Pays Dolois 228

N°228 SEPTEMBRE 2020

DOLE

Pays Dolois

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17

Oscar et Félix Des graines de cuistot qui font p. 9 le buzz

Chat perché : Tentez votre chance pas de week-end mais ! un jeu concours p. 14-15 chez les commercants du centreville

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p. 20-24

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n°228 - septembre 2020

Dole - Rentrée scolaire 2020

La rentrée pour tous…

Aujourd’hui, c’est la rentrée pour tous avec des consignes moins strictes qu’au mois de mai. Le moment des retrouvailles est venu, après de longs mois de séparation pour certains. Une rentrée que la ville de Dole et le Grand Dole ont préparée avec beaucoup d’attention. Tour d’horizon…

C’est la rentrée pour de bon ! La rentrée obliga­ toire pour tous les enfants dans les écoles mater­ nelles et primaires de Dole. Depuis le 1er septem­ bre les 1 850 élèves dolois ont retrouvé le chemin de l’école, mais aussi les camarades et les ensei­ gnants… Certes dans des conditions moins contrai­ gnantes qu’au printemps dernier mais en respec­ tant toutefois quelques consignes de base. Si le masque n’est pas obligatoire pour les enfants, il l’est pour tous les adultes qui entourent les enfants, essentiellement les professeurs et les parents dans les zones de rencontre. Pour le reste, faisons confiance aux professeurs et assistantes pour respecter les gestes d’hygiène de base avec les enfants. Un peu comme avant à vrai dire. “La ville et le Grand Dole ont fait le nécessaire pour que tout soit en place. Cette rentrée est importante pour les enfants qui doivent maintenant poursuivre leur scolarité. L’activité scolaire reprend donc nor­ malement” explique Jean­Baptiste Gagnoux, maire de Dole. “Pour le périscolaire et la cantine, tout reprend aussi à l’identique” confirme Nathalie Jeannet, vice­présidente en charge de l’enfance et de la jeunesse au Grand Dole.

Une classe de moins et des effectifs stables…

A la rentrée on commence toujours par compter le

nombre d’élèves et les classes qui ferment. Cette année, l’effectif sur Dole est stable : environ 1 840 élèves, soit à peu près 600 en maternelle et 1 200 en primaire. Seule une classe de maternelle a fermé à Rockfeller, ce qui n’inquiète pas le maire de Dole : “ça va, ça vient, parfois on ouvre, parfois on ferme… On restera toutefois vigilant, on veillera sur les classes surchargées. Le processus de dédou­ blement des classes en grande section de mater­ nelle se poursuit notamment en REP aux Sorbiers et à Georges Sand avec 12 élèves par classe. Dans les autres écoles de la ville en grande section, CP et CE1, c’est 24 élèves maximum par classe. Cela nous demande parfois quelques travaux d’aménage­ ments mais globalement tout se passe bien.”

Commards qui a, de fait, définitivement clos ses portes. Les souvenirs resteront… D’autres écoles de la ville pourraient bientôt, elles aussi, bénéficier de rénovations. On pense aux écoles du Poiset, à Saint­Exupéry, à Beauregard…

Des investissements lourds et réguliers…

Côté travaux, la Ville de Dole poursuit sa tournée de réfection des écoles. On garde en mémoire la belle rénovation de Pointelin après la fermeture de l’école Jeanne d’Arc cours Clémenceau. Cette année, c’est la rénovation de l’historique école Wil­ son qui touche à sa fin après trois années de lourds travaux. Une belle réussite tant côté travaux que des aménagements et des équipements pédago­ giques mis à disposition des enfants. Une petite pensée toutefois pour la petite école des

De la vidéoprotection à venir…

La sécurité de nos enfants est importante, surtout à l’école ou aux abords là où ils sont censés être protégés. Le maire de Dole a rappelé la volonté de la municipalité de tenir ses engagements et a pro­ fité de cette rentrée pour annoncer l’installation prochaine, en cours de mandat, de la vidéosurveil­ lance devant les écoles de la ville. “Nous ne sommes pas à l'abri, c’est notre devoir d’engager ces investissements pour les enfants, les profes­ seurs et les parents” a conclu le maire de Dole.

Jean-Baptiste Gagnoux et Nathalie Jeannet évoquent la rentrée scolaire à Dole

Une belle rénovation à l’école Wilson

Dole - Santé

La médecine de garde centralisée à l’hôpital Pour assurer une meilleure prise en charge des patients et un service sur le long terme, une Maison Médicale de garde vient d’ouvrir aux urgences de l’hôpital de Dole, dans l’ancien service de reprographie de l’établissement. Avant de s’y rendre, le 3966 doit systématiquement être composé. participent à ce service de garde. Et au lieu d’avoir quatre médecins répartis sur un territoire allant de Petit­Noir à Fraisans, ou encore de Chamblay à Moissey, un seul médecin central sera sollicité à la fois, avec une garde sur un site unique : la Maison Médicale de l’hôpital. Le système est aussi un grand confort pour les médecins, assurant moins de jours de garde à l’année, acceptant en contre­ partie une activité plus intense.

“Cela reste de la médecine d’urgence”

Docteur Gibey, Chef du service des urgences et président de la commission médicale d’établissement à gauche et le docteur El Ouazzani à droite

Depuis le 1er septembre dernier, une Maison Médi­ cale de garde est ouverte au Centre Hospitalier Louis Pasteur de Dole. Ce projet, datant d’une ving­ taine d’années, doit notamment désengorger les urgences, grâce à une meilleure priorisation des besoins des patients. Mais c’est également un moyen d’assurer l’avenir. Elle permettra peut­être de faire venir de jeunes médecins, au sein d’une structure plus sécurisante. En termes de praticiens sur notre territoire, “la situation est fragile, pas catastrophique. Nous avons plus de médecins qui

vont partir en retraite que de médecins qui vont s’installer” explique le docteur Gibey, Chef du ser­ vice des urgences et président de la commission médicale d’établissement.

Médecine libérale et hospitalière main dans la main Ce nouveau service centralisé a également permis de renforcer les liens entre la médecine libérale et hospitalière. Sur la cinquantaine de médecins que compte le secteur Jura Nord, au moins trente­six

Pour les malades aux horaires de fermeture des cabinets des médecins libéraux, le réflexe sera tou­ jours de composer le 3966. Un médecin régulateur prend en charge les différentes demandes pour conseiller ou demander un déplacement à la Mai­ son Médicale de garde. Si les appels pour “bobolo­ gie” sont toujours présents, le Chef du service des urgences compte bien entendu sur le civisme des personnes pour ne pas engorger le service. “Il n’y a pas de petites urgences mais nous assurons un service de médecine d’urgence […]. Si ça peut attendre le lendemain, cela doit attendre le lende­ main”, en consultant son médecin généraliste. L’en­ trée à la Maison Médicale de garde se fait au niveau des urgences classiques. Suite à son appel, le patient est attendu et orienté dans l’espace dédié. Au niveau tarifaire les mêmes règles de prises en charge sont en vigueur, comme le tiers payant par exemple.

F.P

LES BONS RÉFLEXES Le 39 66, un numéro à composer pour joindre un docteur quand les cabinets sont fermés. Si besoin, vous serez invité à venir à la Maison Médicale de garde. Elle est ouverte de 20 h à minuit, le samedi de 12 h à minuit, dimanche, fériés et jours de pont de 8 h à minuit.

same samedi am e edi di cc’est ’est Fanfare Fa nffare nfa re e

L’édition L’édi tion des des 10 ans de Cirque Cirque et Fanfares Fanfares est est rreportée epor tée aux attendant, sera 21-22-23 mai 2021. En attendan t, la rrentrée en t r ée 2020 ser a less “samedi c’e c’est Fanfare” glisseront jalonnée par le st F anfare” qui se glis seront cité Pasteur dans la ci té de LLouis ouis P asteur pour rredonner edonner sens à l’après. venez centre-ville admirer fanfares Alors vene z au cen tre-ville pour admir er les les fanfar es et compagniess de théât théâtre venuess spécialemen spécialementt à Dole pour compagnie re de rue, venue partager avec instants bonheur.. C Cette initiative par tager a vec vous des des instan ts de bonheur ette ini tiative participe pleinementt à la rreprise culturelle par ticipe pleinemen eprise de la vie cult urelle et à la mise ville. en llumière umière du dynamisme de la vil le.

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n°228 - septembre 2020

same samedi am e edi di cc’est ’est Fanfare Fa nffare nfa re e

Dole - centre-ville

Des fanfares quand même et c’est tous les samedis...

Les fanfares n’ont pas tambouriné cette année... qu’à cela ne tienne, loin d’abdiquer elles seront finalement présentes, en compagnie de spectacles de rue, les samedis de septembre et octobre au centre-ville de Dole. “Il était difficile de concevoir une année sans fanfares, elles font partie de la vie culturelle de notre ville. Nous avons donc décidé de les programmer cet automne chaque samedi.” Une déclinaison intéressante qui va s’étaler sur deux mois alors que le festival original dure le temps d’un week-end.

“Ce n’est pas vraiment Cirque et Fanfares autrement ! C’est un vrai clin d’œil à cette manifestation phare de la

Ville. Au-delà du clin d’œil notre objectif est double. Nous souhaitons à la fois soutenir le monde culturel, faire travailler les fanfares et les troupes de rue mais aussi renouer avec les animations de centre-ville. L'émulsion ainsi créée permet de surcroit de soutenir le commerce” explique Alexandre Douzenel, nouvel adjoint à l’animation, à l’événementiel et à l’innovation (voir ci-contre). Nous retrouverons ainsi les fanfares et les troupes de qualité qui auraient pu être présentes au mois de mai. Elles déambuleront dans les rues piétonnes sans horaires ni lieux fixes. “Cela va faire du bien de retrouver le spectacle

vivant, tous les événements ayant dus être annulés ces derniers mois en raison de la pandémie ! C’est une belle réponse au report en 2021 du 10e anniversaire du festival. Lors du dernier week-end le 10 octobre, nous accueillerons l’atelier musique de rue du conservatoire. Cela permet d’associer de jeunes dolois qui présenteront un spectacle spécial pour l’occasion. Ce sera une vraie satisfaction si la ville s’anime à nouveau, c'est l'objectif essentiel, même avec le masque qui est dorénavant obligatoire au centre-ville de Dole” conclut Alexandre Douzenel.

CENTRE-VILLE

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Dole - Conseil municipal

Alexandre Douzenel, un jeune adjoint de 25 ans En 2014, Alexandre Douzenel est élu au Conseil municipal de Dole dans l’équipe de Jean-Marie Sermier. En 2020, Jean-Baptiste Gagnoux lui maintient sa confiance et le nomme adjoint à l’animation, à l’événementiel et à l’innovation… Rencontre.

Alexandre Douzenel a grandi à Tavaux­cité jusqu’à l’âge de 10 ans. Son papa est ouvrier Solvay et sa maman assistante maternelle. Il rejoint ensuite Dole avec ses parents. Là, il poursuit ses études au collège et au lycée Mont­Roland jusqu’au BAC. Il obtient ensuite un BTS Services Informatiques aux Organisations au lycée Pasteur­Roland. Plutôt attiré par le contact humain, il rejoint pendant un an l’UFCV à Dijon pour un service civique puis entre à l’EMC (école de management et com­ merce) à Besançon. En 2016, il travaille à l’ouver­ ture de KFC à Choisey comme manager et rejoint ensuite l’Office de Commerce qu’il dirige depuis 2018. Parallèlement à ses études, Alexandre Dou­ zenel se passionne pour le théâtre au sein de l’as­ sociation les Zurbains à Dole qu’il quitte avec regret pour assumer sa carrière professionnelle et son investissement politique.

E TAT C I V I L

Dylan de Kangulu MUNDENDE et de Ronelle KIPUKU AYISA, Dole Elina de Paul THEVENIN et de Alicia Melissa de Khaled LAROUI et de Souad OUANES, Dole JACOB, Annoire Constance de Arnaud VEYRON et Lola de Julien PETITE et de Chloé SCHENEDER, Dole de Violaine PENAUD, Arbois Emiliano de Patrick FAJARDO et de Romane de Sylvain FABRE et de Natalia RUIZ RODRIGUEZ, Dole Fanny RENAUD, Arbois Roméo de Sébastien BERGERET et Julian de Pierre LENOIR et de Cloé de Kathleen AMIOT, Dole LAGALICE, Asnans­Beauvoisin Léo de Kévin GEYER et de Julie Lizio de Corentin BOISSON et de POTHIER, Dole Mylène HORY, Aumur Nina de Franck MERLIER et de Adam de Alexandre VIDINHA DE Lucie LAMY, Dole OLIVEIRA et de Charlène PINET, Mohamed de Rachid BOURAOUI et Baverans de Nassira HOUFI, Dole Arthur de Clément JEANTET et de Lyam de Nicolas ZIBEL et de Laure Charlotte PEREIRA, Biarne BUET, Dole Capucine de Thomas HENRY et de Maryam et Hannah de Alain Emeline FUMEZ, Brevans VESSOT et de Ilham EZZAHRI, Dole Lou de Yoann RAGOT et de Adeline Milyan de Charlène CAMP et de LÉPINARD, Brevans Yohann NOUGAREDE, Dole Mya de Yohan BERNARD et Alexandre de Myriam LABARRE et Amandine BERNA, Champdivers de Jean Luc VIGNAUD, Dole Jade de Arthur RIN et de Maëva Adam et Dylan, de Magalie VICAL, Damparis LHOMME, domiciliée à Dole Baptiste de Christophe PORTIER et Joris de Alexandre BERNOUX et de de Maryline DUBOIS, Damparis Caroline LARGOT, Dole April de Aurélien SCHORSCH et de Kaylan de Alex TOURNIER et de Jessica GAGUENETTI, Foucherans Doriane LAHAYE, Damparis

