Pays de Lons 104

N° 104 Avril 2016

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Trois Jurassiens de talent mis à l’honneur

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Chef de la cuisine centrale

Il y a forcement une place pour vous

2 actu

Pays de Lons n°104 - Avril 2016

Didier Thévenet, directeur de la Cuisine Centrale et Jean-Claude Moreau, cuisinier

1 “La Cuisine Centrale

Lons-le-Saunier

est autonome financièrement” Alors que la Cuisine Centrale vient d’ouvrir depuis quelques mois sa légumerie, son gérant Didier Thévenet, tire un bilan plutôt positif de cet outil de transformation. Portrait de ce meneur militant privilégiant le goût local.

Natif de la “Grande Région” et plus précisément de Paray­le­ Monial, Didier Thévenet dirige la Cuisine Centrale de Lons­le­ Saunier depuis 1999. Petit déjà, il n’était jamais loin des four­ neaux. En effet, sa grand­mère était cantinière et il prenait aussi plaisir à cuisiner auprès de sa mère pour ses trois frères.

Après des études dédiées à l’art culinaire, il a exercé aux alen­ tours de Dijon. “Puis, je voulais voir ce qui se passait autour de cette activité” avoue­t­il. “J’ai fait de la gestion de restauration sur des aires d’autoroute avec des équipes d’une centaine de personnes”. Il explique être arrivé “par hasard” dans la cuisine collective. “J’ai rendu service à un ami pour l’audit d’une société d’insertion à Dijon. J’y suis resté quatre ans.”

“Il est possible de bien manger pour pas cher” À 28 ans, il arrive alors à la Cuisine Centrale. “Tout était à refaire, nous avons réalisé des études et des travaux sur 2/3 ans. Aujourd’hui, on prouve chaque jour qu’il est possible de bien manger et pour pas cher. D’ailleurs, 25 % de nos pro­ duits sont bio et 10 % sont issus du Jura. Nous rémunérons nos partenaires agricoles aux prix que valent réellement les pro­ duits.” Avec la mise en place de la légumerie il y a sept mois,

LA CUISINE CENTRALE EN CHIFFRES : 1 250 000 repas servis en 2015 5 000 repas par jours 60 personnes travaillent sur le site 156 tonnes de légumes en 2015 400 m de surface pour la légumerie Une nouvelle page Facebook La page Facebook de la Cuisine Centrale a été lancée le jeudi 10 mars.

Le nom de la page : “Restaurant municipal de Lons-le-Saunier”.

L’objectif : un outil de proximité pour informer les consommateurs.

des légumes frais et de saison sont récoltés sur place. “Cet outil de transformation permet d’utiliser directement les légumes jurassiens pour le restaurant municipal, mais aussi au sein d’au­ tres structures comme les établissements publics.”

Un beau bilan La légumerie a déjà permis de produire “156 tonnes de légumes bio en 2015. L’objectif est de 200 tonnes en 2016 pour rembourser notre investissement.” Pommes de terre, carottes, céleris, choux, betteraves, navets, courges, mais aussi des tomates jurassiennes pour l’été… L’occasion de profiter d’une qualité nutritive et gustative tout en “préservant l’environne­ ment et en conservant une bonne qualité de l’eau pour la ville de Lons, sans rejet de nitrates ou pesticides.” Grâce aux diffé­ rents adhérents, “la Cuisine Centrale est totalement autonome financièrement” tient à préciser Didier Thévenet. Alors que la crise est bien là, le bio semble faire face. “Notre métier, c’est une remise en cause tous les jours”, souligne le gérant. “Cela ne pourrait pas se faire sans la confiance des politiques mais sur­ tout l’implication quotidienne de toute l’équipe. Je leur tire mon F.P chapeau, ils font un travail formidable.”

Offres d’emploi

Un nouveau site d’emploi réservé au bassin lédonien

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Afin de regrouper toutes les offres d’emplois, de stages et de formations du bassin lédonien, la ville de Lons-le-Saunier ouvre un site internet dédié.

