ou d’installer une porte blindée. Si des travaux de la sorte sont effectués sans accord préalable, le bailleur peut conserver le bénéfice des transformations sans indemniser le locataire pour les frais engagés. Il a aussi le droit, sous certaines conditions, d’exiger la remise en l’état initial des lieux. Certains travaux de rénovation sont obligatoirement à la charge du propriétaire et le locataire ne peut s’opposer à leur réalisation. C’est le cas du remplacement ou de la remise en état de la chaudière et des radiateurs, de la réparation des murs de soutènement ou de la toiture, du changement des fenêtres et des volets. Une participation financière, limitée dans sa durée et son montant, peut être demandée au locataire pour les travaux de rénovation énergétique. Elle doit apparaître clairement sur la quittance de loyer.

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Rénovation complète, restauration partielle ou réaménagement intérieur… quels que soient les travaux envisagés, bien les organiser garantit un meilleur résultat. Si vous projetez de rénover votre habitat pour le rendre plus confortable et mieux adapté à votre vie quotidienne, la première chose à faire est un état des lieux précis de l’ensemble : structure du bâtiment et de la toiture, défauts dans les murs et le sol, résistance des matériaux, présence d’humidité, diagnostic thermique… Ce check­up est essentiel dans le cadre d’une rénovation complète mais il a aussi son importance pour un réaménagement plus léger car chaque petite modification peut s’accompagner de travaux plus complexes.

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Comme dit l’adage, l’énergie la moins chère est celle qu’on ne consomme pas. Or, le chauffage et l’eau chaude sanitaire représentent 75 % des dépenses énergé­ tiques d’un ménage. Il y a néanmoins moyen d’agir pour réduire la facture, sans pour autant changer entièrement de système de chauffage. En premier lieu, il faut parfaire l’isolation de la maison afin de faire la chasse aux déperditions de chaleur par la toiture, les parois vitrées, les murs… Pour com­ mencer, mieux vaux s’adresser à l’espace info énergie (voir encadré en page 2) afin d’obtenir des conseils et d’envisager si nécessaire un diagnostic thermique préalable à d’éventuels travaux de réno­ vation. En fonction de l’installation de chauffage individuel dont vous disposez, des améliorations sont possibles à moin­ dre frais. Dans le cadre d’un chauffage central, pensez à calorifuger les tuyaux lorsqu’ils traversent des faux plafonds ou des pièces non chauffées, comme le garage ou la cave. Cela évite de refroidir l’eau qui y circule. A cet effet, vous trou­ verez facilement, dans les magasins de bricolage, des manchons de différents diamètres en mousse polyéthylène.

Régulation Poser des robinets thermostatiques sur les radiateurs permet de régler la tem­ pérature de chauffe en fonction des besoins spécifiques de chaque pièce. Une programmation centralisée avec un thermostat d’ambiance est également incontournable. Vous choisissez ainsi le

degré souhaité en journée et la nuit. Ce qui vous procure un meilleur confort et évite que la chaudière ne se déclenche inutilement. Des modèles perfectionnés de programmation offrent désormais la possibilité d’être pilotés à distance, pour davantage de précision liée à votre mode de vie ou à partir des tempéra­ tures extérieures. Si vous avez des radiateurs électriques, il

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L’entretien annuel d’une chaudière est obligatoire pour toutes les chaudières qu’elles fonctionnent au fioul, au gaz ou au bois. Il doit être réalisé par un professionnel qualifié. La visite comprend la vérification du bon fonctionnement de la chaudière, son nettoyage et son réglage si nécessaire.