NAISSANCES

Capucine de Laura AUBERTIN et de Jérémy LAVRUT, Foucherans Théo de Quentin MORIOT et de Océane TOURNIER, Foucherans Mya de Quentin GUEUREY et de Elysa BAILLY­MAITRE, La Bretenière Nacéo de Nolwenn REISKEIM et de Laura BARBIER, Le Deschaux Zoé de Guillaume JACQUOT et de Manon GREGOIRE, Le Deschaux Elsa de Emmanuel ROZET et de Béatrice PAVIET, Marnoz Eliane de Herbert DEVATH et de Jennifer DELHAY, Moissey Layvin de Anthony VARRAUT et de Belinda KUTI, Moissey Kylian de Mélanie DUGOIS, domiciliée à Mont sous Vaudrey Chris de Jessica SCHINDLER et de Romain PUGEAUT, Mont /Vaudrey Alia de Fabien SOARES et de Déborah MATHIEU, Mont /Vaudrey Stayce et Evie de Mario ADOLPHE et de Gwendoline OSER, Neublans­ Abergement Isaac de Samir BELGHORZI et de Justine DURAND, Nevy les Dole Antoine de Aurélien FRAICHARD et de Ludivine POIROT, Orchamps

Alexandre Douzenel est en effet élu en 2014 à Dole dans l’équipe de Jean­Marie Sermier pour un pre­ mier mandat de conseiller municipal délégué aux nouvelles technologies. “J’avais seulement 19 ans et j’étais encore en BTS, c’était une belle satisfac­ tion pour moi et une fierté pour mes parents. Cela me donnait la possibilité de m’investir pour ma ville, de m’impliquer directement et de pouvoir par­ ticiper à la prise des décisions”. Il partage ce pre­ mier mandat entre ses études et sa nouvelle vie d’élu, “J’ai passé beaucoup de temps sur les routes...” confie­t­il. En 2020, il est réélu dans l’équipe de Jean­Baptiste Gagnoux qui le nomme 10e adjoint en charge de l’événementiel, de l’ani­ mation de la ville et de l’innovation avec pour objectif de favoriser l’attractivité. “Jean­Baptiste Gagnoux m’a renouvelé sa confiance, c’est pour moi une reconnaissance du travail effectué durant le premier mandat et un challenge pour le mandat

Mya de Sébastien MARILLIER et de Julie HUMBERT, Parcey Liam de Alexia DHIVERS et de Matthias BAILLY­MAITRE, Parcey Emy de Florian THUEGAZ et de Amanda BERGUIGA, Petit­Noir Méryl de Dylan SAGE et de Fanny FRANÇOIS, Pleure Milo de Cédric QUINARD et de Marie GROS, Rainans Livia de Lidwine CAËL et de Loïc GEORGEL, Sampans Maylone de Rémy LEFORT et de Anaëlle VEILLARD, Santans Milya de Jason GOSSELIN et de Chloé MONTEWIS, domicilié à Serre les Moulières Liyah de Jordan PONS et de Cindy AUGIER, Vadans Emma de Ghislain CLERC et de Aurore GOY, Villeneuve d’Aval Noam de Jimmy MATUSZAK et de Emilie LEBRASSEUR, Villette les Dole

DÉCÈS Pierre MAIRE­SEBILE, Arbois, 97 ans Marcel VERNIER, Asnans­ Beauvoisin, 89 ans

Marthe BERNER veuve CHAUVIN, Audelange, 81 ans Anne­Marie LAMBERT veuve GEORGEON, Audelange, 83 ans Michelle BON veuve REVOY, Aumur, 82 ans Jean­Marie VINCENT, Auxange, 87 ans Gisèle MARTIN épouse JUPILLE, Champvans, 79 ans Louisa ZAMBONI veuve FONTANA, Chaussin, 94 ans Ernestine PANIZO veuve ARIZNABARRETA, Chaussin, 87 ans Roger VERCEY, Chaussin, 92 ans André MERK, Chevigny, 80 ans Gérard RAMPIN, Chissey sur Loue, 85 ans Henriette TISSOT veuve TISSOT, Choisey, 91 ans Michel ROUSSEY, Choisey, 83 ans Laurent THIBERT, Damparis , 46 ans Pierre ETIENNE, Damparis, 84 ans Ignace BOURVAL, Damparis, 70 ans Guy LHOTE, Damparis, 84 ans Gabriel THIBERT, Dole , 94 ans Jean­Denis CARRET, Dole , 70 ans Christine PIAT veuve OUTREY, Dole, 85 ans Baolahady EFADAHY, Dole , 60 ans

qui commence. Nous travaillons dans la continuité, nous ne partons pas d'une page blanche, nous organisons déjà de nombreuses animations et de beaux événements, le but n’est pas de faire plus à tout prix mais de proposer des temps complémen­ taires, alliant qualité et diversité. Je veux particuliè­ rement inclure un peu plus les dolois dans ces manifestations, qu'ils puissent être encore un peu plus acteurs du dynamisme de leur Ville. De plus, la deuxième orientation est d’être plus largement pré­ sent dans les quartiers, en proposant de nouvelles choses tout au long de l'année, afin que l'évène­ mentiel se diffuse par petites touches un peu par­ tout dans la Ville” Pour l’avenir, Alexandre Douze­ nel compte entre autres s’appuyer sur les évènements phares qui ponctuent la vie de la cité.

Ce sera le cas en 2021 avec le 10e anniversaire de Cirque et Fanfares.

Colette TOURNIER veuve ROUGET, Dole , 88 ans Nicole BOITEL veuve CALON, Dole , 68 ans Denise DEVAUX veuve GUIGNARD, Dole, 100 ans Geneviève PLAISANCE épouse RIVET, Dole , 89 ans Bernard MITTLER, Dole , 88 ans Gérard BONVALOT, Dole, 82 ans Jean GONNET, Dole, 88 ans Georges CORDAS, Dole , 89 ans Alain GAILLARD, Dole, 72 ans Danièle ROUSSEY veuve HUGUENET, Dole, 86 ans André DULOT, Dole, 67 ans Gérard HAQUET, Dole, 77 ans Josette TROTTE épouse NARDIN, Dole, 65 ans Michèle CHARTON, Dole, 74 ans Aurélien RATSIRAHONINA, Dole, 26 ans Clarisse GAIDOT veuve GIROD, Dole, 96 ans Yannick FOULON­CORMIER, Dole, 47 ans Noël VILLET, Dole, 73 ans Simonne VIVERGE épouse LOULA, Dole, 89 ans Yves BARBE, Dole, 88 ans

Yves JARLAUD, Dole, 89 ans Anne DUCRET veuve BOUTARD, Dole, 92 ans Paulette MOULIN épouse GLARMET, Dole, 84 ans André MAIRET, Foucherans, 90 ans Salvatore SANTOCONO, Foucherans, 90 ans Marie PELLETEY veuve PETITGENÊT, Jouhe, 94 ans Jeanne GALLET épouse MÂCLE, Mouchard , 92 ans Lucienne NEYRON épouse PETER, Neublans­Abergement, 88 ans Lajos PETER, Neublans­ Abergement, 82 ans Josette BOICHUT épouse SECRÉTANT, Parcey, 70 ans Yves LADDE, Pleure, 54 ans Henri BOUCLEY, Saint­Aubin, 76 ans Robert PÉLISSARD, Tassenières, 89 ans Denise MÉGARD épouse PERNOUX, Tavaux , 86 ans Jean FRANCESCHINI, Tavaux, 91 ans Gisèle SAGNIER épouse GOUX, Tavaux, 84 ans Daniel MARTIN, Tavaux, 79 ans Véronique VERHAEGHE épouse CRETET, Tavaux, 55 ans

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Depuis plus de 70 ans, l’ADMR propose dans le Jura, des services d’aide et de soins à domicile de proximitÊ et joue un rôle majeur pour maintenir et dÊvelopper le lien social.  La lutte contre l’isolement est au cœur des actions de l’ADMR qui s’appuie sur des valeurs associatives fortes : la proximitÊ, la solidaritÊ, la rÊciprocitÊ, le respect de la personne aidÊe et l’universalitÊ. Notre maillage territorial avec 30 associations locales implantÊes dans le Jura nous permet d’intervenir au plus près des personnes que nous accompagnons  indique Michèle Carbonneau, PrÊsidente de la FÊdÊration dÊpartementale. PortÊe par ce projet associatif, la FÊdÊration ADMR du Jura a adhÊrÊ au mouvement national Monalisa (Mobilisation Nationale de Lutte contre lʟIsolement des AgÊs). Ce mouvement se consacre à la promotion de la lutte contre lʟisolement et a notamment pour objectif de favoriser le dÊploiement dʟÊquipes de bÊnÊvoles.

Thomas Scrive, Directeur de la FÊdÊration ADMR du Jura prÊcise :  dans ce cadre, avec les associations locales, l’ADMR du Jura lance une campagne de recherche de bÊnÊvoles engagÊs contre l’isolement des personnes âgÊes. La crise sanitaire actuelle a rÊvÊlÊ toute l’acuitÊ de la problÊmatique de l’isolement et a Êgalement mis en lumière de nombreuses initiatives de solidaritÊs que nous pouvons renforcer et pÊrenniser .

LE CLUB 41 SOUTIENT L’ADMR À DOLE

L’ISOLEMENT DES PERSONNES ÂGÉES, UNE CAUSE NATIONALE QUI RÉSONNE AU SEIN DU RÉSEAU ADMR DU JURA‌ Face à une crise inÊdite, les bÊnÊvoles et les salariÊs de lʟADMR ont ainsi poursuivi leur mobilisation auprès des personnes âgÊes vulnÊrables et isolÊes. M. Lambert, bÊnÊvole à lʟassociation ADMR de Saint-Laurent-en Grandvaux a ÊtÊ très actif pendant le confinement.  Aujourd’hui, je peux dire que le bÊnÊvolat me donne l’impression de ne pas vieillir. J’ai beaucoup de contacts avec les autres bÊnÊvoles et personnes aidÊes. Ce qui est important à mes yeux, c’est d’aider  tÊmoigne-t-il.  J’ai rencontrÊ de belles personnes, aussi bien des bÊnÊvoles que des personnes qui apprÊcient nos actions.

Cet engagement m’a vraiment enrichi, je me sens utile  confirme Mme Simerey, bÊnÊvole à lʟADMR de Chaussin.

La dynamique Monalisa est maintenant lancÊe‌ Dans les prochains mois et dans le strict respect des mesures de protection

“Nous venons de vivre une pĂŠriode très particulière au travers de ce virus qui a envahi nos vies, nos familles, nos territoires, nos ĂŠtablissements hospitaliers‌ De nombreux tĂŠmoignages et actions ont placĂŠ sur le devant de la scène diffĂŠrentes professions, plus particulièrement les personnels hospitaliers. Mais bien d’autres personnes n’ont pas dĂŠmĂŠritĂŠ, bien au contraire. Elles ont ĂŠtĂŠ prĂŠsentes, sans faire de bruit, simplement, en remplissant leur mission comme si de rien n’Êtait. Ces personnes peuvent paraĂŽtre comme les grands oubliĂŠs de l’hommage national rendu quotidiennement. Vous faites partie de ces personnes dont on a peu parlĂŠ dans les mĂŠdias. Vous ĂŞtes 30 sur le secteur de Dole Ă avoir effectuĂŠ ces interventions indispensables, vous ĂŞtes un vĂŠritable outil de renforcement du lien social et vous favorisez l’Êchange et la relation. C’est pour toutes ces raisons que nous avons dĂŠcidĂŠ de faire un geste envers vous. Nous sommes heureux de vous remette 30 bons d’achat d’une valeur de 50 euros. Nous vous souhaitons une bonne continuation dans vos missions et prenez soin de vous !â€?

Bruno MIGEOT, PrĂŠsident du club 41 Dole Pasteur

liĂŠs au contexte actuel, des contacts vont se poursuivre via les associations ADMR dĘźAmange, Andelot, Arbois, Arinthod, Beaufort, Dole, Montmirey, Orgelet, Parcey, Poligny, Pont-de-Poitte pour mettre en place de nouvelles ĂŠquipes ÂŤ Jamais seul Âť.

FÊdÊration ADMR du Jura - 15 bis, rue de Vallière - 39100 Lons-le-Saunier TÊl. 03 84 47 26 31 - www.fede39.admr.org - info.fede39@admr.org

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n°228 - septembre 2020

Etienne Rougeaux - Président de la Communauté de Communes du Val d’Amour

“Je veux ce que les communes veulent...” À la suite des dernières élections municipales, de nouveaux délégués communautaires ont été désignés et la composition du bureau de la Communauté de communes du Val d’Amour a connu un important renouvellement. Michel Rougeaux, Maire d’Ecleux, a été élu à la présidence. Présentation et perspectives... Étienne Rougeaux a 49 ans, il vit maritalement, il est père de deux enfants et habite à Ecleux depuis 2008, village situé au cœur du Val d’Amour à égale distance des deux bourgs­centre Mouchard et Mont­Sous­Vaudrey. Originaire de Clamecy dans la Nièvre et après avoir vécu dans les Pyrénées, Etienne Rougeaux est arrivé dans le Jura pour suivre ses études au lycée agricole de Montmorot. Titu­ laire d’un BTS agricole, il entame une carrière dans le développe­ ment et le syndicalisme agricole. Il occupe des postes d’animateur chez les jeunes agriculteurs du Doubs et plus tard de Franche­ Comté, il entre ensuite à la Chambre régionale d’agriculture ou il s’occupe du pastoralisme, de la politique montagne et des fonds européens. Il rejoint en novembre 2003 la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles) du Jura en tant qu’animateur puis directeur depuis 2011. Il est aussi responsa­ ble du Jura agricole, le journal de la profession et de la structure Soelis qui gère l’emploi dans l’agriculture. Etienne Rougeaux est élu au conseil municipal d’Ecleux en 2008, maire depuis 2014 et délé­ gué à la Communauté de communes du Val d’Amour où il assure la vice­présidence à l’économie et au tourisme jusqu’au 15 juillet dernier où il succède à Michel Rochet à la présidence.

Que représente pour vous cette élection en tant que président ?

A titre purement personnel, c’est une fierté pour moi de représenter le territoire qui m’a accueilli avec ma famille en 1999 quand je suis arrivé dans le Jura. C’est aussi un beau défi pour moi avec le poids des responsabilités pour accompagner un territoire que j’aime et qui ne cesse d’évoluer. Je souhaite impulser et accompagner le Val d’Amour pour passer un nouveau cap.

