Pays Dolois 232

N°232 Janvier 2021

Pays Dolois Journal GRATUIT d’informations GROS OEUVRE - MENUISERIE CARRELAGE - SANITAIRE OUTILLAGE 39500 TAVAUX Z.I. “Les Charmes” 03 84 81 97 03 pagottavaux@pagot-savoie.fr

BIENVENUE

EN 2021…

La vie du Comté

Pascal Mathieu Président de la p. 7 filière Comté

Saline Arc-et-Senans

Le cirque encore p. 8 présent…

Courtefontaine : un village de Jura Nord p. 14-15

Sport

Les sportifs de l’année 2020

p. 17

DOLE

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2021

Pays Dolois Un vrai journal GRATUIT d’informations

et alors ?

Pays Dolois affiche son programme…

Dole Cinéma multiplexe : courage…

Dole parc urbain Premiers travaux ?

Arbois Poligny Salins De nouvelles perspectives ?

Louis Pasteur

Dole complexe aquatique et sportif

2022 : une célébration commune Dole Arbois ?

Salon RégalExpo On y croit…

Jura tourisme

Dole et Gastronomie

Week-end gourmand

La confirmation d’une grande destination ?

Une dynamique confortée ?

On ouvre et on profite…

Le grand retour de la convivialité ?

Dole Mont-sous-Vaudrey

Maison du Comté La grande affluence ?

Voie Grévy ça roule ?

Festival 39 août Dossier en cours ?

Arbois Et voilà le rond-point ?

Salins-les-Bains Thermes : on ouvre ?

Arbois

Et maintenant ?

La “patte” de Valérie Depierre

Center Parcs Poligny Et alors ?

Plaine jurassienne

Dole

Quoi de neuf ?

Un été culturel ?

Aéroport Au cœur de l’élection régionale ?

Salins-les-Bains

Saline d’Arc-et-Senans

Grand Dole économie

Le cercle se ferme…

Bases Intermarché et Colruyt : les grands chantiers de l’année ?

Grand Dole Rugby On joue encore ?

Cirque et fanfares Le retour ?

Tavaux - La Vuillardière Les nouveaux habitants arrivent ?

Val d’Amour Ecoles : ouverture et réflexion ?

Théâtre de Dole Bientôt la fin des travaux ?

Dole tourisme Encore une belle saison ?

Val d’Amour Cap sur le tourisme ?

Jura Dolois Foot Quelle fin de saison ?

Tour du Jura cyclisme

Jura Nord

La grande année ?

Vitreux : un groupe scolaire pour la vallée de l’Ognon ?

Jura Nord Après les pompiers à Ranchot, les gendarmes à Dampierre…

Autoroutes du Jura De beaux panneaux touristiques ?

Moulin de Brainans Une saison et un projet de rénovation ?

Scènes du Jura On croise les doigts…

Marathon Arbois Dole

Elections départementales et régionales

Le retour ?

On vote en juin ?

2021

Dole musée des Beaux-arts

Et si on allait au resto ?

Une belle année anniversaire ?

Pays Dolois 2021 Un vrai journal GRATUIT d’informations

Gare de Dole

La Commanderie

Des quais à la hauteur, le Buffet rénové…

Le plein de spectacles ?

Arbois Projet Pasteur, dossier clos ?

et alors ?

Arbois

Dole critérium pro

Une cité du vin ?

On remet ça ?

Un bon plan vélo ?

No Logo, Little Town, Rockalissimo…

Dole usine Bel Dole

Dole

On fête les 100 ans ?

Vivement le retour !

Une année seniors ?

Achat local

Dole les Cordeliers

Dole tourisme

Des logements tant attendus

Un projet fluvial ?

Et si on confirmait ?

Le sport vous manque?

La culture vous manque ?

Dole, de nouvelles plantations en perspectives…

Nous aussi !

Nous aussi !

Aéroport Quels vols ?

La vie associative vous manque ?

Nous aussi !

Dole, rénovation des gymnases du COSEC

Voie Grévy : on se prépare à Parcey et Mont-sous-Vaudrey…

Espace Pierre Talagrant : on ouvre !

Paulette Giancatarino, Maire de Mont-sous-Vaudrey :

Cinéma multiplexe : on y croit…

“Nous sommes ravis que les travaux débutent ! En plus, cette voie cycliste et piétonne porte le nom de Jules Grévy, c’est porteur. C’est un projet qui répond à une demande car chacun se promène de plus en plus à pied ou en vélo normal et électrique.

Autant de loisirs et de déplacements qui se feront maintenant en toute sécurité. On réfléchit à une signalétique pour diriger les nouveaux visiteurs de l’ancienne gare au centre du village. Là, nous aménagerons plus tard une aire de pique-nique avec des toilettes publiques. Nous imaginons que cette voie puisse par la suite rejoindre Arc-et-Senans.”

Bruno Pesenti, 1er adjoint à Parcey : “C’est un sentiment de joie et de bonheur car cet équipement est attendu depuis plusieurs années. C’est un projet important pour le développement de Parcey, on va accueillir de nouveaux visiteurs et se déplacer vers Dole en toute sécurité. La Loue, la baignade, la pêche, les balades, le golf, le camping, les restaurants… nous avons de quoi satisfaire ! Cette voie sera vraiment un plus pour notre village.

Nous allons aménager une desserte au niveau de l’office de tourisme avec un point pique-nique et un point recharge pour les vélos électriques.

De là, nous aménagerons un accès sécurisé pour rejoindre la boulangerie et par la suite tous les commerces et la plage.”

En 2021, encore et encore, on parlera de vous, de la vie dans vos villages et associations…

Meilleurs vœux à vous !

n°3 - Janvier 2021

Samedis

30 janvier et 27 m ars Lettre d’information du Groupe scolaire Mont Roland - Dole

“La communauté éducative du Groupe Scolaire Mont Roland-La Salle vous souhaite une belle et heureuse année 2021. Avec vous, nous accompagnerons vos enfants dans les nouveaux défis et sur le chemin de leur réussite. Notre longue histoire et notre projet éducatif nous fixent le cap pour être, plus que jamais, au service des familles et des jeunes qui nous sont confiés…”

Olivier Riant, chef dʼétablissement coordinateur

ÉTABLISSEMENTS

ECOLES SAINTE URSULE ET SAINT NICOLAS :

UNE BELLE ENTRÉE EN MATIÈRE...

On oublie parfois que l’enseignement catholique à Dole commence par la maternelle et le primaire. Plus précisément par deux écoles historiques : Sainte Ursule et Saint Nicolas qui fonctionnent ensemble dans un projet commun.

Commençons justement par un peu dʼhistoire... La Compagnie de Sainte Ursule, alors une école pour lʼéducation des femmes et des filles, est fondée par Anne de Xainctonge (1567-1621) en juin 1606 au centre-ville de Dole. L’école Sainte Ursule est aujourd’hui installée au 55 boulevard Wilson, toujours à Dole. Lʼécole paroissiale de La Bedugue, un faubourg dolois, est née en 1889, une école alors liée à la nouvelle église. Elle devient rapidement lʼécole libre Saint Charles en 1894 avant de devenir un siècle plus tard lʼécole Saint Nicolas, du nom du Saint Patron des enfants et des écoliers, en 1997. Elle est située à Dole, avenue du Maréchal Juin. En 2007, les écoles Saint Nicolas et Sainte Ursule fusionnent avec le collège Notre Dame de Mont Roland. En 2015, ces trois établissements fusionnent à leur tour avec les deux lycées, Mont Roland et Pasteur pour devenir lʼensemble scolaire Mont Roland sous la tutelle unique des Frères des Ecoles Chrétiennes Saint Jean-Baptiste De La Salle. Mais revenons à nos deux écoles maternelles et primaires toutes deux placées sous la direction de Catherine Boiteux qui ne manque pas lʼoccasion de vanter les spécificités de chacune : « Ces deux écoles sont différentes et éloignées mais travaillent dʼune seule voix autour dʼun projet éducatif commun.

L’école Saint Nicolas avec ses 140 élèves et ses 6 classes est une petite école de ville, de quartier même, comme à la campagne avec lʼavantage de profiter des infrastructures culturelles de la ville de Dole. Cʼest une ambiance familiale et bienveillante.

