Pays Dolois 227

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N°227 JUILLET 2020

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Pays Dolois n°227 - juillet-août 2020

Municipales

Michel Cêtre est le nouveau maire de Salins-les-Bains Le début de mandat du nouveau maire de Salins-les-Bains et de son équipe s’annonce rude. La fermeture des lieux touristiques emblématiques de la ville ont mis à mal les finances de celle-ci. L’urgence est donc de trouver une solution à cette problématique. Cela passera par un “lobbying” auprès des institutions supra-communales. Quelle est votre première réaction après la victoire ?

Quelles sont les mesures qui viennent ensuite ?

Michel Cêtre : D’abord je remarque que le taux de participation des Salinois est plus important qu’ail­ leurs et légitime notre victoire. Cela s’explique par plusieurs facteurs, mais simplement, il faut com­ prendre qu’il y a des Salinois qui s’intéressent à la vie de leur commune. C’est aussi une satisfaction de voir qu’il y a eu une adhésion au projet sur lequel nous avons travaillé pendant plus de six mois. Même si aujourd’hui, la problématique sani­ taire provoque un gros préjudice financier au niveau de la ville.

M. C : Nous avons d’autres mesures à prendre rapi­ dement. D’abord il faut trouver le financement pour les 50 à 60 employés des Grandes Salines et des thermes. Pour cela, nous devons prendre connaissance des plans de soutien financier du gouvernement. Les difficultés financières vont impacter, pour cette année au moins, les projets d’investissement que l’on pouvait avoir, c’est évi­ dent. Le camping, qui est actuellement fermé, fait aussi partie des dossiers à traiter rapidement.Il y a aussi la problématique de l’accès à notre zone d’ac­ tivité par les poids lourd et les bus. C’est un chan­ tier de l’ombre, mais qu’il faudra mener dès que possible, car c’est un frein important à l’installation de petites et moyennes entreprises sur cette zone. L’évaluation des coûts et de la faisabilité du projet se fera très prochainement.

Justement, quels sont les impacts de cette situation sur les projets que vous souhaitez mettre en place ? M. C : Il y a des projets assez simples, qui ne sont pas très onéreux. Il s’agit de la réorganisation des services, de l’entretien de la ville. Il y a du travail là­ dessus. Si la situation nous le permet, nous souhai­ tons aussi soutenir les commerçants pour organi­ ser des animations dans la ville cet été. D’une part pour attirer les touristes à Salins, d’autre part pour créer des lieux de rencontre. Pendant le confine­ ment, nous avons solidifié les liens entre les pro­ ducteurs locaux et les Salinois, et nous souhaitons pérenniser ces relations. Le fait que la partie bien­ être des thermes soit fermée est un véritable pro­ blème pour nous, mais nous voulons faire en sorte que les touristes reviennent.

La baisse d’activité touristique et les difficultés financières ne vont-elles pas remettre en cause le grand projet 2025 ? M. C : Non, ça ne le remet pas en cause. C’est un dossier pertinent, je ne vais pas revenir là­dessus. Mais cela fait longtemps qu’il n’y a pas eu de point d’étape réalisé. Il faut le faire, notamment sur les façades et les logements rénovés. Nous nous assu­ rons auprès des financeurs la poursuite du projet.Sur les autres investissements que nous avions prévu, là, il faut les décaler. Nous n’avons

pas d’autres solutions. L’endettement aujourd’hui est tel que nous ne pouvons pas nous lancer dans des projets qui ne sont pas raisonnables. Nous mettrons l’été à profit pour mener des discussions avec les services de l’Etat, le préfet, les collectivités territoriales. J’espère que l’on nous aidera à rentrer dans des dispositifs de compensation dans cette période exceptionnelle. Nous allons faire du lob­ bying dans ce sens.

Quelle sera votre position par rapport à la communauté de commune ?

Michel Cêtre à l’annonce des résultats

M. C : Il faut savoir que les grandes décisions se prennent dans les intercommunalités aujourd’hui. Et les capacités financières arrivent par ce biais­là. Donc nous allons briguer une présence forte et proactive pour jouer un rôle dans les stratégies de l’intercommunalité, pour faire valoir, entre autres, les besoins que l’on a, notamment en matière d’économie, d’environnement et de jeunesse. Nous souhaitons d’ailleurs créer un pôle jeune actif pour l’été, c’est important.

Vous solliciterez la présidence ? M. C : Non, pas du tout. La situation est compli­ quée et la gestion de la mairie de Salins va déjà me prendre beaucoup de temps.

Quelle est votre vision de Salins-les-Bains de demain. M. C : Je souhaite que Salins retrouve une activité

économique avec ses artisans, ses commerçants, ses PME. Je souhaite redonner du cachet à la ville qui est trop grise, conserver les écoles et infléchir l’exode de la population pour retrouver du dyna­ misme. Je donnerai aussi la possibilité de construire de nouveaux logements. Je souhaite que la gestion de la ville se fasse dans la sérénité, j’y suis très attaché, et ce sera mon rôle de leader.

Dole - Mesnils-Pasteur

Le dernier bâtiment de la Friche Carrel disparaît C’était l’ultime édifice de la rue Armand Carrel. Le 35 est en cours de démolition depuis le 19 juin. A la place de la friche, ce sont des jardins familiaux et une prairie fleurie qui s’installeront Valoriser le poumon vert

La grue s’affaire sur la structure éventrée du bâtiment 35 Carrel. La pince saisit les paroies de l’immeuble, déchire le béton, arrache la toiture. D’ici trois semaines, il ne restera plus rien de l’immeuble abandonné depuis longtemps.

E TAT C I V I L NAISSANCES Capucinne de Prosper FOYET et Clarisse LÉOTIER, Arbois Eliott de David BOIVIN et de Amélie RENAUD, Damparis Liya de Gaël GAIGNER et de Wendy MIGLIORINI, Damparis Ezio de Jordan GUIÉNOT et de Marion BOITET, Damparis Hugo de Franck DROUHOT et de Céline PERNET, Dole Aya de Hamid AMARHANE et de Nezha HAMANI, Dole Aidan de Fidan JUSUFI et de Ingrid MARTINEK, Dole Léon de Julien VALLOT et de Wanda PARIS, Dole

Après une phase de désamiantage, c’est la phase de démolition à proprement parler qui a débuté le 19 juin dans le quartier des Mesnils Pasteur à Dole. Lorsque le bâtiment sera à terre et les matériaux triés et évacués du site, l’espace prendra son nou­ veau visage, bien plus vert. Le terrain, qui remonte jusqu’à l’avenue de Verdun, fait 14 000 m2. 5 000 m2 seront utilisés pour créer des jardins familiaux, 6 000 m2 seront dédiés à une prairie fleurie. Le reste sera réparti en voie d’accès et cheminements au cœur du terrain. “Il fallait vraiment revaloriser le site et nous voulions conser­ ver le poumon vert que représente le Petit bois au sein des Mesnils Pasteur. On fait de la renatura­ tion”, explique le maire, Jean­Baptiste Gagnoux. Le choix d’un espace vert tient aussi au fait qu’il n’y avait pas de demande en logements. Et puis “c’est très bien de développer la culture du jardinage”, insiste l’élu. Par ailleurs, cette “trame verte" per­ mettra de rallier le nord et le sud du quartier, dans “un espace où la population pourra se rassembler”. Pour apporter un peu de biodiversité et de fraî­

Adane de Habib GROS et de Fadma HASSAOUI, Foucherans Lena de Loris DIETRE et de Elodie GIRADOT, Foucherans Lisélya de Flavien CATY et de Dominique ETIENNE, Gatey Helena de Christopher BONIN et de Marion BUDIN, Jouhe Léa de Victorien MILLAN et de Jessica MAIRET, La Vieille­Loye Bastien de Damien BRUGGER et de Kristine THIBOURET, Longwy sur le Doubs Rose de Eddie BARDOUX et de Justine BOURLON, Longwy sur le Doubs Lily­Rose de Olivier BAUMONT et de Agnès MAURICE, Longwy sur le Doubs

Manon de Aurélien BACHELU et de Emilie GENERET, Montmirey le Château Léanne de Damien HENRY et de Anaïs MAGNIN Parcey Oriana de Dimitri GARDIEN et de Audrey PARRA SANCHEZ, Parcey Elyna de Florian VOISIN et de Gwendoline MATHIEU, Salins les Bains Agathe de Gaëtan DELEGLISE et de Aurore BARON, Sampans Talia de Thomas THIEBAUD et de Liliana FERREIRA DA SILVA, Serre les Moulières Auguste de Alexis MURA et de Aurélie BIRON, Vriange

cheur au projet, une quarantaine d’arbres sera plantée à l’automne. Une rangée de fruitiers ornera le chemin qui descend des jardins familiaux et longe la prairie fleurie. Des arbres mellifères seront installés le long des parcelles potagères pour apporter de l’ombre et attirer les abeilles.

Des jardins “pour les p’tiots" Les vingt­cinq parcelles de jardins familiaux devraient être prêtes dans le courant de l’été. Dans le détail, vingt­deux personnes auront une parcelle de 200 m2. Une autre portion de 260 m2 sera dédié à la mise en place d’un jardin pédagogique, amé­ nagé pour recevoir des classes et travailler dehors. Ce dernier sera géré par la régie de quartier. L’association des jardins familiaux des Mesnils Pas­ teur a déjà une longue liste d’attente pour l’occu­ pation des nouvelles parcelles des jardins Carrel. Son président, Salah Gharbi, et les adhérents de l’association, venus en nombre lors de la visite des terrains, sont ravis. “Je suis très content, sourit Salah. Pour moi et pour les jardiniers. Les gens attendent ça avec impatience, ils sont déjà trente

DÉCÈS Pierre RANGEARD, Amange, 83 ans Ginette HEYRAUD veuve BAUDE, Annoire, 89 ans Madeleine JACQUOT veuve MAROTTE, Authume , 85 ans Françoise CAILLAT veuve BONIN, Champvans , 78 ans Michel VIEL, Champvans , 84 ans Michèle DE FIGUERREDO épouse ETIENNE, Chaussin , 61 ans Gisèle BENETON veuve NOEL, Chaussin , 98 ans Serge CHANOIS, Choisey , 95 ans

Gabrielle BONJOUR veuve LAMY, Dampierre , 92 ans Karine MOUGET, Dole, 50 ans Marcelle DANDELOT veuve GRANDJEAN, Dole, 95 ans Robert PETIT, Dole , 88 ans Jean­Yves DALOZ, Dole , 54 ans Madeleine CROISERA veuve SEILER, Dole, 100 ans Marie JANET, Dole , 57 ans Odette JEANNET veuve GUILLON, Dole , 92 ans Claude LACHICHE, Dole , 88 ans André LAFIN, Dole , 80 ans

sur la liste d’attente”. Dans le quartier, les parcelles de culture sont une véritable respiration collective. “Y’en a beaucoup qui ne vont pas en vacances. Alors on les passe dans le jardin. On fait un barbe­ cue pour les p’tiots, les gens s’amusent, ils man­ gent des fraises”. Pour plus de facilité, chaque par­ celle sera accompagnée d’un cabanon pour ranger les outils et bénéficiera d’un accès à l’eau. D’ail­ leurs, des fontaines originales ont été installées sur le terrain. En plus de distribuer l’eau, elles recy­ clent l’eau de pluie et intègrent des caniveaux tra­ versants. Une petite révolution à l’échelle de la commune.

Un chantier à 900 000 d’euros Le projet dans son ensemble compte aussi la revitalisation d’équipements sportifs et l’aménagement de l’espace Descartes, notamment de la tour 103. L’ensemble se chiffre à 900 000 euros auxquels l’Union Européenne et la Région BourgogneFranche-Comté ont apporté leur concours, respectivement à hauteur de 50 % et 30 %.

Alexandra NOLIN épouse FILALI, Dole , 40 ans Bernadette JUGE veuve DÉJEUX, Dole, 86 ans Angèle MONOT veuve LAMOUROUX, Dole, 93 ans Denise GRILLET veuve REVERCHON, Dole, 89 ans Charley ROUCHWARGER, Gatey , 90 ans Daniela CARELLI épouse COLOMBO, Gevry , 65 ans Suzanne MASSON épouse MONGE, Parcey , 83 ans José NUNES, Tavaux , 60 ans Suzanne CORNU veuve VERCEY, Tavaux, 86 ans

13 rue Alexandre Vialatte 39100 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France Rédaction redaction@paysdolois.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 13 04 60 19 commercial@paysdolois.fr


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Pays Dolois n°227 - juillet-août 2020

Tourisme

Une carte pour les randonnées dans le Grand Dole Il est encore dans les rotatives de l’imprimerie, mais le cartoguide devrait être disponible à la vente dès le début du mois d’août. Il s’agit d’une carte géographique qui répertorie l’ensemble des itinéraires balisés du Grand Dole. Une carte papier pour les randonneurs

Une application vigilante

C’est Olivier Lorain, technicien au service environ­ nement du Grand Dole, qui a en charge l’élabora­ tion du cartoguide. Une initiative du département, qui délègue à chaque communauté de communes la réalisation de sa carte de randonnées. “Aujourd’hui on compte 230 km de chemins balisés sur l’ensemble du réseau du Grand Dole, précise Olivier Lorain. Le cartoguide répertorie vingt­cinq boucles pédestres, dont quinze sont aussi ouvertes au VTT ”. Des itinéraires pour les randonnées à che­ val sont aussi référencés. Cela dit, cette carte est un point de départ, promis à des évolutions. “C’était important de concevoir le cartoguide pour les usagers des sentiers, déclare Stéphane Tribou­ let, directeur adjoint de Hello Dole qui distribuera la carte, mais ce qui est essentiel c’est que ce soit bien balisé sur le terrain”.

Justement, avant de produire le cartoguide, les ser­ vices du Grand Dole ont vérifié tous les itinéraires, passé des conventions avec les propriétaires fon­ ciers. L’Office national des forêts s’est ensuite chargé de la signalétique. Quatre grands panneaux seront notamment installés aux entrées du terri­ toire pour donner une vue d’ensemble du réseau. C’est seulement après cela que les parcours ont été tracés sur la carte, la légende précisée et quelques circuits de randonnées détaillés. Les iti­ néraires de chacun d’eux sont représentés sur un axe type “ligne de métro”, c’est ­à­dire que les différents points de passage sont indiqués sur une ligne droite. Un texte accompagne chaque balade et indique la distance, le dénivelé, quelques infor­ mations pratiques, ainsi que ce que l’on peut voir en chemin.