Comment peut-on décrire le Val d’Amour ?

C’est un territoire discret qui a toujours eu un temps d’avance ! Ce fut un des premiers territoires jurassiens à s’organiser dans le développement partagé, au départ avec l’ADAVAL et le SIDAVAL et ensuite au sein de la Communauté de communes du Val d’Amour. Ici, en milieu rural, nous mesurons l’intérêt de réfléchir et de travailler ensemble pour le développement local et pour faire émerger des idées nouvelles. Ainsi, la communauté de communes du Val d’Amour est restée proche de ses communes et dans ce sens, je ne souhaite pas aller vers une super structure qui nous éloignerais de nos valeurs. Je veux ce que les communes veulent ! Je souhaite des délégués qui s’expriment, le couple communes / communauté de communes est essentiel pour moi. Cela n’empêche pas les grandes décisions pour de beaux projets, parfois partagés avec les communautés de communes voisines.

Le Val d’Amour est une communauté de communes à taille humaine et de proximité, je ne désespère pas d’accueillir prochainement le village d’Arc et Senans qui souhaite nous rejoindre. Je reste convaincu que c’est possible et je souhaite que les discussions puissent se poursuivre pour aboutir à une issue positive.

Quelles sont vos priorités ?

• L’organisation scolaire et péri-scolaire est importante. Nous avons voté un plan d’action pour la construction de trois nouveaux groupes scolaires répartis sur le territoire. C’est un projet ambitieux car nous sou-

haitons le meilleur et la modernité pour nos enfants. La nouvelle école de Chamblay est en construction et sera opérationnelle courant 2021.

Les deux autres projets sont en réflexion du côté de Mouchard et de Mons-Sous-Vaudrey. J’espère que nous aurons les moyens financiers d’engager un des deux projets durant ce mandat. Les communes en décideront, car ce sont elles qui doivent accepter de fermer leur écoles communales.

• Le développement économique en lien avec la transition énergétique est incontournable. C’est mon domaine et je souhaite que la communauté de communes soit perçue comme un relais essentiel pour nos entreprises et nos commerces. Nous devons être en mesure d’apporter les premières réponses, d’aiguiller et d’orienter nos entreprises vers les bons interlocuteurs. Le processus est engagé, nous allons poursuivre dans ce sens, il est vrai dans un contexte particulier à l’heure actuelle. Il nous faut penser aussi à une nouvelle zone économique, un nouvel espace pour accueillir ou permettre le développement de nos entreprises. Il y a de l’emploi et des entreprises qui créent de l’emploi, c’est plutôt positif. On peut habiter et travailler ici dans le Val d’Amour !

• Je souhaite que le tourisme prenne une autre dimension. Nous avons de réels atouts à valoriser et la saison estivale qui se termine prouve que notre territoire est attractif. Pour bien accueillir, il est nécessaire de créer de nouveaux logements touristiques et de rénover l’existant, de diversifier l’offre en bord de Loue. La mise en service de la véloroute sur l’ancienne ligne Grévy Dole/Mont-sous-Vaudrey sera un nouvel atout non négligeable, elle permettra de se rattacher à Dole et pourquoi pas de poursuivre en direction d’Arc-et-Senans ? Dans un autre domaine, le développement de notre nouvel Explor game aux Baraques du 14 est intéressant et prouve notre volonté d’adaptation aux outils numériques. Je souhaite que la Val d’Amour reste à la pointe...

• Pas de Val d’Amour sans la culture ! Ici c’est indispensable, on l’impose, nous refusons d’être isolés culturellement. Voilà pourquoi nous diffusons la culture au quotidien via nos médiathèques, l’école de théâtre, l’école de musique, le périscolaire, le festival annuel de théâtre... on vit avec la culture. Notre objectif sera de conforter encore notre offre culturelle, que la culture se positionne comme un réel élément d’attractivité, un service essentiel.

• Les services à la population sont évidemment d’actualité au quotidien. C’est la proximité, c’est être disponible pour assurer le quotidien et le bien-être des habitants, pour globalement apporter des solutions, pour assurer la solidarité intercommunale. L’enfance jeunesse, l’eau et l’assainissement, la santé, l’urbanisme et l’environnement, le cadre de vie, le numérique... sont autant de services que nous nous attacherons a encore améliorer. La proximité c’est aussi l’aide aux communes, cette relation qui permet de répondre aux besoins. La qualité de vie en milieu rural est essentielle, c’est notre mission première.

Comment voyez-vous l’avenir ?

Très bien, ici dans le Val d’Amour ! Je suis optimiste pour l’avenir, je crois au travail collectif et je consacrerai du temps aux communes. L’échange est nécessaire pour réussir. La Communauté de communes doit être une entité ouverte et vivante et non une simple chambre d’enregistrement.

Nous tenons à notre périmètre car nous pensons que la proximité est importante, mais l’ouverture est aussi nécessaire, je serai l’ambassadeur

du Val d’Amour à l’extérieur pour développer des partenariats, vous pouvez compter sur moi.

Permettez-moi pour finir de remercier notre équipe administrative qui fait un travail remarquable au quotidien et qui a su répondre et s’adapter dans ces moments si particuliers. Ils rendent un service exemplaire à la population.

PRÉSIDENT : ETIENNE ROUGEAUX VICE-PRÉSIDENTS 1. Accompagnement du tissu économique, emploi et transition énergétique : Virginie Pate ­ Maire de Vaudrey 2. Transition numérique, culture et animation du tissu associatif : Alain Bigueur ­ Maire de La Vieille Loye 3. Enfance jeunesse : Paulette Giancatarino ­ Maire de Mont­sous­Vaudrey 4. Finances et budget : Philippe Brochet ­ Maire de Chamblay 5. Services à la population et mobilité : Sandra Hählen ­ Maire de Mouchard 6. Eau Assainissement : Stéphane Ramaux ­ Maire de Germigney 7. Développement touristique et soutien aux acteurs du tourisme : Jean­Marie Truchot ­ Maire de Cramans 8. Patrimoine communautaire et logement : Jean­Baptiste Chevanne ­ Maire de La Loye MEMBRES DU BUREAU 9. Ordures ménagères : Jean Théry ­ Maire de Port­Lesney 10. Syndicat Mixte Doubs Loue : Christian Vuillet ­ Maire de Santans

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JOURNAL DE LA PRÉVENTION ET DU TRI DU SICTOM DE LA ZONE DE DOLE

Note covid Masques, gants, lingettes : une protection contre le coronavirus mais un danger pour la nature [COVID-19] et le tri Quelques conseils pour être un TRI-athlète, un athlète du tri, responsable Pour les mouchoirs à usage unique, masques et gants : • Mettez-les dans un sac plastique dédié, résistant et disposant d’un système de fermeture fonctionnel.

• Refermez ce sac soigneusement.

• Conservez-le 24 heures avant de placer dans le sac plastique pour ordures ménagères.

• En aucun cas, les mouchoirs, masques et gants usagés ne doivent pas être jetés dans la poubelle couvercle jaune des déchets recyclables (emballages en : plastiques, polystyrène, cartonnette, aluminium et acier).

Pour les flacons de gel hydroalcoolique (GHA) vides : • Ces derniers ne sont pas des médicaments et ne doivent donc pas être ramenés en pharmacie.

• Ils sont à jeter dans la poubelle du tri sélectif (poubelle couvercle jaune) afin d’être recyclés.

LE TEMPS DE DÉGRADATION D’UN MASQUE CHIRUGICAL EST DE 250 ANS

Soyons Tous Mobilisés pour : ) Préserver l’environnement ) Limiter la propagation du COVID 19 ) Protéger les agents de collecte et de tri Les masques ne doivent surtout pas être jetés sur la voie publique et mis dans les bacs couvercles jaune du tri sélectif mais en sac fermé dans le bac couvercle gris des ordures ménagères

Difficile à trouver durant les premières semaines de confinement, celui-ci est désormais incontournable dans les lieux publics : un accessoire qui prolifère sur les visages mais aussi, malheureusement, abandonné dans l'espace public et naturel. Depuis le déconfinement, ça monte en puissance. Parmi les déchets jetés sur la voie publique et dans les bacs couvercle jaune du TRI destinés aux emballages ménagers recyclables, des petits "nouveaux" ont fait leur apparition. Parmi eux, l'accessoire tendance du moment, que tout le monde s'arrache : le masque.

Les Déchets d’Eléments d’Ameublement (DEA) MOUSSE

BOIS

3 POSSIBILITÉS

Le bois peut servir à fabriquer des panneaux de particules et ainsi redevenir un nouveau meuble.

•Faites plaisir à quelqu’un en donnant vos anciens objets ou en utilisant différents sites en ligne de dons, de trocs ou de ventes.

•Pensez aux associations qui récupèrent ces déchets pour lutter contre le gaspillage tout en contribuant au réemploi.

•Déposez vos DEA en déchèterie.

En partenariat avec Eco-mobilier, les objets collectés sont recyclés, utilisés comme source d’énergie ou rénovés (Plus d’informations : www.eco-mobilier.fr)

PLASTIQUE

La mousse d’un matelas peut être récupérée pour réaliser des pan­ neaux isolants ou des tatamis de judo.

REMBOURRAGE

Le plastique d’une chaise peut servir à fabriquer des tuyaux.

La déchèterie reprend dans une seule et même benne : • Les matelas et sommiers • Le mobilier en plastique comme les salons de jardin • Le mobilier en bois : buffets, tables, bureaux, armoires, lits…

• Les fauteuils et canapés • Les meubles de cuisine et de salle de bains (SANS LES EVIERS ET ROBINETTERIES) • Le mobilier en ferraille

COLLECTE DE DEA : DE MIEUX EN MIEUX… En 2018: En 2019 :

1 655 tonnes de

déchets ont été collectés.

1 809 tonnes

, soit c’est 8,5 % de DEA collectés en plus !

Continuez vos apports systématiques en déchèterie.

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Brevans - Tous en cuisine !

Oscar et Félix, des “graines de cuistots” qui font le buzz...

Oscar et Félix sont frères jumeaux, ils ont 10 ans et habitent à Baverans à quelques encablures de Dole. Lors du confinement, qu’ils ont partagé avec leurs parents Sophie et Xavier Ducordeaux, ils ont candidaté et ont eu la chance de participer en direct le mercredi 29 avril à l’émission de Cyril Lignac “tous en cuisine” sur M6.

Un événement inoubliable qui ne restera pas sans suite...

Au menu, certes, une simple crêpe au jam­ bon fromage (mais cuisinée à 100 % avec des produits locaux), pas compliqué me direz­vous pour Oscar et Félix qui rêvent déjà de devenir cuisiniers et qui s’adonnent régulièrement en cuisine avec Sophie la maman, elle­même fille de restaurateurs.

“Moi mon restaurant s’appellera « La Gril­ lade » et le bistrot qui l’accompagne « La maison de Zeus »” explique Oscar. “Moi mon restaurant s’appellera « Chez Félix », ce sera le premier fast­food distingué. Mon bistrot je l’ouvrirai dans un zoo et je l’appel­ lerai « Le tigre gourmand »” ajoute Félix. En effet, à 10 ans, ils ont déjà leur avenir bien en tête !

Maryline DELETTRE Praticienne de la Relation d’Aide

Thérapie Positive de Carl Rogers

Naissance d’une web série...

Une maman photographe, un papa qui tra­ vaille dans la communication et la vidéo, deux enfants curieux et à l’aise devant la caméra... de bons ingrédients pour ouvrir une nouvelle aventure partagée en famille ? “Un soir, nous avons fait une réunion « à la bougie » avec nos parents pour décider ce que l’on pourrait faire ensemble tous les quatre suite à l’émission de télé et aux mes­ sages positifs que nous avons reçus. Nous avons décidé de créer une web série en vidéo où nous serions les acteurs et de par­ tir à la découverte des bons produits de notre région pour les faire connaître et les cuisiner...” Voilà comment est né “Oscar et Félix, graines de cuistots” expliquent en toute simplicité et avec beaucoup d’aisance Oscar et Félix. Une aisance qui s’avérera bien utile par la suite.

Aujourd’hui, le résultat est impressionnant !

Papa à la caméra et au montage, maman à la photo et l’intendance et les deux petits devant la caméra, les reporters journalistes, les stars ! L’idée est de choisir parmi les pro­ duits phares de la région Bourgogne Franche­Comté (ce n’est pas ce qui manque !), de rencontrer les producteurs et les

Quand la famille Ducordeaux participe le mercredi 29 avril à l’émission de Cyril Lignac “Tous en cuisine” sur M6 !

Ouverture du cabinet à Mont-Sous Vaudrey Oscar et Félix et les macarons de Papé

acteurs locaux, de présenter chaque pro­ duit et sa transformation et de finir par une recette en situation chez un restaurateur local ou en famille à la maison. Notre équipe de choc n’a pas chômé depuis le déconfinement, les 120 reportages déjà dif­ fusés en témoignent. Les reportages sur la saucisse de Morteau, le cassis, la Can­ coillotte, la moutarde, le chocolat, le Comté, les poissons, la Charolaise, la volaille de Bresse... mais aussi par exemple une semaine avec les jeunes agriculteurs du Doubs ont conduit nos jeunes reporters à sillonner toute la région avec à chaque fois de merveilleuses découvertes qu’ils aiment partager.

Jusqu’à 280 000 vues !

Au final des reportages sympathiques, pédagogiques, valorisants et de grande qua­ lité qui sont diffusés sur Facebook, Insta­ gram, youtube... au rythme d’une informa­ tion quotidienne et d’une vidéo déposée

tous les deux jours ! Un vrai succès car chaque reportage est vu en moyenne par 50 000 internautes. Un reportage sur la can­ coillotte (une star locale !) a même été vu 280 000 fois et l’ensemble des reportages consacré au Comté (autre star locale !) sur une semaine 350 000 fois... On peut dire qu’Oscar et Félix ont trouvé leur public.

Malgré l’école, ça continue...

