Pays de Lons 101

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N° 101 Janvier 2016

Pays de Lons Journal GRATUIT d’informations

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p. 6-9

Région Bourgogne-Franche-Comté

Sylvie Laroche :

“Nous avons une immense responsabilité”

L’usine Diager à Poligny

se transforme en théâtre éphémère le temps de quelques représentations

Percée du vin jaune

p. 2

6 et 7 février à Lons p. 4

p. 5

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Pays de Lons n°101 - Janvier 2016

1 “Nous avons une immense responsabilité” Région Bourgogne-Franche-Comté

Sylvie Laroche :

Nous avons une immense responsabilité, celle du soutien au dévelop­ pement économique, celle d’apporter des réponses à l’insécurité sociale et aux questions d’emploi. Et nous ne devrons pas attendre six ans, c’est une urgence sociale. Il faudra rapidement apporter des réponses sur le fond, mais aussi des signes, des actions, des preuves que nous pouvons agir sur la vie des gens. Ils ne veulent plus de dis­ cours mais des réponses. C’est notre plus grande responsabilité. Quels sont les atouts et les cartes à jouer du Jura au sein de cette grande région ?

Peut­être le Jura pèse­t­il moins en termes de population, mais ce qui compte, ce sont les enjeux du territoire, la situation géographique… Le Jura est frontalier avec la Suisse, avec la grande région Auvergne­ Rhône­Alpes, mais aussi la Côte d’Or, la Saône et Loire et le Doubs. Il est fort de son nœud autoroutier, ses infrastructures, ses acteurs éco­ nomiques et touristiques, ses artisans… Le Center Parcs et l’aéroport seront-ils les grands dossiers jurassiens ? Les décisions arriveront quand ?

On m’avait promis une campagne centrée sur le Center Parcs, le vil­ lage vacances de Lamoura et l’aéroport Dole Jura. Ça n’a pas été le cas. Pour le Center Parcs, nous avons à faire à un investisseur privé pour un projet de développement économique qui devra respecter les enjeux environnementaux et être conciliable avec les investissements publics. Quant à l’aéroport, je ne me prononce pas, laissons la nou­ velle majorité Bourgogne/Franche­Comté prendre ses marques sur ce dossier. Comment pourrez-vous peser pour positionner le Jura ?

La liste du Parti socialiste, menée par Marie-Guite Dufay, s’est imposée d'une courte tête face à la droite lors des dernières élections régionales. Vice-présidente sortante et tête de liste pour le Jura, Sylvie Laroche revient sur le contexte particulier de ce scrutin et les enjeux d'avenir pour cette nouvelle grande région Bourgogne-Franche-Comté.

Je refuse d’être une élue territoriale, sinon je serais élue au Conseil départemental du Jura. Je considère le Jura à l’échelle de la grande région. Bien sûr je porterai les dossiers jurassiens, mais dans le cadre stratégique régional de l’aménagement du territoire et du développe­ ment économique. Plus la région est grande, plus il faut être en rela­ tions avec l’ensemble des territoires et faire en sorte que les problé­ matiques et atouts du Jura soient connus et reconnus dans la grande région.

Vous l’avez emporté de peu, avec une courte avance sur l’union de la droite et le Front National. Que retenez-vous de cette élection et de ses résultats ?

Dans ce sens, que pensez-vous de la nouvelle politique départementale, recentrée sur ses compétences de base ?

Effectivement, nous avons gagné “à l’arrache” comme on dit, mais c’est gagné. Nous avons matière à analyser, prendre du recul et tirer les enseignements qui en découlent. On parle aujourd’hui de tripar­ tisme. 24 élus Front National siégeront au conseil régional. C’est une situation inédite, sans précédent. En termes de gouvernance, cela va changer des choses. Qu’est-ce que cela reflète ?

Les abstentionnistes sont le premier parti de France, c’est la réalité, même s’il y a eu une forte mobilisation entre les deux tours dans le Jura. Mais les électeurs ont voté contre le FN, et non pour le Parti socialiste. Toute la classe politique est au pied du mur. Ce fut une campagne difficile ? Avez-vous ressenti la colère des gens, les dos se tourner ?

Ce fut la campagne la plus difficile que j’ai eue à conduire, car elle fut inédite à plusieurs niveaux. Au niveau du périmètre, des nouvelles compétences, des politiques régionales et élus régionaux peu identi­ fiés, sans oublier les tragiques et dramatiques attentats du 13 novem­ bre à Paris. Mais également une campagne d’une violence inouïe. Pour la première fois de ma vie, quelqu’un m’a fait un salut nazi lorsque nous tractions. J’ai assez vite senti que le débat allait se dérouler entre le FN et nous. En interne, au PS, votre investiture pour la tête de liste dans le Jura fut perturbée. Êtes-vous revancharde ?

Non, je n’entretiens aucune amertume. Si je n’ai pas fait unanimité au sein du PS, j’ai quand même eu l’investiture. Ces discussions sont normales, elles font partie du fonctionnement des partis politiques.

J’ai refusé cette bataille politique en interne, ce sont des combats inu­ tiles, et non les vrais enjeux. Aujourd’hui c’est le résultat qui compte. Dans ce contexte, pouvez-vous espérer une vice-présidence de choix ? Dans quel domaine souhaitez-vous vous investir ?

J’ai terminé mon mandat franc­comtois le 13 décembre dernier. Je me suis fortement investie dans les politiques régionales en direction des lycées, de la formation et de l’apprentissage. Charge à la prési­ dente de constituer un exécutif. Je suis à son service est au service des Bourguignon et Franc­Comtois. Derrière votre carrière politique et votre engagement en faveur des solidarités, qui êtes-vous ?

J’ai 55 ans, j’habite à Dole, et j’ai une fille qui travaille à Montréal. Je mène une vie normale et suis très attachée à ma famille et mes amis. Je n’ai pas la prétention d’être une grande personnalité politique. Je me suis engagée à ne pas cumuler. Pour moi le mandat régional reste le mandat prioritaire. Je considère que la politique est une fonction avec beaucoup de travail et non un emploi. J’ai un emploi à Dole dans la ligne de mes convictions politiques. Est-il plus difficile de s’engager politiquement lorsqu’on est une femme ?

Je sais que je ne serais pas élue si la loi sur la parité politique n’exis­ tait pas. C’est une réalité. Ma place a été acquise par un gros travail. Je peux considérer que les choses sont probablement moins simples en politique lorsqu’on est une femme. J’avoue aussi que je ne cultive pas la communication et les liens avec les journalistes, c’est peut­être un point faible. Comment percevez-vous cette nouvelle grande région ?

Lorsque les 51 élus de la nouvelle majorité se sont retrouvés autour d’une même table, j’ai réalisé à quel point cette région était grande.

Je pense qu’aucune collectivité ne s’en sortira seule. Que chacun se recentre sur ses compétences est nécessaire, sans pour autant couper les subventions à tout­va. On sent bien aujourd’hui que le couple indissociable sera celui de la région et des agglomérations, mais tra­ vailler avec les départements est indispensable. Craignez-vous un déplacement des intérêts jurassiens sur Dole, aux dépens du bassin lédonien ?

Le Jura est trop petit pour jouer la concurrence entre deux pôles. C’est aux habitants de dire où il y a le plus de dynamisme. Moi je me sens bien à Dole, cette ville a tout d’une grande, sans me permettre de juger les actions politiques de Lons­le­Saunier. Dole a quand même des commerces de centre­ville au ralenti qu’il faut compenser par d’autres types d’attractivité. Le levier culturel et touristique est un bon levier. On sent sur Dole un vrai travail de fond depuis quelques années. Le vivre­ensemble se joue aussi lors de moments de rencon­ tre festifs. Voilà pourquoi je trouve dommage d’avoir arrêté les Déboussolades à Lons­le­Saunier. Il est évident que Dole a une belle carte à jouer. Un salon Made in Jura à Dole en 2016, qu’en pensez-vous ?

Je pense que c’est une très bonne chose d’avoir relancé le Made in Jura. Si la Bourgogne­Franche­Comté est une des plus petites des grandes régions, elle devient plus visible dans la promotion de ses produits, ses AOC, son terroir, la qualité de son industrie… Des mar­ queurs d’identité reconnus nationalement et internationalement. Il faut que le Jura contribue à cela. On identifiera la Bourgogne­ Franche­Comté en partie par le Jura, ses vins, ses montagnes… Le Made in Jura sert à valoriser cela.

Clément Pernot : “Plus on sera fédéré, plus on pèsera…” Ce que je retiens ? Qu'encore une fois une élection tripartite, avec la présence du FN au 2e tour, profite au Parti socialiste. Cette élection est finalement devenue un enjeu national car la vie territoriale est difficile à comprendre par les électeurs. Je prends acte de la victoire de Marie­Guite Dufay. Je souhaite rapidement la rencontrer après son élection définitive le 4 janvier pour connaître ses priorités et ses intentions pour le Jura. Les transferts de compétences du Jura à la Région sont loin d'être compris et organisés. Je souhaite simplement que le travail entre les 4 échelons que sont la commune, la communauté de communes, le département et la région, s'opèrent normalement et intelligemment. Mes inquiétudes sur certains dossiers ? Oui sur l'aéroport et le Center Parcs car nous attendons les propositions de Marie­Guite Dufay. Pour l'aéroport c'est simple, sans une prise en main régionale, il fermera. Les Jurassiens ne paieront plus seuls. Le transfert des

Propos recueillis par C.G.

