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Noël se fête à Dole

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Rencontre avec M. Malvaldi

ACTUALITÉS ■ LA LOYE / NOEL TRADITIONNEL

Aux temps des Noëls d’antan Simples et modestes, les Noëls d’autrefois possédaient encore une signification religieuse, un sens du sacré estompé aujourd’hui au profit d’une fête devenue plus commerciale. Michèle Fromond, Raoul Guyenot, Chantal et Bernard Chavanne se souviennent de ce Noël d’antan avec émotion. Des Noëls au parfum d’authenticité.

Messe et crèche, les deux piliers de la fête religieuse “Noël a changé. L’esprit de la fête s’est transformé. Aujourd’hui, Noël possède une signification laïque” souligne Henri Meunier, fondateur du groupe traditionnel “les Alwati”. “De notre temps, Noël, c’était vraiment une fête traditionnelle religieuse” insistent Chantal et Michèle Fromond. “Il ne fallait surtout pas manquer de se rendre à la messe de minuit qui avait lieu à minuit précise. On venait à pied depuis Augerans avec ma maman, ça faisait une trotte” se souvient Michèle. “Et le lendemain, on retournait à la messe de jour”. Dans toutes les familles, on élaborait la crèche. Le sapin n’existait pas. “Ce sont les Allemands

qui nous ont rapporté cette tradition” explique Chantal.

car nous avions envie de recevoir nos cadeaux.

L’importance des préparatifs

Des cadeaux modestes

“Le 24 décembre, vers 6 h du soir, à la tombée de la nuit, les parents nous demandaient de cirer et de lustrer nos chaussures. Ils nous répétaient qu’il fallait que les chaussures soient propres car sinon le Père Noël ne viendrait pas.

Alors, tous les ans, on frottait nos chaussures ou nos sabots et je peux vous assurer que nous y mettions beaucoup de cœur à l’ouvrage” insiste Michèle Fromond. Et “puis, il ne fallait pas faire de feu après minuit pour éviter que le Père Noël ne se brûle”.

“On nous faisait également ranger nos chambres pour qu’il ne voie pas le désordre”.

On était naïf et on obéissait,

“Nous avions de petits cadeaux. Aujourd’hui les enfants sont blasés. Avant la guerre, nous recevions une orange, et pendant la guerre, nous avions une pomme rouge et un bâton de chocolat avec du sucre coloré au milieu. Je détestais cela” reconnaît Michèle. “Et à côté de cela, nous avions des tickets pour 50 g de pain ou de viande. Un peu plus tard, des poupées fabriquées par nos mères ont constitué nos cadeaux. Quant aux garçons, ils recevaient des voitures en bois et des brouettes. Au final, nous n’étions pas si malheureux, nous avions de quoi manger” assure Bernard.

Michèle Fromond, Henri Meunier des Alwati, Bernard et Chantal Chavanne se souviennent de leurs Noëls d’antan.

La gastronomie de Noël “Pour le réveillon, il s’agissait d’un repas normal : des pommes de terre sautées dans une grande poêle noire.

Après ce repas du soir, nous jouions aux petits chevaux, dominos, dames, on décortiquait les noix, on faisait des gaufres ou des beignets. Il fallait bien meubler le temps avant la messe de minuit. En revenant, on buvait un bol de cacao” racontent Michèle et Chantal. Le jour de Noël, le menu était amélioré. “Dans les campagnes, nous avions la chance de pouvoir élever des

dindes et un gros poulet. Parfois on tuait le cochon 15 jours avant et ma maman conservait un rôti pour Noël.

En entrée, on dégustait un velouté au tapioca. Et en dessert, point de bûche, mais un gâteau maison, ou des gaufres, et un biscuit”.

“C’étaient nos Noëls tout simples, on se contentait de peu. Noël, c’était la joie et la paix, le symbole du renouveau avec toujours au cœur de cette fête la naissance de Jésus. Aujourd’hui, Noël est une fête superficielle” conclut Michèle Fromond.

■ DISQUE

DOLE - ASSOCIATION AMADEA

Des chants de Noël franc-comtois

VENTE DE NOËL AU PROFIT DES ENFANTS DE MADAGASCAR

Les chants faisaient partie intégrante de l’esprit festif de Noël. “A 11 ans, on allait à la chorale. Et on apprenait à l’école un chant de Noël, en général Mon Beau Sapin. Mais on chantait surtout le Minuit Chrétien” se souvient Michèle Fromond.

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L’association AMADEA pour l’enfance et développement à Madagascar organise sa vente de Noël le samedi 15 décembre de 10 h à 19 h au temple, 19, rue des Arènes. Au

L

es chants de Noël franc-comtois, Henri Meunier, membre du groupe traditionnel comtois des Alwati les a recensés, puisant aux sources de deux livres : La Crèche et les Noëls franc-comtois pour composer le quatrième CD des Alwati qui devrait sortir en 2008 intitulé “les Airs de Noël, les Chants de Noël”. “La Crèche vivante comtoise était jouée par des petites gens, Ce théâtre avec chants de Noël était avant tout un moyen d’expression, souvent interprété en patois.” Quant aux Noëls en patois, “les mélodies de ces chants sont d’une sobriété touchante, ils racontent l’histoire sacrée. Ces Noëls ont été repris dans le premier CD des musiques traditionnelles comtoises enregistré en 1997 dans

Chloé Chamouton

Dole romantique, Dole éternelle, Dole tout simplement par Henri Bertand

menu de cette vente, une large palette de produits : vannerie, marqueterie, broderies, objets utilitaires, décoration en fer, bois et corne de zébu. Tous ces objets sont vendus au profit de l’association AMADEA qui intervient sur plusieurs fronts : environnement, développement, aide à l’enfance.

Contact Marie-Laure Mollet-Chamfrault, 17 rue de la Pierre qui Vire Chatenois. Tél. 03 84 70 54 50. http://www.amadea.org

Les cinq chanteurs des Alwati interpréteront les chants de Noël

MARCHÉ DE NOËL À ARCHELANGE

l’église de La Loye avec trois cornemuses” Au menu de ce quatrième opus, une quinzaine de chants traduits du patois et une dizaine d’airs joués, dont la mélodie pour certains remonte fin XVe siècle. Un travail d’arrangement et de création instrumentale qui demande du temps. Un patrimoine musical pérennisé par

Les écoles du RPI Menotey, Gredisans, Archelange, Rainans et Chevigny organisent un marché de Noël à Archelange le

les Alwati parmi lequel figurent “Le Turlututu de la Crèche”, “le Bon Dieu s’habille en pauvre”, “Le Noël des métiers”, “allons dans cette étable”… Une manière “de faire découvrir à la jeune génération tous ces chants franc-comtois de Noël” conclut Henri Meunier.

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vendredi 14 décembre 2007 de 18 h 00 à 21 h 00 à la salle des fêtes d’Archelange.

Vous y trouverez de nombreux petits cadeaux pour les fêtes, fabriqués par les enfants. Il y aura également à votre disposition une buvette, du vin chaud, du thé à la menthe… et vous pourrez déguster des spécialités culinaires sucrées et salées. Nous vous attendons nombreux afin de partager avec vous un moment convivial et chaleureux !

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Orchamps Loto Organisé par l’association des parents d’élèves.

Dimanche 16 décembre.

La Barre Loto Organisé par le foyer rural.

Samedi 15 décembre à partir de 20 h 30.

Concours de belote Organisé par le foyer rural.

Dimanche 6 janvier.

Rochefort-surNenon Arbre de Noël et spectacle Pour enfants à la maison des associations. Samedi 15 décembre à 14 h.

Distribution des colis Aux personnes âgées.

Samedi 22 décembre.

Biarne Galette des Rois Le foyer rural invite la population à la salle Marius Ardiot pour déguster la galette des Rois. Dimanche 6 janvier.

Foucherans Réveillon du Jour de l’an Organisé par l’AS Foucherans, à la salle des fêtes.

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Dans le cadre de notre rubrique “Route des villages” ouverte à toutes les communes et manifestations, faites-nous parvenir vos évènements à chloe.paoh@orange.fr

■ DOLE / RECUPERATION

ALCG : une nouvelle philosophie de la récupération Lutter contre le gaspillage en donnant une image revalorisée de la récupération, tel est le credo de Jean-Michel Rozand chargé de développement à l’ALCG. L’occasion de dénicher des idées de cadeaux de Noël qui misent sur l’originalité.

L’art de la récupération Vaisselle, figurines miniatures, ours en peluches, jouets de Noël, hottes de Père Noël, châteaux forts, bibelots divers, autant d’objets qui se côtoient dans un charivari coloré au sein du magasin dolois, véritable caverne d’Ali Baba. Bric à brac certes, mais qui vise à transmettre une nouvelle vision, une image différente de la récupération, insiste Jean-Michel Rozand.

“Le terme bric à brac souffre d’une connotation un peu négative voire péjorative.

Nous préférons donc utiliser désormais celui de magasin de rééemploi pour offrir un visage plus professionnel” explique ce dernier. A la différence des autres dépôts du département, l’ALCG s’ancre au sein de la MISS (maison de l’initiative solidaire), regroupement multi-associations, où cohabitent le Secours catholique, lieu d’accueil et d’écoute, l’Epicerie sociale, Interfringue qui gère la friperie et l’ALCG, en charge de la collecte et du bric à brac. Des collectes dans de multiples domaines (encombrants, cartons, papiers confidentiels) auprès des particuliers et des commerçants. Collecte, tri, nettoyage, récupération, autant

Guy Mazuet, Mister Père Noël de l’ALCG, en charge des collectes et Isabelle Ulry s’occupent du bon fonctionnement du magasin de réemploi sur Dole.

d’étapes qui insufflent un souffle nouveau aux objets mis en vente au sein du magasin. Des objets qui font le bonheur des collectionneurs en quête de figurines précises, des particuliers qui pour des sommes modiques peuvent faire plaisir à leurs proches en trouvant des cadeaux personnalisés.

Des cadeaux de Noël originaux et personnalisés L’ALCG, c’est une autre philosophie, une manière différente de considérer les objets. Customisation, détournement de fonction des meubles, autant d’ingrédients qui contribuent à faire travailler l’imagination et le côté créatif voire artistique des

clients du magasin. Avec un regret toutefois. “Nous voyons souvent les mêmes têtes. Les Dolois ne se sont pas encore entièrement approprié ce lieu. Mauvaise image de la récupération, ignorance du travail de l’ALCG ? Certains préjugés demeurent tenaces et nous luttons contre cette image” souligne Jean-Michel Rozand.

“Pour venir à l’ALCG, la curiosité demeure un atout essentiel. Il faut prendre le temps de regarder pour effectuer des trouvailles sortant de l’ordinaire surtout en période de Noël. Les gens ont trop tendance à se précipiter dans les supermarchés pour offrir des cadeaux standards voire uniformisés, qui manquent de

personnalisation” poursuit Jean-Michel Rozand. Un cosy, un meuble, un verre, tous ces éléments achetés à l’état brut peuvent sous les doigts créateurs de certaines personnes être métamorphosés et devenir uniques. Des cadeaux artisanaux en quelque sorte. Lutter contre le gaspillage en faisant travailler son imagination, telle est l’ambition de l’ALCG. Si le magasin dolois fleure bon les parfums de Noël, c’est également grâce à la prestation de Guy Mazuer qui le 22 décembre ne manquera d’endosser son costume de Père Noël, une hotte remplie de papillotes sur le dos, distribuant des petites peluches aux enfants. “Sans oublier l’incontournable photo en compagnie des enfants et de leurs mamans, renchérit ce dernier”.

Chloé Chamouton

Le magasin est ouvert tous les après-midi de 14 h à 18 h et le samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Avenue Jacques Duhamel, Dole.

Quelques chiffres 8 : le magasin de réemploi dolois existe depuis huit ans, il a été créé en 1999 20 : une vingtaine de salariés travaillent en insertion sur le site de Dole 2 responsables (collecte et vente) œuvrent sur le site à savoir Isabelle Ulry et Guy Mazuer

UN HÉBERGEMENT RENFORCÉ PENDANT L’HIVER 2007-2008 Du 1er novembre au 31 mars, les capacités d’hébergement des centres d’accueil du Jura sont renforcées pour accueillir les gens qui vivent dans la rue. Pour éviter les décès liés aux conditions climatiques, des mesures ont été prises pour renforcer le dispositif d’hébergement permanent existant.

Trois niveaux d’action ont été instaurés. Un niveau 1 de mobilisation qui comprend un renforcement des capacités d’accueil soit 3 places supplémentaires à Dole, 2 places à Saint-Claude, 100 nuitées d’hôtels sur l’ensemble du département, un financement de l’aide alimentaire. Ce niveau de mobilisation comporte un renforcement de la veille sociale départementale grâce à l’extension des horaires d’ouverture de l’accueil de jour de Dole afin de permettre une ouverture

en soirée et le week-end de novembre à mars. Le niveau 2 de mobilisation est déclenché pour les périodes les plus froides, lorsque les températures sur deux ou trois jours sont inférieures à – 3 °C le jour et comprises entre – 3 et – 10 °C la nuit. Ce niveau prévoit l’ouverture de places d’hébergements et d’une équipe mobile à Dole chargée de repérer les personnes ayant besoin d’être hébergées. Le niveau 3, jamais atteint dans le Jura est déclenché en cas de températures exceptionnellement basses et prévoit des places supplémentaires dans les hôpitaux.

Le 115 est un numéro d’appel gratuit, chargé de trouver un hébergement aux personnes sans domicile fixe. Ce service peut être mobilisé par toute personne sans abri et par tout citoyen.

■ CHATENOIS

L’univers féerique de Pascale Beauvais Curieuse, habile de ses mains, Pascale Beauvais vit dans un autre univers, celui de l’enfance, du rêve, de l’imaginaire qu’elle explore au travers de créations. Elfes, anges, fées, cartes, cheval de manège, calendriers de l’avent, ours en peluche, pics déco de Noël, autant de créatures merveilleuses que Pascale fait jaillir et modèle au gré de ses envies.

Au royaume de l’imaginaire

Une autodidacte des matières

“J’ai toujours baigné dans le monde de l’enfance” souligne Pascale Beauvais, cette passionnée de la dimension féerique. “Une évasion au royaume du rêve et de l’enfance, un besoin vital de s’échapper du réel et du quotidien. La création est un repos de l’âme, je m’isole dans mon antre pour modeler mes figurines et je replonge dans le monde de Peter Pan”, s’enthousiasme cette gardienne de l’imaginaire au parcours atypique.

Dès mes études en arts plastiques à Besançon, “je me suis démarquée de mes camarades en dessinant des Pierrots lunaires, avec un style particulier” précise Pascale. Un parcours sur les chemins de Faérie qui l’a conduite à créer un monde de merveilles avec une caverne d’Ali Baba féerique. “Tout ce que j’ai, je l’offre à mon entourage. Ou bien je crée à la demande, sur commande. Le monde du tout-petit me fascine”. Et pour Pascale, création va de paire avec profusion de sources d’inspiration.

Livres, films, tels que le Monde de Narnia, Eragon, objets divers, nuages, l’imagination de Pascale s’emballe facilement. “Souvent d’ailleurs, je ne suis pas chez moi lorsque l’inspiration jaillit.

Alors je note ou je fais des croquis pour mémoriser”.

Des créations qu’elle façonne dans une large gamme de matières et de textures. Toujours en soif d’apprendre, Pascale aime expérimenter et découvrir différentes techniques qu’elle utilise à sa sauce “féerique”. Terre, plâtre, soie, pâte, huile, aquarelle, autant d’ingrédients qui ser vent de support aux œuvres de cette artiste du rêve. “Je teste un peu tout, le scrapbooking, le pergamano, qui me permet de travailler la transparence des ailes pour les elfes et les anges.” Des techniques qu’elle perfectionne en autodidacte. Des œuvres qu’elle a commencé à dévoiler au public il y a deux ans lors d’un marché de Noël à Chatenois, puis aux Talents locaux à Lavangeot, dernièrement aux puces à Frasne.

Depuis, Pascale est sollicitée pour participer à plusieurs manifestations et éprouve un plaisir à lire le bonheur dans le regard des enfants. Avec Pascale, Noël renoue avec sa tradition magique. “Préparer Noël a toujours été un moment riche en émotions pour moi, qu’il s’agisse des couleurs, de l’ambiance ou des cadeaux”.

Chloé Chamouton

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Connaissance du monde A 21 h au centre socio-culturel. Nouvelle-Zélande, paradis du bout du monde. Vendredi 21 décembre.

Saint-Aubin Concert des chorales “La Vouge au Choeur” d’Aubigny-en-Plaine et “Tourne Sol” de St-Aubin, le 15 décembre à 20 h 30 à l’église. Chansons contemporaines suivies de chants de Noël. Entrée libre.

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■ DOLE / ASSOCIATION

Une initiative solidaire

“Le Père Noël vert n’est pas le Père Noël des pauvres”

“L’année dernière, un restaurateur dolois nous avait contacté pour offrir une trentaine de repas au Secours populaire, une première à Dole. Nous avions offert 15 repas au Secours Catholique et 15 autres au Secours populaire. Nous souhaiterions que cette initiative se reproduise cette année, car nous avions été touchés de cette initiative” souligne le secrétaire.

Vert, la couleur de l’espoir. Une couleur hautement symbolique qui prend son sens à travers deux journées où convivialité, fête, joie sont de mise, telle est précisément l’ambition de la campagne des “Pères Noëls verts” menée par le Secours populaire afin de réchauffer le cœur des familles les plus démunies. Entretien avec Mickaël Nasom, permanent de l’association, secrétaire général pour la fédération du Jura et Brigitte, bénévole au sein de l’association.

En quoi consiste cette campagne ?

