Pays Dolois 240

N°240 Octobre 2021

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Dole

UN PLAN D’ACTIONS

POUR LES ÉCOLES DOLOISES P. 02

Dossier spécial - Pages 15 à 25

Portrait Jean-Paul Vernier, un artiste authentique p. 09

Villages

Abergement-le-Grand et Abergement-le-Petit Pages 10 à 13

Sports Cyril Viennot de retour des JO paralympiques p. 31

2 actus

Pays Dolois n°240 - octobre 2021

Locaux scolaires

Un plan « nouvelles générations » pour les écoles doloises…

On n’oublie pas dans nos plus profonds souvenirs l’école de notre enfance, notre école de quartier ou de village. Le souvenir des premiers copains ou copines, la lecture des premiers mots, to-ma-te, les premiers calculs, 1+1=2… , la première carte de France, Paris, les montagnes, les rivières, les forêts, les mers… Enfin bref, et trêve de nostalgie, tout ça pour dire que l’école c’est important, une première étape dans la vie. Tout ça pour dire aussi que l’accueil des petits bambins dans nos écoles doit se faire dans des conditions acceptables. Cela nécessite un suivi que la municipalité doloise poursuit avec conviction. État des lieux et perspectives…

Aujourd’hui, force est de constater, suite à une baisse de natalité, que les effectifs dans certaines écoles doloises sont en baisse et que certains bâti­ ments ne répondent plus aux normes énergé­ tiques et au confort nécessaire pour accueillir convenablement élèves et enseignants. Autant d’éléments qui amènent la municipalité doloise et l’agglomération du Grand Dole à déployer un « plan nouvelles générations » qui s’étalera jusqu’en 2024/2025. Rappelons toutefois que ce plan de rénovation des écoles n’est pas nouveau.

N’oublions pas en effet que les écoles maternelles et primaires Pointelin, Wilson/Commards, Rocke­ feller, Les Sorbiers et Georges Sand ont déjà connu de profondes rénovations ces dernières années.

Disons aujourd’hui que l’objectif est de finaliser le travail déjà engagé. Et pour le coup il était loin d’être terminé : les écoles Saint­Exupery aux Mes­ nils Pasteur, La Bedugue et Poiset sur la rive gauche du Doubs, tout comme les écoles Beauregard et Rochebelle restaient elles aussi dans l’attente d’une amélioration de leurs conditions. Et bien ça vient…

Une urgente nécessité… « Le plan que l’on propose aujourd’hui est impor­ tant pour la ville de Dole. Nous travaillons depuis de longs mois pour inscrire durablement toutes nos écoles dans l’avenir. Nous avons pris en compte la baisse de natalité à Dole, l’état de vétusté de nos bâtiments, la nécessité de répondre aux normes énergétiques et ainsi d’agir en faveur de l’environnement. J’ai souhaité un plan volon­ taire, réaliste et réalisable rapidement car il y a urgence » explique Jean­Baptiste Gagnoux, Maire de Dole. Et ce sera pour certains sites bien plus que de la rénovation car cela s’accompagnera de nouvelles constructions et même d’une fermeture.

Un plan environnemental commun…

Sans entrer dans les détails techniques, on peut d’ores et déjà affirmer que l’ensemble des établis­ sements scolaires concernés bénéficieront d’une très forte amélioration énergétique. Cela n’aura plus rien à voir comme on dit. Au final un gain énergétique de 60 % et une réduction des émis­ sions de gaz à effet de serre de 85 % sur l’ensemble du parc. Les deux écoles de Beauregard et Roche­

E TAT C I V I L

Saint-Exupéry aux Mesnils Pasteur : une nouvelle école maternelle sera construite.

belle bénéficieront essentiellement de ces rénova­ tions extérieures et énergétiques.

Grand changement sur la rive gauche… on ferme et on agrandit Sur la rive gauche, l’école du Poiset, qui connaît une régulière baisse de fréquentation, sera fer­ mée. Une histoire qui se termine pour cette école qui fut construite dans les années 60 pour répon­ dre à l’arrivée massive de nouveaux habitants dans le quartier. Les deux classes rejoindront à la ren­ trée 2024 le nouveau pôle scolaire de La Bedugue.

Là, l’école maternelle actuelle sera fermée, l’école primaire sera rénovée avec un rez­de­chaussée réservé au périscolaire et l’étage à certaines classes de primaire. Un nouveau bâtiment sera construit dès la fin 2022 pour accueillir au rez­de­chaussée une nouvelle école maternelle et à l’étage le reste des classes du primaire. Maternelle et primaire dis­ poseront chacune d’une cour réservée et un préau assurera le lien entre les deux bâtiments. Un nou­ veau parking de 60 places sera réalisé rue des Fourches pour sécuriser l’entrée et la sortie des classes. Environ 300 enfants fréquenteront en 2024 cette école de 9 classes de primaire et 5 classes de maternelle. Les anciens locaux du Poi­ set seront par la suite réservés à un pôle de la parentalité, à la médecine scolaire, à une maison des assistantes maternelles et à la vie associative.

Le groupe scolaire du Poiset fermera prochainement.

Les enfants iront ensuite à l’école de La Bedugue.

Mesnils Pasteur : fin du pôle Courbet et construction d’une nouvelle maternelle

Jean-Baptiste Gagnoux Maire de Dole

Dans le quartier des Mesnils Pasteur, l’école Saint­ Exupery entre dans une nouvelle ère. Le pôle Cour­ bet qui est dans un très mauvais état sera démoli pour laisser place à une nouvelle construction qui accueillera l’école maternelle et la crèche des Petits Loups qui se rapproche du scolaire et retrouve de nouveaux locaux après un triste incen­ die. L’ancienne maternelle sera elle aussi démolie à l’issue des travaux. Ces aménagements s’inscrivent dans une volonté globale de doter ce quartier d’équipements rénovés et modernisés. C’est déjà le cas avec l’école Georges Sand il y a quelques années mais aussi avec les deux gymnases en cours de rénovation et les nouveaux jardins fami­ YA liaux par exemple.

“C’est un beau programme pour nos enfants et les futures générations qui bénéficieront de belles conditions d’accueil dans nos écoles. Au terme de ce programme en 2025, toutes les écoles doloises seront rénovées, modernisées et performantes en terme d’énergie. L’investis­ sement de 16,5 millions d’euros à venir est important mais nécessaire, il est porté par la ville de Dole pour le scolaire et le Grand Dole pour le périscolaire. L’emprunt sera réalisé par notre SPL Dole investissement, ce qui permet de rapidement financer cette opération et d’agir plus vite pour réaliser les travaux dans un délai très court. Je me réjouis de voir ce plan “nouvelles générations” se déployer ainsi…”

Mohammed Amir de Ayoub AGGOUN et de Dounia OUADAOUI, Dole NAISSANCES Lily de Quentin BESANÇON Eliott de Christophe et de Tess WHITLOCK, Dole GUERAUD et de Aurore JEUDY, Biarne Isabelle de David VANNER Sofia de Romain CALINON et de Suzanne MARRON, Dole et de Morgane BON, Brevans Rafaël de Fabrice GAIRE et Léonie de Stéphane DUREY de Marie MONNIER, Dole et de Laure SAVARIAT, Mélina de Steven Champagney CHANTELAUZE et de Hélène Ayden de Gégory GUILLY et SATORI, Dole de Floriane GEVREY, Charlie de Maxime Damparis BACHELLERIE et de Iris Hanaé de Michaël DEGUIN TOLA­­VILLIERS, Dole et de Tiffany STUTZMANN, Aloïs de Dylan CUNY et de Damparis Julie GUYETANT, Dole Timahé de Charlène JULES, Ylian de Fidan JUSUFI et de domiciliée à Damparis Ingrid MARTINEK, Dole Ilyane de Toirki HOUMADI Sohän de Marvin MERGHAD et de Faida NOUROUL­HALI, et de Manon BONNET, Dole Dole Mohamed de Azziz Liam de Petrit BEQIRI et de TACHEKRA et de Anne­ Sophie LACROIX, Dole Emma LAMBERT, Dole

Christiane GAUTHIER veuve JEANNIN, Dole, 72 ans Jean BOZZOLO, Dole, 56 ans Nelly RIDUET veuve FAGOT, Dole, 76 ans Joao DA SILVA TOMÉ, Dole, 65 ans Louis de Clément JURET et Jacqueline RIOTTE veuve DÉCÈS de Margaux BONNIN, Les ZADOINOFF, Dole, 91 ans Jean TRILLAT, Arbois, 81 ans Essards­Taignevaux Gérard GAUCHET, Dole, 85 Léna de Kévin CROUVEZIER Denise TREVELO épouse ans GUICHARD, Champagney, et de Emilie LEBLANC, Marie HEINIGER veuve 82 ans Monnières TISSOT, Dole, 87 ans Jean­Claude LÉCUYER, Marie­Claude PÉTIARD Anir de Stéphane Chevigny, 89 ans veuve JEAN, Dole, 83 ans AOUARHOUN et de Zoé Pierre BIDAUX, Dammartin­ Michel MONTAGNE, Dole, ADJOUT, Rochefort sur Marpain, 88 ans Nenon 83 ans Madeleine BEZ veuve Gabin de Kévin DEVEMY et CARREY, Dampierre, 97 ans Patricia VICTOR, Dole , 55 ans de Camille GREGOIRE, Saint­ Jacqueline LALUNE veuve Marcel GABRY, Falletans, Aubin MONNIER, Dole, 97 ans 92 ans Clément de Jérémie PICAR Véronique MORILHAT, Dole, Yves DUFRESNE, et de Lisa GENTY Sampans 66 ans Foucherans, 73 ans Julien de Xavier PIZARD et Mireille MOUTIERS épouse Sigismond SKRZYPCZAK, Le deschaux, 88 ans BOBIN, Dole, 66 ans de Elodie VERU, Santans Noah de Nathan THUREL et Gabrielle de Jason LAMY­ de Elodie PAILLARD, Lavans PITHOS et de Noémie GRAS, les Dole Tavaux Syhem de Dylan SERSOUB Anna de Valentin TISSOT et et de Estelle MAIULLARI, Le de DELABY, Villette les Arbois Deschaux

Nathalie Jeannet : vice-présidente en charge de l’enfance et de la jeunesse au Grand Dole “Je ne peux être que satisfaite par un tel pro­ gramme ! C’est un beau cadeau de pouvoir rénover et même construire des bâtiments en si peu de temps. On savait que nous devions intervenir rapi­ dement car certaines écoles restaient encore dans l’attente. Du côté du Grand Dole c’est aussi béné­ fique car à chaque rénovation d’école le péri et l’ex­ tra scolaire bénéficient aussi d’importantes amélio­ rations pour l’accueil de loisirs ou de la restauration. Mais Dole n’est pas seule concernée, nous sommes en permanence sur de nouveaux projets dans les villages, ce fut le cas dernièrement à Tavaux avec l’extra scolaire et la ludothèque, c’est en cours au Deschaux et bientôt à Authumes…”

Lucien MEGRAT, Malange, 89 ans Colette POLLIEN veuve VUILLET, Molamboz, 87 ans Nicole ROUGET veuve FOURNERET, Molay, 81 ans Pierre BARBE, Pagnoz, 91 ans Roland DESPRÉS, Petit­Noir, 71 ans Michelle CARTAUX veuve GUYET, Saint­Loup, 79 ans Martine PRINCE épouse MASSONI, Salins les Bains, 67 ans Christiane NICEY veuve COLOM, Tavaux, 82 ans Yves HUMBEY, Tavaux, 85 ans Yvette LARDERET veuve SCARATO, Tavaux, 94 ans André VAUCHEZ, Tavaux, 82 ans Joël ROUSSOT, Villette les Dole, 64 ans

13 rue Alexandre Vialatte 39100 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France Rédaction redaction@paysdolois.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 72 77 70 44 studio@paoh.fr

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Pays Dolois n°240 - octobre 2021

Economie

De nouveaux « loco » partagés à la gare de Dole Les méthodes de travail évoluent tout comme les modes de déplacements. De quoi donner des idées aux élus dolois qui voient en la gare de Dole l’opportunité d’offrir de nouveaux services liés à la vie économique et d’accueillir un nouveau public.

Des salles de réunion au rez-de-chaussée

J

ean­Pascal Fichère, président du Grand Dole, n’hésite pas à rappeler en préambule que « Dole est située au cœur de la Bourgogne Franche­Comté, à égale distance de Dijon et Besançon, deux villes reliées par des autoroutes mais aussi par 26 aller­retour ferroviaires quoti­ diens qui s’arrêtent à Dole ». Pour le moins des arguments qui méritent réflexion d’autant plus quand on dispose de locaux disponibles avec un accès direct aux quais dans l’ancien buffet de la gare resté inoccupé depuis l’arrêt de son activité. « De par notre situation centrale dans la région, les entreprises régionales nous sollicitent et nous recevons régulièrement des demandes de salles pour des réunions, des séminaires, des bureaux temporaires, pour des entretiens… Les salles doloises étant déjà bien occupées par la vie asso­ ciative et culturelle, nous nous sommes orientés vers cet aménagement idéalement situé » ajoute Jean­Baptiste Gagnoux maire de Dole mais aussi en l’occurrence président de la SPL HelloDole qui se voit confier la gestion du site. « Nous avions ini­ tié ce projet avant la crise sanitaire de mars 2019 qui a confirmé la nécessité d’investir dans ce sens.

Le télétravail s’est développé tout comme l’esprit nomade qui consiste à pouvoir travailler où l’on se trouve… Nous répondons ainsi à une nouvelle évo­ lution » explique Jean­Pascal Fichère.

Les travaux, financés par le Grand Dole via la SPL Dole Aménagement 39, sont en cours d’achève­ ment et seront rapidement opérationnels. Cet espace se compose de deux lieux distincts. Le rez­ de­chaussée est réservé sur 160 m2 aux « clas­ siques » salles de réunions ou séminaires avec une possibilité de division en trois petites salles et une capacité de 150 personnes. Un espace de livraison et de réchauffe est aménagé pour les traiteurs à l’occasion de réceptions.

Un espace coworking à l’étage À l’étage, LOCODOLE – tel est sa « subtile » déno­ mination – offre un open space « dans l’air du temps » de coworking avec sept postes disponi­ bles. On arrive, on s’installe, on se branche… après une réservation auprès d’HelloDole ou via une application qui délivre un code d’accès pour une heure, une 1/2 journée, une journée… « C’est sou­ ple, facile et on peut aussi réserver, toujours en ligne, deux petites salles de six et une salle de 12 personnes. Cela offre une multitude de possibi­ lités qui donnent même accès à la terrasse pour prendre l’air. Je pense que cet espace de travail partagé répond globalement aux attentes tant aux entreprises extérieures que locales » précise Jean­ Baptiste Gagnoux.

LOCODOLE, de nouveaux locaux partagés avec un accès direct aux quais de la gare de Dole

dables. Tarifs nomades à l’étage : 5 € HT de l’heure, 18 € la 1/2 journée et 30 € HT la journée. Les petites salles de réunions à l’étage : de 50 € HT la 1/2 journée à 140 € HT la journée selon la dimen­ sion de la salle. La réservation des salles du rez­de­ chaussée se fait en direct et sur devis auprès des services d’HelloDole.

L’inauguration de LOCODOLE, espace de travail partagé, est fixée le jeudi 4 novembre et une jour­ née porte ouverte le vendredi 5 novembre, deux journées placées sous le signe de l’économie.

YA

Des tarifs abordables…

LOCODOLE, espace de travail partagé propose des locations équipées et raccordées à des tarifs abor­

Pour toute information : HelloDole au 03 84 79 39 10

Sylvie Lebec, directrice d’HelloDole, Jean-Baptiste Gagnoux, Président d’HelloDole et Jean-Pascal Fichère Président du Grand Dole

K

CLASSIQUE

6 gastronomie

Pays Dolois n°240 - octobre 2021

Dole - Nouveau

Romuald Fassenet s’installe au bouchon Le Grévy…

Catherine et Romuald Fassenet, heureux de prendre la suite de Gilles Beauvais au restaurant Le Grévy.

Ah ! le bouchon Le Grévy à Dole… le bouchon du midi tenu depuis de longues années par Gilles Beauvais, un des plus anciens chefs sur la place doloise. Ce dernier a pris sa retraite et a quitté ses fourneaux après une triste période de fermeture due à la crise sanitaire. Il nous manquera, on s’était habitué à sa cuisine et à son caractère. « Je vis ici dans cette maison familiale depuis que je suis tout petit, j’ai grandi et travaillé ici. Oui je ressens une certaine émotion même si je laisse la place à un chef renommé… » rappelle-t-il. En effet, notre déception est compensée par l’arrivée au Grévy de Catherine et Romuald Fassenet. Et oui ! Chef étoilé au Château du Mont-Joly à Sampans et meilleur ouvrier de France, Romuald Fassenet installe sa passion de la cuisine dans cette historique maison. C’est une bonne nouvelle pour la gastronomie locale et c’est le retour en ville pour le couple Fassenet qui, rappelons-le, a ouvert son premier restaurant, Le Bec fin, rue Pasteur à Dole. “L’aventure du Château du MontJoly se poursuit et garde son identité, son équipe.