Le but essentiel est d’éviter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone. A l’issue de la visite, une attestation mentionnant l’ensemble des opérations effectuées doit vous être remise. Le coût varie entre 80 euros et 180 euros en fonction du modèle de chaudière.

est plus simple de faire évoluer le maté­ riel qu’en cas de chauffage central. Vous pouvez remplacer les convecteurs d’an­ cienne génération par des émetteurs rayonnants à chaleur douce. Là encore, un système de régulation intégré fait baisser la consommation de 5 à 15 %. Un comportement plus économe vous aidera également à limiter les dépenses. 19 °C dans la journée et 16 °C la nuit sont les températures recommandées. Fermez les volets (ou à défaut, d’épais rideaux intérieurs) la nuit afin de mieux garder la chaleur dans la maison. Pour l’eau chaude sanitaire, réglez la tempéra­ ture de votre chauffe­eau entre 55° et 60° (ou 45° à 50° s’il s’agit d’un modèle thermodynamique). C’est suffisant pour éviter un entartrage rapide de l’appareil et limiter le développement de bactéries nocives. APEI­Actualités


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Hors-série octobre 2016 -

Pays Dolois

Douche ou baignoire ? Après la COP21, difficile d’ignorer que chacun, par ses comportements, contribue à limiter le réchauffement climatique. Autant dire que la baignoire, qui nécessite 120 à 200 litres d’eau, n’est plus dans l’air du temps quand la douche, selon la durée, n’en dépense que 40 à 80 litres. Autre élément de comparaison : dans nos vies trépidantes, on ne trouve le temps de prendre un bain que de temps en temps… Du coup, on se douche quotidiennement dans une baignoire – ce qui n’est pas commode – alors qu’il existe des installations de douche confortables et même relaxantes.

La salle de bain : une pièce à vivre La tendance, en matière de salle de bain, vise à

optimiser une surface souvent réduite. Ergono­ mie, accessibilité et bien­être sont les maîtres mots du dernier salon idéobain. Les designers conçoivent des espaces par modules, favorisant un passage fluide du lieu de la toilette, le lavabo, à la cabine de douche. Ils privilégient les “2 en 1”, comme les baignoires­douches, les formes asymétriques, les réceptacles galbés ou en sif­ flet. Les parois sont translucides, voire végé­ tales. Les meubles, peu profonds, occupent toute la hauteur. Pour la couleur, les mariages de blanc, noir, gris, brun ont toujours la cote. Les céramiques italiennes offrent des gammes élé­ gantes et créatives. On peut oser aussi l’effet patchwork en alternant des carreaux très colo­ rés aux motifs variés.

© Michael Nivelet Fotolia

Quels sont mes besoins ? De quelle surface je dispose ? Pour quel coût et quelle consommation d’eau ? Voilà les questions à se poser avant de choisir entre douche et baignoire.

Et la douche à l’italienne ? Tous ceux qui l’ont essayé dans une maison de vacances rêvent d’une douche à l’italienne, réa­ lisée sans bac, au ras du sol. Plus de crainte d’éclabousser : une légère pente ramène l’eau vers l’évacuation. Une technique à oublier en copropriété : placé dans le sol, le siphon se trouve aussi… dans le plafond du voisin ! Les possesseurs de maison individuelle compte­ ront de 600 à 2 000 euros pour en installer une.

Tandis qu’un bac classique coûte entre 130 et 400 euros, en prévoyant de 130 à 700 euros pour la robinetterie, selon la qualité, et de 200 à 1 000 euros pour la pose. A titre de comparai­ son, une baignoire revient de 70 à plus de 5 000 euros. Ajouter de 300 à 1 000 euros de pose. L’acrylique et l’acier restent meilleur mar­ ché que la résine ou la fonte. Cette matière néo­ rétro a toujours ses inconditionnels. APEI­Actualités. Nicole Ge

Dressing : le top du rangement personnalisé C’est l’écrin rêvé pour ranger votre garde-robe. En développant plein d’astuces pratiques, le dressing modulable s’adapte à un usage quotidien et devient un espace de vie. Installer un dressing chez soi, c’est s’offrir un équipement modulable capable de répondre au plus près de vos besoins en rangement vestimentaire. Prévoyez l’usage que vous en ferez pour choisir le modèle le plus adapté. Dans quelle pièce sera-t-il le plus utile, de quel espace disposez-vous et de quel volume de rangement avez-vous besoin ? Y rangerez-vous les chaussures, vos sacs ou valises ? Est-il destiné à la garderobe de madame, de monsieur ou du couple ? En fonction de votre budget, vous pourrez le composer vous-même avec des éléments standards ou faire appel à une enseigne spécialisée pour un projet sur-mesure. Ouvert, un dressing constitue une pièce à part entière. Il peut aussi être équipé de portes, essentiellement coulissantes dont la qualité du système de guidage est primordiale pour la fluidité de l’utilisation quotidienne. Leur revêtement crée le décor : bois naturel, laqué, verre, miroir…

