Pays Dolois 87

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Un duo de “Pierres” !

UNIQUE et c’est à Dole ! Ouverture voir P20

Dole

Salon Innovia

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La Commanderie Une inauguration théâtrale placée sous le signe du comique avec le duo

Chaussin

Pierre Palmade-Pierre Richard dans la

pièce “Pierre et fils” à La Commande-

Des coureurs de l’extrême

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rie les jeudi 25 et vendredi 26 octobre.

Nouveau

Une comédie dans laquelle les deux

Pierre alternent dans des répliques

Pages autos…

très dynamiques une palette de sentiments, entre humour, tendresse et émotion.

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Sports

Toutes les infos

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La rentrée est passée, évacuez votre stress, oubliez vos soucis dans le Spa Songes d’Orient. Un massage de bien-être, un soin oriental seront un pur moment de détente pour relâcher votre esprit, laissez la sensation de bien-être envahir tout votre corps.

Spa Songes d’Orient

Un lieu unique à Dole ! Offrez-vous ou offrez à un(e) ami(e) un soin et savourez l’instant présent !

séance, d’une heure à toute une après-midi, la reine et le roi du moment…

Derrière la façade d’un petit immeuble, avenue Maréchal Juin, se cache l’un des plus beaux lieux de Dole : le Spa Songes d’Orient. Quand la porte s’ouvre, c’est l’endroit lui-même qui étonne ! Les amateurs de Spas ne s’y trompent pas : il s’agit d’un lieu de référence. Depuis maintenant, plus de huit mois, femmes et hommes, deviennent le temps d’une

Un havre de paix Prodigués dans une ambiance raffinée et cocooning, les soins esthétiques classiques cohabitent avec des rituels de beauté et des massages de bien-être venus d’ici et d’ailleurs. Delphine, créatrice de cet unique Spa dolois, a essayé de nombreux soins orientaux, en Asie et en Afrique, et vous propose aujourd’hui

les meilleurs d’entre eux. C’est un véritable havre de paix qu’elle a souhaité créer à Dole. Et c’est une réussite. Le hammam aux teintes chocolat et ivoire, la tisanerie ou “salle de repos”, la cabine duo pour partager à deux ce moment de pur bonheur sont les chefs d’œuvre du Spa Songes d’Orient.

Un voyage des sens tout en douceur “Aucun Spa ne ressemble à un autre mais ils ont tous

Choisir d’oublier le temps quelques instants

blis, chez Songes d’Orient c’est le temps passé qui détermine le forfait. Vous créé en fonction de votre envie votre menu beauté et bien-être. Par exemple, pour 1 h 30 de soins (à seulement 65 euros) vous pourrez pratiquer le Hammam avec son rituel Oriental, c’est-à-dire un gommage au Savon Noir et enveloppement au Rassoul, suivi d’un grand massage* à l’huile d’Argan d’une heure de la pointe des pieds au bout des cheveux ou bien réaliser un soin du visage suivi d’un massage* de 30 minutes ou encore un gommage du corps suivi d’un enveloppement et un massage* détente de 40 minutes. Bref une multitude de soins d’ici et d’ailleurs à découvrir sans attendre…

Pas de carte de soins pré-éta-

*massage de bien-être sans fin thérapeutique

Détente, bien-être et évasion

le même but : conduire le corps et l’esprit vers un bienêtre absolu” nous explique Delphine. Une décoration recherchée, originale et unique, un univers oriental, des parfums envoûtant l’atmosphère, une musique d’ambiance propice à la détente, des soins au toucher exquis, des douceurs du pâtissier Bénétot de Dole offertes en fin de rituel… tout est mis en œuvre pour vivre quelques heures dans une bulle de sérénité.

Dans un Spa, nous sommes dans le “fait main”. Chez Songes d’Orient, pas de place aux appareils sophistiqués, le savoir de la “main” d’Amélie, esthéticienne diplômée, le respect des méthodes ancestrales sont les garanties d’un soin exceptionnel ! “La qualité de nos prestations passe aussi par une phase d’écoute du client, une attention professionnelle, qui nous permet de connaître son état tant physique que psychique pour le chouchouter au mieux. Ici nous n’appliquons pas de protocole tout fait. Aucun massage* ne se ressemble car chaque cliente est unique.” ajoute Delphine.

Songes d’Orient 139 avenue Maréchal Juin Dole - Tél. 03 84 72 79 52 Ouvert tous les jours sauf le mercredi de 13 h à 20 h Dimanche sur rendez-vous. Uniquement sur réservation, d’une heure ou plus, seul ou entre amis(es)


EVENEMENT ■ THEATRE

Croisement de comiques

Un duo de Pierre pour “une pièce cinématographique”

Mêmes prénoms, même sens du comique et de l’humour. La rencontre entre Palmade et Richard ne peut qu’être détonante. Une pièce qui se présente comme une sorte de two-men-show. Pierre et fils, l’histoire de Pierre Malaquais, 38 ans, qui se demande bien quel est cet inconnu qui vient voler dans les rayons de son petit supermarché. Dans la droite lignée de “ils s’aiment” et “ils se sont aimés”, les deux spectacles mettant en scène Pierre Palmade et Michèle Laroque, “Pierre & Fils” raconte sous forme de saynetes, l’histoire intime et mouvementée du couple père / fils alias Pierre Richard / Pierre Palmade. Souvent en désaccord, de mauvaise foi, mais touchants, tendres, pudiques et toujours drôles, le père, absent depuis 35 ans et le fils psychorigide vont devoir se réconcilier en 10 tableaux. Un père qui a conservé l’innocence d’un comportement enfantin s’installant chez son fils, plutôt bourgeois.

Une inauguration théâtrale placée sous le signe du comique avec le duo Pierre Palmade-Pierre Richard dans la pièce “Pierre et fils” à La Commanderie les jeudi 25 et vendredi 26 octobre, mise en scène par Christophe Duthuron. Une comédie dans laquelle les deux Pierre alternent dans des répliques très dynamiques une palette de sentiments, entre humour, tendresse et émotion à travers une mise en scène très cinématographique. Entretien avec Pierre Richard.

Pierre Palmade a eu l’idée de ce spectacle. C’est un peu du sur-mesure pour vous ? C’est probable. Il a écrit en collaboration avec Christophe Duthuron ce spectacle pour moi. Pierre m’avait glissé il y a déjà quatre ans qu’il avait en projet d’écrire une pièce pour moi et m’avait demandé si ça m’intéressait. Je suis parti un mois au Brésil. Lorsque je suis revenu la pièce était écrite. L’écriture m’a tout de suite plu. Tout était parfait. Christophe et Pierre avaient une vision très fluide de l’histoire. Si j’avais refusé le rôle, Pierre ne l’aurait pas écrit. Qu’est-ce qui vous a séduit dans votre personnage Pierre Malaquet ? L’opposition entre lui et son fils. Le vrai adulte n’est pas celui que l’on croit. Le père se comporte comme un gamin tandis que le fils est psychorigide, chef d’un grand magasin, il est en complet-veston, il a une vie très conformiste, un appartement, il est marié. Tout le contraire de son père vagabond, mythomane, affabulateur et qui débarque dans la vie de son fils, trente ans

après, sans le connaître. Mon personnage est immature.

Quels traits de caractère avez-vous en commun avec votre personnage ? Sans doute une certaine immaturité. Mais qui n’ira jamais jusqu’à l’irresponsabilité. Personnellement, j’ai des enfants, des petitsenfants et un goût immodéré pour la vie. Quelle scène vous a laissé le plus beau souvenir ? J’aime bien le tableau où mon personnage et son fils se retrouvent en barque tous les deux, pour une vraie conversation entre un père et son fils. C’est un moment très drôle.

Comment caractériseriezvous cette pièce ? L’intérêt de cette pièce, c’est que précisément, elle ne rentre dans aucun genre. Sa caractéristique est d’être cinématographique. On ne perd pas de temps avec un acte d’introduction, on rentre directement dans le jeu, on évite la lourdeur des changements de décor, en évitant le rideau qui tombe. Ce qui m’a amusé dans cette pièce, c’est également de parler à des personnages fictifs. Quand Pierre Palmade s’adresse à sa femme qui n’est pas sur scène, c’est très drôle. Et puis il s’agit d’une pièce comique. Depuis 6 mois que nous la jouons, les déferlantes de

La scène de la barque, un tableau qui a laissé un excellent souvenir à Pierre Richard.

rires fusent dans le public. Personnellement, j’ai pris plaisir à passer d’une phrase à l’autre de la drôlerie à l’émotion. Tout est imbriqué, avec des répliques assez vives.

Cette pièce a-t-elle renforcé la complicité entre Pierre Palmade et vous ? Iriez-vous jusqu’à dire que Pierre est votre fils spirituel ? Pierre a une vraie personnalité. Dans la vie, nous sommes très copains et très complices. En revanche, je suis plus tenté par cinéma. Quant à Pierre, il est davantage homme de théâtre. Nous avons en commun le goût de faire rire. Cette pièce a t-elle une portée universelle ? L’interrogation sur les rapports père/fils a une valeur universelle, et concerne tout le monde. Chaque spectateur peut retrouver une part de sa vie sans doute dans cette pièce. Moi-même, j’ai commencé à connaître mon père très tard. Mais cette interrogation est prise sur un mode léger. Toutefois derrière cette légèreté se cachent une tendresse et une émotion. Ecrire léger

pour donner du poids au personnage.

Connaissez-vous le Jura ? Oui, je suis venu à plusieurs reprises dans le Jura. Je ne suis pas en terrain inconnu. J’ai pêché la truite à SaintClaude et ma mère avait une petite maison à Lamoura pour la beauté des paysages jurassiens. D’ailleurs j’adore la neige. Je me réjouis de venir à Dole.

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Pierre et Fils Jeudi 25 et vendredi 26 octobre à La Commanderie à 20 h 30 Tarifs : 38 à 5 euros Billets à l’Hôtel de ville, mardi au vendredi de 10 h 00 à 18 h 00. Tél. 03 84 69 07 52 Office de tourisme, lundi au vendredi de 9 h 00 à 12 h 00 et de 14 h 00 à 18 h 00. Le samedi de 9 h 00 à 12 h 00. 6 Place Grévy à Dole. Tél. 03 84 72 11 22

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Pays Dolois - Octobre 2007 - 3


ÉVÉNEMENT

LA COMMANDERIE, les 19, 20 et 21 octobre - 9 h 18 h

Salon INNOVIA, le fleuron de Le rendez-vous des entreprises L’édition 2007 invite pour la première fois les entreprises franc-comtoises à partager et s’informer des défis que pose l’incursion de la thématique environnementale dans leur quotidien professionnel. Innovia 2007 propose trois tables rondes le vendredi 19 octobre pour une journée spéciale dédiée aux acteurs du développement économique. 10 h 00 - 11 h 30

“Convertir la contrainte environnementale en un vecteur de performance” Introduction générale et animation de la conférence : M. CHATEAUVIEUX – Rédacteur en chef du Magazine “Environnement et Techniques” Témoignages d’entreprises : Retour d’expériences de la Fonderie Thevenin - Groupe s3i et du groupe Nature et Découvertes. Présentation de l’étude Altares / Environnement & Techniques (méthodologie et conclusions). Questions et débat avec la salle sur la pertinence et les retours sur investissement des démarches de certification et de management environnemental 14 h 00 - 15 h 30

Sensibiliser le public en proposant un florilège d'astuces et d'objets, telle est l'ambition de cette troisième édition du salon Innovia, dédié aux technologies et aux innovations pour l’environnement, qui se déroulera cette année à la Commanderie et ce sur trois jours ( les 19, 20 et 21 octobre) rythmés par des démonstrations et des conférences. Innover, tel est le credo du salon dédié à l’environnement, où une cinquantaine d’exposants viendront présenter leurs petits trucs pour réduire gaz à effets de serre, pollution de l’air et de l’eau les 19, 20 et 21 octobre. Au programme un nouveau panel de concepts et de solutions, fleuron en matière d’innovation pour cette troisième édition.

3 nouvelles thématiques Un succès croissant qui ne se démentit pas d’année en année, avec comme ambition de sensibiliser et de responsabiliser un public non initié à tous ces petits gestes écocitoyens favorisant la préservation de l’environnement. Une ampleur qui se traduit également par une philosophie environnementale, à travers l’instauration de trois nouvelles thématiques, à

savoir l’air (réduction de la pollution atmosphérique), de l’éco-conception (valorisation des produits agricoles, analyse de cycle de vie d’un produit) et du bruit (lutte contre les nuisances sonores).

Une démarche d’éco-conception Un salon qui se veut pionnier et figure parmi l’un des premiers salons français écoconçus. Une manière de se mettre en phase avec les pro-

duits, concepts, services et conseils présentés au cours des trois jours du salon. Matériaux recyclés, recyclables ou compostables, par le biais d’une communication verte, par l’installation de stands en carton alvéolaire, de mobilier en car ton (tables, chaises, bancs), véritable matériau de menuiserie, mise en lumière écologique de La Commanderie en favorisant l’éclairage naturel, et en utilisant des lampes basse consommation, autant de gestes éco-citoyens faisant d’Innovia le premier salon français éco-conçu. La stratégie d’éco-conception se glissera

Les exposants 2007 à découvrir en exclusivité sur le Salon INNOVIA HABITAT A Venir Habitat CAUE du Jura Gaillard Automatismes Habitat Naturel La Maison Ecologique Les Maisons Patrick Barbier Matériaux Naturels de FrancheComté Miroiterie Doloise Octonome Développement Ordre des Architectes de Franche-Comté Sarl Salignon Servimétrie Humidité - Salpêtre Stores Clairottes

Pays Dolois - Octobre 2007 - 4

ENERGIE Asso. Française de l'Hydrogène (AFH2) Dole Froid Service Clima-Therm Eco Chauffe 39 EDF Franche Comté Hargassner France Jura Energie Solaire Sarl Salin MPE Lumière Zénithale - Parans Thermoseme Enrergie - cités TRANSPORT CarPostal France - Dolebus Latitude 39 - Culture Vélo Montchapet Automobiles

Robert Sarl - e Solex Solar Impulse, en partenariat avec Solvay TER Franche-Comté ECOCONCEPTION FCIL Ecodesign - Lycée Jacques Duhamel Master éco-conception - Université de Franche-Comté Nature et Découvertes Solvay Tavaux Tam-Tam & Cie DECHETS ALCG Ressourcerie Ascomade Rudologia

SYDOM du Jura Vers la Terre EAU Avenir Environnement Chambre d'Agriculture du Jura Ogelec Sté Eau Saine BRUIT Centre d'Information et de Documentation sur le Bruit (CIDB) Music'Boutic AIR ASQAB JARDINAGE ECOLOGIQUE FREDON Franche-Comté

jusqu’au sein des espaces de restauration. Au menu, une vaiselle fabriquée à partir de matières végétales, avec des gobelets et assiettes 100% biodégradables et compostables. Dans un souci de transparence, les compteurs d’eau et d’électricité ainsi que le système de chauffage de La Commanderie seront équipés de différents outils de mesure afin de transmettre en temps réel les consommations d’eau et d’énergie d’Innovia 2007. Une initiative, mise en œuvre en partenariat avec la formation éco-design du L ycée Duhamel de Dole, couplée à un atelier interactif personnalisé de calcul d’empreinte écologique, visant à expliquer aux visiteurs l’impact environnemental de l’évènement. Un impact qui passera également par la gestion et le traitement des déchets confiés à l’association Festi-Vert dans un souci de collecte sélective surpassant l’option du “tout à la poubelle”. L’innovation étant le fil d’Ariane de ce salon, celui-ci a déjà établi son premier “bilan carbone”, comptabilisant ainsi l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre générées par les trois jours de salon.

www.salon-innovia.com ouverture de 9 h à 18 h. Navette Flexidole mise à disposition gratuitement Entrée gratuite.

“Innovia : 8 thématiques mises à l’épreuve de leur rentabilité” Air, Bruit, Eau, Eco-Conception, Energie, Déchets, Habitat, Transport : 8 foyers d’économies à la portée des entreprises en 8 exemples concrets. Table-ronde animée par Madame GUILLET (CRCI) sous forme de questions réponses avec 6 industriels franccomtois ; parmi eux, C&K Components (ex ITT Canon), Holcim, Eurodough, transports Bonfils.

Débat avec la salle concernant les principaux foyers d’économies et de rentabilité additionnelle associés à la protection de l’environnement. 16 h 00 - 18 h 00

“Perspectives d’industrialisation de la filière énergétique de l’Hydrogène” Production, stockage, transport et utilisations : les défis industriels d’aujourd’hui et de demain. Avec la participation exceptionnelle de Jacques BARRAUX, directeur de la rédaction du journal “Les Echos” jusqu’en septembre 2007. Introduction de présentation, éléments de contexte sur la filière énergétique de l’Hydrogène. Tous les jours

Démonstrations et essais de vélos à assistance électrique (Matra Sport) et de l’e-Solex, calcul de votre empreinte écologique ! Lots à gagner pour les meilleures et les moins bonnes empreintes du week-end (atelier regroupant 8 ordinateur proposant un logiciel d’évaluation de l’empreinte écologique des visiteurs du salon).

TÉMOIGNAGE DE MICHEL CONTI, CRÉATEUR DU TROPHÉE INNOVIA 2007 “Je trouve le salon Innovia formidable. Le succès grandissant de ce salon prouve que les énergies renouvelables, le développement durable ne sont plus des utopies mais trouvent des applications pratiques et concrètes au sein de la vie quotidienne. C’est un salon qui montre avec intelligence les manières de sauvegarder l’environnement. Etant à la fois passionné par le dessin, le design, la création et l’écologie, j’ai tenté ce concours du trophée coup de cœur sans penser le remporter. Je suis un amateur, je n’expose pas. Je sculpte et dessine par plaisir. Cette sculpture en bois représente l’alliance symbolique entre la terre, l’homme qui danse, incarnation de l’harmonie et l’industrie par le biais d’une pièce métallique.”


www.salon-innovia.com

UN ÉVENTAIL D'INNOVATIONS

l'innovation

Energie, eau, air, traitement des déchets, transports, bruit, habitat, les pôles d'exposition se déclinent en 6 facettes. A chacune de ses thématiques sera associée une innovation emblématique sur le salon.

Innovia, une philosophie de l'inventivité Innovia laisse la part belle aux idées et à l'inventivité en donnant la possibilité aux candidats de construire leurs projets, de réaliser le fruit de leur conception. Un creuset d'idées innovantes Grâce aux trophées Innovia, concours européen des technologies et des innovations mis en place pour la première fois cette année, ouvert dans trois catégories ( entreprises, porteurs de projets et étudiants), le Jura Dolois veut récompenser les personnes et entreprises qui agissent pour la protection de l’environnement. De la tondeuse à gazon éco-conçue à l’invention d’un système de nettoyage auomobile sans eau, autant d’innovations participant au

développement durable de la planète. Ces trophées ont d'ailleurs obtenu le coup de coeur de la fondation Nicolas Hulot couronnant ainsi leur originalité et leur engagement éducatif et scientifique.

Un tremplin Sur le salon, un espace sera réservé à la présentation des projets, la remise des prix se déroulant en prélude de l’inauguration du salon le vendredi soir. Mais plus qu’un concours, les trophées Innovia 2007 veulent se positionner comme un véritable

tremplin dans la mise en place des projets des candidats : les meilleurs dossiers seront récompensés par des biens en nature allant jusqu’à l’aide complète à la création de l’entreprise si le candidat le souhaite. Les meilleurs projets se verront offrir des locaux au centre d’activités nouvelles, ainsi que des aides logistiques et financières afin de faire grandir leurs idées.

Renseignements www.salon-innovia.com marc.jorcin@jura-dolois.fr - 03 84 79 78 40

Remise des prix et du trophée Innovia vendredi 19 octobre à 18 h

10 h – 11 h BÂTIMENT BASSE ENERGIE, IMAGINEZ VOTRE PROCHAINE MAISON

proposée par l’AJENA

proposée par la FREDON Franche-Comté 14 h – 15 h “PETITS GESTES SIMPLES POUR ÉCONOMISER L’EAU ET L’ÉNERGIE À LA MAISON”

proposée par l’AJENA

16 h – 17 h LES ÉNERGIES RENOUVELABLES DANS LA MAISON OU COMMENT OPTIMISER L’INTÉGRATION ARCHITECTURALE D’UN CAPTEUR SOLAIRE

15 h – 16 h GYMKHANA DU DÉVELOPPEMENT DURABLE : ATELIERS ET JEUX DE DÉCOUVERTE POUR LES ENFANTS DE 4 À 12 ANS

proposé par l’AJENA et le CAUE du Jura

(sous la responsabilité de leurs parents) proposé par Fun Science. 16 h – 17 h ARCHITECTURE ET INTÉGRATION PAYSAGÈRE

10 h – 11 h CHOISIR DE SE DÉPLACER AUTREMENT

?”

conseils proposés par la Police Municipale de Dole 15 h – 16 h GYMKHANA DU DÉVELOPPEMENT DURABLE : ATELIERS ET JEUX DE DÉCOUVERTE POUR LES ENFANTS DE 4 À 12 ANS

(sous la responsabilité de leurs parents) proposé par Fun Science.

DECHETS

TRANSPORTS Simple d'utilisation et esthétique, la jardinière décorative récupérateur d'eau de pluie permettra de mettre en évidence les possibilités pour réaliser des économies d'eau.

(transport en commun, vélo, biocarburants…) 11 h – 12 h JARDINAGE : DÉCOUVREZ DES TECHNIQUES PLUS ÉCOLOGIQUES

14 h – 15 h PETITS GESTES SIMPLES POUR ÉCONOMISER L’EAU ET L’ÉNERGIE À LA MAISON

proposée par l’AJENA 15 h – 15 h 30 POLLUTION SONORE, QUELLES LIMITES

EAU

Innovia proposera de nouveaux modes de transport alternatifs parmi lesquels les vélos à assistance électrique avec récupérateur d’énergie de Matra Sport. Au menu du salon démonstrations et essais avec le magasin Lalitude 39.

proposé par l’AJENA et le CAUE du Jura

proposée par la FREDON Franche-Comté 15 h – 15 h 30 “POLLUTION SONORE, QUELLES LIMITES

Au rang des innovations énergétiques figurera une maquette du Solar Impulse réalisée, entre autre avec la société Solvay, un avion solaire capable de décoller de manière autonome et de se maintenir en vol sans carburant.

L’AIR

Dimanche

11 h – 12 h JARDINAGE : DÉCOUVREZ DES TECHNIQUES PLUS ÉCOLOGIQUES

ENERGIE

Du côté des traitements des déchets, le lombricomposteur permet de transformer ses déchets de cuisine et ménagers en lombricompost, engrais entièrement naturel pour son jardin.

Les mini-conférences Samedi

En partenariat avec Solvay, le Solar Impulse a pour ambition de devenir le premier avion a effectuer un tour du monde sans carburant

?

conseils proposés par la Police Municipale de Dole

TÉMOIGNAGE MYRIAM COSSET CONSEILLÈRE ÉNERGIE ESPACE INFO DU JURA "Ces mini-conférences ont comme objectif de faire la promotion des économies d'énergie avec comme volonté de faire en sorte que les visiteurs trouvent des solutions à leurs questionnements. Ces mini-conférences ont un rôle pédagogique et informatif, à travers la question des déplacements alternatifs à la voiture, des bâtiments solaires. Chacun peut agir à son niveau à travers des petits gestes qui peuvent avoir un impact environnemental important."

Prenez votre environnement en main Imaginez que vous êtes un Robinson Crusoé isolé sur une île déserte : quelle devrait être la taille de votre île pour vous permettre de vivre en autarcie de façon durable et répondre à vos besoins en nourriture, chauffage, matériaux de construction, air pur, eau potable, absorption de déchets ? Cette surface représente votre empreinte écologique de Robinson Crusoé. On comprend intuitivement que si votre mode de vie de naufragé exerce une pression trop forte sur votre île (si vous faites par exemple de grands feux de camp tous les soirs pour tromper votre solitude), c’est-à-dire si votre empreinte écologique est supérieure à la taille de votre île, votre survie risque d’être compromise à plus ou moins long terme. Alors à combien estimez-vous la taille de votre île ? Sur le forum Innovia, un atelier de calcul d’empreinte écologique sera mis en place. Venez vous confronter à votre réalité. Un Européen consomme tout au long de sa vie l’équivalent de dix terrains de foot en ressources naturelles. Un américain, deux fois plus. Or il n’y a que 3 terrains de foot disponibles par personne pour chacun des 6,5 milliards d’individus vivant sur terre.

Laissez votre voiture au garage

L’ECO CONCEPTION Innovia sera l’occasion de découvrir un mode de conceptions des produits prenant en compte leur impact sur l’environnement, avec “Nature et découvertes” qui présentera un panel de produits éco-conçus pour la maison.

LE BRUIT Quant aux transports, ils occuperont une place importante au sein du salon. Innovia mettra l'accent sur les “systèmes D” écologiques (transports en commun, covoiturage) et proposera gratuitement aux visiteurs d'essayer des voitures et cyclomoteurs écologiques. Sur le salon, les Ford Bioflex fonctionnant au bio-éthanol feront leur show.

HABITAT

Un partenariat avec Dolebus prévoit la mise à disposition gratuite de la navette “FlexiDole” pour les visiteurs du Salon

Le bruit demeure un fléau. Des solutions existent néanmoins pour réduire la pollution sonore des habitations.

INNOVIA. numéro de téléphone du service

0800 346 800 Au menu des innovations figurera l’art de vivre à travers la décoration intérieure. Sur le salon, la construction d’une maison bioclimatique en paille par “La Vie naturellement” illustrera cette thématique.

Batteries et violons électroniques permettront d’être à la fois mélomane tout en conservant de bonnes relations avec son voisinage. La société Music Boutic sera présente sur le salon pour effectuer des démonstrations de batteries et violons électroniques.

