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Au salon de l’agriculture

Tradition Le bœuf de Pâques

Dole Bernard et Erlina 28 ans de spectacles

En route pour le salon ! Ou plutôt en train, un TGV spécial FrancheComté où prirent place, ce 1er mars, de nombreux visiteurs du Pays Dolois accompagnés de notre reporter, parti au hasard à la recherche de nos bêtes, éleveurs, exposants ou encore produits du terroir au salon de l’agriculture à Paris. P.8

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VIVRE ICI ■ TRADITION

Bientôt le bœuf de Pâques Cette tradition ancestrale voyait, il n’y a pas si longtemps, les plus beaux “culards” et les plantureuses “culardes” défiler dans les rues de Lons-le-Saunier quelque temps avant Pâques.

i l’agneau Pascal est très connu du grand public, le plus discret bœuf de Pâques fait parti depuis des temps immémoriaux des repas traditionnels servis le jour de Pâques. Très longtemps, l’agneau et le bœuf avaient une connotation religieuse en relation avec les animaux de la crèche. Au-delà de la religion chrétienne, la tradition semble se perpétuer et les consommateurs restent fidèles aux us et usages.

P. et J.-M. Chevalier, éleveurs et amateurs de concours Le traditionnel marché aux bestiaux de Dijon aussi appelé concours de Pâques, a lieu cette année le 2 avril 2006. A la fois concours et marché, la manifestation récompense principalement les bovins de race charolaise qui, lorsqu’ils sont primés, voient augmenter leur valeur marchande. Philippe et Jean-Michel Chevalier, exploitants agricoles sur les communes d’Amange et Brevans, sont des amateurs de ce type de concours. Cette année, ils

sont les seuls du Jura à présenter des bêtes. Pour Philippe Chevalier, le concours de Pâques à Dijon est l’aboutissement d’un travail de sélection et de soins apportés aux animaux afin qu’ils deviennent des spécimens au niveau de la quantité et de la qualité de la viande. Pour les éleveurs, le marché aux bestiaux n’est pas seulement une question de “prix” et de répercutions financières, c’est aussi la fierté de montrer des bêtes élevées dans la tradition. Philippe et Jean-Michel Chevalier présentent cette année sept génisses et un bœuf. Il est certain que lorsqu’ils auront été toilettés et bichonnés, ces paisibles bovins de 8 à 900 kg à la croupe très rebondie, auront fière allure sur le site du concours… et quel plaisir pour les papilles gustatives des épicuriens que nous sommes.

Daniel Duriez, boucher à Chaussin Ce boucher fait parti de ces fervents défenseurs de la tradition et de la qualité. Cette année, il a

sélectionné chez un agriculteur de sa région une “cularde” de belle facture qui promet de donner une viande d’excellente qualité. Il faut savoir que les culards sont des bovins venus au monde avec une malformation génétique qui nécessite des soins particuliers (problèmes cardiaques), mais qui leur donne une ossature assez légère et une masse musculaire spectaculaire en particulier au niveau des fessiers d’où le nom de “culard”. La viande, d’une qualité et d’une quantité supérieure est très recherchée par les amateurs de bons steaks. Détectée très tôt après la naissance, la malformation semble être un mystère de la nature qui ne permet pas de créer une race exceptionnelle. La rareté et la qualité permettent de tirer un profit plus important de la bête, ce qui a sûrement conduit, par le passé, les bouchers à vendre la viande lors d’occasions particulières, telles que les fêtes de Pâques. Daniel Duriez a choisi sa génisse depuis un an, régulièrement, il va la voir paître dans les prés et suit son déve-

Hall d’exposition

Faîtes-vous du bien changez de salle de bain loppement avec intérêt. Son métier, il le fait avec plaisir, du choix de la bête jusqu’au dépeçage, chaque étape se fait en respectant l’animal. Comme de nombreux bouchers de “campagne”, il a toujours été en mesure de répondre à la demande de la clientèle et de produire la traçabilité de la viande qu’il vend dans son magasin. Sa génisse de Pâques sera abattue suivant les règles strictes

■ ORCHAMPS

L’actualité de la Maison du Patrimoine Une exposition de photos aériennes, des dentelles anciennes ou actuelles, ainsi qu’un DVD regroupant les cinq documentaires réalisés depuis 2002 sont les dernières réalisations que nous propose La maison du patrimoine pour ce début de printemps.

réée en octobre 2000 afin de redécouvrir l’activité textile de la région d’Orchamps et de Dampierre, “la maison du patrimoine” n’a cessé d’élargir son champ d’activités afin de faire découvrir et de mettre en valeur le patrimoine local. Devenue une sorte d’institution de référence dans le domaine de la mémoire industrielle, historique et humaine, ses membres désirent être aussi les témoins de l’actualité du Jura d’aujourd’hui. L’exposition organisée les 8 et 9 avril 2006 à la salle des fêtes d’Orchamps, paraît être une

parfaite association de modernité et de traditions. 60 photos aériennes réalisées par Marcel Drezet en 2005, permettront de découvrir Orchamps, Fraisans, Dampierre et La Barre sous un angle encore jamais vu, selon Alain Gagneux, Président de l’association, les prises de vues sont belles et méritent d’être appréciées, il sera possible pour le public de commander certaines photos : à cette occasion, “la maison du patrimoine” a édité un numéro spécial de son bulletin d’information “trame de vie” où elle présente une trentaine de vues aériennes. Conjointement à

cette exposition “contemporaine”, la tradition textile sera présentée à travers la découverte de dentelles anciennes, d’outils destinés à leurs fabrications et à des démonstrations réalisées sur place par des dentellières expérimentées. Les portes seront ouvertes gratuitement : samedi de 14 h à 18 h et dimanche de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h L’actualité de la maison du patrimoine c’est aussi la sortie d’un DVD, “Mémoires de l’eau : au fil du Doubs et de la Loue”, qui propose de retrouver sur un même support les documentaires réalisés depuis

2002. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir la vie des anciens ! On trouvera dans ce DVD différents filmes, à savoir : les mémoires de “Maimaine Grappin, une vie d’éclusière“, également un film intitulé “Trous de mémoire qui se souvient d’Henri Loye ?”, le tout réalisé par B. Bellevret, A. Gagneux et C.Y. Wong. Ces deux histoires nous permettent de mesurer à quel point sont éphémères et dérisoires les traces que nous laissons derrière nous. vient ensuite un film qui met en valeur une passion partagée pour un patrimoine vivant et festif “Les com-

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de la législation en vigueur, tôt le matin afin de lui causer le moins de stress possible et ainsi fournir une viande des plus tendres. Tous les bouchers désireux de servir de la viande de grande qualité pour Pâques, n’ont pas la possibilité ou l’envie de se fournir directement chez les producteurs, certains font appel à des professionnels de la vente, d’autres vont sur les marchés aux bestiaux.

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pagnons de la Riotte : dans le sillage des radeliers de la Loue”, réalisé par B. Bellevret et C.Y. Wong en collaboration avec l’association Amarcord. les films “Trames de vies, mémoires et souvenir croisés des anciens des tissages d’Orchamps et de Dampierre” et une rencontre avec les enfants du centre de loisirs de Gendrey et les anciens du village autour de la richesse commune : l’eau des fontaines viennent compléter l’histoire industrielle et patrimoniale de la région d’Orchamps. C.C

DVD en vente à 15 euros, commande possible à la Maison du patrimoine, mairie, 39700 Orchamps ou par courriel : patrimoine.orchamps@wanadoo.fr Autres contacts : Robert Francioli, 2 clos Bellevue à Orchamps - Tél. 03 84 71 34 45 Alain Gagneux, 4 rue L. Bourgeois Besançon - Tél. 03 81 80 76 87

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Audelange Bourse aux livres et matériel informatique Le samedi 18 mars de 9 h à 18 h, à la salle des fêtes d’Audelange, les parents d’élèves du RPI Audelange-AmangeChâtenois organisent la 2e édition de la bourse au cours de laquelle seront vendus des livres, du matériel informatique et tous supports multimédia. Dépot des objets le vendredi 17 mars de 13h30 à 19h à la salle des fêtes d’Audelange. Dépôt de 1,50 € demandé. 30 % du montant des ventes seront versés à la coopérative scolaire. Rens : Myriam MantionGinel 03 84 70 68 45 mantionginel@club-internet.fr ou S. Chevalier 03 84 70 60 26 schevalier39@aol.com

Damparis Conférence “mieux vivre les séparations… !” Le mardi 28 mars à 20 h 30, à la salle Picasso à Damparis, le relais assistantes maternelles de Tavaux Damparis propose une conférence sur le thème “mieux vivre les séparations” avec Gérard Vallat, psychothérapeute. Entrée libre et gratuite

■ DOLE

La grande illusion… Depuis vingt-huit ans, le couple Bernard et Evelyne sillonne les routes de France à la rencontre du public afin de les divertir. Ils ont posé leur malle magique à Dole en 1981. Autodidactes du métier, leur improbable rencontre a eu lieu dans un zoo. Le parcours de Bernard Bernard Montagne, originaire d’Aveyron est né le 6 juin 1944, jour de la Libération. Après des études classiques, il entreprend des études de droit et devient clerc d’avoué. “A cette époque, j’ai fait la connaissance de Paul Leroyer, dresseur connu pour la télévision qui m’a donné le goût pour le dressage des animaux sauvages. A la suppression des avoués, j’ai saisi alors l’occasion de concrétiser mon intérêt pour les animaux et je suis devenu son élève. Attiré par les ours, je me rends en Tchécoslovaquie en 1967 dans un cirque itinérant où j’apprends le métier de dresseur d’ours. Je suis embauché ensuite dans un cirque belge pour faire travailler leurs quatre ours. A mon retour en France en 1978, la législation étant beaucoup plus simple que

stricte de fille de militaire allait être fortement bousculée devant Bernard, son ours et sa panthère, celle-ci était d’ailleurs célèbre pour son rôle dans le film “le cerveau” avec Jean-Paul Belmondo. Ma vie allait prendre une direction complètement opposée, au grand dam de mes parents !”

Naissance d’un duo : Bernard et Erlina

maintenant, j’achète un ourson que j’ai élevé au biberon et que j’ai dressé petit à petit en travaillant dans un zoo. C’est là que j’ai rencontré Evelyne qui devint mon épouse.”

La rencontre avec Evelyne Evelyne Zammit, née en 1957, originaire de Malte, habitant

Arcachon se destinait à une vie “tranquille” de professeur de sciences naturelles. Tous les étés, elle vendait des tickets d’entrée au zoo et en 1978, elle fut séduite par le personnage bohème de Bernard. “Sa désinvolture, son non conformisme et sa façon de vivre m’ont tout de suite interpellée. Mon éducation

En 1979, le couple participe au festival de la magie à Hyères avec un numéro de transformation de la femme en panthère. Là, ils rencontrent des artistes reconnus tels que Dominique Web, célèbre hypnotiseur ou “Les Barrios” qui leur donneront l’envie de persister et de créer un numéro de magie bien à eux. En 1981, ils s’installent à Dole. Professionnels, leur nom de scène sera : “Bernard et Erlina”. La magie devient alors leur activité principale et ils rodent leurs tours sur les routes de France. Leur spectacle de petites et grandes illusions avec la malle des Indes, apparitions et disparitions d’animaux (lapins, colombes,

chiens) connaît le succès. “Perpétuellement à la recherche de nouveautés et malgré des années sur les routes, notre passion reste intacte. C’est toujours un réel plaisir de faire participer activement le public provoquant un intérêt supplémentaire au spectacle.” Malgré un travail peu compatible avec une vie familiale, ils auront deux filles qui ont dû s’adapter au fil des années à des parents pratiquant un métier quelque peu différent de celui de leurs copines.

Et si c’était à refaire ? “Nous le referions sans hésitation malgré des tracasseries administratives très lourdes lorsque l’on fait partie des intermittents du spectacle tributaire de la demande. Un métier somme toute difficile mais qui apporte tellement de plaisir au contact du public ! Les rentrées d’argent sont aléatoires, il faut souvent jongler avec un budget non régulier suivant la période de l’année. Mais cela reste une vie très enrichissante, avec des rencontres inattendues et de nombreuses anecdotes loin d’une vie de routine.”

Bernard et Erlina, maintenant ? Séparés depuis quelques années, ils continuent à travailler ensemble et explorent d’autres domaines d’animations. Conservant leur spectacle traditionnel, ils viennent en plus de créer un nouveau spectacle dirigé vers un public plus jeune voire dans les maternelles avec des animaux et des robots. Erlina propose aussi des animations illusions privées pour tout évènement à domicile : goûter, anniversaire, mariage, soirée… Ils seront ravis de faire partager leur passion au plus grand nombre, il suffit simplement de les contacter au tél./Fax : 03 84 82 19 17 e-mail : magierlina@aol.com. P Lamy

Chamblay Formation informatique L’ADAVAL organise une formation informatique en traitement de texte, le 21 mars 2006, de 15 h à 17 h. S’inscrire au 03 84 37 79 68 ou adaval@valdamour.com

Chaussin Ball-trap club Ouverture de la saison 2006 : Tous les samedis de 15 h à 20 h, les dimanches de 9 h à 12 h et jours fériés de 9 h à 21 h. Pour tous renseignements : Marc Thurin (président).