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ACHAT EN COUPLE : PASSEZ A L’ACTE… AUTHENTIQUE ! Se loger à deux, c’est emprunter et acheter mais aussi s’assurer d’avoir un toit, quoiqu’il arrive au fil du temps. Et cela implique des choix juridiques.

Pourquoi est­il déconseillé d’acheter à deux hors PACS ou mariage? Parce que le régime de l’indivision est précaire: chaque concubin en union libre peut demander à sortir de l’indivision à tout moment. Dans ce cas, l’autre est contraint de racheter sa part (souvent impossible financièrement) ou de vendre. Parce que le conjoint n’est pas protégé en cas de décès: Hors PACS ou hors mariage, le concubin n’a aucun droit sur la succession du défunt. Les héritiers de ce dernier pourront donc le forcer à la vente.

Avec un PACS bien rédigé, vous êtes mieux protégés! Rédaction adaptée/Conseils utiles: Grâce à la rédaction du PACS par un notaire, les partenaires bénéficient de conseils utiles tant sur le choix du régime à adopter que sur leur protec­ tion en cas de décès, ils seront guidés au cas par cas, en fonction de leur situation personnelle et patrimoniale. Conservation du PACS/Simplification: La conservation du contrat de PACS sera sécuri­ sée et assurée par l’office notarial pendant 75ans, ce qui n’est pas le cas du PACS rédigé par les partenaires eux­mêmes. Pas besoin de vous rendre au Tribunal, le notaire se charge de toutes les formalités. Combinez votre PACS avec un testament: En cas de décès, le PACS ne confère pas la qualité d’héritier mais il suffit d’y ajouter un testament pour corriger cette faille. L’intervention du notaire est alors indispensable dans la formulation de ses volontés et en vue de s’assurer que les droits ainsi légués ne mettent pas en péril les droits des enfants. Exonération totale de droits de succession: La combinaison PACS/testament permet une pro­

tection optimum du partenaire tout en bénéficiant d’une exonération totale de droits de succession. Coût d’un PACS : moins de 395 € TTC, comprenant : Le droit d’enregistrement et la TVA pour 170,00 € Le coût des formalités et des émoluments du notaire pour 225 €

Vous êtes mariés ou envisagez le mariage: pensez à la donation entre époux! En cas de décès il est nécessaire d’attribuer au sur­ vivant l’usufruit de son cadre de vie, surtout en présence d’enfants. Cela préservera ses intérêts tout en assurant aux enfants de devenir, à terme, propriétaires des biens sans aucune fiscalité. Un usufruit “entier” : La donation entre époux permet de léguer à son conjoint un usufruit “entier” (sur lequel ne sera pas imputée la valeur du droit viager au loge­ ment), contrairement au simple usufruit attribué par la loi. Indispensable pour les familles recomposées: Car la loi sur le conjoint survivant n’attribue l’usufruit qu’aux époux n’ayant que des enfants communs.

Vivement conseillée pour les familles “classiques” d’autant plus que les époux sont jeunes: Car elle permettra d’ajouter à l’usufruit, un/quart en pleine propriété de la succession du premier mourant, laissant au conjoint survivant une plus grande liberté financière pour “reconstruire” sa vie. Coût d’une donation entre époux: 350 € TTC, comprenant: Le coût des formalités et des émoluments du notaire pour 274 € La TVA et le coût de l’inscription au fichier des dispositions de dernières volontés: 76 € Futurs propriétaires, n’hésitez pas à rendre visite à votre notaire, cette visite est gratuite et vous y trouverez une solution “sur­mesure” répondant à vos préoccupations et à toutes vos attentes !

