Pays Dolois 201

N°201

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Février 2018

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Dole centre-ville

Et pour finir, la place aux fleurs !

p. 2

CHS Saint-Ylie “On ne peut plus travailler seul dans son coin…”

p. 2

Made in Jura Retour du Salon à Dole, en octobre ! p. 18

Dossier spécial

Ludothèque de Damparis

Pages 12 à 17

Faites vos jeux ! p. 20

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2 actus

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Pays Dolois n°201 - Février 2018

CHS Saint-Ylie - Jean-Luc Juillet directeur

environ 2 000 agents. On passe d’une culture individuelle d’établissement à une culture de groupe.

“On ne peut plus travailler seul dans son coin…”

Les relations avec Etapes, spécialisé dans le médico-social, vont aussi dans ce sens ?

Oui effectivement dans le sens d’aller encore plus loin pour le service à la population. Nous souhaitons une prise en charge globale. Quelle suite à donner après une hospitalisation ? Quelle alternative dans la durée avec quelle prise en charge ? Avec les activités complémentaires d’Etapes, nous offrons une prise en charge de qualité dans une globalité. C’est une belle évolution qui est aussi importante, une passerelle qui était nécessaire.

Jean-Luc Juillet, directeur du CHS Saint-Ylie, revient sur la situation de la psychiatrie dans le Jura mais aussi sur les rapprochements avec Novillard dans le Doubs et Etapes.

Comment qualifier la psychiatrie aujourd’hui ?

La psychiatrie est une spécialité médicale à part entière qu’il faut considérer comme tel. Psychiatrie et maladie mentale sont encore vécues par le grand public comme un domaine qui interroge et peut faire peur. La psychiatrie est identifiée comme un lieu d’enfermement, comme une maladie honteuse.

Des idées qui évoluent ?

Aujourd’hui, la psychiatrie s’ouvre sur la ville et son territoire, pour preuve ce travail de proximité mis en œuvre au plus près des habitants avec l’ouverture d’hôpitaux de jour sans hébergement. Nous devons parler de la psychiatrie, c’est en effet une maladie lourde, ce sont aussi des addictions, des dépressions… Tout n’est pas à considérer au même niveau.

Avec les problèmes sociaux et économiques, cela devient une maladie du quotidien qui s’accompagne d’une meilleure acceptation des patients pour se faire aider. Il y a moins de réticence à accepter un accompagnement.

Que représente le CHS de Saint-Ylie ?

Le Centre Hospitalier Spécialisé de Saint Ylie est départemental. Il est le seul habilité et autorisé à exercer la spécialité de psychiatrie dans le Jura. Il est aujourd’hui dans ce sens bien identifié. Pour les raisons que nous venons d’évoquer, son activité est en légère augmentation, soit 4 650 entrées contre 4 464 en 2016. Son taux d’occupation en hospitalisation complète est de 88 % et en hospitalisation de jour de 84 %. Mais le CHS est en mouvement, en recomposition. On résonne maintenant en terme d’ensembles d’établissements qui s’allient sur le territoire. Voilà pourquoi le CHS Saint-Ylie se projette maintenant en association avec le CH de Novillard dans le Doubs.

J’en assure aussi la direction et nous avons un projet médical commun pour la Franche-Comté. L’objectif est d’offrir un meilleur service à la population.

Une toute autre dimension ?

Nous sommes en complémentarité sur des projets communs. Cela représente dans cette configuration

Tout cela fonctionne bien ?

Nous sommes confortés dans le bien fondé de ce rapprochement. Ce n’est pas une fusion d’établissements, nous travaillons simplement en direction commune avec des objectifs communs. Je le confirme encore, pour un meilleur service à la population. Les services travaillent ensemble et nous sommes dès à présent dans le concret. On allie le sanitaire et le médico-social. On ne peut plus travailler seul dans son coin, cette direction commune va vraiment dans le bon sens.

Vous avez annoncé votre départ courant 2018 ?

En effet, je quitterai mes fonctions avant la fin de l’année pour partir en retraite. Mon objectif ici était de consolider le travail déjà entrepris. De conforter la place de la psychiatrie publique dans le paysage franc-comtois. Nous avons créé de belles fondations.

Oui, je quitterai mes fonctions avec regret mais sans

Jean-Luc Juillet, directeur du CHS Saint-Ylie

regrets. J’ai exercé dans la psychiatrie par conviction et pour le service public. La fonction de direction est devenue compliquée à cause de cette pression économique que l’on subit. Je ne suis pas inquiet pour l’avenir du CHS.

pour finir, 2 Etla place aux fleurs !

Dole - Travaux - Centre-ville

Après la Grande Rue, la place du 8 mai et la rue de Besançon, c’est la rue des Arènes et la place aux fleurs qui seront rénovées pour clore la “grande transformation du centreville”. Explications avec jean-Bastiste Gagnoux maire de Dole Pourquoi entamer cette nouvelle tranche vers la place aux fleurs ?

Au-delà de l’aspect purement financier, il y a trois éléments majeurs qui motivent la poursuite des travaux sur cette partie de la rue des Arènes et de la place aux fleurs : • là où les travaux ont été faits, ils sont bien réalisés et apportent un plus. Nous avons de bons retours des commerçants et des usagers, • le fait que les travaux se soient bien passés, dans les conditions et les délais annoncés, a rassuré les commerçants des autres rues. Ils anticipent et mesurent mieux la gêne occasionnée.

• pour finir, nombre de commerçants, habitants ou usagers du centre-ville ne comprendraient pas qu’on laisse la place aux fleurs en l’état. Une place d’importance et très fréquentée, un lieu incontournable pour les touristes en été.

Et financièrement, est-ce encore possible ?

C’est possible car c’était prévu. Dès 2016, il était prévu de réaliser un ensemble de rues. Une enveloppe globale de 4 millions d’euros était alors provisionnée avec une assurance de 1,6 million de subventions. Seulement, on ne maîtrisait pas l’évolution des travaux et l’impact sur l’activité commerciale.

Aujourd’hui tout se passe bien et la gêne est acceptable en regard avec le rendu final. Donc on poursuit avec l’accord des commerçants concernés. Une suite logique pour une fin globale des travaux au printemps 2019.

A-t-on des dépassements budgétaires ?

Nullement ! On est dans les 4 millions prévus. Aucun dérapage et aucune surprise. On reste dans l’enveloppe et on dépense les 600 000 euros restants pour cette dernière tranche.

Au niveau de l’aspect général ?

On poursuit avec les mêmes matériaux déjà utilisés :

Jean-Baptiste Gagnoux présente les travaux de la Place aux fleurs

béton sablé, pavés, pierre de Comblanchien… tout ce qui permet de favoriser la lumière. Quelques figures géométriques sont présentes au sol pour apporter un peu de relief. On dégage de la place pour faciliter les spectacles et on ouvre sur la rue des vieilles boucheries. Un bel aménagement pour un espace vivant et commerçant.

Quels sont les plannings de travaux ?

Comme dans les autres rues, les travaux débutent le 15 août, s’arrêteront pour les fêtes de fin d’année, reprendront en janvier pour se terminer comme prévu au printemps, peut-être pour Cirque et fanfares 2019.

Qu’attendez-vous de tous ces travaux ?

On peut déjà se réjouir que tout avance normalement et que la globalité des rues ou places du centreville soit ainsi traité. Ce n’est pas rien, nous transformons le centre-ville. Nous souhaitons que cela soit bénéfique aux commerçants mais nous espérons aussi ramener de nouveaux habitants au centre-ville.

C’est le deuxième volet du projet cœur de ville, nous allons poursuivre les actions, faciliter et activer la rénovation des logements, des façades… Les travaux déjà effectués incitent à poursuivre, à embellir encore… Je suis très satisfait de l’évolution et moins inquiet pour l’avenir. Plutôt confiant même…

E TAT C I V I L NAISSANCES Valerian de Samuel ROBIN et de Anna DESGRANGES, Abergement la Ronce Elyne de Sébastien GARNIER et de Laetitia BUATOIS, Annoire Roméo de Prosper FOYET et de Clarisse LÉOTIER, Arbois Roxanne de Jordane GHIRO et de Anaïs JANOD, AsnansBeauvoisin Arizona de Robin MANIÈRE et de Annabelle BORNIER, Authume Lola de Marc MORIN et de Sandrine BONGAIN, Chaînée des Coupis Alban de Julien CHARCUSET et de Amandine CRANCE, Champdivers Adèle de Sébastien CHANTELAUZE et de Camille MÉNÉTRIER, Damparis Katniss de Alexandre PHARABOT et de Mandy FLOQUET, Damparis

Niels de Stéphane ROUX et de Nora BELLÂABOUSS, Dole Ibrahim de Achraf ALLOU et de Najate DAHBI, Dole Edgar de Julian ROBIN et de Camille CATELIN, Dole Sofia de Tony MAIA et de Anaïs GUYON, Foucherans Cassandre de Frédéric LONGET et de Isabelle COUVERT, Gevry Kaïs de Pierre FOURGEUX et de Béatrice BON, Gevry Elianna de Yohann TERREAU et de Laura SCHATZ, Gevry Mia de Sébastien BILLOT et de Emeline LAURENT, Gevry Ethan de Maxime DECHAMPS et de Blandine GUYON, Les Hays Manon de Sébastien BEAUFORT et de Paméla LÉTRILLARD, Moissey Marc de Maxence GUINCHARD et de Laetitia PEREIRA, Molay

Iris de Kévin COUTURIER et de Aurore CHMIDLIN, Montsous-Vaudrey Maxime de Nicolas VAILLIES et de Blandine LAMY, Montsous-Vaudrey Lison de Jérôme BRÉGAND et de charlotte CORREIA, Montsous-Vaudrey Mathéo de Franck SERGENT et de Fanny BROUILLARD, Orchamps Enzo de Sullivan ZABOTTI et de Camille GRAFF, Orchamps Mila de Jérémy BOURQUIN et de Laura BRETILLOT, Orchamps Clémence de François PERROT et de Magali VACHET, Parcey Maël de Anthony POIFFAUT et de Emma COSSIN, Peseux Johan de Laurent GALAND et de Florence ANDRÉ, Petit-Noir Léa de Yannick GOURLOT et de Laurie FREYERMUTH, Pointre Corentin de Florian PIQUET et de Charlène BEJEAN, Pupillin

Soline de Fabien CHAPOUTOT et de Emilie GANTOIS, Salins les Bains Théa de Julien POUTHIER et de Julie DHIVERS, Tavaux Jules de Adrien GUICHARD et de Laurène DESPENES, Tavaux

DÉCÈS Jacques GRAVIER, Abergement la Ronce, 87 ans Marinette DELARCHE épouse JACQUET, Abergement la Ronce, 68 ans Mondane DURET épouse PILET, Arbois, 80 ans Roger FLORET, Arbois, 83 ans Antoinette POUX, Arbois, 101 ans Georges DANTONEL, Asnans-Beauvoisin , 92 ans Fernand LAGARDE, Bretenières, 75 ans Andrée JACQUIOT veuve POLITANO, Champvans, 100 ans Daniel COMBET, Champvans , 78 ans

Rose RIDARD veuve DÉMORTIER, Chaussin, 90 ans Luiz AMARAL RIBEIRO, Crissey, 75 ans Christian GOFFETTE, Dole, 84 ans Marceau GOT, Dole, 87 ans Andrée CHOJNACKI épouse BOURQUIN, Dole, 85 ans Joseph CAPIZZI, Dole, 85 ans Philippe THEURET, Dole, 57 ans Farid M’HAMDI, Dole, 58 ans Rita LAPORTE épouse MARC, Dole, 85 ans Micheline AUBERTIN, Dole, 70 ans Philippe ROUGECK, Dole, 56 ans Simone DELOGES veuve PETIOT, Dole, 94 ans Josiane GRANDMAISON, Dole, 94 ans Jacques VUILLAMIER, Dole, 80 ans Fatiha ABDELLI, Dole, 50 ans Jeanne BURNICHON épouse PFAENDER, Dole, 96 ans Michèle CARTIER, Dole, 71 ans Véronique LUGAND, Dole, 55 ans

Nicole VERMOT PETITOUTHENIN, Dole, 81 ans Ginette POLANCHET veuve GAGNEUR, Dole, 87 ans André MAURICE, Dole, 88 ans Denise BIGUEUR veuve MERCEY, Dole, 92 ans Georges LESCALIER, Dole, 70 ans Jeanne BERTHET veuve RIOUFRAIT, Dole, 95 ans Michel RICHARD, Dole, 72 ans Colette CHÉDOZ veuve PERNIN, Dole, 87 ans Marie GEORGEON veuve DI DOMIZIO, Falletans, 78 ans Christianne PATAILLE veuve THOMAS, Foucherans, 90 ans Germaine PELLISSARD veuve VINCENT, Foucherans, 95 ans Liliane BARTHET épouse LUDER, Foucherans, 94 ans Gilbert GUEY, Foucherans, 81 ans Alfred GRZELCZYK, Foucherans, 84 ans Félicie VAGNEUX veuve VINCENT, Foucherans, 86 ans

Jean CARMANTRAND, Gevry, 92 ans Gérard RAPOZO, Moissey, 72 ans Marcel PICARD, NeublansAbergement, 85 ans Juliette ROYER veuve JACQUOT, Petit-Noir, 101 ans Maurice MIELLET, Saint-Aubin, 91 ans Monique PETITOT veuve DELARUELLE, Salans, 81 ans Gisèle LOUVAT veuve BOURQUE, Sampans, 89 ans Cyrille SOLDAVINI, Sampans, 38 ans Théophile BRUAND, Tavaux, 82 ans Ginette SEBAUT veuve RIDUET, Tavaux, 93 ans Daniel BRUYÈRE, Tavaux, 74 ans Roberte CRIMMERS veuve DIMANCHE, Tavaux, 87 ans Andrée BÉVALOT veuve MOULIN, Vriange, 91 ans

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

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Entreprise familiale depuis 1966, la concession de Dole Est Automobiles Colin Frères qui représente les marques Fiat, Alfa Romeo et Jeep® du groupe FCA multiplie ses atouts : un large choix en concession et un fonctionnement familial.

Créée en 1959 sous le nom d’Est Automobiles, Toujours plus de modèles la concession arbore la marque Fiat depuis Les récentes fusions ont permis à Fiat de deve­ 1966 quand la structure a été reprise par Jean nir le groupe Fiat Chrysler Automobiles. “C’est Colin et Maurice, respectivement père et oncle une formidable opportunité pour la concession de l’actuel propriétaire. Aujourd’hui, Frédéric d’élargir ses gammes. Aujourd’hui, nous pou­ Colin a su conserver de belles valeurs familiales. vons proposer des voitures populaires avec la Depuis 2008, il est assisté de son épouse marque Fiat, sportives avec Alfa Romeo et ses Nathalie pour la gestion de l’entreprise, compo­ sée de dix professionnels dont sa fille qui a inté­ modèles Stelvio et Giulia, jusqu’aux tout­terrain gré l’équipe commerciale. “Nous sommes l’une et SUV 4x4 pour Jeep®”. Au sein de la conces­ des rares structures à fonctionner comme une sion, une vingtaine de modèles sont proposés, entreprise familiale, ce qui permet d’instaurer permettant à chacun de faire le bon choix, ce un esprit de confiance avec nos clients qui ont qui est plutôt assez rare! “Notre grand hall per­ toujours un seul interlocuteur quoi qu’il arrive. met de présenter plus de modèles qu’ailleurs, Pour les clients fidèles ils viennent plus “Chez comme Panda qui est présente dans sa globa­ Colin” que chez “Fiat” explique le couple. lité, et cela dans cinq coloris”.

Des modèles phares “2017 fut une belle année en termes de ventes grâce aux derniers modèles comme la Fiat Tipo, déclinée en trois versions: berline, 5 portes et break, accompagnée de la célèbre petite Panda indétrônable. Nous venons aussi de fêter les 60ans de la Fiat 500 depuis sa première ver­ sion et cela fait 10 ans que nous la connaissons sous son nouveau look. Actualisée régulière­ ment, c’est la chouchoute du groupe. Les ventes du modèle ont progressé au niveau national de 7% en 2017. Nous n’oublions pas la montée de l’Alfa Romeo sur le marché Pre­ mium, les arrivées récentes des modèles Stel­ vio, Giulia et du crossover Jeep® Compass. Il y en a donc pour tous les goûts et tous les prix avec un premier modèle de Panda accessible dès 6490€”.

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4 actus

Pays Dolois n°201 - Février 2018

3 Un livre et 4 nouvelles confidences…

Anthony Eustache à Fréquence Plus

Alors que la radio Fréquence Plus fête ses trente ans, son président Anthony Eustache vient d’éditer un livre intitulé “On Air Mes 30 ans de FM”. Il retrace le parcours de la radio, sans oublier ceux qui ont fait de ce média ce qu’il est aujourd’hui.

Interrogé par nos soins suite à la sortie de ce livre, son dirigeant nous livre même de nouvelles confidences…

Les débuts de la radio…

“Mon père qui venait de l’industrie et mon oncle du BTP ont pensé à ouvrir une radio à Dole. Elle a été lancée précisément le 6 septembre 1986 à 10 h. Ma vie est un concours de circonstances. J’ai débuté à 14 ans à Horizon Vert, la première radio associative du Jura après avoir insisté car on me trouvait trop jeune. On me faisait d’ailleurs croire que j’étais en direct alors que ce n’était pas le cas. Un jour l’animateur étant absent, j’ai pris l’antenne… J’ai commencé de cette façon puis j’ai intégré l’équipe de Fréquence Plus dans l’émission du dimanche après-midi sur les classements des musiques en club. Pour terminer mes études, j’ai continué en alternance. J’ai toujours voulu faire de la radio. À Fréquence Plus, j’ai travaillé au service commercial, à l’antenne, au choix de la programmation…”.

Un nom unique

“Nous avons réfléchi au nom de cette radio qui aurait pu s’appeler « Radio Val d’Amour » compte tenu de la situation géographique d’émission de départ ou encore « NRJ » pour Nouvelle Radio Jurassienne mais c’était la même écriture que la radio devenue aujourd’hui nationale... C’est finale-

Le professionnalisme mais aussi l’humour…

Les visuels de l’ouvrage laissent découvrir une publicité unique montrant une femme installée aux toilettes avec le slogan “Fréquence Plus vous accompagne partout...”. “Le magazine Stratégies avait parlé de cette publicité dans ses pages. Cette publicité provocatrice avait eu un écho phénoménal qui répond bien à notre ton. Nous parlons à l’antenne avec le sourire, en mettant en avant la proximité avec un véritable ancrage régional”.

Une grande déception : une affaire toujours en cours

“Après quatre appels à candidatures non retenues pour émettre à Besançon, dont trois réalisés par mon père, j’ai décidé de faire un retour gracieux, en mettant le CSA face à ses obligations en saisissant la cour administrative. Alors que le CSA souligne que Fréquence Plus est une « belle vitrine locale », je suis motivé pour défendre la radio surtout que cela fait 10 ans que nous n’avons pas obtenu de nouvelles fréquences ; celles de Mâcon, Cluny et Besançon ont été refusées.

Nous venons tout de même d’obtenir une première fréquence numérique à Strasbourg. La diffusion va démarrer au mois de septembre…”.

Prenons un peu de recul : sur une île déserte, à part ses proches, ce qui lui manquerait le plus…

“Avec suffisamment de nourriture et d’eau, je dirais bien évidemment écouter la radio et pourquoi pas lire un bon livre… pour me poser”. F.P

© Carine Crinquand

Daniel de Gouveia :

Anthony Eustache présente son livre “On Air, Mes 30 ans de FM”.

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Prochaine séance de dédicace locale : 24 Mars Librairie la Fruitière à Poligny 14 h - 18 h

photographe et musicien…

Tout un art !

Suite à un déménagement, un décès, un héritage…

Avec ses clichés mystérieux et ses jeux d’ombres, Daniel de Gouveia est un photographe de passion qui se fait remarquer. Il s’installe même au centre de Dole… et n’oublie pas son autre passion : la musique.

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ment le terme « Fréquence + » au moment du lancement de « Canal + », faisant le parallèle entre la télévision et la radio, qui a été retenu”.

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Passionné par la photographie, Daniel de Gouveia a pris l’habitude d’embarquer son appareil photo dans son sac à dos. D’un naturel discret, cet amoureux de l’objectif a commencé seul son activité. Avec de la pratique et beaucoup de travail, il a acquis la technique. “J’apprends à observer pour ne pas shooter bêtement et j’aime m’imprégner de l’ambiance”. Une atmosphère qu’il a eu l’occasion de retranscrire à de nombreuses reprises pour des demandes de reportages photos de mariage, lors de concerts ou d’événements sportifs. “J’aime montrer ce que dégagent les personnes. Ces émotions m’inspirent pour raconter une histoire.

J’aime jouer avec les contrastes comme une silhouette dans la pénombre, des clichés plus mystérieux, les ombres jouées par le soleil le matin ou le soir en été… Je préfère les photos « claires-obscures ». C’est mon style qui est

comme ça, je ne cherche rien, tout vient naturellement”.

Exposition en pleine ville… À part sa page Facebook et ses clients, il ne montrait pas spécialement ses photos… Il a pourtant été sollicité pour exposer des clichés du centre-ville au musée des BeauxArts de Dole et place aux Fleurs dans le cadre du Mois de la photo. “J’ai été surpris d’être sélectionné, c’est une belle reconnaissance”. L’idée était de mettre à l’honneur un photographe pour apporter un regard différent sur la ville, changer le décor et bousculer nos habitudes visuelles. Amélie Lavin, la conservatrice du musée des Beaux-Arts et le photographe Yves Regaldi l’ont commissionné. Ce dernier a même su le conseiller à ses débuts il y a six ans, pour le choix du matériel et la pratique de son activité. Une

aide précieuse qui lui vaut aujourd’hui l’installation d’un studio photos au centre-ville pour accueillir ses clients en demande de reportages photos.