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VIVRE ICI

te La Rou ges des Villa Dole 17e édition des courses 10 km et semi-marathon Organisée par l’Athlétique Club dolois. Plusieurs courses jeunes sont au programme. Dimanche 14 octobre

Vide-greniers Organisé par l’école SteUrsule dans l’enceinte du collège Mont-Roland. Entrée gratuite. 14 octobre de 7 h à 18 h

Puces de la solidarité Organisées par le Secours Populaire Français, Avenue de Lahr, promenade du Pasquier. Inscriptions au 03 84 79 22 47 ; Entrée gratuite. 27 et 28 octobre de 6 h à 19 h

Timbres-Passion Exposition nationale jeunesse à la Commanderie. Entrée gratuite. Du 2 au 4 novembre

Crissey Soirée cabaret A la salle des fêtes du Bief du Saulot organisée par le foyer rural. Samedi 13 octobre

■ ECOLE DE SANTANS

DAMPIERRE - GÉNÉALOGIE SUR LES TRACES DES ANCÊTRES Sous l’égide de Christiane Debouclans, présidente du centre d’entraide généalogique de Franche-Comté, deux journées permettront de s’initier à la généalogie. Les 20 et 21 octobre, de 10 h à 18 h, le public aura “l’occasion de découvrir l’histoire de la généalogie, les secrets de l’héraldique par le biais de panneaux informatifs et de conférences” explique Christiane. L’intérêt de ces journées réside dans un travail minutieux effectué par les adhérents de l’association, qui se sont “chargés d’inventorier sur informatique tous les registres paroissiaux de Dampierre après les avoir lus”, avec comme ambition d’en remettre un tirage papier au maire. “Dans quelques mois, ces registres seront consultables sur internet” poursuit la présidente. Les habitants pourront ainsi remonter le fil du temps, et se mettre en quête de leurs origines. L’occasion pour l’association au cours de ces deux journées de présenter également sa banque de données généalogiques nommée “Nimègue”. Par la même occasion Pierre Sinibaldi remettra à M. le Maire les brochures du dépouillement des registres (baptêmes, mariages et sépultures) de la grande paroisse de Dampierre (1553-1792) qui, avant la Révolution, comprenait Dampierre, Fraisans et Evans jusqu’en 1736. Les auteurs Jean-Claude Charnoz et Jacques Têtu (samedi 20 octobre à 16 h 30) viendront dédicacer deux ouvrages des éditions DMODMO Editions à Dole : “Jules Grévy, un Jurassien président” et “Les fondeurs de l’histoire en pays dolois”. Dimanche 21 octobre à 16 h 30, Gilbert Galle parlera de la famille Caron. Médiathèque de Jura Nord à Dampierre (ancienne école)

Villette-les-Dole

OUVERTURE DU FONDS DOCUMENTAIRE D’ETAPES

Loto

A l’occasion de l’opération Lire en fête, l’établissement public éducatif et social (ETAPES) organise ses journées portes ouvertes le samedi 20 octobre de 10 h à 17 h. L’occasion pour le public de découvrir un fonds documentaire riche de 8 500 ouvrages et d’une soixantaine de périodiques. Un fonds spécialisé dans les domaines touchant aux handicaps et aux inadaptations. Lors de cette journée, les visiteurs pourront bénéficier d’une inscription gratuite d’essai jusqu’à la fin de l’année, d’emprunts immédiats de documents et de bibliographies personnalisées.

A la salle des fêtes organisé par le comité de parents d’élèves du RPI Villette-lesDole / Goux. Dimanche 10 novembre

La Barre Spectacle “Les prisonniers de SingSong” au foyer rural. Vendredi 12 oct. à 20 h 30

Dampierre Soirée dansante moules-frites Organisée par Jura Nord Foot à la salle polyvalente. Samedi 13 octobre à 20 h

Journées généalogiques A la médiathèque de la commune. Samedi 20 et dimanche 21 octobre. Exposés sur les anciens forgerons le samedi à 16 h 30 et sur la famille Caron le dimanche à 16 h 30.

Gevry Repas des anciens Dimanche à midi

11

novembre

Molay Repas de la société de pêche A la salle des fêtes. Samedi 27 octobre

Tél. 03 84 82 90 70 - http://www.etapes.fr - 27 rue Maréchal Leclerc. (quartier des Mesnils Pasteurs) Ouverture du fonds du lundi au vendredi 10 h-12 h et 13 h 30-17 h.

■ VISITES D’AUTOMNE

Le jardin à la Faulx situé à Dole au 103 Avenue de Landon ouvrira ses portes en octobre, les 13 et 14 et les 20 et 21 de 14 h à 17 h 30.

L

Comme nous aimons notre région, nous allons vous présenter les différentes sortes d’agriculture du Val d’Amour. Petits pois, betteraves, tabac, petit tour d’horizon des différentes exploitations.

“Une culture qui nécessite beaucoup de surveillance” Interview sur l’exploitation des petits pois et des betteraves. Rencontre avec M. Ramaux

Les P’tites Plumes : Quelles sortes de plantations originales avez-vous ? M. Ramaux : Je cultive les pois et les betteraves. Comment faites-vous pour récolter les petits pois ? A la floraison chaque fleur donnera une gousse dans laquelle se trouvent les petits pois. Pour les récolter, j’utilise une moissonneuse-batteuse spéciale. Celle-ci verse la récolte à une usine qui les mettra en boîtes de conserve. Est-ce dur d’exploiter cette culture ? Oui, car il faut beaucoup de surveillance. Il ne faut pas que la plante manque d’eau. Peut-on avoir plusieurs cultures sur l’exploitation ? Oui, je fais pousser aussi des betteraves. Ces cultures demandent plus de travail que des céréales (blé, maïs) mais elles rapportent plus d’argent au final.

“Deux mois pour que le tabac soit totalement sec” Rencontre avec M. Boilley qui récolte du tabac

Jardin à la Faulx ’occasion de découvrir les couleurs dont se parent les arbres et arbustes à cette saison ainsi que les baies et les écorces, en particulier l’érable à peau de serpent. 8 300 mètres carrés à parcourir pour se laisser subjuguer par des espèces originales. Le week-end du 20 et 21 octobre marquera un

L’agriculture des Petites Plumes

temps fort de la saison. Christian Bessard proposera aux visiteurs les arbres et arbustes de collection parés de leurs plus belles couleurs d’automne, le samedi à partir de 14 h et le dimanche toute la journée à partir de 10 h. Gisèle et Gérard Besama avenue de Landon - Dole 03 84 72 27 84 ou au 06 31 20 20 67

Les P’tites Plumes : A quelle période de l’année récoltez-vous le tabac ? M. Boilley : En septembre. Comment se passe la récolte du tabac ? On coupe le pied de tabac avec une machine qui s’appelle une obuguette. Le tabac fane pendant deux heures et on ramasse les pieds pour les piquer sur des linteaux en bois. Le tabac est suspendu dans les séchoirs.

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Les 24 élèves de CM1 -CM2 de l’école primaire de Santans, accompagnés de leur institutrice Sandra Gousset. 1er rang (du haut) de la gauche vers la droite : DEQUIDT Claire-Mina, MOUGEOT Adeline, LABOUROT Audrey, SALUSTRO Elisa, GLORIOD Agathe, BOILLEY Charline, DEMONTRON Lola, RAHON Alicia, DEMONTRON Anthony, VERNOTTE Alexandre, CRETIN Aurélien, PERIAT Mathilde. 2e rang, 12 enfants (devant) : DEJEUX Aléxia, GOYPIERON Léonie, SALBIN Chloé, RAMAUX Chloé, GEORGEON Chloé, CATTET Mélanie, GAUTHIER Nicolas, LECOT Quentin, GRANDVUILLEMIN Guillaume, MARCHAL Fabien, CHAMOIS Jean, OGIER Matthieu.

En combien de temps le tabac est-il sec ? Il faut environ deux mois pour que le tabac soit totalement sec. Vendez-vous le tabac ? Oui, nous vendons notre tabac blond (Burley).

“J’aime la nature et faire pousser” Interview d’une horticultrice : Mme Salustro

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La graine de colza est récoltée au printemps. Celles-ci sont alors pressées et le liquide est rejeté dans des cuves ou il décantera (reposera). Cette huile, sera filtrée pour devenir jaune. Ensuite, elle sera mise en bouteille. Dans le Val d’Amour, il y a des petits producteurs de vin. Avec le raisin, ils produisent du vin (rouge, blanc et jaune), du jus de raisin, des raisins secs. On peut aussi le manger cru. Le pied de vigne s’appelle le cep et il demande beaucoup d’attention afin de récolter le raisin en septembre.

Est-ce dur de s’occuper des plantes en général ? Cela dépend des espèces, mais pas trop dans l’ensemble.

Les P’tites Plumes Atelier d’écriture, fruit d’un partenariat entre l’Education Nationale et le journal “Pays Dolois”, en collaboration avec quatre écoles du pays dolois, chacune des classes rédigeant deux articles au cours de l’année. Le mois prochain La classe de M. Durand de l’école élémentaire Wilson à Dole proposera “Visite au musée des Beaux Arts de Dole : les sculptures du XVe siècle”

Quelles sortes de plantes faites-vous pousser en ce moment ? Ce sont les chrysanthèmes car la Toussaint approche.

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Le chemin de la graine à l’huile de colza

La vigne et le raisin

Les P’tites Plumes : Pourquoi avez-vous choisi ce métier ? Mme Salustro : Parce que j’aime la nature et faire pousser, voir grandir, observer le développement des végétaux. Ce métier, c’est aussi une façon d’être en communication avec la nature.

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Ce sont des plantes faciles à cultiver ? Oui. Mais bien sûr, il faut les pincer, les tuteurer, les distancer et les arroser.

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A L’ H O N N E U R

Routees des Villag La

Damparis Automne musical Du 11 au 13 octobre : Automne musical à la salle de fêtes et à l’église de l’Abbaye. Plusieurs groupes et duos se produiront en concert.

Champvans Foire artisanale Dimanche 14 octobre : Foire artisanale à la salle des fêtes organisée par le comité de jumelage.

Foucherans Puces Dimanche 4 novembre : Puces toute la journée organisées pare l’ASF.

Loto Dimanche 25 novembre : Loto du foyer rural à la salle des fêtes.

Vaudrey Soirée défeuillage du maïs Samedi 20 octobre à 20 h à la salle des fêtes : soirée défeuillage du maïs organisée par le foyer rural.

Saint-Aubin Repas dansant Dimanche 21 octobre à midi : Repas dansant au foyer rural organisé par le club de l’amitié. Inscriptions : Mme Michelle Dury au 03 84 70 00 10.

Loto Vendredi 3 novembre à 20 h : Loto du club ESOX au foyer rural.

Chaussin Repas dansant Samedi 13 octobre : Repas dansant du club “Sans soucis” à la salle des fêtes. Samedi 20 octobre : Grande corrida chaussinoise. Samedi 27 octobre : Loto du ball trap à la salle des fêtes. Samedi 10 novembre : Assemblée générale du secours populaire du jura (étage de la salle des fêtes) - Dimanche 11 novembre : Après-midi loto du foot à la salle des fêtes.

Pays Dolois - Octobre 2007 - 8

■ CHAUSSIN

Marianne Blangy et Philippe Grizard, globe-trotteurs jurassiens A les voir dans leur coquette petite cuisine de Chaussin, Marianne Blangy et Philippe Grizard, qu’on peut rencontrer au quotidien dans la pharmacie dont il est titulaire dans le chef-lieu de canton de la plaine jurassienne, forment un couple de quadras tout ce qu’il y a de normal. Un chien, des chats, le calme provincial.

R

ien d’anormal lorsqu’on les croise pendant leur footing dans les rues du bourg. Or Marianne et Philippe ne sont pas comme vous et moi, ils naviguent aux antipodes du commun : ce sont des coureurs de l’extrême. Quand on découvre la réalité de leur activité préférée, on les regarde bien en face en se demandant s’ils possèdent vraiment toute leur raison. Et pourtant… au fil des explications ils révèlent un univers mer veilleux, un monde hyper-raisonné dont chacun d’entre nous ne peut que rêver, mais qu’eux deux vivent intensément.

Ce qu’ils ont d’exceptionnel ? Marianne et Philippe viennent de participer à une course extrême : la traversée à pied de la Vallée de la Mort. “Vallée de la Mort”, dénomination remontant à l’année 1850 où une caravane de pionniers se risqua dans ce milieu hostile. La course intitulée “La Badwater” mérite bien son nom sur le site du

Lac Salé en Californie. La “course la plus dure du monde”. 217 km non stop jusqu’au Mont Whitney, avec 5 000 m de dénivelé positif. Ce qui est spectaculaire est que c’est l’endroit le plus chaud de la planète avec 57 degrés le jour et 50 degrés la nuit, tandis que le goudron de la route atteint 90 degrés ! Vous et moi conviendrons qu’il faut être “barjot” pour aller risquer sa santé dans un tel enfer qui comporte à son entrée l’écriteau “Automobilistes, ne sortez pas de votre voiture : danger de mort” ! Mais comment nos deux phénomènes de Chaussin peuvent-ils, comme 82 autres ultrafondus dont 4 autres Français, se lancer dans un défi aussi périlleux ? Philippe en donne une réponse un peu rassurante : “Pour participer à cet ultra-marathon, il faut être sélectionné sur une très sérieuse expérience, avec pour critères : avoir déjà couru 100 miles (160 km) en 24 heures, et avoir une grande expérience de la chaleur. Par exemple Marianne et moi avons déjà traversé le

MJC-SERRE VIVANTE : SEMAINE NATIONALE DE LA RÉDUCTION DES DÉCHETS Deux expositions sont organisées par Serre Vivante dans le cadre de la semaine nationale de la réduction des déchets qui aura lieu pour la 6e année du 5 au 11 novembre. Vendredi 9 Novembre 2007 à partir de 18 h : expositions prêtées par l’Ascomade et LeTri dans la salle de la MJC de Dole, suivie d’un film documentaire “Les déchets à ménager” de Cécile Couraud produit par le CNIID au Studio Cinéma à 20 h 30 et d’un débat sous forme de questions-réponses animé par Marcel BOILLAT et Pascal BLAIN qui se clôturera par une collation offerte par la MJC. Plusieurs panneaux permettent d'appréhender l'évolution des déchets pour éviter le gaspillage : “des expositions avec un rôle informatif et pédagogique” souligne Christian Langlade, nouvel adhérent de l'association Serre Vivante. “Notre souci c'est de réduire les déchets en produisant des emballages moins volumineux, en buvant l'eau de robinet, en pratiquant le compostage.”

Marianne et Philippe dans le désert du Ténéré

désert du Ténéré au Niger sur 609 km non-stop, plus le désert du Than en Inde (333 km), et le désert Blanc en Libye (333 km)”. Pour cette seule course nous bénéficions d’une assistance obligatoire, pour nous deux la plus simple avec pour chacun une voiture et deux assistants (alors que les mieux lotis ont chacun deux voitures et six assistants). Nous tenons à saluer le travail remarquable de nos deux assistants de Balaiseaux, Pierre-Marie et Colette Pernin. Tous les

MONT-SOUS-VAUDREY : BOURSE AUX JOUETS Les parents d’élèves de Mont-sous-Vaudrey organisent le samedi 10 novembre une bourse aux jouets. Réception des jouets vendredi 9 novembre de 14 h 30 à 18 h 30, vente samedi 10 de 8 h 30 à 15 h 00 et restitution des invendus samedi 10 de 17 h 00 à 19 h 30. 10 % du montant des ventes seront versés aux écoles maternelle et primaire.

1,6 km, ils nous ravitaillaient en boisson fraîche, car on boit 30 litres d’eau par jour, certains concurrents pouvant perdre jusqu’à 8 kg. Marianne décrit les préparatifs vestimentaires si importants : “Nous portons des chaussures spéciales, en fait des chaussures achetées dans n’importe quel magasin de sport (dont elle montre une paire somme toute très banale). Philippe, qui chausse du 42, a utilisé trois paires de chaussures allant jusqu’au 45 en raison du gonflement des

pieds. Nous enfilons soit des chaussettes doubles, soit deux paires l’une sur l’autre. Surtout nous mettons de la crème anti-frottement sur les pieds, sur les chaussettes, et dans les chaussures, certains coupent celles-ci en haut sur l’avant”. Mais pourquoi ce jeune couple sagement installé dans notre petite société provinciale et ses congénères vont-ils ainsi souffrir aux quatre coins du monde plusieurs fois par an ? Pour écarter notre légitime scepticisme sur leur mode de vie, Philippe apporte une réponse raisonnée : “Nous adorons cela. Pendant la course, on vit très intensément au niveau physique et psychique. On retrouve les sensations d’un homme primitif, avec toutes les perceptions primaires (pluie, vent, soleil, sable…). Ici il faut faire preuve de volonté, de courage, bien connaître son corps, savoir gérer ses efforts, ne pas dépasser ses limites”. Voilà vingt années que Philippe Grizard et Marianne Blangy participent à ces courses extrêmes à travers le monde. Dans leur très dense palmarès on note, en plus des courses déjà mentionnées, la Transe Gaule (1 145 km en 18 jours), Montpellier-Valencia (550 km), la traversée du Radjastan en Inde, DakarSaint Louis, l’ascension de 5 volcans à Java… En avril 2008 le couple chaussinois affrontera l’Annapurna au Népal dans une course de 340 km à plus de 5 000 m d’al-

Marianne Blangy et Philippe Grizard dans la Vallée de la Mort

titude, supposant tests d’hypoxie (pour haute altitude) et crampons, puis les 1 000 km de France non-stop entre Saint-Malo et Sète, et le Raid Guyane dans la forêt profonde avec 95 % d’humidité. Marianne a subi 6 très importantes opérations des orteils, Philippe a une prothèse de hanche. Quand on les croise sur le site de Chaussin lors de leurs trois heures de footing quotidien, on peut envier et saluer chez ces deux champions leur abnégation qu’ils transcendent en passion. Daniel Hunzinger

VOYAGE EN TERRE BULGARE Cap sur la Bulgarie avec le Quartet Bulgaria Slaveï, “rossignol” en bulgare. Pureté, émotion de ces quatre dames de la tradition bulgare aux voix exceptionnelles qui offrent un répertoire alliant chants profanes et chants sacrés. L’occasion de plonger aux racines de la vieille Europe et de se laisser bercer aussi bien par un chant de travail de la région de Ropodes que par un hymne à la Vierge. Nadka Kaeadjova, Svetla Ivanova, Lilyana Galevska et Mariyana Pavlova font découvrir tout l’enchantement des polyphonies féminines bulgares. Entre chants othodoxes sacrés et chants traditionnels, les voix de ces solistes reflètent la richesse des facettes des traditions bulgares, le charme de l’Europe balkanique. Théâtre de Dole, jeudi 25 octobre à 20 h 30.


VIVRE ICI ■ FALLETANS

■ MONTBARREY

La fête de la science butine Sous la houlette des associations “Abeille et Terroir” et les “Compagnons du Miel”, l’abeille sera à l’honneur de la première fête de la science à Montbarrey le 14 octobre avec comme “objectifs de sensibiliser le public au rôle de l’abeille par le biais de conférences et de dégustation” souligne Raymond Borneck, président d’Abeille et Terroir.

Quelles sont les ambitions de ces deux associations ? Les deux associations sont toutes jeunes, elles ont fêté leur première année d’existence. Notre fil conducteur, c’est avant tout la défense de l’abeille. Pour Abeille et Terroir, notre ambition consiste à créer un musée de l’abeille à Mesnay ainsi qu’un lieu de réunion pour débattre des problèmes de l’apiculture avec le soutien du syndicat et de la coopérative apicole du Jura. Quant aux Compagnons du Miel, créé par la coopérative France Miels à Mouchard, il s’agit de promouvoir les qualités du miel et des produits de l’apiculture.

Cette fête de la science est une première à Montbarrey.

E TAT C I V I L NAISSANCES

Maxime de Sébastien GANDREY et de Florelle MARCIA, Brevans. Kerem de Talip OZTURK et de Arzu KAYA, Dole. Amélie de David LAMARD et de Elodie COURCENET, Tavaux. Clara de Christophe SCHMITT et de AlineKOZMICK, Tavaux. Emy de Christophe SCHMITT et de Aline KOZMICK, Tavaux. Louna de Laurent GOMES DA FONSECA et de Bénédicte FLORE, Dole. Andréa de André WARTEL et de Valérie LOVISON, Dole. Enzo de Fabien DAVID et de Fanny GUILLAUMIN, Falletans. Théo de Julien HENRIOUD et de Amandine DUMEZ, Dole. Olivia de Olivier WAWRZYNIA et de Stéphanie SATORY, Abergement la Ronce. Benjamin de MurisSERIC et de Selma TARABIC, Dole. Sirine de Samir KADIRI et de Fatiha ZALIMI, Dole. Yasmine de Michel PETOT et de Saïda AIDA, Dole. Maëlys de Fabien RAMBOZ et de Sabrina BROCHET, Gatey. Julia de ulien DUVERNOIS et de Rebecca FROISSARD, Romange.

Le rucher du Père Teton, une quarantaine de ruches intactes encore utilisées aujourd’hui.

Comment l’idée a t-elle germé dans votre esprit ? La conservatrice des musées régionaux, Madame Lambert m’avait proposé un stagiaire étudiant en BTS pour inventorier, photographier tout le vieux matériel acquis au cours de mes recherches. (ruches, matériel apicole), et m’aider à trier tous les livres relatifs à cette thématique. En tant qu’ancien directeur de l’institut technique de

Killian de Thierry BISCH et de Vanessa SEURRE, RochefortsurNenon. Clara de Nicolas QUEANT et de Sandrine MERLIN, Dole. Amélie de Nicolas BONTEMPS et de SylvieAUFRAY, Balaiseaux. Olivier de Jean-Pierre SIMON et de Florence BARBIER, Neublans Abergement. Lucas de Stéphane VONKANEL et de Cindy LEHANNEUR, Dole. Emilie de Laurent ALCELAY et de Marielle LOUVET, Dole. Emma de Lionel GOURAND et de Agnès GERDY, Peintre. Ambre de Boris HENRIOT et de Maud JACQUOT, Chevigny. Camille de Frédéric LEPAN et de Fanny BRETON, Annoire. Malory de Jean-Michel LEBRUN et de Lindsey MICHÉA, Rahon. Lilou de Christian THIÉBAUT et de Annabelle TESSER, Dole. Rayan de Salah BABAï et de Houda REZGANI, Dole. Imène de Boumediene AMIRI et de Aïcha FEZAZI, Dole. Teddy de Denis FUMEY et de Laetitia COUVELARD, Dole. Ayoub de Salim M’HAMDI et de Leila KHAROUB, Dole.

P R Ê T

À

l’agriculture du côté de Paris, ancien président de la fédération internationale des associations d’apiculture, j’ai collecté de la documentation scientifique et technique. L’idée est donc venue de faire connaître au public toute cette matière dans le cadre de la fête de la science.

Quel sera le menu apicole de la fête de la science ? Nous avons la chance de posséder un rucher en très bon

Anaé de Bruno MATA et de Ludivine BÉGRAND, Moissey. Gaëtan de Jean-Claude JEANNEAUX et de Véronique PERRON, LongwysurleDoubs. Océane de Nicolas GOGUILLOT et de Emilie LEBARS, Dole. Théo de Pierre MOUGIN et de Clotilde GRAND-PERRIN, Tavaux. Baptiste de Rodolphe GAUTHIER et de Frédérique GEORGES, Dole. Enzo de Cédric BARDOT et de Mandy DUQUENOY, Ounans. Mathis de Romain DUVILLET et de Céline VALLOT, Foucherans. Mathis de Mickaël LAFONT et de Elodie BOULEY, Saint-Aubin. Julien de Bernard BICHON et de Emilie GUIBELIN, Dole. Quentin de Gérald BROCHET et de Mélanie RAHON, Chamblay. Maëlle de Thierry CARD et de Ariane GROSSMANN, Nevy les Dole. Clémence de Olivier VALET et de Anne-Cécile CORDIER, Goux. Maxence de Cyril ROMAIRE et de Cindy LAINE, Falletans. Antoine de Samuel JEANDET et de Mélanie TERZO, Villers Robert. Clara de Benoit ROELLINGER et de Céline SIMON, Dole.

état qui date de 1900 qui appartenait au père Teton, un apiculteur de renom. Les ruches sont encore intactes, notamment la ruche en paille. Une partie du matériel apicole sera exposé dans la salle de conférence (un extracteur, un maturateur). Le père Teton était un très bon technicien et un photographe amateur, il nous a laissé plus de 1 500 photos sur plaque. Cette fête sera l’occasion de découvrir l’histoire de l’apiculture à travers des conférences sur des personnes (Dadant, Paillot, Dez...) qui ont joué un rôle dans le développement de l’apiculture entre 1850 et 1950. Et cette manifestation donnera la possibilité d’observer au microscope les pollens que l’on retrouve dans le miel et de déguster des miels aux saveurs variées. Propos recueillis par Chloé Chamouton

Salle Gavand à Montbarrey 10 h-18 h - Entrée gratuite Raymond Borneck au 03 84 81 50 07 raymond.borneck@wanadoo.fr conférence du docteur Yves Rondelet à 14 h : “les scientifiques et les techniciens dans l’apiculture régionale de 1850-1950”.

Shana de Eric HUBERT et de Amina-Memie YOLOGAZA, Dole. Noam de Faïssel MOUSTEFAï-THIBA et de Laurence BOURGEOIS, Dole. Maëlys de Jean-Marc VOISIN et de Laétitia BONNOT, Damparis. Dario de José PINTO DA COSTA et de Valérie THOMAS, Moissey. Inès de Nicolas VIGNES et de Hélène GOUAUD, Tavaux. Charles de Nicolas VIGNES et de Hélène GOUAUD, Tavaux. Emma de Aurélien CHAMOUTON et de Coralie TREBOUTE, Dole. Orianne de Didier GROS et de Mélanie RICHARD, Dole. Margaux de Cédric GELEY et de Marie-Line GAUTHIER, Eclans Nenon. Jeanne de Samuel APPÉRÉ et de Patricia DEHEM, Dole. DECES

REBILLET Yvette épouse BERNARD, Dole - 84 ans BILLEY Jeanne, Dole - 84 ans GIRARD Marie veuve THIBERT, Petit-Noir - 82 ans CHOPIN Jean, Damparis - 69 ans TOURNIER René, Rans - 83 ans ROBERT Charles, Molay - 84 ans CARBONNAUX André, Montbarrey - 83 ans ROYER Paulette veuve CUSEY, Petit Noir - 85 ans

P O R T E R

UN NOUVEL OUTIL AU SERVICE DU RENOUVELLEMENT DES GÉNÉRATIONS EN AGRICULTURE SUR LE TERRITOIRE DU JURA

UNIQUE e t c ’ e s t à D o Voir l e P20!

Les effets conjoints du “papy boom” et des départs précoces de chefs d’exploitations nécessitent la mise en place de nouveaux outils pour assurer la transmission des exploitations agricoles dans les années à venir. Le nouveau Point Info transmission du Jura vise donc à repérer les futurs cédants, les informer et les accompagner dans leurs démarches en les aiguillant vers les personnes ressources. Pour assurer un maximum de cohérence en matière de transmission agricole, ce nouveau service est confié à l’ADASEA, organisme déjà en charge de l’installation sur le département du Jura, en partenariat avec le Conseil général du Jura. GUYOT Madeleine veuve CERISE, Dole - 94 ans SIMONCINI Thérèse veuve BIGEY, Dole - 76 ans ROY Andrée, Dole - 75 ans ROBELIN Maurice, Villette les Dole - 72 ans CHEIK BEN KADDOUR Noël, Dole - 70 ans BATIFOULIER Marcel, Dole - 58 ans DUPRÉ Colette épouse MIGNEREY, Dole - 70 ans BELIN Daniel, Rahon - 63 ans HAGI Yves, Dole - 65 ans BEIN Marcel, Tassenières - 74 ans POUPON Daniel, Dole - 52 ans JANOT Maurice, Dole - 88 ans FRATELLI Onofrio, Dole - 81 ans DAUTRICOURT Raymonde ép. LÉPEULE, Dole - 84 ans BERTRAND Roland, Fraisans - 83 ans FOURNERET Jean, Dole - 95 ans CARREY Claude, Dole - 78 ans BONGAIN Yvette épouse THEURET, Rahon - 74 ans LEPRINCE Mauricette épouse BAREILLE, Dole - 87 ans MARCHAL Marguerite épouse NICOLE, Orchamps - 84 ans VERNIER Corinne épouse MOUILLEBOUCHE, Audelange - 43 ans GIROD Janine veuve CATHELIN, Dole - 72 ans SAGGIORATO Bruno, Mont sous Vaudrey - 89 ans BERTHIER Georges, Sampans - 85 ans

imagine Acquaverde - Animale - Aventures des Toiles Et Dieu créa la femme - Jean-Claude Trigon - 0039ITALY La fée maraboutée - Lunatisme - Rosa Rosam - Solola

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Pays Dolois - Octobre 2007 - 9


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L&S Production

Et la location de matériel de sonorisation et d’éclairage devient facile… Voilà plus de 17 ans que L&S Production loue et vend du matériel de sonorisation et d’éclairage professionnels, sur la Franche-Comté, mais aussi dans toute la France. Le Pays dolois a rencontré Monsieur Jean-Michel Lechenet pour revenir sur l’extraordinaire parcours de cette PME doloise.

