Pays Dolois 194

N°194 Juin 2017

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Election législative - troisième circonscription du Jura - 11 et 18 juin 2017

Ils sont candidat(e)s à la législative…

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2 actus

Pays Dolois n°194 - Juin 2017

Election législative - 3e circonscription du Jura - 11 et 18 juin 2017

Ils sont candidat(e)s à la législative…

Nous avons rencontré tous ces candidats. Nous les avons invités à revenir sur la présidentielle, à positionner cette élection législative au niveau national ou local, à présenter les grandes lignes de leurs sensibilités, à s’arrêter sur cette circonscription et à terminer sur une note personnelle en direction des électeurs et de nos lecteurs.

Laurence Bernier - Grégoire Durant - PCF, PS, Les verts

Nous proposons dès à présent une politique alternative…

“Cette présidentielle a laissé apparaître de grands espoirs de changement de la société vers plus de démocratie. Une volonté de tourner la page et en même temps une grande déception de ne voir aucun candidat de gauche au deuxième tour et ainsi de voter par défaut pour Emmanuel Macron. La démarche de rassemblement, PCF, Verts, PS s'est naturellement imposée à nous pour proposer dès à présent une politique alterna­ tive demandée par les Français. Pour présen­ ter une candidature commune qui réponde à ce désir de changement. Je suis la candidate du rassemblement des forces de gauche et de l'écologie et cela crée une belle dyna­ mique et de l'enthousiasme. Nous faisons ce rassemblement sur un contenu clairement ancré à gauche, pour s'opposer à la loi tra­ vail, pour la sécurité de l'emploi et de la for­ mation. Nous nous engageons pour une répartition des richesses envers les plus modestes, pour une transition énergétique et un autre mode de production qui prenne en compte les exigences écologiques. Mon objectif est d'être au second tour et j'invite les électeurs à se rassembler pour élire une députée de gauche à l'Assemblée. Je serai une députée pour le bien commun, les habi­

tants savent que je me mobilise avec eux sur les grands sujets qui les concernent, comme la défense de l'hôpital et des services publics. Je ferai des propositions pour l’éga­ lité femmes­hommes, je porterai à l'assem­ blée la voix des électeurs qui refusent les politiques libérales, qui privilégient l'hu­ main… J'ai pour objectif de remplacer Ser­ mier par Bernier !"

Stéphane Montrelay - Luc Bejean - Front National

Le bipartisme UMPS est tombé en désuétude…

“J'ai 40 ans, je suis marié, j'ai trois enfants et je travaille dans une usine chimique à Tavaux. Je suis maire de Rans depuis 2014 et conseiller régional depuis 2015. Lors de cette présidentielle, le bipartisme UMPS est tombé en désuétude. On constate que le peuple français est divisé et qu'il a fait preuve d'une forte volonté de changement.

Reste, les patriotes et les mondialistes. Le score du front National est historique avec 11 millions d'électeurs au deuxième tour. La législative est le troisième tour de la présidentielle. C'est une élec­ tion nationale qui désigne les députés pour voter les lois françaises. Certains se plaisent à la rame­ ner au niveau local, sur des sujets qui n'ont rien à voir avec la nation. J'aurais toutefois à cœur de porter la voix des Jurassiens à l'Assemblée. Le Front National est la première force d'opposition à Emmanuel Macron. Je souhaite me battre pour tout ce qui pose souci aux Français : la sécurité, le chômage, la précarité, la loi travail, la loi NOTRE, l'augmentation de la CSG pour les retrai­ tés… Tout ce qui peut défendre le bien commun.

La première prérogative de l'État est de protéger ses concitoyens. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas.

Je préférerais que le député sortant ne se pré­ sente, non pas, pour combattre le Front National, mais plutôt pour éviter le chômage, la précarité et la baisse du panier de la ménagère qui est en berne. Élu, je ne garderai que mon mandat de député et n'emploierai pas de membres de ma famille. Cette circonscription, je la vois plutôt

Jean-Marie Sermier - Chantal Torck Union de la droite, du centre et des indépendants

La proximité et la ruralité…

“La Présidentielle est derrière nous. Je suis républicain : le Président est élu pour 5 ans ; je respecte le choix des Français. L'essentiel est maintenant d’agir tous ensemble pour construire l’avenir de notre pays. Bien sûr, je le ferai avec les convictions d’un homme de la droite et du centre. Mais je ne serai pas dans l'opposition systématique. Mon but est de porter la voix des Jurassiens sans sectarisme, dans un esprit constructif.

Il y a des choses intéressantes dans le projet d’Emmanuel Macron. Ses premiers pas sur la scène internationale sont réussis. En revanche, je suis dubitatif sur la suppression de la taxe d’habitation qu’il faudra bien com­ penser d’une manière ou d’une autre. Je suis opposé à l’augmentation de la CSG sur les retraites. Bien sûr, il faut baisser les impôts mais cela n’est possible que si on a le courage de baisser les dépenses de l’Etat.

L’élection législative a une dimension locale forte. Ce sont les femmes et les hommes qui comptent, pas seulement les étiquettes poli­ tiques des candidats. Les habitants me connaissent : ils savent que ma porte leur est toujours ouverte. Je suis toujours là pour les accompagner. C'est une vraie relation de confiance, construite sur la durée. J'ai des convictions que je veux défendre. Par exem­ ple, je crois en la valeur du travail. Celui qui travaille doit gagner plus que celui qui reste dans l’assistanat. Je crois que la protection des Français doit demeurer une priorité natio­ nale face à la menace terroriste.

Le fil conducteur de ma réflexion, c’est la rura­ lité. Le monde rural est une chance pour la France. Je défends nos campagnes à l'Assem­ blée depuis 5 ans avec une voix différente, inhabituelle et volontaire.

Il faut revitaliser nos campagnes qui ont été oubliées lors du quinquennat de François Hol­ lande. Cela passe par le soutien aux entre­ prises de proximité, le déploiement du très haut­débit, le maintien des services publics, une meilleure offre de soins… Sur tous ces sujets, je pense que j'ai l'autorité et l'expé­ rience pour être vraiment écouté à Paris.

Je continuerai à défendre avec énergie Dole, nos 161 communes et nos campagnes.

Véronique Henry - Marceau Gilbert - UPR

Sortie de l’Union européenne et de l’euro…

rural et je porterai la voix de cette ruralité. Cette circonscription est patriote, preuve en est nos bons résultats à la présidentielle. L'avenir sera meilleur grâce à des lois cohérentes et ancrées dans la réalité des Français. Des lois qui créent de la dynamique pour nos entreprises, pour notre agriculture… de nouvelles lois qui favorisent l'em­ ploi. Il est grand temps d'insuffler un souffle nou­ veau pour la France et d'avoir des députés qui croient au changement pour les Français. Je reste confiant, il y a longtemps que nous sommes sur le terrain et les idées du Front national progres­ sent. Les dernières élections le prouvent et il en sera de même pour cette législative.”

Nous avons rencontré Gilbert Marceau, professeur retraité de 80 ans habitant à Dole, qui est le suppléant local de Mme Véronique Henry candidate UPR qui ne réside pas sur la circonscription.

"Lors de la présidentielle, M. Asselineau et l'UPR n'ont pas eu droit à une couverture médiatique identique à certains partis qui ont eux monopolisé les chaînes et les radios dès les primaires. Nous avons eu droit à la parole que dans les 15 derniers jours au titre de "l'équité". C'est celui qui a le mieux profité des médias qui a été élu. L'élection d'Em­ manuel Macron ne changera rien, c'est l'Union européenne qui continuera à gouverner la France. Oui, cette législative est nationale pour donner ou pas une majorité présiden­ tielle à l'assemblée nationale. Nous, nous proposons de sortir de l'Union européenne et d'en finir avec l'Euro. L'Union européenne va s'écrouler, prenons les devants. En 2005, par référendum, les Français avaient déjà refusé l'Europe à 55 %. Le traité de Lisbonne en a décidé autrement en 2008, une réelle violation pour les Français. Nous voulons que la France retrouve son autonomie et son indépendance, que la France soit libre, comme les anglais avec le brexit. Il faut un plan d'urgence pour les chômeurs, les pauvres, les agri­ culteurs… Que la France se libère pour être plus compétitive, pour maîtriser les délocali­ sations, les emplois détachés, l'arrivée d'importations à bas coûts… La France verse 23 milliards d'Euros par an à l'Europe et n'en récupère généreusement que 14 en aides et subventions… Je demande à vos lecteurs de lire attentivement la profession de foi de l'UPR et de voter pour Mme Véronique Henry. Les Français et les Françaises sont­ils atteints du syndrome de Stockholm vis­à­vis de l'Union européenne ?"

actus 3

Pays Dolois n°194 - Juin 2017

Paul-Henri Bard - Sylvette Vilcoq - La République en marche

Nous sommes bien placés pour répondre aux attentes…

"J'habite à Dole, j'ai 50 ans, je suis marié et j'ai trois enfants. Je travaille pour les artisans depuis 1992.

Pour l'heure, je suis secrétaire général d'une orga­ nisation professionnelle et je n’ai aucun mandat politique. L'essentiel pour moi ? Je suis un homme d'action qui agit. "En marche" est une dynamique qui répond à l'attente des Français. Oui, c'est un atout et mieux vaut un député dans la majorité présidentielle que dans la minorité. Mais être "En marche" ne suffit pas. Il faut assurer avec détermi­ nation que le logiciel politique va changer. Les citoyens en ont assez de ce système politique. J'au­ rai à cœur de changer le fond et la forme. Le fond en évitant une France fracturée, coupée en deux et en opposition. La forme avec des élus au service des concitoyens et non des professionnels de la poli­ tique. Mon investissement est une motivation, elle vient de la montée des extrêmes dans notre circons­ cription. Je ne peux me résoudre à accepter que près de 50 % des électeurs choisissent les extrêmes.

Je veux redonner le goût du vivre ensemble. Mes priorités sont claires : ­ La première étape est la moralisation de la vie publique. Ne plus donner l'image de politiques et d'élus privilégiés. ­ Je prioriserai la pédagogie et la concertation.

J'informerai la population de ce qui se passe à Paris.

Je veux que les habitants comprennent la vie poli­ tique. Quand on comprend, c'est plus simple de par­ ticiper et de donner son avis.

Jusqu’à aujourd'hui, nous avons voté les lois des partis, pas des concitoyens. Je nommerai sur place un comité d'experts à mes côtés. Il faut poursuivre une dynamique nationale et donner une majorité à Emmanuel Macron. Il faut éviter l'immobilisme d'une cohabitation. Je pense que cette législative

Jean-Bernard Marcuzzi - Claudine Roueff La France Insoumise

L’urgence écologique, l’urgence sociale, l’urgence démocratique…

est aussi locale car le renouveau de la politique viendra des citoyens. Nous sommes sur une circons­ crition ouverte sur le monde. L'enjeu est de redon­ ner de la compétitivité à notre industrie et à notre agriculture. De redonner un élan à la ruralité, de redonner une certaine fierté aux habitants, quand on est fier, on va plus loin… Des territoires vont bien, d'autre moins, nous remettrons de la cohésion sur le terrain afin que personne ne se sente abandonné par la République. Dole est une porte d'entrée emblématique mais ne doit pas à elle seule mono­ poliser tout l'intérêt. L'intérêt des habitants de cette circonscription est d'avoir un député à plein­temps dans la majorité présidentielle. Un député qui renouvelle la politique et qui redonne confiance à chacun dans ce beau territoire."

Dominique Revoy - Jacques Marechal , lutte ouvrière

La classe ouvrière peut changer la donne…

"Chaque scrutin est pour nous l'occasion de prouver que le camp des travailleurs reste une réelle opposition au dictat du grand patronat. Nathalie Arthaud a fait une belle campagne présidentielle et le camp des travailleurs s'est affirmé. Les tra­ vailleurs sont soulagés d'éviter le FN, mais ils héritent d'Emmanuel Macron qui pro­ met de traiter par ordonnances et qui va poursuivre et aggraver la loi travail, c'est un ennemi des travailleurs qui est à l'Ély­ sée. Les partis qui géraient tranquillement la France ont perdu la confiance des Fran­ çais et des Françaises. Je retiens donc que le courant que je représente a de l'avenir.

On va vers des mouvements, des réac­ tions, des explosions sociales… Dans la situation actuelle, les maîtres de l'écono­ mie sont ceux qui dirigent les grandes sociétés. Ceux qui peuvent fermer une usine en claquant des doigts, ruiner l'ave­ nir de familles, de villes, de commerçants, d'artisans… Ce sont les travailleurs qui paient la crise, l'austérité, les profits… Des profits distribués par le CAC 40 et qui ont augmenté de 67 milliards en un an, soit l'équivalent de 2 millions d'emplois charges comprises. La classe ouvrière peut changer la donne, ça va arriver ! Il faut offrir des perspectives aux travailleurs et défendre leurs intérêts face à la bourgeoi­ sie et au patronat. Regardez proche de

Ali Kurt - Margaux Barthelemy Liberté égalité justice - non rencontrés

nous, les Opalines à Foucherans, c'est sans pitié, c'est sauvage… Sur cette circonscrip­ tion le problème reste le même qu'ailleurs.

Le camp des travailleurs, le camp de ceux qui sont utiles à la société, de ceux qui font tourner les usines, met en avant les exi­ gences : des emplois, un travail, un salaire correct de 1 800 euros net par mois, la lutte contre les départs en retraite et les emplois non remplacés. J'appelle les travailleurs à ne pas voter FN, leur pire ennemi. A voter lutte ouvrière pour lutter contre le patronat qui nous mène la guerre et contre tous ces politiciens qui sont à son service."

“J'ai 63 ans, je suis marié, j'ai deux enfants et habite à Dole depuis 30 ans. Je suis cadre administratif à la direction de l'environne­ ment à Besançon. Le paysage politique a beaucoup changé, un grand bouleverse­ ment. On constate que les partis institution­ nels gauche/droite ont été disloqués. La France Insoumise a réussi le pari de créer un mouvement à partir d'un programme concerté avec les citoyens. Il y a de la crédi­ bilité dans la démarche de Jean­Luc Mélen­ chon. Le résultat de la présidentielle est une grande fierté pour nous. Nous avons prouvé qu'il faut rassembler le peuple plutôt que de le diviser. La législative qui arrive est un scru­ tin national, ne nous y trompons pas. Nous élisons les députés qui voteront les lois à l'As­ semblée. On est là pour parler de politique nationale ou de politique locale en lien avec les enjeux nationaux. Aujourd'hui nous fai­ sons beaucoup de rencontres sur le terrain.

Les gens sont à l'écoute et apprécient les échanges. La présidentielle a mobiliser les électeurs qui se posent des questions sur la politique nationale. Nous échangeons sur l'urgence écologique, l'urgence sociale et l'urgence démocratique. Nous parlons d'agri­ culture paysanne et de ruralité. Nous défen­ dons le code du travail et voulons son renfor­ cement. Nous sommes pour la suppression de la loi travail et souhaitons la construction d'un code du travail qui définit des règles identiques pour l'ensemble du territoire.

Nous proposons un SMIC à 1700 € net et

200 € de plus pour les pensions vieillesses.

Les citoyens s'intéressent de plus en plus à la vie publique. Nous souhaitons qu'ils puis­ sent à tout moment demander des comptes. Ils souhaitent un retour de l'élu vers les citoyens, une validation de l'action menée et une possible remise en cause du mandat. Il faut changer la république pour redistribuer les pouvoirs entre présidence et parlement et par conséquent donner plus de pouvoir à la volonté du peuple. Je porte une véritable force démocratique et sociale capable de rassembler harmonieusement toute la population. On ne doit pas se résoudre à courber le dos et se serrer la ceinture. On doit vivre debout, confiant en l'avenir.”

Sylvie Viard - Claude Petit - Debout la France

“Redonnons de la confiance…”

“Je suis enseignante en lycée professionnel, je suis mariée, j'ai deux enfants. Je suis Nicolas Dupont­Aignan depuis 2012 et j’étais sur la liste pour les régionales de décembre 2015. Je constate que les Français ne veulent plus des partis traditionnels, et en soit, c’est plutôt posi­ tif. Ceci dit, Emmanuel Macron s’inscrit dans la continuité… et je reste dubitative pour l’avenir.

Je me retrouve dans les idées et les valeurs de Nicolas Dupont­Aignan. Je considère que c'est important de se présenter, il y a des enjeux à défendre pour l’avenir et je suis inquiète pour notre pays. Je préfère être actrice et agir pour un monde moins pire. Nous sommes pour une Europe de projets et non sur une Europe qui souffre. En tant qu’enseignante, je suis très atta­ chée à la formation des jeunes pour les aider à rentrer dans la réflexion et la participation. Je souhaite que l’on trouve rapidement des solu­ tions concrètes pour répondre à la misère sociale. Le chômage, la précarité… sont un han­ dicap pour la vie. Je propose de créer de l’emploi en aidant les PME et les relocalisations. Il faut redonner de la confiance et permettre le main­ tien du lien social pour les personnes en diffi­

culté. Je suis pour que l’on propose des solutions concrètes qui favorisent l’instal­ lations de médecins dans nos campagnes, que l’on propose des solutions avec les étudiants en médecine… Je suis issue de la société civile comme on dit, “neuve” en politique et ne suis pas sortie de l’ENA ! Je souhaite soutenir les idées nouvelles dans une opposition constructive. Je préfère une politique humaine à une politique pilotée par les lobbys.”

Ils sont candidats en Côte d’Or La 2e circonscription de Côte-d’Or regroupe les cantons d'Auxonne, Dijon I, Dijon III, Dijon VIII, Fontaine-Française, Mirebeau-sur-Bèze et Pontailler-sur-Saône.

Il était difficile pour nous de rencontrer les candidats à cette législitative sur le Val de Saône, ci-dessous la liste des candidats.