Dole Balade découverte Le dimanche 19 mars à 15 h, le service animation du patrimoine de Dole propose une promenade commentée à vélo pour une découverte architecturale et notamment des aménagement de la rive gauche du Doubs. Gratuit pour tous. Départ devant l’hôtel de ville. Circuit de 2 h environ. Inscription : Office de Tourisme 03 84 72 11 22

■ COMMUNIQUÉ

■ MONT-SOUS-VAUDREY

Devenez membre du Conseil régional des Jeunes

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Vous êtes âgés de 16 à 20 ans, domiciliés en Pays dolois, en formation ou sortis du système scolaire, devenez candidat au Conseil régional des Jeunes. La campagne de candidatures s’achèvera le 24 mars.

evenir membre du CRJ, c’est avoir la responsabilité d’initier et de conduire des projets culturels, sportifs, solidaires, c’est participer à des actions du Conseil régional de FrancheComté (Forum initial’, comités de lignes TER…). Mais c’est aussi l’occasion privilégiée de découvrir le fonctionnement de l’institution et de mieux connaître sa région. La liste des 43 membres sera établie par tirage au sort effectué sous le contrôle d’un huissier. La représentation géographique devra être la

même que pour le Conseil Régional, et la parité filles/ garçons respectée. De même, chaque quota départemental sera réparti entre deux collèges : jeunes en formation initiale et jeunes sortis du système scolaire et engagés dans la vie active. Le CRJ se réunit régulièrement en commissions thématiques (environ une fois par mois), et parfois en séances plénières. Ces réunions auront lieu de préférence le samedi. Elles se dérouleront à l’Hôtel de Région à Besançon, à l’initiative du Président

du Conseil régional de Franche-Comté. La durée du mandat est de deux ans. La première assemblée se réunira le samedi 8 avril 2006 au matin et sera suivie d’un week-end d’intégration jusqu’au dimanche 9 avril dans l’après-midi. La fonction de membre du CRJ ne donne lieu à aucune rémunération.

Les frais de déplacement, eux sont remboursés. Pour être candidat, les jeunes doivent remplir le bulletin de candidatures qu’ils trouveront sur les dépliants ou en téléchargement. Les jeunes majeurs peuvent s’inscrire en ligne sur le site du Conseil régional : www.cr-franche-comte.fr Renseignements au 03 81 61 62 20

Cette année, le thème de cette semaine nationale est “Le Chant des villes”. La médiathèque a créé un événement local, dans l’esprit de la manifestation nationale. Germaine et Sandrine ont fait appel à deux personnages locaux, Alain Goy, conteur, et Hubert Desgouilles, chanteur-amateur de textes. Pour la première fois, ils s’unissent sur scène. Complémentaires et complices, ils nous présenteront un spectacle cabaret-café-théâtre, intitulé “Charme des champs et Bouleau des villes”. Hubert et Alain alterneront une vingtaine de chants et de contes pour une heure et demie de convivialité. Une pause permettra au public de regarder l’exposition Haikus (tableaux japonais). Comme pour toutes les animations organisées par la médiathèque, à Mont-sousVaudrey, l’entrée à ce spectacle est libre. Venez nombreux le vendredi 17 mars à 20 h 30 à la Médiathèque du Val d’Amour.

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Chamblay, au cœur des légendes et des traditions

Baigné par la Loue et dominé par le château de Clervans, Chamblay sait entretenir les légendes et conserver les traditions, comme celle des radeliers, métier d’antan que le développement des transports ferroviaires a fait disparaître.

e cherchez pas comment s’appellent les habitants de Chamblay ; ils n’ont pas de nom ! Certains, refusant cette absence disent “les Chamblaysiens”, d’autres “les Chamblatiers”, d’autres encore “les Chamblatis”. Il est vrai que l’étymologie de “Chamblay” n’est déjà pas très claire ! Il semblerait que l’origine serait “Camblacum” du nom gaulois “Camulus” qui fut une divinité de la guerre, son épée étant réputée invincible. On peut donc supposer qu’une petite tribu celte vénérant ce Dieu s’installa sur la rive gauche de la rivière et créa le village qui, à la fin du IIIe siècle, vit arriver des prisonniers du peuple franc, les Amaves originaires des rives de la mer du Nord avec femmes et enfants. Dans cette plaine de la Loue complètement dévastée mais chargée d’alluvions, ils avaient pour mission de remettre tous les terrains en culture. Ainsi naquit le pays d’Amou devenant Amaous, une terre qui, d’après la légende, aurait été

longtemps sous les eaux, d’où une réelle fertilité. Une voie romaine reliant Dijon aux montagnes du Jura passait dans ce village suffisamment important pour permettre des haltes aux voyageurs et aux nombreux marchands. Au Moyen-âge, cette station étape s’appelait “Chamblasium”.

Au château de Clairvans, les châtelains sont les invités ! Majestueux sur son promontoire, le château attire l’attention avant de pénétrer dans le village, une demeure qui pourrait être celle d’un Comte ou d’un Marquis, mais qui en fait, après avoir été celle d’un soi-disant Emir et une colonie de vacances, est aujourd’hui ouverte à tout le monde. Ce château est celui de Cler vans, hameau de Chamblay. Des seigneurs se sont succédé à Clervans, une seigneurie qui englobait les terres de Chamblay et peutêtre d’Ounans. En l’an 735, existait déjà un château fort en ce lieu et au début du XIIIe siècle, il fut incendié par

le roi de France pour punir les barons comtois entrés en révolte. Reconstruit, il dominait à nouveau. C’est en 1820 que, sur ses ruines, Gabriel Bernard, comte de Saint-Maurice-Chatenois fit construire l’édifice que l’on voit actuellement, conservant au Nord les deux tours octogonales surmontées de flèches couvertes d’ardoises. De ce château, au temps de la Séquanie, plusieurs légendes ont traversé les siècles, comme ce seigneur qui enferma sa fille afin d’interdire toute rencontre avec son prétendant. La suite, tout le monde la connaît ! En 1989, Martial et Lucette Vuillemin sont devenus pro-

priétaires de ce domaine couvrant 26 ha. Depuis ce temps, Clervans est devenu “Clairvans”. Avant eux, la société Peugeot y avait installé une colonie de vacances pour les enfants de son personnel. Elle avait succédé en 1947 à un important élevage de daims et d’escargots développé par Emine Karam qui avait acquis la propriété en 1907. Il y cultivait également du chou qu’il transformait en choucroute. Après d’importantes transformations et les aménagements nécessaires, M. et Mme Vuillemin accueillent toutes réceptions pouvant réunir jusqu’à 200 personnes, la capacité d’hébergement étant de

Germaine Henrioud : “J’ai hébergé François Mitterrand !” Même si Germaine Henrioud née Aigrot est avec Marie-Louise Dupin la doyenne du village, toutes deux ayant vu le jour en 1911, elle se souvient encore très bien des années sombres de l’occupation. La Loue séparait la zone libre de la zone occupée et Chamblay avait la chance d’être du bon côté. Chaque nuit, des gens traversaient clandestinement d’une rive à l’autre, aidés par des “passeurs” et Chamblay devint rapidement un point de passage important. Germaine tenait un café avec ses parents et à ce titre, l’établissement a accueilli et réconforté des milliers de prisonniers évadés. Parmi eux, un certain François Mitterrand, sergent-chef au 23e BIC, matricule 968, arriva le 14 décembre 1941 avec neuf compagnons. Elle conserve soigneusement les cahiers sur lesquels sont inscrits tous les noms de ces visiteurs. En 1989, elle était décorée de l’Ordre National du Mérite, une reconnaissance tardive qui porte la même signature que celle apposée 48 ans plus tôt sur l’un de ses cahiers.

130 personnes. Ainsi, cette demeure prestigieuse vous ouvre ses portes et livre une prestation clé en mains. Dans les anciennes dépendances, une maison de retraite récemment classée EHPAD a été aménagée et ouverte en 1990 ; elle accueille 69 personnes. Une vaste salle des fêtes et diverses activités extérieures dans le parc font de ce site un lieu convivial et agréable occupant 28 employés.

L’église dédiée à Saint Etienne : merci Madame la Marquise ! Au centre du village, l’église se dresse face à la mairie. Construite en 1775, elle est l’œuvre de l’architecte dolois Amoudru qui lui donna un style néoclassique. Un édifice religieux dédié à saint Maurice existait au lieu-dit “sur le grand creux” en bordure de la Loue qui l’inondait souvent. Incendié en 1724, il fut plu-

sieurs fois reconstruit, mais subissait régulièrement les assauts de la Loue, projetant ses eaux sur les flancs du bâtiment. La paroisse de Chamblay est très ancienne et son église se voit même changer de patron au XIe siècle, devenant Saint-Etienne lors de son rattachement à la basilique Saint-Etienne de Besançon. Malheureusement, cette église, comme le presbytère se détériorent au fil des années, aussi, les moyens de remise en état étant inexistants, le village se voit privé de curé. Sa reconstruction vers 1415 par les habitants dont les vertus chrétiennes sont remarquables ne permet pas le retour d’un prêtre et lorsqu’en 1570, la Loue emporte l’église et le presbytère, tout espoir semble définitivement perdu. En 1771, Marie Elisabeth de Grammont, marquise de Salives et dame de Clervans décide de financer la

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construction d’une nouvelle église et d’un presbytère. Les habitants réunis au sein de la confrérie du Saint-Esprit l’aideront. Il faudra attendre l’année 1780, et après de nombreuses démarches, pour qu’un vicaire réside enfin à Chamblay. Décédée en 1789, la marquise repose dans son église. Aujourd’hui, Chamblay fait partie de la paroisse de Lorette qui a pour curé l’abbé Simon Lebeau résidant à Mouchard.

Le port au bois : encore quelques vestiges Il y a 150 ans, Chamblay était encore un village de radeliers, ces gens dont le métier était le transport du bois par flottage. Les vastes forêts du Jura fournissaient des troncs de toutes tailles, qui, grâce à la puissance des bœufs, arrivaient au port de Chamblay pour y être stockés avant d’être acheminés par voie flu-

viale jusqu’à la Méditerranée. C’est alors que les radeliers de la Loue entraient en action, assemblant les troncs en radeaux gigantesques et partant à l’aventure au gré des courants, rejoignant le Doubs, puis la Saône. En général, c’est là que s’arrêtait leur mission, les convois étant regroupés et repris par d’autres pour descendre la Saône et le Rhône, jusque dans les ports du Sud où les arsenaux de la Marine Royale en prenaient livraison. Dans son historique consacré à la forêt de Chaux, Jean-Claude Charnoz indique qu’en 1861, 700 radeaux représentant plus de 68 000 m3 de bois ont été acheminés à partir de la Loue. Ce port est encore visible sous la végétation ; c’était le “port de l’amont”, mais au village, on l’appelait le port au bois. Quelques dallages de pierre existent encore. Le développement du chemin de fer a considérablement contrarié cette activité qui déclina progressivement à partir de 1870, pour disparaître complètement en 1901. En 1994, une association destinée à faire revivre quelques scènes de flottage a été créée, la confrérie Saint-Nicolas des radeliers de la Loue, dont le Président fondateur est Robert Francioli. Avec ses amis, il entretient le savoir-faire de cet ancien métier devenu un folklore, faisant perdurer cette tradition séculaire.

Mariages : quand l’amour fait perdre la tête ! Si une certitude existe, c’est bien celle de l’origine du vocable “Val d’Amour”. Même si l’eau claire de la Loue incite à la méditation, ce val n’est pas du tout dédié aux amoureux et rien en ce lieu peut, de près ou de loin, porter chance à tel ou tel couple qui a choisi de s’unir in situ. André Macchioni, maire de la commune en est lui aussi convaincu, même si, comme il dit “puisqu’ils y croient, je ne veux surtout pas les décevoir” en parlant de celles et ceux, étrangers à sa commune, qu’il reçoit pour enregistrer le “oui” du mariage. “Je n’ai encore jamais vu de vedettes

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Le syndicat d’initiative du Val d’Amour Un village de moins de 400 habitants qui possède un syndicat d’initiative n’est pas courant dans la région. C’est cependant le cas à Chamblay puisque c’est ici qu’une association type loi 1901 présidée par Madeleine Bourgeois y a installé un bureau après être restée quelque temps à Port-Lesney. C’est vrai que ce val d’Amour est touristique. Plusieurs terrains de camping sont aménagés dans la région, preuve qu’il est possible de passer de très bonnes vacances ! Un sentier pédagogique a été tracé et balisé à l’initiative de la communauté de communes dans le cadre de sa charte locale pour l’environnement. Virginie Poncet, seule employée, renseigne les touristes et les guide dans ce verdoyant Val d’Amour, mais un projet de regroupement avec l’office du tourisme du Jura dolois est en cours d’étude ; afin de faire encore mieux connaître cette région, il pourrait se concrétiser rapidement. ou de gens connus” assure t-il, convaincu que si vraiment le Val d’Amour portait bonheur, çà se saurait ! Il est néanmoins heureux d’accueillir les couples dans sa mairie, la plupart allant ensuite festoyer au château qui en reçoit une trentaine chaque année.

