Pays Dolois 236

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N°236 Mai 2021

Pays Dolois Journal GRATUIT d’informations

MAISON

Rendez-vous avec des passionnés

BONIN RIDEAUX & LINGE DE MAISON

Sébastien Pasquet, Muriel Monin, Vincent Perrin…

Village.

Vaux-sur-Poligny

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Pays Dolois n°236 - mai 2021

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Vous avez-dit Niphargus ? Ce sont des sortes de petits crustacés aveugles typiques des grottes d’Europe. Ils sont bien présents dans les grottes de Baume-lesMessieurs.

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13 rue Alexandre Vialatte 39100 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X - Imprimé en France Rédaction : redaction@paysdolois.fr Régie publicitaire : studio@paoh.fr 03 84 82 50 21 / 06 72 77 70 44

E TAT C I V I L

Elio de Sylvain DECREUSE et de Stéphanie THEBAULT, Dole Rania de Ridouane ELGHARIB et NAISSANCES Hinita de Aarnaud FAIVRE et de de Nadia BENBIY, Dole Mathis de Gérald ALIX et de Deborah GRILLON, Arc et Nadine BERTRAND, Dole Senans Alia de Kevin BUCHAILLOT et de Izhaq de Mustapha SABILLAH et de Hanan BACHOURI, Dole Jessica BERNARD, Aumur Emma de El Mahdi RAFAI et de Jade de Yoan MIGNOT et de Sandra BOUZOUANE, Dole Megan JACOULET, Authume Malone de Maxime WEBER et Eslem de Ufuk ERDEM et de Sükran YENER, Dole de Mylène VINCENT, Brevans Raihei de François ANDREUCCI Amelia de Juljan ROÇI et de Kadriela BUDO, Dole et de Windy WANE, Champagney Lia de Kévin MARAZZI et de Morgane BLAISON, Dole Lenny de Loïc GAMBIER et de Mariette ROUSSEAU, Léopold de Johan CHATELLIER Champdivers et de Delphine MOINE, Dole Hanna de Alizée PERRIN, Léandre de Jérôme MARTIN et domiciliée à Champvans de Kerstin SEMPACH, Etrepigney Eleonard de Emeric JOURDAIN Raphaël de Alexandre MATHEY et de Alisson CHAPIT, Chatelay et de Elise FIGARD, Foucherans Romane de Kevin PETREK et de Jules de Michaël BESNARD et de Lucie BERTHELIER, Choisey Delphine RATTOT, Foucherans Calie de Arnaud FORRY et de Selena de Florimond TONEATTI Marie LAURENT, Damparis et de Maud JAPY, Fraisans Aïna de Gary PHINERA­HORTH et Yvanna de Jessy KOHLER et de Cassandra SATORI, Gatey de Aline FERREIRA, Dole

Sébastien Pasquet un cordonnier qui garde les pieds sur terre... “Oui je suis le dernier de la ville... nous étions quatre à mon arrivée...” S’il regrette un savoir-faire qui disparaît, lui reste bien présent, lui qui aime tant servir et ce depuis plus de 15 ans... Rencontre avec Sébastien Pasquet, seul cordonnier à Dole. Du matin au soir, 6 jours sur 7, il y a toujours quelqu’un dans la petite cordonnerie de Sébas­ tien Pasquet située dans la galerie marchande Leclerc à Dole. Que ce soit Sébastien lui­même ou Evelyne et Nathalie ses indissociables colla­ boratrices. “Elles aussi sont des passionnées. Il y a du respect entre nous, ce sont des personnes fidèles avec qui j’ai lié de vraies relations profes­ sionnelles” rappelle Sébastien. Ce dernier est né à Strasbourg et il a grandi dans différentes régions de France – dont le Sud­Ouest, une région à laquelle il reste très attaché – avant de se poser à Besançon. De là, la ville de l’horloge­ rie et de la bijouterie, il suit une formation de bijoutier à Morteau, puis une formation de joal­ lier à Valence où il apprend entre autres le ser­ tissage de Pierre. Il travaille ensuite chez Decerny et chez Maty ces deux bijoutiers qui vendaient bien au­delà de Besançon des bijoux sur catalogue. Vient ensuite une nouvelle opportunité de formation dans les métiers de la cordonnerie via la franchise Mister Minit, une formation de plusieurs mois dans les boutiques de Besançon. “Je souhaitais me rapprocher plus encore du côté manuel de l’artisanat. J’aime la précision dans le geste, la possibilité de travailler avec différents matériaux, différents outils et dif­ férentes techniques. La diversité me pas­ sionne...” ajoute Sébastien. Mais ce qui l’habite profondément, c’est cette joie de rendre ser­ vice, plus qu’une qualité, une nécessité pour son équilibre. “Il y a ma famille, mon épouse et mes deux enfants, un peu de marathon pour me détendre, un dialogue avec moi­même, et mon métier si proche des gens. J’aime le relationnel, accueillir, créer du lien social d’autant plus dans la période actuelle, on écoute, on échange et on s’encourage. Se parler c’est important. Je prends le temps d’échanger avec nos clients c’est pri­ mordial. Un sourire, ça libère...”

Présent depuis 15 ans maintenant Sébastien est arrivé à Dole, alors dans la galerie marchande de Géant Casino, le 1er janvier 2006. “Une opportunité de reprendre cette affaire ici

Madison de Sébastien OGIER et de Charlène GUILLIN, Jouhe Camille de Romain DUMONTEIL et de Noémie LEPEUT, Les Hays Aaron de Valentin VILLET et de Émilie MICHEL, Ounans Lorenzo de Anthony ROZ et de Angélique MOREAUX, Parcey Julia de Quentin BOSDURE et de Marie­Hélène THOMAS, Parcey Jules de Mickaël GABRIEL et de Marjorie BOUVET, Peseux Pacôme de Grégory CHAPRON et de Anne­Sopie GAUVIN, Rainans Nathan de Stéphane LUTHRINGER et de Marie DENIZET, Romain Lyssandro de Dany TORCHARD et de Carolane CHETIF, Saint­ Aubin Victoire de Bastien BUGAUT et de Mathilde CATY, Saint­Loup Dario de Jonathan SOARES et de Sarah MEUNIER, Souvans Enola de Fabien MARTIN et de Marylise PLUSQUELLEC, Souvans Ilona de Guilhan PAILLOT et de Pauline MARTIN, Tavaux

Jessy de Adrian DEGOIS et de Jennifer BONIN, Tavaux Victoire de Anthony TISSOT et de Emeline LAMY, Tavaux Victoire de Thomas COUSIN et de Justine JEANNIER, Tavaux Marylou de Ludovic CHANCENOTTE et de Maryline MAHAMDI, Thervay Louison de Anthony VANNIER et de Bérengère DUNAND, Villers les Bois

DÉCÈS Michel BROCARD, Arbois, 82 ans Gisèle BARBAUD épouse BOUVIER, Arbois, 86 ans Jean­Claude BOUVIER, Arbois, 88 ans Bernard LÉQUÉ, Arbois, 82 ans Monique BERTHET veuve MERCET, Chevigny, 81 ans René ROLET, Cramans, 88 ans Patricia HUOT­MARCHAND épouse BETHET, Damparis, 60 ans Denise CUSEY veuve TOINARD, Dole, 97 ans

Nathalie et Evelyne, les indissociables collaboratrices de Sébastien

à Dole. Je suis passé du statut de salarié au statut de gérant. Un vrai saut pour moi, j’avais 30 ans, voilà maintenant quinze ans, c’était un beau cha­ lenge. Quinze ans ça passe vite, c’est beaucoup de rencontres et d’enrichissement personnel. Les gens reviennent au non gaspillage, on jette moins, on repart, on redonne vie, c’est beau de redonner une vie aux choses...”

Réponse à tout... ou presque Dans la boutique aux multiples services, le cœur de métier reste la cordonnerie, les chaussures, le ressemelage, les coutures, les sacs à main, “Les personnes sont tout de même attachées aux belles choses”. Il y a une forte activité de duplication de clés diverses, maintenant aussi les clés domotiques car le métier évolue. “On ne s’ennuie jamais, on fait tant de choses différentes ! Ici, aucune journée ne se ressemble. Et on répond aux urgences, une clé perdue, une semelle qui se décolle... parfois c’est panique ! On trouve des solutions... c’est notre côté essentiel, un mot inutilement à la mode car on est tous essentiels !” Ici, on change aussi les piles

Patrick BASSON, Dole, 63 ans Christophe PERNIN, Dole, 62 ans Georgette RATEL veuve THIÉMARD, Dole, 90 ans Denis LYET, Dole, 83 ans Colette SARA veuve CAMBAZAR, Dole, 90 ans Pierre BRÉVIGLIÉRI, Dole, 87 ans Georgette CHEVILLON, Dole, 74 ans Michel DEVAUX, Dole , 97 ans Christiane NOIROT veuve CLERGET, Dole, 93 ans Gisèle RIOTTE veuve CHAVANNE, Dole, 96 ans Stanislas STROMKOWSKI, Dole, 84 ans Alfred ROBERT, Dole, 89 ans Janine GRILLOT épouse AUBERT, Dole, 82 ans Mireille SIMON, Dole, 70 ans Michelle LENOIR veuve GEORGEON, Dole, 95 ans Francisco BARBOSA ALVES, Dole, 85 ans Christian BRIE, Dole, 65 ans Stéphane GARCIA, Dole, 52 ans Claude BEYNA, Dole, 87 ans

Danielle MONTAIGU, Dole, 67 ans Marie BOISSON épouse MAGNAC, Éclans­Nenon, 67 ans Renée MARTIN veuve POIGEAUT, Foucherans, 91 ans Marcel GRÉGOIRE, La Ferté, 83 ans Michel PERRUSSEL, La Loye, 73 ans Georges SARDET, La Loye, 79 ans Claude CORNUEL, Monnières, 86 ans Henri GIBOUDEAUX, Mont sous Vaudrey, 85 ans Ida BERTRAND veuve PARDON, Pleure, 90 ans René FUTIN, Pleure, 73 ans Renée CHAVIN veuve PETIT, Rans, 88 ans André VADANT, Saint­Aubin, 90 ans Jeannine IMPÉRORE veuve RIVA, Sampans, 94 ans Daniel PAILLOT, Tavaux, 79 ans Adrienne PELLETIER veuve GONTHIER, Tavaux, 86 ans

de montres, on fait de la gravure de plaques, des tampons professionnels, des plaques d’immatricu­ lations... c’est fou ce que l’on peut faire dans un espace aussi réduit ! C’est toute une organisation. On trouve aussi dans la boutique de Sébastien un peu de maroquinerie au détail et même des mon­ tres artisanales fabriquées à Besancon. “Ce sont des montres locales et artisanales qui répondent à une philosophie. Cela me rapproche un peu de cette ville où je me suis formé à la bijouterie, à la joaillerie et ensuite à la cordonnerie. Le début de cette aventure qui se poursuit ici à Dole...” n’oublie pas Sébastien. Il reste le seul cordonnier de la ville. Si cela l’attriste, Sébastien préfère retenir le positif : “Je prends un plaisir fou à vivre cela tous les jours !” conclut­il. Si vous avez besoin d’un sourire ou d’une parole gentille, vous trouverez bien quelques choses à réparer, une clé à dupliquer... Sébastien, Nathalie et Evelyne sont toujours là. Mister Minit, cordonnerie Pasquet, galerie marchande Leclerc. Tél. 03 84 79 13 22