Par ailleurs, l’application Suricate, qui fonctionne à l’échelle nationale, permet aux randonneurs de signaler des incidents ou des problèmes de balisage, en direct, afin que les ser­ vices puissent intervenir rapide­ ment.

Un point de départ “La carte n’est pas figée, rappelle Olivier Lorain. On nous propose régulièrement des nouveaux itiné­ Olivier Lorain est l’artisan du cartoguide du Grand Dole. raires de randonnées”. Il peut aussi arriver que les propriétaires se reti­ rent de la convention qui autorise les randonneurs les communautés de communes de la Plaine Juras­ à traverser leur terrain. Le Grand Dole souhaite sienne et de Jura Nord, qui n’ont pas encore édité aussi travailler main dans la main avec les autres leur cartoguide. territoires limitrophes pour proposer au public des itinéraires continus. Cela pourrait être le cas avec Office de tourisme : 03 84 72 11 22 - Prix 5 €

La campagne vous offre de l’hébergement...

Les paysans vous accueillent chez eux… L’association Accueil paysan existe depuis 1987. Née pour soutenir et faire découvrir le monde rural et agricole, cette structure compte aujourd’hui 960 adhérents en France et à l’international, dont une petite vingtaine dans le Jura. Marie-Jo et Maurice Etiévant sont installés tout près de Mesnay, à côté d’Arbois. Marie­Jo Etiévant ne s’est pas trompée en 1992, lorsqu’elle rejoint l’association Accueil paysan, avec son époux. La phi­ losophie de la structure lui “colle à la peau”, explique­t­elle, car les valeurs qui y sont défendues représentent son quo­ tidien.

nourrissage des animaux. Les fermes se visitent. Certains adhé­ rents vendent les produits de leur propre production en direct. Il existe aussi un accueil social qui s’adresse aux personnes avec peu ou pas d’autonomie, ainsi qu’à des “personnes en bout de course, qui ont besoin de se ressourcer“, détaille Marie­Jo. “C’est un réseau solidaire et humain”, poursuit­elle.

“Ce que l’on a dans nos jardins” Pour Marie­Jo, aujourd’hui retraitée, Accueil paysan “c’est le respect de l’Homme, de la nature et des saisons. Et c’est précisément ce que l’on vit. Parce que l’on vit avec ce que l’on a dans nos jardins”, insiste­t­elle. Pas question, par exemple, de mettre des tomates dans les plats d’hiver, ni de planter des haies entre le lieu d’accueil et la ferme, pour cacher celle­ci. Non, la formule accueil paysan, c’est avant tout la découverte du monde paysan, en s’y glissant le temps d’un week­end, d’une semaine ou plus.

Décompresser, recharger les batteries Les adhérents de l’association sont tous d’anciens ou d’ac­ tuels femmes et hommes de la terre. Il existe différentes formules d’accueil. Outre le gîte et le couvert, les adhérents peuvent proposer à leurs hôtes de partager une partie de leur quotidien de paysan en participant à la traite ou au

La ferme des Nouvelles se situe à Mesnay, à côté d’Arbois

Trente ans d’expérience Au cours des quelques décennies d’accueil que nos hôtes ont offertes, les rapports ont changé avec les accueillis. “Les gens ne restent plus aussi long­ temps. Avant, ils venaient pour deux semaines, mais aujourd’hui, c’est pour une nuit ici, une autre là”. Toutefois, les échanges semblent toujours aussi riches. “C’est important de partager notre mode de vie, surtout à l’heure actuelle, parce que les gens ne connaissent plus l’origine des choses. Là, ils se rendent compte qu’il faut entretenir la nature pour la conserver en bon état. Et moi aussi, j’apprends beaucoup sur le monde urbain, la vie profes­ sionnelle, l’organisation, les plannings dans les usines ou les bureaux”. En quelque sorte, l’accueil paysan fournit un lieu de rencontres entre rural et urbain, où “chacun se dévoile un peu et parle librement”, assure Marie­Jo. Ferme des Nouvelles : 35 rue des Nouvelles 39600 Arbois - Tél. 03 84 66 21 53


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La forêt de Chaux embellie “La forêt est un milieu sauvage. On a tendance à l’oublier”, lance Michel Romanski, responsable de l’unité territoriale de Chaux à l’ONF. Un rappel qu’il est bon de faire en été, propice aux déambulations en forêt. Pour accueillir et orienter le public, l’ONF prépare donc un plan d’action pour les années à venir. La forêt de Chaux est la deuxième plus grande forêt publique de feuillus de France. Plus de 20 000 personnes par an la parcourent. Des amateurs de courses à pied ou de promenades ombragées, des chercheurs de champignons ou de simples visiteurs. C’est l’Office national des forêts qui a en charge la gestion de cet espace naturel. A l’occasion de la résivion du projet domanial de la forêt de Chaux, en 2015, l’Onf a proposé un schéma d’accueil du public. Un pro­ jet qui a fait l’objet de nombreuses discussions et qui devrait prendre forme sur le terrain d’ici quelques années. 20 kilomètres de voies cyclables L’amélioration de l’accueil du public se divise en huit actions. Il s’agit tout d’abord de réhabiliter les sites les plus courus de la forêt, comme le parc animalier, le sentier d’Azans, ou encore le parcours détente. “Les équipements deviennent vétustes et il faut faire peau neuve rapidement”,

EN BREF BD SCIENTIFIQUE LA VIE DES INSECTES EN DESSINS La série de bandes dessinées "Les Insectes", écrite et mise en dessin par Cazenove, Vodarzac et Cosby, allie humour et connaissance scientifique. Elle invite le lecteur à découvrir l’univers des petites bêtes à six pattes, les insectes. Cette année, c’est le Conservatoire botanique national de Franche-Comté/Observatoire régional des invertébrés (Cbnfc-ori), qui a été choisi comme partenaire scientifique et technique pour le cinquième tome, sorti en librairie mi-juin. Le conservatoire a ainsi réalisé le cahier pédagogique qui accompagne la BD. Au-delà de l’aspect ludique de l’ouvrage, il y a un enjeu de sensibilisation des plus jeunes et de leurs aînés au rôle des insectes dans les écosystèmes, mais aussi à celui des êtres humains dans cet équilibre naturel.

précise Michel Romanski, responsable de l’unité territoriale de Chaux à l’Onf. Le deuxième axe consiste à créer des boucles de voies cyclables qui relieraient ces sites d’intérêt entre eux. Vingt kilomètres seront identifiés, en complétant l’offre cyclable de la voie Grévy, qui elle aussi devrait bientôt voir le jour. Le troisième axe concerne les Baraques du 14, dont l’animation et la mise en valeur sont confé­ rées à l’Association des villages de la forêt de Chaux (Voir ci­dessous). Un schéma de circulation doit inciter les usagers à utiliser la voirie publique extérieure au massif forestier, afin de limiter le trafic à l’intérieur de la forêt où les routes ne sont pas prévues pour des vitesses de plus de 50 km/h. Une nouvelle signalétique sera aussi installée. Cette partie du projet n’est pas la plus simple car la multiplication des panneaux n’est pas tou­ jours bien perçue par les usagers locaux. Par ailleurs un nouveau plan de circulation indi­ quera les liaisons routières. “Les visiteurs seront aiguillés vers des parkings matérialisés”,

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explique Michel Romanski. Le parcours permet­ tra également de mettre en valeur les lieux tou­ ristiques alentours. Enfin, le huitième et dernier volet concerne la remise en état du pont des Scouts. “Il ne s’agit pas de proposer un projet pharaonique, prévient Michel Romanski, il faut répondre à la demande locale qui souhaite des espaces d’accueil à taille humaine et correctement aménagés”. Simple­ ment, donc, le nouveau schéma d’accueil du public veut améliorer l’expérience des usagers annuels. C’est aussi une invitation, lancée aux touristes, à visiter la forêt de Chaux, à découvrir le patrimoine naturel des environs et pourquoi pas à leur donner envie d’en connaître un peu plus sur la région.

Les Baraques du 14 en chantier En attendant que le plan d’action de l’Onf soit mis en œuvre, les amateurs de sous-bois devront être autonomes sur leurs visites. Et pourquoi ne pas redécouvrir l’histoire de la forêt de Chaux aux Baraques du 14 ? Les Baraques du 14, les dernières habitations des bûcherons charbonniers, abritées dans la forêt de Chaux, peuvent être visitées. L’Association des vil­ lages de la forêt de Chaux fait vivre ce lieu d’his­ toire et en assure le maintien. Cet été, vous pour­ rez observer les membres de l’association monter les murs en terre crue de la grange, et pourquoi pas mettre la main à la pâte si vous leur demandez gentiment. La construction de l’édifice a com­ mencé il y a deux ans, sous la supervision des agents des bâtiments historiques. "Tout est recons­ truit selon les techniques authentiques, assure Alain Goy, président de l’association, mais nous ne sommes pas à Guédelon, il y a quelques incartades sur les procédés. Par exemple, on ne fabrique pas nos propres clous". Le programme du chantier sera mis à jour et affiché sur le site des Baraques du 14 chaque semaine. Vous pouvez également profiter de cet été calme pour faire un tour du côté du sentier de détente, classique, ou bien aller voir les fontaines Belle Nanette et Elsa, moins fréquentées que les Baraques. Toutefois, il faut garder une chose en tête, la forêt de Chaux est suffisamment grande pour que l’on s’y égare. Afin de limiter ce risque, Michel

Romanski, responsable de l’unité territoriale de Chaux à l’Onf, prodigue quelques conseils : “pour ne pas se perdre, on se munit d’une carte et de bon sens, on se gare sur les parkings matérialisés, on

suit les itinéraires fléchés, et on ne s’aventure pas trop loin de son véhicule. Après, pour ceux qui veu­ lent aller à l’aventure, il y a le GPS”.

Les bénévoles de l’Association des villages de la forêt de Chaux lors d’un chantier aux Baraques du 14

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“Nous avons voulu rendre un bout de leur histoire aux Dolois” Le projet s’est dessiné en octobre dernier. Il s’inscrit dans la volonté de faire découvrir aux Dolois l’histoire de leur ville. "Nous avons commencé l’année dernière avec un focus sur le XVIème siècle", rappelle Jean­Philippe Lefè­ vre, adjoint aux affaires culturelles de la ville de Dole. Chaque année, "nous rendrons un bout de leur histoire aux Dolois", ajoute­t­il. Cette année, donc, la chronologie voulait qu’il soit question du XVIIe. Or, "à cette époque, les péripéties de Dole, ce sont ses sièges", sou­ ligne Camille Caron, chargée de mission patri­ moine à la ville de Dole. Il y en a eu trois, consécutivement. Le premier qui a eu lieu en 1638 est le plus connu. Puis il y a eu ceux de 1668 et 1674.

Camille Caron et Jean-Philippe Lefèvre, respectivement chargée de mission patrimoine et adjoint au affaires culturelles de la ville de Dole devant la maquette en Légo®

Une porte d’entrée sur la ville

Une approche didactique

L’approche historique de Dole à travers les sièges qu’elle a connus, c’est aussi parler de son architecture et de l’organisation que nous lui connaissons aujourd’hui. “Lorsque l’on voit les remparts, on comprend mieux pourquoi certaines rues sont très étroites. Il a fallu se développer dans un espace resserré”, souligne Jean­Philippe Lefèvre. Ce retour dans le passé permet aussi de percevoir la place que la ville a eu en Franche­Comté, mais aussi en Europe. Et c’est cette recontextualisation à l’échelle du territoire Comtois et Européen que la ville souhaite mettre en lumière.

Pour l’occasion, la mairie de Dole a com­ mandé une maquette inédite du siège de 1638. Il s’agit d’une représentation en 3D de la ville et de ses environs, jusqu’au Mont­Rol­ land, fabriquée intégralement en Lego®, par le président de l’association LUG’Est, Domi­ nique Damerose (lire par ailleurs). “J’ai eu, par le passé, l’occasion de voir à quel point les enfants sont captivés par les Lego®”, explique Camille Caron. Cette réalisation a donc une vocation pédagogique forte. C’est aussi un "investissement" qui a coûté 9 000 €. Mais

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Jean­Philippe Lefèvre assure que c’est un "outil pérenne" qui servira dans l’avenir. “Si je la dépoussière régulièrement, elle aura tou­ jours la même couleur dans vingt ans”, pro­ met la chargée de mission. Pour donner vie aux Légo durant l’exposition, une installation sonore et des jeux de lumières doivent être mis en place. La voix de Camille Caron racon­ tera l’histoire du siège de Dole. Et des person­ nages historiques emblématiques de cette période devraient se mettre en mouvement pour conter leur propre histoire. Exposition à l’Hôtel-Dieu du 8 juillet au 31 août. Tél. 03.84.69.01.50 - Entrée libre et gratuite

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Une maquette hors du commun

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Il y a près d’un an, la Ville de Dole s’est adressée à l’association LUG’Est (comprendre Lego user group Est) pour réaliser la maquette qui illustrerait le siège de Dole de 1636. Un défi, pour le président de l’association, Dominique Damerose, mais aussi une proposition qu’il ne pouvait pas refuser.

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Elle est composée de 50 000 pièces au bas mot et a nécessité 300 heures de tra­ vail pour être accomplie. Elle, c’est la maquette du siège de Dole construite intégralement en Lego®. Elle est exposée au Musée des Beaux­Arts qui dédie une exposition à ce morceau d’histoire locale.

Suite à un déménagement, un décès, un héritage…

"Au départ, explique Dominique Dame­ rose, il a fallu se mettre d’accord avec le commanditaire sur l’échelle de la maquette. Il faut trouver le bon équilibre entre sa dimension et le niveau de préci­ sion que l’on veut obtenir". Car les Lego®, s’ils permettent une infinité de combinai­ sons, induisent également une multitude de contraintes. A l’origine, seule la ville de Dole et ses remparts devaient être repré­ sentés. Finalement, les tranchées et les barricades qui se prolongent jusqu’au Mont Rolland ont été ajoutées au projet.