Oscar et Félix ont repris le chemin de l’école (et les parents celui du travail) en CM2 à Dole pour d’autres aventures avec les copains de classe qu’ils n’ont, pour certains, pas vu depuis le mois de mars. Ils auront, à n’en pas douter, beaucoup de choses à leur raconter. Et les nouveaux reportages, qu’en advient­il ? Loin d’avoir écluser l’ensemble des produits locaux, notre équipe de tour­ nage poursuivra son activité mais à un rythme différent. Pour les trois semaines à venir, vous découvrirez les reportages réali­ sés avec les jeunes agriculteurs du Doubs.

“Nous sommes contents de reprendre l’école même si nous avons encore envie de filmer avec nos parents. On aime ça ! Nous voulons encore montrer qu’il faut manger de bons produits d’ici...” concluent sans hésitation nos jeunes reporters.

Reportages à retrouver sur : Facebook : @oscaretfelix Insta : oscaretfelix YouTube : Oscaretfelix

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Pays Dolois n°228 - septembre 2020

Les fermes jurassiennes invitent le public Les 26 et 27 septembre prochain, les agriculteurs et agricultrices du Jura vous ouvriront les portes de leurs fermes pour la première édition du Jura de Ferme en Ferme.

Le principe est simple, le public est invité à se rendre dans les fermes par­ tenaires pour découvrir le travail agricole et échanger avec les produc­ teurs. Les dégustations font bien sur partie des animations proposées tout au long de la journée. “Ces deux journées s'apparentent à des portes ouvertes, mais il y a deux différences principales, souligne Florent Besson.

D'abord, il s'agit de mettre en avant une agriculture durable avec des pro­ ducteurs engagés dans une amélioration de leur pratique. Et puis, il y a un véritable accompagnement des participants. Ils ne sont pas lâchés dans la nature”. En effet, quatre journées de formation sont mises en place en amont du week­end. Elles sont un support à l'organisation de Ferme en Ferme. Au­delà d'informations pratico­pratiques, ces journées sont un lieu de rencontre pour des “personnes qui travaillent du soir au matin et ont la tête dans le guidon”, rappelle Florent Besson.

“Il y a une grande variété d'activités, souligne Martine Rouhier, qui fait par­ tie du comité de pilotage du projet. Il y a de l'élevage, du maraichage, de la viticulture, de l'apiculture, de la culture de petits fruits, bref il n'y a pas que des fruitières à Comté” ! La variété d'activité, elle est inévitable puisque les consommateurs mangent de tout, et c'est dans les fermes que la majeure partie des aliments est produite. Raison de plus pour chausser ses bottes et aller voir la ferme d'à côté.

Retrouvez les adresses de toutes les fermes sur cdn.defermeenferme.com Et certaines fermes proposent une restauration. Régalez-vous !

Contact : 03 84 42 85 96 Sur Facebook : Le Jura de Ferme en Ferme dff.jura@gmail.com

Les livres de la rentrée

Michel Lagut : un doublé littéraire Jamais à plat, Michel Lagut publie deux nouveaux ouvrages.

“La jolie bergère de Beauregard”, nouveau roman de Jacques Tétu

Le jour d’après

C’est à Beauregard, hameau de Damparis, et dans toute la région doloise que se déroule le nouveau roman de Jacques Tétu. Publié récemment, ce 18e ouvrage de l’auteur est un hommage aux dizaines de milliers de jeunes gens qui ont été envoyés en Afrique du Nord, notamment en Algérie, où plus de 25 000 d’entre eux y ont perdu la vie.

C’est aussi un témoignage respectueux aux Français qui y résidaient, ces familles appelées “pieds­noirs” qui ont dû abandonner leurs biens, fruit de leur travail et parfois de celui de leurs ancêtres. Afin de ne pas contrarier ses parents agriculteurs au hameau de Beauregard en plaine jurassienne, une fille unique quitte l’école après avoir réussi brillamment son certificat d’étude primaire. Nous sommes dans les années 50, alors que la jeune adolescente consacre son temps au petit troupeau de moutons, seuls animaux de la ferme pour lesquels elle a de la sympathie. Au pays, on la surnomme “la jolie bergère de Beauregard”. En 1954 éclate le conflit en Algérie. Devenue jeune femme, elle rencontre le fils d’un agriculteur résidant dans un village voisin. Hélas, le départ de celui­ci pour le service militaire, puis pour l’Algérie entraîne de sérieuses complications. La jolie bergère s’éman­ cipe et découvre peu à peu la vie avec ses surprises, ses joies et ses plaisirs. Si certaines jeunes femmes ont attendu le retour de l’être aimé, d’autres ont bénéficié d’opportunités inattendues, l’avenir réservant parfois des situations impré­ vues. Fiction et faits réels alimentent ce roman qui rappelle une douloureuse période de l’histoire de France, celle qui, entre 1954 et 1962 a vu des milliers de jeunes Français partir au pays des agrumes, celle durant laquelle il ne fallait pas parler de guerre, mais d’évènements d’Algérie, celle qui, tout simplement, a vu disparaître le terme “Algérie Française”.

Michel Lagut : un cycle de mémoire, un cycle de réflexion

Les jours d’avant

“La jolie bergère de Beauregard” aux éditions Complicités. 308 pages – 17 €.

En vente chez l’auteur à Saint-Aubin (03 84 70 17 80), en librairies sur commande, FNAC, Amazon, etc. ou directement chez l’éditeur : 15 rue Emile Duclaux 75015 Paris contact@editions-complicites.fr

Dans “Le Deschaux au temps d’avant”, l’actuel Rahonnais remonte d’abord au XIXe siècle du “Déchaux”. Aux documents du marquisat de Vaulchier, il doit ses précieuses notes sur notre France rurale à ne pas oublier. Il bénéficie là du soutien mémorial d’Albert Dupré et culturel de Vincent Laloy. Enfin sa propre enfance descha­ lienne lui est fort utile : “Un souvenir en évoque un autre”, sourit­il car de cette bourgade à la Marcel Aymé, il en connaît un rayon. Cette étude serait destinée au fonds patrimonial de la commune qui se doit par reconnaissance de soutenir une telle démarche.

Pour son second livre, l’auteur change de braquet.

“Et si c’était la fin” développe en 160 pages un pes­ simisme sur la fin, la fin de quoi ? Pas de l’huma­ nité. De notre civilisation. Le gamin d’avant­guerre a fait son chemin, ses godillots en ont poussé des cailloux, jusqu’à la sagesse actuelle. “L’auteur dénonce les tendances mortifères du monde actuel”. Cet ouvrage reflète l’obsession du temps, Il dénonce l’irresponsabilité collective actuelle. “L’in­ culture est devenue parfois une marque de virilité”, regrette­t­il. De la sagesse enfin où il conseille de “faire preuve de cette modération qui apprend à aimer et désirer ce qui « est »”.

Et Michel Lagut remonte déjà en selle pour une prochaine étape. Deux romans sont en élabora­ tion : “Eudes, prince des Goubots », situé en par­ tie à Rahon ; le policier “Du cannabis dans les gaudes” hante surtout Chaussin. Ces deux DR H romans paraîtront en 2021.

Les deux ouvrages, édités par la Collection Le Parc, sont disponibles au 09 61 07 67 72, à la boutique Vival au Deschaux, ou à la Maison de la Presse à Chaussin.

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• Les abords de Dole enregistrent un taux d'accidentalitÊ ÊlevÊ, c'est pour cela que la rocade, des Epenottes au pôle Innovia restent à 80 km/h. La route dÊpartementale qui rejoint Parcey Êgalement, du fait de la densitÊ des agglomÊrations. • A hauteur de Menotey, la vitesse est rÊduite à 70 km/h • A la sortie de la commune de Sampans, le 70 km/h est de rigueur, et cela, jusqu'à la frontière dÊpartementale avec la Côte-d'Or.

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RETOUR AUX 90KM/H Comme la loi d’orientation des mobilités l’y autorise, et à l’instar de près d’une trentaine d’autres départements Français, le Département du Jura souhaite assumer un retour aux 90 km/h pour le réseau routier qu’il gère.

L’initiative vient du Président Clément Pernot qui, dès l’instauration de la limitation à 80 km/h, a publiquement indiqué que la libre appréciation des gestionnaires locaux de la voirie devait primer sur ce sujet.

Ainsi, la vitesse maximale autorisée (VMA) sera relevée de 10 km/h sur certains tronçons identifiés du réseau routier départemental. Cette mesure sera effective au 1er septembre 2020.

Les tronçons concernés pour apprécier l’opportunité d’une telle décision ont tous préalablement fait l’objet d’une étude approfondie de leur accidentalité, afin que le relèvement de la VMA tienne compte de l’ensemble des risques encourus par les usagers.

Par ailleurs, lorsque le risque d’accidentalité est considéré comme trop élevé, la VMA est maintenue à 80 km/h et, sur certaines portions limitées de routes, réduite à 70 km/h.

Le relèvement de la vitesse à 90 km/h sur près de 300 kilomètres du réseau routier départemental n’est donc pas opéré de manière arbitraire. Au contraire, la décision prise tiendra compte de l’ensemble des paramètres locaux pour permettre une mobilité sûre et apaisée sur les routes départementales du Jura.

L’Institution départementale dispose par ailleurs d’équipes de gestion et d’entretien du réseau routier compétentes pour aider à la prise de décision et accompagner le changement qui en résultera.

En définitive, une décision de bon sens se fondant sur des critères pour lesquels le Département du Jura a le pouvoir d’appréciation le plus pertinent dans son rôle de proximité.

PHOTO/ F.BEDEL/CD39 - CONCEPTION/ www.jura.fr - 2020

LE DÉP PAR A TEMENT ASSUME LE CHOIX D’UN RELÈVEMENT DE LA VITESSE MAXIMALE AUTORISÉE POUR UNE MOBILITÉ ADAPTÉE AU TERRITOIRE

LE WEEK-END GOURMAND DU CHAT CHA AT PERCHÉ #6: CETTE ANNÉE, C’EST TOUTE L ’ANNÉE !

L’ANNÉE L’Association L ’ Gou Perché ’Association Gourmande du Chat P erché souhaite vous v ous offrir une année gourmande !

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à valoir valoir chez chez nos partenaires partenaires : (producteurs, (producteurs, bouchers-charcutiers, bouchers-charcutiers, traiteurs, traiteurs, pâtissiers-chocolatiers, pâtissiers-chocolatiers, boulangers, boulangers, viticulteurs…). viticulteurs…).

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Week-end e Go ourmand du Chat Perché Perrc ch ché Week-end Gourmand

“Cette année, le Week-end gourmand c’est toute l’année !”

Patrick Franchini préside l’organisation du Week­end gourmand du Chat perché qui ne se tiendra pas cette année. Qu’à cela ne tienne, l’édition 2021 se prépare déjà et un grand jeu concours permet cette année de partager la gastronomie autrement. Le Chat perché vit ! Rencontre…

Voilà une année particulière ?

Oui en effet, une année sans Week­end gourmand pour les raisons que l’on connaît tous. Le Chat perché fait une simple pause. L’état d’esprit reste intact et nous entretiendrons la flamme jusqu’à la prochaine édition en 2021. La gastronomie se poursuit… Pour les visiteurs, les professionnels, les partenaires, nous avons souhaité maintenir le contact et avons imaginé un grand jeu concours.

Pourquoi ce jeu concours ?

Nous avons souhaité ce jeu concours, qui fait gagner de nombreux lots gourmands, pour permettre à notre public de rencontrer les professionnels autrement cette année. Nous invitons les gagnants à aller à la rencontre des restaurateurs, des traiteurs, des pâtissiers chocolatiers, des producteurs… sur leur lieu de travail. Notre objectif est d’aider nos professionnels

qui font le succès du Week­end gourmand du Chat perché depuis la première édition. Il ne faut pas oublier que le Week­ end gourmand est une organisation collective.

Vous offrez de nombreux lots ?

Oui, plus de 500 lots ! Des repas chez les chefs étoilés et chez nos restaurateurs partenaires mais aussi des bons d’achats à retirer chez les producteurs ou dans les commerces alimentaires. Tous nos partenaires sont concernés. Nous maintenons ainsi le contact, nous proposons de découvrir la gastronomie autrement. Cette année, le Week­end gourmand c’est toute l’année !

Le Chat perché de retour l’année prochaine ?

Le Chat perché sera de retour en 2021, en très grande forme même ! Malgré cette pause, nos partenaires ont maintenu leurs engagements financiers. Cela permet de financer le jeu concours et de préparer l’avenir. Nous les remercions vivement. On se retrouvera avec plus de bonheur encore ! Ce sera un grand moment que nous préparons dès à présent avec une réelle volonté d’inventer à nouveau. Vivement 2021 et bonne année gastronomique avec nos professionnels adorés !

Dole - Jura rendez-vous en

septembrE 2021 Merci à tous nos partenaires !

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Au vieux millésime

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Gastronomique Gastronomique 2015 - 2016

Merci à tous les bénévoles !

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Pays Dolois n°228 - septembre 2020

Cramans, Champagne-sur-Loue, Port-Lesney…

Histoires de Vignerons…

Sauf contre ordre, La percée du vin jaune revient à Cramans les 6 et 7 février 2021. Une belle occasion de valoriser un territoire méconnu et des vignerons passionnés. Rencontres avec des passionnés de la vigne et du vin…

Un peu d’histoire...

Un vignoble historique qui reprend vie...

Cramans, Champagne-sur-Loue, Port-Lesney, Mouchard et Pagnoz étaient encore à la fin du XIXe et au début du XXe siècle des villages viticoles.

Comme nous le rappelle Jean­Marie Sermier, ancien viticulteur qui a main­ tenant transmis à ses fils, cela se repère grâce aux nombreux murgers que l’on retrouve encore aujourd’hui dans les friches et les forêts. Des villages caractéristiques qui abritent encore de belles caves sous des maisons typiques. “Les guerres ont eu raison de la vigne à laquelle on a préféré l’éle­ vage et les céréales plus faciles à cultiver avec de meilleurs rendements.