Cette campagne nationale lancée par le Secours populaire en 1976 ne consiste pas à détrôner le Père Noël traditionnel, mais à apporter un soutien aux familles démunies. Loin de se résumer au Père Noël des pauvres, le Père Noël vert incarne toutes les actions de solidarité menées à cette période. Cette solidarité se décline de multiples façons.

Les familles peuvent avoir la possibilité de recevoir un colis amélioré constitué d’une bûche, de fruits… ou de choisir des jouets pour les offrir à leurs enfants.

Nous organisons deux journées : le mardi 18 décembre à la salle des fêtes, réunissant 240 familles du bassin

dolois et le mercredi 19 décembre, journée conviviale, où les enfants, déguisés en pères Noëls verts, participent à une grande parade dans les rues de Dole. Les bénévoles en profitent pour collecter des dons auprès des passants, commerçants dans une atmosphère festive rehaussée d’un spectacle de rue grâce à des jongleurs et des musiciens. Après la parade, un repas à la salle des fêtes réunit entre 70 et 200 personnes, des enfants essentiellement. Au programme de l’après-midi, spectacle, goûter et bonne humeur.

D’une année sur l’autre, avez-vous constaté une augmentation des demandes de la part des familles ?

Pour l’année 2006, nous avons relevé une augmentation de 8 % des familles que l’on aide. Nous sommes conscients que ce chiffre sera encore plus élevé sur 2007. Ce sont souvent les mêmes familles, ancrées dans un système précaire permanent, qui ne disposent que des minimats sociaux pour vivre. Des familles monoparentales également.

Une nouvelle tranche apparaît, celle des travailleurs pauvres, qui ont des revenus faibles et ne s’en sortent pas.

En cette période de Noël, les bénévoles sont davantage sollicités.

De quelle manière interviennent-ils ?

Les bénévoles s’attachent à venir plus souvent en cette période où les rencontres

■ SOUVENIRS

Voici venu le temps où petits et grands s’exposeront à quelques excès alimentaires au centre desquels domine un roi incontournable : le chocolat. Bien peu d’entre nous sauront résister à la tentation, mais il faut en profiter puisque c’est Noël !

E

Une origine lointaine Il faut remonter aux peuples Mayas et Aztèques qui peu-

sont différentes, et se déroulent dans un contexte plus chaleureux et festif. Les bénévoles effectuent des paquets cadeaux pour les clients qui en échange donnent de l’argent. D’autres bénévoles se rendent sur le marché pour recruter des bénévoles et distribuent tracts, flyers… Et surtout, ils s’occupent du collectage des jouets, ce qui représente un travail considérable.

Comment les jouets sont-ils collectés ? Et pour la nourriture ?

Les collectes proviennent des dons des particuliers.

Des jouets lavés, restaurés.

Nous avons établi des parte-

nariats avec King Jouet et les mutuelles Adrea. Les salariés collectent les jouets des clients, les rénovent et les mettent en paquets. Nous bénéficions de plusieurs dizaines de jouets et chaque jouet a son paquet cadeau et son ruban.

Concernant la nourriture, les colis sont établis par rapport à un budget. Un boulanger ainsi que les grandes surfaces doloises nous fournissent les produits pour le goûter des enfants.

Propos recueillis par Chloé Chamouton

Pour faire un don au Secours populaire : 7 avenue Aristide Briand - BP 143 - 39100 Dole Les personnes intéressées par le bénévolat peuvent se rendre à la même adresse.

Des locaux inadaptés S’il est un vœu que Mickaël Nasom et les bénévoles souhaiteraient formuler pour Noël, c’est bien celui d’obtenir des locaux beaucoup plus spacieux et adaptés.

“Nous essayons de mener nos actions dans les meilleures conditions possibles mais nos locaux sont inadaptés, trop étroits… et ne permettent aucune confidentialité. Pour le moment, les différentes démarches entreprises n’ont rien donné, mais nous espérons trouver des solutions avec la ville de Dole” conclut Mickaël Nasom. Nul doute que ce serait un beau cadeau de Noël pour le Secours populaire.

Du chocolat à la papillote

Le temps des papillotes videmment, ce chocolat a une histoire. Ce n’est qu’en 1615 que ce délicieux produit arrive en France et nous devons son entrée à Anne d’Autriche, fille du roi d’Espagne qui épousa le roi de France Louis XIII. Elle amena à la cour toutes ses servantes dont certaines savaient parfaitement préparer le chocolat. Cependant, si du chocolat se consommait à la cour, les petits enfants français durent attendre bien des années avant de pouvoir, eux aussi, s’enduire les babines de cette pâte providentielle.

En cette période de Noël, Mickaël Nasom et les bénévoles de l’association œuvrent pour venir en aide aux familles les plus démunies et leur apporter du réconfort et de la joie.

plaient l’Amérique centrale avant la conquête espagnole pour trouver l’origine du chocolat. Le cacaoyer y était cultivé au sein des immenses forêts tropicales et ses fruits, les cabosses contenant les fèves de cacao, servaient à fabriquer un breuvage appelé “chocolat”. Si en 1502, Christophe Colomb fut le premier Européen à découvrir ces amandes sur l’île de Guanaja, actuel Honduras, il n’y attacha aucune importance. Quelques années plus tard, en 1519, l’Espagnol Hernan Cortès débarqua au Mexique, son désir de conquête l’amena à s’intéresser à tout, même à cette boisson qu’il trouva délicieuse et particulièrement

tonique. Charles Quint, empereur d’Espagne fut le premier à recevoir ce chocolat qui est devenu une friandise appréciée de tous. La France devra attendre qu’une princesse espagnole soit destinée à un roi de France pour découvrir à son tour le chocolat. Les moines d’abord en consommèrent. Mélangé avec du miel, il constituait un régal !

Alors les pâtissiers s’y intéressèrent et au fil des années, certains se spécialisèrent, devenant chocolatiers.

Truffes, bouchées, pralines et autres bonbons fourrés au chocolat devinrent les friandises préférées de la plupart des enfants et de leurs parents.

En cette période de fête, nombreux sont ceux qui se régaleront avec ces délicieuses friandises scintillant dans leurs papiers multicolores. En famille, en société, on commentera les maximes imprimées sur le petit carré blanc de leur tout premier emballage. Mais connaissez-vous l’origine de ce bonbon au chocolat ainsi enveloppé ? C’est grâce à une histoire d’amour à Lyon que cette spécialité est née. En 1790, pour correspondre avec sa petite amie travaillant à l’étage supérieur, un jeune apprenti pâtissier n’a rien trouvé de mieux que de lui envoyer des pralines emballées dans des petits papiers colorés, sur lesquels il écrivait un petit message d’amour. Cependant, cette idée géniale se retourna rapidement contre son auteur qui se servait allègrement dans la réserve de chocolat de son patron. Pris la main dans le sac par ce dernier, il fut aussi-

tôt congédié. Mais l’idée était bonne et le patron pâtissier l’exploita en remplaçant les petits mots doux par des citations aussi plaisantes que saugrenues. De son nom “Papillot”, il décida que cette nouvelle praline enveloppée s’appellerait “papillote”. Ainsi naquit notre fameuse et délicieuse friandise qui, au cours du temps délaissa les citations au profit de devinettes, rébus et autres bonnes blagues. Si aujourd’hui, la papillote est devenue la friandise incontournable au moment de Noël, elle est encore plus appréciée des

enfants lorsqu’un petit pétard l’accompagne. Les papiers brillants et colorés découpés en lamelles étincelantes incitent déjà à la dégustation, même si, après avoir délicatement détortillé chaque extrémité, on ne trouve pas systématiquement une belle praline. Parfois, une pâte de fruit ou un bonbon au sucre remplace le chocolat tant convoité. Mais il existe cependant des papillotes faites uniquement de chocolat, alors ne nous en privons pas car après Noël, il faudra attendre un an avant de les retrouver.

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PERSONNAGES CÉLÈBRES • Denis Boulet (1782-?) : Né à Asnans, il devint officier d’artillerie, décoré sur le champ de bataille lors de l’attaque de Montereau en février 1814. Gatey fut son village d’adoption. Il y fut maire durant plusieurs mandats. Hervé Lavenir de Buffon (1930-) : Né à Chaumont, Hervé Lavenir est économiste, secrétaire général du Comité international pour le français, langue européenne. Maire de Gatey de

A Gatey, l’esprit de clocher n’existe pas !

Si en général, le clocher marque le centre du village, ce n’est pas le cas à Gatey. N’ayant pas d’église, ce bourg de la plaine jurassienne, limitrophe de la Bresse, n’a donc pas de clocher, pas de coq à son sommet et pas de cimetière. Cependant, dans ce pays sans cloche où la lune a ses adeptes, faisans, perdrix, sangliers et autres gibiers font bon ménage…

Des pauvres Gaulois aux riches seigneurs de Longwy Les historiens ont, depuis longtemps, admis que Gatey et l’ancienne Cattiliago, puis Cattiliagus ne font qu’un même et unique village situé entre le Doubs et d’épaisses forêts. Ce territoire ondulé était donc propice à la chasse et aux cultures agricoles. Il fut toujours une dépendance de la baronnie de Longwy, l’une des familles les plus illustres de la province. Les propriétaires de ce lieu se qualifiaient de seigneurs de Longwy et de Gatey. De la longue histoire des sires de Longwy qu’il nous faudra évoquer lors de l’étude de ce village, nous retiendrons seulement le soutien de l’un d’eux, Claude de Blésy, au roi de France Louis XI. Alors que toute la province, de Dole à Saint-Jean-de-Losne et de Saint-Aubin à Montmirey arborait les bannières de la princesse Marie de Bourgogne, des banderoles aux

armes du roi de France flottaient sur les tours du château de Longwy. Cette sympathie affichée n’empêcha cependant pas le village d’être pillé et incendié à plusieurs reprises par les troupes françaises, notamment en 1636. A Gatey, la maison de Longwy possédait une maison de chasse où les barons successifs festoyaient après de longues parties de chasse à courre. Deux écuries permettaient de loger plusieurs chevaux. Encore existant aujourd’hui, ce bâtiment en pierres de taille et briques est la propriété de M. et Mme Oysel.

La Fragneuse : un hameau détruit Autrefois fief de la seigneurie de Rahon, un petit village existait entre Le Deschaux et Gatey. Né à la suite de l’essartage d’une partie de la grande forêt, on trouve trace de ce lieu déjà en 1371 dans un manuscrit. Couvrant seulement 170 ha, il abritait

Café, épicerie et maison commune en 1910.

Pays Dolois - Décembre 2007 - 10

quelques familles, mais entièrement détruit lors des guerres conduites par Louis XI, ses habitants avaient dû fuir, abandonnant leurs chaumières aux flammes dévastatrices. Rapidement, un taillis épais se développa dans les ruines rattachées au territoire de Gatey, mais quelques maisonnettes de bûcherons furent reconstruites et à la fin du Moyen âge, le village avait retrouvé un peu de vie. Malheureusement, lors de la guerre de dix ans en 1635, les troupes suédoises de Weimar anéantissent à nouveau la région et notamment La Fragneuse qui part complètement en fumée. Propriété de Charles de Lorraine, le domaine de la Fragneuse, nom dérivé de frêne (fraxinus), arbre présent en abondance en ce lieu, est vendu en 1684. Quelques colons furent chargés du défrichement et, en 1729, huit ménages y habitaient à nouveau. En 1800, la

plus grande partie du domaine appartenait à Henri de la Falconnière, la famille de Toulongeon possédant le reste. Adolphe Fougères en devint propriétaire en 1861 et entreprit un drainage rigoureux des terres afin d’y planter du houblon. Plusieurs maisons furent alors construites, et notamment un imposant bâtiment destiné au séchage des récoltes. Hameau de Gatey, la Fragneuse est plutôt tournée vers le Deschaux beaucoup plus proche, d’autant plus que ses quelques habitants ne peuvent emprunter le chemin direct traversant la forêt dite “de Longwy”.

Parmi eux, Her vé Lavenir qui, de Paris, aime retrouver régulièrement la maison de ses ancêtres et cette houblonnière, toutes deux chargées d’histoire.

Un village sans église !

Dans la plupart des villages, la vie s’organise autour de l’église et bien souvent à proxi-

La maison commune.

mité de la mairie qui, en général, ne se trouve pas très loin.

Ces églises qui accueillent les générations successives sont toujours chargées d’histoire.

Leurs clochers, souvent majestueux, sont la fierté des habitants. Hélas, à Gatey, il n’y en a pas et aucun son de cloche ne vient troubler la quiétude des villageois. C’est vrai, il n’y a pas de cloches ! Il n’y a pas non plus de coq gaulois indiquant la direction du vent. Mais pourquoi jamais aucune église, ni même une chapelle n’ont été édifiées dans ce village qui, avec un tel nom, aurait pu, à un moment ou à un autre, être un peu privilégié ? On pourrait penser à un anticléricalisme particulièrement développé au cours des siècles. Il n’en est certes rien ! Au Moyen âge, Les seigneurs de Longwy n’avaient pas besoin d’un lieu de culte à Gatey, puisqu’ils ne s’y rendaient que pour des parties de chasse. Plus tard, après la Révolution, le village vit sa population augmenter considérablement pour atteindre 524 habitants en 1836. Alors que des églises se reconstruisaient un peu partout dans la région, il est étonnant qu’une telle commune en plein développement n’ait pas ressenti un tel besoin ! Il semble tout simplement, comme en témoigne les nombreuses maisons aux toits de chaume encore existantes au début du XXe siècle, que la pauvreté des habitants n’a jamais per-

Isabelle Lacaille

mis la construction d’un édifice religieux, aussi simple soit-il. Curieusement, dans ce village où les chaumières ont disparu tardivement, une maison en paille est en construction par M. Charlier. Il se trouve que l’église de Gatey est à Asnans, comme le cimetière d’ailleurs. Dite coparoissiale, sa construction est assez ancienne, mais en 1862, deux nefs lui furent ajoutées.

Dédiée à Saint-Victor, elle regroupe les communes de Gatey, Vorne, Beauvoisin et Asnans et dépend de la paroisse Simon Pierre des Rivières. Aujourd’hui, il n’y a plus de prêtres dans les villages, les églises sont très peu occupées mais ne sont pas exemptes d’entretien.

Finalement, la commune de Gatey n’était-elle pas à l’avantgarde ? En 1977, le nouveau maire avait promis de faire ériger une chapelle, mais “l’évêché ne m’y avait pas encouragé” déclare encore Hervé Lavenir.

Hervé Lavenir de Buffon

Cependant, deux calvaires, dont l’un juste devant la maison commune, rappellent l’existence du Christ.

Isabelle Lacaille : “Ensemble, on peut faire plus de choses !”

S’il est un maire particulièrement favorable aux communautés de communes, c’est bien Isabelle Lacaille ! Viceprésidente de La Plaine Jurassienne, chargée de la communication et de l’animation, cette seule femme maire au sein de l’intercommunalité et du canton de Chaussin est convaincue de leur intérêt : “Ce n’est pas tirer la couverture à soi, mais c’est aussi aider les autres communes car ensemble, on peut faire plus de choses” explique-t-elle. Originaire de Tavaux, en épousant Gabriel Lacaille en 1974 et en s’installant à Gatey en 1976, elle s’engageait également avec ce village, devenant maire adjoint en 1989, puis maire en 2001. Mars 2008 se profilant à l’horizon, elle se présentera à nouveau devant les électeurs afin de pour-

1977 à 1983, il fut également conseiller régional de Franche-Comté de 1986 à 1992 et ancien haut fonctionnaire de la commission européenne.

Toujours très actif dans différents domaines, il est l’auteur de nombreux articles de presse relatifs à l’Europe. Habitant à Paris, il revient régulièrement dans sa maison familiale de la Fragneuse. Officier de la Légion d’Honneur, il est également titulaire de nombreuses autres distinctions. Enfants morts pour la France : Dix-sept en 1914/1918 – Un en 1939/1945 suivre le travail engagé avec son conseil municipal. Diverses réalisations ont déjà été effectuées, mais parmi les projets, il en est un qui lui tient à cœur : agrandir et aménager la place devant la maison commune. En effet, Gatey possède une maison commune construite en 1845, et non une mairie. Dans ce pays qui compte une dizaine d’étangs, les prés sont autour des maisons, d’où l’inexistence d’un “centre” proprement dit. L’ancienne gare témoigne encore d’une activité ferroviaire qui a existé entre Lons-le-Saunier et Dijon de 1905 à 1969. Des pavillons neufs poussent comme des champignons “sur des terrains privés” précise Mme Lacaille qui regrette de ne pas disposer de terrains communaux.

Côté scolaire, même si un RPI a été créé en 1974 avec Pleure, Chaînée-des-Coupis, Chêne- Bernard et Sergenon, Gatey a conservé deux salles de classes, soit environ quarante élèves du CP au CM2.

Aurélie Menoux (directrice) et Marie-Claude Mouquot sont les deux maîtresses.

Il y a bien longtemps que l’épicerie tenue par Marie Carette a baissé ses rideaux.

“C’était dans les années 1980 et en même temps, le dernier café fermait également !” Une fromagerie a fonctionné jusqu’à la fin de l’année 1969 près de la maison commune, la fusion de la coopérative avec celle de Pleure ayant entraîné sa fermeture. Emile Barbey fut le dernier fromager de la localité. Trois artisans sont à la disposition des

Jacques Bulle

Dominique Carette dans ses volières

Fabienne Bulle devant un de ses tableaux.

habitants : Alexandre Deschamps (chauffagiste), Gabriel Lacaille (revêtements de sol – Peinture) et Joël Putigny (travaux d’isolation). Les tableaux de végétaux (plantes diverses, mousses, lichens…), peints et mis sous verre, réalisés par Fabienne Bulle sont une façon originale de représenter la nature. C’est à travers les sous-bois, étangs et autres prairies qu’elle puise son inspiration, mais c’est dans sa fermette ancienne de Gatey qu’elle travaille. “Nous avons également Arnaud Lucas, meilleur ouvrier boulanger de France en 2002. Il a grandi et a construit à Gatey” ajoute madame le maire. Quelques associations animent le village : Gymnastique, association familiale rurale, chasseurs, anciens combattants, amis du vieux tracteur et association foncière.