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Hors-série octobre 2016 -

Pays Dolois

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Matière plastique bon marché, facile à mettre en œuvre et très décorative, le vinyle se décline en de nombreuses solutions de finitions qui font fureur dans la maison. Du sol au plafond, il est désormais possible de relooker tout son intérieur et sans dépenser des sommes folles. Le vinyle est un matériau qui se décline en effet en revêtements de sols et de murs, en tapis ou même en crédences… Depuis deux ou trois ans, les collections de décoration d’inté­ rieur dans cette matière presque révolutionnaire se multiplient en s’adap­ tant aux tendances : celles qui plaisent le plus affichent de belles imitations bois (et donc parquet), carreau­ciment, béton ou encore carrelage.

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Le vinyle répond à toutes les envies de décoration des surfaces planes : qu’il s’agisse de créer un trompe­l’œil pour camoufler un placard ou un appareil électroménager, de transformer un carrelage, de personnaliser un pan de mur ou plusieurs, de redonner une nouvelle jeunesse à une pièce en métamorphosant son sol, de réinventer sa crédence avec des motifs et des matières contemporaines… Souvent repositionnable, cette matière souple s’applique en rouleaux, en lés ou en tickets, s’adaptant ainsi aux plus grandes surfaces comme aux détails d’un carreau ou d’une tête de lit.

Quelques adresses à connaître Beija flore est l’incontournable de la déco vinyle actuellement. Faisant redé­ couvrir la beauté des carreaux d’antan en mettant à l’honneur leurs motifs géométriques déclinés en plusieurs coloris, elle a d’abord eu du succès avec sa gamme de tapis en vinyles (désormais distribués dans de nombreuses bou­ tiques déco) et continue à étendre ses créations avec des stickers. L’atout de

ces produits, outre leur esthétique : ils sont lavables, et s’adaptent aussi aux pièces humides ou sur la terrasse. La boutique du grand cirque est la petite nouvelle qui monte. Spécialisée dans les papiers peints adhésifs, elle décline également ses gammes en crédences adhésives, adhésifs muraux et même tapis. Son petit plus : des idées de Do It Yourself sur son site web ! APEI Actualités. Claire Lelong­Lehoang

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Pays Dolois - Hors-série octobre 2016

La cuisine 2016 est conviviale, déco et pro La cuisine s’impose depuis quelques années comme le point de ralliement familial. En 2016, elle est coordonnée au salon, parfaitement équipée et même intelligente.

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Matières nobles et décoration personnalisée Puisqu’elle est visible de tous, la cui­ sine est enfin valorisée. On lui choisit

donc avec attention des couleurs tendances et personnalisées, du mobilier design, en créant une ambiance cosy… Le bois est une des matières star de cette pièce, en par­ ticulier le chêne et le noyer en 2016 (selon les nouvelles collections Aviva). Les façades sont travaillées, texturisées, les équipements sont sur­mesure. Même l’évier n’est plus un élément basique : on le choisit au besoin en triangle, carré ou rectan­ gulaire, XS ou XL, et avec des options et des accessoires comme un bac multifonctions, une planche à décou­ per amovible, un égouttoir intégré… Enfin, il est possible de changer de déco de temps en temps, en modi­ fiant la couleur des murs voire du mobilier avec des peintures spéciales comme Syntilor, en posant un vinyle adhésif comme nouvelle crédence ou en camouflant le réfrigérateur et le lave­vaisselle avec des stickers trompe­l’œil… La cuisine suit nos envies, gustatives et décoratives !