André Macchioni : maire dès son installation au village ! Après une carrière d’ingénieur à l’usine Solvay de Tavaux, André Macchioni quitte la cité en 1991 pour s’installer à Chamblay, dans l’ancienne maison du professeur Jérôme Brochet datant de 1640. L’inactivité ne l’enchante pas, aussi, lorsque quelques mois plus tard en 1992 il faut réélire un conseil municipal, André voit là un moyen de se rendre utile. Maire, il sera élu, puis réélu à nouveau pour un deuxième mandat. “Nous sommes désormais dépendants de commerces ambulants” déplore-t-il en expliquant que la dernière épicerie a baissé définitivement ses rideaux au début des années 2000. “Et encore, il reste le restaurant des radeliers et le château pour inciter les automobilistes à s’arrêter !” avoue-t-il en ajoutant : “Nous avons une grande entreprise forestière avec scierie, un maçon et une artiste en poterie”. Même si les revenus de la commune sont limités (impôts traditionnels, quelques loyers et subventions), la commune possède quelques équipements intéressants, comme la salle polyvalente qu’elle loue ellemême. Un regroupement pédagogique concernant 90 enfants a été réalisé avec Villers-Farlay et Ecleux, mais Chamblay a conservé une école primaire avec 40 élèves répartis dans

les classes de M. Cathelin et de Mme Brusa. Parmi les projets, l’aménagement du centre du village et la réhabilitation de la morte des fontaines, cet ancien bras de la Loue que longe le sentier pédagogique. Si la commune est le siège de la confrérie Saint-Nicolas des Radeliers de la Loue, elle abrite quelques autres associations telles le Centre d’animations et de loisirs qui offre diverses activités, tant pour les jeunes que pour les anciens. Comme partout, des associations de chasseurs, Anciens Combattants, parents d’élèves, 3e âge et sapeurs-pompiers volontaires existent dans la commune, mais le maire souhaiterait fédérer un peu plus les jeunes. “Si la fête patronale le 1er dimanche d’août marque la joie, la cérémonie du Souvenir du 4 septembre commémorant le massacre opéré par les Allemands en 1944 est encore marquée par la douleur, trois civils et de nombreux résistants ayant été tués” relate le maire, des termes encore chargés d’émotion. Vice-président chargé de l’environnement de la communauté de communes du Val d’Amour, André Macchioni est conscient du bien fondé de ce regroupement comptant 24 communes. “Les bureaux administratifs sont ici” dit-il, satisfait de voir le 1er étage de sa mairie ainsi occupé. “Nous pouvons lancer des projets qui seraient hors de portée d’une commune seule ; ainsi, plusieurs pôles et zones artisanales ont pu être créés, notamment à Port-Lesney, Bans, Mouchard et Ounans” explique t-il en signalant le rôle de l’ADAVAL, association de développement installée à Chamblay.

Chamblay (39380) Altitude : 225 m Superficie : 1382 ha dont 400 ha boisés Population : 396 habitants Canton de Villers-Farlay Communauté de communes du Val d’Amour

Bernard Bruet : l’homme indispensable ! Si le maire est un étranger issu du monde industriel, son 1er adjoint Bernard Bruet est né au pays et connaît bien le territoire pour y avoir durant longtemps exercé le métier d’agriculteur. Au conseil municipal depuis 1977, il est entièrement dévoué à sa commune, son exploitation étant reprise par son fils. “Avec lui, il n’y a plus que le GAEC de Clervans exploité par la famille Gros et l’exploitation de Daniel Lamy” explique t-il un peu désabusé, lui qui a connu d’autres temps. Le remembrement des terres effectué en 1970 a modifié bien des choses, même si la polyculture y est toujours pratiquée (céréales, betteraves, maïs, oléagineux…, et même du chanvre). Les trois fermes pratiquent encore l’élevage de bovins, une fromagerie fonctionnant encore à Ounans. Bernard Bruet fut administrateur de cette coopérative fromagère durant 35 ans et Président de 1972 à 1987. Et puis, Interval est installé à l’entrée du village avec ses immenses silos. Là aussi, M. Bruet fut administrateur de la coopérative de Chemin dont dépend Chamblay, de 1969 à 1989, terminant même en tant que vice-président.

Le conseil municipal Macchioni André (maire) Bruet Bernard (1er adjoint) Henrioud J.-Pierre (2e adjoint) Bourgeois Marie-Thérèse Brochet Bernadette Gros Christian Lamy Daniel Maxime Pierre Sicard Sébastien Tournay Gilbert Brochet Denis (décédé)

DÉCORATION : voilage, tissus d’ameublement, tringles, stores intérieurs, linge de maison, jetés de lits, plaids…

CONFECTION : pose et conseil à domicile Carte de fidélité

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Les six derniers maires 1919-1925 : Emile Auguste Debrand 1925-1945 : Charles Ligney 1945-1967 : Auguste Bontemps 1967-1977 : Emile Debrand 1977-1992 : Simon Dussouliez 1992- : André Macchioni Enfants célèbres François Bouton : Jésuite professeur de philosophie mort en 1628 à la suite de son engagement à vouloir secourir les pestiférés de Lyon. Jérôme Brochet : Né en 1870. Professeur à l’Université de Besançon, auteur d’une œuvre historique : “Besançon à l’époque romaine”. Aujourd’hui, il est encore président du syndicat des eaux de la Biche comprenant les trois communes voisines, un organisme dans lequel il travaille depuis 20 ans. Voilà pourquoi ce septuagénaire toujours aussi alerte connaît tout de Chamblay…, c’est dire si l’homme est écouté !

Vous êtes unique !

62, rue des Arènes • Dole • Tél. 03 84 79 22 75 Pays Dolois - Mars 2006 - 7

L E S S O R T I E S D U PAY S D O L O I S

Routgees des Villa La

Dole “Info 3, opération carrières, un métier pour mon avenir” Le Rotary club dolois et le Centre d’information et d’orientation organisent un salon d'information sur les métiers et les formations pour les élèves de 3e Mardi 21 mars, salle des fêtes FNACA, Cérémonies du 19 mars RV devant les monuments aux morts à Eclans 9 h 30, Falletans 9 h 45, Rochefort-sur-Nenon 10 h 00, Goux 10 h 00, Dole 10 h 45, Choisey 11 h 45 à l’occasion du 44e anniversaire du Cessez-le-feu en Algérie. FNACA, grand loto du comité 19 avril, salle des fêtes

Foucherans Carnaval Le jeudi 23 mars, les enfants de l’école maternelle fêtent Carnaval avec un grand défilé dans la rue.

Gendrey Découverte de la réhabilitation écologique d’une ancienne carrière Le samedi 19 mars à 14 h 15 Public adulte, chaussures et vêtements adaptés, rendezvous devant la mairie Renseignements 03 84 71 37 95

Moissey Soirée tartiflette Le 25 mars, soirée tartiflette organisée au caveau par l’ADMR. Inscriptions avant le 20 mars.

Montbarrey Cinéma Le mercredi 22 mars, le cinéma écran mobile vous invite à une séance à 17 h 30 “La véritable histoire du petit chaperon rouge” de T. Edwards, film d’animation à partir de 7 ans et à 20 h 30 “Je vous trouve très beau” d’Isabelle Mergault avec Michel Blanc et Medeea Marinescu, comédie dramatique.

Ounans Randonnée raquette “Vals Nature” vous propose une dernière randonnée en raquettes, le week-end du 18 au 19 mars 2006. Se renseigner au 03 84 37 72 04 ou www.valsnature.fr

M. Lavrut, Thurel, Sermier et Roz lors du concours des Simmental

Syrie du Gaec Thurel

Olympia du Gaec Roz

Sagesse de François Lavrut

■ SALON DE L’AGRICULTURE

Quand le Pays Dolois monte à la ferme En route pour le salon ! Ou plutôt en train, un TGV spécial Franche-Comté où prirent place, ce 1er mars, de nombreux visiteurs du Pays Dolois accompagnés de notre reporter, parti au hasard à la recherche de nos bêtes, éleveurs, exposants ou encore produits du terroir au salon de l’agriculture à Paris.

uand on se rend à la plus grande ferme de France, il faut se lever tôt ! Départ 6 h 30 en gare de Dole, direction la Capitale et le salon de l’agriculture. Il y a là de nombreux habitants de nos villages, des élus, des éleveurs… Il est vrai que ce salon attire de part sa ruralité et sa convivialité. Entrée au salon à 11 h 00 (le TGV est passé par la campagne) ! C’est immense et il faut vite se repérer car notre mission ne fait que commencer. Nous sommes tout de

suite rassurés par la présence de nos plus belles Montbéliardes, race fétiche de nos prés jurassiens mais malheureusement sans représentantes du Pays Dolois. L’exposition de toutes ces races bovines est surprenante. Toutes plus belles les unes que les autres, bichonnées qu’elles sont par leurs propriétaires : Limousine, Saler, Abondance, Charolaise, Aubrac, Béarnaise, Normande… Toute la France est là ! Le box des Simmental est vide. Normal, c’est jour de concours sur le

“Grand ring” central du salon et nos belles représentantes du Pays Dolois sont bien là accompagnées de leurs propriétaires : Stéphane Roz de Brevans, François Lavrut de Foucherans et le Gaec Thurel de Lavangeot. Et elles remportent des prix ! 1er prix pour Olympia du Gaec Roz en femelles âgées de plus de 7 ans, 1er prix pour Syrie du Gaec Thurel en Chalenge Nationale UPRA et 4e prix pour Sagesse de François Lavrut en femelles de moins 4 ans 8 mois avec leur production. Jean-Marie Sermier, député, en visite avec un ministre est comblé : “…la Simmental est la deuxième race du Jura après la Montbéliarde. Nous avons là des éleveurs passionnés que nous devons soutenir et encourager.”

s’y rendre car la diversité de ce salon nous impose de nombreuses pauses. Chaque lieu a sa magie, son odeur, son animation… On se laisse transporter, on se sent bien… Et nous voilà “chez nous” en Franche-Comté au cœur du hall réser vée aux régions françaises. Un beau chalet est en place pour la distribution du Comté et la promotion du camping à la ferme. Quelques viticulteurs arboisiens sont également présents et un traiteur du Doubs vend nos fameuses saucisses de Morteau. C’est déjà bien mais cela ne fait pas notre affaire. Pas l’ombre d’une information sur le Pays Dolois pour vanter nos atouts. C’est dommage, quand on sait que ce salon attire entre 550 000 et 600 000 visiteurs. Quel regret aussi que la belle exposition et le bel ouvrage réalisés sur les AOC du Jura par le Conseil général ne trouve pas sa place devant un tel parterre loin de nos terres. Nous nous consolons avec deux bières, de la Brasserie “Rouget de Lisle” de Bletterans, aux doux noms très dolois : “La Vouivre” et “La Combe aux loups”. Là nous rencontrons deux pro-

Direction la Franche-Comté Pour rencontrer d’autres acteurs de l’agriculture du Pays Dolois, nous nous dirigeons vers le stand de FrancheComté. Il faut du temps pour

Frédéric Perrot de Santans

“La Vouivre” et “La Combe aux Loups”

fessionnels du Pays Dolois venus respectivement représentés leurs confédérations : Frédéric Perrot de Santans, Président de la FDSEA du Jura et Eric Druot de Mutigney, Président des Jeunes Agriculteurs du Jura. Ce dernier, se préoccupe avec Aude Bressolier, animatrice départementale, de trouver des solutions au difficile problème de la transmission des exploitations agricoles. Nous aurons aussi l’agréable surprise de retrouver Dominique Cautard, secrétaire de mairie à Choisey et… pendant ses vacances, vendeur de saucisses de Morteau au salon de l’agriculture : “c’est très sympa, on voit beaucoup de monde et c’est vraiment un endroit dépaysant !” Pas grand-chose à rajouter à cela, à part vous inviter à une visite de ce salon si pittoresque et aux facettes si différentes.

Rosario Daubigney - Tavaux

“J’ai été fortement impressionné par la diversité des vaches. Nos Montbéliardes sont très belles, mais elles ne sont pas les seules. En tant que femme, j’ai beaucoup apprécié l’exposition sur les orchidées et les compositions florales. C’est vraiment un beau salon qu’il faut visiter une fois dans sa vie !”

Eric Druot de Mutigney

Dominique Cautard

Edouard R. - Chaussin “C’était super, j’étais vraiment content de voir autant d’animaux. J’ai beaucoup aimé les ânes. Le stand sur la biodiversité m’a beaucoup plu et maintenant je serais plus attentif pour préserver l’environnement. C’est aussi très fatiguant !”

Une toute nouvelle boutique pour une toute nouvelle collection

Cap vert 20 rue des Arènes - Dole Tél. 03 84 70 94 03 Pays Dolois - Mars 2006 - 8

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La “Passerelle” : pas question de se passer d’elle

Sur les trace d’Arto Passalina,

deux Jurassiens en Laponie ! Mario Morisi, alias Absentès, et son compère photographe, Joël Saras, seront dès le 25 mars et ce jusqu’à la mi-avril sur les routes du Grand Nord. Objectif : faire le lien entre le “Passe-Muraille” de Marcel Aymé et le “Lièvre” d’Arto Paasilinna, celui qu’on a baptisé “le Marcel Aymé nordique”. Une aventure que les deux hommes vont transformer en un roman qui sortira en septembre sous le titre du “Lièvre d’Absentès” et qui sera édité par DMODMO éditions.