COMMUNIQUÉ DÉCLARATION REVENUS 2020 La campagne 2021 s’est ouverte le 8 avril. Les services de la DDFiP du Jura sont mobilisés pour apporter aux Jurassiens un service de qualité autour de 5 axes principaux : - les modalités d'accueil pendant la campagne et surtout la prise de rendez-vous téléphoniques ; - la mise en place de la déclaration unifiée pour 1 500 000 travailleurs indépendants ; - l'élargissement du périmètre de la déclaration automatique ; - les nouvelles informations pré-remplies dans la déclaration de revenus ; - les nouvelles règles pratiques pour les frais engagés dans les situations de télétravail. Vous pouvez prendre un rendez-vous téléphonique et obtenir des renseignements via : • le site www . impot s .gouv.fr ; • un numéro national : 0 809 401 401. Malgré des conditions sanitaires particulières, les centres des Finances publiques du Jura resteront ouverts au public selon les horaires habituels. Dates limites de dépôt des déclarations fixées : • au jeudi 20 mai 2021 pour les dépôts papier ; • au mardi 1er juin 2021 pour les dépôts en ligne.


I publireportage

Immo% taux “Dans l’immobilier, pour saisir les bonnes opportunités il faut être prêt, ça se prépare...” OTTE BOUTON Catherine NONN “Un projet immobilier s’anticipe, il est nécessaire de savoir ce que l’on peut faire aujourd’hui ou demain.”

“Dans un projet immobilier tout se calcule, rien n’est à négliger, les enjeux sont importants... il faut savoir lire entre les lignes.”

“L’immobilier c’est beaucoup d’argent, mon objectif est de rassurer, d’apporter de la confiance pour bien réfléchir...”

“Le prêt immobilier, le rachat de crédit... c’est un métier. J’aide à comprendre, j’apporte des réponses précises.”

“Je recherche les meilleures solutions à la place de mes clients. C’est tellement plus simple ! Je fais gagner du temps et ça fait gagner de l’argent.”

“La gestion de son patrimoine, la transmission, il faut oser l’évoquer ...” “Comment accéder à la propriété ? En parler c’est savoir.”

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois ° 236

“Je travaille pour rendre possible les projets mais il faut savoir mettre en garde, accepter parfois que ce ne soit pas possible.”

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Pays Dolois n°236 - mai 2021

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“La Mumu” est une petite femme à la démarche rapide et volontaire, une femme qui dégage une force de caractère glanée au fil des épreuves personnelles et des expériences suc­ cessives dans les bars et la restauration, mais pas que... Muriel est tombée dedans quand elle était petite ! En effet, elle a grandi dans un bar, au Central plus exactement, place du 8 mai au centre ville de Dole. Bar familial créé par son arrière grand­père en 1932 et repris par ses parents Christiane et Alain Monin en 1963. Elle a alors 4 ans et la famille habite ici au­dessus du bar avec “Le Fred” son frère et plus tard sa sœur Corine. “Mon enfance, c’est le Central et les rues du centre­ville avec les copines, les enfants des commerçants du coin, de la Grande rue, de la rue des Arènes, de la place aux fleurs... là où les voitures circulaient encore avant de devenir des rues piétonnes dans les années 80. Je suis allée à l’école à Dole chez les sœurs de La Providence, puis à Saint­Ursule et au collège Mont­Roland avant de rejoindre le lycée professionnel Saint­Pierre Fourrier à Gray. À mon retour, à défaut de rejoindre une école des beaux­arts, j’ai intégré l’équipe du Central aux côtés de mes parents, au service avec la “Raymonde”, Raymonde Varenne. J’ai travaillé ensuite huit ans comme assistante de direction chez Hudry habillement rue de Besançon avant de revenir à nouveau au Central pour créer un restaurant à l’étage avec ma maman en 1988 et ce pendant 4 ans.” Suivent quelques années à Besançon, avec son mari Francois Chatelain. Muriel travaille alors dans le commerce et même deux ans à l’hôpital Minjoz – “la plus belle expérience professionnelle de ma carrière” – avant un nouveau retour dans un bar, au Cen­ tral (eh oui !) de Damparis, un bar restaurant, PMU, hôtel qu’elle gère pendant 4 ans, “au final c’était très dur, épuisant”. Encore quelques années à Besançon et c’est le retour à Dole pour une nouvelle expérience.

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Le 19 mai, les terrasses des bars et restaurants ouvriront à nouveau. “La Mumu”, alias Muriel Châtelain Monin ouvrira à son tour “Fleur de sel” son bar et restauration rapide, situé place aux fleurs à Dole. Si la terrasse reste la même autour de la fontaine de l’enfant à l’amphore, le petit bar est devenu grand à la faveur d’un transfert dans un nouveau local qui s’est libéré juste en face de l’autre côté de la rue. Une opportunité que Muriel, à 64 ans, n’a pas laissé passer. “Une nouvelle aventure de jeune fille” dit-elle...

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Une opportunité pour un projet à son image... En 2014, l’opportunité de reprendre le bar “Fleur de sel” s’est présentée. “Un retour aux sources pour moi, ici place aux fleurs dans mon élément. Nous avons créé, avec l’aide d’amis proches, de la convivialité, de la chaleur, un lieu simple et atypique... ce qui m’intéresse c’est partager, écouter, mettre à l’aise. La Place aux fleurs est un endroit remarquable, avec la fon­ taine à l’enfant, les commères, une vue sur le clocher de la collégiale, et une histoire... un lieu

“La Mumu”, Muriel Châtelain Monin

idéal avec en plus une belle terrasse. On fait même office de tourisme en été, c’est sympa !” Un nouveau local pour l’ouverture ! Après cette période de fermeture administra­ tive due à la situation sanitaire, “Fleur de sel” ouvrira sa terrasse le 19 mai. “Ce sera un grand moment de retrouvailles malgré quelques mesures sanitaires encore nécessaires et que nous ferons respecter. En juin nous ouvrirons notre nouvel espace intérieur plus grand pour accueillir plus de clients... Oui, c’est une oppor­ tunité, nous avions besoin de plus de place, c’était une nécessité et c’est une aubaine même... imaginez, on traverse juste la rue !

Fleur de sel, bar et restauration rapide Place aux fleurs 39100 Dole Tél. 06 30 44 58 99

Restaurants, bars, terrasses : une ré-ouverture en 3 étapes “La météo va être le maître du temps. • Le 19 mai au 9 juin, service réouverture uniquement en terrasse pour les cafetiers et les restaurateurs, jusqu’à 21 h lié au couvre-feu, capacité d’accueil 50 %, 6 pers par table maximum. Les restaurants d’hôtel pourront accueillir les clients des chambres en intérieur le soir jusqu’à 21 h. Mais il semblerait que beaucoup de restaurateurs pensent réouvrir leurs établissements plutôt le 9 juin suite aux zones géographiques, aux contraintes des terrasses réduites et du risque météo, coût trop élevé de charges fixes par rapport aux recettes. • Le 9 juin, réouverture des établissements : capacité 100 % en terrasse et 50 % intérieur, table 6 pers avec protocole sanitaire en étude. Couvre-feu 23 h. • Le 30 juin, ouverture totale sans couvre-feu, 100 % capacité, en fonction des protocoles et le maintien des gestes barrières, du moment. Enfin nous avons une visibilité sur l’avenir et le calendrier d’ouverture, ce que nous demandions depuis longtemps afin de nous organiser, pour nos mises en place, nos recrutements qui seront la grande difficulté pour nos reprises, nos chiffres d’affaires risquent également d’en pâtir, suite aux réductions de nos espaces, d’où l’intérêt de poursuivre les aides aux entreprises quelques temps pour limiter la casse. Quoiqu’il en soit, nous sommes heureux de retrouver notre clientèle qui n’attend avec impatience de nous retrouver, de pouvoir boire un pot sur une terrasse, déguster un plat et se retrouver en toute convivialité entre amis, en famille, en couple pour enfin retrouver une vie normale…et surtout que l’on ferme plus nos établissements dans les mois à venir, la vaccination reste notre salut. A très vite.” Patrick Franchini, président UMIH 39, président AGCP "Le bien­être de la nature au Centre­Ville" ­ 06 81 89 30 29

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C’est une nouvelle aventure de petite jeune. J’ai encore envie et je me prépare à léguer à Léa Brenot ma future associée. On poursuit l’acti­ vité bar et restauration rapide avec des salades et maintenant des pizzas. Le tout avec des pro­ duits locaux, des produits du Jura... Tout est prêt et je remercie ceux qui m’ont aidé dans cette réalisation, Hugo le décorateur, Samuel le plâtrier, Gérard l’électricien... et bien d’autres. J’aime être heureuse avec les autres, tant que mes clients m’apportent du bonheur, je leur en donne...” conclut Muriel.

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Pays Dolois n°236 - mai 2021

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Contre vents et marées, il s’est jeté à l’eau et a fini par arriver à “bons porcs”… Il n’est pas toujours facile de faire accepter à son entourage l’incertitude et la responsabilité de la gestion d’une entreprise surtout dans l’agriculture et à plus forte raison dans l’élevage. C’est pourtant cela qu’a réussi Vincent Perrin en choisissant de s’installer à Chatelay pour vivre de son troupeau de porcs. Il aurait pu préparer Sciences Po ou l’ENA, il a préféré la campagne ! Après un baccalauréat littéraire, Vincent passe une licence d’anthropologie et de sciences politiques à Lyon. Il constate vite que ce n’est pas dans ce domaine qu’il peut se réaliser. Il change d’orienta­ tion et exerce différents petits métiers, charpen­ tier, conducteur d’engins de travaux publics mais ses souvenirs d’enfance ressurgissent. Il sait où se trouve sa voie. Il veut vivre à la campagne, il sera éleveur.