Ici au Grévy on s’inscrit dans la continuité, l’esprit

bouchon reste avec les nappes Vichy à carreaux qui vont avec ! C’est l’identité forte de cette maison. On réfléchissait dernièrement à l’évolution du Mont-Joly, à une nouvelle formule pour le midi, finalement cela se fera ici au Grévy.

Je suis ravi, je rêvais d’un bouchon ou d’un bistrot, de cette cuisine du midi sur le pouce, de ces plats cuisinés accompagnés « d’un canon », d’un lieu où l’on aime se retrouver et partager avec simplicité. C’est ça le bouchon ! Avec Catherine mon épouse nous n’avons pas longtemps hésité, c’est une belle excitation, on reprend une belle maison et le nom restera. Mais c’est aussi du boulot, on se doit d’être à la hauteur, j’apporterai simplement au fil du temps ma petite touche personnelle” confie Romuald Fassenet déjà, comme on le connaît, bien à l’aise dans son nouvel antre. Le Grévy, façon Fassenet, est ouvert depuis le 1er septembre le midi et soir du lundi au vendredi et fermé le week-end, « Ici c’est la cuisine du jour, du marché, les repas de travail… ».

Bouchon Le Grévy - 2 avenue Eisenhower Tél. 03 84 82 44 42

Nouveauté week-end gourmand 2021

Dole - marché couvert

Junichi iida innove au marché couvert…

Junichi iida est un infatigable travailleur. Il n’arrête pas, depuis son installation en 2010 rue Arnay à Dole, d’améliorer ses prestations ou d’explorer de nouvelles pistes. Rencontre du côté du marché couvert de Dole…

Junichi iida n’a pas oublié l’ouverture de son res­ taurant japonais Iida­Ya à Dole en décembre 2010.

“Il y avait beaucoup de neige et tout le monde pen­ sait qu’un restaurant japonais ne marcherai pas à Dole ! Mais dans ma tête il n’y avait pas de soucis, je savais comment évoluer, comment patienter et comment progresser pour réussir à l’avenir. Dole était un bon endroit pour s’installer, c’est pas loin de Dijon, de Besançon et même de Paris. J’ai com­ mencé seul en cuisine face au public – une nou­ veauté à Dole – avec une serveuse en salle et une personne à la plonge” se rappelle Junichi iida qui fait alors le pari, en plus des incontounables spé­ cialités japonnaises, de cuisiner des produits locaux avec les ingrédients et les saveurs du Japon.

Une bonne inspiration qui lui permet de ne pas servir que les amateurs de cuisine japonaise et ainsi d’élargir sa clientèle.

Une réputation qui se répend rapidement Bien aidée par une délicieuse et goûteuse qualité, la réputation du “restau japonais” se répend rapi­ dement bien au­delà du périmètre dolois et il est vrai qu’on vient de loin pour déjeuner ou dîner mais aussi pour voir le chef, pour l’observer cuisi­ ner avec une grande minutie dans le silence d’une extrême concentration. Une belle fréquentation qui amène Junichi iida à agrandir son restaurant en 2017 grâce à l’opportunité d’aquérir un immeuble voisin. Une dynamique qui s’accompagne aussi d’une épicerie fine de produits japonais (iida­ shoten) créée avec son épouse Naoko.

Fidèle à sa carte du départ…

Côté cuisine, le chef reste fidèle à ses bases. « Je n’ai pas beaucoup changé ma carte depuis le début. Je l’ai sans cesse améliorée. Je veux m’améliorer en travaillant beau­ coup et en m’enrichissant des échecs, car il y en a eu » insiste­t­il. Pendant les confinements le chef n’a pas arrêté.

Il a cuisiné des plats à emporter mais aussi à livrer… à cin­ quante kilomètres à la ronde de Dole. Je cuisinais, je pré­ parais et je livrais seul. J’ai rencontré une nouvelle clientèle qui a découvert la cuisine japonaise.

Des burgers japonais au marché couvert de Dole Le chef japonais poursuit son chemin. Il innove encore avec une présence sous le marché couvert de Dole où il propose des plats à emporter. « C’est pour participer à la vie locale, pour que l’on nous voit plus aussi. Pour que les clients du marché viennent ensuite au restaurant. Au marché on goûte, on découvre, c’est pour tout le monde… » explique Junichi. Une présence qui s’accompagne d’une dernière nouveauté : iida­Burger (Rice burger). « C’est pour toucher une nouvelle clientèle, des burgers à emporter que l’on pro­ pose uniquement au marché. Ils sont à base de riz et de fécule de pommes de terre, assaisonnés d’une sauce de soja sucrée et d’une huile de sésame. Ils sont accompagnés au choix d’un émincé de viande, de porc pané, d’une friture de poulet, de saumon pané… en tout on propose huit bur­ gers différents » Junichi iida poursuit son chemin et son restaurant affiche souvent complet. Il n’oublie pas d’associer son épouse Naoko et son personnel qui l’accompagne au quotidien dans cette belle aventure gastronomique.

iida-Ya, 18 rue Arnay à Dole - Tél. 03 84 70 98 73 www.iida-ya.fr

Damien Benetot met sa “patte du chat”…

Et pourquoi pas une confiserie propre au Week-end Gourmand du Chat Perché ? Une idée de lʼassociation organisatrice qui a fait son chemin et devient aujourdʼhui réalité sous lʼappellation “La patte du chat”.

“Lʼassociation souhaitait une confiserie qui rappelle nos souvenirs dʼenfance, le quatre-heures à la sortie de lʼécole, avec un côté vintage pour la présentation…” explique Damien Benetot, pâtissier chocolatier à Dole, qui sʼest chargé dʼélaborer la recette. Une spécialité réalisable facilement par lʼensemble des acteurs : les restaurateurs, les traiteurs, les boulangers, les pâtissiers, les épiciers… qui diffuseront à leur guise ces petits gâteaux. Une recette simple avec un sablé à base de farine de gaude du moulin Taron à Chaussin, couvert dʼun Gianduja gravé, un assemblage de sucre, dʼamande et de chocolat au lait. Cette confiserie, disponible à lʼunité ou par boîte de 6, sera dévoilée lors du prochain Week-end Gourmand du Chat Perché. “Cʼest une confiserie commune à nous tous, un repère avec une notion de partage, à lʼimage du weekend gourmand en quelque sorte…” conclut Damien Benetot.

Pâtisserie-chocolaterie Benetot - 26, rue de Besançon - Dole - Tél. 03 84 72 13 28

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Lettre d’information du Groupe scolaire Mont Roland - Dole

GROUPE SCOLAIRE MONT ROLAND

L’HEURE DES GRANDS PROJETS A SONNÉ…

La longue histoire des établissements catholiques dolois se poursuit. Débutée en 1582, voilà presque 450 ans, elle s’apprête à écrire un nouveau chapitre. Rencontre avec Olivier Riant, directeur coordinateur des établissements…

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UNE UNITÉ À CONFORTER Nous menons une réflexion majeure au sujet de notre avenir sur notre site historique de Dole. Le groupe scolaire Mont Roland est une maison commune avec deux écoles primaires Saint-Nicolas et Sainte-Ursule, le collège Mont Roland, le lycée Pasteur Mont Roland avec un enseignement général, supérieur et professionnel.

Une belle unité que nous souhaitons conforter. Pour cela il faut avancer, se projeter…

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LA GÉNÈSE À la base de la réflexion, une nécessité à terme de mise en conformité de nos locaux avec à la clé d’importants travaux de rénovation. On profite de cette situation pour envisager les choses autrement, dans une globalité et notamment sur les sites Mont Roland et Pasteur. C’est l’occasion de se projeter autrement vers l’avenir, un tournant essentiel à esquisser dès à présent.

REPÈRES

UNE TRADITION ÉDUCATIVE

ECOLES PRIMAIRES

Ce projet conforte notre présence à Dole, cela reste une volonté d’investir ici car nos racines sont là. C’est indéniablement de belles perspectives pour les enfants, les jeunes et les étudiants que nous accueillons. C’est avant tout un projet pédagogique et scolaire, c’est une opportunité au service de la tradition éducative de Mont Roland. En tant que directeur coordinateur des établissements, je me réjouis d’une telle avancée.

COLLÈGE

650 ÉLÈVES

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NOUVEAUX LOCAUX, NOUVEAU CAMPUS… Après de multiples réflexions, nous avons opté pour la construction d’un nouveau bâtiment sur le site Mont Roland avec de nouvelles salles de classe et un nouvel internat pour regrouper l’ensemble des lycéens. Le site Pasteur sera rénové, afin d’y installer notre pôle d’enseignement supérieur, un campus dédié, le lieu de vie du supérieur.

Pour l’heure, ces grandes lignes sont actées. Reste maintenant à définir le niveau de finition de ces travaux en fonction des budgets alloués dans le temps.

800 ÉLÈVES LYCÉE

600 LYCÉENS SUPÉRIEUR

450 ÉTUDIANTS

LʼACTUALITÉ DU MOMENT… Bonne rentrée “La rentrée sʼest bien passée dans une ambiance plus sereine. Certes dans des conditions particulières, mais des conditions que lʼon maîtrise, les équipes sont prêtes, on sʼadapte en fonction. Les jeunes sont plutôt contents de se retrouver, de partager à nouveau.”

Ça bouillonne…

“Nous sommes en perpétuel “bouillonnement” et les projets sont nombreux. La classe à horaires aménagés en arts plastiques (CHAAP) est ouverte. On ouvre un atelier théâtre au collège en complément de ce qui est déjà proposé au lycée.”

L’éloquence et la prestance “On poursuit cette année le concours dʼéloquence. On travaille sur lʼéloquence car la place laissée à lʼoral aux examens progresse. La maîtrise et la connaissance dʼun sujet sont nécessaires, la qualité et la dynamique de sa présentation lui donnent du relief, cʼest un élément supplémentaire qui compte… une bonne éloquence et une bonne prestance sont des points en plus. Nous travaillons avec nos élèves pour les préparer, les former…”

La bienveillance “Cʼest une valeur centrale de notre projet éducatif. Nos adultes ont décidé dʼapprofondir ce qui permet la qualité de la relation à travers par exemple des ateliers sur la « communication non violente ».”

ENCADREMENT

300 PERSONNES

Mont Roland fête Louis Pasteur “Lʼannée 2022 sera lʼannée du bicentenaire de la naissance de Louis Pasteur à Dole. Nous souhaitons nous associer à cette célébration, participer à cet événement local, tant en interne quʼà lʼextérieur. On montera des projets dans les classes, sur tous les sites, on va construire quelque chose ensemble. Louis Pasteur

www.groupemontroland.fr

cʼest lʼenfant du pays.”

vivre ici 9

Pays Dolois n°240 - octobre 2021

Jean-Paul Vernier, portrait d’un artiste

Œuvres originales d’un artiste authentique Dessinateur à l’encre, Jean-Paul Vernier est un artiste amoureux de sa région qui crayonne, sans oublier les détails et sa passion.

Modeste, Jean­Paul Vernier est un artiste dolois que l’on pourrait qualifier d’“authentique”, pour sa pratique, comme pour ses compo­ sitions. N’allez pas lui dire qu’il est aquarelliste, ses traits fins et sa précision “correspondent plus à un dessinateur”. Si au départ, ses œuvres étaient en noir et blanc ou en version monochrome, il a su ajouter de la couleur après des vacances en Picardie et la découverte de belles maisons colorées du littoral. En couleur ou non, son travail de précision et les nombreux détails dans ses illustrations en font une vraie patte artistique.

Un artiste facilement accessible C’est au coin d’une rue doloise ou au bord du canal que l’on peut facilement l’apercevoir. Palette de couleurs à la main, on le retrouve également à Sens, Autun, Dijon… S’il parcourt les communes de Bourgogne­Franche­Comté, c’est aussi grâce à son travail pour le magazine touristique Vaévient (www.vaevientmagazine.fr). Un inves­ tissement qui l’a même fait évoluer dans ses créations : “Cela m’a permis d’inclure des personnages dans mes dessins”, avant juste composés de bâtiments ou de lieux emblématiques d’une ville.

De la décoration sur céramique au papier Si Jean­Paul Vernier a travaillé en usine à Paris et à Lyon pour la céra­

mique sanitaire, il n’a jamais oublié sa formation artistique initiale de décorateur sur céramique. Un jour par semaine, il consacrait déjà à l’époque du temps pour sa passion mais pour dessiner sur papier, “c’était [sa] récompense de la semaine” explique­t­il. Cet artiste auteur, natif de Dole, passe désormais une grande partie de son temps à réaliser des œuvres originales et participe régulièrement à des expositions, comme dernièrement à Novillars, où il s’est distin­ gué avec une vue de Dole. Il a aussi gagné le prix de la Cité Comtoise et a été récompensé à l’Arbois des Peintres grâce au reflet d’une mai­ son dans la Cuisance. Dernièrement, c’est même à quatre mains, avec Pascale Merono, que des illustrations à l’encre ont été réalisées pour l’Association Gourmande du Chat Perché. En petit ou en grand format, ses œuvres plaisent beaucoup… Et si vous le croisez, n’hési­ tez pas à le solliciter, il adore ça : “J’aime échanger, c’est toujours enri­ chissant et je peux continuer de travailler en même temps. Cela ne me dérange absolument pas”.

F.P

Prochaine exposition de Jean-Paul Vernier avec le Lions Club les 20 et 21 novembre à la Chapelle des Carmélites de Dole.

Réalisations d’œuvres originales à la demande.

Contact : 06 67 48 76 62.

Jean-Paul Vernier, dessinateur dolois

Arc-et-Senans

Quand l’enchantement inonde la Saline Royale !

Dans un programme automnal chargé et enchanteur, surgit “Le Palais des glaces”, joyaux qui laisse le passant subjugué par sa structure hors du temps. D’où vient cette impression d’être projeté dans une autre époque, dans un autre monde et de s’y sentir terriblement à l’aise et même contemporain de ce temps que les moins de cent ans ne peuvent pas connaître ?

Le “Palais des glaces” ouvre ses portes à la Saline Son chapiteau se dresse près du bâtiment du Directeur au pied du mur d’enceinte de la Saline royale. Lui c’est le “Palais des glaces”. Difficile de le décrire sans employer des superlatifs tant l’émo­ tion est vive quand on le découvre. Vu de l’exté­ rieur, il possède l’allure générale d’un cirque. Le cirque à la Saline, on connaît et on aime. Mais dès que la porte s’ouvre, on plonge dans un tout autre univers. Commençons par le guichet seul visible en entrant. On s’attend à voir la vendeuse de billets avec des mitaines en dentelles noires, la tête revê­ tue d’un petit bibi de la même couleur, avec un chemisier blanc tout en broderies. Par quel miracle se retrouve­t­on en fin de dix­neuvième siècle ?

Julie De Sloover, la responsable de l’évènementiel, assise à une petite table à l’intérieur explique “Cette magie dont vous parlez tient certainement à l’authenticité de cette structure qui date de 1920 et qui n’a jamais été modifiée. Cette couleur unifor­ mément rouge, ces vitraux tout autour de la salle, le piste de danse avec son parquet en bois, en fait toute cette patine, renvoient bien sûr à la fin du

dix­neuvième siècle”. Au fil des explications les images défilent. On croit voir le fantôme de Tou­ louse Lautrec peignant le Goulue et Valentin le Désossé, puis, plus proche on entend le bruit des vieux parquets des bals montés qui se dressaient dans les campagnes pour les fêtes de villages. Mais si le passé s’anime au fil de la discussion, le présent high tech apparaît lui aussi.

Des techniques modernes pour rendre cet espace fonctionnel Le Palais des glaces peut accueillir des congrès, des réunions de professionnels ou de particuliers comme des mariages, des cousinades, des repré­ sentations théâtrales des concerts. Le nombre de places (jusqu’à plusieurs centaines) varie suivant la configuration demandée. De plus, le service de res­ tauration de la Saline peut animer le bar, tout comme l’hôtellerie héberger les participants aux différentes manifestations organisées dans l’en­ ceinte de la Saline et sous ce chapiteau magique.

Renseignements auprès de Julie De Sloover. Tous les moyens de communications modernes, et les différents supports audio­visuels donnent au Palais

Le Palais des Glaces, avec une allure générale de cirque, vu de l’extérieur

Julie De Sloover, directrice du pôle évènements Saline Royale d’Arc-et-Senans

des glaces une couleur de modernité qui ne le défi­ gure en rien. D’où vient cette alchimie très réus­ sie ? “C’est au Midem de Cannes que j’ai vu pour la première fois le Palais des glaces. J’ai été fasciné et immédiatement je me suis dit qu’il y avait quelque chose à réaliser avec cette structure. J’ai appris que la société « Magic Mirrors » propriétaire acceptait de la louer. Le cadre de la Saline m’a semblé un excellent écrin pour l’accueillir jusqu’à l’été 2022” explique Hubert Tassy le Directeur de la Saline à l’origine de ce projet.

Et un intérieur où la magie opère avec ces vitraux tout autour de la salle

Un programme automnal chargé, varié et dynamique Du sport sous différentes formes La Saline n’oublie personne quand elle parle de sport.