Une âme d’artiste Alors que son activité en tant que photographe professionnel se lance et qu’il est en parallèle technicien en micromécanique, Daniel de Gouveia est aussi musicien. Après avoir appris le piano, joué de l’accordéon et de la guitare, il s’illustre aujourd’hui dans deux groupes musicaux : le tribute à Renaud “Marche à l’Ombre” et le groupe rock, blues, folk “Milan Lombardo”. Ces cinq musiciens souhaitent d’ailleurs multiplier les concerts locaux…

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“Nous avons su nous diversifier et nous adapter” En combinant les techniques innovantes, la qualité et le conseil auprès de ses clients, la SAS GRZELCZYK équipe particuliers et professionnels. Un savoir­faire sur la menuiserie PVC/Alu qui ne s’invente pas !

Implantée à Dole depuis plus de 50 ans, la société Grzelczyk multiplie les aménagements chez les par­ ticuliers et professionnels. Elle est ancrée dans le paysage économique comme l’une des références sur son secteur d’activité. Notons que l’entreprise a collaboré à la construction de la grande surface de la zone des Épenottes, du Funérarium de Dole, et à la réhabilitation de nombreux immeubles dolois.

Dès ses débuts en 1964, la société Grzelczyk s’est spécialisée dans la vitrerie/miroiterie. En 1991 elle diversifie son activité dans la fabrication et la pose de menuiseries en ALU et PVC. “On doit, en effet, notre longévité à notre capacité de nous diversifier et nous adapter à l’évolution de notre métier”, explique Michel Grzelczyk. Le travail sur place en atelier, en standard ou sur mesure, permet de fabri­ quer en direct une partie des produits dédiés à la rénovation ou à la construction neuve. Cela permet de répondre aux demandes des particuliers, des architectes locaux ou des constructeurs de maisons individuelles. Les matériaux posés sont garantis par différents labels de qualité.

La satisfaction du client avant tout !

“Nous sommes dans le conseil car ce qui nous importe le plus c’est la satisfaction du client” ajoute Michel Grzelczyk. Pour le seconder dans son activité, dans la gestion commerciale et le conseil apporté aux clients, son épouse Guylaine a rejoint la société ces dernières années. Un couple de pro­ fessionnels qui répond aux exigences avec des produits de qualité, des conseils avisés et un res­ pect des délais. De sérieux atouts qui permet­ tent aujourd’hui à la société Grzelczyk, forte de ses 50 ans, de poursuivre son évolution.

Les bureaux sont ouverts du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30.

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+ Agréable terrain attenant de 8560 m2

178 000 €

DPE C

JOUHE - Maison 3 pièces 78 m2 INVESTISSEMENT LOCATIF, 10 mns de DOLE maison de type F3 de 2008, salon séjour, cuisine ouverte, 2 ch., Garage.

Terrain avec terrasse pour environ 240 m2

+ Locataire en place

139 500 €

DPE D

B-E0YDER

169 500 €

B-E0X76R

+

118 000 €

DPE E

DOLE - Maison 7 pièces 160 m2. Maison individuelle proche centre et gare, salle de bains et salle d’eau, salon, cuisine indépendante, bureau, sous sol complet, double garage indépendant, chauffage central gaz de ville, terrain clos 1148 m2.

5 chambres

DOLE - Maison 4 pièces - 105 m2, Quartier Bedugue, maison en pierres à rénover de plain pied 4 pièces principales : salon séjour 35 m2 en accès direct sur jardin, 2 ch., dépendances et garage. chaudière gaz de ville.

Terrain de 770 m2 environ

B-E0X3Z1

178 000 €

DPE

DPE Vierge

B-E0V1NM

198 000 €

+

B-E0Y7R1

B-E0PNDV

199 000 €

116 000 €

B-E0YGYN

DPE E

LAVANS-LÈS-DOLE Maison 7 pièces 135 m2 Maison d’architecte de 7 pièces principales - Conception intérieure avec demis-niveaux, 3 chambres, bureau et mezzanine, véranda sur jardin, cuisine équipée, salle à manger, salon détente avec cheminée, garage double, cave.

12a 82ca de terrain arboré.

DPE E

ROCHEFORT-SUR-NENON - Maison 5 pièces 110 m2 - Pavillon des années 1980. cuisine ouverte sur salon séjour, 3 ch., sdb, wc, sous sol complet comprenant buanderie, cellier, double garage, un bureau .

Chauffage central, balcon.

Joli terrain arboré de 999 m2

+

SODEX GARAGE PAGNIER Opel innove, Pagnier rénove !

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 201

Votre concession Opel qui apporte son expertise depuis trois générations à Dole vient de rénover ses locaux. Une belle façon d’accompagner l’évolution de la marque…

Installée depuis 1966 avec, à l’époque, pour activité principale la réparation et la vente de poids lourds, la concession est née dix ans après, avec la reprise de la marque Opel. “En 1976, le bâtiment avait déjà été adapté pour la vente et la réparation de véhicules légers mais il était nécessaire aujourd’hui de repenser tout le bâtiment, notamment pour la couverture et l’isolation” explique Marc Pagnier, co­gérant de la structure avec son frère Jean. Pour une mise aux normes des représentations de la marque, les deux hommes ont fait le choix de lancer de gros travaux sur la structure qui, après six mois viennent de se terminer au mois de janvier. Un investissement privé dont “l’objectif est d’accueillir plus confortablement nos clients, avec un bâtiment plus lumineux et plus tempéré en période hivernale”.

Au­delà de ces beaux aménagements,

c’est aussi toute la façade du bâtiment qui vient d’être modifié. “Avec le pro­ gramme d’identification de la conces­ sion Opel nommé “Black Box”, la façade blanche est désormais noire et jaune.

Nous tenons à remercier toutes les entreprises locales pour la qualité de leur travail et leur savoir­faire car faire de la rénovation sur une structure ancienne n’est pas simple. C’était le bon moment pour s’adapter au développement de la marque en investissant matériellement et humainement car nous recrutons aussi un mécanicien. Nous accompa­ gnons le déploiement d’Opel et la qualité de ses produits”. Alors que la marque a été rachetée par le groupe PSA en août 2017, “Opel conserve son identité et son savoir­faire allemand, tout en mutuali­ sant de certains outils de production.

C’est une autre stratégie de développe­ ment plus riche qui bénéficie aux clients.

Ils vont pouvoir profiter de plus de tech­ nologies et d’une gamme élargie”. La concession présente d’ailleurs ses deux nouveaux modèles : Crossland et Gran­ land qui complètent la gamme des SUV Opel. À découvrir les 17 et 18 mars, dates des prochaines portes ouvertes, où des offres spéciales sont programmées !

Des professionnels depuis trois générations Après avoir pris la succession de leurs parents en 1990, Marc et Jean mettent un point d’honneur à conserver une concession à l’ambiance familiale. Avec l’arrivée de Yohan, le fils de Marc Pagnier comme commercial, c’est dés­ ormais la troisième génération qui tra­ vaille dans ces lieux. “Nous avons des valeurs familiales permettant de person­ naliser le contact. Nous suivons l’évolu­ tion de la vie du véhicule, de la vente à l’après­vente, avec parfois les accro­ chages. C’est une prise en charge qui se veut humaine et personnelle…”.

Marc Pagnier avec son fils Yohan

PORTES OUVERTES 17 et 18 mars 2018 Ouvert le lundi de 14 h à 19 h.

Mardi à samedi de 8 h 15 à 12 h et 14 h à 19 h (fermeture à 17 h 30 le samedi

Nouvel Opel Crossland

336, avenue du Maréchal Juin - 39100 DOLE - www.garage-pagnier.fr

03 84 69 02 02

Le journal

du centre-ville N°14

Place aux fleurs

LE BOUQUET FINAL! Et pendant ce temps-là RUE DE BESANÇON…

Mais feront-ils la place aux fleurs ? Et bien oui ! Les travaux débuteront au mois d’août pour se terminer au printemps 2019. La totale ! La totalité du centreville sera ainsi rénovée… La place aux fleurs est historique, un espace de rencontres et d’échanges construit sur les anciennes boucheries de la ville et jadis le repère de marchands de fleurs. Tradition oblige, la place restera fleurie et conservera ses espaces réservés à la fête et aux spectacles… sous la haute surveillance attentive des commères… !

C’est bien reparti…

Les fêtes de fin d’année ont laissé place aux travaux qui ont repris. Les premiers aperçus dévoilés séduisent les visiteurs… L’espace libéré pour une meilleure déambulation reste le premier compliment. Les travaux se dirigent maintenant vers la place Grévy… Le printemps sera bientôt là.

NOS COMMERÇANT(E)S SONT ÉPATANT(E)S !

JET LINE L’équipe de Pizz’up

À TABLE !

Les tablettes débarquent ! Pour visualiser tous les produits et lancer directement votre commande en cuisine, Pizz’Up digitalise son restaurant de 60 places. Une application à télécharger vous permettra aussi de faire votre choix, avant même d’arriver ! Dans une ambiance américaine, ce restaurant mythique du centre-ville travaille avec des produits provenant du marché de Dole ! La pâte des pizzas, fraîchement réalisée sur place, à la fois croustillante avec son cœur moelleux est à croquer. À découvrir aussi : pâtes, salades-repas, plats régionaux, la formule du midi à 12,80 € et la formule cinéma (pizza, boisson, place à 20 €). Le mardi et le jeudi, c’est 50 % sur la deuxième pizza, aussi bien sur place, qu’à emporter !

Nathalie Jeannin

La boutique Jet Line sait habiller les femmes. L’adresse de prêt-à-porter mise sur des pièces exclusives. “Aucune taille n’est doublée. Nous sommes une petite ville, nous évitons de proposer deux fois le même vêtement” explique la responsable Nathalie Jeannin. Avec ses collections habillées, les vêtements se déclinent au fil des marques Rinascimento, Kookaï, René Derhy, Eva Kayan, Pennyblack…

Les accessoires issus de l’artisanat italien et les tenues de cérémonies sont aussi en vitrine. “Nous notons chaque tenue achetée pour que les invités d’un mariage ne se retrouvent pas avec la même tenue”. Des attentions qui font toute la différence, tout comme le showroom juste à côté pour présenter les nouvelles pièces.

Jet Line, 20 rue de Besançon. 03 84 69 51 52. Mardi au samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h. Showroom au 18 rue de Besançon.

Facebook “Jet Line”..

Pizz’Up, 5 rue de l’Orveau. 03 84 82 04 04. 7 jours/7 de 12 h à 14 h 30 et de 18 h à 22 h 30. Facebook “Pizz’Up”. www.pizzup-39.fr

BANETTE D’EXCELLENCE La boulangerie Groslambert, proche du lycée Charles Nodier, régale les gourmands depuis plus de 20 ans. “Nous cherchons toujours à innover en proposant de nouveaux parfums d’entremets”. Un savoir-faire apprécié où tout est fait maison : viennoiseries, glaces, macarons, pain d’épices, chocolats, pizzas…

La qualité du pain a été récompensée il y a quelques mois d’un prix d’excellence Banette.

Du pain à savourer, surtout lorsque l’on sait qu’il est réalisé avec une sélection de blés régionaux.

Jacqueline Groslambert

Boulangerie Groslambert, 7 grande rue. 03 84 82 51 50.

Tous les jours de 6 h à 19 h non stop. Fermé le dimanche.

DES PETITS

NOUVEAUX !

Anne-Lise, Marylise et Estelle

DU STYLE !

Les trois coiffeuses professionnelles Anne-Lise, Marylise et Estelle vous réservent un accueil plus que chaleureux. Dans ce salon où l’on se sent bien, toute la famille peut venir se faire coiffer avec ou sans rendez-vous. Leur spécialité ? La couleur. Et ces coiffeuses coloristes vous proposent un grand salon, entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite, du shampooing à la coupe. Le must ? Une petite cour intérieure pour s’offrir une pause extérieure pendant la prise de votre couleur !

L’stilyse, 28 rue des Arènes. 03 84 82 45 84. Mardi au vendredi de 9 h à 18 h avec ou sans rendez-vous. De 18 h à 19 h sur rendez-vous. Samedi de 8 h à 15 h.

HOMMES : NOUVEAU “TERRITOIRE”

Jean-Philippe Calandras

BONNES VAPEURS Après sa boutique sur Lons ouverte en 2012, “l’une des premières boutiques de cigarettes électriques en FrancheComté”, l’entreprise familiale Daze vient d’ouvrir une adresse à Dole avec une jolie décoration design. “Cela faisait longtemps que l’on voulait s’installer ici. Des clients de Dole venaient à Lons pour acheter nos produits de qualité”. Même si la maison conseille de commencer par des goûts “tabac” ou “menthe”, il est possible de s’offrir un peu de fantaisie en testant l’une des cent saveurs. Grâce à leur collaboration avec un tabacologue, tout est fait pour encourager durablement l’arrêt du tabac.

Vapor’House. 22 rue de Besançon, 03 84 71 79 60.

Lundi après-midi de 14 h à 19 h. Mardi au samedi de 9 h 30 à 19 h

Territoire d’Homme ouvrira ses portes le 22 février prochain. Une nouvelle équipe de vente et une nouvelle direction vous proposent un espace de 120 m² entièrement dédié à la mode masculine.

“Nous avons avant tout une mission de conseil, nous habillons les hommes, de tous les styles et selon leur morphologie. Le service-client est au cœur de nos préoccupations” souligne l’équipe. Venez découvrir la nouvelle collection et les nouvelles marques : Digel, Tommy Hilfiger, Lacoste, Meyer, La Griffe Noire, Olymp, Pierre Cardin… Et toujours : l’espace “cérémonie”, chemises sans repassage, service retouches et grandes tailles.

Territoire d’Homme, 8 rue de Besançon, 03 84 72 48 62.

Lundi de 14 h à 19 h. Mardi, mercredi et jeudi de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 19 h. Vendredi, samedi de 9 h 30 à 19 h non stop.

Facebook : @territoiredhommedole

De belles nouv nouveautés eautés pour un meilleur acc accueil… ueil… Établissement Établissement Public Public Éducatif Éducatif et Social

Nous Nous appor apportons tons de nouv nouvelles elles réponses… réponses…

Gilles CHAFF CHAFFANGE, ANGE, dir directeur ecteur dd’ÉTAPES. ’ÉTTAAPES. 2018, une année de projets projets ? ui en effet, eff ffeet, malgré malgré un Gilles CChaffange: haffange : O Oui ccontexte ontexte éc onomique ccompliqué, ompliqué, nous économique poursuiv ons les investissements investissements pour poursuivons amélior er enc ore notr ès des améliorer encore notree mission aupr auprès personnes en situa tion de handicap situation handicap.. Nous sommes dans ll’amélioration ’amélioration des ccondionditions d d’accueil ’accueil et d’hébergement, d’hébergement, des conditions travail d’accueil conditions de tr avail et d ’accueil du public Vincent Creux V incent à FFououccomme omme à la ferme feerme du Creux cherans.

Cee son sontt aussi de nouv nouvelles elles rréponéponcher ans. C d’accompagnement.

C’est ses aux besoins d ’accompagnement. C ’est e le cas par exemple exemple pour la nouvelle nouvelle maimaid’’ accueil C’est son d accueil de jour des autistes. autistes. C ’est un nouveau nouv eau service service avec avec des financements financements nouveaux nouv eaux et supplémentaires. supplémentaires. construction nouvel LLaa construc tion dd’un ’un nouv el espace dd’héber’hébergement est important important ?

GC: Oui, satisfaction d’améliorer no-Oui, c’est c’est la sa tisfaction d ’améliorer no tre épondre tre dispositif et notre notre capacité capacité à rrépondre efficacement efficacement aux aattentes ttentes des personnes que ll’on aurons parcc ons un par ’on accueille. accueille. Nous aur immobilier moderne avec onditions avec des cconditions d’hébergement s’installant d’hébergement optimales. optimales. En s’installant ici à D Dole, ’habitat des perperole, on rapproche rapproche ll’habitat sonnes handicapées du milieu ur urbain, bain, à proximité ommerces, proximité des services, services, des ccommerces, des loisirs loisirs,, de la cultur culture...

C’est facteur teur e... C ’est un fac d’autonomisation héber-d’autonomisation des personnes héber gées car elles pourront déplacer pourront se déplac er seules plus facilement. facilement.

Une évolution évolution pour l’encadrement l’eencadrement ?

GC: Ce projets vec les Ce sont sont des pr ojets cconstruits onstruits aavec équipes qui s’intègrent change-s’intègrent dans le change ment.

Cela autreement. C ela demande de travailler travailler autr ment, mutualiste, structure...

C’est ment, on mutualist e, on struc ture... C ’eest de ll’adaptabilité, évolution mé-’adaptabilité, une év olution des mé tiers. tiers. Étapes est un acteur acteur économique local local important impor tant ?

Avec vec les aménagements teGC: A aménagements de nos aatenouveaux inveseaux in vesliers au MÉGAS et cces es nouv tissements tissemen ts ccela ela rreprésente eprésente 11 millions d’euros sou-d ’euros injectés injectés dans des entreprises entreprises sou locales.. N’oublions qu’Étavvent ent locales N’oublions pas aussi qu’Étade pes ccompte ompte 355 salariés sur ll’ensemble ’ensemble e sites. ses sit es.

Vous Vo ous êtes êtes maintenant maintenant en direction direction commune Malange de M alange ? aavec vec le CHS SSt-Ylie t-Ylie et ll’ephad ’ephad e Oui C’eest GC: O ui depuis le 1er janvier janvier 2017. C’est fuune direction direction commune commune et non une fusion. Un rapprochement rapprochement des équipes de direction, direction, une démarche démarche volontaire volontaire d’Étapes pour mieux répartir encore d’Étapes répartir encore les public.. O On budgets et ll’argent ’argent public n travaille, travaille, pour chacune des personnes accueillies, accueillies, parcours sur ll’amélioration ’amélioration du par cours de soins parcours vie,, on améliore dans un par cours de vie améliore un ensemble.. ensemble IIll est aujourd’hui aujourd’hui important important de se renforrenffoorcer, c’est une belle avancée pour l’avenir... cer, c’est avancée l’avenir...

Bient Bientôt ôt une nouvelle nouvelle résidence résidencee pour ÉT ÉTAPES TAPES A LLee projet projet résidence résidence cconcerne oncerne plusieurs struc structures tures dd’ÉTAPES ’ÉTTAPES A qui ser seront ont rréunies éunies sur DDole, ole, à côté côté du bâtiment bâtiment « MÉGAS » sur la zone zone des Épenottes. Épenottes.

LLee FFoyer oyer de vie de ll’Ancien ’Ancien Hôt Hôtel el et le FFoyer oyer d d’héberge’hébergemen mentt du G Gévot, évot, situés à Orchamps, Orchamps, sont sont des bâ bâtiments timents anciens qui nécessitent nécessitent des travaux travaux de réparation réparation et de mises aux normes très très importants. importants. Le Le déménagement déménagement du service service technique technique sur le bâtiment bâtiment MÉGAS laissait Dole une emprise foncière foon oncière intéressante intéressante sur D ole et donc une opportunité déplacer structures d’Orchamps oppor tunité de déplac er les struc tures d ’Orchamps vvers ers Dole.

D ole. Le Le projet projet n’ayant n’ayant pu aboutir sur ce ce site, site, la Ville Ville de Dole un terrain D ole a proposé proposé à ÉTAPES terrain sur la zone zone des ÉpeÉpeÉTAPES A nottes. permettraa d d’intégrer nott es. Cette Cette nouvelle nouvelle implantation implantation permettr ’intégrer SAJJ (S (Service d’Accueil opération. le SA ervice d ette opér ation. ’Accueil de Jour) à ccette partenariat Grand Dole En par tenariat aavec vec Gr and D ole Habitat Habitat qui en assure assure la d’ouvrage, projet lancé. ojet est donc lanc é. LLee cabinet maitrise d ’ouvr o age, le pr d’œuvre. onstruionstrui RRoux oux assurera assurera la maitrise d ’œ œuvre. LLee permis de cconstruid’instruction. rree est en ccours ours d ’instruction. futuree rrésidence organisée autour d’un La futur ésidence est or ganisée en U aut our d ’un jardin jardin

pédagogique pédagogique destiné aux résidents. résidents. LLee rrez-de-chaussée ez-de-chaussée regroupe espaces administratifs, regroupe les espac es administr atifs, les locaux communs, communs, les salles d d’activités ’activités et les locaux ttechniques. echniques. LLes es étages quant desservent chambres studios,, 23 au quant à eux desser vent les 47 chambr es et studios premier premier étage et 24 au deuxième étage. étage. Chaque service service aura SAJJ oc occupera aura un espace espace identifié. identifié. LLee SA cupera en journée les salles d d’activité d’héberge’activité du rrez-de-chaussée. ez-de-chaussée. LLee FFoyer oyer d ’hébergement occupera niveau chambres ment oc cupera le niv eau 1 qui proposera proposera des chambr es et 4 studios studios.. LLee FFoyer investira niveau Des oyer de vie in vestira le niv eau 2. D es enentrées distinctes permettront d’accéder espace. trées distinc tes permettr ont d ’accéder à chaque espac e.

Cette Cette relocalisation relocalisation répond répond aux objectifs objectifs suivants suivants : proposer proposer des conditions conditions d’hébergement d’hébergement aux normes de confort d’accessibilité, intégrer intégrer les personnes de conffor o t et d’accessibilité, manière traapprocher les tr amanière qualitative qualitative et efficiente efficiente et rrapprocher vailleurs travail. avail. vailleurs handicapés de leur lieu de tr

OOuverture uverture à Dole d’une d’une structure structure dd’accueil ’acc a ueil de jour pour adult adultes es autist autistes, es , le SA SAJA. JA. Le Le SAJA SAJA (Service (Service dd’Accueil ’Accueil de Jour pour AAdultes dultes Autistes) Autistes) a ouv ouvert ert ses por portes tes le 13 no novembre vembre 2017.

Le Le SA SAJA JA ss’est ’eest installé dans une g grande rande maison indiviindivi duelle de 200 m2, rue des Equevillons Equevillons (à 500 mètres mètres du prend CHS Saint-Ylie Saint-Ylie Jura).