L’école Sainte Ursule est historiquement plus urbaine avec ses 450 élèves répartis dans 18 classes. Une école plus importante où chaque élève à droit à une attention, à un enseignement adapté ou spécifique en fonction de son niveau, un travail rigoureux avec les équipes pédagogiques et les familles. Un poste de professeur dédié aux élèves en difficulté se partage entre les deux établissements Dolois et lʼécole Laurent Monnier de Saint-Aubin » Les deux écoles doloises bénéficient dʼun accueil périscolaire avec les repas du midi servis sur place. Grâce à des liens réguliers avec le collège et les lycées ces deux écoles bénéficient de la dynamique et du projet éducatif Lasallien.

• École Sainte Ursule 55 Boulevard du Président Wilson Dole - Tel. 03 84 79 09 77 • École Saint Nicolas 207 Avenue du Maréchal Juin Dole - Tel. 03 84 72 23 79

PUBLICATION

Planète Mont-Roland : le reflet d’une année si particulière…

Cʼest maintenant un rendez-vous annuel. Le magazine Planète Mont-Roland, retrace une année dʼactivités au sein des établissements du Groupe scolaire Mont Roland-La Salle.

Au final, un beau document riche en articles et photographies qui illustrent bien un foisonnement dʼinitiatives. Ce magazine est transmis aux familles et aux partenaires, il sʼavère être un bel outil de promotion lors de nos journées portes ouvertes. Il est disponible sur le site www.groupemontroland.fr

SCOLARITÉ

Internats collège, lycées et enseignement supérieur : présence et accompagnement…

Le groupe Pasteur Mont Roland-La Salle accueille de nombreux internes dès le collège et ce jusquʼau supérieur. Une attention toute particulière est portée à ces jeunes qui restent éloignés de leur famille durant la semaine. Lʼaccompagnement est important tout comme la qualité des repas et du petit déjeuner qui sont importants et rythment la vie en internat.

Du côté du collège, on compte 64 internes dont 46 garçons et 18 filles répartis par chambres de 3 ou 4 lits. Des élèves qui viennent du Jura mais aussi de Bourgogne (de Dijon notamment), du Doubs, de Saône-et-Loire... Le soir les internes sont pris en charge à partir de 16 h avec un goûter avant de rejoindre les chambres pour se détendre et profiter de leur téléphone portable. À 18 h cʼest étude pour tout le monde par niveau et sous la responsabilité dʼun adulte qui assure le suivi des cahiers de bords. Ce suivi permet une prise en charge individualisée en fonction du volume de travail, de la compréhension de lʼélève, des contrôles à venir... si nécessaire certains élèves suivent une deuxième étude après le repas. Le groupe de 4ème étant plus important cette année, il dispose dʼune personne supplémentaire pour permettre un travail approfondi avec les élèves qui éprouvent quelques difficultés. Les élèves dînent à 19 h et rejoignent ensuite lʼinternat à partir de 19 h 30 pour une extinction des lumières à 21 h 15. Des animations sont proposées dans la semaine notamment le jeudi soir avec une soirée sportive (foot, badminton, hand...). Le travail en étude ainsi que le comportement sont évalués par le biais dʼun bulletin internat qui est transmis chaque trimestre au professeur principal ainsi quʼaux parents avec qui nous travaillons en partenariat. Des élèves

sont récompensés pour leur travail et leur comportement, pour cela, le collège leur offre un repas pris ensemble où la convivialité est au rendez-vous. Brigitte Gallois travaille à lʼinternat du collège depuis le 5 janvier 1982, et oui depuis 39 ans ! Elle en est aujourdʼhui la responsable : « Nous avons, avec les collègues, à cœur de faire progresser les élèves, de les aider à croire en eux, à être fiers d’eux-mêmes tout en espérant qu’ils gardent de bons souvenirs de leur internat. Pour ce faire, nous apportons une écoute, une aide... on dépense notre énergie pour les soutenir... » explique-t-elle.

Du côté du lycée et du supérieur, on compte 151 internes : 85 filles (sur le site Pasteur) et 66 garçons (sur le site Mont-Roland) par chambres de quatre pour ces derniers et par chambres de trois dernièrement rénovées pour les étudiantes. Chaque soir, lʼinternat débute à 18 h avec une étude encadrée par niveau : seconde, première, terminal, BTS et ce jusquʼà lʼheure du repas à 19 h 30. Après le repas, les étudiants profitent jusquʼà 21 h 45 du foyer avec tv, bar, ping pong, babyfoot, jeux... mais aussi du gymnase pour le foot, le hand, le basket, la musculation... À 22 h cʼest extinction jusquʼà 6 h 45. Lʼinternat fonctionne sous la responsabilité de Michel Vuillermoz : « On fonctionne dans un climat de confiance et sous la responsabilité de chacun. Nous sommes présents pour accompagner, pour faciliter la vie en internat, pour que ces jeunes prennent du plaisir à vivre ensemble... »

www.groupemontroland.fr

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2021

Meilleurs

! e m r fe la e d ” s n la p “ s Les bon « Mille mercis… et meilleurs vœux pour 2021… » tenu votre • Merci à vous clients qui avez main lièrement régu r veni à nt inua cont en confiance au magasin. la Ferme du • Merci à vous professionnels de ée avez ascreux Vincent, vous, qui toute l’ann prise en la : ière prem ion suré notre miss de handicap, charge de personnes en situation e de produits mais aussi la production et la vent ires. enta alim pes, qui • Merci à vous, professionnels d’Eta plus fort de au e ferm la à rt renfo en s venu êtes la crise sanitaire.

T, qui avez • Merci à vous, travailleurs ESA appliquant en e anné continué à œuvrer cette . ants raign cont ères barri les gestes La Ferme du 2020 fut une année particulière. puisant dans en face faire su a creux Vincent rgie et les ses valeurs et ses convictions, l’éne notre deis jama que Plus es. forces nécessair aire » prend vise « Local, gourmand et solid

. La Covid sens dans nos actions au quotidien humaineds, égar a été révélatrice à bien des est réapl entie L’ess ent. uem omiq ment et écon ts pour men igne paru. A nous d’en tirer les ense . tous le bénéfice de me un viComme une vie sans projet est com Ferme du la pour sera 2021 sage sans sourire, loppement. déve de e nym syno ent Vinc x Creu cœur de la Pour la partie sociale, l’inclusion au de handicap tion situa en rs illeu trava des cité ent, le projet sera une priorité. Economiquem « achetezasite du biais le par llect Click&Co e de la parsanc crois la dole.fr » verra le jour et de… d’étu s cour en est ture tie arboricul espérons-le Après une pause bien méritée, et la Ferme de urs acte des le emb salvatrice, l’ens bonne et une aite du Creux Vincent vous souh ous en ez-v rend fixe vous et e heureuse anné ent.

2021 avec un plaisir toujours prés

Gilles Grosperrin

Réouverture du magasin

Jeudi 7 janvier 2021

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2021

La vie du COMTÉ RENDEZ-VOUS AU PAYS DU COMTÉ - JANVIER N°1

Alain Mathieu Président du CIGC

“2021 sera une belle année pour le Comté…”

En 2020, la filière Comté a résisté à la crise sanitaire.

La nouvelle Maison du Comté aurait pu ouvrir en 2020… ce sera finalement en 2021.

Rencontre avec Alain Mathieu, président de la filière Comté.

Alain Mathieu dans sa ferme à Bief-des Maisons

Comment vit-on le confinement quand on est producteur de lait à Comté à Bief-des-Maisons, un petit village du Jura ? À Bief-des-Maisons, on vit le confinement avec humilité. Dans l’agriculture, on le vit d’une manière plus confortable, on mesure la chance de vivre ici dans le Jura, de profiter de grands espaces. On pense à ceux qui sont à l’arrêt par obligation, à ceux qui vivent ces moments difficiles en ville, à ceux qui sont endeuillés. On profite de choses simples...

En tant que Président de la filière Comté, avez-vous eu des inquiétudes lors des confinements ?

Des inquiétudes oui ! Qui n’en a pas eu en mars, en octobre et encore maintenant. On a appris à vivre avec, ce fut une mise à l’épreuve de nos capacités à prendre des décisions. Au départ, nous ne savions pas si les équipes pourraient encore travailler, comment seraient touchés les acteurs de la filière auprès des bêtes dans les fermes, dans les fruitières, chez les affineurs. Serions-nous épargnés par le virus, serions-nous encore en capacité de produire ? Quelles seraient aussi les conséquences sur les ventes ? Nous étions en mars sur une production forte, sur des stocks importants, sur une belle dynamique grâce à de beaux fourrages. Nous avons en avril décidé d’anticiper, de réduire la production pour faire face à la baisse de la consommation, pour ne pas créer un déséquilibre offre/demande, pour préserver la qualité des fromages et les grands équilibres de la filière. Cette baisse de production fut d’une courte durée car les consommateurs sont restés fidèles au Comté. Au final, nous avons correctement traversé cette année 2020, les équilibres sont bons. Le président de la filière Comté est rassuré, nous avons appris à communiquer autrement entre nous, nous avons su nous adapter et prendre les bonnes décisions.