Clément Pernot Président du Conseil départemental du Jura

transports scolaires à la nouvelle région reste une inquiétude pour moi. Garderons­ nous l'efficacité et la gratuité du service ? Le haut débit, autre dossier sensible, me préoccupe. Comment s'opérera désormais le déploiement du très haut débit ? Au niveau économique, je souhaite que le département soit référant aux dépens de nos communautés de communes qui manquent d'envergure. Le Jura, avec 9 % de la population, existera au cœur de cette nouvelle région si nous affichons une belle unité. Aucun territoire jurassien ne dispose d'une assise suffisante pour exister seul. Il faut initier une coalition territoriale pour se faire entendre. Le salon Made in Jura programmé en octobre à Dole doit en être la preuve. Plus nous serons fédérés, plus on pèsera. L'industrie, l'artisanat, les entreprises, les associations, la montagne, la plaine, le tourisme... et tous les Jurassiens seront présents. Mais aussi les territoires voisins qui sont tous invités pour tisser des liens.


actu 3

Pays de Lons n°101 - Janvier 2016

Gevingey Le dossier du giratoire enfin débloqué

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Salle de bains Clef en main

Les fonds nécessaires au démarrage du chantier du giratoire de Gevingey ont été débloqués début décembre. Le point final d’un marathon de négociation entre le département du Jura et la région.

Le 2 décembre dernier, le Conseil départemental du Jura a approuvé la convention entre la région et le département du Jura, pour débloquer les fonds nécessaires au démarrage du chantier du giratoire de Gevin­ gey. Le fruit d’une longue négo­ ciation engagée par le président Clément Pernot depuis le début de son mandat. Pour rappel, le rond­point de Gevingey était constitutif du projet global du contournement Ouest de Lons­ le­Saunier, projet porté depuis 2007 par le Département, maî­

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tre d’ouvrage, qui aura coûté au total 52 millions d’euros. Le gira­ toire, quant à lui, est évalué à 770 000 euros HT. Le Départe­ ment du Jura y participe à hau­ teur de 25 %. Depuis l’ouverture au public du dernier tronçon du contourne­ ment de Lons en septembre der­ nier, Clément Pernot n’a eu de cesse de solliciter son homologue au conseil régional de Franche­ Comté, afin que celle­ci abonde les fonds nécessaires aux travaux du rond­point de Gevingey, dont la région était partenaire finan­

cier, mais qui n’avait jamais voulu subvenir aux dépenses supplé­ mentaires, inhérentes à des tra­ vaux de cette envergure. Malgré les refus successifs opposés par l’exécutif régional à son prédé­ cesseur Christophe Perny, Clé­ ment Pernot a souhaité que la région tienne sa parole jusqu’au bout. C’est désormais chose faite, étant entendu que le Départe­ ment n’avait pas les moyens de financer l’ensemble des travaux du giratoire à lui seul. Cyrille Bréro et Annie Audier, conseillers départementaux du canton de

Lons 2 se sont félicités de ce déblocage, auquel ils ont parti­ cipé : “Nous avons bien entendu l’impatience des habitants de la commune de Gevingey et des élèves du CFA, que nous avons rapportée à nos collègues de la majorité départementale. L’ac­ tion politique devait mettre fin aux rumeurs et à la contestation. Il était évident que cela ne pou­ vait plus durer, et nous sommes heureux que chacun s’en sorte par le haut.”

I Publirédactionnel

À l’Étoile, Les CHALETS BOISSON changent de mains! Imaginer sa maison, la construire soi­même, respecter l’environnement, utiliser des matériaux nobles et locaux, bénéficier d’une équipe de grande expérience, c’est possible… !

patron Joël Chamouton qui précise encore

“que les qualités d’accueil, d’écoute et de ser­ vices qui ont porté cette enseigne dans le gotha des entreprises locales performantes restent les mêmes.”

Du massif sur mesure, de la construction à réaliser soi­même ou laissée à l’équipe de poseurs, de la conception de plans qui tient compte du budget, de l’implantation de

l’ensoleillement, des courbes de niveau… “Le bureau d’études considère que chaque client est unique”, et c’est ainsi que cette

entreprise construit chaque année plus de 50 chalets ou maisons dans le Jura, en Haute­Savoie comme sur l’ensemble du ter­ ritoire national. À savoir si la nouvelle réglementation ther­ mique 2012 a bouleversé la méthode éprouvée de cette construction en madriers, Joël Chamouton répond “qu’on

s’est adapté aisément en laissant le libre choix du doublage, traditionnel intérieur en bois ; en thermo­chauffé extérieur, plus contemporain, notamment dans le milieu urbain.”

Trois semaines pour monter sa maison ! L’assemblage de la construction d’un chalet en massif par le client est un autre atout que la société pratique pour environ 50 % de ses ventes, “car fier de monter lui­même sa maison, le futur propriétaire n’y passe guère plus de trois semaines, tout en réalisant de substantielles économies.” La demande de

Joël Chamouton

construction se porte également sur les extensions de bâtis existants : “C’est bon pour

la nature, pour la santé, pour le bien­être et

c’est bon pour les délais”, s’amuse le jeune

repreneur. Il est vrai que la tendance se confirme quant au choix de cette construc­ tion en matériau noble et écologique en accord avec notre patrimoine et notre cli­ mat. “À la location ou en gîte, un chalet est très recherché.” Avec “Votre rêve, nous le réali­ sons” comme leitmotiv, CHALETS BOISSON dispose en la personne du nouveau diri­ geant des compétences acquises au cours

d’un parcours professionnel toujours tourné vers le bâtiment. Lédonien, il a suivi des études au célèbre lycée technique La Mar­ tinière à Lyon, s’est spécialisé en génie civil, s’est formé en froid et climatisation, avant de devenir assistant dans un cabinet d’archi­ tectes en Suisse. Il entre dans l’entreprise de l’Étoile en 1991 pour assumer la démarche commerciale et les relations clients et la reprend 24 ans plus tard : un vrai challenge qui commence aujourd’hui !

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 178 / Pays de Lons n° 101.

“La société de construction de chalets en bois massif Boisson change de mains mais pas d’équipe”, affirme haut et fort le nouveau


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La Percée du vin jaune investit

LONS-LE-SAUNIER

la préfecture jurassienne les 6 et 7 février

Dix années après son premier passage à Lons-leSaunier, la Percée du Vin Jaune revient dans la capitale jurassienne.

Convoqués au Carcom, les riverains du périmètre qui accueillera la Percée du Vin jaune ont reçu les informa­ tions concernant les contraintes occasionnées lors du déroulement de la manifestation les 6 et 7 février pro­ chains. En revenant dix ans après sa première édition dans les rues de la préfecture, il convenait de lever les interrogations de quelques citadins soucieux de leur habituelle tranquillité. “Pas de Percée sans animations ni déambulations bruyantes, mais à considérer les 40 000 visiteurs attendus, n’est­ce pas aussi ce qui en fait sa grandeur et sa renommée internationale ?”

PROPOS DE MARIE-CHRISTINE DALLOZ : LA RÉPONSE DU BERGER À LA BERGÈRE

interroge Jacques Quastana, le préfet du Jura, sans oublier de préciser que le service de sécurité sera au rendez­vous. Les habitants savent présentement à quoi s’attendre, dès lors que l’on parle des accès, des parkings, des laissez­passer, et ils pourront être rensei­ gnés dans les jours qui précèdent l’événement, en trouvant un bureau d’accueil au siège de l’ancienne mairie. “La Percée est plus facile à organiser dans un village que dans une ville”, avait clamé Christian Vuil­ laume, président de la première heure, qui mesure l’ampleur et la complexité d’une telle organisation.

60 caveaux de dégustation

© Denis Courdier

C’est ainsi que le parking de la Chevalerie sera à la dis­ position des riverains à qui “on conseille la prévoyance en exposant une accréditation sur le pare­brise, alors que le parking Richebourg sera laissé aux prêteurs de caveaux.” La circulation au cœur de ville sera interdite dès le vendredi à 20 h 30 jusqu’au dimanche 19 h, mais laissée libre avant 10 h. Les fouilles probables aux entrées seront exercées par une société de vigiles. Jean­Yves Vapillon, président de l’édition, annonce 60 caveaux de dégustation, 600 bénévoles en ordre de marche, des fanfares, animations, déambulations, l’apothéose étant le dimanche matin à 10 h 30 place de la Liberté avec la traditionnelle cérémonie de la mise en perce. Le colis de décorations remis aux autochtones leur permettra de pavoiser la façade de leurs immeubles… L’édition 2016 s’annonce d’ores et déjà comme un bon millésime. B.W.

MONTMOROT LA POSTE FERME ET DEVIENT UN RELAIS POSTAL

La décision est venue de la direction régionale de la Poste, et semble irrévocable. Le bureau de Poste de Montmorot devrait fermer au cours du premier trimestre 2016, pour devenir un relais postal commerçant. Au regard de la forte baisse d’activité de ce bureau à guichet unique, deux solutions s’offraient à la commune : la transformation du bureau en agence postale installée en mairie, ou le relais postal, assuré par un commerçant. La municipalité ayant privilégié cette dernière formule, charge à la direction régionale de la Poste de déterminer quel commerçant assurera le service. Trois commerces catharus ont manifesté leur intérêt : la boulangerie, le bureau de presse, et une habitante souhaitant installer une activité de pressing. C’est finalement la boulangerie qui a été retenue par la Poste, et qui devrait donc ouvrir ce service au cours du premier trimestre 2016, alors que le bureau de Poste devrait fermer en janvier. Il faut préciser que les facteurs de Montmorot dépendent du centre de tri de Lons-le-Saunier, et cette décision n’aura donc aucune incidence sur la distribution du courrier et l’organisation des tournées. Le commerçant, formé, assurera la continuité de tous les services déjà existants liés au courrier et colis, mais aussi quelques services financiers, avec toutefois un retrait d’espèces de maximum 350 euros par semaine (ce qui est déjà le cas au bureau de Poste actuel). Il percevra en échange un forfait de 374 euros par mois, et une commission sur les ventes et retraits financiers. L’amplitude d’ouverture sera, elle, beaucoup plus large, puisque l’ouverture actuelle du bureau est de 15 h hebdomadaire, du lundi au vendredi.