Elle organise des compétitions handisport et sport adapté Également le Trail des deux Salines.

Pour les personnes qui préfèrent l’activité physique de détente, elle ouvrira une patinoire durant l’hiver du 27 novembre au 16 janvier dans la Berne Ouest.

De l’activité pour le corps mais aussi pour l’esprit • Exposition “La Sucrine Royale” jusqu’aux 23 octobre • Exposition “Destins de cirque” jusqu’en janvier 2022 • Concerts de la saline royale Academy- Auditions tous les soirs, ouverte au public. Du 17 octobre au 7 novembre www.salineroyaleacademy.com • Mozart Requiem et 41e symphonie “Jupiter” 4 décembre à La Commanderie de Dole • Marché de Noël des métiers d’art et des savoir-faire 27-28 novembre et 11-12 décembre Tout cela dans un cadre de verdure avec Les jardins en mouvement durant toute l’année.

Et la réalisation du grand projet “Le cercle immense” qui arrivera avec le printemps 2022.

• Foire aux plantes 16-17 octobre www.salineroyale.com juliedesloover@salineroyale.com Tél. 03 81 54 45 15 - Portable 07 60 49 84 90 juliedesloover@salineroyale.com

10

Ville &

Village

JUSTE UN PEU D’HISTOIRE Voisines, Abergement-le-Grand et Abergement-le-Petit sont deux communes indépendantes appartenant à des cantons différents, mais leur origine et leur histoire sont directement liées. A l’origine en effet, elles formaient

Abergements…

une seule communauté. Les termes "hébergement" et "abergement" qui sont de formation tardive ont commencé à être employés au milieu du XIe siècle. Ils sont dérivés des verbes “esbergier” et “abergier” qui signifiaient camper ou loger selon un sens général. Leur racine est germanique. Seize communes portent ce nom en France, dont plusieurs en Bourgogne et FrancheComté.

Remontons au XIIe siècle En 1190, une ferme isolée située au hameau de la Tournelle fut donnée à l’abbaye de Rosières, abbaye cistercienne fondée 60 ans plus tôt par le sire de Salins au village voisin de La Ferté. L’abbé fit d’abord construire Images aériennes : © Jura Drone

une tour et une chapelle. Après défrichement des alentours, des habitations se créèrent, et l’ensemble devint une communauté qui prit un peu plus d’ampleur durant les XIIIe et XIVe siècles. Un village “Esbergement” fut ainsi constitué, et son nom apparaît en 1263 nous dit Rousset dans son dictionnaire historique, alors qu’il fut incorporé au bailliage de Salins. Dépendant de la baronnie de Vadans et La Ferté, le baron de Vadans accorda

Abergement-le-Grand

des droits importants dans ses forêts, afin d’attirer des habitants. Intéressées, de nombreuses familles, certaines nomades, arrivèrent et s’installèrent. Une agglomération se constitua progressivement en une communauté, laquelle semble avoir été divisée en deux au milieu du XIVe siècle. En effet, toujours d’après Rousset, la première mention de Abergement-le-Petit apparaît en 1359. Cette commune appartenait alors au bailliage d’Arbois et, comme sa sœur Abergement-le-Grand, elle dépendait de la paroisse de Notre-Dame de Grozon. Certains offices avaient lieu dans la petite chapelle SaintEtienne située à Abergement-le-Grand.

Images aériennes : © Jura Drone

Quelles sont les raisons ayant entraîné cette scission ?

Aucun document ne nous permet de répondre à cette question. Cependant, nous pouvons supposer que deux hommes un peu influents se seraient opposés, comme c’était parfois le cas à cette époque. Des leaders en quelque sorte dont la mésentente a pu entraîner la séparation pure et simple…

Comme 95 autres communes du département, Abergement-le-Petit ne possède pas d’église ni de clocher. Cha-

Abergement-le-Petit

cune de ces deux communes comptait environ 200 habitants au début du XIXe siècle. Abergement-le-Grand augmentait encore sa population pour atteindre 246 habitants en 1836, contrairement à sa voisine qui commençait à se dépeupler. Vers 1840, une grande partie du village de Abergement-le-Grand fut détruite par un violent incendie.

Marie-Paule Renaud et l’histoire de cette région S’étant installée à Abergement-le-Grand en 2004, cette passionnée d’histoire s’est tout naturellement intéressée à l’historique de ce village, effectuant de nombreuses recherches. Comme son voisin Abergement-lePetit, cet historique est directement lié à ceux de Vadans, La Ferté, Grozon ou encore des sires de Salins.

Lors d’une conférence très intéressante présentée en février 2016 à la mairie du village, elle indiquait que “aberger” signifiait “défricher” au Moyen Âge, terme utilisé dans les seules régions de Bourgogne et de Franche-Comté. On parlait bien évidemment aussi d’essarter à cette époque. Son exposé relatait également l’histoire de l’abbaye de Rosières sur le territoire de La Ferté, de la saline de Grozon, du hameau de la Tournelle qui, après la Révolution, est passé sur celui d’Aumont, etc. Un historique clair et détaillé apprécié des habitants.

Deux villages si proches

Abergement-le-Grand 11

le Grand et le Petit A BERGEMENT- LE -G RAND J EAN -B APTISTE

M AITRE

BAUD , MAIRE

ABERGEMENT LE GRAND

DES EAUX AU PAYS DU VIN

!

Aux alentours d’Arbois on s’attend plus à croiser un titulaire d’un BTS œnologie qu’une personne possédant une qualification dans l’eau. Et pourtant, Jean-Baptiste Baud, maire d’Abergement-le-Grand s’est spécialisé, après l’obtention d’un BTS option gestion de l’eau, dans la gestion de l’eau en réussissant un master en hydrobiologie. Il assume pleinement ce choix et reconnaît que c’est là un domaine aux multiples facettes.

De l’eau si proche du lait A trente-sept ans, après avoir travaillé en bureau d’études pour le suivi de la qualité de l’eau, Jean-Baptiste entre à la Fédération des coopératives laitières qui regroupe cent-trente “coops” sur le bassin du Jura géographique soit les deux départements du Doubs et du Jura. Très surprenant à première vue. Beaucoup moins quand on songe à tout le retraitement de l’eau utilisée pour fabriquer les différents produits issus du lait. Il faut penser également à l’épandage des “boues inertes” dernière étape de la décomposition bactérienne dans le cycle de l’assainissement de l’eau. C’est certainement cet aspect protection de l’environnement qui a poussé Jean-Baptiste dans son activité professionnelle. Le même souci l’a encouragé à se lancer dans la vie publique dès 2008 comme conseiller, puis adjoint et enfin maire de son village en 2014.

Richesse de l’eau, protection de l’environnement : tout un programme Quelles sont les préoccupations d’un maire d’un village qui ne compte que soixante habitants ? “J’attache beaucoup d’importance aux relations humaines. Si je ne rends pas systématiquement visite à tous mes administrés, je prends le temps de discuter avec eux quand nous nous croisons dans le village. Par contre, aux fêtes de fin d’année, je me bloque des journées pour visiter « les anciens » et passer de bons moments avec eux. C’est très important. Sinon il y a toujours de quoi s’occuper même si notre commune est petite.” Parmi les tâches évoquées, notons l’embellissement du village, la remise en état des trois fontaines dont les travaux sont achevés pour deux d’entre elles. La restauration de l’intérieur de la chapelle qui sera inaugurée le 23 octobre. Jean-Baptiste Baud insiste sur le rôle important du lien social et intergénérationnel. La commune compte quinze enfants en âge scolaire. Les jeunes couples n’ont pas construit sur un lotissement hors du village car il n’y en a pas. Ils ont restauré d’anciennes bâtisses à l’intérieur du village. Tout cela crée du lien. Faute de Covid, l’activité de “l’association de la forêt” qui joue le rôle de

J ULIEN M AUBLANC ,

SUR

DOLE

comité des fêtes n’a pas réussi à organiser les activités qu’elle proposait chaque année : distribution de colis pour les anciens à Noël, la fête d’Halloween, concours de tarot, pétanque, galette des rois autant d’occasion de se retrouver. Ce n’est que partie remise avec beaucoup festivités, et d’investissements.

Des corvées et des affouages : tout pour réchauffer les administrés Le budget communal étant restreint, il est fait appel aux bonnes volontés pour des travaux d’entretien et autres petites corvées sur la commune. Tout effort récompensé par la municipalité qui réunit tous les bénévoles autour d’un repas là encore très convivial. Un sujet de préoccupation du maire réside dans la gestion de la forêt. “Depuis le Code Napoléon, les affouagistes ont droit à un maximum de trente stères de bois. Or, avec des hivers moins froids et des maisons mieux isolées, la consommation de bois diminue. Si nous vendons bien nos arbres en ce moment, la diminution du nombre d’affouagistes nous pose un délicat problème. Bien des houpiers restent sur les coupes, de plus une partie du taillis n’est plus exploitée. Il faudra certainement revoir le mode de gestion de nos quatre-vingt-treize hectares de forêt qui abondent une grosse partie du budget de la commune. De quoi ajouter un peu de travail au Conseil municipal. Vous voyez que nos tâches sont très variées et vraiment intéressantes.”

ABERGEMENT LE PETIT

LONS-LE-SAUNIER

ABERGEMENT LE GRAND

Code postal : 39600 Altitude : de 239 à 288 m Superficie : 422 ha Population : 60 habitants Canton : Arbois Communauté de communes : Arbois, Poligny, Salins Cœur de Jura CONSEIL MUNICIPAL

Jean­Baptiste Baud : maire – Philippe Guiboux 1er adjoint Hélène Baud ­ Bernadette Geyer – Pierre Jacquot Marion Nicod ­ Nathalie Rigaud.

CONTACT MAIRIE

1 route de Salins ­ 39600 ABERGEMENT­LE­GRAND Tél. 03 84 73 90 25 mairie.abergementlegrand@wanadoo.fr La permanence de la Mairie a lieu le vendredi après­midi de 15 h 00 à 19 h 00.

VITICULTEUR

LES PAS DU PÈRE APRÈS UN PETIT DÉTOUR…

BIEN QUE NÉ À DOLE, JULIEN MAUBLANC VIT SA JEUNESSE À GROZON AVEC SA FAMILLE. LE PÈRE EST VITICULTEUR. A TOUJOURS ENTENDRE PARLER DE LA VIGNE, À Y TRAVAILLER À CHAQUE FOIS QU’IL AURAIT AIMÉ GOÛTER À SA LIBERTÉ D’ADOLESCENT, JULIEN VEUT TOURNER LA PAGE. IL PRÉPARE UN BAC-PRO DE PAYSAGISTE. MAIS… On n’échappe pas à l’appel des ceps !

Trop de travail dans les vignes pour être présent dans la cave

Passionné par la conduite d’engins, Julien veut vivre au volant de tracteurs et de machines agricoles. Il se retrouve employé chez Henri Maire pour conduire des matériels dédiés aux travaux de la vigne. Il y prend goût et redécouvre ce qu’il avait renié dans son jeune âge.

Il louera et achètera des vignes pour, comme son père, devenir viticulteur. Pourquoi donc ce retour aux sources ?

Un proverbe dit “On ne peut être au four et au moulin”. On pourrait le décliner pour Julien sous la forme “On ne peut pas être à la vigne et à la cave”. C’est pour cela, qu’installé depuis 2019 à Abergement-le-Grand, il est adhérent à la Fruitière d’Arbois et qu’il y livre son raisin. Comme d’autres dans la profession, Julien passe au Bio en 2021. “Ce n’est pas pour moi un effet de mode, mais une prise de conscience de ma façon de travailler.

J’ai réfléchi à ce que réalisaient les anciens et la comparaison avec « ma méthode moderne » m’a convaincu de l’urgence de passer au Bio. Ce n’est pas toujours évident, mais ce choix est irrévocable. Au début la rentabilité n’est pas toujours facile à atteindre aussi je suis un peu revenu à mes premières amours pour la mécanisation viticole.”

On ne plante pas une vigne que pour sa génération !

Il n’oublie pas sa passion pour la mécanisation “J’ai investi dans une machine à vendanger avec plateforme de tri des raisins. Je l’utilise dans mes vignes mais je suis également prestataire de services pour d’autres vignerons. Quand je suis sur mon tracteur à labourer mes vignes au lieu d’épandre des désherbants j’assouvis aussi ma passion.

Julien Maublanc

Donc le bio a du bon pour la vigne et pour moi. Que voulez-vous de plus ? Une météo moins capricieuse et ce sera parfait !”

Julien Maublanc - 5 route de Salins 39600 Abergement-le-Grand Tél. 06 75 35 80 00

▲

“Quand je suis dans une de mes vignes, je lui parle un peu. Ça peut vous sembler bizarre, mais c’est vrai ! Quand, par exemple vous commencez la taille, vous regardez chaque pied, vous imaginez la récolte qui se fera à l’automne, mais vous songez à l’allure générale de la vigne dans le temps. C’est presque sentimental, ce n’est pas un simple geste technique. En plus, je suis un peu comme le fils prodigue qui revient à la maison, je travaille dans les vignes de mon père et c’est formidable. Moi aussi, j’espère que ce travail sera profitable aux générations qui me suivront. C’est plus ou moins conscient quand on est jeune, je n’ai que 28 ans, mais on y pense un peu“.

12

Ville &

Village

QUAND UN

Abergement-le-Grand

DES GELS À RÉPÉTITION REFROIDISSENT LES PLUS COURAGEUX

PEU PLUS DE QUATRE HECTARES DE VIGNE EN APPELLATION

GRANDI DANS LA RÉGION ET QU’ON EST TITULAIRE D’UN L’AVENIR SEMBLE TOUT TRACÉ.

JEUNE VITICULTEUR.

DES

MAIS,

CAR IL

GELS SUCCESSIFS LE

VEUT RESTER DANS LA PROFESSION.

ALORS,

BTS

ARBOIS,

BEAUNE, Y A UN MAIS POUR CHARLES DAGAND, DÉCOURAGENT LUI QUI, MALGRÉ TOUT,

IL TROUVE UNE SOLUTION POUR RÉDUIRE

LES ALÉAS LIÉS AU GEL. IL ACHÈTERA DES RAISINS ET CONFECTIONNERA À LE-GRAND DU

“VIN

DE

QUAND ON A

ŒNOLOGIE DE

ABERGEMENT-

FRANCE”. EXPÉRIENCE.

L’ombre du père ?

Dans un premier temps Charles Dagand, crée un domaine qu’il appelle “l’Octavin” sur Arbois pour la vigne et le vin. Après cette première expérience et des gels successifs, il change son fusil d’épaule et décide de revenir sur Abergement-le-Grand.

Pour ne plus subir les affres des caprices de la météo, il sera acheteur de raisins et vendra des vins de sa création. Son père n’était-il pas courtier chez Henri Maire ? Pour ce projet, il s’associe à Stéphane Planche sommelier dans une grande enseigne internationale arboisienne. Les deux complices fondent une société qu’ils appellent Karnage. “Lors d’une discussion dans un bar d’Arbois, nous avons exposé notre projet et une de nos amies s’est exclamée : « vous allez faire un carnage ». Nous avons retenu le nom en changeant l’orthographe. Voila l’origine de la dénomination de notre société”.

L’union fait la force, les assemblages font un “Vin de France” Charles et Stéphane se sont croisés à plusieurs occasions dans des salons ou des réunions de professionnels. Stéphane connaît bien les vins comme sommelier et vendeur dans son magasin d’Arbois “Les jardins de Saint Vincent”. Ils discutent du projet de Charles et décident de se lancer dans l’aventure. Ils achèteront des raisins dans plusieurs régions viticoles de France comme : Alsace, Loire, Ardèche, Languedoc, Roussillon. Ils ont avec le temps constitué un réseau de fidèles vendeurs avec lesquels ils participent aux vendanges et leur achètent une partie de leur vendange. Ainsi sont-ils sûrs de la qualité des raisins qu’ils rapportent à Abergement-le-Grand. Rendus au vil-

Charles Dagand et Stéphane Planche

lage, ils pressent et assemblent les jus en fonction de leur provenance et de leur expérience pour disposer de vins rouges, blancs ou rosés. “Nos vendeurs sont devenus des amis et nous travaillons en toute confiance. Suivant les régions, les climats, nous évitons les années blanches dues au gel. ll y a toujours du raisin à acheter sur les marchés. C’est beaucoup moins aléatoire qu’un seul domaine local surtout avec les dérèglements climatiques actuels.”

Quand le vin est tiré, il faut le boire et donc le vendre Charles et Stéphane ont décidé de ne pas s’adresser aux grandes surfaces. Ils passent par des magasins spécialisés ou des commerces plus traditionnels. Leur cœur de cible se trouve auprès des acheteurs de 30-45 ans. Cette génération

est moins attachée aux AOC et se tourne de plus en plus vers des vins “francs, naturels, honnêtes” pour reprendre l’expression de Charles. Les acheteurs attachent également beaucoup d’importance à la façon de travailler des producteurs. Enfin 90 % de la production s’écoulent à l’exportation. “Les Japonais par exemple ont des commerciaux qui passent plusieurs mois en France, tournent dans tous les vignobles et c’est ainsi qu’ils achètent en toute connaissance de cause. Ils nous ont visités et la confiance est née.