Quand les souvenirs de ses vacances d’adolescents à la campagne auprès de ses grands-parents refont surface. “Quand j’étais gamin, je passais toutes mes vacances chez mes grands­parents qui étaient agri­ culteurs ! Je vivais là des moments exceptionnels au grand air, au milieu des animaux. J’aimais ça. Ça m’a à nouveau titillé. Entre deux petits boulots, j’al­ lais donner un coup de main à des amis qui tenaient une ferme. J’ai compris que je pouvais en faire mon métier. Alors j’ai décidé de suivre une for­ mation en alternance pour devenir agriculteur. Le hasard a voulu que j’accomplisse mes stages durant ma formation pour adultes dans une ferme qui élevait des porcs en plein air. J’ai trouvé cette expérience très intéressante car aujourd’hui plus personne on peut voir des cochons en liberté. Ces bêtes sont enfermées dans des stabulations, dans de vraies prisons. Ma décision était prise. J’élève­ rais des porcs en plein air ! Il me fallait trouver une ferme.”

L’union fait la force

Petit rappel

Beaucoup de travail, mais de la liberté !

“Au sortir de la guerre, il fallait nourrir les Français dans un pays en ruine. Il a été décidé d’industriali­ ser l’élevage du porc comme celui de la volaille avec la mise en batterie de ces animaux. Si bien que le cochon a disparu des paysages campa­ gnards. Les gens ne savent plus ce qu’est un porc en liberté en train de gambader dans les parcs.” Chacun se rappelle la pollution par les nitrates en Bretagne dus à ces élevages intensifs. De même que les allers­retours de la viande de porc à travers différents pays de l’Union européenne. Porcs éle­ vés en Bretagne, abattus dans un autre, découpés dans un troisième et enfin vendus en France. Des portiques routiers avaient été mis en place pour éviter cette aberration. Ce fut une levée de bou­ cliers et l’abandon de ce projet. La vision de l’agri­ culture de Vincent prend le contre­pied de ce type d’élevage : pas de pérégrination dans l’Europe pour vendre la viande.

“Vous savez, quand j’ai parlé de mon projet à mes parents qui tous les deux sont enseignants, ils ont eu un peu de mal à accepter. Ils craignaient que je ne me lance dans une aventure un peu folle car je ne possédais ni terrain, ni outils, je commençais à

Directement du producteur au consommateur Elever bio c’est bien mais encore faut­il vivre de son travail et pour cela il faut vendre. “Je suis actuellement en transition bio. Les prés sont bios, la nourriture est bio et il faut encore attendre six mois pour que la viande possède le label bio. Donc j’y arrive bientôt. Pour vendre, j’ai voulu supprimer les intermédiaires. Bien sûr, je ne peux pas éviter le passage par les abattoirs. De là, je repars avec les morceaux découpés, mis sous vide et étiquetés. Je les vends sur trois marchés par semaine et aussi en direct. Dans ce cadre, j’approvisionne par exemple trois établissements scolaires, deux sur Dole et un à Mont­sous­Vaudrey. La loi EGALIM nous aide à ce niveau, l’internet également. Tout cela remplit bien mes journées”

Vincent Perrin 18, rue du Bois 39380 Chatelay Tél. 06 88 38 73 39 https://vincentperrin1.wixsite.com › website-1

“Dans le cochon tout est bon”, certes, mais cela ne tombe pas du ciel. Au tout début, il faut trouver de l’argent Lorsqu’on décide comme Vincent Perrin de se lancer dans l’élevage du porc en plein air et que l’on part de zéro, il faut trouver une mise de départ. Vincent a évalué son projet à cent-trente mille euros. Une partie couverte par un prêt auprès du Crédit agricole, le reste grâce à une aide de l’Europe et un petit prêt participatif. Avec cela il a acheté six truies et un verrat qu’il a placés dans les parcs eux aussi achetés avec son capital initial.

Ensuite, il convient de gérer le troupeau Les paramètres à maîtriser sont nombreux. Une truie porte trois mois, trois semaines et trois jours Elle met bas entre douze et dix-huit porcelets. Tout ce petit monde vit dans une nurserie, dont il faut éloigner le verrat. La surveillance de la santé de tous les animaux est primordiale surtout dans les grosses portées. Ensuite, les petits cochons sevrés un peu avant deux mois, sont transportés dans les enclos d’engraissement. Les truies sont à nouveau saillies. Dans le pâturage d’engraissement, il faut séparer mâles et femelles pour éviter la consanguinité et contrôler les poids pour choisir les bêtes qui seront « bonnes pour la viande ».

Quelques chiffres n

1 verrat peut atteindre 300 kg

n A 6 mois un porc pèse environ 110 kg et donne 65 kg à manger n Pour en arriver là, il aura avalé 500 kg de nourriture. n

Une truie mange environ 1,5 tonne par an

n Vincent garde 1 truie autour de 4 ans puis elle part en viande.

En France, l’élevage en plein air ne représente que 0,1 % du parc de porcs et dans cette faible proportion, très peu sont bios.

n

50 c %

om pa tib de r le é CE duc SU tio pr n d éfi na ’im nc pô és ts , .

“Je travaillais chez Monsieur Augier qui gère une ferme à Germigney et je lui ai parlé de mon projet. ll possède de nombreux hectares mais ne cherche pas à augmenter indéfiniment son entreprise bio. Il cède des terres à des jeunes qui, comme lui, veu­ lent développer une activité bio et créer des écono­ mies circulaires. Il a ainsi permis l’installation d’un maraîcher bio et m’a mis le pied à l’étrier pour que je puisse m’établir sur des terres qu’il m’a vendues pas loin de chez lui à Chatelay où je me suis installé sur treize hectares. Je lui achète les céréales (blé, tourteau de tournesol et de colza) dont j’ai besoin pour mon élevage, je trouve le son au moulin de Vaudrey, et la drêche de brasserie à La Ferté, il n’y a que le complément minéral que je me procure un peu plus loin. Donc vous voyez, il s’agit d’un cercle vertueux avec peu de transport et des créations d’emplois qui animent les villages voisins. Pour l’instant, je ne possède pas de tracteur, je me débrouille avec mon petit 4X4 que je remplacerai bientôt par un cheval comtois. On est loin de l’in­ dustrie du porc et de ses pollutions et ça marche très bien !”

Vincent Perrin, éleveur de porcs au Chateley présent sur le marché de Dole

zéro et que cela ne marche pas. C’est normal. Beaucoup de parents pensent la même chose pour leurs enfants. Après deux ans, ils voient que cela roule et ils sont contents pour moi. Ma mère vient même me donner la main de temps à autres. Car il y a beaucoup de travail. Il faut nourrir les quelques deux cent bêtes, préparer leur provende, entretenir les pâtures. Je dois calculer pour tou­ jours disposer de parc en herbe, car le cochon mange aussi de l’herbe, gérer la reproduction, faire les marchés. Mais comme je suis d’un tempéra­ ment indépendant et un peu rebel, c’est ce type de travail qui me convient. Je vis mon rêve dans un cadre de rêve. Alors que voulez­vous de mieux ?”

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vivre ici 9

Pays Dolois n°236 - mai 2021

Le masque, ce nouvel accessoire en classe Nous sommes la classe des CE2 de l'école élémentaire des Sorbiers. Depuis le mois de septembre 2020, nous portons un masque tous les jours quand nous allons à l'école.

Notre classe de CE2 de M. Pellero

Notre objectif final sera d'inviter tous les parents pour visionner la vidéo en fin d'année. Nous croi­ sons les doigts pour réussir à le faire, ou sinon, nous enverrons le lien vidéo aux familles. Qu'est-ce qu'il y a sur cette vidéo ?

La danse des mains pour notre projet Coronavirus.

Qu'est ce qui a changé dans ton école depuis que tu dois porter un masque ?

Il est vrai qu’en mai 2020 nous ne portions pas encore le masque. Seuls les enseignants devaient le mettre. “Un protocole était mis en place pour respecter les gestes barrières et se protéger du Coronavirus” souligne Ambre. Pour Giovanna : “Depuis septembre 2020, on doit tous porter le masque toute la journée. On doit faire attention à la distance entre chaque élève et les personnes de l'école”. Dielli ajoute : “Il ne faut surtout pas l'enle­ ver. Il faut le mettre correctement.” et “ce n'est pas évident de porter le masque correctement, parfois il y a quelques élèves qui le portent mal. Du coup, on leur dit de bien le remettre, puis de se laver les mains. C'est important. A chaque fois qu'on rentre dans la classe, on se lave les mains mais également quand on sort de la classe.” souligne Youmna. “Pour les enfants qui mangent à la cantine, nous devons prendre deux masques par jour, un le matin et un l'après­midi.” explique Salina. “Il y a un res­ ponsable pour laver les tables, la poignée de porte, le robinet et les chaises. On est content de pouvoir participer et réussir à se protéger tous ensemble.” ajoute Giovanna. Emir précise : “Quand quelqu'un emprunte un stylo, une règle ou un autre matériel

de classe, on désinfecte l'objet et on se lave les mains.” Comment bien porter le masque ?

“Il faut bien le mettre sur le nez. Nous ne devons ni voir le nez, ni voir la bouche. Ça tient chaud et ça nous fait parfois mal à la tête” sait reconnaître Gio­ vanna. “On respire moins bien” souligne Emir. “Le maître répète souvent : Mets bien ton masque, ne le touche pas, sauf par les élastiques” précisent Dielli et Ambre. On essaie de s'habituer au masque. Pour Ayoub : “Ce n'est pas évident quand on porte des lunettes, car j'ai très souvent de la buée.” A l'école, il est possible d'avoir un masque si on oublie le nôtre ou si notre masque craque. Comment avez-vous rendu la vie plus agréable en classe depuis l'arrivée du masque ?

Dès la rentrée de septembre, nous avons préparé un projet vidéo sur le coronavirus. C'était pour mieux vivre avec cet accessoire qui nous gêne. On a réussi à l'oublier un peu. “Même si on a du mal à s'habituer au port du masque, il faut s'adapter et réussir à bien le mettre.” souligne Ambre. Nous avons réalisé une vidéo pour parler du virus et sur­ tout de la vie en classe avec le port du masque.

Le projet montre des élèves qui réalisent une cho­ régraphie de gymnastique, un mannequin chal­ lenge, de la relaxation sur table, le quotidien avec nos masques, une danse de mains colorées, une chanson, une séance de sport et une course. Même si on a toujours le masque, on est heureux d'aller à l'école, de se voir et de pouvoir travailler. Comment se passe les récréations ?