Le 1er décembre dernier, la députée jurassienne avait tenu des propos devant l’Assemblée nationale qui ont fait bondir les associations d’usagers à vélo jurassiennes. En effet, la député de la seconde circonscription du Jura avait déclaré que "le vélo est essentiellement utilisé dans les grandes agglomérations et à Paris intra-muros. (...) Dans le Jura, ce n’est pas possible étant donné la neige. Il faut tout de même que les conditions se prêtent à ce mode de transport.” Les associations Véloquirit (Lons-le-Saunier) et Dolavélo (Dole) lui ont conjointement adressé une réponse, indiquant notamment que “le département du Jura ne se limite pas au Haut Jura”, que “l’enneigement n’est pas rédhibitoire quant à la pratique du vélo” et que “l’utilisation du vélo n’est pas réservée aux grandes villes.”

CULTURE

UNE NOUVELLE SALLE DE SPECTACLES DOLOISE SUBVENTIONNÉE PAR LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU JURA Le 28 janvier, la nouvelle salle de la Fabrique, entièrement rénovée, sera inaugurée à Dole. En “panne” de salle culturelle pendant les travaux du théâtre municipal, La Commanderie ne pouvant accueillir certains spectacles trop intimistes, il fallait un nouveau lieu de diffusion de culture pour la ville de Dole. Dans cette vétuste salle de la Fabrique mal configurée, il fallait prévoir d’importants travaux pour accueillir comme il se doit les équipes des Scènes du Jura. 220 places (contre 150 auparavant), un espace de convivialité avec bar en guise d’accueil, un plateau repensé, une maison d’artistes accolée également rénovée… Les lieux sont aujourd’hui méconnaissables. Sur l’enveloppe globale de 500 000 euros, le conseil départemental du Jura devrait participer à hauteur de 55 000 euros, décision qui sera actée dès le 1er semestre 2016. Par ailleurs, l’aide du Département aux Scènes du Jura se maintient à hauteur de 300 000 euros.

Economie Le réseau Entreprendre

ouvre une antenne Sud Franche-Comté

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Spécialisé dans l’accompagnement des créateurs et repreneurs d’entreprises, le réseau Entreprendre vient d’ouvrir une antenne sud Franche-Comté à Lons-leSaunier, accueillie dans les locaux de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Jura.

Depuis son installation il y a près d’un an, l’antenne Nord­Franche­ Comté du réseau Entreprendre, qui a vocation à créer de l’emploi, accompagner les créateurs ou repreneurs d’entreprises, “se devait d’être présente dans le Sud Jura. C’est chose faite aujourd’hui avec la signature d’une convention de partenariat entre l’organisation et la CCI du Jura”, annonçait Pierre Worms, président du réseau Entreprendre Franche­Comté, le 7 décembre dernier. Le principe est simple et efficace au regard des résultats annoncés par Pierre Worms : “Quand un chef d’entreprise s’installe, son taux de réussite, qui est généralement de 50 %, passe à 91 % dès lors qu’il passe par le réseau Entreprendre.” Explications. Ce réseau établit une collaboration étroite entre un chef d’entreprise en exercice, dont les

compétences ne peuvent être remises en cause, et un candidat à la reprise ou à la création, afin qu’il profite de conseils avertis. Pour faciliter le financement éventuel des investissements, le futur patron peut bénéficier d’une aide financière ou d’une avance de tré­ sorerie avantageuse grâce à ses partenaires. Enfin, grâce au réseau, des rencontres régulières avec des experts vont lui permettre d’affiner ses connaissances. En retour, on lui demande de s’impliquer à son tour dans le réseau pour faire profiter les jeunes de son expérience : “On crée de fait un tandem de compé­ tences complémentaires entre deux dirigeants”, explique Fabienne Loddé­Bernard, responsable de l’antenne Sud Franche­Comté, par ailleurs chef d’entreprise.

Christophe Bully, accompagnateur bénévole, Pierre Worms, président du réseau Entreprendre Franche-Comté - Fabienne Loddé, responsable de l’antenne et Rémy Laurent, président de la CCI du Jura ont inauguré l’antenne Sud Franche-Comté.

25 projets par an Christophe Bully, qui est devenu accompagnateur bénévole, témoigne de l’efficacité de ce tuto­ rat amical intergénérationnel, et se dépense désormais auprès des néophytes en cours d’installation. Avec une estimation de 25 projets par an à soutenir après une étude stricte de faisabilité, le nombre d’emplois créés ou sauvés pourrait atteindre 250 en cinq ans. En ayant

déjà accompagné plus d’une cen­ taine de créateurs ou de repre­ neurs depuis sa création, le réseau Entreprendre qui étend son influence sur l’ensemble de la région, est une vraie force vive dans le domaine de l’aide aux chefs B.W. d’entreprise. Renseignements : Fabienne Loddé, responsable de l’antenne au 06 07 32 47 09 flodde@reseau-entreprendre.org

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Pays de Lons n°101 - Janvier 2016


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Pays de Lons n°101 - Janvier 2016

Poligny “Les clowns” et la culture investissent l’usine Diager

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Du 21 au 30 janvier, l’usine Diager, dans la zone industrielle de Poligny, transforme un de ses entrepôts en théâtre éphémère de 250 places. Quand l’économie fait entrer le théâtre dans ses murs, ce sont deux univers pas si éloignés que cela qui se rencontrent. Un challenge technique pour un beau moment de rencontre et de convivialité.

Du 21 au 30 janvier, le hangar n ̊ 5 de l’entreprise Diager sera transformé en “Grand Théâtre Ephémère”. Huit repré­ sentations du spectacle “Concerto pour deux Clowns” y seront jouées, accueil­ lant 280 spectateurs chaque soir, soit 2 200 spectateurs en 2 semaines. Une première à Poligny, née de la rencontre entre l’association locale de diffusion de spectacles professionnels de théâtre contemporain, Mi­Scène, et la compa­ gnie les Rois Vagabonds, installée à

avons dit d’accord, mais allons plus loin, faisons 10 jours de spectacle ! Construi­ sons un projet ambitieux qui rayonne plus largement dans le Jura et les terri­ toires voisins !” raconte Igor Sellem des Rois Vagabonds. La compagnie rencon­ tre alors l’usine Diager, par le biais d’Eli­ zabeth Seigle­Ferrand, présidente de Mi­Scène. “Avec François Defougères, le directeur de Diager, je partage une pas­ sion pour le basket. C’est après un match que je lui en ai parlé pour la première fois. Son envie de bousculer les frontières et son attirance pour la culture ont été essentielles pour que Le Grand Théâtre Ephémère puisse voir le jour” relate la présidente de l’associa­ tion polinoise. Le challenge est alors lancé : transformer le hangar d’une usine de fabrication de forets à béton en salle de spectacle, en l’habillant et le parant d’habits de lumière. Un défi technique lourd, qui a pu aboutir grâce au soutien des villes de Poligny et Lons­le­Saunier, des Scènes du Jura et d’autres partenaires. Chaux­les­Crotenay depuis 2008. En 2010, cette dernière crée le spectacle de cirque musical “Concerto pour deux Clowns”, suivi de plus de 400 représen­ tations en France, Belgique, Suisse, Ita­

lie, Roumanie..., puis récompensé par le prix du public du Festival Avignon Off. Après un premier passage de la compa­ gnie en 2013 à Poligny, Mi­Scène sou­ haite les faire venir de nouveau. “Nous

“Démystifier le monde industriel” En proposant une série de spectacles dans un cadre inhabituel, l’objectif est aussi de toucher de nouveaux publics.

CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU JURA

Place au Prêt Numérique en Bibliothèque (PNB)

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Sur la plateforme Jumel 39, livres, revues, films… sont consultables en ligne sans téléchargement possible. Ce qui n’est pas toujours confortable, notamment sur les tablettes. Dès 2016, un nouveau service de téléchargement de livres en prêt sous la forme de fichier chrono-dégradables se met en place… Explications…

Les adhérents des médiathèques et bibliothèques du Jura ont accès gratuitement à la plateforme Jumel 39. Un précieux service, peut­être encore trop méconnu, qui offre la possibilité de consulter en ligne une multitude de livres, films, revues et jour­ naux. Cette plateforme connaî­ tra une importante modernisa­ tion en 2016 et accueillera un nouveau service de Prêt Numérique en Bibliothèque surnommé PNB. Il sera simple­

ment possible de télécharger un livre numérique en prêt, c’est­à­dire avec une utilisation limitée dans le temps. “On s’appuie sur le PNB qui existe depuis 18 mois au niveau national. L’idée de base est de proposer des prêts de livres téléchargés en toute légalité tout en protégeant l’intérêt des éditeurs, des libraires, des bibliothèques et des usagers. Nous achetons à nos libraires des livres numériques dans un catalogue proposé par les édi­

teurs partenaires. Ces fichiers chrono­ dégradables sont disponibles sur Jumel 39, téléchargés par les adhérents et utilisables sur un laps de temps défini par les médiathèques ou biblio­ thèques.” précise Hélène Becz­ kowski en charge des NTIC médiathèques au service édu­ cation, jeunesse, sports et cul­ ture du Conseil départemental. Ce nouveau service, qui sera disponible au 2 e semestre

Le très haut débit, c’est la possibilité de rece­ voir ou d’émettre des messages à très grande vitesse. Pour des raisons financières et tech­ niques, l’ensemble du Jura ne sera pas cou­ vert immédiatement. Si le top du transfert rapide des informations est la fibre optique,

elle passe nécessairement par un réseau, or la solution d’une prise par appartement n’est pas d’actualité. Reste alors la solution d’un répartiteur au beau milieu du village mais il a ses limites. L’investissement, qui avoisine pour l’instant les 150 millions d’euros, devrait être assuré par le conseil départemental du Jura, mais les communautés de communes pourraient­elles être laissées à l’écart d’une participation ? La convention signée pour un bail de trois années est importante car elle se

21, 22, 23 janvier à 19 h 45 ; 24 janvier à 16 h ; 27, 28, 29, 30 janvier à 19 h 45. Restauration et bar de 19 h à 23 h. La Libraire Polinoise présentera une sélection de livres autour du clown et du cirque. Réservations : 03 84 37 11 39, miscene39@gmail.com.