Quelques familles ont toutefois poursuivi en amateur une petite activité de vigne pour une consommation familiale et personnelle. C’est à la fin des années 80 que la plantation a repris, une première vigne plantée alors par Serge Vincent. Je me souviens que nous étions deux agriculteurs à Cramans à la fin des années 90 : Gérard Rollet et moi­même avec une première

récolte qui date de 1991. Un pari tout de même un peu fou pour subvenir en plus de l’élevage” nous explique Jean­Marie Sermier.

Un certain engouement est ensuite apparu et aujourd’hui une dizaine de viticulteurs récoltent ici sur des terres argileuses et calcaires essentiellement des Chardonnay et des Savagnin mais aussi à moindre niveau l’ensemble des cépages jurassiens. Des viticulteurs aux visions différentes, en bio, en coopération, en vente au caveau, à l’export... “On peut penser que la vigne est durablement repartie sur ce territoire et nous espérons que la prochaine percée ici à Cramans confortera l’image de ce vignoble qui mérite plus de visibilité” conclut Jean­Marie Sermier.

Jean-Marie Sermier

Vigne conservatoire

Une autre vigne au milieu des vignes Vingt-trois ares de terrains c’est rien du tout ! A moins que sur cette mini parcelle, de plus bien pentue, des amoureux de la vigne, du raisin et du bon vin décident de retrouver et d’y planter des anciens cépages disparus. Et, pour couronner cette entreprise, de construire une maisonnette en pierre sèche, telle les Bories du Midi qu’ils appellent “La Caborde”.

Une véritable chasse au trésor commence

Du tourisme et de la pédagogie

Cette idée de vigne conservatoire plantée en 2008, a germé dans l’esprit de vignerons attachés à retrouver les traces de plans préphylloxériques.

Beaucoup appartiennent à l’Association des vignerons du Val d’Amour créée 1998 et ont tra­ vaillé à la mise en place et à l’entretien d’une telle vigne sur une parcelle de vingt­trois ares sise sur la commune de Champagne­sur­Loue et mise à disposition par la Comcom du Val d’Amour. Ils sont partis à la recherche du plan perdu. Il fallut enquêter un peu partout pour repérer et récupérer des vieux cépages. Ce pre­ mier travail accompli, une preuve scientifique et irréfutable devait confirmer “le pédigrée” du nouveau venu. C’est à l’INRA de Montpellier spé­ cialisé dans les problématiques viticoles que fut confiée cette identification.

Cette vigne se trouve sur un chemin de balades à pied et à VTT, aussi une halte y a­t­elle été instal­ lée. Un espace couvert permet aux randonneurs de se mettre à l’abri de la pluie comme du soleil et de poser sur une grande table le pique­nique en s’asseyant sur des bancs mis à leur disposition. Des panneaux expliquent tout ce qu’il faut connaître de cette vigne, de cet endroit et des environs.

Des enfants des écoles voisines viennent réguliè­ rement, Christian Maréchal, Président de l’Asso­ ciation, est présent sur les lieux pour expliquer la variété biologique visible sur ce site mais aussi rappeler aux jeunes élèves les techniques et savoir­faire des vignerons qui ont foulé ces terres depuis des générations. Une classe de Cramans est venue par exemple effectuer des vendanges.

Christian Maréchal raconte : “Il fallait présenter et démontrer la coupe avec des vieux sécateurs, (remplacés pour ces enfants par des ciseaux à bout rond pour des raisons de sécurité), comment on s’organisait et le rôle du porteur de la bouille, parler du travail avec des chevaux comtois, évo­ quer les pressoirs à mains et les veillées de ven­ danges pour « dégrapiller » plusieurs fois la pres­ sée. Les enfants posent beaucoup de questions et j’avoue que j’aime bien ces moments partagés avec eux. Ensuite ils passent à l’action, se lancent dans les rangées et commencent à couper. Ils sont très appliqués. Bien sûr à la fin de tout cela, ils ont

Vigne ancienne et travail à l’ancienne Pas de produits chimiques pour les travaux, mais du travail “comme dans le temps”. L’équipe de volontaires reprend les vieux outils, il faut piocher, bien remuer la terre, désherber les quarante plans différents – chaque pied est étiqueté pour une visée pédagogique et documentaire – qui ont été recensés et mis en terre et bien sûr assurer toutes les opérations jusqu’aux vendanges et… recom­ mencer.

droit à un bon casse­croute sous l’abri que nous avons confectionné”.

Après tant de travail, les récompenses C’est bien connu les raisins, on les cultive pour la table mais, ici, au pays qui a vu naître l’appellation AOC, surtout pour le vin. La vigne conservatoire produit, tous cépages confondus et assemblés un petit vin légèrement pétillant baptisé avec malice par les adhérents de l’Association : “Perles d’Antan” Seconde belle récompense, l’obtention du prix René Renou 2018. L’année précédente, c’était Bor­

deaux qui l’avait reçu : excusez du peu ! Cette dis­ tinction récompense “la collectivité ayant le mieux œuvré, au cours de l’année écoulée, pour la défense et la proximité du patrimoine culturel lié à la viticulture”. Elle est décernée par l’A.N.E.V : Asso­ ciation nationale des élus de la vigne et du vin.

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Catherine Hannoun

Pour Catherine Hannoun, la vigne ce n’est pas du cinéma Parisienne et productrice de films, Catherine Hannoun, lors d’un tournage découvre à plusieurs reprises les vins du Jura et les apprécie énormément.

Sa décision est prise, elle ne produira plus dorénavant des films mais du vin. Ses nouveaux décors se trouvent depuis en bord de Loue à Port Lesney.

Des ténèbres au grand jour des vignobles du Jura Actrice dans “La révolution sexuelle n’a pas eu lieu” en 1998 Cathe­ rine Hannoun devient productrice pour différents films avec, en autres, “Leçons de ténèbres” en 2000, puis “Mondovino” en 2004.

Ce long métrage, déroule la saga de riches familles héritières de vignobles qui se battent sur plusieurs continents pour le partage de domaines viticoles. A l’occasion de ce tournage, elle découvre les vins du Jura. “Je peux dire que je les ai aimés, et même plus qu’aimés puisque j’ai décidé de faire de leur production mon nouveau métier.

Les bords de Loue sont magnifiques en toutes saisons. Alors la qua­ drature du cercle se dénouait pour moi. Je cultiverai de la vigne et produirai non plus des films mais du vin. Les débuts n’ont pas été faciles. J’ai loué et acheté beaucoup moins d’un hectare pour com­ mencer.”

ll faut tourner un nouveau film Le décor n’est pas des plus bucoliques. Ce sont les bancs de l’école pour préparer un Brevet Professionnel (BP) Responsable d’Entre­ prise Agricole (REA) option viti­vinicole. C’est de notoriété bien connue, la théorie ne saurait suffire et sur les trois ares et demi qu’elle vient d’acheter, elle doit se faire les mains. C’est Emmanuel Houillon qui la conseille et l’encourage. “Dès le début, j’ai été bien accueillie par le milieu des viticulteurs qui ne sont pas machos. Ils savent reconnaître et apprécier ceux qui travaillent. Ils ont vite com­ pris que j’en voulais et mon intégration n’a posé aucun problème.”

Le travail paie même si au début, il le fait chichement. Qu’à cela ne tienne, Catherine agrandit son domaine avec les différents cépages du Jura à l’exception du poulsard.

Question gestion de son travail, Catherine a du nez… dans le vert A la tête d’une exploitation de plus de trois hectares, Catherine accorde la même importance au travail de la vigne, de la cave et de la commercialisation. “Ce que j’aime dans ce métier, c’est l’alternance et la variété des tâches. Ce que je réalise dans les vignes me plaît beaucoup mais j’éprouve la même satisfaction quand je me retrouve dans ma cave. C’est une toute autre ambiance, et c’est ce qui est bien.

J’apprécie aussi de rencontrer mes clients et défendre mes convictions sur l’avenir de la vigne et de ses produits. C’est pour cela que je suis à l’origine de l’Association des producteurs de vin bio du Jura « Le nez dans le vert » qui regroupe plus de cinquante adhérents”.

Du vert dans le verre Adepte de la culture bio, Catherine se félicite de l’adhésion de plus en plus large à ce mode de culture de la vigne et du vin “Avec plus de 30 % de la surface viticole en bio, contre 8 % au niveau national, (chiffres 2014), dans le Jura nous sommes des pionniers de cette ten­ dance.” Emmanuel Houillon qui l’a guidée à ses débuts ne saurait la contredire. C’est lui qui a repris le flambeau derrière Pierre Overnoy de Pupillin qui dès 1968 s’est lancé dans cette voie. Pour faire connaî­ tre ses vins bios, Catherine Hannoun participe à des salons avec l’Association “Le nez dans le vert”, deux salons régionaux l’un dans le Jura Nord le second dans le Jura Sud en alternance annuelle et un à Paris. Sa clientèle déborde les frontières de l’Hexagone pour toucher le Japon, les Pays scandinaves, la Corée. Pour une personne qui tra­ vaille seule et vendange à la main aidée à cette seule occasion par quelques amis, il faut reconnaître qu’il y a là matière à un nouveau et joli film.

Catherine Hannoun 7, rue du bas de la fin 39600 Port-Lesney Tél. 06 14 70 19 53 http://www.domainedelaloue.com

Yves Horde

De la vigne et du vin au nom du père et du fils C’est l’histoire d’un type, comme le disait Coluche, qui n’était pas préparé à la culture de la vigne et qui pourtant produit aujourd’hui à Port-Lesney tous les cépages jurassiens en appellation Côte du Jura ou Arbois. Le parcours d’Yves Horde mérite bien quelques lignes de lecture et plus encore quelques lignes de vigne.

A la base, Yves Horde est titulaire d’un diplôme de tourneur­fraiseur. Il décide dès son entrée dans la vie active de suivre des cours du soir au CNAM pour devenir ajusteur et, sur concours, entre au CEA (Centre d’Etudes Atomiques) de Villeneuve­ Saint­Georges. Après une formation interne, il tra­ vaille comme expert en électroérosion. Cette spé­ cialisation dans l’atome lui offre la possibilité de parcourir la planète.

Et la vigne dans tout cela ?

Son père fabriquait des tonneaux. Il devint M.O.F (Meilleur Ouvrier de France) et possédait quelques arpents de vignes. Disons que le fils baignait un peu dedans. Et puis ce n’est pas Bac­ chus mais Vénus qui lui posa les pieds dans les rangs de vigne. En effet, il se marie à Port­Lesney et comme cadeau de mariage on lui offre un petit terrain. Il défriche et achète une vigne

Alors comment Yves a­t­il réussi ce défi en étant au départ ajusteur ? “Un grand vigneron d’Arbois a vu comment je travaillais et a décidé de me for­ mer, de m’aider. Il ne se passait pas un jour, à mes débuts, sans qu’il ne vienne dans mes vignes.

Nous sommes devenus amis et depuis je bénéficie toujours de son amitié attentive. Il y a aussi la famille de mon épouse qui m’a aidé. C’est une belle expérience. Maintenant j’arrive à l’âge où il faudra bientôt passer la main et je suis heureux que notre fils ait décidé de continuer cette belle aventure.” Ce fils, c’est Antoine, âgé d’un peu plus de vingt ans.

“Ma mère m’a dit Antoine…”

Yves Horde et son fils Antoine, une belle histoire famille mitoyenne, l’arrache, “défonce” les deux par­ celles, les remembre et plante du savagnin car il s’agit d’une veine de marne bleue. Il garde tou­ tefois son activité professionnelle comme res­ source financière avant que la vigne n’entre en production. Yves Horde ayant agrandi son domaine, il doit alors se consacrer entièrement à la viticulture. Son épouse, Christiane, juriste dans une entreprise à Reims poursuit de son côté son

activité. Arrive le temps où le travail de la taille, la mise en bouteille et à la vente devient trop important pour Yves, seul sur place. Christiane quitte la région du Champagne pour celle du vin jaune et vient prêter main­forte à Yves.

Le domaine s’agrandit, la famille aussi…

Treize ans après les débuts compliqués, le domaine couvre actuellement huit hectares.

Sa mère lui a dit de bien travailler à l’école et il l’a écoutée. Après un BTS en œnologie à Beaune, il achève actuellement en Suisse une thèse de doc­ torat dans ce domaine. A cette connaissance théorique, il joint une pratique acquise auprès de ses parents et de ses cousins eux aussi dans l’agri­ culture. Pour marquer cette passation de témoin le papa a concocté une cuvée très spéciale. Devi­ nez de quel nom il l’a baptisée ? “Cuvée Antoine” bien sûr ! Le père et le fils seront présents à la per­ cée du vin jaune à Cramans les 6 et 7 février 2021.

D’ici là, bien du jus de raisin aura coulé du pressoir et les projets d’agrandissement des locaux tech­ niques et des caves pris un peu de consistance.

Yves Horde 4, rue du Port - 39600 Port-Lesney Tél. 03 84 73 89 24 Mail : yves.horde39@orange.fr

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Cramans, Champagne-sur-Loue, Port-Lesney…

Pays Dolois n°228 - septembre 2020

Histoires de Vignerons…

Gérard Servant

Quand la richesse de la cave se trouve … au grenier !

Un parcours atypique pour Gérard Servant qui a troqué la truelle et la responsabilité des services d’entretien d’un hôpital pour le grand air des vignes et le travail à la cave à Champagne-sur-Loue Tout ce que la vigne produit réjouit ce retraité épicurien “Je ne possède pas un grand domaine mais je produis tout ce que le vignoble jurassien offre à ceux qui savent le travailler. Les cinq cépages régionaux poussent sur mes terres. Bien que mes vignes soient toutes en Champagne (sur­Loue) mon « pétillant » s’appelle Crémant… mais il est excellent ! Pour le macvin, je n’ai pas l’appellation alors je lui ai donné un nom qui, je trouve, lui va très bien « l’enjôleur ». Ma palette est complète sans oublier le Marc en AOC”.

Les bonheurs du vigneron mais pas que…

“La vigne m’occupe beaucoup, mais il n’y a pas qu’elle, qui prend de mon temps. Par exemple je ne commence jamais à tailler avant la période de chasse. Je passe un peu plus de trente jours pour ce tra­ vail hivernal. Maintenant avec les outils modernes, on peut compter sur la bobine du sécateur électrique pour nous réchauffer la main.