Amel : “Dans notre école, chaque classe sort à une heure différente et un lieu différent. Ça permet de ne pas brasser les élèves. Chaque classe a sa pro­ pre cour de récréation. Parfois quand deux classes se retrouvent dans la même cour, on sépare la cour en deux.” Rayan : “J'aurai bien voulu jouer avec d'autres copains qui ne sont pas dans ma classe.” Amel : “Même si j'ai beaucoup d'amis dans ma classe, ça me dérange de ne pas voir les autres camarades des autres classes…”. Et nos séances de sport…

Quand on est dehors, et que nous sommes à deux mètres de distance, on peut baisser le masque pour pouvoir mieux respirer. Les séances se font toujours dehors. Depuis plusieurs mois, il n'est plus possible de faire sport dans le gymnase. Lucas : “C'est un peu dur de faire sport avec un masque.” Yasmine : “Ce n'est pas évident, car quand on court, on a chaud. Avec le masque en plus, c'est encore plus difficile.”

Avons-nous réussi à maintenir nos projets ?

A chaque fois masqués, nous avons réussi à faire nos projets quand nous pouvions les faire dans nos classes. Béryl des Ateliers Pasteur est venue pour travailler sur l'eau. Nous avons pu faire des expé­ riences. Grâce à Myriam du Conservatoire de musique, nous avons réalisé un livre musical sur le thème de l'eau. Ce travail a duré quatre mois. Les classes de CP, CE1 et CE2 de l'école ont toutes par­ ticipé au projet. Marianne de la MJC est venue nous présenter les débuts du cinéma. Et nous avons réalisé des thaumatropes. Par contre, nous avons dû annuler des sorties à la médiathèque car les conditions sanitaires ne nous permettaient pas d'y aller. En mars 2021, nous avons fêté l'arrivée du printemps en défilant dans les rues du quartier des Mesnils Pasteur. Toutes les classes ont aussi parti­ cipé à un flashmob. Sous nos déguisements, nous avions toujours notre masque : on ne le quitte plus ! Les élèves de CE2 de l'école élémentaire Les Sorbiers de M. Pelloro

Partenariat entre le Journal “Le Pays Dolois” et l’Éducation nationale Pour la 10e année consécutive, ce projet pédagogique est renouvelé. Après l’intervention de la journaliste du Pays Dolois dans les classes afin de faire découvrir ce métier, les enfants se mettent dans la peau de reporters en herbe et réalisent un article sur un thème de leur choix.

Retrouvez en juin 2021, la classe de CM de l’école du Deschaux.

A VOS AGENDAS

Anniversaire Louis Pasteur

SPORT

Le bi-centenaire de la naissance de Louis Pasteur se présente sous de bons hospices...

14e TRAVERSÉE DU GRAND DOLE

Quand le sport rejoint la solidarité… Depuis maintenant 14 ans, la Traversée du Grand Dole sillonne les routes de l’agglomération – toujours avec le même but, apporter de l’aide à ses habitants et en particulier à des enfants handicapés et leur famille. Après Romane, Chloé, Ophélie, Ilonna, Melvyn et Martin, cette année, deux associations UN PAS EN AVANT POUR NAOMIE et l’association pour LEO devraient être bénéficiaires de cette 14e édition qui s’élancera ce Dimanche 12 septembre 2021 de 8 h à 12 h. Coureurs et Marcheurs seront particulièrement attentifs à cette nouvelle édition qui tiendra compte des différents souhaits émis au fil des années, à savoir un mélange de trail, chemin blanc et route, et toujours SANS COMPETITION, SANS CLASSEMENT, et SANS CHRONOMÉTRAGE ! Particulièrement conviviale, cette manifestation regroupe chaque année plus de 150 coureurs et l’an passé plus de 645 marcheurs se sont présentés au départ de la marche. • COUREURS : 2 solutions, soit individuel, soit en équipe relais de 3 coureurs. • MARCHEURS : 3 circuits de 5, 10, 15 km Avec un circuit de 5 km adapté pour les personnes non valides et les familles, à travers le village de Champvans et sa forêt toute proche. Site officiel : www.copains-de-la-traversee Jeannine Le Bail 06 07 05 20 54 Christian Mairet 06 82 64 04 35

Si certains en doutaient, les célébrations qui marqueront l’anniversaire de la naissance de Louis Pasteur en 2022, se préparent activement. Valérie Depierre, maire d’Arbois et Jean-Baptiste Gagnoux, maire de Dole s’investissent pour dégager une belle unité autour de ce projet. Une volonté que nous confirme Jean-Baptiste Gagnoux... “Cet anniversaire est l’occasion de remettre locale­ ment l’objectif sur un personnage mondialement connu, né ici à Dole avec par la suite une présence et une activité jurassiennes importantes. Un anni­ versaire dans un contexte sanitaire inédit qui ren­ force l’intérêt du personnage. On ne peut pas oublier ses importantes découvertes scientifiques, notamment le vaccin contre la rage qui fut à l’époque une étape majeure pour la médecine. Le comité d’organisation du bi­centenaire est co­ présidé par les municipalités d’Arbois et Dole avec la participation de l’Académie des sciences, l’EPCC, des associations Pasteur de Dole et Arbois, le rec­ torat, le département du Jura, le comité départe­ mental du tourisme... Chacun développera des ini­ tiatives tant dans le Jura qu’à Paris via l’Académie des sciences. J’espère au niveau national l’implica­ tion des ministères et de la Présidence de la Répu­ blique pour valoriser comme il se doit l’œuvre de Louis Pasteur. Je souhaite aussi à cette occasion promouvoir la science, la culture scientifique et lut­ ter contre la désinformation scientifique.

Les perspectives doloises Pour ce qui est de Dole, l’anniversaire de la nais­ sance de Louis Pasteur ne peut pas être le remake

de la fête de 1995 qui marqua l’anniversaire de sa mort, même si cela reste en mémoire de nombreux Dolois. Il y aura un beau programme, on vivra culturellement en 2020 à l’heure de Louis Pasteur, au musée avec une exposition, pour Pupitres en liberté et pour bien d’autres occasions... Au­delà, nous menons une réflexion en lien avec l’Académie des sciences pour l’organisation d’un colloque, un temps d’échange et de réflexion scientifique acces­ sible au grand public. Une telle célébration ne peut se passer d’un rendez­vous populaire. On réfléchit à un grand banquet costumé pour se retrouver autour de Louis Pasteur. Autre point qui a toute son importance, c’est notre candidature pour accueillir à cette occasion une étape du Tour de France. Une étape historique en lien avec Louis Pasteur, Dole, Arbois, le Jura. C’est en discussion, on espère beau­ coup, mais on reste dans l’attente d’une décision de l’organisateur en octobre. C’est un souhait fort et partagé, tous les leviers sont activés pour obtenir cette importante médiatisation, un élément clé pour valoriser cet anniversaire au niveau national et mondial. Il est bien entendu que d’autres événe­ ments se rajouteront dans les mois à venir. Chaque initiative sera la bienvenue.”

Nous reviendrons sur les initiatives de l’EPCC, de l’Académie des sciences et de la commune d’Arbois dans notre prochain dossier spécial Arbois-PolignySalins à paraître en juin 2021. Rendez-vous est pris.


10 Villes et villages : Vaux-sur-Poligny

Pays Dolois n°236 - mai 2021

A Vaux-sur-Poligny, On m’a baptisé “Site Clunisien” parce que je le Vaux bien Le petit village de Vaux-sur-Poligny doit sa naissance à la présence de la rivière Glantine. Ce petit cours d’eau au débit accéléré par une forte pente attira des “moines défricheurs” dès l’an mille. Un embryon de vie paysanne se développa auprès de leur établissement. Vauxsur-Poligny tient à l’origine sa renommée de la vie monastique puis de l’importance de son séminaire. De plus sur cette rivière, de nombreux moulins furent construits entre Vaux et Poligny. Il reste aujourd’hui de cette vie intellectuelle forte un ensemble architectural (séminaire, église, château et dépendances) de tout premier ordre et de l’activité économique, il demeure une importante minoterie. Visite… Vue de Vaux-sur-Poligny en direction de Chamole

QUAND LA TOPOGRAPHIE DÉCIDE DE L’URBANISATION Si vers l’an mille des moines choisissent le site de Vaux pour installer leur monastère c’est à cause de la rivière et de sa forte pente qui permettra d’alimenter de nombreux moulins, donc différentes activités, et au final de sédentariser une petite population. L’eau est bien à l’origine de ce village niché au fond d’un relief typiquement jurassien : une reculée.

A Poligny le Comté, à Vaux l’eau Le maire de Vaux­sur­Poligny, Cyrille Pasteur, revient avec un brin de malice sur son élection à la tête de cette commune de soixante­dix­ sept habitants. “La loi NOTRe* nous enjoignait de faire cause com­ mune avec la commune la plus proche car nous comptions moins de cent personnes. Tout le monde songeait évidemment à Poligny. Ce qui à première vue semblait aller de soi. Mais ce qui va sans dire va mieux en le disant. Et l’histoire nous rappelle qu’avant 1905, Vaux était jumelé avec la commune de Chaussenans qui d’ailleurs s’appelait Chausse­ nans­Vaux. Devant la charge que risquait de représenter l’entretien des bâtiments du séminaire dans le cadre de loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’Etat, Chaussenans a accordé l’intendance à Vaux. Pour ces dernières élections municipales, après quelques petites péri­ péties, nous sommes restés indépendants. Tout s’est passé en bonne entente d’ailleurs l’ancien maire fait partie de notre équipe municipale. J’ai accepté de prendre la responsabilité d’être maire car nous n’avons pas de grands dossiers à traiter. Le plus important est celui de la ges­ tion de l’eau, car nous sommes alimentés par des sources et nous avons opté pour la gestion en régie communale. De plus la gestion du patrimoine qui fait la renommée du village ne nous revient pas”.

Des moines sur la bonne la bonne pente Si le village compte peu d’activités économiques (un agriculteur et les minoteries), il recèle un patrimoine immobilier très important. Bien sûr tout le monde associe à Vaux “le Petit séminaire” qui fut à l’origine un monastère. ll faut se souvenir qu’au XIe siècle quand des moines décidèrent d’installer un monastère, ils ne cherchaient pas uniquement un lieu calme, propice à la prière et à la médita­ tion, mais également un endroit qui puisse répondre à une vie en autarcie presque totale sachant qu’à cette époque les déplace­ ments étaient rares, pénibles et peu sécurisés. Donc, ils devaient trouver un site où fonctionneront des moulins, pour la farine et l’alimentation, des pressoirs pour le vin mais également pour le tra­ vail du cuir, du chanvre pour les vêtements. Pour que tout cela marche, il fallait de la main d’œuvre d’où l’implantation autour du monastère d’un embryon de village. La rivière, La Glantine, qui coule dans cette reculée possède une pente très forte qui rendait possible la mise en route de plusieurs moulins en enfilade. On en a compté jusqu’à six entre Vaux et Poligny C’est donc toute une vie villageoise qui se développe dès 1018­1020 date de création de ce qui s’appelle alors “Abbaye de Notre Dame de Vaux”.

