Pays Dolois 226

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N°226 JUIN 2020

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Pays Dolois n°226 - juin 2020

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“A Dole, l’union sacrée entre l’hôpital public, la cli­ nique privée et les professionnels de santé libéraux a très bien fonctionné. Nous avons pu rapidement agir ensemble pour transférer l’activité chirurgie à la clinique afin de laisser place à la filière Covid avec 109 lits disponibles. L’ensemble de la commu­ nauté hospitalière est à remercier pour son enga­ gement. Les soignants mais aussi les fonctions techniques et logistiques qui sont très importantes, c’est une globalité. Nous avons su faire face à des circonstances inattendues, je reste confiant en nos capacités pour gérer au mieux les suites de cette pandémie”. Gilles Chaffange, Directeur général du Centre Hospitalier Louis­Pasteur à Dole

MERCI à tous les commerces dits essentiels qui sont restés ouverts pour assurer notre quotidien MERCI aux routiers, aux livreurs… qui ont assuré les livraisons

Vous avez une maison, un appartement, une cave, un grenier, un garage, un local commercial ou simplement des objets encombrants

MERCI à tous les soignants en hôpital ou en médecine de ville qui ont fait face à une situation sanitaire subite et violente…

MERCI à tous les élus, en ville et dans les villages qui sont restés au plus proche de la population et ont œuvré pour le quotidien de chacun MERCI à toutes les collectivités et leurs agents qui ont assuré la continuité du service public

MERCI à nos confrères du Progrès et de La Voix du Jura qui ont continué à diffuser l’information MERCI… UN GRAND MERCI à tous ces bénévoles qui ont apporté leur aide aux soignants, qui ont confectionné masques ou autres éléments de protection… Demain n’oublions pas NOS RESTAURANTS ET BISTROTS qui auront besoin de votre soutien tout comme l’activité touristique que nous devrons soutenir cet été...


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JEAN-BAPTISTE GAGNOUX - MAIRE DE DOLE

“Cʼest une large validation des Dolois qui confirme une relation apaisée et de confiance...” Vous venez d’être élu Maire de Dole par le Conseil municipal le lundi 25 mai après une élection dans les urnes le dimanche 15 mars. Que retenez-vous de cette longue période marquée par un confinement de la population ? Je retiens une élection le dimanche 15 mars dans un contexte très particulier où nous maîtrisions alors mal l’évolution du virus. Je retiens aussi un confinement total deux jours plus tard, le mardi 17 mars. Deux situations et des émotions bien différentes. Le confinement ça change tout ! Le Conseil municipal d’installation est annulé, pas d’élection du maire, ni des nouveaux adjoints. Je poursuis alors avec les élus en place qui prolongent leur mandat. Au final, une drôle d’élection suivie d’une crise sanitaire inattendue et inédite. Une situation grave qui nous oblige alors à une forte réactivité. Comment s’est opérée la suite ? Dans l’urgence, nous avons mis en place une gestion du confinement pour réagir au plus vite afin de protéger la population. Nous mettons alors en place deux réunions de crise par jour avec les services de la Ville de Dole et du Grand Dole. Nous avons pris la mesure de l’ampleur du phénomène avec une absence totale de perspectives dans le temps. Nous sommes allés chercher masques, gel, blouses, gants… tout ce que l’on pouvait trouver pour les soignants et les services à domicile. Globalement le confinement s’est bien passé à Dole, bien passé à L’hôpital et dans nos services d’accueil des personnes âgées. Nos services ont fait un excellent travail, parfois dans des situations un peu délicates au départ. La plus grande anxiété est venue du déconfinement. Par la peur des habitants, par l’incertitude, par une peur légitime mais parfois excessive… Nous avons écouté et rassuré. Personnellement que retenez-vous ? Je retiens une expérience paradoxale, forte et si particulière. On ne faisait plus que cela ! Nous

avons pu mesurer aussi l’échelle du temps qui s’écoule différemment. Comment se situe la ville de Dole aujourd’hui ? Plutôt bien mais c’est un peu tôt pour le confirmer. Les impacts pour notre seule collectivité sont mesurés et cela ne change pas fondamentalement nos perspectives. Quel sera le contexte social, économique et financier en 2021 ? On verra à ce momentlà. C’est la situation en dehors de la collectivité qui fixera nos limites et nos actions. Nous mesurerons alors les conséquences du confinement : légères, importantes ou catastrophiques ? Vous restez donc très attentif ? Oui bien sûr ! Nous restons très vigilants et en même temps nous devons anticiper l’avenir, la reprise progressive de l’activité. Nous sommes très attentifs aux commerces, restaurants et entreprises qui reprennent du service. Pour le reste, concernant nos propres activités, j’ai demandé que l’on soit prêt à tout relancer dès que nous y serons autorisés. Dès que l’on peut faire, on fait ! Espérons que les protocoles ne seront pas trop contraignants, car à ce jour ils le sont ! Depuis le 11 mai et le 2 juin, l’activité reprend, je veux rester confiant. La rentrée de septembre sera importante ? En effet, nous nous mettons dans la perspective d’une reprise normale à la rentrée de septembre. C’est bien évidemment un vœu soumis à l’évolution de la situation sanitaire. La rentrée de septembre à Dole, c’est la culture, le forum des associations, les journées européennes du patrimoine, le week-end gourmand du Chat Perché… Tout le monde doit se retrouver dans de bonnes conditions et notre mission c’est d’anticiper pour mieux accompagner. C’est aussi la rentrée scolaire, il sera important que chacun retrouve de bonnes conditions pour revenir à un rythme normal. Pour revenir à votre élection et ce nouveau mandat qui débute, la part dédiée aux investissements est moins importante que lors des précédents mandats. Se dirige-t-on vers un mandat plus humain ?

Jean-Baptiste Gagnoux

Je ne fais pas d’opposition entre le relationnel humain et les investissements, les aménagements. C’est normal à l’échelle du temps qu’il y ait des moments forts d’impulsions et des temps avec moins de dépenses. Il y a encore beaucoup à faire dans les écoles, les crèches… On réalisera la ligne Grévy, le parc urbain… Tout cela sera lié au contexte. Peut-être devrons-nous nous adapter pour répondre à d’autres priorités. Les Dolois s’interrogent sur la réalisation du cinéma rive gauche. C’est un projet lourd et compliqué qui ne dépend pas que de la Ville de Dole. Pour autant, on n’a jamais été aussi prêt de débuter. Je pense que cela interviendra au deuxième semestre. Pour l’heure tout va bien, on avance. Vous aviez évoqué lors de nos derniers échanges en mars l’idée d’un nouveau projet lié à Louis Pasteur pour favoriser l’attractivité de la ville. Qu’en est-il aujourd’hui ? Oui en effet, c’est un projet que je souhaite ouvrir à la réflexion. Une rénovation du musée qui associe l’histoire de la Ville de Dole, de la science et de Louis Pasteur. Trois axes importants pour notre ville. La situation que nous traversons renforce encore l’image de Louis Pasteur, de la science, de la santé, de la recherche. Nous avons, je pense, une belle carte à jouer à l’avenir dans ce domaine. Le Grand Dole renouvelle, après les élections municipales, son bureau. Serez-vous plus investi ? Oui je souhaite une implication personnelle plus forte au Grand Dole. Pour moi, ce qui est important, c’est l’équilibre entre les communes. Chaque commune doit être partie prenante et jouer un rôle. Pour moi, c’est un ensemble avec une ville centre qui impulse. Je souhaite aussi que les habitants comprennent mieux ce qu’est l’intercommunalité, ses

MARYLINE MIRAT - ADJOINTE

“Cʼest une belle confiance que le maire mʼaccorde…” Maryline Mirat a été nommée par Jean-Baptiste Gagnoux adjointe à l’environnement et à l’enseignement supérieur. Nouvelle élue, elle ne cache pas sa satisfaction et sa volonté d’apporter une belle partie de son dynamisme. Rencontre... Mme Mirat, comment vous présenter ? Maryline Mirat, j’ai 39 ans et je suis cadre de l’éducation nationale. Je suis mariée et j’ai trois enfants. J’ai suivi mes études à Dole au collège Ledoux et au lycée Duhamel. J’ai rejoint ensuite l’IUT de Besançon et pour finir l’Institut d’études politiques à Aix-enProvence. J’ai travaillé 10 ans au lycée Duhamel à Dole, 4 ans au lycée du bois à Mouchard avant de rejoindre Lons-le-Saunier. En famille, nous sommes très investis dans la vie Doloise au sein de plusieurs associations, tennis, water-polo... Pourquoi cet investissement en tant qu’élue ? J’avais envie de suivre le programme de Jean-Baptiste Gagnoux. Nous nous sommes rencontrés et nous avons rapidement trouvé de bonnes raisons de poursuivre ensemble, je suis ravie !

A peine élue et déjà adjointe ? C’est une belle confiance que le maire m’accorde. En plus deux belles délégations, l’environnement et l’enseignement supérieur. De quoi faire ! Pour ce qui est de l’environnement, qu’elle est votre vision ? L’environnement est un thème à la mode... c’est dans l’air du temps, en revanche les modes changent et l’écologie demeure un enjeu commun dans un environnement protégé par et pour tous. Je suis pour une écologie efficace et pragmatique, pas une écologie de symboles, mais pour une écologie de résultats. La ville et l’agglomération agissent déjà, il faut poursuivre en soutenant les initiatives citoyennes et des entreprises. C’est un ensemble. Il y a une prise de conscience, mon objectif est d’accompagner, de soutenir. L’environnement c’est tout le temps, c’est la politique des petits pas, un tra-

actions, son importance. Le tourisme et l’enseignement supérieur me semblent être deux axes importants à développer. Maintenant élu maire, que ressentez-vous personnellement ? Cette élection permet de refermer la parenthèse de trois ans où les Doloises et les Dolois ont pu observer et mesurer mes capacités à assurer la fonction. Le juge de paix le plus légitime c’est le vote de la population ! Cette élection confirme une relation apaisée et de confiance, une relation constructive entre les Dolois et leur maire. Si cela est une satisfaction, cela nous oblige et nous conforte tout à la fois ! Je mesure pleinement le parcours effectué ces dernières années, un parcours atypique mais particulièrement enrichissant ; il faut ressentir les choses et porter des projets concrets afin de permettre à la ville d’avancer. Une nouvelle équipe de 10 adjoints m’accompagnera dans cette tâche. Chacun aura un rôle important à jouer, je veux des élus au travail. Il y a beaucoup de choses à faire et je pense que nous ne pouvons pas diriger une ville à deux ou trois. Nous sommes prêts pour les Doloises et les Dolois, nous saurons nous adapter pour le bien de tous.