Une question de plan Pour réaliser une maquette, il faut partir d’une image, d’un visuel, bref, savoir ce que l’on va reproduire. Mais tout se com­ plique lorsqu’il n’y a qu’un seul dessin imprécis et qu’il faut imaginer ce que fut le réel. C’est pourtant ce que Dominique Damerose a dû faire pour concevoir Dole au XVIIème siècle. Il s’est d’abord basé sur

Inventer des pièces La représentation du siège de Dole a été un vaste chantier pour son constructeur. "A la fin, ça devenait encombrant, concède­t­il. Mais au niveau technique, c’est pas si fou". Les dif­ ficultés, en Lego®, résident dans l’invention de pièces qui n’existent pas. Il faut détourner l’utilisation de tel ou tel morceau et donner l’illusion que c’est autre chose. En plus de cela, quelques règles basiques s’imposent à chaque utilisateur de Lego® : pas de découpe, pas de colle, pas de peinture. Dominique, lui, espère que sa construction de petits cubes multicolores "donnera du rêve" à tous ceux

Vous avez une maison, un appartement, une cave, un grenier, un garage, un local commercial ou simplement des objets encombrants

à débarrasser !

qui viendront la voir. Quant à la photo, elle a déjà fait le tour du monde à travers les réseaux sociaux. Facebook : LUG’est

Après la visite de l’exposition "Quand Dole devint française", les familles pourront s’affronter et tester leurs compétences en Lego® ! Parents et enfants mettront leur imagination au travail pour inventer et fabriquer la construction la plus extraordinaire. Fortifications ou monuments dolois, à vous de voir. Les ateliers sont proposés gratuitement et sur reservation auprès du service culturel de la ville (patrimoine@dole.org). Ils se déroulent tous les mercredis et samedis à partir du 15 juillet jusqu’au 29 août, de 15 heures à 16 h 15.

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Evaluer l’échelle

le cadastre, pour créer le relief. Ensuite, pour lui per­ mettre de s’imprégner de l’histoire de la ville et de mieux interpréter son architecture, il a reçu le concours de Jacky Theurot, historien spécialiste de Dole. Après avoir démêlé le vrai du faux et éclairci les zones d’ombre de la carte, la Collégiale, la rue Pasteur, l’Hôtel­Dieu, la Visitation ont pris place sur le plateau de Légo de Dominique. “L’organisation de la ville et sa proportion doivent être cohé­ rentes”, insiste­t­il.

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Le port de Dole Une entrée directe dans le coeur historique.

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Le Prélot

3 Canal des Tanneurs

Ancienne entrée principale de la vieille ville, le quartier du Prélot est le quartier d’été par excellence ! La vie se passe en haut, à l’ombre des terrasses des barsrestaurants, mais aussi sous terre dans les dédales de l’impressionnante grande fontaine qui rejoint le quartier Pasteur. Le Prélot est un lieu de passage et de rencontre sur le chemin du marché et de la collégiale. Ici, la pause s’impose !


Restaurant Spécialités régionales 11

Depuis plus de 25 ans, le Chef cuisinier Thierry Pasteur a à cœur de vous faire découvrir les saveurs de la Franche-Comté.

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Maison Louis Pasteur, natale l’enfant du pays de Louis Ici, on est à la limite du Pasteur recueillement ! Dole restera

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jamais la ville natale de Louis Pasteur (1822-1895), ce grand bienfaiteur de l’humanité. La maison natale, le canal des tanneurs, la rue Pasteur… rappellent ici le bref passage à Dole du grand savant mondialement connu et reconnu. Un quartier d’une toute beauté à la hauteur du personnage. Ne manquez pas l’occasion de découvrir son histoire au musée de la maison natale. Vous n’oublierez pas…

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Hôtel-Dieu médiathèque

Terrasses au Prélot


PLACE NATIONALE

La collégiale et le marché… 7 La Collégiale Errigée à partir de 1509 et jusqu’en 1580 sur la place centrale de Dole, la Collégiale Notre-Dame veille sur la ville… C’est la Tour Eiffel de Dole ! Une tour de contrôle haute de 73 m ! Imposante à l’extérieur et magistrale à l’intérieur. Chapelles, orgue, peintures… la collégiale suscite l’admiration et l’attachement des Dolois et visiteurs. Un haut lieu…

8 Le marché Espace de rencontres et de plaisirs… Le marché rythme trois matins par semaine la vie doloise. Un sympathique rendez-vous. Sous le marché couvert, style “Baltard”, les commerçants proposent de nombreux produits locaux… Ambiance assurée…


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Petit coeur grands moments ! Petit tour grands effets : balades et flâneries… De l’eau, des bateaux, des terrasses, un grand savant, des ruelles et des escaliers… ce coeur historique révèle de grands secrets… En route…

Musée des Beaux-Arts

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Peintures : Jean-Paul Vernier

Cours Saint Mauris


14 vivre ici Pour sauver le tourisme La région Bourgogne Franche-Comté lance le “Pass Découverte”. Un nouvel outil pour booster le secteur du tourisme dans la région et conserver les emplois qu’il représente. Trente euros pour trois jours, quarante­cinq pour une semaine, quatre­vingt pour l’année. C’est ce que coûte le Pass découverte lancé cette semaine par la Région. Il donne accès à 90 sites et lieux de visite sur le territoire. “Il s’agit avant tout d’apporter une fréquentation additionnelle à ces endroits, mais aussi à encou­ rager les visiteurs à se déplacer hors des grands axes touristiques”, rappelle Marie­Guite Dufay, présidente de la région. Ce “Pass Découverte”, qui s’inscrit dans un plan de relance plus large vise aussi à conserver les 41 200 emplois liés à ce secteur, soit 4 % de l’emploi dans la région en haute saison. Le pass se présente sous la forme d’une carte avec un numéro unique ainsi qu’un QR code. Il peut aussi être dématérialisé sur smartphone. Pour lancer l’opération, la Région offre 2 000 “Pass Découverte” aux Bourguignons et aux Francs­Comtois. Ils sont à gagner jusqu’au 26 août, par tirage au sort chaque semaine. https://www.bourgognefranchecomte.eu/jeu

Pâtisserie

Des gâteaux de pro chez soi La période de confinement a décidément mené à de nombreuses innovations. C’est aussi le cas en matière de pâtisserie. Depuis quelques mois, le pâtissier-chocolatier Damien Benetot propose des cours de cuisine en ligne. C’est le désœuvrement du confinement qui a poussé Oskar Bougaud et Maxime Maitre à concré­ tiser ce projet du cours en ligne. L’idée était déjà dans leur tête depuis quelques mois, mais les deux amis ont mis à profit leur temps soudain libéré pour peaufiner leur concept.

Travail d’équipe Maxime a déjà collaboré avec Damien Benetot et lui propose de tester les cours en ligne, qu’il a mis au point avec Oskar. Le pâtissier accepte, d’abord pour "faire un petit plus" dans les finances qui ont pâti du confinement. Aussi parce que "cela permet de faire travailler les deux jeunes", et puis ensuite parce que les commandes ne se bousculent pas à ce moment­là et qu’il a le temps. Avec Yohann Cla­ vier, l’un de ses employés, ils se mettent en scène devant la caméra, pour tourner les premiers cours en ligne. Maxime, photographe professionnel, s’oc­ cupe des prises de vue et du montage vidéo, Oskar, lui, est sur la partie web et promotion.

Visuel et esthétique "C’est vraiment différent de donner des cours devant un écran, je ne suis pas habitué. En général, je parle à des gens, explique Yohann, c’est un peu déstabilisant au début". Un ressenti vite dissipé

après quelques séances filmées. Pour Damien Benetot, cette formule innovante n’est pas contrai­ gnante. "Il faut juste s’adapter à la caméra". C’est aussi la possibilité de proposer des recettes qui ne sont pas réalisables en 2 h 30 de cours sur place. L’opéra, par exemple, est dans cette catégorie. La formule en ligne permet de "diversifier les recettes", explique le pâtissier, et "les gens peuvent prendre leur temps" pour les confectionner. D’ail­ leurs, pour une utilisation plus pratique des cours en ligne, ils ont été segmentés, afin que les appre­ nants puissent visionner juste les parties les plus techniques, sans repasser l’ensemble de la vidéo. Pour que les cours soit agréables à visionner, les deux jeunes techniciens insistent sur le visuel. "On accorde beaucoup d’importance à l’esthétique des vidéos, explique Oskar, car c’est un élément primor­ dial en pâtisserie". La lumière est travaillée, et il y a une musique de fond. Les fichiers que l’on peut imprimer avec les recettes sont harmonieux et ludiques. Les cours en ligne se poursuivent tout l’été, et ils pourraient bien être pérennisés au­delà de sep­ tembre, car "nous avons une équipe qui marche bien" reconnaissent Oskar et Damien.

Damien et Yohann devant les caméras

© Maxime Maitre

Pass’découverte

Pays Dolois n°227 - juillet-août 2020

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Lecture

Le drive ne fait pas l’unanimité Au sortir du confinement, toutes les structures ont mis en place un système de prêt-à-emporter, encore appelé "drive" ou “clic and collect”. Autant de dénominations qui caractérisent un prêt dématérialisé. Mais à l’heure du bilan, toutes les médiathèques ne sont pas unanimes sur l’efficacité de cette formule. Certaines souhaitent la maintenir, tandis que d’autres l’ont abandonné très tôt. Répondre à l’urgence

Pérenniser le drive

Le drive s’est rapidement imposé comme le modèle le plus sûr pour éviter toute contamina­ tion des personnes. Les bibliothécaires se sont plus ou moins appropriés la démarche, en proposant différentes options aux abonnés. Ceux­ci pou­ vaient choisir précisément leur ouvrages, en les sélectionnant dans le fonds documentaire de la structure, ils pouvaient aussi demander des conseils sur telle ou telle thématique, enfin, cer­ taines médiathèques ont proposé un "panier sur­ prise", que les libraires ont élaboré de toute pièce. "C’est sympa de choisir les livres pour les gens et d’avoir leurs retours", lance Dorothée Negrello, responsable de la médiathèque André Besson de Chaussin.

Toutes les structures ne sont pas déterminées à maintenir le drive en parallèle d’une ouverture normale. "Avant la crise du coronavirus, je pensais à mettre en place une sorte de drive, explique Dorothée Negrello. C’est une offre qui correspond aux besoins de certaines personnes". Les actifs qui n’ont pas le temps de flâner dans les rayonnages des médiathèques ou les personnes fragiles qui redoutent la transmission de virus. Mais la possibi­ lité de pérenniser le prêt­à­emporter ne repose pas uniquement sur les responsables de média­ thèques, il faut attendre que les nouveaux conseil­ lers des communautés de communes soient instal­ lés dans leur fonctions pour aborder la question, qui ne trouvera sans doute pas de réponse dans l’immédiat. A Dole, par contre, "le drive sera main­ tenu à l’Hôtel­Dieu", assure Sylviane Sauge, direc­ trice des médiathèques du Grand Dole. Un poste y sera entièrement dédié.

Contraintes multiples Cette organisation a permis aux lecteurs de se "réapprovisionner en livres", mais dans les cou­ lisses, le drive est une logistique assez lourde. "Pour nous, gérer le prêt­à­emporter a constitué 90 % de notre temps de travail", détaille Cédric Nouet, directeur des médiathèques de Jura Nord. Outre la préparation des commandes, il faut pré­ voir une permanence téléphonique, la gestion des mails, et le planning de récupération des réserva­ tions. C’est aussi beaucoup de temps pour la dés­ infection des ouvrages.

compte que les gens ne savent pas quoi choisir quand ils n’ont pas les livres en face d’eux, alors on va proposer plus de sélections d’ouvrages", explique Cédric Nouet. Côté Grand Dole, on a insisté sur l’assistance numérique. "Des nouveaux outils sont apparus pour accompagner les usagers dans leur recherche et leur démarche", explique la directrice des médiathèques. Toujours est­il que le drive ne semble pas être le modèle du futur. La médiathèque n’est pas un lieu de consommation pur et simple et il ne faut pas qu’elle le devienne, disent ensemble les bibliothécaires.

Prise en main des ressources numériques Tout, dans cette période de confinement n’aura pas été vain, selon les bibliothécaires. Les res­ sources numériques ont été améliorées par les services et largement exploitées par les abonnés. Ceux­ci ont découvert, sinon redécouvert la vaste gamme des possibles en ligne. "On réfléchit en permanence. Par rapport au site, on s’est rendu

La médiathèque de l’Hôtel-Dieu pérennise le prêt-à-emporter

MAGASIN OUVERT du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 19h le samedi de 9h à 17h non stop

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CITADELLE DE BESANÇON, PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO

NÉE POUR DÉFENDRE ET PROTÉGER TEMPS FORTS ÉTÉ 2020 JUILLET DU 16 JUILLET AU 08 AOÛT Balades Nocturnes « Sans issue » - Cie A demain j’espère AOÛT LES 15 ET 16 AOÛT Week-end de la Biodiversité TOUT L’ÉTÉ L’été au Muséum Exposition « Le Doubs voyage » La Malédiction des siècles - Jeu parcours Visite théâtralisée « La Citadelle inattendue »

Retrouvez tous les événements de l’été et les modalités de visite sur citadelle.com


R I N E AV

X U A àTAV ION, LETTRE D’INFO T LU O ÉV EN LE IL V E UN

RMATION N°1

La piscine est ouverte du 4 juillet au 30 août 2020. Consignes sanitaires à respecter sur le site grand-dole.fr Grand bassin de 25 m, Bassin moyen de 12,5 m Espace ludique aquatique pour les tout-petits, Leçons de natation…

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u a s u o v z e Rend … ” X U A N R E V parc des “ Tavaux, On vient au parc des Vernaux de aussi des des villages voisins, de Dole mais lité de départements limitrophes. La qua de jeux pour les l’Environnement et des éléments ux moments en enfants incitent à passer ici de bea repos famille. Un espace de loisirs et de érations… incontournable pour toutes les gén rivée de La Un espace bientôt revisité avec l’ar veaux habitants… Vuillardière et ses nombreux nou

C’est un espace familial et convivial… À l’origine, le bois des Vernaux fait partie du bois du Recépage qui s’étend sur quatre communes : Abergementla-Ronce, Aumur, Saint-Aubin et Tavaux. Le parc des Vernaux compte 10 ha avec un parc animalier, un parc de jeux pour enfants, un City stade, un parcours de santé, une aire de pique-nique, un arboretum et un parc BMX. Un espace idéal et très prisé pour de bons moments en familles… Un parc animalier

LE PARC DES VERNAUX EN BUS URBAINS - LIGNES 2 ET 10 ARRÊT GÉRARD PHILIPE, PARC DES VERNAUX À 2 MM

Le parc animalier a été créé en 1981 par la société de chasse avec à sa tête Eugène Roland. Il s’est étoffé année après année et son succès n’a jamais cessé. Une forte fréquentation qui a incité la municipalité à étendre les espaces avec un parc de jeux et ensuite un arboretum en pleine nature. Le parc animalier est entretenu par un employé municipal chargé de la nourriture, des soins et du bien-être des animaux. On dénombre 14 cerfs, 2 émeus, deux lamas, six chèvres, un âne, un paon, une basse-cour, une volière… C’est une attention quotidienne et un suivi sanitaire important. C’est la locomotive du parc de Vernaux. À terme avec l’arrivée du lotissement de La Vuillardière, le

périmètre du parc sera rendu aux piétons et aux cyclistes. Dans un premier temps, dès septembre, la circulation sera déviée mais les parkings seront conservés. En terme de sécurité, une nouvelle clôture sera aménagée et des améliorations seront apportées pour sécuriser les visites des enfants et répondre aux normes de sécurité. C’est une belle évolution.

