Pays Dolois 233

N°233

NOUVEAU

Février 2021

Pays Dolois Journal GRATUIT d’informations

À TAVAUX

Ouvert du mercredi au samedi 25 rue de Dole (ancienne gare) 39500 TAVAUX

Voir P.13

VOIR P.3

NOUVELLE ENTREPRISE A DOLE

Services funéraires Au Souvenir Éternel 138 avenue Jacques Duhamel - Permanence 24h/24 et 7 jours sur 7 - Tél. 09 83 23 40 80

6 jjanvier Du 16 2021 au 21 février 2

Dole

* Modalités en Espace Conseil. Crédit photo : A. Lamoureux. Sauf erreurs typographiques. Photo non contra actuelle.

34 nouveaux logements p. 03 au centre-ville…

Chamblay

Ouverture d’une nouvelle école p. 7

Maison du Comté

Orientation : les bonnes écoles…

Quelles options architecturales ? p. 5

Lycée Duhamel

En route pour l’hydrogène…

p. 8-11

p. 9

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Pays Dolois n°233 - février 2021

Dole

Une nouvelle affectation pour le Couvent des Cordeliers…

Un peu d’histoire

France Investissements

Yves Clerc : “Nous avons été séduits par la beauté et la qualité du bâtiment...”

Le couvent des Cordeliers, plus connu des Dolois comme tribunal qui fut sa dernière activité, est un bâtiment historique important de la Ville de Dole. Important par son histoire mais aussi par son imposant volume toutefois si discret avec une entrée très étroite rue des Arènes et une vision arrière occultée par l’imposante façade de l’ancien hôpital devenu médiathèque de l’Hotel Dieu en 2000. Propriété du Conseil départemental depuis le 9 avril 1811, il a finalement été cédé à France Investissements, une société immobilière doloise qui projette la réalisation d’une trentaine d’appartements d’ici 2023. On peut en effet parler d’une nouvelle affectation, d’une nouvelle vie, d’une nouvelle ouverture... pour un bâtiment jusque-là plutôt refermé sur lui-même. En tout cas une aubaine au moment où l’on s’inquiétait sur son devenir et sa conservation.

France investissements a été créée en 1997 à Dole par Laurence Per­ net et Yves Clerc, ce dernier issu du notariat et Laurence Pernet du tourisme. Cette société de trois personnes vient d’acheter le couvent des Cordeliers 750 000 euros au Conseil départemental du Jura. Une partie du rez­de­chaussé est revendue à la Ville de Dole pour 60 000 euros et au final une trentaine d’appartements sera aménagée sur deux niveaux. Rencontre...

Un édifice de la fin du XIVe siècle C’est en 1372 que naquit l’idée de fonder un cou­ vent pour douze religieux à Dole. Son érection fut autorisée par une bulle du pape Grégoire XI datée du 7 février de cette même année. Le chevalier Thiébaud de Rye, frère de Jean de Rye, seigneur de Balançon en posera la première pierre en 1392 et les travaux allèrent bon train. Douze franciscains s’y étaient déjà installés lorsque les travaux de construction de la chapelle débutèrent. Quelques années plus tard, celle­ci s’avérant beaucoup trop petite, une église fut édifiée. Particulièrement somptueuse, elle ne put être terminée qu’en 1429, car il fallut l’apport financier de plusieurs bienfai­ teurs et des Dolois généreux. Baptisé d’abord “cou­ vent des frères mineurs”, il devint “couvent des cor­ deliers” en référence à ses résidents reconnaissables à leur robe de drap gris serrée à la taille par une ceinture de corde. Ils suivaient la règle de saint Fran­ çois qui recommandait une pauvreté absolue.

Le couvent au cours du temps En 1479, les Français de Louis XI massacrèrent ou firent prisonniers les Dolois qui s’étaient réfugiés dans le couvent, épargnant celui­ci. Cependant, au début du XVIe siècle, les bâtiments étaient très dégradés et entre 1521 et 1574, François Alamand, secrétaire de l’archiduchesse Marguerite d’Autriche, les fit restaurer, voire reconstruire à ses frais. Entre 25 et 30 religieux y vivaient, mais en 1530, un grand nombre succombèrent de la peste et ils furent enterrés secrètement. En 1572, le père Claude de la Barre fit élever devant l’entrée un magnifique portail en marbre rose de Sampans, que l’on doit au sculp­ teur Denis Lerupt. Sévissant toujours, la peste conti­ nuait ses ravages au point d’entraîner la mort de presque tous les cordeliers qui ne restèrent que deux en 1637. De grandes réparations durent être effectuées entre 1731 et 1760. La Révolution fran­ çaise anéantissait cette vie religieuse, aussi, en 1791, les bâtiments des cordeliers vendus nationa­ lement furent achetés par la ville. Une prison y était d’abord créée et perdura jusqu’en 1803. Les bureaux de la sous­préfecture y furent aménagés jusqu’en 1825, Claude­François Angreer ayant été le premier sous­préfet. En 1806, Charles Nodier ouvrit un cours de rhétorique dans l'une des salles. Cette même année, le 8 décembre, M. Courcenet achetait l’église et les cachots. En 1806 s’installèrent également la gendarmerie et le tribunal. Le couvent devint alors propriété du Département la 9 avril 1811. En 1826, la commune racheta l’église en vue d’y installer le musée et la bibliothèque. Ce projet tombant à l’eau, elle fut revendue en 1839 à Athanase Bey, ancien avoué, lequel en fit un dépôt de vins. Cet ancien lieu de culte abrita plusieurs tombeaux, dont celui de Jean Boyvin, ancien président du parlement qui, en 1636, s’illustra héroïquement dans la défense de Dole assiégée. Inhumé à sa demande en ce lieu, sa dépouille fut transportée le 22 décembre 1836 à la collégiale et déposés dans l'un des caveaux de la Sainte­Chapelle. En octobre 1913, Henri Mortier et Bessie Van Vorst ouvrirent, pour un temps, un nou­ veau cinéma dans la chapelle des Cordeliers. C’est d’ailleurs cette même année que le couvent fit l’objet de plusieurs inscriptions et classements au titre des Monuments Historiques. Palais de justice jusqu’en 2017, quelques affaires retentissantes s’y déroulèrent, notamment le 17 juin 1935 lorsque la marquise de Rolla de Rosicki fut jugée pour escro­ querie. Elle achetait des châteaux et oubliait de les payer… Ce n’est que le 25 mars 2014 que le couvent fut, dans sa totalité, inscrit à l’Inventaire des Monu­ ments Historiques.

Comment définir votre activité ?

Nous avons trois activités. Marchands de biens est notre activité principale et nous assurons deux activités complémentaires : l’expertise immobilière auprès des tribunaux et la formation aux techniques de l’immobilier réservée aux professionnels.

Comment définir votre activité de marchands de biens ?

Nous avons des objectifs simples : bien acheter, bien rénover et au final bien vendre ! Nous sommes animés par la notion de pérennité.

Nous sommes attirés par les bâtiments au caractère historique, par des bâtiments qui ont une âme, des bâtiments atypiques, parfois improbables. Nous prospectons sur toute la France grâce à un réseau de correspondants et de porteurs d’affaires, on se déplace beaucoup. C’est une chasse permanente, une excitation même, des prises de risque aussi.

Le travail de rénovation est important ?

Oui c’est essentiel, c’est une gymnastique pour trouver le meilleur compromis, le meilleur équilibre. Comment se plier et s’adapter aux besoins actuels dans des bâtiments anciens ou historiques ? C’est beaucoup de contraintes, l’isolation, le chauffage, les nouveaux matériaux...

Quelles surfaces, quel confort... ? Quel équilibre entre contraintes techniques et financières ?

Nous travaillons avec une vision globale, une vision simple, nous réalisons des appartements qui fonctionnent bien avec le meilleur rapport qualité prix. La rénovation a beaucoup évolué, c’est onéreux mais nous travaillons avec des entreprises performantes qui proposent des prestations de qualité. Nos appartements répon-

Laurence Pernet et Yves Clerc dans le cloître du couvent

dent aux normes techniques et environnementales, c’est aujourd’hui primordial.

Comment s’opère la commercialisation ?

Tout dépend des projets qui sont uniques et souvent très différents. Nous vendons de belles prestations, de belles rénovations. Nous apportons encore de la surprise, de la différence, un peu de rêve parfois, on rend possible... Certains bâtiments se vendent mieux que d’autres, on mesure rapidement la tendance, on s’adapte en fonction.

Pourquoi ce projet aux Cordeliers à Dole ?

C’est une opportunité inattendue ! Nous pensions que cette opération était déjà conclue et nous n’étions pas en recherche sur Dole. Quand on a su que cette opération restait possible, nous nous sommes rapprochés du Conseil départemental du Jura. Nous avons visité et avons rapidement été séduits par la beauté et la qualité du bâtiment. Nous avons estimé que l’on pouvait faire une belle rénovation sans trop de complications dans ce bâtiment en bon état et bien placé au cœur de la ville. Un bâtiment comme on les aime et à deux pas de nos bureaux ! Nous sommes partis sur l’idée que nous ne toucherions pas à l’aspect extérieur et aux

Sous l’expertise et l’œil averti de Bertrand Cohendet Bertrand Cohendet, architecte du patrimoine, est né, vit et exerce ici à Dole. Après le collège Ledoux (il est déjà question d’architecture…) et le lycée Nodier, Bertrand Cohendet rejoint l’école d’architecture de Paris La Défense.

Six ans d’études dont deux en Italie dans le cadre d’Erasmus à Florence. Il rédige pour finir son Travail Personnel de Fin d’Etudes (TPFE), sur la Saline royale d’Arc-et-Senans (revoilà Claude-Nicolas Ledoux). Bertrand Cohendet entame ensuite une formation complémentaire à l’Ecole de Chaillot. Diplômés de l’École de Chaillot, les Architectes du Patrimoine sont des architectes spécialisés dans la restauration, la réhabilitation et l’aménagement de sites patrimoniaux, notamment des bâtiments protégés au titre des monuments historiques inscrits ou classés. Une douzaine d’Architectes du Patrimoine exerce dans la région. Bertrand Cohendet est diplômé depuis 2003 et crée l’agence d’architecture BC.AP à Dole en 2004 au sein de laquelle il pratique essentiellement la restauration d’édifices anciens. “Le projet des Cordeliers à Dole est important pour France Investissements le maître d’ouvrage, pour moi personnellement en tant que dolois et architecte mais je pense aussi pour la ville de Dole.