CONSEIL MUNICIPAL DE DOLE LES ADJOINTS 1re Adjointe : Isabelle Mangin, adjointe en charge des ressources humaines, des formalités administratives et de la vie de l’institution 2e adjoint : Mathieu Berthaud, adjoint en charge du logement, du cœur de ville et de l’occupation du domaine public 3e adjointe : Sylvette Marchand, adjointe en charge des sports 4e adjoint : Stéphane Champanhet, adjoint en charge de la proximité, de la vie des quartiers, des bâtiments municipaux et de la sécurité 5e adjointe : Justine Gruet, adjointe en charge des politiques liées à la santé, au handicap et au lien intergénérationnel 6e adjoint : Daniel Germond, adjoint en charge de l’attractivité de la ville et des finances 7e adjointe : Frédérik Dray, adjointe en charge des politiques en faveur de la parentalité, de la petite enfance et des affaires sociales 8e adjoint : Philippe Jaboviste, adjoint en charge de la voirie, des travaux et des marchés publics 9e adjointe : Maryline Mirat, Adjointe en charge de la transition écologique et de l’enseignement supérieur 10e adjoint : Alexandre Douzenel : adjoint en charge de l’évènementiel, de l’animation, de l’innovation et du numérique Maire déléguée de Goux : Isabelle Girod

LES CONSEILLERS DÉLÉGUÉS vail permanent. Nous parlerons de consommation, de mobilités, de déplacements doux... Que peut-on attendre de l’enseignement supérieur à Dole ? .On peut s’attendre à maintenir et à valoriser une offre déjà intéressante mais peut-être encore méconnue. N’oublions pas que nous accueillons près de 1000 étudiants à Dole. Ils vivent ici, ils participent à la vie doloise... je souhaite dynamiser, favoriser l’entraide via l’association DoleSup. J’imagine par ailleurs que notre situation géographique entre Dijon et Besançon peut nous ouvrir de nouvelles perspectives, une nouvelle offre de formations. Je pense finalement que la jeunesse est un bon lien entre l’environnement et l’enseignement supérieur, c’est l’avenir !

Patricia Antoine : Conseillère municipale déléguée en charge des seniors Jean­Pierre Cuinet : Conseiller municipal délégué en charge de la vie associative Isabelle Delaine : Conseillère municipale déléguée en charge des déplacements doux et des mobilités Nathalie Jeannet : Conseillère déléguée aux affaires scolaires Jean­Philippe Lefèvre : Conseiller municipal délégué en charge des politiques culturelles, patrimoniales et des relations internationales Mohammed Mbitel : Conseiller municipal délégué en charge des projets urbains et d’aménagements Catherine Nonnotte­Bouton : Conseillère municipale déléguée en charge des espaces verts et de la sécurité des établissements recevant du public Jean­Michel Rebillard : Conseiller municipal délégué en charge de l’accessibilité, des affaires foncières et immobilières JP. Fichère : rapporteur général du budget


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Une garantie produc te locauxurs à 70 k à la ronm de

Avenue Jacques Duhamel et maintenant à Choisey face à Cora

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 215

Le Relais des Producteurs

ouvre une deuxième boutique à Choisey…

Avec ses produits locaux de grande qualité, certains proposés à la vente en vrac, Le Relais des Produc­ teurs fait la part belle aux petits producteurs locaux. Déjà installé avenue Duhamel à Dole, Le Relais des Producteurs ouvre une deuxième boutique à Choisey afin d’accueillir un drive à l’avenir… Le Relais des Producteurs porte bien son nom. L’idée du magasin ? “Réunir en boutique des produits de Bourgogne Franche­Comté. Rien n’est comparable avec ce qui existe ailleurs sur le marché. Ce ne sont que des produits de petits producteurs locaux et de très bonne qualité. Cela représente environ 70 fournis­ seurs” explique Emmanuel Garnier. Viandes, légumes, charcuterie et laitages sont ainsi pro­ posés, mais aussi des bières, gourmandises, vins… “Nous rentrons régulièrement de nou­ veaux produits. Si la moitié sont bio, il n’y a

pas que ces articles qui comptent. Il vaut mieux acheter local et raisonné que choisir des pro­ duits venant de beaucoup plus loin…”. Le vrac : l’achat malin… La vente en vrac est ici de plus en plus dévelop­ pée. “Nous développons le zéro déchet et le zéro emballage. Les clients viennent avec leur(s) contenant(s) ou en achètent sur place”. Produits ménagers mais aussi pâtes, lentilles, quinoa, noix, noisettes, huiles… sont proposés en vente sous ce principe.

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Pays Dolois n°226 - juin 2020

UniDole

Des chèques cadeaux pour les soignants de l’hôpital C’est une initiative ‟made in Dole”, qui a éclos dans la tête de Fany Chedevergne pendant la période du confinement. Il s’agit d’apporter une aide matérielle aux soignants de l’hôpital Louis Pasteur pour les services qu’ils ont rendus et qu’ils continuent de rendre à la population, en leur offrant des chèques cadeaux. Les Unikadole, la trouvaille doloise pour soutenir soignants et commerçants ‟J’ai fait le constat que de nombreuses personnes étaient reconnaissantes vis­à­vis du personnel soi­ gnant de l’hôpital, mais que, hormis applaudir à sa fenêtre le soir à 20 heures, elles ne savaient pas comment le soutenir”, lance Fany Chedevergne, consultante. C’est ainsi qu’elle imagine les Unika­ dole. L’idée est simple, il s’agit de permettre à la population de faire des dons aux soignants qui leur seront délivrés sous la forme de chèques cadeaux, les Unikadole, à utiliser dans les commerces du réseau UniDole. ‟C’est pour s’offrir un petit cadeau­confort, souligne Fany Chedevergne, un

parfum, une bouteille, etc.”. L’association de com­ merçants prend le rôle de banque et de donateur dans le projet, puisqu’elle injecte 1 000 € à ajouter à la somme récoltée.

De gauche à droite : Jacques Péchinot, Fany Chedevergne, Elise Dugois, Céline Vallot, Denis Morizot

elle apporte une petite aide matérielle aux soi­ gnants de l’hôpital Louis Pasteur, mais elle contri­ bue également à revitaliser les enseignes UniDole en incitant le personnel soignant à venir y dépen­ ser ses chèques cadeaux.

Des boîtes aux quatre coins de la ville Pour réaliser ce don, des boîtes en carton, identi­ fiées par le visuel de l’opération, sont disposées principalement dans les commerces UniDole de la ville. Actuellement, cela représente plus de soixante­dix boutiques. Une vingtaine pourrait rejoindre l’initiative très prochainement. “C’est une proposition gagnant­gagnant”, assure Denis Morisot, le Président d’UniDole. En effet, l’objectif de la campagne de don est double. Non seulement

Une idée bien reçue par les soignants Le projet a été réalisé en partenariat avec l’Associa­ tion sportive et culturelle de l’hôpital. Céline Vallot en est la présidente. ‟Aujourd’hui, le personnel est fatigué. On est à la fin des patients Covid­19, mais ce sont tous les autres services qui reprennent maintenant, avec une charge de travail impor­ tante”. Les Unikadoles ne représenteront pas des fortunes, l’association veut en distribuer au plus

Nature

Jura Nature Environnement fête ses 50 ans Pour fêter son demi-siècle, Jura nature environnement met en avant une Un virage à prendre pour l’avenir cinquantaine d’actions parmi celles que l’association mène tout au long Les 11 et 12 septembre, l’association célébrera offi­ ciellement ses cinquante ans d’existence. Un week­ de l’année. Le 11 et 12 septembre 2020, elle invite toutes les Jurassiennes end qui sera également consacré à penser à l’ave­ et tous les Jurassiens à se questionner sur l’avenir et ce qu’ils souhaitent nir du travail de protection de l’environnement. L’historienne Valérie Chansigaud est invitée pour construire ensemble pour la protection de l’environnement. Le 25 juin 1970 naissait la Fédération de protection de la nature du Jura. Elle est créée par un petit groupe de naturalistes qui alertent sur la pollution de l’air et de l’eau du département. Elle devient la Fédération de défense de l’environnement du Jura, puis, en 2000, Jura nature environnement (JNE) affi­ liée au réseau national France nature environne­ ment. Depuis sa naissance, les questions environne­ mentales et les réponses apportées se sont profondément transformées. La nature est toujours au cœur des actions de JNE, mais elles sont doréna­ vant plus en lien avec l’humain. “Il ne s’agit plus que de la bonne santé de la faune et de la flore, explique Delphine Durin, chargée de mission pour JNE, on est passé à une prise en compte plus large des questions environnementales”. Ainsi, la pollution sonore, la préservation du milieu naturel dans les zones urbaines, ou la réduction des déchets sont entrées dans les préoccupations de l’association.

L’urgence jurassienne Pour Delphine Durin, la priorité aujourd’hui, c’est

E TAT C I V I L NAISSANCES Louis de Damien SAINTHOT et de Sonia VOELCKER, Belmont Léon de Kevin AGENON et de Agathe RICHARD, Champvans Matéo de Simon MOUILLET et de Emilie PICHON, Châtenois Émile de Guillaume MARCHAND et de Mélissa GUERRE, Cramans Cassandra de Cédric ATHIAS et de Régine NGO NYEMB YAMB, Dammartin­Marpain Zoé de Corentin COUR et de Clarisse AGENON, Damparis Nils de Etienne DONY et de Jessica DELHLINGER, Dole Janis de Loïc TOUSSAINT et de Sa ndy CHAGUÉ, Dole

de “réapprendre à laisser plus de place à la nature, car, dit­elle, avec la construction de routes, de contournements, de lotissements, on a grignoté petit à petit tous les espaces, et l’on se rend compte que le bilan n’est pas bon”. Cela dit, le Jura n’est pas dénué de nature et d’es­ paces verts. “Nous avons la chance d’avoir un département qui a développé son tourisme autour de la nature et nous devons conserver cette richesse”, reconnaît Delphine Durin. Outre les changements de priorité, ce sont les modes d’action qui se sont modifiés au fil du temps. Des collectifs émergent dans le paysage écologiste pour prendre en charge des probléma­ tiques nouvelles, sur le changement climatique, le gaspillage alimentaire ou la réduction des déchets par exemple. “Ce sont des structures plus simples à mettre en place mais aussi plus faciles à dissou­ dre”. Si JNE estime qu’il est essentiel de se rappro­ cher de ces collectifs et de travailler avec eux, cela multiplie aussi les acteurs et disperse les forces vives.