Monsieur Lechenet, vous avez créé L&S Production, à Dole, en 1990. Vous êtes passionné par la musique et le monde du spectacle vivant. Comment votre passion est devenue votre métier ? En ef fet, je suis d’abord musicien, avant d’être sonorisateur. Depuis l’adolescence, je joue de la guitare. Et puis un jour, j’ai souhaité faire de cette passion mon métier. Je me suis donc orienté vers les techniques du spectacle pour me lancer professionnellement. Originaire de Dijon, j’ai décidé de m’installer à Dole car c’est une ville bien située géographiquement : entre les deux capitales régionales, Dijon et Besançon. Maintenant, je travaille avec deux salariés, Yan au son et Mikaël aux lumières et pour les grands événements une dizaine d’intermittents du spectacle nous rejoignent.

Aujourd’hui, L&S Production propose aux professionnels du spectacle et de l’événementiel, une offre globale et complète. Qu’elle est-elle ? L&S Production loue tout le matériel de sonorisation et d’éclairage, nécessaire à l’organisation de spectacles vivant, concer t, festival, mais aussi pour tout événement, tel que congrès, confé-

rence, assemblée générale… en intérieur et en extérieur, avec bien sûr le plateau de la scène, la couverture, la structure aluminium et le système de câblage pour distribuer l’électricité. Dans le cadre d’une prestation complète, nos techniciens installent, mettent en œuvre et réalisent la logistique durant le spectacle. Nous le faisons régulièrement à Micropolis, au Zénith de Dijon, à la Commanderie, et récemment à l’espace Fourny à Pontarlier. Sans oublier, en période estivale, pour des spectacles en plein air. Cette année, nous avons entre autres équipé le Rockalissimo de Saint Aubin, qui a accueilli environ 5 000 personnes, mais aussi des événements de très grandes envergures, tel que la Feria de Nîmes, où nous avons équipé les arènes, accueillant plus de 10 000 personnes.

L’équipe de L&S Production a participé à de très grands événements

nous ne faisons pas d’animations, nous laissons le client faire. Le matériel que nous louons pour toute occasion est très simple à mettre en œuvre. Et si besoin, nous mettons en relation nos clients avec notre réseau de connaissances.

et travaillés avec des artistes reconnus au niveau national et international. Mais vous avez aussi du matériel en location pour les particuliers et associations qui souhaiteraient animer une soirée ?

Les techniques du spectacle ont beaucoup évolué depuis une quinzaine d’années. L&S Production a su s’adapter et a été, par exemple, l’une des premières sociétés de Franche-Comté à s’équiper de la technologie "linarray", des enceintes suspendues. Vous mettez aussi vos compétences et vos connaissances aux services de professionnels et d’institutionnels pour vendre et installer sonorisation et éclairage ?

Oui, bien sûr, nous avons travaillé avec les grands de ce monde, Asian Dub Fondation, John Mayall, Superbus, etc. mais nous avons aussi du matériel de sonorisation et d’éclairage en location pour un jour, un weekend à tout par ticulier, association qui en fait la demande. Nous répondons à tous besoins de petits systèmes pour répondre à tous les budgets même les plus modestes. Nous livrons et installons les enceintes, console, lecteurs CD, ampli, jeux de lumière… Mais

Oui, tout type d’établissement qui souhaiterait disposer de matériel son et lumière per formant peut faire appel à nos services. Nous réalisons une étude des lieux, fournissons le matériel adéquat et installons l’équipement professionnel dans les lieux. Représentant de la marque prestigieuse, Martin Audio de Londres, L&S Production a notamment équipé Micropolis à Besançon avec du matériel Martin Audio. Nous sommes également grossiste d’une grande marque du son,

beaucoup plus connue du grand public : Yamaha. A ce titre nous avons en stock toutes sor tes de consommables de sonorisation, que nous vendons aux professionnels des régions Bourgogne et Franche-Comté, mais aussi aux musiciens amateurs et par ticuliers. Notre vocation est de répondre à toutes sortes de besoin de sonorisation et d’éclairage pour de grandes et petites manifestations.

L&S PRODUCTION SARL 80 boulevard Wilson - Dole Tél./fax : 03 84 79 00 96 - Port : 06 14 35 62 14 E-mail : ls-production@wanadoo.fr www.ls-production.fr

La location facile

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© photo : 107.7

[ 107.7 autoroute info Des entreprises plein les oreilles

[ Une seule signature pour tous les produits jurassiens ] Dans un contexte d’économie globalisée, producteurs et consommateurs ont aujourd’hui besoin de repères. Bien sûr, le prix est déterminant, cependant, une marque, un label ou une mention géographique rapprochent, rassurent et peuvent influencer les décisions d’achat. Le Label “Made in Jura”, développé par le Conseil général, bénéficie à présent d’une renommée importante, il est porteur de

valeurs, gage de qualité, sécurité et savoirfaire. De nombreuses entreprises marquent, diffusent et véhiculent la griffe “Made in Jura”. Les actions du Conseil général capitalisent sur le logo “Made in Jura”, “Tour du Jura”, “Aire du Jura”, “madeinjura.com”. Aujourd’hui, l’institution lance une nouvelle campagne de promotion “Le Jura Marque sa Marque” pour inciter les entreprises à marquer leur production et per-

mettre aux consommateurs une identification immédiate des produits. “Notre marque reflète bien notre territoire, nous sommes enviés et copiés, alors jouons la marque ! Marquons nos produits et démarquons-nous des produits ordinaires”.

Télécharger le logo www.madeinjura.com Rubrique : A télécharger

L’impact économique du label Made in Jura Plus qu’un label, le logo “Made in Jura” fait valoir les savoir-faire des entreprises jurassiennes. Il se présente comme un véritable outil de communication et de travail, une vitrine de l’identité du terroir jurassien. L’entreprise de fabrication de tapis Emco localisée à Dampierre et la Brasserie Rouget de Lisle à Bletterans, sont des ambassadeurs de ce label. Témoignage Anselme Hoffmann, Directeur général de l’entreprise Emco, localisée à Dampierre

Témoignage de Bruno Mangin, Président de la société Brasserie Rouget de Lisle à Bletterans.

[ Un vrai outil de travail

N

ous fabriquons des tapis d’entrée techniques avec comme particularité le sur-mesure. Surtout, nous les fabriquons ici à Dampierre, ce qui nécessite une grosse part de main-d’œuvre. Emco est la filiale d’un groupe allemand. Nous avons décidé d’implanter une usine en France en 2003 pour pouvoir être réactifs sur le marché. L’idée de Made in Jura de communiquer sur la fabrication en France reste notre premier argument de vente. Nous avons tout de suite adhéré au concept “Made in Jura”. Nous avons participé aux deux salons. Pour Emco, le logo Made in Jura est indispensable : c’est un outil de

travail et un outil de communication commerciale. Sur nos fiches logement, supermarché, hôtel, enseignement, salle de sport, santé, hospitalier et accessibilité, le logo “made in Jura” est partout. Les salariés de l’entreprise portent des T shirts estampillés Made in Jura. Nous démontrons notre savoir-faire. Nous ne sommes pas des utilisateurs passifs de ce logo, nous en sommes des exploitants actifs. Maintenant, nous souhaiterions que la démarche se poursuive davantage. Nous sommes un peu frustrés aujourd’hui. L’idée serait d’exporter le label Made in Jura sur d’autres salons, (salon des

Retrouvez quelques exemples sur www.madeinjura.com Rubrique A télécharger / sons et vidéos.

[ Un plus en terme d’image

P

Depuis 5 ans, le Conseil général communique sous forme de spots et de reportages sur Autoroute Info 107.7. Cette radio, écoutée sur le réseau APRR (2500 km) et au delà, permet de sensibiliser tous ceux qui se déplacent pour leur travail, chefs d’entreprises, acheteurs… La campagne spots « Le Jura Marque sa Marque » débutée en janvier s’intensifiera cet automne. Les reportages sur les entreprises, les journées spéciales, les clins d’œil touristiques dégagent un paysage sonore jurassien attractif et vendeur. Une communication professionnelle et précise, loin des grandes campagnes tapageuses tel est l’objectif. Le rapport de confiance avec 107.7 et ce travail en durée continueront en 2008.

maires, salon des collectivités par exemple) par le biais d’un stand regroupant plusieurs industriels. Cela permettrait de véhiculer une image Made in Jura ailleurs et d’étendre le réseau. Il faut faire vivre ce label. D’autres départements ont copié cette idée. Le risque est qu’ils mettent en œuvre des moyens et que l’idée se banalise. Il ne faut pas que Made in Jura qui était un label moteur devienne suiveur. Il faut communiquer notre savoirfaire, notre réactivité. Il ne s’agit pas de chauvinisme. Etant Lorrain, j’ai repris le site il y a deux ans. Je pense par conséquent être objectif sur cette démarche.”

our nous, le label permet de présenter nos produits comme des produits jurassiens à la fois aux Jurassiens ainsi qu’à toute la France. Le “Made in Jura” part dans toute l’Europe. C’est avant tout un signe de provenance qui a comme avantage d’être gratuit, et qui ne demande pas une certification lourde. Nous avons été pionniers, en étant premiers à avoir adhéré à ce label. Tous nos produits étaient siglés “Made in Jura” 15 jours après la

mise en place du label. Vêtements, voitures, tous nos stocks en portent la marque. Au niveau national et international, nous sommes vraiment reconnus grâce à “Made in Jura”, qui nous a permis d’asseoir notre position. En voyant le sigle, les clients ont davantage envie d’acheter nos produits. En termes d’images, “Made in Jura” est un plus qui favorise l’identification de notre département. Le label a sans aucun doute un impact comPropos recueillis par Ch.C mercial.”

[ Tour du Jura C’est le Tour de France au printemps… Chaque régions, de nombreux départements possèdent une grande épreuve cycliste. C’est l’occasion de mettre sur la route de la compétition sportive des marques et des entreprises autour des valeurs du courage et de la ténacité. Aussi, le Conseil général relayé par Jura Cyclisme met à disposition des entreprises jurassiennes une épreuve ancrée dans le relief du territoire. Cette course permet également aux meilleurs Jurassiens de se confronter aux meilleurs Français et Etrangers. Made in Jura est la marque du maillot jaune. Vous pouvez retrouver les sponsors jurassiens sur www.tourdujura.com. L’édition 2008 comportera une étape supplémentaire exceptionnelle et se déroulera les 11, 12 et 13 Avril prochain.

Propos recueillis par Ch. C

© photo F. Portet

Pays Dolois - Octobre 2007 - 11


D E S V I L L A G E S E N PAY S D O L O I S - N ° 4 9

PERSONNAGES

CÉLÈBRES • LES FAMILLES CHÈRE, BIZOT, BARBIER ET PRÉLAT ont fourni des sujets distingués aux ordres religieux, au sacerdoce et à l’armée (source Rousset). HIPPOLYTE ARSÈNE RÉMOND (1882 – 1935) : Né à Offlanges. Pesant 314,5 kg et ayant un tour de ceinture de 2,96 m, il est l’homme le plus gros du monde. Appelé “le colosse jurassien”, il s’offrit en exposition dans les foires et fêtes patronales. A Offlanges, une rue porte son nom. CHARLES BOISSEAU (1915 – 2000) : Déclaré Citoyen d’honneur de la commune le 16 août 1996 pour avoir ramené clandestinement en France l’étendard de la commune d’Offlanges, dérobé par les Prussiens en 1870. ENFANTS MORTS POUR LA FRANCE : 14 en 1914/1918 et 2 en 1939/1945

A Offlanges, Saint Anne veille sur l’un des plus petits vignobles de France Perché sur son promontoire à quelque 331 mètres d’altitude, Offlanges est l’un des plus beaux villages du département du Jura. Le chemin d’accès est rude, mais de là-haut, après s’être désaltéré avec quelques gorgées de Gamay, Chardonnay ou Pinot, le promeneur domine pas moins de 52 clochers. L’un des plus petits vignobles de France nous ouvre ses portes en pleines vendanges. Entre Dole et Gray De par sa situation, ce village a vraisemblablement été amené à assurer une surveillance au cours de son histoire. Son nom proviendrait de “Wuflenges”, personnalité germanique qui serait arrivée lorsque, au début du IVe siècle, Constance Chlore fit venir des prisonniers amaves pour repeupler la région de Dole. La route de Dole à Pesmes qui passe à ses pieds fut de tout temps particulièrement fréquentée et il n’est pas exclu qu’une tour de guet accolée à un fortin y eût existé. Le mont Guérin à proximité fut une place forte, et non loin de là, le château de Montmirey-le-Château était imposant au Moyen Age. Ses ruines abritées dans un bouquet de verdure sont toujours présentes, attestant cette proximité. Pour signaler l’arrivée de bandes armées ou de troupes, une communication par signes était probable. Des Burgondes ont habité ce lieu aux ve et VIe siècles, comme en témoignent ces sépultures découvertes dans

L’un des vieux puits

Pays Dolois - Octobre 2007 - 12

divers champs du village. Offlanges dépendait de la prévôté de Montmirey-le-Château. Les familles de Rye, de Poitiers et de Choiseul y possédèrent successivement un vaste domaine aux côtés de terres appartenant aux moines de l’abbaye d’Acey.

Une église du XVIIIe siècle Au début du XIe siècle, une église existait déjà à Offlanges qui fut le chef-lieu d’une cure jusqu’au XVe siècle. L’église actuelle dédiée à Notre Dame de l’Assomption fut construite au début du XVIIIe siècle et achevée en 1720 (source : Abbé Chère 1877) sur l’emplacement de l’ancienne. Dans l’une des chapelles, un retable représente sainte Anne, patronne du village, enseignant à sa fille, la vierge enfant. Un oratoire édifié sur la route de Brans lui est également dédié. Chaque année, la confrérie des bâtonniers de Sainte Anne entretient une dévotion se traduisant par une procession, en présence de nombreux paroissiens du

Offlanges sur sa colline

mont Guérin. “Cette fête religieuse remonte à 1616” indique Marc Barbier, maire de la commune. Au début des années 1970, un autre cimetière ayant été créé en 1911, l’ancien situé au pied de l’église fut supprimé afin d’aménager une petite place. Entre 2000 et 2003, l’extérieur de l’église a été l’objet d’une restauration complète. Entièrement rénové à l’identique, le dôme typiquement comtois

du clocher a reçu une couverture en cuivre étamé. Il conser ve ainsi son aspect métallique d’antan. “Une restauration de l’intérieur est également nécessaire, mais le coût élevé ne permet pas cette réalisation dans l’immédiat” regrette M. le maire. Néanmoins, en novembre 2003, elle fut classée parmi les Monuments historiques.

Marc Barbier : un retour au pays réussi Dans la petite mairie où Marc Barbier accueille ses administrés, une relique de drapeau attire immédiatement l’attention. Entièrement en soie (est-ce confirmé ?), c’est étendard est le souvenir d’Offlange (sans S), au temps de l’empire français. Probablement emmené en Allemagne par les Prussiens durant la guerre de 1870–1871, il fut découvert en 1945 dans un grenier à Dessau en Saxe, par Charles Boisseau, alors prisonnier. Celui-ci le cacha et le ramena en France à la fin de

la guerre. C’est ensuite par l’intermédiaire de Patrice Diètre, autre Offlangeois, que ce drapeau fut restitué à la commune. Après avoir atteint le grade de Lieutenant Colonel puis Colonel de réserve, Marc Barbier a rejoint son village natal en 1996 pour vivre sa retraite. L’armée de l’air a certainement donné des ailes à cet Offlangeois né en 1950. En 2001, il est élu au conseil municipal et, après avoir été sollicité, s’installe dans le fauteuil de maire. L’ancien pilote d’hélicoptère prend alors de nouvelles commandes, certes plus terre à terre, mais avec autant de détermination. Depuis la fermeture de l’épicerie de Christiane Thabard en 1974, il n’y a plus de commerce à Offlanges. Le dernier bistrot a baissé ses rideaux en 1966. C’est justement Joseph Barbier, grandpère de Marc qui fut le dernier cafetier. “Aujourd’hui, nous attendons le passage du boulanger de Moissey et d’un épicier ambulant” constate le maire. Philippe Lormet (plâtreriepeinture) et Jean-Claude Thabard (électro-ménager) sont les seuls artisans résidant dans la commune. Deux exploitations agricoles : Alain Diètre et Patrice Guelle pratiquent la polyculture et l’élevage de vaches laitières. JeanMarie Guelle reste le seul exploitant viticole sur ce territoire remembré en 1970. Le regroupement pédagogique avec Brans et Thervay fonctionne bien. Offlanges

abrite les CM1 et CM2 de l’école primaire, soit une petite trentaine d’élèves sous la responsabilité de Mar yvonne Comte. “Les trois villages ont conservé leur école primaire et la communauté de communes Nord Ouest Jura à la responsabilité des écoles maternelles et de la cantine scolaire à Montmireyla-Ville. L’intercommunalité fonctionne bien, la construction d’une deuxième école maternelle avec une cantine est prévue à Dammartin-Marpain pour faire face à l’augmentation des effectifs. En revanche, il me semble que la création de ces intercommunalités a été faite dans la précipitation sans qu’une réflexion sur la réorganisation complète des structures administratives existantes ait été menée” précise le maire. A l’heure où le mandat municipal se termine, l’achèvement des travaux de rénovation de l’église fait partie des réalisations du conseil municipal, mais le maire rend hommage à son prédécesseur : “Les dossiers avaient été préparés avant et les tra-

L’une des croix pattées

Marc Barbier

vaux étaient déjà en cours en 2001”. D’autres travaux importants ont bien sûr été réalisés : réfection de la place de l’église, création d’un préau à l’école, effacement des réseaux électriques et téléphoniques au centre du village, création et entretien de voirie, entretien du réseau d’eau et protection des captages, réalisation du plan de zonage de l’assainissement… Même si l’heure n’est plus aux projets, Marc Barbier a plusieurs dossiers ouverts : “Notre Grand’Fontaine de l’époque Renaissance aurait besoin d’être restaurée mais, suite au remembrement, elle est sur un terrain privé. Une demande de classement pour la protection de l’édifice au titre des Monuments historiques est en cours. D’autres travaux de voiries seront à réaliser et l’agrandissement du cimetière, après la procédure de restructuration actuelle, est à


Le colosse Rémond

envisager. La commune devra peut-être aussi construire son réseau d’assainissement collectif dans quelques années et la restauration de l’intérieur de l’église est également à envisager. Enfin, le projet d’extension des carrières de Moissey sur le Massif de la Serre et un dossier à suivre de près”. Autant de travaux conséquents qui, avec d’autres, pourraient bien occuper le futur conseil municipal. En attendant, le foyer rural présidé par Nicolas Thabard et l’ACCA dirigée par Pascal Thabard sont les associations qui animent le village.

L’eau à la source Le massif de la Serre est riche de quelque 43 croix pattées taillées dans l’arkose, le grès de son sol. Six d’entre elles se dressent à Offlanges où d’anciennes carrières ont existé. Dans ces blocs de grès, meules, croix, auges et autres sculptures diverses furent taillées. Aujourd’hui, les carrières de Moissey sont toujours en activité. “Actuellement, l’exploitation se trouve sur le territoire d’Offlanges” déclare Marc Barbier. Mais des entrailles de ce massif sort une eau limpide et fraîche qui fait le bonheur des Offlangeois. En effet, plusieurs sources ont été captées dans la forêt communale au début des années 1880, alors que la commune comptait 700 habitants. Ces eaux étaient dirigées vers plusieurs fontaines réparties dans le village, en complément des

vieux puits. Vers 1910, la municipalité entreprend la construction d’un château d’eau et, vers 1930, elle décide d’équiper chacune de ces fontaines d’un robinet. En 1957, la réalisation d’un réseau permet à chaque habitation et étable de recevoir cette eau appréciée pour sa pureté et sa fraîcheur. Aujourd’hui encore les habitations sont toujours desservies par ces sources. L’entretien des installations incombe naturellement à la commune. La source de la Grand’fontaine, qui ne tarit jamais, alimentait un lavoir qui a été recouvert par un chemin agricole.

L’un des plus petits vignobles de France Les coteaux bien exposés d’Offlanges se sont toujours bien prêtés à la culture de la vigne. Si en 1825, 186 ha étaient recensés, l’apogée fut certainement en 1878 lorsque près de 400 ha du territoire étaient recouverts d’un vignoble florissant. Les villages voisins n’étaient d’ailleurs pas en reste, puisque 2 635 ha de vignes étaient recensés. Malheureusement, cette même année, tout fut anéanti par le phylloxéra, insecte minuscule venu d’Amérique. Peuplé essentiellement de vignerons, Offlanges perdait sa principale ressource, son vin étant alors l’un des plus réputé du Jura. Bien peu d’exploitants purent acheter des plants greffés pour reconstituer un petit vignoble. Ceux qui poursuivirent avec des plants directs

Vous qui passez au pied de la colline d’Offlanges, prenez le temps de monter au village pour flâner dans ses rues en pente. Les croix pattées, les anciens puits, les vieilles fontaines et ses anciennes maisons vigneronnes vous séduiront. Arrêtez-vous sur la place de l’église et admirez ce basrelief en pierre blanche immaculée datant du Moyen Age, rapporté dans la façade d’une maison proche. Il représente saint Hubert à genoux devant le cerf miraculeux. Terminez par la cave du domaine de la Bougarde où l’on vous fera déguster le vin du pays pour vous remercier de votre visite. Si autrefois, un

BONIN

maison

constatèrent rapidement un déclin de la qualité et une baisse significative des ventes. Les quelque 140 exploitants agricoles s’orientèrent alors vers d’autres cultures, ne laissant à la vigne qu’une place très réduite (moins de trois ha en 1972). En 1974, André Guelle tente une nouvelle aventure viticole en plantant quelques nouveaux hectares. Charles Taverne, Jean Thabard et Armand Lormet font de même, portant le vignoble à une superficie de sept hectares. Chardonnay, Pinot et Gamay sont les cépages retenus. La première récolte en 1976 est prometteuse et progressivement, Offlanges retrouve son étiquette depuis longtemps disparue. Au fil des années, seule la famille Guelle continue la viticulture. Jean-Marie succède au père et développe l’activité. Aujourd’hui, avec onze hectares, le domaine de la Bougarde a fière allure et produit un vin qui répond à l’appellation “vin de pays de Franche-Comté”. Seul vigneron jurassien à produire ce label, Jean-Marie Guelle cultive avec amour ses vignes hautes en escaliers, plus résistantes au gel. Aucun engrais et des soins particuliers permettent l’obtention d’un vin de qualité qu’il aime faire déguster. Parmi ses spécialités, le Perlfruit, un mousseux aromatisé au fruit (pêche, cerise, fruits rouges, pamplemousse), ou à la violette. “Toutes mes bouteilles sont personnalisées et sérigraphiées” explique le maître des lieux qui se fait un plaisir de recevoir le public dans sa cave et d’ouvrir quelques bouteilles pour dégustation.

Jean-Marie Guelle, viticulteur

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Offlanges (39290) Altitude : 331 m Superficie : 873 ha dont env. 450 ha de forêts Population : 210 habitants (les Offlangeois) Canton de Montmirey-le-Château Communauté de communes : Nord Ouest Jura

La Grand’fontaine

dicton affirmait : “Quand les gens d’Offlanges ouvrent leurs caves, ils noient les gens”, ce n’est certes plus le cas aujourd’hui. Ce vin de pays de Franche-Comté dégusté avec modération réveille les papilles et vous laissera un excellent souvenir. Odile Ruisseaux et René Diètre, doyenne et doyen du village pourraient vanter ce pays où le vent, l’eau et le vin font bon ménage. JT

Un mot trois em eur, plois !

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Conseil municipal Barbier Marc : maire Thabard Jean-Claude : 1er adjoint Alain Diètre : 2e adjoint Barbier Luc Buatois Didier Clerget Claude Comte Claude Guelle Patrice Jacquot Gilbert Lormet Philippe Salvado Julio Les derniers maires Louis Laloy : 1935-1940 Joseph Belperron : 1941-1944 Léon Billard : 1944-1945 Joseph Belperron : 1945-1954 Henri Bourges : 1954-1956 Charles Bongain : 1956-1960 Bernard Ducloux : 1960-1989 Alain Picaud : 1989-1995 Jean-Paul Malaizier : 1995-

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Pays Dolois - Octobre 2007 - 13


C U LT U R E

RLC SPECTACLES OUVRE UN ATELIER POUR LES ADULTES Ce nouvel atelier aura lieu tous les mardis soirs de 20 h à 22 h. Il sera animé par Daphné Amouroux et Daniel Ratte, comédiens bisontins. Le premier RV est mardi 2 octobre à 20 heures à l’Accueil Dolois. C’est une première rencontre qui tient lieu d’informations et d’échanges sur les attentes de chacun (1er RV gratuit). Des places sont encore disponibles le mercredi après-midi pour les enfants. Contact : Barbara Jamrozy : 03 84 82 28 79 ou www.rlc-spectacles.org

“PROF !” REVIENT “Prof !” a été créé à Dole avant de s’embarquer au festival d’Avignon. Il revient dans la région, et sera à Champagnole les 11 et 12 octobre, à Besançon (théâtre de la Bouloie) les 24 et 25 octobre, à Pontarlier les 26 et 27 octobre. Ce prof s’arrêtera à Dole, à la Fabrique les jeudi 18 et vendredi 19 octobre. Et il vous racontera son histoire, l’histoire d’un idéaliste. Son père, qui était paysan, lui avait dit : “Toi, tu ne seras pas un cul-terreux, tu seras professeur. Le plus beau métier du monde, comme la terre il fait germer”. Ce prof est un homme brisé qui n’a pas supporté la violence du milieu scolaire, reflet de notre société déchirée. Ce prof est un fou dangereux qui a commis l’irréparable. Mais par quel mystère ce prof se retrouve-t-il face au public sur une scène de théâtre pour raconter son histoire ? Ecoutons-le, simplement ! Il a tant de choses à nous dire ! “Prof !”, mis en scène par Christian Pageault, interprété par Claude Monnoyeur - la Fabrique, jeudi 18 et vendredi 19 octobre – 20 h 30 Contact : 03 84 82 28 79 ou 06 80 89 90 65 ou www.rlc-spectacles.org

Edition

Bien plus qu’un ouvrage sur Jules Grévy…

“Ce livre est une mine d’or sur le Pays Dolois, le Val d’Amour, Mont sous Vaudrey, le Jura…” Au sommaire : Chapitre 1 :

Chapitre 8 :

Le triomphe de l’idée républicaine à l’époque de Jules Grévy

La ligne de chemin de fer Dole-Poligny

Chapitre 2 :

Jules Grévy

La Forêt de Chaux au temps de Jules Grévy

Chapitre 3 :

Chapitre 10 :

La Marseillaise

Les commerçants dolois au temps de Grévy

Chapitre 4 :

Chapitre 9 :

La naissance de l’école de la République en Franche-Comté

Chapitre 11 :

Chapitre 5 :

Jules Grévy et Louis Pasteur

Paul PIALAT, bienfaiteur dolois Chapitre 6 :

La politique coloniale au temps de Jules Grévy Chapitre 7 :

Des éléments sur l’économie de la France à l’époque de Jules Grévy

Des mariniers sur la Loue Chapitre 12 :

Chapitre 13 :

Auguste Pointelin, l’ami de Jules Grévy Chapitre 14 :

Chapitre 16 :

Les ancêtres Grévy du Président Chapitre 17 :

Images en Val d’amour et en Revermont Chapitre 18 :

Témoignages de Montsous-Vaudrey Généalogie :

Ascendance complête du Président Jules Grévy

Personnalités marquantes au temps de Jules Grévy

DOLE-CHOISEY

Dédicaces

Chapitre 15 :

Des funérailles nationales en Pays Dolois

Jules Grévy, né à Mont-sous-Vaudrey dans le Jura, fut le quatrième Président de la République française de 1879 à 1887. On lui doit des valeurs et des symboles de notre République (14 Juillet, Marseillaise…) et de nombreuses lois, tant sociales que scolaires. Cet ouvrage revisite les débuts de la IIIe République et l’histoire locale, tout en rendant hommage à ce Jurassien Président.