Un parc de jeux Le parc de jeux est la suite logique du parc animalier. Il est dédié aux jeux pour enfants et agrémenté avec des tables de pique-nique. C’est un lieu convivial où se réunissent de nombreuses familles le week-end et pendant les vacances scolaires. Pour la sécurité de tous, les jeux sont contrôlés

Piste BMX

LE TOP !

ET POURQUOI PAS UNE PETITE PARTIE DE TENNIS ? TENNIS CLUB TAVAUX CONTACT : BONNOT OLIVIER TÉL. 06 85 97 37 35

Basée dans le périmètre du Parc des Vernaux, la piste de BMX de Tavaux est bien connue dans la région car de nombreuses compétitions s’y déroulent. La section BMX de l’ACDTR l’occupe pour ses entraînements et l’initiation. Une section qui existe depuis plus de vingt ans et qui compte une centaine d’adhérents de tous âges. Le club et la municipalité s’occupent de l’entretien. Contact : Blandine Jupille, responsable de section. Tél. 03 84 82 58 61. bmxtavaux@yahoo.com

tous les ans par les services techniques et "inspectés" annuellement par un organisme indépendant. On trouve dans cet espace une tyrolienne, des balançoires des toboggans mais aussi une dizaine de jeux ludiques pour les plus petits. Cet ensemble est complété par un City parc pour les jeux de ballons : foot, hand, basket…

Un arboretum L’arboretum a été créé il y a six ans avec les élèves du collège et l’ONF. Il regroupe des dizaines d’essences européennes ce qui représente environ 42 000 plants sur 4,5 ha de végétation. Pour se déplacer au cœur de ces plantations, un sentier pédestre pour la promenade et le sport a été aménagé avec en complément des panneaux d’interprétation des végétaux. Un parcours de santé complète ensemble avec une quinzaine d’ateliers. Un chalet sympathique à boissons est installé sur le site pour les ventes de glaces et les rafraîchissements. La Police municipale veille au bon comportement de chacun et une personne passe tous les matins pour relever les poubelles. La propreté est indispensable et chacun est invité à prendre soin des lieux.


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18 loisirs

Pays Dolois n°227 - juillet-août 2020

Balade et gastronomie à Port-Lesney

Restauration

Balade sur les hauteurs de PortLesney Le départ se fait depuis le pont de Port­Lesney, côté restaurant. Prenez la direction de Cramans, puis empruntez le sentier sur votre gauche, le long de la digue protégeant des inondations. "Au village", continuez tout droit par la route sur 200 mètres, puis prenez le chemin qui s’élève à flanc, sur votre droite. Au croisement, montez à droite. Au "Carrefour des Buis", prenez à droite, vers le belvédère Edgar Faure. Après le belvédère, vous tomberez sur la "Cabane de Chasse". C’est le croisement où il est possible de raccourcir la boucle ou bien de faire l’ensemble du circuit. A droite, vous retombez sur la route de Cramans. Il faut la suivre à droite pour retourner à Port­Lesney. A gauche, vous poursuivez la randonnée qui vous emmène aux vignes de Cramans. Vous continuez jusqu’à l’indication "La Bre­ chonne". Suivez la route sur votre gauche, puis prenez le chemin à droite. Aux "Vignes de Cra­ mans", prenez à droite et continuez par le che­ min à droite. Une fois parvenu à l’indication "Sur les fon­ taines", continuez à droite. Les vignes conserva­ toires sont sur votre gauche, où un abri a été construit, ainsi qu’une maison en pierre sèche. Continuez sur le chemin qui monte et vous emmène au point de vue sur la Saline royale d’Arc­et­Senans. La perspective ne les rend pas très visible, à vous de la trouver ! Descendez vers le village, prenez à droite, le sen­ tier qui traverse le pré­bois. Continuez à droite jusqu’au panneau "Champagne­sur­Loue". Suivre la petite route à droite et à l’indication "Le Rang", prendre à droite. Sur la deuxième crête, descendez à gauche et coupez la route départe­ mentale. Au parking "Chapelle de Lorette", montez par le chemin caillouteux. Au "Croisement des sen­ tiers", descendez à gauche. Le chemin est glis­ sant. Il traverse les vergers. Prenez sur la route à gauche, puis le chemin à droite. Vous êtes de retour "Au village". A gauche, vous rejoignez le "Passage Millote" et le pont de Port­Lesney duquel vous êtes parti.

"La cuisine que vous ne ferez pas chez vous"

Repas en musique chez l’Edgar

Le Bistrot de Port-Lesney "Le Pontarlier" est un restaurant bistronomique, plein de saveurs. Le Bistrot de Port­Lesney et le Château de Germi­ gney font partie de la même maison. Cela dit, si l’esprit de la cuisine est identique dans les deux établissements, on ne trouve pas la même chose au menu.

"Une bonne soirée"

Nappes à carreaux et déco rétro C’est Julien Zangiacomi qui officie aux fourneaux du restaurant bistronomique de Port­Lesney. Les produits du terroir y sont sublimés et la pêche est un fil conducteur phare du bistrot. Dans les assiettes mais aussi dans la déco, la thématique est largement exploitée. Cette année encore et depuis 2013 presque sans discontinuer, l’établissement a un Bib gourmand au guide Michelin. Il fait aussi partie des restaurants Maîtres restaurateurs, qui font la part belle aux produits frais et "faits mai­ son". "Ici, la cuisine est plus familiale qu’au Châ­ teau, précise Arnauld Baert, gérant de l’établisse­

Il est situé à une centaine de mètres du pont de Port-Lesney, au sud de la Loue. L’hôtel-restaurant L’Edgar est bien connu pour l’ambiance que l’on y trouve, notamment lors des soirées-concert qui y sont régulièrement organisées. Demandez le programme !

ment, mais on a des plats que vous ne ferez pas chez vous", souligne­t­il. Bistrot de Port-Lesney "Le Pontarlier" Place du 8 mai, 39600 Port-Lesney Tél : 03 84 37 83 27 www.chateaudegermigney.com/

Une pause gastronomique à Port-Lesney

Alexis Vurpillot vous accueille à L’Edgar depuis maintenant dix ans. Une décennie durant laquelle il s’est appliqué, avec sa compagne et son équipe, à donner une âme à l’ancien Hôtel Bonjour, qui tombait dans l’oubli. Ce qu’il veut, c’est "que les gens passent une bonne soirée" chez lui et qu’ils aient envie d’y revenir. Pour évaluer cette réussite, Alexis se base sur un fait infaillible : "quand les gens sont toujours là à minuit et demi, deux heures après avoir fini leur repas, c’est qu’ils sont bien !". Pour attirer les clients dans le village, l’Ed­ gar offre une programmation musicale riche. Tous les samedis, des groupes venus des quatre coins de la France montent sur la scène installée sur la terrasse du restau­ rant. Alexis Vurpillot fait venir des musiciens réputés, mais il donne aussi leur chance aux artistes moins connus. L’important, c’est que ça lui plaise, à lui aussi. Le principe des soirées de l’Edgar est simple : ce sont des dîners­concerts, où l’on profite de la musique tout en dégustant les plats confec­ tionnés sur place à base de produits locaux. A noter que l’établissement est labellisé Tables et Auberges de France. Pour les personnes qui souhaitent faire une halte dans le village, il y a, au­dessus du res­ taurant, l’hôtel qui compte neuf chambres et un appartement de quatre couchages. 10, rue Edgar Faure, 39600 Port-Lesney Tel : 03 84 73 82 97 www.ledgar-hotel-restaurant.fr

C’est dans le Château de Germigney, que se trouve le restaurant gastronomique du village. A la carte du chef Pierre Basso Moro, terroir et légèreté.

Programmation de l’Edgar

Le Château de Germigney est un ancien pavillon de chasse, situé au sein même de Port­Lesney. Aban­ donnée de nombreuses années, la bâtisse reprend vie en 1996, grâce à Véréna et Roland Schön, un couple d’architectes d’intérieur, qui transcendent le lieu.

4 Juillet : DMP Tribute dépèche mode 13 Juillet : au bois de mon cœur 14 Juillet : Jerry King & the raidfish Immortel Hallyday 18 Juillet : SoWhat 25 Juillet : Code Java 1Août : Burn out 8 Août : 2097 13 Août : Eddy Ray Cooper 14 Août : 2 copains dʼabord Jean-Philippe APRO 15 Août : 2 copains dʼabord Mister.com (21 heures) 22 Août : Trio MDN

Au naturel Aujourd’hui, Vanessa et Arnauld Baert orchestrent la vie du château avec une philosophie "dans le temps". Les ruches du parc produisent le miel de l’établissement, les légumes du maître d’hôtel sont utilisés en cuisine, le chef, Pierre Basso Moro, ne s’approvisionne "que chez les petits producteurs", qui sont le plus souvent locaux. Il a par ailleurs ajouté à sa carte un menu végétal adapté au

régime sans gluten. Dans le parc, le bassin de nage naturel est dénué de produits chimiques, ce sont les végétaux qui filtrent l’eau. Le Château de Germigney multiplie les distinctions de qualité. Le restaurant est dans le guide des Maî­ tres restaurateurs qui reconnaît la cuisine "faite maison" à base de produits frais, ainsi que dans le Gault et Millau. L’hôtel quatre étoiles, lui, fait par­ tie des Relais & Châteaux. Château de Germigney Rue Edgar Faure, 39600 Port-Lesney Tél : 03 84 73 85 85 www.chateaudegermigney.com


Pensez au Pass ! Il permet la découverte des musées et sites Juramusées à tarif réduit. le Jura Découvrez

SITES & MUSÉES du réseau

t avec autremen

TIQUE E THÉMA SÉES LE GUID U M A R SS JU et LE PA s à 33 sites

Histoire naturelle Patrimoine historique Les musées des Beaux-Arts Des hommes et des savoir-faire

et musée

2020, l’année des musées du Jura

Dole

La Vieille-Loye

2020, les musées de Jura sont là. De la préhistoire au présent, du patrimoine au savoir-faire, de la plaine à la montagne ! Ce qui a fait et continue de faire le Jura grâce aux 54 musées et sites à découvrir. Sites de plein-air, monuments historiques, maisons dʼillustres… Profitez du pass JuraMusées gratuit qui propose des réductions et même des entrées gratuites. Enfin, pour ne rien manquer des activités des sites et musées, rendez-vous sur : www.juramusees.fr - Facebook Juramusées

Saint-Aubin Villers-Farla arlay Pagn noz o S Salins-lesBains Arbois Mesnay

Un nouveau site internet pour valoriser 50 sites et musées…

Poligny

Vaux-sur-Poligny

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Nozeroy Besain

Saint-Lothain

C mpagnole Cha Château h Chalon

Loulle

Maison de la Haute Seille

Syam

Mirrebel Mirebe Bau a me-les-Messieur l s Cascades du Hérisson Lons-le-Saunie S r

Clairvaux-les-Lacs

Prési s lly

Fort-du-Plasne

Saint-La Saint-Laurent-enSaint-Laurent-en-Gr andv nd aux Bois-d’Amont

Orgele rg t

Hautss de d Bienne

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Gigny

Ravilloles Moirans-en-M n ontagne

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Pour les yeux et les papilles… Si Château-Chalon fait partie des villages atypiques et historiques du Jura par sa situation, il porte aussi le nom dʼun vin extraordinaire à découvrir en flânant dans les ruelles étroites du village. La Maison de la Haute Seille est le départ de votre halte visuelle et gustative dans ce lieu hors du commun. Trois niveaux à votre disposition et tous les renseignements utiles pour votre visite, un espace dʼexpositions sur lʼhistoire et la culture locale et bien évidement une cave voutée pour la présentation et la dégustation des vins du Jura. Surprises à tous les étages…

Le Conseil départemental du Jura anime le réseau JuraMusées qui regroupe plus de 50 sites et Musées. Le site Internet du réseau a été remodelé et enrichi au début de lʼannée. Visitez-le sur www.juramusees.fr… Une mine dʼor !

Lamoura Vescles Saint-Claud laude Montfleur Villard-Saint-Sauveur Coisia

Maison de la Haute Seille 26 rue de lʼéglise 39210 Château-Chalon Tél. 03 84 24 76 05 - jurahauteseille@gmail.com Juillet et août Du lundi au samedi : 10h00 13h00 et 14h00 19h00. Dimanche et jours fériés – 14h00 18h00

Musée de l’Abbaye Il paraît que je suis petit… mais très beau…

Château d’Arlay Remontez le temps en deux heures ! Château dʼArlay, 2 route de Proby - Arlay Tél. 03 84 85 04 22 - contact@arlay.com www.arlay.com En juillet et août - tous les jours sauf dimanche matin) : 10 h 00 - 12 h 00 : visite du parc (1 h 00 env.) 14 h 00 - 19 h 00 : visite du château et du parc (2 h env.)

Site historique et viticole majeur de la région, découverte du château du XVIIIe siècle et son mobilier, sa cave monumentale du XVIIe siècle, les remparts de lʼancienne forteresse des Princes dʼOrange, le parc pittoresque classé de 8 ha avec ses points de vue sur le Revermont et la Bresse ainsi que son jardin floral et potager. Du haut des remparts, vous découvrez le vignoble du domaine réputé le plus ancien château viticole de France, vigne royale dʼEspagne, dʼAngleterre puis de France. Entre la visite guidée du château, la forteresse, le parc romantique, le jardin, le potager et les fleurs, vous ne manquerez rien de ce lieu. A découvrir en plus cette année, deux nouvelles pièces ouvertes au public.