Lise de Sébastien DUMONT et Zeliha de Mustafa de Elsa FAIVRE­PICON, Dole DURAKSAHIN et de Yurdanur DURAKSAHIN, Molay Ulysse de Etienne TELLIER et Théa de Cyril JEANNIN et de de Axelle BAUDOIN, Dole Hélène LETONDOR, Ounans Nina de David AUBERTIN et Jules de Jérémy GRIS et de de Anaïs THOUVEREY, Aline LEDIER, Our Falletans Léon de Julien MUTIN et de Léon de Davy DROMARD et Dorine GINDRE, Rahon de Elodie BOICHUT, Eddy de Benjamin BOUDOT et Foucherans de Adeline GROS, Rainans Léonie de Quentin DELVALLET Alina de Damien JUNOD et de et de Marion VINEL, Emelyne MÉTROT, Saint­Aubin Foucherans Maëlyne de Florent LOPPÉ et Ninon de Cédric GERDY et de de Lucie DA SILVA NUNES, Laura CHAPUIS, Jouhe Saint­Aubin Mila de Laurent LOUBOUTIN Malone de Mickaël et de Eléna BRENIAUX, La MERLYNCK et de Laura Châtelaine PELLETIER, Serre les Moulières Tizéo de Quentin FLUCHON et Martin de Sébastien ROUSSEY de Maïlys REVY, Les Hays et de Pauline GUYET, Tavaux

débattre de cette question. Mais la réflexion ne doit pas s’opposer au divertis­ sement. “Cet événement sera ludique”, insiste Car­ men Fourneau, chargée de communication à JNE. “Nous voulons attirer le plus de monde possible. Il ne s’agit pas de toucher uniquement les personnes déjà convaincues”. Cet argument est loin d’être anodin. Pour Delphine Durin, il faut absolument investir les citoyens dans la protection de la nature et faire en sorte qu’ils se mobilisent pour elle. “Si nous, les associations, ne prenons pas ce virage­là, je ne donne pas cher de notre peau”. Toutefois, même les acteurs les plus engagés dans la protection de l’environnement ont du mal à prévoir le monde de demain et les meil­ leures solutions pour s’organiser. Après les deux mois de confinement liés à la pan­ démie de coronavirus, la chargée de mission reconnaît qu’il y a eu une prise de conscience chez beaucoup de personnes, avec un rôle prédominant des réseaux sociaux. Mais Delphine reste prudente et “attend de voir”, car elle sait que “c’est agir dans le quotidien qui est le plus difficile à faire”. Pour

DÉCÈS Robert ROUSSEY, Aumur, 71 ans Gabriel TRIPARD, Bracon, 68 ans Odette TOURNOUX veuve PAILLARD, Chamblay, 96 ans Yvonne LAFORÊT épouse JONDEAU, Champvans, 87 ans Colette DUCARME veuve GOTTI, Champvans, 92 ans Denise ROBERT épouse POULIN, Chemin, 86 ans Solange JOUANNET veuve DAMIANO, Choisey, 106 ans Raymond JOUFFROY, Dole, 88 ans Germaine LANDUCCI veuve BRONNER, Dole, 90 ans Colette THEVENIN veuve LAROCHE, Dole, 85 ans Lucienne BAUDET veuve BERNOUX, Dole, 91 ans Monique AELLEN, Dole, 89 ans

Angèle ZUCCOLOTTO veuve THIBAULT, Dole, 97 ans Daniel MASSON, Dole, 87 ans Denise MAILLOT, Dole, 87 ans Blanche DURAND épouse CORDELIER, Dole, 91 ans Léon DOUÇOT, Dole, 89 ans Suzanne MARTIN épouse DEMONTROND, Dole, 78 ans Jean LAMBERTHOD, Dole, 80 ans Nelly MORENO­LOPEZ veuve SAMSON, Dole, 66 ans Denise FAIVRE­PIERRET veuve FAIVRE, Dole, 89 ans Catherine GIRARD, Dole, 56 ans Gisèle MOINEL veuve GRAS, Dole, 88 ans Charles ÉPLÉNIER, Dole, 88 ans Albert DURAQUET, Étrepigney, 86 ans

grand nombre. Les chèques de 5, 10 ou 15 € ne changeront certainement pas le cours de la vie des soignants, mais sont très bien accueillis. La date de fin de l’opération est fixée au 20 juin 2020, afin de distribuer les dons avant l’été, pour que les béné­ ficiaires “puissent se faire plaisir en famille”, précise Fany Chedevergne. Alexandre Douzenel, adjoint au Maire en charge de l’événementiel, de l’animation de la Ville, de l’inno­ vation et du numérique a présenté l’opération qu’il encourage. Un ‟concept innovant” et unique en France, qui ouvrira peut­être la voie à d’autres envies de solidarité locales. Contact : 03 84 72 03 48

être plus efficace, “il faut unir nos forces, c’est cer­ tain, mais on ne sait pas à quel point les gens savent travailler ensemble”, s’interroge la chargée de mission. Cette interrogation trouvera sans doute de nombreuses réponses lors des débats dans les arbres, ou après les siestes sensorielles des 11 et 12 septembre, lors de l’anniversaire de Jura Nature environnement à Lons­le­Saunier. Contact : contact@jne.asso.fr Téléphone : 03 84 47 24 11 La liste des actions mises en avant cette année est donnée chaque mois en fonction de leur programmation.

Chantier participatif d’entretien des saules tétards, à Saint-Laurent de la Roche

Fernande POUX, Étrepigney, 92 ans Suzanne DÉLIOT épouse PONCET, La Loye, 82 ans Monique MIGNY, Moissey, 82 ans Jeanne MOLARD veuve BERTHELON, Mont sous Vaudrey, 95 ans Thérèse BOISSON veuve BOISSON, Mont sous Vaudrey, 92 ans Michelle GOUGET veuve PIQUET, Montigny les Arsures, 85 ans Michel MAITROT, Montmirey la Ville, 89 ans Madeleine VIEILLARD veuve PAQUES, Tavaux, 99 ans René UHLIN, Villette les Arbois, 76 ans Jean­Marie DREZET, Villette les Dole, 80 ans

13 rue Alexandre Vialatte 39100 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France Rédaction redaction@paysdolois.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 13 04 60 19 commercial@paysdolois.fr


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Pays Dolois n°226 - juin 2020

Emploi

QUELQUES CHIFFRES

Jobs d’été : nouvelle donne ! L’activité économique est au ralenti, le marché de l’emploi en stand-by. Mais alors, vers qui se tourner pour chercher un job d’été ? Quelles structures continuent d’accueillir du personnel, où cela est-il le plus avisé de commencer ses recherches ? Dans le Jura, les jeunes peuvent s’adresser au Bureau d’Information Jeunesse. Il en existe plusieurs dans le département. Nous avons contacté Claire Jobard, directrice de l’association Info Jeunesse Jura. “Des jobs d’été, il y en aura”, assure la directrice de la structure Juras­ sienne. Elle en veut pour preuve les échanges qu’elle entretient avec les employeurs du département. “Mais bien sûr, poursuit­elle, cette saison estivale ne sera pas normale”.

Des secteurs dans l’expectative C’est en premier lieu le tourisme qui va pâtir de la situation actuelle. Les patrons de bars, de restaurants ou encore de lieux d’hébergement sont encore dans le flou et ne savent pas s’ils pourront embaucher du personnel pour l’été. Les acteurs du tourisme espèrent bien pouvoir rouvrir leurs établissements, mais les vacanciers devraient malgré tout se faire plus rare et venir de moins loin qu’à l’accoutumée. Pour per­ mettre aux entreprises concernées de s’organiser rapidement, le Bureau d’Information Jeunesse a maintenu les offres d’emplois dans le secteur, “sous réserve”, précise Claire Jobard. Il faut donc être pru­ dent sur leur actualité. À noter que le tourisme représente plus de 50 % des offres que reçoit le BIJ, il n’est donc pas à négliger.

Les offres se maintiennent Contrairement au tourisme, la grande distribution n’a pas subi de perte d’activité importante, et conserve les offres qu’elle a lancées dès le début de l’année. Des profils d’aides à la personne ou d’agents d’entretien sont également largement recherchés pour des petits contrats. Pour ce qui est de l’industrie, on ne sait pas encore comment va se comporter le secteur, mais il devrait garder sa capacité d’emploi en 2020, avec des offres d’intérim consé­ quentes. “D’ailleurs c’est un secteur qui embauche rarement avant juin”, souligne Claire Jobard. Cependant, elle conseille à chaque candidat de ne pas se limiter aux offres d’emploi affichées dans les locaux des BIJ ou ailleurs, car elle estime que cela ne représente que 20 % des offres de jobs d’été. “Il faut déposer des candidatures

spontanées, continuer les démarches, aller sur place, et voir les per­ sonnes”, insiste la directrice.

L’animation perturbée Les centres et colonies de vacances sont aussi de grands pourvoyeurs de petits contrats de travail saisonnier. Cette année, les camps de vacances devraient se dérouler comme prévu, et donc permettre aux titulaires du brevet d’aptitude aux fonctions d’animateurs de travail­ ler. Toutefois, les formations pour obtenir le BAFA ont été perturbées et de nombreux jeunes n’ont pas pu obtenir le diplôme. “Ils peuvent malgré tout candidater à des postes d’animateurs, car les structures peuvent intégrer dans leurs équipes une part de personnes sans BAFA”, précise Claire Jobard.

L’agriculture jurassienne a besoin de bras En terme d’emploi agricole saisonnier, le département est coupé en deux. Au sud, les besoins dans les vignes (voir encadré), au nord, c’est le maïs qui nécessite de la main­d’œuvre. Ce secteur est d’ail­ leurs actuellement très en demande, et les candidats peuvent s’in­ former sur la plateforme Soelis, entre autre. Bien que les employeurs préfèrent contractualiser des jeunes majeurs, certains secteurs d’ac­ tivité particulièrement demandeurs peuvent aussi se tourner vers des lycéens. Cela dit, la majorité des jobs d’été sont occupés par des étudiants qui souhaitent augmenter leur autonomie, financer leurs études ou bien encore se faire une première expérience dans le milieu professionnel. Pour mener à bien leurs recherches, Claire Jobard les incite à s’adresser à Info jeunesse Jura, qui est joignable sur les réseaux sociaux ou par téléphone. Les membres de l’équipe pourront ainsi orienter chacun et chacune en fonction de critères personnels tels que leur lieu d’habitation, leur mobilité, leur âge ou encore leurs compétences.

A Dole, l’observatoire de l’emploi de Bourgogne Franche-Comté notait la plus forte demande en boucherie, avec 193 offres d’emploi sur un an, suivi par le service en restauration, 150 offres, puis par l’aide agricole de production fruitière ou viticole, 142 offres. A Lons-le-Saunier, le service en restauration est le premier emploi recherché par les employeurs avec 154 offres en une année, viennent ensuite la mise en rayon libre service, 148 offres, puis le personnel de cuisine, 136 offres. Contact : Lons le saunier : 06 52 91 29 68 / ijlonslesaunier@jeunes-bfc.fr / Point info jeunesse de Dole : 07 69 17 05 90 / ijdole@jeunes-bfc.fr / Tous les membres de l’association sont également joignables sur les réseaux sociaux, avec des permanences en journée et en soirée jusqu’à 22 h. Plateforme pour les emplois agricoles : https://www.lagriculture-recrute.org/Offre

LE SECTEUR VITICOLE SE PORTE BIEN ! Le secteur viticole est lui aussi dans le flou, mais la bonne nouvelle de cette saison 2020, “c’est que la vigne se porte bien”, s’enthousiasme Nicolas Caire, président de la Société de viticulture du Jura. Pour ce qui est des vendanges, difficile d’anticiper les difficultés que les vignerons rencontreront, car à partir de la floraison, il faut compter une centaine de jours avant de récolter les raisins (autour du 15 août). Cela dit, Nicolas Caire redoute que la fermeture des frontières perturbe les récoltes, car dans le Jura et notamment pour le crémant qui est ramassé à la main, les producteurs font appel à une main-d’œuvre polonaise et roumaine. Il n’y a plus qu’à espérer que les locaux répondent présents pour se courber dans les vignes, mais “la population est de moins en moins agricole” et rechigne à mettre les mains dans la terre, estime le président de la Société de viticulture du Jura “Ce serait miraculeux que les gens viennent vendanger”! Cela dit, la situation actuelle ayant poussé un certain nombre de travailleurs et travailleuses au chômage, le miracle pourrait opérer dès à présent, car les domaines viticoles sont en recherche de saisonniers pour relever les vignes et les palisser.