EN BREF LONS-LE-SAUNIER

DES LYCÉENS DU LYCÉE JEAN MICHEL REMPORTENT LE 1er PRIX AU CONCOURS “JEUNESSE POUR L'ÉGALITÉ”

2016, vise à limiter la copie des livres numériques et à offrir aux lecteurs numériques plus de confort. Pour ce lancement, le Conseil départemental a prévu une première enveloppe de 10 000 euros qui permettra la mise à disposition de 300 à 400 titres, romans, BD, beaux livres…

Les maires du Jura et Orange branchés pour le haut débit Orange et l’association des Maires du Jura (AMJ), présidée par Bernard Mamet, ont signé une convention de partenariat en vue d’équiper le territoire départemental en très haut et haut débit.

Dans cette démarche, chaque salarié de l’entreprise Diager recevra deux invita­ tions. “L’entreprise n’a pourtant pas pour vocation d’accueillir des specta­ cles ; elle produit des outils depuis plus de 60 ans, les vend en France et à tra­ vers le monde vers plus de 80 nations. Jusque­là le périmètre d’une entreprise conventionnelle”, explique François Defougères, directeur de l’usine. Alors pourquoi faire entrer dans ses murs des “clowns vagabonds” et bousculer ses habitudes ? “Parce que le sacro­saint lieu de travail peut se transformer en un lieu de plaisir où les acteurs d’un jour croisent les acteurs d’un soir, répond le chef d’entreprise. Parce que démystifier le monde industriel, même le temps de quelques représentations, contribue à apporter un regard différent et valorise l’ensemble de ses collaborateurs, de ses métiers. Parce qu’il est bon de bousculer les habitudes et créer des ponts entre des univers culturels et industriels que l’on s’imagine si lointains... et si proches pourtant.”

Au centre, Cyprien Matéos pour Orange, et Bernard Mamet (à droite) se sont engagés le 7 décembre dernier.

donne comme mission de sensibiliser les municipalités sur les avantages du haut débit.

Le 9 décembre dernier se déroulait la remise des prix du concours “Jeunesse pour l’égalité” de l’Observatoire des inégalités, en présence de Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Ce concours encourage les jeunes de 11 à 25 ans à s’exprimer sur les thèmes des inégalités et des discriminations de manière créative et originale, par le biais de vidéos, de photos, d’affiches. Le thème de cette édition “Pourquoi pas moi ?”, était centré sur la lutte contre les inégalités sociales et leur déterminisme, qui contraint souvent les jeunes à limiter inconsciemment leurs ambitions. Lors de cette cérémonie, le ministre a annoncé les 12 lauréats. Parmi eux, quatre lycéens du Lycée Jean Michel, Juliette Guillot, Apolline Girault, Lise Bozon et Florie Petit, ont remporté le 1er prix de la catégorie 16-25 ans pour leur affiche “Étiquetés par la société”.

L’ESPRIT COMTOIS S’ARRÊTE À LA PRÉFECTURE Le magazine trimestriel “L’Esprit comtois” vient d’arriver en kiosque. Il fait la part belle au Jura en général, et à Lons-le-Saunier en particulier. La cité lédonienne est à l’honneur avec un dossier spécial de 21 pages : balades photographiques dans la ville, sur la trace des hommes illustres (Rouget de Lisle, Lecourbe, Paul-Emile Victor, Léon Bel, Henri Grosjean…), complainte de la Vallière, les objets qui racontent Lons au Centre de conservation et d’étude René Rémond, la maison de Bernard Clavel, l’histoire des fromageries Bel et Grosjean, les cafés, et sous le titre “Les pivots du livre”, un portrait des trois librairies du centre-ville de Lons, quasiunique en France pour une ville de cette taille ! Bref, une belle carte de visite qui intéressera les touristes et les habitants du secteur. La revue propose également un focus de 7 pages sur la percée du vin jaune, et un dossier historique et contemporain sur la neige dans le massif du Jura.

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MARBRERIE - POMPES FUNEBRES REGARD I Publirédactionnel

Implantée depuis près de trente ans, la Marbrerie­Pompes Funèbres REGARD, entreprise familiale de renom, apporte ses services et son profes­ sionnalisme aux familles endeuillées.

responsabilité de la gestion des agences de

Champagnole et de Poligny à mon fils Manuel et en formant le cadet Johan à la reprise de celles de Lons, Villevieux et Bletterans, j’entends transmettre les qualités d’écoute et de sérieux qui ont toujours fait notre renommée”.

A votre écoute 24h/24 et 7j/7, l’entreprise propose des services couvrant le transport des corps, l’organisation des cérémonies civiles ou religieuses, les garanties de pré­ voyance obsèques, les travaux de marbrerie et offre un grand choix de monuments funé­ raires. Dominique Andrique et son fils Johan

Depuis 2011, les agences de Pierre­de­ Bresse et de Chaussin font également partie de la Marbrerie­Pompes Funèbres Regard. Ce sont ainsi plus de trente salariés qui sont au service des familles dont neuf conseillers funéraires et cinq maîtres de cérémonie, tous formés conformément à la législation. C’est un cursus très complet qui aborde les aspects de la psychologie du deuil, les notions d’empathie et de compassion, la pratique des rites funéraires et la réglemen­ tation en cours. “Dans des circonstances aussi

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 101

“Pompes funèbres, c’est gérer un défunt depuis son décès jusqu’à sa destination finale”, précise Dominique Andrique, par ailleurs gérant emblématique de la Marbre­ rie Bletteranoise pourtant située à Villevieux depuis 1989. Soucieux d’offrir un service complet aux familles dans la peine, le diri­ geant étend progressivement ses activités et s’adjuge depuis quelques mois les ser­ vices du réseau national Roc­Eclerc pour ses agences de Lons et Poligny. “En confiant la

justifie la confiance accordée depuis des années par une clientèle toujours plus nom­ breuse adhérente du groupement Point Funéplus, la Marbrerie­Pompes Funèbres Regard bénéficie de la synergie et de la force d’un réseau solidement implanté dans l’Hexagone.

douloureuses que délicates, pas question de substituer la rigueur professionnelle à l’à­peu­ près et d’ajouter l’incompréhension et le désarroi au deuil des proches du défunt”.

La force d’un réseau La conjonction d’un savoir­faire, d’un tact bienséant et d’une déontologie rigoureuse

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Pays de Lons n°101 - Janvier 2016

DOSSIER SENIORS D’ici 2020, le Jura comptera plus de 32 600 personnes âgées de plus de 80 ans, soit 17 000 de plus qu’en 2007. Un véritable enjeu pour le département, que ce soit en termes de logement, santé, maintien à domicile... Malgré les politiques locales du vieillissement et les initiatives associatives, l’isolement et la précarité restent l’enjeu principal de nos aînés jurassiens.

CONSEIL DEPARTEMENTAL DU JURA

La vie des aînés au cœur du Conseil départemental

U

n département rural est­il synonyme de population âgée ? Que faire en cas de mala­ die ou d’incapacité à se déplacer ? Rester à son domicile ou entrer en établissement ? Qui prend en charge les différents frais ? Autant de questions que se posent nos parents ou grands­ parents, avant d’avoir rencontré les professionnels mis à leur disposition par le Conseil départemental et, en premier lieu, les coordinatrices de CLIC (Centre Locaux d’Information et de Coordination gérontologique), gui­ chet d’accueil où trouver les informations et conseils utiles relatifs aux problèmes du vieillissement et de ses conséquences.

L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) Instaurée en 2002, l’Allocation Personnalisée d’Autono­ mie (APA) peut être versée aux personnes de plus de 60 ans, vivant à domicile ou en établissement, afin de financer tout ou partie des dépenses liées à leur dépen­ dance. Cette aide financière est destinée aux personnes âgées rencontrant des difficultés pour accomplir les gestes de la vie quotidienne comme se lever, s’habiller, faire sa toilette, manger et se déplacer. Après une visite de l’équipe médicosociale et la validation de l’évaluation du taux de dépendance par un médecin, les aides sont versées soit à la personne, soit à l’établissement d’ac­ cueil, selon le niveau de perte d’autonomie. Le nombre de bénéficiaires de l’APA dans le Jura est de 2 708 à domicile et 2 586 en établissement.

Les aides sociales aux personnes ne relevant pas de l’APA Autre possibilité pour les personnes de 65 ans et plus encore autonomes : l’Aide Sociale est accordée pour favoriser le maintien à domicile en finançant, par exem­ ple, des aides­ménagères, le dispositif de téléalarme ou encore la livraison de repas à domicile. Ces aides sont attribuées sous conditions de ressources et aux per­ sonnes ne relevant pas de l’APA. En établissement, le Département peut également aider les personnes à fai­ bles revenus à financer leurs frais d’hébergement. Le Conseil départemental n’apporte pas que des aides financières : les professionnels du service Personnes Âgées assurent également un accompagnement social des personnes, ainsi que le suivi administratif des dos­ siers.