Mille ans d’histoire ça compte et apporte bien des changements Au gré des changements de dominations territoriales, des rattache­ ments à telle ou telle couronne, au fil de Révolution, d’incendies, cette abbaye fut tour à tour prieuré clunisien, cloître, petit sémi­ naire, hôpital militaire en temps de guerre et collège. Malgré tous ces péripéties, la renommée de Vaux fut toujours très grande. Dans ces murs de nombreux séminaristes (jusqu’à deux cent, certaines années) reçurent leur formation ecclésiastique mais également des laïcs suivirent leur cursus scolaire. La chapelle accueillit très long­ temps les croyants du village. Le cimetière attenant n’est plus com­ munal mais relevant de l’Association diocésaine propriétaire de l’ensemble.

Peu de ressources, petit budget, mais des habitants “corvéables” Cyrille parle avec chaleur de la vie de maire d’un petit village : “La commune possède peu de revenus. Les forêts sont inexploitables car elles sont garantes du maintien de la falaise. On ne récupère que quelques bois morts mais rien de substantiel. Heureusement nous avons peu de charges. Pas d’école, même le cimetière se trouve sur Poligny. Il reste l’entretien des chemins communaux et des bords de la RN5. Si le maintien en bon état de la bande de rou­ lement d’une route nationale revient à l’Etat, les accotements relè­ vent de la commune. Pour cela nous lançons un appel aux volon­ taires pour un jour de corvée. Ils répondent en grand nombre. Nous organisons une deuxième journée de ce type pour le fleurissement et l’embellissement du village et une troisième pour l’entretien du château d’eau. Ce sont des journées très conviviales et bien sympas. Vous voyez nous habitons certes un petit village mais un village riche en histoire, en patrimoine et même en homme célèbre comme Louis Milcent un des fondateurs du Crédit Agricole qui a séjourné à Vaux.” Secrétariat : Catherine Appointaire Tél. 03 84 37 00 37 - mairiedevaux@wanadoo.fr Horaires des permanences : mardi : 15 h 00 - 18 h 00 * La loi du 7 août 2015 portant Nouvelle Organisation Territoriale de la République, plus connue sous son acronyme loi NOTRe, est une loi française qui s'inscrit dans l'acte III de la décentralisation mis en œuvre à partir de la présidence de François Hollande.

Le château et la Glantine qui coule à ses pieds

D’UNE VIE AU SÉMINAIRE À LA VIE DE CHÂTEAU Sur ces pierres, je bâtirai mon château L’abbé Joseph Petit est Supérieur du Petit Séminaire entre 1860 et 1876. Il souhaite rester sur les lieux pour sa retraite et achète le ter­ rain attenant au séminaire. Il s’agit d’une propriété qui avait hébergé une huilerie et une scierie installées en bord de l’eau pour profiter de la force motrice de la Glantine. Sur les pierres de ces anciennes fabriques, il entreprend la construction d’un château qu’il lègue à son petit neveu Pierre Milcent.

Pierre Milcent parachève les travaux de l’abbé L’aspect actuel du Château doit beaucoup à Pierre Milcent. Pour le bâtiment, il fit appel à un architecte bisontin du nom de Ducat. L’aménagement du parc fut confié à Brice Michel. Passionné par l’eau, celui­ci profite du passage de la Glantine pour l’intégrer comme élément majeur de son travail. Son ouvrier Jérôme Bory ajoute des constructions de tuf à cet ensemble qu’il complète d’es­ caliers et de décoration de rocailles. Les résidents peuvent ainsi pro­ fiter de l’agrément de ce petit cours d’eau et de sa cascade de quinze mètres qui parfois deviennent capricieux.

L’eau si bénéfique à Vaux, cause parfois bien des soucis au château Née de sources nichées au fond de la reculée, la Glantine parfois se gonfle subitement des eaux du plateau qui les surplombe et bien évidemment sort de son lit. Les murs de soutènement souffrent de ses caprices torrentiels et de gros travaux ont dû être entrepris pour consolider les rives et canaliser les crues. 12 Route de Champagnole 39800 Vaux-sur-Poligny


Vaux-sur-Poligny 11

Pays Dolois n°236 - mai 2021

UN PEU D’HISTOIRE… Connu surtout pour son prieuré bénédictin devenu petit séminaire, puis collège NotreDame de Vaux, Vaux-sur-Poligny est un village proche de Poligny, comme s’il était attaché à cette ville dont la naissance remonte au temps des Romains. A cette époque, Vaux n’existait pas et le lieu avait été baptisé “Recta vallis juxta Poligniacum”, signifiant “la vallée près de la ligne Poligniacum”. “Vaux” peut être le pluriel de “val”, c’est-à-dire “vallée” dans laquelle coule l’eau fraîche de la Glantine prenant sa source dans la reculée même. L’histoire de cette commune est entièrement liée aux congrégations religieuses. Une simple chapelle isolée autrefois Il faut remonter au début du XIe siècle, lorsque, pour remercier Dieu de l’avoir protégé de la guerre et sauvé d’une mort certaine, le comte de Bour­ gogne Otte Guillaume fonda un monastère en haute Bourgogne (Franche­Comté plus tard), plus exactement dans la vallée de Vaux et la montagne dominant Poligny. En fait, une chapelle existait déjà en ce lieu. Erigée dans le courant du premier millénaire, elle avait pour but de protéger une sta­ tue de la Vierge polychrome sculptée dans du bois, laquelle, à l’arrivée du Christianisme, a peut­être succédé à une Dame verte, divinité de la flore, de la faune et de l’eau à l’époque celtique. Cette cha­ pelle devait ainsi lui servir de lieu de retraite. Un monastère bénédictin C’est Odilon, 5e abbé de Cluny de 994 à 1048 qui, vers l’an 1020, fut chargé de fonder un monastère et de faire construire le cloître, les logements et l’église. Achevée, cette dernière fut consacrée en

1029 par Gaucher de Salins, archevêque de Besan­ çon, et parent d’Otte Guillaume. Elle fut dédiée à Dieu le Père et Dieu le Fils, mais aussi à la Sainte Vierge, aux apôtres saint Pierre et saint Paul et à saint Nicolas, confesseur. Des dotations géné­ reuses furent attribuées par Otte Guillaume, puis par ses successeurs. Autour de ce monastère, des terres furent cultivées par les moines, lesquels reçurent également des bois, des vignes sur Arbois et sa région, un domaine considérable sur le terri­ toire de Chaussenans, des chaudières à sel aux salines de Salins, et même des autorisations de pêcher dans le Doubs jusqu’à Gevry. Des moulins, forges, tours, scieries étaient actionnés par l’eau de la Glantine. Au XIIe siècle, le monastère fut converti en prieuré, lequel en 1183, reçut Béatrix, épouse de Frédéric Barberousse qui confirma l’établisse­ ment de Vaux dans la possession de tous ses biens. Elle défendit à son prévôt de Poligny de troubler les moines et leurs serviteurs. En effet, en nombre réduit, une quinzaine environ, les religieux employaient une main d’œuvre importante, des familles qui s’installèrent sur place, d’où la forma­ tion du village. A cette époque, le prieur de Vaux accorda un fief à une famille qui en prit le nom. Ainsi, Androuin de Vaux et ses fils y vivaient déjà en 1187. Leurs descendants seront présents au cours des siècles suivants, le dernier ayant été Jean de Vaux qui, en 1496, était conseiller­maître des comptes à Dole. Les comtes de Bourgogne continuèrent à soutenir et aider le prieuré qui abritait 16 moines, notam­ ment en 1272 lorsque l’église fut entièrement rebâtie. Mais en 1336, les confédérés faisant la guerre à Eudes IV, duc de Bourgogne l’incendiè­ rent. En 1374, en réparation à ce désastre, la com­

Représentation du prieuré transformé en petit séminaire au

tesse Marguerite de Flandres concéda au prieur la justice haute, moyenne et basse sur tous les domaines. La nomination des prieurs appartenait aux abbés de Cluny. Pierre Choux, 3e du nom était prieur en 1479, lorsque les troupes de Louis XI incendièrent de nouveau le monastère et ruinè­ rent ses domaines. Néanmoins, les importantes réparations furent entreprises. Au XVIIe siècle, Jean­Ignace Froissard, membre de la famille du pape Innocent XI, releva les cloîtres, répara l’église et remit les terres en culture. Jean­Ignace­Bona­ venture Froissard de Broissia, son successeur en 1688 fit rebâtir tout le quartier prieural. La Révolu­ tion supprima ce prieuré, aussi, en 1791, lorsque l’établissement fut fermé, douze religieux y vivaient encore. L’église fut démolie. Le petit séminaire diocésain de Vaux En 1817, les bâtiments de l’ancien prieuré furent acquis au moyen d’un legs fait par le curé du Frasnois, Monsieur Blanchard, l’objectif étant de créer une école secondaire ecclésias­ tique. En 1824, l’en­ semble des locaux devint propriété de l’évêché de Saint­ Claude qui fonda un

XIXe

siècle

petit séminaire. L’architecte bisontin Ducat fut chargé de réaménager les locaux. De nouvelles constructions ont été ajoutées, l’ensemble de la propriété embellie de jardins devenant un lieu agréable. Vers 1850, 130 élèves internes y faisaient leurs études moyennant un prix de pension annuel de 350 francs. Tous eurent très peur en 1852, lorsque de nombreux éboulements de rochers se produisirent dans la vallée, comme si la montagne s’éboulait… Entre 1863 et 1866, une nouvelle église fut reconstruite et dotée d’une magnifique toiture en tuiles vernissées. En 1870, l’abbé Petit, alors directeur du séminaire depuis 1860, acheta le moulin situé près de l’ancien prieuré. Il confia à Alfred Ducat la construction d’une demeure spa­ cieuse sur les soubassements du moulin. Propriété privée en bordure de la Glantine, ce château fut inscrit Monument historique en 2009. En 1906, la loi interdisant l’enseignement aux congrégations religieuses entraîna la fermeture des séminaires. En 1910, l’église devint propriété com­ munale, et en 1927, elle fut inscrite IMH. Ce n’est qu’en 1922 que le petit séminaire de Vaux reprit ses activités qui se poursuivirent jusqu’en 1966, lorsqu’il fut transformé en école catholique, puis en collège privé qui ferma ses portes en juin 2009. Notons que le Dolois Hubert­ Félix Thiéfaine qui fait une excellente carrière dans la chanson, fréquenta le petit séminaire durant quatre années au début des années 1960, J.T. peu avant sa fermeture.