ROUTES, RO OUTE VÉL ÉLOROUTES ET VOIES VERTES LE CONSEILL DÉP PAR A TEMENT TAL A DÉPLOIE 24 MILLIONS D’EUROS EN 2020

Le Département du Jura investit en permanence sur les voies de communication concrètes, physiques, qui permettent les échanges quotidiens. Clés de la vie socioéconomique, les routes ont régulièrement besoin de faire peau neuve, avec un soin particulier apporté dans les zones de montagnes, au climat plus dur qu’en plaine.

À ce propos, le coût de la viabilité hivernale (déneigement, salage…) varie suivant les hiverrs. s Un hiver moyen représente une consommation de 16 000 tonnes de sel – 14 000 tonnes en 2018-2019 et 32 000 tonnes en 2005-2006. Enfin, parmi les gros chantierrs jurassiens, la reconstruction du pont de Chamblay – long de 90 mètres et enjambant la Loue – a été achevée au courrs de l’année passée. Sécurité, confort, pérennité… ces préoccupations incarnent le coeur de la politique routière départementale. – au sein duquel véloroutes et voies vertes prennent également toute leur place.

PHOTO/ ©THIERR RYY LAROCHE - CONCEP PTION/ T WWW.JURA.FR - 2020

Avec 3 500 kilomètres de routes départementales et 930 ponts, le Jura est un territoire particulièrement bien maillé. Ce tissu de liens est renforcé par les véloroutes et les voies vertes, indicateurs pertinents de la qualité des paysages et de l’environnement (un million investi en 2020).


Pensez au Pass ! Il permet la découverte des musées et sites Juramusées à tarif réduit. t avec autremen

TIQUE E THÉMA SÉES LE GUID U M A R JU SS et LE PA

z le Jura Découvre

Dole

2020, l’année des musées du Jura

La Vieille-Loye

Un nouveau site internet pour valoriser 50 sites et musées…

Saint-Aubin Villers-Farla arlay Pagn noz o S Salins-lesBains Arbois

Le Conseil départemental du Jura anime le réseau JuraMusées qui regroupe plus de 50 sites et Musées. Le site Internet du réseau a été remodelé et enrichi au début de l’année. Visite…

Mesnay Poligny

Vaux-sur-Poligny

Ar ay Ar Arl

Nozeroy Besain

Saint-Lothain

C mpagnole Cha Château h Chalon

Loulle

Syam

Les Jurassiennes et les Jurassiens célèbres

Mirrebel Mirebe Bau a me-les-Messieur l s Cascades du Hérisson Lons-le-Saunie S r

Clairvaux-les-Lacs

Prési s lly

Fort-du-Plasne

Saint-La Saint-Laurent-enSaint-Laurent-en-Gr andv nd aux Bois-d’Amont

Orgele rg t

Hautss de d Bienne

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Gigny

Ravilloles Moirans-en-M n ontagne

S Saint-A Amour

Lamoura Vescles Saint-Claud laude Montfleur Villard-Saint-Sauveur Coisia

Zoom sur…

Cette nouveauté a éclos juste avant la pandémie qui a engendré la fermeture de lʼensemble des musées de France. Il est désormais temps dʼexplorer les ajouts et nouvelles rubriques du site pour préparer les visites culturelles et touristiques de cet été, dʼautant plus que la réouverture des structures est entamée. Parmi les nouveautés, la rubrique “Des richesses à explorer” reprend les thématiques développées par le service culturel du Conseil départemental. On y rencontre les personnages jurassiens qui ont fait lʼHistoire, on y découvre aussi les savoir-faire attachés au département, comme le travail du bois, du métal ou encore la fabrication de lunettes. Le patrimoine historique et naturel y est également détaillé. La gastronomie nʼest pas en reste dans cette rubrique qui sera régulièrement enrichie, assure le service culturel du département. Dʼautant plus que cela semble intéresser les Jurassiens qui ont été nombreux à visiter le site lors du confinement.

“Un site pour tout le monde” Le site Internet du réseau JuraMusées sʼadresse bien sûr aux touristes locaux ou étrangers, mais aussi aux plus jeunes par le biais dʼun nouvel espace pédagogique. Cette rubrique, comme lʼensemble du site est didac-

tique : “Nous employons un langage simple afin de permettre à tout le monde d’utiliser facilement les ressources pédagogiques …” explique le service culturel du département. Mais que lʼon ne sʼy méprenne pas, cette simplicité nʼest pas synonyme de manque de contenu, car si les textes sont concis et précis, il est possible dʼobtenir des éclairages plus pointus (via les liens “en savoir plus”), approuvés par des scientifiques. Enfin, il est possible de faire des visites virtuelles de certains sites et musées du réseau, une option non négligeable…

Infos pratiques en plus… Par ailleurs, les informations sont traduites en anglais, allemand et néerlandais. Une autre amélioration apportée au site est lʼajout de pictogrammes explicitant les services de chaque partenaire du réseau. Il est notamment spécifié sʼil existe un accès PMR, si lʼon peut amener un animal, garer un campingcar, ou obtenir une traduction.

En 2019, le réseau a attiré plus de 500 000 visiteurs. Les sites les plus visités sont la Grande Saline de Salins-les-Bains, le Musée du Jouet à Moirans-en-Montagne et la Grotte de Baumeles-Messieurs. www.juramusees.fr Tél. 03 84 87 35 91

Le musée des machines à nourrir et à courir le monde à Clairvaux-les-Lacs

Le musée tenu par Claude et Nicole Millet à Clairvaux-les-Lacs plonge ses visiteurs dans un autre monde. Les maquettes présentées dans les 1 000 m2 d’exposition sont des pièces en bois uniques, dont certaines ont été fabriquées il y a plus de 70 ans. Ce que renferme le Musée des machines à nourrir et à courir le monde de Clairvaux-lesLacs est sans pareil. Il sʼagit de la collection de maquette en bois et des tableaux de Marcel Yerly, un amoureux de mécanique et du travail du bois, qui sʼest éteint il y a 20 ans.

Un homme à part Né en Suisse en 1915, Marcel Yerly arrive dans le Jura avec sa famille à lʼâge de 10 ans. Cʼest dans le monde agricole quʼil grandit. Il devient lui-même agriculteur. Curieux et habile, Marcel Yerly est aussi très vif dʼesprit. Il apprend rapide­

ment à bricoler. Toutefois, il ne réalise ses premières maquettes qu’à l’âge de trente ans. “Il a sans doute eu un déclic, avance Claude Millet, à qui appartient le musée. Il faut dire que les hivers étaient rudes à cette époque et qu’il fallait peut­être occuper les soirées”. Marcel Yerly est donc agriculteur le jour et maquettiste la nuit.

De l’or dans les doigts Les maquettes que Marcel Yerly a réalisées font la part belle à ses deux passions : lʼagriculture et les voyages. “Il n’a pas beaucoup voyagé, ce n’était pas facile à cette époque, mais il s’est beaucoup renseigné”, indique Claude Millet. Au-delà de ses connaissances en mécaniques, cʼest la précision et la dextérité de lʼagriculteur qui troublent les meilleurs ébénistes dʼaujourdʼhui. En effet, lʼessentiel des maquettes de Monsieur Yerly peut être actionné, les mécanismes mis en mouvement, les poulies et les courroies entraîner dʼautres composantes de la maquette. Cʼest un travail dʼune minutie extrême. On compte sept sortes de bois quʼil a coupé lui-même dans les forêts jurassiennes. Des essences dures pour les axes, des arbres plus souples pour les parties courbées, tel autre bois pour sa couleur. Rien nʼétait laissé au hasard.

Le “coup de cœur” Lorsquʼil découvre cette collection, Claude Millet tombe sous le charme. Il ne travaille pas le bois, mais cet ancien mécanicien sait quʼil se trouve devant une pépite. “On est venu visiter plusieurs fois la maison de Monsieur Yerly. On s’est dit qu’il fallait faire quelque chose de ces maquettes et de ces

tableaux”. Cʼest ainsi que le musée des machines à nourrir et à courir le monde est né en 2006, à Clairvaux-les-Lacs. Parmi les œuvres exposées au musée, on trouve aussi la reproduction dʼune ancienne scierie, qui rappelle la place que le bois a eue et conserve dans lʼhistoire jurassienne. Zone industrielle en Beria - Route de Lons Clairvaux les lacs - Tél. 03 84 25 81 77 Ouverture tous les jours de 14 h 30 à 17 heures.

www.juramusees.fr - Facebook Juramusées


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Pays Dolois n°226 - juin 2020

Salins - Exposition de photographies

Le Bocal : le retour des artisans d’art en photos d’art… La galerie d’Artisanat d’art “Le Bocal” de Salins, ouvrira à nouveau ses portes au public dès le 12 juin pour, une fois n’est pas coutume, une exposition de photographies d’artisansartistes en noir et blanc signées Pascal Regaldi. Une exposition pleine de paradoxes Des initiatives nouvelles, des programmes totale­ ment revus, des dates changées, on le voit, on le sait, le virus est passé par là. Les responsables de la programmation à la galerie d’artisans d’art “Le Bocal” n’échappent pas à ces impératifs. Les visi­ teurs auraient dû trouver exposées des réalisations artistiques d’artisans invités pour chacun des deux mois qui viennent de s’écouler. Hélas ! Que construire pour relancer l’activité de cette galerie dès le mois de juin alors que les artisans furent confinés ? Créer, encore créer et toujours créer.

Commençons par un néologisme : “In confineam” Quand le confinement accablait de nombreuses personnes, les responsables de cette galerie ont pris ce mauvais moment à bras­le­corps. “Nous sommes confinés ? D’accord ! Et alors ? La vie s’ar­ rête­t­elle pour autant ? Non ! Nous avons accueilli de nombreux artisans­artistes l’an dernier, prépa­ rons, pendant ce confinement, leur mise en scène en perspective. Les photos de Pascal Regaldi som­ meillent, réveillons­les, montons une exposition pour le 12 juin où tout va redémarrer et en juillet nous recommencerons à accueillir des artisans­ artistes comme nous l’avons fait les années précé­ dentes. C’est notre pied de nez au virus.” Quarante­cinq photos en noir en blanc en grand format d’artisans­artistes présentant une de leurs œuvres sont suspendues aux cimaises. Pour ce tra­ vail c’est Pascal Regaldi, photographe à Salins qui a œuvré. Il en résulte en plus de ses tirages, un cata­ logue de l’exposition qui, non seulement réperto­

rie l’intégralité des clichés mais présente aussi en regard de chaque portrait un texte de l’artisan­ artiste.