Delphine Brayard : UPR, Eric Copie : divers-droite, Rémi Delatte : LR-UDI, François Deseille : LREM, Franck Gaillard : FN, Christine Grandjean : M100%, Fabrice Gruet : DLF, Catherine Hervieu : EELV, Patricia Marc : LFI, Tata Ouarag : PCF, Pierre Pribetich : PS, Claire Rocher : LO

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Pays Dolois n°194 - Juin 2017

Dole - Travaux d’aménagement

Gare : prenez place !

Se garer à la gare de Dole devrait devenir plus facile grâce à la création de 100 nouvelles places : 22 au parking couvert Alfred Ducat et 78 au parking des Messageries. Une thématique des transports aussi d’actualité avec les travaux d’aménagement prévus à la gare et le dossier de l’aéroport relancé…

Deux nouveaux parkings à barrière sont désormais disponibles aux abords de la gare. L’ancien dépôt des bus Monts Jura, situé rue des Messageries (presque en face de la gare), porte le même nom que sa rue. Avec 78 places disponibles, ce parking privatif est ouvert à tous pour un tarif mensuel de 30 €. Riverains, actifs, stagiaires, étudiants… peu­ vent jouir d’une place réservée sans engagement.

“Les tarifs sont attractifs et nous sommes à moins de deux minutes du quai de la gare et à sept minutes du centre­ville” met en avant le député­ maire de Dole Jean­Marie Sermier. Ce nouveau parking, très prisé, enregistre déjà 45 réservations.

L’établissement scolaire Mont­Roland, très inté­ ressé par son emplacement géographique, a rapi­ dement souhaité réserver des places pour les louer, entre autres, à ses jeunes étudiants. “Nous

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avons eu une demande très forte de cet établisse­ ment que nous avons dû contrôler pour ne pas tout vendre rapidement” et de ce fait, laisser des places aux particuliers…

“Un parking plus haut de gamme” Le deuxième parking de 22 places, couvert et sécu­ risé, se situe dans l’ancien hall de la halle routière.

Avec sa façade colorée jaune et blanche, il vient compléter les solutions de stationnement autour de la gare. Il est également ouvert à tous pour 50 € par mois. “Ce parking plus haut de gamme est sur­ veillé par l’une des 83 caméras de la ville. Nous avons finalement choisi de le baptiser Alfred Ducat, qui est tout simplement l’architecte du bâtiment de la gare”. Né à Besançon en 1827, l’homme est à

Parking Alfred Ducat

l’origine de la gare de Besançon, d’Auxonne mais c’est aussi l’architecte de Notre­Dame de Mont Roland.

En voiture, en train et en avion…

La gare de Dole va subir début 2018 des aménage­ ments pour répondre aux dernières normes sur l’accessibilité avec le rehaussement de quais, la mise en place d’ascenseurs pour y accéder et d’une rampe pour sortir facilement sur le parking de la Rotonde. Le transport ferroviaire va voir son offre se développer avec une cadence renforcée pour les TER entre Besançon et Dijon, présents toutes les demi­heures de 5 h à 22 h dès le 1er jan­

vier 2018, et une politique tarifaire plus attractive.

Le sujet des transports va de pair avec celui de l’aé­ roport. Michel Neugnot, premier vice­président régional aux transports et à l’intermodalité, pré­ sent lors de l’inauguration, n’a pas pu dévoiler les conclusions de l’étude sur l’aéroport de Dole, annoncées dans quelques jours mais il a insufflé une note très positive sur le dossier : “Nul doute que Dole, en terme d’intermodalité, a un grand avenir devant elle…”

F.P

Réservations et informations pour les places de parking à la police municipale de Dole, 23 avenue Georges Pompidou. 03 84 79 79 89.

Dolexpo - 10 juin

Maman, c’est bientôt le salon

de la petite enfance et de la famille !

Les futurs et jeunes parents vont être accompagnés dans leur quotidien et les professionnels de la petite enfance mis à l’honneur avec ce tout nouveau salon dolois de la petite enfance et de la famille. Un événement convivial et ludique qui devrait être bien animé…

“En 20 ans, je n’ai jamais vu autant d’implication des acteurs locaux” La préparation du salon semble subir un engoue­ ment sans précédent. Family Promotion, l’organi­ sateur direct du salon avec la SPL Hello Dole, repré­ senté par Valérie Sainsimon avoue : “En 20 ans et 150 salons à mon actif, je n’ai jamais vu autant d’implication de la part des acteurs locaux”. Preuve aussi que le salon correspond à une vraie demande : pour la journée du vendredi 9 juin dédiée aux professionnels, 470 personnes de tout

le grand Est de la France sont déjà inscrites. Un chiffre conséquent et impliquant… une liste d’at­ tente ! Le samedi 10 juin sera dédié au grand public, avec une cinquantaine d’exposants pour aider parents et futurs parents dans leur quoti­ dien : jeux d’éveil, matériel de puériculture, loisirs créatifs, alimentation, assurance, santé, mini­ conférences, ateliers et rencontres avec des pro­ fessionnels. Notons la présence de grands acteurs du domaine comme Isabelle Filliozat, Catherine Schmider et Michel Meignant, qui animeront ces ateliers. Et pour que cette journée soit aussi et sur­ tout celle des enfants, de nombreuses activités seront proposées en continu : activités manuelles, spectacles, parcours de motricité, découverte d’instruments de musique par le conservatoire, lectures, contes et histoires par le réseau des médiathèques, constructions LEGO et DUPLO®, espaces de jeux…

Des enfants aux arrière-grands-parents !

Le salon s’adresse à tous les concernés de près ou de loin par la maternité et les enfants jusqu’à 7 ans. Il devrait donc ratisser un large public : “On cible les enfants aux arrière­grands­parents !” s’amuse le député­maire de Dole, Jean­Marie Ser­ mier, qui conclut : “pendant deux jours, on sera la F.P capitale nationale de la petite enfance…”

DIMANCHE 18 JUIN

Les acteurs du salon de la petite enfance et de la famille

Salon de la petite enfance et de la famille. Le 10 juin à Dolexpo de Dole de 10 h à 18 h. Entrée gratuite. Le 9 juin : journée pédagogique de la bienveillance éducative pour les professionnels. Le programme : www.doledujura.fr

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Alors que l’éducation bienveillante est le sujet à la mode pour reconsidérer le quotidien avec des enfants suite à des connaissances approfondies de neuroscience sur les plus petits, l’organisation du premier salon de la petite enfance et de la famille fait place à Dole. Pour Nathalie Casso­Vicarini, co­ organisatrice avec son association Ensemble pour l’éducation de la petite Enfance : “Ces nouvelles études montrent que 85 % de la maturation céré­ brale intervient les cinq premières années. Il n’y a pas de recettes mais on va guider les parents et les professionnels de la petite enfance vers des pos­ tures bienveillantes et positives pour bâtir un monde meilleur à notre niveau”. Surtout quand l’on sait qu’un à deux enfants de moins de 15 ans décèdent chaque jour en France de maltraitance…

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Pays Dolois n°194 - Juin 2017

Dole - Bâtiment

Le Manège de Brack devient une salle de sport !

Le Manège de Brack a été transformé en salle sportive ! L’espace retrouve finalement l’une de ses fonctions prévue dès sa construction…

Dans le cadre du projet de construction du futur complexe aquatique et sportif sur le secteur de la place Précipiano, les transformations continuent.

Après la démolition de la caserne des pompiers, le petit Manège doit être démoli au mois de juin.

“Dans tous les cas, suite au plan de sauvegarde, nous ne pouvions pas le garder. Il était voué à la des­ truction et nous en avions connaissance depuis 1967” rassure le député­maire de Dole Jean­Marie Sermier. Il fallait donc que la municipalité trouve une solution pour accueillir les clubs sportifs et les sco­ laires. Le manège de Brack a donc été transformé en salle de sport en utilisant le sol existant du petit Manège. Ce projet, jamais réalisé dans le secteur, a été annoncé comme peut­être unique en France…

Chaque plaque pèse près de 300 kilos !

Le sol a été découpé en panneaux et reposé à

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l’identique au Manège de Brack, offrant une super­ ficie totale de 668 mètres carrés. Une transforma­ tion qui a mobilisé les agents de la régie bâtiment de la ville mais aussi les entreprises locales. Alors qu’un nouveau revêtement de sol a été estimé à 50 000 €, la transformation de la salle en équipe­ ment sportif a coûté 15 000 €. Pour Sylvette Mar­ chand, adjointe en charge des sports, “La réalisa­ tion est parfaite… Chaque plaque découpée pesait pourtant 300 kilos chacune. C’est une vraie satis­ faction de voir que ce transfert s’est déroulé dans de bonnes conditions”.

Un projet éco-responsable Cette transformation est dite éco­responsable grâce à l’utilisation d’équipements existants. D’au­ tres matériaux du petit Manège ont pu être récu­ pérés : l’éclairage pour les infrastructures de ten­

nis, les faux plafonds et le système de chauffage qui seront stockés avant de trouver preneur dans un autre équipement de la ville, mais aussi les filets de protection, stockés depuis des années et qui n’avaient encore jamais servis… Selon les dis­ ponibilités, la salle reste accessible aux associa­ tions doloises pour organiser leurs manifestations.

F.P

Le projet en chiffres…

668 mètres carrés transformés 12 tonnes de panneaux 242 panneaux avec 2 tailles différentes 8 agents et 9 journées de travail 15 000 euros de budget

Agriculture

La Fête de l’eau célèbre aussi l’environnement

La méthanisation agricole collective en marche...

Le lancement de la construction de la future unité de méthanisation de Gendrey est lancé. Explications du projet améliorant les pratiques agricoles et créant, en prime, une certaine production énergétique.

Produire de l’électricité et de la chaleur Chaque projet jurassien d’unité de méthanisation regroupe 7 à 9 exploitations agricoles. “L’objectif est de faire digérer les effluents en milieu fermé pour récupérer le gaz qui ali­ mente un moteur et produit de l’électricité et de la chaleur.

Il est ensuite vendu à EDF pour être injecté sur le réseau électrique”. Chaque unité a aussi la possibilité de vendre la chaleur à d’autres entreprises. Elle est déjà utilisée sur d’au­ tres sites pour faire sécher du bois ou chauffer des bassins d’algues spiruline.

“Un retour sur investissement prévu dans 8 ans” Visite de chantier relatif au lancement des travaux de l’unité de méthanisation de Gendrey

Valoriser les fumiers, lisiers, résidus de culture, tontes de pelouse et même déchets de silos pour en faire de l’éner­ gie : voici une nouvelle voie verte pour l’agriculture. Les pre­ miers projets de méthanisation se développent dans le Jura, avec la mise en place de trois projets à Gendrey, Saint­ Baraing et Mutigney. “Le projet de Gendrey sera le premier site effectif du Jura et de Franche­Comté. Il devrait être en service pour mai 2018” explique Bénédicte Jorcin, chef de projets méthanisation à Opale pour les différents sites.

L’investissement global sur le site de Gendrey représente une enveloppe de 2,3 millions d’euros. Financés par les dif­ férentes aides publics et des investissements personnels des agriculteurs, les sites ont un retour sur investissement dès huit années de mise en service. Ils intègrent aussi la pré­ sence d’un employé à plein temps pour gérer la mainte­ nance et aider les agriculteurs. Un autre projet est en cours à Brevans mais le gaz produit est directement injecté dans le réseau existant. Un concept qui se veut possible “grâce à la forte concentration de population”.

F.P

DU CÔTÉ DES AGRICULTEURS… “Cette technologie permet de stocker plus longtemps le digestat – produit résidu issu du processus de méthanisation – et donc de l’épandre au moment opportun, quand la plante en a besoin”, explique Gérôme Fassenet, un des exploitants engagés dans le projet. “Cela représente des

économies en engrais chimiques pour les agriculteurs. De plus, ce digestat n’a aucune odeur et ne sera pas une nuisance pour les riverains”.

En plus de répondre à une future interdiction du stockage naturel du fumier à l’origine de pollutions, l’initiative

se rentabilise en produisant de l’énergie.

En fonction 24 h/24, la machine sera en capacité de transformer 10 700 tonnes d’effluents par an pour produire 250 kW d’électricité, soit la consommation de 840 foyers de 4 personnes sur l’année.

Le 1er juillet, la Ville de Dole mettra l’eau à l’honneur avec une nouvelle édition de la Fête de l’eau. L’occasion de renouer avec une tradition ancestrale… qui date localement des années 50, tout en annonçant un nouvel espace dédié à l’écologie.

Depuis l’année dernière, Dole a décidé de renouer avec la fête de l’eau en organisant à nouveau ce rendez­vous festif permettant de renforcer l’attrac­ tivité sur le territoire. Une manifestation loin d’être nouvelle et même bien ancrée dans l’histoire de la ville car elle avait déjà lieu tous les ans dans les années 50. Pour la deuxième “vague” de ce rendez­vous, 2017 s’annonce comme une bien belle édition. Comme en 2016, diverses animations seront présentes et même de nouvelles activités telles que des courses de water­ bike mis en place par les membres de l’association Jura Dolois Cycliste, de nouveaux combats de joutes ou encore du waterball. Portée par la Ville et la SPL Hello Dole, la nouvelle édition de la “Fête de l’eau” recevra “Yverdon Tourisme” comme invité d’honneur et s’ouvre à une nouvelle thématique...

De l’eau à l’écologie !

Organisée sur une seule journée, la fête rassemblera cette année plus d’ac­ teurs. En plus du village nautique de l’année dernière, un nouvel espace environnement verra le jour. Il sera animé par l’association “Eco Logik Art”, qui accompagne et promeut des actions artistiques engagées pour sensibi­ liser à l’écologie. L’Établissement Public Territorial du Bassin Saône et Doubs (EPTB) sera également présent pour proposer un parcours pédagogique “à la découverte du Doubs”, ainsi que le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE), qui présentera l’exposition “le Doubs voyage, une F.P rivière à partager”. Dole est résolument une ville d’eau !

Le 1er juillet de 10 h à 20 h. Avenue de Lahr.

Programme complet : www.sortiradole.fr

E TAT C I V I L NAISSANCES

Capucine de Quentin CIGLIA et de Delphine DELARCHE, Dole

Maélyne de Cédric BADET et de Anaïs PROTET, Sampans Diego de Clément COYER et de Léno de Guillaume BRETIN et de Laura CRETIN, Asnans­Beauvoisin Juliette de Jérôme BROCARD et de Amélie LYET, Sermange Aurélie SULFART, Dole Gabriel de Marc JACQUIN et de Marius de Geoffrey JEANNEAUX et Gwenaëlle de Cyril GENCE et de Emmanuelle FOUCHARD, Authume Anaïs GUIGNARD, Tavaux Charline DÉCOMBE, Gevry Lyana de Emerick BOITET et de Ryhan de Franck SAMMUT et de Austin de Samuel THIL et de Coralie THIBAUD, Tavaux Céline ALAVOINE, Chevigny Aurélie DOET, Les Hays DÉCÈS Ethan de Gabriel BOITET et de Charlotte de Nicolas SAUNOIS et de Martine DUPLAN, Damparis Jean PUTELAT, Arbois , 89 ans Alexandra ROUX, Monnières Candice de Cyril DUCERF et de Mathilde BAZIN, Dole

Léon de Yoann JEGOU et de Mathilde BOUVROT, Rans

Antoinette FAIVRE veuve OLIVIER, Chamblay , 79 ans

Viviane IZQUIERDO épouse BASSARD, Chemin , 59 ans Jean VITTEAU, Cramans, 77 ans Frédéric SATORY, Damparis , 23 ans André JACQUEMARD, Dole, 65 ans Renée RAGAIN veuve GERMAIN, Dole, 96 ans

Gérard NICOLET, Dole , 69 ans Robert NOIROT, Dole , 90 ans Micheline BIGUEUR veuve GUYON, Le Deschaux , 85 ans Roland REFFAY, Parcey , 84 ans

Claudette HUDELOT épouse JORAN, Dominique ECRANOT, Dole, 82 ans Salins les Bains, 80 ans Henri GREMERET, Dole, 87 ans Jean LOISON, Dole, 87 ans

Ginette GRAS veuve CUEVAS, Tavaux , 82 ans

Joseph MAIRE, Dole, 85 ans

Joseph CHEY, Vaudrey , 87 ans

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 - n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdolois.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 - Portable 06 13 04 60 19 commercial@paysdolois.fr

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Pays Dolois n°194 - Juin 2017

Port-Lesney - Val d’Amour

Plus d’envergure encore pour les rencontres théatrâles du Val d’Amour

Bien qu’artistiques, les Rencontres théâtrales du Val d’Amour s’inscrivent avant tout dans un projet culturel de territoire porté par la Communauté de communes du Val d’Amour. La diversité culturelle y est importante et les rencontres annuelles de théâtre sont un des éléments moteur. Cette année marque la 7e édition de rencontres encore très prometteuses… elles auront lieu du 21 au 25 juin à Port Lesney. comédiens amateurs mais aussi des bénévoles dans les villages. De faire le lien entre profession­ nels et amateurs, avec l’ambition de produire de la qualité, de créer un spectacle tous les ans. Les rencontres tournent dans les villages et le succès est grandissant” confirme Eric Petitjean, créa­ teur et directeur des Rencontres théâtrales.

Eric Petitjean et Jean-Luc Ribeyre, complices et créateurs des Rencontres théâtrales du Val d’Amour

La culture est présente sur le Val d’Amour. Le fruit d’une volonté, d’une évolution constante, d’une ouverture. Le fruit d’un travail mené, année après année, par la Communauté de com­ munes du Val d’Amour. “Oui, la culture compte sur le Val d’Amour. Elle a naturellement germé et progressé au rythme des rencontres, des échanges, des opportunités… La culture est là et bien là, en mouvement, parfois dans un village, parfois dans un autre, là où on ne l’attend pas, où elle surprend. La culture donne une image

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positive du Val d’Amour et c’est un réel vecteur d’attractivité en milieu rural” rappelle Alain Bigueur, maire de La Vieille Loye et vice­prési­ dent en charge de la culture à la Communauté de communes qui porte le projet des Rencontres théâtrales. “Quand j’ai eu envie de créer moi­ même, pour parler de choses qui me plaisent, je suis revenu ici pour m’investir dans le Val d’Amour. J’ai créé des spectacles, mais aussi un festival. Ainsi sont nées les Rencontres théâtrales du Val d’Amour. L’idée est de faire participer des

Encore plus de tout !