Mais ce que je préfère dans les travaux viticoles, c’est l’utilisation du

matériel. Avec mon parc machines je pourrais posséder dix fois plus de surfaces. Mais cela fait aussi partie du plaisir. C’est peut­être une résurgence de mon passé dans les TP”

Pour Gérard Servant, la vigne et le vin ne seraient rien sans la convivialité !

Recevoir des clients ne se passe jamais à la va­vite. Le temps s’arrête dans son caveau quand des inconnus, qui très vite deviendront des amis, dégustent les produits que Gérard leur offre à découvrir. Le bouche à oreille demeure son meilleur ambassadeur. Ce qui le réjouit le plus ce n’est pas que ce premier contact, mais de voir revenir le client, preuve qu’il a aimé le vin, qu’il reconnaît son savoir­faire et apprécie sa convivialité. “Un premier contact, ce n’est jamais moins d’une heure et demie. On se raconte beaucoup de choses, on parle de tout, de rien. On est bien. La vie c’est un peu ça, non ?”.

Patrick Rolet

De la clé à molette au sécateur et au foin des Charolais Une formation initiale et un métier dans les travaux publics puis douze ans dans une usine de tournevis, de clés de toutes sortes et d’outillages ne prédestinaient pas Patrick Rolet à travailler la vigne à Cramans. La transition n’a pas été de tout repos mais la passion lui a permis de venir à bout de bien des difficultés. Il fut aidé, dans ce projet par … un troupeau de charolais et cela au pays de la vache comtoise.

Aigleton la Mecque du Caterpillar pour novices Après un CAP de travaux publics préparé à Port­ Lesney, Patrick Rolet rejoint Aigleton pour prépa­ rer la qualification de conducteur de travaux. Il exercera cette activité pendant douze années.

Des obligations familiales l’obligent à se rappro­ cher de Cramans. Il accepte une difficile reconver­ sion en allant travailler en usine à Arbois. Fini le grand air, les grands espaces.

L’appel de la vigne le sort de l’usine En 2009, il quitte l’usine mais, malgré une prime de “chef d’entreprise”, il ne peut créer son propre domaine viticole. Il reprendra une exploitation et livrera ses raisins à Crançot. Mais il veut devenir son propre et seul maître. Il vend. Enfin il touche au but en achetant des terres qu’il replante pro­ gressivement en vigne.

Beaucoup de travaux à la main Les plantations s’étalent sur six années. Patrick Rolet qui connaît le métier appris durant ses vacances d’adolescent, et ses congés d’adulte ne cherche pas à mettre la charrue avant les bœufs.

La croissance de son entreprise, il la veut régulière.

La première vraie récolte, sur ses parcelles où l’on trouve tous les cépages régionaux s’effectue en 2015. Les ventes suivent et commencent à alimen­ ter la trésorerie. Pour le vin jaune, il faudra encore attendre un peu. Son exploitation appartient à la catégorie “en transition”. Patrick Rolet veut passer au label AB par conviction mais aussi pour suivre la tendance et la recherche des clients qui, de plus en plus, réclament ce type de pratique viti­vinicole.

Ainsi les vendanges et de nombreuses tâches se réalisent­elles à la main pour éviter entre autres inconvénients d’une trop grande mécanisation, le tassement des terres par le passage répété des engins. Mais comment Patrick a­t­il vécu ses six années sans récoltes ?

Du vin à venir mais également de la viande tout de suite et en économie circulaire Sur trente­cinq hectares des génisses charolaises élevées à l’embouche ont assuré “le joint de tréso­ rerie” et continuent à la réguler durant les années

irrégulières que connaît tout vigneron. Demandant peu de temps et assurant des revenus constants ses bêtes sont tuées en Arbois. La viande est ven­ due directement en cagette panachée par Patrick Rolet à des clients de proximité. Un bel exemple d’économie circulaire “gagnant–gagnant”.

De la passion avant tout “C’est un métier de passion. Si on n’est pas animé par cette passion, il ne faut pas venir travailler la vigne. Quand on taille, on imagine la vie qui va revenir, le raisin qui va pousser. Tout nous conduit aux vendanges qui sont le moment joyeux du vigne­ ron. Mais c’est tellement aléatoire que quand tout pousse dans le bon sens, c’est un vrai bonheur. Bien sûr, après il faut vendre. Je me suis formé à cette étape car ce n’était pas ma priorité. Maintenant je me débrouille pas mal, et j’attends avec impatience la sortie de ma première bouteille de vin jaune en 2022. Ce sera le couronnement d’une première belle étape dans ma vie au grand air après mes années d’usine. De quoi être heureux ! Non ?”

Patrick Rolet 21, rue du Bois 39600 Cramans Tél. 06 81 95 66 31

Un art de vivre qu’il cultive de A à Z A part les coups de mains pour les vendanges et l’intervention du champagnisateur, Gérard Servant effectue lui­même, aidé de sa compagne, l’ensemble des tâches de la taille à la mise en bouteille, puis à l’étiquetage et au remplissage des cartons pour l’expédition.

Rien n’échappe à sa vigilance et c’est avec un petit air malicieux qu’il confie “Vous savez, la richesse de ma cave ne se trouve pas là, mais en fait… dans mon grenier”. En effet c’est là que sont entreposés ses fûts de vin jaune qu’il surveille amoureusement. Comment ne se réjouirait­il pas, alors, que Cramans, Champagne­sur­Loue et Port Lesney fêtent en février 2021 le “roi des vins” ?

Joëlle et Gérard Servant : 15 rue du Champ Blanc 39600 Champagne-sur-Loue - Tél. 03 84 37 78 17 / 06 88 55 12 85

Benoit Sermier

Des produits de terroir par un enfant du cru Titulaire d’un BTS hôtelier obtenu au Lycée Friand de Poligny, Benoit Sermier, bientôt trente ans, préférera le grand air aux grandes tables des restaurants. L’appel de la vigne le ramène à Cramans son port d’attache où il reprend le vignoble de son père et petit à petit, aidé par son frère Matthieu, crée le “Domaine Sermier”.

L’apprentissage du métier de la vigne s’est fait sur le tas Benoit a conscience de travailler un produit de niche. Le vignoble du Jura ne s’étend pas sur des surfaces immenses, de plus ses produits sont très typés. Pour lui c’est actuellement un avantage face aux grands domaines dont la renommée ne suffit plus à contrer la concurrence des vins étrangers.

Son cursus ne le prédestinait pas au travail de la vigne. Mais son père, viticulteur au village, appelé à d’autres fonctions qui l’éloignaient des rangées de vigne invita ses fils à prendre le relais. C’est Benoit qui, le premier, répondit à cet appel pour être rejoint quatre ans plus tard par Matthieu son frère jumeau. “J’ai tout appris du métier de la vigne avec l’employé de mon père. C’est lui qui m’a formé. Au début ce n’était pas évident. Mais je vivais au grand air et le rapport à cette matière vivante qu’est la vigne est vite devenu une passion.”

Beaucoup dans les vignes moins dans la cave Benoit Sermier reconnaît facilement que ce qui lui plaît le plus c’est le travail de la vigne. “Les travaux sont variés tout au long de l’année. On voit l’évolu­ tion depuis la fin des vendanges où la vigne va se reposer jusqu’à la prochaine récolte. Dès qu’on se met à la taille on retrouve la solitude et le calme après l’euphorie des vendanges. Bien sûr c’est cent fois mieux quand l’année est bonne. Mais les aléas font partie du métier même si parfois c’est dur d’en­ caisser les mauvais coups de la météo. Puis, on voit la vigne qui reprend vie, les grappes qui se forment c’est un peu comme un enfant qui grandit. Il y a une relation quasi amoureuse avec la vigne. Ça, tous les vignerons vous le diront. Sans cette passion le métier serait trop dur, trop ingrat. C’est la magie de la vigne.

Je travaille moins à la cave que dans la nature, mal­ gré tout j’y passe du temps dans le cadre de mon engagement au sein de la fruitière d’Arbois.”

Engagé pour la promotion des vins du Jura et en particulier de ceux d’Arbois Un vieil adage dit “Quand le vin est tiré, il faut le boire”. Certes c’est très vrai mais avant il faut le “fabriquer”. Pour toutes les opérations qui conduisent de la grappe récoltée au bruit si agréable d’une bouteille que l’on débouche, Benoit s’en remet aux compétences de la Frui­ tière d’Arbois. Il ne reste pas passif et met la main dans le moût et aux autres étapes nécessaires à une bonne vinification. De plus il prend une part

très active dans la vie de cette Fruitière dont il est un des vice­présidents. “Nous définissons les gammes de produits que nous souhaitons réaliser à partir des résultats de la récolte. Nous partici­ pons à des salons et autres actions de promotions de nos vins. Nous sommes à l’écoute de nos adhé­ rents. Nous organisons également des dégusta­ tions auprès de nos revendeurs. C’est important de fidéliser nos clients et de faire découvrir nos produits à de nouvelles personnes. Comme je vous l’ai dit, nous produisons des vins à la person­ nalité très forte surtout pour les blancs et le fameux vin de voile. Pour les rouges, ils sont plus appréciés pour leur légèreté. Nous avons une belle palette à offrir à ceux qui savent apprécier les bonnes choses. Il faut expliquer et faire com­ prendre tout ce que renferment ces arômes si particuliers, si différents. C’est très intéressant et très vivant.”

Une apothéose en 2021 à Cramans pour le dieu des vins !

“Vous me parlez de la percée qui se tiendra à Cra­ mans les 6 et 7 février de l’an prochain. Bien sûr c’est pour le village tout entier une très grande fierté, une très grande joie. En tant que Président des Ambassadeurs du vin jaune, je ne peux que me réjouir. Il est normal que nous consacrions une joyeuse fête à ce « fameux vin Jaune » qui est une vraie locomotive pour tous les vins du Jura. Mais avant les festivités, il reste beaucoup de travail.

On s’y est tous mis et l’ambiance est bonne.”

Contact : Benoit Sermier Tél. 06 72 24 50 88

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n°228 - septembre 2020

Vincent Rolet

Après le Comté, le savagnin !

Cramentier, Vincent Rolet quitte son village natal après la communale pour suivre un cursus sport étude (ski) aux Rousses puis, ayant obtenu son baccalauréat il réussit un BTS à l’Enilbio. Ce parcours ne l’éloigne pas du monde viticole car à Cramans, il travaille quelques arpents de vignes avec son père. Il en fera son activité principale en 2014.

Un parcours atypique pour un viticulteur … quoique Existe­t­il une attirance irrésistible pour le travail de la vigne quand on voit le jour à Cramans ? A en croire le parcours de Vincent Rolet, la réponse s’impose d’elle­même. On peut être titulaire d’un Brevet de Technicien Supérieur en biologie du lait, être salarié d’une marque très connue de fro­ mage de Comté pendant cinq ans et néanmoins, consacrer une très grande partie de son temps libre à piocher la vigne avec son père qui est à la tête d’une petite ferme de polyculture tradition­ nelle. Un passage de treize années à la SAFER rap­ proche un peu plus Vincent de la vie agri­viticole de sa région. ll mène une double activité passant toujours plus de temps à la vigne.

Vincent Rolet choisit alors de ne se consacrer qu’à la mise en valeur des terres qu’il acquiert. Il quitte son poste à la SAFER et s’équipe en matériel afin de travailler en toute indépendance les trois hec­ tares et demi qu’il possède.

Seul maître à bord “Cela n’a pas été trop pénible pour moi de revenir à Cramans. C’est un peu un retour aux sources.

Avec les surfaces que je possède, je ne gère pas de cave et je conduis tout à la fruitière viticole d’Ar­ bois. Cela me laisse du temps du libre. Je connais­

Cramans, Champagne-sur-Loue, Port-Lesney…

Histoires de Vignerons…

sais assez bien ce qu’il fallait faire pour bien conduire une vigne. Je l’ai appris de mon père, puis dans les livres, avec d’autres viticulteurs et avec les conseils de la fruitière. Elle nous aide par des publications, des réunions et surtout des alertes. Ce qui est formidable, c’est de pouvoir s’organiser comme on le souhaite. Bien sûr, comme tous les agriculteurs je suis tributaire de la météo, mais je suis mon patron et cela me plait beaucoup. Je possède des vignes en Côtes du Jura et en Appellation Arbois. Excepté le Pinot j’ai planté tous les cépages du vignoble local et bien sûr ce fameux savagnin que Cramans fêtera dignement en février de l’an prochain”.

Comme de nombreux viticulteurs, Vincent Rolet est sensible à la donne écologique. C’est pour cela qu’il a choisi d’aller progressivement vers le label AB.

Tradition ne s’oppose pas à transition On peut être attaché aux traditions viticoles de son terroir et vouloir revenir à une viticulture plus proche de la nature. Mais n’est­ce pas après tout revenir aux traditions quand par exemple on emploie du purin d’orties ? C’est pour cela que Vincent s’est placé en exploitation de conversion et qu’il devrait obtenir le label AB en 2021. Dans cet état d’esprit il appartient à l’Association des Vignerons du Haut Val d’Amour et il participe aux

travaux de la vigne conservatoire. Une façon de renouer avec la tradition.

Du temps libre pour lui et pour les autres Si les choix de vie qu’a opérés Vincent Rolet lui laissent du temps libre, il n’occupe pas celui­ci que pour ses propres loisirs. Certes après les ven­ danges, la chasse sera là pour lui en grignoter une

belle partie. Mais, passionné de football, il a passé beaucoup de temps avec les jeunes et les équipes de Mouchard le connaissent bien comme entraîneur.

Du temps libre mais jamais de temps perdu !

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n°228 - septembre 2020

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“Entre cour et jardins” à Arbois, Poligny et Salins…

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Au programme : un jumelage avec le Texas, un safari chorégraphique dans les pâturages, un cache-cache masqué dans la forêt profonde...