Ce système nous convient très bien. Tout cela prouve que nos choix sont bons car validés par la clientèle.”

Karnage - 14 bis Route de Salins - 39600 ABERGEMENT-LE-GRAND Tél. 03 84 66 27 39

GRAPP’A

COMME UN PETIT CLIN D’ ŒIL À SES GRANDS-PARENTS ITALIENS…

NÉE

À

LYON

EN

1987, AURÉLIE PARLA S’INSTALLE

DANS LE

JURA

EN

2006. AVANT DE SE POUR ACQUÉRIR

PASSIONNER POUR LA VIGNE ET LE VIN ELLE S’OCCUPAIT DE PETITE ENFANCE.

UN PEU DE TECHNIQUE DANS SA NOUVELLE PROFESSION, ELLE SUIT UN STAGE SUR LA TAILLE

LYCÉE AGRICOLE DE MONTMORT. PUIS ELLE SE LANCE À LA TÊTE D’UNE PETITE EXPLOITATION QU’ELLE APPELLE GRAPP’A ET QUI OCCUPE QUELQUES DEUX HECTARES DE VIGNE EN AOC CÔTE DU JURA ET ARBOIS. RÉCIT DE CETTE BELLE AVENTURE. DES VIGNES AU

Bacchus et Cupidon se sont donné rendez-vous à Abergement-le-Grand Ils se sont rencontrés dans les vignobles jurassiens et depuis ils travaillent côte à côte mais dans deux structures juridiques et avec des finalités différentes. Lui Julien vend son raisin à la Coopérative d’Arbois et elle, elle le vinifie. “Je vais bientôt mettre ma première récolte en bouteille. C’est une belle étape dans mon aventure qui a commencé avec la rencontre de Julien Maublanc qui m’a fait partager sa passion pour la vigne et un peu plus (petit sourire). Mon domaine est petit mais c’est le début et j’ai choisi l’option d’une production certifiée bio. Je possède le label Biocert. Je vais un peu plus loin dans le respect de la nature avec la biodynamie.”

Aurélie Parla réalisera sa première mise en bouteille en 2021

La biodynamie Le principe de l’agriculture biodynamique part d’un postulat scientifique et philosophique que la vie est un tout dont on ne peut pas séparer les différentes parties. Ainsi pour favoriser la pousse des végétaux, en l’occurrence la vigne, on aura recours à l’utilisation de plantes médicinales en pulvérisation. On parle aussi de “500” c’est de la bouse de vache séchée dans une corne. Cette décomposition qui a perdu toute odeur et tout aspect original car totalement desséchée est introduite en bouillie dans une bouille en cuivre et pulvérisée sur la vigne pour la fortifier. Ainsi dans le hangar d’Aurélie voiton des sachets d’ortie, de valériane, de prêle, de silice. C’est une vision du monde qui transparaît à travers cette pratique culturale qui par certaines “recettes” rappelle celle des grands-parents de cette jeune viticultrice. “C’est vrai on revient un peu à ce qu’une génération avait trop vite oublié face aux produits phytosanitaires développés par des grands groupes multinationaux. Nous irons jusqu’au bout de nos choix et nous envisageons de labourer avec un cheval.”

Comtois le retour

Grande première pour Aurélie

Christophe Dugois, éleveur de Comtois et son fils bien connus dans la région et implantés à Cramans sont en train de “débourrer” un cheval comtois pour qu’il soit apte à la traction et aux labours. Une butteuse Loriot fabriquée en Arbois et restaurée lui sera affectée pour travailler dans les vignes et en particulier dans une plantée en 1949. Tout ce renouveau de l’ancien contribuera à la production d’une cuvée en l’honneur du grand-père de Julien “La cuvée du père Guy”. Ou quand la jeunesse relance la tradition et honore les anciens. “Nous attachons beaucoup d’importance à ces liens entre les générations que le travail de la vigne crée et entretient. On se trouve au milieu de ceps que nos grands-parents et parents ont plantés et que nous transmettrons à la génération qui nous suivra. Ensuite il y a tout le souci de bien réussir la vinification.”

“Comme je vous l’ai dit au début de notre entretien je vais réaliser ma première mise en bouteille. C’est à la fois une grande satisfaction et une immense angoisse. Le vin bio impose une surveillance de tous les instants. C’est donc le moment de vérité. Comme tout semble s’être bien passé, je commence à moins stresser. C’est merveilleux. J’ai une pensée pour toutes celles et pour tous ceux qui m’ont soutenue et encouragée dans mon projet. Maintenant il faut continuer et ne pas se contenter de cette première étape certes très importante pour moi et pour Julien aussi. Vous comprenez pourquoi j’ai voulu appeler mon entreprise Grapp’A. C’est un clin d’œil à mes origines italiennes et en reconnaissance à mes grands-parents.”

Aurélie Parla - Domaine Grapp’A 5 route de Salins - 39600 Abergement-le-Grand parlaaurelie@gmail.com

Abergement-le-Petit 13

A BERGEMENT- LE - PETIT TRÈS

PETIT MAIS TRÈS VIVANT

A NDRÉ V IONNET, “NOUS

NE SOMMES QUE

46

!

MAIRE

HABITANTS DANS NOTRE VILLAGE, MAIS UN CONSEIL MUNICIPAL ET UN

MAIRE ONT TOUTE LEUR PLACE.

SOUVENT NOS CONCITOYENS DONNENT LA MAIN POUR LES TRAVAUX D’ENTRETIEN ET D’EMBELLISSEMENT. JE TROUVE DANS CETTE ATTITUDE, UN RÉCONFORT PROFOND ET BEAUCOUP DE SATISFACTION. ON SE CONNAIT TOUS, CERTAINES PERSONNES M’ONT CONNU TOUT GAMIN”. AINSI ANDRÉ VIONNET PLAIDE-T-IL EN FAVEUR DE LA VIE COMMUNALE DE PROXIMITÉ.

Depuis 2001 au service de ses concitoyens Elu conseiller en 2001 cet enfant du pays deviendra maire en 2011 et très fier et heureux d’être à la tête d’un conseil de sept personnes au plus près de leurs administrés. “Même dans mon activité professionnelle j’aime me sentir utile à la population par les tâches que j’accomplis. Je travaille dans le secteur de la distribution de l’eau. Maintenant tout le monde reconnaît la valeur inestimable de l’eau. Réparer une conduite, remettre l’eau dans une maison dépassent largement le simple geste technique. Dans mon action de maire, je retrouve cet état d’esprit. Notre conseil municipal partage cette vision des choses. Ce mode de fonctionnement reste possible dans une petite commune comme celle d’Abergement-le-Petit”.

Différents métiers et bientôt son propre patron André commence ses études à Poligny, il les poursuit à Lons-le-Saunier où il obtient deux diplômes : l’un en mécanique et l’autre en maintenance des équipements des collectivités. Il exerce différents métiers comme chauffeur de poids lourd “en régional” car il avoue ne pas aimer trop s’éloigner de son village. Il se consacre ensuite à l’éducation des enfants handicapés avant de devenir “fontainier” au sien d’un grand groupe. Ayant fait le tour de tous les problèmes dans cette activité, il décide, à cinquante-quatre

ans, de se mettre à son compte comme prestataire de service dans l’expertise des problèmes de l’eau. Que ce soit dans la recherche de fuites sur des réseaux communaux ou de particuliers, que ce soit dans la localisation de sources, mais aussi pour tout ce qui touche aux assainissements. Bientôt il sera à la tête de sa propre entreprise, juste le temps de boucler les derniers budgets prévisionnels et de régler les différents problèmes juridiques liés à la création d’entreprise. “Je vous l’ai dit au début de notre entretien, j’aime bien les métiers où l’on est proche des personnes et où l’on sent qu’on les soulage d’un réel souci. Certes, je devrai évidemment facturer mes prestations, car il faut bien faire chauffer la marmite, mais j’attache la plus grande importance au contact avec la population ou avec les élus des différentes collectivités. C’est un peu dans mon tempérament.”

Un maire parmi ses pairs Dans ce petit village tout le monde se connaît et une vie intense y règne. “Plus de vingt personnes ont moins de vingt ans sur quarante-six habitants ce n’est pas mal. Les jeunes aiment se retrouver pour se lancer des défis au jeu du palet. Les plus anciens s’activent au sein de notre comité des fêtes « Les tilleuls » Cette appellation a une histoire. La place devant la mairie porte ce nom car, il y a bien soixante ans, quatre habitants du village avaient

décidé de planter chacun un tilleul à chaque angle de cette esplanade.

D’ailleurs c’est un de nos projets de restaurer cet endroit pour le rendre encore plus convivial. Avec notre salle des fêtes cela donne un bon ensemble pour les animations comme la fête des grenouilles ou le marché de produits locaux que nous relancerons après l’interruption due au COVID. Vous voyez, les petits villages sont très vivants et n’ont pas besoin de se fondre dans de grandes structures pour répondre aux besoins de leurs habitants.”.

ABERGEMENT LE PETIT

M ICHAËL

EST DE RETOUR …

CINQ ANNÉES D’ÉTUDES APRÈS L’OBTENTION DE SON BACCALAURÉAT ET IL DEVIENT PROFESSEUR D’EPS. QUELQUES ANNÉES D’EXERCICE DANS DIFFÉRENTS ÉTABLISSEMENTS DU JURA ET MICHAEL REVIENT À ABERGEMENT-LE-PETIT POUR PLANTER DES POMMIERS ET PRODUIRE DU JUS DE POMME. MAIS PAS QUE…

Code postal : 39800 Altitude : de 250 à 290 m Superficie : 152 ha Population : 46 habitants (les Abergementiers) Canton : Bletterans Communauté de communes : Arbois, Poligny, Salins Cœur de Jura CONSEIL MUNICIPAL

André Vionnet : maire – Philippe Jallon : 1er adjoint Jacqueline Ménigoz – Samuel Huguenin – Manuel Joaquim Raymond Jeanmaire – Mickaël Paris.

CONTACT MAIRIE

Place des Tilleuls ­ 39800 ABERGEMENT-LE-PETIT Tél. 03 84 37 39 10 mairie.petit.abergement.39@wanadoo.fr Horaires des permanences : Lundi : 14 h 00 ­ 18 h 00

langage de monsieur tout le monde par “à consommer de préférence avant”. Si cette mention indique une durée de vie de deux ans, une bouteille bien conservée pourrait largement dépasser cette limite grâce à la stérilisation qu’elle a subie. Il peut également fabriquer du jus de pomme à façon. Il suffit de lui apporter sa récolte et on repart avec des bouteilles d’un produit on ne peut plus naturel. Tout ce travail occupe Michaël pendant environ trois mois. Il ne faudrait pas, pour autant croire que le reste du temps c’est du farniente. Non pas du tout.

De différentes façons de récolter les pommes

Un verger s’entretient et les fruitiers se taillent

Né à Besançon en 1983 d’une famille d’Abergement, Michael Paris sportif dans l’âme mais encore plus attiré par la vie indépendante dans un milieu rural, décide, il n’y a guère plus de trois ans, de se lancer dans la production de jus de pomme. Autour d’Abergement de nombreux vergers existent dont les pommes sont plus ou moins récoltées. Il choisit de panacher le ramassage des pommes chez autrui avec sa propre production en attendant que ses plantations de fruitiers plein vent entrent en production. Contrairement aux pommes à croquer, celles qui sont destinées à être pressées ne sont pas cueillies. Michaël attend que la maturité les fasse tomber, éventuellement il secoue quelques arbres et après les avoir récupérées au sol il les passe au tri, puis au lavage, au broyage et enfin au pressage. Alors le jus coule, il s’ensuit d’autres opérations.

“Il ne faut pas s’imaginer que la saison de récolte et de production passée, je n’ai plus rien à faire. Il y a l’entretien des vergers. N’employant aucun produit chimique je dois travailler le sol et tailler les arbres. D’ailleurs je suis prestataire de service pour les personnes qui souhaitent que je vienne m’occuper de leurs fruitiers. Certaines n’en ont pas le temps, d’autres ne savent pas comment réaliser ces opérations. J’interviens sur demande. Ensuite, je m’occupe de la partie commerciale de mon activité, livraisons, relations avec les clients. Je n’ai pas à me plaindre, le bouche à oreille commence à bien fonctionner. Il y a une forte demande de produits naturels et de proximité. Les personnes aiment beaucoup qu’on leur explique notre façon de travailler et veulent de plus en plus de produits typés et non traités. Enfin, comme mon entreprise est très jeune, je réalise par moi-même de nombreux travaux d’aménagement. Il ne faut pas compter ses heures. De plus, j’ai bien sûr des projets plein la tête comme la fabrication de compotes, de vinaigre de cidre tellement bon à la santé. C’est un métier passion qui apporte beaucoup de satisfactions.”

Le jus extrait des fruits, il convient de le mettre en bouteilles Après une nuit de décantation, le jus de pomme est stérilisé et, dans la foulée, mis en bouteilles. Michaël offre soit des contenances d’un litre soit des “canettes” de vingt-cinq centilitres. Sa clientèle comme ses récoltes se situent à proximité de son village. C’est un fervent adepte des circuits courts en économie. Il ne vend pas aux particuliers, il livre aux petits commerces locaux, épiceries, bars et associations. Toutes ses bouteilles sont estampillées DDM c’est-à-dire Date de Durabilité Minimale ce que l’on traduit dans le

“Le petit Verger” - Michaël Paris 39800 Abergement-le-Petit - Tél. 06 20 95 79 88 - mica39@hotmail.fr

info déchets

JOURNAL DE LA PRÉVENTION ET DU TRI DU SICTOM DE LA ZONE DE DOLE ZOOM sur la déchetterie de Chausin…

Les Déchets Diffus Spécifiques Pensez à votre santé et à l’environnement Les DDS, les déchets spécifiques ne vont pas à la poubelle, ni dans la nature, ils doivent être apportés systématiquement en déchèterie. Depuis 2013, ECODDS est l’éco-organisme auquel adhère le SICTOM pour la gestion spécifique de ces déchets.

Ce sont des produits issus des produits d’entretien, de bricolage et de jardinage.

Ils se présentent sous forme liquide, solide, pâteuse ou gazeuse.

POURQUOI LES DÉPOSER EN DÉCHÈTERIE ?

Les produits chimiques usagés peuvent constituer des déchets dangereux pour votre santé et être un réel facteur de pollution. Ils ne peuvent pas être pris en charge par le ramassage des ordures ménagères.

Fermez le contenant

VIDES OU PLEIN ET IDENTIFIÉ • Qu’ils soient vides, souillés, avec un reste de contenu ou pleins, vos déchets chimiques doivent être déposés en déchèterie. Veillez, par ailleurs, à bien visser les bouchons pour éviter tout écoulement.

• S’ils ne se trouvent pas dans leur contenant d’origine (par exemple, si vous avez vidé du Whitespirit dans une bouteille d’eau), il est important d’identifier vos produits en collant une étiquette sur leur emballage.

QUELQUES RÈGLES À RESPECTER:

Indiquez le produit

Quelques chiffres…

• Déposer vos produits dans la zone prévue à cet effet.

• Les produits professionnels, agricoles, radioactifs, explosifs et les bouteilles de gaz sont interdits.

Tous ces déchets récupérés sur la zone du SICTOM représentent :

2019 : 117 tonnes 2020 : 128 tonnes

Christelle Lelièvre est souriante et accueillante.

Un peu comme chez elle, au Deschaux, où elle aime bien recevoir. “Je ne suis pas là pour faire la tête ou pour rouspéter, je suis là pour informer, pour guider… tant qu’à faire, autant bien trier”. Christelle est gardienne de déchèterie depuis 1996, d’abord à Mont-sous-Vaudrey et depuis treize ans ici à Chaussin. “J’ai découvert ce métier un peu par hasard après des études de comptabilité. Je suis entrée au Sictom car je ne trouvais pas de poste, j’ai suivi une formation et je suis restée” se rappelle Christelle. Elle n’oublie pas non plus l’évolution du tri durant toutes ces années : “il y a beaucoup plus de bennes aujourd’hui, le tri est plus sélectif, plus pointu avec plus de règles à respecter. C’est toute une organisation pour gérer toutes ces bennes.

Il vaut mieux éviter les bennes pleines pendant le week-end, sinon ça rouspète un peu. Mais j’aime cette relation avec les clients, je tente de répondre à toutes les sollicitations, notre présence est importante. Il faut savoir s’adapter, mais globalement tout se passe bien, il y a du respect” explique Christelle.

La déchèterie compte 22 600 passages par an pour 1 700 tonnes de déchets avec des utilisateurs venus de Chaussin et des villages avoisinants de la Plaine jurassienne. Dans sa benne à souvenirs, Christelle n’oubliera pas le retour des clients après le premier confinement : “C’était fou, il y avait du monde partout, une file d’attente interminable, c’était vraiment particulier. On a fait comme on a pu” se souvient Christelle avec humour.

Quels déchets déposer en déchèterie ?