Cette année, les rencontres auront lieu à Port­ Lesney, un village en bord de Loue qui se prête à merveille pour des spectacles de rue, dans l’école, les bars et restaurants, sur la plage, au camping… Tous les arts seront représentés : théâtre, danse, peinture, musique… avec plus de spectacles encore ! “On monte en gamme. Le festival a décollé en 2016 et c’est le moment pour nous de franchir une nouvelle étape. Nous proposons plus de tout ! Plus de musique pour les jeunes avec l’aide du Little Town Festival, des spectacles pour enfants, des déambulations… cinq jours de grandes qualités avec une ving­ taine de spectacles ou concerts. Tout est préparé pour accueillir plus de spectateurs encore” explique Eric Petitjean.

Un bar des rencontres musicales XXL L’incontournable bar (et petite restauration) des rencontres prend cette année une nouvelle dimension sous la responsabilité des organisa­ teurs du nouveau Little Town festival à Cramans.

Ils ont en charge la programmation musicale (avec le Moulin de Brainans pour la fête de la musique) et l’animation de ce “repère et pivot” du festival. Tous les concerts sont gratuits et l’ambiance s’annonce électrique. Le bar des ren­ contres est un spectacle à lui tout seul !

Et si vous passiez la ligne ?

A chaque année sa création avec les associations théâtrales amateurs locales : “La ligne” est la création de cette 7e édition. Un spectacle ambi­ tieux créé par Eric Petitjean et Jean­Luc Ribeyre avec Jean­Louis Cordier à la mise en scène. Ce spectacle sera joué 10 fois lors des rencontres par 25 comédiens amateurs et/ou débutants.

“Ce spectacle de 50 minutes est une aventure, une déambulation théâtrale en lien avec la ligne de démarcation. C’est un spectacle participatif avec une trentaine “de spectateurs/acteurs” pris en charge par des passeurs. C’est une idée, une histoire, un parcours dans un cadre fabuleux…” nous confie Jean­Luc Ribeyre créateur mais aussi coordinateur du festival au côté d’Eric Petijean.

Pour ce spectacle (sans réservations), les specta­ teurs sont invités à venir chausser sport ou rando et avec une petite laine.

Voilà tout un programme pour ces nouvelles Rencontres théâtrales qui ne manqueront pas cette année encore de surprendre… Rendez­ vous du 21 au 25 juin à Port­Lesney.

Programmation complète sur valdamour.com ou “Rencontres théâtrales du Val d’Amour” sur Facebook. Tél. 03 84 37 74 74

Jura Nord - du 6 au 8 juillet

Quand l’agriculture rencontre la culture…

Les 6, 7 et 8 juillet, la Communauté de communes Jura Nord accueille un événement original sur son territoire sur le thème : “Quand l’agriculture rencontre la culture”. Trois journées de festivités autour des acteurs de la culture et de l’agriculture.

Deux festivals, unis par les mêmes valeurs de par­ tage, de rencontre et d’échange, qui se sont rencon­ trés pour n’en former plus qu’un : la “Fête de la Source” et “Fermes d’Avenir Tour”. Ces trois jours sont orchestrés par la Compagnie professionnelle de spectacle vivant La Carotte qui porte cette année “La Fête de la Source”, mais aussi les associations Pays Dolois – regroupant la Communauté d’agglo­ mération du Grand Dole et les Communautés de communes de Jura Nord, de la Plaine Jurassienne et du Val d’Amour – et l’association Fermes d’Avenir.

Cette dernière structure organise le 1er Tour de France dédié à l’agroécologie et aux fermes en tran­ sition afin de faire découvrir des initiatives locales qui préfigureront le monde rural de demain.

fusion de Gendrey et de Sermange, séparées toutes deux de 3 km. Trois journées riches en fes­ tivités avec pour objectifs de fédérer les acteurs du territoire, enrichir les réseaux, renforcer les liens entre producteurs et consommateurs, entre artistes et public, partager, débattre, découvrir les initiatives du patrimoine culturel et s’amuser, tout en mettant en lumière les deux biens de la culture et de l’agriculture !

Animations et visites

Quand l’agriculture rencontre la culture, le pro­ gramme s’articule autour d’animations sur le déve­ loppement durable et le bien­être, un marché de producteurs et une soirée conférence­débat (le 6 juillet), de projections de films (le 8 juillet), de À Genmange, entre Gendrey et Sermange, soirées festives avec des concerts et des pièces de tation en agriculture de conservation, élevage pour vous connaissez ? théâtre (les 7 et 8 juillet) mais aussi des visites de le Comté Bio et visite des jardins d’une maison de Cette union des deux festivals se déroulera dans lieux de production et de transformation. Au pro­ campagne pour la sauvegarde du patrimoine…

F.P une commune éphémère baptisée “Genmange”, gramme : visites de fermes en maraîchage, exploi­

Fête de la Source et Fermes d’Avenir Tour.

Les 6, 7 et 8 juillet à Sermange et Gendrey.

Plus d’informations : http://fermesdavenirtour.org et http://festivaldelasource.fr

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Le journal

du centre-ville N°08

Jour DE FÊTE !

Il fallait bien que cela arrive un jour !… La fin de la première phase des travaux du centre­ville a été marquée par une journée festive ce samedi 20 mai. Une belle inauguration comme il se doit.

Concerts et spectacles de rue ont marqué cette journée. Les Dolois se sont déplacés en nombre pour apprécier leur nouveau centre­ville, ils ne furent pas déçus. A cette occasion, la fontaine sèche de la place Nationale a elle aussi été inau­ gurée. Une forte chaleur estivale s’étant invitée, la fontaine a rapidement dévoilé ses atouts… L’été s’annonce bien…

En attendant LA FRESQUE… La place du Jurassien…

Jeux de lumières et jeux de formes géométriques rue de la sous­préfecture. Les travaux architecturaux dévoi­ lent harmonieusement les trésors cachés de la ville. Un espace encore en cours d’aménagement avec du mobi­ lier urbain et des jeux pour enfants. Mais l’attente de la grande fresque est grande… Tenue secrète, elle est annoncée pour le mois d’août. Suspense, suspense…

NOS COMMERÇANT(E)S SONT ÉPATANT(E)S !

QUAND ON ANIME EN VILLE !

LES DERNIERS SAMEDIS DE CHAQUE MOIS MON CŒUR DE VILLE S’ANIME

FIL & MODE… Connu pour la vente de ses fils à tricoter, la boutique Dol’Philmod consacre presque tout son espace à des vêtements féminins. “Je n’ai pas voulu choisir entre le fil à tricoter et le prêt­à­porter imposé par Phildar. J’ai donc changé de nom d’enseigne depuis bientôt trois ans, même si je propose toujours des produits de la marque” explique Valérie Ocler. Une indépendance qui lui permet aujourd’hui de sélectionner des vêtements dans une petite dizaine de marques (Cecil, C'est Beau La Vie, Street One, des pantalons Anna Montana…). “On habille une grande palette de femmes, de tous les âges, et en les déclinant suivant leurs activités du quotidien. Le choix va des robes colorées Massana au style sportwear”. Et depuis la fermeture de la mercerie en face de la boutique, le matériel disponible à l’activité du canevas est aussi proposé.

DES CHAUSSURES BIEN CHAUSSÉES !

Installée depuis un an dans un lieu où la chaussure et la cordonnerie sont présentes depuis plus de 50 ans, la boutique Barel a su garder cet esprit familial. Les deux “chausseuses”, Betty et Lara, aiment leur rôle de conseillère. “On n’hésite pas à dire à un client si une paire de chaussures ne lui va pas”. Avec respectivement 20 et 26 années d’expérience, leurs conseils font partie de cet accueil, qu’elles veulent toujours chaleureux.

Elles misent aussi sur la qualité des produits et sur l’offre “multi­clients et multi­porte­monnaies”.

D’ailleurs cet été, place aux espadrilles, aux baskets en toile et aux mules d’été naturelles…

Barel, 45 Grande Rue. 03 63 43 93 60. Lundi de 14 h à 19 h.

Du mardi au samedi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h.

Les gorilles Chanson française, rock us, celtique

SAMEDI 24 JUIN PLACE DU 8 MAI

Les Fourberies de Scapin Théâtre

SAMEDI 29 JUILLET

Duo Swing Musique swing

SAMEDI 19 AOÛT PLACE DU 8 MAI

Satin Doll Sisters Musique rétro vocal

SAMEDI 9 SEPTEMBRE

L’aRéopostale

Dol’ Philmod, 37 Grande Rue. Du mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h. Non stop le vendredi. 03 84 82 62 20.

Théâtre musical

SAMEDI 30 SEPTEMBRE EN DÉAMBULATION

General Dear

Musique

SAMEDI 28 OCTOBRE PLACE DU 8 MAI

CHEZ LA “MUMU” !

Avec plus de 30 ans de métier, Catherine Argant­Perrin sait conseiller et orienter avec gentillesse et altruisme. Ici, l’écoute et la personnalisation sont de mise. Des services naturels et approuvés par les clients. Pour l’anecdote, “j’ai déjà pu voir des gens sur trois générations, parfois j’ai connu les grands­parents, les enfants et maintenant les petits­enfants” avoue la propriétaire. Et le lieu possède une belle histoire : deux autres chapelières se sont déjà installées ici avant sa venue ! Un métier passionnant qui offre un large choix aux clients… Alors, quel chapeau choisirez­vous pour l’été ? En paille, en raphia, avec un large bord ou de forme des années 30, il y en a pour tous les goûts et avec des premiers prix à moins de 15 €.

Fleur de Sel est un café tout en convivialité où riverains et touristes se côtoient pour venir profiter de cette belle situation, place aux Fleurs.

Murielle Monin, appelée amicalement par ses clients “Mumu”, “ la bistroquette” ou encore la “tenancière”, ne boude pas son plaisir d’avoir repris la gérance depuis trois ans : “j’ai une clientèle qui me correspond et, le site avec la statue des Commères, la fontaine avec la salamandre porte­bonheur ou encore la vue sur les toits et la collégiale sont très appréciées des touristes”. Il faut dire que Murielle était prédestinée à ouvrir un café. “Avec des parents et un arrière­grand­père, anciens gérants de café à Dole, c’est une histoire de famille. Je suis tombée dans la marmite quand j’étais petite…”. Pour manger sur le pouce, elle propose un service de restauration rapide avec des salades repas et des tartines chaudes, privilégiant les produits locaux.

Catherine Argant-Perrin, 20 place Nationale Charles de Gaulle.

Du mardi au samedi de 9 h 30 à 12 h et de 14 h 30 à 19 h. 03 84 72 09 05.

Fleur de Sel, place aux Fleurs.

Du mardi au samedi de 8 h 30 à 18 h. 06 30 44 58 99

CHAPEAU BAS !

I Publirédactionnel

Sophie BERTHET­FOREY : “Proposer un service de qualité, c’est ainsi respecter l’attente des familles avec des tarifs adaptés.”

Un travail de qualité adapté au budget des familles, telle est notre volonté depuis un siècle

Quels sont vos projets ?

Les Pompes Funèbres Garcin proposent un service complet d’organisation d’obsèques, de travaux de cimetière, caveau et monu­ ment. Cette activité auprès des familles de Dole et sa grande région fait la renommée de l’entreprise depuis plus d’un siècle. Les locaux viennent d’être entièrement réno­ vés. Je tiens avant tout à offrir un accueil chaleureux aux familles. Répondre à leurs souhaits et respecter leurs choix dans le cadre de leur budget grâce à des conseils avisés.

Sophie Berthet­Forey, quelles sont les évolutions que vous avez apportées à l’entreprise ?

Ma priorité est d’apporter un service de qualité aves nos tarifs crémation ou inhu­ mation parfaitement adaptés au budget des familles. Grâce à la proximité de la chambre funéraire et du crématorium de la rue des Nouvelles, sur le haut du cimetière, les Pompes Funèbres GARCIN peuvent répon­ dre aux souhaits des familles en quête d’un rapport qualitéprix pour rendre hommage à leur proche sans avoir à se préoccuper de

l’organisation des obsèques car les Pompes Funèbres GARCIN s’occupent de tout.

Qu’ est­ce qui vous différencie de vos confrères ?

Adosser le service Pompes Funèbres au nom de Garcin afin d’apporter la même qualité de service lors de l’hommage au défunt. C’est le rapport qualité­prix qui nous différencie. Les familles trouvent chez nous la même qualité pour les Pompes Funèbres que celle qu’elles connaissaient depuis un siècle pour la marbrerie. Chaque devis cré­ mation ou inhumation est établi selon les souhaits de la famille et selon ses moyens financiers. Les familles trouvent chez GARCIN les meilleures conditions d’accom­ pagnement de leur proche à sa dernière demeure.

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 186

L’entreprise Garcin existe depuis 1902. Elle fait partie du savoir­faire artisanal dolois. L’entreprise a su évoluer au fil des décennies. En 2017, l’activité conti­ nue grâce à Sophie Berthet­Forey, soucieuse de pérenniser un savoirfaire reconnu et séculaire.

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Pays Dolois n°194 - Juin 2017

Semaine Bleue :

“Donner de la vie à la vie”

Faire société quel que soit son âge et son niveau d’autonomie, tel est le mot d’ordre de la Semaine Bleue. L’occasion d’informer et de sensibiliser la population des actions menées au cours de l’année et de s’unir pour donner du bonheur aux personnes âgées.

“365 jours pour agir, 7 jours pour le dire”. Un slogan qui résonne dans tout le département et dans toute la France à l’occasion de la semaine bleue. “La semaine met en lumière les lieux où se déroulent des événements et manifesta­ tions entre les générations” explique Maryse Bonnot, président de la Semaine Bleue. Vecteur de mixité et de liens intergénérationnels, le rendez­ vous invite à faire connaître les manifes­ tations qui ont lieu toute l’année. “Les animations sont de vrais médicaments pour les personnes âgées. Il faut donner de la vie dans les établissements les accueillant mais aussi au sein de toute la population”. Chaque année, 250 mani­ festations sont mises en place dans le Jura. Avec un soutien financier du Conseil Départemental, des après­midi musicaux, lotos, ateliers de bricolage ou de peinture, guinguettes, sorties au res­ taurant, dégustations, ateliers de pâtis­ serie… sont proposés aux seniors.

“Toute manifestation, aussi petite soit­ elle, a une valeur et reste porteuse de solidarité. Pour rendre heureux, on est revenu à des choses simples. Ce n’est pas la peine d’aller chercher ce que les personnes âgées n’ont pas vécu !”. Pour cela, les acteurs sont nombreux : EHPAD (Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes), foyers logements, les CCAS (Centres commu­ naux d’Action Sociale), les associations dont notamment les clubs du temps libre, la retraite sportive, les anciens combattants… “J’essaye de les dynami­ ser et de les aider mais il y a encore tel­ lement à faire…”.

“À tout âge : faire société” Pour la deuxième année, la Semaine Bleue s’articule autour de la thématique “À tout âge : faire société”. Avec son passé familial mais aussi professionnel, Maryse Bonnot, présidente de l’événe­ ment depuis 1981, est très impliqué

dans ce rendez­vous. Pour elle, “le lien social est fait de culture, d’échanges familiaux, de relations affectives, de valeurs, de normes, de rituels et de liberté”. Et elle ne manque pas de citer Jean­Paul Sartre qui résume bien ces différents enjeux : “l’essentiel n’est pas ce qu’on a fait de l’homme mais ce qu’il fait de ce qu’on a fait de lui”...

“Donner un peu de bonheur, sans la barrière de l’âge ou de la maladie” Les établissements scolaires aussi se mobilisent aussi pour réaliser des activi­ tés entre jeunes et personnes âgées.

Maryse Bonnot le sait “le regard des enfants sur les personnes âgées est le miroir de la vieillesse et inversement. Il faut un contact sincère et redonner goût à la vie, donner un peu de bonheur, sans la barrière de l’âge ou de la maladie”.

Depuis la création de la Semaine Bleue en 1951 – nommée à l’origine “journée

Maryse Bonnot, président de la Semaine Bleue

nationale des vieillards” – les choses évoluent : “les portes s’ouvrent et divers acteurs se mobilisent. Il faut encore encourager le respect et la tolérance pour tous, ne pas oublier la dignité de l’humain, élargir les réseaux et lutter contre la solitude des personnes en trouvant des solutions pour qu’elles par­ ticipent aux manifestations. Je souhaite que l’événement perdure même si je reste inquiète…”. Pourtant la mobilisa­ tion pourrait encore s’étendre : depuis l’année dernière, la semaine s’inscrit dans le prolongement de la journée

internationale des personnes âgées célébrée chaque année le 1er octobre.

Cette journée, placée sous l’égide de l’Organisation des nations Unies (ONU) et suivie depuis 1990 au niveau mon­ dial, permet de porter d’une seule voix les problématiques de vieillissement au sein de la société.

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Maintien à domicile

Le bien vieillir tient salon à Arbois Le vieillissement est un enjeu de premier plan pour l’avenir de notre société, et tout particulièrement au travers de la question du maintien à domicile.

La loi confie aux départements le soin de lutter pour que les personnes de plus de 60 ans garde leur autonomie. Le département a ainsi en charge d’organiser la prévention. Dans ce cadre, en collaboration avec l’ADMR, Prodessa et Soliha, des actions sont menées auprès des personnes âgées vivant à domicile afin d’expliquer comment mieux vieillir activement. Bien se nourrir, garder une vie sociale, garder une bonne condition physique et le maintien à domicile sont les thèmes développés auprès du public concerné.