C’est une belle opportunité de voir cet édifice

façades. Nous conservons le monument historique tel qu’il est. C’est un beau bâtiment avec un magnifique cloître, les appartements seront bien orientés, lumineux avec une belle vue sur la vieille ville et de larges espaces extérieurs. C’est un lieu reposant, agréable, empreint d’histoire... C’est un vrai plaisir de travailler sur ce projet.

Vous avez imaginé une trentaine d’appartements ?

Nous avons dessiné exactement 34 appartements, du studio de 26 m2 au T4 de 120 m2. Un quart des appartements fera moins de 50 m2, un quart plus de 80 m2 et le reste sera dans la moyenne. Nous n’imaginions pas un lieu fermé, nous avons travaillé avec la Ville de Dole pour que le magnifique cloître reste ouvert au public sans que cela ne perturbe la vie des résidents. Ça restera un lieu ouvert et paisible.

Quand peut-on envisager les premières livraisons et à quel prix ?

Pour l’heure nous menons les études et préparons le dossier architectural avec un architecte du patrimoine. Nous espérons l’accord de l’architecte des bâtiments de France d’ici la fin de l’année 2021. L’année 2022 sera consacrée aux travaux et aux aménagements et on peut imaginer une livraison des premiers appartements en début d’année 2023. Côté tarif, on se situe à plus ou moins 3 500 euros du m2 en fonction des appartements et des prestations, des tarifs qui restent abordables. Ces appartements sont d’ailleurs déjà disponibles à la vente.

France Investissements - 8 rue du Collège de l’Arc - Dole Tél. 03 84 69 00 44 - www.franceinvestissements.com

sur le point d’être rénové. Sur ce dossier, j’ai une mission complète de maîtrise d’œuvre. Une première phase d’étude préliminaire avec France Investissements à l’issue de laquelle on définit et on s’entend sur un projet et un chiffrage. Un outil décisionnel pour travailler avec la DRAC et les Bâtiments de France afin d’obtenir les autorisations de travaux. Sur le dossier des Cordeliers, on relève quelques contraintes, on fait une enquête, un diagnostic technique afin de bien connaître le bâtiment, de prévoir une restauration réversible. On accompagnera de très près ce projet jusqu’à la livraison des logements aux nouveaux propriétaires soit jusqu’en 2022 ou 2023. Habiter là doit être un vrai privilège…” explique Bertrand Cohendet.

Bertrand Cohendet, 79 rue Pasteur - Dole Tél. 03 84 79 57 31

Clément Pernot, Président du Conseil départemental du Jura « Le Conseil départemental n’a pas vocation à entretenir un bâtiment dont il n’a plus l’utilité. Ce bâtiment n’est plus adapté pour accueillir du public et des services du département. Je me réjouis que cette cession se passe dans de bonnes conditions, on s’oriente vers un projet qui convient à la fois au Conseil dépar­ temental, à la ville de Dole et aux investisseurs. C’est une volonté commune de trouver une énième vie à ce bâtiment. C’est un bâtiment historique, je suis confiant pour qu’il soit respecté dans ce sens... » Jean-Baptiste Gagnoux, maire de Dole « Ce projet a été concerté dans l’intérêt des investisseurs et de la ville. C’est un bâtiment historique important pour la ville de Dole et les Dolois, nous souhaitions qu’il reste ouvert et accessi­ ble, ce sera le cas. On peut maintenant envisager un nouvel ave­ nir pour ce lieu, il était temps de lui trouver une nouvelle vie, la Ville va s’impliquer. Dans ce sens, nous avons proposé de rache­ ter aux investisseurs la salle d’audience, le réfectoire et les cel­ lules de prison... nous allons réfléchir à son utilisation. C’est aussi une belle opportunité pour la dynamisation et les commerces du centre­ville qui verront s’installer ici environ 75 nouveaux habi­ tants. C’est enthousiasmant de voir ce projet porté par un inves­ tisseur dolois et qu’il soit suivi par un architecte du patrimoine aussi installé à Dole. Ce projet est une chance pour la ville... »

NOUVELLE ENTREPRISE A DOLE

Services funéraires

Au Souvenir Éternel “Il y a aussi les humains du funéraire qui sont là pour redonner courage, espoir à ceux qui sont dans la peine et la souffrance.”

François PERNOT, maître de cérémonie

Trois personnes qui ont décidé de parcourir un bout de chemin ensemble : Karine THARIN, dirigeante et conseillère funéraire.

Publirédactionnel ‐ Textes sous la responsabilité de l’annonceur ‐ Reproduction interdite ‐ © Pays Dolois 233

Philippe FAES, gérant François PERNOT, maître de cérémonie.

Nous vous accompagnons lors d'un décès d'un de vos proches pour toutes prestations : cérémonie religieuse ou civile, inhumation, crémation, démarches avant et après obsèques, mais aussi marbrerie, contrat obsèques, entretien de sépultures.

Votre entreprise “Au souvenir Eternel” se trouve au 138 avenue Jacques Duhamel. Pourquoi ?

Dole est très bien située, entre Dijon, Lyon et Besançon. Notre établissement a un parking non loin de l’hôpital, où il n’y a aucune enseigne funéraire dans cette partie de la ville. Nous pouvons intervenir en moins d’une heure, sur Dole ainsi qu'en périphérie, avec notre véhicule homologué, pour des interventions, accidents ou décès.

Nous pensons aux services d’urgence qui sont obligés dans des conditions sécuritaires et atmosphériques difficiles, d’attendre, parfois plus de 2 heures que les pompes funèbres arrivent. Il en est de même pour les familles, nous sommes là, dans un délai raisonnable, pour les accompagner dans le deuil, sur Dole ou ailleurs.

M. FAES : quel est votre parcours professionnel ?

J’ai travaillé comme responsable d’exploitation d’un dépôt de presse pendant 25 ans mais depuis tout petit, je voulais être pompier ou travailler au SAMU. Après réflexion et différents événements familiaux, j’ai réalisé ma vocation tardive en passant l’examen d’ambulancier pour intégrer l’équipe du SAMU 39. Actuellement je suis ambulancier SMUR à l’hôpital Louis Pasteur de Dole. Depuis 10 ans, je pratique ce métier exigeant qui nécessite un professionnalisme sans reproche.

Mais aussi, chose méconnue, en tant que conducteur du SAMU 39, je me dois de connaître la cartographie du secteur pour porter secours aux victimes le plus rapidement possible. Sur le lieu d’intervention, je dois seconder efficacement le médecin, l’infirmière avec des connaissances médicales et paramédicales.

Comment faites-vous pour gérer deux métiers ?

D’abord, ces deux métiers se rejoignent, par le même fil conducteur : l’accompagnement, l’empathie, l’écoute, la disponibilité. Avec le métier d’ambulancier je porte secours et dans notre entreprise funéraire, je soigne les âmes.

Quel est votre rôle dans cette entreprise funéraire ?

Je suis le compagnon de Mme THARIN et gérant. Je prépare l’examen de conseiller funéraire et de dirigeant d’entreprise, ce qui me permettra d’épauler professionnellement l’équipe.

Mme THARIN : Vous avez un salarié maître de cérémonie. Dans quelles circonstances avez-vous rencontré M. PERNOT ?

J’ai perdu mon papa il y a un an et je me suis adressée à un établissement de pompes funèbres. M. PERNOT nous a accompagnés en tant que maître de cérémonie avec professionnalisme, délicatesse et respect de mon papa. Je me suis alors interrogée sur le rôle des pompes funèbres.

Ayant perdu mon emploi de comptable avec une expérience de plus de 20 ans, je me devais de rebondir. L’opportunité a fait que j’ai pu réaliser un stage de découverte et le finaliser par l’examen de conseillère funéraire et de dirigeante d’entreprise, ce qui nous a permis à Philippe FAES et moi-même, d’ouvrir depuis un mois notre entreprise de pompes funèbres AU SOUVENIR ETERNEL. Cette entreprise de structure familiale a la particularité de ne pas avoir de chambre funéraire. Mais nous pouvons nous déplacer, accompagner les familles et installer le(la) défunt.e dans n’importe quelle chambre funéraire du Jura ou autre département. Toutes les familles ont accès aux chambres funéraires avec les mêmes conditions quelque soit l’entreprise choisie. Nous organisons les cérémonies religieuses, civiles avec un personnel compétent, une qualité de travail et des tarifs concurrentiels pour tous budgets.

Quelles sont les qualités d’un maître de cérémonie ?

Le maître de cérémonie se doit d'être comme un chef d’orchestre ! Sa qualité principale doit être d'analyser le désir des familles en ayant le même langage et la même sensibilité. Pour organiser une cérémonie civile, il doit : • proposer différents textes, musiques, poèmes, pour que la cérémonie représente exactement la personnalité du défunt ou de la défunte ; • savoir rédiger des textes personnalisés, être à l’écoute, disponible, présent, discret.

Mme THARIN, M. FAES : pensez-vous que votre entreprise familiale, a un rôle à jouer dans la structure économique du département ?

Oui, car les familles recherchent un accompagnement plus humain, plus personnalisé, avec un budget de plus en plus restreint. Il est temps de revenir à la parole donnée et à un accompagnement construit sur les valeurs humaines : Humanisme, Soutien, Empathie. Il n’y a pas que des sociétés orientées vers le profit, il y a aussi les humains du funéraire qui sont là pour redonner courage, espoir à ceux qui sont dans la peine et la souffrance.

Redonnons et retrouvons ses valeurs que chaque être humain a en lui. C’est dans la peine et la souffrance que les personnes donnent le meilleur d’elles-mêmes.

Nous pouvons toujours recommencer un mariage et non un enterrement. Seul le défunt est unique.

Les Pompes Funèbres AU SOUVENIR ÉTERNEL 138 avenue Jacques Duhamel 39100 DOLE Ouvertures : du lundi au vendredi : 8 h 30 - 12 h et 14 h - 18 h samedi matin de 9 h à 12 h et l’après-midi sur rdv.