Dans ce village aux maisons dispersées, seuls trois agriculteurs ont survécu : JeanPierre Lacaille, Jean-Luc Lagalice et Dominique Carette.

Tous pratiquent l’élevage et les cultures traditionnelles et

seul le premier possède des vaches laitières. Le remembrement a été réalisé en 1969 et mis en application en 1971.

après son décès, Michel Gros, maraîcher bio de Chêne-Bernard et Noël Vermot-Desroches de Gatey s’associèrent pour poursuivre l’œuvre entreprise. Ainsi, en septembre 2007, le calendrier lunaire 2008 a été édité pour la 30e année consécutive.

“Nous travaillons à partir de données astronomiques provenant d’éphémérides qui sont des tables indiquant les différentes positions des astres et des planètes” explique Noël Vermot-Desroches. Il faut choisir son jour pour semer, planter, récolter, tailler, greffer, ou même couper du bois.

De même, certains jours sont déconseillés pour se rendre chez le coiffeur, l’esthéticienne ou le chirurgien-dentiste. En vente dans les librairies, jardineries et maisons de la presse, le calendrier lunaire peut expliquer certains échecs et aider à les éviter.

A seulement deux kilomètres de Chaussin, Gatey accueille régulièrement de nouvelles familles jeunes et de nouveaux couples de retraités.

Cette campagne verdoyante offre une qualité de vie exceptionnelle à ceux qui veulent prendre un peu de recul avec les trépidations de la ville.

Jacques Bulle, ancien coéquipier de Paul Emile Victor lors d’expéditions polaires y a posé ses valises. Après plusieurs hivernages à Kerguelen dans le sud de l’Antarctique, en Terre Adélie et ailleurs, cet ancien du groupe de recherches ionosphériques a trouvé son paradis dans ce village tranquille, où

Depuis sa jeunesse, Dominique Carette est passionné par les animaux sauvages. En 1986, pour mieux les côtoyer et les observer, il se lance dans l’élevage de sangliers.

Puis en 1992, il décide de construire de grandes volières pour accueillir faisans et perdrix. Agriculteur, Dominique a de l’espace. En 2002, il abandonne la production de lait pour se consacrer encore un peu plus à son élevage de gibier. Aujourd’hui, 7 000 faisans, 5 000 perdrix et 15 marcassins sont élevés chaque année. Si le gibier à plumes provient de Vendée, les marcassins naissent à Gatey. “Au printemps, on me fournit des faisans et perdrix âgés d’un jour, et à l’automne, ils sont prêts pour les ACCA et AICA, essentiellement du Jura” explique Dominique.

A Gatey, la lune brille…, et parle !

Tout a commencé en 1977, lorsqu’un Dolois, PierreHenri Meunier, professeur, mais aussi passionné de jardinage, eut l’idée de comprendre la lune, et de travailler avec elle. Cette lune, tantôt montante ou descendante, tantôt croissante ou décroissante, agit sur tout ce qui vit sur terre, les hommes, les animaux, mais aussi les plantes. Les bases d’un calendrier lunaire furent tracées.

Une association était créée et,

Noël Vermot-Desroches

P R Ê T

Dominique Carette : éleveur de gibier

À

P O R T E R

ses livres, ses souvenirs et l’entretien de sa propriété suffisent à son plaisir.

Louise Lacaille et Berthe Million y ont vécu jusqu’à l’âge de 101 ans, laissant la doyenneté à Paul Monneret (94 ans), Denise Bouvard (93 ans), ancienne institutrice du village et Marie-Jeanne Bacheley (93 ans également).

Finalement, chacun s’est habitué à ne pas regarder l’heure au clocher et à ne pas se laisser bercer par l’onde sonore des cloches coulant sur les prairies.

JT

Gatey (39120) Altitude : 197 à 223 m Superficie : 1 484 ha dont 820 ha de forêts Population : env. 300 habitants Canton de Chaussin Communauté de communes : Plaine Jurassienne Le conseil municipal Lacaille Isabelle : maire Monneret René : 1er adjoint Lagalice Jean-Luc : 2e adjoint Dutartre Jean Garnier Sophie Lacaille Jean-Pierre Massicot Magali Pardon Dominique Roussey Jean-Claude Barthet Jean-Luc Berland Catherine (démission) Les derniers maires Rochet Félicien : 1941 - 1944 Masson Francis : 1944 - 1945 Masson Hyacinthe : 1945 - 1965 Marlin René : 1965 - 1975 Jacquot Marcel : 1975 - 1977 Lavenir Hervé : 1977 - 1983 Jacquot Marcel : 1983 - 1989 Carette Robert : 1989 - 2001 Lacaille Isabelle : 2001 -

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MARABOUTÉE Pays Dolois - Décembre 2007 - 11

A L’ H O N N E U R ■ DAMPIERRE

La bonne mine des “P’tites plumes” Notre école de Dampierre étant située entre le hameau des Minerais et les anciennes forges de Fraisans, nous avons choisi de remonter dans le temps pour reconstituer le lien qui existait entre ces deux sites.

Pierre Sinibaldi, passionné de généalogie et donc d’histoire, a répondu à nos questions pour nous aider à reforger ce passé.

Quel rapport y a-t-il entre les forges de Fraisans et le hameau des Minerais à Dampierre ?

Le hameau des Minerais à trois kilomètres du village est appelé ainsi car depuis longtemps “on tirait la mine” dans les bois de Dampierre c’est-à-dire que le minerai de fer y était extrait, à ciel ouvert, pour ensuite être conduit aux forges. Situées à Fraisans, ces forges bénéficiaient de la proximité du Doubs et de la forêt de Chaux.

En quelle année les forges ont-elles été créées ?

Les forges sont citées depuis 1365, mais c’est au XIXe siècle qu’aura lieu leur véritable essor avec la création en 1854 de la Société des Hauts-Fourneaux et Forges de Franche-Comté.

Au cœur de la révolution industrielle

Comment acheminait-on le minerai jusqu’aux Forges ?

A l’époque où le minerai provenait de Dampierre, il était acheminé sur une distance de 5 km, jusqu’à Fraisans, grâce à des charrettes tirées par des bœufs. Puis dans le milieu du XIXe siècle avec l’exploitation de la mine de fer souterraine

d’Ougney, une voie ferrée (d’environ 15 km) sera construite pour amener le minerai jusqu’aux forges.

Quelles sont les étapes de transformation du minerai ?

A Dampierre le minerai était extrait puis on le “patouillait” c’est-à-dire qu’on le lavait dans l’eau du fameux étang du “Patouillet”. A son arrivée à Fraisans on le mélangeait à du charbon de bois (provenant de la forêt de Chaux) et l’ensemble était chauffé dans les fourneaux.

La fonte était obtenue après avoir retiré les résidus appelés “laitier”. D’ailleurs nous pouvons retrouver ce laitier sur certaines routes de Dampierre, il ressemble à un caillou noir et vitreux

que les gens prennent souvent pour du minerai. Le bois s’épuisant la production de fonte se fera avec du charbon de Montchanin acheminé par le canal.

La tour Eiffel, une légende ?

Quelles furent les principales réalisations des forges ?

Parmi les réalisations prestigieuses, nous pouvons noter le pont Alexandre III et le hall de la gare de Lyon à Paris. Mais en ce qui concerne la tour Eiffel, ce dont nous sommes sûrs c’est que de Fraisans partirent 11 péniches chargées de 2 200 tonnes de fer pour l’exposition universelle de 1889. Certains diront que ce fer servit à construire de grandes pièces pour la tour Eiffel (soit 30 % de l’édi-

Les apprentis journalistes de la classe de CM2 de l’école primaire de Dampierre dirigés dans leurs reportages par Rabah Bouali : Barbe Judith, Bonnin Pierrick, Boubekeur Kilian, Castaldi Jean, Durant Valentine, Gentelet Benjamin, Germain Clara, Guyon Mélodie, Hauser Mickaël, Kessler Florian, Knezovic Adrien, Kohler William, Marchand Vincent, Mercier Dylan, Milon Eva, Monnier Kevin, Pin Valentin, Robaldo Marilyne, Saint Pierre Cléa, Spilmann Blanche, Thevenot Bastien et Barthoulot Tony, Fortin Joan, Kohler Marina, Mouette Damien (CM1)

fice) et d’autres parleront du premier étage seulement.

Mais d’après la nécrologie de Paul François Girod qui fut ingénieur principal aux forges, ces 2 200 tonnes de fer auraient servi à la construction de la galerie d’honneur de l’exposition universelle. Ce pavillon construit près de la tour Eiffel fut malheureusement démonté après l’exposition.

Quel était le nombre d’ouvriers ?

Les forges comptèrent jusqu’à 1 500 ouvriers en 1862.

Pourquoi a-t-on cessé cette activité ?

L’épuisement du minerai local et du bois de la forêt

de chaux, le coût excessif de l’approvisionnement en charbon, figurent parmi les causes principales du déclin progressif de cette activité.

La fermeture sera définitive en 1936.

Les P’tites Plumes Atelier d’écriture, fruit d’un partenariat entre l’Education Nationale et le journal “Pays Dolois”, en collaboration avec quatre écoles du pays dolois, chacune des classes rédigeant deux articles au cours de l’année.

Le mois prochain La classe de CM1 de l’école primaire de Chaussin de Mme Carole Jacquemin.

■ CHAMBLAY

“Les Saveurs de Nabou”,

un livre alléchant !

Croûte aux morilles, flan aux crevettes, soupe au potiron, soupe familiale de Babou, terrine de thon au comté, truite au vin jaune, poulet en blanquette comtoise, autant de recettes savoureuses mises en page et décortiquées par Luc et Rachel Pitou dans le livre “Les Saveurs de Nabou”. Autant de manières de faire pétiller ses papilles. Entretien avec un Luc Pitou, alchimiste des saveurs, chantre d’une cuisine familiale et conviviale.

Pourquoi cette envie d’éditer un livre de recettes ?

Depuis mars 2007, nous avons ouvert un gîte rural qui ne fait pas table d’hôte. Mais en tant qu’ancien chef cuisinier, je concocte des recettes que je fais partager aux vacanciers.

L’idée de collecter et de compiler mes recettes dans un livre est née de la convivialité et des échanges autour d’une bonne table.

Comment avez-vous choisi les recettes ?

Il s’agit de recettes qui reflètent à la fois la tradition franc-

Pays Dolois - Décembre 2007 - 12

comtoise, mes origines réunionnaises et une certaine touche exotique car je suis né à Madagascar. “Les Saveurs de Nabou” exprime le style de vie, l’âme du gîte. J’ai mis tout mon cœur à réaliser ce livre ce qui a nécessité deux mois de travail depuis fin août.

Quelle est l’originalité de ce livre par rapport aux autres ouvrages de cuisine ?

La simplicité de réalisation des recettes. Ces recettes restent à la portée de tous. Ce sont des recettes de tous les jours. Ce livre rend la cuisine plus facile,

plus attrayante surtout lorsqu’il s’agit de recevoir. L’originalité consiste également dans la diversité des plats proposés, à la fois des entrées, des poissons, des viandes, des légumes et des desserts.

Quelle est votre petite touche personnelle ?

Outre les recettes que je crée ou que j’agrémente à ma façon, j’ai truffé le livre de petits conseils, notamment au niveau des accompagnements conseillés avec les plats. J’essaie de guider les lecteurs en leur conseillant

Le gîte Nabou, la Maison du bonheur

certains vins ou des types de pains (céréales, comté, noix) qui s’harmonisent avec les mets. C’est une manière également de mettre en valeur les produits du terroir, de redécouvrir notre région. J’indique également la difficulté des recettes, le coût de réalisation, le type de spécialité. Certaines recettes ont été créées au sein du gîte, comme la soupe familiale de Nabou, les tartines comtoises de Luc, la terrine Tonga Soa, le cake de Nabou, la carpe en filet de Nabou, les écrevisses aux tagliatelles de Nabou…

D’autres projets ?

Si ce livre fonctionne bien,

j’espère qu’il sera le premier de toute une série avec peutêtre un deuxième tome consacré aux spécialités franc-comtoises uniquement. Le site internet donnera quelques compléments notamment un alphabet culinaire, des idées de menu type (anniversaire, repas du dimanche).

Propos recueillis par Chloé Chamouton

15 euros - Points de vente des “Saveurs de Nabou” : Super U Bans Mont-Sous-Vaudrey ; Cora Choisey ; Boulangerie du Val d’Amour, Mont-Sous-Vaudrey ; Adaval à Chamblay Chez Luc et Rachel Pitou 27 rue du Bois, Chamblay Tél. 03 84 37 71 61

Rachel et Luc Pitou aux petits soins pour leurs hôtes au sein de la maison du “bonheur”.

“Un art culinaire exceptionnel, un accueil chaleureux, un confort optimal, une attention et une gentillesse célébrées à l’unanimité”, autant de témoignages laissés sur le livre d’or par des vacanciers issus de toute la France, de Suisse et même de Belgique. “Ils viennent chercher le calme, le bien-être, la possibilité de se ressourcer dans la nature” précise Rachel. Le cadre est idéal. Au pied du château d’eau, à l’écart des maisons, avec un immense terrain où paissent des poneys shetlands, le gîte est propice au repos. Un gîte placé sous les augures de Nabou, comme l’a souhaité Luc Pitou. “Nabou est le dieu babylonien protecteur de l’art et de la nature et désigne également une planète de Star Wars qui accueille aliens et humains. C’est une planète de l’art.” Côté aménagement, les vacanciers disposent de tout le confort nécessaire.

Ecran géant, ordinateur, chambres avec salles de bain, décoration chaleureuse agrémentée par les œuvres de Luc Pitou, autant d’atouts qui font le charme du gîte. Sans oublier l’accueil composé d’un goûter maison, où se côtoient le naboucake, les confitures et autres délices. www.nabou.fr

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“Une année chaotique !”

Reméandrement de deux ruisseaux :

En présence du préfet, Christian Rouyer, de Dominique Chalumeaux, président de la chambre d’agriculture, de Patrick Elvezi, directeur et Gérard Bailly, président du Conseil général, la session décentralisée à Moissey qui s’est déroulée au caveau de la mairie le lundi 26 novembre a été l’occasion de revenir sur les principaux dossiers agricoles de l’année, d’énoncer les projets 2008, d’approuver le budget primitif 2008. En bref de prendre “la température agricole”.

Préserver et améliorer la qualité de la faune et de la flore aquatique, telle est l’ambition du chantier expérimental de reméandrement de deux ruisseaux, mené de front par l’ONF et une équipe universitaire de l’université de FrancheComté en forêt de Chaux. Un projet novateur, pionnier du genre en forêt dans la région, qui vise à restaurer à la fois les zones humides, la qualité de l’eau des rivières et favoriser ainsi les espèces aquatiques.

Une agriculture touchée “Une année chaotique sur plusieurs plans.” C’est ainsi que Dominique Chalumeaux, le président de la chambre d’agriculture a qualifié l’année 2007.

“Au niveau météorologique tout d’abord avec des variations de saison, donnant lieu à des dérèglements climatiques avec un impact sur l’agriculture. Au niveau sanitaire avec une recrudescence des alertes, l’arrivée de la chrysomèle et de la fièvre catarrhale, dont le premier cas a été décelé sur le canton de Montmirey et sur le plan des marchés avec une hausse des produits céréaliers et du lait, entraînant une remontée rapide des revenus chez certains et précipitant d’autres secteurs notamment les éleveurs de porcs dans de sérieuses difficultés”. Dominique Chalumeaux a ainsi rappelé la nécessité d’installer des porcheries pour faire face à cette crise, tout en respectant l’impact environnemental. Une agriculture particulièrement touchée avec notamment la fermeture de la sucrerie d’Aiseray, provoquant la disparition de la culture de la betterave.

Les missions de la chambre d’agriculture Cette session a été également l’occasion d’énoncer les mis-

sions de la chambre d’agriculture, une double mission, de représentation et d’intervention. “Une mission très importante, déclinée en 6 programmes d’intérêt général décidés par les élus” a expliqué Patrick Elvezi, directeur de la chambre d’agriculture.

Participation à la vie des territoires, développement de la valeur ajoutée des produits, accompagnement des évolutions techniques des exploitations, contribution à la durabilité des exploitations, enjeux structurels et environnementaux, établissement départemental de l’élevage, autant de points sur lesquels la chambre d’agriculture devra se concentrer.

Une initiative de décentralisation saluée par les élus et notamment Gérard Bailly, qui n’a pas manqué de rappeler la présence du Conseil général sur tous les fronts des politiques agricoles : aide, installation et promotion des produits. Le sénateur a insisté sur la défense du laboratoire d’analyse laitière à Poligny. “Il est quand même énervant de voir que tout part sur Besançon. S’il doit y avoir concentration, des analyses, ce doit être à Poligny et le Conseil général se battra pour cela” a

DOLE - SECOURS POPULAIRE -

un chantier expérimental Un fonctionnement hydrologique particulier

conclu Gérard Bailly. Une session décentralisée qui s’est terminée par la remise des insignes de chevalier de la légion d’honneur à Chantal Saget.

Chantal Saget reçoit la légion d’honneur C’est avec émotion que Chantal Saget, ancienne présidente de la chambre d’agriculture a reçu des mains de son parrain Gérard Bailly, président du Conseil général les insignes de chevalier de la légion d’honneur à l’occasion de la session décentralisée de la chambre d’agriculture à Moissey le 26 novembre.