“Notre volonté est de rendre de la dignité aux personnes âgées et de permettre un confort de vie le plus agréable possible. Que la personne reste à son domicile ou pas du fait d’un logement ou une maison peut­ être plus adaptés. Un logement adapté, une présence médicale, de soin à domicile, d’un accueil de jour, des services d’animation et des commerces de proximité… sont des éléments important à prendre en compte. La prise de conscience est là, reste un travail de proximité et d’anticipation à développer pour bien expliquer le dispositif. Il y a des solutions et des aides possibles, c’est le moment d’en parler…” résume Hélène Pelissard, vice­présidente en charge des affaires sociales au Conseil départemental du Jura.

par le Conseil départemental, finance depuis 2016 des actions de sensibilisation et d’information à destination des seniors. Dans ce cadre, SOLIHA Jura organisera deux manifestations sur le thème du “Bien vieillir chez soi” en juin prochain, en partenariat avec les villes de Saint Claude le 13 juin et Arbois le 20 juin.

Ces manifestations proposeront une représentation théâtrale sur le thème de la prévention des chutes, une table ronde avec des acteurs locaux, des ateliers et stands animés par des partenaires locaux ou départementaux intervenant auprès des seniors autour de la thématique du maintien à domicile. SOLIHA Jura présentera de son côté l’ensemble des dispositifs d’aides financières mobilisables pour adapter son logement aux contraintes du vieillissement ou du handicap.

Salon à Arbois, Espace Pasteur le mardi 20 juin de 10 h à 18 h Salon à Saint-Claude le mardi 13 juin de 13 h à 18 h Contact Soliha Jura : 03 84 86 19 10

Madame Reinette est une comédie sentimentale destinée aux seniors vivant chez eux en autonomie. Le résumé : “Parce qu’elle a 72 ans et qu’il lui arrive de temps à autre de se prendre les pieds dans son tapis et de glisser dans sa baignoire, Madame Reinette commence à ne plus être perçue par son entourage, notamment par sa fille, comme ayant “toute sa tête” et comme étant capable de faire elle-même ses choix. Reinette se voit peu à peu dépossédée de son autonomie et pointe alors le spectre de l’institutionnalisation...”

Un salon à Arbois… et à Saint-Claude En charge de cette problématique, la conférence jurassienne des financeurs de la prévention de la perte STLS d’autonomie, présidée

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16 dossier SENIORS

Pays Dolois n°194 - Juin 2017

Comment aider au maintien à domicile 90 % des Français plébiscitent le maintien à domicile. Mais pour pouvoir rester longtemps chez soi, il faut souvent prévoir quelques aménagements.

De quel ordre ?

Les chiffres Insee 2016 parlent d’eux­mêmes... En France, 15 mil­ lions de personnes ont plus de 60 ans dont 1,4 million a plus de 85 ans. D’ailleurs, la part des plus de 60 ans a augmenté de 22 % entre 2000 et 2016. Et signe que la popu­ lation vieillit, on estime à 20 mil­ lions, le nombre de Français de plus de 60 ans en 2030.

changements – est souvent syno­ nyme de stress” explique Gilles Thuaire, chef de marché PMR­ Accessibilité chez Cedeo.

Pourtant, ce chantier qui peut sem­

bler insurmontable pour une per­ sonne âgée est primordial pour assurer son maintien à domicile dans des conditions de sécurité optimale. En effet, 80 % des acci­

Gare à la chute Or, 90 % des Français plébiscitent le maintien à domicile. Dans un tel contexte, on comprend pour­ quoi l’accessibilité d’un logement doit être considérée comme l’une des conditions primordiales. D’au­ tant que des aides financières exis­ tent pour réduire les coûts. De même, des artisans se forment pour pouvoir répondre aux demandes spécifiques de cette clientèle particulière. “Il ne s’agit pas uniquement de technique. Les professionnels doivent prendre en considération la personne âgée, ou la personne à mobilité réduite, dans son ensemble, savoir la rassurer car une période de travaux – donc de

© Jörg Lantelme Fotolia

Salle de bain avec douche italienne

dents domestiques chez les plus de 65 ans sont liés à des chutes. Elles seraient même la première cause de décès accidentel pour cette même tranche d’âge.

Quels travaux pour une meilleure accessibilité ?

Pour éviter des situations à risques, Gilles Thuaire recense toute une liste de travaux dont certains sont loin d’être irréalisables. Et ça com­ mence dès l’accès au logement avec, par exemple, l’installation d’une rampe d’accès, d’un seuil rabaissé pour les pas de porte ou la pose d’un sol antidérapant.

A l’intérieur de sa maison ou de son appartement, la personne âgée ou à mobilité réduite doit pouvoir cir­ culer facilement en fauteuil. Il peut donc être ingénieux de remplacer des portes battantes par des portes coulissantes pour gagner de la place et faciliter les déplacements. Si le logement possède un escalier, veil­ lez à ce que les marches ne soient pas trop hautes ou à pouvoir y ins­ taller un monte­escalier ou une chaise élévatrice.

Dans la cuisine, l’idéal est de pouvoir placer le four (avec porte escamota­ ble ou latérale) et le lave­vaisselle en hauteur, choisir une plaque de cuis­

son avec option de verrouillage ou une minuterie coupe­courant.

Evidemment, la pièce qui demande le plus d’ajustement reste la salle de bain. La personne âgée y est sou­ vent le plus vulnérable car dénudée et mouillée. Gare aux risques de chute ici plus qu’ailleurs... Pensez aux barres de maintien et à un siège de douche. Si possible, optez pour une douche ouverte ou à l’italienne (sans différence de niveau avec le sol de la salle de bain). Pour les WC, là aussi, pensez aux barres de main­ tien, à une cuvette surélevée et même à une chasse d’eau à déclen­ chement par infrarouge.

Des aides financières Evidemment, engager des travaux a un coût. Mais sachez que des aides complémentaires sont possibles.

Renseignez­vous auprès de votre CAF, mutuelle, Conseil départemen­ tal, Caisse régionale d’assurance maladie, caisse de retraite ou encore de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH). Des crédits d’im­ pôts sont également possibles pour certains travaux réalisés par des professionnels.

D’où l’intérêt de se rapprocher d’un artisan qualifié, assuré et même labellisé par des marques comme Handibat® et Silverbat® qui saura vous conseiller, au cas par cas, en fonction de votre besoin et de votre logement.

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Des objets connectés pour plus d’autonomie L’équipement en nouvelles technologies facilite le maintien à domicile des personnes âgées, à l’image des objets connectés dont certains permettent de renforcer l’autonomie.

Le nombre d’objets connectés actuellement dans le monde est estimé à 8 milliards et les prévisions misent sur 20 milliards en service d’ici 2020. Un marché en pleine expansion mais dont les innovations peinent parfois à convaincre de leur réelle utilité dans la vie quotidienne.

Il y a pourtant un domaine où ces objets élec­ troniques connectés (sans fil) à un réseau informatique suscitent un grand espoir. C’est celui de la préservation de l’autonomie des seniors. 93 % des Français pensent en effet que les technologies connectées peuvent per­ mettre de mieux prendre en charge les per­ sonnes en situation de dépendance.

Au­delà des gadgets tendance à plusieurs centaines d’euros, des équipements sont conçus pour faciliter les tâches quotidiennes,

suivre l’état de santé, aider à s’orienter et pré­ venir les chutes ou accidents.

Sécurité En matière de sécurité, la géolocalisation par GPS intégré à des montres, bracelets ou pen­ dentifs permet de moderniser la téléassis­ tance et offre à la personne équipée une plus grande liberté de déplacement, au sein de son domicile mais aussi à l’occasion d’une sortie à l’extérieur. Il lui suffit d’appuyer sur le bouton inséré dans le bijou pour déclencher l’alerte et les contacts savent exactement où elle se trouve. Dans le même esprit, des cannes intel­ ligentes sont en cours de développement.

Un médaillon attaché à la ceinture peut éga­ lement donner accès au service de téléassis­

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tance ou à deux numéros de téléphone pré­ définis. Doublés d’une application, certains objets connectés remplacent le téléphone portable en envoyant un message sms ou un courrier électronique aux proches en cas de chute, de malaise ou d’inactivité prolongée.

résultats sur un smartphone, via une applica­ tion spécifique.Pour être adoptés par les per­ sonnes âgées, ces appareils doivent être faciles à utiliser, fiables et renforcer leur niveau de protection afin d’assurer le respect de la vie privée.

APEI­Actualités

Santé Dans le domaine de la santé, les piluliers connectés sont plébiscités pour sécuriser la prise de médicaments, en évitant les erreurs ou les oublis. Lorsqu’il est l’heure, une case s’illumine ou un signal sonore se fait enten­ dre. Certains modèles peuvent même alerter la famille ou le médecin par sms ou mail, en cas de problème. Un verre connecté est éga­ lement capable de mesurer le taux d’hydrata­ tion de son utilisateur et de l’avertir par un signal lumineux si celui­ci est insuffisant. Un tensiomètre léger et compact, qu’on peut transporter dans une poche, contrôle électro­ niquement la tension artérielle et indique les

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Agréé par le conseil départemental depuis 2016, main­ tien Adom avait fait part une première fois de ses moti­ vations et de sa manière d’envisager le domicile.

“Le temps écoulé nous permet chaque jour de mettre en pratique la qualité de prise en charge destinée à chacun de nos bénéficiaires. Notre chartre d’engagement qui allie respect, bien­être, confort, adaptabilité, souplesse et réactivité…est de plus en plus d’actualité et appréciée par les personnes aidées, leurs familles, et les salariées, qui y voit comme un vrai défi à relever pour leur enga­ gement professionnel” exprime Solenne Dieu, gérante, mais avant tout, infirmière, et c’est bien cette approche qui est privilégiée au sein de la structure, le regard de terrain, concret, réaliste, nourrit de 20 ans d’expé­ riences au domicile et aussi et surtout avec nos Aînés.

temental, pôle APA, hôpitaux, assistantes sociales, CCAS, Médecins, Infirmiers libéraux, cadres de santé, kinés, CPAM, caisses de retraites, mutuelles, CARSAT, associations diverses, soins palliatifs…j’en oublie) sont une réelle source d’enrichissement humain, une force pour que la prise en charge soit réussie et un réel sou­ tien pour ceux qui nous font confiance ! Je tiens par cet article, à remercier d’ailleurs ces partenaires, ces familles et nos auxiliaires de Vie qui font un travail extraordinaire, en silence parfois, mais au quotidien, et avec persévérance… !”

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connecté, nous accompagnons les clients pour améliorer leur confort avec des produits de qualité” explique Nadine Pallaud, assistante audioprothésiste spécialisée qui pro­ pose aussi toutes une gamme d’ap­ pareils connectés pour le téléphone ou la télévision par exemple. Actuel­ lement, pour tout achat d’un appa­ reil auditif, un appareil connecté est offert !*

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18 dossier SENIORS

Pays Dolois n°194 - Juin 2017

Savoir repérer un problème à l’œil

détruisant la cornée, qui devient blanche et opaque)”, insiste le Pr Baudouin.

L’erreur à ne pas commettre : S’affoler pour une hémorragie indolore dans le blanc de l’œil. Pas besoin de consultation pour ces quelques petits vaisseaux qui ont éclaté en surface, ils devront juste être mentionnés à la prochaine visite chez le généraliste afin qu’il vérifie la tension artérielle.

Le bon réflexe : Le porteur de lentilles doit immédiatement les enlever, obtenir un ren­ dez­vous chez l’ophtalmologiste dans la demi­ journée ou se rendre aux urgences (avec la lentille dans l’étui).

Plusieurs signes peuvent être précurseurs d’un problème aux yeux. Voici lesquels.

• Signe à repérer : une baisse brutale de la vue d’un seul œil C’est peut­être la maladie de Horton. Cette inflammation de l’artère temporale peut se signaler par des maux de tête, une douleur au front ou à la tempe, une poussée de fièvre et également une baisse brutale de la vision d’un seul œil.

L’erreur à ne pas commettre : Sous­estimer la situation. Ce trouble de la vue peut être le tout premier symptôme de la maladie. La diminution du flux sanguin au niveau de l’œil risque d’entraîner une perte partielle ou totale de la vue, hélas, définitive.

Le bon réflexe : Appeler son ophtalmologiste en lui décrivant les symptômes et insister pour obtenir un rendez­vous immédiat, ou se rendre aux urgences ophtalmologiques à l’hô­ pital s’il y en a. L’administration rapide de cor­ tisone est nécessaire aussi pour sauver le deuxième œil.

• Le signe à repérer : une gêne dans l’œil qui persiste après un traumatisme

• Les signes à repérer :

C’est peut­être un risque de complications sérieuses. Il faut se méfier de toute activité (fraisage, débroussaillage, tonte...) projetant de minuscules particules susceptibles de fran­ chir la paroi de l’œil (cornée au milieu ou fis­ clère sur le côté) et d’occasionner de gros dégâts dans les couches profondes de l’œil.

Et, bien sûr, des projections de produits chi­ miques, mettant elles aussi l’œil en péril.

L’erreur à ne pas commettre : Penser que ce n’est pas grave car la douleur est faible. “Les traumatismes en superficie, guéris par de sim­ ples gouttes dans l’œil, sont souvent plus péni­ bles que les traumatismes profonds, qui se révèlent pourtant plus sévères”, insiste Chris­ tophe Baudouin.

Les bons réflexes : ­ En cas de brûlure chimique (projection de détergent, par exemple), rincer abondam­ ment avec du sérum physiologique ou de l’eau, puis se précipiter dans un centre spécia­ lisé en ophtalmologie. ­ Si un corps étranger a pénétré et qu’une sensation anormale persiste, consulter dans la journée. Une infection se développera si notretemps.com l’intrus reste.

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C’est peut­être un décollement de rétine.

Touchant un seul œil, il se signale par la vision d’un voile noir sur les côtés qui pro­ gresse vers le centre et s’associe souvent à la sensation de mouches, à l’apparition de points lumineux ou à la présence d’un éclair fixe, persistant même les yeux fermés. Ce début de décollement de rétine menace par­ ticulièrement les personnes très myopes, souffrant de diabète ou d’hypertension, opé­ rées de la cataracte ou ayant subi un trauma­ tisme de l’œil.

L’erreur à ne pas commettre : S’inquiéter pour des “mouches volantes” isolées, qui résultent généralement d’un banal décollement du vitré (le liquide visqueux qui remplit le globe ocu­ laire) et disparaissent spontanément.

Le bon réflexe : Consulter un ophtalmologiste dans la journée. Pris au début, le décollement de rétine peut être évité grâce au laser. Plus tard, il faut une vraie chirurgie pour le réparer.

Mais si le décollement est total, la vision est définitivement perdue.

• Le signe à repérer : une douleur dans un seul œil C’est peut­être un glaucome aigu, un herpès ou un zona ophtalmique. Les yeux doulou­ reux sont rarement inquiétants, surtout quand les deux sont touchés (souvent une infection virale). Il existe cependant trois cas d’urgence, lorsqu’un seul œil est concerné, qui exigent une consultation rapide car les traitements sont efficaces mais seulement s’ils sont démarrés vite. ­ Première situation urgente : le glaucome aigu, “qui est à l’œil ce que la colique néphré­ tique est aux reins sur le plan de la douleur (l’œil semble éclater)”, explique le Pr Chris­ tophe Baudouin, de l’hôpital des Quinze­ Vingts, à Paris. La montée en pression rapide, parfois accompagnée de nausées, menace irrémédiablement la vue.

­ Les deux autres, l’herpès et le zona ophtal­ mique, sont des infections qui entraînent rou­ geurs et douleurs, et risquent de se propager à la cornée : la douleur s’accroît, la vision baisse et les dégâts peuvent devenir irréversi­ bles au point de nécessiter une greffe de cor­ née. Autres signes inquiétants : si la douleur réveille la nuit ou devient plus intense au lever ; si elle semble très profonde, démar­ rant en arrière de l’œil et allant vers la tête.

L’erreur à ne pas commettre : Confondre avec une banale conjonctivite, retarder la consultation par peur de “déranger pour rien”

ou se laisser éconduire sans insister parce que le spécialiste est débordé.

Le bon réflexe : Consulter un ophtalmologiste dans les heures qui suivent.

• Le signe à repérer : un œil rouge chez un porteur de lentilles C’est peut­être une infection. Un œil qui rou­ git n’est pas inquiétant, sauf chez une per­ sonne qui porte des lentilles. “Une infection peut très vite devenir grave, entraînant la perte d’un œil en quelques heures (abcès

En voiture, adapter sa conduite Essentielles au volant, certaines capacités physiques et cognitives s’altèrent au fil des années.

Voici quelques conseils pour continuer à conduire longtemps.

Les conducteurs âgés ne provoquent pas plus d’accidents que les autres. En revanche, ils sont davantage fragilisés en cas d’accident. Pour autant, le code de la route ne prévoit pas de mesures spécifiques (visite médicale au-delà de 65 ans) et ne fait pas de distinction d’âge concernant les aptitudes à la conduite. Il impose pour tout le monde une acuité visuelle minimale, à savoir au moins 5/10e pour les deux yeux ensemble avec un champ visuel d’au moins 120°. Mais il est vrai qu’en vieillissant, la vue baisse, surtout la nuit, et la sensibilité à l’éblouissement des phares augmente. A l’image de la presbytie qui se manifeste dès 45 ans, les signes du vieillissement apparaissent néanmoins à des âges différents. Ce qui complique l’évaluation des effets de l’âge sur la conduite.

Il est donc conseillé de prendre soi-même l’initiative de contrôler régulièrement ses capacités. Au volant, on a besoin de voir sur les côtés, d’avoir le sens de la profondeur pour bien apprécier les distances, de voir de loin pour anticiper les situations à risque mais aussi de près pour lire les indications sur tableau de bord. Etes-vous toujours en mesure de remplir ces

obligations ? Un rendez-vous chez l’ophtalmologiste permet de faire le point.

Prudence En ce qui concerne l’ouie, la Sécurité routière précise que “sauf avis contraire, il n’y a pas d’incompatibilité entre déficience auditive et pratique de la conduite”.