Permanence 24h/24 et 7 jours sur 7 - Tél. 09 83 23 40 80

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Pays Dolois n°233 - février 2021

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Timothé de Jérôme CHAUSSIN et de Hélène BERNIZET, Damparis NAISSANCES Lyvia de Jérôme GINET et de Raphaël de Charly VIARD et de Audrey MILLANT, Dole Nathalie GIANOLIO, Amalia de Diana Baverans KHASANOVA, domiciliée à Rizlaine de Mounir Dole ZARIOUH et de Johanne Maxime de Jonathan BELLES L’HUILLIER, Brevans et de Stella LUMIA, Dole Floryna de Larry LAIGEL et Gabriel de Julie CAGNETTA, de Marie­Catherine domiciliée à Dole LEGENDART, Champagney Firdaws de Youssef Lyhana de Frédéric CARREZ CHERRAKI et de Samira et de Margot VADANS, JARIRE, dole Champdivers Rose et Jean de Martin Thyméo de Yoan PIGUENET FRANCIOLI et de Anaïs et de Philadelpha SORET, ROGER­BORDELET, La Chaussin Bretenière Rayan de Hisham BEN Marius de Nicolas MARRAK et de Sabbah MOMBOBIER et de Sandy RAZIK, Choisey MULLER, Mont /s Vaudrey Ethan de Thierry Ezio de Mathieu BOURDENET et de Charlène DUMBARDON­MARTIAL et de Estelle THIEBAUD, Nevy PIRANY, Dammartin­ les Dole Marpain

Campagne de vaccinations à Dole :

pour l’heure tout va bien...

Aujourd’hui, nous avons la chance de disposer à Dole de vaccins pour se protéger de la Covid 19. Après un moment d’excitation ces derniers jours, lié aux légitimes impatiences, le rythme des vaccinations se poursuit normalement à Dole. Cette campagne est pilotée par l’Agence Régionale de Santé en lien avec la Préfecture du Jura et l’ordre des médecins du Jura présidé par Jean-Francois Louvrier médecin à Dole.

La Ville de Dole met pour sa part à disposition les locaux de La Commanderie et du personnel administratif et de logistique.

“Les vaccinations en cours concernent les personnes de plus de 75 ans au rythme de 1 200 vaccinations par semaine soit une fin de vaccination estimée, pour la première dose, vers la mi-février. Nous disposons à Dole d’un centre de vaccination de grande qualité avec une organisation sécurisée et bien orchestrée. On prend le temps de bien expliquer la procédure et d’échanger avec chaque personne. C’est plutôt rassurant. Chacun est invité à prendre rendez-vous sur le site doctolib.fr avant de se présenter à La Commanderie et seules les personnes concernées, avec un rendez-vous, sont acceptées” explique Justine Gruet, adjointe au maire de Dole en charge de la santé et du handicap.

Eyma de Sylvain POUX et de Denise VALLEE, Our Hans de Sony BALLAND et de Charlotte FREBAULT, Petit­Noir Kelyo de Sylvain MARTIN et de Emmanuelle LAPOSTOLLE, Pleure Elyne de Benjamin PATENAT et de Madeline LAVRUT, Rahon Soline de Marc JAUFFRET et de Irène ZUCCONE, Rainans Victoria de Geoffrey BAUDEGARD et de Charline DHIVERS, Saint­Aubin Mylan de Kévin MICHONDARD et de Marie FERRAROLI, Saint­Aubin Lia de Alexis DE BENEDETTO et de Bénédicte FLORE, Saint­Aubin Charlotte de Nicolas DAUBIGNEY et de Mélanie CLERGET, Sampans

Mady de Jimmy RICHARD et Yvette BALLAUD épouse de Sandra MARTIN, Tavaux PERROT, Chaussin, 80 ans Raymond JUPILLE, Chaussin, 83 ans DÉCÈS Raymonde ATHIER veuve Marcelle HIEST veuve CORTADA, Damparis, 79 ans BOUDOT, Annoire, 88 ans Jeannette MEUNIER, Arbois, Simone JACOTOT épouse CARD, Damparis, 91 ans 81 ans Henri BESANÇON, Damparis, Albert MASSON, Arbois, 91 ans 80 ans Paulette DESCOMBES veuve Pierre LORENZI, Damparis, 80 ans GARBIN, Arbois, 82 ans Marino ROSSETTO, Bernard PROST, Arbois, Damparis, 92 ans 90 ans Simone FIATTE veuve Jean BABET, Asnans­ BILLOD­LALLET, Dampierre, Beauvoisin, 91 ans 84 ans Simone JACQUOT veuve Ali SABEK, Dole, 82 ans ALLART, Aumur, 96 ans Paulette GIRAD veuve ROZ, Denise JACQUOT veuve CHENUT, Dole, 89 ans Brevans, 92 ans Serge MARCIAT, Champvans, Christiane LUCAS veuve MANZORRO, Dole , 83 ans 94 ans Louis FICHOT, Dole, 93 ans Juliette DAUPHIN veuve Erick PUYFAGES, Dole, FROISSARD, Châtenois, 91 ans 52 ans

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www.juramusees.fr

Denise MOUROT, Dole, 94 ans Denis SEURRE, Dole, 64 ans Mohammed CHEBIKA, Dole, 83 ans Jaky LALUNE, Dole, 76 ans Madeleine DELCEY épouse BLONDEAU, Dole , 89 ans Stéphane GUICHOT, Dole, 52 ans Colette BERNARD veuve JEANBLANC, Dole, 89 ans Marinette CROCI, Dole, 77 ans Liliane PAGET veuve GATIN, Dole, 94 ans Suzanne THIOU veuve VERMOT­DESROCHES, Dole, 95 ans Françoise BARTHELET épouse VILLEROT, Dole, 63 ans Annick RIAUD veuve CAILLET, Dole, 64 ans Jean NURDIN, Dole, 98 ans

13 rue Alexandre Vialatte 39100 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France Rédaction redaction@paysdolois.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 72 77 70 44 studio@paoh.fr

2021

La vie du COMTÉ RENDEZ-VOUS AU PAYS DU COMTÉ - FÉVRIER N°2

Cabinet Amiot-Lombard Le cabinet d’architectes Amiot-Lombard est basé à Besançon. En octobre 2016 les architectes Rachel Amiot et Vincent Lombard répondent à un concours d’architecture organisé par le Comité interprofessionnel de gestion du Comté (CIGC) pour la construction de la nouvelle Maison du Comté à Poligny.

En 2021, la Maison du Comté est prête à ouvrir...

Comment imaginer une Maison du Comté ?

Tout commence par un concours

Au départ une équipe…

« Nous avons participé et avons été retenus parmi 5 équipes restantes » Chaque équipe s’est vue remettre un dossier lors d’une présentation commune, un cahier des charges, le programme culturel de cette opération. Le CIGC exprime alors des souhaits précis dont la nécessité d’intégrer un centre d’interprétation et les bureaux du CIGC lieu de rassemblement de la filière. Le comité exprime aussi quelques notions sur sa vision du projet : - Quelque chose de très fort et emblématique de nos valeurs, - Humble, qui correspond à la vie des gens, mais pas modeste, - Le fromage, on est plusieurs acteurs mais on le fait ensemble, - Une dimension humaine à prendre en compte, créer du lien, - Une part d'émotion à faire passer, - On n'est pas hostile à être étonné, mais le bâtiment doit nous ressembler, - Pas un bâtiment démodé au bout de 3 ans, - Une vraie modernité... mais qui ne doit pas trahir les valeurs traditionnelles, - On a peur de perdre l'âme du bâtiment actuel, on ne veut pas un truc prétentieux, ni désincarné, - Proximité avec les équipes, presque quelque chose d'affectif, - Le Comté est un produit en lien avec la nature, avec le vivant...

Et voilà, le tout sur 3 000 m2, à vous de jouer !

C’est une équipe qui a suivi ce marché : architecte, paysagiste, muséographe-scénographe, bureaux d’études techniques structure, fluides, électricité, économie, qualité environnementale, communication…

Quelles furent les grandes orientations ? « On a vu là l’expression d’une intention forte et très claire ce qui n’est pas toujours le cas. Faire preuve de modernité sans renier le passé, représenter une filière historique fortement ancrée sur un territoire, essentiellement le massif du Jura et départements voisins d’où sont obligatoirement issus les producteurs de lait à Comté, la maison du Comté c’est un ensemble de valeurs sous un même toit... Nous avons alors imaginé revenir à l’échelle d’une ferme avec son architecture

Une scénographie C’est la surprise ! Une salle en immersion culture et territoire. Le producteur, le fromager, l’affineur…

Des entreprises locales qui ont construit régionale. D’où l’idée de quatre bâtiments, dont trois visibles et sensiblement identiques en façade et un à l’arrière. Chaque bâtiment en façade trouvant sa fonction propre : le bâtiment central comme hall d’accueil et de distribution, à gauche l’espace d’interprétation et à droite les bureaux et la filière. Pour nous ces trois bâtiments ce sont trois maisons, trois frères d’une même famille, mais aussi les trois piliers de la filière : le producteur, le fromager, l’affineur. Difficile de ne pas travailler le bois dans une telle région, de ne pas le valoriser. Nous avons opté pour une représentation très forte, le bois comme élément de construction et de décoration, une charpente contemporaine et monumentale, un élément majeur du projet, visible de l’extérieur et qui se prolonge à l’intérieur. Pour l’aspect extérieur, nous avions proposé un bardage en cuivre naturel » se rappelle Vincent Lombard.

Vint ensuite la présentation orale. À l’issue, le cabinet Amiot-Lombard est finaliste. « La filière émet alors quelques critiques et demande de tenir compte de ses observations. La remarque la plus importante concerne l’extérieur, ils s’attendaient à un bâtiment plus voyant. Très bien ! Ce sera finalement un zing pigmenté doré. Nous avons été retenus début 2017. Oui contents car c’est beaucoup de travail. Contents car c’est un beau projet, culturellement important, le côté vertueux de la filière. Trois bâtiments, le bois et une charpente imposante, un aspect extérieur fort et coloré... »

Oui essentiellement des entreprises locales. 26 artisans ou entreprises tous de Franche-Comté, du Jura, du Doubs, et une de Haute-Saône.

Leur nom restera présent dans le hall d’accueil.

Un gros volume de bois du Jura… caché Sous la couverture… la volige bois : support de la couverture et du bardage en zinc. Il y a en tout 4 500 m² de volige, en planche d’épicéa de 27 mm d’épaisseur, cela donne près de 125 m3 de bois du Jura. On ne le voit pas, mais cela compte presqu’autant que toute la charpente primaire du projet (qui elle est bien visible). En matière d’empreinte carbone de la construction, il ne faut pas toujours se fier aux apparences !

Conclusion de l’architecte “Un projet qui se termine, une relation agréable avec la filière, une belle histoire commune pendant plus de 4 ans, le directeur Valéry Elisseeff, les Présidents successifs Claude Vermot-Desroches puis Alain Mathieu. Nous nous sommes attachés à répondre aux volontés de la filière, patrimoine et modernité, on est dans la continuité. Maintenant place à l’utilisateur…

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Fruitières Les Fromageries du Revermont à Balanod

A l’ouest et à la croisée de trois départements...

