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Ça tourne à Dole !

Solvay

Un livre pour les 75 ans ! P3

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Association

L’UNUCR piste les animaux blessés ! P4 ■

Peseux

Ce plat pays qui…

Début mars la société Alma production s’est installée au centre de la ville de Dole dans les alentours immédiats du théâtre pour six jours de tournage d’un téléfilm historique largement romancé “Julie chevalier de Maupin”. Une occasion pour les habitants de participer et de découvrir le milieu du cinéma qui a fait revivre des lieux habituellement désertés.

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Les gueules noires se forgent une expo ■

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P9

A… voir

La caravane passe en… A ! P13

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ACTUALITÉS

Solvay, histoire d’une usine 1930 est l’année des premières productions à l’usine Solvay de Tavaux. 2005 en marquera le 75e anniversaire. L’occasion rêvée pour relater cette épopée à travers un ouvrage de référence.

L

orsque l’on a grandi dans la cité à Tavaux, que l’on est professionnel des arts graphiques et passionné d’édition, on ne peut rester indifférent à l’annonce du 75e anniversaire de l’usine Solvay. Voilà pourquoi le projet d’Yvon Amiot d’éditer un beau livre sur Solvay verra le jour au mois de septembre 2005 : “Cela fait quelques années que j’avais ce projet en tête. Rendre hommage, à travers un bel ouvrage de référence, à toutes ces personnes qui ont participé à cette aventure industrielle et sociale me paraissait indispensable. Nous avons l’énorme chance de pouvoir bénéficier aujourd’hui de témoignages vivants. Des personnes ayant vécu l’ouverture de l’usine sont peut-être encore en vie. C’est le moment idéal pour les rencontrer et raconter leur histoire.”

En effet, ils sont encore quelques-uns à se souvenir de ces années 30 qui ont marqué leurs existences. En plein désordre économique et une crise de 29 encore fumante, une entreprise belge décide d’installer une usine chi-

mique géante sur les terrains incultes de Damparis, Tavaux et Abergement-la-Ronce. Une décision qui va bouleverser un paysage jusque-là dédié à l’agriculture et une population peu confrontée au monde industriel qui va déferler. Le pays dolois vit depuis au rythme du géant Solvay véritable poumon économique du Nord Jura.

Trois rédacteurs à l’ouvrage Une équipe de rédaction est déjà au travail pour tenter de réunir toutes les informations nécessaires. “La réussite de cet ouvrage passe par un minutieux travail de recherche (voir ci-contre) et un excellent travail d’écriture. Le nombre d’informations à traiter est

énorme. A nous de bien les organiser ! Pour se faire j’ai réuni autour de ce projet une équipe homogène composée de Jacques Tétu, un “tout jeune” retraité Solvay, fin connaisseur de l’usine, passionné d’histoire et d’écriture ; Marcel Robin, journaliste du “Progrès” en retraite, l’œil extérieur et Patrice Ducordeaux, passionné de vie locale et d’écriture, salarié à l’usine” précise Yvon Amiot. Trois rédacteurs dont l’objectif est d’offrir un ouvrage précis sur la vie du site tavellois, les grandes étapes de sa construction, (carrière de Damparis, fours à chaux, cités…), de la production, du sel, de l’évolution sociale, de l’habitat, du monde ouvrier, du mouvement syndical, de

l’explosion du monde associatif, des adaptations technologiques… et de tant d’autres choses !

Un soutien logistique Avant de finaliser ce projet, quelques rencontres ont eu lieu avec la direction actuelle de l’usine : M. Mesland, directeur et M. Clerc Girard, chargé de communication afin de les associer à cette réalisation. “Je n’imaginais pas éditer ce livre sans travailler avec l’usine. Le projet a reçu un bel accueil et l’on peut déjà penser qu’il sera au centre des manifestations marquant ce 75e anniversaire. L’usine nous apportera un soutien logistique en nous ouvrant les “archives” et les pages de “Au sujet de” pour les appels à témoins. Cette aide est précieuse pour nous car elle facilitera énormément nos recherches et apportera les précisions techniques indispensables.” conclut Yvon Amiot.

Aujourd’hui, on peut penser que l’équipe en place, après 18 mois de travail, proposera un ouvrage de qualité et de référence à la hauteur de cette belle épopée industrielle. La partie artistique et technique de l’ensemble sera confiée à Dole au Studio graphique Paoh ! Ils auront la lourde tâche de rassembler harmonieusement les nombreuses pièces du puzzle. Rendez-vous en septembre 2005 !

Jusqu’au 30 avril

Aidez-nous !

Contactez-nous !

Quel immense vivier constitué par les hommes et les femmes témoins de toutes ces années chez Solvay !

Nous faisons appel à eux pour nourrir le travail de recherche et de rédaction qui a déjà commencé. Ils constituent la mémoire encore vivante et inégalable, nécessaire à restituer le plus fidèlement l’esprit de toutes ces années. Si vous possédez des documents anciens, photos, journaux, objets… ou si vous souhaitez témoigner de votre propre expérience nous serions heureux de pouvoir vous rencontrer. Votre contribution valorisera le projet.

Faites-le savoir à votre entourage et aux personnes ayant quitté la région.

Contacts : Jacques Tétu - Tél. 03 84 70 17 80 jacques.tetu@tele2.fr Marcel Robin - Tél. 03 84 72 22 38 mrclrbn@aol.com P. Ducordeaux - Tél. 03 84 81 90 75 patrice.ducordeaux@club-internet.fr Y. Amiot - Tél. 03 84 82 50 21 livresolvay@wanadoo.fr

■ PUBLI-REPORTAGE

■ ERRATUM

La boutique “Le Chat Noir”

Suite à la parution du horssérie Habitat 2004, Pays Dolois précise que seuls peuvent se prévaloir de la qualité de constructeurs de maisons individuelles, les professionnels qui s’engagent au titre d’un contrat de construction, conforme aux dispositions de la loi du 19 décembre 1990 (Code de la construction et de l’habitation L. 231-1 et suivants).

A noter également dans la rubrique “Paysagistes” de votre annuaire des professionnels, un artisan nouvellement installé : Fumey Julien, 8 rue Aymé de Balay Balaiseaux Tél-fax : 03 84 71 54 21

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nutile de vous présenter la Boutique Le Chat Noir située au 28 de la rue des Arènes à Dole car elle existe depuis quelques années maintenant. Sinon de vous parler un peu de son évolution dans le domaine du cadeau et des arts de la table. Depuis 2001, elle travaille en partenariat avec la marque Villeroy et Boch qui, dans le domaine des arts de la table s’est bien modernisé avec des modèles très tendances comme “New Wave”. Bien sûr, elle travaille toujours avec la marque incontournable que représente Guy Degrenne. Avec un large choix d’autres porcelainiers, d’orfèvres et de

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cristalliers, elle saura vous contenter pour l’achat d’un cadeau comme pour la mise en place d’une liste de mariage. Cette liste vous permettra de pouvoir choisir les articles en fonction de vos envies, de vos besoins et surtout vous évitera de recevoir plusieurs fois le même cadeau. Il est vrai qu’il est très agréable de recevoir amis et parents quand on possède de quoi dresser une jolie table. Il n’est jamais trop tard pour vous renseigner sur le dépôt de votre liste, de profiter de nos conseils, de nos offres et de notre savoir faire concernant la gestion de tous vos cadeaux.

Un très grand choix de cadeaux.

Nous pourrons vous proposer aussi des ustensiles culinaires, des accessoires pour le vin, de la verrerie traditionnelle et fantaisie comme la collection “Swing” de Leonardo et beaucoup d’articles fantaisies pour égayer la table au quotidien comme dans les grandes occasions.

En exclusivité, nous vous proposons quelques collections comme le cristal Swa-

rovski, les chats de Rosina Wachtmeister, quelques bijoux et décorations Murano et tant d’autres idées cadeau… à vous de les découvrir en nous rendant visite place aux Fleurs. Nathalie, Deborah et Elise vous réserveront le meilleur accueil.

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Retour vers le passé…

Début mars la société Alma production s’est installée au centre de la ville de Dole dans les alentours immédiats du théâtre pour six jours de tournage d’un téléfilm historique largement romancé « Julie chevalier de Maupin ». Une occasion pour les habitants de participer et de découvrir le milieu du cinéma qui a fait revivre des lieux habituellement désertés.

L

’aventure a débuté en janvier où une petite annonce parue dans un quotidien régional invitait les personnes intéressées à participer au tournage d’un film à se présenter à un casting à Dole. Environ mille personnes ont tenté leur chance dans l’espoir de côtoyer par la suite les acteurs et revêtir de superbes costumes d’époque.