Là encore, ça n’empêche pas d’aller faire un test car bien entendre peut être utile pour réagir à des situations d’urgence. Prendre des médicaments peut diminuer la vigilance ou la coordination des mouvements. Or, leur consommation augmente avec l’âge, elle concerne 67 % des plus de 65 ans contre 35 % des plus jeunes. Il faut donc consulter le pictogramme sur la boîte : quand le triangle est jaune, mieux vaut lire la notice avant de prendre le volant ; quand il est orange, ne pas conduire sans l’avis du médecin ou du pharmacien ; quand il est rouge, il y a danger, ne pas prendre le volant !

prendre le volant pour des trajets variés mais en adaptant son comportement. Faire preuve d’une prudence accrue car le temps de réaction augmente et la prise de décision ralentit. Eviter de circuler la nuit, aux heures de pointe ou par très mauvais temps.

Il est utile d’entretenir sa forme physique mais aussi faire des exercices de mémoire et de concentration.

Des stages à destination des seniors sont organisés par la Prévention routière, c’est un bon moyen de profiter d’une remise à niveau.

APEI­Actualités

© Skampixelle Fotolia

un voile noir, un éclair fixe, des points lumineux

Quelques conseils Pour continuer à conduire longtemps dans de bonnes conditions de sécurité, il faut garder l’habitude de

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ORIENTER AU MIEUX POUR OFFRIR 100 % DE SATISFACTION En misant sur la convivialité, la bonne humeur et le professionnalisme, Romuald et Violaine ont à cœur de satisfaire leurs clients. “Nous avons un rôle de conseils pour analyser les besoins, guider la personne vers le bon produit et l’orienter au mieux pour lui offrir 100 % de satisfaction. C’est ce que les personnes apprécient quand elles viennent nous voir. C’est important qu’elles se sentent en confiance. D’ail­ leurs, elles n’hésitent pas à faire fonc­ tionner le bouche­à­oreille” expliquent Violaine et Romuald, les deux opti­ ciens. Une satisfaction due à des pres­ tations personnalisées et au profes­ sionnalisme de la petite équipe.

La salle de contrôle de la vue

Le sens du service…

Un contrôle de votre vue (non médical) est proposé gratuitement, tout comme l’adaptation des lentilles (sur prescrip­ tion médicale). “Entre deux rendez­ vous, nos clients sont contents de pro­ fiter d’un service adapté et de délais rapides. Ils sont ainsi vite fixés sur l’état de leur vue”. Les deux opticiens avouent privilégier le conseil et culti­ vent quotidiennement un vrai sens du service : “Nous entretenons les lunettes

gratuitement, peu importe leur prove­ nance. Les lunettes ont besoin d’être chouchoutées et entretenues, que les personnes soient clientes ou non” avoue Violaine.

Une majorité de produits français Avec une boutique ouverte il y a 28 ans, un changement d’enseigne et de propriétaire en février 2015 et d’im­ portants travaux de rénovation, la salle de réfraction pour le contrôle de la vue dispose d’équipements très perfor­ mants. En boutique, ce n’est pas moins de 800 références de montures avec une majorité de produits français et/ou fabriqués dans le Jura ! Le magasin dis­ pose aussi de montures pour les enfants et d’un large choix de solaires.

“Des modèles précis peuvent être com­ mandés sur demande et sans engage­ ment de la part du client. Il pourra ensuite venir les essayer en boutique”.

La culture du service avant tout !

Le saviez­vous ?

Sauf contre­indication médicale la durée de validité de votre ordonnance de lunettes est de : ­ Avant 16 ans : 12 mois ­ De 16 à 42 ans : 5 ans ­ Après 42 ans : 3 ans Une paire de lunettes prise en charge par votre mutuelle tous les 12 mois si changement de correction et tous les 24 mois si aucun changement de correction (pour le savoir venez faire contrôler gratuitement votre vue au magasin).

Et pour les lentilles : ­ Avant 16 ans : 12 mois ­ Après 16 ans : 3 ans

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2 paire à la vue Le professionnalisme, Votre (au choix, solaire ou non. Voir conditions en magasin) la bonne humeur et la personnalisation du service offerts !

DOLE 32 rue des Arènes Tél. 03 84 72 77 08 Du mardi au vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h. Le samedi jusqu’à 18 h.

MGEN du Jura une mutuelle solidaire Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 194 / Pays de Lons n°117.

et ouverte à tous !

MGEN est une mutuelle qui pro­ pose : complémentaire santé, prévoyance et habitat (assu­ rance de prêts). Comme l’ex­ plique Catherine Zimmermann, la directrice de la MGEN du Jura : “le terme de mutuelle est utilisé à tort et à travers pour désigner tous les organismes de complémentaire santé, alors que tous ne sont pas des mutuelles. Le terme “mutuelle” correspond un mode de fonctionnement particu­

lier régit par le droit (code de la mutualité) qu’il ne faut pas confondre avec celui d’un assu­ reur privé”. MGEN est une orga­ nisation à but non lucratif, il s’agit d’une société de per­ sonnes. Il n’y a donc pas d’ac­ tionnaires à rémunérer, ce qui permet d’augmenter la part reversée aux adhérents. Ainsi “en 2016, pas moins de 90 % des cotisations ont été distribuées sous forme de prestations, contre Une sympathique équipe !

65 % en moyenne pour les assu­ reurs privés”, complète Jean­Phi­ lippe Mussillon, délégué chargé de la prévention et du dévelop­ pement.

Le fonctionnement de MGEN est basé sur la solidarité intergéné­ rationnelle des cotisations. “Chez nous, la cotisation n'est pas calcu­ lée en fonction du risque, il n’y a pas de discrimination, pas d’ex­ clusion, ni de questionnaire médi­ cal”, insiste la Directrice.

En 2018 auront lieu les pro­ chaines élections, un appel à candidature est lancé. Tout adhérent à la mutuelle peut se porter candidat. Si vous êtes intéressé(e), n’hésitez pas à nous contacter (clôture des inscrip­ tions en octobre 2017).

A Lons le Saunier, six conseillères expérimentées vous accueillent du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h 30 (sauf le jeudi 10 h). Elles répondent avec professionna­ lisme à toutes questions concer­ nant vos droits, vos prestations ou pour une adhésion. Venez les rencontrer au Centre de Ser­ vices.

MGEN, comme toutes les vraies mutuelles, a un fonctionnement démocratique ; chaque adhé­ rent peut être candidat et dis­ pose d’une voix pour élire ses représentants au niveau local et national. Le fonctionnement démocratique se traduit dans le Jura par la présence d’un président, actuelle­ ment Alain Girard, et de 24 élus qui contri­ Actions sociales et solidaires. buent au débat Prévoyance : frais funéraires, capital décès, prestation dépendance, SAD (selon les offres). mutualiste, à l’expres­ sion des besoins des Offres complémentaires : Sollicitudes (capital obsèques) ­ Complément d’Autonomie adhérents et à l’évolu­ (capital + rente viagère mensuelle + Prestation Services et Assistance). tion de l’entreprise.

Actions de prévention de la santé et de promotion du bien­être.

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mgen39

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 194

Avec un sens inné du service et de la personnalisation des prestations, Romuald et Violaine n’en oublient pas leur bonne humeur, toujours présente. Vous cher­ chez un service de qualité avec une garantie de satisfaction, vous avez trouvé !

20 dossier SENIORS

Pays Dolois n°194 - Juin 2017

Passer sa retraite à l’étranger De plus en plus de retraités français sont tentés de passer leur retraite à l’étranger pour profiter d’une qualité de vie moins onéreuse. Zoom sur le Portugal et le Maroc.

Le nombre de personnes de plus de 60 ans vivant hors de France a plus que doublé en cinq ans. Une progression qui se poursuit au rythme moyen de 4 % par an, selon le portail national de la Silver économie (SilverEco.fr).

L’expatriation des seniors est en train de deve­ nir un phénomène de société.

Parmi ceux qui ont franchi le pas, nombreux sont les binationaux qui retournent dans leur pays d’origine après une vie professionnelle menée dans l’Hexagone. Pour autant, beau­ coup d’autres sont à la recherche d’une qua­ lité de vie plus abordable. Ils cherchent à l’étranger un moyen de compenser la perte de pouvoir d’achat subie à l’heure de la retraite.

Leurs principaux critères pour choisir une des­ tination sont l’accessibilité, le coût de la vie, les conditions fiscales, la sécurité, les infra­ structures de soins, le climat, le patrimoine culturel et naturel.

Le sud de l’Europe et le Maghreb sont les zones géographiques les plus courues, avec une percée récente de l’Asie du Sud­Est. Parmi les pays les plus prisés, on trouve le Portugal et le Maroc. Lisbonne, la région de Porto et

l’Algarve profitent d’un climat agréable, de la proximité de la mer et d’aéroports internatio­ naux desservant de nombreuses villes fran­ çaises. A ces atouts s’ajoutent un coût de la vie environ 20 % moins élevé qu’en France et une fiscalité taillée sur mesure pour attirer les retraités européens.

Avantages fiscaux Depuis 2013, le statut de résident non habi­ tuel leur permet en effet (à l’exception des anciens fonctionnaires) d’être exonéré d’im­ pôts sur le revenu pendant dix ans, à condi­ tion de séjourner dans le pays au moins six mois et un jour au cours de l’année, en tant que locataire ou propriétaire. De surcroît, le fait de rester dans l’Union européenne simpli­ fie les démarches administratives.

Au Maroc aussi, le climat et la fiscalité sont plus doux. Et en plus, on y parle français, ce qui facilite l’intégration. Le coût de la vie est de 30 % moins cher qu’en France. Les per­ sonnes résidant au moins six mois et un jour dans le pays peuvent bénéficier d’une réduc­ tion de 80 % du montant de l’impôt, si elles touchent une pension de retraite de source

© Jacob Lund – Fotolia

étrangère dont les sommes sont transférées à titre définitif sur un compte en dirhams non convertibles. Sur un autre compte, un abatte­ ment forfaitaire de 55 % s’applique sur le montant brut de la pension.

L’administration marocaine délivre un permis de séjour d’un an renouvelable et une carte valable dix ans après trois ans de résidence.

Le bénévolat pour s’épanouir Disponibles et soucieux d’être utiles aux autres, les retraités s’engagent massivement dans le bénévolat.

Un bon moyen de s’épanouir et de garder la santé !

© Lisa F. Young Fotolia

Une convention avec la France permet de bénéficier d’une couverture maladie. Néan­ moins, l’attraction forte exercée par le Maroc sur les retraités français a tendance à s’estom­ per en raison du contexte géopolitique et la crainte des attentats.

APEI­Actualités

trer des personnes qu’on ne connaissait pas auparavant, s’épanouir dans de nouveaux projets, donner du sens à sa vie...

Humanitaire, social, éducation, santé, environ­ nement, culture, sport, etc. Dans le bénévolat, les champs d’action sont nombreux et les associations ont toujours besoin de personnes motivées pour s’engager auprès d’elles.

La France compte 12,7 millions de bénévoles dont 3,9 millions de personnes âgées de plus de 65 ans, soit 36,6 %. Ces chiffres montrent à quel point le rôle des retraités dans la vie sociale est important. D’autant que leur dis­ ponibilité leur permet de participer de manière très régulière et de prendre des res­ ponsabilités. France Bénévolat souligne que 50 % des responsables associatifs sont des retraités car ils ont le temps et la compétence de prendre en charge des tâches de plus en plus complexes.

Trouver un nouvel équilibre après la vie pro­ fessionnelle est souvent le moteur de cet engagement. Les retraités disent avoir besoin “d’être utiles aux autres”. S’impliquer dans de nouvelles activités offre aussi la possibilité de retisser du lien social. Un bon moyen de lutter contre l’isolement : sortir de chez soi, rencon­

Bien vieillir Le bénévolat permet aussi de rester en bonne santé. En effet, des travaux de recherches menés en France, aux Pays­Bas, au Canada et aux Etats­Unis mettent en avant le lien entre la pratique d’une activité bénévole et l’amé­ lioration du bien­être physique et psycholo­ gique. Les seniors bénévoles auraient ainsi un taux de mortalité et de dépression plus faible et de meilleures capacités fonctionnelles. “La vitalité, le capital social, l’estime de soi et la satisfaction de rendre service, dans un cadre associatif fondé sur l’autonomie des béné­ voles, sont des facteurs directs d’amélioration de la santé”, cite France Bénévolat.

Alors pourquoi se priver de ce qui fait bien vieillir ? Surtout qu’il n’est pas nécessaire de disposer d’un savoir­faire particulier pour s’engager. Certes, les compétences acquises dans la vie professionnelle ou au fil des expé­ riences passées restent une valeur ajoutée.

Mais offrir simplement un peu de temps et de bonne volonté à la mise en oeuvre d’initia­ tives locales, c’est aussi agir pour l’intérêt APEI­Actualités général.

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“Lors d’un décès, j’incite les familles à ne pas précipiter les choses, à réaliser différents devis auprès d’opérateurs funéraires. Elles ont un délai de six jours pour inhumer ou crématiser leur proche. Ces quelques jours permettent de se renseigner et de comparer” explique Amélie Nivollet qui gère les Pompes Funèbres Magno avec son compagnon Jérémie. “Nous réalisons un devis transparent et très détaillé avec tou­ jours la possibilité d’enlever ou d’ajouter des

prestations”. En plus d’une proposition de prix cohérents, “les articles en magasin sont renou­ velés régulièrement avec des produits variés, originaux ou classiques. En tant que petite entreprise familiale, nous sommes avec nos clients du premier rendez­vous à la cérémonie, c’est un accompagnement constant. Nous consacrons d’ailleurs beaucoup de temps à écouter les familles comprendre leurs attentes, leurs besoins et adapter ainsi notre prise en charge. C’est très important !”.

Un contrat obsèques possible au­delà de 90 ans “Heureusement que l’on ne pense pas à la mort au quotidien mais il est important d’y réfléchir et de laisser des directives à ses proches. Un contrat obsèques réalisé par un professionnel funéraire reste complet. C’est aussi une facilité

pour éviter les conflits familiaux. Le contrat a une valeur testamentaire et cela décharge les proches de la partie organisationnelle. Nos tarifs sont avantageux et la prestation est pro­ posée chez nous, même au­delà de 90 ans !”. Le contrat est généralement payé par mensualité ou en prime unique. Dans la plupart des cas, le capital est garanti dés la signature.

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Propulsés dans une nouvelle Région plus grande et moins identifiée, les Jurassiens sont résolus à faire entendre leur voix et faire comprendre leur spécificité au plus grand nombre, grâce à tous les moyens possibles, confiants dans leur capacité de relais à travers le monde.

GTJ : LES GRANDES TRAVERSÉES DU JURA

quettes, 380 km par les sentiers VTT, 360 par l’itinéraire de cyclotourisme, 500 pour le cheval et 175 pour le parcours à ski de fond. C’est ce qu’on conviendra d’appeler de la grande randonnée, bien qu’on ne soit pas obligé de tout faire…

Mais cette expérience unique au cœur du Les chemins des GTJ traversent le Massif Vous pouvez les emprunter par le moyen Massif jurassien restera gravée dans votre du Jura du Nord au Sud, de Mandeure de locomotion de votre choix : comptez mémoire et votre cœur. Cette aventure dans le Doubs jusqu’à Culoz dans l’Ain. 400 km pour l’itinéraire pédestre ou à ra- vous réserve en effet des surprises, beau-

VIRGINIE BOCCARD, LES SCÈNES DU JURA Il émane de sa personne un rayonnement joyeux, optimiste, qui force à se réjouir avec elle de sa mission, en se disant qu’elle est tout à fait à sa place et qu’on a de la chance d’avoir une directrice comme elle pour nos Scènes du Jura. L’énergie de Virginie Boccard étant communicative, nous sommes forcés de croire en la réussite de tout ce qui sera entrepris. Virginie aime le monde du spectacle, pour le partage et la rencontre nous avoue-t-elle : “un endroit hors du monde mais qui nous parle du monde”. Elle entend dédramatiser le fait d’aller au spectacle “démocratiser l’Art et

la Culture, c’est lutter contre nos préjugés et nos idées reçues”. Le théâtre est fait pour tous et pour chacun, il nous parle et s’adresse à nous directement. Victor Hugo nous le décrivait ainsi : “une pièce de théâtre, c’est quelqu’un. C’est une voix qui parle, c’est un esprit qui éclaire, c’est une conscience qui avertit”.Ayant reçu le label Scène Nationale en 2013, les Scènes du Jura ont la particularité de se déployer sur tout le département en zones urbaines et rurales. La programmation annuelle propose plus de cent représentations de plus de cinquante spectacles. Le théâtre n’est fait que pour être vu, disait Molière. Suivons donc Virginie Boccard et ses équipes qui nous appellent : “venez, et faites-nous confiance…”. I

TOUR DU JURA, UNE RÉUSSITE AVEC DES PROFESSIONNELS… La douzième édition du Tour du Jura cycliste était la première avec des professionnels. Un plateau très relevé opposait, le dernier weekend de mai, 113 coureurs de 24 nations réunies en 19 équipes. Deux jours de course, dont le deuxième très difficile était calqué sur l’étape du Tour de France le 8 juillet. Et quelle étape ! Une visite du département dans toute sa diversité, 190 kilomètres entre Dole et la Station des Rousses. La plaine pour les sprinteurs, la montagne pour les grimpeurs. Le Jura marque de son empreinte le monde du cyclisme, en devenant la première course

coup de découvertes et naturellement des moments inoubliables. Ginette Henriet, Directrice des Grandes Traversées du Jura, nous en raconte la genèse, les débuts en 1978 avec le ski de fond, puis le développement dans les années 90 pour le VTT, parachevant les possibilités en 2013 de les pratiquer à cheval. Les GTJ fêteront donc prochainement leur quarantième anniversaire. Et Ginette Henriet nous invite au voyage : la randonnée est livrée à tous, aux contemplatifs et aux sportifs de haut niveau, tout le monde y trouve son compte, personne ne gêne personne, vélos ou chevaux empruntant des itinéraires différents ; ils peuvent à l’occasion cohabiter, si la largeur des chemins le permet.