Le chateau à droite et le prieuré Notre-Dame de Vaux-sur-Poligny avec sa toiture en tuiles vernissées.

UN MAIRE DE VAUX-SUR-POLIGNY À L’ORIGINE DU CRÉDIT AGRICOLE C’est le hasard d’une rencontre amoureuse qui conduira Louis Milcent, cofondateur du Crédit Mutuel agricole avec Alfred Bouvet à venir s’installer dans le Jura. Louis Milcent, croyant, pratiquant, militant pour Dieu et le pape Très catholique, Louis Milcent né le 2 janvier 1846 à Paris, est le représentant du catholicisme social de la fin du XIXe siècle. Il appartient à une famille bour­ geoise cultivée et très pratiquante. Il étudie chez les jésuites au Collège de Vaugirard à Paris. Il participe à la guerre de 1870 après avoir appartenu, sous le pontificat de Pie IX, aux zouaves pontificaux corps créé en 1861 pour défendre le territoire pontifical dont l'existence est menacée par la réalisation de l'unité italienne

Par la suite, il aura l’oreille de Léon XIII auteur de l’encyclique Rerum novarum (15 mai 1891) qui défi­

Louis Milcent, social pour défendre le monde rural face aux banques tournées vers l’industrie “Ce matin Louis (Milcent) est énervé. La

veille, le directeur de l’agence du Crédit Lyonnais de Besançon l’a exaspéré au plus haut point. Il lui a clairement dit qu’il n’accepterait jamais de prêter aux paysans… Que faire ? Les cultivateurs sont pauvres et ne pourront sortir de cet état que s’ils ont de quoi investir pour améliorer leur productivité. C’est en tout cas l’intime conviction de Louis. …Il n’a qu’une chose en tête, son rendez­vous avec Alfred Bouvet. Alfred Bouvet est appelé « Monsieur Alfred » à Salins. – Bonjour mon cher Louis, dit Alfred – Bonjour cher Monsieur Alfred, je désire vous parler d’une idée chère à mon cœur. – Dites­ moi donc. – Je crois avoir trouvé la solution pour que notre communauté donne vie à une banque d’une nature nouvelle. Indépendamment du nombre d’actions, tout le monde aura le même poids. Ainsi va la voie de l’unité. Un homme une voix ! … Monsieur Alfred, faites­ moi confiance. J’ai pensé à tout. Mon seul problème aujourd’hui est de trouver un caissier et un comptable. C’est un minimum

pour débuter mais nous n’avons pas de quoi rémunérer des salariés”*. Ces deux fondateurs qui n’avaient pas de quoi payer deux employés, pouvaient­ils se douter de ce que deviendrait le Crédit mutuel agricole un peu plus de cent ans après cette rencontre hier banale, aujourd’hui historique. *Bloc Antoine Girard – Les banquiers splendeur et misères de la finance. Éd. La Martinière. 2014

“Je me méfie des nations. Elles divisent les hommes. Leur « unification italienne » n’est qu’une nouvelle Babylone. A l’appel de notre très Saint père, le pape Pie IX, j’ai immédiatement accouru. … Je jure devant Dieu Tout puissant d’être obéissant et fidèle à mon souverain le Pontife de Rome… et de sacrifier ma vie­même pour la défense de sa personnalité auguste et sacrée, pour le maintien de sa souveraineté et pour le maintien de ses droits”*

nit la doctrine sociale de l’Eglise en réponse à celle de la Deuxième Internationale (14 juillet 1889). Auditeur au Conseil d’Etat, il en démissionne en 1879 jugeant la IIIe République trop anticléricale à ses yeux. Il n’abandonne pas pour autant le combat politique. Il sera élu maire de Vaux­sur­Poligny et conseiller général du Jura sur le canton de Nozeroy de 1901 à 1918. Mais tout comme Alfred Bouvet, il ne sera jamais député. malgré plusieurs tentatives et certainement à cause des manœuvres du préfet qui veut imposer le candidat du gouvernement.. En 1879, marié depuis 1873 à l’héritière par son oncle l'abbé Petit, des bâtiments du petit séminaire installé dans le courant du XIXe siècle, dans l'abbaye bénédictine de Vaux­sur­Poligny, il décide de vivre dans le Jura. Il habite cette demeure et continue son engagement confessionnel tout en découvrant le milieu agricole qu’il veut sortir de sa misère. Il s’en­ gage également dans une lutte contre le système bancaire de l’époque entièrement dévoué à l’indus­ trie et qui ignore le monde agricole.


12 Villes et villages : Vaux-sur-Poligny ▲

“AVEC MON GRAND-PÈRE,

JE SURVEILLAIS DÉJÀ LES MOULINS” Ne demandez pas à Vincent Mignot, quarante-neuf ans, pourquoi il aime son métier de meunier. Tout gamin, il aidait son grand-père dans la petite entreprise familiale. Après être passé par un diplôme d’ingénieur agro, il revient au pays et avec son père et sa sœur, il continue sur les traces du grand-père. Parcours. Troisième génération de meuniers au bord de la Glantine “C’était un petit moulin comme il y en avait pas mal aux alentours quand mon grand­père travaillait. Moi je passais tout mon temps libre avec lui dans le moulin. Il a dû me donner le virus. J’ai eu la chance de pouvoir réaliser de belles études et de revenir travailler avec mon père. A l’école d’agro on reçoit une formation généraliste. J’ai donc appris beaucoup sur le tas pour le métier de meunier. Bien sûr maintenant que cette activité exige de bonnes connaissances en biologie et analyses de la matière première ma formation m’aide beaucoup.”

Pays Dolois n°236 - mai 2021

des propriétés adéquates. Tout ce travail de recherche en amont et en aval du moulin rend le métier très technique mais toujours capti­ vant. Et on doit toujours avancer car la concurrence ne nous fait pas de cadeaux. C’est d’ailleurs réciproque.”

De moins en moins de moulins et une concurrence de plus en plus vive “En France, de mémoire, il doit rester autour de quatre cents moulins dont une bonne quinzaine pour la région Bourgogne­Franche­Comté. La demande de farine augmente un peu chaque année. ll convient donc d’être très productif pour ne pas se faire distancer. C’est pour cela que nous sommes très à l’écoute des tendances alimentaires et des innovations dans le travail des farines. Mais nous n’avons pas mis tous nos œufs dans le même panier. A côté des farines pour l’alimen­ tation humaine (boulangerie, pâte à tarte, quenelles, biscuiterie) nous élaborons des mélanges à base de blé et en y incorporant d’autres céréales pour le marché de l’alimentation des « vaches à comté ». Nous sortons du moulin les mêmes quantités de l’une et de l’autre soit 25 000 tonnes de chaque année. Nous sommes trente cinq personnes et travaillons en trois huit pour y arriver, On ne chôme pas, mais comme je vous l’ai dit c’est un métier de passion, de traditions et d’in­ novation.” Minoterie Mignot Rue du Moulin 39800 Vaux-sur-Poligny Tél. 03 84 73 83 83 https://www.minoteriemignot.fr

SITE CLUNISIEN Qu’est-ce qu’un site clunisien ? Cette question, d’apparence simple, se révèle plus complexe quand on en cherche les réponses. En effet, avant la naissance de la Fédération, en 1994, le terme “site clunisien” n’est jamais utilisé. On trouve des occurrences telles que prieuré clunisien, monastère clunisien, abbaye clunisienne, ramenant toujours à un lieu habité par une communauté monastique. Or, qui s’intéresse à la question se rend vite à l’évidence que le patrimoine foncier des moines de Cluny n’est pas constitué que de monastères. La Fédération propose donc sa propre définition : “est considéré comme site clunisien tout lieu qui reste dépositaire d’une parcelle du patrimoine clunisien au sens large du terme”

Une activité de haute qualification mais aussi très relationnelle Les établissements Mignot pour fabriquer plusieurs types de farines doivent procéder à des assemblages de différentes variétés de blés. Ils sont en relation avec les producteurs qu’ils sollicitent pour qu’ils emblavent avec telle ou telle semence. Il y a donc une période d’essai pendant laquelle il est impératif de bien analyser toutes les nouvelles entrées de ces blés. Ces rapports avec les producteurs plaisent beau­ coup à Vincent. “Nous avons de bonnes relations avec nos fournis­ seurs. Quand nous passons des contrats sur des nouvelles produc­ tions, il existe bien évidemment un aspect commercial pour les deux parties, mais c’est surtout la relation humaine que nous développons dans ces périodes qui sont intéressantes. Nous partageons les mêmes passions et sommes curieux et impatients de connaître les résultats. De l’autre côté de la chaîne économique ce sont nos clients qui parfois nous demandent une nouvelle farine. Par exemple un fabricant de bis­ cuits va élaborer un nouveau produit. Il lui faut donc des farines avec

Vaux-sur-Poligny (39800) Altitude : De 377 à 577 m Superficie : 126 ha Population : 76 habitants (les Vauxois) Canton de Poligny Communauté de communes : Arbois – Poligny – Salins – Cœur du Jura. Conseil municipal : Cyrille Pasteur (maire) – Marie­ Claude Foulet (1er adjoint) – Conseillers municipaux : Christophe Ecoiffier – Laurent Ménétrier ­ André Roy – Victor Saillard – Frédéric Viel.



JE ES SU UIIS S

com mplèt ète em ment men

Conception : Service communication SYDO OM du Jura / Ma Mai 2021 - Crédit photo : SYDOM du Jura / Markkus us Spiske

EN NV VR RA R AC

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LE JUR A LE


L’ACTU DU GOÛT

LETTRE D’INFORMATIONS

A L’ÉCOLE DU GOÛT DÈS LA CRÈCHE… Les multi­accueils Les Petits Loups à Dole, Les lutins des forges à Fraisans (Jura Nord), La nounourserie à Moissey, La micro­crèche de Salans (Jura Nord) et la Maison d'Assistantes Maternelles Les Gribouillis à Parcey reçoivent des enfants dès le plus jeune âge. Ces cinq crèches sont servies par la Grande Tablée, ce qui nécessite une prise en compte appropriée en cuisine. Mme Porta­Joly la directrice est très atta­ chée à cette tranche d’âge où tout commence, même le goût… "Les comportements alimentaires s'acquièrent dès le plus jeune âge et il est essentiel de faire découvrir la subtilité et la diversité des goûts le plus tôt possible pour éveiller le palais de la meil­ leure façon. C'est une responsabilité partagée entre la famille et la collectivité pour les jeunes enfants accueillis en crèche. A la Grande Tablée, l'offre alimentaire pour les crèches va encore évoluer. Un audit auprès des cinq structures livrées, m'a amené à de nouvelles propositions mises en place depuis le 3 mai : • des plats mixés pour les bébés en début de diversification, • une texture moulinée et systématiquement l'association de légumes et féculents pour les moyens.