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Un numéro de téléphone unique pour les CLIC : 09 69 39 40 39 - clicjuraseniors@jura.fr

Hélène Pellissard : “Priorité au maintien à domicile” Le conseil départemental du Jura est chef de file sur les politiques sociales, notamment l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et le financement des établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Le point avec Hélène Pelissard, vice-présidente en charge des affaires sociales. Aujourd’hui, dans le Jura, on constate un vieillissement de la population, accompagné d’une augmentation de la dépendance, avec des conséquences indéniables sur les coûts. Est-ce l’enjeu principal ?

En effet, la population vieillit dans le Jura, avec 30 % de la population qui aura plus de 60 ans dans les années à venir. C’est un premier constat. Mais restons optimistes : on vit mieux et en bonne santé dans le Jura. En revanche, la vraie dépendance arrive à partir de 85 ans. Nos missions sont d’assurer que les personnes âgées de plus de 85 ans vivent dans des conditions sociales de bonne qualité. Et cela en main­ tenant des centres­bourgs en bon état, une présence médicale et des commerces dans les communes. L’objectif est donc de favoriser le maintien à domicile le plus longtemps possible ?

Absolument, le maintien à domicile et l’autonomie sont les solutions les plus économiques pour tout le monde, pour l’individu comme pour la société. Quand la dépendance évolue, intervient alors l’aide à domi­ cile ou le placement en EHPAD. Les besoins de places en EHPAD sont grandissants. La création de nouveaux EHPAD est-elle en projet ?

Le taux d’EHPAD dans le Jura est le meilleur de la région Bourgogne­ Franche­Comté. Pour le moment, nous ne prévoyons pas d’augmenter le nombre de lits. Nous souhaitons, au conseil départemental, mettre l’accent sur les logements adaptés. Dans le plan départemental de l’habitat apparaissent 17 pôles où il est possible de créer des loge­ ments adaptés, à proximité des commerces. Mais c’est ce qui est le plus difficile d’expliquer aux personnes âgées : rester chez soi, mais sans être chez soi, en déménageant. Et cela avec un coût compatible avec les revenus modestes. La création de logements adaptés est souvent à l’initiative de communes, intercommunalités, ou d’offices publics de l’habitat. Comment le département peut intervenir à ce niveau ?

En rencontrant les différents protagonistes, en mettant en réseau tous les services. Mon idée est de favoriser le maintien à domicile, en s’appuyant sur trois piliers : la présence médicale, l’aide à domicile et la présence de commerces et services. Pourtant, avec le regroupement des hôpitaux, on constate l’éloignement de l’offre de soins, tout comme la disparition de certains services publics...

Effectivement, mais nous pouvons favoriser la création de maisons médicales, de pôles de santé, attirer de nouveaux médecins, travailler sur l’offre de soins... Quant aux commerces, là aussi il faut favoriser le regroupement au sein de pôles.

Expérience et confiance, c’est là notre différence

Qu’il y ait une émulation et une concurrence entre les entreprises pri­ vées, je trouve cela positif. Les salariés dans le secteur privé font très bien leur travail, c’est un faux problème. Pour moi, le vrai problème est celui d’un même tarif horaire pour une heure à Lons­le­Saunier, comme une heure aux confins du Jura. Nous allons aider les structures qui interviennent dans les zones rurales et jouent le jeu de la ruralité. Avec des besoins croissants, et la part de l’État qui diminue, comment résoudre l’équation financière au conseil départemental ?

Pour l’APA et le RSA, l’État nous donne les directives, et nous payons. Il y a un différentiel d’au moins 10 millions d’euros pour l’APA, et ce sont les Jurassiens qui financent ces politiques d’État. Si l’objectif est de vivre plus longtemps en bonne santé, quelle place pour la prévention ? Car on a l’impression qu’on est davantage dans le soin et le curatif...

De 60 à 85 ans, la prévention est en effet primordiale, et passera donc par une prise en charge médicale. Ce qui implique de lutter contre la diversification médicale. Nous avons également un bon tissu associatif. Ce qui nécessite d’accepter de continuer de sortir, de faire du sport, garder le lien social... Propos recueillis par C.G.

Eric Berthaud et son équipe vous souhaitent une excellente année 2016

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Concernant l’aide à domicile, le CODERPA du Jura propose la création d’un service public de l’aide à domicile. Quelle est votre position sur cette question ?

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Pays de Lons n°101 - Janvier 2016

Santé - Les ateliers mémoire, pour

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“dédramatiser les pertes de mémoire”

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Depuis 2011, le Programme de préservation de l’autonomie des personnes âgées (Programme PAPA) déploie notamment des actions de prévention sur la mémoire en Franche-Comté. Présentation avec Charlotte Cordelier, coordinatrice du projet dans le Jura.

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EN BREF Tablette numérique : Prodessa teste deux ateliers d’initiation A l’heure de la tablette électronique, nombre de seniors, qui s’interrogent à la fois sur son utilité et sur son usage, trouveront des réponses lors de ces sessions organisées dès le 8 janvier dans les locaux de Prodessa. Les dynamiques Laurence Lefèbvre et Emilien Brantus sont à l’origine de cette initiative qui affiche d’ores et déjà complet. Le jeudi à Lons, le vendredi à Saint­ Amour, les premiers volontaires pourront assister à 12 séances de chacune 1 h 30 pour apprendre à maîtriser cet outil qui sera mis gratuitement à leur disposition par Prodessa, “grâce aux subventions que nous avons obtenues des Caisses de Retraite telles que RSI, MSA et CARSAT”, insiste Emilien. Gymnastique de l’esprit, découverte des techniques modernes, curiosité, besoin de communiquer... Peu importe les raisons, les techniques modernes permettent aux familles dispersées de se retrouver par l’intermédiaire du clavier ou autour de la “cam”, encore faut­il savoir s’en servir... Les modules iront progressivement du choix du matériel à acquérir, de sa découverte à son utilisation simple, à savoir prendre une photo, à commander un article, à naviguer sur la toile, à télécharger des applications… Et si cela ne suffisait pas, les deux dernières séances seront “sur­mesure”, c’est­à­dire que les deux animateurs répondront aux demandes particulières des participants afin qu’ils repartent parfaitement au point. “Simple, ludique mais utile”, après chacun des douze modules, les participants répondent à la question suivante : “Suis­je capable d’utiliser seul(e) ma B.W. tablette ?”

Lancement de la Communauté des aidants sur Facebook Lancé par le groupe de protection sociale Malakoff Médéric, la Communauté des Aidants fait son apparition sur Facebook. Un espace d’entraide et d’échanges, parce qu’à tout âge, on peut se retrouver aidant d’une mère, d’un grand-père, d’une sœur ou d’un frère, d’un voisin âgé… La Communauté des aidants a vocation à rassembler tous ces profils d’aidants autour d’une même aspiration : échanger, s’informer mais aussi se divertir pour mieux s’entraider. La Communauté privilégie l’esprit participatif et donne la parole aux aidants. Ils peuvent s’informer, évoquer leur quotidien, leurs réussites, leurs difficultés, leurs doutes, et partager les astuces qui facilitent la vie.

Financé depuis 2011 par le Gie IMPA (ingénierie maintien à domicile des personnes âgées, regroupant la Carsat BFC, MSA FC, et RSI FC), l’Agence régionale de santé de Franche­Comté et la Caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL), le Pro­ gramme PAPA soutient et déploie des actions de prévention santé sur toute la région. Chaque année, plus de 200 actions de préven­ tion, conviviales et ludiques, sont pilotées par le Gie IMPA autour de différents thèmes, mobilisant plus de 4 500 bénéficiaires. Ces actions sont proposées sous la forme de conférences, ateliers ou groupes de parole. Offre de prévention de proximité, le programme vise à sou­ tenir la qualité de vie et l’autonomie des personnes retraitées dans la région. Il s’adresse aux personnes de plus de 55 ans vivant à domi­ cile, fragilisées par des difficultés sociales (isolement notamment), des situations de rupture ou d’événements déstabilisants (veuvage récent, déménagement, divorce...). En décembre dernier, le cycle 2015 du Programme PAPA arrivait à son terme dans le Jura, avant une nouvelle programmation qui devrait commencer début 2016. Six ateliers et une conférence ont été proposés sur le thème de la mémoire, à Moissey, Champagnole, Moirans­en­Montagne, Lons­le­Saunier, Poligny, Thoirette, Viry et

Saint­Amour, comprenant chacun une dizaine de séances. “Ces ate­ liers ont avant tout une vocation préventive, en amont de pathologie. Ils servent à rassurer, dédramatiser les pertes de mémoire normales à cet âge­là”, explique Charlotte Cordelier. Ouverts à tous, ces ateliers ludiques, articulés autour de jeux, et moyens mnémotechniques, peuvent être intégralement financés pour certains participants. “Mais quand on s’engage, c’est jusqu’au bout des séances. Il y a un travail de progression important à suivre, prévient la coordinatrice. Les retours sont extrêmement positifs. Bien souvent, les participants souhaitent repartir sur une autre thématique.” En marge, il y a aussi les rencontres, le lien social qui se crée. Tant et si bien que parfois les participants se retrouvent pour créer un groupe qui perdure dans la commune. L’appel à projet auprès des promoteurs (associations de prévention de la santé, CCAS...) pour 2016 s’est clôturé le 18 décembre dernier, et des projets variés ont été soumis au Gie IMPA. Il est donc d’ores et déjà possible de s’inscrire pour la programmation 2016. Contacts : Charlotte Cordelier, 03 84 47 21 75. Thématiques des ateliers : santé globale, nutrition, mémoire, équilibre et prévention des chutes, sommeil, aide aux aidants.