“Je vis cette promotion comme une récompense de toute une vie à la cause agricole” a souligné Chantal Saget, qualifiée par son parrain Gérard Bailly “de présidente discrète, dynamique et toujours à l’écoute des autres, privilégiant le travail en équipe.” Née en 1945, après des études à la ferme familiale, des études au lycée Charles Nodier et un passage aux PTT, Chantal Saget se marie en 1966 avec Henri. Un mariage qui va de paire avec un retour aux sources de la nature, à Pointre. “J’ai besoin de la nature, de l’espace, du chant des oiseaux” reconnaît

Une distinction honorifique pour une femme “discrète et dynamique” comme l’a rappelé Gérard Bailly lors de la remise de l’insigne.

sans complexe Chantal.

Assoiffée de connaissances et d’ouverture, Chantal Saget cumule les fonctions : présidente du GVA (groupement de vulgarisation agricole) de la Plaine Doloise, vice-présidente de la FDSEA du Jura, présidente de l’ADF (association départementale de formation). Un enchaînement de responsabilités qui la conduit à la chambre d’agriculture et à la présidence en 2001 pendant 6 ans, relayée à présent par Dominique Chalumeaux.

Durant tout son mandat, Chantal Saget continue à enfiler ses bottes et à assurer la traite de la trentaine de laitières de races Simmenthal. Une belle expérience avoue cette passionnée de nature, vécue grâce au soutien de son mari et de ses cinq enfants et qui lui a permis de “se faire un certain nombre de copains”.

SOLIDARITÉ BANGLADESH

Suite au passage du cyclone “Sidr” au Bangladesh,

premier soutien à 35 000 personnes grâce à des aides

Gonoshasthaya Kendra, le partenaire du Secours

alimentaires dans les districts de Pirojpur et Bargunna. Il

populaire français a dépêché des équipes médicales et

prépare également le départ d’une mission des médecins

logistiques dans les zones sinistrées dès le 17 novembre

du SPF au Bangladesh.

pour évaluer la situation et les besoins des victimes. Il devient urgent de fournir aux familles, des médicaments, des pastilles pour purifier l’eau, des vêtements et de la nourriture. Le Secours populaire français apporte un

Les dons peuvent être envoyés aux structures du SPF dans toute la France ou au Secours populaire français “Urgence Bangladesh”, 7 avenue Aristide Briand, BP 143, 39100 Dole ou par don en ligne www.secourspopulaire.fr Contact : Nasom Mickaël : 03 84 79 22 47

“Le Massif de Chaux est un massif où la problématique de l’eau se révèle importante” expliquent Vingent Auge, membre de l’ONF, en charge de la coordination de ce chantier expérimental et Eric Lucot, enseignant-chercheur au laboratoire de biologie environnementale de l’UFR Sciences et techniques de l’université de FrancheComté, qui pour l’étude des caractéristiques de ce massif ont allié leurs savoirs et connaissances. Une alliance qui a abouti à la mise en place d’un chantier expérimental de reméandrement afin d’observer le comportement des sols.

Excellente qualité de l’eau et originalité des milieux aquatiques avec présence d’espèces peu courantes telles que la lamproie de Planer, telles sont les spécificités du massif de la Chaux. “Depuis une quinzaine d’années, nous avons été sensibilisés à la prise en compte de l’eau” soulignent Vincent Augé et Eric Lucot. Une eau qui provient essentiellement des eaux de pluie et qui stagnent dans les sols, d’où la présence d’un milieu humide. Un milieu humide qui a fait l’objet jusqu’au milieu du 20e siècle d’un assèchement par le biais de la création de fossés et de la chenalisation de certains cours d’eau. Avec comme objectif de “valoriser au mieux tous les peuplements.

L’idée consistait à ôter l’eau bloquante et stagnante pour que les peuplements croissent mieux et que certaines essences comme le hêtre soient mises en valeur”.

Un chantier expérimental, laboratoire de terrain Or “en forêt, certaines choses dites bénéfiques se sont révé-

Restaurant Aux cinq sens Menu pour les fêtes de fin d’année du 15 décembre au 1er janvier 2008 Amuse bouche Tarte fine de saumon fumé, crème de ciboulette acidulée et ses perles roses ou Marbré de foie gras aux pommes confites en gelée de cassis et ses toasts de pain d’épices

Suprême de chapon au vin jaune et sa fricassée de champignons accompagné de ses marrons braisés ou Pavé de sandre en écaille de saucisse de morteau sur une crème de champagne rosé, petites pommes rattes sautées

Une bonne connaissance du terrain est nécessaire pour la réalisation de ces travaux.

lées néfastes”. Ce chantier de reméandrement de deux cours d’eau s’inscrit par conséquent dans une perspective expérimentale d’étude des peuplements, et du comportement du terrain. “La valeur écologique et le rôle fonctionnel des hydrosystèmes de têtes de bassins sont souvent sous-estimés et mal connus. En 2000, nous avons donc mis en place une batterie de mesures sur les sols pour caractériser le fonctionnement des cours d’eau en forêt de Chaux” précise Eric Lucot. L’objectif de ces travaux entrepris dès novembre 2007 consiste à reméandrer deux r uisseaux temporaires affluents de la Clauge afin de revenir aussi proche que possible à l’état original. Un projet qui pour l’heure en reste au stade de l’expérimentation et qui se fonde sur deux expériences en milieu ouvert sur le bassin du Drugeon et la réserve naturelle de Remorey (25). Par ce programme, “nous souhaitons expérimenter les techniques de préservation et de restauration de la qualité de l’eau et des habitats liés aux ruisseaux de têtes de bassins, notamment l’écrevisse à pattes blanches, la Lamproie de Planer”… Tra-

Les travaux consistent à réhabiliter le lit originel des deux cours d’eau. L’un des ruisseaux a été obstrué par des bouchons d’argile prélevés sur place pour en détourner le cours

vaux de restauration physique des milieux dégradés, amélioration de la qualité physico-chimique de l’eau, autant d’actions mises en œuvre pour mener à bien ce chantier. Avec comme visées, l’espoir d’une augmentation des populations des espèces visées par le biais d’une recolonisation naturelle.

Le Massif de Chaux en quelques chiffres 22 000 ha d’un seul tenant 450 km de cours d’eau en linéaire droit 70 mètres de dénivelé sur l’ensemble du massif de Chaux. Un massif qui se caractérise par très peu de pentes

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VIVRE ICI ■ LEGENDES

■ LE NOËL DES ANIMAUX

“Noël, une porte entre le Un Noël qui ne manque pas de poil ! monde réel et le monde magique” Des cadeaux tendance

Fééricologue par passion, le franc-comtois Hervé Thiry-Duval part sur les traces des fées de Noël. Des fées et mères Noël qui vivent dans l’ombre du Père Noël, mais qui appartiennent au patrimoine comtois et jurassien. Entretien avec un spécialiste de Tante Arie, la fée de Noël pour un retour aux sources du merveilleux traditionnel.

Quelles sont les créatures féeriques franc-comtoises que l’on peut rencontrer à Noël ?

Du temps où le Père Noël n’existait pas, la FrancheComté ne manquait pas de Mères Noël ! Tante Arie !

Trotte-Vieilles !

Dame Verte ! Berthe la Fileuse !

Chauchepaille ! Mère Clochette !… Jadis, dans la région de Montbéliard, on préparait, la veille de Noël, une chambre enchantée. On y installait, pour chaque bambin de la maison, un endroit spécial, éclairé d’autant de bougies que l’enfant avait d’années.

Cela terminé, la Tante Arie pouvait se glisser par la cheminée pour y déposer jouets et friandises. Dans le Jura, la Chauchepaille rôdait dans les villages la nuit de Noël. Jaune et pelée comme un vieux lichen, montée sur un cheval aveugle, elle menait la chasse aux dormeurs sacrilèges, aux ronfleurs inconscients, qui se pelotonnaient dans leur lit douillet au lieu de se rendre à la messe de minuit. En punition, la vieille fée s’allongeait lourdement sur eux et leur donnait d’affreux cauchemars.

Jours qui s’étend de Noël à l’Epiphanie. L’usage était alors de dresser une table avec trois places vides pour les Mères, et l’on festoyait toute la nuit. Ce serait là l’origine de notre Réveillon.

Cette cérémonie d’évocation est attestée dans presque toutes les régions d’Europe.

Quelle est la symbolique magique ou féerique de Noël ?

La période de Noël est une porte entre le monde réel et le monde magique, c’est le moment de l’année où tout semble possible : on peut rencontrer des personnages fabuleux… C’est incontestablement le temps des Fées !

Et cela ne date pas d’hier, car les Mères Noël précèdent de moult siècles l’usurpateur Père Noël. Le culte de ce dernier ne s’est vraiment répandu en France qu’au début des années cinquante ! Les Celtes vouaient aux Matronae, les déessesmères, le cycle des Douze

Quels cadeaux les fées de Noël peuvent-elles apporter aux enfants sages ?

Les cadeaux traditionnels sont des friandises, des pâtisseries surtout comme des cugnots en forme de croissants garnis de noix et de poires séchées ; des vouèquottes, des petits pains au lait et même une gourmandise éponyme, les tantairons, des bonhommes en pâte. Dans certains villages jurassiens, la Dame Verte usait d’une manière spectaculaire pour la distribution de Noël, cela s’appelait “battre la tronche”. La tronche était une grosse

Féericologue, c’est une passion, un métier ?

Partir en quête des êtres fantastiques est une drôle d’aventure. Pour ma part, je suis devenu féericologue en tombant amoureux de la fée Arie ! Avec Arie, j’ai découvert l’innombrable famille des fées du terroir.

Depuis plus de quinze ans maintenant, tout cet univers légendaire nourrit mon imaginaire!

souche creuse que l’on installait dans la maison le 25 décembre. Une fois parée et recouverte d’un tapis, le grand-père faisait venir ses petits-enfants devant le tronc merveilleux et là, il les armait de grands bâtons. Chacun, alors, se mettait à frapper la tronche jusqu’à ce qu’elle livre sont trésor. Bien vite coulait à profusion : fruits, gâteaux, dragées et autres friandises que l’on devait à la bonne Dame Verte. !

Quels sont les lieux propices à la rencontre de ces créatures magiques ?

Les fées et tout le Petit Peuple vivent le plus souvent dans des endroits “sauvages”. Quantité de toponymes ou lieux-dits attestent de leur présence : à Buvilly dans la région de Poligny, on trouve, cachée dans des falaises, la “grotte de la Dame Verte”, à Rochefortsur-Nenon, le “Trou de la Mère Clochette”, résidence cavernicole d’une cousine de Tante Arie.

Les enfants ne seront pas les seuls à attendre avec impatience la venue du Père Noël.

Les animaux eux aussi se montrent souvent impatients et les propriétaires ne les oublient pas. Alors entre la dernière console Wii pour l’adolescent, la machine à pain, ou les livres, quelles seront les nouveautés de Noël tendance pour les animaux de compagnie ? Petit tour d’horizon du hit-parade des jouets version canine et féline qui ne manquera pas de donner des idées aux maîtres en panne d’inspiration. Les cadeaux de Noël pour animaux domestiques connaissent une popularité grandissante. “Les propriétaires achètent de plus en plus de cadeaux pour leurs animaux” insiste la propriétaire d’un magasin de toilettage à Dole.

Côté tendances, “les man-

teaux pour chiens ont la cote.

D’autant plus que chaque année la mode change. Et cette année, la collection automne-hiver s’annonce plutôt tendance nature avec du velours et des cols fourrure.

Mais les manteaux de couleurs vives ou même fantaisie restent appréciés des clients.”

Accessoires canins, friandises à grignoter comme des petits biscuits, colliers fantaisie à strass, manteaux, pulls chauds, autant de petits cadeaux pour gâter toutes les espèces de chiens. Côté félins, colliers, balles et peluches font la joie des animaux.

Une évolution des mentalités “Les propriétaires n’hésitent pas à offrir des cadeaux à leurs animaux pour Noël, chaque année, ils se réjouissent de faire plaisir à leurs animaux. Depuis 15 ans que

Propos recueillis par Chloé Chamouton

“Tante Arie, Bonne Fée et Mère Noël”, Henry Théry-Duval, Editions Cabédita 2007

E TAT C I V I L NAISSANCES

Enzo de Valentin MAURICE et de Aurélie FOURNIER, Dole.

Jeanne de Philippe MEUNIER et de Cécile JULMY, Dole.

Capucine de Julien MACQUET et de Amandine CARD, Dole.

Sasha de Jacky MARTINS et de Delphine MARRON, Falletans.

Noah de Grégory HILL et de Nadège MAILLOT, Tavaux.

Elise de Jérôme FAIVRE et de Nathalie COTE, Le Deschaux.

Robin de Sébastien BLONDEAU et de Caroline VELASCO, Lavans les Dole .

Camille de Stéphane AGENON et de Anne VITRE, Damparis.

Cassandra de Laurent SAVART et de Stéphanie MULLER, Dole.

Sara de Laurent VAUCHET et de Emile FAULCONNIER, Tavaux.

Colliers strass starovinsky, colliers fourrure, jouets de toutes sortes, parfums, pulls et manteaux, un large panel de cadeaux pour les animaux

Lenny de Carlo BURLONE et de Laetitia LETONDOR, Tavaux.

Mathieu de Christophe PAGE et de Anne-Lise CRETIN, Dole.

Lucas de Didier GUERIAUD et de Sabrina DELAMADELEINE, Sampans.

Nolhan de Olivier COUSIN et de Laure BOICHUT-LANCE, Gevry.

Lyséa de Hervé GRAS et de Maggy BARTHELEMY, Jouhe.

Léna de Bruno SENECHAL et de Séverine LACLAUTRE, Moissey.

Loane de Stéphane CRETIAUX et de Adeline DUBUC, Rochefort sur Nenon Lindsay de Damien DESGRANGES et de Maryline BERARD, Beauchemin.

Nathan de Guillaume TOURNADRE et de Fanny GASPERIN, Dole.

Myriam de Brahim BENBIY et de Laurence BEAULIEU, Dole.

Merlin de Julien VILLET et de Hélène PERNOT, Dole.

IIyass de Hamid BOUCHNAFA et de Samira OUARDI, Dole.

Yanis de Jean-François SALET et de Séverine RICHAUD, Dole.

Louis de Julien MASSOTTE et de Juliette MARTINOT, Monnières.

Prune et Line de Alexandre LUISO et de Sylvie RACINE, Dole.

Victoria de Alexandre COELHO et de Karen CLEMENCE, Petit-Noir.

Donovan de Cédric BEDEAUX et de Céline TREFF, Montbarrey Thomas de Thibaud BACONNET et de Sabrina TOBLER, Souvans.

Clara de Emmanuel TEYSSIEUX et de Isabelle PASSAQUI, Authume.

Jules de Laurent PETIT et de Céline CRESSON, Dole Coralie de Jean-Michel LUGAND et de Audrey AZZI, Tavaux.

Juliette de Cédric VAUDROUX et de Stéphanie MARCANDETTI, Parcey.

je suis sur Dole, les propriétaires s’affichent de plus en plus avec leurs animaux, les considérant comme un membre à part entière de la famille.”

Des cadeaux bien emballé.

“J’adore réaliser des paquets cadeaux que la plupart des clients s’empressent de poser

sous le sapin”. Désormais, les animaux font partie de la famille avec une gamme de cadeaux au poil. “Et puis, les animaux prennent goût aux cadeaux de Noël et ne manquent pas de pointer le bout de leurs museaux sous le sapin, attendant la surprise du Père Noël avec impatience.”

A LA SPA, NOËL SE FÊTE AUSSI “Nous essayons de faire un roulement pour rendre visite aux animaux les 24 et 25 décembre. Nous avons mal au cœur de les laisser tout seuls en cette période de fête” insiste Gaëlle Cramoisy, l’une des bénévoles au refuge de Biarne. Au programme de Noël, câlins, mais aussi menu amélioré. “L’année dernière, nous leur avions apporté des croustillants de viande que nous avions cuisinés, des biscuits…” précise Gaëlle. Il est dommage que le “Noël des animaux”, l’une des journées portes ouvertes consacrée à l’adoption ne permette davantage d’adoptions. “Nous sommes contents quand nous les voyons s’en aller, car nous savons qu’ils auront un foyer et une famille pour Noël.” En, attendant, une cinquantaine de chiens et 48 chats toutes races, âges et tailles confondus attendent de trouver un maître pour passer Noël au chaud. “Nous avons trouvé un nouveau terrain en face de Sampans à Jurapal pour de meilleures conditions de sécurité et de confort. Le permis de construire a été déposé et les travaux devraient débuter en mars 2008. L’année prochaine, Noël sera moins rude pour les animaux qui bénéficieront de boxes chauffés” souligne Gaëlle.

SPA refuge de Biarne ouvert tous les jours du lundi au samedi de 13 h 30 à 17 h 30, dimanche et jours fériés compris.

Route de Jouhe Biarne Tél. 03 84 82 68 51

Nicolas de Antony BOURCET et de Fabienne BIZOT, Dammartain Marpain.

Loane de Cyril COMBET et de Anita VIEL, Damparis Dilan de Thierry CHAMPONNOIS et de Evelyne PEGUILLAT, Foucherans.

Elsa de Lionel CERIGNAT et de Carole MARKIOLI, Dole.

Thomas de Franck BALAVOINE et de Corinne FOSSIEZ, Ounans .

Amira de Tewfik HADJ ABDERRAHMANE et de Fatna MOHAMEDI, Dole.

DECES

GAGLIARDI Gilbert, Foucherans - 74 ans.

BUATOIS Marcel, Dole - 88 ans.

PETIT Yvette épouse TOURNIER, Dole - 77 ans GIGUET Denise veuve ROBBE, Dole - 78 ans LENOIR Michel, Chaussin - 64 ans LATELISE Andrée v. SAUTHIER, Dole -87 ans GERDY Roger, Jouhe - 82 ans.