Bref…

Stéphane Godin

C’est rassurant de voir notre communication diffusée sur les grandes chaînes de TV dans toute la France. Le Comté s’adresse à tous les Français, c’est une fierté pour tous les acteurs de la filière. On entretient ainsi une relation avec les consommateurs, on maintient un lien de confiance et de proximité... les spots sont plutôt sympas, ils plaisent beaucoup, surtout aux jeunes qui restent notre cible prioritaire pour cette campagne.

La nouvelle Maison du Comté à Poligny

La filière s’est vu critiquée cette année pour le non-respect de l’environnement ? Que répondez-vous à ces critiques ?

2021 sera une belle année pour le Comté avec l’ouverture de la nouvelle Maison du Comté ?

Nous ne sommes pas dans une situation de réaction à des critiques mais dans la rédaction d’un nouveau cahier des charges pour la filière Comté qui donne la priorité à ces questions environnementales.

L’époque est au questionnement sur le sens des choses, sur la qualité de l’alimentation, sur le vivant, sur les biens communs, l’eau, l’air, les paysages… En tant qu’AOP, nous sommes logiquement interpellés sur notre prise en compte de l’environnement car la nature est notre outil de travail. Nous saurons répondre par des actes forts et des engagements à la hauteur pour préserver les ressources. Oui la filière a été blessée par les responsabilités que l’on nous porte au sujet de la qualité des rivières. C’est une volonté pour nous de préserver les ressources, je le répète, c’est la marque de fabrique de notre nouveau cahier des charges qui est en cours de validation. De nombreux producteurs s’inscrivent déjà dans cette volonté, nous n’avons pas attendu les critiques pour passer à l’action, la prise de conscience est réelle. Derrière l’acte d’achat du consommateur, il y a des valeurs, du social, de l’économie, des conditions de travail, de l’environnement, des règles à respecter... Le Comté c’est un territoire et de l’humain, 14 000 emplois directs ou indirects, 2 400 exploitations agricoles, 140 fruitières, 14 maisons d’affinage... Notre objectif premier est de préserver cet équilibre et de se préparer pour l’avenir, pour les futures générations qui produiront encore du Comté. On s’inscrit et on s’engage dans la durée, nous sommes des acteurs responsables...

C’est le résultat de plusieurs années de réflexion, cela répond à la volonté de la filière de se doter d’un nouvel outil pour partager ses valeurs avec le grand public. Là aussi, c’est une fierté pour nous tous, c’est plus de transparence, plus de lisibilité, une nouvelle relation avec le consommateur. Notre objectif est de rester simple, de valoriser les acteurs de la filière, le Comté et sa zone de production, de présenter simplement nos savoir-faire et nos métiers, le tout avec plus de modernité. Les trois bâtiments représentent les trois maillons de la filière, c’est une nouvelle entrée sur le massif du Jura, sur l’agriculture, un lien entre le Comté, le tourisme et la gastronomie, une invitation à sillonner les routes du Comté. Finalement on entre dans le pays du Comté, c’est une belle reconnaissance de ce bel l’héritage que l’on nous a laissé, de cette tradition millénaire pour que naissent des fromages légendaires.

L’ouverture prochaine sera un grand moment ?

Oui, c’est un moment qui se prépare malgré les incertitudes. Oui nous sommes impatients de partager ce nouvel outil, vous serez prochainement informés du calendrier des festivités. Oui 2021 sera une belle année pour le Comté et je l’espère vivement pour nous tous.

Myriam Chevalier Responsable de la Maison du Comté

“Je suis impatiente que ça ouvre…”

Réseaux

New site : www.comte.com Le site internet du Comté arbore un nouveau look. La nouvelle interface fait la part belle aux femmes et aux hommes qui font le Comté et son lieu de production, le massif du Jura. Sa navigation plus intuitive et son design rafraîchi sont à tester…

TV “Et vous, vous connaissez quelqu’un qui n’aime pas le Comté ?”

L’ouverture au public de la Maison du Comté est programmée pour les vacances de Pâques, un moment très attendu. Myriam Chevalier, nouvellement recrutée, en assurera la direction entourée d’une équipe d’une dizaine de personnes. Après vingt années passées dans un centre de vacances à Prénovel où elle demeure, Myriam Chevalier, mariée sans enfant, a souhaité prendre une nouvelle direction professionnelle. Elle rejoint le monde du Comté qu’elle connaît si bien : “Je baigne dans le Comté depuis mon plus jeune âge ! Pas étonnant avec un père alors agriculteur et président d’une fruitière à Comté et des frères qui produisent encore du lait à Comté à Mièges dans le Jura à quelques kilomètres de Nozeroy.

Je connais donc bien le sujet ! Je souhaitais rester dans le tourisme et si possible proche de

Thierry Petit

Comment réagissez-vous quand, à l’approche des fêtes, vous voyez les publicités pour le Comté diffusées à la TV ?

la filière Comté, alors vous imaginez bien que cette nouvelle affectation me réjouit. C’est un projet excitant à plus d’un titre, c’est l’adrénaline d’une ouverture, la découverte d’un nouvel espace muséographique, une nouvelle dimension pour le Comté, pour la filière, ses acteurs. Oui en effet, je suis impatiente que ça ouvre pour partager ce si bel outil avec le grand public. L’ambiance intérieure, très boisée, est unique et ludique, c’est beau et chaleureux, c’est le Comté, son territoire, ses femmes et ses hommes. Nous nous préparons à partager un grand moment mais nous imaginons aussi la vie et l’animation de cet espace au quotidien, un espace qui se visitera toute l’année en toute autonomie et sans oublier l’incontournable dégustation” explique Myriam Chevalier.

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Pays Dolois n°232 - janvier 2021

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Nous aurions tant aimé partager une dernière séance avec le Cirque Plume, là au cœur d’un demicercle, avant même qu’il ne se transforme en cercle immense. Ainsi fut l’année 2020. Rendez-vous maintenant en 2021.

MAISON

BONIN

Hubert Tassy, directeur de la Saline Royale d’Arc-et-Senans parle de cette année très spéciale “Aussi paradoxal que cela puisse paraître, nous avons bénéficié de l’effet Covid dans la mesure où l’activité touristique dans le Jura a connu une embellie. Les Français avaient besoin d’air pur et ne voulaient pas prendre le risque de partir à l’étranger. De plus, la Saline est perçue comme un grand espace de plein air et non comme un musée fermé. Donc nous avons ouvert nos portes à soixante-treize mille visiteurs ; ce qui n’est pas si mal. De même, nous avons réussi à travailler tout ce qui relève du BTP qui n’a pas été confiné cet automne. Enfin comme nous réalisons plus de la moitié de nos recettes en autonomie, nous avons bénéficié des aides de l’Etat comme par exemple le chômage partiel. C’est important car nous employons soixante-quatre équivalents temps plein. Voilà, nous franchissons le cap et sommes confiants pour l’année qui se présente.”

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“Avant de parler de 2021, permettez-moi de vous rappeler un point important de cette fin année avec la réalisation d’une session de « La Saline Royale Academy ». Nous avons accueilli, fin octobre-début novembre, quarante-cinq musiciens de très haut niveau qui pratiquent différents instruments : piano, violoncelle, hautbois, et musique de chambre. Pour ces

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DESTINS DE CIRQUE

étudiants en fin de très haut cycle d’études c’est à la sortie de cette Academy, l’occasion de pouvoir participer aux grands concours internationaux, d’intégrer des conservatoires supérieurs. Les séances ont été enregistrées et seront diffusées sur le Net. Tout cela se réalise dans le cadre d’une société créée à cette fin : Music@plus. Dès que nous disposerons de l’aménagement des combles au-dessus de la salle multimodale dans la Grande Berne Est, nous bénéficierons de quatre studios d’enregistrement et d’une plateforme Internet. Ces vidéos seront vendues. Il faut savoir que par exemple en Chine quarante-millions de jeunes apprennent le piano. Les meilleurs veulent côtoyer des grands professeurs en particulier français. Il y a un marché potentiel important.

On sera à ce moment-là en septembre 2022.”

Et d’ici là ?

“Nous continuerons sur les projets déjà ini­ tiés comme le grand Cercle qui a bien avancé cet automne. Nous allons planter les arbres dès le mois de février. Il y aura une passerelle panoramique à quatre mètres de haut pour enjamber le mur d’enceinte et y accéder.