13 rue Alexandre Vialatte 39100 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé à Auxonne 21 Rédaction redaction@paysdolois.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 - 06 81 33 19 67 commercial@paysdolois.fr

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TROIS NOUVEAUX SITES REJOIGNENT LA GRANDE TABLÉE. L’école de Rochefort-sur Nenon, la MAM les Gribouillis de Parcey et en octobre la crèche de Moissey

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Jeudi 17 septembre 2020

UNE PARTIE DE L’EQUIPE DE LA GRANDE TABLÉE. LE CHEF STÉPHANE CHOPARD, À DROITE

SUR LA MÊME DYNAMIQUE… Stéphane Chopard, le chef de La Grande tablée attendait la rentrée pour retrouver tous ses convives. Une rentrée qui se veut positive et sur­ prenante. Rencontre…

Comment appréhendez­vous cette rentrée ?

Je la vois positivement, nous sommes toujours dans le même état d’esprit avec le même objectif de qualité, avec cette volonté de partager et faire plaisir. Nous sommes, en mars dernier, passés brutalement de 3 000 à 300 repas par jour. Nous avons continué à élaborer de beaux menus, avec plus de local, plus de bio, avec de nouvelles recettes… Aujourd’hui, c’est rassurant de retrouver tous nos convives, nous sommes très contents.

La Grande tablée s’est installée dans une belle dynamique depuis quelques mois ?

Oui c’est vrai ! C’est à l’initiative des élus et de notre directrice Mme Porta­Joly qui nous porte.

Nous avançons bien ensemble… Elle est au cœur de cette évolution. Nous sortons de nos cuisines pour plus d’ouverture et d’échanges. Nous sommes présents sur certains salons pour valoriser notre savoir­faire et nous faire connaître.

Nous recevons aussi de grands chefs, comme Joël Césari de La Chaumière ou prochainement Patrick Franchini du Moulin des Ecorces. Cela nous permet

de progresser. Nous partageons nos expériences car elles sont différentes. Nous sortons de l’anonymat, c’est motivant pour toute l’équipe.

Vous êtes personnellement investi à l’extérieur ?

Oui je suis présent dans deux associations phares : ­ “Les cuisiniers de la République française” qui, sous la houlette de Guillaume Gomez le chef de l’Elysée, valorise les cuisiniers qui travaillent dans l’administration. On échange sur nos pratiques… ­ “Les enfants cuisinent”, reconnue par l’Education Nationale, pour faire découvrir le métier de cuisinier aux enfants. Je suis un des ambassadeurs pour la Région Bourgogne Franche­ Comté. Dans ce cadre, nous souhaitons, début 2021, ouvrir des ateliers dans nos installations pour apprendre aux enfants à cuisiner.

LA MÉLODIE DES METS LOCAUX À LA GRANDE TABLÉE… AU MENU 100 % LOCAL : • Clafoutis aux champignons du Jura avec des pleurotes bio des Serres de Ney • Poulet au Comté avec du Poulet fermier Label Rouge de Bourgogne élevé en Côte d'Or

La rentrée sera animée ?

Nous proposons deux menus spéciaux en septembre. La mélodie des mets locaux avec 100 % d’ingrédients locaux et pour palier à l’annulation du week­end gourmand, un menu gourmand du Chat perché confectionné avec le chef Patrick Franchini.

En octobre nous nous associons à la semaine du goût. On fera découvrir les légumes anciens en lien avec les producteurs locaux.

PORTRAIT MARIE LABIS CRÉE LE LIEN… En tant qu’assistante de Virginie Porta-Joly, la directrice de La Grande Tablée, Marie Labis occupe un poste central. Elle répond au téléphone, assure la facturation clients et fournisseurs et le suivi des factures, partage avec le chef cuisinier la gestion des congés du personnel, la gestion financière du syndicat de la Grand Tablée avec la directrice… “Mon rôle est de faciliter le travail, d’aider chacun autant que je peux, de créer du lien entre les différents postes, d’apporter des réponses aux questions des clients et des fournisseurs. Nous travaillons dans une bonne ambiance avec une réelle volonté de progresser. Ce poste me plaît beaucoup, j’aime le contact, tant en interne qu’à l’extérieur.

• Carottes fraîche bio de Sylvain Ducruet à La Perrière-sur-Saône • Yaourt nature bio de la Mamellerie à Grozon • Pomme des Vergers de Sellières

SUR PLACE CHEZ “LES CHENAPANS” ON MANGE TOUTE L’ANNÉE !

LE MENU DU CHAT PERCHÉ Elaboré et cuisiné avec Patrick Franchini, Chef au Moulin des Ecorces

• Aiguillette de canard au chou Pak-Choï • Tataki de saumon, croustillant de Morteau • Lentilles vertes du Jura • Tome du Jura • Sablé gourmand de gaudes et sa crème citron et ananas confits

À Authumes, le centre de loisirs “Les Chenapans” accueillent les enfants tous les jours de l’année hormis le week-end et les jours fériés. Durant les périodes scolaires, la Grande tablée livre en moyenne une quarantaine de repas par jour et une soixantaine pendant les vacances scolaires, période où le centre de loisirs accueille des enfants venus des villages voisins et de l’ensemble du Grand Dole. “C’est super car en été, les jours de sortie, La Grande tablée nous fourni un pique-nique et même des Wraps que les enfants adorent !”

explique Carlos Dias, directeur coordinateur des accueils de loisirs du secteur nord : Authumes, Jouhe, Châtenois, Menotey et Brevans. “Au quotidien les repas sont variés, les enfants apprennent à goûter et à découvrir de nouveaux produits. C’est une belle éducation au goût, les enfants sont globalement satisfaits en fonction des plats proposés. Un agent de restauration est mis à disposition par le Grand Dole pour réceptionner, installer, réchauffer… tout fonctionne très bien” conclut Carlos Dias.

La Grande Tablée est gérée par un syndicat mixte depuis le 1er janvier 2014.

La Communauté d’agglomération du Grand Dole, le Conseil départemental du Jura, le CCAS de Dole, le CCAS de Damparis, la Communauté de communes Jura Nord, la Communauté de communes de la Plaine Jurassienne et Étapes sont adhérents du syndicat. 19 personnes composent l’équipe en place : 1 directrice, 1 assistante de direction, 1 apprentie qualité, 1 responsable des achats, 1 chef de cuisine, 3 seconds de cuisine, 8 agents de restauration, 1 magasinière, 2 livreurs Le site de production de la cuisine centrale est situé au 175, rue Pablo Picasso dans le quartier des Mesnils-Pasteur à Dole - Tél. 03 84 79 79 79

culture 23

n°228 - septembre 2020

OCTOBRE 2020 44 artistes jurassiens ouvrent leurs ateliers au public sur 3 week-ends

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Samedi 3 et dimanche 4 Jura nord

Samedi 10 et dimanche 11 Jura nord et sud

Samedi 17 et dimanche 18 Jura sud

Informations parcours de l’exposition catalogue des artistes sur

www.aaajura.com Ouverture de 14 ateliers d’artistes Les 3 et 4, les 10 et 11 octobre visitez les ateliers d’artistes avec invités du Nord Jura : • Bourgeois-Moine Sylvette Léculier Chantal à Le Deschaux • Crozat-Steinbach Barbara Boucon Jean-Louis à La Loye • Gaillard Jean-Marc - Coenen Dominique - Mick Fabien à Pierre-de-Bresse • Goursolas Catherine Girard Anne à Dole • Gouttefanjat Patrice Duruz François à Arbois • Halbout Stéphane Bouchon Stéphane à Ougney • Koch Bas - Mobach Kasper à Aumont

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• Lequin Danielle Voisin Magali à La Vieille Loye • Moyne Thierry Marchal Jean-Jacques à Mesnay • Pelaudeix Jean-Jacques - Machard Laurence - Lamy Philippe à Saint Lothain • Regaldi Yves - Stéphane Haslé à Dole • Steck Alain - Robé Claude à Dole • Takahashi Michio Cavignaux Clara à Dole • Thibaut Jacques à Poligny

“Patrimoine & éducation, apprendre la vie !” La thématique des journées du patrimoine est plutôt alléchante. Elle nous invite à un autre regard sur les lieux de formation et d’enseignement que l’on ne considère pas (à tort) forcément comme du patrimoine. Malheureusement, la situation sanitaire ne permet pas de visiter les établissements scolaires. Toutefois, les lycées Nodier et Mont Roland, le collège de l’Arc, et les écoles Wilson, Pointelin et Rockfeller accueilleront du public à l’extérieur pour proposer un récit historique de ces lieux chargés de souvenirs.

Les édifices habituels (Clocher, Hôtel Dieu, chapelles…) resteront ouverts au public avec quelques précautions à respecter qui vous seront rappelées à l’entrée.

Le programme précis est à découvrir sur le site de la ville : doledujura.fr

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Lola LAFON • lecture musicale : Chavirer (19 sep sept.) t.)

Isabelle CARRÉ • lecture : Du côtÊ des Indiens (19 sep sept.) t.)

GRINGE • performance : Ensemble, on aboie en silence (20 se sept.) pt.)

Barbara CARLOTTI • concert : ѳѳ !ßŞÂˆoѲ†࢟om ror (3 (3 oct.) • - 7b1|ŕŁ?; 7Ä˝-ruŕŁ?v †m |;Š|; oub]bm-Ń´ 7; Carole MARTINEZ (19 sep sept.) t.) • om1;u| 7;vvbmŕŁ? 7; Pierre-Henry y GOMONT, 1uŕŁ?-াom bmŕŁ?7b|; ;m l†vbt†; Äš La fuite du cervveeau (26 sep sept.) t.)

RY, Carole MARTINEZ (19-20 sep sept.) t.) • Ľ†mbˆ;uv 7; Muriel BARBER GrĂŠgoire DELACOURT, Alexandre JARDIN, Simon LIBERA ATI, T VĂŠr ĂŠ onique OLMI (3-4 oct.)

• oll-]; ŕ˘˜ oubv (b-mÄş J’irra ai crra acherr sur vos tombes : lecture par Hippolyte GIRARDOT, -11olr-]mŕŁ? r-u Ń´Ä˝Orchestre Victorr Hugo Franche-ComtĂŠ (4 oct.)

PRÉSIDENCE Alice ZENITER Prix Goncourt des LycÊens, Prix Landerneau des lecteurs ubŠ Ѳb‚ߪu-bu; ; om7; pourr  L’Art A de perdre 

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26 sport

Pays Dolois n°228 - septembre 2020

Jura Foot Dolois

“Apporter de l’expérience et de la maturité au groupe pour cette nouvelle saison” Après une saison 2019-2020 très moyenne Jura Dolois Football va tout mettre en œuvre pour figurer dans le haut du tableau pour la saison à venir.

Qu’attendez-vous de l’équipe première cette saison, après la saison 2019 -2020 relativement moyenne ?

Effectivement, nous avons fait une saison moyenne pour rester mesuré dans les termes. Il est clair que nous devons démontrer autre chose pour prétendre de figurer dans le haut de tableau de ce championnat. C’est tout le défi de cette nouvelle saison, car nos ambitions sont toujours de continuer à faire progresser le club.

Vous avez recruté des joueurs d’un niveau supérieur à la saison dernière, quel objectif avez-vous donné à vos joueurs ?

Oui nous avons des joueurs qui ont connu le niveau supérieur et cela doit nous aider à plus de régularité dans nos résultats. Le seul objectif que l’on s’est fixé avec le staff et le groupe c’est de fonctionner par étape. Donc, on se verra régulièrement pour ces bilans d’étapes.

Président Mohamed Mbitel, nous sommes à l’aube d’une nouvelle saison, comment s’est déroulé le recrutement de l’intersaison ?

Nous avons vécu une fin de saison extrêmement particulière, cette rupture qui a duré plusieurs mois n’a pas facilité le travail de recrutement ni le travail de reprise. Ce que l’on peut dire, c’est que cette longue période d’arrêt nous a permis de

prendre le temps de la réflexion, du bilan et de la projection sur la nouvelle saison avec la recomposition de l’effectif. Nous avons ciblé des profils bien spécifiques à l’orientation que l’on souhaite donner au groupe et l’équipe 1. Notre objectif principal est d’apporter de l’expérience et de la maturité pour réussir la complémentarité avec les joueurs conservés.”

Les matchs à venir National 3

Coupe Gambardella (1er tour)

5 septembre : JDF – Grandvillars.

13 septembre : Paron – JDF. 26 septembre : JDF – Morteau.

6 septembre : JDF / Jura Sud.

U17R

Coupe de France

13 septembre : JDF / Jura Sud. 20 septembre : JDF / Vesoul.

19/20 septembre : 3ème tour (adversaire à déterminer).

Départemental 1

Régional 2 Poule B 13 septembre : JDF (B) / Paray (B).

26 septembre : Lons le Saunier (B) / JDF (B).

13 septembre : Dole Crissey PS / JDF (C).

26 septembre : JDF (C) / Vaux les St Claude.

Les résultats National 3 29 août : Besançon Football 1 – 1 JDF. Après 1 journée de championnat, le JDF est classé 6e.

Après le confinement 2020, comment sont les finances du club ?

Le budget c’est le point crucial en ces périodes difficiles. Nous avons déployé énormément d’efforts pour bien boucler la saison dernière et nous pouvons être satisfait du travail réalisé. Mais la nouvelle saison s’annonce déjà compliquée avec toute cette incertitude économique et sans compter que de nombreuses manifestations prévues par le club pour faire rentrer un peu de recette

sont annulées. Il va falloir faire face et trouver les solutions pour répondre à nos engagements.

Au niveau licenciés, comment se comporte le Jura Dolois?

Après plusieurs années de hausse importante des licenciés, la saison dernière était en léger retrait.

Mais nous devrions repartir légèrement à la hausse à nouveau cette saison avec le retour de l’équipe senior féminine et la création d’une équipe masculine en U16. Nous devons arriver à une stabilité de nos effectifs, car il devient difficile de faire face au niveau des infrastructures. Avec plus de 22 équipes engagées dans les différentes catégories, ça devient très compliqué de gérer l’occupation des installations et la programmation des rencontres.

Parlez nous du football féminin au Jura Dolois Football ?

Le football féminin fait toujours partie des priorités du club. C’est pourquoi nous avons recruté une éducatrice, salariée en contrat d’apprentissage pour poursuivre le développement et la structuration des catégories féminines.