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Jean-Claude Charnoz dédicacera l’ouvrage “Jules Grévy, un Jurassien Président” le samedi 13 octobre de 15 h à 18 h 30

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MJC DOLE ■ CULTURE

■ DOLE EXCURSION AVEC LA MJC

LA MJC ou l’art d’expérimenter

Chagall l’aérien

Mamie Forme, danse orientale, cours d’allemand, d’arable, sports, guitare collective, la MJC se veut polyvalente dans sa gamme d’activités avec comme clé du succès le plaisir avant tout.

Organisée par la MJC de Dole, l’excursion à Martigny (Suisse) à la fondation Pierre Gianadda a permis à une cinquantaine de personnes, habituées ou novices, de découvrir l’univers du peintre Marc Chagall, entre ciel et terre, à l’occasion du 120e anniversaire de la naissance du peintre. Un univers peuplé de héros, d’anges, d’animaux, d’amoureux, une sorte de cabinet des curiosités. Petite exploration en terre chagallienne.

Une philosophie de l’expérimentation “La MJC, c’est d’abord un projet qui vise à former des citoyens actifs et responsables d’une démocratie vivante” rappelle Philippe Doyen, directeur de la MJC. Cette ambition qui dans les termes peut paraître pompeuse, traduit la philosophie de la MJC, comme lieu d’expression et d’apprentissage. Philosophie qui se décline au travers des 47 activités proposées par la MJC. “Les gens votent, il s’agit d’un espace d’apprentissage, d’un lieu d’expérimentation, où les personnes se font plaisir tout en se prenant en charge” insiste Philippe Doyen.

Le plaisir au cœur des activités Handiloisirs afin de faire découvrir du foot en fauteuil, chant choral, technique vocale, théâtre d’improvisation, aéro latino, cours de langues et de culture, autant de nouveautés au programme

du catalogue des activités de la MJC. Parmi le top tendances figure le badminton, l’atelier d’écriture, le yoga, la danse sous toutes ses facettes. “Par ailleurs, toutes ces activités sont gérées par des intervenants soit bénévoles, soit salariés. Les intervenants sont responsables d’activités avant tout, la notion de transmission, de partage des connaissances demeure fondamentale. On n’est pas dans le scolaire. L’important est de prendre du plaisir” explique Philippe Doyen.

Un style naïf et naturaliste

Un foisonnement d’idées A côté des activités, figurent des stages (danse africaine, accords mets et vins), des célébrations d’anniversaires (les enfants choisissent ce dont ils ont envie, un conteur, un magicien et l’animateur s’occupe du gâteau, de la décoration de la salle, des photos), des expositions, des voyages. Un accès internet gratuit à la MJC permettra à chacun de surfer sur la toile.

Renseignements :

La MJC en chiffres

2 catégories de tarifs, pour les personnes imposables (catégorie 1) et les personnes non imposables (catégorie 2).

47 activités proposées

Adhésion à la MJC : 9 euros pour les moins de 16 ans et 12 euros pour les plus de 16 ans. Possibilité de s’inscrire jusqu’en décembre

MJC Music Boutic - Une saison de Jazz La MJC et Music Boutic se mettent en quatre pour cette rentrée musicale. Au programme du jazz avec Ritary, Jacky Terrasson, Kora Jazz Trio et Didier Lockwood. Une saison jazz inaugurée vendredi 19 octobre avec Ritary au studio MJC à 20 h 30, autodidacte de la musique qui impose son propre style tout en restant inspiré par son maître Django Reinhardt. Ritary joue un jazz manouche mais également bop-hard, bop, funk, dont le dernier album “Maije” en est le reflet. Piano solo le samedi 26 janvier à

20 h 30 avec Jacky Terrasson. Son album solo Mirror reflète la personnalité de ce pianiste sûr de son rythme. Rencontre entre le griot et la note bleue avec Kora Jazz Trio vendredi 28 mars à 20 h 30 au théâtre de Dole. Un trio au croisement du piano, de la kora et du chant pour un voyage audelà des frontières. Didier Lockwood rendra hommage le samedi 17 mai à Stephane Grapelli à La Commanderie à 20 h 30. Renseignements à la MJC au 03 84 82 00 35, 21 place Barberousse et à Music Boutic place Grévy, Tel. 03 84 72 54 04

10 nouvelles activités pour la saison 2007/ 2008 6 langues sont enseignées à la MJC 1 000 adhérents en moyenne à la MJC 10 salles où se déroulent les multiples activités (le gymnase Rochebelle, la Visitation, les Arquebusiers, le Gymnase Barberousse, la MJC, l’école Pointelin, l’école du Poiset, la salle de Saint Ylie, le Local astronomie de Crissey, le gymnase CES Ledoux)

Deux cents œuvres provenant de grandes collections et d’institutions internationales, l’exposition rétrospective des tableaux de Marc Chagall, né à Vitebsk (Biélorussie) en 1887, couvre toute la période artistique de ce peintre au monde magique, qui entraîne le spectateur dans une farandole de rencontres toutes plus étonnantes les unes que les autres, où cohabitent des créatures hybrides, mihommes, mi-animaux, des colporteurs, des violonistes. La première impression qui se dégage de l’œuvre chagallienne est la densité. De nombreux personnages se fondent dans les toiles, à peine perceptibles, parfois très aériens, très fluides, mais dont la présence sonne comme un leitmotiv. Un univers qui s’explique par l’enfance de Chagall, notamment la prégnance de la religion hassidique et de la musique. Chagall s’exprime par la foi. Le hassidisme se caractérise par un panthéïsme fort, la présence de Dieu partout. Quant à l’univers musical, il fait partie intégrante du monde de Chagall qui intègre des musiciens ambulants dans la majeure partie de ses toiles. L’œuvre de Chagall se comprend comme une mise en scène, une pièce de théâtre dans laquelle chaque élément a sa place et raconte une histoire.

Une peinture archétypale Nourri par les contes hassidiques où l’envol joue un rôle capital, Chagall peint des créatures entre deux mondes, qui voguent entre ciel et terre,

Le groupe dolois sur les traces de Marc Chagall, devant la fondation Pierre Gianadda.

dans des mouvements très fluides. L’ange qui voyage entre ciel et terre, à la fois messager et intercesseur, l’harmonie de l’homme et de l’animal, la présence constante des animaux comme la chèvre, la vache, symboles des mères nourricières et le coq, incarnation de la séduction autant d’ingrédients qui alimentent la peinture de Chagall et qui finissent par devenir de véritables archétypes. Chagall se démarque par son style original. Il emprunte à plusieurs mouvements picturaux, influencé à la fois par le fauvisme, le cubisme, le néoprimitivisme, le futurisme, mais il n’adhère à aucun mouvement et reste toujours indépendant. Un artiste très complet d’un point de vue artistique qui à travers la fenêtre présente dans ses œuvres entraîne le spectateur dans un autre monde, celui du rêve, de la religion, du mystère. Artiste unique dans l’histoire de l’art en raison de cet univers et des associations atypique, Chagall mort à 98 ans en 1195 reste l’un

DOLE : EH BIEN DANSEZ MAINTENANT…

LA MJC FÊTE LA SCIENCE

UN FESTIVAL CINÉMATOGRAPHIQUE

Après avoir “chanté tout l’été”, place aux rythmes et à la chaleur

Dans le cadre de la Fête de la Science 2007, et en partenariat avec l’AJENA (Association Jurassienne pour la diffusion des ENergies Alternatives), le cinéma Le Studio organise une soirée discussion le jeudi 11 octobre 2007 à 20 h 30, autour des films : Du sucre et des fleurs dans nos moteurs de Jean-Michel Rodrigo, présent lors de cette séance et de La légende de la terre dorée de Stéphane Brasey, présence sous réserve. Ces 2 films existent sous format DVD et seront vidéo-projetés. L’entrée sera libre.

Le cinéma Le Studio fait peau neuve. “Nous avons procédé à des travaux, refait les moquettes, tentures et peintures murales” explique Philippe Doyen. Et pour célébrer cette rénovation, le mois d’octobre bénéficiera de tarifs à 4 euros. Du 24 octobre au 6 novembre pour la deuxième année, le cinéma Le Studio s’associe à cette fête nationale et à la journée mondiale du film d’animation en proposant un programme pour petits et grands. Au programme cinéma, deux temps forts exceptionnels avec une sortie nationale et la venue d’un réalisateur ! NOCTURNA, film d’animation de Victor Maldonado et Adria Garcia. Durée 1 h 20, à partir de 5 ans. En sortie nationale le 24 octobre. Vendredi 26 octobre à 20 h 30 : inauguration de la nouvelle salle le Studio. Soirée spéciale Serge Elissalde

avec le stage de danse africaine organisé par la MJC le dimanche 21 octobre. Un stage animé pendant deux heures et demi par Mamadou Diallo, fondateur de l’association Daradji en 1997, danseur, chorégraphe sénégalais. Un stage qui permet de s’évader et de découvrir la culture africaine. Avec Badara Daffé, musicien percussionniste, ils proposeront un voyage initiatique au travers des danses traditionnelles de l’Afrique de l’Ouest. “Les ateliers de danse africaine remportent un vif succès, en raison de la convivialité. C’est avant tout une danse de partage” souligne Marie-Noëlle Rondot, animatrice, en charge de la danse à la MJC. Après la danse africaine, ce sera au tour d’Accord Leon et de Zic à Brac d’entraîner les danseurs dans la ronde d’un bal folk le samedi 1er décembre à 21 h à la salle de la Gouvenelle à Goux. Renseignements stage danse africaine. Tout public. De 10 h à 12 h 30 pour les débutants et de 14 h 30 à 17 h pour les intermédiaires Lieu : Gymnase de l’école Rochebelle, rue André Lebon à Dole Tarifs : un atelier en demi-journée : 25 euros adulte et 23 euros adhérent MJC Journée complète : 45 euros adulte et 40 euros adhérent MJC Tél. 03 84 82 00 35 Pays Dolois - Octobre 2007 - 16

DU SUCRE ET DES FLEURS DANS NOS MOTEURS Le documentaire “Du sucre et des fleurs dans nos moteurs”, réalisé par J.-M. Rodrigo avec la participation de l’unité Biomasseénergie du Cirad, remporte le premier prix du festival AgriCinéma 2007, dans la catégorie “Agriculture - enjeux du XXIe siècle”. (JeanMichel Rodrigo, 52 minutes, format DVD) LA LEGENDE DE LA TERRE DOREE Etat du Pará, Sud de l’Amazonie brésilienne : terre de lumière, terre de violence. Séduits par de fausses promesses, des centaines de travailleurs affluent jour après jour dans d’immenses exploitations, où ils sont réduits à des conditions d’esclavage. (Stéphane Brasey, 55 minutes, format DVD)

des derniers artistes d’art sacré du XXe siècle. Chagall a sans nul doute su “faire accepter” sa folie aux 50 personnes de Dole venues découvrir son monde. Une excursion poétique et onirique dans les coulisses de l’œuvre de Chagall. Chloé Chamouton

Renseignements : du 6 juillet au 19 novembre 2007 Tous les jours de 9 h à 19 h Fondation Gianadda, rue du Forum 59 - 1920 Martigny (Suisse) Tél. 41 27 722 39 78

La fondation Pierre Gianadda Cette fondation est dédiée à la mémoire de Pierre Gianadda, frère de Léonard, décédé en 1976. Très attaché à Pierre, Léonard décide de créer une fondation qui perpétue son souvenir. Le parc, écrin de verdure au sein de la fondation abrite une multitude de sculptures qui font corps avec la nature. Un véritable parcours sur les traces des artistes du e XX siècle avec les œuvres de Arman, Arp, Max Bill, Ernst, Rodin, Niki de Saint Phalle…

en présence du réalisateur de cinéma d’animation, créateur du film Loulou. Il nous présentera une rétrospective de ses œuvres s’adressant à un public jeune et adulte. La projection sera suivie d’une discussion avec Serge Elissalde. Tarif spécial : 4 euros pour tous. Le Festival Palestine au Cœur se déroulera du 22 au 27 octobre au cinéma Le Studio.


LOISIRS

UNIQUE

■ EDITION

e t c ’ e s t à D o Voir l e P20!

Dole romantique, Dole éternelle, Dole tout simplement par Henri Bertand “D

ole au fil des saisons et des rencontres”, c’est cinq années de travail, de prises de vue, du lever au coucher du soleil. Tous les sujets, paysages, monuments, personnages, événements, vie quotidienne, festivités… Tout est passé par l’objectif d’Henri Bertand. Amoureux des villes et en particulier de Dole, où il est né, de son patrimoine et de ses frondaisons, de ses pierres et de ses fleurs, il parcourt les rues avec son appareil photo pour figer l’instant. Il cherche l’insolite, le beau,

tout ce qui attire l’œil. Mais ce qui compte le plus pour lui c’est la lumière : “même le sujet le plus banal peut faire une photo fabuleuse en fonction de l’éclairage qu’on lui donne. Il y a toujours quelque chose de beau même si personne ne le voit.” Alors son appareil de lynx capture l’éphémère, tandis que le passe-partout devient insolite juste en passant par le prisme de l’œil du photographe. Les étals colorés du marché aiguisent l’appétit, les rives verdoyantes de la prairie d’Assaut donnent envie de s’allonger dans l’herbe pour

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prendre du temps, les pierres des bâtiments invitent à tendre l’oreille pour écouter l’histoire si riche de l’ancienne capitale comtoise.

Des fleurs, des pierres et des gens Mais une ville, c’est bien plus que ça encore, et Henri Bertand le sait bien. Alors il a consacré une belle place dans ses pages à ceux qui la font vivre : des artistes, comme Dominique Sosolic, Yves Regaldi, Pierre Duc, Claudine Thiellet… Des gens de tous les jours qui rient et s’amusent ou se promènent. Et un coup de cœur particulier pour

les ravissantes petites princesses du conservatoire de danse. “J’avais envie de sortir de la trame historique, d’être libre de toutes contraintes : le fil des saisons et des rencontres m’a permis de laisser libre cours à mon imagination.” Mais en passionné de patrimoine, cela ne l’a pas empêché de faire honneur aux belles pierres de la ville avec de magnifiques clichés de la médiathèque, du théâtre… : “c’est juste une autre façon de voir la ville”.

Des images et des mots Les rencontres, ce sont celles aussi d’amoureux des mots :

■ CONFÉRENCE - DOLE

■ JONGLEURS DE NOTRE DAME - DOLE

“Ouvrez une école, vous fermerez une prison.”

Boulevardesque !

Le vendredi 12 octobre se tiendra salle E. Faure une conférence animée par Claude Pair, écrivain de “L’école face à la grande pauvreté : changer le regard sur le quart monde”.

L

’école, carrefour des cultures et origines sociales, est le théâtre journalier d’innombrables inégalités. Le groupe Réseau École, formé d’enseignants de Dole et ses environs, a pris depuis le début de l’année l’habitude de se réunir une fois tous les deux mois pour échanger sur les expériences et la pédagogie à adopter envers enfants et familles issues de la grande pauvreté. Co-organisée avec le Centre d’Education Post-scolaire, cette conférence vise avant

tout à donner des clés de lecture aux enseignants se souciant des inégalités sociales. Bien que l’entrée soit ouverte à tous, le sujet est cependant intimement lié aux préoccupations de certains membres de l’Education Nationale. Conférencier pour l’occasion, C. Pair, ancien recteur de l’académie de Lille, entend bien remplir la salle E. Faure, le vendredi 12 Octobre à 20 h 30, afin que ces quelques instants puissent changer notre regard sur le quartmonde. Antoine M.

Thierr y Cretin, dont “les textes sont à des photographies ce que l’écho est au son ou le reflet à la lumière” (préface) et Jean-Pierre Jacquemart, savoureux savant passionné d’architecture dont la juste plume est subtilement poétique, ont su trouver les mots pour illustrer des images qui laissent parfois sans voix. Discret, réservé, Henri Bertand est aujourd’hui l’un des photographes les plus estimés de Dole et des Dolois. Et il avoue avec une modestie non feinte “avoir rougi à la lecture des mots que Jacky Theurot, son ami de longue date, a choisi pour préfacer le livre.” “Dole au fil des saisons et des rencontres”, 160 pages Disponible dans les librairies doloises. Renseignements : 03.84.72.08.63

Deux ans après les 2 000 entrées réalisées lors de Panique au Plazza, les Jongleurs de Notre-Dame reviennent en novembre enchanter le théâtre municipal qui sera probablement archicomble pour leur nouvelle pièce, Jeff.

T

outes les prévisions l’indiquent, beaucoup d’experts le certifient : cet hiver, à compter du mois de novembre, sera des plus froid. Pourquoi ne pas venir se réchauffer au théâtre ? Dans un humour toujours plus décalé et burlesque, le gratin humoristique dolois se réunit et nous promet de bons moments avec Jeff, une comédie revue et corrigée par Roby Faivre, qui cumule d’ailleurs pour la circonstance la mise en scène et le rôle principal. Bien que ce spectacle fut déjà joué par les jongleurs il y a maintenant quinze ans, le chef de

troupe nous promet un spectacle “totalement différent” de l’ancien. La distribution, un brin extravagante, en donne un avant-goût. Ainsi, malgré un secret jalousement gardé avant la première représentation, un doux parfum de provocation semble régner quand à la parodie de personnes d’actualité, tant chez les célébrités que dans la localité. Cela dit, la réputation des Jongleurs n’est plus à faire et, malgré une pression toujours croissante, le maître à jouer nous faisait part au forum des associations de sa “confiance quant au travail accompli”.

Un come back qui ne passera pas inaperçu : audace, légèreté et féminité sont autant d’ingrédients qui garantissent une recette savoureusement épicée : le succès est assuré. Antoine Millot

Les jongleurs de Notre-Dame, au théâtre Municipal de Dole, les 8, 9, 10 novembre à 20 h 30 et le 11 novembre 2007 à 15 h 00. Location à partir du 23 octobre 2007 du lundi au vendredi au Théâtre Municipal de 13 h 30 à 18 h 30 à partir du 25 octobre par téléphone au 03 84 82 99 19. 13 €, 9 € et 6 € (hors location).

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C U LT U R E ■ PEINTURE

Yves Regaldi, un art anthropologique A l’occasion de ses 20 années de carrière, le peintre Yves Regaldi organise une exposition anniversaire dans son Atelier du Canal les 13 et 14 octobre de 14 h à 19 h 30. L’occasion de pénétrer au cœur de l’univers de l’artiste par le biais de toiles anciennes, de peintures à l’huile et surtout de photographies, autant de manières de s’ouvrir au monde. Une exposition anniversaire “J’ouvre mon atelier une fois par an. Cette exposition marque une date anniversaire, 20 ans de carrière” indique le peintre Yves Regaldi, au sein de son Atelier du Canal. Vingt années jalonnées de voyages, d’expériences, de rencontres qui donneront naissance pendant deux week ends à une exposition alliant une trentaine d’œuvres entre toiles anciennes, peintures à l’huile et surtout photographies, l’autre passion d’Yves Regaldi qu’il cultive avec art depuis deux ans. Lorsqu’il regarde 20 ans en arrière, le peintre ne note pas d’évolution majeure concernant son travail. “J’ai suivi les Beaux Arts, j’admire les peintres espagnols pour leur viscéralité

mais je n’obéis à aucun phénomène de mode” poursuit le peintre.

Une dimension anthropologique Instinctif, Yves Regaldi s’imprègne des paysages d’ailleurs notamment de l’Afrique et plus encore du Burkina Faso et également de l’homme. “Horizontalité à travers les paysages, et verticalité par le biais de l’homme et notamment l’homo erectuis, l’homme qui voyage, nourrissent l’imaginaire du peintre. “Ma peinture, c’est avant tout un format, une surface composée de petites histoires à l’intérieur. Je me situe dans la construction, l’organisation d’une surface d’où la présence de carrés, de frises, de totems”. Côté matières, le

peintre avoue préférer les couleurs “terre et bleu”. “J’utilise des sables du Sahara, des coquillages pilés, des vrais pigments, des ingrédients d’ailleurs” qui permettent de donner à ses œuvres une dimension anthropologique. “Tous ces objets intégrés à mes toiles constituent un regard sur le monde, une manière de voir par delà les frontières” insiste Yves Regaldi. Tous ces éléments inclus peuvent d’ailleurs inciter les visiteurs au voyage.

La photographie, une ouverture sur le monde “Dans ma famille, nous avons toujours pratiqué la photo. J’ai commencé par un travail d’illustration. Je m’étais constitué une banque d’images et j’ai pu rentrer

dans trois agences. Il s’agissait de photos d’objets, de photos-concepts. En voyageant en Afrique, j’ai eu envie de créer une banque de données sur le Burkina Faso. Tous les ans, je monte dans le Sahel pour prendre les photos des zébus et de peuples qui migrent”. D’ailleurs la photographie se révèle un excellent tremplin pour pénétrer au cœur de l’univers regaldien. “Les gens sont plus aptes à déchiffrer mes toiles, à en saisir l’essence, le fonds” remarque l’artiste. En projets, ce dernier souhaite d’ailleurs se consacrer davantage à la photo et éditer deux livres d’images, l’un sur les vaches, l’autre sur le Burkina Faso.

Yves Regaldi, esthète de l’horizontalité et de la verticalité révèle l’essence de son art à travers des formes

Yves Regaldi en dates

“L’objectif de cette exposition consiste aussi à faire partager mon art à des personnes qui ne s’intéressent pas forcément à la peinture, le but du jeu est de réussir à faire découvrir aux gens des objets d’ailleurs,” souligne Yves Regaldi. Et pour découvrir, la recette reste simple : il suffit de prendre le temps d’observer, de s’imprégner des formes pour capter toute l’in-

1977 : école des Beaux Arts à Beaune 1987 : inscription à la maison des artistes 1997 : Vétérinaire sans frontière, Ouagadougou-Burkina Faso 1998 : Fondation Olorun, Ouagadougou, Burkina Faso 2001 : salon de la francophonie : Artuel, Beyrouth, Liban 2002, 2003, 2004 : Galerie Aïda Cherfan, Beyrouth, Liban 2007-2008 : Galerie Assadi, Nyon, Suisse

Lucien Fleury : l’inclassable Le musée des Beaux-Arts de Dole présente Lucien Fleury (1928-2004) dont 80 peintures et 26 estampes ont été données au musée dolois. D’autres œuvres, du Musée d’Art Moderne de Paris et du FNAC, complètent cette exposition où autoportraits, natures mortes, paysages industriels ou naturels dessinent les contours d’un artiste à l’esprit insaisissable et généreux.

I

Un artiste engagé De 1970 à 1977, Lucien Fleury partage l’aventure de la Coopérative des Malassis avec Henri Cueco, Jean-

Claude Latil, Michel Parré, Gérard Tisserand et Christian Zeimert. Là, la peinture se fait vecteur politique, critique acerbe de la société : l’artiste se fond dans la collectivité, mais sans se perdre, pour que l’œuvre devienne une tribune et s’affirme en tant que telle avec “l’idée que naîtrait un art nouveau si on abolissait les pratiques individuelles”. Parallèlement à cette expérience picturale communautaire, Lucien Fleury, dresse des portraits de famille et des autoportraits, où il semble régler ses comptes avec lui-même tout en se cherchant. Profondément marqué par son expérience psychanalytique, les visages et les corps parfois déstructurés de ses œuvres

GAILLARD

reflètent un éparpillement du moi ou sa reconquête à travers des couleurs sombres, oppressantes, une atmosphère réellement perturbante.