MÉMO TRI DDS

Whitespirit

LES DDS (DÉCHETS DIFFUS SPÉCIFIQUES), C’EST QUOI ?

J’aime cette relation avec les clients…

DDS, Conservez ce mémo tri il vous rendra service !

SICTOM de la zone de Dole - 22, allée du Bois - 39100 BREVANS - Tél. 03 84 82 56 19 - www.sictomdole.fr

aux marches pour un côté aérien. Une déco aux 1001 nuances de vert qui invite à l’évasion.

AGENCEMENT

5 idées pour aménager

Une galerie d’expo Après le mur de livres… le mur de cadres ! De toutes les tailles et de toutes les couleurs, abritant des photos de voyages ou des affiches rétros, les cadres composent un pêle­mêle original et graphique. Attention toutefois à ne pas installer cette mini galerie d’exposi­ tion dans une pièce déjà chargée.

Exigu et parfois difficile d’accès, l’espace disponible sous l’escalier est souvent inutilisé. Ces précieux mètres carrés peuvent pourtant être optimisés pour accueillir du rangement et se transformer en élément déco.

Un mur de livres La littérature s’invite sous les marches, un aménagement à la fois pratique et esthétique. Une bibliothèque permet en effet de gagner une place précieuse dans une pièce déjà bien encombrée.

Pour épouser la configuration de l’esca­ lier, mieux vaut miser sur un mobilier modulable comme les cagettes en bois dans un esprit récup’. Les caisses s’em­ pilent selon les envies pour composer un meuble brut et authentique dans lequel on glisse, outre les livres, quelques plantes vertes.

Si la place le permet, il est également possible d’installer une petite banquette avec plaids et coussins pour créer un coin lecture. De quoi donner du cachet au plus basique des escaliers !

Un coin bureau À l'heure où le télétravail se démocra­ tise, aménager un bureau sous l’escalier permet de délimiter l’espace dédié à la vie professionnelle dans son logement.

L’idéal étant de l’intégrer dans une alcôve bien pensée pour s’assurer inti­ mité et tranquillité. Vintage ou moderne, épuré ou maximaliste, en bois ou en métal… Les modèles sont nom­ breux, à marier avec l’escalier pour évi­ ter la faute de goût.

confectionner un dressing sur mesure répondant à toutes vos envies.

Un jardin d’hiver Avec la crise sanitaire et les confine­ ments, le besoin de se sentir bien chez soi a poussé de nombreux Français à se tourner vers la verdure. Dracaena, monstera, aloe vera, areca… Les plantes vertes investissent l’espace sous l’esca­ lier. On n’hésite pas à jouer sur l’accu­ mulation dans un esprit jungle urbaine.

Le petit plus ? Suspendre des plantes

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FENÊTRES, PORTES & BAIES VITRÉES

STORES & MOUSTIQUAIRES

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Un dressing Toujours dans un souci d’optimiser l’es­ pace, on stocke sa garde­robe sous l’es­ calier. La partie avec le plus de hauteur sous les marches accueille un portant avec robes, manteaux et chemises. Les chaussures trouvent leur place dans la partie plus exiguë. L’aménagement est sommaire mais il est aussi possible de

pour sublimer un intérieur

VOLETS BATTANTS & ROULANTS

DEVIS

UIT GRAT

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5 bibliothèques lookées

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Suite à un déménagement, un décès, un héritage…

Loin du modèle aux lignes ultra classiques, la bibliothèque se réinvente pour apporter du caractère à votre déco, qu’elle soit vintage ou moderne. Voici 5 bibliothèques à adopter d’urgence.

Vous avez une maison, un appartement, une cave, un grenier, un garage, un local commercial ou simplement des objets encombrants

Des cagettes dans un esprit récup’

dance wavy s’invite dans nos intérieurs avec ses lignes sinueuses. Pop et cocooning, inspi­ rée du mouvement Memphis, elle réveille les intérieurs un peu sages. Les bibliothèques n’échappent pas à la déferlante et se parent aussi de jolies ondulations. Exemple avec Bookworm : cette étagère modulable, inven­ tée par le designer israélien Ron Arad en 1994, habille les murs d’une ligne ondoyante.

Pour le plus grand plaisir des amoureux du design et des rats de bibliothèque.

J’ACHÈTE OU JE RÉCUPÈRE… OBJETS ANCIENS

Déstructurée : la carte de l’audace

Anciens stocks de magasins ou d’usines

En matière d’ameublement, la tendance est à la récup’ depuis plusieurs saisons. Plutôt que de courir les grandes enseignes à la recherche du modèle dernier cri, certains préfèrent se tourner vers les cagettes en bois pour confectionner une bibliothèque qui leur ressemble. Les caisses, récupérées chez des commerçants, s’empilent selon les envies pour former un meuble brut et authentique.

Outre les livres, on y glisse quelques plantes dans un esprit jungle urbaine. L’avantage ?

Les pièces sont modulables, la bibliothèque se réinvente à l’infini !

sés. En version XXS accroché aux murs, le meuble en rotin distille une atmosphère rétro et bohème. Un coup de pinceau et la pièce entame une nouvelle vie.

Wavy : une bibliothèque tout en ondulations Plébiscitée sur les réseaux sociaux, la ten­

Cela ne vous aura pas échappé : le rotin est partout ces dernières saisons. Longtemps jugé désuet avec ses accents fifties, il opère un retour en grâce et habille nos intérieurs avec élégance. Toujours dans un esprit récup’, on chine des bibliothèques en rotin dans les brocantes et les magasins spéciali­

© Pixel­Shot ­ stock.adobe.com

Bohème-chic avec le rotin

Exit les meubles à la symétrie parfaite, les bibliothèques déstructurées font souffler un vent de folie dans nos intérieurs depuis plu­ sieurs saisons. Véritables sculptures géomé­ triques, elles offrent de beaux volumes de rangement et multiplient les possibilités d’agencement. Plus qu’un simple meuble destiné à la lecture, un élément déco à part entière.

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à débarrasser !

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16 LOCATIF

Quel investissement locatif

peut-on réaliser en 2022 ?

La France compte une variété de dispositifs fiscaux permettant de réaliser des investissements locatifs. Voici quelques pistes pour débuter en toute sérénité.

Dans l'immobilier, plus encore que pour d'autres sujets, il est important de se documenter pour évi­ ter des erreurs qui peuvent coûter cher et vous engager pendant de nombreuses années. Pour se lancer dans l’investissement locatif, on trouve aujourd’hui beaucoup d'informations en ligne, notamment sur YouTube avec des chaînes dédiées présentant des vidéos­conseils. Enfinrentable.fr propose un livre numérique gratuit à télécharger : “La méthode des investisseurs rentables” pour monter son projet, enchaîner les biens, optimiser ses revenus et se former. Les experts de “Libre et Indépendant” proposent d’étudier 10 erreurs de débutant à éviter dans l’investissement locatif pour économiser du temps et de l'argent. Une fois que vous êtes renseigné, il faut passer à l'action.

L'immobilier est une affaire de durée. Si vous faites le bon investissement, vous vous enrichirez chaque mois. Sans même y penser, votre patrimoine aug­ mentera grâce aux loyers perçus et au rembourse­ ment des crédits. Les taux d'emprunts sont actuel­ lement très bas, autour de 1 % sur 20 ans, c’est le moment !

Investir dans le neuf L'investissement dans le neuf présente l'atout de bénéficier des dernières normes de construction avec les garanties décennales, des frais de notaires moitié moins élevés que dans l’ancien (entre 3 et 4 %) et des dispositifs de défiscalisation type Pinel.

Le vrai sujet, c'est celui de la localisation et du prix.

Car les prix restent élevés et le plus souvent, les logements sont construits dans des zones excen­ trées, pas toujours attractives. La localisation reste cruciale. Choisir un mauvais emplacement vous pénalisera pendant toute la durée de détention avec des difficultés à louer, par exemple.

Investissement locatif

Le marché français

Les investissements locatifs qui ont le vent en poupe Les résidences de services, type Ehpad (établisse­ ments d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), sont aujourd’hui très attractives pour développer son patrimoine immobilier. Pour les appartements classiques, la location meublée continue d'attirer les locataires à condition qu’ils bénéficient d'un équipement et d'une décoration soignée. La colocation fonctionne très bien dans les zones géographiques dans lesquelles les étu­ diants et jeunes actifs sont présents.

Pour Manuel Ravier, fondateur d’investissement­ locatif.com, les spécificités françaises du marché sont : “d’abord des taux particulièrement bas, et des emprunts à taux fixe alors que de nombreux pays ne proposent que des taux variables. Ensuite, le marché immobilier est stable et offre une sécu­ rité du droit de propriété. En revanche, la fiscalité reste lourde... Mais les niches fiscales sont attrac­ tives notamment le régime LMNP au réel, et les SCI à l'option IS. Enfin, la France permet encore de bénéficier de belles affaires, et avec des rende­ ments locatifs élevés, entre 4 % à Paris et jusqu'à 10 % en région”.

APEI­Actualités. Caroline Canault

Faut-il assurer un logement non occupé ?

Ne pas assurer un logement non occupé peut devenir le cauchemar de son propriétaire en cas de sinistre. Heureusement, il existe une solution dédiée : l’assurance PNO. L’assurance PNO est une assurance multirisque habitation spécialement dédiée aux “Propriétaires Non Occupants”. Elle s’adresse à tout bailleur, pro­ priétaire ou copropriétaire mais aussi aux syndics, aux gérants d’immeuble ou administrateurs de biens, comme à tout autre mandataire de pro­ priété ou agent immobilier. “Qu’il y ait un locataire ou non, elle doit être souscrite car elle concerne le logement en lui­même à partir du moment où le bailleur n’y vit pas” expliquent Marie Orsonneau et Hadia Ripoll, customer success managers chez Rendement Locatif.

3 raisons pour souscrire l’assurance PNO 1. Lors d’une vacance En France, sur 100 logements, 8 sont des loge­ ments inoccupés*. Un sinistre peut vite survenir lors d’une vacance entre deux locataires ou même sur le long terme lorsque le logement n’est plus assuré par l’assurance habitation du locataire.

2. Lorsque le locataire est mal assuré Bon nombre de locataires ont tendance à souscrire des assurances d’entrée de gamme offrant des garanties et des plafonds de remboursements limi­ tés qui n’incluent pas, par exemple, les meubles, l’électroménager ou la chaudière du propriétaire.

3. Si l’assurance de l’immeuble ne prend pas en charge les dégâts Si le sinistre provient des parties communes de l’immeuble ou d’un logement voisin, une assu­ rance de la copropriété ou du voisin pas suffisam­ ment spécifique et adaptée au logement ne garan­ tira pas la meilleure protection.

Les couvertures La PNO offre la garantie de la responsabilité civile en répondant à l'obligation de réparer les dom­ mages corporels et matériels causés à autrui liés, par exemple, au défaut de construction ou à un vice d’entretien. Elle protège aussi la couverture des aménagements extérieurs à l’habitation : les murs, le toit, la cour, le jardin, un garage, une pis­ cine... “Il est important d’étudier les conditions générales de chaque assurance PNO afin de com­ prendre les différences parfois non négligeables. Ce qui est souvent confus pour les clients est la diffé­ rence entre PNO, MRI (multirisques immeubles) et MRH (multirisques habitation). Il est nécessaire de comprendre le rôle de chaque assurance, savoir qui du bailleur ou du locataire souscrit et quelle assu­ rance choisir” commentent Marie Orsonneau et Hadia Ripoll.

Obligation et prix La loi Alur relative au logement rend obligatoire la souscription d’une assurance responsabilité civile, que peut inclure une PNO, dès lors que l’apparte­ ment du propriétaire non occupant se trouve en copropriété. Elle est valable pour assurer un loge­ ment non occupé individuel, un local commercial en location, une occupation à titre gratuit ou encore une location de courte durée de type Airbnb. Côté prix, le tarif moyen de l’assurance PNO oscille entre 60 et 150 euros chaque année (source LegalPlace). *Source Insee - Le parc de logements en France au 1er janvier 2018.

APEI­Actualités. Caroline Canault

Liens utiles : Garantie responsabilité civile pour le propriétaire qui loue son bien : www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2023 Loi Alur : www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000028772256/

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18 LOGEMENT

Nouveau concept

Le boom des Tiny Houses Apparues aux États-Unis au début des années 2000, ces micromaisons fleurissent aujourd’hui dans l’hexagone. Mobiles, pas chères et écologiques, elles incarnent une sobriété heureuse.

Poussés par des contraintes économiques ou dési­ reux d’adopter un mode de vie respectueux de l’environnement, de plus en plus de Français se tournent vers l’habitat alternatif. Un phénomène renforcé par la crise sanitaire et les confinements successifs qui obligent à repenser le modèle tradi­ tionnel du logement. Fer de lance de la tendance : les tiny houses, des maisonnettes en bois et maté­ riaux biosourcés, de 10 à 30 m2 en moyenne et montées sur roues. Loin de la caravane vieillotte, la construction des tiny houses allie fonctionnalité et design pour garantir le confort des habitants. L’es­ pace est optimisé, les rangements ingénieux et la déco soigneusement étudiée. Preuve de cet engouement, Google recense plus d’un milliard de

© Tiny house Baluchon

requêtes sur le terme. Et le hashtag “#tinyhouse” regroupe plus de 2 millions de publications sur Ins­ tagram.

Un mouvement apparu aux États-Unis Ces micromaisons sont nées de l’autre côté de l’At­ lantique au début des années 2000. Le mouve­ ment a pris de l’ampleur après le passage de l’ou­ ragan Katrina en 2005 et la crise des subprimes en 2008. Les tiny houses ont permis aux ménages américains, incapables de rembourser leurs cré­ dits, de se reloger à bas coût.

Digne héritière de l’esprit nomade des pionniers de l’Ouest américain, la maison mobile a été large­ ment popularisée par Ryan Mitchell, fondateur du

site thetinylife.com. Avant d’essaimer dans l’hexa­ gone il y a 10 ans déjà.

Économique et écologique Pourquoi cet engouement ? Son coût, d’abord.

Comptez entre 30 000 et 80 000 euros selon la superficie et la qualité de la construction. La tiny

BON A SAVOIR POURQUOI INVESTIR DANS UNE TINY HOUSE EN MAISON SECONDAIRE ?

Conçue sur-mesure selon vos envies, la Tiny House vous permet de profiter confortablement de vos weekends et vacances toute l’année !

En effet, ses capacités thermiques sont plus proches d’une maison traditionnelle que d’un autre habitat nomade tel qu’une caravane ou un mobil-home.

Cette petite maison sur roues bénéficie d’une excellente isolation, de chauffage, de climatisation si vous voulez, de menuiseries épaisses, de finitions de qualité et d’un agencement intérieur fait sur-mesure afin d’optimiser l’espace habitable.

Tout le confort d’une maison standard mais à moindre coût et avec un faible impact environnemental !

En terme sanitaire aussi, le confort d’avoir son propre logement de vacances n’est pas négligeable : pas d’espaces partagés et de proximité avec d’autres vacanciers, donc moins de risque sanitaire.

Un budget maîtrisé Même en étant propriétaire d’une maison secondaire, avec une Tiny House vous ne faites pas exploser votre budget logement grâce à son prix d’achat moins onéreux qu’une maison traditionnelle et le peu de dépenses en charges et en entretien.

Grâce à son moindre coût d’investissement, vous rentabiliserez rapidement votre Tiny House en y proposant des offres “nuit insolite”, “séjour bucolique” ou encore “vacances nature”. Selon la région, la nuitée varie de 70 € à 150 €. Une location à plein temps pourra augmenter vos revenus de 20 000¤/an !

Ainsi la Tiny House permet à un particulier comme à un professionnel tel qu’un camping ou cottage, de compléter rapidement son offre de location saisonnière tout en donnant du sens avec une démarche touristique écoresponsable.

Seul inconvénient : le cadre juridique concernant cet habitat alternatif reste flou. Il faut trouver un terrain privé pour sa maison mobile et demander l’autorisation à la mairie ou la déplacer tous les 3 mois pour qu’elle soit considérée comme une installation temporaire. Conscientes de cette nou­ velle demande, certaines municipalités fondent des villages dédiés aux tiny houses ! Signe que la révolution est en marche ?

APEI­Actualités. J.F.

COMMENT INSTALLER UNE TINY HOUSE SUR UN TERRAIN ?

C’est certain, ce petit cocon nomade sera le point de départ d’une nouvelle vie, que vous l’utilisiez en logement, en commerce ambulant ou bien encore en tant que location saisonnière… Oui, mais voilà. Le vent de la liberté retrouvée nous fait souvent oublier qu’il est aussi nécessaire, voire obligatoire, de savoir aussi garder les pieds sur terre pour que votre rêve ne se transforme pas en cauchemar.

On vous liste donc dans cet article tous nos conseils pour savoir où et comment installer votre petite maison sur roues sans avoir de problème. Histoire d’avoir les idées claires avant d’entamer votre magnifique projet de construction de Tiny House !