Le bassin lédonien possède aujourd’hui son propre site d’emploi. Depuis le vendredi 11 mars, il est possible de consulter l’ensemble des offres d’em­ plois, de formations mais aussi de stages sur tagemploi.com. Comme l’explique John Huet, adjoint en charge des moyens généraux, “70 % des postes vacants sont cachés. Pôle Emploi propose seulement 20 à 30 % des offres, les autres sont consultables sur différents sites internet ou en fai­ sant fonctionner son réseau.”

Une offre globale Cet outil est une solution unique, regroupant les annonces de cent quarante­six partenaires. Grâce à un système de métamoteur, toutes les offres se

E TAT C I V I L

rapportant au secteur géographique concerné apparaissent sur le portail. Le site internet s’adresse aussi bien aux personnes en recherche d’emploi, qu’à ceux qui souhaitent trouver une nouvelle activité ou “pour les nouveaux habitants de la région” explique l’élu. Les internautes ont aussi la possibilité de consulter des informations dédiées à l’emploi ou à l’entrepreneuriat.

Favoriser l’économie circulaire Les employeurs sont invités à intégrer leurs pro­ pres offres. Un modérateur valide ensuite l’an­ nonce et peut même intervenir pour la rédaction.

L’objectif est de “mettre en relation les employeurs et les demandeurs d’emplois. Il est parfois difficile pour une entreprise de trouver un employé. Paral­ lèlement, les personnes en recherche d’emploi n’ont pas toujours connaissance de toutes les offres.” Ce dispositif permet donc de favoriser les annonces locales. “86 % des résidents travaillent

Michael de Alexis ADAM et Prescilia VAUTHERIN, Conliège Louna de Franck VINCENT et Ingrid Zoé de Sylvain MOREAU et Nathalie PAUCHET, Courbette ETHEVENON, Arlay Elyanna de Jérémy IVART et Jody Maïeul de Matthieu VIVIES et Julie GINDRE, Crançot BIETOLINI, Arlay Zoé de Rémi GAILLARD et Sixtine Élina de Jimmy HUOT et Justine NORMAND, Denezières JEANNERET, Beaufort Lila de Alexis LECLERC et Aline Luca de Damien LONCHAMPT et Gaëlle THIÉBAUD, Doucier MANERA, Bornay Andréa de Florent SAUGIER et Florica Julya de Arnaud MEDIGUE et Sandra MARCON, Grusse HOWA, Bréry Melvyn de Jérôme LOCATELLI et Célina Ornella de Damien MINEUR et Mégane GINDRE, L'Étoile CARREL, Cesancey Ambre de Patrice SCHOUTITH et Noah de Benoit CHARNET et Madisson Vanessa AUGUSTIN, La Chaux­du­ FAUDOT, Chapelle­Voland Dombief Eden de Cédric PERNOT et Virginie Lola de Sylvain ROLAND et Valérie BIZET, Charézier GONIN, Le Pin Salomé de Karim GRAND et Marika Julia de Loïc DUPERTUIS et Sabrina GUILLERME, Chilly­le­Vignoble CORBIN, Les Repôts Gautier de Nicolas FIDON et Anne­ Victoria de Gabriel­Marin MORARU et Claude BRISEBARD, Conliège Gianina HORCIU, Lons­le­Saunier

NAISSANCES

Lucas de Jude­Marie BRENIAUX et Lucile PERRARD, Lons­le­Saunier Rana de Madi SALIM et Nirina DICLONE, Lons­le­Saunier Imran de Abdel­Ilah KRADI et Siham MZIOUD, Lons­le­Saunier Noémie de Laurent TAILLEFER et Caroline MEURET, Lons­le­Saunier Kaïem de Attoumani BAHARI et Aurélie PEQUIGNOT, Lons­le­Saunier Adèle de Thomas POPY et Colombe SIGUÉ, Lons­le­Saunier Mathis de Frédéric DAS NEVES et Angélique BUATOIS, Lons­le­Saunier Eva de Florian MINET et Laura BAYLAUD, Lons­le­Saunier Paolo de Antoine CRANCE et Laurie CART­LAMY, Macornay Lucy de Arnaud CUINET et Dany MOUROT, Macornay Maël de Erwann PERRIN et Magalie REGAD, Nance

sur leur territoire” souligne l’élu. Il en va de soi : en privilégiant les emplois locaux, “le dynamisme se retrouve en matière de consommation et de volume fiscal.” Une véritable économie circulaire, où chacun a tout à y gagner.