BEDIOT Marie, Malange - 81 ans

EL BATOULI Mohammed, Dole - 70 ans PISSON Jeanne, Rochefort sur N. - 98 ans BACHELEY Pierre, Les Essards Taig. - 78 ans.

DELCEY André, Neublans Abergemet - 87 ans GERDY Georges, Audelange - 88 ans.

LATIL Armandine v. SERRADJI, Dole - 81 ans.

CLERC Jacqueline, Dole - 76 ans.

MELOT Marie, Petit Noir - 86 ans.

PAGE Suzanne v. MOLET, Les Hays - 93 ans.

MANDONNET Raymond, Dole - 78 ans.

LASSIBILLE Fernand, Dole - 82 ans.

BATAILLARD Yves, Dole - 80 ans.

MARCHAND Ros. v. LACROIX, Plumont - 67 ans.

STURM Reine é. BEAUX, La Loye - 86 ans.

GARDAIRE Simo. v. LAURENCOT, Dole - 94 ans.

ANGONIN Marcell, Dole - 68 ans.

BERGEROT Georges, Saint Aubin - 88 ans.

DAUBIN Germ. v. BOISSET, Crissey - 100 ans.

MIGNOT Roger, Dole - 82 ans.

ANDRE Madeleine v. CHANEZ, Dole - 95 ans.

PUZEL Morgan, Dole - 19 ans

La Lumière n’a pas meilleure adresse Ouvert les dimanches 16 et 23 décembre de 14 h à 18 h Espace commercial Choisey/Dole - Tél. 03 84 72 62 72 Lundi 14h/19h et du Mardi au Samedi 9 h 30/12 h et 14 h/19 h Pays Dolois - Décembre 2007 - 15

RENCONTRE ■ TAVAUX - SOLVAY - INTERVIEW ALESSANDRO MALVALDI

Alessandro Malvaldi :

“L'usine de Tavaux est engagée dans une dynamique de progrès” Innovation technique, développement des acquis de l’usine, politique d’ouverture, autant d’axes mis en œuvre par le nouveau directeur de l’usine Tavaux Solvay, Alessandro Malvaldi. Entretien avec un homme qui souhaite faire profiter le site de Tavaux de ses expériences passées avec comme volonté de dynamiser toujours plus l’usine.

Vous avez pris la direction de l’usine Solvay à Tavaux au printemps 2007.

Comment votre arrivée s’est-elle passée ?

Mon arrivée à Tavaux s’est très bien passée. J’ai été très bien accueilli et j’ai pu rencontrer les élus locaux et les interlocuteurs institutionnels avec M. Mesland.

J’ai eu la chance d’arriver dans une très grande et belle usine, bien installée dans son territoire et qui entretient d’excellentes relations avec l’extérieur.

Prendre la tête de l’usine de Tavaux qui s’avère la plus grande usine du groupe Solvay se révèle une grande satisfaction pour moi. Diriger cette usine complexe, fascinante à la fois sur le plan technique et humain est une très belle expérience.

De quelle manière souhaitez-vous apporter votre griffe dans le fonctionnement de l’usine ?

Ma première préoccupation fut de prendre connaissance de l’usine dans sa globalité et d’aller à la rencontre du personnel, une tâche difficile de par la pluralité des secteurs qui composent l’usine. J’ai élaboré un plan de visites dans tous les secteurs et les services avec comme objectif de rencontrer un maximum de personnes avant la fin de l’année.

J’ai l’intention d’apporter ma contribution et faire encore progresser

Pays Dolois - Décembre 2007 - 16

cette usine de par mon expérience passée à la fois en Italie et en Belgique et les acquis que j’ai pu cumuler au cours de ma carrière.

C’est d’ailleurs dans ce croisement de cultures et cette diversité d’expériences que résident la force et la richesse du groupe Solvay.

L’usine vit une période de forts investissements. Ceuxci sont-ils synonymes du maintien de l’emploi sur l’usine ?

Effectivement l’usine vit un moment favorable avec des investissements importants qui vont se poursuivre sur les deux prochaines années.

Ces investissements représentent plus de 100 millions d’euros sur la période 2007-2009. Des investissements qui visent tout d’abord à consolider les activités actuelles afin d’en améliorer la compétitivité.

Mais également des investissements d’augmentation

des capacités de production destinés à faire croître l’activité économique de l’usine. Ce développement se révèle favorable à l’emploi, d’autant que la plateforme de Tavaux bénéficie d’excellents atouts en termes d’infrastructures industrielles, d’approvisionnement énergétique, et de compétences humaines. Des atouts qui contribuent à accentuer le potentiel de consolidation des acquis et de développement des activités.

Comment ces investissements ont-ils été choisis ? Comment renforcent-ils la position de Tavaux au sein du groupe ?

Ces investissements concernent plusieurs domaines qui répondent à plusieurs lignes d’amélioration de la compétitivité de l’usine. Celle, tout d’abord, de l’approvisionnement énergétique de

Alessandro Malvaldi, nouveau directeur du site Tavaux Solvay souhaite mettre son expérience passée au service des compétences humaines et techniques de l’usine.

l’usine avec notamment, en partenariat avec Veolia, le projet biomasse dans le domaine de l’énergie verte et renouvelable. Nous avons également l’intention de développer la production des spécialités. L’usine de Tavaux devient un pôle important de production de spécialités notamment dans les polymères, dans les produits fluorés comme le 365 mfc. Les investissements choisis sont de deux types : ceux qui consolident le rôle de Tavaux et ceux qui visent à réduire et améliorer l’impact environnemental de l’usine. Par ailleurs, l’innovation reste le fer de lance de l’usine, pôle de développement de nouveaux procédés chimiques comme l’Epicérol. Tous ces investissements se rejoignent sur un même objectif : faire progresser l’usine en insistant sur trois axes : économique, environnemental et énergétique. Nous pouvons vraiment nous montrer confiants pour l’avenir de Solvay Tavaux.

Depuis plusieurs années, l’usine se caractérise par une politique d’ouverture sur l’extérieur. Allez-vous poursuivre cette démarche tant au niveau des élus que de la population ?

Oui, bien entendu. Cette ouverture qui repose sur un dialogue constructif et responsable avec l’extérieur demeure indispensable pour les activités actuelles. Cette action d’ouverture initiée et développée par Monsieur Mesland, Christian ClercGirard et tous les autres membres de la direction de l’usine, va continuer à se renforcer. Nous avons parti-

“On en apprend à toutes les pages”

cipé cette année au Salon Innovia avec une présence particulièrement remarquable. Nous continuerons à développer tous les axes de dialogue, à poursuivre les échanges et les contacts pour accroître cette proximité avec le territoire. Dans ce contexte, nous souhaitons relancer les visites d’usines qui offrent la possibilité aux personnes de l’extérieur de connaître l’usine, de comprendre la manière dont nous gérons les problèmes de sécurité, d’environnement ou de santé. En 2008, nous souhaiterions participer à la semaine nationale de la chimie lancée par l’union nationale de la chimie, ce serait l’occasion d’organiser une manifestation sur le site de Tavaux.

C’est bientôt la période traditionnelle des vœux.

Quel message souhaitezvous faire passer à votre personnel et à l’ensemble des acteurs économiques et politiques du bassin dolois et du Jura ?

Solvay se trouve engagée dans une dynamique de progrès avec comme ambition l’amélioration des performances dans plusieurs domaines (sécurité, impact environnemental, protection de la santé). Mon message est un message de participation et de collaboration à cette dynamique.

Avez-vous eu l’occasion de découvrir le Jura depuis votre arrivée ?

Je découvre peu à peu cette très belle région. Je ne la connaissais pas du tout. J’ai visité des endroits magnifiques tant sur le plan des villes que sur l’architecture.

C’est une région très variée dans ses paysages et qui bénéficie de nombreux attraits.

Propos recueillis par Ch. Chamouton et Y. Amiot

La chimie verte au cœur de l’innovation “Le thème de la chimie verte tient à cœur à l’usine et au groupe Solvay” insiste Alessandro Malvaldi. En témoigne le nouveau procédé mis au point : l’épicérol, concrétisation du concept de chimie verte. Ce nouveau procédé a d’ailleurs fait l’objet d’un pilote démarré fin mars et fonctionne désormais de façon remarquable.

Un procédé qui consiste à remplacer l’utilisation de matières premières issues du pétrole par un nouveau procédé utilisant des matières premières naturelles issues de l’agriculture. Ce nouveau procédé apporte de grandes améliorations au niveau impact environnemental. Ce projet s’inscrit dans le développement de l’industrie du biodiesel. Ce procédé permet de produire de l’épichlorydrine à base de glycérine végétale (colza, tournesol, soja) utilisée pour la fabrication de biocarburants.

“Pour moi, ce livre est avant tout un récit magique ! Une belle histoire de chimie qui est doublée d’une forte et sensible aventure humaine ; celle d’un site en perpétuel mouvement, entretenu et développé au fil du temps par une forte volonté des directions successives d’aller de l’avant et d’obtenir de nouvelles productions synonymes de pérennité. Des directeurs qui n’ont jamais manqué de souligner, haut et fort, l’engagement et les compétences sans faille d’un personnel pourtant très marqué par la détermination. Je ne m’attendais pas à une aventure aussi riche, aussi surprenante. C’est un livre qui ravivera chez certains de nombreux souvenirs et qui offrira à d’autres la possibilité de passer les grilles de cette grande et belle usine.”

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a v i t s e f n U Programme Mercredi 19 décembre • Peluches géantes • Duo de Clowns • Spectacle enfant • La calèche du Père Noël • Dédicaces du Père Noël • Animation avec Charlie Jeudi 20 décembre • Peluches géantes • Duo de Clowns • La calèche du Père Noël • Animation avec Charlie

Les Fromages de France COMTÉ du Jura - Haut DOUBS - MORBIER au lait cru MONT D’OR - BLEU DE GEX Vins et Miels du pays Plateaux de fromages toutes composition

Vendredi 21 décembre • Peluches géantes • Spectacle enfant • La calèche du Père Noël • Animation avec Charlie

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L’élégance a son importance

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Samedi 22 décembre • Peluches géantes • Duo de Clowns • Spectacle enfant • Animation avec Charlie • Dédicaces du Père Noël

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RUE DE BESANÇON : Arbois Tourisme Chocolats De Neuville Espace loisirs The Phone House Banque CIAL Boutique Payotte Devred Fagot Feerik Imagine La Porteuse De Pain Le Porcelet Le panier Bio

Nuance Cuir Optissimo Bijouterie Schwartzmann Patisserie Benetot L’Orchidée Toscane Tout Compte Fait Jennifer Roses De Porcelaine Singer Angel’s Bijouterie Guccini Chaussures Dubourg Caravelle

Jardin Secret La Maison de la Presse Café Du Cours Esprit pour femmes Petit Casino Espace Mod Pharmacie Louis Pasteur GRANDE RUE : Boutique Charline Boutique Justine Skaia Territoire d’Homme Droguerie Bertand Feerik

Le Noël de toutes les envies

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Du 16 au 24 décembre

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Dimanche 23 décembre

Descente de la collégiale par le Père Noël Suivant conditions mét

éorologiques

100 places de cinéma

bre

Lundi 24 décembre • Peluches géantes • Spectacle enfant • La calèche du Père Noël • Animation avec Charlie

DU 19 AU 24 DÉCEMBRE

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Dimanche 23 décembre • Peluches géantes • Duo de Clowns • Spectacle enfants • Dédicaces du Père Noël • Animation avec Charlie

A la rencontre du Père Noël

Déjà

Magasins ouverts les dimanches 16, 23 et 30 décembre, et les lundis 17 et 24 décembre

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RUE DE LA SOUS PRÉFECTURE : Art Et Couleurs Fiorina boutique L’arbre aux fées RUE MONT ROLAND : Faran’dole Le Pablotin RUE ANTOINE BRUN : Coutellerie Canot PLACE NATIONALE : La Dolce Vita Atelier Arlequin AVENUE EISENHOWER : Salon Michelland PLACE GRÉVY : Hôtel de la Cloche

RUE ALEXANDRE VIALATTE : Le Pays Dolois…

RUE DU PARLEMENT : Silhouette studio power plate Avenue de Northwich : La Diva Boulevard Wilson : Axa Assurances Place de l’Europe : Le BHV Place aux fleurs : Tennessee Rue Marcel Aymée : La maison de toutou

Zone de Choisey : Cora Intersports Geant du meuble Magasin But Chaussures MRJ Luminance Cuisines Schmitt Magasin Tousalon Literie de demain Hôtel Ibis Etap Hôtel Le Faillitaire FoirFouille

Megajeans Parcofleurs Automobiles Cuynet Automobile Seat Lynx Optique Buffalo King Jouets La tour de Pize Prost Automobile Zone des Epenottes : Intermarché Bricomarché Kiabi Latitude 39

Prêt à porter Homme Femme Accessoires Chevignon - Liberto - C.County - Jeans ID Converse - Blackpearl - Go’West Harley Davidson - One Green Elephant Picky-Poo - Dr Jeans - Stars & Stripes

Aubade - Lise Charmel - Lejaby Chantelle - Simone Perele - Barbara Chantal Thomass - Prima Donna - Empreinte...

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28, rue des Arènes (Place aux Fleurs) - Dole - Tél. 03 84 72 39 36 Pays Dolois - décembre 2007 - 19

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l’abus d’alcool est dangereux pour la santé

Du 16 au 24 décembre

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Pays Dolois - décembre 2007 - 21

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Pays Dolois - décembre 2007 - 22

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ACTUALITÉ ■ DOLE - JUSTICE

Fermeture du tribunal de Dole - Marie-Lucile Angel :

“Les arbitrages sont avant tout politiques” Eloignement, impact social, répercussions économiques, la suppression, effective à partir de 2010, du Tribunal de Grande Instance de Dole, transféré à Lons dans le cadre de la réforme de la carte judiciaire risque d’entraîner l’instauration d’une “justice à deux vitesses”. Une situation jugée “inquiétante” à la fois pour les justiciables et les avocats. Entretien avec Marie-Lucile Angel, bâtonnière de Dole.

En quoi consiste cette réforme de la carte judiciaire ?

Cette réforme qui était en gestation depuis un moment déjà, s’est accélérée avec les élections présidentielles.

L’objectif étant de ne conserver qu’un tribunal par département et une cour d’appel par région. Personnellement, nous ne sommes pas contre une réforme de la carte judiciaire, nous avons toujours souhaité une modernisation du système dans une perspective d’amélioration et d’efficacité mais pas à n’importe quel prix.

Nous remettons en cause la manière dont s’est effectuée cette réforme qui est loin d’être adaptée à la réalité géographique. Suite à cette imposition de la réforme, de nombreux barreaux se sont mis en grève. Un comité consultatif constitué de l’ensemble des syndicats, magistrats et fonctionnaires a été mis en place fin juillet avec comme ambition l’instauration de réunions de concertation pour établir des négociations avec la Chancellerie. Mais en réalité, cette réforme était préméditée. Les projets de la Chancellerie étaient déjà fixés de longue date et il n’y a jamais pu avoir de concertation et de négociation.

Dans ces conditions, nous ne pouvons pas cautionner une telle réforme.

Sur quels critères, le tribunal de grande instance

Marie-Lucile Angel, bâtonnière de Dole se bat pour le maintien du TGI de Dole avec les avocats et magistrats, en grève depuis le 13 septembre.

de Dole a t-il été supprimé ?

C’est bien là le problème. Il n’y a aucun critère valable.

Toutes les justifications invoquées à cette suppression restent arbitraires. Les arbitrages sont avant tout politiques. Il règne une grande opacité et illisibilité quant aux motifs de suppression des TGI. C’est d’autant plus aberrant et incompréhensible que le TGI de Dole fonctionne parfaitement bien avec des magistrats compétents, une efficacité dans le rendu des décisions. Nous étions d’ailleurs pour le maintien des deux juridictions, Dole et Lons, qui restent d’importance équivalente ; si l’on enlève le pôle juge d’enfants à Lons-le-Saunier, Dole possède un contentieux plus important, une activité pénale plus importante. On

nous a invoqué que nous n’avions ni de juge pour enfants ni de maison d’arrêt. Mais d’autres tribunaux possédaient ces pôles et ont été néanmoins supprimés.

Les critères invoqués à un moment sont dans certains cas non appliqués. Il y a de quoi s’interroger. Le maintien des tribunaux a été décidé en fonction d’intérêts politiques. A aucun moment, l’intérêt du justiciable n’a été pris en considération.

Quelles vont être les conséquences de cette suppression pour les justiciables ?

Les conséquences vont être dramatiques. Nous avons soulevé la question de l’éloignement et du problème des transports en commun. Entre Dole et Lons, il n’y a pas de transport en commun excepté trois bus. Une famille qui

doit se rendre au tribunal va être obligée de passer toute la journée là-bas et de payer 18 euros pour un aller et retour. Les familles les plus modestes, défavorisées ne pourront pas se le permettre. On impose des décisions qui ne collent pas à la réalité du terrain. Outre cette problématique de l’éloignement, cette réforme va complexifier les décisions qui seront rendues moins rapidement.

Et pour les avocats, va-t-on vers une désertification doloise, un exode des cabinets vers Lons-leSaunier ?

Les greffiers se demandent ce qu’ils vont devenir. Certains seront sans doute mutées à Lons, mais il n’est pas sûr qu’ils acceptent de faire les voyages tous les jours. Là encore, l’éloignement est à prendre en compte. Cette suppression

risque bien sûr d’entraîner une désertification des jeunes avocats qui iront s’installer à Lons. Chaque cabinet va devoir se positionner. Va-t-il falloir garder un cabinet secondaire à Dole, délocaliser à Lons ?

La suppression du tribunal va avoir des répercussions économiques pour Dole. Je considère cette réforme dépourvue de toute cohérence territoriale comme un véritable gâchis humain et financier.

Pour le moment, comment fonctionne le TGI de Dole ?