Jura). LL’aménagement end ’aménagement des locaux pr en ccompte ompte les spécificités spécificités sensorielles des personnes présentant troubles spectre pr ésentant des tr TSA). oubles du spec tre de ll’autisme ’autisme ((TSA). d’un La maison dispose d accès ’un grand grand jardin jardin sécurisé en accès libree pour les adult adultes. libr es.

Cee service Autisme C service de 5 places utisme places est intégré intégré dans un PPôle ôle A égalementt le ser service Mélèzes ac-ccomprenant omprenant égalemen vice des M élèzes qui ac enfants adolescents ccompagne ompagne déjà 12 enfan SA au ts et adolesc ents aavec vec TTSA Cette sein de ll’Institut ’Institut Médico-Educatif orgaCette orgaMédico-Educatif d’ÉTAPES. d’ÉTAPES. A nisation d’assurer nisa tion permet d ’assurer la continuité continuité de ll’accompa’accompaompa

gnement proposé faciliter gnement pr oposé au sein de ll’établissement, ’établissemen é t, de facilit er les échanges entre professionnels entre pr offeessionnels et de fluidifier le parparcours cours des usagers. usagers.

L’accompagnement médico-social proposé o-social pr oposé par le SAJA SAJA L’accompagnement médic a pour objec objectif d’aider accueillies cueillies à ccomomtif d ’aider les personnes ac prendre entoure, tout tout en diminuant diminuant prendre le monde qui les entoure, l’angoisse générés és par l’angoisse et les comportements-problèmes comportements-problèmes génér les troubles troubles autistiques. autistiques.

Les projets ojets personpersonLes activités activités éducatives éducatives sont sont issues des pr nalisés des adultes prennent Elles pr ennent en adultes accompagnés. accompagnés. Elles compte égalecompte les besoins individuels, individuels, mais s’organisent s’oorganisent également groupe. roupe. ment dans un ffonctionnement onc o tionnement de g

Ferme Ferme du CCreux reux VVincent: incent : de nouv nouvelles elles conditions dd’accueil ’aaccueil et de tra travail... vail...

DDes es travaux travaux d’extension d’extension des vestiaires vestiaires débuteront débuteront en 2018.

La ferme feerme du Creux Creux Vincent Vincent à FFoucherans oucherans cconnaît onnaît une belbelle progression. progression. Les Les commandes commandes et les visites visites au magasin aug augmentent. mentent. La pr production évolution nécessite essite oduction est en év olution et néc d’étoffer après nouvel d ’éétoff ffeer les équipes. équipes. Dans ce ce sens, sens, et apr ès un nouv el aménagementt du magasin, des travaux aménagemen travaux de rénovation rénovation

des vestiaires vestiaires du personnel sont sont en cours. cours. Ils Ils visent visent à ofoff-frir un meilleur cconfort onfort aux salariés en situa situation han-tion de han dicap. dicap. La création création de vestiaires vestiaires séparés séparés permettra permettra aussi de recruter recruter plus de personnel onnel fféminin. éminin. é

Accueil Accueil & accompagnement accompagnement

Personnels P ersonnels

Budget social

Budget ccommercial ommercial du Département Dépar tement TTravail ravail

542 places

355 salariés

16 millions €

5,5 millions €

Éta Étapes pes

Établissement Établissement éduca éducatif tif et social en fa faveur veur de la personne handicapée 9, rue Henri et M Marie arie Jeanrenaud Jeanrenaud • CS50012 • 39107 DOLE Cedex Cedex • ttél. él. 03 84 82 20 76 • w www.etapes.fr ww.etapes.fr

Projet de revitalisation du centre-bourg

1 - Réhabilitation des logements

Auxonne lance les gros travaux !

“Nous avons beaucoup de bâtiments dégradés au centre-ville qu’il faut réadapter aux besoins et aux évolutions énergétiques” explique Nathalie Roussel, adjointe à l’urbanisme, au développement économique et conseillère régionale. À Caroline Laffarge, chargée de la revitalisation du centre-bourg d’ajouter : “Nous avons identifié un besoin sur une centaine de logements. Une Opération Programmée pour l’Amélioration de l’Habitat en Renouvellement Urbain (OPAH-RU) est lancée. Les aides que l’on va proposer avec l’ANAH sont incitatives mais on ne peut pas obliger les propriétaires à réaliser les travaux...”.

Renseignements à la Maison du Projet, 22 rue Thiers.

2 - Les façades

Caroline Laffarge, chargée de la revitalisation du centre-bourg et Nathalie Roussel, adjointe à l’urbanisme, au développement économique et conseillère régionale.

La ville d’Auxonne a engagé tout un projet de revitalisation de son centre-bourg concernant autant l’habitat que l’urbain. Tout a démarré en 2014 alors que la commune a participé à un Appel à Manifestation d’Intérêt lancé par l’État. Un soutien qui a initié une première étude sur les besoins du centre. Cette étude globale vient de s’achever pour laisser place dans le courant de l’année à des travaux pour les parkings puis, dès 2019, aux travaux dans la rue principale. Le point sur les différents projets.

“La municipalité va où les autres partenaires ne vont pas afin de proposer des aides financières pour rénover les façades mais aussi les parties communes des copropriétés” souligne Nathalie Roussel. Des aides aux primo-accédants seront aussi accordées, dans l’intérêt de faire revenir les familles dans le centre.

3 - Les parkings

La première phase du projet va commencer courant 2018 avec des travaux pour les parkings situés en périphérie. Le parking de la Cilof, rue du 8 mai 1945 va être agrandi et le maillage piéton optimisé. “L’idée est d’inciter les personnes à se garer à deux minutes à pied du centre. Ce n’est

pas forcément plus long car on pourra se garer plus facilement”. Un nouveau parking devrait être créé Place de l’Ilotte après démolition d’un bâtiment privé.

4 - Les travaux dans la rue principale

La rue principale d’Auxonne va subir des travaux, planifiés en trois phases. “Avec les dates d’échéance du carnaval et de la foire d’Auxonne, six mois de travaux sont prévus par an” expliquent les deux femmes. La première phase va débuter début 2019, du pont de France à la rue de La Fayette. L’année suivante du niveau de la rue La Fayette à la rue du Bourg puis la troisième partie ira de la rue du Bourg au rond-point de la Poste. “La grande rue deviendra un espace partagé entre les cyclistes, les piétons et les voitures.

Tout sera sur le même niveau pour faciliter le passage des poussettes, fauteuils roulants et livraisons. Les places de parking seront conservées avec des places de dépose-minute.”

5 - Concertation avec la population et les commerçants

“Des phases de concertation avec les commerçants sont organisées pour que les travaux les impactent le moins possible. Nous travaillons ensemble pour trouver des solutions”. Depuis le mois de mai, des ateliers de concertation sont aussi organisés pour la population. Une réunion publique de présentation du projet global sur la revitalisation du centre est prévue le 27 février à F.P 20 h en salle événementielle.

Union Commerciale Industrielle et Artisanale d’Auxonne

Des commerçants inquiets pour la période des travaux…

L’Union Commerciale Industrielle et Artisanale d’Auxonne (l’UCIAA) qui fédèrent commerçants et artisans s’interrogent sur les aménagements du centre-ville.

Rencontre avec la présidente, Fabienne Moreau, qui laisse exprimer ses craintes.

Comment les commerçants appréhendent les travaux à venir ?

“Ce qui nous inquiète, c’est comment les travaux vont être organisés, qu’ils soient trop longs et que la grande rue qui est commerçante soit bloquée. Si vraiment de gros travaux sont prévus, surtout qu’ils ne s’annoncent pas d’une courte durée, nous aurons moins de clients. Nous en saurons plus lors de la réunion publique le 27 février prochain. Après, il faut réaliser ces travaux, c’est sûr. Avec le grand nombre de

chevilles tordues et de personnes qui tombent dans la rue, les trottoirs doivent être refaits. Si tout est au même niveau, cela sera bien pour les personnes handicapées qui pourront se promener seules.

Aujourd’hui, elles n’ont pas accès à tout, tout comme les poussettes ou les personnes avec un déambulateur. Au centre-ville, nous avons beaucoup de personnes âgées. D’une façon générale, nous avons une population vieillissante... Si les trottoirs sont moins hauts, les livraisons seraient aussi facilitées, notam-

Fabienne Moreau, présidente de l’UCIAA

ment pour le déchargement, mais pas si la rue est à double sens…”.

été très compliqué…”.

Quelles informations les commerçants ont-ils reçues à ce sujet ?

Les projets intègrent tout un volet sur les parkings, quel est votre ressenti sur cette problématique ?

“La circulation en double sens avait été envisagée mais elle avait été abandonnée en dernière réunion publique. Nous avons signalé que des camions de 26 et 38 tonnes assuraient les livraisons et que le projet n’était pas viable. Nous sommes soulagés qu’il soit abandonné car pour certains commerçants, cela aurait

“Les gens ont tendance à se garer un peu n’importe où. Il faut faire respecter les zones qui existent déjà.

Beaucoup se garent sur les places de livraison ou les places handicapées car ils ne trouvent pas de place. En général, il n’y a pas assez de places de stationnement dans le centre-ville...”.

F.P

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Tel est le message pour souhaiter la nouvelle année pour l’enseigne immobilière.

Cela se confirme encore plus pour l’agence d’Auxonne qui ne cesse de prospérer et de prendre des parts de marché sur son secteur.

14 zoom sur Auxonne

Pays Dolois n°201 - Février 2018

Auxonne

À quand l’extension du port ?

Auxonne porte l’un des plus beaux ports fluviaux de France. Si la construction du premier bassin a été très rapide, l’agrandissement du port, prévu dès le début du projet, est actuellement bloqué.

Le point sur la situation.

Raoul Langlois, Maire d’Auxonne

Mon année 2017…

Une année électorale avec son lot de surprises ! Je retiens tout de même l’abstention record à la présidentielle et pour finir un nouveau Président pour la France. Je respecte la démocratie, mais je ne cache pas mon inquiétude pour les collectivités locales. Tant haut niveau des dotations que de la perte de proximité des grands élus. Côté positif, je note un renouvellement qui était nécessaire. A Auxonne, c’était la première année de la nouvelle Communauté de communes. Une nouvelle présidente et une année à s’habituer à travailler ensemble. Il faut regarder devant et se préparer à bien harmoniser le transfert des compétences… C’est un moment important. Le maire d’Auxonne reste vigilant. Nous avons rénové la salle du Vannois pour un meilleur accueil périscolaire et pour des festivités. La réflexion du centre-bourg nous a

beaucoup occupé avec plusieurs réunions de concertation.

Nous avons finalement voté à l’unanimité sur la pertinence à mener ce projet. Le stationnement, la Grande rue, les déplacements doux, l’habitat… Nous passons à la deuxième phase…

Mon année 2018…

Bien sûr le dossier de revitalisation du centre-ville. Les travaux devraient débuter fin 2018. Il y a beaucoup d’attente, il est important que les travaux perturbent le moins possible. Les travaux de la gendarmerie se termineront et nous lancerons une étude pour envisager la réfection de la route de Chevigny. L’objectif sera de la traiter sur toute sa longueur.

Le port d’Auxonne

Le port d’Auxonne porte bien son nom ! Ce “Port Royal” est entouré de remparts datant du XIIIe siècle et offre une belle vue sur la Saône. Après des travaux réalisés courant 2010, l’inauguration du site a eu lieu en juin 2011. Ici, touristes français ou étrangers peuvent prendre place sur l’un des 150 emplacements, et certains habitent ici à l’année !

Un projet d’extension prévu dès le départ La société H2O, basée à Saint-Jean-de-Losne, et gestionnaire du port d’Auxonne avait prévu une deuxième extension dès la construction du premier bassin. “150 emplacements c’est trop peu pour avoir un vrai site autonome avec ses propres services. Ce projet d’extension était prévu dès le départ car actuellement les services proposés aux propriétaires de bateaux sont à Saint-Jean-de-Losne, que ce soit pour réaménager des embarcations ou prévoir des sorties d’eau pour de la peinture sous la ligne de flottaison par exemple. Nous allons alors chercher le bateau ou l’une de nos équipes se déplace” souligne Gérard Max, directeur H2O. Ce projet de création d’un atelier sur Auxonne, couplé à une capacité d’accueil montant à 250 bateaux, doit permettre d’embaucher 15 à 25 personnes sur site alors que seulement 2 le sont actuellement.

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Des belles perspectives pour la pérennité du site d’Auxonne…

Du papier, des kilomètres de papier ! De la ouate transformée en papier toilette et en essuie tout… 20 000 tonnes de papier par an soit 15 à 20 millions de rouleaux de différentes tailles et de deux qualités, en tout une soixantaine de références. Une production automatisée au maximum : “Nous sommes dans une production industrielle, chaque seconde, chaque gramme de déchet, chaque gramme de papier comptent…” explique Luc Brami qui a racheté l’entreprise en 2011. 90 personnes travaillent ici sur le site d’Auxonne, des opérateurs mais aussi des administratifs pour tout le groupe qui fait parti des trois plus importants

nationalement. Mais M. Brami a les yeux tournés vers l’avenir pour pérenniser le site d’Auxone. Il souhaite gagner en productivité et maîtriser la matière première : le papier.

Ainsi, il a un projet bien avancé pour acquérir une papeterie à Grenoble et ainsi devenir son propre fournisseur de papier. Par ailleurs, la société vient d’acheter un grand entrepôt de stockage à Soirans pour faciliter une logistique très volumineuse. “On fait les choses correctement, on investit, on se développe, on recrute… les ingrédients d’une industrie qui va bien” conclut Luc Brami.

“Nous croyons au projet” Mais depuis 2016, la résiliation de la convention d’occupation temporaire de Voies Navigables de France suspend le projet. Selon la société H2O, VNF réajuste les conditions de la redevance annuelle de 150 à 20 bateaux. “Le nouveau montant demandé correspond à 25 % du chiffre d’affaires du port. Avec un emprunt à rembourser de 2 millions d’euros, cela est impossible. Pourtant nous croyons au projet”. Preuve en est, des réflexions sont en cours pour trouver le bon terrain pour déposer les 150 000 m3 de terre des travaux de ce nouveau bassin. Le litige est en justice mais les investisseurs peuvent peut-être espérer prochainement un revirement de situation avec le changement de direction VNF sur l’axe Rhône/Saône… F.P

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16 zoom sur Auxonne

Pays Dolois n°201 - Février 2018

Labergement-les-Auxonne

“Ramener les jeunes couples et faire vivre l’école” Maire de Labergement-lès-Auxonne depuis 2014, Christophe Bringout répond à nos questions concernant le village et notamment les travaux qui sont actuellement réalisés sur l’accueil du périscolaire.

Nous avons ici deux classes, du CP au CM2. Suite aux effectifs importants, on parle même d’ouvrir une classe chez nous ou à Billey. J’ai eu récemment un rendez-vous avec l’inspecteur mais nous manquons de locaux. Suite à la rénovation des nouveaux bâtiments, il y a la possibilité de créer une classe supplémentaire mais cela nous demande du temps. Entre les demandes de subventions et le début des travaux, il faut bien compter un an... Cela ne serait pas possible pour la rentrée. Il existe aussi une solution à Billey où, les services de la mairie, qui étaient installés au premier étage du bâtiment, sont descendus au rezde-chaussée suite à la fermeture de l’école il y a deux ans. C’est aussi envisageable à la salle des fêtes de Labergement-lès-Auxonne… Dans tous les cas, c’est seulement un projet d’ouverture en étude”.

Quel est le coût total de ces travaux ?

Aperçu du nouveau bâtiment

Ces travaux faisaient partie de vos priorités, en quoi consistent-ils ?

“Nous avons un projet de réaménagement de la mairie pour la mise aux normes d’accessibilité et nous avons démarré de gros travaux pour le périscolaire. La cantine et les temps d’accueil du matin et du soir se font à pied. Le périscolaire a lieu dans la salle des fêtes située à 300 mètres, causant des problèmes de sécurité : le trajet doit être réalisé par les élèves à pied et peu importe le temps. Aussi, les associations ou particuliers qui utilisent la salle des fêtes doivent la rendre le dimanche soir, ce qui n’est pas pratique. Ces nouveaux aménagements ont lieu sur une ferme désaf-

fectée depuis 20 ans et l’ancienne caserne de pompiers, juste à côté de l’école. Une extension va même relier ces deux bâtiments. Les anciens sont contents de voir ces structures vouées à la destruction désormais réhabilitées. Ce gros projet était l’une de mes priorités dans laquelle je me suis engagé dès le début de mon mandat. Les travaux ont débuté en septembre et j’espère que les nouveaux locaux pourront être utilisés dès la rentrée prochaine”.

Vous avez une école dynamique avec des élèves qui semblent toujours plus nombreux…

“Nous bénéficions d’un RPI avec Flagey-lès-Auxonne, Villers-Rotin et Billey. Flagey accueille la maternelle.

“Si le montant du projet s’élève à 650 000 €, il est subventionné à hauteur de 80 %. Nous ne pensions pas obtenir ce niveau d’aides. Nous étions même partie sur 50 %. Une subvention de la région est venue s’ajouter, en plus des aides de l’État, du département et de la Communauté de communes. La salle des fêtes étant actuellement un gouffre financier à chauffer avec ses hauts plafonds et ses installations électriques, l’économie se fera aussi sur le long terme”.

Quels sont actuellement vos objectifs pour le village ?

“Le but est de ramener les jeunes couples et de faire durer l’école. Nous avons d’ailleurs aménagé une nouvelle aire de jeu publique l’année dernière. En quatre ans, quatre nouvelles constructions ont été réalisées. Nous savons que le village est en zone inondable avec peu de terrains constructibles mais, nous n’avons pas loin de 14 maisons vides susceptibles

Christophe Bringout maire de Labergement-lèsAuxonne

d’être louées ou vendues. Il y a du potentiel… Le village compte 330 habitants. Nous avons perdu 23 habitants depuis 2010 mais les naissances sont en augmentation. Nous espérons faire venir les couples grâce à la vie de l’école”.

Le village s’active toute l’année avec sa vie associative mais aussi à travers une politique pour la jeunesse très présente ?

“Oui, Labergement-lès-Auxonne c’est aussi une bibliothèque municipale qui vient d’être rafraîchie, une grande forêt communale et 10 associations qui œuvrent dans le sport, les loisirs ou s’investissent pour le carnaval d’Auxonne. Nous nous impliquons beaucoup auprès des jeunes en organisant des actions qui leur sont destinées : arbre de Noël, repas de la galette, chasse aux œufs à Pâques, cérémonie récompensant les bacheliers… Nous offrons même un ticket de cinéma chaque mois par enfant de 3 à 18 ans. Ils peuvent ainsi aller au cinéma à Auxonne gratuitement. Il fallait que l’on pense un peu à la jeunesse, sans oublier les aînés”.

F.P

Auxonne

“Le carnaval commence dès le mois d’octobre...”

“Oui, 2017 a été la troisième année où l’on a eu le mauvais temps. La météo a été exécrable mais on a quand même eu quelques spectateurs fidèles. Je tiens à le souligner car il fallait être courageux. En 2014, plus de 9 000 personnes avaient fait le déplacement mais l’année dernière, nous avons seulement eu 2 000 entrées. Les équipes ont malgré tout assuré pour faire défiler les chars et elles repartent cette année avec autant de dynamisme. L’événement est vraiment ancré dans la tradition. Les groupes de constructeurs de chars s’élargissent même avec les copains des copains. Pour nous, le carnaval ce n’est pas seulement un jour dans le calendrier, il y a du travail dès le mois d’octobre...”.

Avez-vous une thématique, des spécialités ?

Le carnaval représente combien de groupes et de chars ?

L’association organisatrice en pleine préparation du carnaval

Début mars, le temps d’un week-end, Auxonne est en fête avec son célèbre carnaval. La tradition ne date pas d’hier puisqu’elle a été instaurée en 1922 !

Rencontre avec Mireille Martinien, secrétaire du bureau de l’association organisatrice, le Club Carnavalesque Excursionniste Auxonnais.

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“Non, nous n’avons pas de thème au carnaval. Nous laissons libre cours à l’imagination des constructeurs de chars.

Les constructeurs ne peuvent pas se passer de personnes qui travaillent la charpente, la ferraille, le grillage… Ce souvent des personnes de métiers mais d’autres s’y mettent. Ce sont comme la couture, beaucoup s’investissent pour les costumes. Les constructeurs sont pour la plupart constitués en association. Au total 21 groupes s’activent pour créer 25 chars dont ceux des reines : les Toutan’canons, le Club des fêt’arts, les Z’allumés, les Foultots, Assoc’bolos, les Copains

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d’abord, les amis d’Amaous, l’Amicale des Grenouilles, les Foufouyés… Nous avons juste eu deux désistements de chars depuis l’année dernière car la pluie a touché leurs finances…”.

Que ce soit pour votre association organisatrice ou les groupes de chars, comment est financé l’événement ?

“En tant qu’association organisatrice, nous participons financièrement à la construction des chars puis nous octroyons à tous les groupes participants des prix selon le classement. Notre cagnotte est basée sur la vente des entrées, des confettis, des annonceurs dans notre programme et des subventions de la ville d’Auxonne qui nous a gratifiée en 2017 d’une subvention exceptionnelle en raison des difficultés, tout en nous apportant une aide matérielle importante. Nous avons aussi des subventions du département et de la communauté de communes”.

Carnaval le 4 mars à partir de 14 h dans les rues d’Auxonne. Entrée à 7 € à partir de 12 ans.

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La météo de l’année dernière a été difficile pour le carnaval…

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Pays Dolois n°201 - Février 2018

Dole - Association “Un abri pour toi”

>ROUTE DES VILLAGES

Personne n’est à l’abri !

Samedi 10 Février Journée méga loto - Dole 15 h et 20 h 30 au Manège de Brack. Organisé par l’Amicale des casernes du 511 RT. Résa. : 06 70 34 70 46.

Peu importe les raisons qui entraînent l’errance d’un sans-abri, l’association “Un abri pour toi” veut offrir un toit temporaire aux adultes de la rue qui ne peuvent ou ne veulent entrer dans les dispositifs existants. Elle est en recherche de dons pour concrétiser son projet.