Et si l’art des artisans ne se laissait pas enfermer ? Alors “in confineam” ? Quand on déambule au milieu des clichés, on se pose immanquablement la question : mais tous ses artisans­artistes sont souriants, fiers de présenter leur œuvre. Non, rien ne peut confiner le travail, la création, tout au plus une pandémie peut­elle retarder l’éclosion de l’œuvre. C’est à ce genre de réflexion qu’invite cette exposition. Le choix du noir et blanc n’est pas anodin. On croirait ces tirages sortis tout droit du studio d’Harcourt avec en plus un souffle de vie communicatif. Pierre Deschamps le souligne “Nous avons choisi d’exposer ces portraits sans porter le nom des personnes. Chacun se trouve ainsi absolu­ ment libre d’imaginer ce qu’il souhaite. On touche à l’universalité de l’artiste créant son objet. Il y a comme une intemporalité qui se dégage de ces cli­ chés. On perçoit aussi ce qui anime ces personnes lorsqu’elles travaillent et on devine leur fierté lorsqu’elles présentent leurs réalisations”. Comme chacun sait, un bocal est transparent. En attendant le 12 juin, vous pouvez apercevoir cette exposition, même fermée, depuis le passage qui circule à l’intérieur du bâtiment. GALERIE LE BOCAL Espace dédié aux métiers d’art 8 bis, rue de la République - Salins-les-Bains www.galerielebocal.art // contact@galerielebocal.art

Solidarité - Le repos des héros - Office de tourisme Cœur du Jura

A cœurs vaillants rien d’impossible ! Philippe Markarian, directeur de l’office du tourisme Arbois Poligny Salins Cœurs du Jura explique pourquoi cette structure a souhaité participer à sa façon à l’opération de solidarité “Le repos des héros”. Des gestes de solidarité pour un repos bien mérité “Pour les offices de tourisme l’idée a été lancée par nos collègues basques et nous avons immé­ diatement adhéré à ce mouvement généreux. Il s’agit de témoigner notre reconnaissance à celles et à ceux qui ont accepté de braver la pandémie pour assurer à leurs concitoyens une vie la plus normale et la plus aisée possible pendant cette période si pénible. Ensuite nous avons bénéficié du soutien de notre Fédération nationale. Sur place j’ai été efficacement secondé par Chantal Gisler.” Philippe Markarian a donc sollicité des parte­ naires qui ont offert des lots pour témoigner de leur sympathie aux “Héros de la pandémie”. Ces dons vont du repas pour deux personnes à la semaine en gîte toujours pour deux personnes.

Mais on trouve également dans la liste des offres des journées et demie d’initiation à la spéléo, à la pêche et des remises dans divers gîtes et res­ taurants. Il s’agit de leur offrir un peu de repos et de détente après la fatigue et le stress accumulés ces dernières semaines. Le fonctionnement de cette opération est très simple. Il suffit d’écrire un texte expliquant ce qu’une personne vient d’ac­ complir pour “sauver ou rendre plus facile la vie des autres”. Ces lettres peuvent émaner de la personne concernée ou d’une toute autre qui veut signaler quelqu’un qui a fait preuve de grand dévouement. L’envoi se fait par tout moyen auprès des offices de tourisme d’Arbois, Poligny et Salins.

La crise a ouvert des cœurs Il convient d’apprécier à leur juste valeur tous ces

gestes de générosité de la part du monde du tou­ risme très sévèrement touché par les deux mois d’économie en complet sommeil. Ils sont recon­ naissants envers tous ceux “qui sont restés sur le pont quand la tempête s’est levée et ils se font un grand plaisir de leur offrir un havre de paix lar­ gement mérité”. Philippe Markarian se montre très heureux de cette opération “Nous obtenons un taux de réponse à nos sollicitations de près de vingt pour cent. Vu l’état de l’économie actuellement c’est un très bon résultat. Je remercie tous nos partenaires qui ont répondu à notre demande. C’est aussi une petite incitation à la relance du tourisme dans ce beau Cœur du Jura qui offre tant de possibilités pour se refaire une vraie santé après ce qui a été, et le demeure encore un peu, un réel traumatisme pour beaucoup de personnes”.

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Pays Dolois n°226 - juin 2020

Ouverture chahutée

Jura Nord

L’école de Gendrey a accueilli ses premiers écoliers Six ans après l’ouverture des discussions sur la construction d’un groupe scolaire à Gendrey, le bâtiment a enfin ouvert ses portes aux élèves, le 18 mai. permet d’ouvrir l’espace extérieur pour les enfants. Pour la production d’énergie, une pompe géother­ mique alimentée en électricité par des panneaux photovoltaïques, couvre plus que les besoins de l’école. Cela représente un investissement impor­ tant pour la collectivité, mais “qui devrait être rem­ boursé d’ici quinze ans”, assure le président de la communauté de commune de Jura Nord. Ce pro­ jet, c’est aussi “montrer l’exemple aux plus jeunes et à leurs parents, et éventuellement leur donner envie de faire la même chose chez eux”, espère Gérôme Fassenet.

Le parcours du combattant En 2014, les communautés de communes obtien­ nent la compétence scolaire. A ce moment, l’étroi­ tesse de l’école de Gendrey se fait sentir vis­à­vis de la demande en scolarisation des villages voisins. La décision est prise de construire un nouveau groupe scolaire dans cette localité qui est “un sec­ teur naturel”, explique Gérôme Fassenet, président de la communauté de commune de Jura Nord. L’objectif est d’ériger des locaux plus spacieux, pour accueillir tous les enfants “dans des condi­ tions agréables”, insiste l’élu.

Un projet hors normes La communauté de commune souhaite un bâti­ ment à énergie positive, comme elle l’a déjà pro­ posé et réalisé sur d’autres infrastructures, notam­ ment le gymnase de Fraisans. Cela signifie que l’édifice produit plus d’énergie qu’il n’en consomme. Au­delà de la maîtrise des dépenses, “ce sont aussi des constructions de qualité, qui durent dans le temps”, souligne Gérôme Fassenet. Le nouveau groupe scolaire “n’est pas très grand”, concède­t­il. Il représente 2 000 m2, mais les bâti­ ments sont attenants au parc de Gendrey, ce qui

Les délégués communautaires ont majoritaire­ ment voté en faveur de la construction du groupe scolaire. Mais ils ne se doutaient pas que le projet allait rencontrer de nombreuses difficultés, notam­ ment liées à l’exigence que le bâtiment soit à éner­ gie positive. En 2015, un professionnel local signe le concours d’architecte, mais refuse de se plier à la demande de qualité environnementale. Cela mènera le dossier devant les tribunaux qui se posi­ tionnent en faveur du maître d’ouvrage. Alors qu’il est à nouveau sur les rails, le projet est une fois de plus stoppé net à cause de la défection de deux entreprises qui devaient intervenir sur le chantier.

La Carotte

La Carotte a vingt ans et compte bien marquer le coup La compagnie de théâtre La Carotte s’est constituée en 2000. Une dizaine d’étudiants en art du spectacle à Besançon s’est rassemblée autour d’un rêve : créer une ferme culturelle et artistique. Le rêve ne s’est pas réalisé, mais la compagnie, elle, est bien née de cette émulation. Aux origines de La Carotte Caroline Guidoux est coordinatrice artistique et co­ fondatrice de La Carotte. Des dix étudiants du début, elle est la seule qui reste fermement ancrée dans la compagnie de théâtre. Certains préfèrent le statut d’électrons libres, d’autres sont partis pour de nouveaux rêves. Mais revenons à l’origine du projet, qui avait pour objectif de proposer du spectacle vivant dans un territoire rural, et de créer du lien avec les habi­ tants du coin. Les premières années, les étudiants montent une pièce de théâtre qu’ils présentent en Bretagne, dans des campings, puis reviennent la jouer dans la salle des fêtes d’une commune de Jura Nord, grâce aux contacts qu’ils ont sur place.

Le projet a grandi en vingt ans Après quelques années, le groupe s’amenuise et l’envie de se professionnaliser devient plus forte. “On voulait vraiment s’implanter en milieu rural,

Le Conseil d’Administration du 14 février 2020

explique Caroline Guidoux, afin de travailler avec et pour la population locale”. Très tôt La Carotte met en place des ateliers de théâtre dans différents vil­ lages, à Gendrey, Evans, Sermange, etc. La compa­ gnie s’implante de plus en plus dans le paysage et gagne en réputation. Puis en 2014, elle propose un partenariat au Foyer rural de Dampierre qui accueillera désormais les cours de théâtre de la compagnie. En se sédentarisant, “Une certaine habitude s’est installée, c’était plus simple”, explique Caroline. Depuis 2019, La Carotte s’est trouvée son propre chez elle, à Orchamps. “Au départ, les cours de théâtre c’était aussi pour com­ pléter nos statuts d’intermittents, reconnaît Caro­

line Guidoux, mais c’est tellement riche pour les enfants qu’on ne peut pas s’arrêter maintenant”.

Le monde rural au cœur des spectacles Ce qui intéresse la compagnie de théâtre c’est l’ex­ périmentation. L’équipe de La Carotte agrège de nombreux comédiens qui ont tous un bagage artis­ tique propre. Du clown aux marionnettes en pas­ sant par la musique et le conte, tout ce qui se fait les intéresse. Les spectacles de la compagnie sont aussi le reflet d’une recherche permanente de nouvelle scénographie. Les créations s’orientent tout naturellement vers le monde rural, l’agricul­ ture et les échanges entre les différentes origines

En 2020, l’école obtient l’autorisation d’ouvrir, et le déménagement est organisé la semaine qui pré­ cède le premier tour des élections municipales de mars. La semaine même où le président de la République, Emmanuel Macron, annonce la ferme­ ture des établissements scolaires. L’école de Gen­ drey n’ouvrira pas cette fois encore. Il a fallu atten­ dre le 18 mai, plus de deux mois plus tard, pour que le groupe scolaire accueille finalement ses pre­ miers élèves dans des conditions plus que particu­ lières. Toutefois, même tardive, l’ouverture d’une école en milieu rural est un véritable enjeu de société. Dans le cas de l’école de Gendrey, les élèves viennent de 5 km alentour maximum. Conserver un enseignement sur place, c’est main­ tenir l’économie locale et éviter l’exode rural. C’est aussi gager du dynamisme qu’apportent les familles dans les villages. La communauté de com­ mune ne s’arrêtera donc pas là, elle prévoit d’ores et déjà de rénover de nombreux autres bâtiments communaux. “Le groupe scolaire de la Vallée de l’Ognon en fait partie”, lance Gérôme Fassenet.

L’école qui compte huit classes, une par niveau, de la maternelle à la primaire, peut accueillir 180 élèves. Elle se substitue aux écoles de Sermange, Serre-les-Mouilères ainsi qu’à la maternelle de Gendrey. La période de crise sanitaire oblige, le 18 mai, pour la toute première rentrée dans l’établissement, les enfants n’étaient qu’une soixantaine. L’élu espérait atteindre plus de la moitié des effectifs à la fin du mois.

sociales. C’est aussi le cas des mises en scène où le public est invité à voir un spectacle dans une ferme ou à entendre des récits de paysans. Ce processus artistique, la compagnie souhaite désormais l’ex­ porter hors des frontières régionales.

Souvenir de festival La compagnie La Carotte, c’est aussi le Festival de la Source, né en 2003 à Dampierre, et bien connu des Jurassiens. L’idée est de faire venir des compa­ gnies locales et nationales pour partager l’éclec­ tisme du théâtre vivant. C’est un moment de fête et d’échanges. “C’est pour éblouir, transcender et mélanger les publics”, souligne Caroline Guidoux. En évoquant le festival, elle se rappelle de cette année où le site a été inondé. “On avait déjà tout installé, le lancement du festival devait avoir lieu le soir même. Il a fallu tout déménager à Gendrey dans la nuit. Le chapiteau, les barnums, les stands… Il y a eu une mobilisation de fou, tout le monde s’y est mis, les bénévoles, les artistes, le public, les sapeurs­pompiers, les élus” ! Depuis, le festival de la Source s’est établi à Gendrey, pour de bon.