Le bonheur immédiat “Je suis devenu peintre et même peintre politique (Les Malassis). Dans les années 60 et 70, il était bourgeois de peindre avec une matière épaisse ; la peinture devait être lisse. En 1997, j’ai osé appuyer sur les tubes, je me suis remis à peindre à l’huile, avec le goût de la matière : des tartes, des huîtres, des pêches, la mer.” Délaissant le militantisme, il s’adonne à la peinture de la vie dans sa réalité la plus élémentaire. La fraîcheur et la gourmandise émanent alors des toiles au

rythme des crustacés et pâtisseries, fleurs, fruits, légumes et autres plaisirs à savourer instantanément. La matière picturale se fait plus épaisse, plus jouissive : dans une sorte d’hommage à la vie, il passe de la jubilation du palais à la jubilation de la palette. Et ses œuvres deviennent une incitation à un bonheur dont l’immédiateté jaillit du cœur même des sujets représentés, de leur vitalité. Stéphanie Chatelain

Exposition “Lucien Fleury” : du 13 octobre au 23 décembre Musée des Beaux-Arts de Dole : 03 84 79 25 85

En grand écart permanent entre grâce et rigueur, technique et émotion, le Ballet de l’Opéra National de Paris présentera à Dole un programme autour des grands pas classiques et des chorégraphes du XXe siècle. Le dimanche 14 octobre, la Commanderie brillera de mille feux dans la féerie des plus beaux ballets romantiques. Néophyte ou connaisseur, le spectateur se laissera enchanter par la beauté si exigeante du talent des danseurs, peut-être futures étoiles, de la meilleure compagnie du monde. Les huit solistes brillants interpréteront des pas qui figurent parmi les morceaux les plus accomplis du répertoire classique. De “La Belle au Bois Dormant” à “Esmeralda”, de “Roméo et Juliette” au “Lac des cygnes”, en passant par “Le Corsaire”, “La Bayadère”, “Adagietto” et “Giselle”, la force des sentiments et la fragilité des destins sont mises en mouvement dans des chorégraphies où la danse se fait aérienne, élaborée, délicate et tout simplement magique. Les plus célèbres pas-de-deux de Marius Petipa, Leonid Lavrovski ou Oscar Araîz mettront à l’honneur les qualités techniques et esthétiques des solistes qui rivaliseront de souplesse et

d’harmonie au gré des portés, des fouettés, des pointes et autres pirouettes. Entre maintien de la tradition et ouverture à la modernité, le Ballet de l’Opéra national de Paris inondera de grâce et de lumière la scène de la Commanderie. Stéphanie Chatelain

Dimanche 14 octobre, 17 h à la Commanderie Renseignements : Scènes du Jura : 03 84 82 99 19 La Commanderie : 03 84 69 07 52

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Exposition 20 ans les 13 et 14 octobre de 14 h à 19 h 30 Atelier du canal 61 quai Pasteur Dole, tél. 06 61 67 51 18 site peinture : www.regaldi.net site photographie : www.bwcolours.com Banque d’images : www.actualimages.com site sur les vaches : http://www.1000vaches.com

DES PETITS PAS POUR L’HOMME, DE GRANDS PAS POUR L’ART DE LA DANSE

■ DOLE - MUSÉE DES BEAUX ARTS

nclassable parce qu’il a expérimenté des styles très différents ou parce qu’il s’est tenu à l’écart des modes sans se tenir à l’écart du monde, Lucien Fleury est un artiste au parcours à la fois énigmatique et transparent. Profondément liée à son autobiographie, ses œuvres retracent en filigranes à la fois ses idéaux et son engagement politique, les remous de sa vie intérieure et sa quête identitaire, son apaisement et son hédonisme. Dérangeant, gourmand, sombre, joyeux, il ne laisse jamais indifférent.

tensité qui se dégage des photos et des toiles de l’artiste.

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Publirédactionnel

Des professionnels de la fabrication et de la pose de menuiseries alu et PVC ! Le mariage de l’alu et du bois

La liberté des formes et un vaste espace lumière

Propriétaires, vous rénovez votre habitation, vous construisez une nouvelle maison… faites appel à Aluferm pour toutes les ouvertures et fermetures de votre maison. Cette société jurassienne fabrique et pose des menuiseries en aluminium et en PVC, standard et sur-mesure, dans tout le Jura et même jusqu’à Besançon et Dijon, depuis aujourd’hui plus de 20 ans !

’est en mai 1987, qu’est née l’entreprise Aluferm. A ses débuts, l’entreprise produisait uniquement des volets roulants, à la Vieille Loye. Rapidement, en 1990, des locaux plus spacieux sont rachetés à Ounans, au 31 route de Dole. Avec ce nouvel atelier, Aluferm se lance alors dans la fabricationm de menuiseries en aluminium. Au début des années 90, Aluferm produit ses premières vérandas. Depuis, les locaux de fabrication et de stockage ont été agrandis par deux fois, soit aujourd’hui une surface totale de 1 650 m2. Les vérandas aluminium et alubois sont devenues les produits phares de l’entreprise.

grâce à un vaste atelier de fabrication, les techniciens alu et PVC produisent à Ounans des vérandas, des pergolas, des fenêtres PVC et alu, des garde-corps… Aluferm dispose également sur place, d’un vaste espace de stockage. “Grâce à notre atelier de fabrication, Aluferm s’adapte facilement à la demande de chaque client et nos techniciens produisent assez rapidement des menuiseries sur-mesure. Un grand espace de stockage, nous permet également d’avoir de nombreuses pièces détachées à disposition, ainsi nous sommes très réactifs et assurons les meilleurs délais pour le suivi après-vente de nos réalisations” ajoute Jean Vermot, gérant d’Aluferm.

Développement et réactivité

Le réseau “Côté Baies”, un gage de qualité

C

Cela fait aujourd’hui 20 ans, qu’Aluferm est en perpétuel développement. En effet,

Aluferm assure également la pose de produits sélec-

tionnés pour leur qualité, leur durabilité, et qui répondent bien à son savoir-faire, tels que volets roulants, volets battants alu, persiennes alu, portails, portes de garage, stores intérieurs et extérieurs… Ces produits ont été choisis auprès d’ateliers spécialisés dans le surmesure et accrédités par le comité de référencement du réseau “Côté Baies”. En effet, depuis, maintenant cinq ans, l’entreprise adhère à ce réseau national, qui regroupe une quarantaine de professionnels de la menuiseries PVC et alu.

Des fournisseurs fidèles, un gage de durabilité Depuis ses débuts, Aluferm s’approvisionne auprès de grandes marques régionales réputées pour la qualité et la durabilité de leurs produits et le suivi de leurs fabrications, telles que

Veka, qui fabrique des profilés PVC, ou encore Installux pour les profilés alu, sans oublier Saint Gobain qui fournit les vitrages des portes, fenêtres montées par Aluferm, et les volets roulants d’Aluroy. “Le suivi des produits apportés par ces marques, nous permet de garantir à notre clientèle le meilleur service après-vente. Et la satisfaction de notre clientèle nous a poussé à rester fidèles à ces fournisseurs régionaux” nous explique Jean Vermot.

Un savoir-faire, des spécialistes pour vous satisfaire L’équipe Aluferm est aujourd’hui constituée d’une quinzaine de personnes, dont plus de la moitié a plus de 10 ans d’ancienneté dans l’entreprise. Aluferm est composé d’un bureau d’études, d’un atelier de fabrication des menuiseries

Les fenêtres Veka en exposition

à partir de profils PVC et alu de qualité et bien entendu d’une équipe de poseurs, qui se déplace sur les chantiers. Deux commerciaux, Jean-Pierre Bredillet et Yves Jeantroux vous accueillent dans le nouveau showroom d’Aluferm et se déplacent également sur rendez-vous à votre domicile, afin de réaliser immédiatement une étude du projet, la définition de vos besoins, l’adaptation à votre budget afin de vous proposer la meilleure solution en terme de qualité/prix mais

aussi d’esthétisme et de confort. Avec l’étude des lieux et de la prise des côtes, ils sont en mesure d’établir un devis précis et gratuit, très rapidement !

Un grand hall d’exposition pour votre confort Avec de nombreuses réalisations près de chez vous, dans le Jura, mais aussi jusqu’à Besançon et Dijon, Aluferm n’a plus a prouvé son savoir-faire et la qualité de ses produits. En effet, il est aisé pour de nouveaux clients de voir les vérandas

fabriquées et montées par Aluferm. Depuis 2002, il est également possible de voir les produits intérieurs fabriqués et commercialisés par Aluferm, telles que les fenêtres, les portails, les portes de garages… En effet, un hall d’exposition de 250 m2, a été construit à proximité de l’atelier de fabrication. N’hésitez pas, venez visiter ce showroom spacieux et chaleureux, du lundi au vendredi, de 8 h à 12 h et de 14 h à 18 h et le samedi sur rendez-vous.

31 route de Dole - 39380 OUNANS - Tél. 03 84 37 71 73 Fax : 03 84 37 72 25 - N° Vert : 0 800 509 261 - E-mail : aluferm@wanadoo.fr

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C U LT U R E ■ ENTRETIEN/ LIVRES

L’université ouverte : un festival de conférences

■ CULTURE

André Besson : “je reste ancré “L’université ouverte, à mes racines jurassiennes” c’est un cercle familial” Appartenant à la trilogie des Auvernois, Alexandre le Vannier, dernier ouvrage d’André Besson plonge le lecteur au cœur des atrocités de la guerre de 14-18 à travers l’histoire du petit-fils de la Marie des Bois. A la fois roman historique, roman franccomtois, qui fait la part belle aux paysages jurassiens, l’ouvrage demeure une manière de rendre hommage à sa famille et de perpétuer les traditions.

Comment cette trilogie a-t-elle germé dans votre esprit ? Pour écrire la trilogie des Auvernois, j’ai puisé mon inspiration dans le passé et le vécu de mes ancêtres, qui étaient bûcherons-charbonniers dans la forêt de Chaux. Je me suis nourri des récits que me racontait ma grandmère du côté paternel de ces personnes qui naissaient et mouraient dans la forêt de Chaux. Ma grand-mère a connu les trois guerres, celles de 70-71, 14-18 et elle est décédée le jour de Noël en 1943. J’ai imaginé à partir de sa vie une trilogie, une saga qui mettrait en scène une femme, “La Marie des Bois”. J’ai déroulé mon roman sur ces trois guerres. L’un des temps forts du premier tome de la saga consiste en l’arrivée des Prussiens à Dole le 21 janvier 1871. Ma grand-mère avait eu l’occasion d’aller voir des blessés à l’hôpital de Dole, un véritable lieu de souffrance. J’ai donc décrit cet épisode dans la Marie des Bois. C’est un travail qui nécessite de nombreuses recherches documentaires ainsi que des déplacements sur les lieux des champs de bataille.

frondeur, qui n’hésite pas à se rebeller et à dire ce qu’il pense : l’un des traits de caractère de ma famille. Alexandre est un jeune homme qui aime la liberté des grands chemins, qui n’hésite pas à sauver d’une mort certaine une “campvolante”, une jeune bohémienne, mais qui pour avoir refusé d’obéir à des ordres iniques le paie de sa vie. Ce livre est une manière de faire acte de mémoire à travers des témoignages recueillis auprès de ma famille mais aussi auprès d’anciens combattants pour ne pas oublier les souffrances de la guerre et de rendre hommage à mes oncles. Je tiens mon journal intime depuis l’âge de 12 ans, je consigne à la fois mes impressions, les faits qui m’ont marqué. Je me replonge dans mes carnets pour recréer une atmosphère, une ambiance, qui favorise une authenticité et une crédibilité.

Comment caractériseriezvous ce roman ? Il s’agit à la fois d’un roman historique et d’un roman du terroir. L’action se déroule en Franche-Comté, dans le Jura, du côté du Val d’Amour. Je

Quelles valeurs se dégagent du livre Alexandre le Vannier ? Alexandre le Vannier est le petit-fils de la Marie des Bois. Cet ouvrage est inspiré de quantités de témoignages de ma famille. Mes oncles sont morts à la guerre de 1418, seul mon père a survécu. A travers ce livre, j’ai voulu retranscrire toute l’horreur, la sauvagerie de cette guerre par le biais du personnage d’Alexandre au caractère

André Besson, un écrivain profondément attaché à sa terre jurassienne

me considère comme un ambassadeur du Jura à l’extérieur. J’essaie de rendre le caractère, la beauté des paysages jurassiens. Je reste ancré à mes racines jurassiennes. Propos recueillis par Chloé Chamouton

Editions France-Empire, 19 euros

Lacuson, un héros célébré par André Besson A l’occasion du 400e anniversaire de la naissance à Longchaumois de Claude Prost dit Lacuson, héros des guerres de l’indépendance franc-comtoise au XVIIe siècle, le Conseil général du Jura a demandé à l’écrivain André Besson d’évoquer la vie aventureuse de ce personnage légendaire lors d’une conférence qui aura lieu le jeudi 8 novembre 2007 à 18 h 30 à Lons le Saunier. L’occasion de découvrir un téléfilm de 26 minutes dont André Besson a écrit le scénario, intitulé “Le Capitaine Lacuson”. “Cette œuvre présentée par Arthur Conte a été tournée il y a quelques années dans le Haut Jura, à Lons le Saunier et Dole” explique André Besson.

Trois questions à Jacky Theurot, président de l’université ouverte qui propose une programmation de conférences variées alternant philosophie, histoire, sciences et littérature. Un cocktail de nourritures spirituelles concocté pour cette nouvelle saison.

Sur quels critères s’élabore la programmation de l’université ouverte ? Il faut compter deux ans d’avance pour programmer les thématiques et les sujets. Il est en effet difficile d’improviser. En voiture, en vacances, j’en profite toujours pour réfléchir et noter de nouvelles possibilités de sujets pour les années à venir. Il faut élaborer un programme qui réponde aux attentes des citoyens. Quand on gère une telle structure, il est nécessaire d’être à l’écoute des gens, de les questionner, d’échanger avec eux. En 24 ans, on parvient ainsi à cerner les centres d’intérêt. Ce bénévolat exige une certaine proximité avec les auditeurs. Côté organisation, il faut également gérer le planning et organiser les emplois du temps sur cinq jours. Mais cette programmation demeure le fruit

d’une équipe. Nous nous répartissons les tâches.

Quel est l’objectif des cycles dispensés dans le cadre de l’université ouverte ? Il faut avant tout que les sujets s’adressent à tous, d’où la nécessité de rester concret et de bien connaître les intervenants. A chaque jour de la semaine correspond un cycle avec une thématique, soit artistique, soit philosophique, scientifique… L’objectif consiste avant tout à transmettre un savoir, à faire passer un message, ce qui implique une certaine pédagogie. Désormais par exemple les cycles de maths et de sciences sont autant suivis que les autres, c’est une satisfaction.

A quel type de public s’adresse l’université ouverte ? Les 3/ 4 des auditeurs sont des personnes âgées de 60

Jacky Theurot mise sur l’éclectisme du programme pour contenter les auditeurs

ans et plus, retirées du monde du travail, avec davantage de femmes que d’hommes. Certaines personnes viennent 4 soirs par semaine. Cette fréquentation nous récompense des efforts effectués. Et puis des amitiés se nouent à l’occasion des voyages. L’université ouverte, c’est un cercle familial. Propos recueillis par Chloé Chamouton

A noter : Evènement le jeudi 11 octobre : Axel Kahn, directeur

L’université en chiffres :

de l’Institut Cochin à Paris donnera une conférence sur “Autour de l’homme, ce roseau pensant. Essai sur les racines de la nature humaine” (18 h-20 h), salle Edgar Faure, en collaboration avec les Amis de Pasteur. Renseignements : du lundi au vendredi de 10 h à 12 h au 03 84 69 01 56 - Jean-Philippe Mégnin, médiathèque de Dole Les séances se déroulent salle Edgar Faure à 18 h.

24 années d’existence 1 conférence chaque jour du lundi au vendredi.

550

auditeurs par an en moyenne.

POLYPHONIES BASQUES PAR L’OTXOTE LURRA

Entrée gratuite

L’otxote est une forme de chœur très typique du Pays Basque née à la fin du XIXe siècle. Otxote se prononce “otchoté” et vient de l’espagnol ocho (huit), on peut donc traduire otxote par octuor. Les chanteurs de l’Otxote LURRA ne sont pas issus d’un chœur plus dense mais de l’art lyrique. Jordi Freixa a choisi des voix d’opéra pour restaurer l’otxote. Il s’attache à restituer à chaque chant ses rythmes et accents originaux. Les neuf artistes ont choisi pour nom “Lurra”, qui signifie terre, au sens du terroir. Le Chœur des Roches assurera l’ouverture de la soirée avec quelques extraits de son répertoire. Viendra ensuite le concert basque scindé en deux parties : polyphonies sacrées, polyphonies populaires, en basque et a cappella.

! Tartes repas salées “maison” ! Salades repas ! Sandwicherie traditionnelle ! Spécialités fromagères

Sur place ou à emporter

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3 novembre à l’église Saint Jean de Dole à 20 h 30. Tarifs : Normal : 15 euros. Réduit : 12 euros pour les étudiants, demandeurs emploi, membres chorales, CE, groupe 10 personnes et +. Gratuit – 14 ans. Billetterie à l’entrée du concert. Réservations à l’Office de Tourisme de Dole 03 84 72 11 22 Association Lurra Tel 06.09.24.44.79 http://www.ensemble-vocal-lurra.com

Nouveau

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Au rythme des jours de la semaine, les conférences s’égrènent et se déclinent en des cycles thématiques, entre philosophie, sciences et mathématiques ou appel au voyage. Les lundis de l’UO : salle Edgar Faure, hôtel de ville à 18 h • Du château féodal à Vauban : histoire de fortifications (du 8 octobre au 19 nov.) • Portraits : les œuvres du siècle des Lumières (du 26 novembre au 10 décembre) • Autour du monde polaire : (du 17 décembre au 4 février) • Le monde de l’Adriatique (les 25 février, 3, 10, 17 mars) • Propos philosophiques : Naissance de la subjectivité moderne, les 31 mars, 21 et 28 avril. Les mardis de l’UO • Physique (9, 16 et 23 oct.) • Géologie : (6, 13, 20 nov.) • Astronomie et applications : (27 novembre, 4 décembre, 11 décembre, 18 décembre, 8 janvier 2008) • Sciences de la vie et de la terre : (15, 22, 29, janvier 2008, 5 et 26 février 2008, 4 mars 2008) • Mathématiques et informatique : (11, 18, 25 mars 2008, 1er avril 2008) Les mercredis de l’UO • A la découverte des horizons lointains (10, 17, 24 oct., 7 nov.) • Les maladies infectieuses (14 novembre, 21, 28 nov. ; 5 et 12 déc.) • Femmes, sorcières, religieuses infernales (19 déc., 9, 16 et 23 janvier) • Voyages et voyageurs à travers la littérature. (30 janvier, 6 et 27 février, 5 et 12 mars) • Les Queyras (19 et 26 mars, 2 avril) (les ensembles du relief, les paysages, les hommes et les villages) Les jeudis de l’UO • Peintures et peintres de la Renaissance (4, 11, 18, 25 oct. et 8 novembre 2007) • Propos littéraires (15, 22 et 29 novembre 2007) • Approches du second Empire (6, 13, 20 décembre, 10, 17, 24, 31 janvier 2008) • Géopolitique du pétrole (7, 28, 6 et 13 mars 2008) • Autour des peintres contemporains : (20, 27 mars 2008, 3 et 24 avril 2008) Les vendredis de l’UO • Initiation aux écritures anciennes forum de la médiathèque à 17 h • Paléographie médiévale les 5, 12, 19, 26 octobre, 16, 23, 30 novembre et 7 déc. • Epigraphie grecque et latine les 11, 18, 25 janvier, 1er, 8, 29 février, 7 et 14 mars.

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DOLE Tél. 03 84 82 40 83 Pays Dolois - Octobre 2007 - 22

Du mardi au dimanche de 10 h à 22 h non stop Zone commerciale de Choisey - Tél. 03 84 82 77 25


Publirédactionnel

2007 année du

BENEVOLAT

Bénévoles infos

Salle comble au Bœuf sur le Toit vendredi 28 septembre dernier

Les 5 lauréats jurassiens du tremplin musical

acclamés par 700 personnes

Pierre Rabbe, 66 ans, bénévole au sein de l'équipe de coordination du

“Le bénévolat permet de lutter contre l'individualisme”

Vendredi 12 octobre > A 19 h, Conseil général

Lons-le-Saunier

Arno et les Ciens

zam's

Lundi 15 octobre > 9 h à 17 h 30, Conseil

général - Lons-le-Saunier

Vieillir seul et avec les autres 1ère rencontre départementale organisée par l’Institut régional du vieillissement de Franche-Comté et le Conseil général. Inscription obligatoire. Samedi 10 novembre > 10 h à 18 h, Juraparc Lons-le-Saunier

Forum du Bénévolat social et humanitaire Près de 71 associations jurassiennes accompagnées de leurs nombreux bénévoles seront présents. Entrée gratuite. Dimanche 18 novembre > En journée,

La Commanderie - Dole

Concert des Harmonies du Jura Rassemblement des Harmonies du Jura et de l’ensemble départemental junior. Concert gratuit. Mercredi 5 décembre > 20 h, Juraparc

Lons-le-Saunier

Concert final de l’Année du bénévolat Pour la Journée internationale des bénévoles, le Conseil général offre aux bénévoles jurassiens un concert exceptionnel. Trois heures de spectacle pour fêter et remercier les milliers de bénévoles. Gratuit sur réservation. Pour tout information : Tél. 03 84 87 33 10 anneedubenevolat@cg39.fr

DE BÉNÉVOLES

Téléthon Jura Nord.

AGENDA

Téléthon 2007 Signature de la convention entre les coordinations Jura Nord et Jura Sud, en partenariat avec le Conseil général

PAROLES

Skeamp

Dès 19h30, quelques personnes attendaient déjà à l’entrée du Bœuf sur le Toit l’ouverture des portes ! Organisé pour la première fois, le tremplin musical “Le Jura révèle ses artistes” a su attirer un public éclectique très enthousiaste pour les 5 groupes de jeunes jurassiens. Le concert s’est déroulé dans une bonne ambiance allant crescendo, et a permis un véritable brassage multi-générationnel ! Pour l’un des organisateurs du tremplin musical, Gavroche, de l’association Promodégel, “ce concert est une vraie réussite” : les styles très différents ont su conquérir le public. Les 5 groupes ont en outre tous tenu à remercier cette scène offerte par le Conseil général et l’opération de pro-

Yodi

washing machine

motion hors Jura avec le tirage en 12000 exemplaires d’un CD audio. L’objectif affiché du tremplin, qui était de faire connaître les groupes jurassiens de musiques actuelles aux habitants du Jura et hors de nos frontières a été atteint, a souligné le vice-président chargé de la vie associative, de la jeunesse et des sports. 5 styles très différents Skeamp, de Moirans-en-Montagne, a commencé la soirée de façon très énergique, avec son style Rock métal, suivi par le groupe Zam’s, de Beaufort, qui a su émouvoir le public avec des chansons proches du rock français et du folk. La formule en quartet d’Arno et les Ciens de la région de Poligny a

pris la suite en mêlant la basse – batterie, guitares et cuivres pour un style plus coloré, proche du reggae jazzy très festif. Enfin, très attendu, les 5 musiciens de The Washing Machine Cie ont été acclamés par le public : du blues vers le funk, le rock, une voix féminine, l’harmonica et la guitare très présents ont été les recettes du succès. Yodi, du haut-jura, a terminé la soirée dans une ambiance techno électro, accompagné de vidéos psychédéliques et de messages philosophiques… Cette première expérience réussie est de bonne augure pour une réédition l’année prochaine. Avis aux groupes jurassiens : à vos guitares pour la saison prochaine !

Vieillir seul, et avec les autres ! Selon des projections réalisées par l’INSEE, le Jura verrait sa population âgée de plus de 85 ans augmenter de 3000 personnes entre 2006 et 2013 (+ 61%). Dans ce contexte, comment envisager la personne âgée, sa place dans notre communauté en tant que citoyenne à part entière ? L’accompagnement des personnes âgées par les

aidants-familiaux et les professionnels du secteur leur permet-elles d’être toujours actrices de leur environnement ? Comment vieillir seul, et avec les autres ? Quelle dynamique citoyenne peut-on envisager entre les personnes âgées, les aidants-familiaux et les professionnels ? Le débat sera lancé lors de la première rencontre départementale le 15 octobre

prochain à Lons-le-Saunier, organisée par l’Institut régional du vieillissement et le Conseil général du Jura, à l’occasion de l’Année du bénévolat. Ce colloque est aussi un bon moyen de mettre en lumière les nombreux bénévoles qui accompagnent quotidiennement nos aînés, qui leur rendent de menus services et qui égaillent leur journée.

JURAPARC Lons-le-Saunier - Samedi 10 novembre, de 10 h à 18 h - Entrée libre

1 Forum du bénévolat social et humanitaire er

Venez rencontrer ces bénévoles du quotidien 71 associations du département et des centaines de bénévoles seront là pour vous accueillir et vous faire part de leur engagement au quotidien… Venez rencontrer ces citoyens jurassiens, ordinaires et extraordinaires, qui aident les personnes dans le besoin, les familles et leurs enfants, qui accompagnent les

personnes âgées et handicapées, qui s’investissent dans le domaine humanitaire… Ce forum se veut être un lieu d’échanges, afin de vous donner aussi l’envie de vous engager auprès des centaines d’associations qui animent notre territoire. Rendez-vous le 10 novembre !

"Le bénévolat, comme le dit le dicton, on tombe dedans depuis qu'on est tout petit. Moi, j'ai commencé dès l'âge de 15 ans et j'ai à mon actif un très long parcours de bénévole. Moniteur en colonies de vacances, j'ai encadré des jeunes et des adultes au basket. Depuis que je suis en retraite, je suis au sein de l'équipe de coordination pour le Téléthon Jura Nord. Mon rôle consiste à faciliter les organisations des manifestations dans les villages, d'Arbois à Poligny en passant par Salins-les-Bains. Le bénévolat apporte une richesse à travers

les rencontres et permet d'acquérir le sens des responsabilités, de lutter contre l'égoîsme et l'individualisme. Ma motivation, c'est de rendre service aux autres. Il faut arrêter de se regarder les godasses. Quand on est bénévole, on apprend à relativiser. Les gens ne s'investissent pas assez actuellement."

Josiane Legaye, bénévole depuis 10 ans à la Croix Rouge

“Des valeurs de partage et de convivialité” " Le bénévolat représente un don qu'on peut faire aux autres. Nous avons encore trop peu de bénévoles qui s'investissent dans les animations. Le bénévolat est un enrichissement, il apporte à la fois aux autres et pour soi, il véhicule des valeurs de partage et de convivialité. Nous oeuvrons comme bénévoles au travers de la Croix Rouge. Renée Mégard est responsable à l'hôpital de toute la bibliothèque. Quant à moi, je fais partie d'une équipe d'une dizaine de personnes encadrées par Anne-Marie Rochet au CMLS (centre de long et moyen séjour). Nous participons dans ce cadre à des ateliers de lecture à voix haute, de bricolage. Nous organisons des jeux de société, nous faisons des mots croisés. Nous préparons des repas à thèmes avec elles. Le plus

important, c’est de participer à des ateliers communs avec elles, par exemple éplucher les pommes pour faire des tartes. Il faut adapter le bénévolat en fonction des handicaps. Mais notre intention est de faire revivre le passé avec les personnes âgées, de leur reparler de leurs beaux souvenirs. Ce n’est pas le présent qui les intéresse. Notre intention c’est de leur rendre le séjour plus agréable."

Pays Dolois - Octobre 2007 - 23


1200

92 %

de taux emplois créés de réussite ou de et soutenus continuité des entreprises à 5 ans

449

bénéficiaires

du prêt départemental d’honneur

3 101 587

euros distribués, les montants des prêts étant compris entre 3000 et 45000 euros

EMPLOI

DEUX SYMBOLES DE RÉUSSITE ÉCONOMIQUE Témoignages

Gilles Grandpierre

La solidarité, fer de lance de l’économie

scierie de résineux Faivre à Châtel de Joux, lauréat du trophée du créateur repreneur par le crédit agricole de Franche-Comté.