• des quantités mieux adaptées pour les grands Un cuisinier de l'équipe va être responsable de la production de ces repas. Car je tiens à ce qu'on apporte un soin particulier pour l'alimentation de la petite enfance. On privilégie déjà les produits biologiques, la cuisson vapeur sans sel et sans sucre pour un apport nutritionnel optimal mais aussi pour faire découvrir le goût vrai des aliments. L'éducation alimentaire commence déjà à la crèche avant de se poursuivre tout au long de la scolarité!"

PLAISIRS FROMAJURA - LA CHAUMUSSE

EN VISITE…

À LA MICRO-CRÈCHE DE SALANS N’ayons pas peur de le dire, la micro-crèche de Salans respire le bonheur ! On y retrouve une dizaine d’enfants choyés par du personnel ravi de travailler ici dans un cadre idéal. Cette micro-crèche, pilotée par la Communauté de communes Jura Nord, a ouvert ses portes en novembre dernier après une rénovation complète de l’ancienne école maternelle. Elle accueille des enfants dès 2 mois et demi et ce jusqu’à leur entrée à l’école, Les enfants et le personnel : Lætitia Filippi, Veronique Husson, un accueil qui propose des horaires atypiques de 5 h 45 Geneviève Garçon, Myriam Chenu et Alexandre Vinit. le matin à 20 h le soir pour faciliter la vie des parents qui travaillent du côté de Besançon ou de Dole. La Grande tablée prépare les repas du midi pour les bébés et les petits. Trois types de repas sont servis selon l’âge des enfants : un repas pour les tout-petits composés essentiellement de légumes mixés avec un laitage ou des compotes ; un repas pour les moyens avec de la viande et des légumes hachés et des féculents, des laitages et des fruits ; pour les plus grands, ce sont des repas presque normaux avec entrée. “Les repas livrés par La Grande tablée sont très bons, c’est idéal pour initier les enfants au goût. Même pour les plus petits, il y a une grande diversité d’aliments proposés. Il y a aussi parfois des menus spéciaux comme dernièrement un menu suédois. Nous n’avons rien à redire et les enfants mangent de tout. C’est un vrai plaisir de travailler dans de telles conditions...” explique Alexandre Vinit, référant technique de la micro-crèche.

PORTRAIT…

DU PAIN DE CHEZ DOLCI À SAINT-AUBIN… Thomas Donzé a dernièrement cédé sa boulangerie de Saint-Aubin. Bienvenue à Laëtitia et Alexandre Dolci qui sont les nouveaux propriétaires depuis fin février. Une bonne nouvelle pour les habitants de Saint-Aubin et des villages voisins, mais aussi pour les convives de La Grande tablée. “Nous travaillions avec Thomas Donzé, nous avons tout naturellement fait confiance à ce nouveau couple de professionnels. Pour l’heure nous sommes pleinement satisfaits par la qualité du pain et par le service de livraison qui se poursuit normalement 7 jours/7, un élément important pour nous et les foyers de personnes âgées” confie Virginie Porta-Joly directrice de La Grande tablée. Laëtitia est pâtissière et Alexandre est boulanger. Ils arrivent avec leurs trois enfants du Haut-Douds où ils sont restés 4 ans, après de premières expériences à Besançon, chez Christe où ils se sont connus, et à Monferrand-le-Château. “Ces derniers temps je travaillais dans la petite enfance à Frasnes et nous souhaitions profiter ensemble de nos compétences qui se complètent afin de nous investir dans notre propre projet. Nous avions besoin de nous retrouver

en famille…” explique Laëtitia. Le couple travaille en équipe avec un ouvrier boulanger, un apprenti boulanger, un apprenti pâtissier et deux vendeuses. La nouvelle boulangerie propose du pain en cuisson toute la journée. Boulangerie Dolci - 48, Grande rue - Saint-Aubin

DE NOUVELLES CRÈMES DESSERT MADE IN JURA... Le saviez-vous ? Les crèmes dessert servies à La Grande tablée sont produites dans le Jura, à La Chaumusse plus précisément, petit village situé à quelques encablures de SaintLaurent-en-Granvaux à 900 m d’altitude. Ces desserts sont réalisés par Frédéric Petit, installé ici depuis 18 mois suite à une reconversion professionnelle. “A 46 ans, j’ai saisi l’opportunité de racheter cette petite entreprise de crèmes dessert qui ne demandait qu’à se développer. J’ai apporté ma touche en créant mes propres produits à faible teneur en sucre, ma spécialité, en lien à ma situation de diabétique” explique Frédéric. Ce dernier propose six parfums, chocolat, vanille, pistache, café, caramel et l’incontournable flan vanille nappé de caramel. “Je n’utilise que du lait AOP de la fruitière du Pays Grandvallier à Saint-Laurent qui compte une dizaine de producteurs. Du lait à Comté et à Morbier de grande qualité que j’associe avec de l’amidon, des arômes naturels et seulement 6 à 7 % de sucre alors que la moyenne est de 12 à 15 %. Je produis environ 7 000 pots par mois que je diffuse dans des magasins de producteurs, dans les écoles primaires, les collèges, les lycées... à Salins, Champagnole, Besançon... et depuis quelques mois à La Grande tablée de Dole. Ma production Made in Jura et la faible teneur en sucre, recommandée pour les petits et les personnes âgées, ont séduit les responsables et l’équipe. C’est un beau partenariat, cela m’a permis de doubler ma production car je livre près de 3 500 pots par mois, mon travail est respecté, cette relation est extraordinaire...” se réjouit Frédéric. Pour l’heure, il travaille seul et son entreprise « Plaisirs Fromajura » poursuit son développement. Il espère atteindre prochainement les 9 000 pots mensuels afin d’assurer la pérennité de son entreprise. Un objectif à la portée de ce passionné de cuisine qui use des formations acquises sur les bancs de l’Enil Bio et du Lycée Friand à Poligny, de belles références... Côté Grande tablée, la volonté de proposer des produits locaux de grande qualité ne se dément pas.

La Grande Tablée est gérée par un syndicat mixte depuis le 1er janvier 2014. La Communauté d’agglomération du Grand Dole, le Conseil départemental du Jura, le CCAS de Dole, le CCAS de Damparis, la Communauté de communes Jura Nord, la Communauté de communes de la Plaine Jurassienne et Étapes sont adhérents du syndicat. 19 personnes composent l’équipe en place : 1 directrice, 1 assistante de direction, 1 apprentie qualité, 1 responsable des achats, 1 chef de cuisine, 3 seconds de cuisine, 8 agents de restauration, 1 magasinière, 2 livreurs Le site de production de la cuisine centrale est situé au 175, rue Pablo Picasso dans le quartier des Mesnils-Pasteur à Dole - Tél. 03 84 79 79 79


LOTISSEMENT

Terrains dis ponibles Le carrefour idéal • DOLE GARE 10 KM • DIJON 45 KM • BESANÇON 50 KM • CHALON SUR SAÔNE 55 KM • LONS-LE-SAUNIER 50 KM

Une qualité de services idéale • CRÈCHE

• ESPACE SANTÉ

• PISCINE D’ÉTÉ

• GROUPES SCOLAIRES

• PARC DE VERDURE ET ANIMALIER

• ESPACES CULTURELS

• COLLÈGE • COMMERCES

• EQUIPEMENTS SPORTIFS

• TRANSPORTS URBAINS

• ACCÈS AUTOROUTES - 5 KM

Contact mairie Tavaux Tél. 03 84 71 95 00 contact@villedetavaux.fr


2021

La vie du COMTÉ RENDEZ-VOUS AU PAYS DU COMTÉ - MAI N°3

Nous sommes prêts, oui mais… Évidemment, comme beaucoup, nous sommes impatients, mais prudents. Le nouvel espace muséographique de La Maison du Comté correspond aux établissements qui sont en mesure d’ouvrir à partir du 19 mai sous certaines conditions et en respectant les règles sanitaires. Nous sommes prêts et les membres de la filière attendent de découvrir enfin cet espace, leur nouvel espace. Tout comme le public local qui est attaché à l’image du Comté et qui espère cette visite depuis de longs mois. C’est une fierté pour nous de faire découvrir nos acteurs et nos métiers, de partager cette passion qui nous habite au quotidien. C’est un nouvel outil de communication et de promotion pour le Comté mais aussi pour le tourisme, pour les paysages, pour l’économie, le social... Cette nouvelle maison du Comté ajoute du lien sur le territoire. Nous restons confiants pour vous accueillir bientôt, vous serez informés et nous vous invitons à consulter régulièrement notre site internet www.comte.com pour plus de précisions.

Alain Mathieu, président de la filière Comté Maison du Comté - 10 route de Lons - Poligny

Les Amis du Comté vous donnent rendez-vous…

Une dégustation après la déambulation… Au sein de la Maison du Comté, un espace dégustation du Comté est aménagé en fin de parcours, après à la sortie de l’espace muséographique. L’objectif est d’aller encore plus loin avec le public dans la découverte du Comté. De prendre connaissance de la diversité des arômes car il est coutume de dire qu’aucun Comté ne se ressemble. De plus, chaque consommateur a son propre ressenti, cet atelier permet ainsi de mieux comprendre le Comté que l’on consomme. C’est l’occasion, par petits groupes, d’aborder le goût, la texture, la couleur, la croûte... On fait marcher tous les sens, c’est une belle rencontre avec le Comté. Ces rencontres en fin de visite permettent aussi de répondre aux questions des visiteurs suite à leur déambulation dans l’exposition.