“Certains disent : « Cela n’arrive qu’aux autres » mais c’est plutôt un engrenage” expliquent Jacqueline et Laurent Favre-Felix. En s’entourant d’une dizaine de personnes, ils ont créé en mars 2017 l’association “Un abri pour toi”. Bouleversés de voir des personnes dans la rue, ils ont personnellement accompagné un sans-abri avant de lancer l’association. “Nous ne voulons pas nous substituer aux structures existantes. À Dole, il existe un accueil de jour géré par Coop’Agir et un abri de nuit géré par le CCAS. Entre la fermeture du centre de jour à 17 h, le manque de place la nuit, les risques de vols ou de bagarres, beaucoup ne veulent pas y aller”.

Ces bénévoles souhaitent proposer quelque chose de différent via un abri. La solution de mobilhomes de chantier a été adoptée. “Nous nous sommes aperçus que ces personnes n’étaient pas faites pour les logements ordinaires. Ces structures sont sobres et robustes, ce qui correspond à leurs

Dimanche 11 Février Journée à la neige - Losne Journée aux Rousses. Transport en bus.

Rens. 03 80 77 92 43 ou 06 66 61 36 74.

Mercredi 14 Février Loto de la Saint Valentin - Tavaux Organisé par La Bravandrille à la salle G. Philipe de Tavaux à 14 h. Résa : 06 61 46 63 82.

Dimanche 18 Février Loto - Dole Organisé par le Club de Plongée Dole Subaquatique. 14 h à La Commanderie. Résa : 06 87 25 29 14.

Mercredi 21 Février Forum Job d’été - Dole Forum Job été, recruteurs présents, coaching entretien, CV et lettre de motivation, organisé par Info jeunesse.

Des mobil-homes de chantier comme celui-ci pourraient etre proposes

attentes” souligne le couple de retraités dolois.

L’association avance en partenariat avec le CCAS pour le suivi social et reste dans l’attente d’une proposition de terrain de la part de la municipalité de Dole. Après avoir reçu un retour du maire de Dole conscient du problème, les services techniques et le CCAS doivent donner une réponse conjointe à l’association. Dans le même temps, un propriétaire habitant la commune de Saint-Aubin a proposé un emplacement sur son terrain pour déposer un mobil-home. “La commune fait partie du Grand Dole et elle est alimentée par les lignes de bus, ce qui pourrait constituer un premier emplacement”. Le maire doit être rencontré prochainement à ce sujet.

En recherche de dons Jacqueline et Laurent Favre-Felix, secrétaire et président de l’association “Un abri pour toi”.

Pour concrétiser ses projets, l’association est en recherche de dons. Comptant 25 adhérents en

moins d’un an et 33 donateurs dont 10 réguliers, la structure espère encore multiplier ses membres. “Un abri pour toi” espère aussi recevoir prochainement les autorisations de terrain pour ce projet. “Un petit prêt sera contracté pour aménager le ou les mobil-homes de 10 m² qui coûte 2 000 à 3 000 € pièce mais estimé entre 5 000 à 8 000 € avec les aménagements réalisés en partie par nos bénévoles”. L’expérience leur fait dire qu’”il ne faut pas lâcher ces personnes car cela permet de les faire évoluer dans le bon sens et de ne pas les laisser à l’abandon. Surtout que de plus en plus de parents et grands-parents osent avouer qu’un de leurs enfants ou petitsF.P enfants est dans la rue...”.

L’association est en recherche de dons et si possible réguliers : “Un abri pour toi”, 44 rue Charles Blind à Dole. 09 50 39 00 20. j.favrefelix@free.fr

Samedi 24 Février Soirée tartiflette - Gatey Inscriptions au 06 78 05 87 00.

Loto des majorettes - Saint-Aubin Loto + bingo. Résa. : 03 84 70 14 96.

L’accordéon à l’honneur - Rye Concert gratuit organisé par le Bresse Accordéon Club.

20 h 30 à la salle des fêtes de Rye.

Samedi 3 Mars Salon vins et saveurs - Champvans Organisé par la chorale “la clé des chants”. Samedi de 14 h à 18 h. Dimanche de 10 h à 17 h. Salle des fêtes.

Bourse périculture - Chaussin De 9 h à 13 h à la salle des fêtes de Chaussin.

Résa. : 06 40 42 10 84 ou 06 50 23 55 02.

Organisé par les Diablesses de la plaine jurassienne.

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Dole 2018, Le Salon Made in Jura, c’est massif !

“Made in Jura est une marque reconnue, grâce à ses femmes et ses hommes, par ses savoir-faire et ses productions, ses réalisations marketing, sa force identitaire… Cette reconnaissance s’entretient et se nourrit particulièrement dans notre département mais aussi au régional largement et à l’international. Made in Jura s’engage dans cette culture de Massif du Jura et d’ouverture sur la région Bourgogne Franche-Comté ; sans pour autant négliger son socle : la mise en réseau de nos entreprises jurassiennes.

Cette volonté s’incarne dans le Salon Made in Jura. Il s’est imposé comme événement nécessaire, utile et dynamisant. Les entreprises, les territoires et les filières, même le tissu associatif… tous profitent d’opportunités de rencontre, d’échange et de promotion qui créeront demain de nouvelles richesses.

L’édition 2016 a battu tous les records de taille, d’activité et de fréquentation avec une adhésion spontanée du grand public. Très vite, nous avons été sollicités pour une nouvelle organisation. C’est avec détermination que l’Exécutif départemental a décidé de recon-

duire le Salon Made in Jura du 18 au 21 octobre 2018, à Dolexpo Parc du Jura.

Les Communes, Communautés de Communes et d’Agglomérations du Jura seront toujours associées étroitement, pour manifester l’enracinement de nos acteurs socio-économiques et permettre à chacune d’elles un meilleur partage des ambitions.

Le Jura s’affiche et attire bien au-delà de ses frontières administratives. Aussi, nous élargirons encore davantage les espaces dédiés aux territoires voisins.

Cette année, le Conseil départemental fixe l’objectif de l’autofinancement du Salon ; pour autant, la gratuité des entrées sera conservée.

Le prestige de l’édition 2016 peut largement séduire des partenaires ambitieux et a convaincu les absents d’hier de leur nécessaire présence en octobre prochain.

Je donne rendez-vous à toutes les forces vives, puisse ce salon unique en France être celui de toutes les audaces !”

Clément Pernot, Président du Département du Jura

Dossiers d’inscription des entreprises, collectivités, associations… disponibles dès à présent sur www.madeinjura.com

20 culture et loisirs

AGENDA CULTUREL MARDI 6 FÉVRIER - 18 H 30

DEBUSSY ET RAVEL MÈNENT LA DANSE

Musée des Beaux-Arts de Dole

La Fabrique

Etienne Bossut : Remake

JEUDI 8 FÉVRIER - 18 H 30

Cette année, le musée des Beaux-Arts de Dole consacre une exposition monographique a l’artiste français Etienne Bossut et au travail qu’il mène depuis quarante ans.

La Commanderie

Moulant des objets quotidiens en résine teintée dans la masse, il produit des œuvres étranges, objets “d’art plastique” à part entière : bidons, fauteuils, chaises, poêles à frire, skis de fond, douilles d’obus, cabane de chantier, voitures…, tout peut devenir prétexte à œuvre d’art. Par le procédé du moulage, celui de l’empreinte directe, Étienne Bossut reproduit des formes ; son travail touche autant le côté documentaire de la photographie que la sculpture, avec parfois des références, en utilisant de multiples couleurs.

Joueur et aimant semer le doute dans nos esprits devant ses œuvres, l’artiste investira largement les espaces du musée de Dole :

AUDITION DES CLASSES D’ORCHESTRE À CORDES, PIANO ET SAXOPHONE - MUSIQUE

JEUDI 8 FÉVRIER - 20 H 30

l’essentiel de l’exposition se déploiera au rezde-chaussée, dans les espaces dédiés aux expositions temporaires mais certaines pièces seront également installées au cœur des collections permanentes du musée, certaines très visibles, d’autres plus discrètes, pour amener le visiteur à poursuivre le jeu dans tout le bâtiment. L’exposition, qui se veut rétrospective, présentera des pièces anciennes appartenant à des collections publiques et privées ainsi que d’autres plus récentes, afin de montrer la cohérence et la richesse du travail mené par l’artiste.

Du 9 mars au 3 juin 2018.

Exposition organisée par le Musée des Beaux-Arts de Dole en coproduction avec le Frac FrancheComté, Besançon, en partenariat avec le Frac PACA, Marseille.

TOUTE MA VIE J’AI FAIT DES CHOSES QUE JE SAVAIS FAIRE - THÉÂTRE La Fabrique

VENDREDI 9 FÉVRIER - 20 H 30 BONBON VODOU + DELBI - CHANSON Forges de Fraisans

À PARTIR MARDI 13 FÉVRIER

COMMENT FAIT-ON UNE BANDE DESSINÉE ?

- EXPOSITION - Médiathèque de Tavaux

MARDI 13 FÉVRIER - 14 H 30 VISITE - ATELIER - GOÛTER

Musée des Beaux-Arts de Dole

MERCREDI 14 FÉVRIER - 9 H À 12 H JEUDI 15 FÉVRIER - 9 H À 12 H VENDREDI 16 FÉVRIER - 9 H À 12 H ATELIER BANDE DESSINÉE Médiathèque de Tavaux

MERCREDI 14 FÉVRIER - 10 H

LES ANIMAUX DU FROID - BÉBÉS LECTEURS Bibliothèque Mauricette-Rafin

MERCREDI 14 FÉVRIER - 10 H MERCREDI 21 FÉVRIER - 10 H

Ludothèque de Damparis

GÉRER UNE ÉPIDÉMIE - ATELIER Maison Natale de Louis Pasteur

Faites vos jeux !

VENDREDI 16 FÉVRIER - 10 H VENDREDI 23 FÉVRIER - 10 H LES SECRETS DU LAIT - ATELIER Maison Natale de Louis Pasteur

La ludothèque de Damparis c’est deux espaces de jeux, 2 900 jeux et jouets, des animations pour les anniversaires, des soirées, des interventions dans les écoles ou les accueils de loisirs et bien d’autres manifestations autour du jeu.

VENDREDI 16 FÉVRIER - 20 H LAC DES CYGNES - BALLET / SPECTACLE La Commanderie

MARDI 20 FÉVRIER - 14 H 30 VISITE - ATELIER - GOÛTER

Raphaëlle Guichard-Bernardi, responsable de la ludothèque à droite avec Tina Desa

Je savais que la réalisation de cet article sur la “Les ludothèques les plus proches ludothèque de Damparis allait me plaire. En ce sont à Lons ou Besançon”

MAISON

BONIN RIDEAUX & LINGE DE MAISON

S O L D E 0S jusqu’au 20 février 2018 inclus

REMISE JUSQU’À

-5

%

e de maison sur rideaux etlaling limite des stocks disponibles

début d’après-midi, me voici attablée devant un jeu de société. Ouverte en accès libre tous les jours, la ludothèque propose aux petits et aux grands de s’amuser avec la possibilité de découvrir à chaque fois un nouveau jeu. “Si nous avons commencé avec peut-être 400 jeux et jouets au départ, nous en avons actuellement 2 900 dont de grands jeux en bois” explique la responsable Raphaëlle Guichard-Bernardi qui travaille avec Tina Desa. Sur ce grand terrain de jeux, les boîtes s’empilent et sont classées par espace. Les jeux des ados et des adultes sortent des grands classiques du Cluedo et de La Bonne Paye - même si ces jeux sont toujours présents - avec des nouveautés régulières comme les jeux d’escape game. Outre ces jeux d’énigmes, qui font fureur en ce moment, les jeux d’aventure, de stratégie, d’ambiance et même éducatifs sont nombreux.

“En 20 ans, j’ai vu l’évolution des jeux qui allient plus la pédagogie au côté ludique. Avant cela c’était très scolaire. Nous avons même un jeu de tennis permettant aux enfants de faire des multiplications et ils en redemandent. Les jeux se perdent tellement avec les écrans que j’aime les voir prendre du plaisir à jouer”.

Les 0/5 ans ont aussi leur propre espace. Cette pièce dédiée à la petite enfance propose des jeux de couleurs, tactiles, sonores, de manipulation, d’imitation… “Nous travaillons avec la crèche, des écoles du Grand Dole, collèges, lycées, associations…”. Les enseignants et professionnels empruntent des jeux, font intervenir Raphaëlle ou Tina pendant le temps périscolaire ou se rendent à la ludothèque avec les jeunes enfants. La structure qui fait partie du service “Enfance jeunesse” et financée par le Grand Dole a un fonctionnement indépendant. Elle organise des après-midi “anniversaire” dans ses lieux et demande une cotisation pour emprunter les jeux à la maison. 100 familles sont adhérentes. “Tout le monde ne nous connaît pas pourtant nous achetons très régulièrement de nouveaux jeux et certaines familles ont pris l’habitude de venir le mercredi ou pendant les vacances pour jouer. Il faut dire que les ludothèques les plus proches sont à Lons ou Besançon alors, certains viennent de loin. Ici, chacun peut s’installer comme il le souhaite et c’est souvent bien animé !”.

F.P Ludothèque de Damparis, 24 rue des alliés. 03 84 81 13 10.

Jeux libres tous les jours de 16 h à 18 h 30.

Mercredis et vacances scolaires de 14 h à 18 h 30.

Sur articles signalés dans

N VOILAGES - LINGE DE MAISO T MEN BLE MEU D’A TISSU ONAISES STORES BATEAUX - PAROIS JAP TRINGLES…

• Soirée jeux, chaque 2e vendredi du mois de 18 h à 20 h.

Sans inscription, dès 14 ans et adultes.

• Animation jeux, le 3e mardi du mois de 17 h à 19 h. Dès 7 ans.

• Fête du jeu, le 2 juin prochain. Entrée libre.

• Goûter d’anniversaire, pour 12 enfants au maximum le mercredi de 15 h à 17 h. 5,50 €/enfant et être adhérent.

• Animation jeux, pour tous à la médiathèque de Tavaux tous les premiers samedis du mois de 10 h à 12 h 30.

Animation jeux, pour tous à la médiathèque de l’Hôtel-Dieu de Dole le mercredi 14 février à partir de 10 h.

domicile et pose.

CONFECTION SUR-MESURE : Conseil à

www.maisonbonin.fr Foucherans (Face à Netto) - 03 84 72 44 00 Zone Artisanale - 2, chemin de Rougemont

Musée des Beaux-Arts de Dole

MERCREDI 21 FÉVRIER - 10 H 30 ET 15 H GRAND ET MÉCHANT, LE LOUP ? - HEURE CONTE

Salle des fêtes de Choisey / Médiathèque Hôtel-Dieu

VENDREDI 23 FÉVRIER - 20 H 30 SAMEDI 24 FÉVRIER - 20 H 30 IMPAIR ET PÈRE - THÉÂTRE La Fabrique

SAMEDI 24 FÉVRIER - 19 H

LES RAPACES NOCTURNES - NATURE Fraisans

MARDI 27 FÉVRIER - 20 H 30 MERCREDI 28 FÉVRIER - 20 H 30 GEORGE DANDIN OU LE MARI CONFONDU - THÉÂTRE La Commanderie

MERCREDI 28 FÉVRIER - 10 H TOMBE LA NUIT - BÉBÉS LECTEURS Bibliothèque d’Authume

JEUDI 1ER MARS - 18 H 30

PHILIPPE KOEBERLÉ - RENCONTRES LITTÉRAIRES Bibliothèque Mauricette-Rafin

VENDREDI 2 MARS - 18 H 30

NUIT DE LA CHOUETTE À LA SALINE -

NATURE

Saline Royal d’Arc-et-Senans

SAMEDI 3 MARS - 14 H DOLE EN VOIX ÉDITION 2 -

CHANT

La Commanderie

SAMEDI 3 MARS - 15 H

PHILIPPE KOEBERLÉ - RENCONTRES LITTÉRAIRES Salle André Seguin à Champvans

SAMEDI 3 AU LUNDI 19 MARS

UN CIRQUE AU CŒEUR DU PRINTEMPS DES POÈTES ? - CIRQUE / POÉSIE Cours Saint-Mauris

LUNDI 5 MARS - 20 H 30

YAACOBI ET LEIDENTAL - THÉÂTRE La Fabrique

À PARTIR DU VENDREDI 9 MARS ETIENNE BOSSUT. REMAKE -

EXPOSITION

Musée des Beaux-Arts de Dole

Pour vous accompagner, notre écoute, la tradition de notre savoir-faire, la pérennité du souvenir…

Les Pompes Funèbres TANIER sont à votre écoute avec une assistance 7j/7j et 24h/24h Délégataire de la ville de Dole pour le CRÉMATORIUM

ARBOIS 03 84 37 50 89

DOLE 03 84 71 71 71

POLIGNY 03 84 37 14 94

TAVAUX 03 84 80 06 05

ASNANS 03 84 81 79 11

Mont s/s VAUDREY 03 84 81 50 21

I Publirédactionnel

Lycée SAINTE-MARIE

PORTES OUVERTES Samedi 3 mars 2018 de 9 h à 16 h

TFCA : une formation qualifiante méconnue !

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n°201

Avec 900 entreprises au plan régional en panne de main­d’œuvre qualifiée, le lycée Sainte­Marie de Lons le Sau­ nier a ouvert à la rentrée 2008 la formation en trois ans sous statut scolaire de Technicien du Froid et du Condi­ tionnement de l’Air (TFCA). Depuis la rentrée 2016, cette formation qui conduit à coup sûr vers l’emploi, est également proposée par Apprentissage.

“L’étude menée deux années après leur sortie du lycée démontre que les jeunes diplômés de ce Bac Pro TFCA sont en CDI et ils sont tous très bien payés”, paroles d’Alain Mounié, chef de l’entre­ prise Venfroid basée à Perrigny qui, au nom de la profession, “s’est lourdement impliqué afin d’obtenir des instances les autorisations administratives relatives à l’ouverture de cette formation”, sou­ ligne Eric Bongain, chef de travaux de l’établissement.

“Le froid est partout…”

“Le froid est partout et qu’en serait­il de notre alimentation sans la chaîne du froid qui commence dès la récolte et se termine dans l’assiette”, il ne se limite pas seulement au frigo de la cuisine ou au camion qui circule sur les routes pour les livraisons alimentaires, il est effectivement indispensable pour se rafraîchir, c’est la climatisation ; il sert également à respirer un air de meilleur qualité, c’est la filtration ; il permet la conservation des matières premières, c’est la réfrigération et la congélation ;

comme il sert encore à se soigner, c’est la cryothérapie.

Technicien d’installation, technicien de maintenance, technicien frigoriste…

Le titulaire du Bac Pro aura le choix d’exercer dans des entreprises spéciali­ sées en froid industriel et en froid com­ mercial, il pourra encore être technicien frigoriste en Energies renouvelables.

De l’électricité à la soudure, de la plomberie à l’électronique et aux contrôles…

C’est un métier passionnant qui demande une remise en cause perma­ nente des connaissances en raison de l’évolution des techniques, des techno­ logies et des matériels mais aussi des réglementations, de la manipulation des fluides (gaz), du respect des normes, de la sécurité…

Bienvenue à la rigueur, à la méthode et à la logique !

Formateurs, patrons, chef de chan­ tiers… les professionnels sont una­ nimes : les métiers de Techniciens d’ins­ tallation ou de Maintenance en Froid

Sainte-Marie Collège - Lycées

Industriel, Froid Commercial, en Ener­ gies renouvelables demandent rigueur et méthode de même qu’analyse et capacité d’observation. “Lâché seul sur une intervention, il lui reviendra de dia­ gnostiquer les dysfonctionnements de l’installation, d’y apporter les solutions appropriées en ayant toujours à l’esprit la satisfaction du client”, souligne le chef de travaux Eric Bongain, qualités et compétences transmises tout au long de leur cursus de formation par une équipe pédagogique dynamique.

Des périodes de formations quali­ fiantes en Entreprise ou par la voie de l’Apprentissage Le BAC PRO soit 22 semaines en entre­ prise et le reste du temps à Sainte Marie ou par Apprentissage à raison d’une alternance de 15 jours au sein de l’Unité de Formation Sainte Marie et de 15 jours en entreprise. Spécificité de l’établissement : Possibilité d’effectuer 4 semaines en entreprise en Allemagne pour des élèves volontaires.

Le chef de travaux, Eric Bongain devant une armoire électrique.

Trois jeunes à l’atelier, en examen.

Réunis le chef de travaux, le formateur et le chef de l’entreprise Venfroid.

84, rue Saint Désiré - LONS-LE-SAUNIER - Tél. 03 84 47 09 67 www.stemarie-lons.net - E-mail : administration@stemarie-lons.fr Guy Monnoyeur

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Paysde Lons n° 124

La fabrique de verres optiques Made in Lons s’exporte !

Après plus de 3 années d’un travail acharné, de recherches techniques de haut vol, de négociations commerciales com­ plexes, Cyprien Amégavie, initiateur du projet et actionnaire principal, Guy Monnoyeur et son équipe de techniciens­ingé­ nieurs remportent leur pari et emportent au Togo tout un savoir faire jurassien, celui de la fabrication des verres de lunettes, incompréhensiblement boudé en Métropole.

Armel Gaba, opticien à Nevers y a cru !

Formé à l’Ecole d’Optique de Bures­sur­Yvette, opticien diplômé, le quarantenaire qui possède déjà là­bas, avec ses associés 4 magasins d’optique explique : “je rentre au pays pour y installer cette chaîne de production et faire profiter de la qualité et du savoir­faire jurassien à tarifs particulièrement accessibles au plus grand nombre de mes concitoyens”.

Partis ce vendredi 19 janvier 2018, par la route via le port de Mar­ seille, ce ne sont pas moins de 67 m3 de matériel (pour un poids de 7 tonnes), qui seront le 8 février débarqués à Lomé, capitale du Togo. “En raison de la complexité des machines et de leur sen­ sibilité parce que très électroniques, l’emballage a été une phase particulièrement lourde”, sourit l’ingénieur­chef d’entreprise, plus enclin par sa passion à réfléchir, puis à concevoir, plutôt qu’à pré­ parer des containers. Le concept initié par Guy Monnoyeur est de fabriquer sans délai, sur place, en petites séries voir à l’unité, des verres progressifs ou non, clairs ou solaires dans “des labora­ toires de poche et chez l’opticien” ; concept qui a séduit les Afri­ cains.