La réforme ne sera effective qu’en 2010. Le tribunal de Dole reste ouvert jusque-là.

A partir du 1er janvier 2008, seront mis en place les pôles de l’instruction à Besançon.

Toutes les affaires correctionnelles et criminelles iront au pôle. Les TGI ne jugeront plus que les affaires “simples”. La suppression des TGI n’est que le premier étage de la fusée.

Le deuxième étage qui s’amorce, celui de la spécialisation des juridictions s’avère inquiétant, d’autant que nous ne savons pas où nous allons. On va spécialiser des juridictions sur le droit pénal. Certaines affaires seront regroupées dans une juridiction en particulier. Cela peut être Lyon, Nancy… avec comme conséquence toujours davantage d’éloignement du justiciable de son lieu de justice. La suppression des TGI s’inscrit dans un vaste chantier de la justice dont elle n’est que le premier palier. Je crains qu’on arrive à une justice à l’américaine, fonctionnant à deux vitesses : certaines personnes auront les moyens de se défendre et d’autres pas.

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Propos recueillis par Chloé Chamouton

Quelques chiffres 22 TGI supprimés sur 180 En 2006, le ressort judiciaire de Dole se composait de 6 magistrats du siège 3 magistrats du Parquet 3 juges de proximité 21 fonctionnaires 12 117 dossiers nouveaux, civils et pénaux

6 rue Jacquard

DOLE Tél. 03 84 82 15 71 (à côté du Campanile) Parking privé Pays Dolois - Décembre 2007 - 25

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VIVRE ICI ■ DOLE / ATELIERS COMTOIS

Une philosophie du développement personnel Un panel d’activités visant à développer aussi bien l’esprit que le corps pour favoriser l’expression créative, des stages de formation, un projet de partenariat théâtral avec la MJC et Scènes du Jura, les ateliers comtois ont le vent en poupe.

Une palette d’activités Centre de loisir et de formation, les ateliers comtois proposent une diversité d’activités. Dessin-peinture, peinture sur bois, métal et porcelaine, batik, encadrement, poterie céramique, mosaïque, couture, patchwork, gymnastique sensorielle, danse libre, autant d’ateliers par semaines qui se déroulent sur toute l’année.

“Ces activités favorisent ainsi la créativité et stimulent l’imagination, l’envie d’apprendre, à travers des échanges, des rencontres et grâce à la compétence de l’équipe des 8 animateurs en charge des activités” soulignent Alice Guiton,

présidente des Ateliers Comtois et Chantal Chenevat, l’une des animatrices. “L’intérêt des ateliers comtois réside dans sa philosophie tout public” insiste Chantal Chenevat. Adultes, ados et enfants, tous peuvent trouver une activité à leur goût. “Le centre de loisirs sans hébergement accueille le mercredi une véritable ruche d’enfants à partir de 4 ans. Les activités multiculturelles connaissent un grand succès” reconnaît Alice.

Une philosophie du bien-être et du développement personnel Travail artistique et manuel, mais également travail sur le

corps et l’expression corporelle, telle est l’intention des ateliers comtois, insiste Alice Guiton à travers deux ateliers notamment : la gymnastique sensorielle et la danse libre.

“Ces deux activités consistent en un travail sur le corps en mouvement à travers des gestes plutôt lents. Il ne s’agit pas de se muscler ou d’être dans la performance. Ces ateliers permettent aux adultes comme aux enfants de leur faire prendre conscience de la manière dont leurs corps fonctionnent en rapport avec l’environnement et l’espace” explique Alice Guiton. Chacune de ces activités parvient

■ EDITION

Philippe Barthelet : “Baraliptons, une

invitation à la chasse au trésor”

Ecrivain d’origine doloise, Philippe Barthelet a reçu le prix de l’essai de l’Académie française pour son recueil de chroniques “Baraliptons”. Un voyage au pays de nos manières de parler, une chasse au trésor, une quête des cocasseries de la langue française.

Qu’est-ce qu’un baralipton ?

J’avais proposé à l’éditeur de sous-titrer le livre “roman” : car c’est un peu comme un roman qu’il m’apparaît. On peut le voir comme une invitation à la chasse au trésor, en autant de chapitres qu’il y a de chroniques, dont chacune a un prétexte mais la raison de l’ensemble c’est bien cela : trouver ce qui nous importe au plus haut point, ce que les mots veulent dire – veulent nous dire – car la langue est ce trésor qu’il nous faut chasser, en même temps que le pays où ce trésor ce trouve, et le moyen qui nous est offert pour le trouver. Les Baraliptons, c’est un peu tout cela.

Quel est l’objectif de ce livre ?

Faire mieux comprendre que la langue des hommes n’est pas la langue des machines, soit un simple instrument utilitaire, à sens unique si je puis dire… Il y a autant de distance entre cette langue-là qu’entre un pictogramme de signalisation sur une autoroute et, par exemple, la Vierge aux Rochers de Léonard de Vinci… D’ailleurs on parle de langue vivante, n’est-ce pas ? Eh bien si la langue est vivante, c’est qu’elle obéit à des lois et des harmonies secrètes, qu’elle témoigne d’une intelligence subtile qui a tout pour nous surprendre. Partir à la chasse aux baraliptons, c’est aller à la rencontre de cette surprise…

Quel plaisir avez-vous trouvé à dénicher ces baraliptons ?

Je vous répondrai avec La Fontaine : “un plaisir extrême”. Je ne peux qu’en souhaiter autant au lecteur…

Quel sentiment avez-vous éprouvé en recevant ce prix de l’Académie ?

J’ai le plus grand respect pour l’Académie française,

à ce résultat par des techniques différentes, accessibles à tous.

Une ouverture sur le monde extérieur Ouverture sur le monde extérieur à travers l’apprentissage de l’anglais et des cours de dessin de nu, telle est l’ambition des ateliers comtois. “Au trimestre prochain, nous souhaitons mettre en place des cours d’anglais s’il y a suffisamment d’inscriptions” précise Chantal Chenevat. Une philosophie de l’ouverture qui passe aussi par l’instauration de stages de formation et de professionnalisation sur week-ends ou par semaines de 35 heures. “L’hôpital de Saint Ylie nous envoie des infirmières ergothérapeutes pour approfondir la technique. J’en ai quatre ou cinq dans mes ateliers de batik” constate Chantal.

Une manière ludique de s’ouvrir aux autres et de laisser exprimer sa créativité, une large gamme d’ateliers, autant

qui est notre plus ancienne institution ; Songez qu’elle a été fondée par le cardinal de Richelieu, autrement dit qu’elle nous vient directement des Trois Mousquetaires…

Quels souvenirs gardezvous de Dole ? Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans l’écriture ?

Ah, Dole, “vieille ville espagnole”… Non, je plaisante.

J’y suis né, j’y ai vécu jusqu’au baccalauréat, j’y reviens souvent. Il n’a manqué à Dole qu’un écrivain qui la célèbre à la hauteur de son histoire et de sa légende… Quant au goût pour l’écriture ou la chasse aux baraliptons – c’est tout un – j’ai dû naître avec…

d’atouts des ateliers comtois qui espèrent attirer davantage d’adolescents.

Chloé Chamouton

Ateliers comtois d’expression 67 av. Jacques Duhamel Dole 58B rue Général Lachiche Dole Tél. 03 84 82 20 09 atelierscomtois@orange. fr

Quelques projets Pendant les vacances de Noël, 3 jours de vacances créatives, orientées théâtre les 3, 4, 5 janvier : 6/9 ans le matin et 10/12 ans l’aprèsmidi.

Renseignements et inscriptions au secrétariat.

Alice Guiton et Chantal Chenevat admirent les ouvrages réalisés au cours des ateliers poterie. Des ouvrages qui reflètent la créativité de leurs auteurs.

Un partenariat théâtral MJC, Scènes du Jura et Ateliers comtois “Initialement, il s’agissait d’un stage théâtre accessible à tous qui s’est transformé en un projet théâtral réservé à des adolescents essentiellement âgés de 10 à 13 ans, et deux adultes” explique Alice Guiton. Ce stage d’initiation à la marionnette en quatre temps sur quatre week-ends, animé par Bambina Grillo de la compagnie “les p’tits cailloux” vise à favoriser le brassage ethnique et culturel, à travers des échanges d’enfants d’origines différentes. Un partenariat placé sous le signe de la mixité, telle est la philosophie des ateliers comtois. “Les enfants éprouvent beaucoup de plaisir à participer à ce spectacle, ils ressentent de la complicité et surtout ils partagent”. Un stage qui donnera lieu en fin d’année à une présentation du travail par le biais d’une série de petites séquences. “De toute façon, pour tous les ateliers, nous nous situerons davantage sur du ressenti que dans de la démonstration” souligne Alice Guiton.

Si vous étiez un baralipton, lequel seriez-vous ?

■ DOLE - NOËL

Je crois que ce serait l’hendiadyn, une figure de style où l’art d’écrire passé pardessus les règles de la grammaire. Ce qui ne veut pas dire du tout, bien entendu, que ces règles n’existent pas, ou qu’il faille les ignorer. Bien au contraire : il faut transformer l’obstacle en marchepied…

Une pluie d’animations dans la hotte du Père Noël

Propos recueillis par Chloé Chamouton

A LA PASSERELLE

Métaphysique du langage A l’occasion du prix de l’essai de l’Académie française 2007 pour son ouvrage Baraliptons, Philippe Barthelet sera présent pour une séance de dédicaces à la librairie Passerelle le samedi 15 décembre à partir de 14 h conviant ainsi les lecteurs à la chasse aux Baraliptons. Cet amateur de mots d’origine doloise nous fait découvrir les charmes et les faiblesses de l’alexandrin, les maladresses des liaisons obligées. Au fil de ses baraliptons, recueil de ses chroniques sur France Culture, il évoque Saint-Bernard, Joseph de Maistre, Ponge, Aragon, Brassens, Hölderlin.

Petit Papa Noël, quand tu descendras du ciel, apportenous une pluie d’animations pour illuminer la ville. Dole mise sur la convivialité avec des manifestations sous le signe de la fête. Un programme qui en régalera plus d’un. Au menu gastronomie, distribution de cadeaux et pour les plus sages, présence du Père Noël.

Concert chorales de Noël La chorale A Cœur Joie de Dole, la Sarabande donnera avec la participation des chorales : “le Cendrillon” de Genlis, “les Alizés” de Mirebeau-sur-Bèze, un concert de Noël le dimanche

16 décembre à 16 h, église St-Jean de Dole.

Entrée : 5 euros, gratuit en dessous de 12 ans.

Manège gratuit, place du 8 mai, fin décembre Comité des fêtes Descente du Père Noël.

Après distribution de chocolat chaud l’après midi au centre-ville avec le petit train, le Père Noël effectuera sa descente à la Collégiale. Une descente qui sera suivie d’une seconde distribution de chocolat chaud et de papillotes. Dimanche 23 décembre à 17 h 30.

Vin chaud offert par la municipalité de 9 h à 17 h, place aux Fleurs et 1 rue de Besançon samedi 29 décembre

PAOH ! Editions Siège social : 13 rue Alexandre Vialatte - Dole OURS Décembre 2007 Adresse Pays Dolois - Zone des Epenottes - BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 - Fax : 03 84 72 37 81 - n°ISSN : 1778-820X Régie publicitaire : Tél. 03 84 82 50 21 Mise en page et photogravure PAOH ! Studio graphique - Dole - Tél. 03 84 82 50 21 Imprimé en France à 33 000 exemplaires

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A L’ H O N N E U R ■ DOLE / DISQUE

“Consolations” : un voyage poétique A 30 ans, le franc-comtois Thomas Vuillemin, chanteur, compositeur, guitariste du groupe Archaël livre ses états d’âme dans un album empreint d’émotions, de fragilité et de sensibilité. Intitulé “Consolations”, fruit de 9 mois de travail en studio, l’album dévoile l’essence de l’artiste à la voix d’ange à travers un voyage au fond des tourments de l’auteur en 14 textes poétiques.

■ DOLE / MUSIQUE

Inauguration de l’Auditorium Karl Riepp Les 1er et 2 décembre dernier a été inauguré à Dole l’auditorium Karl Riepp (du nom du facteur de l’orgue de la Collégiale). Après un an de travaux, l’ancienne chapelle du Couvent de la Visitation a été réhabilitée en salle de concert.

L

’ancien collège SaintJérôme construit à la fin du XVe et au début du XVIe siècle a connu de nombreuses utilisations.

D’abord collège clunisien, l’établissement hébergeait des moines qui venaient suivre des cours de théologie à Dole. C’est ensuite devenu un couvent de Visitandines, jusqu’en 1977, et c’est sous ce nom de Couvent de la Visitation que le bâtiment est le plus connu. Cédé à la ville, il a progressivement été rénové.

La chapelle qui vient d’être restaurée est une chapelle clunisienne assez exceptionnelle dans la mesure où on y retrouve les fameuses statues des apôtres qui ont ellesmêmes connu un parcours assez compliqué : elles ont passé près d’un siècle en plein air avant d’être entreposées à la Collégiale NotreDame. Les Apôtres viennent de réintégrer leur site d’origine à l’occasion de la restauration de la chapelle.

Une chapelle réhabilitée en auditorium.

Mais la chapelle a été déconsacrée, ce n’est plus un lieu de culte. Quand le conservatoire de Dole a été élevé au rang d’Ecole Nationale de Musique, il était entendu que la ville devait doter son Ecole de musique d’un Auditorium.

La chapelle Saint-Jérôme était le lieu idéal, tant par son

Pays Dolois - Décembre 2007 - 34

caractère que par sa situation puisqu’elle se trouve près de l’ENMD. “Cette chapelle était en totale déserrance”, explique Alain Griveaux, maire-adjoint chargé de l’urbanisme et des travaux de la ville de Dole. “Elle a été entièrement restaurée du sol au plafond, les décors peints ont été refaits. Il n’en restait plus rien. Au départ ces édifices étaient décorés avec une grande polychromie, polychromie qu’on retrouve un peu dans la clef de voûte”.

Des travaux impressionnants Les travaux ont porté sur tout pour un budget total de 900 000 € : 680 000 € pour le gros œuvre (toiture, maçonnerie, parquets, gypserie, chauffage, ventilation…), 143 000 € pour la restauration des statues des apôtres.

Et comme l’Auditorium accueillera une classe d’orgue en résidence, un orgue d’étude a été construit pour un coût de 82 000 €. Ce bâtiment rénové et cet équipement tout neuf respectent bien évidemment le caractère d’origine du bâtiment : ce

chantier a été suivi de près par la DRAC. Le financement est pris en charge par le département, la région, l’Etat et la Ville de Dole : le total des subventions s’élève à 268 000 €, soit 30 % du financement.

Stéphanie Chatelain

Les auditeurs du soir Avec ce nouvel espace entièrement dédié à la musique, le Conservatoire de Musique et de Danse propose des concerts réguliers (et gratuits) à tous les mélomanes.

- Mardi 4 décembre, 18 h 1519 h : Sonnez ! Hautbois, basson, chant et orgue !

- Dimanche 9 décembre, 17 h 15-18 h : Flûte, violon et orgue, séduisez-nous !

- Mardi 11 décembre, 18 h 1519 h : Orgue, transporte-nous !

- Dimanche 16 décembre, 17 h 15 et vendredi 21, 18 h 15 : Enfants de la Maîtrise, enchantez-nous !

- Samedi 22 décembre, 17 h 15-18 h : Trompette, cor, trombone et tuba, enivreznous !

- Mardi 8 janvier, 18 h 1519 h : Astor Piazzola, Tangos passion

Quelle a été la genèse de cet album ?

J’ai réalisé cet album pour deux raisons, j’avais besoin d’écrire tout seul, indépendamment du groupe Archaël. C’est un album beaucoup plus personnel, intime, qui révèle ce que je suis, mes souffrances, ma solitude, mes colères, ma détresse. Pour ce projet, j’ai tout écrit moi-même, à la fois textes et partitions.

Toutes les chansons de cet album ont été dictées par mon cœur, chacune d’elles évoque un fait réel et une émotion ressentie. Ces textes reflètent ce que j’ai vécu. Ils traduisent différentes phases émotionnelles, la peine, la colère, le désespoir, l’amertume. Cet album se présente comme un recueil de textes poétiques,

intemporels, puisqu’ils traitent de sentiments. C’est le symbole de la pochette dessinée par une amie. Je voulais un arbre, une lune et des enluminures pour faire comme un petit livre. En même temps, écrire s’est révélé pour moi une thérapie.

Comment définiriez-vous votre style musical ?

Adolescent, j’écoutais beaucoup de death et de heavy métal. Ce n’est pas dans ma culture d’écouter de la chanson française. J’ai commencé par la guitare électrique, avec comme ambition de devenir une star du rock. Mais je me suis rendu compte que je préférais les ballades alors j’ai appris la guitare acoustique.

Un album qui se présente comme un recueil au cœur de l’intimité émotionnelle de l’artiste.

Je crois que mon style vient de toutes ces influences, à la fois heavy, médiéval et celtique. Dans l’album, la harpe, le violoncelle donnent cette atmosphère celtique et féerique. Ces musiques parlent à mon cœur et me font rêver.

Quel est votre processus de création ?

Chansons et textes me viennent en même temps. Quand la musique arrive dans ma tête, elle vient avec une trame textuelle, deux ou trois phrases immuables.

Un refrain musical qui est indissociable d’un petit texte. L’alliance musique, texte constitue la base de mon morceau. Chaque

musique est faite pour être chantée avec un texte en particulier.

Quels sont vos projets ?

J’aimerais bien pouvoir effectuer une tournée pour promouvoir mon CD, mais je ne parviens pas à trouver de violoncelliste. Sinon, j’adore les légendes franccomtoises, j’aimerais bien réaliser un disque célébrant ce beau pays.