Geoffroy Hauer et Anthony Broissiat

Quelques sociétaires avec le fromager Patrick Malcuit en haut à gauche

Les vendeuses en boutique

Un jeune apprenti et un des deux seconds

Pays Dolois Pays de Lons Journal GRATUIT d’informations

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Nous aurions pu prendre la direction du nord, de l’est ou du sud... nous sommes finalement partis à la découverte des Fromageries du Revermont à Balanod la fruitière à Comté située la plus à l’ouest de la zone AOP Comté. Les fromageries du Revermont sont nées de la fusion en 1989 des coopératives de Coligny, Treffort et Saint­Étienne­ du­bois, rejointes ensuite par la coopérative de Balanod en 1990. Suite à des travaux d’agrandissement et de modernisation en 2011, seul le site de Balanod, dont les caves d’affinage peuvent accueillir 3 000 Comtés, est conservé en 2013. La fruitière alimente sa propre boutique à Balanod et livre deux magasins historiques, bien que privés, à Treffort et Coligny. La fruitière compte 17 exploitations soit 26 éleveurs. Question géographie, des éleveurs certes à l’ouest mais avec aussi la particularité de se situer à la croisée de trois départements : le Jura, la Saône­et­Loire et l’Ain et donc de deux régions : la Bourgogne Franche­Comté et Rhône­Alpes Auvergne. La fruitière embauche une secrétaire, un fromager, deux seconds fromagers, un apprenti, trois vendeuses et deux chauffeurs qui ramassent le lait et livrent les boutiques. Ici on produit un peu plus de 5 millions de litres lait par an et une belle diversité de fromages. Essentiellement du Comté et du Morbier mais aussi de la raclette, de la Tomme, du beurre et des fromages blancs. Un tiers de la

production est affiné sur place pour les besoins de la boutique et des livraisons locales. « Notre boutique vit en autonomie, nous sommes des fromagers, on produit, on fabrique, on affine et on vend nos propres fromages. Le reste de la production part en affinage chez Monts­et­Terroirs à Poligny et à l’Ermitage à Guyans­Durnes dans le Doubs, deux affineurs historiques de nos coopératives. On achète en complément pour la boutique du Mont d’Or, du Bleu de Gex, des fromages de chèvre, des yaourts à l’ENIL de Poligny... et quelques boissons ou produits très locaux » explique Anthony Broissiat, président de la coopérative et éleveur à Chevreaux.

Si globalement tout se passe bien « dans une organisation adaptée », l’année 2020 fut tout de même particulière : « Nous avons jeté du lait, deux samedis de production... ce n’est pas facile. Mais au final le Comté a plutôt bien supporté cette situation si particulière. Nous avons vécu un très bel été en magasin, notre situation sur un grand axe et proche de Saint­Amour nous aide beaucoup. Le Comté est un très beau produit... » conclut Geoffroy Hauer, vice­président et éleveur à Rosay.

Les fromageries du Revermont 495 route de Veria - 39160 Balanod - Tél. 03 84 44 09 27 contact@fromageriesdurevermont.fr www.lesfromageriesdurevermont.fr

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FINANCES PUBLIQUES DU JURA : RÉORGANISATION DES SERVICES POUR PLUS DE PROXIMITÉ…

En juin 2019, le Directeur départemental des finances publiques exposait les principes généraux retenus dans le cadre de l’évolution de son nouveau réseau de proximité. Il présentait le projet initial pour le Jura et annonçait l’ouverture d’une phase de concertation avec l’ensemble des parties prenantes, élus, préfet et représentants des personnels de la direction départementale des finances publiques.

Enfin, c’est à Champagnole que se crée le service départemental des impôts fonciers.

Un dispositif d’accompagnement important a été proposé aux agents et aux cadres concernés par ces réorganisations. Dans ce cadre, 98 % des 62 agents concernés ont obtenu leur premier choix.

Cette phase de concertation, qui a conduit à faire significativement évoluer la proposition originelle, a aujourd’hui été menée à son terme ; elle a été consacrée le 29 juin 2020 par la signature avec le Président du Conseil départemental et le Préfet d’une « charte », qui entérine la carte des implantations de la DGFIP dans le Jura à horizon 2026.

Le présent communiqué a pour objet d’apporter un éclairage particulier sur les opérations qui interviennent le 1er janvier 2021.

1 – Des services plus importants et plus spécialisés au 2021 pour mieux assumer les missions Le nouveau réseau de proximité a commencé à se mettre en place dès l’année 2020, avec la fusion des services des impôts des entreprises de Lons-le-Saunier et Saint-Claude au 1er janvier puis la création du service de gestion comptable (SGC) de Dole, intervenue le 1er septembre.

Dans le secteur local, pour la tenue de la comptabilité des communes, ou communautés de communes et d’agglomération, succèdent aux anciennes trésoreries les SGC à Lons-le-Saunier et Poligny. Le nouveau mode d’organisation est ainsi fondé sur une concentration des tâches industrialisables (paiement des dépenses, comptabilité) dans un nombre limité de SGC. Dans le secteur hospitalier, c’est la trésorerie hospitalière du Jura, installée à Dole, qui assure la gestion de l’intégralité des hôpitaux du département.

Le service des impôts des entreprises (SIE) du Jura se crée à Lons-le-Saunier. Ce service gérera l’ensemble des obligations des professionnels du département et en particulier la cotisation foncière des entreprises (CFE), la TVA de 37 000 entreprises.

Dans le domaine de la fiscalité des particuliers, les actuels services des impôts des particuliers de Dole et de Poligny, chargés de l’assiette du recouvrement des impôts dus par les particuliers, se regroupent à Dole.

A gauche, Alain Mauchamp, adjoint du directeur départemental, à droite, Jean-Luc Blanc, directeur départemental

2 – Mieux assurer le service public en tenant compte des attentes de chacun Des experts pour les élus et les services des collectivités locales. Ce nouveau réseau s’est construit en concertation avec les élus. Ceux-ci voient se concrétiser ce qui était, il y a quelques mois encore un projet. Aujourd’hui, les SGC et les CDL constituent leurs interlocuteurs sur lesquels ils pourront s’appuyer en matière comptable, financière et budgétaire.

Une relation avec les usagers repensée et modernisée.

L’ambition de la DGFIP est bien d’être un service proche du citoyen, tant par la proximité géographique que par la joignabilité, avec notamment le renforcement de sa présence sur le territoire, et l’augmentation du nombre de points de contact. Le but : permettre aux usagers d’être renseignés et accompagnés pour toute démarche relative à l’impôt, à des factures locales ou à des amendes et d’être accompagnés pour une éventuelle prise de rendez-vous avec un service spécifique.

L’approche multicanal doit ainsi mettre à disposition de l’usager : internet, la messagerie sécurisée pour réaliser depuis chez soi ou sur son mobile la totalité de ses démarches, le téléphone, le guichet et la prise de rendezvous physique ou à distance pour échanger avec les

services. Le but est d’offrir aux citoyens un service public simple, proche et efficace.

Les services des finances publiques et les structures du réseau France Services constitueront les accueils de proximité. Rappelons que les structures labellisées “France Services” se composent de guichets uniques de proximité regroupant sur leurs sites plusieurs administrations. L’objectif est de proposer une offre élargie de services au public, au plus près des territoires, en particulier dans les zones rurales et les quartiers prioritaires. Dans chaque “France Services”, il est possible de solliciter les services d'un socle de neuf partenaires de l'État dont ceux de la direction générale des finances publiques.

Enfin, de nouveaux horaires ont été définis au 1er janvier 2021 pour l’ensemble des services des finances publiques du Jura, avec une uniformisation des plages d’accueil et un développement des créneaux de rendez-vous.

Le principe retenu est un accueil libre les matins et sur rendez-vous exclusivement les après-midi (soit physiquement ou par téléphone).

Un réseau de buralistes affiliés à la Française des jeux partenaires de la DGFiP Corrélativement avec son passage au “zéro numéraire”, la DGFIP offre au public la possibilité de payer une large gamme de créances publiques (impôts, amendes…) auprès de buralistes partenaires. Ces paiements, qui concernent les factures comportant un code “datamatrix” peuvent s’effectuer par carte bancaire ou en espèces dans la limite de 300 €, sauf pour l’impôt où le paiement ne peut intervenir que par carte bancaire.

Le Jura compte actuellement 47 buralistes-partenaires agréés implantés dans 31 communes, auxquels il convient d'ajouter 7 buralistes implantés en limite du département. D’ores et déjà, 305 encaissements ont été enregistrés dans le Jura en novembre par les premiers buralistes partenaires pour 36 285 € dont 221 paiements par carte bancaire.

C’est ainsi, qu’en cible, au moins 35 communes disposeront d’un point de contact, que ce soit un service des finances publiques, une structure France Services ou un buraliste agréé.

Le réseau des finances publiques du Jura aura ainsi achevé sa transformation au bénéfice d’un service public dont la qualité sera au cœur de ses préoccupations.

Nouveaux horaires des services de la direction départementale des Finances publiques, entrés en vigueur au 1er janvier 2021 ARINTHOD - 2 rue de la Croix de Fer Trésorerie d'Arinthod 03 84 48 00 91 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

CHAMPAGNOLE - 3 rue Victor Bérard Service Départemental des Impôts Fonciers 03 84 37 12 34 Accueil exclusivement sur rendez-vous CLAIRVAUX-LES-LACS - 5 rue du Parterre Trésorerie de Clairvaux-les-Lacs 03 84 25 80 71 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

DOLE - 34 Boulevard Wilson Trésorerie hospitalière du Jura 03 84 70 80 20 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis et Vendredis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

DOLE - 136 avenue Léon Jouhaux Service des Impôts des Particuliers 03 84 72 25 82 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis et Vendredis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

Service de Gestion comptable de Dole 03 84 82 12 99 - 03 84 72 25 82 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis et Vendredis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

LONS-LE-SAUNIER - 8 avenue Thurel Direction départementale des Finances publiques - Fermée au public Pôle départemental de vérification 03 84 35 15 00 Accueil exclusivement sur rendez-vous de 8 h 30 à 12 h 30 les Lundis, Mardis, Jeudis et Vendredis et de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

LONS-LE-SAUNIER - 2 rue Turgot Service de Gestion Comptable de Lons-le-Saunier - 03 84 35 85 00 Service de Recouvrement des Amendes - 03 84 35 85 11 Service des Impôts des Particuliers - 03 84 43 46 00 Pôle d'investigation et de détection - 03 84 43 46 00 Service de Publicité Foncière et Enregistrement - 03 84 43 48 91 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis et Vendredis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

Service des impôts des entreprises du Jura - 03 84 43 46 00 Pôle de recouvrement spécialisé - 03 84 43 46 72 Accueil exclusivement sur rendez-vous de 8 h 30 à 12 h 30 les Lundis, Mardis, Jeudis et Vendredis et de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

MOIRANS - 4 avenue de Saint-Claude Trésorerie de Moirans 03 84 42 00 69 Ouvert les Mardis, Jeudis et Vendredis de 8 h 30 à 12 h 30.