Une formation à la Visioptimum, c’est­à­dire “ici sur place…”

“J’ai apprécié cette formation, ici, sur place, en immersion au milieu d’un personnel qualifié particulièrement attentionné tou­ jours prêt à expliquer, conseiller…”, confie Armel qui à son tour va employer et transmettre son savoir à plus de 30 salariés dans un bâtiment ultra moderne déjà construit. “Au Togo, mais pas seulement”, confie encore le futur distributeur qui vise le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Burkina, le Niger pour la plus grande satisfac­ tion de Visioptimum France basé à Lons­le­Saunier.

Magasin d’usine, monture made in Jura, c’est toujours au Magellan !

L’opticienne Françoise, à la prise des mesures et à la présentation

73, rue Victor Puiseux ­ 39000 LONS LE SAUNIER Tél. 03 84 43 53 86

des montures ; les ingénieurs, Jonathan à la technique, Stéphane aux robots et Margaux à la fabrication… c’est l’équipe au complet qui reçoit du lundi au vendredi de 9 h à midi puis de 14 h à 18 h et qui après devis, propose ses services, des délais courts et à des prix très avantageux, des verres et des montures made in Jura.

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Les bons “plants” de la ferme !

Une nouvelle année L’hiver avance et déjà le printemps se profile… Après une belle année 2017, une nouvelle année se prépare à la Ferme du Creux Vincent à Foucherans. La nouvelle serre connaîtra sa première production de fruits, légumes, plants. Les travailleurs en situation de handicap profiteront de nouveaux vestiaires rénovés…

qui commence

Que retenez­vous de cette année 2017? Nous sommes sur une très bonne dynamique et 2017 fut une belle année. La rénovation et le nou­ vel aménagement du magasin plai­ sent. Nous avons de très bons retours de la clientèle. Le rapport à l’alimenta­ tion et la relation à l’assiette évoluent vers une notion de santé. On voit une nouvelle clientèle sensible à la qualité de nos produits, à la culture raison­ née, à notre fonctionnement avec des salariés en situation de handicap.

Nous avons très bien travaillé pour les fêtes de fin d’année car, en plus de nos produits, nous avons proposé de la bonne volaille de Bresse, de bons produits locaux à déguster ou à offrir et un très beau rayon fromage. Une offre complémentaire de qualité qui a beaucoup plu à notre clientèle pour les repas de fin d’année.

Du côté de votre production?

Nous produisons plus, nous produi­ sons mieux, avec une réelle alterna­ tive aux produits phytosanitaires. De l’encadrement aux travailleurs en situation de handicap, tout le monde travaille avec cette volonté de propo­ ser les meilleurs produits. Chacun s’in­ vestit et se sent bien ici.

Du côté des salariés?

Nous poursuivrons l’accompagne­ ment de nos travailleurs handicapés.

Ils sont fiers de travailler ici. Les tra­ vaux d’aménagement de nouveaux vestiaires sont dans ce sens impor­ tants. Cela signifie un meilleur confort et cela nous permettra d’accueillir plus de personnel féminin.

Quels sont vos projets pour 2018?

Nous voulons proposer plus de fruits et légumes issus de notre production.

Nous avons installé une nouvelle serre de 500 m2 qui est prête à l’emploi.

L’idée est de conduire une culture uni­ quement sur la base d’amendements et de fertilisants organiques en lien avec nos fournisseurs locaux. Nous produirons dans cette serre essentiel­ lement des fruits et légumes destinés à notre magasin et à la cueillette.

Le service espaces verts fonctionne aussi très bien…

Oui en effet, notre service espaces verts fait un travail remarquable. Nous avons un taux de satisfaction impor­ tant et nous sommes donc très sollici­ tés. Ces équipes nous représentent à l’extérieur et donnent une très bonne image de la ferme.

Et pour conclure?

Nous sommes un peu tributaires de la météo… Mais nous espérons toujours produire plus pour satisfaire notre clientèle qui se développe et apprécie nos produits.

Jean­Marc Annovazzi, chef de service pour les activités ferme et les espaces verts

46, rue de Saint­Ylie

39100 FOUCHERANS

Horaires du magasin Du mardi au vendredi 9 h à 12 h et 14 h 30 à 19 h LSamedi o c a9 hl ,à 12ghoetu14rhm ah.n d e à 17

t solidaire

TÉL. 03 84 82 75 27

Horaires du magasin Du mardi au vendredi : 8 h 30 à 12 h et 14 h à 18 h Samedi : 8 h 30 à 12 h et 14 h à 17 h.

sport 23

Pays Dolois n°201 - Février 2018

400

L’équipe du mois

c’est le nombre de bénévoles qui se sont retrouvés à Bans lors de la fondue offerte par l’équipe d’organisation du marathon Arbois-Dole du 8 octobre 2017.

Le sportif du mois

L’équipe de Jura Dolois Basket F

Justin Bournier

L’équipe féminine de Jura Dolois Basket a entamé la deuxième phase poule haute du championnat régional. Après deux journées et deux victoires face à Montmorot et Haut Jura Basket l’équipe du président Claude Roche est en tête avec l’équipe bisontine de Besançon Avenir Comtois.

Le sociétaire du DAC Justin Bournier est devenu le 14 janvier 2018 champion de Bourgogne FrancheComté Indoor à Vittel sur 5 000 m marche en 21’07’’97.

Deux Dolois aux championnats de France de cyclo cross

Une quarantaine de pratiquants d’Aïkido au dojo Bambuck

Pierre Gautherat (Guidon Bletteranois) Quentin Bourg (VC Dole) se sont déplacés en Bretagne à Quelneuc. Pas de chance pour les deux jurassiens qui ont eu des problèmes mécaniques. Cela ne leur a pas permis de jouer les premiers rôles de cette compétition nationale. Pierre Gautherat termine 11e et Quentin Bourg coupe la ligne en 22e position.

Les samedi 13 et dimanche 14 janvier une quarantaine de pratiquants sous la direction de Gérard Blaize, 7e Dan AÏKIKAI du Japon, ont participé à un stage d’Aïkido organisé au complexe sportif Roger Bambuck à Dole. Durant ce stage, Gérard Blaize a orienté le travail énergétique et la relaxation du corps dans un état d’esprit de non agressivité.

Trois mois de gymnastique à la salle spécialisée !

Deux dacistes au trail d’Angkor

Samedi 3 et 10 février les Feux Follets organisent dans leur salle spécialisée des Mesnils-Pasteur les championnats départementaux de gymnastique. Tous les clubs jurassiens, la Jurassienne Lons, Acrogym Lyberty, les Eterlous Saint Claude, Gym Passion Champagnole, et les Feux Follets Gym Dole participeront dans la cité doloise à cette compétition qualificative pour les championnats régionaux.

Guy Serradji et Philippe Thiebaut licenciés au DAC ont participé le 20 janvier dernier au Trail d’Angkor 32 km). Guy Serradji termine 24e en 3 h 15 et Philippe Thiébaut 7e en 2 h 48 sur 173 participants. “C’était un très beau trail de 32 km dans la jungle avec traversée de petits villages, rizières, ruisseau, chemins de sable et terre” ont expliqué les deux marathoniens.

SUIVEZ VOS ÉQUIPES !

FOOTBALL

Honneur - poule 1

20/01/18 Jura Dolois-Auxerre 0-3

14/01/18 XV Charolais-US Dole 16-14 21/01/18 US Dole-Asc St Apollinaire (remis) 28/01/18 US Dole-Avenir Sportif Tournus (remis)

Classement au 28/01/18

classement au 28/01/18

1.Sochaux (2) 36 pts - 2. Dijon FCO (2) 33 pts - 3. Pontarlier (29 pts) - 4. Auxerre (2) 26 pts - 5. Racing Besançon 26 pts 6. Louhans Cuiseaux 24 pts - 7. Besançon Football 20 pts 8. Gueugnon 18 pts - 9. Avallon 15 pts - 10. Jura Dolois 15 pts 11. Saint Vit 14 pts - 12. Selongey 13 pts - 13. St Apollinaire 12 pts 14. Quetigny 10 pts - 17 Clémenceau 2 pts.

1.Chalon 49 pts - 2. Tournus 38 pts - 3. Chagny 38 pts - 4. Vesoul 33 pts - 5. XV Charolais 21 pts - 6. Cluny 19 pts - 7. Seurre 17 pts 8. Saint Apollinaire 16 pts - 9. Dole 12 pts, 10. Champagnole 10 pts.

Honneur 29/01/17 Tournus-Dole 29-6

20/01/18 Palente-Dole/Chaussin 29-21 27-01-18 Varois-Dole/Chaussin 19-17

Classement au 28/01/17

Classement au 28/01/18

1.Tournus 41 pts, 2. Montbéliard/Belfort 31 pts, 3. Buxy 31 pts, 4. Saint-Apollinaire 28 pts, 5. Champagnole 25 pts, 6. Cluny 25 pts, 7. Vesoul 22 pts, 8. XV Charolais 21 pts, 9. Chagny 15 pts, 10. Pougues 10 pts, 11. Dole 10 pts.

1.Saint Vit 24 pts - 2. Dole/Chaussin 23 pts - 3. Palente (2) 21 pts 4. Longvic 21 pts - 5. Arnay 21 pts - 6. Val de Saône 20 pts 7. Doubs Central 17 pts - 8. Varois 17 pts - 9. Montbéliard 14 pts 10 . Chevigny 11 pts - 11. Auxonne 11 pts.

RUGBY

Prénationale M

Nationale 3 - groupe E

Fédérale 3 - poule 4 14/01/18 RC Auxerrois-Grand Dole Rugby 16-15 21/01/18 Grand Dole-Entente Montbéliard/Belfort 57-0 28/01/18 Lons-Grand Dole Rugby 7-25

Classement au 28/01/18 1. Grand Dole Rugby 59 pts, 2. Auxerre 46 pts, 3. Metz 39 pts, 4. Genlis 36 pts, 5. Lons 29 pts, 6. Montbéliard-Belfort 25 pts, 7. Haguenau 24 pts, 8. Illkirch Graffenstaden 22 pts, 9. Besançon 19 pts, 10. Pont a Mousson 12 pts, 11. Verdun 6 pts.

HANDBALL Prénationale F

CHARPENTE - CONSTRUCTION BOIS COUVERTURE ZINGUERIE

20/01/18 Chaussin/Dole-Creusot/Torcy/Montchanin 23-22 27/01/18 Varois-Chaussin/Dole 29-28

L’établissement VCB après avoir repris les Compagnons du Bâtiment, vous accueille dans ses nouveaux locaux !

Classement au 28/01/18 1.Nevers 36 pts, 2. Ent Yonne Nord 29 pts, 3. Palente (2) 29 pts, 4. Beex 28 pts, 5 . Belfort 26 pts, 6. Chaussin/Dole 25 pts, 7. Marsannay 25 pts, 8. Longvic 24 pts, 9. HBC Varois 23 pts, 10. Luxeuil 23 pts, 11. Le Creusot/Torcy 22 pts, 12. Lure/Villers 21 pts, 13. Lons 21 pts, 14. Fontaine.

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n°5

Février 2018

JOURNAL GRATUIT D’INFORMATIONS

NOUVEAU !

Ouvre à Poligny !

Adjoint au maire de Salins :

Le “p’tit” Lavier comprend vite !

p. 17

p. 14

Poligny Charcigny, des travaux qui ravivent les souvenirs… p. 4

Thermes de Salins “Nous avons relevé un beau challenge…” p. 14

Association

Aumont

Un village à la croisée des chemins

Althaïr est-elle en danger si elle perd son contrat aidé ?

p. 20

p. 14

L’égo disait coupé.

Les enfants disaient monospace.

Je dis Arona.

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COMMUNAUTÉ de COMMUNES

Arbois Poligny Salins

Direction des services : Marie-Paule Chambru sur le départ, Pascal Bride arrive…

Marie-Paule Chambru est entrée à la mairie de Poligny en 1989, a exercé à la Communauté de communes du Comté de Grimont et pour finir à la Communauté de communes Arbois, Poligny, Salins cœur du Jura. Elle fait aujourd’hui valoir ses droits à la retraite et laisse place à Pascal Bride, jurassien d’origine venu de Haute-Savoie. “Nous travaillons ensemble depuis son arrivée à Poligny. Mme Chambru est une grande professionnelle, une aide précieuse, un indispensable relais pour les élus que nous sommes. Merci à elle…” Jean-François Gaillard, élu de Poligny et viceprésident Arbois, Poligny, Salins.

Un nouvel outil d’accueil et de promotion du tourisme La Communauté de communes Arbois Poligny Salins s’est dotée d’un nouvel outil d’accueil et de promotion du tourisme, l’Etablissement Public Industriel et Commercial (dit EPIC) “Office de tourisme – Cœur du Jura”. Avec une structure unique couvrant un plus grand périmètre, l’objectif est de renforcer l’impact de son action. II sera par ailleurs renforcé par le travail partenarial permanent mené avec l’EPIC de tourisme de Salins-les-Bains.

Les missions principales de “l’Office de tourisme – Cœur du Jura” sont Le service économie : Céline Drouault Sirin, Florian Pierre, Domminique Bonnet, vice-président, et Eric Chomat

d’assurer, d’une part, l’accueil et l’information des touristes et visiteurs.

Dotés de deux bureaux d’accueil à Arbois et Poligny, le personnel d’accueil reste au plus près des visiteurs pour valoriser les atouts de notre territoire.

Il s’agit, d’autre part de promouvoir la destination et de proposer des produits touristiques complets. Ces actions contribuent à renforcer le développement

Economie

économique de la Communauté de communes Arbois Poligny Salins, le tourisme en étant une activité importante.

Atteindre 10 000 emplois dans les 2 ans à venir…

Aujourd’hui, sur l’ensemble des trois bassins Arbois, Poligny, Salins, on dénombre environ 9 700 emplois. L’objectif affiché d’atteindre la barre des 10 000 emplois en 2020 est certes ambitieux mais réalisable…

La Communauté de Communes Arbois Poligny Salins cœur du Jura dispose de trois bassins de vie économiques importants. Arbois, Poligny, Salins, trois centres-bourgs identifiés commercialement avec un artisanat et une industrie qui offrent de l'emploi sur le territoire. Des emplois en très grande majorité occupés par les habitants du secteur. A ce jour on compte globalement 9 700 emplois sur le territoire, l’objectif fixé par la communauté de communes, en charge de l’économie, est de 10 000 emplois en 2020. Un objectif raisonnable soutenu par des actions concrètes :

• Trois zones économiques prêtes à accueillir les entreprises…

La Zone industrielle de Poligny, la Zac de l’Ethole à Arbois et la zone des Mélincols à Salins sont toutes équipées et prêtes à la commercialisation ce qui représente 10 hectares disponibles de suite. “C’est une situation exceptionnelle pour accueillir les entreprises et répondre tout de suite aux demandes. Nous allons entrer en contact direct avec les entreprises via nos services économiques, développer des supports de communication pour faire connaître notre offre disponible, et assurer une présence sur des salons et des afterworks.” explique Dominique Bonnet, vice-président en charge de l’économie.

• Un travail sur la spécificité de l'emploi Il est difficile aujourd’hui de trouver de la maind’œuvre spécifique à certaines activités. La Communauté de Communes travaille avec un cabinet pour anticiper les besoins futurs. C’est

ce qu’on appelle la gestion prévisionnelle territoriale des emplois et des compétences (GPECT). “Nous allons tenter de repérer et d’anticiper le type d’emplois de demain. Ensuite, nous travaillerons à permettre la formation à ces emplois avec la Région ou avec d’autres organismes. L’avenir passe par l’anticipation.” rappelle Dominique Bonnet.

• Une aide à l’immobilier d’entreprise

Les rendez-vous • Job Dating : 21 mars de 14 h à 17 h 30 à la Halle sportive d’Arbois : rencontre et échanges employeurs/demandeurs d’emploi, atelier conseil en images, navettes gratuites…

Rens. Mission Locale Dole Revermont au 03.84.72.53.18 • Afterworks des entrepreneurs : le 8 février au Pub l’Atelier à Poligny, le 5 avril à Arbois, le 7 juin à Salins. L’Afterwork des Entrepreneurs se veut comme étant LE moment des entrepreneurs, commerçants du territoire, moment durant lequel ils pourront échanger, partager avec des professionnels évoluant dans des domaines d’activité différents. Ce moment d’échange se déroule sous forme d’apéritif offert et aucun sujet n’est imposé.

Inscriptions : http://aw4.my-production.fr • Sorties Découverte du Patrimoine Naturel de la CCAPS Samedi 14 avril : Les lichens - Samedi 28 avril : Mais pourquoi les oiseaux chantent-ils si tôt ? - Samedi 5 mai : Une petite mousse ?

• Les animations à la Bibliothèque de Poligny Les 23 février et 30 mars : Ateliers JUMEL à 16 h sur inscription - Le 21 février : Atelier créatif pour adulte sur inscription - Les 17 février et 17 mars : Cafés lecture à 10 h

Les entreprises pour se développer ont parfois besoin d’agrandir leurs locaux. Dans ce cadre, la Communauté de Communes apporte une aide à l’immobilier d’entreprise, ce qui permet ensuite d’obtenir une aide de la Région. 50 000 euros sont, cette année, alloués par la Communauté de Communes à cette opération. “C’est important d’aider les entreprises à investir dans des travaux pour améliorer leur production. Cela représente environ 10 à 12 dossiers suivis par an. Souvent l’emploi en dépend” complète Dominique Bonnet.

Communauté de communes Arbois Poligny Salins Cœur du Jura - 03.84.73.77.58 – contact@ccgrimont.fr www.cc-coeurdujura.fr

• Foire de Septembre Cœur du Jura 1er et 2 septembre 2018 à la Halle sportive d’Arbois : stands/exposition (habitat, gastronomie, services, bien-être, tourisme). Renseignements et Inscriptions : www.my-production.fr

Voilà trois grandes mesures effectives immédiatement qui favorisent les objectifs affichés en terme de progression d’emploi sur le territoire pour les années à venir.

COMMUNAUTÉ de COMMUNES

Arbois Poligny Salins

A nouveau territoire nouveau logo La nouvelle appellation “Communauté de Communes Arbois Poligny Salins Cœur du Jura” se devait d’être accompagnée d’un nouveau logo. La diversité de ses atouts en termes de paysages et de tourisme, ses bourgs dynamiques et ses villages agréables à vivre se reflètent dans les couleurs du visuel. C’est un territoire solidaire “au cœur du Jura” qui porte dorénavant les projets ambitieux de son développement futur.

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Arbois-Poligny-Salins n°5 - Février 2018

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Quartier

Jacques Guillot, un passionné du quartier de Charcigny !

Charcigny, des travaux qui ravivent les souvenirs…

Le quartier de Charcigny à Poligny, sera en travaux cette année. Un quartier qui a un peu perdu de son dynamisme avec le départ successif de ses commerces…

Retour sur image avec Jacques Guillot.

Le quartier historique de Charcigny à Poligny a une histoire. Plus qu’une histoire, une mémoire collective. Ce quartier fut même dans les années 30 une “commune libre” avec à l’époque son pseudo-maire. Un quartier réputé “Rouge”, populaire, rebelle, gouailleur, un quartier de familles nombreuses. Des viticulteurs surtout, mais aussi des agriculteurs ou les deux à la fois. Cette situation explique que le quartier soit encore aujourd’hui composé de vieilles maisons sur caves du 17e ou 18e siècle. Un souvenir des grandes heures de la viticulture à Poligny où l’on recense 700 hectares de vignes en 1830. Maladies et modernité auront eu raison des plantations.

Aujourd’hui, Poligny produit encore du vin de qualité sur 70/80 hectares soit seulement 10 % par rapport à il y a 150 ans. Jacques Guillot, enfant du quartier, ancien viticulteur, professeur, et encore élu municipal se rappelle de son retour dans le quartier dans la maison familiale en 1979 : “Il y avait encore une crémerie, deux épiceries, deux boucheries, deux bistrots (dont un tenu par ma grand-mère), un garage, la gendarmerie, un coiffeur, un horloger,… et bien sûr une boulangerie, le dernier commerce parti.”

Une association pour se rappeler…

Jacques Guillot est aussi le président de l’association “Les amis de Charcigny” qui, elle, perdure encore depuis plus 20 ans : “C’est l’occasion de se retrouver. Notamment le lendemain des fêtes de Poligny soit le 4e mardi du mois d’août. Il y a des jeux pour les enfants et un repas dansant qui attire environ 200 personnes. C’est un beau moment au cœur du quartier, c’est notre fête. A Noël nous faisons le vin chaud, des gaufres… là aussi de nombreux Polinois passent.”

Dominique Bonnet Maire de Poligny

Mon année 2017…

Ce fut une année forte en terme de nouveauté et de remise en cause. Une année qui marque la fin des clivages politiques gauche/droite. Oui ce fut une surprise, qu’un tel mouvement naisse et s’impose avec Emmanuel Macron. Je reste impressionné par la personne et ce qu’il fait, par sa maturité, son audace. Il se trouve dans une belle situation nationale et internationale. Il a eu un peu de chance…

Txtà voir. Sur Poligny, on sent une reprise

économique, les investissements in-

Et les travaux ?

dustriels reprennent. La gendarmerie,

Le quartier sera en chantier durant cette année 2018. Voirie, trottoirs, nouveau mobilier urbain… et la destruction d’un petit îlot qui laissera place à quelques places de parking pour libérer la rue des voitures en stationnement. Le sens de circulation sera revu pour fluidifier et sécuriser les espaces.

“Ces travaux sont attendus et les habitants ont pu échanger avec le Maire sur le sujet. Certaines demandes ont été retenues, comme par exemple la possibilité de garder un peu de végétalisation aux pieds des maisons.” conclut Jacques Guillot.

les logements OPH, l’école des Perchées,

“Les amis de Charcigny”, J. Guillot, 03 84 37 24 20

Mon année 2018…

la maison du Comté, la résidence seniors… les études se poursuivent.