Cent cinquante personnes ont eu la joie de voir leur candidature retenue. Début mars Alma production a investi les environs du théâtre et planté le décor pour le tournage de scènes clés de son film. Dole a été choisi pour son théâtre après une sélection rigoureuse parmi de nombreux autres afin de restituer l’atmosphère du XVIIe siècle, règne de Louis XIV et son faste, une

rénovation a d’ailleurs été réalisée par des artistes embauchés par la société de production. La chapelle des Jésuites rue du collège de l’Arc a également été fortement sollicitée et les scènes de cascades et le duel un des moments forts du film ont redonné vie à ce lieu empreint d’histoire.

Logistique du tournage Le tournage de ce téléfilm au budget conséquent a nécessité la venue sur Dole d’une équipe de quatre-vingts personnes gérées par la société de production Alma pour la partie technique (restauration, éclairage, décoration, preneurs de son, cascadeurs, maquilleurs, coiffeurs, cameramen, régisseurs, etc). De nombreux véhicules ont stationné autour du théâtre ou se sont positionnés

aux endroits de tournage. De très importants groupes électrogènes ont répondu à la forte demande électrique de la partie éclairage (projecteurs de dix à quinze kilos), sans oublier “la poêle à film” véhicule restaurant avec trois cuisiniers qui accueillaient tous les midis acteurs et personnels de service.

Le téléfilm et ses acteurs connus…

“Julie, Chevalier de Maupin” est une fresque historique inspirée très librement d’un roman de Théophile Gautier et réalisée par Charlotte Brandström. Il s’agit d’un téléfilm d’aventures de cape et d’épée moderne où vengeance, secret de famille et complots font la trame du film. Le rôle titre est tenu par

Sarah Biasini, fille de Romy Schneider. Cette jeune fille de vingt-sept ans dont c’est le premier long tournage alterne cuissardes de chevalier et robes à dentelles dans un rôle très intense. Pour une prestation crédible, elle a dû apprendre à monter à cheval et les bases de l’escrime. A ses côtés, on retrouve Pierre Arditi, Marisa Berenson, Jürgen Prochnow et Pietro Sermonti amoureux transi de Julie très populaire en Italie où il joue dans une série à succès “Il medico in famiglia” (Le médecin de famille). La troupe très cosmopolite après deux mois de tournage au Portugal s’est installée à Dole pour cinq jours. Pour les premières scènes de duel tournées à la chapelle des Jésuites, le tournage a nécessité beaucoup de prises sous un éclairage artificiel les “silence, on tourne, action, coupez” ont résonné sous les voûtes de l’ancienne chapelle

■ ASSOCIATION

L’UNUCR 39, la bonne piste Cela vous est arrivé ou a failli un jour vous arriver au volant de votre voiture : percuter ou éviter de justesse un animal sauvage traversant soudainement, sans demander de permission, et vous procurant quelques sueurs froides. Et pour ceux qui n’ont pas réussi à éviter le choc, parfois, l’interrogation. On se précipite, on regarde la voiture et les dégâts, et on recherche le fauteur de froissement de tôle. Trop tard, il a déjà disparu, clopinant, zigzaguant et cherchant le salut dans la fuite !

A

llô l’UNUCR ?

03 84 51 71 73 ? Car c’est bien le bon réflexe à avoir. L’association jurassienne Union Nationale d’Utilisation de Chiens de Rouge intervient, grâce à du personnel formé, pour la recherche du grand gibier blessé. Gilles Bonnet, de Champvans, fait partie des 16 conducteurs qui font corps avec Savane son teckel. Il nous livre les objectifs de l’UNUCR et les multiples témoignages liés à son activité, lui qui a abandonné la chasse pour se consacrer à une autre chasse, une traque plutôt. “Je suis conducteur depuis 5 ans.

Cette pratique vient des pays de l’Est, d’Allemagne en particulier.

Depuis que le grand gibier s’est développé, on constate de plus en plus de collisions et de nombreux gibiers blessés, handicapés, qui souffrent parfois des jours, des semaines, avant de mourir dans d’atroces souffrances. On intervient le plus rapidement possible pour se mettre sur la piste de l’animal, le traquer, le repérer pour l’achever et mettre fin à son calvaire dans une mort programmée.”

chien lui aussi formé. “On passe 3 jours de stage au cours desquels on apprend la recherche, le type et les indices de blessures, le comportement des animaux, le type d’os, de

Une formation pour l’homme et le chien On ne devient pas conducteur ou chien de rouge par hasard.

Il faut connaître le milieu de la chasse, être ou avoir été chasseur, puis posséder un

chair, comment faire une piste.

Une partie concerne la réglementation. Puis vient la formation du chien lui-même. Il faut un an ! On l’habitue à suivre une voie unique, une voix froide, car dans un bois, un chien peut être détourné par d’autres pistes d’animaux.

Le teckel semble avoir des prédispositions naturelles, mais on peut aussi citer le rouge de Bavière ou le Rouge de Hanovre. Il est nécessaire au départ de posséder quelques indices donnés par la personne qui a blessé l’animal.”

Ayez le bon réflexe !

Gilles Bonnet et sa chienne Savane, une réelle complicité

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Encore peu de conducteurs ont ce réflexe et la plupart

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sous l’œil attentif d’un homme assis sur un tabouret, ingénieur du son, Bernard Bats.

Cet homme de soixante ans vit de sa passion depuis quarante ans dans le milieu du cinéma, il a entre autre “sonorisé” les trois derniers films de Jacques Weber “Dîner de cons”, “Le Placard” et “Taistoi”, également “Ronin” avec Jean Réno et Robert de Niro.

Il a côtoyé Jacques Brel, Lino Ventura dans “L’aventure, c’est l’aventure” et tant d’autres. Bernard Bats est une référence dans ce métier.

… et inconnus Afin de tourner une des scènes finales du téléfilm censée se jouer à l’opéra de Versailles, la réalisatrice Charlotte Brandström et son équipe ont convoqué le lundi 8 mars à 8 heures salle Précipiano les figurants retenus lors des sélections afin qu’ils soient maquillés, costumés, et perruqués avant leur départ au théâtre de Dole aux environs de midi. Puis, après une longue attente, ils ont été installés dans la salle figurant soit des musiciens soit des gardes soit des simples spectateurs, heureux d’aborder un milieu fascinant pour les néodes interventions émanent de l’appel de chasseurs euxmêmes, qui ont blessé par balle sans tuer. L’album répertoriant les gibiers retrouvés par Gilles Bonnet est édifiant. “Une balle de gueule par exemple, n’empêchera pas un chevreuil, un sanglier de mourir, mais cela l’empêchera de se nourrir et il mourra lentement de faim. On a retrouvé des sangliers presque un mois après leur blessure, morts bien sûr. Dernièrement, j’ai été appelé vers Arbois pour un sanglier blessé.

Le chasseur m’a accompagné pour me fournir des indices.

Recherche difficile avec des terrains difficiles. Ma chienne en a vraiment bavé, ça a duré 2 jours”.

Précisons que l’intervention peut intervenir même le lendemain voire plus. Au bilan de cette année, Gilles en est à 40 sorties dans un cercle de 40 km. Le taux de réussite est encourageant puisqu’au niveau départemental, il se situe à 32 % pour 437 sorties.

phytes et ravis d’avoir approché les acteurs célèbres.

“Julie, chevalier de Maupin” sera diffusé en prime time au mois de septembre sur TF1 en deux parties. Certains Jurassiens regarderont alors

certainement avec plus d’attentions les scènes tournées au théâtre afin de peut-être se reconnaître ou reconnaître un proche, fier d’avoir participé à cette belle aventure cinématographique.

P. Lamy

Des planches didactiques pour bien connaître le gibier et ses réactions

La plupart concernent le sanglier, le chevreuil ou le cerf, mais on a traqué un daim, 8 chamois et même… un lynx. Il semble que le concept soit de plus ancré dans l’esprit des chasseurs puisqu’à la création de l’association en 1991, on recensait 65 sorties pour 1 conducteur et que la progression sur 2004 par rapport à 2003 est de 15 %.

Enfin, Gilles insiste sur le caractère bénévole des interventions, et gratuit bien sûr.

Le monde des chasseurs évolue et s’il fut une époque où le

sort de l’animal pouvait ne pas peser lourd dans leurs pensées, il en va tout autrement aujourd’hui. Une formation et une prise de conscience croissante, des stages ou manifestations cynégétiques, les conducteurs sont les acteurs de cette nouvelle génération, défenseurs de valeurs qu’ils entendent promouvoir au sein de l’UNUCR. Contacts : 03 84 82 17 74 ou 03 84 82 67 80 ou auprès du délégué départemental Christian Bulle 03 84 51 71 73

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VIVRE ICI ■ PUBLI-REPORTAGE

Le bonheur est dans le pré Tout près de chez vous, à Germigney, “La Ferme des Grands Epis” est comme une petite maison dans la prairie. Un havre de paix pour se détendre et profiter du choix et de la qualité de la production horticole de Christel et Greg.