HAUTS DE BIENNE - 6 rue de l'Industrie Trésorerie des Hauts de Bienne 03 84 33 07 37 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

POLIGNY - 4 rue du Champ de Foire Service de Gestion Comptable de Poligny 03 84 37 12 34 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

SAINT-CLAUDE - 7 ter rue Reybert Trésorerie de Saint-Claude - 03 84 45 37 67 Service des Impôts des Particuliers de Saint-Claude - 03 84 41 52 00 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

vivre ici 7

Pays Dolois n°233 - février 2021

Chamblay

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Le regroupement de scolaire, beaucoup plus qu’un regroupement de classes Le bâtiment qui accueille à Chamblay, depuis le 4 janvier, les enfants de neuf villages* représente beaucoup plus qu’un simple regroupement de dix classes sous un même toit. En effet, non seulement, on trouve des salles pour l’enseignement de la maternelle au primaire mais également des espaces dédiés au para et périscolaires et une cantine pour tout ce petit monde.

L’union fait la force “Un village qui perd son école est un village qui meurt”. Cet aphorisme n’est plus vérifié aujourd’hui et de nombreux villages qui ont fermé leur école souvent avec peu d’élèves et avec une seule classe à plusieurs niveaux ont vu leur population augmenter. La nécessité de mettre aux normes de vieux bâtiments, le besoin de renouveler le matériel pédagogique et d’opérer le passage aux classes numériques ont incité certains maires à réfléchir au regrou­ pement de classes sur une seule commune.

Sur le territoire de la Communauté de com­ munes du Val d’amour, quatre regroupements furent envisagés à l’origine, trois furent rete­ nus et un vient d’être ouvert le 4 janvier. “Sur cet ensemble, nous accueillons deux­cent­ quatre élèves dans dix classes, de la maternelle à l’entrée en sixième. Les communes ont fait le pari d’installer des classes numériques. Ce qui n’aurait pas été possible avant, chacun de son côté. De même, il existe une cantine, des équi­ pements sportifs et des salles pour les activités para et péri­scolaires. Enfin, ce qui est un plus pédagogique indéniable, il n’y a plus de classes multi niveaux et les professeures des écoles ne vivent plus isolées mais au contraire peuvent échanger en permanence et travailler en com­ mun. Comme l’on dit couramment « l’union fait la force »” se réjouit Rémy Gauthier, directeur général des Services de la Communauté de communes qui a suivi ce dossier.

Un calendrier respecté Dès 2017, de nombreuses réunions se sont donc tenues et les procédures réglementaires ont été lancées. Dans un premier temps : concours d’architectes pour la construction du bâtiment sur la commune de Chamblay, puis appel d’offres pour le projet. Des trois dos­ siers retenus la commission des appels d’of­ fres choisit in fine celui qui répondait le mieux au cahier des charges. Puis appel par soumis­ sions aux entreprises qui avaient une année pour réaliser l’ensemble des travaux pour une ouverture à la rentrée de septembre 2020 et un coût total de 4,8 millions d’euros. La pan­ démie a repoussé celle­ci au 4 janvier 2021.

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Une réalisation après une large concertation Le principe adopté, il fallait passer à la réalisa­ tion avec des compétences à respecter pour chaque partie prenante au projet. Ainsi la Communauté de communes possède la com­ pétence pour les bâtiments mais ce sont les communes qui gardent celle du scolaire, à cette fin un SIVOS a été créé pour assurer cette gestion devenue commune, le village d’accueil fournit le terrain et les abords, par­ kings, espaces verts, enfin la Région, quant à elle, gère les transports. Il convenait d’asso­ cier les parents d’élèves et tout cela sous le regard de l’Education nationale. Donc chacun à sa place et dans son rôle.

MAISON

Rémy Gauthier Directeur des services Val d’Amour

Une réussite et la satisfaction de tous Rémy Gauthier se souvient “Ce fut un gros dossier à gérer mais tous les acteurs peuvent se féliciter de cette réalisation qui a tenu compte de l’avis du plus grand nombre avec le souci permanent de donner aux enfants les meilleures conditions de travail. Le cadre du bâtiment lui­même, tout sur un seul niveau avec salles de sport, d’activités de loisir, de repos pour les plus petits et cantines accessi­ bles sans « passer par dehors » témoigne d’une conception très fonctionnelle. S’ajoutent à cela un périmètre entièrement clos et un cadre extérieur très calme. Tout est réuni pour que les enfants trouvent des conditions idéales pour apprendre. C’est pour nous tous une grande, une très grande satisfaction et une fierté légitime. Un peu d’amertume cependant de ne pouvoir faire visiter ce regroupement scolaire aux parents d’élèves à cause des contraintes sanitaires actuelles, mais ce n’est que partie remise.” *Chamblay, Chatelay, Chissey-sur-Loue, Ecleux, Germigney, Ounans, Vaudrey, Villeneuve d'Aval et Villers-Farlay.

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Une classe numérique

À l’origine de ce projet L’idée est partie, dès 2014, d’une réunion de tous les maires et délégués (39 personnes) de la Communauté de communes du Val d’Amour dans une discussion sur le lancement de programmes pour « Le projet de territoires ». De l’avis unanime, l’école était la préoccupation principale. Tous reconnaissaient qu’il existait un réel problème à ce niveau pour plusieurs raisons. La baisse démographique, le risque de suppression de postes, voire de classes, la multiplication des écoles avec seulement deux classes pour tous les niveaux, la disparité entre les villages, le besoin d’investissements en matériel (et notamment la mise en place de classes numériques), en rénovation et en mise aux normes. Le mieux était donc de mutualiser les moyens. Au départ étaient prévus quatre projets, deux sont encore en réflexion et celui de Chamblay vient d’ouvrir.

“On se réjouit de cet ensemble scolaire, tout sur un même niveau avec des classes équipées en numérique, des salles de loisir, de repos, une cantine… C’est très bien pensé. Une rentrée certes décalée à cause de la pandémie mais qui s’est très bien déroulée. Les sections étaient formées dès le mois de septembre avec l’affectation de leur enseignant. Rien n’a été changé avec le transfert à Chamblay en début d’année dans ces nouveaux locaux.

Les enfants n’ont pas subi de perturbation à ce niveau. Pour ce qui est des postes, aux enseignants, aux ADSEM, nous prévoyons d’adjoindre un AESH (Accompagnant d’Elèves en Situation de Handicap) dans’une classe pour douze enfants qui seraient concernés par ce statut. Nous budgétiserons un poste pour assurer les compléments de services des personnels ne travaillant pas à plein temps.

Nous disposerons ainsi d’un regroupement scolaire en milieu rural très fonctionnel.”

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8 Formations

Pays Dolois n°233 - février 2021

Dole - Lycée Duhamel

Inauguration de la station hydrogène À Dole, la Région inaugure la mise en service des stations hydrogène dans cinq lycées, une première en France.

Vendredi 15 janvier, la Région a organisé, en lien avec l’établissement et les autorités aca­ démiques, une visite de chantier au lycée Jacques Duhamel de Dole. L’occasion d’inau­ gurer la station hydrogène du site, désormais opérationnelle.

Les lycées deviennent des démonstrateurs Cinq lycées de Bourgogne­Franche­Comté sont équipés d’une station pédagogique et d’un véhicule à hydrogène : le lycée Germaine Tillion à Montbéliard (25), le lycée Louis Davier à Joigny (89), le lycée Terres de l’Yonne à La Brosse (89), le lycée Pierre Bérégovoy à Nevers (58) et le lycée Jacques Duhamel à Dole (39).

Chaque station de stockage d’énergie utilise un système hybride hydrogène/batteries per­ mettant en plus de faire le plein d’un véhicule de type quadricycle à hydrogène.

Retenue suite à l’appel d’offres passé par la Région, pour un coût total de 1,5 M€, la société doloise MaHyTec a mobilisé un éco­ système complet comprenant dix­sept entre­ prises et l’Université Technologique de Bel­ fort Montbéliard afin d’effectuer l’étude, la fourniture, l’installation, la formation des personnels et des enseignants et la mainte­ nance des équipements déployés dans ces établissements.

Avec la mise en place de ces moyens pédago­

giques innovants, la Région veut permettre aux lycéens de comprendre l’énergie hydro­ gène, aussi bien dans sa capacité à stocker l’énergie primaire d’origine renouvelable que pour son potentiel pour une mobilité propre.

Pour Marie­Guite Dufay : “la Région investit massivement dans le développement de l’énergie hydrogène. Nous voulions que nos lycées soient des démonstrateurs sur ses usages. C’est un outil pédagogique qui contri­ buera à démocratiser notre connaissance sur le sujet et à valoriser le savoir­faire régional”.

Pour Dominique Perreux, CEO de Mahytec : “C’est un projet emblématique pour l’entre­ prise, qui revêt un double intérêt. Il y a bien sûr le développement technique qui permet sa croissance, mais aussi la participation à un écosystème collectif régional où la formation des techniciens, des monteurs des maintenan­ ciers sera capitale dans les années à venir.

C’est pour nous une fierté d’avoir aidé l’initia­ tive de la Région pour que la profession trouve des femmes et des hommes formé.e.s afin que cette technologie réponde aux attentes”.

Une année 2021 placée sous le signe de l’hydrogène Le lancement des stations dans les lycées s’inscrit dans une séquence capitale en faveur de la filière hydrogène pour la Région Bourgogne­ Franche­Comté :

Inauguration de la station hydrogène au lycée Duhamel de Dole

– Le 18 décembre dernier, la Bourgogne­ Franche­Comté, a été la première région à délibérer l’acquisition de trois rames à hydro­ gène auprès du constructeur Alstom, en votant un montant de 51,9 M€. Cet investis­ sement est une pièce maîtresse dans l’éco­ système hydrogène qui se crée autour de l’agglo d’Auxerre.