Symboles forts du dynamisme économique, Denis Montavon et Gilles Grandpierre ont reçu respectivement le trophée du 1000 ème emploi pour l’entreprise Samardia à Longchaumois et le prix du créateur repreneur pour la scierie de résineux Faivre installée à Châtel Joux. Des prix décernés par la plateforme “Jura Initiatives” pour une cérémonie placée sous le signe de la motivation, de l’enthousiasme et de la solidarité. Le bénévolat au service du développement économique jurassien La solidarité reste le pilier de l’économie. Un constat effectué par Michel Dieudonné, président de la chambre de commerce à l’occasion de la remise des prix du 1000 ème emploi et du créateur-repreneur au Conseil général par Jura Initiatives, véritable plate forme d’aide à l’emploi, en collaboration avec la chambre d’agriculture du Jura, la chambre de commerce et d’industrie, la chambre des métiers et de l’artisanat. La création et la reprise d’entreprises ne peuvent s’effectuer que de manière solidaire et collective. “Tous ensemble”, tel a été le leitmotiv de cette cérémonie. “Le Jura a une tradition d’entraide” n’a pas manqué de souligner Alain Monneret, “médiateur de tous les parrains”. Une solidarité qui repose sur le bénévolat, le travail commun des comités locaux d’engagement pour favoriser le développement économique du Jura. L’envie de créer doit être facilitée par

A. Monneret médiateur de tous les parrains

“J’ai repris cette scierie créee en 1911. Notre marché, c’est la charpente au niveau national. Le prêt d’honneur apporte de la crédibilité au dossier. J’ai toujours été salarié. Je ne suis pas jurassien, je suis de la Manche. Ma femme est d’origine franc-comtoise. Ce qui m’a plu dans le Jura, c’est la solidarité et l’appui pour faire de l’économie. On construit et on entreprend ensemble. Je remercie Alain Monneret pour son aide en tant que parrain et son soutien moral. Il pose les bonnes questions, sans jugement, mais il nous guide. Lorsqu’on se lance dans une telle entreprise, on a besoin d’être soutenu à la fois par un parrain mais aussi par la famille. Car cela nécessite beaucoup d’énergie et de temps. Il faut également de la motivation et de l’enthousiasme. Mais il faut y croire, c’est l’essentiel.”

Denis Montavon l’aide au montage des dossiers, le suivi des entreprises post-création. Soutien moral, et financier, compétences et expériences de professionnels, autant de services dispensés par Jura Initiatives.

Une palette d’offres

Côté méthode, si une personne décide de se lancer dans un projet, “il lui suffit de prendre contact avec notre réseau qui lui offrira plusieurs types de prestations” explique Alain Monneret. Vérification de la validité du projet par le biais de conseils puis aide financière sous la forme d’un prêt d’honneur sans intérêt et sur trois ans, “une manière pour le porteur de projet de bénéficier d’une somme d’argent pour démarrer”, un suivi sous une forme administrative et d’un parrainage sans oublier une aide à la communication, autant d’atouts majeurs de Jura Intiatives qui épaule jusqu’au bout les créateurs-repreneurs. Un soutien qui s’effectue grâce à “la connaissance approfondie du tissu économique local des six comités locaux d’engagement” souligne le président Robert Carnet. Domaine financier, commercial, juridique, management, tel est l’éventail de ces comités qui placent le porteur de projet au coeur de leurs préoccupations.

Envie de créér dans le Jura ? Pour répondre aux besoins des créateursrepreneurs d’entreprises, Jura Initiatives assure un suivi moral et technique pour la préparation et le montage des dossiers, favorisant les initiatives qui visent à dynamiser le tissu local.

jura-initiatives@wanadoo.fr

Pays Dolois - Octobre 2007 - 24

L’entreuprenariat version femme “Le porteur de projets” se trouvant toujours au centre des préoccupations de Jura Initiatives, comme l’a rappelé son président Robert Carnet, hommes et femmes se situent sur le même pied d’égalité conçernant la reprise et la création d’entreprises. Plusieurs femmes ont ainsi pu bénéficier de prêts d’honneur pour mener à bien leurs projets. Des initiatives intelligentes soulignées par Gilles Guyon, directeur de Jura Initiatives. Coralie Berrez, 26 ans s’est ainsi lancée dans la création d’un magasin d’optique à Arinthod, Arinth’Optic : “J’ai eu mon BTS en 2002, et j’ai effectué plusieurs remplacements dans le Jura, avec en 2003 l’envie de m’installer. Je me suis installée en 2004. Cela représente de gros frais. Le prêt m’a permis d’acheter du matériel. C’est un soutien financier indispensable.

Et les gens se sont montrés enthousiastes. Je reprends une formation pour trois ans afin de développer le magasin.” De même pour Sylvie Liégeon, et sa société SL Graphic en pays dolois. “J’ai été chimiste chez Alpagaz, dessinatrice, j’ai effectué du montage d’analyseurs pour Solvay. Puis je me suis reconvertie avec comme objectif la création d’un studio graphique. J’ai obtenu mon diplôme dans

l’infographie et j’ai fait appel au comité local d’engagement Entreprendre et Réussir pour mon plan de financement. J’ai obtenu le prêt en décembre 2006. La société démarre bien”.

17 rue Jules Bury, BP 408 39016 Lons le Saunier Cedex Tél. 03 84 35 87 18 E-mail : jura-initiatives@wanadoo.fr

R. Carnet, Président de Jura initiatives

Témoignage

Gérard Bailly président du Conseil général “Notre collectivité dynamise le Jura en créant de l’emploi dans toutes les productions diverses. Il s’agit pour nous d’accompagner l’essence même de la vitalité de notre territoire. Des créateurs repreneurs ont voulu s’installer dans des zones rurales, favorisant ainsi une augmentation de la population dans ces milieux. Nous avons répondu présents pour permettre ces prêts d’honneur pour un montant de 700 000 euros. Il faut rendre hommage au courage de ces hommes et femmes qui se sont lancés, se sont donnés des objectifs et ont travaillé pour les mener à bien.

entreprise Samardia à Longchaumois, à qui a été décerné le trophée du 1000e emploi par la banque populaire de Bourgogne Franche-Comté.

“Je ne m’attendais pas du tout à recevoir ce trophée. C’est un immense honneur. J’ai été pendant 20 ans dirigeant d’une grosse PME bisontine. J’avais envie de reprendre une entreprise. Cela est fait depuis le 1er mars 2007. Conçernant Samardia, il s’agit d’une société saine avec un potentiel de développement économique, qui emploie 17 personnes et 4 intérimaires. Comme je suis de Besançon, cela me donne l’occasion de rencontrer d’autres personnes, chefs d’entreprise pour échanger. Je viens d’ailleurs juste de faire connaissance avec ma marraine. Son soutien va m’aider. Elle connaît bien le tissu local. Il s’agit de dossiers compliqués à monter, d’où l’importance d’un soutien. Jura Initiatives m’a énormément aidé.”


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L’abus d’alcool est dangereux pour la santé

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Ça roule en Pays Dolois Nous sommes heureux aujourd’hui de vous présenter notre nouvelle rubrique “Pays Dolois autos-motos-vélos…”. Nous vous invitons à retrouver ces pages dédiées à tout ce qui roule, tous les quatre mois. Là nous parlerons de sécurité routière, nous vous présenterons aussi de nouveaux modèles de voitures, motos… ou autres. Mais nous souhaitons, avant tout, partager avec vous un peu de cet univers qui nous concerne tous. Alors si vous le souhaitez, n’hésitez pas à nous contacter pour aborder une passion ou raviver certains souvenirs… ces pages vous sont ouvertes !

Rencontre

Christian Rouyer, Préfet du Jura

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Une voiture de rêve… ■

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Des convois exceptionnels ? P30

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RENCONTRE

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Christian Rouyer - Préfet du Jura :

“Le combat contre l’insécurité routière se gagnera avec le concours de tous…” Christian Rouyer est un automobilste comme chacun. Mais en tant que premier réprésentant de l’Etat, il est responsable de la sécurité de nous tous sur le département. Aujourd’hui, pour ces premières pages autos-motos-vélos, il nous parle plus particulièrement de sécurité routière sur le Jura…

Quelle image avez-vous aujourd’hui du réseau routier jurassien ? Tant au niveau des infrastructures que de la sécurité ? Le réseau routier jurassien est dense, en bon état et bien entretenu, en grande partie par les services du Conseil général du Jura qui gère près de 3 500 km de routes départementales et par les services de la Direction Interdépartementale des Routes pour le réseau routier National. Au niveau sécurité, existe-t-il encore, pour vous, des points noirs et de grands chantiers à mettre en œuvre ? Il n’existe plus à proprement parler de points noirs dans le département. Les accidents de la route se produisent dans le Jura de manière diffuse sur tout le territoire. Beaucoup d’efforts ont été faits ces dernières années afin d’améliorer la sécurité des usagers sur nos routes. Je pense aux aménagements des traverses d’agglomération, aux rectifications de virages dangereux, aux modifications de carrefours ou aux suppressions d’obstacles latéraux. De grands chantiers sont encore à mettre en œuvre, comme les déviations de Lons-le-Saunier et de St-Laurent en Grandvaux par exemple, mais ces aménagements répondent davantage à des problèmes de gestion de trafic que de sécurité routière, même s’ils vont sécuriser le transit des Poids Lourds en milieu urbain. Comment se situe aujourd’hui le taux d’accidentologie dans le Jura ? Depuis le début de l’année 2007, on recense 108 acci-

dents corporels, 19 accidents mortels ayant occasionné la mort de 19 personnes et 147 blessés dont 110 hospitalisés. Je suis bien sûr tout particulièrement heureux que les efforts de tous aient permis de préserver la vie de 13 personnes par rapport à l’an dernier sur la même période. La tendance depuis plus d’un an désormais est à la baisse constante et régulière. Ces résultats sont très encourageants. Il convient toutefois de faire preuve de beaucoup d’humilité, en se rappelant que sur les 19 tués, 10 avaient moins de 25 ans.

L’alcool et la vitesse restent les causes premières des accidents de la route. Quelles mesures peut-on encore renforcer ou créer pour pallier ces constats ? Vous avez raison. L’alcool reste la principale cause des accidents mortels (53 % depuis le début de l’année). Il est également facteur d’un quart des accidents corporels. La vitesse qui semblait être en réduction depuis 3 ou 4 ans, réapparaît fortement au 3e trimestre, ce qui tendrait à démontrer que la prise de conscience des conducteurs n’est pas totale et que les comportements sur la route sont encore trop dépendants de la “peur du gendarme”. Les contrôles vont donc s’intensifier avec une politique de couverture du territoire en radars fixes et mobiles et les dépistages d’alcoolémie ciblés aux heures et aux lieux les plus accidentogènes, vont se poursuivre. Bien évidemment, je veille à développer le travail partenarial engagé

avec tous les acteurs de la Sécurité Routière en matière d’éducation dès le plus jeune âge, de sensibilisation et de communication. Ce combat contre l’insécurité se gagnera avec le concours de tous : de l’Education Nationale, aux chefs d’entreprise, des collectivités territoriales au secteur associatif…

Les chiffres laissent apparaître aussi un fort taux d’accidentologie chez les jeunes, mais aussi chez les personnes dites “Vulnérables” (piétons, cyclistes, motos…). Que vous inspirent ces données ? Oui, c’est une évidence les usagers de la route les plus exposés, les plus vulnérables sont aussi le plus souvent victimes. Cette année, on déplore la mort de 4 piétons, 4 motards, 1 cyclomotoriste et un cycliste, dont 2 enfants de 6 et 10 ans. Aucun accident ne se ressemble, mais j’observe que dans la grande majorité des cas, ils se sont tués seuls, sans que l’on puisse imputer l’accident à un autre usager de la route. Ces accidents ne doivent que rarement à la fatalité ; très souvent, une mauvaise maîtrise de l’engin, un excès de vitesse ou une vitesse inadaptée, voire une consommation excessive d’alcool, apportent une explication s’agissant des motards. Le jeune cycliste ne portait pas de casque et si cela n’est pas obligatoire, cela est fortement recommandé pour les plus jeunes dont la boîte crânienne n’est pas encore totalement formée. Pour autant, il me paraît nécessaire de renforcer la notion de respect entre usagers de la route et

M. Rouyer, en que représentant de l’Etat est souvent amené à sillonner les routes du Jura.

de la rue pour “pacifier” l’espace de circulation. C’est le thème choisi par la Sécurité Routière pour la traditionnelle Semaine Nationale qui sera déclinée dans le Jura du 15 au 22 octobre.

Pensez-vous que les effectifs de gendarmerie et de police soient suffisants sur le département. Globalement les effectifs de gendarmerie et de police dans le Jura sont adaptés aux besoins. La gendarmerie, plus particulièrement, dispose d’un escadron départemental de sécurité routière composé de militaires formés qui notamment assurent la surveillance de

près de 100 km d’autoroutes qui traversent le département. Mais toutes les compagnies de gendarmerie ont reçu des objectifs de sécurité routière et contribuent aux contrôles et à la politique de prévention. La situation est plus tendue en zone police et la priorité de la Direction Départementale de la Sécurité Publique reste la lutte contre toutes les formes de délinquance, car l’accidentologie du département est essentiellement hors agglomération.

Sous couvert de la protection de l’environnement, une proposition pour réduire la vitesse de 10 km/h sur les

routes est envisagée ? Voilà une bonne aubaine pour la sécurité routière ? Je ne me prononcerai pas, vous le comprendrez bien sûr la pertinence d’une proposition vaguement avancée dans le cadre de la réflexion qui s’est engagée dans le cadre du “Grenelle de l’Environnement”. Je dirai simplement qu’une réduction de 1 % de la vitesse moyenne des conducteurs a pour effet de diminuer de 4 % le nombre de tués sur la route. Cela vaut donc le “coup” de lever le pied et, si c’est aussi bon pour l’environnement, pourquoi s’en priver ? L’autoroute reste néanmoins malgré quelques accidents spectaculaires l’espace routier le plus sécurisé. Ces derniers mois, de nombreux accidents sont intervenus sur les rallyes automobiles (dont un dans le Jura). Quel est votre sentiment sur le sujet ? Quelles mesures préconisez-vous pour y remédier, notamment sur le Jura ? Le risque est inhérent à la course automobile particulièrement les rallyes qui se déroulent sur des routes qui n’ont pas été créées pour cette activité, contrairement à un circuit. Il est donc impératif à tous les stades de la procédure d’autorisation d’un rallye de faire preuve d’un grand professionnalisme. “L’amateurisme” en la matière est à proscrire. Cela signifie que la fédération française du sport automobile doit être particulièrement rigoureuse dans l’élaboration des cahiers des charges et dans l’habilitation des organisateurs. Cela passe par le respect le plus strict de la réglementation par ces mêmes organisateurs et par une vigilance accrue des services chargés de contrôler la conformité des mesures de sécurité. Les pilotes doivent eux aussi intégrer la sécurité dans leur comportement en particulier dans les parcours de liaison. Cela veut dire enfin que les spectateurs doivent faire preuve de bon sens et ne pas se rendre dans ce

type de manifestation avec des enfants en bas âge, ou des animaux de compagnie qu’ils ne pourraient maîtriser.

A titre personnel, aimezvous conduire et avez-vous une attirance pour le monde de l’automobile et de la moto ? Je ne voue pas un culte particulier à l’automobile qui est pour moi surtout un moyen de locomotion et un formidable levier de liberté individuelle. Mais, je suis toujours surpris que la voiture ou la moto soit pour certains un mode d’expression, une façon de s’affirmer, voire l’unique possibilité de développer l’estime de soi. Je pense que c’est une des raisons pour lesquelles il est si difficile d’éradiquer les accidents de la route. Portez-vous une préférence à un véhicule en particulier, une marque, un modèle ? Vous rappelez-vous de votre première voiture ? Vous comprendrez bien que le représentant de l’Etat que je suis, ne peut pas publiquement marquer sa préférence pour telle ou telle marque automobile. Je suis sensible à l’esthétisme des véhicules, à la technologie qu’ils renferment, au savoir-faire des hommes et des femmes qui travaillent dans la filière automobile directement ou par sous-traitance. En revanche, je peux vous confier que la première voiture que j’ai eue entre les mains comme beaucoup de Français de ma génération était une Renault 4L d’occasion, bon compromis entre voiture urbaine, familiale voire utilitaire avec un design audacieux pour l’époque. Aimez-vous sillonner les routes du Jura et quel est votre itinéraire préféré ? Je les sillonne déjà beaucoup dans le cadre professionnel. J’apprécie les petites routes de campagne. Mais, j’utilise le plus souvent ma voiture pour mieux m’en séparer et préfère de beaucoup les randonnées à pied ou en vélo.

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Pays Dolois - Octobre 2007 - 28


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Un hall d’exposition rénové pour le plaisir des yeux

Voici une rentrée 2007, qui se présente sous le signe du renouveau pour le concessionnaire Ford et Mazda, situé 52 de l’avenue Eisenhower à Dole et sous le double signe des bonnes affaires et des économies pour particuliers et entreprises. Ca bouge chez Ford et Mazda et ce n’est qu’un début ! Le point avec Gilles VIVARELLI, nouveau directeur de la concession doloise.

Montchapet Automobiles

Un nouveau souffle pour Ford et Mazda ! Monsieur Vivarelli, pourquoi dit-on que Montchapet Automobiles, ex-AJS prend une nouvelle dimension ? Depuis le premier janvier, la concession doloise fait partie du Groupe Amplitude. Nous sommes basé à Troyes et possèdons déjà huit concessions, dont quatre en Bourgogne (Romilly-Sur-Seine, Troyes, Chaumont, Auxerre, Gien, Dijon et Beaune). Concrètement cela implique que notre clientèle dispose désormais d’un très grand choix de véhicules neufs et d’occa-

sion, parmi les marques Ford et Mazda, mais aussi Volvo, Land-Rover et Kia.

Quelles sont les autres nouveautés offertes par la concession ? Courant 2006, le hall d’exposition de la concession a été entièrement rénové. Ainsi, dans cet univers Ford et Mazda, notre clientèle entre dans un espace convivial et refait à neuf, où les véhicules sont parfaitement mis en valeur. Un espace agréable ou tout un chacun se sent bien…

Ford Mondeo :

une voiture qui fait l’unanimité ! Ford crée l’événement de la rentrée 2007, avec le lancement officiel le 15 septembre dernier de la Nouvelle Mondeo, LA référence dans la catégorie des berlines familiales !

Monsieur Vivarelli, vous étiez directeur de la concession auxerroise du groupe, maintenant vous êtes basé à Dijon. Sur le site de Dole, comment se compose votre équipe ? Emmanuel BON, fort de ses 11 années passées au sein de la concession doloise, la dirige depuis juillet dernier. Aidé de Sébastien et Willy tout deux vendeurs, il a la redoutable tâche de développer les deux marques commercialisées par Montchapet Automobiles. A l’atelier et au service après-vente, les clients seront accueillis par une nouvelle recrue, Steve Cancy. Ils retrouveront éga-

lement Olivier, responsable magasin et accessoires, Nelly au secrétariat des services, Bruno et Denis, les techniciens et Merwann, apprenti en mécanique, tous reconnus pour leur grande compétence…

Quels sont les services apportés à la clientèle par la nouvelle concession Montchapet Automobiles ? Montchapet Automobiles propose tous les services d’un distributeur automobiles moderne : vente de véhicules

Emmanuel Bon, Gilles Vivarelli et Sébastien vous accueillent du lundi au samedi

neufs et d’occasion aux particuliers et aux entreprises, véhicules de remplacement, atelier mécanique et carrosserie disposant des dernières évolutions en matière de diagnostic et de réparation.

Pour marquer la rentrée et permettre à tous de découvrir le nouvel espace d’exposition, un week-end Portes Ouvertes est organisé les 12, 13 et 14 octobre. Que pourront découvrir les dolois ? Les dolois pourront découvrir les dernières nouveautés Ford, comme la toute nouvelle Mondeo qui, dès sa sor-

tie est devenue la référence de sa catégorie, ou encore la nouvelle génération de C-Max, le S-Max, monospace élu véhicule de l’année 2007, mais aussi les derniers arrivés chez Mazda, CX7, un S.U.V. 4X4 de 260 ch, Mazda 3 Diesel 143 ch et Mazda 5, le seul monospace de cette catégorie aux portes

arrière coulissantes ! Bien sûr, ces trois jours de fête seront également l’occasion d’essayer tous les véhicules Ford et Mazda. De plus, pour marquer cette rentrée 2007, la TVA sera offerte sur : Ka, Fiesta, Fusion, Focus, Tourneo Connect…. N’hésitez pas venez profiter de cette offre exceptionnelle !

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Cette nouvelle Mondeo est dotée de nombreux avantages. De nouveaux équipements vous garantissent une sécurité optimale au volant : le régulateur adaptatif de vitesse permet notamment de gérer l’espace entre les véhicules. Par ailleurs, grâce à une nouvelle esthétique et un nouveau design, sa ligne est encore plus dynamique autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. De nouvelles finitions vous apportent un confort maximal lors de vos trajets et les moteurs propres dont est équipée la Mondeo sont encore plus performants et surtout respectueux de l‘environnement. D’ores et déjà reconnue par la presse spécialisée comme la référence des berlines, venez essayer la nouvelle Mondeo, lors du week-end Portes Ouvertes, les 12, 13 et 14 octobre prochains. Ainsi, vous pourrez juger par vous-même des atouts de cette magnifique berline, accessible à partir de seulement 20 450 euros ! Steve Cancy, chef d’atelier


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■ VOITURES D’EXCEPTION

Audi R8, un concentré de performances Heureux propriétaire de la nouvelle Audi R8, Gérard Cuynet peut se vanter de conduire une voiture d’exception, objet de toutes les convoitises. Puissance, dynamisme, tenue de route qui allie efficacité et sécurité, ligne fuselée esthétique, la R8, haute couture de la gamme Audi offre une belle palette de performances, quintessence de la technologie Audi. Essais décoiffants et entretien avec Gérard Cuynet.

Expliquez-nous la genèse de cette voiture ? L’Audi R8 tire son nom de la voiture victorieuse aux 24h du Mans, qui possédait le même nom. Cette voiture date de quelques mois. Il doit exister une vingtaine de modèles en France. La R8 rivalise avec Ferrari et Porsche. C’est une voiture qui allie à la fois des aptitudes routières et un tempérament sportif. Une sportivité qui se traduit à l’oreille.

Quelles sont les qualités pour conduire une telle voiture ? Une voiture, il faut la bichonner et en prendre soin, tout en douceur et en doigté. Concernant la R8, il faut maîtriser les impulsions pour monter et descendre les vitesses. Sang froid, coup d’œil, adresse, autant de qualités nécessaires pour avoir un bon comportement sur la route. Et surtout de l’expérience. Il ne faut pas

la laisser entre toutes les mains. Par ailleurs, c’est une voiture qui malgré la vitesse reste sécurisante. Cette voiture extrêmement confortable met tout de suite en confiance.

Pourquoi avez-vous investi dans la R8 ? Je me suis fait un petit plaisir. J’ai réalisé 6 fois les 24h du Mans et j’ai la passion du pilotage. J’ai pu pratiquer la compétition dès

l’âge de 22 ans. Néanmoins je ne l’utilise que très rarement. Il faut rester prudent sur les routes. C’est très tentant de se laisser aller. Pour la pousser au maximum, il faut se rendre sur des circuits. Inévitablement, c’est une voiture qui attire le regard et ne peut laisser indifférents les amateurs de belles choses.

La Nouvelle Audi R8, une petite bombe technologique et esthétique, incarnation de la volonté de perfection d’Audi.

Propos recueillis par Chloé Chamouton

L’élite de la gamme Audi en quelques caractéristiques Coupé 2 places - Moteur V8 en position centrale, “cœur battant du bolide” placé au centre pour un meilleur équilibre Voiture à transmission intégrale avec 4 roues motrices - Boîte à vitesse séquentielle comme sur une voiture de formule 1. Puissance : 420 chevaux - Vitesse maximum de 300 km/h Les optiques de l’Audi R8 sont soulignées par un chapelet de 12 LED (diode électroluminescente), une des nouvelles technologies en matière d’éclairage. Les sideblades d’une couleur différente renforcent le caractère musclé des lignes mettant en avant le potentiel de la R8.

■ CIRCULATION

Des transports vraiment exceptionnels ? Trois questions à Daniel Bondier et Sylvie Bulabois, en charge des transports exceptionnels à la DDE (direction départementale de l’équipement) “Un très bon encadrement” Exceptionnels, c’est l’adjectif utilisé pour caractériser certains transports encombrants, souvent gênants pour l’automobiliste. Des transports qui doivent respecter certaines règles pour circuler. C’est donc vis-à-vis d’exigences de sécurité et de conservation du patrimoine routier que les transports exceptionnels sont réglementés et que la circulation d’un transport exceptionnel est soumise à une procédure administrative visant à délivrer une autorisation de transport exceptionnel.

Comment définir un transport exceptionnel ? Les transports exceptionnels

(TE) sont des transports qui sortent des gabarits autorisés par le code de la route de par la largeur, la longueur et le poids. Il existe différentes formes classées en trois catégories. La première catégorie est celle des 48 tonnes, largeur 3 m et longueur 20 m. La seconde catégorie comprend les transports entre 48 et 72 tonnes, pour une largeur de 3, 4 mètres et une longueur comprise entre 20 et 25 mètres. Quant à la troisième catégorie, elle englobe les plus de 72 tonnes, les plus de 4 mètres de large et de 25 mètres de long. Par ailleurs pour être transport

exceptionnel, il faut que la charge soit indivisible, c’est la règle de base.

Comment les autorisations sont-elles délivrées ? Il faut distinguer autorisations et avis. Au titre de la préfecture du Jura, nous délivrons une autorisation quand le convoi part du Jura sous un délai d’un mois. En revanche, nous délivrons des avis quand le convoi exceptionnel transite par notre département. Pour une autorisation, il faut solliciter les départements par lesquels le transport passe pour établir l’arrêté définitif. Nous avons délivré 1 700 avis de transit

Le convoi exceptionnel de FCI a fortement marqué les esprits par sa taille imposante.

Quels sont les types de chargements les plus fréquents ? Nous avons beaucoup de bateaux qui transitent en allers et retours. Les pales d’éoliennes ainsi que les convois spéciaux de FCI, demeurent les chargements les plus fréquents. Nous établissons des contrôles pour vérifier la conformité des arrêtés en vue d’une plus grande sécurité. De façon générale, la réglementation est bien, cadrée, il y a très peu d’incidents ou d’accidents. Et les transporteurs ont souvent un bon comportement sur la route. Propos recueillis par Chloé Chamouton

et une centaine d’autorisations l’année dernière. Parfois, lorsqu’un transport s’avère trop lourd, nous imposons un certain nombre de prescriptions pour la tenue des ouvrages. Nous leur imposons par exemple de passer à tel endroit pour éviter que les ouvrages ne soient abîmés, ou nous exigeons qu’ils rajoutent des

Volkswagen fait baisser votre consommation de carburant.

roues au sol pour baisser la charge. Nous demandons aussi aux transporteurs de se renseigner sur les travaux en cours. Concernant les itinéraires, ils prennent leurs responsabilités et empruntent souvent la RD673. Il s’agit d’une route de type européen au Nord du département qui permet de passer des gros

chargements sans trop de difficultés. Par ailleurs, la RD 905 demeure une route très empruntées, elle passe par Poligny et transite vers le Sud. Souvent, les convois exceptionnels sont bien identifiés : ils sont accompagnés par une petite voiture d’escorte, parfois des policiers en fonction de leur largeur ou longueur.