A

20 minutes de Dole, en prenant la Nationale 5 en direction de Mont-sous-Vaudrey, puis de Montbarrey et la route qui mène aux Salines d’Arcet-Senans, vous ne pourrez pas manquer les Serres de la Ferme des Grands Epis à la sortie de Germigney.

L’exploitation de Christel et Greg Salustro est nichée dans un écrin de verdure qui s’étend à l’infini et n’a qu’une seule devise : le meilleur des accueils et la qualité du produit. Pour doubler le plaisir de vous rendre là-bas, vous pouvez associer la promenade en bord de Loue ou la visite des Salines, et venir profiter des 1 000 m2 des Serres, pour choisir les plus beaux plants

qui orneront vos maisons ou garniront vos jardins. Si vous emmenez vos enfants, le grand air et l’espace proposé les occuperont, vous aurez ainsi l’esprit tranquille et tout votre temps (pour les mois à venir une aire de jeux est programmée).Voilà deux ans maintenant, Chris-

tel a changé son projet professionnel pour rejoindre son mari à la Ferme et mettre en harmonie travail et vie familiale. Depuis, le couple met le meilleur de lui-même dans l’horticulture ornementale et vivrière, une spécialité qui complète l’activité céréalière de la ferme.

Remise d’un chèque par C. Vacheret à M. Colle, directeur du collège

■ MONTBARREY

Eduquer le souvenir Grâce à l’action éducative des anciens combattants du canton de Montbarrey, les élèves du collège Mont-Roland iront visiter un camp de déportation. Un voyage d’histoire et de recueillement pour mieux construire l’avenir qui les attend.

L

’actualité de ses dernières années et celle plus récente de Madrid, montre que l’humanité est toujours en danger. Elle ne cesse d’oublier ses guerres et l’égarement de l’homme, la faiblesse partisane, sectaire, et les conjugaisons imparfaites d’un paradis que l’on

voudrait terrestre. Heureusement, le devoir de mémoire et la parole donnée, sont des actions menées par les anciens combattants. L’avenir n’aura de fondations solides que posées sur le socle du passé. Depuis de nombreuses années, le président des Anciens Combattants du Can-

ton de Montbarrey, Charles Vachelet, agit en direction de la jeunesse des collèges pour apporter l’aide financière à l’organisation de voyages qui remontent le temps. Une initiative de cœur et de bravoure pour donner les valeurs à cette génération en devenir, et qui ne doit pas oublier que

Les communes environnantes ont été les premières à se manifester pour commander. Elles ont rapidement apprécié la qualité de la production fournie et les services proposés : les livraisons gratuites, la fourniture des terreaux et les conseils donnés. Aujourd’hui, la notoriété de l’endroit est grandissante avec un bouche à oreille qui fonctionne à merveille et qui récompense un travail demandant une bonne résistance physique, de l’habilité manuelle et une technicité de chaque instant. Christel et Greg se sont surtout spécialisés dans le pot de diamètre 13 pour avoir des plants forts et bien enracinés, et qui seront solides en jardinières, ils font également du pot de 10,5. Côté géranium, toutes les variétés sont sous licence (pas de boutures reprises !), ce qui donne toute la densité des couleurs et une palette très large avec notamment des teintes fuschia, saumon, vio-

line, etc. A quelques jours des portes ouvertes programmées le 8 mai, la petite entreprise familiale en plein essor et qui dynamise le tissu économique local, se prépare à l’accueil des particuliers en orchestrant une journée sympa et familiale, avec restauration rapide et des animations pour petits et grands : balades en calèche, stands de produits régionaux, etc. Et pour notre couple passionné par le contact avec la clientèle… et les fleurs, d’autres projets sont en route avec cette année, le rendez-vous des Chrysanthèmes pour la Toussaint et la création d’une pépinière. A l’adresse de la Ferme des grands Epis, vous serrez écoutés et bien conseillés, car Christel et Greg Salustro aiment pardessus tout avoir ce contact direct avec le public et proposer un maximum de services (vente de terreaux, préparation sur demande des jardinières, etc.). Et dans cet endroit de liberté

le pire peut arriver. Charles Vacheret “Nous sommes affiliés à la Fédération Nationale André Maginot, groupement n° 36. Celle-ci est la doyenne des fédérations d’Anciens Combattants qui se composent de 210 groupements, ce qui représente 297 714 adhérents. Les ressources de la fédération proviennent de la Française des Jeux. M. André Maginot fut un grand homme d’état, député de la Meuse en 1910 et volontaire pendant la guerre de 1914 où il fut grièvement blessé. Il fut également sous secrétaire d’Etat à la guerre, ministre des Colonies ou encore ministre des Pensions. Il est le créateur de l’Office Nationale des Mutilés et Réformés de guerre (1920) et le créateur de l’Office National des Anciens Combattants (1926) devenu l’ONAC en 1946. Actuellement les administrateurs de la FNAM continuent son œuvre : aide au monde combattant, préser vation de la mémoire. La FNAM distribue pour la juste cause 83 % de

ses recettes aux groupements et associations des Mutilés, à l’entretien des Maisons de retraite de l’ONAC, aux grandes causes humanitaires, aux hôpitaux civils et militaires, à la recherche médicale, à la maison médicalisée et de repos à Neuvy sur Barangeon et bien sûr pour le transport des élèves sur les lieux historiques.”

vous aurez peut-être la chance d’entendre la mélodie des fleurs et de respirer l’odeur de l’héliotrope (senteur de pain d’épices rappelant les jardins d’antan) ou celle du lantana (plante méditerranéenne). Car en effet, sous les serres chaudes et humides pendant le rempotage, les pincements et le distançage, Christel aime écouter et faire écouter à ses plantes de la musique classique. Un charme supplémentaire qui donne envie d’aller découvrir ce petit coin

Route d’Arc-et-Senans 39380 Germigney Tél. : 03 84 37 73 25 Serres ouvertes tous les jours à partir du 20 avril (dimanche et jours fériés compris.)

Portes Ouvertes le samedi 8 mai Restauration et animation.

Grand choix de plantes à massifs et de plants légumiers.

900 euros pour aller visiter le Struthof En présence d’une délégation d’élèves, du directeur M. Colle et de nombreux professeurs du collège, M. Vacheret accompagné pour l’occasion par M. Bourgeois, est venu remettre un chèque de 900 euros, qui financera en juin prochain une visite du camp de déportation “Le Struthof ”. Une subvention obtenue auprès de la fédération nationale et qui sera profitable à cette jeunesse d’un collège exemplaire par son engagement à faire connaître les sacrifices consentis par nos aînés pour… notre liberté.

BELLE PAR NATURE

Le camp de concentration de Strutof Le camp est situé sur le territoire de la commune de Natzwiller en Alsace, à 8 kilomètres du village. Il est desservi par la gare de Rothau. Edifié par les Allemands en 1940 sur un plateau, à 800 mètres d’altitude, il a une capacité de 3000 places. A la libération de Strasbourg, le 23 novembre 1944, les autorités allemandes du camp ont été surprises et tous les dossiers sont restés sur place. Il est établi à l’heure actuelle, aussi bien par les témoignages recueillis que par l’examen des dossiers, que des atrocités ont été commises à Strutof (opérations de vivisection, chambre à gaz…).

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de verdure qui respire le bonheur juste à quelques minutes de nos fureurs et pollutions urbaines.

VIVRE ICI ■ TRADITION

Enjeu économique et promotion des viandes de qualité

Le bœuf de Pâques

Afin de conserver, dans la durée, la race charolaise, de nombreuses personnes et instances œuvrent pour la promotion de ce noble animal, tant au niveau régional qu’international. Un congrès mondial est organisé depuis 1964 par la fédération des associations d’éleveurs du Charolais.

Au niveau national, concours agricoles et foires permettent, depuis 1785, la promotion et la diffusion de nouvelles méthodes d’agriculture. En 1488, Charles VIII autorise le baron de Saint-Christophe – Saône-et-Loire – à tenir trois foires par an, et ce à perpétuité. Plus près de chez nous, le concours du bœuf de Pâques s’est déroulé au marché aux bestiaux à Dijon, le dimanche 28 avril. Naisseurs, engraisseurs et bouchers, pour la race charolaise, se sont rencontrés sans cérémonie, hormis la remise du prix Vallée. (Le docteur Vallée, inspecteur vétérinaire de l’abattoir effectua un legs lors de son décès en 1876 à la ville de Dijon, afin qu’elle remette chaque année ce prix lors du concours de Pâques. Pour la troisième année consécutive, Hervé Bietry, fils d’agriculteurs, s’est vu décerner le premier prix, eu égard évidemment à la qualité des animaux qu’il présentait. Il était très intéressant pour le public de faire connaissance avec ces gens de la terre, car ils ont à cœur d’expliquer leur

Il relève de la tradition bourguignonne et franc-comtoise. De tout temps, il s’est révélé le compagnon doux et fidèle des poètes (Ovide, dans Les Métamorphoses, relate l’enlèvement de la princesse Europe par Zeus, métamorphosé en bœuf blanc, symbole de pureté), des peintres (Le labourage nivernais de Rosa Bonheur, 1819 – exposé au musée d’Orsay), d’artistes locaux comme Marcel Aymé dans les contes rouges du Chat Perché, ou encore de sculpteurs animaliers tels François Pompon (ça ne s’invente pas !) et Henri Bouchard (prix de Rome en 1901).