Propos recueillis par Chloé Chamouton

14 titres, 63 minutes.

Le CD Consolations est en vente au forum de Besançon et à la librairie Camponovo de Besançon. www.thomasvuillemin.com myspace.com/thomasvuillemin

De chasses nocturnes en racontottes… en quête des contes et légendes du Jura La diseuse d’aventures, Patricia Gaillard plonge le lecteur au cœur des légendes et mystères du Jura, refuge rêvé pour un imaginaire populaire.

De Saint-Claude à Dole, en passant par Champagnole, les contes fleurissent à chaque coin de source, de forêt, au milieu des brumes, près d’un lieu sacré. Les vouivres côtoient dames blanches et fées sylvestres, rebouteux. Un livre ponctué de racontottes (histoires drôles) qui détendent une atmosphère parfois troublante, rehaussée par des chasses nocturnes bien mystérieuses. Le Jura que l’on dit forgé par l’intestin de Gargantua et le doigt du diable fut le berceau de personnages pittoresques, tels Saint Gengulphe et sa femme Trompette ou encore Le Cadet Roussel de la chanson. On regrette néanmoins le style un peu naïf de ces contes retravaillés.

26 euros, éditions De Borée

C’EST DÉJÀ NOËL ! AVEC LES COMMERÇANTS DOLOIS Suite au tirage au sort de l'UCD dans le cadre des fêtes de Noël, 100 gagnants ont remporté deux places de cinéma pour le film “A la Croisée des Mondes”. Le tirage au sort s'est déroulé sous le contrôle de Maître Thouard, huissier de justice, en présence de Mélanie d'Optissimo qui a accueilli tout le monde dans son magasin, de Josiane Goyet, de Philippe Garnichet, président de l'UCD et de Madame Annie Zerbib de Client Roi. 120 places ont été offertes par l'UCD et 80 par Client Roi.

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■ CROSS

ON COURT À TAVAUX !

550 crossmen se sont retrouvés dimanche 25 novembre à Tavaux pour disputer le traditionnel cross des Vernaux. Comme en 2006 c’est le sociétaire de GASH, David Salvati qui s’est imposé. Le DAC coorganisateur avec l’OMS de Tavaux et le TAC a présenté près d’une centaine de concurrents à cette compétition.

Bis repetita ?

SPORTS

Lors de la saison 2006-2007, le Jura Dolois Basket ne possédait qu’une seule victoire lors de la première partie de championnat mais avait réussi l’exploit de se maintenir. Cette saison s’annonçait sous de meilleurs hospices, puis patatras, Guillaume Robardet et Wilfried Nema blessés et, depuis peu, Stéphane Cuisant out ! Le JDB retrouve une situation similaire, pourra-t-il réagir ? Sébastien Rolet l’entraîneur nous répond…

Aujourd’hui, Jura Dolois Basket est avant dernier du championnat, avezvous les moyens de refaire la saison 2006-2007 ?

La deuxième partie de saison va dépendre du retour ou non des blessés. On devrait revoir Guillaume Robardet notre scoreur de la saison dernière, certainement Stéphane Cuisant.

Avec une équipe au complet, nous n’aurions pas eu de problème. Pour ce qui est des nombreux matchs perdus de peu, un banc plus important nous aurait certainement permis de les remporter. Certains joueurs qui nous avaient dit qu’ils

Sébastien Rolet

ne voulaient plus jouer sont revenus quand même je les en remercie. Maintenant on va jouer le dernier match samedi 8 décembre face à Joeuf de la première phase avec un succès espérer.

Après on avisera.

Comment sont vos joueurs actuellement, croient ils encore à un retour comme l’an passé et qu’allez vous faire pendant la trêve ?

Les garçons sont déçus car ils ne pensaient pas refaire le même scénario que la saison précédente. Ils ont toujours l’espoir de revenir.

Il va falloir se battre dès la reprise où nous avons une bonne entame de match retour chez nous où nous aurons des points à prendre.

Pendant la trêve, nous nous entraînerons juste après les fêtes car le championnat débute dès le 12 janvier avec un déplacement à Rixheim. Nous ne ferons pas de matchs amicaux pour éviter de nouvelle blessure.

La situation actuelle n’entame en rien la joie des fidèles supportrices et animatrices !

■ VELO CLUB DOLOIS

La roue tourne dans le bon sens au VC Dole La roue tourne dans le bon sens au vélo club dolois, ses effectifs sont en forte progression et les résultats sont satisfaisants puisque les coureurs dolois ont remporté de nombreux bouquets.

158 licenciés au Vélo club dolois cela fait bien longtemps que le club cher à Thierry Delacroix n’avait pas atteint ce nombre important de coureurs. “Une augmentation de plus de 33 % est d’autant plus remarquable qu’elle est à contre courant puisque l’effectif régional est en baisse de 8 %”. Cette hausse d’effectif est du au bon encadrement de l’emploi tremplin, Samuel Bellenoue.

Effectivement Samuel a fait progresser l’école de cyclisme de plus de 50 %. “Pendant cette deuxième saison Samuel a joué un très bon rôle entraîneur général mais plus spécifiquement un très bon encadrement pour les catégories minimes,

cadets et team VTT.” expliquait Thierry Delacroix.

Les bons résultats du VC Dole Avec tous ces licenciés, le VC Dole ne pouvait que réaliser des bons résultats. Avec un seul bouquet en 2006, les coureurs du VC Dole se sont bien rattrapés cette saison puisqu’ils en décrochent 5

avec Mathieu Requet, Jean Paul Carré, Gérard Debot, et Damien Favre Félix. Mais à ces victoires il faut ajouter le titre de champion du monde décroché par Mathieu Bathélémy lors en orientation VTT et les excellentes résultats de la jeune prodige doloise en VTT Sophie Rodot qui monte sur la 3e marche des championnats de France de VTT. Le VC Dole se structure. Lors de l’assemblée générale, le président Thierry Delacroix a proposé à tous les membres présents, venus en masse à la salle Edgar Faure, une nouvelle organisation de son club avec quatre sections : la section jeune, école de cyclisme, la section compétition, la sec-

Dur, Dur la CFA2 !

Après 11 matchs de championnat, Jura Dolois Football navigue entre deux eaux, trois victoires, trois résultats nuls et cinq défaites, l’objectif à court terme du technicien Hervé Saclier c’est de prendre six points dans les deux dernières rencontres avant la trêve

tif. Nous n’avons pas de leader qui puisse organiser le jeu. Le fait d’avoir engagé Radouane Tahraoui va peut être nous faire du bien. Il a réalisé une bonne entrée en matière en amical à Besançon puis joué un bon match à Thiers mais il lui manque un peu de compétition.

CINQ BOUQUETS POUR LES COUREURS DOLOIS Mathieu Requet : victoire à la Serre et à Montceau-les-Mines, Jean Paul Carré à Bousselange, Gérard Debot à Pierre Bénite, Damien Favre Félix au tour de Haute Saône (Une étape et le classement général). Une qualification aux championnats de France sur route junior pour Boris Fillon et une victoire aux championnats du monde d’orientation VTT pour Mathieu Barthélémy. chose pour bien faire. Il faut quelqu’un qui puisse débloquer le jeu pour franchir un nouveau palier.

■ JURA DOLOIS FOOT

Hervé Saclier nous sommes au tiers de la compétition, vous avez un bilan mi figue mi raisin, comment analysez vous la situation ?

Pour moi c’est un bilan médiocre. Il nous manque une victoire à notre actif, nous en avons déjà perdu trois sur notre terrain. Nous avions réalisé une belle entame du championnat, mais maintenant les absences de Loris Catelin, et le départ programmé de d’Emilien Gacon pèsent sur le disposi-

tion cyclo sportif et la section team VTT. Le VC innove, la section Team VTT a mis en place le 9 décembre dernier le premier cyclo cross de Dole. Cette épreuve s’est disputée sur le magnifique site de Crissey et a vu le médaillé de bronze 2007 Jérôme Chevallier participé à cette compétition.

milieu de terrain, ce que je veux ce sont des joueurs qui ont du caractère car il ne nous manque pas grand-

Quelques sont les objectifs à court terme avant la trêve ?

Pour moi il nous faut six points sur les deux dernières rencontres qui nous reste à jouer. Il faut absolument battre Corte samedi 9 décembre et revenir avec

les points du match nul d’Echirolles avant les fêtes de Noël.

L’équipe B de Jura Dolois occupe actuellement la 3e position du classement général à un point des deux leaders Belfort et Baume les dames. Les 15 ans (photo) occupent la 6e place du championnat Honneur.

Prochain match à Tavaux : Dimanche 13 janvier : Jura Dolois-Lyon Duchère à 14 h 30

Vous venez de réaliser un mini recrutement en enrôlant Tahraoui, y aura t il des nouvelles têtes en janvier 2008 à Jura Dolois.

Je ne recherche pas spécialement un attaquant ou un

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RÉCEPTION DES ATHLÈTES À LATTITUDE 39

LE CHIFFRE

C’est au magasin Latitude 39 de Dole à la zone des Epenottes que le 17 novembre dernier une quarantaine de sportifs franc-comtois étaient réunis pour recevoir les prix du challenge Caisse d’Epargne de la saison 2006-2007. Cette réception a été faite en présence du Président de la ligue, Jean Pierre Gervais, du CTS Yannick Tolle ainsi que de nombreux dirigeants de l’athlétisme franc-comtois et des responsables de la caisse d’Epargne.

158, le nombre de licenciés au Vélo Club Dolois en 2006

■ FOOTBALL

Jura Nord joue les premiers rôles

17 équipes sur les terrains franc-comtois Jura Nord évolue tous les week-ends avec 17 équipes sur les différents terrains de Franche-Comté. Trois formations seniors sont engagées dans les championnats de Promotion d’Honneur à Fraisans pour l’équipe fanion du club dirigée par Thierry Boucher, en deuxième division de District avec Fabrice Riva à Ranchot et 4e division de District avec Robert Faïon à Orchamps. “Notre objectif pour cette saison est de jouer les premiers rôles pour notre équipe 1, mais de faire évoluer aussi l’équipe 2 un peu plus haut pour

Football CFA2 10/11 Beaune-Jura Dolois 2-2 17/11 Jura Dolois-Vénissieux 1-2 01/12 Thiers-Jura Dolois 2/2

Classement au 01/12/07 1. Marseille (B) - 2. Lyon Duchère - 3.

Villefranche - 4. Saint Georges - 5 Dijon - 6. Echirolles -, 7. Bourg Péronnas - 8. Gueugnon (B) - 9. Corte - 10. Chalon - 11. Jura Dolois - 12.

Clermont (B) - 13. Thiers - 14.

Minguettes - 15. Beaune - 16. Pontarlier

Division Honneur Régionale 10/11 Baumes les D.-Jura Dolois (B) 2-1 11/11 4 Rivières-Choisey 10-1 18/11 Choisey-Vesoul 3-3 Jura Dolois-Champagnole 2-0 25/11 Choisey-PS Besançon 1-0, 01/12 Montbéliard-Choisey 02/12 Jura Dolois-Saint Vit

Fort de 245 licenciés, Jura Nord rassemble depuis maintenant six années tous les footballeurs du Nord du Jura. Ce club a été crée en juin 2002 avec le concours des communes de Fraisans, Ranchot et Orchamps et des alentours.

“Depuis la saison dernière nous avons trouvé notre rythme de croisière. Il a fallu trois années pour mettre en place ce nouveau club, maintenant cela se passe bien !” souligne le président Norbert Riva.

Suivez vos équipes !

Classement au 1/12/07

qu’il n’y ait pas autant de différence avec l’équipe qui joue en Ligue.” indique le président de Jura Nord. Au niveau des résultats, pas de souci pour les dirigeants puisque les trois formations se situent dans le haut des classements en Ligue et en District. Dimanche dernier l’équipe 2 est devenue coleader de la 2e division de District avec Choisey.

l’autre équipe, mais comme la ligue a annulé la journée pour faute d’arbitre, les deux formations se rencontreront plus tard. “Nous sommes redescendus en Promotion de Ligue il y a deux saisons, puis nous sommes revenus aussitôt, maintenant nous sommes dans le haut du tableau, il faudra y rester et essayer de grimper d’ici un ou deux ans en Division d’Honneur Régional” conclut le président nord jurassien.

Mais Jura Nord ne pense pas qu’au football, puisque pour faire vivre ce club, le comité d’organisation met en place de nombreuses manifestations extra-sportives comme des lotos, un repas dansant et un méchoui. Cela permet au club du Nord Jura de fonctionner dans les meilleures conditions possibles.

L’équipe fanion en haut du tableau L’équipe entraînée par Thierry Boucher était en tête du championnat de Promotion d’Honneur à la minovembre. Les joueurs nord jurassiens ont perdu la pôle position, après un résultat nul à Fraisans devant Aiglepierre. le week-end dernier (2 décembre) Jura Nord devait rencontrer, Jura Lacs l’actuel leader, cette rencontre aurait pu mettre en valeur l’une ou

1 . Belfort (B) - 2. Baume les Dames 3. Jura Dolois (B) - 4. Champagnole 5. 4 Rivières - 6. Saint Vit - 7. Besançon PS - 8. Plateau - 9. Choisey - 10.

Valdoie - 11. Vesoul - 12. Montbéliard

Promotion Honneur 10/11 Jura Nord-Orchamps/V. 3-2 17/11 Jura Nord-Aiglepierre 1-1 01/12 Jura Las-Jura Nord

Classement au 02/12/07 1. Jura Lacs - 2. Lons (B) - 3. Morbier 4. Jura Nord - 5. Rioz - 6. PLanoise - 7.

Arc les Gray - 8. Noidans - 9.

Orchamps/Vennes - 10. Aiglepierre 11. Chatillon/Devecey - 12.

Colombe/Vesoul

Promotion de Ligue 10/11/ Coteaux de S.-PS Dole Cr. 2-2 11/11 Jura Dolois (C)-Arbois 2-4, 18/11 Jura Dolois (C)-Coteaux S. 2-2 Montmorot-PS Dole Crissey 4-0

Classement au 02/12/07

■ OFFICE MUNICIPAL DES SPORTS

PRÈS DE 250 DOLOIS RÉCOMPENSÉS !

Près de 250 sportifs sont montés samedi 24 novembre 2007 sur la scène de la salle des fêtes de Dole pour recevoir, médailles, trophées, lots et bons d’achats. Lors de cette réception, Maxime Goisset, champion du monde moins de 23 ans et vice-champion du monde senior a été mis à l’honneur.

■ ATHÉTISME

MARINE ARTAUD SE DISTINGUE !

■ HANDBALL

Marine Artaud, la jeune athlète du DAC vient de réaliser une énorme performance à Besançon lors d’un meeting Indoor. En effet cette jeune athlète a réussi un chrono époustouflant (6’’ sur 50m). Cette performance la classe de niveau Nationale 3. Marine Artaud ne pratique l’athlétisme que depuis deux saisons, c’est vraiment une valeur sure du DAC.

DU HAND DE HAUT NIVEAU Dans le cadre des championnats du monde de handball qui se déroulent actuellement en France et à Dijon, Mélanie Gonthier et son équipe ont organisé un match de handball entre les équipes de Dijon et de Vesoul qui évoluent au D1.

1. Dannemarie - 2. PTT Besançon - 3.

Velotte - 4. Arbois - 5. Montfaucon - 6.

Frasne - 7. Montmorot - 8. Coteaux de Seille - 9. PS Dole Crissey - 10.

Poligny - 11. Jura Dolois (C) - 12.

Sirod

1ère Division de District 11/11 Foucherans-Jura Lacs (B) 3-4, Mont-Sous Vaudrey-Serre Vèze 0-0, Champagnole (B)-Saint Aubin 2-1 17/11 Sud Revermont- Foucherans 7-0 Lons (C)-Mont sous Vaudrey 1-5 18/11 Saint Aubin-Serre Vèze 0-5 02/12 Foucherans-Bois d’Amont 2-2, Mont sous Vaudrey-Saint Aubin 2-2, Serre Vèze-La Joux remis

Montbarrey-Salins 3-4 Damparis-Grimont 1-3 Mouchard-Petit Noir 0-2 Chapelle Voland-Archelange 3-2 PS Dole Crissey-Jura Nord 0-2,

Classement au 02/12/07 1.Choisey (B) - 2. Jura Nord (B) - 3.

Grimont - 4. Chaussin - 5.Chapelle Voland - 6. Salins - 7. Damparis - 8.

Archelange - 9. Petit Noir - 10.

Mouchard - 11. PS Dole Crissey - 12.

Montbarrey

3e Division de District Poule C 11/11 Trois Monts-Mont sous V. (B) 5-0 Chaussin-Molay 0-6 Moisssey-Abergement 1-3 Molay-Souvans 5-0 Finoise-Chaussin (B) 3-0 Serre Vèze (B)-Aiglepierre 1-2 Arbois (C)-Luso Doloise 2-6 18/11Mont Sous V. (B)-Arbois (C) 2-1 Finoise-Chaussin 3-0 Serre Vèze-Moissey1-5 Luso Doloise-Abergement 2-0 Souvans-Finoise 2-1 Chaussin-Trois Monts 0-2, 2/12 Abergement-Mont sous V. (B) 0-1 Arbois (C)-Chaussin (B) 0-2 Moissey-Luso Doloise 2-1 Trois Monts-Souvans 2-1 Molay-Serre Vèze (B) 4-0 Finoise-Aiglepierre (B) 1-3

Classement au 02/12/07 1.Molay - 2.Trois Monts - 3.Moissey - 4 .Mont Sous Vaudrey (B) - 5.Luso Doloise 6.Aiglepierre (B) - 7.Abergement - 8.