– La mobilisation de 10 M€, de crédits dans le cadre du Plan d’accélération de l’investisse­ ment régional va permettre le financement de projets innovants pour la filière hydrogène en région : la création de l’ISTHY, centre de référence européen dans le développement et le test de réservoirs à hydrogène (1,6 M€. d’aide régional), l’industrialisation des réser­ voirs à hydrogène pour le secteur automobile par FAURECIA (1,5 M€ d’aide régional) ou le financement d’une étude de faisabilité auprès de VAISON SPORT pour faire concourir un buggy H2 lors du Dakar 2023.

– Le premier Forum Hydrogen Business for Climate se tiendra les 29 et 30 septembre 2021 à l’Atria de Belfort. Une première ver­ sion numérique s’est tenue en visioconfé­ rence les 13 et 14 janvier dernier. Elle a réuni plus de 1 500 personnes et a donné lieu à 350 rendez­vous BtoB. – L’ouverture en septembre 2021 d’un BTS moteur à combustion interne au lycée Pierre­ Bérégovoy de Nevers. Conçue en partenariat avec l’ISAT, l’école d'ingénieurs automobile, aéronautique et transports, cette nouvelle formation viendra compléter l’axe “compé­ tence et formation” de la feuille de route hydrogène que porte la Région. En effet, le développement des compétences est néces­ saire pour accompagner les besoins de cette filière d’avenir.

Communiqué de presse Région BFC

Au premier plan les espaces de vie sont en cours de rénovation, au 2e et 3e plan, le pôle restauration et l’internat sont terminés…

De nouvelles salles à manger

Des formations aux métiers de la chimie…

Lycée Duhamel : l’avenir s’inscrit dans

une nouvelle dimension…

“Nous nous adaptons, nous restons très proche des élèves…”

Vu de l’extérieur, force est de constater que le lycée Duhamel est en pleine évolution et les travaux dans les espaces de vie se poursuivent. Un lycée qui s’ouvre sur l’extérieur et s’inscrit dans une nouvelle dimension…

La vie semble intense au lycée Duhamel ?

Oui en effet ! Entre la situation sanitaire, la réforme du bac, les travaux de rénovation des espaces de vie, la préparation des examens avec des épreuves annulées ou perturbées... nous ne manquons pas d’activité !

Mais tout se passe bien, nous nous adaptons, nous restons très proches des élèves, leur avenir reste notre priorité. On accompagne, on rassure, on soutient...

Les élèves de terminales sont les premiers à passer le BAC suite à la réforme ?

Dans des conditions très particulières alors qu’élèves et professeurs s’investissent pour s’adapter et réussir.

Je rappelle que le lycée Duhamel offre un choix important de spécialités, un choix élargi grâce à une mutualisation avec le lycée Nodier. C’est un BAC plus personnel que l’élève prépare en fonction de ses choix et des options retenues. Ainsi, un élève de terminale peut postuler par la suite à tous types de formations dans le supérieur.

Les choix peuvent évoluer en cours de cursus ?

Nous accompagnons les élèves dans leur choix en fin de seconde mais aussi par la suite en cas de difficultés.

Nous organisons en interne des temps d’échanges entre les secondes et les terminales, un forum des filières et en mars le printemps de l’orientation. On travaille au plus près de l’évolution et des souhaits de chacun. Nous avons par ailleurs maintenu les réunions parents-professeurs pour assurer le lien avec les familles.

Nathalie Kerbeci, proviseure, lors de l’inauguration du nouvel internat et de la station hydrogène

Cette année, les rencontres avec les futurs élèves ne sont pas simples ?

Quoi qu’il en soit, l’important est de ne pas rater son orientation. À nous d’accueillir et d’expliquer autrement via d’autres réseaux. Notre site internet est bien renseigné pour chaque formation et pour visiter virtuellement l’établissement. Les coordonnées de chaque responsable de formation sont facilement accessibles, chacun se rendra disponible pour répondre aux interrogations des jeunes et des familles. Il ne faut pas hésiter.

Les travaux en cours visent à améliorer l’accueil des élèves ?

Ce sont des travaux conséquents qui rendront plus agréable et plus confortable la vie des élèves mais aussi des personnels tant à l’internat qu’au pôle restauration. C’est plus moderne. L’installation d’une station hydrogène est aussi un signe positif pour l’avenir.

On se prépare aux formations de demain. Le lycée Duhamel est dans la mouvance, il s’inscrit dans une nouvelle dimension...

SECONDE GENERALE ET TECHNOLOGIQUE

Un mini campus au lycée Duhamel…

Pour découvrir sa voie Enseignements communs 2 enseignements (au plus) optionnels facultatifs à choisir

Le lycée Duhamel poursuit son évolution et s’inscrit désormais, en terme d’accueil des élèves et des lycéens, au cœur de la vie étudiante doloise.

Notamment avec la rénovation de l’internat qui s’achève après trois années de travaux. Un internat, espace d’échange et de rencontres, car il accueille les internes des trois lycées dolois : Jacques Duhamel, Jacques Prévert et Charles Nodier, ces deux derniers situés au centre-ville de Dole. Des installations modernes et fonctionnelles avec une capacité d’accueil de 80 chambres et 315 internes ce qui témoigne d’une offre importante de formations à Dole. Les internes bénéficient aussi de nouveaux aménagements dont la première phase de travaux a permis la rénovation complète de l’espace restauration, des cuisines, des salles à manger... Les importants travaux en cours laisseront place à un nouvel espace de vie scolaire plus confortable tant pour les élèves, les personnels et les professeurs. Le Conseil de vie lycéen se prépare déjà à l’aménagement et à la future animation de ces espaces. La fin de cette importante modernisation est prévue pour la fin 2021. « Tous ces aménagements renforcent l’image du lycée Duhamel sur le bassin dolois et permettent de créer un climat serein propice au travail et au repos. La rénovation du pôle restauration n’est pas que matériel, ces équipements de nouvelle génération offrent en effet la possibilité de cuisiner autrement, de s’adapter aux évolutions et aux envies. Nous adhérons au plan national nutritionnel de santé qui respecte l’équilibre alimentaire et suivons la charte régionale qui favorise les circuits courts et le bio » explique Corinne Chaumatte intendante du lycée.

FILIÈRES GÉNÉRALES & TECHNOLOGIQUES BAC GÉNÉRAL Enseignements communs + 3 enseignements de spécialité en première à choisir parmi 11 possibles + 2 enseignements de spécialité en terminale. L’enseignement qui n’est pas choisi en terminale est évalué en fin de première.

BAC TECHNOLOGIQUE BACCALAURÉAT STI2D Sciences et technologies de l’industrie et du développement durable BACCALAURÉAT STL Sciences et technologies de laboratoire • Spécialité biotechnologie ou Sciences Physiques et Chimiques en Laboratoire BACCALAURÉAT STMG Sciences & Technologie du Management et de la Gestion

FILIÈRES PROFESSIONNELLES 3e PRÉPA-MÉTIERS : Classe de 3e découverte professionnelle des métiers CAP Menuisier fabricant BAC PRO MELEC Métiers de l’Electricité et de ses Environnements Connectés

Une station hydrogène en prévision des premières formations…

BAC PRO Maintenance des Equipements Industriels

Une station hydrogène accompagnée de son véhicule est maintenant installée au cœur du lycée Duhamel.

Avant même les premières formations, cette station permet dans un premier temps de sensibiliser…

La région Bourgogne Franche-Comté s’investit fortement dans le développement de l’industrie hydrogène. Dans ce sens, elle équipe cinq lycées, dont le lycée Duhamel à Dole, d’une station pédagogique et d’un véhicule à hydrogène. Avec la mise en place de ces moyens pédagogiques innovants, la Région veut permettre aux lycéens de découvrir et comprendre l’énergie hydrogène et son développement. C’est ainsi l’occasion de sensibiliser et de préparer l’avenir car, par la suite, la formation de techniciens spécialisés dans le domaine s’avérera nécessaire pour répondre aux besoins. Cette station, déjà surnommée « Le cube H2 », inscrit le lycée Duhamel au cœur d’une dynamique volontaire sur le bassin Dolois. Une dynamique relayée par le

Grand Dole mais aussi pas les sociétés Mahytec ou Inovyn qui s’investissent dans ce domaine. « C’est un bel équipement sur le chemin de la transition écologique. L’idée est de stocker l’énergie électrique pour ensuite alimenter des véhicules ou des habitations isolées par exemple. Il n’existe pas, pour l’heure, de métiers, et donc de formations, liés à l’hydrogène. L’installation de cette station ouvre la réflexion sur de nouvelles spécialisations ou formations à mettre en place, elle permet dès à présent de sensibiliser les élèves mais aussi les professeurs. Nous envisageons les premières formations de techniciens de maintenance de systèmes hydrogène pour la rentrée 2022. Dans un premier temps se sera des formations complémentaires à nos diplômes existants comme par exemple le bac pro chimie ou le BTS électrotechnique, des pistes qui restent à définir et qui pourraient concerner

BAC PRO Procédés de la Chimie, de l’Eau & des Papiers Cartons

FILIÈRES POST-BAC BTS Electrotechnique BTS Conseil et commercialisation de solutions techniques

Une station hydrogène et son véhicule…

au départ une dizaine d’élèves. Ce sont de nouvelles et belles perspectives pour le lycée qui s’inscrit ainsi dans l’avenir » explique Fabrice Favero, directeur délégué aux formations.

LYCEE JACQUES DUHAMEL Avenue Charles Laurent Thouverey | DOLE 03 84 79 78 00 | contact@lycee-duhamel.fr www.lycee-duhamel.fr

BTS Métiers de l’Eau BTS Conception de Produits Industriels DNMADE (GRADE LICENCE) Diplôme National des Métiers d’Arts et du Design

SECTION EURO ANGLAIS, SECTION FOOT, OPTIONS ARTS ET EPS LYCÉE D'ACCUEIL DE L'EXCELLENCE SPORTIVE (LAES)

10 Formations

Pays Dolois n°233 - février 2021

Chamblanc

L’horticulture : l’un des nombreux métiers de l’agriculture Deux années pour devenir professionnel des cultures : du semis à la récolte en passant par la maintenance et l’entretien courant.

Depuis la rentrée de septembre 2020, le lycée Anne­Marie Javouhey, à Chamblanc (21), près de Seurre, à proximité de Dole propose un CAP métiers de l’agriculture, spécialités horticulture, productions végétales. Il accueille des jeunes souhaitant se for­ mer aux métiers de “la terre”, jeunes issus de 3e (SEGPA, ensei­ gnement agricole, général...).