Quelles sont les aides à l’adaptation au logement ? L’adaptation du logement au vieillissement peut vite s’avérer coûteuse pour des personnes âgées aux revenus modestes. Jura Habitat met en place un programme spécifique pour accompagner les seniors dans leur projet. Adapter le logement des per­ sonnes âgées ou handicapées pour favoriser leur maintien à domicile est un enjeu clé au regard des évolutions socio­ démographiques de notre département. Mais comment adapter son logement pour mieux se déplacer ? Comment adapter la salle de bains et la cuisine pour permettre un usage sécurisé et plus facile ? Quel revêtement de sol choisir pour éviter de glisser et chuter ? Quel mode de chauffage pour un meilleur confort et des charges moins élevées ? Quelles sont les aides dont on peut bénéficier ? Autant de questions que de nombreuses personnes âgées aux ressources modestes peuvent se poser. L’association Jura Habitat accompagne les Jurassiens dans leur projet de rénovation, et met en place des aides spécifiques pour les seniors souhaitant adapter leur logement au vieillissement et/ou au handicap. Plusieurs outils sont mis en place dans le cadre de ce programme de maintien à domicile.

Le diagnostic autonomie. Pour inciter les personnes retrai­ tées à s’engager dans des pro­ grammes de travaux d’adapta­ tion de leur logement, Jura Habitat réalise à la demande des caisses de retraite des diagnos­ tics autonomie pour apporter conseils et aide à la décision. Une majorité des programmes concerne l’adaptation de la salle de bain avec remplacement de la baignoire par un bac à douche extra­plat, WC surélevé, barre d’appui… Des missions d’assistance à la

maîtrise d’ouvrage. Jura Habitat réalise également des missions d’assistance à la maîtrise d’ou­ vrage et mobilise l’ensemble des partenaires techniques et finan­ ciers : subventions de l’ANAH (Agence nationale de l’habitat), du conseil départemental, des caisses de retraite… Quelles aides pour quels tra­

vaux ? Adaptation des sanitaires, adaptation du mode de chauf­ fage, installation d’un siège monte­escalier, d’une plate­ forme élévatrice ou d’un ascen­

seur dans un immeuble collectif. Mais aussi travaux de réduction de seuil, d’élargissement de porte, de pause de revêtements de sol antidérapant, de rempla­ cement de fenêtre et poses de volets roulants électriques… Chaque situation fait l’objet d’une étude personnalisée afin de déterminer les aides possibles et le financement le mieux adapté : visite à domicile, évalua­ tion des besoins, conseils tech­ niques, définition du programme de travaux, évaluation des coûts de travaux… Jura Habitat peut également s’occuper de la mise en relation avec les entreprises intervenant pour les travaux, et effectuer le dépôt et le suivi des dossiers auprès des financeurs jusqu’à la fin des travaux.

Quelques chiffres 200 ménages

accompagnés

140 visites conjointes Jura Habitat / Maison départementale des personnes handicapées 7 300 euros :

montant moyen des travaux

4 200 euros :

montant moyen des subventions


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Lydie Jacquet a une vocation vraie pour son métier de conseillère funéraire. C’est en faisant le point sur sa vie qu’elle a fait le choix de reconversion pro­ fessionnelle pour mettre cette vocation au service des familles touchées par un deuil. Depuis votre arrivée au funérarium polinois, quels sont les changements que vous avez apportés ? J’ai souhaité des locaux plus spacieux pour recevoir les familles dans d’excellentes conditions. Il existe un bureau contigu au funérarium qui permet d’organiser les obsèques dans la discrétion et le respect des familles. Le magasin d’articles funéraires a lui aussi été transformé pour offrir un plus grand choix. Le funérarium est revisité par une décoration sobre mais chaleureuse, avec des couleurs chaudes et apaisantes. Les salons où reposent les défunts ont eux

Quelles sont les demandes des familles que vous recevez ? Le contrat­obsèques qui permet de définir de son vivant le caractère et les modalités de ses funérailles. Une large gamme de monuments exposés à la marbrerie­usine

de Mont­ Sous­Vaudrey, siège Tanier depuis un siècle. Notre implantation bien ancrée, la qualité de notre accueil, notre savoir­faire reconnu, tout cela nous permet de répon­ dre à l’attente des familles.

aussi été repensés sur un concept plus pro­ pice au recueillement. Disposez­vous d’une salle pour les cérémonies ? Les familles polinoises trouveront au funéra­ rium Tanier une grande salle d’une capacité d’accueil de plus de 100 personnes où se déroulent les cérémonies. Il existe une tradition à Poligny, après la cérémonie d’hommage, la famille réunit ses proches et amis pour leur offrir le verre du souvenir et nous mettons cette salle à disposition. Ceci fait partie aussi de mon métier, accompagner les familles et répondre à leurs attentes.

Les Pompes Funèbres TANIER sont à votre écoute avec une assistance 7j/7 - 24h/24 Bureau ouvert du lundi au samedi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 18 h. Email : l.jacquet@p anier.fr Délégataire de la ville de Dole pour le CRÉMATORIUM

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Senior rime avec la vie qui continue! Pour garder la forme et du lien social, la résidence propose une salle de sport, une piscine, des salles de convivialités où les résidents peuvent se retrouver pour jouer aux cartes, échanger ou bénéficier d’animations, une bibliothèque, un salon de coiffure, un restaurant où le petit­déjeuner est pris en commun, éventuellement les repas du midi et du soir. Dans leurs appartements, de 25 à 59 m2, pour 1 ou 2 per­ sonnes, les résidents sont parfaitement autonomes et pro­ fitent de technologies innovantes, telles que la géother­ mie, la fibre qui permet de recevoir un accès internet sur toute la résidence. Le ménage est assuré une fois par semaine dans les appartements. L’âge venant, il n’est pas facile de quitter sa maison pour s’installer dans une résidence senior. Cette décision demande du temps, de l’organisation et de la concertation avec les proches. C’est pour cela qu’en plus des apparte­ ments permanents, la résidence propose des héberge­ ments temporaires pour un mois et plus… La vie c’est aussi la microcrèche située au rez­de­chaussée de la résidence, visible depuis les logements. Des rencon­ tres intergénérationnelles se déroulent régulièrement.

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Pays de Lons n°101 - Janvier 2016

La Conciergerie des amis d’EPART n’a pas fini d’évoluer...

En reprenant l’idée des entre­ prises américaines des années trente “qui avaient toutes une conciergerie à l’entrée pour col­ lecter les demandes des employés”, Marcel Girod et le staff des Amis d’Epart, seraient­ ils des nostalgiques ou à l’in­ verse, les plus astucieux, les plus au fait des besoins du moment ?

Reconnus (et respectés), les deux triporteurs à l’effigie de l’association font désormais par­ tie du paysage lédonien et assu­ rent en silence et sans pollution l’enlèvement du linge sale chez les particuliers comme dans les entreprises. Ainsi ce service blanchisserie qui annonce plus de 50 clients depuis le début de

l’année, a donné des idées aux Amis d’Epart, celle de créer une plateforme téléphonique ou en ligne sur laquelle on pourrait commander un service, se faire livrer des courses, faire enlever son courrier pour le porter au centre de tri, transbahuter rapi­ dement des médicaments, remettre une paire de lunettes

qui vient d’être réparée, emme­ ner des victuailles à une per­ sonne seule, mais aussi faire ton­ dre sa pelouse, débarrasser son grenier… Avec comme parte­ naires Epart pour les travaux paysagers et l’entretien des espaces verts, Elan pour les légumes bio, Oasis pour le débarras et l’enlèvement de déchets, la Conciergerie réfléchit sur d’autres possibilités afin de répondre aux demandes nom­ breuses et variées qui affluent. Le manque de temps, l’éloigne­ ment de l’habitat principal, les activités multiples de chacun font que la disponibilité des familles pour régler un ensemble de petits travaux obligatoires s’amincit continuellement, et que cette Conciergerie n’a pas fini d’évoluer dans ses proposi­ tions. B.W

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Bonglet, première entreprise de second œuvre à obtenir la certification “Maîtrise Environnementale” Qualibat vient d’attribuer à Bonglet SA, entreprise lédonienne spéciali­ sée dans les domaines de la plâtre­ rie, de la peinture, des revêtements sols et murs, de la rénovation et de l’isolation des façades, la certifica­ tion “Maîtrise Environnementale”. C’est la première entreprise fran­ çaise de second œuvre à obtenir ce signe de reconnaissance, qui témoigne de son engagement et de ses efforts faits dans le domaine du management environnemental. L’obtention de cette certification s’inscrit dans la démarche de déve­ loppement durable et de responsa­ bilité sociétale des entreprises (RSE) dans laquelle s’est engagée, depuis de nombreuses années déjà, cette société familiale de près de 500 sala­ riés dirigée par Hervé Bonglet.