Les transactions immobilières progressent (70 contre 35 en 2016), on enregistre des mouvements commerciaux en centre-ville et deux nouveaux commerces sont en prévision vers Intermarché.

2018 sera une grosse année de tra-

NOUVEAU : PREMIER TRAIL DE LA CROIX DU DAN ET PREMIÈRE COURSE/MARCHE DES ÉOLIENNES LE 4 MARS

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PRESTATIONS DE QUALITÉ

Paul Jeandot, Président de l’Entente Jura Centre Athlétisme

A peine installées et en fonctionnement, voilà que les éoliennes de Chamole ont déjà un événement à leur nom : La marche des éoliennes. Une belle marche en faveur de “Mars bleu” contre le cancer colorectal et la moitié des recettes sera ainsi reversée. Cette marche s’inscrit aux côtés du premier Trail de la Croix du Dan qui se tiendra le dimanche 4 mars au départ de Poligny.

“Il y a déjà beaucoup de Trail dans le Jura. C’est à la mode.

Nous n’avions donc guère de choix pour la date. Nous serons le premier trail de la saison. Espérons que la météo ne soit pas trop capricieuse…” explique Paul Jeandot Président de l’Entente Jura Centre Athlétisme organisateurs de la manifestation. Cette entente regroupe les sections de Poligny, Salins et Champagnole.

Mais pourquoi un nouveau trail ? “Nous avons près de 400 licenciés pour les trois sites. 78 % ont moins de 18 ans et 65 % sont des féminines. Nous avons un employé depuis 2015 pour s’occuper de la logistique. Pour le garder, nous avons besoin d’argent, voilà pourquoi nous organisons ce trail. Mais c’est aussi pour le plaisir…” explique Paul Jeandot. La marche des Eolienne se fait sur 15 km et le trail de la Croix du Dan sur 26,6 km avec un dénivelé de 1160 m. Départ de la place de Poligny, direction les éoliennes de Chamole, puis Vaux-surPoligny, la Croix du Dan, Barretaine et retour à Poligny... pour une belle journée conviviale en perspective.

Départ : Trail : 9 h 30, Marche des éoliennes : 9 h 45 Inscritions : www.volodalen.com/courses EJCA, 20 chemin des Roussets, 39110 Salins-les-Bains ou sur place salle des fête Poligny de 7 à 9 heures

vaux. 4 millions de travaux avec des entreprises déjà mandatées : • le quartier de Charcigny qui la 3e phase de requalification urbaine. Trottoirs, voirie, parkings, bacs enterrés…

• Les Jacobins, une des plus belles églises du coin, on refait tout l’intérieur • L’éclairage de la collégiale St Hippolyte et son porche d’entrée • La phase 2 de la gendarmerie.

Des services high-tech une caserne du XXIe siècle • nous arrivons au terme de nos investissements sur notre patrimoine, il nous restera à rénover notre théâtre à l’italienne.

Sans oublier les travaux prévus par la région Bourgogne-Franche-Comté dans nos deux lycées, Enilbio et Friant, à hauteur de 20 millions d’euros.

Par ailleurs, nous poursuivons notre politique d’animations et notre développement touristique en lien avec la communauté de communes “Arbois Poligny, Salins, cœur du Jura”. Poligny va bien et l’ensemble des projets en cours le prouve.

Edith et Lola au magasin pour vous conseiller et vous servir !

LES ÉLEVEURS DES VERTS PLATEAUX Viandes, charcuteries, fruits, légumes, miels, OUVRENT BOUTIQUE ! vins, œufs… que du vrai BIO !

24, rue du Commerce à LONS-LE-SAUNIER La rue du Commerce retrouverait­elle peu à peu grâce à ses charmantes petites boutiques et ses commerces de détail le sens qui était le sien jadis à savoir être “le” lieu de rendez­vous populaire propice aux emplettes mais aussi au bavardage et aux rencontres fortuites ?

Une vraie prise de conscience ?

En tout cas, celle qui vient d’être inaugurée au n°24 sous le nom “Les Éleveurs des Verts Pla­ teaux" fait déjà l’unanimité. Elle correspond incontestablement à une demande grandissante, celle de la volonté de consommer “moins, mieux, meilleur, local” et Simone qui a adopté les lieux souligne qu’elle y retrouve enfin avec Édith “cet accueil chaleureux et sympathique qui lui manque, notamment dans les supers, hypers et tutti quanti !” Le magasin refait à neuf hume bon le terroir. Largement utilisé comme décor intérieur, le bois apporte sa chaleur naturelle, l’éclairage finement diffusé met parfaitement en valeur tous les produits des producteurs Bio qui se sont asso­ ciés à la démarche : viandes, charcuteries, fruits, légumes, confiture…

Produire BIO c’est une philosophie, pas une opportunité !

Infatigable, Michel Vacelet, responsable de l’asso­ ciation qui élève dans sa ferme du Saugeot basée à Saint­Lothain 400 poulets et 250 poules pon­ deuses, explique que son père a exploité en BIO dès 1969 et que c’est sur le même domaine, celui de “la Garrigue” à Plasne qui s’étend sur 120 ha que son fils nourrit 60 vaches et produit la meil­ leure viande.

Des mots qui ne veulent rien dire !

Souvent galvaudé, remplacé par par “naturel, fer­ mier, raisonné, de plein air, du terroir…”, le terme BIO signifie pourtant traçabilité, choix des bêtes, maturation de la viande et l’approvisionnement local confère à tous ces produits leur qualité opti­ mum. C’est ainsi que sont certifiées 100 % Bio par une charte rigoureuse, toutes les exploitations qui constituent cette association “Les Verts Pla­ teaux” née en 2009. L’élevage des bêtes, les cul­ tures se font dans le respect de la vie du sol, de l’eau, des cycles nature, des animaux et des végé­ taux, “Entre un poulet élevé enfermé pendant

Camion itinérant

Cédric sur le marché de Montmorot

3 semaines et un de ceux­là qui gam­ bade dans le pré pendant 15 semaines il n’y a aucune comparaison de goût, de fermeté de la viande”, confirme une consommatrice qui revient dans la boutique alors que goûter une seule fois une entrecôte " des Éleveurs des Verts Plateaux " suffit pour ne plus vouloir en manger d’autres.

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Mardi devant la Biocoop des Rousses.

Mercredi matin marché bio sur la place de Montmorot.

Jeudi matin marché de Pontarlier.

Jeudi après-midi marché bio de Dole.

Vendredi matin marché des Rousses.

Un vendredi après-midi sur deux - Altermarché de Poligny.

Samedi matin marché de Champagnole.

main a fait pendant un temps sourire ce sont finalement les consommateurs qui imposent ces pratiques.”Rien à dire contre une bonne charcute­ rie artisanale, locale ou labellisée, il faut juste savoir ce que les cochons ont mangé. La meilleure préparation, le meilleur ingrédient naturel n’enlè­ vera malheureusement pas les résidus de glypho­ sates ou antibiotiquée. Tout repose sur la base, c’est­à­dire sur la nourriture et l’environnement, que ce soit pour l’homme, la plante ou l’animal”.

Cet hiver, pas de tables

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En effet, à peine un peu plus d’une année après l’apparition de son site de vente en ligne “VERRE & DECO”, imaginé pour satisfaire son esprit créatif, déborde d’activité : le téléphone n’arrête pas de sonner, les commandes affluent et forcément les expéditions s’enchaînent à un rythme soutenu.

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Florence Meunier, gérante et Franck, miroitier­vitrier

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A LA MIROITERIE POLINOISE, “la transparence a du style !”

Après plus de 25 années passées dans l’industrie verrière et dans la menuiserie, Florence Meunier apporte son expérience, sa sensibilité et son origi­ nalité. Les références s’ajoutent dans un book déjà bien garni avec pour les plus récentes “la banque d’accueil du tout nouveau Palais de Justice de Lons le Saunier, les pare­douches des salles de bains de l’hôtel Castel Damandre des Planches en Mon­ tagne… Les réalisations pour les particuliers, les prescriptions d’architectes, les interventions après sinistres sur recommandations des compagnies d’assurances ne se comptent plus”.

Qualité et originalité Florence Meunier constate “que les clients sont de plus en plus à la recherche d’originalité et de qua­ lité pour personnaliser leur intérieur et c’est juste­ ment ce que nous nous efforçons de proposer depuis la création en 2010 de LA MIROITERIE POLINOISE et maintenant sur le site” VERRE & DECO.fr “avec une recherche constante de nou­ veautés et de performances, notamment avec de futurs investissements dans l’atelier”.

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Arbois-Poligny-Salins n°5 - Février 2018

Des entreprises à Poligny

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GMA fabrique des machines pour emballer les portions de fromage dans les boîtes…

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Prenez une boîte de fromages en portions style “Vache qui rit®”. Vous remarquez en premier lieu un emballage plutôt bien imprimé. Vous tirez ensuite un petit fil qui vous permet d’ouvrir facilement la boîte.

Vous êtes ainsi sûr qu’elle n’a pas été ouverte avant. Une fois la boîte ouverte, vous découvrez les portions soigneusement emballées et bien rangées. Vous prenez une portion, vous tirez la petite languette rouge pour enfin sortir le fromage fondu de son emballage aluminium. Vous pouvez maintenant déguster… GMA à Poligny a créé une machine, une ligne de machines, qui permet d’emballer soigneusement et automatiquement le fromage tout juste produit jusqu’à sa mise en carton pour expédition. Une belle prouesse que relèvent les équipes de Patrice Vienne qui a repris, avec son épouse, cette entreprise en 2011 à la suite de M. Goydadin qui l’avait lui-même créée en 1973. “Sur la ligne totale, de la boîte vide imprimée à la caisse d’emballage, nous sommes les seuls à le proposer. En plus des boîtes style camembert, nous avons

Patrice Vienne dirige GMA depuis 2011

développé un savoir-faire et l’export à 70 %. En 6 ans, nous avons doublé le chiffre d’affaires” explique Patrice Vienne. Ce secteur du fromage en portions est encore en développement. Aujourd’hui en Europe, en Europe de l’Est, au Maghreb… Demain en Inde, en Chine, en Afrique subsaharienne, en Libye, en Iran… ? Autant de machines possibles pour GMA qui vise plus loin. “Cette exposition internationale me plaît. Nous voulons maintenant vendre ce que nous avons développé. Nous voulons être un acteur incontournable pour l’avenir dans ce secteur. Nous nous donnons les moyens d’étendre notre terrain d’action…” rappelle Patrice Vienne. Aujourd’hui, la société compte une soixantaine de salariés, principalement ici à Poligny.

GMA fait aussi appel à de nombreux sous-traitants, souvent ici dans la région. GMA développe deux autres activités sur le site : un process alimentaire de découpe ultrason pour des coupes très fines et précises, style pâtés en croûte ou fois gras par exemple. Et une activité complémentaire de mise en place de lignes de production robotisées en agroalimentaire ou autres domaines. Grâce à GMA, vous n’aurez plus dorénavant le même regard sur les boîtes de fromages…

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Ce n’est plus un secret, une grande marque de fromage en portions, mondialement connue et rigolote, fabrique ici dans le Jura ses produits. Des fromages minutieusement emballés dans de l’aluminium et bien rangés dans des boîtes… GMA, conçoit et produit ici à Poligny une machine qui permet automatiquement de fabriquer la boîte et d’emballer le fromage dedans. De la haute technicité…

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Dadaux Gastrotech, exporte des trancheurs

à jambon dans le monde entier

La société Dadaux, basée à Bersaillin est spécialisée dans les machines alimentaires pour laboratoires et la grande distribution. Dadaux Gastrotech, basée à Poligny est la petite sœur, créée spécialement en 2008 pour la production de trancheurs à jambon. Elle est dirigée par Albin Dadaux depuis son ouverture.

Qui n’a jamais remarqué les fameux trancheurs à jambon chez son boucher ou au rayon charcuterie de nos grandes surfaces alimentaires ? Cette machine qui permet de couper nombre de produits en tranches plus ou moins épaisses : rôti, bacon, jambon, saucissons… tout y passe ! Et bien 2 000 de ces trancheurs sont fabriqués ici tous les ans à Poligny chez Dadaux gastrotech, un des leaders mondiaux de la machine alimentaire. Cette gamme de trancheurs, qui compte six modèles différents, est unique sur le marché. Sa coupe parfaite, sa conception en inox et son design aéré lui garantissent une facilité de nettoyage et une hygiène parfaite. Ce n’est donc pas un hasard si environ 30 % de ces machines sont exportées aux quatre coins du monde. “Nous étions cinq salariés en 2008 pour produire le premier modèle de ces trancheurs qui a été conçu à Bersaillin. Aujourd’hui nous sommes une vingtaine. Cette machine a connu une constante progression et nous avons depuis conçu ici cinq déclinaisons. Mais c’est le premier modèle qui reste encore le plus vendu” explique Albin Dadaux qui, après une formation en alternance à l’usine de Bersaillin a pris seul les commandes de cette production dès 2008.

Un bâtiment de 750 m2 supplémentaires L’usine est aujourd’hui en travaux. Un agrandissement de 750 m2 qui permettra une réorganisation de la production et offrira plus de

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Albin Dadaux, chef d’entreprise, devant la chaîne de production

stockage et de confort. En plus des trancheurs, Dadaux produit ici une machine à piquer les brochettes et une machine à émincer la viande et à râper le fromage. “Notre gamme de produits est vraiment au point et nous sommes en capacité de produire plus encore. Nous avons su nous adapter aux différents pays et aux différents marchés. Nous formons ici nos techniciens et je dispose maintenant d’une très bonne équipe” conclut Albin Dadaux.

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Des entreprises à Poligny

Elcam usinage : famille, innovation,

et un peu de colère…

Elcam usinage, plus connue sous le nom historique de Macle, est une histoire de famille. Une aventure initiée par Michel Macle et son épouse en 1994. Stéphane, le fils, qui les a accompagnés depuis 1997, dirige maintenant l’entreprise avec on épouse Sophie et sa sœur Mathilde Cartaux. Une entreprise qui s’adapte et innove…

“C’est une force de travailler en famille… de développer ensemble cette société, cela dure pour moi depuis 1997. Je suis sur le terrain toutes les semaines. Dans le grand Est, mais aussi en Bretagne, dans l’ouest de la France… Mon rôle de commercial me pousse à parcourir la France afin de conseiller, proposer, accompagner un client. L’enjeu est d’obtenir un dossier à chiffrer avec l’espoir de décrocher une nouvelle production. Je le fais pour poursuivre l’aventure familiale et pour nos équipes. J’ai double satisfaction…” raconte avec passion Stéphane Macle. Elcam, qui compte une trentaine d’employés, est spécialisée dans la sous-traitance en usinage pour des domaines variés : agroalimentaire, hydraulique, cosmétique, robotique, ferroviaire, automobile, aéronautique… Au départ spécialisée dans les pièces unitaires et les petites séries, la production a progressé vers de moyennes et grandes séries. Depuis 2015, Elcam s’est par ailleurs spécialisée dans la réparation express de pièces défectueuses dans un délai de 24/48 heures.

Toujours des investissements…

Elcam est, ces dernières années, en progression constante : “Nous sommes en progression car nous avons sans cesse la volonté d’innover et d’investir, c’est indispensable. On se remet en question en permanence, on se forme, je n’aime pas la monotonie. Nous rentrons prochainement une nouvelle machine. Au-delà d’un investissement lourd pour nous, cela représente un nouveau challenge, une obligation supplémentaire de résultat. C’est comme cela que l’on avance” explique Stéphane Macle. Mais qui dit plus de production, plus de technicité, dit plus

Stéphane Macle dirige Elcam Usinage

de personnel qualifié. Là, Stéphane montre son exaspération : “On peine à se développer pour la simple et bonne raison que nous avons du mal à recruter.

Arrêtons d’envoyer les jeunes en facultés. Il faut les aider à s’orienter vers les filières techniques, vers l’industrie, là où il y a du travail. Il faut plus de stages de découverte dans l’industrie…”. Disons toutefois pour conclure qu’Elcam se porte bien. Le travail est là et les équipes se relaient en ce moment en 3 x 8. Une situation qui satisfait Stéphane, Sophie, Mathilde et l’ensemble du personnel.

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Bien plus qu’un lycée…

Le lycée Hyacinthe Friant figure parmi les institutions reconnues et appréciées du Jura par son histoire et l’architecture de ses bâtiments. Il s’inscrit également dans une animation dynamique de la vie locale et régionale. Au-delà de la qualité des équipes pédagogiques et des infrastructures (site Arbois/site Poligny), c’est toute la force de la région de la Franche-Comté qui porte l’établissement. Les “maîtres mots” se déclinent encore et toujours en compétence, professionnalisme, rigueur, efficacité, passion… afin d’accompagner la réussite scolaire et l’insertion professionnelle grâce aux différents partenariats locaux et nationaux.

Trois pôles de formations sont présents au sein du lycée Formations générales :

• Bac Général (série ES-S) • Seconde Générale Formations de l’Hôtellerie et de la Restauration :

15, av. Wladimir Gagneur 39800 POLIGNY Tél. 03 84 37 15 76 Email : simon-materiaux@orange.fr

• CAP Cuisine • CAP Commercialisation et Services en Café Hôtel Restaurant • Bac Technologique Hôtellerie (série STHR) • Bac professionnel 3 ans Cuisine - Option Marine Nationale • Bac professionnel 3 ans Commercialisation et Services en Restauration - Option Marine Nationale • Classe de Mise à niveau (MAN Hôtellerie restauration en 1 an) • BTS Management en Hôtellerie Restauration (initial et apprentissage)

POMPES FUNÈBRES REGARD Une vision humaine du funéraire

Mention Complémentaire : Barman (apprentissage) Mention Complémentaire : Cuisinier en Desserts de Restaurant (initiale) • Brevet Professionnel Gouvernant(e) (apprentissage en 2 ans) Formations du Sanitaire et Social :

Bac Technologique Sanitaire et Social (série ST2S) BTS Economie Sociale et Familiale (ESF) Diplôme de Conseillère en Economie Sociale et Familiale (CESF) Préparation Concours Infirmier (classe IFSI) Le lycée Hyacinthe Friant offre ainsi un cadre propice à la réussite de chaque élève et étudiant.

Le samedi 03 mars 2018 de 8 h 30 à 12 h 30, le lycée ouvre ses portes au public, futurs élèves et étudiants. Site internet : www.lycee-friant.com

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CHEF

PASCAL

À Montholier…

“Du frais, du bon et de la tradi on”

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Arbois­Poligny­Salins n° 5

Tous les dimanches, dessert Maison.

Le dernier dimanche du mois : cuisine d’une région, la prochaine sera La Savoie !

Le compliment est familier mais en clamant haut et fort que “l’essayer, c’est l’adopter”, cette Mamie qui attend sourire aux lèvres, Chef Pascal et son menu. La livraison de ses pré­ parations Maison qu’il change tous les jours, sous forme de plateau­ repas jetable biodégradable à usage unique, résume parfaitement que ce service de livraison à domicile à l’adresse des personnes seules, âgées

Le chef Pascal

ou simplement très occupées était une bonne idée. En un peu plus d’une année d’exercice, la réputation de ses plats “préparés Maison” avec des pro­ duits frais dépasse largement les limites du village de Montholier, son emploi du temps est à l’image de son carnet de commandes, les journées sont bien remplies, “environ 200­ 250heures par mois”, sourit le chef.

La satisfaction des clients “A peine les fêtes de fin d’année pas­ sées, les buffets, les plats mijotés aux morilles et autres champignons, “un de ses péchés mignons” dégustés pour les réveillons ou les lendemains, voici que se profilent les réunions de famille autour des plateaux de viandes, de charcuteries du Haut Doubs et des salades”, confie avec optimisme CHEF PASCAL tout en enregistrant de nom­ breuses réservations d’associations et de familles pour des anniversaires, des communions et des baptêmes.

En vrai chef d’entreprise, celui qui a ouvré pendant de longues années dans les cuisines des prestigieux Mer­ cure et Altéa de Besançon dresse le bilan de son activité 2017. “Chaque mois ce sont 50menus différents, envi­ ron 400plateaux livrés à domicile sans

NOUVEAU !

compter les repas d’événements. ce sont 150litres de soupe de légumes qui ont nécessités l’épluchage de 60kg de pommes de terre, de 30 kg de carottes, de 20kg de poireaux. Je tra­ vaille 50kg de viande, 20kg de pois­ son, je parcours environ 4000km pour les livraisons”. Si Les chiffres sont élo­ quents, ceux qui “lui donnent les fris­ sons” ce sont ceux qui sont revenus après une enquête où 98% de ses clients se disent “absolument satis­ faits de ses services”. Service traiteur à domicile, plats et menus régionaux, agréé Made in Jura, plats Faits Mai­ son… ce sont autant de labels qui figurent sur la carte de ce traiteur à domicile.

Quelques astuces du CHEF PASCAL pour une cuisine simple mais goûteuse!

Pour une bonne salade de carottes, un filet d’huile d’olive, quelques grains de bon sel, trois gouttes de vinaigre balsamique suffisent!

Pour une bonne purée de pommes de terre, faire cuire les légumes dans du lait, les mouliner à la main avec un vrai moulin d’antan!

On ne sale et poivre la viande rouge qu’à la fin de la cuisson!

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“En dix ans, nous avons toujours voulu évoluer vers le haut en termes de qualité, de choix des matières premières ou pour faire découvrir de nouvelles variétés de cacaos. Notre différence se fait au niveau du goût !” annonce Nicolas Gal­ miche qui fête ses dix ans et qui a reçu récem­ ment le prix de Maître Artisan. Une reconnais­ sance pour le professionnel qui travaille avec passion ses produits gourmands. Connaissez­ vous le chocolat provenant du Pérou, le Criollo, l’une des plus rares variétés de cacaos, représen­ tant seulement 5 % du chocolat mondial ? “Il est très puissant en cacao, avec un léger côté fruité aux saveurs d’agrume et ne dégage pas d’amer­ tume”. Un savoureux chocolat à déguster sous forme de tablettes arborant le logo de la maison

Realisa on des œufs nouga nes

ou sous forme de bonbons individuels avec une savoureuse ganache. “Depuis cet été, le Criollo est beaucoup demandé…”.