Equipée, connectée, sensée… “Les appareils connectés deviennent une réalité”, reprend Valérie Ducou­ lombier. “Il est désormais courant de commander sa cafetière via son smartphone et bientôt, il sera normal de scanner ses produits sur le frigo”. Le réfrigérateur, d’ailleurs, meuble à part entière et central de la cuisine, monte en gamme et devient un chef­ d’œuvre de la conservation. Equipé de haute technologie, il forme avec le four, un duo de performances pour à la fois rehausser l’esthétisme de la cuisine et offrir un service de grande qualité. Et ce n’est que le début… LG Electronics vient par exemple de pré­ senter sa nouvelle station Smart ThinQ®, capable de surveiller et contrôler tous les appareils électro­ ménagers : réfrigérateur, four, clima­ tiseur, lumière, cafetière… La cuisine nous réserve encore de bien belles surprises ! *www.notesdestyles.com

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La cuisine moderne est ouverte, idéalement avec îlot central (quand la configuration le permet) ou semi­ ouverte, voire en L et avec une ver­ rière de style industriel. Elle commu­ nique avec le salon, se fond en lui, reprenant les mêmes codes de cou­ leurs et de style. “La préparation des repas ensemble redevient actuelle­ ment essentielle, explique Valérie Ducoulombier, architecte d’intérieur et gérante d’une agence Notes de Styles*, dans l’Essonne. En famille ou entre amis, on partage, on fait parti­ ciper… La cuisine est avant tout un lieu convivial, tout en alliant design et fonctionnalité”. Qu’elle soit vintage, nature, contemporaine ou maison de famille, elle est aussi de plus en plus ouverte sur la verdure, le jardin, le potager… avec des notions de volume, de lumière et d’espace.

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Comment assainir l’air chez soi ? Produits d’entretien, matériaux, tabagisme… Les émissions de polluants sont nombreuses dans les logements. Voici quelques astuces pour assainir l’air intérieur. Selon une étude récente de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), la pollution de l’air inté­ rieur entraînerait la mort de 20 000 personnes par an en France. De nombreux polluants présents dans les logements, les bureaux, les bâtiments publics, sont en effet à l’origine des cancers, de maladies cardio­ vasculaires, d’intoxications, etc. Parmi ces polluants, on trouve des produits chimiques comme les compo­ sés organiques volatils (COV) présents dans les pein­ tures ou les produits d’entretien, les phtalates conte­ nus dans le plastique et certains matériaux, le monoxyde de carbone produit par des appareils de chauffage défaillants. Il y a aussi des particules fines émises par des isolants, le bricolage ou le ménage. Sans oublier, la fumée du tabac, nocive même pour les non­fumeurs présents dans la maison, et l’humi­ dité, source de prolifération bactérienne.

Indispensable aération Au quotidien, quelques gestes simples permettent d’assainir l’air intérieur de votre logement. Lorsque vous choisissez vos produits ménagers, privilégiez

ceux qui sont labellisés écologiques, ou le bicarbo­ nate de soude, ou encore le vinaigre blanc. Surtout, évitez le mélange de produits susceptibles d’entraî­ ner des émanations toxiques Ne cherchez pas à créer une bonne odeur avec des bougies ou des par­ fums d’ambiance non naturels, ils ne font qu’ajouter des COV à l’atmosphère ! Si vous devez faire des travaux d’aménagement ou de décoration, attention au choix des peintures, vernis, colles ou solvants. Soyez attentifs à ce qui est indiqué sur l’étiquette et privilégiez le classement A+ ou A. De la même manière, au moment de l’achat de vos meu­ bles, n’hésitez pas à vous renseigner sur leurs maté­ riaux de fabrication, notamment pour les agglomérés. Aérer votre logement reste la solution la plus effi­ cace pour renouveler l’air. Si possible tous les jours, même seulement 5 minutes en hiver. Ne laissez pas les moisissures s’installer dans les pièces humides. Si vous disposez d’une ventilation mécanique (VMC), n’oubliez pas de l’entretenir et de nettoyer réguliè­ rement les bouches d’aération. APEI­Actualités

RÉNOVER SON HABITAT POUR UN QUOTIDIEN PLUS SAIN La rénovation est un moyen efficace pour améliorer son confort de vie mais aussi sa santé ! Qualité de sommeil, air frais, lumière naturelle et faible taux d’humidité figurent en effet parmi les cinq critères d’un habitat sain : les conseils pour améliorer son quotidien. Le Baromètre de l’Habitat Sain VELUX 2016, étude menée dans 14 pays européens dont la France, vient de mettre en exergue les critères qui amènent à indissociables pour bien se sentir chez soi.