Fournisseurs et collaborateurs impliqués Basée depuis sa création, il y a 60 ans, à Lons­le­Saunier, Bonglet SA est leader sur son marché dans le Grand Est de la France. “Notre démarche de certification, vertueuse sur le plan environnemental, est aussi une source appréciable de gains pour l’entreprise”, souligne le responsable des achats et de la démarche environnementale, Hervé

E TAT C I V I L

Maïlys de Christopher FORVEILLE et Roxanne NAISSANCES ATZENHOFFER, La Chaux­du­ Jade de Pierre­Etienne RICHARD Dombief et Céline PERROD, Alièze Mathieu de Ludovic MOSSU et Nathan de Jérôme BOUDARD et Héloïse STANDAERT, Lavigny Cécile ROLET, Arlay Tiago de Éric MOREY et Sabrina BOUVERET, Le Chateley Rafael de Damien VICHOT et Aurélie BRENIAUX, Brainans Yasmin de Hugo BENVINDA Léa de Christophe BORNIER et RODRIGUES et Sonia FERNANDES FARIA, Lons­le­ Laetitia PAGEAUX, Cesancey Saunier Jennifer de Dimitri HULIN et Marie de Pierre­Yves MALINAS Delphine PERNIN, Chapelle­ et Laurianne ODIER, Lons­le­ Voland Saunier Julia de Nicolas FOURNIER et Frédérica BLANC, Conliège Louna de Ludovic PAGET et Audrey JOURDAN, Lons­le­Saunier Lalie de Sylvain MICHAUD et Christelle BOURGEOIS, Courlans Nélia de Smaïl ZIAT et Fatima Kissly de Alexis DUCORDEAUX ENNEBATI, Lons­le­Saunier et Sabrina BERGER, Courlaoux Elif de Ramazan DURDU et Döndü KIRAC, Lons­le­Saunier Alyson de Jean BENOIT et Séverine RAGOT, Cousance Léandre de Bertrand JANIER­ Andréas de Christophe FILÈRE DUBRY et Tifany PONSON, Meussia et Aline GOUDENHOOFT, Denezières Tossana de Gaëtan STAPANE et Clémence de Vincent RIZZI et Chloé GEIGER­­GONIN, Pauline JOUFFROY, Frébuans Montaigu

Timothée de Fabien LEFEVRE et Claire THERET, Nance Suzanne de Thomas DEVAUX et Élise PONCET, Nevy­sur­Seille Soline de Mathieu ODOBEL et Emmeline JEUNET, Nevy­sur­ Seille Emma de Jérôme SCHMIT et Laurence CHAPERON, Passenans Sacha de David DUTY et Angélique GALLET, Perrigny Alia de Pierre GAUVIN et Samira LAMSSIEH, Perrigny Chiara de Frédéric COPPOLA et Mélanie CARON, Quintigny Yann de Jérémy MICHELIN et Catherine PONCET, Recanoz Léo de Romain GODARD et Stéphanie BEY, Ruffey­sur­Seille Lola de William SÉRY et Adeline NICOLET, Sainte­Agnès Giani de Julien PALANGHI et Marie MAIRET, Sellières Grégoire de Nicolas LARDERET et Isabelle JANNIN, Vers­sous­ Sellières

Peutot, qui a présenté à sa direction générale les atouts des process industriels. Et de rappeler, la déci­ sion de l’entreprise d’impliquer ses fournisseurs dans la chaîne de ges­ tion des déchets – peinture, revête­ ment de sol, polystyrène, plâtre, faux plafond… – en veillant à choisir des produits en fonction de leur pro­ pre bilan carbone et de la localisa­ tion des lieux de leur production. “Le fait d’avoir réussi à impliquer les industriels nous a aidés à justifier un changement de méthodologie auprès de l’ensemble des collabora­ teurs concernés”, précise Hervé Peu­ tot. Cette démarche a également conduit la société à équiper ses 350 véhicules de boîtiers de géolo­ calisation et d’éco­conduite. “Outre la détection des conduites à risques, ce dispositif nous a permis d’évaluer et d’adapter, après analyse des rele­ vés, la cylindrée des véhicules aux types de charges à transporter sur les routes de montagne du Jura et des Alpes, notamment, qui sont régulièrement empruntées par notre personnel de chantier.” Avec à la clé une baisse significative de la consommation de carburant de l’en­ treprise, qui lui a permis tout d’amé­ liorer son compte d’exploitation et de réduire ses émissions de CO2.

DÉCÈS BEL Franck, Arlay, 55 ans BAYEUX Patrice, Bersaillin, 61 ans NOUVELOT Michel, Cesancey, 66 ans BAUDIER Maurice, Clairvaux­les­ Lacs, 74 ans GLASZ Marguerite, Domblans, 93 ans LEJEUNE Joëlle, Larnaud, 62 ans BUATOIS Yves, Larnaud, 65 ans DELALANDE Jacques, Lons­le­ Saunier, 83 ans ARLANDIS André, Lons­le­ Saunier, 93 ans CURÉ Denise, Lons­le­Saunier, 82 ans VINCENT Marie, Lons­le­Saunier, 83 ans FAUVRE Odette, Lons­le­Saunier, 91 ans GARABÉDIAN Charles, Lons­le­ Saunier, 75 ans GUÉRITEY Suzanne, Lons­le­ Saunier, 101 ans

LOUIS Pierre, Lons­le­Saunier, 66 ans BOURGOGNE Guy, Lons­le­ Saunier, 96 ans BOITEUX Pierre, Lons­le­Saunier, 97 ans CARLIN Odette, Lons­le­Saunier, 88 ans RECEVEUR Marie, Lons­le­ Saunier, 92 ans LOUETTE Robert, Lons­le­ Saunier, 87 ans AESCHBACHER Frida, Lons­le­ Saunier, 99 ans BOUVRET Valérie, Lons­le­ Saunier, 48 ans BOUQUET Etienne, Lons­le­ Saunier, 92 ans CHEVRON Paulette, Lons­le­ Saunier, 83 ans PAGÈS Andrée, Lons­le­Saunier, 90 ans STAPANE Nicolas, Lons­le­ Saunier, 78 ans GIORDANI Marie, Lons­le­ Saunier, 103 ans

ARTISANAT

Zafu, zafuton, makura : carrés, ronds... des coussins pour la méditation Situé dans les étages d’une arrière­cour au N° 17 de la rue Per­ rin, s’il existe à Lons un atelier de confection aussi discret que douillet, c’est bien celui de l’artisan­créateur Fabrice Genevois. Installé depuis 25 ans dans le métier, Fabrice Genevois fait par­ tie des 5 fabricants français de zafu et de zafutons, des cous­ sins traditionnels japonais qui servent pour la méditation, le yoga, la relaxation. “Le zafu est rond, suivant des diamètres précis, d’une épaisseur déterminée, le rembourrage est pesé”, précise l’artisan­créateur qui confirme que tout se passe sui­ vant une procédure que les couturières ou les tapissiers connaissent bien : choix des tissus, découpe suivant des gaba­ rits, montage des patrons, couture et rembourrage à la main. Le coussin ainsi obtenu dans le pur respect de la tradition japo­ naise servira aux pratiquants des diverses disciplines de relaxa­ tion, mais également à tous ceux qui veulent bénéficier du confort d’un coussin indéformable, confortable ou décoratif, car “il pose aussi sur un canapé, sur un sofa”, ajoute le zafutier.

Aussi pour les particuliers D’épaisseur égale, “toujours 19 cm”, il peut être rembourré de kapok, une fibre naturelle végétale provenant d’Indonésie, du Maroc, du Mali ou suivant le choix de l’utilisateur, de graines d’épeautre bio, “plus ferme sous les fesses.” La réputation du fabricant lédonien dépassant les frontières, c’est principale­ ment par la vente en ligne qu’il satisfait la demande des clubs de relaxation, les clubs de gym, les maisons médicales de retraite et de plus en plus les particuliers qui souhaitent des zafus pour la relaxation et la décoration. A cette gamme s’ajoute le zafuton, un tapis de sol de 0,80 x 0,50 pour la médi­ tation et la gym au sol, et depuis deux ans, le makura, un cous­ sin rembourré lui aussi en graines épeautre bio, mais suivant la tradition japonaise, il est carré. “Il a le même usage et il est B.W. très demandé par les particuliers.” Visites de l’atelier sur rendez-vous au 09 71 38 33 66.

Dole - Journées de l’habitat Du 29 janvier au 1er février, les Journées de l’habitat s’installent à La Commanderie. Animations, conférences, expositions : venez chercher toutes les clés pour réussir vos travaux.

Vendredi 29 janvier, 14 h à 19 h. Samedi 30 janvier, 10 h à 19 h. Dimanche 31 janvier, 10 h à 19 h. Lundi 1er février, 10 h à 18 h

LAMARD Joël, Lons­le­Saunier, 56 ans BOUVERET Annie, Lons­le­ Saunier, 64 ans PONARD Louis, Lons­le­Saunier, 91 ans MONNOT Sonia, Lons­le­ Saunier, 38 ans PAUMIER Simone, Orgelet, 89 ans BELLEGARDE Germaine, Orgelet, 69 ans BARTHÉLEMY Paulette, Perrigny, 89 ans CESCHI Marie­Louise, Ruffey­ sur­Seille, 85 ans PETOT Michel, Ruffey­sur­Seille, 77 ans GRILLOT Roger, Sellières, 85 ans BASSARD Elisabeth, Vincelles, 88 ans CHAMOUTON Jean­Claude, Voiteur, 59 ans

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdelons.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 33 79 00 94 commercial@paysdelons.fr


vivre ici 11

Pays de Lons n°101 - Janvier 2016

EN BREF

My Tremplin 2016 Blanker Republik, Chicks et Esa Puls, lauréats 2016

CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU JURA

SANDRINE TREBOZ NOUVELLE DIRECTRICE DES SERVICES

Le 10 décembre dernier, l’édition 2016 de My Tremplin a récompensé trois formations parmi la quarantaine de candidats. Depuis la création du concours musical My Tremplin en 2007 par le conseil général du Jura, que de chemins parcourus, de notes égrenées, de concerts organisés, des dizaines de milliers de CD enregistrés, de rêves réalisés aussi… Certes, la musique adoucit les mœurs, mais elle possède surtout ce rare pouvoir de réunir, d’offrir du vivre-ensemble à travers l’écoute, le partage et la rencontre. Et peut-être cela prend-il encore davantage d’importance, de sens après les attentats de Paris. Quarante formations musicales jurassiennes représentant tous les styles, du rock à la variété, en passant par le jazz et le chant, ont participé au concours MyTremplin 2016. Cela après avoir accompli tout un cheminement en amont : jouer bien sûr, mais aussi proposer un projet au long cours (résidence d’artistes, formations, enregistrement d’un CD...). La nouveauté de ce cru 2016 a consisté à sélectionner 10 groupes invités à venir se présenter devant le jury, composé d’élus, de professionnels de la musique et de journalistes, dont le Pays Dolois et le Pays de Lons représenté par Dominique Revy.