Treize semaines de stage Au travers des cours, des enseignements pratiques en produc­ tion horticole (légumes, pépinières, fleurs…), l’élève de CAP MA (Métiers de l’Agriculture) découvre son potentiel et les tech­ niques professionnelles. Treize semaines de stage renforcent les apprentissages.

L’élève concrétise ses acquis par des projets tout au long de sa formation, avec des professionnels du territoire. Les équipes pédagogiques, de vie scolaire accompagnent le jeune tout au long de sa formation sur les temps scolaires, extrascolaires et dans sa découverte des milieux professionnels. Une classe à taille humaine dans un établissement familial facilite la relation jeunes / professionnels.

En étant interne, demi­pensionnaire ou externe, l’élève acquiert son autonomie, le sens des responsabilités, les règles de vie col­ lective et individuelle. Des “réalités” pour se préparer au monde professionnel.

Vivre sa scolarité de façon enthousiaste, s’investir dans des pro­ jets liés au milieu pro de l’horticulture, construire sereinement son projet professionnel, enrichir sa personnalité, c’est ce que le lycée Javouhey souhaite à chacun de ses élèves.

Les jeunes peuvent être accueillis en internat, demi­pension ou externat pour suivre des formations de la 4e jusqu’au bac pro SAPAT, en passant par un CAP agricole déjà existant SAPVER. Pour tout renseignement à le contacter au 03 80 20 39 90. www://lycee-javouhey.fr

LES AVANTAGES Cette formation permet : • de retrouver confiance en soi : reprise des bases en enseignement général.

• d’acquérir des compétences professionnelles variées utiles dans des métiers divers (pépiniériste, maraîcher, horticulteur, arboriculteur, service de productions des villes et collectivités territoriales...)

Lycée A-M

JAVOUHEY JOURNÉES PORTES OUVERTES 24 février et 29 mai 2021 samedi de 9 h à 13 h

4e et 3e Enseignement Agricole

CAP Métiers de l’Agriculture spécialités horticulture, productions végétales, arboriculture

En route vers la réussite !

CAP SAPVER

BAC PRO SAPAT

Deux années pour acquérir une double compétence dans les domaines de l’accueil /vente et de l’aide à la personne.

Trois années d’une formation professionnelle complète au Service des Personnes et de la promotion des Territoires.

Deux années pour devenir professionnel des cultures : du semis à la récolte - maintenance et entretien courant.

Besaçon

DIJON

DOLE

Contactez le lycée pour un rendez-vous ou plus de renseignements ! chamblanc@cneap.fr

-

Tél. 03 80 20 38 90

-

www.lycee-javouhey.fr

Paris

BEAUNE

25, rue A-M Javouhey Cedex 120 - 21250 CHAMBLANC Établissement privé, sous contrat avec le Ministère de l’Agriculture. Établissement membre du CNEAP (Conseil National de l’Enseignement Agricole Privé).

CHAMBLANC SEURRE

MERVANS CHALON S/SAÔNE

Lycée avec internat Lyon

Louhans

JOURNÉES PORTES OUVERTES DU PÔLLE FORMA AT TION SAMEDI 6 FÉVRIER & 6 MARS DE 9H À 16H30

www w..forma ation-industries-fc.fr

in

e

em de la 3 2 au Bac +

Métiers du cheval Métiers des services à la personne

ÉS

NOUVEAUT

2021

BTS Développement et Animation des Territoires Ruraux Ouverture en septembre 2021 en apprentissage, en plus de sa formule en voie scolaire.

3ème Prépa Professionnelle Possibilité de s'initier à la Langue des Signes Française en plus de l'équitation.

Bac Pro SAPAT

(2nde, 1ère et Terminale) Accessible en voie scolaire ou en apprentissage. La version scolaire proposera une formation complémentaire CP JEPS Animateur de vie quotidienne pour la première année.

Brevet Fédéral Animateur d’Équitation (AE) Premier diplôme d'encadrement des activités équestres. Il permet aux jeunes de conforter leur projet de devenir moniteur d'équitation.

PORTES OUVERTES le 30 janvier de 9 à 13h exclusivement sur rendez-vous

Réservation par Tél. ou par Mail

Rendez-vous possible les vendredis après midi pour découvrir nos formations.

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Un centre de loisirs en accès direct avec une ludothèque et une médiathèque…

Le centre de loisirs de Tavaux, installé dans les anciens locaux du CE Solvay, s’apprête à intégrer de nouveaux locaux situés juste en face dans une nouvelle construction du Grand Dole. Un nouvel espace très fonctionnel aux multiples activités...

Les locaux de l’ancien CE Solvay à Tavaux qui accueillent le centre de loisirs sont maintenant vétustes et nécessitent d’importants travaux de rénovation pour rester opérationnels. Ainsi les élus du Grand Dole ont opté pour une construction neuve adossée à la médiathèque et à l’ancienne salle de spectacles elle aussi rénovée pour accueillir la ludothèque actuellement située à Damparis. Un centre de loisirs, une ludothèque, une média­ thèque, une aire de jeux… de plus à proximité de terrains de sports, voilà de quoi satisfaire les enfants et les jeunes qui fréquentent les lieux, tout comme le personnel qui ne manquera pas d’appré­

cier plus de confort et de nouvelles possibilités d’animations. Une déambulation de site en site est d’ailleurs prévue. Ce nouveau centre de loisirs, pro­ chainement baptisé, pourrait ouvrir ses portes pour les prochaines vacances de février sous réserve que les conditions sanitaires le permettent. Ce centre est dédié aux activités extrascolaires, soit à l’accueil le mercredi et durant les vacances scolaires. Cette construction neuve permet une bonne occupation des salles et des espaces extérieurs afin d’organiser au mieux les activités selon les tranches d’âges. Le bâtiment peut accueillir entre 70 et 80 enfants qui bénéficieront d’une nouvelle salle de restauration

pour les repas du midi. Si cet espace accueille en majorité des enfants et des jeunes de Tavaux et Damparis, il est ouvert à tous les enfants du Grand Dole. “L’ouverture de cet espace est une bonne nou­ velle. C’est une belle construction et cette synergie entre les différents lieux et les différentes activités est intéressante. La qualité d’accueil et le confort sont importants pour les enfants et les jeunes qui restent ici présents toute la journée” explique Nathalie Jeannet, vice­présidente au Grand Dole en charge de l’enfance et de la jeunesse. Au final, un très beau bâtiment aux multiples fonctions…

NOUVEAU À TAVAUX

Jean-Michel Daubigney, maire de Tavaux C’est une belle réalisation très fonctionnelle qui s'inscrit dans le schéma du secteur Jeu­ nesse animé par le Grand Dole. Il s'agit là d'une excellente intégration en termes de services avec à proximité immédiate ce que peuvent offrir la Médiathèque, la ludo­ thèque et les structures associatives déjà présentes. Tout cet espace revenu dans la sphère publique avec le rachat par la com­ mune de l'ancienne usine de panification donne du sens à une vision intercommunale dans un endroit stratégique et idéalement situé au sud de l'agglomération. Ces struc­ tures viennent progressivement se substi­ tuer aux actions du CE Solvay dont la voca­ tion a changé durant les deux dernières décennies.

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En place depuis octobre 2020, LA BOUTIQUE BIO vous accueille du mercredi au samedi à l’ancienne gare de Tavaux, réhabilitée pour l’occasion.

En place depuis octobre 2020, LA BOUTIQUE BIO vous accueille du mercredi au samedi à l’ancienne gare de Tavaux, réhabilitée pour l’occasion. Créée par la SICA Terres BIO D4 Rivières, un regroupement de producteurs BIO de la région BourgogneFranche-Comté, LA BOUTIQUE BIO s’engage à vous proposer

chaque semaine, un large choix de produits locaux : légumes de saison, viandes, produits laitiers, pains de fournils à proximité, cosmétiques, produits d’entretien... mais aussi d’autres références de qualité, issues de l’agriculture biologique, confectionnées ou en vrac, que nous sélectionnons afin de compléter vos paniers quotidiens.

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(ces horaires mis en place durant la période de couvre-feu seront amenés à être modifiés).

14 sport

Pays Dolois n°233 - février 2021

Une lueur d’espoir…

Football

Premier succès en 2021 pour le JDF… … et il ne vient pas du terrain ! Le vendredi 22 janvier, en raison des mesures sanitaires en vigueur, le Jura Dolois Football a mis en place des “Visio-Vœux”, pour remplacer la traditionnelle cérémonie qui lance officiellement le nouvel exercice. Pas de galette, ni de verre de l’amitié, mais des “rois” en pagaille tout au long de la soirée…

Après l’ouverture de la cérémonie par Christophe Theve­ not (Président du Club Partenaires) et Mohamed Mbitel (Président du Jura Dolois Football), les élus ont eu l’occa­ sion de transmettre leurs vœux aux nombreux licenciés et partenaires connectés à la cérémonie à distance : Jean­ Baptiste Gagnoux (maire de Dole), Jean­Michel Daubigney (maire de Tavaux), Jean­Pascal Fichère (président du Grand Dole) et Jean­Marie Sermier (député du Jura) se sont ainsi succédé au micro (à l’écran en l’occurrence sur ce mode de visio­conférence), pour renouveler leur soutien au Jura Dolois Football, malgré le contexte particulier et la période difficile que traverse le monde du sport.

Représentant des clubs nationaux pour la Bourgogne­ Franche­Comté, la présence de René Franquemagne était également saluée par le Président Mbitel. Parmi les ins­ tances footballistiques, la belle surprise est venue d’un message transmis par la secrétaire de la Fédération Fran­ çaise de Football, Laura Georges, soulignant l’investisse­ ment auquel a fait preuve le club au travers de l’opération “Club Lieu de Vie” tout au long de l’année 2020.

Les temps forts se sont ensuite enchaînés avec l’interven­ tion de plusieurs invités “VIP”, qui ont répondu favorable­ ment à l’invitation du club. C’est ainsi que Charlotte Lem­ bach (championne du monde par équipes d’escrime en 2018 et actuellement en préparation pour les Jeux Olym­ piques 2021 de Tokyo) nous a transmis un message riche d’enseignement sur le chemin parsemé d’embûches qu’elle a traversé pour toucher le Graal dans sa discipline.