R

elativement docile, doué d’une force peu commune, il accomplit de bonne grâce des travaux qui requièrent une énergie colossale (déneigement des routes, charroi de fûts depuis les régions boisées jusqu’aux chantiers maritimes), labours, etc… Avant l’avènement du tracteur, il était un partenaire de la vie sociale et économique. Il l’est toujours, mais dans un domaine plus savoureux…

Les fêtes carillonnées, et plus particulièrement Pâques, induisent chez presque toutes les ménagères un effort particulier dans la composition des menus. Indépendamment du poulet qui tousse, de la crise de la vache folle, les intervenants de la chaîne alimentaire ont préparé cet événement de longue date, environ 20 à 30 mois, depuis l’agriculteur jusqu’à l’artisan boucher, en passant par les expositions des plus belles bêtes dans nos régions. Chez le bœuf, comme chez le chapon, patience et tradition font recette. Mais qui sont ces intervenants de la chaîne alimentaire, garants de nos mets les plus savoureux ?

Une exploitation locale Longwy-sur-le-Doubs : JeanLouis est agriculteur depuis 1976, à la suite de ses parents.

Son fils semble vouloir marcher dans les traces de ses aînés. Naisseur et engraisseur, il maîtrise en outre l’alimentation de ses Charolais puisqu’il produit ses propres céréales. Cette année, le bœuf de Pâques est une cularde ; c’est-à-dire que pour un squelette identique, le

Jean-Louis Poiffaud et son épouse présentent leur plus belle réussite, une cularde de trois ans.

poids de viande est beaucoup plus important (env. 1/3).

Délicat à amener à maturité, cet animal a été l’objet de soins constants et jaloux – pendant plus de deux ans car fragile dans son ossature.

Néanmoins, la récompense est là. Eu égard à la qualité constante de sa production, J.L. Poiffaud travaille en partenariat avec Daniel Duriez, boucher charcutier abatteur de Chaussin et du Deschaux ; ce qui signifie qu’il choisit les bêtes sur pied, connaît donc son fournisseur, et agira de telle sorte que l’animal ne soit pas stressé au moment du sacrifice suprême. C’est presque dommage d’en arriver là… mais, vivant dans l’assiette, ça n’est pas jouable. Une fois le sacrifice consommé, la viande doit impérativement séjourner en chambre froide pour obtenir onctuosité et saveur avant d’arriver sur l’étal de votre boucher préféré. Depuis quelques lignes, le consommateur doit déjà se dire que ce bœuf gras n’est pas financièrement accessible, sauf au niveau des “bas

morceaux”. Que nenni ! Il faut rétablir la vérité. Tout d’abord, il n’y a pas de bas morceaux, il existe simplement des plats de type cuisson rapide et des plats mijotés. Ces derniers seront cuisinés en plus grande quantité, puis congelés en portions. Dans le bœuf gras, rien ne se perd, tout se mange. Et le boucher n’est jamais avare de conseils culinaires, bien au contraire.

travail. Pour les néophytes, c’est un excellent moyen de faire connaissance avec ce milieu et comprendre leur vocabulaire devenu technique. Ils sont ouverts à toutes les questions.

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Le bœuf gras a-t-il des qualités nutritionnelles certaines ?

La qualité « bœuf gras » n’induit pas obligatoirement une hausse du taux de cholestérol du consommateur, dans la mesure où il n’ajoute pas une plaque de beurre pour cuire un steak ! C’est une mode d’élevage qui exige des pâturages de qualité durant la bonne saison et l’hiver à l’étable, une nourriture saine, équilibrée et abondante. La viande, très tendre, ne laisse apparaître qu’un faible réseau de graisse fine. La cuisson en libérera l’onctuosité et les parfums. Elle permet un apport riche en protéines, en fer et en vitamines du groupe B, en minéraux. Que le consommateur soit en bonne santé, ou non, âgé, convalescent, une portion de 150 gr/jour apporte les nutriments nécessaires à l’équilibre physiologique. Les protéines évitent la fonte musculaire (primordiale chez les personnes âgées) et les vitamines et minéraux, facilement assimilables, ralentissent le vieillissement, améliorent les défenses immunitaires.

Consommation et sauvegarde du patrimoine se rejoignent dans la convivialité d’une bonne table.

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D E S V I L L A G E S E N PAY S D O L O I S - N ° 1 7 Le plat pays, royaume des céréales

L’ancienne salle de classe et aujourd’hui la salle du conseil municipal

Peseux, un plat pays

au milieu des terres

Difficile de trouver plus plat ! Et quel motif a bien pu décider des hommes à s’installer dans un paysage à l’horizon aussi dégagé ? Car Peseux et ses Pesotins sont installés ici depuis le VIIIe siècle, dans une ancienne boucle du Doubs. Les siècles, le village du Finage les a traversés sans trop d’encombres, malgré les caprices du Doubs, pour devenir une bourgade agréable avec des habitants très attachés à leur cadre de vie dans un plat pays qui est le leur.

Le Doubs, encore lui !

Pisaditium est mentionné depuis 785, mais on évoque également Peseul, Pizuz, Pisadicio. Un lieu qui pourrait correspondre à un moulin avec forge (il resterait encore un pasquier du moulin) ou un lieu de passage du Doubs (Ah ! On vous l’avait dit.), voire un droit de passage pour les marchandises pesées vers la voie romaine (RN 73) proche du village.

Le Doubs ! Que n’a-t-il pas occasionné comme cauchemars aux Pesotins ce grand capricieux. A tel point qu’ils ont fini par le dompter par la construction de digues réputées infranchissables et qui sont l’objet de tous les soins.

Elles ont été relevées en 1960 et récemment encore l’une d’entre elles a été restaurée.

Les habitants y auront gagné un bel avantage : 70 hectares de communaux qui sont autant de réserves de chasse et lieux de promenades très prisés.

Régis Maréchal, enfant du pays, aurait même la nostalgie des crues ! “C’était facile la vie de campagne il y a un peu plus de 50 ans. On laissait faire la nature et quand l’eau arrivait… on attendait que ça se passe. Avec mon père, il nous prenait de vouloir manger une friture à 10 heures, on l’avait dans la poêle à midi. Maintenant, on est protégé, même si une année, la digue qui est juste devant la maison avait de l’eau par-dessus. Je me rappelle la crue du 11 juin 1953 ! On a été sauvés par les militaires. Ils travaillaient à la construction du camp d’aviation de Tavaux. Ils sont arrivés avec leurs engins et ont construit des digues sinon on était engloutis.”

La maison de Régis, c’est une grosse bâtisse avec un superbe pigeonnier qu’on appelle ici le Magasin. Référence à l’activité commerciale du Doubs. Les marchands débarquaient… avec des barques et entreposaient ici des denrées diverses

ou du matériel. Depuis, le Doubs a fait une autre route, mais le Magasin est resté avec Régis Maréchal, retraité de Saint Ylie, ses pigeons, ses chats et sa digue qu’il franchit pour aller surveiller de temps en temps ce qui se passe de l’autre côté.

Le Château devenu ferme agricole Monsieur le vicomte recevait avec faste dans une belle gen-

tilhommière, qu’on appelle le Château avec écuries, valets, réceptions. Revanche de la glèbe sur la roture, elle devient propriété d’Arsène Oudotte en 1910 qui la transforme en ferme : bonjour, veaux, vaches, cochons et couvées. Ce sont les 2 cousins descendants d’Arsène qui occupent pour moitié chacun, l’antique maison dont les armoiries du vicomte de Val sont encore bien visibles au fronton. Un ancien château

L’église a une construction originale et un superbe clocher.

existait, beaucoup plus près du Doubs, mais fut englouti par la crue incroyable de 1740. Cette année-là, de nombreux habitants, du bétail, des maisons disparurent corps et biens. Ce gros bâtiment a perdu de sa superbe et subit chaque année l’outrage des ans. “Je ne sais ce que réserve l’avenir pour le château, soupire M. Oudotte. Les enfants sont partis faire une autre vie, mon cousin continue la ferme. Après…”

L’habitat ancien de Peseux est formé de grosses fermes, dans une vocation agricole jadis prépondérante. Aujourd’hui, l’agriculture fait encore de Peseux une commune grande exportatrice de céréales et garde encore 4 exploitations agricoles, dont un GAEC. Mais, comme le remarque Daniel Cartaux, “Il y a 15 exploitants extérieurs à Peseux. Les céréales, les betteraves perpétuent la tradition de la plaine mais on y cultive maintenant des légumes. L’élevage n’occupe plus la place qu’il

avait et on dénombre environ 20 vaches laitières contre 125 il y a peu.” La nostalgie apparaît à l’évocation du chalet, bâtiment détruit il y a environ 10 ans et qui était le siège de la coopérative. Lieu de rendez-vous de la population où les paysans venaient déposer leur lait, ou chacun pouvait rapporter les nouvelles et répandre les rumeurs. C’était le lieu et le lien social qui fait actuellement défaut au village. Les anciens se souviennent de la Marie Cheneviot, gérante de la Coop avec qui “il ne fallait pas rigoler !”. Christian Mathez, le nouveau maire, jeune retraité de l’éducation nationale (ayant fait une grande partie de sa carrière comme instituteur à Tavaux) souhaite réhabiliter ce lieu propice à l’échange.