Installer une Tiny House sur un terrain moins de 3 mois Vous voulez juste vous installer sur un terrain privé pour quelques semaines, maximum 3 mois ? Vous êtes libre de le faire sans autorisation mais uniquement à condition que votre habitat mobile (ça concerne les Tiny Houses mais aussi les caravanes et camping-cars) conserve en permanence la possibilité technique de se déplacer de façon autonome et immédiate. Il est donc impératif de bien toujours garder en place tous ses moyens de mobilité : les roues, la barre de traction, la signalisation, etc. Cette notion de mobilité est primordiale ! N’aménagez pas le terrain autour de votre Tiny House (avec une terrasse par exemple) si vous restez moins de trois mois. Toutes les installations extérieures doivent aussi être démontables ou déplaçables immédiatement.

Vérifiez bien aussi la réglementation du terrain où vous voulez installer votre Tiny House. Certains sont strictement interdits comme les zones à urbaniser (zones AU), les zones naturelles et forestières ou encore certaines zones agricoles.

Pensez donc bien à vérifier en amont ces “zones rouges” auprès de votre mairie.

Ma Tiny House sur un terrain plus de 3 mois

(100 € si le logement a plus de 10 ans et sauf cas d’exonération bien sûr).

Ceci à la différence d’une “habitation légère de loisirs” qui elle correspond à un mobil-home, un chalet ou encore une cabane dans les arbres, et est soumise à la taxe foncière (si elle est posée sur un socle de béton et n’est pas destinée à être déplacée) et à la taxe d’habitation.

Louer ou acheter un terrain pour installer ma Tiny House Là encore entre louer ou acheter votre terrain tout dépend de votre durée d’installation, de vos envies et de votre budget aussi !

La location de terrain peut être la solution si vous voulez poser votre Tiny House que quelques jours ou semaines pour découvrir un nouveau lieu, effectuer un travail temporaire comme une saison agricole ou bien encore juste pour avoir le plaisir de cette liberté retrouvée sans aucun lieu d’attache.

Ou alors vous êtes plutôt dans l’optique d’investir pour pouvoir installer votre micromaison sur votre propre terrain et d’être ainsi entièrement propriétaire des lieux.

Quit à vous-même mettre en location votre terrain quand vous décidez de prendre la route avec votre Tiny House !

Comme chacun le sait, le prix d’un terrain (à vendre ou à louer) varie selon la région, l’emplacement, sa superficie… Il y en a pour toutes les bourses !

Les solutions alternatives pour installer sa Tiny House Vous n’avez pas de terrain privé où installer votre petite maison ? Pensez à la solution du camping. Beaucoup sont ouverts toute l’année et proposent des tarifs préférentiels en basse saison et longue durée. Une bonne alternative si vous recherchez un lieu sécurisé et raccordé à l’eau et l’électricité… et pourquoi pas dans un camping à la ferme ?

C. Dos Santos / Bimify.fr

Pour sédentariser votre Tiny House sur un terrain privé au-delà de 3 mois, vous devez effectuer en amont une déclaration préalable de travaux auprès de votre mairie pour obtenir un permis d’aménager, si la surface de votre habitat nomade est inférieure à 20 m. Au-delà, un permis de construire sera nécessaire. Attention aussi au choix du terrain ! En effet, celui-ci doit répondre aux mêmes critères que pour une construction classique: être situé dans une zone constructible et permettre un raccord au réseau public d’assainissement, d’eau et d’électricité.

Si vous ne souhaitez pas raccorder votre Tiny House au réseau public, dans le cas par exemple d’utilisation de toilettes sèches ou d’une fosse septique mobile, alors vous devrez procéder à une étude d’impact environnemental.

En ce qui concerne spécifiquement votre petite maison sur roues qui sera “sédentarisée”, elle devra toutefois rester en permanence démontable et transportable. Donc, tout comme pour une installation de moins de 3 mois, veillez à bien garder tous ses moyens de mobilité en place et à aménager des installations extérieures entièrement déplaçables.

Taxes et impôts pour une Tiny House La Tiny House fait partie des habitats alternatifs encadrés par la loi ALUR. Définie précisément comme une “résidence mobile terrestre”, elle n’est pas soumise aux impôts locaux ni à la taxe d’habitation. Mais si vous l’utilisez comme résidence principale, vous devrez tout de même vous acquitter d’une taxe annuelle de 150 €

© Bimify

Le confort d’une maison

Un cadre juridique encore flou

© Bimify

De plus en plus de personnes sont à la recherche d’un logement loin de la ville et de ses acolytes nommés pollution et béton afin de se reconnecter à la nature, le temps d’un week-end ou bien de séjour vacances. C’est aussi une demande de plus en croissante de citadins qui, face à la crise sanitaire, souhaitent télétravailler à la campagne.

Heureusement, d’autres solutions d’habitat alternatif existent pour vous offrir avec un plus petit budget un logement secondaire tout aussi confortable et ressourçant. Et c’est le cas de la Tiny House !

Sa construction solide, isolée, écologique, surmesure et moins cher qu’une maison classique, en fait le lieu idéal pour une maison de vacances.

house permet de devenir propriétaire avec un investissement raisonnable. Il n’est plus nécessaire de s’endetter sur 25 ans pour avoir son chez­soi !

Mais plus que l’argument économique, les motiva­ tions sont plutôt d’ordre écologique.

Conjuguant nomadisme et minimalisme, ces mai­ sons incarnent une sobriété heureuse et permet­ tent de réduire son impact environnemental. L’in­ tégrité des sols est respectée, le logement est peu énergivore et sa configuration pousse à consom­ mer moins mais mieux. De nombreuses tiny houses sont équipées de toilettes sèches, certaines douches fonctionnent en circuit fermé et les eaux de pluie peuvent être filtrées pour rendre l’eau potable.

I publireportage

Immo% taux “Dans l’immobilier, pour saisir les bonnes opportunités il faut être prêt, ça se prépare...”

OTTE BOUTON Catherine NONN “Un projet immobilier s’anticipe, il est nécessaire de savoir ce que l’on peut faire aujourd’hui ou demain.”

“Dans un projet immobilier tout se calcule, rien n’est à négliger, les enjeux sont importants... il faut savoir lire entre les lignes.”

“L’immobilier c’est beaucoup d’argent, mon objectif est de rassurer, d’apporter de la confiance pour bien réfléchir...”

“Le prêt immobilier, le rachat de crédit... c’est un métier.

J’aide à comprendre, j’apporte des réponses précises.”

“Je recherche les meilleures solutions à la place de mes clients.

C’est tellement plus simple ! Je fais gagner du temps et ça fait gagner de l’argent.”

“La gestion de son patrimoine, la transmission, il faut oser l’évoquer ...”

“Comment accéder à la propriété ?

En parler c’est savoir.”

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois ° 236

“Je travaille pour rendre possible les projets mais il faut savoir mettre en garde, accepter parfois que ce ne soit pas possible.”

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TENDANCE

5 REVÊTEMENTS QUE VOUS ALLEZ ADORER Changez votre ancien revêtement et vous verrez une réelle différence entre l'avant et l'après. En plus, aujourd'hui, de nombreux matériaux permettent d'avoir un résultat rapide et d'obtenir un nouveau sol sans tout casser. Découvrez les revêtements de sol tendances pour embellir votre déco !

1. Un sol en cuir : le revêtement phare de l'année En voilà un revêtement de sol incroyable, chic et luxueux ! Le sol en cuir est recouvert d'un vernis spécial pour ne pas s'abîmer sous vos pas. Il apporte de l'élégance et du cachet à la pièce. De plus, il se nettoie facilement avec un simple chiffon humide. Un inconvénient, son prix compris entre 200 et 400 euros le m².

2. Le carrelage XXL Les carreaux grand format sont adaptés aux petits espaces pour les faire paraître plus grands. Alors si vous avez une petite cuisine ou une petite salle de bains, n'hésitez pas !

3. Les carreaux de ciment n'ont pas dit leur dernier mot En 2021, les carreaux de ciment sont encore dans la place ! Véritables carreaux ou imitation vinyle, ils sont loin d'avoir dit leur dernier mot. Un look à la fois vintage et moderne, idéal pour sublimer !

4. Le parquet blanchi : pour un esprit nordique Il sera idéal pour créer une ambiance apaisante et cosy mais aussi authentique et traditionnelle. Optez pour un bois déjà traité à l'achat et éviter de le tacher la première année.

5. Parquet et carreaux de ciment : mixez les styles Optez pour un mélange des matériaux pour délimiter une zone sans cloisonner.

De nombreuses combinaisons sont possibles, laissez courir votre imagination pour une décoration ambitieuse très moderne et esthétique dans votre cuisine ouverte sur salon, ou dans votre suite parentale avec salle de bains.

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Tomettes carreaux de ciment et parquet, un mariage parfait !

Le come-back du terrazzo Le matériau phare des années 80 apporte une touche vitaminée à nos intérieurs avec ses motifs graphiques et colorés. Le terrazzo est plus tendance que jamais !

Terrazzo. Son nom est un bon indicateur de sa pro­ venance : la botte de l’Europe. Aussi appelé gra­ nito, ce revêtement de sol est un mélange de pierres naturelles et d’éléments concassés (mar­ bre, granit, verre, métal) à l’aspect poli. Un mix and match gagnant. Apparu dès l’Antiquité, il connaît son apogée au XIIIe siècle en Vénétie d’où son sur­ nom de mosaïque vénitienne. D’abord utilisé dans les palazzo de la Sérénissime, notamment le palais des Doges, le terrazzo s’est ensuite démocratisé pour habiller les demeures plus modestes. Très apprécié durant la période Art déco, il est ensuite plébiscité dans les eighties par les designers du mouvement Memphis pour son côté brut et fantai­ siste. Tombé en disgrâce pendant trois décennies, ce matériau à l’aura singulière opère un retour remarqué dans nos intérieurs.

Chic et unique Initialement réservé aux sols, le terrazzo est aujourd’hui utilisé pour les crédences de cuisine ou dans la salle de bain. Résistant, il est aussi imper­ méable ce qui le rend compatible avec des pièces humides ou une terrasse. Blanc cassé, rose, vert, bleu, jaune… Sa palette (presque) infinie de cou­ leurs et ses nombreuses pierres en font un maté­ riau unique, plein de caractère.

Aucun revêtement ne ressemble à un autre ! Mais attention, le ter­ razzo représente un investisse­ ment, sa pose est délicate et son prix d’achat élevé. Comptez jusqu’à 200 euros par mètre carré. De nombreuses marques se sont emparées du phéno­ mène et proposent des car­ relages imitation terrazzo nettement moins onéreux.

Coussins motifs Terrazzo © Wongsakorn ­ stock.adobe.com

©Tatta ­ stock.adobe.com

LES SOLS

On le trouve aussi en version papier peint, idéal pour insuffler une bonne dose de fantaisie dans une chambre ou un bureau.

Le terrazzo décliné à l’infini Si les amateurs de ce style graphique et flamboyant opteront pour un total look, il est aussi possible de l’intégrer par petites touches pour éviter l’over­ dose mouchetée. Les designers ont saisi l’engouement et la tendance terrazzo se décline aujourd’hui sous toutes les

formes. La marque éco­responsable Tiptoe édite ainsi des tables basses en plastique recyclé, les pla­ teaux sont fabriqués à partir de… pots de yaourt.

L’enseigne EcoBirdy propose également une ligne de mobilier pour enfants à partir de jouets en plas­ tique recyclés. On retrouve aussi les motifs gra­ phiques et colorés du terrazzo sur des coussins, des housses de couette, des cache­pots, des lumi­ naires et même de la papeterie… Adopté par petites touches, le terrazzo distille un charme poin­ tilliste plus discret. Moins ostentatoire que l’hom­ mage appuyé aux palais vénitiens.

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CHAUFFAGE

Dans une maison ancienne, quel type de chauffage privilégier ?

Opter pour un nouveau mode de chauffage dans une maison ancienne réclame une approche globale tenant compte de l’existant, du confort recherché et des travaux à réaliser. Voici les pistes à privilégier.

Il n’existe pas de solution toute faite pour chauffer une maison ancienne. Plusieurs critères entrent en ligne de compte : la surface habitable, la configuration du bâtiment, son exposition, les condi­ tions climatiques de la région, le niveau d’isolation, le mode de chauffage existant, etc. C’est donc une approche globale qui doit être privilégiée en évaluant l’ampleur et le coût des travaux de réno­ vation nécessaires. En faisant réaliser un audit énergétique, vous identifierez les priorités en matière d’isolation, de besoins en cha­ leur et de puissance de chauffe. Dans le cadre du dispositif MaPri­ meRenov’, vous pouvez bénéficier d’aides publiques (sous condition de ressources) sur l’audit et certains équipements de chauffage.

Poêle ou chaudière bois Si vous devez opter pour un nouveau mode de chauffage, plusieurs

Pompe à chaleur L’installation d’une pompe à chaleur (PAC) s’avère performante à condition que sa puissance soit adaptée au volume de la maison.

Pour déterminer son dimensionnement, mieux vaut faire réaliser une étude thermique préalable par un professionnel RGE/QualiPac. Une PAC air­eau peut alimenter un chauffage central composé de radiateurs à basse température. Reliée à des consoles murales ou plafonniers placés à l’intérieur de la maison, une PAC air­air multi­ splits peut chauffer plusieurs pièces mais, puisant ses calories dans l’air extérieur, ses performances diminuent nettement lorsqu’il gèle.

Chaudière à condensation Si votre maison est raccordée au gaz de ville, l’installation d’une chaudière à condensation reliée au chauffage central est une bonne alternative. En réinjectant les fumées de combustion dans le sys­ tème de production de chaleur, elle réduit les émissions de CO2 et permet de réaliser des économies d’énergie. Grâce à son système de programmation, la température ambiante est régulable selon les heures de présence dans l’habitat.

Radiateurs à inertie solutions s’offrent à vous. A commencer par le chauffage au bois, une énergie moins chère que le gaz et l’électricité. Si une cheminée ouverte existe dans la maison, il est conseillé d’y installer un insert dont le rendement sera très supérieur à celui d’un foyer ouvert. S’il existe déjà un réseau de chauffage central, vous pouvez y raccorder

Et si vous raccordiez votre cheminée au chauffage central ?

Raccorder une cheminée ou un poêle à bois au chauffage central offre la possibilité de diffuser, dans toutes les pièces, la chaleur produite mais les adaptations nécessaires réclament la plus grande rigueur.

Le saviez­vous ? Il est possible de raccorder au chauffage central une cheminée à foyer fermé ou un poêle à bois. Cette option est d’autant plus pertinente que les cheminées dotées d’un insert ou les poêles à bois de nouvelle génération ont un rendement élevé, produisant un niveau de chaleur important en réduisant au minimum la perte d’énergie utilisée. L’avantage d’un tel rac­ cordement est de répartir la chaleur produite dans l’ensemble de la maison, y compris dans les pièces les plus éloignées, au lieu d’en profiter seulement comme complément de chauffage dans la pièce principale, comme c’est souvent le cas. Permettant de disposer d’un chauffage cen­ tral fonctionnant uniquement au bois, sans utili­ ser d’énergies fossiles (fioul, gaz), ce système oblige néanmoins à un fonctionnement perma­ nent de la cheminée. Capable de produire de l’eau chaude sanitaire, il peut cependant être couplé à une pompe à chaleur ou des panneaux solaires, utilisant ainsi différentes sources d’éner­ gie en fonction des périodes de l’année.

une chaudière bois haute performance. Sinon, un poêle à bûches ou à granulés trouvera sa place dans la pièce principale. Grâce à un système de gaines, les modèles canalisables peuvent chauffer plu­ sieurs pièces.

Deux techniques possibles Deux méthodes permettent d’effectuer le raccor­ dement, en installant un récupérateur à eau ou un distributeur de chaleur. La première consiste à placer dans l’âtre de la cheminée des tubes reliés à ceux du réseau central existant. L’eau qui y cir­ cule se réchauffe lors d’une flambée puis trans­ porte ces calories dans tout le circuit alimentant les radiateurs. La seconde s’appuie sur un distri­ buteur de chaleur. Il s’agit de placer dans les com­ bles un ventilateur aspirant, via une gaine, l’air chaud dans la hotte de la cheminée, pour le redistribuer dans tout le logement par un réseau de gaines aboutissant à des bouches soufflant l’air chaud dans chaque pièce. Quelle que soit la technique utilisée, raccorder la cheminée au chauffage central reste une opération délicate.

Pour des raisons de sécurité évidente, elle néces­ site l’intervention d’un professionnel qui peut s’avérer coûteuse.

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Le chauffage électrique peut également être pertinent à condition que la maison soit bien isolée. Faciles à poser dans chaque pièce, les radiateurs à inertie et chaleur douce peuvent générer des éco­ nomies d’énergie, notamment lorsqu’ils sont connectés à un sys­ tème de pilotage intelligent. Leur installation est moins onéreuse mais l’électricité reste le combustible le plus cher.

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Animeubles Un mobilier design pour nos chiens et chats Paniers, gamelles, boîtes à croquettes… Le monde du design se met au service des animaux pour le plus grand bonheur de leurs maîtres ! En alliant confort et esthétisme, meubles et objets habillent nos intérieurs.