La librairie “Passerelle” change d’adresse. Dès le 18 mars, elle s’installera place de la Sous-Préfecture à Dole. Une juste récompense au regard de l’investissement d’une équipe au service du livre et des lecteurs.

“

Un livre n’a pas d’existence tant qu’il n’a pas trouvé ses lecteurs”, c’est donc la librairie qui donne son existence au livre, et pourtant les librairies se raréfient. La création n’est pas en cause, les petites maisons d’édition se multiplient, portées par un véritable amour du livre. La qualité est là. Mais, dans le même temps, les grands distributeurs pour qui le livre n’est qu’une marchandise, fusionnent et, sous l’impératif du profit, inondent le marché de livres hypermédiatisés dont la vente et donc le retour sur investissement sera rapide. Voilà où se situe la place du livre, entre une logique culturelle et une logique purement économique. Il est évident que c’est cette dernière qui gagne du terrain aujourd’hui. Les grandes surfaces accaparent ce “flux rapide” au détriment d’une offre culturelle inscrite dans la longue durée, et soucieuse de permettre l’accès aux “fondamentaux”. Moins de librairies, cela signifie aussi moins de libraires. Quatre livres sur cinq se vendent sans passer par lui, et dans des circuits où personne ne le remplace. Et pourtant le libraire est indispensable à la vie du livre. C’est pourquoi, il n’était pas question que la plus grande ville du Jura, ville d’Art et d’Histoire ne dispose pas d’une librairie exclusivement dédiée au livre. C’est ce combat pour l’existence du livre que la librairie Passerelle a engagé depuis sa création en 1993, un combat militant qui aboutit aujourd’hui, avec beaucoup de bonheur, à une étape décisive. La librairie Passerelle déménage et

s’agrandit.

“On ne cherche pas à vendre 100 fois le même titre, mais à vendre 100 livres différents” Le déplacement est court pour ces livres qui quittent la rue de la Sous-Préfecture pour… la place de la SousPréfecture. Mais le jeu en vaut la chandelle. En doublant sa surface commerciale de 50 à plus de 100 m2, on pourrait voir le stock disponible passer de 15 000 à 25 000 voire 30 000 livres ! Cet agrandissement n’est pas seulement commercial, sa portée culturelle est très loin d’être négligeable. En effet, la logique, toute militante, de la librairie Passerelle est totalement à contre-pied de la pure logique marchande. On joue la carte de la proposition culturelle la plus large possible. Le stock actuel de 15 400 livres correspond à 13 000 titres. On ne cherche pas à vendre 100 fois le même titre, mais à vendre 100 livres différents à des clients euxmêmes tous différents.

Le libraire est indispensable à la vie du livre Une librairie doit d’abord permettre l’accès aux “fondamentaux” même s’ils ne se vendent qu’une fois par an. Une librairie se doit d’être, avant tout, un pôle culturel, une ressource culturelle, à l’intérieur de laquelle on peut se promener, fureter, se chercher et se trouver soi-même. Aider à cette mise en relation du lecteur et du livre, c’est là la fonction première du libraire. Il est un médiateur culturel, en dehors des publicités forcenées et des purs effets de mode. La meilleure

M “Bien sûr au début, tout cela aura un air un peu trop propret et ordonné mais, soyons rassurés, avec un peu de temps, la librairie saura redevenir le joyeux fatras que les clients aiment tant et qui fait d’une heure passée dans la librairie, une véritable chasse au trésor.”

vente de la librairie Passerelle, ces dernières années, a été un merveilleux petit livre d’Alice Ferney : “Grâce et dénuement” (éd. Actes Sud). Ce livre n’a fait l’objet d’aucun article dans la presse, d’aucune publicité. Ce sont les échanges entre libraire et lecteurs et puis aussi entre les lecteurs eux-mêmes qui a fait son succès… totalement justifié. Il se peut aussi que le libraire soit médiateur entre les lecteurs. Ce sont souvent les lecteurs qui font connaître la perle rare. Médiateur, le libraire l’est encore lorsqu’il permet la rencontre, et c’est très souvent le cas à la librairie Passerelle entre les auteurs et les lecteurs. Cette médiation, il l’établit aussi avec les petits éditeurs qui sont l’âme de la création. Ce sont les librairies qui ont assuré le succès de “Matin brun” meilleure vente 2003, édité par un véritable petit artisan du livre, dont généralement les tirages n’excédaient pas quelques centaines d’exemplaires.

Un véritable lieu de vie Tout cela indique que le déménagement et l’agrandissement de la librairie Passe-

relle constituent réellement un événement majeur dans la vie doloise. Non seulement, la librairie élargit son offre, mais de plus elle renforce la qualité de son service. Grâce à une réactualisation de son système informatique, elle pourra, comme précédemment, prendre les commandes (même par téléphone) et vous satisfaire le plus vite possible, mais elle disposera aussi d’un poste exclusivement consacré à la recherche d’ouvrages sur Internet. Et parce qu’une librairie est aussi un lieu de vie, un petit salon de thé sera mis à la disposition des clients. Bien sûr au début, tout cela aura un air un peu trop propret et ordonné mais, soyons rassurés, avec un peu de temps, la librairie saura redevenir le joyeux fatras que les clients aiment tant et qui fait d’une heure passée dans la librairie, une véritable chasse au trésor.

La nouvelle librairie Elle ouvrira ses portes le 18 mars 2006 à 9 h 30. Un verre de l’amitié sera offert, ce jour-là, à chaque client. L’inauguration officielle se

fera le 24 mars 2006 à 18 h. A cette occasion, l’équipe de la librairie remerciera tous les partenaires qui l’ont aidé à opérer cette mutation et en premier lieu le FISAC dont l’aide financière a été précieuse, M. Lablanche, délégué au livre de la DRAC dont les conseils et le travail ont été extrêmement appréciables et l’ADELC (Association de développement des librairies de Création) qui depuis 1993 et encore aujourd’hui a apporté une aide considérable, sans oublier le Centre régional du livre de Franche-Comté qui inscrit régulièrement la librairie Passerelle dans ses plans d’action et qui apporte son soutien. Mais, avant tout, il faut remercier les clients dont la fidélité depuis plusieurs années a été très gratifiante. Toute l’équipe de la Passerelle est heureuse, à travers cette transformation, de les remercier et espère leur apporter encore beaucoup de plaisir dans “ce vice impuni qu’est la lecture” disait Gide. Librairie Passerelle 16, bis rue de la Sous-Préfecture (place de la Sous-Préfecture) Dole - Tél/fax 03 84 72 88 53 E-mail : libpass@wanadoo.fr

ario Morisi, écrivain multiple et unique”, titrait Le Pays de Montbéliard lors de la sortie de “Castor Paradiso”, un roman noir signé Absentès. L’homme de Sampans persiste et nous propose trois ouvrages en 2006 : “Le Monde selon Baggio”, un roman inspiré par la folie du football, “Orfeo Baggio”, une pièce de théâtre, et “Le Lièvre d’Absentès”, un hommage rendu au grand écrivain finlandais Arto Paasilinna. Doté d’une Mission Stendhal du ministère des Affaires étrangères, Morisi a fait le tour de ses amis et complices dolois pour mettre sur pied une expédition qui le conduira d’Helsinki à la mer Blanche, au-dessus du cercle arctique. Au nombre des généreux partenaires : Le Garage VW de Gérard Cuynet, le Jardin du Clos-Vincent (Etapes), la Cave d’Enfer, le Bar des Sports de Michel et Edith, la librairie La Passerelle, mais également le restaurant le Passe-Muraille et le Coco Bango, qui offriront le 28 avril, au retour des deux hommes, un apéritif d’honneur et un concert de jazz bebop. De sorte que l’on s’imagine déjà les dégustations de vin jaune et de comté offertes à nos amis lapons, sous le regard médusé des rennes et à la lueur enchanteresse d’une aurore boréale. L’idée a été appréciée par le jury des Missions Stendhal qui soutiennent les chercheurs et les artistes ayant

besoin de séjourner à l’étranger pour leur travail. Mario Morisi, aidé par Anne Colin du Terrail, la traductrice de Paasilinna chez Denoël, et par son éditrice en Finlande, a lu et relu ses neuf romans traduits en français et pris connaissance du contenu de vingt autres non encore publiés. À partir de là, il a bâti une histoire entre rêve et réalité : un auteur jurassien éméché s’assoupit près d’un étang et s’éveille près d’un jeu de tarots étrange et d’un message signé “La Vouivre” qui lui demande d’aller à la rencontre du “Fils du dieu de l’Orage” dont elle a été follement amoureuse à l’aube des temps. Muni de 22 arcanes représentant chacun une scène des romans de Paasilinna, Absentès, le double de Morisi, part dans le Grand Nord avec Vladimir Max, son ami photographe. Guide des œuvres de l’écrivain finlandais, récit de voyage, passerelle entre la “Jument Verte” et les animaux magiques qui peuplent le monde de l’ancien bûcheron né dans un camion à la fin de la dernière guerre mondiale, pont malicieux entre le haut-Jura et la Laponie, terres de silence et de ski de fond, “Le Lièvre d’Absentès” sera un récit peuplé de personnages burlesques issus d’une réalité qui meurt sous les coups répétés des nouvelles technologies et de la globalisation négative. Pierre Launay

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Justine

La boutique des femmes qui aiment s’habiller ! Que vous cherchiez une tenue stylée à porter au quotidien ou lors d’une cérémonie, d’un mariage, ou encore d’une soirée, vous trouverez un ensemble à votre goût dans la nouvelle collection Printemps-Eté, chez Justine.

epuis 30 ans dans le prêt à porter, Geneviève accueille les clientes fidèles de la Boutique Justine, dès 1993. Tout d’abord salariée, elle achète la boutique en mars 2000. Positionnée sur du haut de gamme, la boutique s’est peu à peu tournée vers d’autres marques, toujours aussi qualitatives et origi-

nales, mais avec des prix moins élevés.

Inactivité forcée Suite à un cambriolage, lors du réveillon de Noël, la boutique a été dévalisée, les stocks ont été entièrement dérobés, jusqu’aux vêtements qui étaient sur les mannequins en vitrine. Comme Geneviève n’avait plus de fin de collection à

solder, la boutique a fermé durant les mois de janvier et février. En effet, Geneviève, très choquée, ne s’est pas réapprovisionnée auprès d’autres marques, car elle souhaite vendre uniquement des vêtements de qualité, mais aussi par souci d’honnêteté et de sérieux vis-à-vis de sa clientèle. Geneviève a donc pré-

féré attendre patiemment l’arrivée de la collection Printemps-Eté 2006 !

Réouverture des portes Depuis le 28 février, dans un décor sobre qui offre une ambiance feutrée, intime et amicale, Geneviève vous accueille, à nouveau avec plaisir, et vous propose ses nouvelles collections. Ainsi, vous est présenté aujourd’hui la nouvelle gamme de vêtements et d’accessoires, allant du jean au lin, en passant par le voile viscose, du 38 au 44.

Des marques de grandes qualités JJ Garella est la marque de référence de la boutique Justine. Cette marque, exclusive à Dole, présente une gamme originale, sans extravagance, un style raffiné pour vos soirées et

cérémonies, à l’instar de la marque Anne Fontaine. Avec les marques Jocavi et MC Planet, la boutique Justine nous fait découvrir une ligne très sportswear et fantaisie pour les femmes modernes : des vêtements faciles à porter à petit prix. Sans oublier, les lins d’été et les mailles d’hiver de la marque plutôt “nature”, Canisse. La boutique Justine, propose à toutes les femmes, jeunes et moins jeunes, des styles différents mais complémentaires, adaptés à tous les budgets. Ainsi, la clientèle variée trouve son bonheur, sur les

conseils expérimentés de Geneviève.

Une recherche constante de style Geneviève choisit toujours des produits fabriqués en France, sérieux gage de qualité. Elle nous confie : “mes clientes n’ont jamais de mauvaise surprise avec les vêtements achetés à la boutique. Je m’attache à les conseiller, dans leur intérêt. Je prends le temps de leur proposer des tenues seyantes, de ville ou de soirée. Je les aide à faire un choix, en tenant compte de leur goût et des tendances actuelles. Que ce soit dans

la vie de tous les jours ou lors d’une cérémonie, les femmes, habillées par la boutique Justine sont toujours élégantes !” N’hésitez pas à entrer, vous découvrirez un large éventail de choix, du sportswear à la tenue habillée, mais aussi pour obtenir un simple conseil. Venez apprécier la disponibilité, la gentillesse, la patience et les conseils justes et professionnels de Geneviève ! Vous serrez accueillie par son sourire chaleureux, du mardi au samedi, de 9 h 30 à 12 h et de 14 h 30 à 19 h.