“Nous souhaitons inscrire cet aménagement dans le cadre de l’opération Cœur de Village.

Refaire l’Abribus, le chalet ou un autre bâtiment. Faire de cet endroit l’équivalent de la Place du Village, avec un espace jeux (basket, boules). Les autres projets immédiats concernent la sécurité de la traversée du village, la voirie et la pose de drains. On entretient notre patrimoine constitué par l’église, dédiée à Saint Martin, sur laquelle nous venons de déposer un superbe clocher comtois et avons refait la façade.”

Originale cette église avec son clocher déporté, on entre donc par une grande façade.

Et l’école ?

Après avoir constaté que les projets immobiliers ont été une suite d’erreurs, sans grande cohérence et des pavillons

trop extérieurs au village pour s’intégrer, les possibilités d’aménagements sont limitées. Un lotissement de 6 parcelles est en projet mais gelé avec l’administration qui met en avant les risques liés aux crues. Le même problème, relèvent les élus, se pose aux voisins Champdivers, Longwy ou Petit-Noir. Le locatif se limite à une dizaine de logements, dont l’ancien presbytère.

Autre absence de marque : l’école. La salle de classe est aujourd’hui la salle de réunion du conseil municipal et Madame Cavina, la dernière institutrice en poste en 1989, ne reconnaîtrait pas les lieux.

“A cette époque, il n’y a pas eu la mobilisation nécessaire, et comme une fatalité, le choix de la suppression fut décidé. Les élèves étaient pourtant assez nombreux pour mettre en place un RPI. Aujourd’hui, ils vont à Saint-Aubin pour le primaire et à Chaussin pour le secondaire.”

C’est la mairie qui a bénéficié de cette décision pour une plus grande disponibilité de place et un accueil-secrétariat très agréable pour le public.

Entre Jura Dolois et Plaine Jurassienne Autre point d’achoppement lorsque l’on parle d’intercommunalité et un feuilleton à épisodes bien dans la tradition de la difficulté pour certains villages de se positionner. Les atermoiements de la Plaine Jurassienne ont poussé tout d’abord Peseux à se tourner vers le Jura Dolois.

Puis, naturellement, c’est vers Chaussin que se sont tournés

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■ FOUCHERANS les regards des élus, dans une cohérence économique et culturelle, mais le Jura Dolois ne l’a pas accepté. “Après 2 demandes de quitter le Jura Dolois et 2 refus, on a abandonné et on restera dans la communauté de communes de dépar t.” explique Christian Mathez.

Quant à la vie associative, si elle est présente avec un comité des fêtes qui organise des voyages et anime les rues du village avec les enfants, elle semble en concurrence directe avec les gros bourgs voisins.

Les chasseurs (14) du président Patrice Monnot, ont de quoi se dégourdir les jambes dans la plaine et les communaux, le club du 3e âge se réunit dans la salle des fêtes attenante au bâtiment de la mairie. Le football a bien essayé une illusoire implantation avec quelques anciens joueurs de la région mais ce fut sans lendemain.

Rendez-vous au restaurant de… Peseux On peut également se rendre sur le pont de Peseux (qui est moitié pont de Chaussin !), un élément historique auquel les habitants sont attachés. Christian Cordier rapporte un fait de la dernière guerre dans cet endroit stratégique : “La résistance avait fait dérailler un train. Il y eut des représailles et toute la population fut alignée devant l’église pour tuer des otages. Au dernier moment, l’officier a changé d’avis mais cela aurait pu mal tourner.”

Les pêcheurs aujourd’hui y trouveront des beaux parcours de pêche et trouveront un agréable départ de promenade avec l’ancienne voie de chemin de fer désaffectée aboutissant

à la gare de Peseux-Chemin, tout près des silos. “C’est le seul endroit où les oiseaux peuvent trouver un perchoir sur notre territoire, explique avec humour Gérard Maréchal, 1er adjoint ! Et vous connaissez l’endroit où aboutit cette ligne ? A l’hôtel restaurant de Peseux.” Contrairement à ce que pense la plupart des automobilistes qui passent devant ce restaurant routier, l’établissement n’est pas sur la commune de Chemin, mais de Peseux ! On peut apercevoir légèrement décalée sur la droite, l’ancienne gare. Juste derrière, est implantée une importante entreprise locale de terrassement et travaux publics spécialisée en forages horizontaux, Maréchal TP qui emploie une vingtaine de salariés. Un électricien et une couturière dentellière complètent cet artisanat dans un village de 270 âmes. Naguère on disait qu’à P’seux “Cheux d’Peseux, n’un n’nie veut, chro d’Josserots, tout l’monde me voudro” Dans le texte : “Je suis de Peseux, personne ne me veut. Je suis des Jousserots (hameau à côté de Peseux), tout le monde me voudrait !” Aujourd’hui, au vu des personnes que nous avons rencontrées, cette citation ne semble plus d’actualité.

Peseux 270 habitants (les Pesotins ou Péseux) Superficie : 590 ha Canton de Chemin Communauté de communes : Jura Dolois A voir : les 3 calvaires, les balades dans les communaux le long du Doubs

Les Gueules Noires se forgent une expo L’association des Gueules Noires de Foucherans propose de découvrir le passé des Anciennes Forges à partir du 30 avril à l’Office du Tourisme de Dole.

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L

’aventure des Gueules Noires est née le 21 juin 2002 sur une initiative de Jean-Marc Guilhermet, avec comme objectif de revisiter le passé de la commune, notamment l’histoire des Anciennes Forges. Et depuis, les membres de cette association essayent de localiser toutes les personnes nées à Foucherans au cours du siècle dernier, de resserrer les liens d’amitié entre elles, de rapprocher celles qui se sont perdues de vue depuis de nombreuses années, et principalement de recevoir des dons de produits ayant une relation avec la vie du village, (Ets Audemar-Guyon, Piron, Bourgeois…) dans l’espoir de créer un petit musée regroupant toutes les projections anciennes des industries locales dans une salle du sous-sol de la mairie. Aujourd’hui beaucoup de personnes ont été recensées et localisées et de nombreux objets également. D’où l’idée de programmer une exposition des plus belles pièces, notamment quelques exemplaires du fameux fourneau “La Comète” et de faire apprécier par le plus grand nombre un passé métallurgique à peu près complètement disparu.

Le Temps des Fonderies L’histoire de l’industrie du fer pour la région du Nord Jura remonte officiellement à l’an-

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Jean-Marc Guilhermet, président des Gueules Noires

née 1364 pour le site de Fraisans. Dans la région doloise, c’est le site de Foucherans qui est le premier choisi pour l’implantation d’un haut-fourneau, volonté du roi Louis XV qui autorise Mme de Malans à l’édifier à proximité du ruisseau La Belaine. L’exploitation du minerai extrait dans les bois entre Damparis et le village durera jusqu’en 1808. Il faudra attendre les années 1830 et l’arrivée des frères Guyon, Benoît et Claude, avec leur invention du système de fourneaux économiques pour que revive l’activité. D’abord installés rue du collège à Dole, ils deviennent directeurs du site de Foucherans en 1839, avant d’en être les propriétaires en 1869. Un de leur plus

beau modèle est le célèbre fourneau pouvant recevoir trois marmites, curieusement pourvu de… trois pieds ! Pour comprendre l’importance de ce passé métallurgique et revivre le temps des hauts fourneaux et des fonderies, il faut absolument se rendre dans les locaux de l’Office du Tourisme pour admirer l’ “Art des objets familiers”, qui meublaient le quotidien de nos arrière-grands-parents.

Du 30 avril au 15 mai, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

Les dates marquantes des Fonderies de Foucherans et Dole 1827 à 1872 : Société Guyon Frères 1872 à 1883 : Société Guyon et Audemar 1883 à 1907 : Société Audemar-Guyon Depuis 1907 : société anonyme des Forges de Dole et Foucherans.