Savoir­faire et passion Et le logo de la maison, récemment changé, qui se retrouve désormais sur les créations de cho­ colat, a été décliné sur les ballotins et jolis petits sacs de la maison. Les clients savent combien les produits de Nicolas Galmiche avec ce goût unique sont le fruit d’un savoir­faire et d’une passion. “Nous créons comme les anciennes géné­ rations des pâtissiers, avec du travail et du savoir­ faire. Au niveau de la matière première, je n’utilise pas de conservateur et mes ganaches sont consti­ tuées uniquement de crème, de beurre et de glu­ cose”. Pour la Saint­Valentin, ne manquez pas la bonbonnière en cœur, lait, blanc ou noir, garnie de chocolats assortis et les cœurs fondants au caramel pour faire fondre votre bien­aimé(e).

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Arbois - Poligny - Salins 11

Arbois-Poligny-Salins n°5 - Février 2018

Rencontre - Claude Romanet - Maire de Pretin

“Une fusion nécessaire mais ce ne fut pas simple…”

Président de la Communauté de communes du Pays de Salins au moment de la fusion avec Arbois et Poligny, Claude Romanet revient sur une première année qu’il aurait aimé plus simple…

Que retenez vous de cette première année de fonctionnement ?

Je retiens que ce n’était pas simple. Et en plus, on nous a pas facilité la tâche. L’État nous a imposé une fusion de Communautés de Communes durant une année électorale avec trois élections, ce qui n’était pas judicieux pour engager une telle démarche entre élus. Nous avons subi la mise en place de la nouvelle région Bourgogne - Franche-Comté et les nouvelles compétences du Département avec un désengagement dans certains domaines. De plus, nous changeons de circonscription avec un nouveau découpage qui nous conduit à Lonsle-Saunier pour Poligny et à Dole pour Arbois et Salins.

Vous imaginez que tout cela n’a pas facilité nos démarches administratives.

Comment cela s’est-il passé au niveau organisation ?

Les élus, pour la plupart, ne se connaissaient pas. Certains avaient des préjugés défavorables sur cette fusion d’où une tension visible durant les premiers mois. Le personnel a fait connaissance et la relation mutuelle a mis un peu de temps à se mettre en place.

Avez-vous ressenti quelques rétissences au niveau des maires des petites communes ?

Le moral des collègues maires était plutôt mitigé.

Certains ne se retrouvent pas dans cette nouvelle

dimension. 66 communes, 95 délégués, avec une mise en place dans un contexte budgétaire de plus en plus contraint, ce n’est pas rassurant. Certains maires ont peur de perdre leur identité. Un dialogue communautaire doit se faire entre tous, avec les maires, le bureau de la communauté de communes et l’exécutif. Notre société est impactée par des mutations importantes : impact du numérique, impact des désengagements de l’État, baisse des dotations, transfert des services sans compensation, fermeture de la trésorerie… les élus ont de quoi être inquiet.

Quelles sont pour vous les prochaines échéances ?

Finaliser les transferts de compétences, chacun se retranche sur des acquis personnels et l’esprit communautaire n’est pas encore engagé concrètement.

Il s’agit de déterminer quelles actions sont transférées à la Communauté de communes et quelles actions restent au niveau communal.

Quelles seront les actions 2018/2019 ?

Un nouveau Directeur des services arrive courant février suite au départ à la retraite de Madame Chambru l’actuelle directrice générale des services.

Pour moi, l’objectif sera de bien cadrer nos actions en fonction de nos compétences : • Le déploiement du numérique, le très haut débit, sont prioritaires. Un sujet consensuel. L’objectif est

Claude Romanet, un élu passionné.

Maire de Pretin Vice-président chargé des TIC, du numérique et de la mutualisation

de 8 mb/s d’ici 2020 et 30 mb/s en 2022. Il y a une forte volonté, mais nous buttons à des incohérences administratives bloquantes comme le cofinancement par le bloc communal du déploiement du numérique.

• S’adapter au vieillissement de la population mérite de bien cibler les nombreux services de santé nécessaires à cet accompagnement, de favoriser une politique de commerces de proximité indispensable à cette génération, d’adapter l’habitat, le confort, l’accessibilité, la mobilité.

Et en termes d’aménagement du territoire ?

Le PLUI (document d’urbanisme à l’échelle de l’EPCI) en cours d’élaboration donnera une vision de notre territoire à 10 ou 15 ans. Il fixe le cadre de vie, il maintient un équilibre entre zones bâties, naturelles et agricoles pour un aménagement raisonné de l’espace. Dans le

domaine de l’habitat, il accompagne la production de logements. Pour le climat, il prend en compte les changements climatiques. Enfin dans le développement économique, il assure la pérennité des pôles d’activité et apporte ainsi des réponses aux entreprises.

Cette fusion est-elle positive ?

Oui cette fusion était nécessaire. Elle est simplement arrivée un an trop tôt. Beaucoup de décisons importantes n’auraient pu se prendre, comme le numérique par exemple. Je crois très fort en cette communauté de communes qui a une belle carte à jouer entre d’une part les deux agglomérations Lons et Dole et d’autre part le Haut Jura. Nous avons un vrai potentiel et on travaille ensemble. La connaissance mutuelle permet d’avoir des projets communs utiles à toutes les populations. Je pense qu’Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura a un bel avenir..

Centre hospitalier intercommunal

“Nous allons reconstruire les EHPAD de Salins et Poligny” Rencontre avec Bruno Tournevache, directeur du Centre Hospitalier Intercommunal du Pays du Revermont, regroupant depuis le 1er janvier 2017, les hôpitaux d’Arbois, Poligny et Salins-les-Bains.

La fusion a été réalisée il y a un peu plus d’un an maintenant, pouvez-vous nous rappeler l’origine du projet ?

“La directrice générale de l’ARS Franche-Comté a exprimé son souhait en 2014 d’une direction commune pour les trois établissements. Ces derniers ont accepté cette décision. J’ai été désigné pour manager cette mise en direction commune. Nous sommes passés ensuite de trois entités juridiques à une seule, sachant que l’EHPAD de 35 lits de Sellières avait déjà fusionné le 1er janvier 2014 avec le centre hospitalier de Poligny”.

déficit mais la réorganisation n’est pas anodine.

Nous travaillons avec l’ARS et le Conseil Départemental pour résorber ce déficit médico-social et cela passe par des évolutions architecturales… Nous allons reconstruire l’EHPAD de Salins-les-Bains à court terme et celui de Poligny à plus long terme. Nous espérons commencer les travaux à Salins dès cette année. Ces investissements sont nécessaires pour modifier l’organisation, répondre aux règles de sécurité incendie et avoir des fonctionnements ergonomiques. Nous allons vendre les deux anciens bâtiments”.

Quelles ont été les difficultés liées à cette fusion ?

Quel premier bilan pouvez-vous en tirer ?

“Nous avons dû changer notre système d’information avec des modifications administratives ou des investissements informatiques. Le bilan 2017 déficitaire ne met pas en péril l’établissement à court terme. La difficulté d’équilibre correspond aux services « médico-sociaux », soit les EHPAD. En 2017, les frais supplémentaires liés à la fusion accroissent ce

Il y a eu des craintes concernant les différents postes, la fusion a-t-elle impacté les effectifs ?

Avez-vous enregistré des difficultés ou problématiques ? “À ce jour, nous n’avons pas eu de plans sociaux et de réductions d’effectifs liés à la fusion, même si la tension financière des établissements de ce type est nationale. Certains professionnels ont changé de lieu d’affectation sur proposition. La fusion a plutôt ren-

forcé les activités. Nous devons trouver une harmonisation de fonctionnement car les trois établissements avaient leur propre mode de gestion, que ce soit pour les jours de RTT, certaines procédures…

Nous menons une réflexion collégiale pour garder ce qui fonctionne le mieux. Nous avons regroupé le siège administratif à Salins-les-Bains, l’entité la plus importante, où j’étais d’ailleurs directeur de l’hôpital”.

Quels sont vos projets pour accroître davantage l’activité ?

“Nous pouvons gagner en productivité avec de nouveaux projets. Pour le volet médico-social, nous voulons ouvrir aux villes des activités physiques adaptées. Les professeurs de sport vont proposer des activités aux résidents EHPAD mais aussi aux seniors habitants. Nous développons également une plateforme de répit à Poligny pour les « aides aux aidants », protéger ces personnes, accompagnant des proches handicapés ou dépendants. Un projet d’intervention à domicile pour les soulager a même

Bruno Tournevache, directeur du Centre Hospitalier Intercommunal du Pays du Revermont

été réalisé à titre expérimental et nous souhaitons le développer. Le cœur de nos métiers dans les hôpitaux de proximité est de sortir de nos établissements. Nous concourrons à retarder au maximum l’hébergement dans un EHPAD. Grâce à la fusion, nous avons pu mettre en commun nos réflexions et les dynamiser. Avant les sites étaient concurrents.

Aujourd’hui, ils sont complémentaires et s’ouvrent F.P sur le territoire…”.

Des formations reconnues !

L’activité de l’École de Management Commercial du Jura regroupe aujourd’hui décret de l’État. C’est un gage de crédibilité dans le cadre d’une formation continue et trois services pour former étudiants, salariés, demandeurs d’emploi et accompa­ reconnu tant pour les entreprises que pour 150 personnes suivies chaque année au les salariés et un atout supplémentaire sein de son Centre de Bilan de Compé­ gner les individus tout au long de leur vie professionnelle.

Avec ses deux sites de formation à Dole et Lons, ses locaux d’accueil à Saint Claude et sa collaboration avec des entreprises et des jeunes jurassiens, l’EMC est présente sur tout le département. Grâce à un savoir­ faire reconnu depuis des années elle propose des offres complètes, allant du parcours en alternance, jusqu’à la forma­ tion continue pour les salariés. Depuis 2015, le Centre de Bilan de Compétences est désormais rattaché aux autres activi­ tés. “Nous avons regroupé les services au fur et à mesure. L’EMC c’est une offre com­ plète de formations pour accompagner chaque individu, de sa formation initiale à son évolution professionnelle. Nous possé­ dons même un Centre d’Études de Langues” explique Dorothée Simon, Res­ ponsable de la Communication.

rapidement un emploi sur le marché du travail. “Depuis le 30 juin 2017, l’ensemble des formations de l’EMC sont référencées Data dock. Nous répondons ainsi aux cri­ tères qualité correspondants au dernier

dans le Jura pour la formation. Avec cette reconnaissance, l’accueil en contrat de pro­ fessionnalisation est maintenu sans frais pour les stagiaires” souligne Yves Reynaud, Chargé de l’Administration. L’EMC c’est aussi l’accompagnement de 900 salariés

tences pour faire un point sur leur carrière professionnelle.

Rens. 03 84 86 42 03 E­mail : contact@emc­jura.fr

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Des profils variés et un accompagnement personnalisé Tous les ans, 130 étudiants poussent les portes du centre de formation pour leurs études dans l’enseignement supérieur, beaucoup font le choix d’un cursus en alternance. Cette orientation est plus que bénéfique, surtout qu’ils trouvent ensuite

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Les filières et services proposés par l’EMC :

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Un Centre d’Études de Langues Un Centre de Bilan de Compétences

VIRGINIE

INTERVIEWS

GUITRAUD

Déléguée à l’Enseignement Supérieur “Nos formations en alternance sont possibles car nous avons le soutien de nombreuses entreprises depuis des années.

Nous travaillons en collaboration pour délivrer des outils pédagogiques et transmettre un savoir­faire. Grâce à ces for­ mations, les jeunes peuvent rentrer facilement sur le marché de l’emploi. Certains continuent leurs études, d’autres créent aussi leur propre entreprise. Depuis la rentrée, nous propo­ sons un service unique : une plate­forme d’e­learning pour permettre aux étudiants de rester connectés avec l’école, même pendant leur temps de présence en entreprise. Et le déploiement de l’offre de formation… En partenariat avec l’École de Management de Grenoble, une nouvelle filière est accessible au niveau Bac + 3 : “Responsable opérationnel d’Unité, spécialisation Achats et approvisionnements”. Une nouvelle spécialité pour acquérir une double compétence dans le développement commercial et répondre à un besoin territorial des entreprises !”.

Les filières pour les salariés et demandeurs d’emploi : • Attaché commercial : prospection, négociation, vente.

• Ressources humaines : gestion des compétences, des payes, du contrat de travail et du recrutement.

Les filières pour les étudiants : • Obtention d’un niveau bac + 2 en gestionnaire d’unité commerciale (En apprentissage Commerce et Distribu­ tion, ou formation initiale).

• Obtention d’un niveau bac + 3 comme responsable de développement commercial (contrat de professionna­ lisation ou formation initiale).

Plus d’informations : EMC du Jura : 03 84 86 42 03 Email : vschmit@jura.cci.fr (33 place de la Comédie à Lons­le­Saunier et 1 rue Louis­de­la­Verne à Dole)

VIRGINIE

MONNIER

Directrice Déléguée à la Formation Continue “Ces formations s’adressent aux salariés d’entreprise qui veulent se perfectionner tout au long de leur carrière professionnelle, que ce soit à l’initiative de l’employeur au travers du plan de formation ou du salarié lui­même par le biais du CPF (Compte Personnel de Formation). Le catalogue de l’EMC Formation propose des actions orga­ nisées en centre de formation comme les méthodes de management, l’efficacité commerciale, le développement personnel, Internet et la communication digitale, la ges­ tion et la comptabilité, la sécurité au travail, la bureautique, les langues étrangères ou encore la forma­ tion à destination des professionnels de l’immobilier qui répond à la loi ALUR, une obligation pour le renouvelle­ ment de la carte professionnelle. De plus l’EMC Formation gère des projets « sur mesure » animés dans les entreprises, représentant près de 80 % de son acti­ vité. La pédagogie pratique répond d’autant mieux aux besoins et conditions professionnels, avec une capacité de mise en œuvre rapide. Bien sûr, nous prenons en compte les composantes de la réforme de la formation notamment par la veille de la qualité d’accueil des sta­ giaires, de leur accompagnement tout au long de leur parcours et des bénéfices apportés. L’organisme de for­ mation continue est habilité comme centre de passage de certificats : TOEIC, BULATS ou BRIGHT pour les langues étrangères et PCIE (Passeport de Compétences Informa­ tique Européen) pour la bureautique. Enfin, nous diversifions les gammes, telle la bureautique en propo­ sant à tout intéressé de se former en e­learning, c’est­à­dire à distance ! Méthode technologique incon­ tournable et complémentaire aux actions en présentiel”.

Plus d’informations : EMC Formation ­ 03 84 24 15 76 E­mail : vmonnier@jura.cci.fr (33 et 87, place de la Comédie à Lons­le­Saunier).

LAURENCE

GUILLAUME

Responsable du Centre de Bilan de Compétences “En mars, cela va faire trois ans que le Centre de Bilan de Compétences est rattaché aux formations de l’EMC. Les personnes peuvent venir faire un point sur leur parcours professionnel. Avant, nos prestations étaient ciblées sur de l’orientation. Désormais, c’est plus de l’accompagnement dans des sécurisations de parcours ou de l’aide pour mieux appréhender l’exercice d’une activité très prenante ou un environnement professionnel stressant. Nous aidons les personnes à trouver des solutions en s’appuyant sur la réa­ lité socio­économique du marché. C’est important de les aider à vérifier le réalisme et la faisabilité de leur projet professionnel. C’est un accompagnement dans l’histoire de vie de la personne faisant référence aux formations en psy­ chologie et sociologie des intervenants. Nous nous adressons aussi à un public en situation de handicap avec nos prescripteurs Pôle Emploi et Cap Emploi”.

Plus d’informations : EMC du Jura ­ 03 84 86 42 03 E­mail : lguillaume@jura.cci.fr (33, place de la Comédie à Lons­le­Saunier et 1, rue Louis­de­la­Verne à Dole).

EMC du Jura, 33, Place de la Comédie à Lons­le­Saunier et 1, rue Louis­de la­Verne à Dole ­ 03 84 86 42 03 ­ Mail contact@emc­jura.fr

14 Salins-les-Bains

Arbois-Poligny-Salins n°5 - Février 2018

Fabrice Lebeault - Directeur des Thermes et Spa de Salins

“Nous avons relevé un beau challenge...”

Gilles Beder, Maire de Salins

Mon année 2017…

Pour moi et pour Salins ce fut beaucoup de satisfaction. Ce fut en France une année de changement que l’on n’avait pas vu venir. On a changé de Président, un Président jeune qui a réussi l’exploit de faire exploser les structures politiques historiques ! La politique se concentre aujourd’hui sur la simplification quand c’est possible, sur la résolution des problèmes comme par exemple dans l’éducation... cela me va bien. Certaines choses me conviennent, d’autres moins, j’attends pour juger. Ici à Salins, je retiens en priorité l’excellente première année des thermes. Ce n’était pas gagné d’avance ! On a su modifier le projet pour réussir cette première année de fonctionnement. Nous réalisons un excédant de 315 000 euros là où nos prédécesseurs s’attendaient à un déficit pendant cinq ans. Le dossier de revitalisation du centre-bourg progresse. On sent que ça bouge, les Salinois commencent à s’intéresser, il faut encore convaincre. 2017 fut aussi marquée par la fusion des communautés de communes Arbois, Poligny, Salins. Nous avons fait un grand pas, ça avance et Salins montre qu’elle a sa place et des atouts à faire valoir.

Mon année 2018…

Que cela continue pour Salins ! On me parle beaucoup de notre dynamique et nous avons une bien meilleure image à l’extérieur. On restera cette année dans la continuité de nos réalisations avec plus de concret encore. Il va y avoir des travaux ! Je suis navré du retard pris concernant la restauration de nos églises, nous attendons les diagnostics. Nous avons en priorité opté pour les travaux de la Saline et du fort Saint André. Nos finances sont tendues mais saines. Nous n’avons pas fait d’emprunts et nous réduisons la dette. Je souhaite que 2018 soit à l’image de notre cérémonie des vœux : participative, innovante, pédagogique, conviviale....

Thermasalina, les thermes de Salins, sont actuellement en fermeture annuelle. L’occasion de procéder à certains travaux d’entretien, de permettre au personnel de prendre un peu de repos… et de préparer une nouvelle année qui débutera le 12 février. Rencontre avec Fabrice Lebeault directeur.

A titre personnel, vous avez été nommé à la direction tardivement ?

J’ai intégré l’équipe en février 2016 pour finaliser le chantier de ce nouvel établissement thermal prévu pour la fin de l’année. En l’absence de direction, j’ai été nommé directeur d’exploitation en janvier 2017 juste avant l’ouverture. Nous avons fait un travail d’équipe remarquable, j’ai été très bien secondé par les collègues.

Nous avons relevé un très beau challenge. Tout était prêt pour le jour J le 13 février. On a fini d’installer les meubles le dimanche pour une ouverture le lundi !

L’ouverture fut un beau succès ?

Il y a eu beaucoup de monde tout de suite. Nous avons été surpris par cet engouement, surtout pour les cures.

Nous avons enregistré 2 610 curistes entre le 13 février et le 9 décembre, c’est beaucoup !

Comment se passent les cures ?

Les cures durent 18 jours sur 3 semaines. On reçoit 74 nouveaux curistes tous les lundis matin pour un vrai programme professionnel, soit 220 personnes présentes tous les matins. Notre spécialité qui est la rhumatologie connaît un gros succès. On vise 3 000 curistes en 2018 et on compte déjà fin janvier 1 500 dossiers de réservation.

80 % des curistes viennent de la Grande région et 20 % d’autres régions françaises. Ce sont autant de personnes qui séjournent sur Salins. Les retours sont très bons on est prêts pour cette nouvelle saison.

Yann Pingand adjoint en charge des thermes

Et côté bien-être ?

Une progression de 20 000 entrées piscine et soins compris ! Cela fait tout de même 55 000 entrées sur les après-midi et les week-ends. Là encore une belle satisfaction, le public a répondu présent, beaucoup de personnes de Salins et des environs, Dole, Dijon, Besançon...

Cet établissement plaît. Les soins ont connu un beau succès à environ 15 000. L’hydrothérapie, les douches au jet, l’application de boue, l’hydrobain... sont les soins qui ont connu le plus de fréquentation.

“Nous nous sommes fait beaucoup de soucis avant l’ouverture ! Ces travaux étaient interminables... Mis à part notre gros problème phonique, tout s’est globalement bien orchestré. Nous avons essuyé quelques critiques liées à une trop

Pas facile de gérer autant de monde ?

forte fréquentation. Il vaut mieux cela

Nous sommes une quarantaine pour assurer le fonctionnement. Ce n’est pas de trop vu le monde accueilli.

L’équipe a été formidable. Il y a toujours un problème, une solution à trouver... Il y a aussi des mécontents, trop de bruit, trop de monde... Il est vrai que nous avons rencontré un grave problème d’acoustique qui perturbait le confort et le repos. Il a fallu sans cesse expliquer, mais aujourd’hui c’est réparé, on repart sur de bonnes bases.

que l’inverse ! Nous allons en tirer les

Réouverture le 12 février... Avec des nouveautés ?

et Salins s’inscrit bien dans cette

Le bruit sera réduit de 2,5 fois et nous avons amélioré le confort dans les douches. Nous avons fait les travaux d’entretien courants et surtout l’équipe s’est reposée !

L’objectif est de confirmer la bonne première année, de rester proche de la clientèle et des curistes. Ces derniers demandent beaucoup d’attention ! Nous ouvrirons un peu plus tôt le dimanche matin à 9 h 30.

dynamique. Je suis très content pour

enseignements pour cette nouvelle année. Nous avons pérennisé 5 postes et embauché une dizaine de personnes.

C’est ma plus grande satisfaction. Le thermalisme et le bien-être sont porteurs

l’équipe et je les remercie encore pour leur travail. Les Salinois peuvent être fiers de leurs nouveaux thermes...”