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L’Hexagone compte plus de 14 millions de chats et près de 8 millions de chiens. Ces compagnons à quatre pattes sont une vraie source de bonheur mais leurs accessoires ne sont pas forcément compatibles avec un inté­ rieur design. Les grands noms de l’ameuble­ ment ont bien saisi l’enjeu que représente ce marché et proposent, depuis plusieurs sai­ sons, des meubles et des objets à la pointe de la tendance. Tout est fait pour concilier le bien­être de nos amis les bêtes et les envies déco de leurs maîtres.

Le pari de l’élégance Ikea a lancé sa première collection pour ani­ maux de compagnie en 2017. Maison pour chat aux imprimés géométriques ou en forme d’igloo, coussins, griffoir, tunnel de jeu, sac de voyage… Baptisée Lurvig, la gamme a été conçue avec des vétérinaires. Comme tou­ jours avec le géant suédois, meubles et objets sont très accessibles. De quoi se faire plaisir à petits prix ! L’enseigne française Maisons du Monde a adopté la tendance avec gamelle en porcelaine sur support en bambou, pot à cro­ quettes aux motifs graphiques ou encore plaid à pompons. Des pièces qui s’intègrent dans de nombreux univers déco : scandinave, vintage, exotique, industriel… Plus haut de gamme, la marque britannique Made.com

fait le pari de l’élégance. Au programme : lit en velours côtelé, panier façon canapé ou fau­ teuil, gamelle en marbre, boîtes à croquettes en métal gris et poignées en cuivre. Esthé­ tisme, ergonomie et confort sont au rendez­ vous.

Une bulle de coton pour son chat Certaines enseignes sont spécialisées dans le design animalier. Meyou propose ainsi un “mobilier chic pour chat exigeant”. Ses pro­

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duits aux lignes épurées sont élaborés à partir de matériaux naturels. Ils ont été imaginés pour offrir le maximum de confort aux félins tout en habillant joliment nos intérieurs dans des teintes intemporelles. Parmi les pièces phares : le cube, bulle de coton tissé, qui offre un cocon protecteur favorisant le sommeil du chat. Le matou a intérêt à apprécier car la pièce est à 160 euros. Mais comme dit le dic­ ton, “quand on aime, on ne compte pas…”

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26 culture et loisirs

Pays Dolois n°240 - octobre 2021

Mercredi 13 octobre à 15 h

>ROUTE DES VILLAGES

Ma mère est un gorille Ce que souhaite Jonna par dessus-tout, c’est de trouver une famille adoptive... elle accepterait n’importe quel parent qui puisse lui donner de l’amour. La surprise est de taille lorsqu’une femelle gorille se présente un jour à l’orphelinat pour être sa nouvelle maman !

Du jeudi 7 au dimanche 10 Octobre Enduro Carpe Jura Carp Fishing Rivière du Doubs, 11 h à Dole Enduro carpe 72 h non stop.

23 binômes pêchent jours et nuits durant 72h00 non stop.

Durée : 1 h 12. A partir de 6 ans

Samedi 16 Octobre 6e Salon De Fil en Aiguille Saint Jean De Losne - Le 16 et le 17 Octobre Salon des matières et techniques du fil avec 25 exposants de qualité en laine, fil, feutre, tricot, dentelles, macramé, mercerie, couture, vêtements, décoration, point de croix et patchwork… Deux clubs présents.

Démonstrations de dentelles aux fuseaux, macramé, filage de laine, initiation traphilo… Ouverture les 2 jours, non stop, 10h-18h. Entrée 2 € (gratuit – de 14 ans).

Grand parking. Masques et Pass sanitaire obligatoires. Rens. defilenaiguille@yahoo.com

Dimanche 17 Octobre MARCHE ROSE : La Damparisienne Damparis Ma municipalité organise sa 1re marche rose pour la lutte contre le cancer du sein.

Départ devant le gymnase de Belvoye à 10 h Dons intégralement reversés aux associations de lutte contre le cancer du sein 5 € de participation minimum gratuit pour les - de 12 ans. 6 ou 10 km Renseignements 06 99 63 62 74

Samedi 30 Octobre Grenouilles à volonté soirée dansante - Saint-Aubin Salle des fêtes à 20 h. Repas dansant Menu : Apéritif-Entrée-Grenouilles à Volonté-Fromage-Dessert. Animé par le groupe FREE'STYL MUSIC années 80 à aujourd'hui et un peu de musette.

Organisé par J.G.S CLUB. Renseignements & Réservations 06 75 77 73 23 / 03 84 70 05 36 Pass Sanitaire Obligatoire

Mardi 5 octobre à 19 h

La cause indienne Soirée littéraire Ici il est question de deux américains :Angela Davis “non à l’oppression” et Léonard Peltier “non au massacre du peuple indien”. Soirée gratuite.

Vendredi 8 octobre à 20 h 30

“Les fouteurs de joie : Nos courses folles” Ces cinq garçons écrivent des chansons, les chantent et s’inventent des castelets pour les incarner. Cette fois, c’est sur LA VITESSE qu’ils ont souhaité travailler. Le temps se rétrécit en même temps que les distances. Bienvenue dans le monde de l’instantanéité et de la connectivité. Le temps d’un spectacle, on se dépêche de changer d’instrument, de mettre une perruque, de faire voler une marionnette mais on prend le temps de goûter chaque instant : d’observer une pluie de sacs plastiques, de mettre un peu de légèreté dans nos idées noires, un peu de sérieux dans nos fanfaronnades. Les Fouteurs de Joie rient de tout, avec sérieux.

Mercredi 13 octobre à 20 h 30

Tout sʼest bien passé De : François Ozon Avec : Sophie Marceau, André Dussollier, Géraldine Pailhas Comédie dramatique Adaptation du roman Tout s’est bien passé d’Emmanuèle Bernheim.

Les Forges de Fraisans www.lesforgesdefraisans.com 6 rue de la Cité des Forges 39700 Fraisans Purdey Bidas 06 47 04 01 57 contact@lesforgesdefraisans.com Abonnement possible (15 € tarif normal, 12 € tarif réduit , 10 € tarif cartes jeunes, 5 € enfants de 3 à 12 ans) Nouveau tarif pour les spectacles familiaux : tarif unique de 5 €

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SPECTACLES - EXPOSITIONS- CONCERTS

PETIT-NOIR

AGENDA CULTUREL

Emmanuèle, romancière épanouie dans sa vie privée et professionnelle, se précipite à l’hôpital, son père André vient de faire un AVC. Fantasque, aimant passionnément la vie mais diminué, il demande à sa fille de l’aider à en finir.Avec l’aide de sa sœur Pascale, elle va devoir choisir : accepter la volonté de son père ou le convaincre de changer d’avis.

Cours de YOGA Les mercredis matin de 10 h à 11 h 15 et les jeudis de 17 h 30 à 18 h 45 Salle des sports - impasse des écoles 1re séance découverte gratuite Inscription toute l’année (Cotisation au prorata) 150 € / an Association Yoga & Bien-être 39120 Petit-Noir Pour tous renseignements, contactez Aline 03 84 81 68 27 ou Dominique 06 72 77 70 44

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1ÈRE SÉANCE OFFERTE Reprise des cours : lundi 6 septembre

Lundi à Biarne : cours à 18 h 30 et 20 h Mardi à Dole (Salle Mikado) : cours à 12 h 15 Mardi à Brevans : cours à 17 h 45 et 20 h Jeudi à Pesmes : cours à 18 h30

TAO DE LA FEMME : Un dimanche par mois

culture et loisirs 27

Pays Dolois n°240 - octobre 2021

DOLE 2021 - 2022 Théâ̂tre - Comédie danse

Théâtre

CONCERT

Samedi 9 octobre

Dimanche 10 octobre

Danses du soleil

Pupitres en Liberté

Sam 16 et Dim 17 octobre

La vie de Galilée

CONCERT

Spectacle - Humour

Mardi 19 octobre

Feu ! Chatterton

Mercredi 20 octobre

Jeff Panacloc Mardi 12 avril

Concert - Chanson française

Théâtre - Comédie

Spectacle musical

CONCERT

danse

Un chalet à Gstaad

Mardi 8 mars

Amis

Jeudi 21 octobre

David Hallyday Spectacle - Humour

Vendredi 5 novembre

Samedi 6 novembre

Adieu je reste !

Concert - Spectacle

Samedi 13 novembre

Disco Concert - Chanson française

Amir Humour - One man show

Mardi 16 novembre

Akzak Spectacle - DANSE

1 Entrée libre

salon de la gastronomie

H or

V end Sam Di ma

19 au 21 novembre

Régal Expo EXPOSITION 9 et 10 octobre

Le monde des dinosaures Jeudi 18 novembre

Ines Reg

Samedi 20 novembre

« SAX »

Réservations

Jeudi 25 novembre

Claudio Capéo

Vendredi 26 novembre

Elodie Poux

Dole Tourisme Place Grévy - 03 84 72 11 22 billetterie@hellodole.fr - www.hellodole.fr - www.lacommanderie-dole.fr

Dimanche 28 novembre

Celtic Legends Sous réserve de l’évolution des réglementations sanitaires liées au COVID

salon 6 et 7 novembre

Salon des Z’arts Zen 12 au 14 novembre et aussi : Fête du Tournage et des Arts du Bois

Musée des Beaux-Arts de Dole 200 ANS D’HISTOIRE 1821-2021 Du 22 octobre 2021 au 13 mars 2022

S SAM.9 - DIM.10 M 10 M.10

OCTOBRE

DE LA RUSSIE À L’’ORIENT 6e

K

L'exposition permettra de porter un regard rétrospectif sur une histoire au long cours, mais envisagée selon une trame thématique, comme autant de pans du vécu du musée jusqu'à notre époque. Quelques points de repère côté animations : • Les soirées du jeudi : le jeudi à 18 h 30 - Jeudi 2 décembre à 18 h - 18 novembre : rencontre avec Julie Barth, Le musée de Dole et l’art contemporain, par Amélie Lavin restauratrice de peintures - Jeudi 9 décembre à 18 h - 16 décembre : rencontre avec Samuel L’histoire des collections du musée, par Monier, responsable des collections Samuel Monier - 6 janvier : rencontre avec Francoise le • Visites commentées de l’exposition Corre, restauratrice de peintures Les dimanches à 15 h. Les 7 et 21 - 3 février : Musimusée, en partenariat novembre, 5 et 19 décembre 2021, avec le Conservatoire à Rayonnement 9 et 30 janvier, 13 et 27 février et le 13 Départ.

• Cycle de conférences en partenariat mars 2022 - Les samedis à 15 h. Le 30 octobre 2021, le avec l’Université Ouverte 19 février et le 5 mars 2022 - Jeudi 25 novembre à 18 h Le musée de Dole, 200 ans d’histoire, par • La Nuit des Copistes, le 21 janvier 2022 Bénédicte Gaulard

CLASSIQ QUE E

85 rue des Arènes - 39100 Dole - 03 84 79 25 85 - accueil-musee@dole.org www.doledujura.fr et www.musees-franchecomte.com Ouvert du mardi au dimanche 10 h-12 h / 14 h-18 h, sauf le dimanche matin, fermé le lundi. Ouvert deux jeudis par mois jusqu’à 20 h. Entrée gratuite

Rainans

Chaussin Médiathèque André Besson

Journée des Plantes

Atelier et spectacle de magie avec Erlina (illusionniste)

Dimanche 10 octobre - Centre-Ville, 9 h à 18 h Cette année, c'est un record de plus d'une cinquantaine d'exposants : pépiniéristes producteurs, artisans et associations seront présents pour vous conseiller dans vos achats, vos plantations ou l'aménagement de votre jardin, et partager avec vous leur passion de la nature. Que l'on soit expert ou néophyte, chacun apporte à l'autre. Bien plus qu'un simple marché, la Journée des Plantes de Rainans est un forum d'échanges, un régal pour les yeux, un lieu privilégié pour découvrir ce que l'on cherche... et même ce que l'on ne cherche pas !

Le mercredi 20 octobre en salle de conférence, toute la journée (tout public) : Viens t’initier à la magie avec Erlina et participe au spectacle : ▪ 10 h : atelier pour les 3 à 6 ans (20 - 25 mn) ▪ 11 h : atelier pour les 6 à 7 ans (30 - 35 mn) ▪ 14 h : atelier à partir de 8 ans (40 – 45 mn) ▪ 15 h : atelier à partir de 8 ans (40 – 45 mn) ▪ 16 h 30 : spectacle de magie des enfants et d’Erlina (50mn) Ateliers sur inscription

RETOUR DES CONCERTS DEBOUT

Feu! Chatterton D’AARGILE / CHANSON A AIS D’ARGILE AL PPALAIS

Vous ne connaissez pas encore cette jeune icône de la scène pop-rock couronnée de 2 disques d’or ? Voici l’occasion de découvrir le dernier album du quintet, Palais d’argile, réflexion nostalgique aussi lettrée que technoïde, jaillie d’un show-concert ensorceleur.

Dole La Commanderie • Mar 19 oct 20h30

Après beaucoup trop longtemps sans concerts ou avec des concerts assis, nous sommes ravis de ranger nos chaises ǠƼȇǣϒȣƼȇǫϒƞďƆǫǫŖǣϒŏďƱǫŖǣΙϒǫȇŖǣΙϒǫƞďƯƯŖǣΙϒǠƼŲƼǷŖǣΞϓΟ

Parce que OUI, on vous accueille à ǠǣŗǫŖƱǷϒ ŖƱϒ ňƼƱȼϒŲȇǣďǷƆƼƱϒ DEBOUT et Ê Êϒ ʹÞ.ϓΟ On veut cette reprise sous le signe de la CONVIVIALITÉ, notre bar est ouvert avec quelques nouveautés et toujours une petite restauration.

EN CORÉALISATION AVEC LE MOULIN & MUSIK AP’PASSIONATO O DANS LE CADRE DU FESTIVAL LEE FRUITT DES VOIX

La Vie de Galilée VISKY V | STAVIS CLAUDIAA STAVISKY BERRTOLLT BRECHT | CLAUDIA BERTOLT ÂTTRE THÉÂTRE TORRETON / THÉÂ PHILIPPE TORRETON

Avec un Philippe Torreton éblouissant dans le rôle de Galilée, astronome qui a fait vaciller l’ordre établi en avançant que la Terre tourne autour du Soleil, cette pièce revisite en sobriété, en densité et en beauté, une oeuvre essentielle de Brecht, brûlante d’actualité.

Dole La Commanderie • Sam 16 oct 20h • Dim 17 oct 16h

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LA JUNGLE + SIROP FRAISE Projection et concerts Brainans – Club & Grande salle

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FEU ! CHATTERTON Chanson rock ϐ&ƼƞŖϑιϐ{ďϐ ƼƯƯďƱŏŖǣƆŖ

PIERRE PERRET Chanson ϐ{ƼƱǫιƞŖιÊďȇƱƆŖǣϑιϐvȇǣďǠďǣň

OBJECTIF ESPACE

JEUNE PUBLIC

Séances de planétarium et spectacle musical Brainans – Club & Grande salle

BANDIT BANDIT + RED SPARKS Rock

• En ligne > scenesdujura.notre-billetterie.com • Aux billetteries (Théâtre de Lons-le-Saunier et Fabrique de Dole) > du mardi au vendredi 13h30-18h30 et le mercredi 10h-12h et 13h30-18h30 • Par téléphone > 03 84 86 03 03 • Par mail > contact@scenesdujura.com • Par courrier en renvoyant le formulaire de réservation téléchargeable sur le site > Le Théâtre - 4 rue Jean Jaurès 39000 Lons-le-Saunier > La Fabrique - 30bis bd du Président Wilson 39100 Dole

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ABONNEMENT Pour bénéficier de nombreux avantages ! ϭϒϒºŗŏȇňǷƆƼƱϒǠƼȇǣϒǷƼȇǫϒƞŖǫϒňƼƱňŖǣǷǫϒǠǣƼŏȇƆǷǫϒǠďǣϒ{Ŗϒ ƼȇƞƆƱΘ ϭϒϒ ƼƱňŖǣǷǫϒŲǣďǷȇƆǷǫΘ ϭϒϒ ƼƱňŖǣǷǫϒ͍ϒǠƞďňŖϒďňƁŖǷŗŖϒϷϒ͍ϒƼȹϒŖǣǷŖΘ ϭϒϒ×ďǣƆűϒďŇƼƱƱŗϒŏďƱǫϒƞŖǫϒǫďƞƞŖϒŏȇϒº.Ċ ϒή{ďϒ×ďƱƱŖǣƆŖΙϒ{ď·ŗƱƆňƁŖΙϒ {ďϒ ďȣŖϒĵϒ ȇǫƆǢȇŖΰΘ ϭϒϒ×ďǣƆűϒǣŗŏȇƆǷϒŏďƱǫϒƞŖǫϒǫďƞƞŖǫϒǠďǣǷŖƱďƆǣŖǫΘ ϭϒϒúŖǫǷƆďƆǣŖϒŲǣďǷȇƆǷϒήďȇϒƞƆŖȇϒŏŖϒ͍ϒϝΰΘ ϭϒϒ.ƱȣƼƆϒŏȇϒǠǣƼŲǣďƯƯŖϒĵϒŏƼƯƆňƆƞŖϒŖǷϒƱŖȤǫƞŖǷǷŖǣϒŇƆƯŖƱǫȇŖƞƞŖΘ