1930 : fermeture des ateliers de Foucherans 1960 : fermeture de l’usine de Dole

Un hôtel-restaurant à Peseux… pas à Chemin !

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Les moustiques ne piqueront pas !

Bête noire de nombreux citoyens, le moustique et ses désagréments font partie des plaisirs estivaux. Soucieux du confort de ses administrés, l’intercommunalité du Jura Dolois poursuit, depuis quelques années, une campagne de démoustication sélective.

P ■ BALAISEAUX

Le cirque à la ferme Le retour à la terre, aux racines, est une forme de loisirs de plus en plus prisée par les citadins. Il suffit de voir les nombreux gîtes, relais, auberges, fermes éducatives. L’Accueil Paysan est un nouveau guide avec une charte détaillée sur l’engagement de ses adhérents envers le public.

“L

e paysan pratiquant cet accueil est désireux de faire connaître son métier et son environnement, contact avec les animaux, connaissance des plantes, du rythme des saisons, là est la spécificité de cet accueil” précise la charte.

La ferme de Sainte Marie à Balaiseaux est le domaine de Régine et Denis Cannelle.

Installés depuis 3 ans, venant de Champagnole, ils ont acheté cette grande bâtisse bourgeoise qui a des airs de maison de maître qu’un notable dolois avait fait

construire au XIXe siècle.

Tout respire la nature et l’authenticité. “Il y a encore du travail, révèle Régine Cannelle, alors que de délicieux parfums de pains en train de cuire atteignent nos capteurs nasaux ! Nous avons un grand domaine mais avec tous les animaux présents, c’est plutôt bien.” On y découvre une véritable ferme “à l’ancienne” avec des poules, des canards (et 2 mares), des pigeons, des chèvres, des veaux, vaches, poulains, chevaux, moutons, les chiens…

Des chevaux comtois magnifiques dans un environnement très nature

Un cirque dans le parc !

Les chevaux, véritable passion des Cannelle, aidés par les 2 fils engagés dans l’élevage, les concours d’attelages, les courses de chars romains ou concours de labours. “Nous avons environ une douzaine de chevaux comtois, que nous élevons et pour certains, que nous dressons. La vente se fait sur toute la France mais le marché a été difficile cette année.”

Toutes ces merveilles de la nature sont proposées au public car le couple Cannelle ne manque pas d’imagination et d’ardeur à l’ouvrage.

Avec une chambre paysanne (1 à 3 personnes) un gîte paysan (4 à 6 personnes) ils accueillent des groupes régulièrement comme ce club équestre savoyard qui vient depuis 3 ans (avec ses propres chevaux) trouvant les parcours de promenades équestres exceptionnels, ou encore des scolaires.

Durant les vacances de Pâques, ce sont les petits Tavellois qui vont s’émerveiller et s’ouvrir à la vie de la ferme. Ce séjour sera couplé à une initiation au cirque, le Petit Cirque du Fer à Cheval viendra planter son chapiteau aux couleurs de la Franche-

Comté dans le parc et les enfants apprendront la jonglerie, la magie, le monocycle. Ils vivront au rythme de la ferme, aux soins et repas des animaux, se promèneront en calèche, participeront aux veillées devant la grande cheminée et prépareront le spectacle de fin de stage devant les parents. Ils profiteront des produits de la ferme et ne resteront pas insensibles aux plats préparés par la maîtresse de maison et à la brioche ou le pain maison.

Denis est en train d’aménager les combles pour un dortoir afin d’accueillir d’avantage de stagiaires. Une vue imprenable sur la campagne environnante, le pigeonnier de la ferme, l’étang, les bois, tout cela servi dans une chaleur humaine et une convivialité réelles.

La ferme est imposante et renferme un gîte rural et des chambres d’hôtes.

Tarifs : Stage Cirque à la Ferme pour les vacances de Pâques du lundi au vendredi en pension complète : 245 € (à déduire, les aides des CE et des mairies). Pour Tavaux, renseignements auprès de Laurence Villeneuve au 03 84 71 99 48.

Renseignements à la Ferme pour les autres tarifs au 03 84 81 85 45.

etit animal inoffensif dans nos contrées, le moustique devient un véritable fléau lorsqu’arrivent les beaux jours. Qui n’a pas souffert de démangeaisons horripilantes, qui n’a pas hurlé en voyant la grosse “pustule” au milieu du visage et qui a supporté plus de cinq minutes le délicat “bzzz” censé bercer nos douces nuits d’été ? Soucieux du confort de ses administrés, le Jura Dolois a mis en place une campagne de lutte contre la prolifération des moustiques. Pour 2003, la zone de surveillance s’étendait de Audelange à la confluence du Doubs et de la Loue, en passant par Villette-les-Dole et Parcey. Pour 2004, le périmètre doit être étendu aux communes de la basse vallée du Doubs : Champdivers et Peseux, ainsi que la commune de Nevy-les-Dole, sujette aux fluctuations capricieuses de la Loue. La difficile tâche, consistant à éliminer les indésirables, a été confiée au SIVOM de la région de Dole.

Olivier Lorain, technicien démoustication Olivier Lorain est employé à plein-temps par le SIVOM afin de rendre nos étés plus agréables. Titulaire d’une maîtrise des sciences de l’environnement, il a suivi, lors de son recrutement en mai 2002, une formation afin de mieux connaître les moustiques et les moyens de les détruire.

Vastes connaissances dont il est intéressant de retenir, qu’il existe entre vingt et trente espèces de moustiques dans le Jura, que seules les femelles piquent afin de recueillir le sang nécessaire à la maturation de leurs œufs et qu’elles peuvent parcourir jusqu’à 40 kilomètres pour trouver une victime, qu’il n’existe pas de “peau à moustiques”, les moustiques sont

Réserves d’eau croupie

attirés que par la chaleur et l’odeur, la citronnelle reste le moyen le plus naturel pour les faire fuir. Olivier Lorain est chargé d’une tâche aux multiples fonctions.

Scientifique : il effectue l’inventaire et la cartographie des gîtes à larves, il répertorie les différentes espèces, afin de ne détruire que les moustiques nuisibles à l’homme, il ne faut pas oublier que le moustique fait partie de la chaîne alimentaire et que sa disparition serait catastrophique pour l’équilibre de celle-ci.

Homme de terrain : l’hiver, il entretient les voies d’accès aux différents gîtes, qu’il sillonne en fonction du suivi hydrologique et météorologique, dès le printemps, durant l’été et parfois en automne, afin de traiter les zones infestées.

Ecologiste : il évite la prolifération des moustiques auprès des habitations et des lieux touristiques, grâce à l’utilisation de produits biologiques, en l’occurrence, le bacille de Turingue, qui, une fois avalé par les larves de moustiques, détruit leur tube digestif. Il est nécessaire de traiter les sites après chaque montée des eaux, le produit dispersé à la surface de l’eau ne reste effi-

cace que deux jours, au-delà de ce temps, les bactéries se déposent au fond de l’eau et meurent, contrairement aux moustiques qui ne demandent qu’à proliférer.

Campagne de sensibilisation Chacun est concerné et donc responsable. Le mot d’ordre est “pas d’eaux stagnantes égal pas de moustiques !” Il n’est pas possible au technicien de traiter les moustiques urbains, il appartient à tous de se prendre en charge, pour cela quelques gestes simples suffisent “Comblez les mares abandonnées. Videz les piscines inutilisées. Ecopez les barques et retournez-les. Videz régulièrement les bidons d’eau de pluie. Vérifiez que les chêneaux ne sont pas bouchés.

Pompez les vides sanitaires et les caves inondés. Elevez des poissons rouges ou des gambusies dans les bassins. Portez les pneus usagers en déchetterie.” Afin de mieux faire connaître ce “sympathique” petit animal inoffensif et le moyen de le combattre, le Jura Dolois a édité une brochure qui est mise à la disposition des prédateurs humains, dans les mairies des communes concernées.

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Vergez Stéphane

■A

La caravane passe en A… Premier projet au monde d’art roulant du Théâtre de l’Unité, 30 artomobiles sillonnent les villes et villages en “A” de Franche-Comté, le samedi 1er mai elles feront étapes dans quatre villages de la région doloise.

“E

n matière de culture les maturations sont lentes, et l’éclosion d’une fleur est toujours miraculeuse. Nous qui sommes sur le terrain franc-comtois depuis douze années, nous sentons bien ce que les gens attendent de nous, les artistes, c’est ce qui leur parle d’eux-mêmes. Nous avions envie de nous pencher sur ce problème d’identité régionale et d’inventer un événement poétique, transdépartemental et spécifique à la Franche-Comté. Et ce qui nous a sauté aux yeux, c’est l’industrialisation forcenée d’Audincourt et de ses alentours face aux campagnes si douces et si calmes. Et voilà comment nous en sommes arrivés à nous dire combien serait belle cette caravane de voitures déjantées traversant les paysages si verdoyants et les villages si paisibles, apportant une parole festive et mécanique de canton en canton. Chaque jour je me dis : « même si je n’arrache un enfant que de quelques minutes à son écran de télévision ou d’ordinateur, pour le faire entrer dans un monde imaginaire et vivant, j’aurai fait une bonne action ».”