Nous continuerons d’offrir des concerts avec Jordi Savall avec en particulier : La création de Hayden, La Neuvième de Beethoven et en fin d’année Le Requiem de Mozart. Nous maintenons notre exposition sur le cirque et nous travaillons à un séminaire dirigé par Cette exposition présente les destins des femmes et hommes du cirque entre ombres et lumières au travers des collections exceptionnelles du Docteur Alain Frère et du Mucem de Marseille. Costumes, affiches, instruments de musique, gravures originales, films… évoquent lʼart du cirque du XVIIIe siècle à nos jours comme la scène où viennent se cristalliser les émotions des spectateurs en quête dʼexceptionnel, de fantastique, dʼextraordinaire. Il est lʼarène des belluaires, lʼhippodrome des voltigeurs, le manège des écuyers, lʼamphithéâtre pour pantomimes équestres, cavalcades et chevauchées, la corde de Madame Saqui, le fil de Con Coleano, ou bien la piste des clowns Grock ou des Fratellini. Les fabuleux dessins aquarellés des sœurs Vesque, les planches uniques du grand costumier Gérard Vicaire et la peinture de Zingaro par Charles Belle éclairent ces destins de cirque.

A partir du 7 janvier 2021 visites@salineroyale.com

www.salineroyale.com

Hubert Tassy, directeur de la Saline Royale d’Arc-et-Senans

Abdenour Bidar sur le thème « Réparer ensemble le tissu déchiré du monde » et inti­ tulé Les liens qui libèrent. Nous gardons bien sûr les jardins la patinoire, le marché de Noël etc. Donc une année bien chargée”.

RÉOUVERTURE DE LA SALINE LE 7 JANVIER SOUS RÉSERVE…

DU 27 JUIN AU 25 OCTOBRE 2020

Le cirque, c’est la nostalgie du paradis À LA SALINE ROYALE D’ARC-ET-SENANS EXPOSITION Le Cirque Plume, l'éternité du saut périlleux Immersion dans l’univers onirique des circassiens du Cirque Plume.

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Immo% taux “Dans l’immobilier, pour saisir les bonnes opportunités il faut être prêt, ça se prépare...”N OTTE BOUTO Catherine NONN

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois ° 208

“Un projet immobilier s’anticipe, il est nécessaire de savoir ce que l’on peut faire aujourd’hui ou demain.”

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“La gestion de son patrimoine, la transmission, il faut oser l’évoquer ...”

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L’ACTU DU GOÛT NATHALIE JEANNET :

NATHALIE JEANNET, PRÉSIDENTE DU SYNDICAT MIXTE LA GRANDE TABLÉE

LETTRE D’INFORMATIONS

“UNE IMAGE SYNONYME DE QUALITÉ…”

En 2020, la Grande tablée a tenu son rang. Elle a rendu le service que l’on attend d’elle notamment lors des confinements. N’est­ce pas important de bien manger dans ces cas­là ? Malgré la situa­ tion, les livraisons de repas n’ont pas cessé tant pour les personnes âgées à domicile ou dans les foyers que pour les enfants dans les écoles et les accueils de loisirs. J’ai remercié notre personnel qui est resté prudent et vigilant afin de répondre présent pour assurer le service. Nous espérons une meilleure année 2021... Quand on livre 3 500 repas, c’est 3 500 personnes à satisfaire. Notre premier objectif reste ainsi de maintenir la qua­ lité des repas, d’innover et de surprendre encore

en diversifiant les menus. En favorisant l’ouver­ ture, la transparence et la communication, la Grande tablée s’est fait un nom. Une image syno­ nyme de qualité, de goût, de bonne alimentation, de produits locaux, de produits bio, de circuits courts... à nous de tenir à nouveau notre rang.

Nous partagerons cette année encore avec les enfants, les chefs et artisans mais aussi avec le grand public (on l’espère...) lors du Week­end gourmand ou du salon Régal expo. Associée à toute l’équipe et à nos partenaires qui nous font confiance, permettez­moi de vous souhaiter une bonne année 2021.

EN VISITE…

DANS LA FAMILLE JE VISITE LA GRANDE TABLÉE, JE VOUDRAIS... LES ENFANTS CUISINENT ! ’ouverture se poursuit à La Grande tablée. Les enfants cuisinent est une association qui permet aux enfants des écoles ou des accueils de loisirs de découvrir la cuisine avec des chefs. La Grande tablée s’investit dans cette démarche avec le chef Stephane Chopard et son équipe. Le 28 octobre dernier, une dizaine d’enfants du centre de loisirs de Crissey sont venus visiter les cuisines et préparer un moelleux au chocolat avec le chef. En tout 70 pièces qu’ils ont ramenées avec fierté au centre de loisirs pour les déguster avec les autres enfants. « Lors de ces ateliers culinaires, les enfants voient où sont cuisinés et comment se préparent les repas qu’ils consomment à l’école. Ils deviennent des ambassadeurs auprès des copains et des parents... ça valorise La Grande tablée » explique la directrice Virginie Porta-Joly. Ces accueils se renouvelleront encore en 2021 ce qui satisfait amplement le chef Stéphane Chopard : « C’est intéressant, comme une centaine de chefs en France, de transmettre notre savoirfaire via cette association. C’est ludique, on partage de bons moments. Les enfants découvrent les produits et le travail nécessaire pour bien les cuisiner. On prépare de nouveaux thèmes pour 2021... »

L SAUMON FUMÉ SUR PAIN DE MIE

UN REPAS DE NOËL FORT APPRÉCIÉ...

Cette année encore, La Grande tablée avait soigné le repas de Noël servi aux enfants et aux personnes âgées. Chacun a pu apprécier : • Saumon

fumé sur pain de mie • Sauté de chapon aux champignons des bois sauce foie gras • Pâtes de Noël d'Alsace IGP • Mini pavé d'Affinois • Bûche de Noël orange chocolat • Clémentine et papillotes

LES ENFANTS ONT PRÉPARÉ DES MOELLEUX AU CHOCOLAT…

Un régal !

• Mousse

• Salade de pommes craquantes, • Comté, • Haricots blanc et chipolatas de betterave.

BÛCHE DE NOËL ORANGE CHOCOLAT

vendredi 8 janvier, au menu :

LUTTE CONTRE LE GASPILLAGE ALIMENTAIRE

prochain repas à l’envers sera proposé aux enfants le sur le goût et l’utilisation des différents aliments. Le

LA GRANDE TABLÉE PRÔNE LE BIEN MANGER...

aux enfants d’échanger par le salé. Cela permet par le sucré pour finir l’entrée. On commence commence par le repas à l’envers on l’indique, lors d’un Comme son nom

LE REPAS À L’ENVERS, C’EST RENVERSANT… VENDREDI 8 JANVIER 2021

importance. Les nouveaux plats sont ainsi proposés plusieurs fois pour inviter le convive à s’habituer aux nouveaux produits et ne pas les jeter. « Nous sommes très attachés à cette démarche pour éviter le gaspillage. Proposer de bons repas, avec des produits de qualité bien dosés y contribue. On se dit que si c’est bon c’est consommé et si c’est consommé ce n’est pas jeté. C’est une réflexion au quotidien qui permet de progresser rapidement et de sensibiliser notamment les enfants... c’est un attachement fort de notre part » conclut Virginie Porta-Joly.

dessert et on finit par

Le saviez-vous ? La lutte contre le gaspillage alimentaire, notamment dans la restauration collective, est rendue obligatoire par la loi de transition énergétique de 2015. La Grande Tablée s’inscrit dans cette démarche de façon volontaire en s’appuyant sur plusieurs leviers. La réduction des déchets alimentaires commence par une quantité précise des produits achetés, au plus juste en fonction du nombre de repas commandés afin d’éviter les surplus de produits frais. C’est une organisation minutieuse au gramme près et les surplus sont finalement minimes. Ils sont alors distribués aux Restos du cœur pour être consommés de suite. Les déchets organiques sont transmis au compost via la régie de quartier des Mesnils Pasteur. La Grande tablée s’attache aussi à proposer des produits de qualité qui seront mieux consommés mais aussi à valoriser le fait maison et les produits locaux pour imposer le respect du bien manger et des circuits courts en lien avec l’environnement et l’économie locale. L’éducation au goût a aussi son

La Grande Tablée est gérée par un syndicat mixte depuis le 1er janvier 2014.