Les paysages majestueux de notre Jura nous incitent à la découverte. C’est un territoire idéal pour ces randonnées itinérantes. Nous avons l’extraordinaire chance d’avoir, sous nos yeux et à nos pieds, une nature préservée, beaucoup de verdure et d’étonnantes particularités géologiques. De plus, les actions de marcher, pédaler, galoper, skier ou faire de la raquette à neige ne se conjuguent pas seulement avec la nature, mais s’associent avec culture, artisanat, gastronomie et patrimoine. Ah, le Jura… I

par étapes professionnelle de la nouvelle grande Région Bourgogne – Franche-Comté.

Il a fallu beaucoup de temps et de soin pour la préparation de l’épreuve, pour garantir sa sécurité et s’assurer de son rayonnement.

Son déroulement a été de qualité et l’épreuve installe de ce fait sa pérennité. L’Union Cycliste Internationale a été très sensible à l’organisation de cette compétition. De l’avismême des organisateurs, la deuxième étape était la plus longue et la plus dure de toute l’histoire de cette compétition. Le soleil de plomb qui a dominé ces journées renforce encore la gloire des vainqueurs. Mattia Frapporti a remporté la première étape, Pierpaolo Ficara la deuxième, Thomas Degand le classement général : le département du Jura est heureux et fier d’avoir accueilli ces garçons courageux. I

Des idées de portraits, de reportages ou d’événements à valoriser ? Adressez vos suggestions à l’adresse :

com@madeinjura.media

PARTENAIRES DE LA VIE LOCALE

info déchets

JOURNAL DE LA PRÉVENTION ET DU TRI DU SICTOM DE LA ZONE DE DOLE

Le bon réflexe pour trier

les Textiles, le Linge et les Chaussures…

Chaussures ou vêtements trop petits, démodés, assez vus, usés ? Vous ne les portez plus ?

Ne les jetez surtout pas à la poubelle !

Depuis 2011, le SICTOM de la zone de Dole et COOP’AGIR Interfringue se sont engagés à développer la collecte, le recyclage et le réemploi des TLC : Textiles, Linge et Chaussures. Ce partenariat permet de créer des emplois d’insertion à Dole. Chaque année, 74 demandeurs d’emploi sont formés et accompagnés. Un engagement a été signé avec l’écoorganisme ECO TLC. Il permet de favoriser la récupération et la valorisation des textiles usagés, pour répondre aux enjeux environnementaux de prévention des déchets et des ressources naturelles.

Articles autorisés : vêtements propres, chaussures, maroquinerie, bagagerie et linge de maison.

Articles refusés : les textiles souillés ou mouillés.

OÙ DÉPOSER MES TEXTILES ?

Conteneurs à textile : Tous les vêtements et sous-vêtements propres en bon ou mauvais état.

Chaussure seule ou la paire, accessoires divers (sacs, ceintures, …)

Draps, serviette de bain, serviette de table en tissu.

Bac couvercle gris (ordures ménagères) :

Chiffon tâché d’huile ou mouillé Vêtements tachés d’huile…

Déchèterie :

Toile cirée…

Coopérer et agir pour l’emploi, l’hébergement et le logement

OÙ TROUVER LE CONTENEUR LE PLUS PROCHE ?

QUELQUES CHIFFRES

Les conteneurs sont installés dans certaines communes et en déchèteries.. Vous pouvez retrouver les points d’apports volontaires sur le site :

En 2016, 92 conteneurs ont permis de collecter 418 tonnes de textile, soit environ 4,8 kg par habitant. C’est 30 tonnes de plus que

www.lafibredutri.fr

l’année précédente ! Merci à vous.

QUE DEVIENNENT LES VÊTEMENTS ET TEXTILES DÉPOSÉS ?

Les vêtements d’occasion de qualité sont triés puis vendus au sein de deux boutiques, et vendus au kilo deux fois par mois à prix modeste.

Les vêtements non vendables sont déchiquetés, effilochés, afin d’utiliser les fibres du textile. Ils sont ensuite recyclés en fil pour recréer des vêtements, des isolants, rembourrages…

Les boutiques :

La Frip, 80 avenue Eisenhower à Dole.

Horaires : mardi au vendredi, 13 h 30 à 18 h 30. et samedi de 10 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h 30.

BOUTIQUE SOLIDAIRE à Dole(Maison initiative solidaire), 51 avenue Jacques Duhamel.

Horaires : Du mardi au vendredi : de 14 h à 17 h 45.

Le samedi : de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h 45.

COLLECTE

RAPPEL !

Vos bacs doivent être pucés et identifiés pour être collectés.

Ils doivent être sortis pleins, la veille du jour de collecte, poignée côté route et rentrés lorsque la collecte a été effectué (dans la mesure du possible).

Boutique LA FRIP, rue Eisenhower à Dole.

DÉCHÈTERIE Le badge est OBLIGATOIRE pour se rendre sur une des 10 déchèteries du SICTOM de la zone de Dole.

Pour un badge, contacter le Tous changements de situation : emménagement, déménagement, mod- SICTOM ification du nombre de personne dans le foyer : contacter le SICTOM afin En cas de perte ou de vol de d’adapter vos bacs à votre situation. votre badge déchèterie, signalez le au SICTOM. Coût d’un nouveau Pertes/dégradations/vols : votre bac est réparé ou remplacé gratuitebadge : 5 € pour les particuliers. ment sauf détérioration lié à un mauvais usage où le cout du bac ou la réparation vous sera facturé.

SICTOM de la zone de Dole - 22, allée du Bois - 39100 BREVANS - Tél. 03 84 82 56 19 - www.sictomdole.fr

Les bacs et les badges sont propriétés du SICTOM et sont affectés à une adresse.

Les bacs doivent rester sur place et ne seront changés que si leur volume n’est pas adapté aux nouveaux résidents.

Le badge doit être donné aux nouveaux résidents.

Côté espaces verts…

Le fleurissement de Dole va être à la fête avec 40 000 plants aux couleurs du Tour.

“Cette année, nous n’aurons pas de fleurs roses, violettes ou bleues mais uniquement des dégradés de jaune et de blanc” explique Thierry Paillet, responsable du service “Espaces verts”. Un choix thématique à retrouver aussi sur trois sites avec de beaux clins d’œil au rendez­vous sportif. “Le massif au bout de l’avenue de Lahr, entre le Pont Louis XV et le lycée Nodier sera composé de parterres aux couleurs des quatre maillots : jaune, vert, blanc et à pois. Le rond­point des Tem­ pliers va s’habiller de deux grands vélos en fer forgé de plus de 2 mètres de long. Nous réalisons nous­mêmes les décors, dans notre atelier, en travaillant l’acier ou le bois”. L’arrivée du Tour de France a bouleversé quelque peu la décoration des espaces verts, certains réalisés en partenariat avec des écoles. “Depuis un an, nous travaillons sur la thématique des insectes avec des établissements scolaires. Nous avons finalement greffé les deux thématiques sur le rond­point de l’avenue du Maréchal Juin (près de la Jardinerie Jurassienne) en installant une struc­ ture en acier d’un insecte, mais avec des roues à la place des pattes ! Toutes les autres réalisations des écoles seront utilisées l’année prochaine”.

Ils fleurissent aussi la ville

Une étape du Tour de France demande un travail impressionant en amont. Les services de la Ville de Dole sont mobilisés depuis des mois. Une organisation minutieuse où rien n’est laissé de côté. La sécurité, la logistique, les espaces verts… Rencontres…

Retrouvez la communication, l’organisation générale, la décoration de la ville… dans notre prochaine édition.

D’autres structures se mobilisent pour fleurir la ville. Les jardi­ niers de la commune de Lahr en Allemagne, jumelés avec la ville de Dole, viennent tous les ans réaliser un massif de fleurs. Situé avenue de Lahr, il est bien entendu dédié cette année à la Grande Boucle. D’autres associations vont aussi habiller le rond­ point de La Corniche. Mais le fleurissement de la ville ne s’arrête pas à la préparation du jour J. Pour Thierry Paillet, “il faudra peut­être prévoir la réfection des pelouses après le Tour…”.

Côté propreté…

Le service propreté est composé d’une vingtaine de personnes qui seront aidées d’un prestataire extérieur. Le Tour de France

nécessite la mise en place de 44 conteneurs. Ces grands bacs de collectes seront situés dans des rues annexes au passage des coureurs. Ils permettront à la caravane du Tour de les uti­ liser mais aussi de pouvoir vider facilement les sacs­poubelles disposés tout au long du parcours. Ils seront d’ailleurs transpa­ rents, conformément au plan Vigipirate ! La propreté, c’est aussi avant et après le passage du Tour : la suppression des tags sur les murs tout au long du parcours, le balayage, le net­ toyage, le désherbage des trottoirs… “Les besoins sont listés de bonne heure mais nous attendons une semaine avant pour effacer tous les tags et désherber afin d’être certain que tout soit propre le jour J, surtout que nous n’utilisons plus de pro­ duits phytosanitaires, tout est fait manuellement” explique Ludovic Roberget, responsable du service propreté. Un enga­ gement pris par la ville déjà depuis le 1er janvier 2016, antici­ pant la loi mise en place depuis le 1er janvier 2017.

Thierry Paillet, responsable du service “Espaces verts” à droite avec Ludovic Roberget, responsable du service propreté

Côté sécurité…

La police travaille depuis des mois sur le dossier du Tour de France...

Côté logistique

“C’est la première fois que nous avons besoin d’autant de barrières.

David Kleisler directeur de la Police Municipale à gauche et Alain Spitz, commandant de la Police Nationale de Dole

Des réunions sont organisées chaque semaine. “Nous mobiliserons tous les effec­ tifs avec des renforts extérieurs. Cela corres­ pond à 150 policiers pour répondre à tous les dispositifs de sécurité et au respect des demandes de la société organisatrice ASO afin que le circuit soit entièrement sécurisé et étanche” évoque Alain Spitz, commandant de la Police Nationale de Dole. Côté Police Municipale, “100 % de l’effectif sera mobilisé soit 19 agents” assure le directeur David Kleisler. “Vu l’affluence réduite sur une période courte d’une journée, on risque d’avoir la plus grosse fréquentation de l’an­ née sur Dole. Nous avons besoin de donner aux gens cet aspect de sécurité, d’être rassu­ rant et dissuasif”. En plus des agents, la société organisatrice du Tour possède sa pro­ pre commission de sécurité et des bénévoles locaux sont sollicités pour se positionner à des points de jalonnement stratégiques et venir compléter les effectifs de police.

“Nous avons la chance à Dole de disposer d’une police municipale fournie” Mais les agents de la police assurent égale­ ment d’autres actions de sécurité en péri­

phérie comme des points de barrage contre des voitures­béliers avec la mise en place de blocs en béton, mais aussi les indications des différentes déviations. “Nous devons faciliter l’organisation des véhicules encadrant la course. Plusieurs centaines de véhicules vont converger dès le vendredi soir…”. Les acteurs principaux des polices nationales et munici­ pales l’avouent : “Nous avons une grande chance à Dole de disposer d’une police muni­ cipale aussi fournie et équipée. Une volonté politique existante sur la ville depuis des années et permettant la mise en place de missions conjointes”.

Secours à la personne La police réfléchit actuellement à la perti­ nence de la mise en place d’un pôle de com­ mandement opérationnel rassemblant tous les secours à la personne (policiers, pom­ piers et la Croix­Rouge) et coordonnant leurs différentes actions. Depuis les attentats, l’épreuve sportive est plus qu’encadré : “le GIGN et le Raid participent au Tour depuis l’année dernière et des fouilles et filtrages seront mis en place…”.

La ville dispose d’un service logistique qui gère la mise en place de l’ensemble des manifestations doloises mais le Tour de France demande une mobilisation supplémentaire. Le parcours fictif du Tour, réalisé en pleine ville, nécessite la mise en place d’environ 1 300 barrières : “C’est la pre­ mière fois que nous avons besoin d’autant de barrières à Dole. Nous devons mettre en place des mètres linéaires et aller en chercher ailleurs” explique Gilles Quéré, responsable du service logis­ tique. “Nous sortons l’ensemble du matériel dont dispose la ville. La moitié des barrières posées nous appartiennent, les autres sont louées ou prêtées aux communes des alentours. Il faudra en mettre à toutes les intersections, les ronds­points, avenue Jacques Duhamel, avenue de Lahr, au pied des remparts dans la rue du Vieux Château, jusqu’à la sortie du stade…”.

Barrières mais aussi fléchages !

“La société du Tour, A.S.O. (Amaury Sport Organisation) définissent des plans et nous n’avons plus qu’à suivre les consignes pour la mise en place du fléchage”. Des indications qui permettront notamment aux 1 345 véhicules du Tour, arrivant la veille ou le jour même, de s’orienter sur les différents parkings réservés ! “Pour nous, cela est un gros événement à préparer mais il est très bien organisé par la société du Tour de France et par la Ville. Il n’y a pas d’improvisation, tout est prévu… Nous placerons les barrières sur les carrefours, prêtes à être installées le jour même.

Le démontage sera peut­être plus compliqué. Il faudra débloquer rapidement les avenues Duha­ mel et Lahr et ramener le matériel aux différentes communes. Nous comptons toujours sur les bénévoles pour le démontage…”.

Le défilé des voitures…

Le Tour de France, c’est un nombre impressionnant de véhicules à faire circuler et stationner : ­ Caravane publicitaire : 170 véhicules et 25 poids lourds ­ Véhicules avant course : 350 ­ Véhicules “hors course” : 350 ­ Véhicule arrière course : 30 ­ Véhicules équipés : 160 et 22 bus ­ Véhicules invités : 130 ­ Véhicules pour la zone technique du village : 70 et 15 poids lourds ­ Véhicules pour l’intendance du village : 16 poids lourds, 2 bus et 5 véhicules Gilles Quéré, le responsable du service logistique pour la ville part en retraite le jour du Tour de France. “J’ai repoussé mon départ de 2 jours pour participer à la mise en place de l’événement”. Ce sportif amateur de vélo, se souvient d’ailleurs de l’étape du Tour de France qui faisait escale à Dole en 1992. “Cela était déjà un bon souvenir mais là, je vais finir avec une date bien marquante…”.

sport 25

Pays Dolois n°194 - Juin 2017

Football

FC Plaine 39 / CAC Chaussin : ça fusionne !

Les deux clubs FC Plaine 39 et CAC Chaussin vont fusionner dans quelques semaines, conservant le nom de Plaine 39. Ce nouveau club, ouvert à tous, recrute des joueurs mais aussi des bénévoles, autant pour l’encadrement que pour la mise en place de manifestations. Rencontre avec les présidents des deux clubs actuels, qui s’investissent déjà dans ce changement afin de donner un nouvel élan au football dans le secteur.

L’équipe féminine sous les couleurs du Pays Dolois

A gauche. Daniel Rigaud, président du FC Plaine 39.

A droite. Jérôme Barbier, président du CAC Chaussin.

Pouvez-vous nous décrire rapidement votre parcours. Comment êtes-vous arrivés à la présidence ?

Daniel Rigaud, président du FC Plaine 39 de Petit-Noir : “J’avais déjà pris la présidence à la création du club AS Finoise à Longwy-sur-le-Doubs. Puis, le club a fusionné avec celui de Petit-Noir en 2014 pour donner le FC Plaine 39 dont je suis président actuellement”.

Jérôme Barbier, président du CAC de Chaussin : “J’ai eu ma première licence de football à 4/5 ans. Le football ne m’a jamais quitté. J’ai pris la présidence du club en 2005 après avoir encadré des jeunes et des seniors”.

Quel a été votre meilleur souvenir au sein de votre club ?

Daniel Rigaud : “Nous sommes montés en deuxième division, et ce, dès la deuxième année de fusion entre Longwy-sur-le-Doubs et Petit-Noir. Beaucoup de personnes présageaient un mauvais avenir à cette récente fusion. Nous avons été contents de ce rapide résultat…”

Jérôme Barbier : “Notre montée en LR3 mais… un président sans une équipe de bénévoles soudés, ne peut rien faire. Je remercie encore tous les bénévoles (parents, dirigeants, jeunes) pour leur implication…”

Quel bilan tirez-vous de la saison 2016-2017 ?

Daniel Rigaud : “Le bilan a été positif pour les équipes seniors A et C. L’équipe B qui est en entente a eu plus de difficultés à maintenir son niveau mais l’équipe A n’ayant plus de possibilité d’accession a pu la renforcer.

Les résultats de maintien ont été confirmés le 21 mai dernier…”

Jérôme Barbier : “Le début de saison a été difficile. Pour les seniors, nous avons été obligés de faire une entente

avec FC Plaine 39 car nous n’étions pas assez nombreux.

Cette entente a été très bénéfique car elle a renforcé notre idée de fusion. Elle a rapproché les deux clubs et fonctionné comme un véritable test. Avec le maintien de l’équipe en troisième division, notre objectif est atteint…”.

Quels sont les objectifs de cette fusion et qu’en attendez-vous ?

Daniel Rigaud : “Nous souhaitons un bel avenir à la fusion. Le nouveau club a reçu un avis favorable du district et il a été acté par la ligue. Le bureau va être défini pendant notre assemblée générale de ce mois de juin et je me présente comme nouveau président. La fusion est réalisée dans un commun accord entre les deux clubs.

Nous nous sommes vraiment rapprochés par manque d’effectifs. L’objectif est d’étoffer le club et de faire un bloc plus important entre les entraîneurs, les joueurs et les éducateurs. Le siège social sera à Chaussin mais il a été entendu que tous les terrains des communes soient utilisés. Lors d’un match à domicile, l’équipe A jouera sur le terrain de Petit-Noir, l’équipe B à Chaussin et l’équipe C à Longwy. Nous souhaitons maintenir les équipes B et C et pourquoi pas voir une ascension de l’équipe A en 1re division de district…!”

Jérôme Barbier : “Nous étions à court d’effectifs au niveau senior. FC Plaine 39 va apporter ses effectifs, Chaussin son matériel et sa structure dont un minibus et, grâce au soutien de la municipalité de Chaussin, une salle disponible en hiver pour le futsall. Nous souhaitons construire quelque chose de durable dans le temps et jouer à un niveau un peu plus élevé. C’est intéressant d’avoir plusieurs équipes seniors pour que tout le monde puisse jouer. Il faut le voir ainsi. Le fait de fusionner n’a pas du tout comme but d’anéantir les autres clubs autour !”