Jacques Livchine, metteur en songe, résume parfaitement l’esprit de cette aventure.

Le concept : une variation autour de l’automobile. Des artistes, des associations, des écoles et des habitants s’emparent de voitures et les transforment en objets d’art.

Ces voitures transformées, rebaptisées “artomobiles”, forment une caravane et parcourent la région pour s’arrêter dans les villages dont le nom commence par la lettre A. Chaque arrêt est unique : l’exposition de ces drôles de voitures dans les rues et les

spectacles qu’elles génèrent, s’inscrivent au sein de fêtes en plein air organisées par les villages. Le trajet entre les villages est déjà un spectacle en soi !

DEPANNAGE ENTRETIENS

Les instigateurs : le Théâtre

■ DOLE

de l’Unité piloté par Hervée de Lafond et Jacques Livchine. Après 20 ans de nomadisme, le théâtre s’installe à Montbéliard en 1991, où il crée entre autres fantaisies, le réveillon des boulons. Depuis 2000, il a pris ses quartiers à Audincourt. l’Unité “c’est une troupe qui n’est jamais où on l’attend, sauf sur un point : le désir de montrer de l’art à tout le monde, sans en faire un plat… mine de rien, dans le rire et la complicité.” A l’origine de nombreux spectacles populaires, les organisateurs ont mijoté “la Caravane passe en A” avec la collaboration précieuse de la Compagnie des Bains Douches.

Cette fille-là, elle est terrible !

Qu’est-ce que l’artomobile ?

C’est un véhicule motorisé à quatre roues, transformé en objet d’art inutile et bizarre, comme la voiture-culte (avec cathédrale ou minaret) ou la voiture-jardin. Trente voitures sont ainsi transformées en artomobiles par des plasticiens, des lycéens, des villageois, des gens de Nancy ou de Marseille, et même un Congolais qui viendra de Kinshasa.

Artistes professionnels et bénévoles se sont associés pour mener à terme cette aventure. Durant les weekends du mois de mai, la caravane sillonnera 44 villages en A de la Franche-Comté, en faisant un petit crochet par la Suisse, dans le canton du Jura. En échange, les villages offriront quelque chose, une petite fête, un repas. Et la caravane repartira, au rythme

ébouriffant de 50 km/h et quatre villages par jour.

La caravane passe dans les villages en “A” du pays Dolois samedi 1er mai, à Annoire de 10 h 00 à 11 h 30, à Aumur de 12 h 30 à 12 h 45, à Abergement-la-Ronce de 13 h 00 à 15 h 00 et à Authume de 16 h 00 à 18 h 00. Un spectacle à ne pas manquer ! Les municipalités, les associations et les habitants, ont préparé un accueil chaleureux juste pour le plaisir de découvrir ces drôles d’engins et les farfelus qui les conduisent. Un moment de bonheur partagé, qui ne coûte rien, un grand vent de fantaisie sur la place de nos villages. Braves gens qui vous plaigniez si souvent de la monotonie des fins de semaine sans surprises, profitez-en, le spectacle vient à vous et il est tellement original !

C.C Contact : Cécile Dehalu Tél. 03 81 34 20 86 E-mail : cecile.dehalu@wanadoo.fr

Avec Maryline ça défrise car elle aime son métier à cent à l’heure ! Emissions télés, concours régionaux, défilés… et bientôt le championnat du Monde à Paris.

S

a passion décoiffe car elle déborde d’énergie et de projets. Après la reconnaissance des pairs de sa profession et auréolée de ses multiples passages télés (élection Miss France, Trophée Mondiale L’Oréal, etc…), Maryline Ounis continue à vivre la coiffure comme un conte de fées. Oui, elle ne respire que pour parfaire son doigté et donner le meilleur de ses journées (week-end compris) pour approcher la perfection, grâce à des entraînements pratiques et très techniques poussés. Des efforts à nouveau remarqués et récompensés par une première place au Festival International d’Evian, dans la catégorie mode et coiffure du soir, hors équipe de France (chignon de soirée avec des couleurs tendance été violine, oranger et blond, sur son modèle Delphine).

Après Avignon le 22 février, et l’obtention d’une 3e place en

championnat de France (en coiffant, Jeanne et Flavie), Maryline se fait remarquer au niveau national, comme une valeur sûre qui n’a pas finie d’en étonner plus d’un. Cette charmante jeune femme domiciliée à Jouhe, à l’audace et le talent d’une génération spontanée et originale, qui marque sa différence. Seule représentante de la profession pour la Franche-Comté, les rêves professionnels et artistiques de Mar yline vont vers l’espoir d’intégrer prochainement l’équipe de France (l’entraîneur national M. Estivallet souhaite entraîner notre coiffeuse locale pour les prochains championnats mondiaux !).

Prochaine étape, Grenoble le mois prochain et bien évidemment le championnat du monde en octobre à Paris.

Oui, Maryline est une artiste, pour elle, le monde est…

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■ DAMPARIS

Cavalcade 2004, le retour d’une belle époque

Nicolas, cœur fidèle

Les Comités des Fêtes de Tavaux et Damparis vous invitent à l’événement du mois dans le bassin dolois : la Grande Cavalcade comme au bon vieux temps.

L’histoire se répète pour peindre les couleurs de l’Arc-en-Ciel dans votre vie.

C

’est comme dans les bonnes histoires de Gaulois… tout se termine dans la danse, la parade et le festin. Pour ce nouveau rendez-vous, les Comités des Fêtes de Tavaux et Damparis ont mis les meilleurs ingrédients dans la recette magique du bonheur, et bien évidemment gardé le secret d’un programme savamment

orchestré. Le plus grand nombre de spectateurs est attendu pour soutenir et applaudir ce jour J qui est la conclusion d’un travail titanesque des bénévoles des deux communes. Tout commencera le samedi 24 avril par un bal gratuit, animé par Confidanse dès 21 h au centre Gérard-Philipe de Tavaux. Le dimanche 25 avril, dès 13 h,

rassemblement des participants du défilé à Tavaux, entre le PMU et La Poste. A 14 h départ du défilé pour Damparis, en empruntant : l’Avenue de la République, la rue Belvoye, la rue du Soleil, la rue des Vergers, la rue de Dole, et retour par la rue du Soleil pour revenir rue de Belvoye.

A 17 h/17 h 30, arrivée place du 1er mai (gymnase de Dam-

Un char qui annonce la fête

paris). 17 h 30 Début des animations sur le site avec des spectacles de chevaux, des musiques folkloriques, des danses, des majorettes, du tir à l’arc, de la pêche à la ligne,

des structures gonflables, des promenades en poneys, etc…

Restauration possible sur place (sandwichs, gaufres, frites, buvettes).

Repas sur plateaux à partir de 19 h sur réservation avant le 22 avril.

■ VILLETTE-LES-DOLE

7e salon des collectionneurs et vide-grenier Dimanche 25 avril l’événement du printemps aura lieu grâce au comité des Fêtes de Villette-les-Dole.

L

e salon des collectionneurs est devenu incontournable au fil des ans. Et cette année encore, le Comité des Fêtes animé par Mme Bourge et toute son équipe, n’a pas ménagé sa peine et propose aux amateurs, la découverte des thèmes les plus variés : vieux outils, flacons d’eau de Seltz, fèves, cartes postales anciennes, monnaies, briquets, disques, tire-bouchons, BD… et bien d’autres surprises ! Parallèlement, aura lieu aux alentours de la salle polyvalente, le vide-grenier

ouvert aux amateurs comme aux professionnels. L’entrée à ces deux manifestations est gratuite.

Buvette et restauration rapide. Venez nombreux, vous ne regretterez pas de découvrir en autre, l’une des plus belles et des plus originales des collections, celle de Charles Velin de Dole : “J’apporterai des choses très rares comme des bouteilles à siphon. De véritables petits chefd’œuvres, à l’image de ce siphon des pharmaciens sur un verre torsadé bleu avec une frise représentant un œil ouvert (filtration Pas-

teur pour eaux gazeuses).

Un quart de goutte en verre noir, fabriqué à la verrerie de la Vieille Loye.

Un flacon pour conserver l’alcool de menthe de 1929 et beaucoup d’autres bouteilles pour eau de source, limonades et bières des plus grandes maisons du début du siècle dernier (Gangloff, Masson Buck, Harlen, etc…).” Une collection pour évoquer les consommations d’hier et se souvenir des grands noms locaux d’un commerce aujourd’hui disparu : Freund, Lavenue, Riboud, Berget, Voyement, Raynaud, Perron.