La Communauté d’agglomération du Grand Dole, le Conseil départemental du Jura, le CCAS de Dole, le CCAS de Damparis, la Communauté de communes Jura Nord, la Communauté de communes de la Plaine Jurassienne et Étapes sont adhérents du syndicat. 19 personnes composent l’équipe en place : 1 directrice, 1 assistante de direction, 1 apprentie qualité, 1 responsable des achats, 1 chef de cuisine, 3 seconds de cuisine, 8 agents de restauration, 1 magasinière, 2 livreurs Le site de production de la cuisine centrale est situé au 175, rue Pablo Picasso dans le quartier des Mesnils-Pasteur à Dole - Tél. 03 84 79 79 79

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Les Journées de l’Habitat - un week-end virtuel consacré à tous vos projets

Qui dit situation exceptionnelle, dit salon exceptionnel !

Après une édition des 39e Journées de l’Habitat exceptionnelle avec une ambiance mémorable et un record d’affluence de plus de 13 000 visiteurs l’année passée, les 40e journées de l’habitat se mettent en quarantaine.

Julien Cionco Président des Journées Les membres de l’association

“Vous avez un projet, nous serons à l’écoute…”

ien Avec le sout Dole de la Ville de

En effet, à cause de la crise sanitaire de la Covid-19 et pour le respect de tous, nous sommes contraints de reporter nos 40e Journées de l’Habitat, initialement prévues le dernier week-end de janvier 2021.

l’habitat intérieur et extérieur !

Mais qui dit situation exceptionnelle, dit salon exceptionnel !

Pour terminer, je tiens à remercier toute l’équipe de bénévoles pour leur réactivité, leur implication et leur détermination – et que ce projet de salon virtuel soit un succès !

C’est pourquoi, cette année, les Journées de l’Habitat se dématérialisent en proposant un salon virtuel les vendredi 29, samedi 30 et dimanche 31 janvier 2021. Découvrez en un seul clic le savoir-faire de nos exposants !

Tous ceux qui ont un projet de rénovation ou de construction peuvent venir à la rencontre des professionnels sur notre salon virtuel : constructions, services financiers, énergie, platrerie, peinture, décoration, aménagement… Tout ce qui concerne

L’objectif principal de notre association est de soutenir, plus que jamais, dans ces temps difficiles, nos entreprises locales et de les mettre en relation avec le public.

Rendez-vous avec vos artisans les 29, 30 et 31 janvier

sur le site : www.journeeshabitatdole.fr ils seront présents pour vous répondre

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14 Villes et villages : Courtefontaine

Courtefontaine :

une population jeune…

JUSTE UN PEU D’HISTOIRE Enclavée dans le secteur oriental de la forêt de Chaux correspondant au 9e triage, Courtefontaine occupe une clairière limitrophe du département du Doubs, à proximité des spectaculaires grottes d’Osselle. Ce village doit son origine à l’établissement d’un monastère de l’ordre de saint Augustin fondé au XIIe siècle sous l’invocation de la sainte-Vierge.

Une grange, puis un prieuré Qu’est­ce qui, en 1135, a bien pu inciter les moines de Bellefontaine à construire une grange agricole en pleine forêt de Chaux, alors infestée de loups ? Des bûcherons et charbonniers y vivaient en nombre, et c’est peut­être pour accompagner ces familles laborieuses dans la foi que, quelques années plus tard, en 1152, Raimbaud, chanoine régulier de Saint­Paul de Besançon se lança dans la construction d’un monastère. Le terrain lui fut offert par les seigneurs de Liesle et d'Abbans. L’église, caractérisée par son architecture purement romane fut bénie en 1179 par Monseigneur Eberard, archevêque de Besançon. En ce lieu précis jaillissait une source, comme il en existe plusieurs au sein du massif forestier couvrant quelque 22 000 hectares. Ce débit d’eau se précipite quelques dizaines de mètres plus loin dans un gouffre profond, et va alimenter la rivière souterraine coulant dans les grottes d’Osselle, laquelle ne fut découverte qu’au XIIIe siècle. Cet initiateur fut donc le premier prieur, et également seigneur du lieu, où un village se constitua, et où ses habitants furent soumis à une multitude de charges féodales. C’est d’ailleurs ce même Raimbaud qui, en 1132, avait déjà fondé l’abbaye de Bellefontaine, village du Doubs aujourd’hui.

Cette source, qui plus tard fournira l’énergie à un moulin à blé, donna le nom au village qui se créa autour : “Curtus Fons”, terme latin se traduisant par “courte source”. C’est ainsi qu’on parla longtemps de Courte Fontaine.

C’est seulement en 1801 que les deux termes furent réunis.

Du prieuré à la manufacture d’orgues Même si au cours des siècles, diverses activités se sont créées, notamment un moulin à vent jusqu’au XVIIe siècle, et un autre à eau, une verrerie de 1419 à 1734 dont les bâtiments furent démolis à la Révolution, une carrière dont la pierre blanche et bleuâtre servit à la construction des colonnes guidons bordant la route du Grand Contour en 1826, le village vécut toujours à l’ombre de son prieuré. Incendié en 1477 par les Français de Louis XI voulant rattacher la Franche­Comté à son royaume, il fallut reconstruire, mais les habitants assistèrent à un certain déclin. En 1587, il ne restait qu’un seul religieux. D’autres arrivèrent, mais en 1595, le prieuré fut entièrement pillé par les coureurs d’Henri IV. En 1636, les soldats de Condé brûlèrent le monastère. A la fin du XVIIe siècle, les moines finirent par quitter les lieux et les biens revinrent au chapitre métropolitain de Besançon qui délégua plusieurs chanoines jusqu’en 1789, le prieur de Charmois ayant été le dernier. Vendus comme biens nationaux en 1790, les bâtiments redevinrent propriété du clergé quelques années plus tard, puis ils furent concédés à à Monseigneur de Chamon, évêque de Saint­ Claude, lequel les transforma en une école confiée aux Frères de Marie.

Fréquentée par 110 pensionnaires, 14 religieux y enseignèrent. En 1829, Courtefontaine abritait ainsi la première école normale d’instituteurs du Jura. Attirant de plus en plus d’élèves, une première extension était réalisée en 1840, et une seconde en 1881. Hélas, une nouvelle loi française entraîna la fermeture de cette école en 1903. Un petit séminaire fonctionna de 1907 à 1923. Une maison de retraite, s’ajouta jusqu’en 1934 et les différents locaux devinrent un hôpital militaire en 1939, alors qu’une nouvelle guerre éclatait. Hélas, l’arrivée des Allemands l’année suivante n’avait pas été prévue, et ceux­ci réquisitionnaient les lieux. Cependant, ce village isolé ne devait pas leur convenir car dès 1941, les Marianistes occupèrent de nouveau les locaux jusqu’en 1951. Certes, au fil du temps, les bâtiments se dégradaient, mais une colonie de vacances s’y installa néanmoins, puis un élevage de volailles. C’est ainsi que l’ancien prieuré devint progressivement une ruine, au grand regret des habitants. En février 1978, le facteur d’orgues Bernard Aubertin et son épouse également collaboratrice en firent l’acquisition pour y installer leurs ateliers. Une restauration des bâtiments s’engagea et aujourd’hui, grâce à ce couple entreprenant et à son savoir­faire, la manufacture d’orgues de Courtefontaine est connue et renommée dans le monde entier.

Ainsi va Courtefontaine qui, au cours des siècles, a vu sa population fluctuer de plus de 400 habitants (410 en 1876) à moins de 100 (85 en 1962). Heureusement, la fin du XXe siècle et le début du XXIe ont délibérément permis d’inverser cette courbe décroissante. La vie a repris dans cette clairière sylvestre, comme dans l’ancien prieuré, dont le chêne majestueux ornant l’entrée remonterait à la conquête française en 1678.

C’est dans ce village que l’archevêque de Besançon Ferdinand de Rye mourut le 20 août 1636, cinq jours après la Libération de Dole réussie grâce au système de défense qu’il avait organisé aux côtés du président du parlement Jean Boyvin.

JEAN-NOËL ARNOULD, UN MAIRE TRÈS ACTIF POUR UN VILLAGE BIEN VIVANT !

Arrivé dans le Jura en 1988, élu conseiller municipal depuis 1995, Jean­Noël Arnould occupe le poste de maire de la commune depuis 2014. De quoi bien rem­ plir les journées de ce retraité de l’industrie.