Souvenez-vous de vos premières voitures... Un brin nostalgique de votre première voiture ? Vous avez la possibilité de la faire revivre à travers ces pages "spéciale automobile" en envoyant photos et textes à Pays Dolois, BP 212, 39102 Dole ou chloe.paoh@orange.fr

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Zoom sur le Old Cars Club

Jean-Michel Aulon, une Simca de collection pour passion De collection, la voiture de Jean-Pierre Aulon, président du Old Cars Club Jurassien l’est sans aucun doute. Mais elle est surtout le fruit d’une longue passion. Un attachement affectif pour sa toute première voiture “conservée pendant trente ans dans une grange chez sa grand mère,” avant que Jean-Pierre Aulon ne se décide à la restaurer sous toutes les coutures.

A

près trois années passées à dénicher les pièces d’origine dans des casses, sur les réseaux internet, à tenter de “trouver après maints efforts un tableau de bord plié en deux qu’il a fallu patiemment refaire”, la simca sport peut désormais se permettre de rouler des mécaniques.

Pour l’amour d’une simca Sa première voiture reste gravée dans la mémoire de Jean-

Votre Constructeur…

53,avenue Eisenhower

Et à propos des rallyes ? “L’inconscience des spectateurs en ligne de mire”

Le virus de la mécanique Une passion pour la mécanique qui a commencé très tôt à l’âge de 6 ans. J’adorais monter, démonter les moteurs pour en comprendre le fonctionnement. En 1967, “j’ai monté avec des amis le Stock Car où nous cassions des voitures pendant trois ans. Et puis plutôt que de les casser, nous avons décidé de les restaurer” se souvient Jean-Pierre Aulon. Une passion des coulisses de la mécanique et des dessous des voitures qui l’a conduit à se lancer à fond dans la compétition dès 1972 en tant que commissaire de course à la fois sur les circuits régionaux mais aussi aux 24h du Mans pendant 10 ans. “J’ai côtoyé tous les grands pilotes de l’époque dont Prost, une belle aventure”.

Toutes les routes des amateurs de voitures de collection mènent au Old Cars Club, créé en 1988 et qui compte désormais 135 adhérents, de plus en plus jeunes d’ailleurs, constate avec plaisir Jean-Pierre Aulon. Au menu plusieurs rallyes en projets, dont une sortie le dimanche 14 octobre sur le circuit de Pouilly en Auxois et une participation les 3 et 4 novembre à l’organisation du rallye de Beaune sans oublier le 17 novembre le rallye Jura historique, rallye de navigation, et le 8 décembre le Rallye pour le Téléthon.

Trois années nécessaires pour la restauration de La Simca 8 Sport Cabriolet

Pierre Aulon. Une histoire d’amour qui perdure depuis 57 ans. “Cette voiture appartenait à un copain qui me l’a vendue. Je crois même l’avoir achetée avant d’avoir obtenu mon permis. A l’époque, je l’ai refaite comme elle me plaisait, en coupant le tableau de bord, en changeant le moteur. J’ai roulé avec pendant 5 ans, puis je l’ai laissée en dormition dans une grange”. Un sommeil de 30 ans au bout duquel la belle a émergé en 1990 pour se refaire un look d’origine, et retrouver son visage, sa carrosserie, ses roues chromées de 1950. “Quand je l’ai achetée, elle était blanche, mais ce n’était pas sa couleur d’origine.” La Simca a donc retrouvé son apparence de 1950 avec sa capote en cuir cousue par Jean-Pierre Aulon à l’aide d’une machine à coudre de cordelier d’occasion. Ne manquent pour que la belle ne retrouve son physique d’antan que les sièges en cuir, en skye pour le moment. Mais Jean-Pierre Aulon va bientôt s’atteler à la tâche et recoudre le cuir qu’il possède dans son sous-sol depuis dix ans.

En route avec la Simca… Depuis sa restauration finale en 93, la simca, aux courbes sportives dessinées par un architecte italien frime sur les rallyes. 70 000 kilomètres au tableau de bord, La belle ne rate pas une occasion de se faire admirer sur les routes d’Italie, d’Allemagne, sur le circuit des Alpes. Des sorties qui nécessitent des révisions constantes. “Je passe mon temps sous la voiture à bricoler pour prendre un maximum de précautions et éviter de rester en plan au bord de la route” souligne JeanPierre. Check up complet pour la Simca avant de s’embarquer dans des rallyes touristiques. Et lorsque ce dernier monte dans sa voiture, il a “l’impression de rajeunir et de retrouver ses 20 ans. Je la connais par cœur, je n’ai donc pas peur de la conduire, je

retrouve les sensations de ma jeunesse.” Mais qui dit voiture de collection dit également précautions. Un credo dont JeanPierre Aulon se fait l’ardent défenseur. “J’ai toujours misé sur la prudence et la sécurité. Une voiture de collection se gère et s’entretient de la même manière qu’une voiture normale, contemporaine”. Au programme, contrôle technique tous les deux ans, détention d’une carte grise normale conforme à l’année de sortie du véhicule et non pas de collection. “Théoriquement, je n’étais pas dans l’obligation de mettre des ceintures de sécurité, mais j’ai préféré en rajouter”. Les seules différences notoires avec une voiture normale demeurent le bruit et le fonctionnement des freins.

DOLE

03 84 72 34 34

Le décret du 16 mai 2007 impose une réglementation stricte. “Du côté du club nous avons tenu à respecter les nouveaux décrets pour assurer un maximum de sécurité. Nous sommes passés au CDSR (commission départementale de sécurité routière) à Dijon devant une commission qui nous a donné l’autorisation d’organiser ce rallye. Malgré toutes les précautions, le risque 0 n’existe pas. L’inconscience des spectateurs entraîne également cette avalanche d’accidents. Et souvent, c’est le pilote qui est accusé. Pour avoir été commissaire sur des circuits, j’ai eu affaire à des personnes mal placées, mais qui ne voulaient pas bouger. On ne peut pas forcer, on peut conseiller, et il est impossible de placer des gendarmes partout pour assurer la sécurité des spectateurs”.

Pedegree de la Simca 8 Sport Cabriolet Date : 1950 Boîte à 4 vitesses Carrosserie en aluminium Chromes en inox 4 cylindres 50 chevaux réels de l’époque Puissance max. : 130 km /h Carburant : Super 98 sans plomb avec de l’additif. Mensurations Longueur : 4 m 10 Largeur : 1 m 55 Hauteur : 1 m 30 Poids : 900 kg

PAOH ! Editions Siège social : 8, rue Mont-Roland - Dole Octobre 2007 Adresse Pays Dolois - Zone des Epenottes - BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 - Fax : 03 84 72 37 81 - n°ISSN : 1778-820X Régie publicitaire : Tél. 03 84 82 50 21 Mise en page et photogravure PAOH ! Studio graphique - Dole - Tél. 03 84 82 50 21 Imprimé en France à 33 000 exemplaires

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Pays Dolois - Octobre 2007 - 31


UN STAGE RÉGIONAL À DOLE Dimanche dernier s’est déroulé à la salle spécialisée un stage régional de gymnastique regroupant jeunesse et élite pour la constitution d’une équipe régionale en vue des Championnats de France.

SPORTS

Un départ

qui rappelle… Les blessures pendant les matchs amicaux n’ont pas arrangé les affaires du Jura Dolois basket, puisque après deux journées les basketteurs de Sébastien Rollet n’ont pas encore engrangé une victoire.

Lorsque vous avez repris l’entraînement en août dernier vous ne vous attendiez pas à un début de championnat de la sorte ? Non pas du tout, nous avions un effectif de 12 voire 13 joueurs qui étaient en pleine forme. Désormais nous avons trois blessés qui nous font défaut. Nous n’avons pas pu nous entraîner correctement du fait qu’il manquait des joueurs clefs dans notre effectif. Deux matchs deux défaites, ce n’est pas inquiétant, pour l’instant mais comment allez-vous faire pour arrêter l’hémorragie ? Il faudra que l’on joue un peu plus, qu’on retrouve de l’envie et qu’on ait plus de concentration. Il faudra également qu’on joue le basket de la saison dernière qui nous a fait remonter lors de la deuxième partie de saison. De toute façon la

Pays Dolois - Octobre 2007 - 32

Les recrues

Molongo Willy - Aillier vient d’Orléans

Et ce match de samedi dernier à Haguenau comment s’est-il déroulé ? On boit le bouillon dans le premier quart temps et on gagne les trois autres périodes. C’est dommage car cette équipe était largement à notre portée.

La bonne saison ? Depuis la saison 2003-2004, le Dole Handball fait le yoyo, tantôt en Prénationale, tantôt en Nationale 3, en mai dernier l’équipe de Virginie Moréno et Thierry Cornet gagnait à nouveau son ticket pour la N3, Guy Cortat nous explique que le cru 2007-2008 sera le bon…

saison est loin d’être terminée, il nous reste encore 20 matchs.

Les blessées vont-ils bientôt réintégrer l’effectif ? Pour l’instant on sait que Wilfried en a pour la saison et Guillaume Robardet, notre meilleur marqueur de la saison dernière n’est pas encore prêt à rechausser les baskets, il souffre toujours de sa talonnade.

■ HAND BALL - DOLE

Norbal Laurent Intérieur - vient d’Alençon

L’effectif 2006/2007 Monroc, Angelard, Etienne, Cuisant, Diakité, Norbal, Mlongo, Seignez, Nevers, Gruet, Robardet, Nema,

La poule Dijon Dadolle, Rixheim, Haguenau, Belfort, Lons, Get Vosges, Schiltigheim, Poligny, Kaysersberg, CSL Dijonnais, Homécourt

Venez encourager le JBD ! 20 octobre - 20 h 00 Damparis - Salle Belvoye Jura Dolois - Dijon Dadolle 3 novembre - 20 h 00 Damparis - Salle Belvoye Jura Dolois - Schiltigheim Entrée adulte : 5 euros - 12 ans : gratuit

Pour la 3e fois en six ans vous revenez au niveau national, est-ce que cela sera la bonne saison ? Oui je le pense. Notre début de championnat est irréprochable, même si nous avons perdu le premier match chez nous face à Alkirch. C’est la première fois qu’on débute si bien le championnat. Maintenant nous avons un peu plus d’expérience que les autres années. Le fait de ce bon début est dû également au bon recrutement que nous avons réalisé, mais également, nous n’avons pas changé les entraîneurs. Nous sommes dans la continuité de la deuxième moitié de saison de l’année dernière. Comment avez-vous construit l’équipe senior

masculine pour évoluer en N3 ? Deux mois avant la fin de la saison, nous avons mis en place pour la première fois une commission de recrutement. Celle-ci a fat appel aux anciens joueurs (jeunes en âge) qui avaient évolué lors de la précédente accession. Puis Virginie Moréno a mis en place un match avant la fin de saison avec d’éventuels renforts. Cela s’est très bien déroulé, à 90 % les joueurs qui étaient présents nous ont fait confiance comme Julien Boyé, Simon Guyon, Olivier Spellat, Renaud Minguet et le jeune Frank Jordan qui donne entière satisfaction. Quels objectifs avez-vous donné à vos joueurs et entraîneur pour cette saison ? Pour cette saison c’est bien

entendu le maintien à tout prix. Mais nous avons misé assez haut puisque nous voulons finir vers la 5e place. Cela serait une belle aventure si nous y parvenons.

Après trois journées comment jugez-vous le classement de votre équipe et la poule dans laquelle elle évolue ? Pour nous ce n’est que du bonheur. Nous avons deux victoires et une défaite, c’est un beau résultat. Les équipes qui sont dans notre poule sont toutes accessibles sauf… Dijon et Besançon réserves de D2 et Schiltigheim qui sont actuellement au-dessus du lot. Toutes les autres sont prenables. Comment se comporte votre club actuellement ? Notre club au niveau sportif

se comporte bien. En effet l’équipe réserve masculine et l’équipe féminine sont invaincues. Chez les jeunes cela ne devrait pas être trop mal. Chez les moins de 18 ans F nous pensons que l’équipe évoluera en interrégion, chez les garçons c’est en excellence qu’il devrait jouer. En 16 ans chez les garçons on vise également l’Excellence, les filles auront un peu plus de difficulté à passer dans cette catégorie. Chez les moins de 14, l’excellence est également en vue. Cette année une nouvelle catégorie est sortie du lot avec les moins de 12 ans. Nous aurons une équipe fille et garçon à ce niveau. Et l’école de Handball, une bonne nouvelle pour les futures stars du DHB, Nicolle paroisse revient les entraîner.


COURSE SUR ROUTE : 10 ET 20 KM DE DOLE - 600 CONCURRENTS ATTENDUS Dimanche 14 octobre 2007 à partir de 13 h 15 se déroulera sur l’avenue de Lahr et au stade Robert Bobin le traditionnel semi marathon et 10 km. Ces épreuves labellisées FFA 2007 comptent pour le challenge des courses hors stade du Jura. Un magnifique tee-shirt sera offert aux 600 premières inscriptions.

LE CHIFFRE

4 équipes du bassin dolois évoluent cette saison 2007-2008 en championnat de France, Jura Dolois Basket, Jura Dolois Football, Dole Handball et l’US Dole.

■ RUGBY - US DOLE

“Construire un groupe, construire un style de jeu”

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Depuis quelques saisons l’US Dole joue les premiers rôles en fédérale 3, mais n’arrive pas à se maintenir en Fédérale 2. Patrick Marotte co-entraîneur avec Daniel Iacob nous explique comment ils vont s’y prendre pour d’une part construire un groupe et mettre en place un certain style de jeu.

■ BILLARD

DAMIEN QUENEY VAINQUEUR DE L’OPEN DE DOLE Une quinzaine de joueurs de billard ont participé à la mi-septembre au 3e Open de Billard à la Visitation. Cette épreuve arbitrée par Philippe Jupille a vu la victoire d’un joueur nancéen Damien Queney. Les concurrents de Franche Comté se sont bien défendus car Paul Binguigui et André Picard de Vesoul montent sur les 2e et 3e marche du podium.

L’ É Q U I P E D U M O I S FOOTBALL

SERRE-VEZE L’équipe de Serre-Vèze s’est qualifiée le 23 septembre dernier pour le 4e tour de la coupe de France. La formation d’Arnaud Euvrard qui évolue en 1re division de District a battu celle du PS Dole Crissey de Thierry Da Fonséca 1-0. Elle rencontrait le dimanche 6 octobre à Rochefort sur Nenon, l’équipe de CFA 2 de Jura Dolois Football. ◗

Alors Patrick, comment allez-vous vous y prendre pour jouer à nouveau les premiers rôles dans ce nouveau championnat de Fédérale 3 ? Tout d’abord je voudrais dire que Dole jusqu’à maintenant se situait entre la Fédérale 3 et la Fédérale 2. C’est vrai que cela fait deux fois de suite qu’on redescend en Fédérale 3. Cette saison qui débute dans une semaine ne ressemblera pas aux précédentes car il y a plus d’équipes qui sont du même niveau. Pour jouer cette saison 2007-2008 en Fédérale 3 comment avez-vous construit votre groupe. ? Il a fallu palier au départ massif de joueurs. Pour beaucoup, ils sont repartis dans leur club d’origine, Genlis, Besançon… Ce n’était pas des joueurs du cru. Par contre avec le staff technique nous avons recruté des joueurs qui avaient été formés par l’US Dole. Même certains qui avaient arrêté ont remis le maillot pour leur club. Maintenant nous n’avons plus de stars, nous avons que des joueurs qui ont le cœur à Dole. Comment trouvez-vous la poule dont vous faites partie ? Nous sommes tombés dans une poule difficile. En effet

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il y a trois clubs (Genlis, Nuits et Pontarlier) qui ont terminé ex aequo avec Couches (Couches est montée en Fédérale2) puis deux clubs qui descendent de Fédérale 2 Beaune et nous, puis un club qui s’est fortement renforcé Besançon. Alors il va y avoir du sport pour même jouer la qualification. C’est une poule homogène, interrégionale avec seulement Colmar comme intrus.

Quels sont vos objectifs pour la saison 2007-2008 ? Notre objectif principal est la performance plus que le résultat. Nous voulons reconstruire un groupe et mettre en place un style de jeu sur deux ou trois ans. Bien sûr que nous avons également comme objectif une place en play off, mais ce n’est pas l’objectif essentiel.

Comment voyez-vous les autres équipes du club, je parle bien sur de Jura XV 17 et 19 ans ? C’est la relève de notre club. Aujourd’hui nous devons passer par là (réunir les jeunes de Tavaux, Arbois et Dole) pour donner envie de jouer à tout le monde. En ce qui concerne les 17 ans nous sommes sauvés, en plus ils ont un niveau performant. Avec les 19 ans c’est un peu plus délicat puisqu’ils sont un peu moins. L’école de rugby se porte bien puisqu’il y a de nombreux jeunes rugbymens qui foulent les terrains les mercredis et samedis.

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La poule de l’US Dole Dole, Champagnole, Pontarlier, Besançon, Nuit Saint Georges, Genlis, Saint Apollinaire, Montchanin, Chagny, Beaune, Montceau, Colmar

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Suivez vos équipes !

SPORTS ■ JURA DOLOIS FOOT

Football

Un début de championnat

CFA2 08/09 Jura Dolois-Villefranche/Saône 1-3 15/09 Marseille (B)-Jura Dolois 2-0 29/09 Jura Dolois-Clermont (B) 1-0

encourageant !

Classement au 30/09/07

Après six journées de championnat, le Jura Dolois Football qui vient d’accéder en CFA 2 pointe à une honorable sixième place. L’occasion de faire un premier point avec l’entraîneur de l’équipe : Hervé Saclier.

CANOËISTES ET AVIRONNEURS RÉUNIS

Trois victoires, trois défaites depuis le début du championnat et une 6e place, est-ce un bon bilan pour vous ? C’est un bon départ car nous avons rencontré trois équipes (Villefranche, Marseille et Clermont) qui seront certainement dans le haut du tableau à la fin de la saison. Nous avons marqué 2,5 points de moyenne par match, c’est encourageant. Comment expliquez-vous ce bon début de saison ? Ce bon départ dans ce championnat est dû à un excellent travail depuis le début de la saison. C’est bien mérité car nous avons perdu deux joueurs : Lauris Catelin sur blessure et Emilien Gacon qui a dû quitter le club pour ses études. C’est dû aussi au nombre de joueurs, entre 24/26, que j’ai à l’entraînement trois fois par semaine. Il y a une bonne émulation dans l’équipe et j’aimerais bien que l’équipe B joue les premiers rôles dans le championnat de DHR. Le mois d’octobre il n’y aura que deux matchs de championnat est-ce que

POUR LA BONNE CAUSE Dimanche dernier les clubs de canoë kayak et d’aviron se sont retrouvés sur le Doubs pour participer à une rencontre amicale sur le dragon boat. Plus de 40 sportifs des deux clubs se sont donnés la réplique dans le bateau qui a participé dernièrement aux championnats du monde à Géradmer. L’après-midi, le CK Dole faisait découvrir ses installations dans le cadre de la journée sport en famille.

Division Honneur Régionale 15/09 PS Besançon-Jura Dolois (B) 0-1 16/09 Choisey-Saint Vit 2-1, 30/09 Choisey-Baumes les D. 3-5 Jura Dolois (B)-Valdoie 1-2

Classement au 30/09/07 1. Belfort (B) - 2. Champagnole - 3. Baume les Dames - 4. Plateau 25 - 5. Jura Dolois (B) - 6. Choisey - 7. Besançon PS - 8. 4 Rivieres - 9. Valdoie - 10. Saint Vit - 11. Montbéliard - 12. Vesoul (C)

Promotion d’Honneur 16/09 Jura Nord-Noidans 3-0 30/09 Chatillon-Devecey-Jura Nord 1-4

cela sera handicapant pour le championnat ? Ce n’est pas très bon pour le championnat parce que cela coupe notre élan. Mais cette interruption est due à la coupe de France qui nous permet de jouer tous les week-end du mois d’octobre. Après six journées et au vu des autres résultats comment jugez-vous la poule maintenant ? Comme je l’avais dit au début du championnat c’est un groupe plus relevé et plus difficile que celui qu’on espérait jouer dans le groupe Est. Il y a quatre

3 3 1

Octobr re e bebr toto St GOécOc r ard

rdntnt a nt nt é nt r G t S

équipes qui sont des réserves “pro”. Il va falloir s’accrocher, comme nous l’avons fait samedi dernier face à Clermont.

Le dernier match à domicile s’est soldé par la 3e victoire de la saison, quel enseignement tirez-vous ? Pour moi c’est une belle victoire que nous sommes allés chercher. Nous aurions pu l’emporter avec un plus gros écart, car en première période nous avons eu plus d’occasion. Clermont n’a pas été dangereux, seulement au milieu de la 2e période.

Matthieu Barthélémy licencié à Vesoul HS Orientation est devenu depuis la mi-août champion du monde par équipe à Zdar en république Tchèque. Ce jeune sportif, employé à “Lattitude 39” à la zone des Epenottes de Dole, pratique l’orientation en VTT depuis 6 ans. Ce sportif qui rêve d’aventure a déjà participé à de nombreux défis sportifs avec l’équipe de Jura Sport Nature.

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3e division de District Poule C 16/09 Arbois (C)-Aiglepierre (B) 2-4 Finoise-Molay 0-4 Luso Doloise-Chaussin (B) 4-2 Trois Monts-Serre Vèze (B) 3-1 Abergement-Souvans 3-1 Mont sous V. (B)-Moissey 1-1 23/09 Aiglepierre (B)-Abergement (reporté) Serre Vèze (B)-Arbois (C) 0-2 Chaussin (B)-Mont sous V. (B) 1-1 Molay-Trois Mont 1-1 Moissey-Finoise 3-2 Souvans-Luso Doloise (reporté)

Classement au 30/09/07

Promotion de ligue

Basket

15/09 Arbois (B)-PS Dole Crissey 4-0 16/09 Jura Dolois (C)-Velotte 1-3 30/09 PS Dole Crissey-Jura Dolois (C) 1-3

Nationale 3 - Poule J 15/09 Jura Dolois-Rixheim 45-57 23/09 Haguenau-Jura Dolois 66-58

Classement au 30/09/07

1.Poligny - 2.CSL Dijon - 3.Kaysersberg - 4. Rixheim - 5.Lons - 6.Joeuf - 7. Schiltigheim - 8. Haguenau - 9.Jura dolois - 10.Da Dijon - 11. Belfort - 12.Epinal (B)

1ère Division de District

CHAMPION DU MONDE A DOLE

1.Jura Nord (B) - 2.Archelange - 3.Chaussin 4.Damparis - 5.Grimont - 6.Chapelle Voland - 7. Choisey - 8. Petit Noir - 9.Salins - 10. Montbarrey - 11.PS Dole Crissey (B) 12.Mouchard

1.Trois Mont - 2.Molay - 3.Abergement - 4. Luso Doloise - 5.Moissey - 6.Serre Vèze (B) 7.Arbois (C) - 8.Souvans - 9.Mont sous Vaudrey (B) - 10.Aiglepierre (B) - 11.Chaussin (B) - 12.Finoise

1.Dannemarie - 2.Velotte - 3.Frasne - 4.Coteau de Seille - 5.Maufaucon - 6.PTT Besançon - 7. Poligny - 8.-.Montmorot - 9.Jura Dolois (C) - 10. Arbois - 11.PS Dole Crissey - 12.Sirod

■ ORIENTATION VTT

Classement au 30/09/07

1.Morbier - 2.Lons (B) - 3.Planoise - 4.Jura Nord - 5.Jura Lacs - 6. Arc les Gray - 7.Noidans (B) – 8.Rioz - 9.Colombe/Vesoul - 10.Devecey - 11. Orchamps/Vennes - 12 Aiglepierre

Classement au 30/09/07

mer ercr cred e m edi i r d d n ve

Pays Dolois - Octobre 2007 - 34

■ CANOE - AVIRON

1.Marseille (B) - 2 Villefranche - 3.Echirolles - 4. Clermont (B) - 5.Guegnon (B) - 6 .Jura Dolois - 7. Bourg Peronnas - 8.Thiers - 9.Corte - 10.St Georges - 11.Beaune - 12.Pontarlier - 13.Lyon Duchère - 14.Chalon 15.Dijon (B) - 16.Minguettes

Montbarrey-Choisey 1-1 23/09 Damparis-Chaussin (reporté) Choisey-Mouchard (reporté) Salins-Petit Noir (reporté) Chapelle Vol.-PS Dole Cr. (2) 4-2 Archelange-Montbarrey 4-1 Jura Nord-Grimont 3-1,

15/09 Serre Vèze-Sud-Revermont 3-1 La Joux-Mont Sous vaudrey 0-3 23/09 Bois d’Amont-Serre Vèze (reporté) Mont sous V.-Foucherans (reporté)

Classement au 30/09/07 1.Mont sous Vaudrey - 2.Champagnole - 3.Saint Claude - 4.Serre Vèze - 5.Jura lacs (B) - 6.Lons (C) - 7.Sud Revermont - 8.Vaux St Claude - 9. Saint Aubin - 10.La Joux - 11.Foucherans - 12. Bois d’Amont.

2e division de District Poule B 15/09 Mouchard-Jura Nord (B) 1-2 PS Dole Crissey (B)-Archelange 3-7 Chaussin-Chapelle Voland 1-0 Petit Noir-Damparis 0-5

Classement au 29/09/07

Handball Nationale 3 - Poule 6 08/09 15/09 23/09 29/09

Dole-Alkirch 19-21 Longvic-Dole 28-30 Dole-Bousse 28-19 Marsannay-Dole 27-21

Classement au 30/09/07 1.Dijon - 2.Besançon - 3.Schiltigheim - 4. Dieulouard 5.Marmoutier 6.Dole 7.Strasbourg, 8. Palente, 9.Alkirch, 10 Longvic, 11.Montbéliard, 12.Marsannay, 13.Plobsheim, 14. Bousse/Luttange/Rurange

Prénationale F 29/09 Chaussin-Mamirolle 28-22 Luxeuil-Dole 29-16

Classement au 30/09/07 1.Chaussin - 2.Luxeuil - 3.Mamirolle - 4. Chenôve - 5.Dole - 6.Macon - 7.Lure - 8.Le Creusot - 9.Sochaux - 10.Beaune - 11.Auxerre 12.Migennes

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LIVRES ■ LIVRES

■ SALINS LES BAINS / LIVRES EN FETE

“Un ouvrage loufoque et créatif”

Au royaume des livres

Dans son nouvel ouvrage “le Poisson d’Absentès”, l’écrivain Mario Morisi plonge le lecteur au sein de la culture et mythologie finlandaises à travers les pérégrinations délirantes du héros Absentès, l’un des nombreux pseudonymes de l’auteur. De Chaude-Couleuvre à la Finlande, une odyssée initiatique sur les traces d’Arto Paasilinna.