Situé en lieu et place de lʼancienne abbaye bénédictine de la ville, ce musée est issu de la donation de deux artistes : Guy Bardone, enfant du pays, et René Genis. Leur collection présente plusieurs générations dʼartistes autour de grands noms de lʼart moderne comme Bonnard, Vuillard, Vallotton, Dufy et les peintres donateurs Guy Bardone et René Genis. Le visiteur découvre, au sein dʼune architecture contemporaine, de grands espaces ouverts et très lumineux, offrant lʼun des plus beaux panoramas de la ville sur les montagnes environnantes. Le sous-sol, quant à lui, abrite un site archéologique inestimable : les plus importants, et seuls, vestiges de lʼabbaye de Saint-Claude connus à ce jour. Fondée au Ve siècle, elle est lʼune des plus anciennes abbayes de France. Un site archéologique millénaire, une architecture audacieuse ! Même les enfants ont leur lieu ! Musée de lʼAbbaye (Donation Guy Bardone – René Genis) 3 place de lʼAbbaye 39200 Saint-Claude Tél. 03 84 38 12 60 - contact@museedelabbaye.fr www.museedelabbaye.fr Juillet et août, tous les jours : 10h00 18h00 en continu

Le décor est paradisiaque… Laissez-vous guider…

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20 Jura Nord

Pays Dolois n°227 - juillet-août 2020

De belles découvertes Abbaye d’Acey

Des vitraux contemporains à Vitreux La communauté des moines cisterciens-trappistes de l’abbaye Notre-Dame d’Acey s’est installée en 1136 dans un cadre de verdure propice à l’agriculture.

Sur les traces des maquisards de Saligney Le sentier du mont de Vassange, appelé aussi par les vététistes, le circuit du Bermont, présente l’intérêt d’être un circuit en pleine nature, le plus souvent en sous-bois, vallonné et agréable. L’accès du circuit du mont de Vassange se fait au nord­est de Dole, derrière le massif de la Serre, à Saligney en empruntant la D10. Dans Saligney, tournez à l’église. Vous pouvez vous garer sur le parking juste derrière. Continuez à pied ou en VTT par la route, puis prenez à gauche, suivez le balisage. Le départ se situe au panneau d’information sur la faune et la flore de la pelouse sèche. Après une longue montée, le large panorama du Ber­ mont (336 mètres) s’offre à vous. De gauche à droite on peut apercevoir Rochefort­sur­Nenon, la collégiale de Dole, le massif de la Serre, Offlange, Thervay et derrière au loin la plaine dijonnaise. La randonnée se poursuit en direction d’Ougney. Au village, vous empruntez la rue du Four, puis redescendez par la rue du Barboux, pour rejoindre le mas­ sif forestier. Vous arrivez à Taxenne par la rue du Puits. Tournez à gauche rue de la Vèze, puis à droite rue de la Fontaine. Traver­ sez la D12 et empruntez l’impasse du Moulin. Au coude de la route, continuez sur le sentier qui part à droite pour rejoindre la départementale, que vous suivez sur quelques dizaines de mètres. Prenez à droite sur la route qui longe plus loin, le ruisseau de la Lachère. Sui­ vez cette route jusqu’au croisement de la D12E1 que vous suivrez à droite. Bifurquez à droite sur le chemin de Vas­ sange, qui vous amène au monument du maquis. Ce mémorial a été construit à la mémoire du groupe de résistants du “maquis de Saligney”, encerclé par les Allemands le 27 juillet 1944. Vingt­ deux maquisards sont morts ce jour­là. Ils appartenaient au groupe Panthère, connu dans la région pour sa lutte contre l’occupant. Vous suivez le sentier jusqu’à la rue du maquis, à gauche, qui vous ramène au parking.

Bâtie au XII e siècle, l’abbaye se tient à quelques dizaines de mètres de l’Ognon, qui est aujourd’hui la frontière naturelle entre le Jura et la Haute­Saône. La communauté se perpétue depuis lors, dans une ambiance de silence, favorable à la prière. L’histoire du vieil édifice est pavée de guerres et de conflits. Des épisodes qui ont laissé des traces sur les murs de l’église. L’abbaye d’Acey a été restaurée au XXe siècle. Elle est devenue monument historique en 1971.

Des verrières pour faire vibrer les murs Plus tard, entre 1991 et 1994, les vitraux de Jean Ricardon sont venus compléter le patch­ work historique de son architecture. Cette réalisation artistique est inédite. Le plasticien a élaboré quarante­huit vitraux sur mesure pour "permettre à ce lieu de pouvoir réson­ ner davantage et entrer dans une harmonie avec les pierres", explique la communauté religieuse. Pour apporter cette sensation de paix, Jean Ricardon utilise peu ou pas de cou­ leurs. Les verrières qu’il a créées pour l’ab­ baye ne sont pas non plus figuratives. On y voit des formes géométriques qui s’imbri­ quent à travers des jeux de transparence. L’artiste utilise des effets de grisaille, d’émail

L’abbaye d’Acey a été construite au XIIe siècle.

et de verre dépoli qu’il travaille avec la lumière naturelle. "C’est une luminosité qui est donnée à travers les vitraux et permet de soutenir notre foi intérieure", précisent les moines. Par ailleurs, ils informent le public que "l’abbaye est ouverte tout les jours de l’année pour prier, découvrir l’architecture cistercienne du XIIe siècle

et les verrières contemporaines dans le silence et se promener dans le parc". Parallèlement, la communauté a rou­ vert l’hôtellerie depuis mi­juin, dans le respect des règles sanitaires. Contact : acey.eglisejura.com Tél. 03 84 81 04 11

Industrie

Electrolyse, l’usine de l’abbaye Si vous vous rendez à l’Abbaye Notre-Dame d’Acey, vous ne pourrez pas ignorer l’entreprise en contrebas des monuments monastiques. C’est l’usine Electrolyse Abbaye d’Acey, née en 1952. A l’époque, les moines cisterciens-trappistes de la communauté religieuse d’Acey cherchent à étoffer leurs moyens de subsistance. Jusque-là, ils vivent essentiellement d’une activité agricole. Une usine “à taille humaine” Après quelques essais en ébénisterie, ils s’orien­ tent vers la galvanoplastie, grâce aux connais­ sances d’un moine en la matière. L’usine est construite. L’environnement de l’abbaye se prête d’ailleurs bien à cette activité. Le bras de dériva­ tion de l’Ognon permet à la communauté d’ins­ taller une turbine hydroélectrique qui fournira plus que l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’usine. Rapidement, les religieux décident de travailler des matériaux plus nobles, pour "se spécialiser et conserver une entité à taille humaine", rappelle Michel de Carvalho, le direc­ teur actuel. Ils abandonnent le traitement contre la corrosion et le zingage pour manipuler l’or, l’argent, ou encore l’étain. Une niche, qui permet à l’entreprise de fructifier. En 1960, elle se structure en société anonyme, ce qui lui fait 60 ans cette année.

gement, le respect, l’écoute, la confiance. Dès que l’on s’écarte de ces valeurs, on rencontre des difficultés". C’est donc ce fil conducteur que le diri­ geant s’efforce de suivre au quotidien, dans la gestion de ses équipes. Mais la gouvernance de l’usine est loin d’être aisée, car la philosophie de l’industrie n’est pas toujours compatible avec celle du monde religieux. Il faut pourtant qu’elles dialoguent et s’écoutent, afin de construire conjointement l’image d’une industrie "humaniste et responsable".

"L’engagement et la confiance" Aujourd’hui, l’usine appartient à la communauté religieuse de l’abbaye d’Acey. Mais peu des frères sont encore en poste dans l’entreprise. Celle­ci, insiste le directeur, "est ouverte sur le monde et inscrite dans son temps. Il s’agit d’une industrie avant tout". Mais elle ne peut se départir de son histoire et de son environne­ ment, le carillon qui résonne régulièrement dans les bureaux est là pour le rappeler. Ainsi, ce que les frères ont transmis, outre les outils, c’est la philosophie des relations humaines. "Certaines valeurs sont omniprésentes dans l’entreprise, souligne Michel de Carvalho, le courage, l’enga­

Le père Albert préside l’entreprise

L’atelier en 1962


Jura Nord 21

Pays Dolois n°227 - juillet-août 2020

dans le nord Art contemporain

L’Ile Art au cœur de la forêt de Malans Une quarantaine de sculptures attendent les visiteurs, paisibles. Elles sont dissimulées dans les parcs du Château Sainte-Marie de Malans et à l’emplacement des anciennes carrières du village. Tantôt puissantes et robustes, tantôt légères et frêles, chacune a son identité et toute se sont parfaitement fondues dans leur "écrin" de ver­ dure. D’abord installée à Pesmes, l’Ile Art a fina­ lement posé ses bagages à Malans en 2013. A l’origine du projet, il y a quatre amis. Andrea et Dorothee Malaer, Denis Peréz et Arlette Maré­ chal, présidente de l’association Ile Art. Ici, les imaginaires d’artistes venus de toute l’Europe se mélangent. L’ambiance du lieu, fait de cuivre et de bois, de son et de vide, d’exca­ vation et de clairière est propice à la médita­ tion, ou au voyage dans le "pays des mer­ veilles", comme le suggérait récemment un visiteur.

Un musée à ciel ouvert "Les œuvres d’art sont en accès libres", rappelle Arlette Maréchal. Le circuit en forêt, élaboré par les bénévoles de l’association, permet de découvrir l’ensemble des sculptures. Il est d’ail­ leurs possible de les toucher, de les regarder sous toutes les coutures, ou de les écouter, car certaines sont accompagnées d’une composi­ tion sonore. Les artistes exposés ici sont des amis des quatre pionniers du projet. Certains sont Francs­Comtois, d’autres Suisses, d’autres encore Suédois ou Allemands. C’est une douce immersion forestière et cultu­ relle pour l’été.

Les parcs du Château de Malans abritent les scultures de l’Ile Art

En image En juin, Christophe Monterlos, un réali­ sateur bisontin est venu s’imprégner du lieu, pour en extraire les plus belles images. Le film qu’il réalise donnera aussi à entendre les vibrations de l’Ile Art. Le souffle du vent dans les sculp­ tures, le chant des oiseaux de la forêt, les sons métalliques des fils de fer qui rapent le sol. La vidéo devrait être pro­ jetée prochainement dans le parc du Château. https://www.christophemonterlos.com

http://www.ileart-sculptures.com La Tour des femmes, de Christina Wendt

Mutigney - Artisanat d’art Jean-Baptiste Peymirat vous accueille dans sa coutellerie avec le sourire. Il aime son métier et sait partager son enthousiasme avec les amateurs de lames tranchantes et d’objets d’art.

On travaille au petit couteau à la coutellerie Freyjean Ce que l’homme apprécie particulièrement, c’est le travail de la forge. D’ailleurs, il intervient souvent dans la région et au­delà pour faire des démonstations au public. Il propose aussi de vous y initier, à travers des formations de une à quatorze heures. Elles permettent de réaliser des objets simples pour les plus courtes, mais aussi un couteau abouti, si vous y passez plus de temps. “Tout le monde peut forger le métal, assure le coutelier, il ne s’agit pas de force mais de technique”.

Les couteaux à Comté font la fierté de Jean-Baptiste Peymirat

Le couteau à Comté Tout autant que le travail pur de forgeron, Jean­Baptiste aime créer. Imaginer des modèles de couteaux, bien sûr, mais aussi de fourchettes de tisonniers ou d’ornements en fer forgé. Parmi ses réalisations les plus appréciées, il y a le couteau à Comté. Il en a même fait sa spécialité. “Il y a trois caractéristiques sur ce couteau, détaille fièrement Jean­ Baptiste, d’abord il a une lame haute, pour que le tranchage soit précis. Elle est légèrement incurvée pour éviter que le

fromage colle au couteau, et enfin, il a un nez pointu. Ça, c’est pour piquer facilement des morceaux de comté”. L’artisan d’art est situé juste en face de la Mairie de Muti­ gney, dans son petit atelier où il réalise aussi de nom­ breuses opérations pour redonner vie à vos lames émous­ sées. Les visites se font sur rendez­vous. Jean-Baptiste Peymirat Contact : 06 07 99 76 44


DU 27 JUIN AU 25 OCTOBRE 2020

Le cirque, c’est la nostalgie du paradis À LA SALINE ROYALE D’ARC-ET-SENANS EXPOSITION Le Cirque Plume, l'éternité du saut périlleux Immersion dans l’univers onirique des circassiens du Cirque Plume.

20E FESTIVAL DES JARDINS Le monde du Cirque revisité par de jeunes paysagistes concepteurs à travers 9 jardins éphémères. Poursuivez l’immersion et découvrez les jardins éclairés à la tombée de la nuit à l’occasion d’un séjour dans l’hôtel 3 étoiles situé au coeur de la Saline royale : www.hotelsalineroyale.com

SALINE ROYALE 25610 ARC-ET-SENANS • 03 81 54 45 45 • www.salineroyale.com "La dernière saison" du Cirque Plume © Yves Petit


loisirs 23

Pays Dolois n°227 - juillet-août 2020

Saline royale d’Arc-et-Senans

Confinés mais pas arrêtés Peut-on être confiné quand on travaille dans un cadre comme celui de la Saline royale d’Arc-et-Senans ? Hubert Tassy, son directeur, explique comment lui et ses équipes ont mis ce temps suspendu à profit pour avancer dans de grands projets. De deux jours de fermeture annuelle, on est passé à plus de quatre–vingts ! "Cette pandémie nous a, comme tous, pris à la gorge avec une fermeture obligée. La Saline royale est ouverte normalement 363 jours par an. Nous avons dû nous adapter. Alors nous avons profité de ce calme dans le demi­cercle pour avancer dans nos projets, tout en respectant bien évidemment les mesures sanitaires nécessaires. Nos équipes techniques et nos jardiniers ont travaillé la terre et mis en valeur les traditionnels jardins de la Saline avec pour thème, cette année, le cirque. Car c’est notre fil rouge estival avec l’hommage au cirque Plume", explique Hubert Tassy. A cette activité régulière se sont ajoutés deux dossiers structu­ rants.

Un cercle immense. A bien relire les textes de Ledoux, il ne fait aucun doute qu’il avait bien à l’esprit la construction de ce deuxième demi­cercle. Cependant, il s’agissait pour lui, non de la prolongation de l’usine à sel, mais d’ériger une ville entière. Une sorte de cité

idéale. "Nous ne reprendrons pas de projet tel quel. Nous utiliserons cet espace pour pérenniser nos jar­ dins". Les visiteurs de la Saline pourront s’y rendre toute l’année. C’est un énorme projet qui aboutira en 2022 et qui a, pour chef d’orchestre Gilles Clé­ ment. Le deuxième dossier concerne l’aménagement de la berne. "Nous voulons offrir une salle multimo­ dale aux différents intervenants. On prévoit cinq cents places assises et mille debout. Nous pourrons ainsi organiser des concerts ou bien des congrès dans de très bonnes conditions". Le calendrier de cette réalisation s’étend sur 2021­2022. Dans l’immédiat, les visiteurs peuvent découvrir l’exposition Georges Fessy installée jusqu’au 20 septembre. Il y a également un hommage au cirque Plume avec l’exposition, "sans oublier les visites augmentées qui, grâce à l’Histopad, sont assez impressionnantes". Contact : Saline royale : 03 81 54 45 00 Ouverture quotidienne en juillet août, de 9 heures à 19 heures.