Bien coulé dans le moule Originaire de l’Yonne, Jean­Noël Arnould prépare deux CAP industriels, l’un pour être outilleur et le second dans la plasturgie comme mouliste. Cette double forma­ tion lui permet de travailler à Lyon puis, après avoir connu plusieurs entreprises, de terminer son activité professionnelle comme chef d’atelier à Dampierre. Arrivé à Courtefontaine, il s’intéresse à la vie du village et se présente aux élections muni­ cipes de 1995. L’opportunité d’occuper le fauteuil de maire s’offre à lui en 2014.

Maire, un peu un sacerdoce laïc “La vie d’un village de deux­cent­cinquante habitants m’a toujours intéressé et c’est pour cela que je me suis présenté comme conseiller municipal. J’ai beaucoup appris et quand l’opportunité d’être maire s’est présentée en 2014, je l’ai acceptée volon­ tiers. Même si notre village est petit, il y a de quoi s’occuper : entretien, amélioration Jean-Noël Arnould, maire du cadre de vie, sécurité routière pour rendre la vie de chacun plus agréable. De plus, il y a pas mal de réunions soit en mairie soit dans les différentes structures qui se greffent autour de ce travail de maire. Mais c’est intéressant. Et puis nous avons une population jeune avec cinquante­trois enfants de moins de onze ans. Pour cela, nous avons créé une aire de jeux et il y a une association sportive pour la gestion de ces activités. Vous le voyez, c’est un village bien vivant. D’ailleurs même s’il ne reste que deux agriculteurs, vous ne verrez pas de vieilles fermes à l’abandon. Des jeunes ménages attirés par la proximité de Besançon pour leur travail les ont réhabilitées.

Et, bien qu’il n’y ait pas de lotissement, quelques maisons neuves se sont construites. Enfin, notre village abrite quelques parti­ cularités remarquables : une manufacture d’orgue installée dans un ancien prieuré, un monument aux morts érigé avant la guerre de 14­18, un chêne datant de la Révolution et une fontaine­lavoir éponyme de notre commune.”

VIVENT L’EMPEREUR ET LE SOUVENIR DE LA GRANDE ARMÉE, une exception à Courtefontaine Quel village de France ne présente pas ce triptyque si caractéris­ tique de voir réunis dans un espace restreint l’église, l’école et le monument aux morts érigé, le plus souvent par souscription et encadré par une série de textes législatifs*, dans les années qui ont suivi la Grande guerre ?

Cependant la commune de Courtefontaine semble faire excep­ tion. Elle n’a pas attendu ce cataclysme pour ériger un monu­ ment à la gloire d’un de ses enfants. En effet, elle a élevé un tel édifice pour honorer un colonel de la Grande Armée qui donc a servi sous Empereur Napoléon Ier et qui, à ce titre, fut une gloire du village. Ce monument où figure ce glorieux rappel historique porte maintenant en plus les inscriptions pour “glorifier les héros morts pour la Patrie” non seulement de la Grande guerre mas également ceux qui sont tombés dans différentes combats. * Comme par exemple la loi du 25 octobre 1919, article 5 sur les subven­ tions accordées par l’Etat aux communes en proportion de l’effort qu’elles feront pour glorifier les héros morts pour la Patrie ou le décret du 15 juillet 1922 accordant désormais compétence aux Préfets pour sta­ tuer sur les érections de monuments aux morts.

Les outrages du temps ont obligé le maire à fermer l’église Elle devait être très belle et très fréquentée au XIIe siècle à sa construction cette église de pur style roman. Si le toit a pu être refait, les autres travaux de restauration n’ont jamais été entrepris faute de crédits.

La municipalité ne saurait à elle seule les financer. Ce bâtiment, une des églises romanes la plus complète de France, classé aux Monuments historiques depuis 1875 est maintenant fermé au public et aux fidèles par mesure de sécurité.

Courtefontaine 15 A la courte fontaine, m’en allant promener…

Au flanc d’une colline qui borde le village, jaillit une source qui très rapidement replonge dans les entrailles de la terre pour rejoindre les grottes d’Osselle qu’on devine à la présence de dolines dans les parages. Elle alimente au passage un lavoir et actionnait une roue de moulin aujourd’hui disparue. Il n’en a pas fallu davantage pour qu’elle donne son nom au village (Du latin Curtus fons ; courte source, courte fontaine).

DU BŒUF ET DU BOIS Deux fermes sont encore en exploitation dans le village. Sur l’une d’elles, Emmanuel Brocard et son père Roger engraissent des charolais et complètent leur acticité par du travail en forêt pour des donneurs d’ordre.

Courtefontaine (39700) Altitude : 225/306 m Superficie : 1 364 ha Population : 265 habitants (les Courtefontainois) Canton de Mont­sous­Vaudrey Communauté de commune : Jura Nord Conseil municipal Jean­Noël Arnould (maire) – Stéphanie Bœuf (1re adjointe) – Raphaël Mathon (2e adjoint). Conseillers municipaux : Emilie Bernardin – Vincent Delanef – Ophélie Dupuis – Sarah Grillon – Nathalie Husson – Laetitia Paniz – Thierry Selmane – Christophe Stalter

Les prix de la viande sont moins rémunérateurs aujourd’hui “Nous avions cent­vingt charolais en embouche.

Aujourd’hui le troupeau compte la moitié de bêtes.

Les prix de la viande ont bien baissé. Contrairement aux vaches laitières, ce genre d’élevage nous laisse plus de temps libre et nous impose beaucoup moins de contraintes” reconnaît Roger.

L’appel de la forêt Quant au fils Emmanuel, il s’arrange très bien de ce travail en le complétant par une forte activité en forêt. “Mes grands­parents et mes parents ont tou­ jours travaillé à la ferme à Courtefontaine. Moi j’ai suivi une formation pour devenir exploitant forestier.

Je travaille pour les autres. C’est ce qu’on appelle les ETF Exploitants de Travaux Forestiers. Ce qui me plaît dans ce travail, c’est ma liberté d’action. Le plus sou­ vent, je suis seul dans la forêt et c’est parfait.”

UN HOMME QUI A DE BONS TUYAUX

Et Emmanuel Roger Brocart, 2, rue de Fourg Tél. 03 84 71 11 40

Combien en reste-t-il en France à exercer ce métier de facteur d’orgues ?

Très peu. On les compte certainement sur les doigts d’une main. La passion anime toujours Bernard Aubertin qui, dans le prieuré qu’il a acheté en 1978 puis restauré et transformé en manufacture, conçoit, dessine et construit ces instruments prestigieux qu’il livre partout dans le monde.

Bernard Aubertin

Terrain multi-sports

Un peu de philosophie et beaucoup d’études artistiques

L’âme au sens étymologique “anima” ce qui est animé

Ce Mosellan, né en 1952, étudie la philosophie pour passer son baccalauréat, puis suit pendant trois ans des cours d’arts décoratifs à Strasbourg.

Il apprend le métier de facteur d’orgues dans un atelier car il n’existe pas d’école spécialisée pour cette activité si particulière. “Je travaillais comme dessinateur­concepteur et je passais également du temps aux ateliers pour réaliser aussi bien les tuyaux que la menuiserie”.

“Il faut que cet ensemble que j’ai entrevu dans mon esprit prenne vie, qu’il vibre, qu’il possède une architecture qui sonne, qu’il dégage une énergie musicale ! Il y va bien sûr des tuyaux à accorder mais également du corps qui doit les envelopper et donner à toute la structure un élan vers le ciel. La musique organique est une musique d’élévation de l’âme vers Dieu pour le croyant ou vers la spiritualité pour l’athée. Quand j’ai bien dessiné tout cela, je passe à la troisième étape qui est la réalisation.”

Un ressenti avant toute construction “Avant toute chose, lorsqu’on me commande un orgue, je me rends sur les lieux. J’ai besoin de comprendre le bâtiment. C’est la toute première étape fondamentale. C’est le ressenti que j’éprouve comme un dédoublement de moi­ même. C’est difficile à expliquer. C’est bien évi­ demment extrêmement subjectif. Il faut qu’un certain courant passe entre moi et cet emplace­ ment. Dès que je ressens cette sensation étrange, je sais ce que je réaliserai et on passe à la deuxième étape qui est la création de l’âme de l’instrument”.

Sur la place en 1921

Du chêne pour l’éternité “Jusqu’à maintenant tout était presque immaté­ riel ! L’assemblage va réifier cette conception.

Nous aurons enfin affaire à une chose. Certes pas n’importe quelle chose. Mais pour cela il faut un bois de résonnance. Le chêne est une essence qui s’y prête bien et qui garantit une durée dans le temps. Donc tout est réuni pour que naisse ce nouvel orgue prêt à partir pour sa destination finale.”