Depuis toujours Nicolas se tourne vers l’avenir des autres, par le biais de son association “Espoir et Dévouement”.

Une aventure commencée par un petit miracle : le don d’une ferme située à Loisia, près de Lons-le-Saunier, sur la route de St Julien sur Suran. n espace restauré, modernisé et devenu une étape du cœur et de l’espoir, pour des personnes en difficulté passagères. En quelques années, une soixantaine d’hommes, de femmes et d’enfants ont guéri leurs blessures en attendant des lendemains meilleurs. Cet endroit reçoit cinq, voire six personnes en même temps, ceci dans un souci d’hygiène de vie, avec quelques règles en plus : ni tabac, ni alcool ! Depuis toujours, Nicolas finance par sa seule plume les aménagements du lieu en publiant des romans, des témoignages, des poésies, en ayant surtout cette volonté intacte d’aider des familles au bord du chemin. Depuis la création en 1992 de l’as-

U

sociation, la vente de ses ouvrages facilite la rénovation de la ferme “Maeva Espoir”. Aujourd’hui, avec la publication et la commercialisation d’un nouvel ouvrage de poésie, il espère récolter les 6 000 euros pour faire face aux dépenses de la mise en place d’une fosse sceptique.

L’assemblée générale de l’association Espoir et Dévouement sera organisée le 15 mai 2004 à 10 h 30, à la ferme des Sans-Abri à Loisia au lieu-dit Les Carrats.

Contact : BP 12 39500 Damparis Tél. 03 84 71 44 46 ou 06 73 69 56 82

Nathalie Tonéatti, nouvelle présidente de l’UCD

Charles Velin, une collection rare de siphons.

Archelange

Marché artisanal de printemps Dimanche 2 mai de 9 h 00 à 17 h 00 Marché, produits bio, plants, paniers en osier, bijoux, sculptures sur bois, lampes, artisanats divers. Buvette, restauration.

Un nouveau bureau pour l’Union Commerciale Doloise a été mis en place lors de l’assemblée générale du 4 mars 2004 : présidente Nathalie Tonéatti, vice-président Philippe Garnichet, trésorière Annie Bailly, trésorière adjointe Delphine Bonjon, secrétaire Ingrid Leroux, secrétaire adjoint Stéphane Cazaux. La présidente tient à être toujours plus à l’écoute de chacun et fédérer le maximum de commerçants.

Les fêtes de Pentecôte où les commerçants seront invités à se costumer dans leur magasin et à défiler le samedi soir sera l’une des premières manifestations. Travaillant déjà sur les fêtes de fin d’année, la nouvelle présidente et le bureau invitent leurs adhérents à toutes nouvelles propositions.

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France

LOISIRS

■ SCENE DU JURA

En bas, des bas, sûrement un peu collants. En haut, des marcels, des vrais. Et au milieu ? Au milieu, du sexe, juste un peu. Et, partout, vrillée aux corps, de la tendresse !

Les 20, 21 et 22 mai le club des Amis du meccano et son président dolois M. Claude Lerouge organisent à Dole à la Salle des Fêtes la 31e exposition internationale Meccano. Une occasion pour tous les amateurs anciens ou nouveaux de découvrir les prouesses techniques dont sont capables ces grands enfants de France et de nombreux pays étrangers.

C

C graphique ou dans la subtilité minimaliste. Modernité, esthétisme, et toujours « des nuques aux reins, des yeux aux sexes, des bouches aux pieds, seulement le geste vrai ».

La soirée débutera par la présentation de deux solos. Le premier, intitulé Kleid, dépeint avec ironie les simagrées et autres minauderies exhibitionnistes des défilés de mode. Désir, second solo, nous emporte dans les méandres du désir féminin.

Théâtre de Dole Jeudi 6 mai à 20 h 30

Fellag Dans les années soixante, Mohamed Fellag était adolescent à Tizi-Ouzou, en Algérie. Il adorait le jeudi : c’était le jour du ciné-club. Il raconte les jours heureux, la découverte de l’imaginaire, brode sur cent souvenirs, nous présente des personnages étonnants… C’est drôle et tout en finesse.

R

évélé au public français avec Djurdurassique Bled et Un bateau pour l’Australie, Fellag est un grand comique. Il fait rire de son pays sur un fond de vraie tendresse.

Il convoque dans son dernier spectacle les jours de délice où, avec une faconde et une imagination débordantes, il racontait à ses parents ou amis les histoires que les films lui avaient fait découvrir, les réactions des spectateurs, le bruit de la pellicule qui cassait et les jurons du projectionniste… Il se rappelle ses premiers émois sensuels à voir la belle Sylvana Mangano, il

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Exposition internationale des Amis du Meccano…

Marcel

horégraphe original, Gilles Schamber s’est interrogé sur les rapports qu’il entretenait avec les autres comme avec lui-même.

L’ambiguïté qu’il y a découverte lui a servi de fil rouge pour créer Marcel, pièce pour trois danseurs où les codes hommefemme vont être bousculés, éclatés. Accessoires masculins et féminins se mélangent en clins d’œil et surgissent des personnages improbables, audelà des barrières et des clichés. Jeux de passe et de passepasse, ton décalé, ironie, corps à la fois noués et limpides.

Entre les êtres, sexe et tendresse, quelque chose d’important mais d’indéfinissable. Une recherche du mouvement pur, dans la force ou dans le raffinement, dans la richesse scéno-

Ouverture samedi 24 avril

■ DOLE

dit son amusement devant les clichés du cinéma occidental sur l’Orient en un dialogue de l’esquimau et du loukoum… « J’étais timide et les films muets m’ont donné la parole. » Théâtre de Dole Samedi 8 mai à 20 h 30

ette exposition qui a lieu tous les ans dans une ville différente pendant le week-end de l’ascension rassemble entre cent et cent vingts congressistes qui profitent de cette réunion pour tenir leur assemblée générale, les membres du bureau habitant aux quatre coins de la France. C’est l’occasion pour ces passionnés de tous les pays européens de se rencontrer en exposant leurs constructions les plus téméraires techniquement et d’échanger des produits et des pièces détachées au cours de la bourse aux jouets Meccano. Débutant le vendredi, les écoliers pourront avec leur maître ou maîtresse venir découvrir les œuvres exposées et profiter des ateliers mis à leur disposition afin de confectionner de petit modèle qu’ils pourront emmener et qui éveilleront peut-être chez eux “la Meccano mania”. Samedi et dimanche seront les jours des familles venues se remémorer des souvenirs de jeunesse et montrer à leurs enfants que si les jeux vidéo n’existaient pas encore, d’autres sources de divertissement les remplaçaient fort bien. Tous les amateurs ou plus expérimentés seront à la fête car chaque exposition est toujours un franc succès.

Nostalgie de l’enfance ?

Mais d’où viennent toutes ces personnes qui ont du mal à sortir de l’enfance avec leurs étranges constructions

Claude Lerouge organisateur

qui demandent du temps, de l’ingéniosité, de la patience et l’envie de partager leurs connaissances jusqu’à créer un club en dixneuf cent soixante-treize qui compte actuellement environ sept cents personnes.

Claude Lerouge successeur de Maurice Perrault fondateur du club est un des plus fervents défenseurs de ce loisir. Au fil du temps, il a su progresser et faire évoluer ses constructions. S’il a longtemps pratiqué dans sa jeunesse, la vie l’en a écarté peu à peu pour se consacrer à des activités plus sérieuses : des études et une vie professionnelle très prenante dans le domaine de l’audio visuel. Ingénieur du son de formation puis directeur technique de studio cinématographique, il

gère avec son équipe la postproduction de film, de la première à la dernière scène pour les montages son et images. Malgré son travail où il s’investit beaucoup, sa vie familiale reste prioritaire et il renouera avec son fils Jean-Paul aux joies de la construction de ses jeunes années. Puis l’envie d’aller plus loin dans ce domaine étant de plus en plus forte, il intègre le CMA (club des amis du meccano) et commence à créer ses propres modèles copiés sur des monuments ou des mécanismes existants (collégiale de Dole, tour de l’horloge place St Marc à Venise, calculateur automatique de la Cathédrale de Strasbourg, un manège forain illuminé de 400 lampes, etc.).

Pour mener à bien ses réalisations, il doit en premier créer le bâtiment puis le mouvement d’horlogerie ou de mécanisme, il regroupe ensuite dans une revue technique toutes les indications de montage afin de faire profiter de son savoir faire. Le club permet l’échange d’idées, de documentations et d’expérience entre les divers adhérents, quatre revues annuelles sont d’ailleurs publiées.

Un petit tour à la salle des fêtes de Dole, les 20, 21 et 22 mai de 10 heures à 18 heures, vous permettra d’admirer de nombreux super modèles animés et inédits. L’entrée est de 3 euros et les moins de 12 accompagnés ne paient pas.

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