Souvans - 9. Serre Vèze (B) - 10.Finoise 11. Chaussin (B) - 12.Arbois (C)

Basket Nationale 3-poule J 10/11 Poligny-Jura Dolois 68-57 24/11 Jura Dolois-Kaysersberg 65-69 01/12 CSL Dijon-Jura Dolois 98-66

Classement au 01/12/07 1. Kaysersberg - 2. CSL Dijon - 3. Lons - 4.Haguenau - 5. Poligny - 6. Joeuf - 7.

Da Dolle - 8. Schiltigheim - 9. Jet Vosges - 10. Rixheim - 11. Jura Dolois - 12. Belfort

Rugby Fédérale 3 poule Nord-Est 18/11 Nuit st Georges-Dole 21-3 25/11 Dole-Colmar 18-9 02/12 Montceau-Dole 3-13

Classement au 02/12/07 1. Beaune - 2. Pontarlier - 3. Dole - 4.

Nuit st Georges - 5.Genlis - 6. Chagny 7. Champagnole - 8. St Appolinire - 9.

Colmar - 10 Besançon - 11. Montceau 12. Montchanin.

Classement au 2/12/07

Handball

1. Serre Vèz -, 2. Jura Lacs (B) - 3.

Mont sous Vaudrey - 4. Sud Revermont - 5. Champagnole - 6. Bois d’Amont - 7. Foucherans - 8. La Joux 9. Saint Claude - 10. Vaux Saint Claude -11. Saint Aubin - 12. Lons (C)

Nationale 3 poule 6

2 division de district

1. Besançon - 2 Dijon - 3. Dieulouard 4. Schiltigheim - 5. Strasbourg - 6. Dole - 7. Longvic - 8. Palente - 9. Plobsheim - 10. Marsannay - 11. Marmoutier - 12.

Bousse - 13. BEEX - 14. Alkirch

e

Poule B 11/11 Archelange-Choisey 0-3 Montbarrey-Grimont 1-4 Damparis-Mouchard 1-1 PS dole Crissey-Petit Noir 1-1 Chaussin-Salins 5-0 Chapelle Voland-Jura Nord 0-1 18/11 Choisey-Chapelle Voland 1-0 Petit Noir-Montbarrey 4-2 Archelange-Damparis 3-2 Jura Nord (B)-Chaussin 1-0 Salins-PS Dole Crissey (B) 9-1, 02/12 Chaussin-Choisey 3-1

10/11 Marmoutier-Dole 23-28 17-11 Dole-Dijon 0-28 25/11 Plobsheim-Dole 28-22

Classement au 25/11/07

Prénationale F 10/11 Dole-Chenove 20-25 17/11 Saône-Dole 26-27 24/11 Dole-Migennes 26-16

Classement au 25/11/07 1. Luxeuil - 2. Macon - 3. Chaussin - 4.

Saône - 5. Chenove - 6. Beaune - 7. Dole - 8. Lure - 9. ASCAP Sochaux - 10. Le Creusot - 11. Auxerre - 12. Migennes

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C U LT U R E ■ DOLE - LA COMMANDERIE

■ DOLE / OPERETTE / LES JONGLEURS DE NOTRE-DAME

François Rancillac : “Retour à la citadelle,

“Violettes Impériales”, la féerie de l’opérette U

une pièce métaphysique”

Un conte métaphysico-kafkaïen, c’est ainsi que François Rancillac, metteur en scène de la Comédie de Saint Etienne définit la pièce de Jean-Luc Lagarce, “Retour à la Citadelle”. Entretien avec un passionné d’une écriture lagarcienne qui interroge les hommes sur leur essence et les invite à se recentrer sur ce qu’ils sont.

Pour quelles raisons avezvous eu envie de mettre en scène Jean-Luc Lagarce ?

C’est une vieille histoire.

J’ai fait partie des tout premiers à avoir lu et à avoir eu envie de mettre en scène “Retour à la Citadelle” de Jean-Luc Lagarce. J’ai découvert cette pièce en 1985. J’ai eu un coup de cœur immédiat. Ce texte m’a à la fois fasciné par son écriture et touché par des personnages bourrés d’humour mais complètement désespérés. Après 6 années pour tenter d’imposer l’œuvre de Lagarce, j’ai réussi à monter la pièce en 1990. C’était un spectacle très important pour moi, mais à l’époque, Lagarce n’était pas reconnu par le milieu professionnel. Après quelques représentations et autres mises en scène de pièces de Lagarce, notamment, les prétendants et le Pays lointain, je m’étais juré de reprendre “Retour à la Citadelle”, c’est un peu un retour au Retour… Un retour qui avec l’expérience et une meilleure connaissance des pièces de Lagarce donne un éclairage plus approfondi de la pièce.

Quelles sont les caractéristiques de l’œuvre de Jean-Luc Lagarce et plus particulièrement de Retour à la Citadelle ?

Il s’agit d’une écriture difficile à mettre en scène. Elle soulève de nombreuses difficultés, car Jean-Luc Lagarce appartient à ces auteurs qui vont à la limite du théâtre. Par ailleurs, c’est une écriture fragmen-

taire, qui fonctionne par bribes, avec comme signe de fabrique les trois points entourés de parenthèses.

L’écriture de Lagarce implique un travail sur le temps. L’œuvre est à la fois un mélange de mouvement et d’immobilisme. Le thème du retour est prépondérant. Les personnages en reviennent toujours aux questions essentielles métaphysiques : “qu’ai-je fait de ma vie ?” avec ce sentiment d’avoir tout raté. Cette pièce est conduite comme une sorte d’enquête et de procès, où les personnages font un bilan sur leur vie. En témoigne le jeu de mots sur la Citadelle qui peut signifier for intérieur et fort intérieur.

Comment avez-vous scénographié cette pièce ?

Ce n’était pas évident, mais nous sommes arrivés à ruser en utilisant une tournette. Il s’agit d’un plateau tournant de 8 mètres de diamètre qui permet de changer de point de vue. Il s’agit en fin de compte d’un travail cinématographique de cadrage. Ce plateau est en même temps une sorte de métaphore du monde qui tourne sur lui-même avec un retour à la case départ à chaque fois. Du côté des costumes, l’intrigue se déroule dans le palais du Gouverneur autour d’une vraie réception. Se côtoient les politiques, l’ancien gouverneur, sa femme, un intendant, en costumes de cérémonie (smoking, robes de soirée), la famille du Gouverneur issue des quartiers modestes de la ville (à

Un univers désarçonnant qui interroge sur le sens de la vie à travers 8 personnages, tel est le fil d’Ariane de la pièce “Retour à la Citadelle”

savoir la mère, le père et la sœur), un ami qui s’est infiltré de la soirée. Plusieurs mondes sociaux sont obligés de se réunir à l’occasion du retour du fils prodigue.

un peu déconcertant au début mais qui donne des clés sur soi.

En tant que metteur en scène, comment guidezvous les comédiens ?

8 personnages sont sur scène dont un papa qui ne dit strictement rien. La force de Jean-Luc Lagarce réside dans la richesse des personnages. Comme ils se sentent jugés, remis en question, coupables d’avoir raté leur vie, ils doivent se justifier.

Ce qui compte dans cette pièce, c’est l’indicible, le non dit qui se devine. C’est toute cette réflexion, ce travail sur la parole et l’implicite que doivent appréhender les comédiens.

Retour à la Citadelle, Le retour du fils Prodigue

Quelles sont les clés pour décrypter cette pièce ?

C’est une pièce métaphysique, un drôle d’objet, un spectacle mystérieux où se dévoilent différents tableaux.

Il faut prendre le temps d’écouter cette langue labyrinthique, de se laisser embarquer pour un voyage

Propos recueillis par Chloé Chamouton

La Commanderie Mardi 8 janvier à 20 h 30

Branle-bas de combat dans la cité : un enfant du pays a été nommé nouveau gouverneur par la métropole. Il arrive par le prochain courrier. Après trente années de silence absolu, l’Etat originel se manifeste en envoyant à la cité un nouveau gouverneur. La nouvelle agit comme un coup de pelle dans une fourmilière : pourquoi ? et pourquoi lui ? Dans la cité, on s’en souvient à peine. Dix ans déjà qu’il est parti, sur un coup de tête. Tout ce temps sans nouvelles, sa famille avait même fini par le croire mort. Cette pièce interroge chacun sur le sens de sa vie.

Les retrouvailles se font au cour de la passation de pouvoir organisée par l’ancien gouverneur. Mais sous le masque des bonnes manières, petits-fours, et champagne, chacun tente d’exorciser le désarroi provoqué par ce retour inopiné.

n véritable conte de fées ! C’est l’histoire d’amour d’une petite marchande de violettes et d’un marquis à Séville en 1852. Ça pourrait presque commencer par “il était une fois” et se finir par “ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants”… Mais comme dans tous les contes, il y a une méchante belle-mère : la mère de l’amoureux qui veille à ce que son fils n’épouse pas une roturière, il convolera avec une jeune fille de la noblesse, Eugénie de Montijo. Juan finit par céder.

Devant une Violetta furieuse, la noble Eugénie décide de rompre ses fiançailles, la noble Eugénie qui n’est autre que la future impératrice de France ! Et incarnant la générosité même, elle fait venir la jeune fleuriste au Palais. Les amoureux se retrouvent mais sur fond de conflit politique…

Les tribulations continuent.

Mais qu’on se rassure, dans l’opérette, c’est comme dans les contes, tout finit toujours bien ! Une vingtaine d’années

après l’avoir mis en scène au théâtre de Dole, Pierre Sybil redonne vie à cette œuvre si prisée par le public. “Violettes Impériales” est une opérette en deux actes créée en 1948 au théâtre Mogador. La musique de Vincent Scotto fait toujours aussi joliment virevolter les robes et les sentiments. Les costumes sont princiers (presque un semiremorque pour les transporter), l’intrigue est intemporelle. Quant aux interprètes,

■ EDITION

ANDRÉ BESSON RÉÉDITE SES CONTES ET LÉGENDES DU PAYS COMTOIS S’il est, dans notre région doloise, un amoureux des anciennes légendes comtoises, c’est bien André Besson. Ecrivain d’imagination, il est profondément attaché à sa région natale, la Franche-Comté. Il est vrai que les légendes ont cet immense avantage de ne jamais mourir, à condition toutefois d’être remises à la lumière du jour. Ainsi, en rééditant un nouveau recueil, les nombreux amateurs de belles histoires d’antan seront comblés. Retrouver le verdoyant Val d’Amour sur lequel domine le célèbre et imposant château de Clairvant est déjà un plaisir, mais aux temps d’Euriette de Rainfroy ou de la marquise de Rolla de Rozycki, c’est le rêve

parmi lesquels Caroline Géa, Christine Moinet, Pierre Sybil, Roby Faivre et Fabrice Lelièvre, leur charisme n’a d’égal que la joie et l’émotion qu’ils mettent dans le cœur des spectateurs…

“Violettes Impériales”, opérette des Jongleurs à La Commanderie Vendredi 14 et samedi 15 décembre à 20 h 30 et dimanche 16 à 15 h Rens. au 03 84 69 07 52

qui s’installe. André Besson est un conteur, comme d’ailleurs sa grand-mère Céline dans les années 30. D’une anecdote, il crée une histoire palpitante, comme celle du cavalier noir, de la vierge barbue, ou encore du diable de la pierre aux fous. Une trentaine de contes et de légendes sont ainsi racontés. Les montagnes du Risoux et la haute vallée de la Loue également appelée “la vallée des légendes” demeurent le théâtre de magnifiques histoires que l’on finit par oublier, mais que chacun aime redécouvrir.

La vallée des Anges aussi est en bonne place dans ce livre, comme les énigmatiques croix pattées.

JT Contes et légendes du Pays Comtois Nouvelle édition aux Editions France-Empire.

Vente en librairie – 20 euros.

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DANSE ■ DOLE / LA COMMANDERIE / DANSE

D’où vient le nom Paradis et en quoi ce nom reflètet-il l’essence du spectacle ?

Le titre est inspiré d’une phrase de Georges Luis Borgès : “Je remarquais au cours des ans que la beauté est chose fréquente, pas un jour ne s’écoule sans que nous vivions un instant au paradis”. Paradis est un recueil d’instants de bonheur dansé, simple, direct, concret. C’est une invitation à partager, à être attentif à ces instants de paradis et à en faire l’expérience concrète.

Un art de l’hétérogénéïté qui mène au paradis Un melting pot de genres où cohabitent dans une alliance parfaite et un savant équilibre, danseuses classiques et danseurs africains, breakers et danseurs contemporains, telle est l’essence de Paradis, chorégraphiée par les deux virtuoses du métissage José Montalvo et Dominique Hervieu qui se déroulera mardi 15 janvier à La Commanderie. Entretien avec Dominique Hervieu.

Pourquoi avoir décidé de remonter ce spectacle 10 ans après sa création ?

Quelles ont été vos motivations ?

Nous avons été très surpris de l’accueil de “Paradis” dans le monde entier, et profondément bouleversés quand nous avons pris conscience que la pièce était non seulement accueillie par le même enthousiasme à Vienne, à Rome, à Paris, à Shanghai, à Perth, à Hong Kong… Nous avons pris conscience que cette pièce avait quelque chose d’universel. Avec une majorité des interprètes d’origine, nous nous sommes offert le plaisir de retrouver ces instants de paradis et souhaitions partager avec le public une occasion de voir ou revoir le spectacle.

Comment qualifieriez-vous Paradis, quelle est l’essence de la pièce ?

“Paradis” est une fable

chorégraphique, elle fait partie de la fresque baroque que nous tentons de créer au fil des spectacles. La danse doit être un jeu, une récréation, un joyeux délire.

Avec “Paradis”, nous souhaitons offrir au public une œuvre poétique, fantaisiste, jamais dépourvue d’humour, dénuée de toute forme de dogmatisme esthétique.

C’est une œuvre sujette à des décodages savants mais aussi à des lectures amusées qui éveillent en nous des émotions inattendues. Le spectacle s’adresse à la part d’enfance que chacun porte en soi et nous attachons une grande importance à ce que la danse soit source de plaisir tant pour les danseurs que pour le spectateur.

Comment le spectacle est-il scénographié ?

Il y a 11 danseurs sur scène.

Ils évoluent dans un espace constitué d’écrans vidéo blancs sur lesquels sont

projetées des images d’euxmêmes. Le métissage entre la danse et la vidéo permet d’ouvrir des territoires inexplorés qui stimulent notre sensibilité, notre imagination et notre réflexion.

L’image technologique envahit tout. Nous avons eu le désir de la détourner à des fins poétiques pour découvrir une langue hybride.

Au niveau du temps de travail, combien de temps une telle création nécessite-t-elle ?

Nous répétons de manière générale de 10 à 12 semaines chaque nouvelle création chorégraphique. Nous élaborons des séances de travail par petits groupes avec les danseurs puis nous mélangeons les groupes, procédons par collages. Je parle ici du temps de répétitions, la gestation du spectacle, elle, peut prendre des mois voire des années. Le temps de la maturation…

Quelle vision de la danse souhaitez-vous transmettre ?

Ce spectacle reflète t-il la diversité du monde dans sa globalité à travers le mélange des genres ?

Les rencontres et les échanges entre les danseurs de pratiques de danses différentes, constituent des sources de transformation

profonde et d’enrichissement de notre façon de sentir et de penser. Il nous semble, et c’est l’un des défis de “Paradis”, que par le perpétuel basculement d’une pratique dans l’autre, nous pouvons créer les conditions d’une nouvelle syntaxe chorégraphique.

“Paradis” célèbre l’impureté, le mélange, la transformation, l’invention issue de confrontation nouvelle et inattendue entre les pratiques corporelles différentes. C’est suggérer ainsi que la différence entre les êtres humains et entre les cultures peut être le point départ d’une euphorie créatrice, d’un élargissement de notre imaginaire.

Avez-vous élaboré la chorégraphie en fonction d’une histoire, d’un scénario ? Comment avezvous procédé pour travailler ?

“Paradis” est une réflexion en forme de clin d’œil à l’art du collage, à l’architecture post moderne.

Architecture représentée typiquement par des œuvres incorporant une variété de style. Réflexion en forme de clin d’œil aussi à l’art baroque, art de l’hétérogénéité. Une esthétique de la surprise et de l’inattendu…

Propos recueillis par Chloé Chamouton

15 janvier à 20 h 30 à La Commanderie

FRAISANS - LA CAROTTE LES CONTES MANDARINE La compagnie la Carotte propose un théâtre d’objets et marionnettes tout public à partir de 3 ans. Un spectacle au pays de Noël en compagnie de l’illustre Mandarine. Ce spectacle aborde l’histoire de Noël à travers deux contes d’environ 20 minutes.

15 décembre : marché de Noël de Fraisans à 14 h (salle des fêtes) ; 15 décembre salle intercommunale de Montmirey la ville à 15 h ; 16 décembre salle communale de Petit Mercey à 15 h ; 23 décembre à Gendrey à 14 h 30

DOLE - MJC CYCLE HOMMAGE À DANIELLE DARRIEUX Le cinéma le Studio à la MJC organise un cycle en hommage à Danielle Darrieux jusqu’au 29 déc. L’occasion de redécouvrir des films comme “Madame de”, les vendredi 14 à 20 h 30, dimanche 16 à 15 h, lundi 17 à 20 h 45, “le lieu du crime”, les vendredi 21 à 20 h 30 et dimanche 23 à 15 h, “Nouvelle Chance” les vendredi 28 à 20 h 30 et samedi 29 à 18 h.

Une exposition de photos de Danielle Darrieux provenant du fonds photographique Denise Bellon sera visible dans le hall du cinéma tout au long du cycle. Si vous désirez voir ces quatre films, le Studio propose une carte d’abonnement à 12 euros.

Programmation 24 h sur 24 au 03 84 82 50 40 et www.mjcdole.com

Pays Dolois - Décembre 2007 - 39

O U V E RT Tous les jours de 11h du matin à 1h du matin

les 24 et 25 décembre de 11 h à 18 h

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