Saline royale d’Arc-et-Senans - Festival des jardins

Vingt ans c’est le bel âge et cela se fête ! Le festival des jardins fête ses vingt ans. Pour cet heureux anniversaire il trouve ses cadeaux dans la poésie qui émane de l’univers du cirque et notamment des créations du cirque Plume. Tout se mêle, s’entremêle pour emmener les spectateurs loin de tout. La nature ne connaît pas l’uniformité La magie de l’anniversaire s’embellit toujours avec la beauté des cadeaux que les amis vous offrent. Le festival des jardins n’échappe pas à cette règle qui voit sur le thème de la poésie du cirque Plume, se multiplier les espaces très différents les uns des autres. Ici, le jardin fauve "invite le spectateur à se glisser avec l’élégance des félins entre les cages", là Popu­ lus circus, comme son nom l’indique "est un jardin coloré et graphique qui place les spectateurs au centre du cirque populaire", d’autres espaces s’ou­ vrent également sur des visions mystérieuses de la nature et du rêve. Aujourd’hui éphémères, les jar­ dins seront bientôt perpétuels grâce à l’aménage­ ment du grand cercle.

Les maîtres de la terre se penchent sur les jardins de la Saline La pandémie a privé quelque quatre cents enfants

d’une visite de ces jardins qui, en plus de leur dimension artistique, ont un aspect pédagogique. Qu’à cela ne tienne, la direction a profité de ce confinement pour avancer le projet du grand cer­ cle, côté jardin Il s’agit de planter les hectares du demi­cercle qui fermeront le projet de cité idéale de Ledoux. Pour cela la Saline royale a choisi de faire confiance à Gilles Clément, qui manie aussi bien la plume que la bêche, et a notamment théorisé le concept de tiers paysage. Il donnera les indications majeures qu’il souhaite développer dans cet endroit hors du temps. Puis un appel à projets à partir du cahier des charges ainsi élaboré, sera envoyé aux diffé­ rentes écoles formant des ingénieurs paysagistes. Un jury, présidé par Alain Baraton, jardinier en chef des jardins de Versailles et chroniqueur radio bien connu, désignera le lauréat. Il conviendra alors de confier la mise en musique de ce projet à des étu­ diants, du CAP au BTS aménagement d’espaces

Comme la plume aux vents Ballotés de villages en villages, puis de villes en villes, de pays en pays et sur d’autres continents, les artistes du Cirque Plume finiront leur migration à Besançon en fin d’année. Durant l’été, une expositon lui est consacrée Les jardins multicolores aux couleurs du cirque.

Un cirque pas comme les autres verts. L’ouverture est prévue en 2022. Pourquoi pas le 21 mars à cette date emblématique du réveil et du renouveau de la nature ?

Numérique

Le futur se retourne sur le passé L’histopad arrive à la Saline royale d’Arc-et-Senans. Une façon de conjuger passé au présent. Qui n’a pas rêvé de discuter en direct avec Claude Nicolas Ledoux de ses projets, de ses utopies ? Qui n’a jamais souhaité, ne serait­ce qu’une seule fois, donner le coup de main à cet ouvrier de la Saline en train de pousser sa brouette de sel au sein du demi­cercle ? Ce sera possible ou du moins virtuel­ lement réalisable avec le programme développé par la société Histovery pour le compte de la Saline.

Le XVIIIe siècle comme si vous y étiez. Les visiteurs pourront dès cette saison profiter de l’Histopad lors de leur venue à la Saline. C’est une tablette numérique qui, à tout instant, à tout endroit lui présentera des images de la vie qui s’y déroulait à l’époque du fonctionnement de l’usine à sel. Dans un premier temps, le programme mon­ trera des scènes du siècle de Ledoux, puis avec la version 2, prévue pour l’an prochain, l’histoire

racontée se poursuivra jusqu’en 1895. Une troi­ sième version complètera l’histoire de la cité idéale en parachevant le grand cercle.

Pour clore l’épopée exceptionnelle de cette troupe hors du commun dans le monde du Cirque, la Saline offre à tous ses artistes son écrin pour une exposition avant le clap de fin à Besançon. Des photos retracent toute cette vie de bohême. Elles rappellent les débuts dans les petits villages autour de Salins où tout a commencé, puis la poésie des spectacles. Les spectateurs retrouvent les person­ nages qui les ont enchantés, revivent les joies et les difficultés de ceux qui veulent créer leur propre style. "Artistiquement, nous nous éloignons, au cours de cette période (1990­1998) de la structure du cirque traditionnel qui servait de base à nos pre­ miers spectacles, pour affirmer notre style…".

Deux expositions pour fêter "la nostalgie du paradis" Dès le 27 juin et jusqu’au 25 octobre, la grande berne de la Saline abritera "Le cirque plume : l’éter­ nité du saut périlleux", qui traduit l’esprit de cette troupe grâce à de savants montages qui mélangent sons, lumières et photographies. A partir du 24 octobre ce sera tout un panégyrique pour retra­ cer l’histoire du cirque moderne depuis le XVIIIe siècle jusqu’à nos jours. Il mettra en lumière les grands noms de cet art qui a offert des rêves à des générations d’enfants et de plus grands.

De l’action touristique à l’action éducative. Cet outil numérique s’inscrit dans la volonté de l’équipe de direction de valoriser le site inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Mais c’est aussi, et peut­être surtout, une volonté de développer et de divulguer la connaissance de l’architecture et de l’œuvre de Ledoux. Ce programme, qui a été éla­ boré par les personnes les plus au fait de l’Histoire de la Saline, sera accessible en neuf langues, il pro­ posera des modules spécifiques et ludiques pour les enfants et les adolescents. Des modules acces­ sibles aux publics spécifiques sont aussi prévus. L’utopie devient réalité.

Expositions cirques

Trois petits tours et puis s’en vont.

L’Histopad est une immersion virtuelle dans la réalité de la Saline royale au temps de la manufacture de sel.

Le chapiteau s’installera à Besançon du 14 octobre au 5 décembre pour "la dernière saison qui est un poème à partager où les comédiens s’emparent de la forêt, de la neige et du vent", pour fermer une boucle longue de plus de trente années.


24 vivre ici

Pays Dolois n°227 - juillet-août 2020

La filière forêt-bois

AOC, une nouvelle étape pour le bois du Jura Les épicéas et les sapins du Jura sont de robustes acteurs économiques de la région. Cela grâce à l’Appellation d’origine contrôlée attribuée l’année dernière aux sciages de ces essences. Cependant, “le plus difficile reste à faire”, prévient Xavier Lacroix, président de l’association de l’AOC, puisque aucun agrément n’a pour l’instant été attribué. En mars 2019, le bois du Jura a été officiellement homologué Appellation d’Origine Contrôlée. Il aura fallu quinze ans aux porteurs du projet pour faire aboutir leur demande. Ce label désigne précisé­ ment “le bois scié, produit à partir de sapins et d’épicéas issus de forêts (...) situées à plus de 500 mètres d’altitude”. Ils doivent être dans l’aire géo­ graphique définie (carte ci­contre).

"Une bonne chose pour le bois du Jura" Eliane Plaisance est co­gérante d’un groupe­ ment forestier du Haut­Jura. Ses parcelles, situées à 1 150 mètres d’altitude sont éligibles à l’AOC bois du Jura. Pour elle, ce qui importe avant tout, c’est de continuer à gérer la forêt de manière durable. “Aujourd’hui, nous fonction­ nons de manière traditionnelle, explique­elle. On coupe en fonction d’un plan simple de ges­ tion, en préservant l’accroissement de la forêt. On essaie de garder toutes les tranches d’âges sur l’ensemble des parcelles”. L’AOC ne changera rien à la gestion des par­ celles de son groupement, Eliane en est cer­ taine. “Je ne vois pas comment l’on pourrait faire mieux”. Toutefois, elle convient que le label permettra à la filière de tirer son épingle du jeu dans le marché du bois exotique notam­ ment. Mais avant, il reste un obstacle à lever : celui de la traçabilité. Pour cela, “l’ensemble de la filière doit s’y mettre pour crédibiliser le label ”, insiste Eliane Plaisance.

C’est du costaud ! Le bois du Jura est reconnu pour sa solidité et sa grande résistance mécanique. Des caractéristiques que la filière a dû démontrer. Des tests ont été réa­ lisés pour mesurer cette résistance, calculée lorsque les pièces de bois, amenées jusqu’à la rup­ ture, cèdent. Les cernes des arbres attestent éga­ lement de cette robustesse. Plus elles sont fines, plus le bois est résistant. De plus, la croissance des arbres est plus lente en altitude. Cela produit des végétaux plus solides. C’est pour cela que l’AOC retient les parcelles situées à minima à 500 mètres d’altitude.

Dans la marine et sous les toits Par ailleurs, une AOC n’est attribuée qu’aux pro­ duits dont la notoriété est reconnue. Là encore, la filière des bois résineux jurassiens a dû apporter la preuve de sa réputation au­delà des âges. “Nous avons retrouvé des bons de commande du XIXe siè­ cle, émis sur la côte atlantique, qui attestaient que les acheteurs reconnaissaient la qualité des bois du Jura", précise Xavier Lacroix. Pour ce qui est des époques plus anciennes, il faut se tourner du côté de la marine. Les grumes étaient acheminées à Dole, puis embarquées pour Toulon, via la Saône et le Rhône.

Aire géographique de l’AOC

Sans agréments, pas de label La reconnaissance officielle de la qualité du bois du Jura est un premier pas. Mais tout n’est pas encore gagné pour la filière, car il faut désormais attribuer les agréments. Et cette partie du procéssus ne s’an­ nonce pas si simple. “Le plus difficile, c’est la traça­ bilité, martèle Xavier Lacroix. De la forêt à la scie­ rie, c’est facile. Nous allons mettre en place un certificat et un plaquettage spécifique. C’est lorsque le bois arrive en scierie que ça devient déli­

cat", souligne l’ingénieur forestier. Il faudra donc que les acteurs de la filière se réorganisent. En attendant, aucun agrément n’a encore été attri­ bué. Mais “le premier devrait être délivré avant la fin de l’année”, déclare, confiant, le président de l’association de l’AOC. Une fois fonctionnel, le label jurassien pourrait devenir un soutien tangible aux 2 000 emplois que compte la filière bois dans la région. Epicéas et sapins du Jura sont éligibles à l’AOC

“Un espoir pour la filière” L’appellation d’origine contrôlée bois du Jura concerne l’ensemble de la filière forêt-bois. Des propriétaires forestiers aux constructeurs et vendeurs de meubles, en passant par les charpentiers et les scieurs. Gilles Grandpierre est l’un d’entre eux, et pour lui, l’AOC est une chance. Après avoir évolué dans le monde viticole et fromager, c’est avec le bois et la forêt que Gilles Grandpierre passe la majeure partie de son temps. Il dirige une scierie du Haut­Jura, pour laquelle il a déjà fait des demandes d’agrément du label bois du Jura.

Le cahier des charges, pivot de l’AOC

© Scierie Grandpierre ­ Champagnole

Le chef d’entreprise s’est rapidement intéressé au dossier de la labellisation quand il a pris les commandes de son entreprise. Il est d’ailleurs vice­président de l’association de l’AOC Bois du Jura. Pour lui, la seule existence de l’AOC n’est pas un gage de qualité du pro­ duit labellisé. Pour que celui­ci se distingue véritablement des pro­ ductions similaires, il faut un cahier des charges contraignant et exi­ geant. Un “cahier des chances”, comme il l’appelle, “pour faire la différence”. Il faut notamment “savoir d’où vient le bois”. Mais ce n’est pas si simple de mettre en place un cadre strict de réglemen­ tation. “Ce sont des batailles”, martèle Gilles Grandpierre. Car s’il y a eu des réticences face “à un AOC qui ne se mange pas”, il y a aussi eu des désaccords au sein de la filière. “Une labellisation implique des changements. Le bois coûte plus cher, et il faut s’organiser face aux contraintes de la traçabilité”.

Tirer parti des avantages Gilles Grandpierre admet que la labellisation entraîne des inconvé­ nients, mais pour lui, cet AOC est un véritable espoir pour la filière. “Les exigences du cahier des charges sont là pour faire reconnaître La traçabilité, gage d’un AOC sérieuse

la valeur du bois et ses qualités particulières, rappelle­t­il. C’est une graine d’espoir que l’on a semé, pour porter auprès des clients la qualité de notre production". Parmi les bénéfices escomptés de l’AOC, il y a, bien entendu, des retombées économiques. “La valeur ajoutée revient au territoire la plupart du temps”, car nombre de petites entreprises sont concernées par le label. Ce sont des acteurs économiques qui ont tendance à réinvestir sur place plutôt qu’à exporter leurs capitaux. Aujourd’hui, les agréments sont en cours d’attribution. C’est un premier pas pour l’interprofession. Il faut dé­ sormais “mettre en œuvre l’AOC et nous verrons s’il faut lui apporter des améliorations”, assure Gilles Grandpierre.

Gage de qualité De son côté, il ne s’inquiète pas pour la traçabilité, la partie qui s’an­ nonce pourtant la plus délicate. “On sait tracer les bois, ce n’est pas un problème. Puis on travaillera en campagne, par lots. Plus on est petit, plus c’est facile, lance­t­il, car si l’on s’approvisionne unique­ ment en bois labellisé, il n’y a pas à faire de différences au sein de la scierie”. Par ailleurs, le chef d’entreprise met le doigt sur une pro­ blématique qu’il rencontre au quotidien : la standardisation des pièces demandées. “Aujourd’hui, on ne sait pas quoi faire des che­ vrons de moins de quatre mètres”, car c’est la taille minimum utilisée dans l’industrie. “Les liteaux et les lattes inférieurs à cette dimension sont broyés”. Il espère ainsi que le label valorisera le bois, peu importe son gabarit, et réduira le gaspillage de ressources naturelles.