C’est une promenade dans le temps !

C’est un site archéologique millénaire sous vos pieds et la modernité de l’art sous vos yeux.

MUSÉE DE L’ABBAYE DONATION GUY BARDONE-RENÉ GENIS 3 Place de l’Abbaye - 39200 Saint-Claude

www.juramusees.fr

Hell

by

Pupitres en liberté Dani Lary

Claudio Capéo Concert

26 FÉVR. 2021 20 h 30

Concert

Magie/illusion

Gwendoline Michaël Humour Gregorio

28 MARS 2021 18h00

2 AVR. 2021 20h00

9 AVR. 2021 20 h 00

Maxime Leforestier Concert

11 MARS 2021 20 h 30

Le plus beau dans tout ça Théâtre

19 MARS 2021 20 h 30

Celtic Legends

Sellig

Jeff Panacloc

Danse

Humour

Humour

21 AVR. 2021 20 h 00

22 AVR. 2021 20 h 00

L'Odyssée de la voix 13 AVR. 2021 20 h 30 Humour

ANNE ROUMANOFF Humour

24 AVR. 2021 20 h 00

10 AVR. 2021 20 h 00

Réservations Dole Tourisme Place Grévy - Dole 03 84 72 11 22 billetterie@hellodole.fr www.hellodole.fr www.lacommanderie-dole.fr

www.doletourisme.fr

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Les sportifs du pays dolois 2020 Malgré la crise sanitaire due au coronavirus, quelques sportifs jurassiens se sont distingués au cours de l’année 2020.

Moto Cross Maxime Desprey (UMD) vice-champion de France MX2, le sociétaire de l'Union Motocycliste Doloise (UMD) a réussi une nouvelle bonne saison 2020 malgré la covid-19. En effet, le protégé d'Alain Ramel a décroché, après son titre de champion de France en 2019, la seconde place du championnat de France Élite MX1.

Judo En judo, c'est Ludovic Michelet (Judo club de Tavaux) qui le 14 novembre 2020 a décroché le 5e dan de Judo à l'institut National du Judo à Paris. Pour décrocher ce nouveau “dan”, le Tavellois a fait confiance à son équipe qui était composée de : Ju no kata : Alice Ballaud (JC Champagnolais), Judo : Arnaud Jouffroy (Judo Club Oyonnax), Ju-Jitsu : Martin Contini (JC Val d'Ognon).

Escrime La jeune sabreuse Louise Auzoult (Cercle d'Escrime de Dole) s'est distinguée malgré la covid-19. Tout d'abord début de l'année 2020, à Champagnole, elle décrochait l'or, puis le 13 janvier elle s'imposait à Nancy et pour terminer l'année une nouvelle victoire à Roubaix le 4 octobre 2020 dans les Hauts de France.

Triathlon Le triathlète dolois, Cyril Viennot qui avait l’envie de participer aux Jeux Paralympiques en 2021 au Japon s'est associé au malvoyant Thibaut Rigaudeau.

Après un entraînement depuis la fin du confinement en mai 2020, les deux triathlètes, qui se sont très bien préparés, sont devenus champions de France de paratriathlon en septembre dernier. Avec ce titre, ils vont pouvoir se rendre au Japon aux Jeux 2021.

Cyclisme En cyclisme, la palme revient à Pierre Gautherat (VC dole) qui a décroché à Gray le 23 octobre 2020 la médaille de bronze des championnats de France de l'Avenir du contre-la-montre pour sa première année dans cette catégorie. En 2020, il a aussi remporté la course face à des coureurs de 1re catégorie à Sélestat et il est monté à trois reprises sur le podium dont la 2e de la Philippe Gilbert (Belgique).

18 sport

Pays Dolois n°232 - janvier 2021

Le Président Mbitel réélu !

Football

Ecrire un nouveau chapitre !

Les classements National 3

Avec ces fêtes de fin d’année, le JDF laisse derrière lui non seulement une année 2020 tronquée sur le plan sportif, mais aussi et surtout le projet JDF 2020, qui aura animé la vie du club pendant ces 5 dernières années.

Au moment de faire le bilan, il y a évi­ demment beaucoup de satisfactions à retenir de cette page du club. Tant au niveau sportif, que dans sa struc­ turation ou sa communication, le JDF n’a cessé de progresser. Le dévelop­ pement du club à tous les niveaux est positif, mais il reste de nombreux axes sur lesquels travailler pour ancrer encore plus la pérennité du club et continuer d’en faire une réfé­ rence, à la fois au niveau départe­ mental, mais également sur la scène régionale, voire au­delà…

En attendant de pouvoir retrouver les terrains, les échanges studieux en coulisses se multiplient, avec notre désormais meilleure alliée : la visio.

Quelques heures avant le réveillon de Noël, le Comité Directeur ainsi que des groupes de travail, composés de licenciés, de parents, d’éducateurs, de dirigeants, de partenaires… se réu­ nissaient encore pour travailler sur les prémisses du nouveau Projet Club. Ce document “fil rouge” rythmera les cinq prochaines années des Rouges et définira notamment les axes et

E TAT C I V I L

projets principaux, qui permettront au JDF de poursuivre sur sa lancée et d’atteindre de nouveaux objectifs.

Le JDF souhaite faire de cette réflexion un véritable travail collabo­ ratif et participatif avec tous les acteurs du club. Provisoirement bap­ tisé “JDF 2025” attend en premier lieu d’avoir un nom, qui reflètera l’ambition, l’ouverture, la modernité et l’innovation. L’objectif est une pré­ sentation et un lancement au courant du premier semestre 2021, idéale­ ment à l’occasion d’un match de gala à Bobin, si évidemment la situation sanitaire nous permet de retrouver l’essence même de notre club : le ter­ rain.

Pour mieux patienter d’ici la reprise des compétitions et événements liés à la vie du club, le JDF est actuelle­ ment en pleine préparation de “vœux virtuels”… que vous découvrirez dès le mois de février dans le Pays Dolois.

Le Jura Dolois Football présente à tous les lecteurs, tous ses vœux pour la nouvelle année.

Meyvie de Quentin BAUCHÉ Jade de Rodolphe SURDEZ et de Cécilia COUTOT, et de Julie CABARES, Foucherans Crissey NAISSANCES Jules de Julien JEANNIN et Elizabeth de Laurent ZAPATA Djibril de Hamady KASSE et de Haby THIAM, Gevry et de Marjolaine OUDOT, de Héloïse DUPLAN, Damparis Abergement la Ronce Maylone de Dany GOVIN et Lya de Pierre GUILLOMOT et Bilal de Fouad LASFAR et de de Clara TONNERRE, La Vieille Loye de Nino LOMIDZÉ, Arbois Saida AIDA, Dole Charlie de Julien LEQUIN et Nina de Jonathan THIODAS Louison de Vincent VAUCHEY et de Alexine de Jennifer BESANÇON, et de Gaëlle COLLIN, Dole BRAY, Longwy sur le Doubs Augerans Tiago de Steven Hope de Morgan HUMBLOT Louka de Jordan SIGRAND PETITGUYOT et de Adeline ET DE Justine PERRE, et de Cindy CHALON, MOMY, Dole Longwy sur le Doubs Authume Margaux de Ludovic JUPILLE Timothée de Lucas Léon de Antonin et de Marine VACHET, Dole BELFATMI et de Elsa HENRY, REVERCHON et de Charline Rose de Bastien REGAD et Menotey MICHEL, Balaiseaux Jade de Donovan CHARLUT de Marine GENOT, Dole Charles de Thomas et de Chloé VILLATTE, Louis de Valentin INVERNIZZI et de Qi YU, Moissey GUINCHARD et de Anaïs Baverans Cataleya de Ludovic DUCHEMIN, Dole Apolline de Benjamin ETIENNE et de Nadège LASSERTEUX et de Clémence Adem de Merouane GRADI REGAZZONI, Mont sous et de Fettouma BOUBOU, REMILLET, Biarne Vaudrey Dole Nino de Jérôme MERME et Keïla de Hamdi BIBI et de de Marina STEHLY, Thiméo de Brayan BEY et de Émilienne GAUTHIER, Champagney Laureen MAIZIER, Evans Orchamps

Après 5 journées de championnat, le JDF est classé 2e avec un match en retard.

Coupe de France Le JDF est qualifié pour le 6e tour et affrontera LouhansCuiseaux à domicile.

Régional 2 Poule B Après 4 journées de championnat, le JDF est classé 6e avec un match en retard.

U14R Après 5 journées de championnat, le JDF est classé 1er.