Pays Dolois Pays de Lons Journal GRATUIT d’informations

Journal GRATUIT d’informations

L’association Les Amis du Comté est née à l’initiative de passionnés de Comté. Elle s’est fixée comme objectifs de promouvoir, par des actions pédagogiques, tout l’univers du premier fromage AOP français. Les animateurs parcourent la France et la Belgique avec une seule idée : créer de l’émotion autour d’un fromage dont l’histoire et la réalité économique marquent encore aujourd’hui les paysages des Montagnes du Jura, mais aussi et surtout les assiettes de tous les épicuriens. Fromage mais aussi territoire de vie, savoir-faire mais surtout lien avec son terroir, arôme, texture, senteurs… C’est toute une région qui se raconte à travers le Comté. Les Amis du Comté font découvrir les subtiles différences des Comté de l’Ain, l’intensité des fromages du Haut-Doubs ou la générosité des arômes jurassiens… Au cours des séances de dégustations, c’est un véritable voyage au pays des cinq sens qu’ils vous proposent. Venez aussi vivre une fabrication de Comté à l’ancienne, gestes ancestraux, chaque jour répétés dans les cent quarante fruitières de la zone de production.

Les enfants ne sont pas oubliés : des jeux, des expériences pour entrer de plein « nez » dans l’univers du Comté… Les animations des Amis du Comté s’adressent à tous (écoles, associations, fruitières, sites touristiques, organisateurs de manifestations…), alors n’hésitez plus : faites appel à leurs services ! ou même allez plus loin : rejoigniez la belle équipe !

Jean-Louis Barthod, président des Amis du Comté Comment est née l’association Les Amis du Comté ? Les actions de promotion du Comté ont toujours existé, à travers de nombreux bénévoles et de différentes manières. À un moment donné, il est devenu nécessaire de s’organiser et de répondre aux demandes d’animations qui étaient faites à l’interprofession trop nombreuses pour qu’elle les assume toutes. L’association des Amis du Comté a été créée dans ce but, à l’initiative du CIGC en 2004.

Où interviennent les Amis du Comté ? Nous répondons aux demandes d’animations notamment sur les salons : la Percée du vin jaune, la foire de Paiherol dans le Cantal, le Sihra de Lyon… On peut aussi citer les salons des Sites remarquables du goût, les fêtes des autres syndicats fromagers : Bleu d’Auvergne, Bleu du Vercors… le travail réalisé sur les Routes du Comté et dans les Ambassades… En peu de temps, nos actions se sont beaucoup étoffées : après l’ap-

proche gustative, nous avons dû organiser la vente de Comté en impliquant les coopératives et leurs magasins.

Pourquoi devenir Amis du Comté ? La filière ne réussira que par ses hommes et ses femmes et leur capacité à aller à l’extérieur parler du Comté et voir comment il est perçu. Notre fromage est atypique : sous un même nom se décline une grande palette gustative. Il faut communiquer sans cesse, rien n’est jamais acquis, même si le Comté bénéficie d’une vraie reconnaissance. Il faut s’ouvrir ! Si, dans chaque fruitière, une ou deux personnes participaient aux animations avec les Amis du Comté deux week-ends par an, ce serait profitable pour tous. Les AMC sont prêts à partager leurs expériences. Les Amis du Comté CIGC - Rue de la Maison du Comté 39800 Poligny - 06 43 81 47 02 - lesamisducomte@comte.com


CCOMME OMME UUNN BO BOLL D ’’AA I R ÉDITION ##11

À BR BRÛLE ÛLE PPOURPOINT OURPOINT JEAN JEAN-BAPTISTE -BAPTISTE ANDRÉ - JULIA CHRIS CHRISTT | CRA CRASH SH CILLE LANSADE L ANSADE - MICHEL CERDA CERDA | LIEUXLIEUXDITS MARION EVEN & QUENTIN CLAUDE CLAUDE | LLAA FIGURE DE LL’ÉROSION ’ÉROSION NA NATHALIE LEÏLAA MAR MARTIAL TIAL THALIE PERNETTE | LEÏL

C’est C’est l’envie l’envie nvie nv

d’inv d’investir estir un espac espace e natur naturel el du Jura Jura ou un village e différent d diff ifférent chaque année afin d’y lâcher prise. L’occasion L’occasion de finir la saison en faisant faisant une halte, halte, à contre-courant contre-courant du u monde m qui ss’affaire ’affaire : libr libre e à chacun de trouver sa pos ture, e, son attitude, sa position dans ll’espace. trouver posture, ’espace. Pour Pour cette cette pr première emière édition, nous vous vous invitons invitons à Frontenay. Frontenay. Des pr propositions opositions acr acrobatiques, obatiques, perf performatives, ormatives, chorégraphiques, chorégraphiques, vocales vocales et ffestives estives : lais laissez-vous sez-vous surprendre surprendre le le temps temps d’un w week-end eek-end par des artistes artistes qui aiment aller aller là où on ne les les attend attend pas ! Plus d’informations d’informations sur scenesdujura.com. scenesdujura.com.

MAI F Frontenay rontenay • Sam 29 14h • Dim 30 14h EN PARTENARIAT AVEC LE COLOMBIER DES ARTS LES SCÈNES DU JURA SONT SUBVENTIONNÉES SUBVENTIONNÉES PAR PAR : LE MINISTÈRE MINISTÈRE DE LA L A CULTURE CULTURE / DRAC DRAC DE BOURGOGNE BOURGOGNEE FRANCHE-COMTÉ, FRANCHE-COMTÉ, GRAND DOLE D COMMUNAUTÉ COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION, D’AGGLOMÉRATION, ESPACE ESPACE CCOMMUNAUTAIRE OMMUNAUTTAAIRE LONS LONS AGGLOMÉRATION, AGGLOMÉRATION, LE CONSEIL CONSEIL DÉPARTEMENTAL DÉPARTEMENTAL DU JURA, JURA, LE CONSEIL CONSEIL RÉGIONAL DEE BOURGOGNE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ, FRANCHE-COMTÉ, O É LA L A VILLE DE DOLE,, LA L A VILLE DE LONS-LELONS-LESAUNIER, LA LA COMMUNAUTÉ COMMUNAUTÉ DE COMMUNES COMMUNES CHAMPAGNOLE CHAMPAGNOLE NOZEROY NOZEROY JURA, JURA, LA L A VILLE DE MOREZ - COMMUNE COMMUNE NOUVELLE NO HAUTS DE BIENNE, LA BIENNE, LA COMMUNAUTÉ COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DES HAUTS COMMUNES CŒUR CŒUR DU JURA, LA JURA, LA COMMUNAUTÉ COMMUNAUTÉ DE CCOMMUNES OMMUNES PORTE PORTE DU JURA OLIGNY, LLAA VILLE DE SALINS-LES-B AINSS. AVEC AVEC LE SOUTIEN DE L’ONDA, L’ONDA, DE LA L A SACEM SACEM ET DU CLUB CLUB DES MÉCÈNES. JURA,, LLAA VILLE DE PPOLIGNY, SALINS-LES-BAINS. SIRET N° 413 401 373 000 19 / APE : 9001 Z - LICENCE L.D.19.405. PHOTOS PHOTOS © SILEKS L AURENCE GUILLOT, GUILLOT, HIPPOLYTE HIPPOLY TE JACQUOTTIN, JACQUOTTIN, MEL UNE - CRÉATION CRÉA ÉATION T GRAPHIQUE GRAPHIQUE © CCAPUCINE APUCINE DOLE. SILEKS,, LAURENCE MELUNE


info déchets

JOURNAL DE LA PRÉVENTION ET DU TRI DU SICTOM DE LA ZONE DE DOLE

Les papiers se trient… en point d’apport volontaire Localisation sur le site internet www.sictomdole.fr du point le plus proche de chez vous

Consignes de tri

Papiers, journaux, magazines, livres… OUI, c’est simple de recycler en point d’apport volontaire !

Les autres papiers sont à déposer : G

En bac couvercle jaune ou bleu

Les enveloppes marron, les papiers à usage ou à contact alimentaire (papier de boucherie, de fromagerie, de poissonnerie), les cartonnettes, les films plastiques entourant les revues…

Journaux, magazines

Publicités, prospectus

Catalogues, annuaires, livres G

En bac couvercle gris

Les papiers d’hygiènes sales ou pas (mouchoirs, sopalin, papier toilette, serviette en papier…), papier cadeau…

Courriers, enveloppes

Cahiers, bloc-notes

Tous les autres papiers

Sans les films plastiques, couvertures plastifiées, …

Pourquoi mieux trier et recycler le papier ?

G

En déchetterie

Papier peint, photo, autocollant, … en benne “non recyclable”

ZOOM sur la déchetterie de Saligney…

Le recyclage du papier a une double portée : écologique et économique. Pour chaque tonne déposée dans les points d'apport volontaire Papier

Votre geste économisera : Plus de

3

0,8 m de bois soit la production de 800 m² de forêt

apportera :

3

recette de revente et soutien citéo

soit l'équivalent des besoins en eau d' 1 habitant

finançant les coûts

40 m d’eau

90 €

Brigitte Nosjean est présente depuis 2002

Plus de

10,25 M wh

soit l'équivalent des besoins en électricité de 2,2 habitants

La dépense de

270 €

de coût de traitement de tri des bacs couvercle jaunes ou bleu

an l p n o B

Site de Brevans

Vos propres déchets verts transformés Vente de compost aux particuliers Mini 100 Kg - maxi 600 Kg/jour La personne charge du vrac elle-même dans sa voiture ou sa remorque. Service ouvert toute l’année.

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Horaires accueil bascule pour vente compost lundi au vendredi : 8 h 05 à 11 h 45 et de 13 h 05 à 15 h 45. Tél. 03 84 82 56 19

Elle est belle ma « déchet’ » ! La spécificité de la déchetterie de Saligney est sans conteste… sa gardienne ! Et pour cause, Brigitte Nosjean occupe le poste depuis l’ouverture, le 27 mai 2002, voilà tout de même près de 20 ans. Il va s’en dire qu’elle connaît tout le monde, d’autant plus qu’elle habite sur place à Saligney. “J’ai toujours eu la même volonté : bien accueillir, bien conseiller pour bien trier. L’ambiance est vraiment sympa, je me plais bien ici, je suis dehors, à la campagne… Il faut se faire respecter et je pense que nous offrons un vrai service à la population car les habitants trient beaucoup. Je la trouve belle ma « déchet’ »…” explique Brigitte. Les habitants de Pagney, Vitreux, Ougney, Saligney, Thervay, Serreles-Moulières, Sermange, Malange, Gendrey, Romain Vigearde, Rouffange, Taxenne, Auxange et Vriange viennent ici déposer leurs déchets soit environ 6 400 passages pour 570 tonnes de déchets par an. Cette déchetterie est ouverte deux jours par semaine, les mercredis et samedis toute la journée.

SICTOM de la zone de Dole - 22, allée du Bois - 39100 BREVANS - Tél. 03 84 82 56 19 - www.sictomdole.fr


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La cueillette est ouverte… à partir du 15 mai

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