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Pays Dolois n°227 - juillet-août 2020

Portrait

Poésie des mots et d’émaux Ses études en histoire de l’art ne la satisfaisaient pas, elle voulait elle aussi participer à la création et l’offrir au public en commençant par celui des rues. Puis, le hasard la lancera dans une nouvelle quête. Elle affronte alors l’acier qu’elle découpe et recouvre d’émail. Elle ne renie pas pour autant son amour pour l’écriture qui ne l’a jamais quitté depuis son enfance. Sous les pavés, la place ! Née à côté de Bourg, la cinquantaine rayonnante, Anne Valverde, après des études histoire de l’art à l’Université de Lyon­2, ne souhaite pas continuer. Elle veut exprimer ce qu’elle ressent ce qui en elle bouillonne et doit jaillir. Sa décision est prise. Elle montera sur les planches. Mais le chemin qui y mène est long et sinueux. Ses premiers textes, elle les pro­ pose à des petites troupes qui se produisent dans les rues. La place de la ville lui offre sa première scène. Sa plus fidèle spectatrice s’appelle Marcelle, c’est sa grand mère qui l’encourage dans la voie qu’elle a choisie. Elle baptisera la petite troupe qu’elle crée à son tour "Compagnie Marcelle". Jouer et faire jouer, de la scène à la mise en scène. Ce qui intéresse avant tout Anne Valverde c’est le contact avec les autres dans ce qu’ils possèdent d’humanité, d’actualité. Elle étudie des textes et les met en scène. Ceux de Jean Tardieu, de Yas­ mina Reza, d’Heiner Müller qu’elle propose au public. Elle ne se satisfait pas de l’expression des grands dramaturges contemporains. Elle cherche une parole vivante, tel Socrate, elle voudra accou­ cher les esprits faisant découvrir aux "gens comme vous et moi" ce qu’ils possèdent en eux et qu’ils n’ont jamais exprimé, faute d’une écoute pour recueillir leur parole.

Le Jura terre de paroles Elle quitte la région Lyonnaise et arrive dans le

Jura. Là, dans le cadre d’un travail pour la média­ thèque du val d’Amour elle réalise son projet. Elle écoute, enregistre les paroles de bénévoles. Ces cris enfouis et profonds arrivent enfin au jour. Elle les met en forme et en scène par celles et ceux qui les lui ont confiés.

Enfin “on ose dire” "Je trouvais en face de moi des personnes qui me racontaient ce qu’elles auraient voulu faire de leur vie. Mais la nécessité quotidienne en a décidé autrement. Cet accouchement du verbe, cette parole libérée venaient de personnes de tous âges mais essentiellement entre 45 et 84 ans. Une expé­ rience unique et très émouvante. J’ai scénarisé toutes ces confidences et leurs auteurs sont montés sur les planches. Nous avons joué à guichets fer­ més aux rencontres théâtrales de Mont –Sous­Vau­ drey". Les mots volent et s’envolent, les émaux res­ tent. Le sentiment d’éternité, de pérennité que lui inspire l’architecture la pousse à rechercher une activité qui laisse une trace, qui s’inscrive dans le réel. La révélation viendra d’une rencontre fortuite avec une émailleuse du Haut­Jura. Immédiate­ ment, elle se passionne pour cette technique, s’équipe de pigments, de four et se lance dans une nouvelle aventure. Très vite elle crée son propre style. Les fonds se teintent de noir, toujours. Elle crée deux petits personnages homme et femme

Anne Valverde dans son atelier

qu’elle appelle ses "complices". Découpés au laser, ils prennent place dans différentes compositions sur différents objets, lampes, boîtes, étuis. Dans ce travail sur l’acier elle "cherche à comprendre la matière. Ce n’est pas un combat contre la dureté de l’acier. C’est plutôt une douce complicité. Un échange perpétuel dans la création".

Retour sur les planches d’Arbois

non. Alors, après le pinceau d’émaux elle reprend sa plume et écrit des poèmes, des chansons pour lesquelles elle pose une mélodie. Tant de travail fatigue parfois, mais elle oublie vite ces petits maux­là et apparaît à nouveau sur scène au Mou­ lin de Brainans en première partie du spectacle de Théo Hakola, artiste chanteur, musicien, homme de théâtre et écrivain américain. Elle chante ses créations telle Carmen.

Peut­on oublier un premier amour ? Bien sûr que

Insolite - T’as vu l’avion là-haut, qu’il est beau l’avion ! Il est des rêves qu’on met du temps à réaliser, ils n’en sont que plus beaux ! Même si, au départ, tout le monde disaient qu’ils étaient fous. C’est certainement ce qu’a entendu de nombreuses fois Clément Kimmel, habitant à Mouchard, quand il a dit, tout de go "je vais me construire un avion dans le garage". Là où certains garent leur voiture, lui stationne son avion. Et l’avion est bien là au sous­sol, il n’attend qu’un aérodrome d’accueil pour prendre son envol. Certes ce n’est ni un Boeing, ni un A330, pas même un Jodel, mais il a tout d’un grand. Des ailes et un moteur pour voler, une instrumentation de bord archi­complète, des petites roues, un peu surdi­ mensionnées pour se poser sur le tarmac ou dans l’herbe, etc. Les gros n’en ont pas autant. "Ce modèle me plaît beaucoup. Avec son moteur et son hélice à l’arrière, on a une visibilité dans toutes les directions, il possède un excellent coefficient de traînée, il n’est pas très lourd, 420 kg tous pleins effectués et donc ne consomme pas énormément. Il a été conçu par René Juinkua d’où son nom RJ­03. Il n’y a qu’une petite douzaine de ce modèle qui volent en Europe".

Quand on aime, on ne compte pas Clément Kimmel travaille depuis une quinzaine d’années à ce projet. Quand on lui demande ce qu’il préfère du travail de carrossier, de mécanicien ou d’électricien–électronicien, il hésite quelques instants avant de répondre et avoue un petit faible pour la partie électricité­électronique. Pour la propulsion, il a retenu un moteur Volkswagen de

2 150 cc revu et porté aux normes aviation avec l’apport de nombreuses pièces Porsche souvent doublées pour répondre aux exigences de l’avia­ tion civile. D’ailleurs, durant la construction, il a reçu la visite des inspecteurs de l’Organisation de la sécurité de l’aviation civile qui ont vérifié que tout était conforme aux prescriptions réglemen­ taires. Il a fallu quelques savant calculs à l’ingénieur de l’Ecole supérieure du bois de Nantes pour construire l’ossature bois recouverte de contrepla­ qué. Mais tout est homologué, et le chantier lui a rappelé de bons souvenirs.

Il fallait choisir un nom pour ce nouveau-né Si, dans l’aviation civile, l’on peut choisir certaines lettres pour baptiser son nouveau­né d’autres sont imposées. Ainsi en est­il du W qui signale un avion en phase d’essai. Cette lettre sera remplacée à la fin de cette période de probation par un P pour signifier un avion construit par un amateur. Mais avant tout, il faut indiquer la nationalité de l’aéro­ nef en l’occurrence F. Puis intervient le choix de l’heureux propriétaire. Clément a retenu KIM. Son avion portera l’identification F P K I M. Il ne suffit pas d’être bien né pour voler de ses pro­ pres ailes.

Clément Kimmel a construit son avion dans son garage

Etudié, construit, vérifié et revérifié, que manque­ t­il donc à un avion pour s’envoler ? Il faut d’abord lui trouver un "port d’attache", à savoir un aéro­ club qui accepte ce nouveau locataire. Ensuite un pilote d’essai devra effectuer les premiers vols. Faute d’un tel pilote, Clément Kimmel chercherait le propriétaire d’un même modèle qui se charge­ rait de ces essais. Il lui faudra ensuite cumuler des heures de vol autour de sa base et procéder à cin­

La qualité … le choix … l’authentique !

quante atterrissages­décollages avant de s’envoler pour découvrir l’Hexagone vu d’en haut. Il bénéfi­ cie pour ses périples aériens d’une autonomie de quatre heures et de huit ou neuf cents kilomètres, suivant les vents. En attendant le grand jour, Clément Kimmel conti­ nue à s’entraîner sur d’autres avions de club pour garder la main et la validation de son brevet de pilote.

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JOURNAL DE LA PRÉVENTION ET DU TRI DU SICTOM DE LA ZONE DE DOLE

Les papiers se trient… en point d’apport volontaire Localisation sur le site internet www.sictomdole.fr du point le plus proche de chez vous

Les points d’apport volontaire

Pas de :

Journaux, magazines Cartons dans les bacs couvercles jaunes et bleus

Consignes de tri

Papiers, journaux, magazines, livres… OUI, c’est simple de recycler en point d’apport volontaire!

Les autres papiers sont à déposer : G

En bac couvercle jaune ou bleu :

Les enveloppes marron, les papiers à usage ou à contact alimentaire (papier de boucherie, de fromagerie, de poissonnerie), les cartonnettes, les films plastiques entourant les revues…

Journaux, magazines

Publicités, prospectus

Catalogues, annuaires, livres

G

En bac couvercle gris :

Les papiers d’hygiènes sales ou pas (mouchoirs, sopalin, papier toilette, serviette en papier…), papier cadeau…

Courriers, enveloppes

Cahiers, bloc-notes

Tous les autres papiers

G

En déchèterie :

Papier peint, photo, autocollant, … en benne “non recyclable”

Sans les films plastiques, couvertures plastifiées, …

Pourquoi mieux trier et recycler le papier ? Le recyclage du papier a une double portée : écologique et économique.

Comment triez-vous ? Pour les communes servies par le SICTOM, il est estimé un gisement d’environ 2 500 à 3 100 tonnes par an de papier et plus de la moitié du papier est bien trié : 53 %. Des progrès peuvent encore être réalisés.

Pour chaque tonne déposée dans les points d'apport volontaire Papier :

Votre geste économisera : Plus de

0,8 m de bois 3

Bien trié

Très mal trié

1 500 tonnes en colonnes aériennes, semi-enterré et enterré bleu

300 tonnes incinérés en bacs couvercles

53 %

Plus de

10,25 M wh

soit l'équivalent des besoins en électricité de 2,2 habitants

11 %

36 %

soit la production de 800 m² de forêt

40 m d’eau 3

soit l'équivalent des besoins en eau d' 1 habitant La dépense de

270 €

de coût de traitement de tri des bacs couvercle jaunes ou bleu

Mal trié

1 000 tonnes en bac couvercles jaune ou bleu (emballages ménagers)

SICTOM de la zone de Dole - 22, allée du Bois - 39100 BREVANS - Tél. 03 84 82 56 19 - www.sictomdole.fr

apportera : Recette de revente

80 €

finançant les coûts


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Pays Dolois n°227 - juillet-août 2020

Les espaces culturels du Val d’Amour redonnent vie aux artistes Depuis le 1er juillet et jusqu’au 1er août, les espaces culturels du Bel Air et de Mont-sous-Vaudrey accueillent les expositions de nombreux artistes jurassiens. De tous temps, l’art et la Culture puisent leur raison d’être dans les rencontres qu’ils provoquent autour des œuvres. Après de longues semaines au cours desquelles cer­ tains artistes ont continué à s’exprimer et ce, par le biais de la toile numérique, l’heure est venue de reprendre pied avec la réalité. Huit exposants cette année, des ate­ liers ouverts au public dans les deux espaces culturels et des artistes qui ouvrent leur propre atelier à domicile. L’occasion de redécouvrir la richesse artistique locale et de reprendre là où nous nous en étions arrêtés : savourer la rencontre et l’échange, le plaisir de la découverte extatique et de l’initiation à de nouvelles pratiques artis­ tiques.

Christian Lafay, illustrateur carnettiste Atelier : 4, rue des écoles 39600 Cramans ­ 06 84 24 72 21 Visite de l’atelier : du 6 au 29 juillet, les mar­ dis et jeudis de 10 heures à 18 heures, ou sur RDV.

Jean­Yves Leplat, tourneur sur bois Atelier : 15, rue du Val d’Amour 39380 Germigney ­ jylelc@orange.fr

Barbara Crozat­Steinbach, peintre Atelier : 54, rue du Val d’Amour 39380 La Loye ­ 09 52 60 13 49

Anne Valverde, plasticienne & émailleuse sur métaux Atelier : Les Planches­en­Montagne 06 61 88 96 55 Atelier découverte de l’émail (espaces cultu­ rels) : vendredi 10 juillet et mercredi 15 juil­ let de 14 h à 17 h. A partir de 6 ans.

Danielle Lequin, peintre­plasticienne Atelier : 62, rue de la motte 39380 La Vieille Loye ­ 06 84 71 78 31 Visite de l’atelier : du 17 au 31 juillet et du 14 au 23 août de 14 heures à 18 heures.

Yves Gravel, peintre Atelier : L’arbre rouge 9, rue de Vaulgrenant 39330 Pagnoz 03 84 37 49 82 Visite de l’Atelier : toutes les semaines à par­ tir du 1er juillet. Du lundi au samedi, de 15 heures à 17 heures. Initiation au pastels secs et fusains : le 8 juil­ let à Bel Air de 14 heures à 16 heures et le 22 juillet à Mont­sous­Vaudrey de 14 h à 16 h. Du mercredi au samedi, chaque semaine de 15 h à 17 h, chez l’artiste et sur réservation.

Emmanuelle Minary, conteuse­plasticienne Atelier : 1, route du champ blanc 39600 Champagne­sur­Loue 06 31 87 77 90 Atelier découverte de la laine feutrée : mardi 7 juillet à Mont­sous­Vaudrey et samedi 18 juillet à Bel Air de 14 h 30 à 17 heures.

Béatrice Leclercq­Olive, peintre­plasticienne Atelier : Yaël Céladon, 39380 La Vieille Loye 06 30 61 86 26 Atelier chez l’artiste sur RDV.

Ateliers des Artistes Associés

Les artistes jurassiens s’unissent L’association 3A est née au début de l’année. Derrière ce chiffre et cette lettre énigmatiques se cachent les Ateliers des Artistes Associés, qui prennent la suite de l’association Arco, dissoute il y a un an. Ils sont déjà 60 adhérents depuis le mois de janvier à avoir rejoint les rangs de 3A. Soixante artistes venus de tout le Jura, car la nouvelle association est départementale. Cela fait la force du collectif, mais c’est aussi tout une logistique et une organisation complexe à mettre en place. Ouvrir les ateliers Tout comme Arco l’a fait pendant trente ans, 3A a pour objet de promouvoir l’art contemporain et les artistes locaux. A la différence que là, “ce sont les artistes eux­mêmes qui sont à l’initia­ tive de l’association, et qu’ils ont décidé de prendre en main la promotion de l’art juras­ sien”, souligne Alain Plésiat, secrétaire de 3A. Pour cela, l’association a plusieurs axes de tra­ vail. D’abord, il faut rendre visible la création et les artistes locaux. Ainsi, tous les ateliers des adhérents ouvriront leurs portes au cours des trois premiers week­ends d’octobre 2020. L’évé­ nement existait déjà sous Arco, et revenait tous les trois ans. Là, les artistes de 3A souhaitent le reprogrammer tous les deux ans. “C’est l’un des événements les plus attendus de l’année, le public nous a demandé de le faire plus souvent”, relate Alain Plésiat.