Après l’Assemblée Générale du JDF, où la liste sortante a été reconduite, le dernier Comité Directeur a permis de procéder à l’élection du bureau pour la saison à venir. Désireux de poursuivre la mission entamée, le Président Mohamed Mbitel a été réélu à la tête du Jura Dolois Football. Les autres membres du bureau poursuivent également leurs missions : Bernard Stepien (vice-président), Gilles Laval (secrétaire général), Mohamed El Maghnaouy (trésorier) et Jean-Pierre Genet (secrétaire adjoint).

L’année 2021 sera notamment rythmée par la rédaction et le lancement du projet JDF 2025 (voir ci-contre).

A noter : Confirmant sa volonté de développer le football féminin, le Président a proposé aux dirigeantes, membres du Comité Directeur, d’intégrer le bureau, notamment pour épauler Bernard Stepien à la Vice-Présidence, mais pour l’instant, aucune d’entre elles n’a osé se jeter à l’eau… Affaire à suivre.

Les matchs à venir National 3 En attendant la publication des nouveaux calendriers, modifiés en raison du confinement, nous ne sommes pas en mesure de transmettre à lʼheure actuelle la date de reprise du championnat National 3.

Lʼobjectif de la Fédération Française de Football étant de terminer au minimum la phase aller, le premier match de reprise pourrait être la réception de Gueugnon au Stade Robert Bobin.

maximum) jusquʼaux 1/32e de finale inclus.

De belles écuries du football français pourraient cependant se trouver sur la route du JDF, si nos Rouges parviennent à franchir le 6e tour : Bourg-Péronnas (N1), le SC Lyon (N1) ou encore Annecy (N1) pourraient se retrouver dans la même zone géographique que le JDF dès le 7e tour. Lʼéventualité dʼun adversaire francilien comme le Red Star (N1) ou Créteil (N1) nʼest pas à exclure.

Autres équipes seniors, jeunes et féminines Coupe de France Le JDF rencontrera Louhans-Cuiseaux (N2) au 6e tour de Coupe de France, au Stade Robert Bobin, à une date encore non définie.

Le format de la compétition a été modifié, en raison de la suspension des compétitions : séparation des clubs professionnels et amateurs jusquʼen 1/16e de finale – ce qui implique quʼen cas de qualification, lʼadversaire serait nécessairement un club “amateur” (niveau N1

J.L.

Le Pôle Formation de Franche-Comté : nouveau partenaire du JDF !

Malgré une activité sportive mise au ralenti par la situation sanitaire, le travail en coulisses se poursuit. Nous sommes heureux d’accueillir le Pôle Formation de Franche­Comté au sein du Club Partenaires du JDF. Les thématiques du rôle social du club moderne et de son implication dans l’insertion professionnelle des jeunes sont évidemment au cœur de ce nouveau partenariat. Dès le mois de décembre, le JDF a déjà pu être le relais de l’opération ”Rendez­vous de l’Orien­ tation”, organisée par le Pôle Formation de Franche­Comté, afin de faire décou­ vrir les métiers, formations et opportunités dans l’industrie.

Mireille PONCET, Choisey, 90 ans Steve ONGENAED, Choisey , 33 ans Nicole LAGNIEN veuve JANVIER, Dole, 80 ans Adelaide DE JESUS VIDINHA épouse DA SILVA BAPTISTA, Dole, 65 ans Mohamed MOUNGARI, Dole, 82 ans René BONNET, Dole, 88 ans Ginette BERTHET veuve VERJUS, Dole , 91 ans Martine THIEBAUT, Dole , 64 ans René MICONNET, Dole, 88 ans DÉCÈS Thérèse CIRON épouse Paul BONNARD, Abergement OSEREDCZUK, Dole, 89 ans la Ronce , 82 ans Georgette MOREAU veuve François GAIDOT, Authume, CRETIN, Dole, 85 ans 93 ans Gilbert POINTURIER, Dole, 77 ans Marc TOBATY, Baverans, 90 ans Pierre DEDENON, Dole, 95 ans Jean AHMED, Champvans, Joëlle PERNOT, Foucherans, 66 ans 77 ans

Martin de Charles­Adrien OGIER et de Dominique MICHEL, Ounans Jules de Adrien BRUNET et de Ludivine BORGEOT, Saint­ Aubin Mäylon de Quentin COMMARET et de Tatiana MATHIEU, Sampans Talia de Donovan TROTTE et de Aurore DODET, Souvans Léandre de Thomas MANGIN et de Gaëlle FERIOT, Tavaux Axelle de Julien PERNOT et Apolline MEUNIER, Tavaux

A lʼimage de lʼéquipe fanion, aucun calendrier prévisionnel pour la reprise nʼa encore été diffusé. Plusieurs pistes sont à lʼétude, avec une reprise envisagée, au mieux, début février. Nous diffuserons ces calendriers dès réception.

Lʼobjectif est le même que pour la National 3 : aller au minimum au bout de la phase aller et trouver un système de classement le plus juste sportivement.

Germaine BARBIER veuve GUYON, Monnières , 98 ans Denise MICHELIN veuve VERNIER, Mont sous Vaudrey , 92 ans Bernadette RIGAUD, Mont sous Vaudrey , 65 ans Gilberte ISNAT veuve JEANNOT, Montbarrey, 104 ans Maurice LECOMTE, Mutigney, 88 ans Simone TRUCHOT veuve BOURDY, Orchamps, 92 ans André OUDOTTE, Peseux, 88 ans Albert CHABERT, Petit­Noir, 89 ans Robert LE BIAVANT, Port­ Lesney, 94 ans André LACROIX, Rahon , 91 ans Jean YTHIER, Sampans, 78 ans Jacques MOUQUOD, Villette les Dole , 89 ans

13 rue Alexandre Vialatte 39100 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France Rédaction redaction@paysdolois.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 72 77 70 44 studio@paoh.fr

sport 19 Rugby

Reprendra – Reprendra pas ?

“That is the question” disait Shakespeare ?

Si la Nationale et la Fédérale 1 vont repren­ dre en janvier, rien n’est encore acté pour les divisions inférieures, tels sont les élé­ ments d’une enquête menée par le Midi Olympique dans sa dernière édition. La seule info du moment, c’est que les entraî­ nements pourraient reprendre à partir du 20 janvier, ce que l’on sait depuis le 15 décembre, à condition toutefois que la situation sanitaire devienne satisfaisante ; on en est bien loin au moment où nous écrivons ces lignes.

Les quelques interviews auprès de prési­ dents et entraîneurs de certains clubs de Fédérale 2 et 3 montrent combien la situa­ tion est ambiguë. Certains sont prêts, même très prêts, pour d’autres la priorité est “que le rugby reprenne vie avec ou sans classement final ”. D’autres encore “craignent que sans reprise, le rugby parte en lambeaux” car la motivation des joueurs a tendance à faire défaut, lassi­ tude de suivre des entraînements sans contact, pas de perspective précise de reprise, sans compter que le doute s’ins­ talle chez certains d’entre eux quant au risque de contamination. Les plus sages pensent qu’une “nouvelle saison blanche ne serait pas absurde puisqu’il semble improbable qu’on se dirige vers des phases finales, intérêt majeur des rencontres de

poule”. Même son de cloche chez les tré­ soriers, privés de rentrées, car sans tous ces joueurs, ces supporters, et avec les dépenses obligatoires liées aux rencontres si la pratique repart avec peut­être le huit clos, les clubs seront vite exsangues – “à quoi bon reprendre à huit clos” dit le pré­ sident de Pontarlier interviewé.

Un beau cadeau de Noël à la pépinière

Quatre semaines pour la réathlétisation nécessaires Sans spéculer sur la suite, on se rend vite compte que “si le 15 février, la compétition n’a pas repris, la saison est morte”. Caser 18 journées et au minimum 3 repos amène au 10 juillet. Or les préparateurs physiques parlent de 3 à 4 semaines pour la réathlétisation, ce qui signifie que la reprise de l’entraînement doit avoir lieu au plus tard le 20 janvier comme prévu. Il ne faut donc plus le moindre couac dans cette planification.

Croisons les doigts pour que cela se pro­ duise car bien des joueurs piaffent d’impa­ tience, les dirigeants et bénévoles ont aussi besoin de retrouver une vie sociale faite de rencontres, de convivialité, d’échanges. Quoi qu’il en soit et pour res­ ter sur une note optimiste, le Grand Dole Rugby présente ses meilleurs vœux aux lecteurs de ces pages.

Ils sont partenaires du GDR…

C’EST L’HIVER !

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