Equipe féminine : Camille Lammote, Ambre Trullard, Zoé Ruffinoni, Annouck Donze, Zoé Amiot, Maélia Amiot, Nina Jacquot, Léa Cannazaro, Alice Lamotte, Solenne Henry, Céline Pernin, Camélia Oudotte, Céline Pernin, Manon Poitevin, Louise Card, Olivia Faivre Ferrari. Dirigeants : Daniel Rigaud, Jean-Paul Henry, Lucas Laporte, Gilles Bugnon.

Que pensez-vous de l’équipe de filles U18 créée en début de saison ? Vous avez été contactés en été dernier suite à une grande motivation des filles…

Daniel Rigaud : “Elles ont fait une saison de découverte.

La création est de bon augure car l’équipe poursuit une deuxième saison. Les objectifs : rester soudés et progresser afin d’en faire une belle équipe collective. Grâce à l’Entente avec Rahon, deux filles de plus de 18 ans vont même intégrer ce club dès la rentrée”.

Jérôme Barbier : “L’équipe est assez satisfaisante. Cette saison a été une découverte. Cette nouvelle saison va être l’occasion à l’équipe de se développer davantage.

Tout est devant elles”.

Un dernier mot à ajouter ?

Daniel Rigaud : “Dans l’ensemble, le bilan est satisfaisant avec un petit bémol en fin de saison suite à quelques blessures et un peu de démotivation. Un nouvel élan est attendu avec cette fusion… Les bénévoles sont les bienvenus, aussi bien pour l’encadrement que les manifestations. Nous remercions tous les supporters et les bénévoles et ils ne sont jamais assez nombreux…”

Jérôme Barbier : “Il faut passer à autre chose sur la Plaine Jurassienne. On ne peut plus rester au sein d’un petit club, aussi bien en termes d’effectifs que de structures… Je souhaite poursuivre mon engagement au sein de cette fusion plus en m’investissant auprès des partenaires et de l’organisation des diverses manifestations.”

Effectifs actuels des 2 clubs - FC Plaine 39 : 120 licenciés - Club Athlétique Chaussinois : 40 licenciés

Une fusion = 1 emploi Cette fusion devrait permettre la création d’un emploi sous forme d’une formation en alternance au Brevet Professionnel Jeunesse éducatif et sportive afin de gérer l’entretien, l’installation des terrains et l’encadrement des entraînements. La fusion est prête à un investissement sur 25 heures. Un appel est lancé aux municipalités pour atteindre les 35h de cet emploi.

2 arbitres Les deux arbitres, Henry Florent et Bixente Scortegagna seront toujours présents.

2 rendez-vous en juin pour découvrir le foot

!

Deux après-midi pour venir découvrir le football sont organisés dans le mois de juin.

• MERCREDI 21 JUIN, de 14 h 30 à 16 h 30, stade de Chaussin • MERCREDI 28 JUIN de 14 h 30 à 16 h 30, stade de Petit-Noir.

Les séances s’adressent à toutes et tous, garçons ou filles, de 6 à 18 ans. Des flyers vont être distribués dans les écoles prochainement.

Contact : Florent Henry, 06 81 95 25 62

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26 sport

Pays Dolois n°194 - Juin 2017

Vendredi 23 juin - Un grand challenge Lachiche

A vos agendas !

Dimanche 18 juin - Ça roule au VC Dole en juin

Le vendredi 23 juin, ce sont les athlètes qui ont rendez-vous sur la piste et le stade Robert Bobin pour participer au Challenge Robert Bobin. Lors de cette compétition Justin Bournier devrait tenter un nouveau record sur le 5 000 m.

Cela a commencé par le prix de la ville de Dole le 5 juin sur le parcours intra-muros du Tour de France. Cela continue par la randonnée le 18 juin sur le parcours du Tour de France avec la randonnée 187 km départ de Dole 7 h 00. Puis pour terminer ce mois cycliste du VCD, le traditionnel critérium en ville organisé entre les avenues de la Paix et Northwich.

Dimanche 11 juin - Coupe de Bourgogne Franche-Comté dans le massif de la Serre

Jeudi 29 juin - L’équipe de France U17 de handball à Dole

Après avoir organisé le 21 mai dernier le Tour du Massif de la Serre, l’ACTDR revient à Archelange pour cette fois-ci organiser le championnat régionale Bourgogne Franche Comté XCO. Trois épreuves seront à la disposition des concurrents, une course pour les cadets H/F, junior D départ 10 h 00, une course pour juniors H, dames et Masters 3,4,5 départ 12h00 et une course pour les espoirs, seniors, masters 1 et 2 départ 14 h 15.

Jeudi 29 juin, le Dole Handball propose une soirée handball au complexe Sportif Pierre Talagrand avec deux matchs des internationaux U17 de France, de Tunisie, d’Espagne et du Danemark. A 18 h 00 Espagne-Danemark et à 20 h 00 France-Tunisie. Tarif 6 € pour les deux matchs.

Clin d’œil du mois...

535

Le 13e Tour du Jura fait escale à Dole Les 27 et 28 mai dernier, de nombreux spectateurs se sont massés à l’arrivée pour applaudir l’Italien Mattia Frapporti qui a remporté la première étape sur l’avenue Eisenhower. Dimanche 28 mai, le départ était donné sur l’avenue de Lahr au même endroit que les coureurs du Tour de France emprunteront le 8 juillet prochain. C’est Ficara Pierpaolo (Italie) qui a remporté l’étape et c’est ThomasDegabd (Belgique Want) qui a remporté la 13e édition du Tour du Jura 2017.

UNSS Gymnastique - Les Dolois, champions de France Six Dolois du collège Mont Roland, Eloi Poierrecy, Loïk Schoumann, Alexandre Lesecq, Lucien Barbier et Jun Jonquet (officiel) ont participé aux championnats de France de gymnastique UNSS à Aixe-sur-Vienne (Haute Vienne) , ils ont réalisé une très belle performance puisqu’ils sont rentrés dans la cité doloise avec le titre de champion de France.

Le DAC réalise 34 302 points aux Interclubs d’athlétisme

Plus de 400 footballeurs au tournoi PS Dole Crissey

Le 21 mai, le DAC accueillait sur le stade Robert Bobin le deuxième tour National des Interclubs d’athlétisme. De nombreuses belles performances ont été enregistrées par les dirigeants du DAC notamment le chrono de Valentine Chapelotte sur le 1 500 m qui décroche une participation aux France. Lors de cette épreuve, le DAC a totalisé 34 302 points.

400 jeunes footballeurs se sont donnés rendez-vous sur les terrains dolois pour participer jeudi de l’Ascension au 33e tournoi du PS Dole Crissey. Dans la catégorie U11, la victoire est revenue aux footballeurs du PSDC. EN U13 ce sont les jeunes pousses du Jura Dolois qui se sont imposés.

SUIVEZ VOS ÉQUIPES !

Pouilley les Vignes 49pts - 8. Champagnole (2) 48pts 9. Jura Sud (3) 47pts - 10. Vaux St Claude 46pts - 11.

Foucherans 45pts - 12. Saint Vit (2) 41pts.

Poule B

FOOTBALL Division dʼHonneur 06/05/17 Jura Dolois-Levier 0-0 21/05/17 Jura Dolois-Pontarlier (2) 1-2 28/05/17 Clémenceau-Jura Dolois 1-5

Classement final au 28/05/17 1. Belfortaine ASM Fc (2) 71pts - 2. Clémenceau Besançon 69pts - 3. Pontarlier Ca (2) 67pts - 4. Saint Vit 66pts - 5. Jura Dolois 66pts - 6. Roche Novillars 64pts 7. Grandvillars 63pts - 8. Baume les Dames 61pts - 9.

Jura Sud (2) 59pts - 10. Champagnole 57pts - 11. Besançon PS 56pts - 12. Pont de Roide Vermondans 55pts - 13.Levier 54pts - 14. Bresse Jura Foot 53pts.

LR3 - Poule A 07/05/17 Foucherans-Clémenceau 3-3 21/05/17 Jura Sud (3)-Foucherans 2-4 28/05/17 Bresse Jura (2)-Foucherans 3-2

Classement final au 28/05/17 1. Ornans (2) 75pts - 2. Besançon PS (2) 69pts - 3.

Château de Joux 57pts - 4. Bresse Jura (2) 52pts - 5.

Sud Revermont 51pts - 6. Clémenceau (2) 50pts - 7.

06/05/17 Roche Novillars-Damparis 1-0 07/05/17 Jura Dolois (2)-Mouchard 5-3, Les 2 Vels Jura Nord 1-4 21/05/17 Saône Mamirolle-Jura Doloi (2) 3-1, DamparisPoligny (arrêté), Jura Nord-Chtillon Devecey 4-2 28/05/17 Jura Dolois (2)-Les 2 Vels 0-2, Morbier-Damparis 4-3, Larians Munans-Jura Nord 3-1

Classement final au 28/05/17 1. Larians Munans 72pts - 2. Poligny Grimont 68pts - 3.

Jura Nord 66pts - 4. Roche Novillars (2) 61pts - 5. Morbier 53pts - 6. Les 2 Vels 53pts - 7. Jura Dolois (2) 51pts - 8. Saône Mamirolle 51pts - 9. Dannemarie 44pts - 10.

Mouchard/ARc 43pts - 11. Damparis 42pts - 12. Chatillon/Devecey 27pts.

1re Division de District 06/05/17 Coteaux de Seille-Mont/Vaudrey 1-1, 07/05/17 Trois Monts-Haut Jura Fc 2-0 21/05/17 Mont/Vaudrey-Lons 4-1, Monmorot-Trois Monts 5-3 28/05/17 Beaufort/ Mont/Vaudrey 3-3, Trois Monts-Jura Lacs (2) 4-1

Classement final au 28/05/17 1. Mont/Vaudrey 66pts -2. Montmorot 66pts - 3. Lons (2)

61pts - 4. Beaufort 58pts - 5. Trois Monts 57pts - 6.

Saint Claude Rc 53pts - 7. Jura Lacs (2) 53pts - 8. Crotenay/Combe dʼAin 47pts - 9. Coteaux de Seille 43pts 10. Andelot Oc 39pts - 11. Triangle dʼOr (2) 37pts - 12.

Haut Jura Fc 34pts.

2e Division de District Poule B 07/05/17 ST Aubin-Choisey 11-0, Jura Dolois-Lons (3) 3-0, PS Dole Crissey-Rochefort/Amange 1-3, Jura Nord-Plaine 39 3-0 21/05/17Brenne Orain-St Aubin 4-3, Choisey-Sirod 0-3 (forfait), Sud Revermont-Jura Dolois 2-2, Lons (3)-PS Dole Crissey 0-1 Rochefort/Amange-Jura Nord (2) 2-0 28/05/17St Aubin-Plaine 39 7-1, Jura Dolois-Choisey 3-0 (forfait), Rochefort/Amange-Lons (3) 11-3, Jura Nord (2)-Aiglepierre 1-2, PS Dole Crissey-Sud Revermont (2) 2-1

Classement final au 28/05/17 1. Aiglepierre 76pts - 2. Rochefort/Amange 73pts - 3. Saint Aubin 65pts - 4. Sirod 55pts - 5. Plaine 39 54pts - 6. PS Dole Crissey 51pts - 7. Jura Nord (2) 51pts - 8. Jura Dolois (3) 51pts - 9. Brenne Orain 50pts - 10. Lons (3) 38pts - 11.

Choisey 35pts - 12. Sud Revermont 28pts.

3e Division de District Poule B 07/05/17 Montbarrey-Perrigny Conliège 3-6, AiglepierreMont/Vaudrey (2) 1-0

c’est le nombre de participants à la 20e édition du Tour du massif de la Serre le 21 mai dernier.

La fête du VTT au Tour de la Serre 535 vététistes et marcheurs ont participé dimanche 21 mai à la 20e édition du Tour de la Serre. En marge de la randonnée en VTT et pour les marcheurs, un marathon était organisé pour les compétiteurs. En senior, c’est le local Florent Gourlot (ACDTR) qui est arrivé seul en tête sur le stade d’Archelange.

21/05/17 La Joux-Montbarrey 2-2, Perrigny-ConliègeMont/Vaudrey (2) 2-3 28/05/17Montbarrey-Foncine 3-0 (Forfait),Mont/Vaudrey(2)-Foncine 1-1

11. Mont/Vaudrey (3) 32pts, 12. Damparis (2) Forfait général.

Classement final au 28/05/17

Prénational F

1. Chaux du Dombief 79pts - 2. Macornay 69pt - 3. Perrigny Conliège 63pts - 4. Montbarrey 59pts - 5. ASPTT Grand Lons 58pts - 6. Mont/Vaudrey (2) 56pts - 7. Foncine 49pts - 8. Plateau 39 48pts - 9. La Joux (2) 46pts 10. Aiglepierre (2) 36pts - 11. Mourchard/Arc (2) 30pts 12. Andelot (2) 29pts.

Poule C 07/05/17 Rahon-St Aubin (2) 2-1, Foucherans (2)-Molay 2-2, Archelange-Mont/Vaudrey (3) 0-2, Souvans-Chaussin 2-4, Pleure-Trois Monts (2) 6-1 12/05/17 Souvans-Pleure 0-3 (forfait) 21/05/17 Saint Aubin (2)-Gevry 3-2, Mont/Vaudrey (3)Foucherans 0-5, St Aubin-Gevry 3-2, Chaussin-Pleure 1-2, Molay-Souvans 4-4, Trois Monts (2)-Rahon 0-4 28/05/17 Archelange-St Aubin 4-1, Foucherans-Souvans 7-0 , Gevry-Trois Monts 2-1, Rahon-Chaussin 2-0, Foucherans (2)-Souvans 7-0

Classement final au 28/05/17 1. Foucherans (2) 69pts, 2. Rahon 67pts, 3. Pleure 66pts, 4. Gevry Fc 45pts, 5. Archelange 45pts, 6. Trois Monts (2) 45pts, 7. Molay 44pts, 8. Saint Aubin (2) 44pts, 9. Souvans 40pts, 10. Chaussin/Plaine 39 34pts,

HANDBALL 06/05/17 Dole/Chaussin-Chevigny 17-16 14/05/17 Maiche-Morteau/Dole/Chaussin 23-22 20/05/17 Dole/Chaussin-Longvic 17-15 27/05/17 Beaune-Dole/Chaussin 23-22

Classement final au 27/05/17 1. Beaune 60pts, 2. Maiche 59pts, 3. Val de Saône 55pts, 4. Dole/Chaussin 50pts, 5. Longvic 47pts, 6.

Chevigny st Sauveur 44pts, 7. Arnay le Duc 43pts, 8.

Saint Vit 35pts, 9. Doubs Central 35pts, 10. Meursault 35pts, 11. Vesoul 22pts, 12. Entente Saônoise 22pts.

Prénationale M 06/05/17 Yonne Nord-Chaussin 33-22 13/05/17 Chaussin-Danjoutin 43-28 20/05/17 Palente-Chaussin 27-35 28/05/17 Chaussin-Pays Nuiton 44-21

Classement final au 27/05/17 1. Pontarlier 67pts, 2. Semur 65pts, 3. Lure 62pts, 4.

Marsannay 57pts, 5. Yonne Nord 54pts, 6. Nevers 54pts, 7. Chaussin 54pts, 8. Palente 52pts, 9. Luxeuil 51pts, 10. Val de lʼOgnon 49pts, 11. Danjoutin 45pts, 12.

Creusot/Torcy/Montchanin 44pts, 13 . Fontaine les Dijon 40pts, 14. Pays Nuiton 29pts.

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28 culture et loisirs

Pays Dolois n°194 - Juin 2017

Dole - Cours Saint-Mauris

Les barbecues paysans commenceront pour la première fois fin juin !

Le marché paysan est organisé tous les jeudis au Cours Saint-Mauris. La saison d’été commence avec les célèbres barbecues. Pour nous parler de ce concept en vogue, petit jeu de questions-réponses avec Cédric Rodrigues, le président de l’association “Rendez-vous des saveurs bio et des savoir-faire”.

L’été dernier, vous étiez 25 producteurs présents tous les jeudis et une vingtaine toute l’année, qu’en est-il de cet effectif ?

“Nous avons monté le nombre de producteurs présents toute l’année et logiquement les exposants vont aussi augmenter pour les barbecues. Nous sommes environ 25 producteurs toute l’année et 30 pour les barbecues.

L’été, nous élargissons les exposants à l’artisanat pour que cela soit plus attractif. En tout cas, ce ne sont pas des revendeurs mais des personnes qui font leurs produits eux-mêmes. Par exemple, Andréa Juan nous a rejoints récemment et propose la fabrication artisanale de produits ménagers et cosmétiques”.

Que prévoyez-vous cette année pour les barbecues paysans ?

“La programmation sera toujours aussi variée avec des

EN BREF CHAPELLE DE RANCHOT : LA NOUVELLE SAISON EST LANCÉE La chapelle de Ranchot, lieu d’exposition d’artistes régionaux, a lancé sa nouvelle saison artistique. Pour l’occasion, les vitraux ont été refaits à neuf par une artiste de Rochefort-surNenon. Sous l’impulsion de l’actuelle municipalité et de l’artiste peintre Christiane Vuillemot, la chapelle, bâtie en 1430, a trouvé une seconde jeunesse en devenant un espace culturel.

Elle accueille depuis neuf ans des expositions d’artistes régionaux, ouvertes gratuitement au public. “Pour cette saison, nous avons refait le plafond et l’éclairage. De plus, la peintre sur verre Sandrine Ducrot a refait intégralement les vitraux” indique l’adjointe Jocelyne Lamain qui se consacre pleinement à faire vivre et animer le site. Pour l’élue, “Ranchot possède des atouts pour attirer les touristes et les promeneurs : la véloroute, un camping, un hôtel-restaurant… Autant d’attraits qui font venir le public au sein de la chapelle. Nous constatons une affluence grandissante d’année en année”... Ouverte de fin avril à fin septembre, la chapelle expose chaque semaine les œuvres d’artistes différents, aussi bien de la peinture, sculpture, origami, céramique, des dessins, photos… Soit 22 artistes par saison, renouvelés d’année en année.