1. Installer des stores occultants ou des volets roulants pour optimiser le sommeil Les Européens dont le logement est propice à un sommeil récupérateur ont 50 % de chances en plus de se sentir en bonne santé et en bonne forme. En France, 91 % des personnes interrogées disent ne pas bénéficier de conditions de sommeil optimales.

2. Recourir aux thermostats en hiver, aux protections solaires et à la ventilation naturelle en été, pour maintenir des températures intérieures confortables. Les Européens exposés au froid dans leur logement présentent un risque supérieur d’environ 50 % de souffrir d’infections rhino-pharyngées. En France, 16 % trouvent leur logement trop froid en hiver, et 32 % le trouvent trop chaud en été. Les températures intérieures généralement jugées optimales se situent entre 20° C et 25° C. 3. Aérer son logement au moins 2 fois par jour Les Européens qui n’aèrent jamais leur logement sont deux fois plus exposés au risque d’asthénie ou grosse fatigue, que ceux qui le ventilent deux à quatre fois par jour. En France, 68 % des personnes aèrent leur logement moins de 2 fois par jour.

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4. Bien répartir l’entrée de lumière naturelle dans les pièces du logement Habiter un logement suffisamment baigné de lumière naturelle diminue de près de moitié le risque de sensation de grosse fatigue. En France, 27 % s’estiment trop dépendants de la lumière artificielle à l’intérieur de leur logement.

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5. Faire de la ventilation un rempart contre l’humidité Les Européens exposés à la moisissure dans leur logement présentent un risque de 50 % plus élevé de souffrir de sécheresse ou d’irritation de la gorge. Source Baromètre de l’Habitat Sain VELUX 2016


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A l’arrière-saison, rénover vos meubles de jardin, Table en bois, chaises en fer forgé, fauteuil en résine tressée : après une saison ou deux, ils ont besoin d’un coup de neuf… Mais comment faire ? Voici quelques bases.

En hiver, rentrez votre mobilier de jardin, voire vos décora­ tions extérieures. Idéalement dans un atelier frais et sec. Non seulement, ces éléments ne souffriront pas du gel, de la pluie et de la neige, mais c’est aussi l’occasion pour eux de “faire peau neuve”… et de gagner du temps sur le nettoyage de printemps ! Retroussez vos manches, c’est parti !

Mobilier en bois : dégriser, déshuiler, décaper

© Ingo Bartussek Fotolia

Un bois en bonne santé doit être bien propre et bien hydraté. La première étape de la rénovation est toujours de préparer le sup­ port avant l’application de produits de protection : commencez donc par nettoyer, déshuiler et/ou décaper avec grand soin. Owa­ trol/Durieu est le spécialiste des produits de nettoyage et de soin pour les matériaux d’extérieur avec des formules à la fois simples et rapides d’usage. Par exemple, l’Owatrol Pro multiusages est un allié précieux pour éliminer toutes les précédentes couches de peintures abîmées. Il s’agira également de redonner à votre bois l’éclat perdu sous l’effet des UV (le dégriser) et de bien désincrus­ ter les fibres suite à l’application d’huiles diverses. Utilisez alors par exemple les produits Net­trol®.

Mobilier en fer : relooker et protéger Le mobilier en fer peut allier le charme d’antan à un style ten­ dance grâce à l’application d’une peinture de couleur à la

mode. Mais avant de penser à la finition décorative, le fer a besoin d’être protégé de la rouille. Choisissez un produit de professionnel comme l’Oxi Bois&Fer d’Oxi Peintures qui péné­ trera au cœur du support en métal ferreux pour neutraliser les particules de rouille. En imprégnant le support dans la masse, les risques de reprise de corrosion sont minimes : une protection durable qui isole ces surfaces des agressions exté­ rieures. comme son nom l’indique, ce produit est aussi adapté au mobilier en bois. Et côté déco, 14 teintes sont disponibles, de quoi personnaliser tout votre mobilier d’intérieur !