Association

Althaïr est-elle en danger si elle perd son contrat aidé ? À Salins, La Cabiotte et Althaïr sont deux associations qui se différencient par leurs activités. Elles cherchent toutes deux à évoluer, notamment Althaïr, si son contrat aidé venait à être supprimé…

Il est parfois bon de revenir un peu à ses rêves d’enfant et de voir le monde autrement. C’est en tout cas l’ambition de l’association La Cabiotte. Un lieu propice à la réflexion commune, bien ancré sur le territoire où les bénévoles partagent talents, passions, savoir-faire et l’envie de transmettre. Ici, chacun peut s’investir comme bon lui semble pour participer ou proposer des activités. Des activités manuelles jusqu’aux projets divers et variés, tout peut prendre vie tant que cela peut permettre d’échanger, de dynamiser et de concrétiser les idées. Un jardin collectif participatif, tant rêvé par la présidente de l’association, Nathalie Mathieu, pourrait voir prochainement le jour suite à la manifestation d’une personne pour devenir référente.

Un exemple qui illustre “les compétences à valoriser pour les mettre au service du territoire et de la population. L’idée est aussi de créer un café-restaurant solidaire pour se donner les moyens d’embaucher, d’avoir des ressources propres et aller vers un modèle économique viable” souligne la présidente de l’association qui a pu lancer l’association grâce à des subventions de la municipalité de Salins et du Conseil départemental. En parallèle, une

demande d’agrément pour un espace de vie sociale auprès de la CAF permettrait de travailler davantage sur la parentalité et les relations intergénérationnelles, tout en allant aussi vers la création d’un poste.

“Nous n’aurons pas suffisamment de ressources pour embaucher quelqu’un” La deuxième association qui partage les mêmes locaux que La Cabiotte et la même présidente Nathalie Mathieu est Althaïr. “La créatrice de l’époque avait eu pour idée de créer ce qui se fait à La Cabiotte mais finalement la structure a évolué vers des activités socioculturelles. Elles sont encadrées par des professionnels et nous avons une salariée en contrat aidé à mi-temps, nous espérons pouvoir la garder mais le gouvernement a décidé de limiter ces contrats… Même si Althaïr est une association qui se porte bien au niveau de son activité et de son budget suite à nos derniers efforts, si nous perdons ce contrat aidé, nous n’aurons pas suffisamment de ressources pour embaucher quelqu’un. Nous souhaitons faire évoluer Althaïr, soit en allant vers un mode de partage pour déve-

La présidente des associations, Nathalie Mathieu à droite avec Brigitte Barbier, embauchée en contrat aidé.

lopper la vie associative, soit en changeant de statut. L’urgence est de trouver un modèle économique qui permet de mutualiser les moyens humains, techniques et permettre de garder les deux activités qui sont complémentaires. L’une fait intervenir des F.P bénévoles et l’autre des professionnels…”.

Les associations sont au 73 rue de la République à Salins-les-Bains. La Cabiotte : 06 73 75 32 49.

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face de la zone des Épenottes, du Funérarium de Dole, et à la réhabilita­ tion de nombreux immeubles dolois.

Dès ses débuts en 1964, la société Grzelczyk s’est spécialisée dans la vitre­ rie/miroiterie. En 1991 elle diversifie son activité dans la fabrication et la pose de menuiseries en ALU et PVC. “On doit, en effet, notre longévité à notre capacité de nous diversifier et nous adapter à l’évolution de notre métier”, explique Michel Grzelczyk. Le travail sur place en atelier, en standard ou sur mesure, permet de fabriquer

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le plus c’est la satisfaction du client” ajoute Michel Grzelczyk. Pour le secon­ der dans son activité, dans la gestion commerciale et le conseil apporté aux clients, son épouse Guylaine a rejoint la société ces dernières années. Un couple de professionnels qui répond aux exigences avec des produits de qualité, des conseils avisés et un respect des délais. De sérieux atouts qui permettent aujourd’hui à la société

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Adrien Lavier adjoint au maire de Salins

Le “p’tit” Lavier comprend vite !

Il est jeune, encore en formation, c’est un jeune élu, encore en formation... Novice pour autant ? Pas sûr... Rencontre...

Vous êtes un pur produit salinois ?

Oui c’est le moins que l’on puisse dire. Mes arrières grands-parents se sont installés ici à Salins en 1929 pour ouvrir la pâtisserie Lavier rue de la Liberté. Si la pâtisserie n’existe plus, j’habite encore l’immeuble familial dans ce quartier Saint Maurice que j’aime tant.

Quelle est votre situation personnelle ?

J’ai 27 ans, je suis sans emplois, car après une maîtrise de droit public à Besançon, je prépare le concours de professeur des écoles. J’aime l’astronomie, la science et les sciences humaines, la sociologie... Je suis élu depuis 2014 à Salins, j’avais alors 23 ans.

Comment êtes-vous venu à la politique ?

Dès 2002 via le conseil municipal des jeunes. Une bonne école dont je me suis occupé ensuite jusqu’en 2012. Pour moi, la politique c’est le bien commun, l’intérêt général, le souci des autres. La volonté de vivre ensemble. Je suis plutôt de gauche, j’ai été déçu en 2017 car j’étais soutien de Benoît Hamon. Le résultat ne fut pas terrible. Cela ne m’empêche pas de poursuivre mon travail d’élu à la mairie de Salins aux côtés de Gilles Beder. Il est venu me chercher en 2013 pour rejoindre une nouvelle équipe plurielle pour Salins. J’ai été séduit par le personnage, par son discours, par sa vision à long terme et sa volonté de sortir Salins de ce fatalisme ambiant. Pour moi il n’y a pas de fatalité mais toujours des moyens d’agir pour faire évoluer les choses.

Que retenez-vous de la victoire de 2014 ?

Le soir même ? L’incroyable déception de nos adversaires, le cataclysme pour eux ! C’était surréaliste. Je n’ai pas réalisé tout de suite. J’ai souvenir d’une belle campagne avec un foisonnement d’idées. Je retiens que l’on ne peut pas se permettre d’avancer seul dans ses clivages. Dans ce sens, cette équipe plurielle me plaît. Même si cela n’est pas simple tous les jours.

Que retenez-vous alors de ces premières années ?

Cette relation humaine est passionnante. C’est ma première grande expérience, je découvre, j’apprends... Je ne doute pas trop, je suis sur le terrain.

C’est un peu normal en tant qu’adjoint aux travaux, à l’urbanisme, à l’environnement et à la démocratie locale. L’opposition ? Elle est nécessaire pour se remettre en cause mais je préférerais une opposition qui analyse et qui propose. Pour l’heure ce n’est pas vraiment cela, ce manque de rationalité me déçoit.

Quels projets retenez-vous depuis le début du mandat ?

Les travaux dans les écoles. C’était indispensable et on continue en 2018. Cela touche toute la population, les enfants surtout, c’est l’avenir de Salins.

Ensuite il y a l’îlot “Princey” qui se prépare. Un îlot test dans le cadre de la revitalisation du centrebourg. La rue de la Liberté est l’axe prioritaire avec des logements vacants, de l’insalubrité.

Vous n’évoquez pas les thermes ?

Nous avons pris le train en marche. C’est un projet

Adrien Lavier, adjoint au maire de Salins

collectif. Nous avons fait le nécessaire pour que cet établissement soit rentable tout de suite. Nous avons gagné un sacré pari. C’était important de rassurer les Salinois. Il faut maintenant que les thermes soit plus profitables encore à l’ensemble de la ville.

Aux commerces, aux restaurants, aux hôtels, aux hébergeurs...

reprenne pour créer des emplois. C’est un tout. Je suis confiant mais nous devons rester vigilants. C’est à nous élus de défendre ce territoire, à nous de fixer le cap et de se donner des moyens. Chaque élu a sa mission, on mène tout de front. C’était la condition pour décoincer la situation et avancer.

Que pensez-vous du projet “Salins 2025” ?

Ils sont nombreux ! La rue de la Liberté, le carrefour Barbarine, la phase 4 des écoles, les portes de ville (tours et remparts), les berges de la Furieuse, la rénovation du parc des Cordeliers... Pour moi 2018 c’est aussi la concertation, la démocratie locale... Les Salinois commencent à comprendre qu’ils peuvent participer au montage des projets. La récente cérémonie participative des vœux fut dans ce sens une vraie réussite. On doit aussi communiquer plus pour montrer que la ville avance, que nous sommes dans une spirale positive et dynamique.

Le plus grand bien ! On se projete... C’est une opportunité pour la ville, c’est un nouvel élan. Cela tombe à point nommé et ça donne de nouvelles ambitions à la ville. On verra en 2025 mais cela avance. Nous avons des moyens d’inverser la courbe démographique et offrir aux Salinois le cadre de vie qu’ils demandent. Dans ce sens, le plan de rénovation des logements avec des aides incitatives est intéressant.

Il faut réparer et rénover la ville pour attirer de nouveaux habitants, des entreprises... et mieux accueillir les touristes.

Salins a de réels atouts ?

Bien sûr ! Des atouts à valoriser plus encore. C’est une ville pleine de vie ! Les thermes, la Saline, le Casino... sont des locomotives mais il faut plus encore. Que les commerces se maintiennent, que l’économie

Quels sont dans votre domaine les projets 2018 ?

Vous sentez-vous chanceux ?

Oui je suis conscient de la confiance que m’accorde le maire Gilles Beder. Je suis le plus jeune de cette équipe qui me soutient et m’aide beaucoup. Je fais de mon mieux pour satisfaire les Salinoises et Salinois et répondre à leurs attentes.

Mikaël Yanardag - MyProduction

“On ne s’interdit pas de progresser encore...”

A 18 ans, tout juste le bac en poche, Mikael Yanardag crée seul MyProduction, une agence événementielle en 2013 à Salins-les-Bains, là où il a grandi. Aujourd’hui, cinq collaborateurs l’ont rejoint, ils ont ouvert une antenne à Lons-le-Saunier et MyProduction organise aussi des salons de proximité comme à Bletterans le 3 et 4 mars prochains.

C’est vrai qu’il est jeune Mikael Yanardag, très jeune... Normal il a 24 ans et pourtant déjà cinq années d’expérience derrière lui. Cinq années intense débutées en août 2013... “Je me souviens encore de ce matin là, le 8 août exactement, la pire date pour lancer une nouvelle boîte ! Juste un bureau, un téléphone... J’étais seul, insouciant...” se rappelle Mikael.

Une enfance salinoise formatrice Le jeune entrepreneur ne s’installe toutefois pas en terre inconnue, lui qui a grandi aux HLM de la gare à Salins : “un quartier où il ne se passait pas grand chose pour les jeunes. Avec mes copains français, marocains, tunisiens, algériens... nous avons créé «Les jeunes en avant» une association pour monter des spectacles. On avait 12/13 ans.

On a fait de petits shows dans les caves des immeubles, après dans une petite salle de quartier et finalement en 2011 on a organisé un grand show à la salle des fêtes de Salins, il y avait 1 500 spectateurs... Voilà comment je me suis passionné pour la production de spectacles, pour la gestion

d’équipes, pour la communication...” explique Mikael Yanardag.

Une belle diversité de services....

Ce dernier ne tergiversera pas longtemps, apprend vite et progresse vite par ses propres moyens. Un premier salarié six mois après, puis 2, puis 3... et aujourd’hui 5 collaborateurs. MyProduction est une agence de communication qui accompagne ses clients dans leur stratégie digitale, numérique et print. Mais aussi dans leur développement et leur dynamique grâce à la compétence événementielle de l’agence et à l’organisation de salons de proximité à Salins, à Cousance, en mars à Bletterans et en septembre prochain à Arbois. “C’est cet ensemble qui fait notre force. Nous sommes à la fois communication et événementiel. La valorisation de nos clients est notre priorité. Nous organisons par exemple des salons de territoire et de proximité avec des stands au tarif abordable pour permettre à nos clients et aux entreprises locales d’exposer.

Nous organisons ces événements en collaboration avec les collectivités locales, ça marche très bien.”

Mikaël Yanardag (au centre, veste noire), avec son équipe.

Une équipe jeune tournée vers l’avenir Installée à Salins, maintenant aussi à Lons, l’avenir de MyProduction se joue-t-il encore ici à Salins ?

Forte de son évolution, de la jeunesse de son équipe, d’un fonctionnement collectif et partagé...

MyProduction ne s’interdit pas, en effet, de lorgner plus loin. “Je n’ai pas peur de dire que j’ai de l’ambition, pour moi et mes collaborateurs. Nous avons un plan de développement car je souhaite que MyProduction progresse encore. Que nous apportions de la nouveauté, une nouvelle dynamique à

l’échelle de la Franche-Comté. Je reste très attentif aux éventuelles opportunités...” conclut Mikael Yanardag. En attendant, MyProduction s’apprête à fêter son 5e anniversaire et nous réserve de belles surprises pour septembre... normal quand on est des spécialistes de l’événementiel. “Cinq ans ce n’est pas beaucoup, mais on est très contents de les fêter, le moindre événement nous contente !” rajoute Mikael.

MyProduction, 65 rue de la République à Salins - 73 rue Victor Puiseux à Lons-le-Saunier - MyProduction.fr bonjour@my-production.fr - Tél. 03 84 52 27 45

18 Arbois

Arbois-Poligny-Salins n°5 - Février 2018

Bernard Amiens, Maire d’Arbois Mon année 2017…

Mon année 2018…

Pour moi, 2017 était une année de transition politique. Chacun était en attente de changement, une année instable avec de nombreux bouleversements. Pour moi l’année de la fusion Arbois, Poligny, Salins cœur du Jura, une recomposition des gouvernances, un temps important d’adaptation pour nous élus. On gère les grands équilibres financiers au gré des décisions de l’Etat qui affiche des finances peu glorieuses. Nous sommes tenus de revoir les ambitions et les prétentions, de privilégier l’essentiel. A Arbois, nous sommes sur le même budget en 2018 qu’en 2008. Pas de recettes complémentaires mais des charges en progression. Les problèmes majeurs sont économiques, on tente de soutenir les projets de développement qui génèrent de la plus-value.

Nous avons, en 2017, travaillé à la construction de la nouvelle caserne de pompiers et à la nouvelle gendarmerie deux équipements durables pour Arbois. On répond ainsi en terme de sécurité et de délinquance de proximité. Les travaux des casernes débuteront en 2018.

Nous espérons par ailleurs solutionner la question de la circulation dans les rues d’Arbois. Le transit est insupportable, cela concerne 5 500 véhicules par jour. C’est du bruit, de la poussière, de l’insécurité… Une énorme nuisance qui perturbe les Arboisiens et les touristes en été. Le projet de rond-point à l’entrée de la zone de l’Etole pour rejoindre la RN83 est donc devenu indispensable. Il sera utile à tous. On s’occupe de le rendre réalisable… Reste à mettre tout le monde d’accord : ville d’Arbois, Communauté de communes, Etat, Département…

2018 verra aussi la suite du dossier assainissement pour supprimer les effluents non épurés dans La Cuisance, c’est une question d’ambition et de volonté. Une importante opération voirie est par ailleurs programmée. Côté culture je me réjouis de l’aménagement de la salle du tribunal en une salle de concerts et de conférences. Un beau projet pour l’accès à la culture.

Bernard Amiens, Maire d’Arbois

“HESTUR, CHEVAL EN TERRE D’ISLANDE”, PHOTOGRAPHIES DU 1ER AU 28 FÉVRIER 2018 SALLE D’EXPOSITION HÔTEL DE VILLE

L’exposition se compose de deux séries de photographies : la série “Hestur” et la série “Islande, tour d’horizon”. La première est exclusivement consacrée au cheval islandais, tandis que la seconde présente l’Islande, ses paysages et sa faune.

Samy Berkani est un photographe nature basé à Lyon et exerçant dans le Jura.

Entrée libre du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h 30.

Permanence de l’artiste les samedis et dimanches de 10 h à 17 h.

Vernissage samedi 3 février à 18 h - entrée libre.

Question circulation et nuisance, faut pas rêver…

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20 Des villages au cœur du Jura

Aumont à la croisée des chemins Aumont est situé à 10 km de Poligny, d’Arbois et de Mont-sous-Vaudrey sur la D905 au croisement de la D9, ex-chemin de grande communication reliant Salins-les-Bains à Pierre-de-Bresse. Un village à la croisée des chemins comme on dit…

Sandrine Verjus, secrétaire de mairie et Yves Décoté maire

Aumont est un de ces villages que l’on ne peut pas rater. C’est sur la route, là en l’occurrence sur la D905 qui relie Mont-sous-Vaudrey à Poligny. Un passage incessant qui profite encore à quelques commerces sur la place. Une boulangerie, un café-restaurant et un boucher. Le garagiste s’est installé un peu plus haut dans des ateliers flambant neufs. Par ailleurs, quelques artisans sont encore présents au village : plaquiste, maçonnerie, charpente, terrassement, revêtement, coiffure à domicile, graphiste, espaces verts, cuisiniste, minéraux fossiles, élagage… côté agriculture on dénombre encore 8 exploitations, contre une quarantaine après-guerre, dont un apiculteur et un chevrier. Côté loisirs, Aumont est le fief de Jo Bardoux, une artiste reconnue et le couple Moreau accueille les touristes dans leur gîte où il élève des chevaux comtois. Et pour finir Aumont est fier de son agence postale qui fonctionne depuis 12 ans. Elle est installée à la mairie, lieu de rencontre avec Yves Décoté, maire et Sandrine Verjus, secrétaire.

Une belle situation géographique Yves Décoté est élu depuis 1995 et maire du village depuis 2001. Il est aussi vice-président à la Communauté de Communes depuis 2004. Au Comté de Grimont et maintenant à Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura, il est vice-président en charge de l’environnement et de l’énergie. “Nous sommes 470 habitants, une quinzaine de plus au dernier recensement, et nous vivons dans un village très plaisant à la jonction de belles terres agricoles : le Val d’Amour, la Bresse, le Revermont et le vignoble du Jura… Les habitants travaillent majoritairement à Arbois et Poligny où ils font aussi leurs courses…” explique Yves Décoté.

Une école et bientôt une crèche…

Les enfants du village vont à l’école à Montholier, le village voisin, pour les CM1 et CM2 et restent à l’école à Aumont les enfants de la maternelle, du CE1 et CE2. L’accueil pour la cantine et la garderie est resté à Aumont. Le groupe scolaire Jules Prost a été rénové ces dernières années, mais le nouveau projet qui pourrait voir le jour en septembre 2018 est une crèche communale dans l’ancienne maternelle. “Nous espérons, avec des aides de la CAF, pouvoir accueillir une douzaine d’enfants dans un premier temps avec deux personnes pour encadrer et peut-être quatre par la suite… Il y a un besoin. Travailler pour l’avenir c’est toujours intéressant. Je souhaite simplement que l’on garde cette

Sandrine Verjus : postière, banquière, secrétaire, confidente…

“J’aime tout ce que je fais… Je consacre moitié de mon temps à Aumont et moitié à Arbois à la Communauté de Communes où je m’occupe du programme européen leader. Une diversité très intéressante et très enrichissante. A Aumont où j’habite, je suis secrétaire de mairie et je m’occupe de l’agence postale quatre après-midi et un matin par semaine.

Je vois plein de monde, c’est très agréable. Ici, c’est un peu la maison des services, on aide pour internet, les tablettes, les démarches administratives… ”

qualité de vie au village. Que le tissu local reste présent…

Nous n’avons pas de possibilités de constructions nouvelles, alors mon objectif est de maintenir les services pour garantir le maintien des habitants” explique M. le Maire.

Quelques associations Aumont abrite encore quelques associations : l’association foncière, l’association de chasse qui aide à entretenir les chemins dans la forêt communale, le comité des fêtes qui gère la pêche communale, une section gymnastique, et une association de parents d’élèves “Le son des écoles”.

JUSTE UN PEU D’HISTOIRE Au temps de l’empire romain, ce village semblait se trouver au nord de l’emplacement actuel, au lieu-dit appelé “Châtillon”, en témoignent les nombreux débris d’habitations romaines recouvrant le sol. La voie reliant Tavaux à Poligny traversait cette agglomération. Ce déplacement, peut-être au milieu du XIVe siècle pourrait être une conséquence de l’invasion des Sarrasins ou de la peste écrit Rousset dans son dictionnaire des communes. C’est vraisemblable car le début de la construction de l’église perchée sur une éminence remonte à cette époque, ce qui pourrait confirmer. Elle est dédiée aux saints martyrs Ferréol et Ferjeux. La charte la plus ancienne qui fasse mention de cette localité remonte à 1145. Propriété des souverains de Bourgogne, elle dépendait de la prévôté de Grozon. Donné à Renaud de Poligny par le comte de Bourgogne, ce fief fut ensuite transmis aux Dieulefit, Hugues Dieulefit se qualifiant de seigneur d’Aumont en 1326. Sa fille Jeanne en hérita. Par son mariage avec Jean de Montrichard, la terre d’Aumont passa dans cette famille et, jusqu’à la révolution, se transmettra de père en fille. C’est ainsi que parmi les seigneurs d’Aumont figurent les familles Fauquier, de Villelume et de Bauffremont. Charles-Roger de Bauffremont (17151793) fut le dernier. Un autre fief dit du “Réal” était attaché au précédant. Un sieur Langlois en fut le dernier possesseur.

Au XVIIIe siècle, la commune d’Aumont fut érigée en chef-lieu de prévôté, lui accordant une certaine notoriété. D’importants incendies ravagèrent le village au XIXe siècle, en 1833, 1841, 1849 et 1851 notamment.

Thierry Laurent

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SEUL JOURNAL DÉDIÉ ET DISTRIBUÉ DANS LES 66 COMMUNES DE LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES “ARBOIS, POLIGNY, SALINS, CŒUR DU JURA” Il est distribué avec le journal “Pays Dolois” dans 181 communes et avec le journal “Pays de Lons” dans 124 communes

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Printemps 2018

Alexandre DEBROT - © Pays de Lons / Pays Dolois

Parution 5 mars

Au sommaire

• Immobilier : nos conseils pour investir

• Conctruction : des artisans locaux à votre service

• Habitat intérieur : nouveautés et tendances 2018

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