Boutique Justine 30, Grande rue - 39100 Dole Tél. 03 84 72 75 05

Les 3 Lycées publics de Dole vous offrent des formations diversifiées Lycée Charles Nodier

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Baccalauréats généraux L - ES - S Lycée d’enseignement général, Le Lycée Nodier offre des options particulières notamment : • Options artistiques Musique - Arts plastiques - Histoire des Arts

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Baccalauréats généraux ES - S (SVT) - S (SI) Baccalauréats technologiques • STI option Génie mécanique Electronique électrotechnique • STT option Comptabilité Gestion, Act. Administrative - Act. commerciale • STL (Sciences et Techniques de Laboratoire) BTS • Assistant en création industrielle (design) • Conception de produits industriels • Electrotechnique (en formation initiale et par apprentissage) • Technico-commercial • Métiers de l’eau (par apprentissage) • Management des unités commerciales BEP • Métiers de l’électrotechnique • Métiers de la productique mécanique informatisée • Métiers des Ind. Chimiq., bioindustries, traitement de l’eau

CAP • Menuisier fabricant* • Agent de la qualité de l’eau Bac Professionnel • IP Industries des procédés • ELEEC Electrotechnique énergie et équipements communicants • Maintenance des équipements industriels en 3 ans 3e Découverte professionnelle • Électrotechnique, chimie, mécanique, bois

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vont accroître un besoin d’ores et déjà important de personnel dans les entreprises du secteur. Ceci d’autant plus que la fabrication de produits alimentaires, avec son lien au terroir (AOC, label) et la nécessaire préser vation des qualités gustatives et de fraîcheur, est très difficilement délocalisable.

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L’ENILBIO ouvre ses portes

samedi 18 mars

Créée en 1889, l’école de laiterie de Poligny a pour vocation de former les fromagers des fruitières jurassiennes. Près de 120 ans plus tard, et après avoir formé des centaines de fromagers, mais aussi une grande part des cadres et dirigeants des entreprises fromagères françaises, l’ENILBIO poursuit sa mission de formation avec un champ de compétences élargi.

ment d’appellation fait suite à l’ouverture de nouvelles formations dans le secteur de l’agroalimentaire et des biotechnologies. L’expérience acquise dans le secteur laitier pro-

Des formations du CAP au MASTER L’ENILBIO aujourd’hui, ce sont des formations acces-

L’agroalimentaire : de nombreux emplois à pourvoir

Grâce au soutien de la région de Franche-Comté, ce sont des locaux

Avec 600 000 salariés, l’agroalimentaire est le 3e employeur industriel français. Les nombreux départs en retraite annoncés dans les 5 ans à venir

Enilbio (Ecole Nationale d’Industrie Laitière et des Biotechnologies) Rue de Versailles - 39800 Poligny Tél. 03 84 73 76 76 / Fax : 03 84 37 07 28 enil.poligny@educagri.fr - www.enil.fr

Journée portes ouvertes le samedi 18 mars 2006

Réouverture mercredi 8 mars Monique et Marcel vous proposent

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insi, depuis une vingtaine d’années, l’école de laiterie est devenue l’ENILBIO (Ecole Nationale d’Industrie Laitière et des BIOtechnologies). Ce change-

fite donc désormais aux jeunes désirant travailler dans d’autres secteurs de l’agroalimentaire (viandes, céréales, plats cuisinés, boissons…) et en particulier dans les domaines des plats cuisinés, des produits fermentés et du contrôle qualité.

sibles après la 3e (CAP, BEP), après une seconde ou un BEP (Brevet de Technicien, Bac pro), après le Bac (BTS) par la voie scolaire ou en apprentissage. L’ENILBIO est également partenaire des universités de FrancheComté, de Bourgogne et de Lorraine dans la conduite de licences professionnelles (Bac +3) et de Masters (Bac +5). L’ensemble de ces formations permettent de trouver des emplois dans les différents métiers de l’agroalimentaire : Recherche et développement, innovation, fabrication, laboratoire de contrôle, technico-commercial… Ce, depuis les postes d’opérateurs jusqu’aux emplois de cadres.

modernes et des équipements de grande qualité que nous vous invitons à venir découvrir ce samedi 18 mars de 9 h à 17 h à Poligny. L’ensemble des personnels de l’ENILBIO sera également à votre disposition pour répondre à toutes vos questions sur nos formations et leurs débouchés. Vous pouvez également trouver un grand nombre de renseignements sur notre site www.enil.fr.

HISTOIRE E TAT C I V I L

■ TAVAUX SOUVENIRS D’ANCIENS

Quand Tavaux abritait des militaires Il y a 50 ans, le caporal Louis Galtier s’occupait de l’entretien du camp de Tavaux et à ce titre, il fut amené à construire des baraquements qui, à cette époque, poussaient comme des champignons de chaque côté de la route nationale.

près deux mois de classes effectuées à Meaux, ce Parisien de naissance souhaita partir en Afrique, et c’est ainsi qu’il débarqua à la base de Tavaux le 4 juillet 1954. Pour lui, c’était déjà loin de la capitale, mais en guise de brousse africaine, il dut se satisfaire de la campagne jurassienne ! Finalement, il n’y fut pas si mal puisqu’il y rencontra sa future femme et aujourd’hui encore, il vit une paisible retraite dans cette même région. De sa classe, la 54-1, 51 autres appelés arrivèrent en même temps…, des “bleus” en quelque sorte reçus par le commandant Cimetière, un nom pas trop rassurant pour ces jeunes militaires ! Tous se virent néanmoins confier une affectation et Louis, charpentier de métier se retrouva à l’entretien. “Il y avait déjà quelques bâtiments tôlés, mais il fallait vite en construire d’autres pour loger tout le monde” explique t-il, un petit sourire en coin. Eh oui, si la SGE installée près de l’usine Solvay effectuait le sol et le peu de

La cour d’honneur en 1955

maçonnerie, les éléments métalliques préfabriqués par Fillod à Champagnole s’assemblaient comme un mécano et c’est ainsi que s’est construite la base de Tavaux qui compta jusqu’à 300 militaires parmi lesquels de nombreux gradés. “On logeait dans les bâtiments qui étaient à l’emplacement de la gendarmerie et du super U” se souvient-il, poursuivant “tout le cantonnement était là, réfectoire, dortoirs, infirmerie, foyer et bureaux administratifs”. De l’autre côté, il y avait le mess des officiers, le poste de police et le cantonnement de ceux qui montaient la garde. A l’emplacement du hall de l’aéroport actuel, se trouvait la salle des radars, cette base étant une station radar intérimaire (SRI). “Tout le matériel datait des Américains, lorsque la base appartenait à l’OTAN” précise Louis qui se souvient aussi que chaque matin avait lieu la montée des couleurs et pendant ce temps “on coupait la circulation sur la route” ditil d’un air moqueur. “Dans le courant de l’année 55, pendant deux mois, on a vu quelques avions car ils ont rallongé la piste de la BA 102, sinon, il y en avait peu ; on se contentait de suivre le vol des avions de Longvic”, se souvient-il. Mais l’hiver 1955/1956 l’a beaucoup marqué : “Durant tout le mois de février, la température est restée entre –15 et –25 °C et tout a gelé dans les bâtiments ! Tous ceux qui étaient de la région sont rentrés chez eux. Après, en mars 1956, on avait les pieds dans l’eau…, 20 cm d’eau sur le camp !” Raconte-t-il. Si sa tête est encore pleine de souvenirs, des bons moments en fait, même si le capitaine Blot fit entourer le camp de rouleaux

de barbelés, comme en temps de guerre !

Les petits bals du dimanche soir De bons copains militaires comme Jacky Messin qui habitait Tavaux et chez qui il allait souvent, les petits bals du dimanche soir où les bidasses ne payaient pas l’entrée et où ils avaient la cote. C’est d’ailleurs là qu’il rencontra sa promise, comme d’autres d’ailleurs, André Cauvin qui était vaguemestre, Henri Babouhot ou Claude Le Moel qui, à lui seul constituait le bureau d’études. Alors, lorsque sa classe dut prolonger son maintien sous les drapeaux à cause des problèmes en Algérie, il ne fut pas trop traumatisé, n’étant pas en si mauvaise compagnie ! En avril 1956, il retrouva la vie civile, chercha du travail et se maria. Ainsi se terminaient deux années de vie militaire durant lesquelles il toucha 0,50 F par jour ; sachant que le billet de trains Dole-Paris coûtait 5 F, le caporal Galtier finit par perdre de vue la capitale ! Quelques années plus tard, les aviateurs tavellois quittèrent la base qui ferma ses portes, clôturant ainsi un chapitre commencé quelque 50 années plus tôt, avant la seconde guerre mondiale, une longue histoire commencée et terminée par l’armée française, mais où Allemands et Américains ont marqué leur passage.

NAISSANCES Sarah de Taoufik Benahmed et de Samira Beregreg, Dole. Maëlys de Philippe Dousse et de Catherine Bourgeois, Biarne. Luna de Jérôme Ménétrier et de Sophie Midavaine, Les Hays. Jessica de Bernard Gandel et de Edwige Gerdy, Gevry. Gaspard de Sébastien Tourdiat et de Sylvie Michaud, Champvans. Mathéo de Pierre Genot et de Magali Maillard, Dole. Pierrick de Didier Gros et de Mélanie Richard, Dole. Corentin de Christian Rauscher et de Véronique Scrive, Dole. Marie-Lou de Loïc Farhat et de Catherine Bournery, Dole. Sohane de Thierry Delarche et de Catherine Bontemps, Champvans. Mélanie de Sébastien Grappin et de Sylvie Lanet, Chemenot. Benjamin de François Cartaux et de Magali Sandrin, Peseux. Louise de Stéphane Begin et de Marina Scarato, Brans. Chloé de Ludovic Prudent et de Sandra Guillerminet, Dole. Pierre de David Tetu et de Magali Fantou, Tavaux. Aurianne de Jean-Michel Lugand et de Audrey Azzi, Dole. Angeline de William Courderot et de Magali Tiradon, Dole. Ronaldo de Jéronimo Da Silva Baptista et de Sonia Da Silva, Le Deschaux. Jordan de Thierry Vialette et de Béatrice Bonin, Foucherans. Zélie de Jérôme Pourcelot et de Myriam Chevaux, Nevy les Dole. Aleyna de Selami Celik et de Carol Pusset, Asnans-Beauvoisin. Clémence de Christophe Leclercq et de Carine Myotte, Dammartin-Marpain. Timothé de Cédric Lavieille et de Nelly Wilmot, Moissey. Manon de Xavier Bellemont et de Laure Monamy, Tavaux. Clara de Armando Goncalves Soares et de Rachel Maire, Vaudrey. Emma de Christophe Bailly et de Virginie Roy, Molay. Quentin de Patrice Reverchon et de Catherine Dimanche, Dole. Louane de David De Almeida Goncalves et de Adeline Myotte, Saint Loup. Nathan de Eric Zadoinoff et de Katy Sigrand, Dole. Sarah de David Braun et de Natacha Fradin, Dole. Solène de Michaël Guyon et de Aurélia Colombet, Petit-Noir. Margau de Fabrice Bassara et de Stéphanie Guyon, Dole. Sarah de Frédéric Roy

et de Annabelle Da Silva, Authume. Noé de Laurent Benedetti et de Armelle Jacques, Dole. Maïa de William Miniau et de Laetitia Colin, Choisey. Emilien de Ludovic Weber et de Carine Piconneaux, Annoire. Joséphine de Guillaume Berteaud et de Laurence Quelin, Rainans. Thomas de Jérôme Rameaux et de Régine Bon, Neublans Abergement. Alyssa de François Adolphe et de Lolita Noël, Longwy sur le Doubs. Marco de Christophe De Gennaro et de Bénédicte Lambert, Dole. Jordan de Christophe Galet et de Marie-Christine Carré, Dole. Emma de Lionel Cérignat et de Carole Markiou, Eclans-Nenon. Clara de Cyril Barthoulot et de Céline Vantillard, Champvans. Zoé de Anthony Coulon et de Laetitia Bouveret, Dole. Yassine de Jaouad EL Hassouni et de Sanaâ Mahi, Dole. Léane de Roger-Pierre Michaud et de Mathilde Amiot, Damparis. Sarah de Robert Gaulard et de Marie Libelle, Dole. Romain de Rodolphe Mignerey et de Sonia Ponsot, Sampans. DÉCÈS Henry Marie v. Roussey - Le Deschaux - 81 ans Gantelme Henri - Dole - 96 ans Gratias René - Ougney - 93 ans Truchot Bernard - Tavaux - 85 ans Josserand Jean - Dole - 86 ans Zerari Brahim - Dole - 79 ans Jeandenans Gabriel - Petit-Noir - 83 ans Taupin Daniel - Annoire - 93 ans Leveau Andrée - Dole - 96 ans Gauvin Renée épouse Besançon - Dole - 81 ans Thiébaud Geneviève ép. Duvernois - Taxenne 55 ans Rouet Marie-Claire v. Cerone - Authume - 67 ans Humbert Jean Marguerite - Dole - 83 ans Ziégler Gyselle veuve Boudot - Dole - 95 ans Gibey Simone ép. Coulon-Pillot - Ecleux - 70 ans Cuisant Louis - Parcey - 75 ans Meyer Jean - Dole - 91 ans Rigazio Robert - Dole - 91 ans Tabutin Marguerite v. Dupuy - Chamblay - 87 ans Jacquier Gisèle veuve Huguet - Dole - 81 ans Fischer Agnès v. Mérique - Chamblay - 88 ans Sussot Jacques - Dole - 68 ans Corrotte Marcelle veuve Marillet - Dole - 88 ans Salva Héliette veuve Gras - Dole - 86 ans Nicole Georgette v. Vichot - Chaussin - 97 ans Widole Gilberte veuve Diot - Dole - 84 ans Luddens Charles - Dole - 84 ans Kohler Huguette veuve Schwab - Rans - 77 ans StreblerLaurence v. Rigogne - Saint-Aubin - 98 ans Roudhloff Jeanne v. Jeanguiot - Moissey - 96 ans Mour Daniel - Dole - 63 ans.