Des vingt ans merveilleux La compagnie a soufflé ses bougies le 14 février 2020, lors de son assemblée générale “festive et complètement foutraque”, s’amuse Caroline. Mais la grande fête d’anniversaire qui devait avoir lieu pendant le festival estival ne pourra pas se faire. Cela dit, la compagnie ne se résigne pas à une fête d’anniversaire en solo. Les 3 et 4 juillet, elle lance un grand concours de faux gâteaux d’anniversaire géants, et réserve “quelque chose de merveilleux” à son public. Quoi ? Ça, on l’ignore encore, qui ira, verra ! contact : contact@lacarotte.org 03 84 81 36 77

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vivre ici 17

Pays Dolois n°226 - juin 2020

Michel Loup

L’homme-grenouille qui photographiait les poissons Michel Loup photographie le Jura, ses paysages et sa faune depuis de nombreuses années. Sa méthode de travail s’est affinée au fil du temps. Pour être au plus près de ce qu’il immortalise, il doit faire partie du décor. Il s’est installé sur les hauteurs de Blois­sur­ Seille, dans le village de Chaumois­Boivin il y a huit ans. Il est au milieu de la nature, à quelques pas de la forêt qu’il apprécie. “Je suis un homme de l’extérieur” lance­t­il. Natu­ rellement, il s’est intéressé à la photographie. Aujourd’hui, ses sujets de prédilections sont les animaux, les étendues sauvages et les sous­bois enneigés.

Les grandes années grenouille Michel Loup observe, inlassablement. Il regarde le ciel aussi, et y voit des change­ ments “que les personnes lambda ne remar­ quent pas. C’est pour cela que mon métier est utile. Je suis un témoin des transformations de notre environnement”. Ce qui l’émeut dans la photographie, c’est toujours la lumière. Il sort son premier livre en 1995. Un ouvrage personnel avec peu de patrimoine bâti. Ce coup d’essai est très bien reçu par le public, ce qui l’encourage à éditer un second livre, “plus pour faire plaisir aux gens, avec des églises, du patrimoine ancien…”. Ces

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De l’exotisme au retour aux sources A 12 ans, Michel Loup est passionné par les fossiles et la géologie. Il ramène régulière­ ment des témoignages de ses trouvailles chez lui. Têtards, cailloux, fossiles font partie du butin. Mais soudain, c’est la lumière qu’il veut montrer. “La lumière m’a appris qu’il faut vivre les choses quand elles arrivent, parce que ça ne se reproduira peut­être jamais plus”. Ses premières photos argentiques et le développement en chambre noire sont, pour lui, une expérience “magique”. Il décide de prendre le chemin de la photographie profes­ sionnelle. Après un passage dans la marine et un autre aux archives départementales de Lons­le­Saunier, il attrape son sac à dos et part explorer le monde. Madagascar, l’Inde… Il y rencontre des cultures et des paysages “incroyables”. Il photographie des lémuriens, des caméléons, des tigres du Bengale. Mais il ne se sent pas dans son élément. “Il n’y avait pas assez de contact entre la nature et moi. Les excursions se faisaient souvent dans un 4x4, j’avais aussi besoin de guide”. Il rentre.

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sujets sont “photogéniques” en automne, en hiver et au printemps, mais comme “les lumières d’été sont moins intéressantes”, le photographe cherche à occuper cette saison en immortalisant d’autres sujets. C’est à cette période qu’il se met à la rando­aquatique, avec palmes, masque et tuba. C’est atypique, ça lui plaît. Le système qu’il élabore pour réa­ liser les photos sous­marines est, on ne peut plus, expérimental. Il utilise un boîtier enve­ loppé dans du plastique, qu’il leste avec un sac à provisions et des boules de pétanque. Cela marche… peu de temps. Le sac se déchire, le boîtier prend l’eau, mais le pre­ mier film est sauvé et Michel Loup en est satisfait. En plus, il a trouvé son élément. Les lacs et les marais sont son nouveau refuge. Au lieu de n’y rester que quelques mois, il y passera des années, hiver compris, quand l’eau est à deux ou trois degrés. Rien ne l’effraie. L’exposition de ses clichés sous­ marins est un succès qui propulse sa carrière.

peur, elles se regroupent pour former un gros poisson et elles viennent voir. Quand elles sont rassurées, elles se dispersent”, décrypte le photographe. Mais ce qui l’a marqué à tout jamais, ce sont ses rencontres, rares, avec des brochets. On sent l’émotion quand il raconte : “c’était l’année de l’éclipse, en 1999. Une année bizarre. C’est ma première rencontre durable avec un brochet. Alors que je nageais, il est venu vers moi. Nous sommes vite deve­ nus copains. Nous avions rendez­vous tous les jours du mois d’août, vers 16 heures. Je l’ai appelé Victor. J’ai perçu, à ce moment­là, que les poissons avaient leur caractère, leur intel­ ligence. Ce sont des choses dont je n’avais pas du tout conscience avant”. En 2016, il rencon­ tre Néon, un autre brochet avec qui il passe beaucoup de temps.

Moments inattendus et très forts

Ces rencontres sont faites d’intensité, de temps suspendu et de dialogues entre le monde humain et le monde aquatique. “Il faut passer dix, quinze ans à étudier le même milieu pour arriver à ce stade de compréhen­ sion des animaux que l’on observe. Il faut se fondre dans leur décor pour qu’ils nous accep­ tent. J’ai l’impression d’avoir été adopté par le monde aquatique”.

Entre 2000 et 2016, Michel Loup nage, plonge, se fond dans le paysage des perches, des brochets, et des grenouilles. Il devient familier des batraciens et des poissons. Là encore il observe. Il apprend à décoder leurs comportements “Les tanches, quand elles ont

“J’ai été adopté par le monde aquatique”

La forêt comme deuxième demeure Aujourd’hui, le travail du photographe se pour­ suit, dans la forêt. Il s’intéresse désormais au lynx, un félin qui le fascine. Il souhaite conser­ ver une part de secret dans les rencontres qu’il fait avec les animaux de la région, qui semblent l’avoir adopté, eux aussi. Ces histoires, Michel Loup les racontera à travers ses photos, innom­ brables et riches de détails qui témoignent d’une réalité qui échappe à nombre d’entre nous, qui prenons rarement le temps de regar­ der les choses, quand elles sont sous nos yeux. Site : https://www.michelloup.com

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Pays Dolois n°226 - juin 2020

Ligue de la protection des oiseaux

d’eau. “On oublie souvent que les périodes de sécheresse rendent l’accès à l’eau plus difficile pour les animaux”.

Les oiseaux s’invitent dans nos jardins

Compter depuis son jardin

Au cours des deux mois de confinement, ce sont plus de 23 000 données citoyennes qui ont été collectées dans le Jura à travers les différents outils mis en place par la Ligue de la protection des oiseaux (LPO). C’est plus qu’en 2019. Les observateurs sont également plus nombreux. Il est pour l’instant difficile de tirer un bilan précis et scientifique de ces observations, mais Jean­ Marc Musset, médiateur environnement à la LPO de Franche­Comté, nous livre sa vision de la situa­ tion. “La période de confinement a amené de nom­ breuses personnes à se reconnecter avec la nature”, affirme t­il. La baisse de l’activité humaine pendant ces deux mois a diminué la pollution sonore des villes et des campagnes, ce qui a per­ mis de mieux d’entendre les sons environnants. Elle a aussi participé à la modification du compor­ tement des animaux sauvages qui se sont réappro­ priés les espaces urbanisés.

Contact : La LPO de Franche-Comté est joignable au 03 81 50 43 10 / franche-comte@lpo.fr

Un chant pour attirer La ligue pour la protection des oiseaux a mis en place l’événement “Confinés mais aux aguets”, pour récolter des données de terrain pendant la période de confinement. Les observateurs se pos­ tent directement dans leur jardin pour compter les oiseaux. Deux changements principaux ont été clai­ rement identifiés dans le comportement des vola­ tiles. D’abord, le bruit qu’ils font s’est transformé. “Le chant des oiseaux leur permet à la fois de déli­ miter leur territoire, mais il sert aussi à la reproduc­ tion en attirant un ou une partenaire”, explique Jean­Marc Musset. Il se trouve que l’activité humaine produit des sons plutôt graves et que les oiseaux se sont adaptés à cela en chantant plus aiguë, afin de se faire entendre. “Pas facile de se retrouver à des grandes distances quand on fait 6 grammes”, souligne le spécialiste. Cette stratégie paraît être une bonne idée, mais il se trouve que chanter aigu est plus énergivore pour ces petites bêtes. Au cours du confinement, la baisse de la pol­

Les 30 et 31 mai, un grand comptage national a eu lieu. Organisé conjointement entre la LPO et le Musée d’histoire naturel de Paris, il donne aux scientifiques la possibilité de faire une photogra­ phie de la situation à un moment précis. “Cela per­ met d’aller au­delà du ressenti, souligne Jean­Marc Musset, il s’agit de mieux connaître afin de mieux protéger”. Ce suivi a ainsi mis en lumière la dispa­ rition de 73 % de la population de moineaux domestiques à Paris en seulement treize ans. La Franche­Comté est l’un des derniers bastions de la pie­grièche grise. Aujourd’hui, on ne compte plus que quinze couples de cette espèce, pour 300 il y a trente ans. Une perte de biodiversité qui n’est pas sans conséquences pour les êtres humains, et dont nous venons de payer les premiers frais.

UN APPEL À LA

VIGILANCE DE CHACUN lution sonore a permis aux oiseaux de chanter dans une tonalité plus grave, qui porte plus loin, et ainsi de déployer l’énergie gagnée à autre chose, comme la recherche de nourriture par exemple. “Bien qu’il soit trop tôt pour en être certain, on peut tout de même s’attendre à une meilleure reproduction cette année”, avance Jean­Marc Musset.

Des nids de toutes parts Le second changement tient à la baisse des pertur­ bations des milieux naturels et notamment à une gestion plus souple des espaces verts en ville. Les herbes hautes et les feuillages sont de bons réser­ voirs de nourriture pour les volatiles. Cela a conduit les oiseaux à s’établir de manière plus

dense près des habitations. Dans les jardins, les parcs, les haies, ou encore les arbres et arbustes. C’est là qu’ils ont élu domicile et les nids sont dis­ simulés dans des lieux où nous n’en avions pas for­ cément l’habitude. Avec la période de reproduc­ tion qui bat actuellement son plein, “il faut redoubler d’attention, afin de ne pas détruire mas­ sivement les œufs et les nouveaux­nés, prévient Jean­Marc Musset, ce n’est donc pas le moment de se jeter sur sa tondeuse ou son taille­haie. A l’inverse, pour favoriser le retour de la nature dans les villes et les villages, le spécialiste invite tout le monde à offrir le “gîte et le couvert” aux oiseaux. En disposant des petits abris dans les jardins, ainsi qu’en remplissant les mangeoires de nourriture et

Au niveau national, la LPO appelle “les promeneurs déconfinés à redoubler de précautions pour éviter une hécatombe par la destruction involontaire d’animaux et de plantes sauvages qui ont investi certains espaces pendant le confinement”. Elle préconise également aux conducteurs de réduire leur vitesse et d’être particulièrement vigilants aux oiseaux. Les infrastructures de transport ont effectivement un fort impact sur leur mortalité. La Ligue demande aussi de “vérifier que des animaux ne se sont pas installés avant de redémarrer des activités sur des chantiers, des bâtiments inoccupés, des terrains de sport, des aéroports, ou encore des établissements scolaires”.