Tournoi élite U13 organisé par le JDF, dimanche 30 août Ce dimanche 30 août 2020, au sein des installations du stade Paul Martin de Tavaux, a eu lieu le 1er Challenge U13 Élite SUPER U, réunissant des structures formatrices de qualité.

Une journée qui aura permis à l’ensemble des équipes invitées de se confronter dans un très bon état d’esprit d’ensemble.

La finale de cette 1re édition opposa la belle équipe du FC Montceau, vainqueur du FC Sochaux, grand favori en demi finale, au Jura Dolois Football, qui sera venu a bout de Fontaine d’ouche, club doté de belles individualités. Une finale qui aura permis de découvrir deux équipes prometteuses, prônant un jeu offensif.

Cette 1re édition reviendra au Jura Dolois Foot après une réalisation en toute fin de rencontre.

Remerciements aux équipes présentes ainsi qu’à leur encadrement pour la qualité des oppositions proposées tout au long de la journée. Une grosse pensée aux nombreux bénévoles ainsi qu’aux parents qui auront participé à la réussite de cette 1re édition. L’équipe U12 aura réalisé de

A VOS AGENDAS

belles performances d’ensemble en proposant un football plaisant.

Félicitations à l’équipe U13 de Jura Dolois, vainqueur de ce plateau d’avant saison très prometteur.

inute : m e r è i n r Info de tation annulée manifes

Trail

Triathlon

Cyclisme

Le trail des “Côtes Doloises” le 13 septembre

Le triathlon de Dole le 13 septembre

Le critérium Professionnel le 23 septembre

Repousser à deux reprises, le trail de Côtes Doloises organisé par le DAC va finalement se dérouler le 13 septembre 2020 avec deux parcours, départ 8 h 30 pour le 20 km et départ 9 h 00 pour 11 km et deux marches 11 km départ 9 h 30 et 5 km départ 9 h 45.

Dimanche 13 septembre 2020, l'Aquavélopode Dole triathlon organise son triathlon sur le bord du canal du Rhône au Rhin avec son arrivée sur l'esplanade de l'avenue de Lahr. En matinée place au triathlon XS avec 250 m natation / 10.5 km vélo / 2 km course à pied départ 9 h 30.

Ensuite les organisateurs donneront le départ des courses enfant 8-11 ans et 12-13 ans. L'après-midi place aux as du triathlon contre la montre avec Cyril Viennot au départ (750 m natation, 21 km vélo (2 tours ) et 5 km course à pied départ à 14 h 00.

Le premier critérium Professionnel depuis plus de 30 ans, organisé par toute l'équipe de Franck Boudot, actuellement mécanicien sur AG2R la Mondiale sur le Tour de France aura lieu dans les rues du centre-ville de Dole mercredi 23 septembre. Le départ est prévu à 18 h 00, un village départ sera ouvert place Grévy à partir de 14 h 00 ouverture du village départ. De nombreux coureurs professionnels et amateurs seront présents.

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n°228 - septembre 2020

Football - Mont-Sous-Vaudrey - Régionale 2 Bourgogne Franche-Comté

Prendre à nouveau du plaisir après la frustration…

La section foot du CCSVA a plus de 50 ans et n’avait jamais atteint un tel niveau. Une montée en Régionale 2 à l’issue d’une saison très particulière… une saison sans fin. Avec un groupe de joueurs qui n’a guère évolué, Mont-sous-Vaudrey souhaite retrouver le plaisir de jouer sur le terrain.

A Mont­Sous­Vaudrey le club de fooball peut compter sur de nombreux jeunes du village ou alentours. Mais aussi sur un Président, Laurent Roy, qui préside le club depuis 1996, soit 26 sai­ sons maintenant, une belle persévérance… A son arrivée, le club jouait alors en départementale 3, aujourd’hui, c’est la Régionale 2, de quoi être satis­ fait. “Ce niveau était inespéré… c’est une belle récompense pour le club, pour les bénévoles et pour les joueurs qui évoluent dans un bel état d’es­ prit. C’est une des raisons de nos succès…” admet Laurent Roy.

Un club structuré…

AUjourd’hui, le club compte 240 licenciés dont 55 seniors pour trois équipes, avec pour la pre­ mière fois cette année une entente avec Souvans le village voisin. Chez les jeunes, tous les niveaux sont représentés des U6 aux U18. Les résultats de l’équipe fanion ne sont d’ailleurs pas étrangers à cette formation de qualité. Une équipe féminine dispute le championnat à 8. Une trentaine de bénévoles œuvrent pour aider et dynamiser le club.

Une montée sans saveur !

Anthony Arnoult, l’entraîneur du club ne s’en cache pas : “Ce fut une vraie frustration pour nous, un titre ça se fête dans les vestiaires. Cette fin de sai­ son prématurée, pour les raisons que l’on connaît,

à gâcher notre plaisir, tout se passait bien et n’avions pas encore connu la défaite. L’assiduité aux entraînements était exemplaire, nous étions dans une spirale positive avec un bon groupe de joueurs pour la grande majorité formée au club, une belle vie de groupe… Et du jour au lendemain plus rien, tous à la maison.” se rappelle Anthony Arnoult. Le club a craint un instant la saison blanche sans la montée, ce qui aurait ruiné tant d’efforts. Au final, c’est une montée bien méritée.

Les adversaires de Mont-Sous-Vaudrey : Champagnole 2, Fauverney Rouvres 1, Poligny Grimont 1, St Marcel Fr 1, La Joux Nozeroy 1, Pontarlier Ca 3, Triangle D'Or Jura 1, Perrousienne 1, Sagy AS 1, Montfauc.Mor.Gen 1 , Rioz/Etuz/Cussey 1

Nouveau : Et pourquoi pas le football en mar­ chant ? Une nouvelle section mixte est ouverte le jeudi à 18 h 30. C’est simple, c’est sans courir !

Inscriptions au club Anthony Arnoult, entraîneur de l’équipe A, Laurent Roy, président et Loïc Magdelaine entraîneur équipe B

Une nouvelle saison pleine d’espoirs…

“Aujourd’hui, c’est une nouvelle aventure qui com­ mence. Nous n’enregistrons aucun départ et quelques nouveaux joueurs nous ont rejoints. On poursuit donc avec le même état d’esprit sauf que le niveau sera plus élevé. En R2 ça joue plus, il nous faudra plus de rigueur encore. Si on maintient cette volonté et cette joie de jouer nous espérons pou­ voir relever ce nouveau challenge. Nous répon­ drons présents, nous sommes prêts” rajoute le coach qui ne manque de verve et de caractère !

Pour l’heure, pas d’objectif précis, Mont­sous­Vau­ drey aborde la saison avec ses qualités, ses convic­ tions et sa solidarité. D’ici quelques matchs, vien­ dra le moment des premières analyses, le mot d’ordre : prendre du plaisir ! Les matchs à domicile auront lieu le dimanche après­midi, quelques sup­ porters supplémentaires sont alors attendus.

ÇA S’EST PASSÉ EN AOÛT

Prêts pour une nouvelle saison au niveau supérieur

Athlétisme

Foulées du Val d'Amour - 15 août 2020

Cyclisme

Prix de la ville de Dole 9 août 2020 150 cyclistes s'étaient donné rendez-vous vers le gymnase Lachiche pour participer au Prix de la ville de Dole qui aurait dû se dérouler le lundi de Pentecôte. Ce sont Clément Simonin (VC Morteau Montbenoit) et Clément Cabaud (VC Dolois) qui coupaient au sprint la ligne d'arrivée située devant le gymnase Lachiche.

Cyclisme Critérium de Dole - 26 août 2020 74 coureurs se sont présentés aux ordres du starter mercredi 26 août. C'est un coureur de Morteau/Montbenoit, Anthonin Didier qui s'est imposé au centre-ville avenue Northwich.

1. Antonin Didier (VCMM) les 60 km en 1 h 24' 05 moy 46 km/h. 2. David Girardon (VCMM) 1 h 24' 12.

3. Matéo Campioni (CSO Dijon) mt.

Cyclo sportif - La Louis Pasteur - 23 août 2020 Près de 300 cyclo sportifs se sont inscrits à la Louis Pasteur version COVID-19 sans chronomètre. Une dizaine de trophées ont été offerts dimanche après-midi 23 août au plus méritant de la randonnée Louis Pasteur. Le plus ancien Jean-Claude Duboz né en 1939 et le plus jeune Jules Perrot né en 2008, la plus ancienne Francine Garnier née en 1951 et la plus jeune Louane Famin-Haton née en 2008 ont reçu le trophée des Amis de Pasteur. Les clubs du Team Alinges Publier, le club venu de Haute Savoie et Jura Dolois Cyclisme (20 participants) et le Foyer Rural d'Authume (20 participants) ont reçu également un trophée des Amis de Pasteur pour leur participation à l'édition 2020.

Les foulées du Val d'Amour à Mont-sousVaudrey, mode COVID-19, ont connu un bon succès puisqu'ils étaient presque aussi nombreux qu'en 2019, 55 coureurs sur le 17 km et 69 coureurs sur le 10 km. Sur le 10 km pas de surprise, c'est Romain Callier qui faisait figure de favori. Pas de problème pour le sociétaire de de l'EJCA, il remportait la course. La première féminine Aline Cote également de l'EJCA bouclait les 10 km. Le 17 km était remporté par un coureur des Saisies, Théo Dincer. Chez les filles c'est la triple championne de France de triathlon et duathlon et en d'Europe (2018) de duathlon Adélaïde Girardot qui s’imposait.

30 sports

Pays Dolois n°228 - septembre 2020

Grand Dole Rugby

Une reprise inhabituelle Si l’an dernier à la même époque la douche répara­ trice post entraîne­ ment était la bienve­ nue, il n’en est pas de même cette saison et c’est dégoulinants de sueur et assoiffés par leurs efforts que les Lynx quittent la pépinière trois fois par semaine. Dur dur d’être sportif en 2020… c’est malgré tout de bonne grâce qu’ils s’adonnent à leur préparation et ce n’est pas en regardant du côté de Paul Martin qu’ils se rassurent, leurs camarades “manchots” évoluent dans les mêmes conditions. Ces condi­ tions dantesques (terme habituellement utilisé pour les pluies diluviennes) sont certainement contraires à la bonne préparation des sportifs mais puisque personne n’y échappe, ils font contre mauvaise fortune bon cœur.

Autre élément perturbateur, celui des déplace­ ments. En effet, la FFR n’a pas été tendre avec les clubs bourguignons­franc­comtois dans la com­ position de la poule 2. Devant l’obstination de la fédé d’en maintenir la composition, il a fallu se

Maxence GRADELET CS BEAUNE ailier / arrière 19 ans ­ 1m80 ­ 80 kg

résigner à chercher des solutions acceptables pour les joueurs dont la plupart vont au travail le lundi matin. Ainsi le GDR a choisi de se déplacer en TGV pour les oppositions aux clubs d’Île de France. La note sera salée, le déplacement au PUC reviendra à 3 200 € hors bus pour rejoindre le stade de l’adversaire. Malheureusement, cette solution est déjà amputée de deux dates pour cause de travaux sur la ligne Dijon Paris donc reprise du bus, départ à 5 h 30 et retour à minuit minimum au lieu de 9 h ­ 21 h 30.

Ces aléas n’entachent toutefois pas la bonne humeur du groupe, il suffit de voir comment les Lynx s’amusent tout en travaillant sérieusement, les coachs n’apprécient pas le manque d’implica­ tion.

Une préparation sérieuse faite de matchs ami­ caux (Nuits­Saint­Georges est deux fois au pro­ gramme), d’un stage de cohésion au fort des Rousses avec une matinée commando, un après­ midi orientation, retour à la maison d’Amange pour la soirée et la nuitée. Au réveil, marche sou­ tenue dans la Serre, le site Facebook du club en parle.

Jordan REBOUILLAT REPRISE arrière 22 ans ­ 1m70 ­ 85 kg

Vincent LITZLER DIJONNAIS 3e ligne 28 ans ­ 1m83 ­ 95 kg

Avant la présentation des recrues, le GDR se réjouit d’accueillir “chez les seniors” les produits de sa formation, six éléments talentueux qui apporteront leur enthousiasme et leur jeunesse au groupe.

Puisque tout tourne autour des principes et actions de prévention et puisque le problème persiste aujourd’hui, le club prend ses disposi­ tions pour gérer au mieux cette crise. Il a pro­ cédé à l’équipement en gel et masques pour ses employés et vient d’acquérir cinq thermomètres frontaux sans contact pour prise de température de toutes les personnes fréquentant la Pépinière.

Cela concerne l’école de rugby et les parents accompagnants ainsi que les jeunes et les seniors et probablement les spectateurs potentiels lors

Bastien BESSON CS NUITS 1/2 mêlée 32 ans ­ 1m71 ­ 84 kg

Louis SCIOT RC AUXERRE talonneur 23 ans ­ 1m82 ­ 97 kg

des matchs. Il sera également procédé à la neu­ tralisation de la main courante et d’une place sur deux dans les tribunes. Le comité directeur n’en­ tend pas être un foyer de contamination.

Pour info : Le club a sollicité l’utilisation du stade Bobin pour sa rencontre contre Pontarlier. Les visiteurs ont donné leur accord de principe mais tout reste suspendu au tirage au sort de la coupe de France de foot qui a lieu à la même date.

Selon le cas, ce sera soit le 19 à Bobin, soit le 20 à la Pépinière.

Clément BONTINCK US DOLE 2e ligne 28 ans ­ 1m93 ­ 102 kg

Thimoté FOUGERE STADE DIJONNAIS 3e ligne 23 ans ­ 1m80 ­ 90 kg

Les recrues, leurs clubs d’origine, leurs postes Le Grand Dole Rugby est heureux d’accueillir son nouveau partenaire privilège

Tour de France - Etape 19 Bourg-en-Bresse > Champagnole Vendredi 18 septembre

La course, où et quand ?

Caravane du Tour 2 h avant

13 h 30 13 h 54 14 h 05 14 h 26 15 h 46 15 h 11 15 h 27 15 h 34 15 h 47 15 h 57 16 h 15 16 h 21 16 h 30 16 h 41 16 h 58 17 h 08 17 h 16 17 h 27

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