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Parcey Golf Nouvelle saison au golf. A compter du 13 mars, le secrétariat est ouvert tous les jours de 8 h à 19 h. Aurélie Ramel et Fabien Daubigney, salariés du Sivom vous attendent pour tous renseignements, adhésions ou inscriptions.

Saint-Aubin Assemblée générale de l’Association Familiale Laïque Le 14 mars à 20 h 30, en salle de mairie. Info-débat sur le thème “La protection maternelle infantile (PMI)” avec Mme Simonin-Gauffeny, médecin d’unité territoriale au CMS de Dole. Banquet des classes Le 2 avril, banquet des classes en 1 et 6 au foyer rural. Repas : 27, 50 €. Inscriptions Roger Thivol au 03 84 70 12 44

Tavaux Spectacle années 70 Les 24, 25, 31 mars et 1er avril à 21 h, spectacle chansonsthéâtre des années 1970 au centre socio-culturel : la Locandiera. Entrées adultes : 8 € - Enfants -12ans : 4 €. Conférences au club féminin Le mardi 21 mars : “Deux réalisations majeures de Claude Nicolas Ledoux en FrancheComté, le théâtre de Besançon et la saline royale d’Arc et Senans” par Pascal Brunet – Le mardi 28 mars : “Quel temps faisait-il autrefois en FrancheComté ?” par Paul Delsalle. Bourse aux vêtements, jouets et matériel de puériculture Le samedi 8 avril de 8h30 à 12 h, à la salle Gérard Philippe à Tavaux, le relais assistantes maternelles de Tavaux Damparis et la structure animation jeune proposent une bourse aux jouets, vêtements et matériel de puériculture. 2 € la table. Pour les réservations des tables, téléphonez au 03 84 71 98 37

■ MAGAZINE

■ DOLE - MILLE CHŒURS POUR UN REGARD, 11e ÉDITION

Un “Canard sur la Loue”, le journal du Val d’Amour !

Les voix de mille chœurs au secours de la vue

Le “Canard sur la Loue”, revue associative, suit le fil des saisons. Depuis plus de vingt ans, chaque numéro paraît à l’arrivée du printemps, de l’été, de l’automne et de l’hiver.

n Canard sur la Loue est né en 1985, sous l’impulsion d’une dizaine de jeunes du canton de Villers-Farlay. Ils étaient tous investis dans des associations locales et avaient ressenti le besoin d’établir un lien entre les habitants. A ces débuts, seule une page était distribuée gratuitement dans toutes les boites aux lettres du Val d’Amour. Au fil des années, le Canard s’est étoffé et compte actuellement 28 pages et les 350 abonnés sont des habitants ou des personnes originaires du Val d’Amour. Ainsi, il est envoyé dans 4 pays étrangers et 40 départements français ! Il est également en vente au numéro chez les commerçants locaux. Bernard Gauthé ajoute : “Nous ne recevons aucune subvention, nous vivons grâce à nos lecteurs. Nous gérons tout nous-même, des investigations à la publication. Sans oublier les abonnements.” Nature, patrimoine et culture A chaque début de saison, les lecteurs retrouvent des informations sur des sujets concernant le Val d’Amour. Rémy Démoly nous explique : “pour écrire, chacun d’entre nous effectue des recherches, se documente et ainsi donne une information complète et sérieuse”. Les articles tournent autour de la nature, de l’histoire locale et du patrimoine, du tissu économique et associatif, mais aussi de la vie culturelle. Ils sont suivis de rubriques, telles que “Nous avons lu pour vous”, “A vos casseroles”, le courrier des lecteurs, un calendrier des animations, et en dernière page, un jeu. Colette Foisy précise “pour chaque numéro, nous traitons des sujets qui nous tiennent à cœur, en trouvant un juste équi-

Avec l’arrivée du printemps, porteuse d’espoir, neuf chorales du Pays dolois s’unissent à Rétina France, pour soutenir la lutte contre les maladies de la vue !

L Colette Foisy, Bernard Gauthé, Rémy Démoly et Paul Sasso, lors de la séance de relecture du prochain numéro, qui sortira le 21 mars 2006.

libre entre les thèmes et villages abordés. Cela nous permet de conserver nos fidèles lecteurs.” Revue trimestrielle et artisanale Trois fois par trimestre, la quinzaine de bénévoles, qui compose le comité de rédaction, se retrouve pour réaliser le sommaire, puis la relecture des articles et enfin l’impression des pages intérieures, suivie de l’agrafage et de la publication des 450 exemplaires du Canard, avec le soutien technique de l’ADAVAL. Depuis le printemps 2004, la page de couverture est réalisée en couleur par une imprimerie. Ainsi, les lecteurs peuvent admirer à chaque nouveau numéro, une photographie d’un paysage du Val d’Amour, réalisée par Colette Foisy. Paul Sasso nous rappelle : “Toutes les belles plumes du Val d’Amour sont invitées à participer à la rédaction du Canard, au gré des thèmes abordés et de leur disponibilité”. Le Comité de rédaction projette de lancer un concours de poème, avec les écoles primaires du Val d’Amour et le numéro du Printemps 2007 devrait consacrer quelques pages au bicentenaire de la naissance de Jules Grévy. Claire C Contact : Colette Foisy, Présidente de l’association, Tél. 03 84 37 62 04 ou colette.foisy@wanadoo.fr

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Un “Canard” à l’Aire du Jura Une exposition sur le Val d’Amour, avec le thème principal du bois, est à l’Aire du Jura, jusqu’en juillet 2006. Le Canard de l’hiver 2005 est devenu, au fil des rencontres, un numéro spécial “Aire du Jura”. Colette Foisy nous explique : “nous avons souhaité consacrer quelques pages à cette très belle exposition. Et puis, la jeune scénographe a souhaité que le Canard deviennent le support de l’exposition. En échange de quoi, le Conseil général du Jura a tiré les 5000 exemplaires de ce numéro spécial de 36 pages, autour du thème du bois (tourisme, forêt, industrie). Ce numéro nous a demandé beaucoup d’investissement personnel, mais il restera dans “l’histoire du Canard !”

ancée en 1996, l’opération Mille chœurs pour un regard est le premier événement choral en France. Chaque année, plus de 1 000 chœurs français chantent bénévolement leur répertoire au profit de l’association Rétina. Cette association informe et soutient les personnes malvoyantes, lutte contre leur isolement et met à disposition de ses 20 000 membres un ser vice juridique, administratif et social. Elle informe le grand public et collecte des fonds pour financer la recherche médicale en ophtalmologie. Le Jura compte actuellement 54 adhérents malades et 123 sympathisants. “Les fonds collectés en 2005, à savoir 501 900 € au niveau national, ont permis de développer 19 programmes de recherche médicale en ophtalmologie ainsi que huit bourses d’études. C’est un grand espoir de savoir que les connaissances de la maladie peuvent ainsi avancer”, nous confient Jacques et Colette Dorée, correspondants locaux de Rétina.

Le Jura, très solidaire ! En 2005, six concerts jurassiens ont permis de collecter 14 147 €. L’intégralité de ces

RÉTINA

Deux concerts en Pays Dolois Vendredi 17 mars à 20 h 30 à l’église Saint-Jean de Dole Avec la participation des chœurs et chorales : Le Chœur des Roches de Rochefort-sur-Nenon sous la direction de C. Duhamel, Le Chœur de Loue de Villette-les-Dole et l’Echo de la Serre de Sermange sous la direction d’Alexandre Depierre, La Youtse d’Abergement-la-Ronce sous la direction de Delphine Pillot, Tourne Sol de SaintAubin sous la direction de Florence Forgeot, La Cantarelle de Foucherans sous la direction de Jean-Luc Vieille Samedi 18 mars à 20 h 30 à l’église de Lavans-lès-Dole Avec la participation des chœurs et chorales : La Clé des Chants de Champvans et Chœur à Chœur de Fraisans, sous la direction de Florence Grandclément, Interlude de Tavaux, sous la direction de Jean-Claude Mareschal. dons et entrées aux concerts est reversée à l’association Rétina. Jacques nous précise que “tous les frais inhérents aux concerts sont pris en charge par nos huit partenaires locaux. L’année dernière, à l’occasion des 10 ans de l’opération, la Mutuelle Familiale Populaire du Jura a même offert une rose, à chacun des nombreux choristes, pour les remercier de leur fidélité.”

Yves Duteil comme parrain Cet événement culturel est parrainé, à chaque édition,

par un grand nom de la Chanson Française. Pour cette 11e édition, Yves Duteil (déjà parrain en 96) offre la chanson “Regard Impressionniste”. Elle sera reprise, lors des concerts Mille chœurs pour un regard, par la plupart des chorales. Claire C Pour vous renseigner sur la recherche scientifique et le soutien offert par l’association aux malades appelez le 0 810 30 20 50 (Prix d’un appel local) ou consultez les pages du site www.retina.fr.

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Journée des plantes Sous le thème des “plantes résistantes à la sécheresse”, plus de 40 exposants (pépiniéristes, artisans et associations) seront présents pour vous conseiller dans vos achats, vos plantations ou l’aménagement de votre jardin, et partager avec vous leur passion de la nature. Nouveautés 2006 : les mini-conférences et le stand spécial Fleurir Rainans qui regroupera les coups de cœur de chaque exposant. Sans oublier la bourse d’échanges du matin. Dimanche 2 avril, de 9 h à 18 h, entrée 2 €

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SPORTS ■ RÉSULTATS

Suivez vos équipes ! Football CFA2-Groupe C 19/02/06 Auxerre Stade-DTRC 3-0 25/02/06 DTRC-Imphy/Decize 0-1 04/03/06 La Chapelle Lu-DTRC reporté

Classement au 2602/06

■ DOLE

L’US Dole sur la bonne voie ! Après sa rétrogradation en Fédérale 3 à l’issue de la saison 2004-2005, l’US Dole de Jean-Pierre Poitrey est sur la bonne voie pour un retour en fédérale 2.

lle a connu à l’intersaison 2005 une grande mutation. Son entraîneur général Laurent Martin quittait le club pour Oyonnax, et de nombreux joueurs quittaient la cité Pasteur. Jean-Pierre Poirey Président depuis novembre 2004 remettait en piste l’US Dole pour la saison 2005-2006 en Fédérale 3. Un nouvel entraîneur, Daniel Iacob arrivait de Lons, et des nouveaux joueurs venaient compléter l’effectif dolois comme Denis Rouiller d’Aurillac. Après un mois et demi d’entraînement sous la houlette de Daniel Jacob et Damien Chapuis, le championnat débutait sur une mauvaise affaire pour les Dolois puisqu’ils s’inclinaient lors de leur premier déplacement à Champagnole. L’apprentissage avec le nouveau coach se mettait tout doucement en place. Après l’échec à Ris Orangis l’équipe doloise n’allait plus connaître de défaite et allait même être en tête après la 11e journée de championnat.