Après l’écoute de leur production musicale, chaque groupe a échangé avec le jury afin de dérouler projet et arguments concomitants. Les membres du jury ont pu jauger les candidats, prendre leur pouls en quelque sorte : cohésion du groupe, motivation, temps consacré aux répétitions, contenu du projet. En son âme (culturelle) et conscience (musicale), le jury a donc retenu Blanker Republik (rock, projet de réalisation de clips), Chicks (chant, projet formation et enregistrement CD), et Esa Puls (chanteuse avec guitare/piano, projet de concerts et un CD). Pour le conseil départemental, il s’agit de soutenir la réalisation des projets artistiques via une enveloppe financière. Le maître d’ouvrage est désormais l’association lédonienne Cœur de Bœuf, chargée de faire le lien entre les formations musicales et les prestataires. Ce partenariat public privé (PPP) a permis une gestion au cordeau des deniers publics tout en vivifiant la vie culturelle du département. Les trois lauréats seront accompagnés tout au long de l’année 2016 avec une première réunion début janvier pour affiner les objectifs. En octobre 2016, ils se produiront durant le Salon Made in Jura à Dole.

En ce début d’année, Sandrine Treboz s’installe dans le fauteuil de Directrice Générale des Services au Conseil départemental du Jura aux côtés de Clement Pernot son Président. Agée de 44 ans et mère de 2 garçons, Sandrine Treboz est plutôt sports : natation, plongée et course à pieds. Elle réside à Louhans, tour de contrôle de son riche passé professionnel. En effet, après les affaires européennes au Conseil départemental de Côte d’Or, le développement économique et la promotion territoriale au Conseil départemental de Saône et Loire, les finances et le développement économique à la mairie de Lons le Saunier, les ressources humaines au Conseil départemental de l’Ain, Sandrine Treboz arrive aujourd’hui au Conseil départemental du Jura. Géographiquement, la boucle est bouclée ! “Après 21 ans au service de l’administration territoriale, j’ai reçu la médaille du travail l’an passé…” rappelle avec humour Sandrine Treboz. Mais le sérieux revient au galop : “Le contexte est particulier en terme de contraintes budgétaires. Nous devons travailler autrement, se moderniser, rénover, adapter les ressources humaines pour faire face.” Dans un tel contexte, Sandrine Treboz suivra la volonté du département de se recentrer sur ses compétences : le social, les routes, les collèges… tout en restant au service des territoires, des communautés de communes, des communes. Sandrine Treboz aura aussi a finaliser les transferts de compétences à la toute nouvelle région Bourgogne/Franche-Comté, dont les transports scolaires. Bienvenue à elle…

ARTISANAT QUATRE LAURÉATS JURASSIENS, MEILLEURS OUVRIERS DE FRANCE Le 18 décembre dernier se tenait à l'hôtel du département la remise des diplômes aux quatre lauréats jurassiens du 25e concours “Un des Meilleurs Ouvriers de France”, ainsi que des médailles et diplômes aux Meilleurs apprentis du Jura. Organisée par la chambre de métiers et de l'artisanat du Jura, cette cérémonie a récompensé l'excellence de l'artisanat jurassien, le savoir-faire et l'amour du beau geste de nos artisans. Marc Janin,

MOF fromager, a été récompensé pour son œuvre magistrale, composé de 50 produits, dans laquelle il livre sa vision du “futur fromage”. Valérie Prillard (salariée des Ets Marius Morel à Morbier) est devenue MOF lunetière pour sa création d'un face à main pliable haut de gamme. Philippe Tartre a été désigné MOF maquettiste cartonnier vitraux d'art pour son projet de vitraux pour la chapelle ronde de la cathédrale de Soissons. Enfin,

Philippe Troussard (gérant et sommelier du restaurant Les Caudalies à Arbois) devient MOF sommelier pour ses connaissances et son savoir-faire. Du côté des Meilleurs apprentis de France, quelques soixante élèves ont reçu diplômes et médailles, récompensant leurs efforts et la persévérance dont ils ont su faire preuve.

ARLAY La Pressée investit

CONSEIL DÉPARTEMENTAL Le budget primitif de

la capitale du vin de paille

La séance du vote du budget primitif 2016 (BP) s’est déroulée les mercredi 16 et jeudi 17 décembre derniers, soit quelque 14 heures de débats et d’interventions. “Ce marathon budgétaire est l’essence même de toute démocratie et il convient de l’aborder et le vivre avec toute la gravité nécessaire” déclarait en préambule le président Clément Pernot. Rapidement, le président du conseil départemental du Jura a laissé entendre que la loi NOTRe “a jeté une ombre sur la vie des territoires départementaux, avec des conséquences sur la vie quotidienne des Jurassiens”. Loi, qui, ajoutée à la baisse des dotations, a pesé sur la construction du BP 2016, selon Clément Pernot. Message qui n’a pas reçu l’adhésion de l’opposition menée par Danièle Brulebois (PS). Le budget a finalement été voté par 28 voix pour et 6 contre, et est “un budget de transition, le plus réfléchi possible en attendant 2017. Il faut réduire la voilure de manière significative, tant en fonctionnement qu’en investissements.” Le budget 2016 se monte donc à 324,1 millions d’euros. Les affaires sociales représentent plus du tiers du budget avec 116,6 millions d’euros, comprenant notamment le versement du RSA et de l’APA. Un budget 2016 en baisse par rapport à celui de 2015. Clément Pernot a souligné qu’il n’y aurait pas de hausse d’impôts.

Dimanche 24 janvier prochain, le village d’Arlay va s’animer pour la 8e fois lors de la Pressée du Vin de Paille. Cet événement devenu incontournable dans la région voit son retentissement grandir, même si les organisateurs, les vignerons et l’association “Brin de cultures” entendent lui conserver son caractère rural et convivial. Cette manifestation est axée sur la pressée de ces raisins séchés à l’ancienne sur claies en paille. Elle permettra de récolter un jus liquoreux, qui, au fil des ans dans de vieux fûts, va se transformer en ce breuvage dit “nectar de patience”. La journée débutera à 10 h par la célébration d’une messe de la Saint Vincent,

324,1 millions d’euros est voté, sans hausse d’impôts

suivie du défilé. Au programme également l’intronisation par la Commanderie à 11 h 45 de Romuald Fassenet, chef restaurateur, juste avant la première pressée. Outre un marché gourmand et du terroir, le public découvrira des auteurs locaux, une expo photo et une seconde pressée à 15 h, tandis que Romuald Fassenet tiendra une conférence-dégustation sur “l’harmonie des mets salés et vin de paille”. Autre conférence à 16 h, “Vie quotidienne des vignerons (1816)” par Michel Vauchez avant la prestation de la chorale Vocalys à l’église à 17 h. Entrée est libre. Restauration assurée.


2016 : Pays de Lons

affiche son programme…

et alors ?

Les camions en vallée de la Vallière

Le Bœuf sur le toit Projets Pasteur On en parle ou on oublie ?

Une belle salle pour quel projet artistique ?

Une solution ?

Moulin de Brainans

Agglomération

LA salle de musiques actuelles du Jura ?

ECLA

Une maison de santé à Lons

Enfin éclatante ?

Se fera, se fera pas ?

Clus’Ter Jura

Lons : baisse des subventions aux associations

Déboussolades Un retour, nouvelle formule ?

De nouvelles filières pour l’emploi ?

La base de Desnes : on avance ?

Légumerie bio Reconstruction, déménagement ?

Lons-le-Saunier Un nouveau maire ?

Conseil départemental De l'ordre avant les projets ?

L’année des regroupements ?

Bresse-Revermont

Des conséquences ?

Après l’incendie de Juraparc

Communautés de communes

Un plus pour les producteurs locaux ?

Bâtiment de la MJC

Bourgogne-Jura Le duo de l'année ?

Quel projet ?

Regroupement des écoles à Lons Economies, cohérence et mixité ?

Cop 21

BourgogneFranche-Comté Quel avenir pour Lons ?

Une prise de conscience locale ?

Thermes de Lons-le-Saunier Enfin la reconnaissance ?

Forges de Baudin On réhabilite ou pas ?

Coteaux de la Haute Seille Le grand gâchis ?

Comté de Grimont Poligny Tourné vers Arbois/Salins-les-Bains ou Lons ?

JURATIC Encore de l’avenir ?

Aéroport Dole Jura Stop ou encore ?

Sud Revermont La Caborde : résultats escomptés ?

Center Parcs Oui ou non ?

Arbois, Poligny, Salins et Champagnole Une “trop forte” intercommunalité ?

Salon Made in Jura à Dole Lons grande perdante ?

Coteaux de la Haute Seille A qui profite l'éclatement ?

Association Ledopole Stop ou encore ?

Et surtout on parlera de vous, de vos villages… ! Plus de portraits, plus de rencontres...

Meilleurs vœux à vous !


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