F.P Chapelle de Ranchot. Programme complet de la saison 2017 : lachapellederanchot.blogspot.fr

De gauche à droite : l’artiste Liliane Bortot, Eric Montignon, maire de Ranchot, Jean-Marie Sermier, député-maire de Dole, Gérôme Fassenet, président de Jura Nord et le sénateur Gilbert Barbier

concerts de rock, samba ou encore de reggae. Avec nos moyens, cela devient compliqué de recevoir tout le monde, aussi bien pour les équipements que pour la sécurité. La municipalité veut soutenir le rendez-vous qui est devenu incontournable et notre partenariat est en train de se renforcer. La Ville nous a proposé des équipements de tables et de bancs, a sensibilisé le public à l’état de propreté et elle a aussi mobilisé la police municipale pour effectuer des rondes. D’autres services devraient venir se greffer progressivement sur les autres éditions : stockage du matériel, installation d’une tribune pour les concerts...”.

Quand sera lancée la saison des barbecues de l’été ? Des rendez-vous phares ?

“Le 22 juin déjà, nous participons à une journée de l’environnement avec Dole Environnement afin de sensibiliser les gens au respect du sol et de l’agriculture biologique. Le marché aura lieu comme d’habitude mais avec des stands informatifs, des dégustations de produits, des animations avec la présence d’autres associations, l’installation d’une mini-ferme… Nous espérons accueillir du monde et surtout avoir du beau temps ! Le 29 juin sonnera le début de la saison. Pour la première fois, le premier barbecue paysan commencera fin juin et non début juillet. Sinon, cela repoussait le début de saison assez tard au niveau du calendrier, vers le 6 juillet. Avec le Tour de France présent à Dole le 8 juillet, autant commencer avant, surtout que nous sentions que nous étions en capacité de commencer plus tôt !”.

Cédric Rodrigues, président de l’association “Rendez-vous des saveurs bio et des savoir-faire”

Vous misez davantage sur la communication ?

Quels sont vos objectifs ?

“L’association axe sa priorité sur la communication.

Nous disposons désormais d’une page Facebook “Marché de producteurs jeudi à Dole” pour annoncer les évènements. Nous ne cherchons pas à augmenter en capa-

cité. Nous avons de petits moyens donc grossir à l’infini aurait peu de sens. Nous voulons faire comprendre aux dolois que nous sommes présents toute l’année, mais aussi faire découvrir les produits issus de l’agriculture F.P biologique locale et nos métiers…”.

Les barbecues paysans au cours Saint-Mauris. À partir du 29 juin, le jeudi de 16 h 00 à minuit.

LES HABITUÉS… David Lallemand “J’aime la qualité des produits et les circuits courts. J’ai donc l’habitude de venir régulièrement, je suis à seulement dix minutes à pied. Je n’aime pas la grande distribution qui tue les producteurs. Je préfère privilégier l’agriculture biologique et non traditionnelle. Je consomme au maximum dans Chantal Coqblin les supérettes et “Je viens toutes les semaines depuis des les magasins bio, années. Je suis amatrice des tartes aux même si cela reste légumes et du fromage de chèvre. Je n’habite plus cher”. pas au centre de Dole mais je viens tous les jeudis – en voiture – acheter mes produits et même quand il pleut ! J’aime l’ambiance du marché et la fiabilité des produits…”

Champvans

“La Clé des Chants”, le bonheur en chansons Qui a dit que le temps était morose ? Pétillante et dynamique, la chorale de Champvans vous entraîne toute l’année sur des rythmes variés. Elle vient même de fêter ses 30 ans !

La chorale “La Clé des Chants” de Champvans a trouvé la clef de la convivialité ! Composée d’une quarantaine de membres, elle fait régner gaieté et festivité. Un brin poétique il y a peu de temps, elle continue de décliner ses thématiques suivant les années. Voyage, comédie musicale ou variétés fran­ çaises, la chorale s’essaye à tous les genres et vient même de fêter son trentième anniversaire comme il se doit, en mettant à l’honneur Jean­Jacques Gold­ man. Un choix évident pour la présidente Justine Simon, “vu le succès qu’il a pu avoir au moment de la création de la chorale. À chaque rentrée, nous avons la bonne surprise de découvrir si notre Chef de chœur, Florence Grandclément, a une nouvelle thé­ matique à nous proposer…”. Lors du concert annuel, réalisé au mois d’avril, les airs de Goldman ont été accompagnés par les prestations de la chorale de la Vouge au chœur d’Aubigney­en­Plaine (21). “La cho­

rale était très dynamique donnant un air de fête. Elle était déjà connue ce qui nous a permis de faire 300 entrées contre 200 habituellement”. Un bon résultat qui a aussi donné des idées à l’association : “cette chorale n’a pas de partitions. Ils sont plus libres avec leurs mains pour la gestuelle. Nous allons reprendre l’idée et seulement installer quelques pupitres devant la chorale dès la rentrée”.

“Les hommes préfèrent venir écouter que de participer” La rentrée est déjà prévue pour le 19 septembre et comme l’indique la présidente : “nous accueillons tout le monde. Les débutants sont acceptés. Nous avons même déjà eu des enfants pour faire les chœurs. Par contre, nous manquons d’hommes.

Quand nous avons 20 sopranos et 15 altos avec 5 ténors et 4 basses c’est peu ! Souvent les

MULTIRISQUE HABITATION

Ci-contre. Justine Simon, présidente de l’association

hommes préfèrent venir écouter que de participer.

Nous essayons portant de les motiver…” s’amuse Justine Simon. Gage de la convivialité de “La Clé des Chants”, un pique­nique géant est organisé le 13 juin entre les membres de l’association mais aussi chaque année : un concert de Noël, un loto, un concert annuel en avril et l’organisation du salon Vins et Saveurs au mois de mars. “C’est vrai, cela n’a rien à voir avec la chorale mais on propose la dégustation et la vente de produits régionaux.

Les recettes permettent de faire venir notre chef F.P d’orchestre et d’acheter des partitions”.

Plus d’informations : 06 07 63 69 60. Répétition le mardi à la salle des fêtes de Champvans de 19 h 30 à 22 h.

Cotisation annuelle : environ 50 .

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Pensez bois, pensez Mutelet !

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 193

La scierie Mutelet spécialisée dans le chêne est reconnue internationalement pour la qualité de ses produits dans l’uni­ vers de la construction.

La scierie Mutelet spécialisée dans le chêne est reconnue internationalement pour la qualité de ses produits dans l’uni­ vers de la construction.

Spécialiste du bois depuis cinq généra­ tions, la scierie de Rahon a ouvert à Tavaux en 2009 un négoce ouvert aux pro­ fessionnels comme aux particuliers. Ce lieu fournit et conseil aussi bien les profes­ sionnels de l'aménagement paysager, les charpentiers que les bricoleurs passion­ nés. “Les particuliers représentent la moi­ tié de nos clients, ils savent qu’ils trouve­ ront chez nous des produits de grande qualité au meilleur prix et surtout le conseil de professionnels”.

“Rassembler les meilleurs produits et les proposer au meilleur prix” “Nous avons des produits pour tous les budgets. De la terrasse pin traitée auto­ clave à 16 € le m² mais aussi des terrasses en bois exotique ou en bois plus locaux comme le mélèze ou le douglas qui sont naturellement durables” explique Maddy Mutelet. “Nous proposons du lambris, du bois de charpente, des auvents et pergolas sur mesure, des bacs à fleurs, des rondins pour faire des clôtures, mais aussi du par­ quet massif, contrecollé et stratifié. Il s’agit

uniquement de produits de qualité. Le bas de gamme éphémère n'est pas notre façon de voir notre quotidien. Notre métier de négociant consiste à rassembler les meil­ leurs produits de nos partenaires en un même lieu et de les proposer au meilleur prix, aux professionnels comme aux parti­ culiers”.

“Il nous paraît important que les clients puissent toucher et voir nos produits bois” Suite aux commandes croissantes, l’entre­ prise Mutelet s’est agrandie en 2011. L’en­ treprise dispose désormais de 1 200 m² dont 600 m² de magasin d’exposition. “Il nous paraît important que les clients puis­ sent toucher et voir nos produits bois. C'est pourquoi nous en exposons un maximum”.

La société Mutelet dispose aussi sur place de son propre atelier permettant d’usiner le bois sur demande. “Nous proposons un service de découpe à la demande dans notre atelier. Ce service est très apprécié des clients particuliers qui n'ont pas tou­ jours l'outillage nécessaire à la découpe du bois”. Un savoir­faire reconnu et des ser­ vices appréciés comme : “notre système de livraison permettant de livrer des gros volumes directement sur le chantier des particuliers”. “Savoir faire, qualité et ser­

vices sont nos principales valeurs. Satis­ faire le client est notre préoccupation première”.

LES SPECIALISTES DU BOIS

Horaires : du lundi au vendredi 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h 30, samedi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 18 h

ZA des Charmes d’Amont ­ Rue de Strasbourg ­ 39500 TAVAUX ­ 03 84 70 93 02 ­ www.mutelet.fr

culture et loisirs 31

Pays Dolois n°194 - Juin 2017

Dole - Musique

“Marche à l’ombre” sur les traces de Renaud Ah Renaud !… Ce titi parisien devenu star grâce à de mémorables et inoubliables chansons. Des musiciens dolois et passionnés de l’artiste reprennent sur scène son répertoire. Ambiance, ambiance…

Les fins de soirées entres amis musiciens réser­ vent parfois des réveils difficiles ou parfois d’heureuses surprises musicales. C’est de cette deuxième hypothèse (ou des deux) qu’est né en mars 2016 “Marche à l’ombre” ou MALO, groupe dolois qui reprend le répertoire de Renaud. “Lors d’une soirée, j’ai repris quelques notes et refrains de Renaud sous les rires

moqueurs des copains. De là est né le pari de jouer sur scène quelques morceaux du chan­ teur. Invités par l’association d’aide aux enfants autistes (AEVE) à Damparis en mai 2016, nous avons joué nos premières reprises sur scène. Ce fut tout de suite l’euphorie ! Une ambiance de feu…!” se rappelle Lionel Violand à l’origine du groupe.

Un répertoire et une mise en scène Le succès lors de leur première apparition invite ces “potes” musiciens qui se connaissent de longue date à préparer un nouveau spectacle.

C’est chose faite à “La rive Mont Roland” à Dole en novembre 2016 pour un concert qu’ils orga­ nisent eux­mêmes. Le succès est à nouveau au rendez­vous. La salle est pleine et “Marche à l’ombre” se révèle. D’autant plus qu’une agréa­ ble surprise attend les spectateurs : une scène aménagée en bar guinguette, avec une mise en scène festive, une arrivée en mobylette… “On s’est pris au jeu. On s’est trouvé investis et c’est un vrai plaisir de jouer Renaud, c’est festif… le public connaît tous les morceaux. Tout le monde chante et danse, le bonheur pour nous ! On mesure bien l’immense popularité de Renaud” ajoute Christophe Messin, batteur, percussion­ niste et choriste. Le leader Lionel Violand est au chant et à la guitare, Thierry Kozmick, Emma­ nuel Vantard et Pascal Ferrut à la guitare, Chris­ tian Barbet à la basse, et Daniel de Gouvéia à l’accordéon. La plupart de ces musiciens font parti de l’association “Kerosene production” et des groupes “Kastor Diesel” et “Mano family”.

Ils ont répété et préparé leur spectacle dans les studios d’Alain Kolzut d’Eden groupe.

Des concerts en perspectives…

“Marche à l’ombre” est déjà très sollicité et quelques dates sont déjà inscrites au calendrier : pour la fête de la musique à Dole rue du gouver­ nement, le 27 juillet cours Saint­Mauris à Dole, les 21 juillet à Aumur, le 22 juillet à Collonges près de Genlis et le 7 octobre à La Commanderie de Dole. Fans de Renaud (ou pas), ne manquez pas ces rendez­vous, ambiance assurée…

Contact : Michel Violand au 06 51 79 42 12

Compagnie La Carotte - 17 juin

“Déjà qu’on nous ment !”

Le 17 juin prochain aura lieu le troisième épisode du projet culturel de territoire Jura Nord et de la compagnie La Carotte.

Une déambulation-spectacle entre Ranchot et Fraisans, qui devrait réserver des surprises.

Dans le cadre du contrat territorial opéré par le Lycée Granvelle de Dannemarie­sur­Crête, la DRAC et la Communauté de communes Jura Nord, la Compagnie La Carotte propose un périple artis­ tique très original. Tout a débuté en septembre dernier avec la rumeur de la réhabilitation de la voie ferrée reliant Ougney à Fraisans. Un projet fic­ tif de construction d’un complexe de balnéothéra­ pie s’est ébruité, suite à la découverte d’une source d’eau ferrugineuse, suscitant ainsi la curiosité et les interrogations des habitants de Jura Nord. Après la pose fictive du premier rail de la voie ferrée et l’in­ vitation à découvrir l’eau ferrugineuse via un repas­conférence­spectacle, la Cie La Carotte reste fidèle à sa créativité et à son humour décalé. Elle poursuit ce périple culturel et patrimonial, le 17 juin prochain avec une déambulation­spectacle de Ranchot aux Forges de Fraisans : “Déjà qu’on nous ment !” avec saynètes et animations. “Agiter les consciences, faire voyager les habitants, afin

>ROUTE DES VILLAGES Lundi 5 Juin Super loto du Foot Auxonne Salle événementielle lundi 05 juin 2017 Ouverture à 12h00 Début des jeux à 14h00 Animé par Carole Réserv. 06 40 33 78 52. Organisé par le CS Auxonne

Vendredi 9 Juin Festival Rockalissimo Saint-Aubin - Le 9 et le 10 Juin Pour cette 11e édition, aux côtés de Broken Back et Mass Hysteria viennent s’ajouter Féfé, Demi Portion, The Toxic Avenger, Blanker Republic !

Depuis sa création en 2004, le festival a accueilli plus de 16 000 festivaliers et des artistes nationaux et internationaux. Le Rockalissimo, c’est 2 jours, 2 scènes et des mélanges de genres qui promettent à tous les festivaliers un moment musical unique. 18h-02h Pass 2 jours : 25 € (30 € sur place) - Pass 1 jour : 16 € (20 € sur place). Camping gratuit. Navettes depuis la gare de Dole. www.rockalissimo.com

Samedi 10 Juin Je me souviens... - Dole Spectacle Danse 20 h30 à la Commanderie présenté par Danse en corps. 200 danseurs de 4 à 77 ans.

Danse Classique , Danse Jazz et Claquettes.

Réservations 06 60 55 97 45.

Concert lyrique “Parfum d’opéra” - Mutigney A 20h30, à la Chapelle de Chassey. Œuvres de Puccini, Verdi, Catalini, Bellini... par Rachel, Soprano lyrique.

Place limitée - Inscription au plus tard le 3 juin.

Entrée : 8 euros - 1/2 tarif de 4 à 12 ans Fête de la culotte - Saligney - Le 10 et le 11 Juin Samedi : souper dansant animé par Musicadance Dimanche : Concours de quilles 10h-17h Renseignements et inscriptions : 0781701056

Dimanche 11 Juin Festival des confréries gourmandes Auxonne Libre et gratuit. Défilé, repas champêtre (18 euros).

Réservation OT d’Auxonne (tel 03 80 37 34 46).

Marché artisanal, danse. Tél. 09 51 24 50 20 ou 06 52 49 10 55 confrerieoignonauxonne@gmail.com Brocante vide-greniers - Les Hays De 6 h à 18 h. Entrées visiteurs et emplacements exposants gratuits. Pas de réservations.

Samedi 17 Juin Les Etoiles Noires - Dole Les Etoiles Noires, une troupe d’une trentaine de danseurs, chanteurs, musiciens et techniciens, sillonnent depuis plus de 20 ans les routes de Franche-Comté. Toujours au profit de l’association Semons L’Espoir, et pour améliorer le confort des enfants malades, et de leur entourage à l’hôpital, ces spectacles sont de vraies bouffées de bonheur et de joie. Pour leur tournée 2017, les Etoiles Noires vous embarquent pour un voyage dans le temps, avec un tout nouveau spectacle : “A l’Epoque d’une Etoile” RDV à La Commanderie le 17 Juin à 20h30 !

Concert Schola Cantorum et Du Coq à l’âne Saint Jean De Losne Eglise paroissiale, à 20h. Requiem de Cherubini donné par la Schola Cantorum Dijon et la chorale “Du coq à l’âne” de Chevigny Saint-Sauveur. A l’orgue, Patrice Bréfort. Tarifs : 8 €, et tarif réduit (adhérents SN&P et jeunes de 14 à 18 ans) : 6 €.

Lors de l’épisode 1, la pose du premier rail de la voie ferrée était inaugurée à Taxenne

qu’ils deviennent acteurs de leur territoire. […] C’est à nous de décider ce qui est bon pour nous, et de ne pas nous laisser imposer des choix venant de plus haut. Sachons désobéir” scande Caroline Gui­ F.P dou, directrice artistique de La Carotte.

Spectacle déambulation “Déjà qu’on nous ment !”

Le 17 juin à 14 h du parking du foyer rural de Ranchot pour arriver vers 17 h 30 aux Forges de Fraisans.

Inauguration d’œuvres d’artistes sculpteurs aux Forges de Fraisans le même jour à 15 h.

Samedi 24 Juin Super Loto - Saint-Aubin Ouverture des portes à 18h. Animé par Totor.

Réservations au 06 19 64 96 31 aux heures des repas.

Fête de la musique - Santans Sous chapiteau à partir de 19 h. Contact : Comité des Fêtes. Tél. 06 35 33 05 42

Dimanche 25 Juin Vide-greniers - Exposition artisanale - Santans De 6h à 18h. Entrée gratuite. Exposants 1 €/m emplacement. Exposition artisanale sous chapiteau réservation obligatoire. Tél. 06 35 33 05 42

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