Rien n’est encore joué Le Président de l’US Dole précise, « il nous reste deux gros déplacements dans la région parisienne et la réception de Pontarlier. Pour l’instant nous avons notre équipe presque au complet, il nous manque Denis Rouillier qui devrait faire sa rentrée courant mai. Son retour

sera le bienvenu. L’équipe réserve se porte également bien, elle est actuellement seconde de son championnat. Le seul bémol que je peux dire c’est le manque d’assiduité de certains joueurs à l’entraînement et un trop grand absentéisme pour les longs déplacements pour certains joueurs ». Depuis septembre 2005 un regroupement entre trois villes du Jura s’est mis en place. qu’en est-il actuellement ? « En ce qui concerne le regroupement Jura 15 qui réunit les cadets et les juniors d’Arbois, de Tavaux et de Dole, pour l’instant c’est positif. Il y a une excellente ambiance entre les dirigeants des trois clubs. Ceux-ci affichent une volonté de faire perdurer cette entente. Il y a quelques problèmes de fonds en ce qui concerne les équipes. En début de saison, les dirigeants pouvaient compter sur deux équipes dans chaque catégorie, désormais ils peuvent tout juste en composer une seule. Une réunion de concertation a eu lieu en présence de Michel Jeandroz et les jeunes des trois secteurs. Il a été évoqué le manque d’assiduité et la motivation des joueurs. L’école de Rugby se porte bien, elle a un très bon niveau. Elle est encadrée par une équipe performante certainement l’une des meilleures de la région ». Certains anciens joueurs de

60 jeunes dolois pour France A Italie A à Lons Yannick Vieillard et toute son équipe de l’école de rugby ont accompagné une soixantaine de jeunes rugbymens invité par le comité départemental au match de l’équipe de France A face à l’équipe d’Italie A. Cette sortie a permis aux jeunes de l’US Dole de voir d’un peu plus près certains internationaux évoluer ou qui ont évolué en équipe de France. “Cette sortie effectuée à Lons était très satisfaisante pour tous les jeunes que nous avons emmené. Cela a permis de voir les joueurs de près car nous étions bien placés. A la fin du match un jeune joueur a même récupéré les chaussettes d’un international” explique Yannick Vieillard. l’US Dole ont des fourmis dans les jambes, ils aimeraient bien retrouver le ballon, une équipe est en train de se mettre en place pour disputer quelques matchs amicaux. Effectivement une nouveauté au sein de l’US Dole est en train de se mettre en place, un groupe d’anciens, au moins une vingtaine, voudrait rechausser les crampons pour effectuer quelques matchs amicaux avec les autres clubs de la région. Ils pourraient également apporter une aide efficace dans l’encadrement des jeunes car il manque beaucoup de bénévoles. Si des joueurs veulent rejoindre le groupe qui est en train de se former, ils peuvent contacter Benoît Gavigney ou Yannick Vieillard.

1.Vesoul – 2. Auxerre (3) – 3.Troyes (2) – 4. Colmar – 5. Dijon - 6. Imphy Decize – 7. Villefranche – 8. Montceau – 9. Besançon – 10. Belfort 11. La Chapelle Lu 12. Selongey 13. Pontarlier – 14. DTRC - 15.Lons – 16. Stade Auxerre

Division Honneur 19/02/06 DTRC (B)-Arbois reporté 26/02/06 Vesoul-DTRC 1-2 05/03/06 DTRC-Baume les Dames reporté

Classement au 26/02/06 1. Pont/Roide – 2. Ornans – 3. Jura Sud (B) – 4.Vesoul (B) – 5.Val/Ht/Doubs – 6. Audincourt – 7. Fesches – 8. St Vit – 9. Arbois – 10.Valdoie – 11. Bresse Jura – 12. DTRC (B) – 13. Roche/Novillars – 14. Baumes les Dames

Division Honneur Régional 26/02/06 Choisey-Noidans les Vesoul 0-2

Classement au 26/02/06 1. Noidans les Vesoul – 2.Vesoul © - 3. Plateau – 4. Belfort (B) – 5. Jura Lacs – 6. Besançon (C) – 7. Choisey – 8. Champagnole – 9. Pontarlier (B) - 10. Maiche – 11. Giro/Lepuix 12. Colombe/Vesoul

Promotion de Ligue 19/02/06 Bois d’Amont-Mont/S/Vaudrey reporté 26/02/06 Dannemarie-Jura.Nord 3-2 DTRC © -Poligny 1-1 Montmorot-PS Dole 3F Mont/S/Vaudrey-Frasne 1-1

Classement au 26/02/06 1. Jura.nord – 2. Dannemarie- 3. Aiglepierre 4. Mont/S/Vaudrey – 5. Frasne – 6. Poligny– 7. Coteaux de Seille – 8. DTRC ©– 9. Bois d’Amont - 10. Sirod– 11. Montmorot -12. PS Dole

1re division de District 19/02/06 Crissey – Crotenay reporté La Joux – St Aubin reporté Viry-Serre Vèze reporté 26/02/06 Viry-Crissey 1-2 Crotenay-St Aubin 1-3 Serre Vèze-Mouchard 2-1

Classement au 26/02/06 1. Crissey – 2. SerreVèze – 3. St Aubin – 4. Vaux/St/Claude – 5. Pont/Pile – 6. Mouchard/Arc 7. Bresse Jura (B) – 8. La Joux – 9. Champagnole (B) - 10.Viry – 11. Lons (C) – 12. Crotenay

2e division de District poule B 19/02/06

Damparis-Grozon reporté Jura Nord (B)-Marconay reporté Foucherans-Archelange reporté Petit Noir-Arbois (B) reporté Sellière-Choisey (B) reporté Tourmont-Mt/S/Vaudrey (B) reporté 26/02/06 Archelange-Grozon 3-1 Choisey (B)-Damparis 1-1 Mt/S/Vaudrey (B)-Jura Nord (B) 1-2 Sellières-Petit Noir 1-1 Tourmont-Foucherans 3-5

Classement au 26/02/06 1. Arbois (B) – 2. Foucherans – 3. Marconnay – 4. Jura Nord (B) – 5. Archelange – 6. Damparis – 7. Choisey (B) – 8. Grozon - 9.Tourmont – 10. Petit Noir 11. Sellières - 12.Mt/S/Vaudrey

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A L’ H O N N E U R ■ DOLE

L’Europa Fiesta se prépare ! Les 3 et 4 juin, l’Europe sera déclinée au centre ville de Dole, sur les places transformées lors de ce week-end en villages européens. Chaque pays, ayant répondu à l’invitation de la ville, présentera dans un chalet ses traditions gastronomiques, artisanales et folkloriques. Sans oublier la musique, qui sera au coeur de la fête !

ur les 13 pays invités, l’Allemagne, la Suisse, la Belgique, l’Italie, l’Espagne, le Portugal (représenté par l’Association des Portugais de Dole), la Tchéquie, la Pologne et la Russie ont d’ores et déjà répondu présent. Chacun de ses pays sera représenté par l’une de ses villes. Quatre communes du Pays Dolois représenteront également un village gaulois. Jean-Claude Protet déclare que “Cette Europa Fiesta sera la fête de tout le monde. Nous n’avons qu’un seul but, celui de faire et de vivre quelque chose ensemble, commerçants et population, et par la même occasion de découvrir de belles villes européennes et leurs spécialités.”.

Partager des moments, tous ensemble La fête débutera dès le samedi matin, avec quelques animations en ville. Les vitrines des commerces dolois seront éga-

lement décorées aux couleurs des Pays Européens. A partir de 15 heures, les pays européens présenteront les produits gastronomiques, l’artisanat, les savoir-faire, la façon de vivre et la musique traditionnelle de leur pays, aux dolois. De nombreux groupes et fanfares du Pays Dolois, mais aussi venus des pays européens, monteront également sur des podiums, spécialement prévus à cet effet, et défileront dans les rues du centre ville.

Repas européens au centre ville A 17 heures, un défilé apéritif partira d’un faubourg de Dole et se terminera deux heures plus tard, à l’heure du repas, au centre ville. Le parcours exact sera choisi par la municipalité pour assurer la sécurité des participants et spectateurs. Ainsi, dans les rues de Dole, le public pourra déguster les spécialités gastrono-

miques de nos voisins européens, la saucisse allemande, la fondue suisse, les frites belges…

Grand défilé et feux d’artifice Le dimanche 4 juin 2006, la fête débutera par un “apéritif en musique”. A 15 heures, le grand défilé, tant attendu, partira du cours Clemenceau, traversera le centre ville, par la rue des Arènes, la place aux fleurs, la rue de Besançon, la place Grévy et le cours Saint-Maurice, pour arriver trois heures plus tard, sur l’avenue de Lahr. A la tombée de la nuit, débutera un magnifique feu d’artifice de 19 minutes, que le public pourra, comme les années passées, admirer depuis l’avenue de Lahr. Au cours de cette réunion d’inventaire des forces et des projets précis que les structures ont envie de réaliser, Jean-Pierre Cuinet rappelle que “les bonnes volontés, associations ou particuliers,

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le Comité de jumelage de la ville de Dole.” Toute personne qui veut, seule ou accompagnée, monter un projet pour participer à l’Europa Fiesta est invitée à contacter les organisateurs au 03 84 79 79 48. Claire C

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■ DOLE

Et Dieu créa la femme

Théâtre au Saint Jean !

La fée maraboutée Jean-Claude Trigon Rosa Rosam

Dans le cadre d’une étude de satisfaction, des résidants du Foyer le Saint-Jean se sont emparés d’une partie des textes pour en faire une pièce de théâtre. “On est là où on nous attend pas ! On va montrer que même si on n’a pas de travail, on peut faire quelque chose, on n’est pas des bons à rien !” C’est Ange qui parle, avec un sourire jusqu’aux oreilles. Claude ne le contredit pas : “Même si on est en foyer, on peut produire quelque chose d’assez bénéfique !” Avec Mouhamadi, Amir et Jean Noël, ils se retrouvent une fois par semaine pour répéter, faire du théâtre. “Ca nous fait voir d’autres horizons que le foot ou le rap !” Venus des quatre coins de la planète (Monténégro, Martinique, Mayotte et Côte d’Ivoire) ils prennent plaisir à “se prendre pour quelqu’un d’autre pendant

quelques instants”. Echauffements, improvisations, exercices, création de personnages ; chacun se prête au jeu, chacun apporte son expérience, son regard, sa sensibilité, son imagination, sa culture. Au-delà de l’aspect ludique, la mise en place d’un tel atelier constitue un véritable projet pédagogique. Chacun doit s’engager, respecter cet engagement, les horaires, les autres, s’investir dans un travail d’équipe, aller au bout, “et finir ce qu’on a commencé” ajoute JeanNoël. Pour Jacques Pithioud, l’animateur de l’atelier, il s’agit aussi de leur apporter un nouveau regard sur le théâtre.”Le théâtre, ce n’est pas forcément

une prise de tête ! Il y a une dimension culturelle au projet : apprendre le vocabulaire du théâtre, s’ouvrir à Pierre Henry, Kurt Weil, ou Mozart, comme musique du spectacle !” C’est bien dans cet esprit que la direction du Foyer Le Saint-Jean a mis en place cet atelier.”Le projet s’inscrit dans un cadre plus global.” précise André Jantet, le directeur.”Nous menons depuis plusieurs mois une analyse concertée avec les acteurs du territoire (résidants, salariés, partenaires, élus, …) afin d’ajuster l’offre aux besoins des jeunes et répondre au mieux à leurs attentes que ce soit en terme de logement, santé, cul-

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ture, cadre de vie, …” A cet effet, Sonia Gharbi, agent de développement territorial, a été embauchée afin de mener à bien le projet. Elle rencontre l’ensemble des partenaires pour”avoir un regard réaliste et objectif sur la jeunesse et ses besoins. Et donc, quelle est l’utilité du FJT Le Saint-Jean sur le territoire ?” Elle a demandé à chaque personne rencontrée une phrase définissant au mieux le FJT. Les comédiens en herbe se sont donc emparés de cette matière première, de ce texte

pour construire une pièce de théâtre.”Nous voulions associer les résidants à cette démarche.” Ainsi, le 13 avril prochain, lors de la restitution aux différents partenaires du travail de Sonia Gharbi, la troupe de théâtre présentera, à sa manière donc, le résultat de l’enquête sous une forme originale. Ils se préparent déjà à affronter le public.”Vaincre ses peurs et ses angoisses, ca s’apprend aussi !” En attendant, ils travaillent !”Le temps du spectacle, on va être leurs égaux !” se réjouit déjà Ange !