Mobilier en résine tressée : de la douceur ! La résine tressée est le troisième matériau tendance au jardin depuis une dizaine d’années. Avant même de penser à pou­ voir la rénover, investissez dès son achat dans une résine tres­ sée d’excellente qualité, c’est­à­dire teintée dans la masse : ainsi, les coups et rayures éventuels n’endommageront pas son aspect général. Ensuite, pour la nettoyer sans l’abîmer, utilisez des produits et un équipement doux : commencez par laver votre mobilier à grande eau avec un tuyau d’arrosage, voire avec un nettoyeur haute pression. Puis une simple éponge humide, un savon de cuisine, éventuellement du vinaigre blanc et un chiffon doux suffisent ! APEI­Actualités. Claire Lelong­Lehouang

…installer des récupérateurs d’eau de pluie Gratuite et pure, l’eau de pluie est précieuse au jardin. Mettez tout en œuvre pour l’économiser et la récupérer !

Fait main ou clé­en­main Vous pouvez donc créer votre récupérateur d’eau unique avec un contenant de votre choix ou encore le choisir en jardinerie ou magasin de bricolage. Les grandes enseignes proposent

généralement des modèles aériens de 200 à 1 000 litres, de forme cubique, ronge, rectangu­ laire, et au look design ou trompe­l’œil (brique, bois, pierre, terre cuite, amphore, tonneau ou pots XL)… Le récupérateur d’eau est donc accessoire qui peut même devenir décoratif ! Côté déco, on aime aussi l’idée de la chaîne de pluie, alternative esthétique et design aux tra­ ditionnelles descentes de gouttières en zinc, puisque les coupelles peuvent être en cuivre, laiton, aluminium ou acier inoxydable. Plus qu’un accessoire pratique, c’est une ambiance qu’elle donne au jardin !

En cuve enterrée Les modèles plus grands encore (jusqu’à plus de 5 000 litres) peuvent être nécessaires si la pluviométrie est importante et si votre utilisa­ tion de l’eau de pluie est conséquente sur un grand terrain par exemple. Ces modèles XL s’appellent des citernes qui sont généralement enterrées pour des raisons esthétiques et de gain de place. Un aménagement à prévoir dès

le début de la conception de votre jardin, de façon à pouvoir ensuite la recouvrir d’une dalle. D’ailleurs, “ce système peut aussi fournir de l’eau de pluie pour certains usages domes­ tiques”. Indispensable : l’installation d’un trop­ plein pour éviter les débordements comme en cas d’orage violent par exemple.

Quelques conseils de pro Choisissez toujours un modèle avec couvercle pour que l’eau reste propre et pour éviter les accidents. Et “si le récupérateur est surélevé (posé sur des briques ou des blocs de béton), un robinet placé en bas permet de remplir l’ar­ rosoir facilement”. Par ailleurs, “il ne devrait jamais toucher un mur à cause des problèmes d’humidité en cas de débordement”. Enfin, à l’automne, c’est aussi le moment de vidanger et de nettoyer votre récupérateur d’eau. Vous pouvez d’ailleurs jeter les dépôts au compost ! APEI­actualités. Claire Lelong­Lehoang

A lire : “Mon premier jardin biologique facilement”, de Fiona Hopes, éditions Marabout, 5,95 euros

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Cet automne, installez un récupérateur d’eau dans votre jardin : il vous sera de la plus grande utilité pendant une dizaine d’années. Pour com­ mencer, l’équipement nécessaire peut être mini­ mal : “Tuyaux et chéneaux pour acheminer l’eau, et un récipient pour la recueillir et la conserver”, conseille Fiona Hopes, auteur du livre “Mon premier jardin biologique facile­ ment”. “Le système le plus simple consiste à gui­ der l’eau qui tombe sur le toit vers les chéneaux et les tuyaux de descente pour qu’elle se déverse dans un tonneau ou une citerne. Des adapta­ teurs raccordés aux tuyaux stoppent l’arrivée d’eau quand le tonneau est plein pour éviter les débordements.” Il est possible d’ajouter plu­ sieurs tonneaux côte à côte, reliés les uns aux autres, si vous avez besoins de beaucoup d’eau.


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