Le 3e salon du livre en région organisé par le centre régional du livre de FrancheComté en collaboration avec l’association “Salins-les-Bains, Pays du livre, livres en fêtes” se déroulera les samedi 27 et dimanche 28 octobre à Salins les Bains. Un véritable festival de livres, de quoi se régaler l’esprit.

E

scale finlandaise avec Mario Morisi qui nous convie dans son dernier ouvrage à une quête au cœur de la Finlande. N°2, N°13, deux numéros, sous lesquels se cachent deux personnages. L’un N°2 alias Launay envié par N°13 alias Absentès, persuadé que ce dernier a fait fortune en découvrant un trésor caché au fond de la Finlande, lors de son voyage en Laponie. Mario Morisi entraîne le lecteur dans un périple finnois, où Absentès va rencontrer des figures énigmatiques et insolites, des animaux étranges, se perdre dans la forêt des renards, cheminer sur un itinéraire jalonné de lacs, d’épicéas, découvrir un livre mythique (le Kalevala). Mario Absentès, écrivain de romans policiers autre pseudonyme sous lequel transparaît l’auteur lui-même. Une quête du Graal, du Sampo qui se veut un voyage à travers les œuvres d’Arto Paasilinna (Le lièvre de Vataneen, la forêt des renards pendus), source d’inspiration pour Mario Morisi. Un road movie burlesque, ponctué de touches humoristiques, et une odyssée initiatique à travers les paysages, les mythes et les dieux de la Finlande.

Comment ce roman se décrypte t-il ? Ce roman a un double objectif, faire découvrir la Finlande, sa culture, l’œuvre de Paasolina de ce dernier tout en racontant les aventures un peu folles et délirantes d’un homme du Sud, d’un looser dans cette Finlande. A chaque paragraphe, le lecteur rencontre un héros ou une scène des œuvres de Paasilina. La première partie du roman raconte le périple d’Absentès et ses rencontres surprenantes avec la faune et la flore de l’œuvre de Paasilina. La seconde partie narre le voyage en Finlande

de ses amis qui vont récupérer Absentès, possédé par les esprits mythologiques du Kalevala. L’histoire se termine lors des feux de la Saint Jean par une rencontre entre la Vouivre au bord des étangs de Villers Robert et le fils du dieu de l’Orage.

Comment caractériseriezvous cet ouvrage ? J’essaie de jouer avec chacune de mes facettes, je possède une douzaine de pseudonymes reflétant une pluralité de facettes (sportive, philosophique, auteur de romans policiers). J’essaie de jouer avec cela. Le poisson d’Absentès est un ouvrage loufoque, créatif, avec des passages grotesques. C’est un road movie à la Thelma et Louise version finlandaise. Ce roman n’est pas facile à lire, car il est truffé de références finlandaises parfois complexes comme les noms des écrivains, des villes. Cet ouvrage peut en revanche inciter des lecteurs à se pencher sur la culture finlandaise. A côté du fond mythologique, j’ai voulu insister sur l’axe de la modernité, avec les grues et les technologies (nokia), la Finlande

étant très en avance dans ce domaine. Et les dangers écologiques.

Mario Morisi

Le Poisson d’Absentès

Le poisson est un leitmotiv de l’ouvrage ? Quelle en est la symbolique ? J’ai conservé la trame du lièvre de Vatanneen en remplaçant le lièvre par le poisson. Absentès rencontre la créature mythologique Lempi qui lui fait manger un poisson cru. C’est une tradition finlandaise. Le premier poisson pêché doit être mangé pour se protéger des mauvais esprits. A partir du moment où il ingère ce poisson, Absentès commence à avoir une odeur bizarre de poisson qui lui colle à la peau. En plus en Finlande, le poisson occupe une place primordiale dans l’alimentation. Votre œuvre contient de nombreuses références mythologiques. Vous mentionnez “le sampô”. Quel est cet objet ? Le sampô désigne soit un grand moulin, soit une nef,

Mario Morisi en compagnie d’Arto Paasilina. Crédit : Joël Sarras

roman

Un festin de nourritures spirituelles Pendant deux jours, une quarantaine d’éditeurs venus de Franche-Comté, présentent et proposent leurs ouvrages à la vente ainsi que des rencontres, dédicaces, expositions en direction du public. Un grand stand librairie propose en outre un large choix d’ouvrages parmi les romans de la rentrée littéraire et les ouvrages des auteurs invités.

Une palette d’animations littéraires

soit une espèce de coupole magique, ou de diamant bijou. C’est une sorte de filtre transmutateur, de creuset alchimique. Tous les héros du Kalevala veulent se l’attribuer car il correspond à l’essence du merveilleux, il permet d’accéder au mystère de l’univers. Propos recueillis par Chloé Chamouton

DMODMO éditions, parution juin 2007. Prix 19 euros

Conférences finlandaises “La Finlande, Arto Paasilina” Lons le 12 octobre Pontarlier le 19 octobre Salins les 26 et 28 octobre au salon du livre. Bouquinerie Montbéliard le 15 décembre

Au menu littéraire un programme d’animations à savoir des rencontres-lectures avec des auteurs (Robert Chapuis, Jean-Paul Colin, Mario Morisi, Brigitte Rochelandet, JeanLouis Clade, Didier Lacroix, Frédéric Chevalier, Laurent Mourey, Philippe Païni, Anne Bregani, Marie-Noëlle, Schurmans), performance-création d’un livre d’artiste (peinture, poésie et musique) et lectureconcert sont au programme durant ces deux jours. Un spectacle littéraire et musical est proposé au public (entrée libre) le samedi 27 octobre à 20 h 30 à la Salle des Communes lors de la nocturne du salon (avec des lectures musicales de textes de Philippe Raulet, Claude Simon, Louis Pergaud, Auguste Bailly). Une Journée professionnelle est en outre organisée le lundi 29 octobre (9 h 30-16 h 30) à Salins-les-Bains avec les professionnels du livre) autour des mutations et des nouveaux enjeux dans le domaine de l’économie du livre. Manifestation gratuite ouverte à tous. Samedi 27 octobre 14 h à 22 h et dimanche 28 octobre 10 h à 19 h.

PROGRAMME DES ANIMATIONS Salle des Communes - 1er étage, sauf indication particulière Samedi 28 octobre 14 h 30 – 15 h 15 : Rencontre : “Cœur de bois, le jouet jurassien”. Rencontre avec Didier Lacroix et Frédéric Chevalier, à l’occasion de la parution de Cœur de Bois, Les Jouets du Jura (éd. Titom) présenté par Bruno Salvi, responsable des Editions Titom. 14 h 45 – 16 h 30 : Rencontre-Lecture “La Langue poétique” Rencontre-lecture avec Laurent Mourey et Philippe Païni, rédacteurs et auteurs de la nouvelle revue éditée en FrancheComté Résonance Générale (n°1 : Du rythme maintenant, éd. L’Atelier du Grand Tetras, 2007) et avec Jean-Paul Colin : Argot et poésie (Presses universitaires de Franche-Comté 2007). 17 h – 18 h “Cendres” : Performance poésie, peinture et musique (hall d’exposition). Roland Chopard (poète) Joël Desbouiges (plasticien) et Noël Pelhâte (saxophoniste), trois expressions artistiques avec une part d’improvisation, d’aléatoire, dont la trace finale est un livre d’artiste : réalisation en public du livre Réminiscences – livre tiré à 14 exemplaires numérotés et signés.

20 h 30 SOIRÉE LITTERAIRE ET MUSICALE Un parcours de lecture avec accompagnement musical, sur des textes de quatre écrivains en lien avec le Jura : Philippe Raulet, Claude Simon, Louis Pergaud, Auguste Bailly. Spectacle conçu et réalisé par la compagnie de l’atelier de l’Exil, avec Françoise Bénéjam (comédienne) et Michel Beuret (musicien). Dimanche 28 octobre Salle des Communes - 1er étage, sauf indication particulière 14 h 15 – 15 h : Rencontre-lecture “Géographies, du Doubs à la Finlande” Avec les auteurs Robert Chapuis, à l’occasion de la parution de Vers des campagnes citadines, le Doubs (19752005) aux éditions Cêtre, et Mario Morisi : Le Poisson d’Absentès (éd. DmoDmo 2007). 15 h 15 – 16 h 15 : Lectures : “Aujourd’hui poèmes” Anne Bregani : La Porte du Nord (éd. Samizdat 2007) ; MarieNoëlle Schurmans : La Marelle (Editions l’Amble 2007) ; Jacques Moulin : Au lieu-dit La Place (lecture à deux voix). 16 h 30 – 17 h 15 : Rencontre : “Les deux Jules” Rencontre avec Jean-Louis Clade et (sous réserve) Michel Vernus, à l’occasion de la parution de l’ouvrage collectif Jules Grévy, un Jurassien président (éd. DmoDmo 2007) et de l’ouvrage de Jean-Louis Clade “Mémoire d’instituteurs dans le Doubs : au temps de Jules Ferry” (éd. Cabédita 2007).

17 h 30 LECTURE CONCERT DE CLÔTURE Poésie et musique : François Migeot lit Remous, poème extrait de son nouveau recueil Moires (éd. Empreintes 2007), en dialogue avec le pianiste Thierry Rosbach Renseignements : Centre régional du Livre de Franche-Comté http://crlfranchecomte.free.fr - crlfc@wanadoo.fr Dominique Bondu 06 81 01 27 98

Après le succès de “La légende du Petit Pommier”, découvrez :

“Un Chêne d’ombre et de lumière” En librairie le 25 octobre

Alain Goy en dédicaces à la Foire du Jura le dimanche 28 octobre Juraparc - Lons Pays Dolois - Octobre 2007 - 36



MUSIQUE ■ AUTOMNE MUSICAL À DAMPARIS

■ MUSIQUE

“La musique, une bouffée d’oxygène” “Un album état d’âme” Led Zeppelin, Neil Young, Ottis Redding, le répertoire folk n’a plus de secrets pour Nathalie Lhote, Alain Piédevache et Stéphane Bouveret. Ces trois routards amateurs de la musique, membres du groupe Kakoustikaige se produiront dans le cadre de l’automne musical à Damparis le samedi 13 octobre.

Comment s’est formé le groupe Kakoustikaige ? Stéphane Bouveret : Nous nous connaissons depuis une dizaine d’années. Alain et moi sommes les rescapés d’un groupe de rock blues. Quand ce groupe s’est arrêté, nous avons continué à faire de la “gratte” entre nous, pour le plaisir de poursuivre l’aventure musicale. Quant à Nathalie, c’est une “vieillie copine”. Nous nous connaissons depuis l’âge de 17 ans et déjà à cette époque on prenait la guitare pour les animations. Pour mes 40 ans nous avons organisé un concert festif privé en interprétant un répertoire d’une dizaine de chansons qui ont rencontré un enthousiasme unanime du côté du public. L’idée de monter un groupe tous les trois était née.

Dans quels lieux tournezvous ? Alain Piédevache : Le plus souvent, nous nous produisons dans les cafés. Les premiers concerts ont été programmés par relations. J’ai sympathisé avec l’animateur du secours populaire qui nous a produits au cours d’un festival le 31 août 2006 avec trois autres

Les trois musiciens (Stéphane, Nathalie et Alain de gauche à droite) se réunissent une fois par semaine. Au programme musique et bonne humeur.

groupes. Nous avons joué à plusieurs reprises pour eux. En projet pour l’année prochaine, la fête de l’humanité, côté petite scène mais qui nous changerait au niveau de l’ampleur du public... Nous avons prévu d’enregistrer quatre ou cinq titres sur un CD, qui nous servirait de démo et de support en matière de communication.

Quelles sont vos influences musicales ? Quel est votre style ? Stéphane Bouveret : A la base, j’ai une formation hard rock, Alain est plus hard pop du genre Hendrix. Quant à Nathalie, elle se situe dans un style plus rock. Nous écoutons Led Zeppelin, Neil

Young , ZZ Top, Bob Dylan, Bashung, Renaud… il s’agit d’influences plutôt éclectiques. Nous nous définissons comme un groupe Folk rock. Le son est folk, ce qui signifie que nous n’utilisons aucun instrument électrique mais divers instruments (harmonica, basse acoustique, percussions). Nous jouons pas mal de reprises, une trentaine de chansons en tout pour des shows de 2 heures.

Et le nom du groupe, quelle en est l’inspiration ? Stéphane Bouveret : Le nom reflète l’esprit du groupe, à travers le terme Akoustik. C’est un choix et une volonté musicale.

Samedi 13 octobre - L’automne en fête Paroles et musique à l’honneur de l’automne pendant trois jours à Damparis. Au programme : 5 groupes rythmeront cette saison dans des styles différents. Place à l’amour le jeudi 11 octobre avec le duo Sandrine Bouvet et Emmanuel Tregonët avec à 10 h 30 et 14 h 30 deux spectacles gratuits pour les collégiens et le club du Temps libre. Places disponibles pour le public : 3 euros (réservations recommandées,

nombre de places limitées). Alliance de guitare et de harpe classique avec le duo V3 le vendredi 12 octobre à 20 h 30 à l’église de l’abbaye pour un répertoire où cohabiteront Georges Brassens, Jacques Brel, Florent Pagny, Debussy, Phil Collins, Bellini. (Entrée 5 euros). Soirée plus rock le samedi 13 octobre avec Kakoustikaige et Pulse. Réservations au 03 84 79 74 74 (mairie de Damparis, service des animations culturelles)

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Que vous procure la musique ? Stéphane Bouveret, Alain Piédevache et Nathalie Lhote : c’est une bouffée d’oxygène. La musique permet de décompresser et de déstresser. Nous nous retrouvons après le travail, c’est un moment privilégié de détente. La musique, c’est magique, elle nous permet d’oublier tous les soucis. Et notre force, c’est cette complicité. Nous prenons plaisir à jouer ensemble. Sur le plan musical, nous sommes complémentaires.

Quel type de public avez-vous ? Stéphane Bouveret : Un public de tous âges, du gamin à la mamie. Cet éclectisme donne du baume au cœur. Le seul reproche que nous entendons, c’est le manque de chansons en français. Nous allons donc essayer d’étoffer un peu plus notre répertoire pour faire fredonner le public, c’est primordial. Propos recueillis par Chloé Chamouton

Samedi 13 octobre - Damparis, 20 h 30 avec Pulse. Entrée 5 euros, buvette.

Entre folk-rock, chansons festives, atmosphères plus dramatiques, musique celtique, le 3e opus du Teuf et Co “Pour toi” révèle une palette d’univers musicaux. Un album de la maturité reflétant les états d’âmes du chanteur Eric Thevenin. Un album qu’il dédie à son père.

Comment ce disque est-il né ? J’ai connu dernièrement un certain nombre de bouleversements dans ma vie qui ont contribué à la genèse de ce disque. Notamment la mort de mon père à qui je dédie ce disque. D’où le titre de l’album “Pour toi”. Nous avons beaucoup travaillé sur ce disque avec Joël Jacquelin. Nous nous réunissions tous les mardis pour procéder à des arrangements et enregistrer sur ordinateur. Nous avons bossé dessus jusqu’en décembre et le disque était prêt au mois de juin. Nous comptons présenter cet album lors de soirées à Dole et à Lons. La pochette est élaborée. Quelle en est la symbolique ? La pochette est effectivement finement travaillée. Tous les éléments qui la composent ne sont pas anodins. Les nuages tout d’abord avec un ciel gris qui traduisent l’état actuel de ma vie, les questions que je me pose et malgré tout la petite fée lumineuse qui symbolise l’espoir, les rêves, ce à quoi on se raccroche dans la tempête. Peut-on considérer que cet album est celui de la maturité ? Oui, il reflète sans doute mon évolution. Cet album est moins fou que les autres. La vie fait également que l’on évolue. Comment caractériseriezvous cet album musicalement parlant ? Nous ne rentrons dans aucune catégorie musicale. C’est parfois un peu handicapant,

Une pochette élaborée reflétant les états d’âme du Teuf et de sa bande de joyeux drilles

car les gens ne parviennent pas à nous étiqueter musicalement. Sur cet album, la palette d’atmosphères est très large. Je suis un pique à tout, je pioche dans chaque style ce qui me plaît, d’où des univers variés. Musicalement, j’aime plein de choses, de la musique country à Renaud, Thiéfaine en passant par le classique et les voix de femme. Dans ce disque cohabitent musique celtique avec la cornemuse, un délire pseudo-médiéval (Gladys) avec des instruments comme le cromorne, des chansons type Brassens, des chansons festives (La Rousse de Vaux). C’est un mélange de choses drôles (comme les voisines) et d’éléments plus dramatiques (A nos Amours). Cet album est un compromis entre une pluralité de styles, un mixte de sérieux et d’humour.

Quelles sont vos sources d’inspiration ? La vie quotidienne. Certaines chansons sont nées

de constats, d’observations, comme “Les Quatre Saisons du téléphon”, sonnerie que l’on vous met sur tous les postes pour vous faire patienter, critique du système téléphonique ou encore Enjeu d’Enjeu, histoire de parents qui sur les terrains de sport encouragent leurs enfants à devenir champions. Je traite de sujets que les gens entendent à la télévision, des chansons où les gens se retrouvent.

Que représente la musique pour vous ? C’est un instant magique pour moi. Sur scène, le public nous apprécie. Dans les compositions, il y a toujours une part de retour positif qui flatte l’ego. Par ailleurs la musique représente pour moi une thérapie. Propos recueillis par Chloé Chamouton

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MUSIQUE

■ JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE 15 ET 16 SEPTEMBRE 2007

■ MUSIQUE - RITARY ENSEMBLE

RÉPONSES AU RALLYE DU PATRIMOINE

“La culture manouche est un état d’esprit”

Lors des Journées Européennes du patrimoine des 15 et 16 septembre, vous avez peut-être sillonné le centre-ville en suivant le parcours “Dolois au service du patrimoine” conçu par l’Animation du patrimoine de Dole. Voici les réponses aux questions. Bravo à tous les participants ! En 1810 Casimir de Persan fut chargé d’ouvrir au public la Bibliothèque Municipale de Dole. Combien de jours par semaine celle-ci était-elle ouverte ? Réponse : En 1810 Casimir de Persan fut chargé par la ville de Dole d’ouvrir au public la bibliothèque 2 jours par semaine. Il fut le 1er conservateur de la bibliothèque qu’il dota d’un grand nombre d’ouvrages en utilisant un legs de 6 000 F du Président Richardot de Choisey.

Le jazz manouche, un style musical fédérateur qui reflète avant tout un état d’esprit, celui d’une culture qui accorde une place capitale à la liberté et à la convivialité. Un langage universel qu’Hervé et Patrick Gaguenetti manient avec art au sein du Ritary Ensemble créé en janvier 2002 et feront découvrir le 19 octobre à la MJC.

Quel est votre parcours musical ? J’ai commencé la guitare à l’âge de 14 ans. Quant à Hervé, il a débuté deux ans avant moi, il a joué avec mon père. A l’époque, je n’avais pas encore l’idée d’en faire mon métier. La rencontre avec le contrebassiste Vladimir Torrès en 2001 a précipité les choses. Nous sommes tous les deux autodidactes, nous avons appris la guitare tout seuls. Quand j’ai commencé, je jouais 7 h de guitare par jour, maintenant, la moyenne est de 2 h. D’où vient le nom Ritary ? Ritary signifie mousquetaire. C’est le surnom que ma tante m’avait donné, lorsque j’avais les cheveux longs. D’où le nom du groupe Ritary Ensemble. Quelles sont vos influences musicales ? Le maître absolu, le modèle qui nous inspire reste Django Reinhardt. J’ai de mon côté commencé à m’ouvrir à d’autres voies, notamment l’école américaine avec le jazz be-bop et l’école argentine plutôt latin-jazz, avec des influences latinoaméricaines (bossa-samba). De mon côté j’emprunte aussi des thèmes à Joe Pass et surtout Wes Montgomery. Notre style, c’est le jazz manouche, avec comme caractéristique la guitare d’accompagnement. C’est un jazz essentiellement instrumental. Comment gérez-vous la préparation des tournées et le travail ? Patrick Gaguenetti : Je me suis consacré entièrement à la musique. Ce qui implique

énormément de temps pour préparer les morceaux, qui pour la plupart sont des compositions. Nous répétons au minimum une fois par semaine. Hervé : Quant à moi, je travaille chez Bel. C’est difficile de gérer et concilier horaires de travail et tournées. Mais j’ai une supérieure assez compréhensive.

Comment s’élabore une composition ? Nous n’écrivons pas les morceaux, tout est dans la tête. Il faut effectuer un travail de mémorisation important. Seul notre contrebassiste sait écrire la musique. Nous n’avons jamais appris le solfège ni à lire les notes. Nous avons plus d’une centaine de chansons à notre actif. Pour les reprises, (“Les Yeux Noirs”, “Nuage”, “Manoir de mes rêves”), nous essayons d’apporter notre touche musicale personnelle pour créer un univers. Concernant l’inspiration, il s’agit souvent de jets d’idées qui naissent de rencontres, de paysages, d’instants. La composition a souvent une histoire. A qui s’adresse le jazz ? Quel type de public vient vous voir en concert ? Le jazz plaît à tout le monde, de 16 à 97 ans. Le public devient de plus en plus jeune, nous sommes à chaque fois très surpris de le constater. Le jazz est une musique intemporelle qui s’adresse à tous. Beaucoup de gens connaissent la musique de Django et participent en frappant dans les mains. Le jazz manouche favorise cette convivialité. C’est une musique vivante,

populaire et simple d’écoute qui donne envie de bouger, de danser.

Que vous apporte la musique ? C’est notre vie. Je baigne dans la musique depuis tout petit. J’ai grandi avec elle. C’est un art de vivre. Le jazz traduit une manière de s’exprimer. Nous transférons des émotions à travers la musique. Quels sont vos plus beaux souvenirs de concerts ? Nous avons tourné partout en France et à l’étranger, nous nous sommes produits lors de grands festivals de jazz à Nouméa, Montréal, à Samois sur Seine, au Django Festival à New York. Mais il reste un lieu qui pour nous est une étape vitale, c’est le Quecum Bar à Londres. C’est un endroit magique, créé en 2002. La patronne Sylvia se bat pour faire vivre cet endroit avec des concerts tous les soirs. Nous nous y sentons à l’aise, un peu comme chez nous. Nous y retournons le 23 janvier pour y fêter un double anniversaire, celui de Django et celui d’Hervé... Vous tournez beaucoup à l’étranger mais très peu sur Dole. N’est-ce pas paradoxal ? Oui, et nous le regrettons. Comme le dit le proverbe, nul n’est prophète en son pays. Nous avions joué l’année dernière sur le cours Saint Mauris pour les lundis, et nous avions été étonnés de notre succès. Nous sommes ravis de jouer à la MJC, de pouvoir montrer aux Dolois ce que nous faisons, leur faire partager notre musique.

A leur origine, quelle était la destination des bâtiments transformés au début des années 1960 en lycée et dont Melle Abegg a favorisé la réhabilitation ? Réponse : Il s’agissait d’un couvent de Bernardines, les Dames d’Ounans, venues s’installer à Dole en 1595.

Guitares à la main, Patrick alias Ritary et Hervé, distillent à petites doses de joie leur jazz manouche

Comment caractériseriezvous la culture manouche ? C’est un état d’esprit avec la liberté comme notion phare. Liberté de se déplacer, de bouger, de vivre. Les manouches sont des gens qui n’ont pas d’obligation, pas la notion du temps. Pas de manouches sans musique, c’est une règle. Qu’il s’agisse de manouches de Hollande ou d’ailleurs, nous parlons tous le même dialecte, celui de la musique. La musique est pour les manouches un langage universel. Propos recueillis par Chloé Chamouton

Ritary Ensemble vendredi 19 octobre au studio MJC à 20 h 30 Renseignements au 03 84 82 00 35 Tarifs : 18 à 8 euros Nouveau Cd “Maijee” http://ritaryensemble.free.fr

Ritary en quelques dates clés Janvier 2002 : création du groupe Ritary avec sortie en mai du CD Fara Ap Raïza 2003 : les festivals s’enchaînent. Fin de l’année, Ritary est invité par son ami Andreas Oberg, guitariste suédois à enregistrer un CD pour le label Hot Club Records 2004 : en novembre le groupe enregistre le CD “ma mélodie” 2006 : enregistrement du nouveau CD en quintet entre le 17 et 21 avril.

En quelle année Auguste Ventard a-t-il fondé la Société des Amis de la Maison natale de Pasteur ? Réponse : Auguste Ventard a créé la Société des Amis de la Maison natale de Pasteur en 1927. Il fut le premier président de cette association, reconnue d’utilité publique 4 ans après sa création. Quelle célèbre fontaine de Dole le Docteur Billard a-t-il pris l’initiative de faire restaurer, suite aux dommages causés à la fin de la 2e Guerre Mondiale ? Réponse : Le Docteur Billard fit relever la statue de l’Enfant verseur de la Place aux Fleurs, endommagée à la Libération. Pour cela, il fit exécuter, grâce à une souscription publique, une copie de l’œuvre du sculpteur jurassien Rosset. C’est elle qui orne aujourd’hui encore le bassin de la fontaine. L’original est conservé au Musée des Beaux-Arts.

Coran Mamelouk, manuscrit enluminé sur papier datant de la 2e moitié du XIVe ou du début du XVe siècle. Par ses dimensions (96 cm de hauteur et 61 cm de largeur), ce Coran est le plus grand conservé en France. Quel intitulé porte le vaste plan de protection et d’aménagement du centre-ville de Dole, créé à l’instigation de Jacques Duhamel, maire de Dole à partir de 1968 ? Réponse : Jacques Duhamel est à l’origine de la création du Secteur sauvegardé de la ville de Dole, d’une superficie de 114 hectares. Le musée de Dole porta le nom de Julien Feuvrier de 1929 à 1980. Où se trouvait-il à cette époque ? Réponse : Ce musée se trouvait dans la chapelle des Jésuites, rue du Collège de l’Arc. Julien Feuvrier était un érudit et archéologue passionné. Il enrichit le musée municipal de collections archéologiques qu’il eut soin de localiser, dater et classer. L’hôtel particulier de la rue Mont-Roland où résida le Dr Piton jusqu’en 1986 porte le nom d’une famille noble franccomtoise ? Quel est ce nom ? Réponse : Le Dr Piton a habité l’hôtel Laborey de Salans, au 24 de la rue Mont-Roland, dont sa famille est toujours propriétaire. Daniel Bienmiller s’intéressa beaucoup à l’histoire locale de Dole. La naissance des “Cahiers Dolois” est due à son initiative. Quel était le titre du premier numéro de ces Cahiers Dolois publié en 1977 ?

Réponse : Daniel Bienmiller fut l’auteur avec Michelle Millet du premier numéro des Quel don prestigieux Jules Gaudard Pacha a t-il fait à la “Cahiers Dolois” intitulé “UniBibliothèque de Dole ? vers folklorique et sorcellerie à Réponse : Jules Gaudard Pacha Dole aux XVIe et XVIIe siècles” fit don d’un exemplaire d’un (épuisé).

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