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LOISIRS ■ POESIE

■ DOLE

L’étincelante transparence du cristal L’Afrique s’invite à Pour son premier recueil de poèmes, Thierry Bonnet, dessineur de mots, nous propose une œuvre originale où souffle un vent qui conduit les mots vers des firmaments étoilés.

hierry Bonnet, dolois de souche, a beaucoup voyagé avant de revenir aux sources de son enfance. Aujourd’hui âgé de 46 ans, il semble avoir trouvé une certaine sérénité auprès de sa douce compagne et de ses deux filles. Passionné de cuisine, il a suivi les cours de l’école hôtelière de Poligny avant d’exercer sa profession durant de longues années de part le monde. Selon lui, la cuisine est une forme matérielle de la poésie, qui, en associant les ingrédients avec harmonie et goût, permet d’obtenir des saveurs divines capables d’enchanter le palais. Depuis sa plus tendre enfance, Thierry Bonnet écrit des poèmes, il se souvient en

particulier de M. Pelletier, professeur au collège de Tavaux qui lui a appris le respect de la musicalité des vers. Bien des années ont passé et des milliers de mots ont été écrits, témoins des émotions, des temps difficiles ou des périodes de félicité. La publication “tardive” de son premier recueil de poèmes est due à la peur d’être édité. Poussé par son entourage et par le désir de montrer sa vision du monde, il nous propose “l’étincelante transparence du cristal”, des poèmes écrits dans le cadre de la sérénité qu’apportent le bonheur et la liberté engendrée par l’amour, son amour, loin des périodes noires et difficiles de son existence. Thierry Bon-

net nous offre un livre à l’apparence volontairement dépouillé, tel un cahier d’école aux pages blanches qui attendent les corrections ou les annotations. Les vers sont musicaux, chargés du parfum de l’amour, de la douceur de la soie, du regard de l’homme sur lui-même et sur la nature – la poésie pour la poésie à travers la juxtaposition des mots qui conduit à l’illusion magique d’être un regard et un esprit qui se complet à ressentir et à apprécier. A la fois fluide et lumineux, parfois désabusés, les vers de Thierry Bonnet lui ressemblent, personnage épicurien et fragile qui trouve dans l’écriture une activité salvatrice, une façon de se réaliser dans

la table des lectures RLC Spectacles termine son cycle des lectures publiques par un voyage en Afrique, avec un regard croisé entre les différentes populations.

une vie qui est, selon lui, “l’aspect social de l’existence”. C.C “L’étincelante transparence du cristal” par Thierry Bonnet aux éditions du Bastion. En vente dans les librairies Jacques et Arc-en-Ciel de Dole.

t de trois ! Ce qui n’était pour RLC Spectacles qu’un pari, se transforme en une belle réussite ! Définir un thème, choisir des textes qui s’y rapportent, les organiser de façon à faire sens, les lire en public en toute convivialité ! Il n’en faut pas davantage pour satisfaire le public ! “C’est vraiment très agréable !” sourit Nadine. “On écoute, on découvre des textes ! Et tout cela dans une ambiance très sympa ! Ils ne se prennent pas la tête ! Ouais, je reviendrai !” Et bien Nadine, vous pourrez revenir le jeudi 16 mars ! Il sera question de

l’Afrique ! Mais ce thème est bien sûr trop vaste ! “Oui, il a fallu le resserrer !” en convient Claude Monnoyeur. “Des spectateurs nous ont confié qu’ils avaient des textes sur le regard que pouvaient porter des Africains sur les Européens, alors qu’on est plus habitué à l’inverse. Aussi, de fil en aiguille, le thème du regard croisé s’est imposé !” Autour de la table seront invités des auteurs français, André Gide, Théodore Monod ou Jules Ferry, par exemple, mais aussi, bien sûr, des auteurs africains, tel Léopold Sedar Senghor ou

Mamadou Hampate Ba. Claude Monnoyeur, Christian Pageault et Jacques Pithioud prêteront leur corps et leur voix à tous ces écrivains. “On ne change pas une équipe qui gagne ! Et puis, chacun a su trouver un rythme, une couleur, un personnage, dans sa façon propre de lire les textes. On se complète bien !” Alors Nadine, n’hésitez pas ! Vous pouvez même amener vos amis ! Jeudi 16 mars à 19 h au Café de la Pomme d’Or – Grand’Rue à Dole – Entrée libre. Rens. : 06 80 89 90 65

■ MUSIQUE

Un guitariste qui a plus d’une couleur à ses cordes! ■ CHOISEY

Le guitariste et compositeur de jazz dolois, Guy Dravet, invite sur scène ses compagnons musiciens pour un unique concert, tout simplement !

“Many” au théâtre G La troupe “les cent répliques” vous propose une comédie d’Alfred Adam intitulée “Many”, mise en scène par Martine Pingon et Jean-Luc Barthélémy

n première partie de “Many”, les spectacteurs auront le plaisir de découvrir des petites graines d’acteurs dirigés par Annie Ruisseaux, sur le thème des 4 saisons. Et ensuite, place aux 11 acteurs de la troupe qui vous présenteront une comédie autour des plaisirs contrariés d’un homme ayant détourné de l’argent.

Les 25 mars, 1 et 8 avril à 20 h 30, le 26 mars à 15 h et les 31 mars et 7 avril à 20 h 30. Tarif unique de 5 € le 1er week-end. Les 4 autres représentations seront à 5 € pour les – de 16 ans, 7,50 € pour les adultes et 6 € pour les adhérents du foyer rural. Une partie des bénéfices ira à la recherche médicale pour le cancer. Réservations au 03 84 79 11 94 ou 03 84 70 11 19 à partir du 6 mars de 18 h à 20 h. er

uy Dravet est un modeste ! Comme le chante Brassens ! Il a réussi le pari de réunir, sur disque d’abord et sur scène ensuite, la fine fleur de la musique doloise, tous d’excellents musiciens d’horizons divers (classique, jazz, rock), et tous d’excellents amis. Certains l’avaient pensé, d’autres l’avaient rêvé ! Mais tous savaient que c’était impossible ! Lui, non ! Alors il l’a fait, tout simplement ! “C’est sans doute des restes de mon métier de professeur d’arts plastiques. J’avais envie d’élargir ma palette

de peintures sonores. Avec Jazz Avenue, nous sommes quatre musiciens, ce qui limite un peu ; cette fois-ci, nous sommes treize ! Un vibraphone, une main gitane, un doigté à l’accordéon, un bugle bien tempéré,… chacun est venu apporter sa couleur au projet.” Se réunir, réunir et assembler tous ces sons, jouer ensemble : voilà bien le bonheur à la sauce Dravet ! Ce projet a commencé par la création de vingt-deux morceaux, rapidement mis sur disque durant l’été 2005. Pour Jacky Sainte-Barbe, c’était dommage que ce projet n’aboutisse

pas sur scène. “Oui, nous sommes en présence d’un projet qui sort de l’ordinaire. Une bande de copains va au bout de sa passion et nous invite à passer une soirée “entre amis, tout simplement.” Ces morceaux constituent chacun une photo tirée de l’album personnel de Guy Dravet. Comme un carrousel, les images sonores s’agraineront, défileront sous nos oreilles accueillantes. Comme dans un album de toute une vie, s’arrêtent les souvenirs au gré de la mémoire : le souvenir de ce Perrita Djanga, compagnon de route à travers la Provence et

l’Europe, celui de Puerta del Sol à Tolède, ou de ce feu de camp, Nants Yaak, où la musique manouche s’étire jusqu’au bout de la nuit. A la dernière image, au dernier souvenir, tous les amis de Guy Dravet joueront

ensemble, pour leur plus grand plaisir, pour notre plus grand plaisir. Tout simplement ! Vendredi 17 mars – Studio MJC de Dole - 20 h 30. Réservations : MJC : 03 84 82 00 35 Music’Boutic : 03 84 72 54 04

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LOISIRS ■ DOLE

■ DOLE

”Chez Jeanne, la Jeanne”

Claude Monnoyeur devient Prof !

Ce sera un bistrot comme nous en connaissons tous. “On est n’importe qui, on vient n’importe quand…” Les hommes et les femmes qui s’y croisent nous ressemblent. Nous avons l’impression de les avoir déjà rencontrés ou toujours connus. Peut-être quelqu’un nous a-t-il déjà raconté leur histoire ? Et pourtant !

leur créer un moment de vie unique, rythmé par trois croqu’notes qui sont leurs acolytes des bons et des mauvais moments. C’est une création théâtre et musique de Comédiadol’arté, sous la conduite de Marjorie Heinrich, comédienne professionnelle.

C’est à la Visitation, 1 av. Aristide Briand à Dole, que vous trouverez une petite place “Chez Jeanne” qui vous accueillera bien volontiers, vendredi 31 mars à 20 h 30, et samedi 1er avril à 18 h et 20 h 30. Tarif unique : 5 €. Réservation recommandée au 03 84 82 72 50 ou 06 86 44 35 19 ou par mail : comediadol.arte@laposte.net

■ DOLE

Scènes du Jura Musique avec Yann Tiersen

es violons, carillons, rhodes et autres clavecins font de Yann Tiersen un artiste à part. Le Breton continue à défricher un territoire unique, entre guinguette populaire et rêves symphoniques. La musique du film Le fabuleux destin d’Amélie Poulain lui a accordé une renommée enviable. Avec son album sorti en 2005, Les retrouvailles, il s’est à nouveau donné le luxe de se surprendre : petite valse à l’accordéon, ballade au piano, chants divins, jeux de guitares…

Théâtre de Dole, 23 mars à 20 h 30

“Monsieur Lardréné”, théâtre musical

n enfile une blouse grise, on entre en rang, les garçons d’un côté les filles de l’autre. Le public est convié à jouer les élèves d’une classe de 1945. Il s’assoit en silence

aux tables de bois. La mémoire peut entonner les fortes notes de sa partition… Les spectateurs découvriront ce temps pas si lointain, robuste et tendre, où avec dix bons points on était drôlement fier de gagner une image. Théâtre de Dole, 30 mars à 20 h 30

Historias de amor avec Agnès Jououi

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J’ai toujours aimé chanter”, dit-elle simplement. Agnès Jaoui qui excelle dans le cinéma a voulu “secouer un peu” la dictature de l’image et nous faire découvrir la chaleur colorée des chansons d’amour du Brésil, d’Espagne, de France et d’ailleurs. Accompagnée de quatre musiciens (guitares, percussions et chant), la voix chaleureuse, elle nous fait voyager dans le paysage sans frontières de l’amour.

Théâtre de Dole, 7 avril à 20 h 30

Ciné-concert

’aurore, film réalisé en 1927 par “le maître du muet”, Friedrich Wilhelm Murnau. L’intrigue, mélodramatique, peut faire sourire aujourd’hui, mais la puissance des cadrages, la beauté des lumières rendent le film impérissable. Pour accompagner la projection, Pascal Contet, l’un des chefs de file du renouveau de l’accordéon, qui a prouvé que son instrument ne devait pas être cantonné au seul musette, propose en direct une partition originale. La rencontre entre une image parfaite et un toucher instrumental subtil ne peut être qu’un plaisir raffiné. Cinéma Le Studio MJC de Dole, 13 avril à 20 h 30

ans les différentes activités de RLC Spectacles, créer, monter des pièces est une priorité. Aujourd’hui, en collaboration de la Compagnie du Tigre, de Besançon, elle nous propose une nouvelle création : Prof ! de l’auteur belge Jean-Pierre Dopagne. “Monter sur scène est toujours affaire de rencontres ! L’envie de création rejoint une écriture, et vice versa ! Et ensuite, se fait la rencontre avec une équipe en accord avec ce texte !” Et cette rencontre avec Prof !, avec ce prof, Claude Monnoyeur l’a eue après de nombreuses lectures. “Ce prof est un idéaliste. Son père, paysan lui a dit : “C’est le plus beau métier du monde, comme la terre, il fait germer !” Mais si le comédien a choisi ce texte, c’est justement parce qu’il “montre ce que l’on ne montre pas : la parole de l’enseignant lorsqu’il est face à ses doutes, à ses craintes, sa volonté de bien faire, face à la violence sourde du monde qui l’entoure chaque jour.” C’est vraiment l’occasion de voir “de l’intérieur la vie d’un prof et ses désillusions. C’est quasiment la marche funèbre d’un idéal professoral impossible.” Dans ce texte, l’auteur offre un témoignage caustique, déstabilisant même, mais toujours pertinent.

Seul en scène mais toute une équipe autour Créé par Jean Piat, à Paris, ce spectacle est à nouveau un “seul en scène” pour Claude Monnoyeur. “J’ai joué à deux, à trois, huit ou dix ! Rien ne ressemble à ce plaisir et à la souffrance d’un texte seul. Il n’y a plus de filet, vous êtes seul avec le texte, avec vousmême. Tout est dur : l’apprentissage du texte, les répétitions, la durée.” Pour l’aider dans ce travail, le comédien dolois a fait appel à des professionnels chevronnés. Chris-

rois “croq’notes” se retrouvent aussi pour faire de la musique, pousser la chansonnette et oublier ou au contraire se souvenir des tracasseries de la vie. Alors, même si on y entend quelques coups de gueule, si l’humour y est parfois un peu grinçant, il fait bon passer un moment chez Jeanne. C’est chaleureux et coloré ! “Dans son cœur, en s’poussant un peu, reste encore une petite place…” Venez nous y rejoindre et laissez-vous surprendre par un Brassens inattendu ! Les 17 comédiens de Comédiadol’arté ont sympathisé avec les personnages de Brassens au point d’avoir envie de les incarner et de

Depuis l’Histoire du Tigre de Dario Fo, on n’avait pas beaucoup vu Claude Monnoyeur comme comédien ! Aujourd’hui, il devient Prof !

tian Pageault, metteur en scène de “La Jurassienne de réparation” assurera la direction d’acteur et la mise en scène. “J’essaie toujours dans ce que je fais, à ce que le théâtre retrouve le subversif qu’il a perdu. Et puis, cette création est le fruit d’un vrai désir, d’une réelle conviction.” Ajoutons que l’équipe se complète de Bernard Guyollot, compagnon de route de longue date, à la création des lumières et d’Isabelle Jobard, scénographe. Dans le cadre d’une résidence avec Scènes du Jura, ils se retrouveront durant trois semaines à la Fabrique, dans un compagnonnage quotidien, une forge subtile, travaillant le texte brut, matière première qui ne se laisse pas faire. Alors il sera malaxé, trituré, étiré, mis en voix, mis en corps, mis en espace. Cette archaïque alchimie mettra au jour un Prof, ce Prof !, monstre qu’on exhibe, qui nous fait rire, qui nous fait peur et qui nous fait pleurer. Mais, au juste, par quel mystère ce Prof se retrouve-t-il face au public sur une scène de théâtre pour raconter son histoire ? Réponse les 31 mars et 1er avril à 20 h 30 à La Fabrique, bd Wilson à Dole. Réserv. RLC Spectacles : 06 80 89 90 65

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