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Pays Dolois n°226 - juin 2020

Rockalissimo, rendez-vous en 2021

Le No Logo suspendu à son public

La quatorzième édition aurait dû se dérouler les 5 et 6 juin. Il faudra se résigner et attendre un an de plus pour retrouver le festival, qui a bien grandi, depuis qu’il s’est installé sur le terrain de la Maison du Patrimoine de Saint-Aubin !

Le festival No Logo qui se déroule sur le site des forges de Fraisans depuis 2013 n’aura pas lieu cette année. Il n’en reste pas moins que son histoire s’écrit au présent, grâce aux remontées et propositions des festivaliers. Ce sont eux qui dirigent la barque, y compris celle de 2021. Florent Sanseigne, à l’origine du projet, en est le directeur et le programmateur. No Logo, c’est le titre du livre de Naomie Klein, qui a inspiré ses deux fondateurs. Car le leitmotiv du festival, c’est son indépendance. Il montre que c’est possible de s’affranchir des mécènes et des subventions publiques.

“Joli, esthétique et pratique”

Quand les Fatals Picards font le buzz Les années de bénévolat s’enchaînent pour Clément et ses amis. Ils sont aux entrées, à la sécurité, puis passent derrière le bar et les tireuses à bière. En 2009 Les Fatals Picards acceptent de jouer au Rockalissimo et cela fait parler du festival bien au­delà des frontières jurassiennes. Quelques années plus tard, le président sou­ haite passer le témoin mais personne ne se sent prêt pour reprendre l’organisation l’année même des dix ans du festival. L’évènement est mis en sommeil. Après deux années de pause, l’ancien président, qui a gardé officiellement

son statut pour éviter une suppression défini­ tive de l’association, lance un ultime appel à repreneur. Clément réfléchit. Il décide finale­ ment de se lancer et de redonner vie au Rocka­ lissimo.

“Le festival revient, en mieux !” S’il a participé à toutes les éditions comme bénévole, Clément n’est pas formé à l’organisa­ tion de l’événement. Il s’est donc assuré d’avoir à ses côtés des “anciens”, qui connaissent les ficelles. Il est aussi rejoint par des amis, qui comme lui, entrent dans les cuisines du festival pour la première fois. “On a mélangé la maturité des uns avec la fougue des autres, et ça s’est bien goupillé”, reconnaît Clément Daubigney. L’équipe moder­ nise le concept de Rockalissimo. La première nouveauté, c’est le prolongement du festival sur deux jours. “Puisque nous avons une semaine de montage, autant en profiter pour faire un événement qui ressemble encore plus à un festival”, explique Clément. Par ailleurs, la communication devient le bras armé de Rocka­ lissimo. Il s’agit de relancer cette dixième édi­ tion avec panache ! Et ça marche. Cela motive les bénévoles. “On veut faire découvrir des choses aux gens. C’est principalement un public de trentenaire et quarantenaire, mais on essaie d’avoir une programmation éclectique pour attirer tout le monde”, souligne Clément. Cette année sans festival s’annonce un peu terne pour l’équipe organisatrice, les bénévoles et le public de Rockalissimo. Il n’y a plus qu’à espérer que les amateurs de rock prennent leur mal en patience, jusqu’à l’année prochaine.

Une équipe bien rôdée Pour relever ce défi, les deux fondateurs ne par­ tent pas de zéro. Ils sont dans le domaine cultu­ rel depuis de nombreuses années et peuvent mobiliser des professionnels et des amis pour lancer le No Logo. La première édition a attiré 9 000 personnes sur les deux jours du festival

“Tous unis pour écrire la suite” Suite à l’annulation de l’édition 2020, l’équipe d’organisation lance un cri d’alarme. Les caisses du festival ont été bien creusées cette année, ce qui compromet la réalisation de la 8e édition. Une campagne de soutien “Tous unis pour écrire la suite” a donc été lancée au début du mois. Elle invite les festivaliers à acheter dès aujourd’hui un pass en prévente pour l’année prochaine. Mille cinq cents billets d’entrée sont nécéssaires pour renflouer la trésorerie et faire la preuve que l’indépendance marche, même en temps de crise. Site : https://nologofestival.fr/soutenez-le-no-logo

Saba Damas

Le nom était une évidence, pour les copains à l’origine du projet. Le Rockalissimo est installé à l’endroit même où se déroule le Ruralissimo, une manifestation traditionnelle du village, ils se sont naturellement inspirés de ce nom­là. C’était en 2004. A cette époque, Clément Dau­ bigney, le président actuel de l’association, n’avait que 13 ans. “La première année, on est venu avec des amis, parce que l’on connaissait les organisateurs qu’on croisait au stade de foot”. Les missions qu’on leur confie alors sont simples. Placer les gens sur le parking, les accueillir et les guider sur le site. “On faisait avec les moyens du moment. C’était plus une bande du village qui organisait une grande fête et puis ça s’est transformé en fes­ tival”, se souvient Clément. Petit à petit, des affinités se renforcent dans l’équipe de béné­ voles. “On est devenu amis avec les plus âgés. Le bénévolat, ça permet vraiment de rencon­ trer des personnes que l’on ne croiserait pas ailleurs. Là, on est tous liés par un centre d’in­ térêt commun, une mission”.

Le projet du festival No Logo est passé du rêve à la réalité en l’espace d’un claquement de doigts. Ses deux fondateurs planchent depuis quelques années sur l’événement. Ils visitent de nombreux lieux qui pourraient accueillir un festival, sans rien trouver qui leur convienne. Mais quand Flo­ rent Sanseigne, directeur du No Logo se rend aux forges de Fraisans, il est conquis. “Nous cher­ chions quelque chose de joli, esthétique et pra­ tique, et quand je suis arrivé aux forges, j’ai flashé”. Ce n’est pas seulement l’emplacement et le décor des forges qui plaisent à Florent, c’est aussi les récits qu’elles évoquent. Le passé ouvrier, la succession de milliers de forgerons, l’histoire des luttes sociales. Bref, le No Logo vient de trouver son point d’ancrage, 50 jours avant que le festival n’ouvre.

reggae. Le succès est tel que les organisateurs passent dès l’année suivante à trois jours de fête, afin d’améliorer la rentabilité du festival et de faire durer le plaisir. C’est une nouvelle réussite avec une fréquentation de 24 000 personnes. En 2015, “C’est vous qui décidez” devient l’ex­ pression incontournable du festival. Un ques­ tionnaire est distribué au public pour qu’il fasse connaître ses envies pour les éditions futures. Suite aux réponses, une deuxième scène appa­ raît, puis une troisième en 2019 et le camping gagne en confort. Pour gérer l’événement, il faut 400 à 500 per­ sonnes. Tout le monde est salarié sur le site, il n’y a pas de bénévole.

Année blanche pour le festival de La Paille C’est désormais une institution culturelle, un immanquable du paysage festivalier franc-comtois. Pour en arriver là, les bénévoles du festival ont donné de leur personne ! Un investissement au sens propre comme au figuré pas toujours aisé, mais qui a payé ! Les organisateurs sauront faire face au coup dur de l’année 2020. A l’origine de La Paille, il y a un groupe de rock, Feedback. A force de tourner dans les mêmes endroits, ses membres décident de monter un rendez­vous festif et musical alternatif qui pourrait, par la même occasion, redynamiser le territoire.

Sans eau, sans électricité La première édition a lieu à Chaffois, en 2000, dans une loge agricole, sans eau ni électricité. “C’était roots”, se souvient Grégory Vuittenez, un sourire en coin. Il est là depuis le début. Il avait 20 ans à l’époque. “Ça devait être un petit concert entre copains, mais le bouche­à­ oreille a fonctionné. On a été obligé de créer l’association en urgence pour faire face”. Le collectif organisation est né. La gestion de ce pre­ mier événement fut sportive. “Un coffre de Kangoo faisait office de caisse pour les tickets d’entrée, on a utilisé trois charrettes à foin en guise de scène, un groupe électrogène pour l’électricité” et les parents de tout le monde en renfort technique, au transport et au barbecue ! Une année gravée dans la tête de tous ceux qui y étaient.

Des hauts et des bas Cette réussite annonce une deuxième édition, avec “un succès rela­ tif”, concède Grégory. Puis une troisième, en 2002. Le beau temps n’étant pas là, le festival attire moins de gens. “Ça a été très dur, on s’est pris le bouillon financièrement parlant”. C’est la première grosse épreuve de l’association. Avec le trou dans la caisse de l’année pré­ cédente, les organisateurs n’ont pas le droit à l’erreur. Ils se lancent

quand même dans une quatrième édition et engagent leurs propres deniers. Ils en profitent pour changer un peu le format du festival. Ils ajoutent une scène et font appel à une tête d’affiche : la Rue Ketanou. La formule plaît, d’autant plus que le soleil, cette fois­ci, est bien au rendez­vous. En 2005, le festival grandi encore et s’étale sur deux jours. Il y a toujours ni eau, ni électricité sur le site. “On emme­ nait les groupes se laver dans les vestiaires du stade de foot d’à côté”, se rappelle Sébastien Piganiol, l’un des pionniers de La Paille. Deux ans plus tard, c’est la douche froide. L’association n’a pas le droit d’utiliser la loge agricole pour installer le festival et faute de solutions alternatives, annule l’événement. “On pensait que c’était fini, explique Grégory, aucune commune ne voulait nous accueillir.

Une main tendue inespérée Un an plus tard, le maire de Métabief contacte l’association. Il propose un terrain viabilisé sur sa commune, pour y installer le festival de La Paille. Une offre aussi inespérée que bienvenue pour toute l’équipe d’organisateurs. Bien que l’équipe organisatrice soit expérimentée, elle n’a pas le droit à l’erreur, “on savait qu’il n’y avait pas de deuxième chance”, explique Grégory. Un défi de plus à relever pour les bénévoles. La programmation est ambitieuse. Pour attirer du public en nombre, ils convient Les Têtes Raides, Mademoiselle K, Luke et Sayag Jazz Machine. La magie opère. Le festival double ses entrées. En 2016, La Paille embauche son premier salarié, qui prend en charge la coordination, devenue trop lourde pour une équipe 100 % béné­

vole. “On ne se repose jamais sur nos acquis, l’ADN de l’asso, c’est de prendre des risques, lance Sébastien, et c’est fatiguant”. Le développement se poursuit. En 2019, l’association organise une grande table ronde pour prendre du recul sur les dix­neuf années passées et s’interroger sur celles qui sont à venir. L’idée est de redon­ ner un nouveau souffle au projet du festival de La Paille. Un poste de directeur sera créé pour accompagner Béatrice Parreil, qui est prési­ dente de l’association depuis trois ans. Le projet associatif, lui, devrait s’orienter un peu plus vers l’environnement. L’édition 2020 n’aura pas lieu, et cela attriste l’équipe du festival, tout autant que son public. Mais le rendez­vous est donné en 2021, pour créer de nouveaux instants hors du temps, qui font vibrer les béné­ voles et briller les yeaux des festivaliers.