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LES SCÈNES DU JURA SONT SUBVENTIONNÉES PAR : LE MINISTÈRE DE L A CULTURE / DRAC DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ, GRANDD DOLE COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION, ESPACE COMMUNAUTAIRE LONS AGGLOMÉRAATTION, LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU JURA, LE CONSEIL RÉGIONAL DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ, L A VILLE DE DOLE, L A VILLE DE LONSLE-SAUNIER, L A COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CHAMPAGNOLE NOZEROY JURA, L A VILLE DE MOREZ - COMMUNE NOUVELLE DES HAUTS DE BIENNE, LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CŒUR DU JURA, L A COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PORTE DU JURA, LA VILLE DE POLIGNY, L A VILLE DE SALINS-LES-BAINS. AVEC LE SOUTIEN DE L’ONDA, DE LA SACEM ET DU CLUB DES MÉCÈNES. SIRET N° 413 401 373 000 19 / APE : 9001 Z - LICENCE L.D.19.405. PHOTOS : FEU! CHATTERTON © ANTOINE HENAULT, L A VIE DE GALILÉE © SIMON GOSSELIN. Conception graphique : Small Studio & Tristan Fellmann ÊƼȇǫϒǣŗǫŖǣȣŖϒŏŖϒƯƼŏƆȼϒňďǷƆƼƱǫϒνϒ{ƆňŖƱňŖǫϒ͍κ͍͇͜͢​͢͟͜ϒ͐κ͍͇͜͢​͢͟​͟ϒ͓κ͍͇͜͢​͙͢͟

culture et loisirs 29

Pays Dolois n°240 - octobre 2021

FEU! CHATTERTON ˙ PALAIS D ARGILË © Antoine Henault

MARDI 19 OCTOBRE : 20 h 30 Dole ­ La Commanderie Coréalisation Les Scènes du Jura ­ Scène nationale / Le Moulin ­ SMAC du Jura / Fruit des Voix

Après deux disques d’or et deux nominations aux Victoires de la musique, le quintet parisien est de retour avec son nouvel album, grandiose fresque cyberpunk ! A travers un répertoire poétique et existentiel en résistance contre un monde effréné, le groupe porte un regard critique, parfois désabusé mais toujours avec humour sur ce monde connecté qui nous entoure. L’album fait mouche dans ce monde si spécial ! Leur imagination n’aura jamais paru aussi féconde, leurs mots plus justes et leurs doigts aussi agiles !

Feu ! Chatterton poursuit son ascension sur les cimes de la chanson française, au confluent du rock progressif et de la musique électronique.

Les Parisiens publient Palais d’argile, un passionnant et ambitieux 3e album produit avec Arnaud Rebotini. Bienvenue dans “un monde nouveau”. Les Inrockuptibles

DIMANCHE 24 OCTOBRE : 16 H 30 Lons le Saunier ­ Juraparc Coréalisation Le Moulin ­ SMAC du Jura / Fruit des Voix

MUSIK AP’PASSIONATO 03 84 24 86 89 / 06 83 54 69 90 Renseignements - Plaquette de présentation

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PIERRE PERRET « MES ADIEUX PROVISOIRES » « Mes musicos ont voulu qu’on ressorte des chansons que je n’ai pas chantées depuis des lunes ! On va mettre le pac­ son…, si on n’en profite pas tant qu’on est jeune ! ... »

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Consommation mixte WLTP(1) : 1,1 à 1,2 l/100 km ; émissions de CO2 WLTP(1) : 24 à 27 g/km.

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30 sport

Pays Dolois n°240 - octobre 2021

Vélo Club Dolois La gentlemen

Dole

Routes du Jura

Les nouveaux vestiaires du Pasquier ont été inaugurés !

Une soixantaine de vieilles mécaniques aux 24e Routes du Jura !

Les nouveaux vestiaires du Pasquier, tant attendus, ont enfin été inaugurés samedi 4 septembre par le maire de Dole, Jean-Baptiste Gagnoux, de nombreux élus et des bénéficiaires des nouveaux locaux. C'est fin juin que les clubs de l'US Dole, et du PS Dole Crissey, ont commencé l'emménagement des nouveaux vestiaires. Cela faisait pas mal de temps que tous les sportifs qui fréquentaient ces lieux attendaient la nouvelle structure. “Je me rappelle déjà quand j'ai été élu pour la première fois au conseil municipal en 2008 que c'était à l’ordre du jour” a indiqué JeanBaptiste Gagnoux lors de l'inauguration.

Du vendredi 3 au dimanche 5 septembre, le Old Cars Club a organisé les 24e Routes du Jura, un rallye de navigation de régularité pour automobiles classiques ou historiques. 65 équipages étaient au départ samedi 4 septembre après le prologue qui s'est déroulé la veille au Mont Roland dans trois catégories, expert, régularité et navigation. Dans la catégorie Expert , ce sont les Belges Bernard Jacquet le pilote et Boris Vilette le quopilote qui se sont imposés avec leur Toyota Starlet de 1978.

Dimanche 3 octobre, le Vélo Club Dolois a organisé le traditionnel “Poil aux pattes” devant le gymnase Lachiche à partir de 14 h pour le chrono individuel et à 15 h 15 pour le premier départ de la course en duo. Cette épreuve est ouverte aux licenciés F.S.G.T UFOLEP et FFC toutes catégories y compris les minimes.

A vos agendas

Podium Semi-Marathon 2019 , au centre Youssoupha N’Diaye, Gérard Olivier à gauche et Jonathan Meulle à droite (Archive)

DAC - 10 octobre 2021 Courses du marathon et Doloise

L'école d'arbitrage du Grand Dole

Traversée du Grand Dole

récompensée au Petit Gascon

4 000 € pour Léo pour la 14e édition

Vendredi en fin d'après midi, Jérôme Gence le responsable des arbitres du Grand Dole avait convoqué les jeunes arbitres de son club au Petit Gascon pour leur remettre des cadeaux pour leur participation à l'école d'arbitrage du Grand Dole. “Pour moi le but ce n'est pas d'obliger les jeunes à devenir arbitres mais de leur faire découvrir une autre façon de voir le rugby, de leur faire découvrir un autre milieu qui fait peur et je pense que c 'est gagner de mon côté.”

La 14e Traversée du Grand Dole organisée par les Copains de la Traversée a connu un grand succès puisque ce sont 477 sportifs, 414 marcheurs et 67 coureurs qui ont participé à cette nouvelle édition. 4 000 € c'est la somme qui sera versée à l'association “Pour Léo contre les AVC Pédiatriques”. “Je leur donne 3000 € tout de suite et 1000 € lorsque nous aurons terminé les comptes de l'association.” assure Patrick Lebail un des organisateurs des Copains de la Traversée.

Le marathon des vins, ancien marathon de Pasteur partira d'Arbois dimanche 10 octobre . Cette épreuve comporte un marathon, un marathon relais de 4 coureurs, un semi marathon départ de Vaudrey et un 10 kilomètres départ de Villette les Dole. 21 kilomètres du marathon emprunteront la voie Grévy, comme le semi marathon et les 10km, les coureurs arriveront chemin Thévenot avant de rejoindre le stade Bobin où sera jugée l'arrivée. La marche Rose qui avait attiré 2700 personnes en 2019 partira également de l'avenue de Lahr.

Football

Challenge Elite U13 : le JDF conserve sa couronne 2e édition du challenge U13 Elite Le Jura Dolois Football organisait dimanche 29 août la 2e édition du challenge U13 Elite dans son enceinte du stade Paul Martin de Tavaux. Un tournoi brillement remporté par les jeunes Jurassiens en finale face au FC Gueugnon.

Le JDF, déjà vainqueur du challenge en 2020 avait le plaisir d'accueillir cette année les clubs du FC Sochaux Montbéliard (25), FC Gueugnon (71), Racing Besançon (25), Fon­ taine Les Dijon (21), AS Illzach Modenheim (68), FC Vesoul (70), ASM Belfort (90), Jura Sud (39), ASPTT Dijon (21), Evian Thonon Grand Genève (74), Plastic Vallée Oyonnax FC (01), CA Pontarlier (25), AS Fontaine d'Ouche (21). Des équipes qui font partie des meil­ leures de toute la région Bourgogne Franche­ Comté et Auvergne Rhône­Alpes… de quoi valoriser encore plus ce beau succès dolois.

Le JDF remercie encore une fois toutes les équipes, les éducateurs, les bénévoles et les spectateurs qui étaient présents !

Moto cross - 10 octobre 2021 Un moto cross à la combe aux Loups Annulé en avril pour cause de COVID 19, l'Union Motocycliste Doloise (UMD) organise le dimanche 10 octobre à la Combe aux Loups un moto cross. Cette épreuve support du championnat de Ligue de Bourgogne Franche Comté verra au guidon de leur moto des concurrents de mini-cross, espoirs 85cc, 125cc, Open, Vétérans, féminines quad et trophée. Un beau spectacle en persceptive qui attend le public sur les hauteurs de Dole.

Chauss’pied - 16 octobre 2021

Les résultats Quarts de finale Racing Besançon – JDF : 0-2 Fontaine DʼOuche – Illzach Modenheim : 0-1

ASPTT Dijon – Sochaux : 0-1 Gueugnon – Evian Thonon Grand Genève : 1-0

Corrida de Chaussin

Demi-finale

La 29e corrida de Chaussin, organisée par les Chauss'pied, est sur les rails. Elle se déroulera samedi 16 octobre, sur les routes de la plaine chaussinoise. Courses 5 km et 10 km. Inscriptions internet www.even-outdoor.com/courses (sur place à titre exceptionnel).

JDF – Illzach Modenheim : 2-1 Sochaux – Gueugnon : 0-0 (2-3 tab) Finale : JDF – Gueugnon : 2-1

sport 31

Pays Dolois n°240 - octobre 2021

Cyril Viennot - Paratriathlon

Entre déception à Tokyo et espoirs pour Paris 2024…

Cyril Viennot le triathlète Dolois a abandonné en 2019 sa carrière solo pour rejoindre et accompagner Thibaut Rigaudeau, un triathlète mal voyant.

Récit d’un heureuse mutation… annulés suite à la pandémie. Ce sera pour 2021, synonyme d’une année supplémentaire pour bien de préparer et se qualifier, une opportunité même.

Une année mise à profit par nos deux triathlètes qui obtiennent leur ticket pour les JO en juin 2021 grâce à de très bons résultats en courses et une belle entente. “Ce fut un grand bonheur pour nous et surtout pour Thibaut qui a beaucoup progressé.

Une belle progression commune qui nous permet alors d’espérer et de viser une médaille”.

Nous vous avions quitté Cyril Viennot, début 2019 alors qu’il suivait encore en solo une carrière de triathlète professionnel et participait aux grandes compétitions nationales et internationales autour de la planète. Nous retrouvons aujourd’hui Cyril Viennot dans une toute autre situation, mainte­ nant comme guide d’athlètes handicapés en para­ triathlon. Une nouvelle carrière mais toujours au niveau international car Cyril rentre des jeux para­ lympiques de Tokyo et plus ressemant des cham­ pionnats d’Europe où il lutte encore pour les podiums et les grands titres, mais plus seul…

La joie de participer accompagnée d’une déception…

Une opportunité proposée par la fédération française Mais comment s’opère une telle mutation ? “Alors que je commençai à plafonner, à être moins perfor­ mant et moins motivé en solo, j’ai été approché début 2019 par la fédération française pour guider un mal voyant lors d’une épreuve de coupe du monde de paratriathlon à Besançon. Cela s’est plu­ tôt bien passé et la fédération française m’a alors proposé de poursuivre pour guider Thibaut Rigau­ deau un paratriathlète mal voyant de haut niveau en pleine progression. Nos premières rencontres furent positives et nos premiers résultats intéres­ sants. Nous avons décidé de poursuivre ensemble avec de nouveaux objectifs dont, pourquoi pas, la perspective d’une qualification pour les jeux para­ lympiques de Tokyo en 2020, un beau challenge…”

“Nous avons beaucoup travaillé pour nous prépa­ rer, nous avons participer à de nombreux stages organisés par la fédération et à de nombreuses compétitions. Nous étions prêts pour l’échéance du 28 août. Nous sommes restés longtemps en posi­ tion d’atteindre le podium mais nous avons faibli en course à pied pour finir malheureusement qua­

trième. Une grosse déception accompagnée tout de même de belles perspectives et de très beaux souvenirs. Le souvenir d’une belle progression de notre duo, de belles images de Tokyo et du Japon, de belles relations avec l’équipe de France. Cela reste inoubliable malgré le résultat…” raconte Cyril.

Et l’aventure se poursuit…

Et maintenant ? Direction Paris 2024 ! “En accord avec la fédération qui nous soutient et après réflexion, nous avons décidé de poursuivre avec Thibaut l’aventure jusqu’à Paris 2024. Encore un nouveau chalenge ! Nous avons trois ans pour pro­ gresser encore et encore. On veut une médaille !” promet Cyril. Natation, tandem, course à pied… n’oublions pas qu’un paratriathlon reste un triath­ lon avec la même dose d’efforts à dépenser pour se surpasser et gagner. “J’aime cette relation avec Thibaut, c’est une belle expérience. J’ai toujours aimé le collectif, transmettre… pour moi c’est natu­

Et la Covid est passée par là…

Un beau virage pour Cyril qui retrouve alors une nouvelle motivation dans un registre différent où il se met au service d’un athlète handicapé pour l’ac­ compagner et l’aider à gagner. “Je suis entré dans le monde du handicap, j’ai appris à connaître et à faire face aux difficultés dans un milieu aux multi­ ples parcours de vie. Dans notre duo, j’apporte mon expérience de professeur d’EPS pour accom­ pagner et guider mais aussi mon expérience de compétiteur de haut niveau pour performer” explique Cyril. Alors en pleine préparation pour une qualification, les jeux de Tokyo 2020 sont

Rugby

Un départ laborieux A l’instar de la saison dernière, celle­ci démarre bien timidement pour les équipes seniors ; 3 matchs 2 défaites 1 nul, reconnaissons qu’il y a mieux. En cherchant quelque circonstances, il faut bien admettre que sur ces 3 rencon­ tres deux étaient à l’extérieur contre des équipes favorites dans la course à l’accession.

Orléans pour débuter il faut bien admettre qu’il y a plus facile. La courte défaite rame­ née du Loiret est à ranger parmi les défaites frustrantes car un point aurait mieux reflété la partie des rouge et blanc. Le nul contre Pontarlier est encore plus rageant car subi à la dernière minute ; quant à la fessée rame­ née de Bourges elle s’origine dans une deuxième partie du second acte ou l’inorga­ nisation fut de mise et Bourges a connu un deuxième festival. Malgré ces résultats défa­ vorables tout n’est pas perdu et dorénavant les lynx seront opposés à des équipes suppo­ sées plus modestes. Ils étaient pourtant beaux les rouge et blanc dans leurs nouvelles tenues, issues d’un contrat d’équipement avec la société ONEIL’S comme en témoigne la photo ci­contre. Il faut reconnaître que c’est plutôt agréable de voir les deux équipes déambulant avec une tenue homogène tees­ hirts survêtements parkas aux couleur du club, ça renforce l’aspect collectif si cher au rugby. Reste à montrer sur le terrain que ces valeurs sont aussi Grand Doloises…

rel. J’aime cette nouvelle orientation dans ma car­ rière d’autant que ce n’était pas prévu et qu’il nous reste de belles perspectives” conclut avec joie Cyril YA Viennot.

Les rouge et blanc dans leurs nouvelles tenues

Ils sont partenaires du GDR…

Cyril Viennot et Thibaut Rigaudeau

Thibaut Rigaudeau, triathlète non-voyant “Nous nous préparons maintenant pour Paris” Indéniablement le binôme que nous formons avec Cyril nous a permis de progresser rapidement. Cela nous a ouvert les portes des Jeux paralympiques de Tokyo dès cette année. Ces Jeux, c’était un rêve pour moi il y a encore quelques mois. Ce fut une belle consécration, une belle expérience humaine que nous espérons revivre en 2024 à Paris car nous avons décidé de poursuivre ensemble pour se qualifier et bien figurer. Je suis enthousiaste de porter à nouveau les couleurs de la France à Paris.

Nous avons encore une belle marge de progression, nous avons prévu des stages de préparation et de belles compétitions dans les mois qui viennent. Avec Cyril, c’est bien plus que du sportif, on est souvent ensemble à Dole avec nos familles respectives, cela crée du lien et des affinités.

NOUVEAU MAGASIN !

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DOLE

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Zone Artisanale - 03 85 72 02 78 (sauf référencement Husqvarna)

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Ce dispositif médical est un produit de santé règlementé qui porte au titre de cette règlementation le marquage CE. Visaudio SAS – RCS Paris 492 361 597 au capital variable. Juin 2021. Crédit photo : Germain Herriau.

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