“Solidarité et convivialité” L’association souhaite aussi être force de proposition, et proactive dans la promotion de l’art contemporain, en démarchant les offices de tourisme par exemple ou les insti­ tutions publiques. “On veut se mettre à dis­ position des commanditaires”, précise le tré­ sorier. Il s’agit de sensibiliser à la fois le public et les décideurs à l’art contemporain, et pourquoi pas en amener dans les rues et les parcs des communes jurassiennes. Par ailleurs “promouvoir son art, c’est presque un métier, affirme Anne­Marie Prillard, pré­ sidente de 3A, on est là pour aider les artistes à sortir de leur atelier”. Le troisième axe de travail de l’association, c’est de “créer une plateforme d’échange, de solidarité et de collaboration”, annonce la présidente. La création isole les artistes qui travaillent seuls en général. “Il y a peu de collaboration dans l’art“, confirme Alain Plé­ siat, c’est pourquoi l’association souhaite créer de la solidarité et de la convivialité au sein des adhérents.

Plus nombreux, donc plus forts Les adhérents de 3A sont dispatchés sur l’ensemble du territoire jurassien. Pour réus­ sir à communiquer, ils ont dû mettre en place un système complexe. Ils ont identifié cinq grands secteurs et ont choisi des corres­ pondants locaux dans chacun de ces sec­ teurs pour faire passer les messages dans les deux sens. “On voulait quelque chose de très démocratique, donc les décisions vont à la fois du bas vers le haut et du haut vers le bas”, insiste Alain Plésiat. Les adhérents de l’association semblent déterminés à mettre en mouvement l’art contemporain jurassien, reconnu à l’exté­ rieur de ses frontières départementales, mais encore trop peu à l’intérieur même du territoire. Contact : Alain Plésiat : 06 89 30 26 07 https://alaind39.wixsite.com/association3a

Elevage

Peut-on ne pas être amoureux des chevaux comtois ? Les campagnes napoléoniennes ont bien failli signer son arrêt de mort. Ce que les armées de l’empereur n’ont pas réalisé, le tracteur « Petit gris », a presque réussi. Mais jamais comtois ne se rendra c’est bien connu. Ce n’est pas Christophe Dugois éleveur, étalonnier de chevaux comtois à Cramans qui vous dira le contraire. Grand, costaud et calme, Christophe Dugois est le reflet de ses chevaux qu’il élève à Cramans. L’homme, 54 ans, est affable. “Mes grands­parents étaient paysans. Aussi bien du côté de ma mère que de celui de mon père. A cette époque les che­ vaux comtois cohabitaient avec nous. C’est tout naturellement que je les ai admirés et aimés. De plus, mon père qui, lui, n’était pas agriculteur a toujours possédé de ces grosses bêtes si douces et si dociles. Donc j’ai choisi de militer pour la survie de cette race”.

Le « Petit gris » voue le cheval comtois à une mort inéluctable. Les guerres du premier Empire furent très consom­ matrices en chevaux. Chacun a en tête les tableaux de la triste retraite de Russie où l’on voit des cada­ vres de chevaux pétrifiés par le froid et les vers ter­ ribles de Victor Hugo : “Il neigeait. Les blessés s’abritaient dans le ventre des chevaux morts ; au seuil des bivouacs désolés…” Les Comtois appréciés pour ses qualités de force et ses habitudes à l’attelage paient un gros tribut à cette hécatombe. Mais ils survivront. Plus proche de nous, un autre ennemi s’attaque encore à lui. Au sortir de la seconde guerre mon­ diale l’agriculture française doit faire face au défi de la mécanisation. Les bruits des sabots se per­ dent derrière celui du moteur des tracteurs et autres engins qui se passent désormais de la trac­ tion animale. L’emblématique tracteur TE 20 de chez Massey Ferguson plus connu sous le nom de « Petit gris », apparaît dans de nombreux villages. Une nouvelle fois le déclin du cheval de trait com­ tois s’amorce. Mais il survivra grâce… à la bouche­ rie chevaline.

Les consommateurs de viande chevaline italiens au secours de la race “C’est un paradoxe, explique Christophe Dugois, mais c’est la consommation de viande cheva­ line qui va éviter la disparition des chevaux comtois”. En France, on se rappelle l’exis­ Christophe Dugois, passionné de chevaux Comtois tence des boucheries chevalines de notre enfance, mais c’est surtout la clientèle ita­ pour cette discipline de l’attelage. “C’est cette vic­ lienne qui constituera la plus forte demande dans toire qui m’a fait connaître et qui m’a poussé à ce domaine. Aujourd’hui encore, c’est grâce à cette créer avec mon frère puis avec mon fils Julien notre consommation avec des exportations qui mar­ EARL “Les attelages du Val d’Amour”. Pour ma part chent très bien vers l’Italie et la Suisse que les éle­ éleveur et étalonnier, je ne peux pas vivre de cette veurs tirent leur épingle du jeu. En effet, “les prix activité malgré une forte demande en chevaux sont plus élevés pour la viande de boucherie que débourrés. Mon fils, lui, qui pratique le débour­ pour les chevaux sur pied que nous gardons pour rage, les services de la ville de Dole et les randon­ le tourisme, et pour l’attelage. Les bêtes partent nées équestres, s’en tire très bien”. C’est une fierté plus jeunes entre quinze et dix­huit mois pour une de voir que les efforts de tous les amoureux de ces meilleure qualité, ce qui diminue d’autant les coûts chevaux qui se sont regroupés dans le syndicat des d’élevage par rapport à un cheval que l’on souhaite éleveurs des chevaux du Jura, permettent à des débourrer et dresser. J’entends nos détracteurs qui jeunes de vivre de leur passion. Tous ces passion­ s’apitoient sur ce phénomène, mais sans cette nés se retrouvent chaque année dans des présen­ bouffé d’oxygène, nous ne verrions plus de chevaux tations de leurs élevages d’abord au niveau local de certains villages puis à Salins et pour les meil­ comtois dans nos pâturages”. leurs d’entre eux à Maîche qui reste le berceau de La tendance écologique aide la filière la race. On voit aussi apparaître des nouveaux engins prévus pour la traction animale que ce soit à se développer. Les exemples ne manquent pas où l’on voit une dans les vignes ou les forêts. La race est portée par municipalité organiser un transport scolaire avec cette tendance écologiste et nous ne pouvons que une voiture hippomobile, où l’on voit une charrette nous en féliciter. “Ces chevaux sont tellement atta­ tirée par un comtois équipée pour l’arrosage des chants. Ils ont la force, l’intelligence et la douceur. fleurs ou le ramassage des cartons usagés comme Je ne suis pas très objectif, me direz­vous ? Mais j’ai à la ville de Dole. Christophe a remporté en 2002 les yeux de Chimène pour mes chevaux et cela le concours international du salon de l’agriculture gomme toute objectivité” !



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Pays Dolois n°227 - juillet-août 2020

Deux recrutements pour développer le secteur féminin Confirmant ainsi sa volonté de développer le secteur féminin dès la reprise, le Jura Dolois Football s’est activé avant l’été pour boucler deux recrutements. En effet, Julie Chilloux et Morgane Raison, toutes deux joueuses en Régional 1, respectivement à Longvic et Saint-Vit, rejoindront le staff du secteur féminin dès le mois d’août, avec l’objectif de contribuer au développement de ce pilier, en parallèle de leur formation en BP JEPS. ment de développement, avec la mise en place d’actions dans les écoles du bassin dolois ou de stages sportifs, exclusivement féminins, afin de séduire nos futures licen­ ciées. La notion de plaisir primera évidem­ ment au cœur du projet des équipes U12F et U15F, mais l’objectif sera également d’œuvrer à la fidélisation de nos jeunes joueuses. Enfin, l’équipe U18F, coachée de main de maître par Olivier Lefils, sera un vivier important de for­ mation et de travail pour alimenter rapide­ ment l’équipe fanion dans les prochains mois. Nous souhaitons une pleine réussite à Julie et Morgane au sein du club, qui nous apporte­ ront toute leur expérience du football depuis de nombreuses années.

La grande satisfaction vient également du retour sur les terrains de Bourgogne­Franche­ Comté de l’équipe Seniors féminines, qui réu­ nira de nombreuses joueuses ayant déjà connu l’aventure en R3 puis R2 il y a 2 ans. La réunion de lancement, à laquelle participait notamment le Président du Jura Dolois, Moha­ med MBITEL, s’est d’ailleurs déroulée dans une excellente ambiance, à la fois conviviale mais avec la vraie volonté de relever de nou­ veaux challenges sportifs rapidement. Si l’équipe Seniors F sera la vitrine du secteur féminin, Julie et Morgane auront des missions bien plus larges dans la pratique féminine, en plein essor au sein du club. Sur les plus petites catégories (Baby foot / U9F), il s’agira notam­

Autres classements U18R : 12ème après 11 journées. U15R : 10ème après 11 journées. U14R : 4ème après 10 journées. U18F : 3ème après 7 journées. U15F : 2ème après 5 journées.

Et maintenant ? Brutalement interrompue au mois de mars, la saison 2019/2020 est désormais (presque) derrière nous. Le manque de football est toujours présent pour la plupart des licenciés qui n’ont pas encore pu reprendre leur activité favorite. En revanche, en coulisses, le JDF a tenu à multiplier les contacts avec l’ensemble de ses acteurs, répondant ainsi de la plus belle des manières à la question posée à l’époque par Gilbert Bécaud… « Et maintenant ? ». Toutes les commissions du club se sont retrouvées au moins une fois depuis la fin du confinement pour travailler sur la nouvelle saison. Pas moins de 2 comités directeurs ont eu lieu afin de tracer les contours de la nouvelle saison.

Le collectif National 3 a même pu fouler la pelouse synthétique du Stade Paul Martin à Tavaux, pour quelques galops d’essai dans le strict des mesures barrières en vigueur. Après quelques jours de vacances au mois de juillet, tout le monde aura hâte de très rapidement retrouver le JDF, celui d’avant espérons-le, qui nous permettait de nous retrouver tous les week-ends pour admirer les performances de nos licenciés. Un très grand nombre d’entre eux a déjà renouveler sa licence pour la saison prochaine, grâce à l’outil de dématérialisation mis en place par la Fédération. Bel été à tous !

Le programme de reprise Groupe National 3 17 juillet : Reprise officielle 29 juillet : Amical contre LouhansCuiseaux (Dole) 31/7 au 2/8 : Stage de pré-saison à Mulhouse 3 août : Amical à Selongey 8 août : Amical contre Jura Sud (Dole) 12 août : Amical à Lons 15 août : Amical contre Montceau (à Givry) 19 août : Amical à St-Apollinaire 22 août : Amical contre Bourg-enBresse (B) (Dole) 29 août : Reprise du Championnat de National 3

Toutes les autres équipes du club reprendront progressive-

ment le chemin de lʼentraînement à partir du début du mois dʼaoût. 25 janvier : JDF – Sens. (à envoyer après le match du week-end) Après 14 journées de championnat, le JDF est classé XXXème. (à renseigner)

Régional 2 Poule B Après 10 journées de championnat, le JDF est classé 5ème.

U17R Poule B Après 11 journées de championnat, le JDF est classé 6ème.

Départemental 2 Poule B Après 11 journées de championnat, le JDF est classé 1er.

Les matchs à venir National 3 9 février : Valdahon-Vercel – JDF. 15 février : Racing Besançon – JDF. 29 février : JDF – Montceau.

Coupe Bourgogne Franche-Comté 22/23 février : Tirage le 5 février.

Régional 2 Poule B 16 février : JDF (B) / La Chapelle Guinchay. 1er mars : ASPTT Dijon / JDF (B).

U17R Reprise le 8 mars 2020.

Départemental 2 Poule B 1er mars : JDF (C) / Poligny Grimont (B).

Rugby

GDR encore et toujours la formation • Il y aura désormais 4 employés au Grand Dole Rugby pour s’occuper de la formation. Robin BOES est le premier embauché dès 2018. Titulaire du DEJEPS il est le Conseiller technique GRAND DOLE RUGBY. Sa mission est d’assurer le développement de la pratique du rugby club en travaillant à la promotion de ce sport. Il est responsable de la formation et des jeunes et référent COVID du club. Il est également joueur au poste de 3/4. Hugo BOUVIER vient d’être embauché en CDD pour 18 mois. Stagiaire la saison dernière pour préparer son DEJEPS qu’il finalise cette année, il secondera Robin Boes dans la mission d’éducation et de formations des jeunes. Il évolue également en équipe A au poste d’arrière où d’ailier. Au cours de la saison écoulée ils sont intervenus auprès de plus de 1000 élèves de 18 écoles primaires du secteur du Grand Dole comme le montrent ces tableaux. • Deux apprentis vont les rejoindre, encadrés par Robin leur tuteur, ils travailleront sous la férule des titulaires et les assisteront dans les temps de formation et d’entrainement. Ils bénéficieront ainsi de la compétence et de l’expérience de leurs encadrants. Ce qui porte bien à 4 le nombre d’em­ ployés pour les jeunes du GDR, c’est un vrai tournant pris

par le club qui peut miser sans risque sur la qualité du tra­ vail de ses encadrants, les diplômes en attestent. C’est par une belle unanimité du comité directeur que ces choix ont été approuvés. • Autre satisfaction de formation, le GDR enregistre le suc­ cès à l’examen d’arbitre territorial de Merlin ROUARD ce qui lui permettra d’officier pour des rencontres d’un niveau plus élevé dans les catégories de jeunes et pour les réserves territoriales. Notre journal adresse ses félicitations à ce jeune qui n’a pas compté son temps depuis son enga­ gement dans cette voie, ainsi qu’à son formateur qui se voit récompensé de son énorme travail auprès des jeunes arbi­ tres. La reprise de l’école d’arbitrage est programmée en juillet. • Chez les seniors, la reprise s’annonce avec ses doutes quant aux mesures sanitaires qui s’imposeront au cas où… Officiellement ils reprendront les 20 juillet avec trois entrai­ nements par semaine selon une progression planifiée par la fédération. Ces entraînements seront ponctués par 4 matchs de préparation : le 20 août match contre Nuits (fédérale1 ) à Nuits Saint Georges, le 28 ou 29 août match au Creusot (fédérale 2) au Creusot, le 4 septembre match contre Nuits (retour) à Dole ou à la pépinière le 13 septem­ bre si le championnat n’a pas repris contre Lons (fédé­ rale3).

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