Semaine du sport au féminin oblige, les femmes étaient présentes en nombre, avec Lauriane Dolt (ex­adjointe de Vincent Collet à la SIG Strasbourg Basket), qui a ébloui les

yeux des éducateurs connectés avec sa science de la “for­ mation”. Lauriane a notamment formé Frank Ntilikina, qui évolue actuellement en NBA avec les Knicks de New York, et avec qui elle a remporté le titre Espoirs en 2015.

Le monde du football était également bien représenté avec Wilfrid Gohel (ancien joueur professionnel, 2 fois vainqueur de la Coupe Intertoto en 1995 et 1997), Damien Perquis (ancien international polonais, ayant fait les beaux jours de Sochaux dans la région) et la belle surprise d’un actuel joueur de Ligue 1, Stéphane Bahoken (SCO Angers), qui a pris quelques minutes pour échanger avec les licen­ ciés pour évoquer les sacrifices et les efforts nécessaires pour atteindre le monde professionnel. Son message était surtout celui d’un homme et d’un papa, qui s’occupait de sa progéniture à quelques heures de la rencontre contre les Girondins de Bordeaux.

Enfin le monde du journalisme était à l’honneur avec 3 invités qui ont marqué la soirée : Anne­Sophie Bernadi (commentatrice du biathlon sur la chaîne l’Equipe), Guil­ laume DI Grazia (le « boss » de la Coupe de France sur Eurosport) et la « Voix de l’Athlé » Patrick Montel, homme de passion par excellence (qui s’est offert une magnifique envolée lyrique sur une occasion virtuelle du JDF, pour le plus grand plaisir de tous les connectés) et qui nous a d’ores et déjà promis de venir à Dole pour les exploits à venir de nos protégés.

Le Jura Dolois Football en profite une nouvelle fois pour remercier tous les invités, qui ont su faire de cet événe­ ment un véritable succès, malgré la distance qui nous sépare…

J.L.

La parenthèse enchantée de la Coupe de France apparaît comme une lueur d’espoir au sein du paysage amateur du football français.

Evidemment l’annonce du 19 janvier ne laisse que peu de temps aux écuries encore qualifiées de se préparer pour le 6e tour de la plus emblématique des compétitions françaises, mais la magie opère toujours dès lors qu’il s’agit de Coupe de France.

Le JDF reçoit le dimanche 31 janvier Louhans-Cuiseaux (pensionnaire de N2) pour le gros “choc” de ce 6e tour en Bourgogne-Franche-Comté. Ce match, très particulier dans le contexte d’un huis clos, aura le mérite de délivrer un sésame pour le 7e tour qui sera disputé dès la semaine suivante, soit contre Vauzelles (R2), soit contre l’ASM Belfort (N2), auteur d’un parcours remarquable la saison dernière.

Au-delà du huis clos et de l’impossibilité de faire de cette belle affiche une vraie fête du football, c’est surtout un protocole sanitaire contraignant qui doit mener jusqu’au coup d’envoi, afin que tous les acteurs évoluent en pleine sécurité sur la pelouse. Si l’on regarde les choses d’un œil positif, c’est surtout une lueur d’espoir après des mois de disette, qui pourrait ouvrir la voie à la reprise des championnats… sous réserve que printemps décide de ne pas rimer avec confinement pour la deuxième année consécutive…

Les matchs à venir National 3

Autres équipes seniors, jeunes et féminines

En attendant la publication des nouveaux calendriers, modifiés en raison du confinement, nous ne sommes pas en mesure de transmettre à lʼheure actuelle la date de reprise du championnat National 3.

Lʼobjectif de la Fédération Française de Football étant de terminer au minimum la phase aller, le premier match de reprise pourrait être la réception de Gueugnon au Stade Robert Bobin.

A lʼimage de lʼéquipe fanion, aucun calendrier prévisionnel pour la reprise nʼa encore été diffusé.

Plusieurs pistes sont à lʼétude, avec une reprise envisagée, au mieux, mi-février. Nous diffuserons ces calendriers dès réception.

Lʼobjectif est le même que pour la National 3 : aller au minimum au bout de la phase aller et trouver un système de classement le plus juste sportivement.

Coupe de France 31/01/2021 (6e tour) JDF / Louhans-Cuiseaux (N2) (match à huis clos à Tavaux) 07/02/2021 (7e tour – en cas de qualification) – déplacement à Vauzelles (R2) ou Belfort (N2) 14/02/2021 (8e tour – en cas de qualification) – adversaire parmi Fleury (N2 - IDF) Pontarlier (N3) Valdahon (N3) ou Mitry Mory (R2 – IDF) Le format de la compétition a été modifié, en raison de la suspension des compétitions : séparation des clubs professionnels et amateurs jusquʼen 1/16ème de finale – ce qui implique quʼen cas de qualification, lʼadversaire serait nécessairement un club « amateur » (niveau N1 maximum) jusquʼaux 1/32e de finale inclus.

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Les classements National 3 Après 5 journées de championnat, le JDF est classé 2e avec un match en retard.

Coupe de France Le JDF est qualifié pour le 6ème tour et affronte Louhans-Cuiseaux (N2) à domicile.

Régional 2 Poule B Après 4 journées de championnat, le JDF est classé 6e avec un match en retard.

U14R Après 5 journées de championnat, le JDF est classé 1er.

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Les Théâtres sontt fermés e mais l’activité continue !

Rugby

La vie continue malgré tout Les licenciés jeunes et adultes ont bel et bien repris le chemin du stade. Un reportage France 3 région repris par Jour de Rugby sur France 2 a même témoigné de cette reprise.

AVOIR 20 ANS

AUJOURD’HUI DANS LE JURA

Confirmation de l’engagement du GDR pour la formation L’administratif n’est pas en reste, le comité directeur se réunit régulièrement en distanciel pour traiter des affaires courantes. Le moment est même propice pour envisager l’avenir du club. Si l’engagement du GDR envers la formation est une réalité depuis un certain temps, un élément supplémentaire vient s’y ajouter avec la proposition de transformation du contrat CDD en CDI pour Robin Boes, le sympathique et très compétant conseiller technique du club. Nul doute que l’intéressé saura rendre à ses employeurs la confiance qu’ils placent en lui avec ce projet de pérennisation. Non seulement Robin prépare les jeunes du club mais il est également formateur pour le compte de Haut Jura Sports Formation où il assure une mission pédagogique envers les futurs BPJEPS. Ses compétences sont également mises au service de la ligue pour des formations ponctuelles. Par ailleurs, il intervient en milieu scolaire via un contrat avec l’Education Nationale. Nous souhaitons à Robin qu’il s’épanouisse pleinement dans un cadre professionnel sécurisé.

KHEIREDDINE LARDJAM L ARDJAM / THÉÂTRE THÉÂÂTRE T Quand un metteur en scène décide de se pencher sur la jeunesse d’ici et de maintenant, il propose des ateliers de théâtre à une vingtaine de jeunes Jurassiens amateurs. Une série théâtrale à découvrir en mars.

LE THÉÂTRE C’EST (DANS TA) CL ASSE

PAULINE PAULINE SALES | CHRISTOPHE CHRISTOPHE VINCENT | LOLA ROSKIS JULIETTE DONNER ET LOLA ROSKIS GINGEMBRE PIERRE RROMANENS OMANENS | NATHALIE NAATHALIE CUENET | BUSSY ET PIERRE-ANTOINE PPATRICE ATRICE T PIERRE-ANTOINE DUBEY / THÉÂTRE THÉÂ ÂTRE Comme un commando poétique, notre équipe débarque dans 20 Collèges jurassiens et joue 4 monologues en simultané devant 2000 élèves en tout. 9ème édition du dispositif en partenariat avec le Théâtre Amstramgram de Genève et le Conseil Départemental du Jura.

Quelques news sur le plan d’une éventuelle reprise La fédération a créé, entre autres, une commission régionale des clubs de divi­ sions fédérales.

Denis Sève, président du GDR assure la présidence de cette commission pour la ligue Bourgogne Franche­Comté. Réunie dernièrement, elle a évoqué les points sui­ vants, tous étant conditionnés par l’évolu­ tion de la crise sanitaire : – si la crise sanitaire le permet, reprise de la compétition le 13 ou 14 mars, – 3 semaines de préparation minimum avant les rencontres, – prise en compte des 6 premières jour­ nées pour le classement, rattrapage sur dates de repli (dates à trouver par la fédé) pour ceux qui n’ont pas 6 rencontres, – annulation des rencontres des journées aller 7 à 11 et retour 1 à 3,

– programmation des 8 rencontres retour journées 4 à 11 avec fin du championnat le 25 ou 26 juin, – pas de phase finale, – classement établi par rapport aux 14 rencontres avec péréquation si impossibi­ lité de jouer tous les matchs, – premiers de poules éligibles à la montée, – deux derniers de poule condamnés à la descente.

Comme nous l’avons dit, toutes ces données sont hypothétiques, la condition sine qua non est que la reprise puisse se faire le 13 ou 14 mars et que les 2/3 des 22 rencontres soient effectuées.

Si ce n’est pas le cas, pas de montées, pas de descentes.

Ils sont partenaires du GDR…

MISTER TAMBOURINE MAN

EUGÈNE DURIF | KARELLE KARELLE PRUGNAUD PRUGNAUD | NIKOLAUS NIK OL AUS HOLZ | DENIS LAVANT/ L AVANT/ CIRQUE THÉÂTRE CIRQUE - THÉÂ ÂTRE

Résidence de création à la Salle des fêtes de Falletans et ateliers de confection des costumes et accessoires avec des étudiants.

Spectacle à découvrir en mai.

On croise les doigts pour la suite 03 84 86 03 03 | scenesdujura.com LES SCÈNES DU JURA SONT SUBVENTIONNÉES PAR : LE MINISTÈRE DE L A CULTURE / DRAC DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ, GRAND DOLE COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION, ESPACE COMMUNAUTAIRE LONS AGGLOMÉRATION,, LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU JURA, LE CONSEIL RÉGIONAL DE BOURGOGNE FRANCHECOMTÉ, L A VILLE DE DOLE, L A VILLE DE LONS-LE-SAUNIER, L A COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CHAMPAGNOLE NOZEROY JURA, L A VILLE DE MOREZ - COMMUNE NOUVELLE DES HAUTS DE BIENNE, L A COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CŒUR DU JURA, , L A COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PORTE DU JURA, L A VILLE DE POLIGNY, L A VILLE DE SALINS-LES-BAINS. AVEC LE SOUTIEN DE L’ONDA, DE L A SACEM ET DU CLUB DES MÉCÈNES. SIRET N° 413 401 373 0000 19 / APE : 9001 Z - LICENCE L.D.19.405.

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