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22 sports

Pays Dolois n°226 - juin 2020

Rugby

Cyclisme

GDR, le jeu s’arrête mais pas la vie associative

Le critérium cycliste professionnel du Grand Dole Colruyt prend forme

Des décisions se sont prises

Il se tiendra finalement le mercredi 23 septembre 2020, en plein centre-ville de Dole, soit trois jours après le Tour de France et quatre jours avant les championnats du monde sur route de Martigny, en Suisse. La course devrait rassembler de beaux noms du cyclisme. Une quarantaine de coureurs seront sur la ligne de départ.

La Fédération a dit stop face au risque contagieux. Le champion­ nat a donc pris fin en gelant les positions à la date du 1er mars après la défaite à la pépinière, face au leader incontesté Nuits­ Saint­Georges. Le clap de fin posi­ tionne le GDR à la 4e place à égalité avec Saint­Priest qu’il allait recevoir. Inutile de supputer quoi que ce soit c’est fini, il n’y a plus qu’à analyser le contenu sportif de la saison et cela, ce sera le travail des coachs. Silencieux depuis, le club n’est pas resté pour autant inactif, une réunion du comité directeur a eu lieu le 20 mai avec pour objet de faire le point sur les finances, le projet du club, les effectifs et bien sûr le recrutement. Les prési­ dents ont travaillé à la préparation de ces points importants, le comité direc­ teur, les a validés. Tout comme il a validé l’importante décision de propo­ ser un CDI à Hugo Bouvier qui sera le deuxième employé du GDR.

Sur le plan sportif La situation a connu une évolution étonnante avec la publication de la poule 2 saison 2020/2021, et c’est une très mauvaise surprise pour les clubs franc­comtois et bourguignons. Il fau­ dra qu’ils affrontent Sarcelles ­ Bou­ logne Billancourt – Bourges ­ Paris Université Club – Saint­Denis ­ Pontault­ Combault ­ Ris­Orangis – Bourges – Orléans – Metz. Sur le plan régional, il ne reste que Pontarlier et Le Creusot. On voudrait tuer le rugby dans cette région qu’on ne s’y prendrait pas mieux. Consé­ quences : pour le GDR, ce sont 7 000 km au total, 160 h de bus mini­ mum (l’équivalent de 6 jours et demi) et des joueurs totalement désemparés devant cette situation. Il est indéniable qu’il y a une relation de cause à effet avec certains départs. Pour ces derniers, il s’agit de Camille Faivre pour Nuits – Victor Lapostolle – Loïc Penaget – Evi NAIOKO pour Saint Claude et sept équipiers B Augustin Cremona – Loïs Leveque – Thomas Tri­ guero – Jérome Garcia pour l’US Dole, Chaffiote part pour une mutation pro­ fessionnelle en Suisse, Boulanger pour

Le trio organisateur avec Franck Boudot au centre

Auxonne, Morgan Odile, soigneur, pour l’US Arbois. Les recrues certaines : Thimotée Fou­ gère 3e ligne – Vincent Litzler 3e ligne ou centre du stade dijonnais – Bastien Besson ½ mêlée du CS Nuits – Louis Sciot talonneur d’Auxerre. Le club reçoit sa récompense de formation en enregistrant la montée de 9 juniors en seniors. Nous reviendrons dans notre prochaine édition pour une présenta­ tion plus détaillée de ces éléments. Face à la situation imposée par la com­ position de la poule, le GDR envisage pour l’instant deux recours : 1­ une demande pour changer de poule pour la poule Rhône­alpine avec force arguments relatifs au surcoût des déplacements et du temps passé pour les réaliser, 2­ une demande de dédommagement financier pour utiliser le TGV pour ses déplacements en région parisienne ce qui permet de limiter les temps de déplacement. Cette situation improbable met un coup de frein à la volonté de construire un club de bassin. Le plus regrettable, c’est que la situation sanitaire n’y est pour rien dans ce choix fédéral, espé­ rons qu’un réflexe de logique vienne frapper à la porte des membres de la commission des compétitions et rende aux clubs de notre région une justice sportive leur permettant de poursuivre leur route sereinement.

La rencontre avec les pros du vélo Franck Boudot, président de l’association Jura Grand Dole cyclisme organisation, veut créer une “grande fête du vélo et du sport”. Alors que ses trois frères ont choisi le rugby, lui s’est tourné vers le cyclisme. Il s’y met à fond dès l’âge de 12 ans et reste clipsé à ses pédales jusqu’à 24 ans. Franck pose finalement son vélo après avoir remporté un très belle neuvième place au championnat du monde des sapeurs­pompiers, à Huy. Il devient directeur sportif d’une équipe élite à Dole, avant de prendre la route du Tour en tant que mécanicien pour l’équipe AG2R La Mondiale. En 2018, Cyrille Guimard lui propose de mettre ses compé­ tences de mécanicien au service de l’équipe de France. C’est donc pour faire vivre et partager le monde du vélo, pas toujours très accessible, que Franck Boudot a monté une équipe d’organisation de choc autour d’un événement qui se veut sportif, festif et familial. Il s’est notamment entouré de ses amis Pascal Mergey, secrétaire de l’associa­ tion, et Benjamen Maveyraud, trésorier.

Un plateau de qualité Les relations que Franck Boudot a tissées tout au long de sa carrière se révèlent dans les pointures qui seront pré­ sentes le 23 septembre à Dole. De nombreux coureurs du Tour de l’équipe AG2R La Mondiale seront de la partie. Benoît Cosnefroy, Alexis Vuillermoz, Tony Gallopin, ou encore Nans Peter ont annoncé leur venue. Des Franc­ Comtois viendront aussi courir près de chez eux, notam­ ment Théo Delacroix, Morgan Kneisky, ou Fabien Doubey. En tout, vingt­cinq professionnels du cyclisme sont atten­ dus, ainsi qu’une petite quinzaine de coureurs élites et pour finaliser le plateau trois sportifs amateurs seront sélectionnés dans les clubs du département. “On va essayer de faire plaisir à quelques coureurs du coin”, avance le président de l’association. Toutefois, il prévient

le public, “avec les compétiteurs annoncés, ça va courir vite”!

“Ce qui ne se fait pas ailleurs” Le circuit de 1,1 km, part de l’avenue Eisenhower, passe par la descente des Commards, puis par la ruelle Saint­Mauris et la rampe du Cours, pour revenir avenue Eisenhower. Les cyclistes devront répéter soixante fois le parcours. Pour accompagner la course, ce n’est autre que le speaker du Tour de France, François Belay, qui donnera de la voix. “J’es­ père qu’il en aura encore”, plaisante Franck. Par ailleurs, le critérium cycliste professionnel du Grand Dole Colruyt est parrainé par deux figures du cyclisme français : Bernard Thevenet et Alexandre Pasteur. Un argument supplémen­ taire qui pousse les organisateurs à “faire ce qui ne se fait pas ailleurs”. Un écran géant sera installé à l’arrivée pour “permettre à tout le monde de suivre la course”, et une sonorisation particulièrement performante sera mise en place tout au long du parcours. Le camion médicalisé du Tour de France sera à Dole pour l’occasion. Bref, l’équipe du critérium n’a pas ménagé sa peine pour proposer un évé­ nement de qualité professionnelle aux Jurassiens.

Le premier critérium depuis 1990 D’ailleurs, cela fait trente ans que les amateurs de cyclisme n’ont pas profité d’un critérium en Franche­Comté. Cette année, l’événement, qui s’annonce prestigieux, devrait faire parler de lui au­delà des frontières régionales, d’au­ tant plus que l’essentiel des critériums a été annulé. Ne reste plus que celui de Choisy­le­Roi, le 20 septembre, et celui de Dole, le 23 septembre, qui ouvrira son village départ à 14 heures place Grévy. La caravane publicitaire passera dès 17 heures et la course devrait s’élancer vers 18 heures. Que le meilleur gagne ! https://www.criteriumcyclisteprofessionneldugranddole.com

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sports 23

Pays Dolois n°226 - juin 2020

Football

Triathlon

Le rideau est tombé si vite !

Cyril Viennot retrouve son binôme et s’entraîne activement pour les triathlons de fin de saison !

Un nouveau week-end de compétition approche pour toutes les équipes du Jura Dolois Football. Si les féminines sont encore à l’entraînement, tous les sacs de maillots sont déjà prêts pour que les couleurs du Jura Dolois Football soient fièrement portées sur les pelouses du Jura et de Bourgogne-Franche-Comté dès samedi.

Depuis le déconfinement, Cyril Viennot a retrouvé un véritable entraînement de natation. En effet, il peut à nouveau s’entraîner dans les bassins nautiques en extérieur. C’est à Tavaux à la piscine municipale Léo Lagrange, qu’il avait rendez­vous avec Romain Antoine l’entraîneur de l’Aquavé­ lopode. “J’ai déjà repris dans des bassins privés pour combler le manque, mais ici à Tavaux, à la piscine municipale, gérer par le Grand Dole, je fais des vraies longueurs, cela fait mal aux bras, mais cela fait me fait plaisir.” Depuis vendredi 29 mai, il a retrouvé également à Dole son binôme Thibaut Rigaud, le triathlète mal voyant. Il prépare, avec lui les championnats de France de Paratriathlon qui doivent se dérouler le 6 septembre 2020 à Quiberon avec des perspectives sur les Jeux Olym­ piques 2021 à Tokyo. “Je suis venu à Dole pour m’entraîner avec Cyril Viennot, car c’est plus facile. Je pratique le triathlon dans la catégorie paralympique depuis deux ans, je suis en dernière année en étude de kiné à Paris dans une école spé­ cialisée Déficients Visuels. Nous attendons le calendrier International et National pour savoir sur quel triathlon on va pou­ voir s’engager. Dans la deuxième quin­ zaine d’août, on devrait pouvoir participer à un triathlon dans l’hexagone du côté de la Ferté Bernard. À long terme on se pré­ pare pour les Jeux paralympiques de Tokyo en 2021.”

La décision tombe : tous les matchs sont reportés jusqu’à nouvel ordre. Quelques heures après, nous découvrons un adversaire qui n’évolue pas en 4­4­2 et qui ne partage pas la même passion que nous. Après nous avoir confinés, le Covid­19 nous oblige désormais à repenser notre quotidien, à repenser notre football. Après quelques jours d’adaptation à cette nouvelle situation inédite, le Jura Dolois Football trouve des solutions pour permettre à la vie du club de se poursuivre et de rester au plus proche de ses licenciés, malgré la distance et la règle du “chacun chez soi”. Les réseaux sociaux, newsletters et autres groupes Whatsapp nous permettent de conserver un lien tous ensemble, en attendant de retrouver les ter­ rains. Les différentes réunions de commissions et de comité directeur trou­ vent leur salut dans les “visios”, devenues populaires en ces temps particuliers, afin d’essayer tant bien que mal de poursuivre les projets initiés avant le confinement. Et puis se pose rapidement la question de « l’après­Covid­19 ». Est­ce que tout redeviendra comme avant ? Pourrons­nous bientôt nous retrouver au rythme du ballon rond ? S’il est aujourd’hui encore difficile de répondre à ces questions préci­ sément, le Jura Dolois Football se projette vers la saison 2020/2021 qui, nous l’espérons, sera à nouveau source de dépassement de soi, de convivialité et de plaisir, dans un club où il fait bon vivre, même privé de ballon.

Cyril Viennot et son binôme Thibaut Rigaud

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