L’entrepreneuriat au cœur de l’avenir Depuis mars 2014, John Huet est adjoint aux res­ sources humaines, aux finances et à l’informatique.

Il explique que deux autres projets de développe­ ment économique sont en cours de réalisation. Le premier est un “Pôle Entrepreneuriat Innovant” avec la mise en place d’une pépinière d’entreprises, d’un espace de coworking et d’un Fab Lab (atelier de fabrication numérique ouvert au public). Le second projet a la mise en place d’une FoodTech, à l’image de ce que la ville de Dijon vient de réaliser.

Ce dispositif est pour mission d’accélérer le déve­ loppement des starts­up et leur rayonnement en France et à l’international. À suivre…

Timéo de Jimmy BÉNIER et Adeline RIZARD, Orbagna Agathe de Anthony PROST­BOUCLE et Christine HUART, Perrigny Noé de Florent PERRARD et Marie PASTEUR, Picarreau Paul de Quentin JAMBAUD et Cindy ROLLIN, Poligny Clarisse de Cédric ROSAIN et Nadège RONGIER, Ruffey­sur­Seille Clément de Dimitri CARRÉ et Sabine BERTRAND, Saint­Didier Largo de Damien POUX et Pascale DUMETZ, Saint­Laurent­la­Roche

DÉCÈS ROUX Georgette, Barésia­sur­l'Ain, 94 ans MURTIN Régis, Beaufort, 64 ans BRUNEAU Robert, Bersaillin, 93 ans HANKARD Nicole, Bletterans, 79 ans BRÜGGER Berthe, Bonnefontaine, 88 ans PIANET Jean­Pierre, Chamole, 56 ans

MEUNIER Micheline, Chaumergy, 86 ans BOUILLOD Jeannine, Conliège, 76 ans ROUSSEY Bernard, Courbouzon, 71 ans DALLOZ Simone, Courlaoux, 94 ans BONJOUR Noël, Crançot, 81 ans DUBOIS Christian, Digna, 48 ans BARGELLI Joséphine, Digna, 95 ans MARTIN Marguerite, Le Fied, 92 ans GOURJU Paul, Le Pin, 94 ans VUILLET Raymonde, Lons­le­Saunier, 91 ans BAILLY­MAITRE Charles, Lons­le­Saunier, 87 ans FORESTIER Laurent, Lons­le­Saunier, 41 ans REVELUT Raymond, Lons­le­Saunier, 82 ans GRANDGIRARD Jean­François, Lons­le­Saunier, 55 ans MACHO DIEGO Lucien, Lons­le­Saunier, 88 ans

John Huet, adjoint aux ressources humaines, aux finances et à l’informatique

Environ 560 postes sont actuellement à pourvoir sur lonslesaunier.tagemploi.com

GROSJEAN Odette, Lons­le­Saunier, 99 ans PYANET Josiane, Lons­le­Saunier, 65 ans COUR Denise, Lons­le­Saunier, 89 ans FERLAT Paul, Macornay, 83 ans BAVEREL Marcelle, Montmorot, 82 ans BOURREAU Angèle, Nevy­sur­Seille, 74 ans GUILLOT Daniel, Orbagna, 70 ans LEGRAS Micheline, Orgelet, 86 ans LIN Marie, Poligny, 52 ans LEBIGRE Jacques, Poligny, 74 ans JOURD'HUI Michel, Poligny, 71 ans GRAND Roger, Rothonay, 84 ans RAMEAUX André, Ruffey­sur­Seille, 84 ans VAUCHER Paul, Sainte­Agnès, 88 ans VILLEPONTOUX Gérard, Sarrogna, 67 ans PAILLARD Jacques, Vernantois, 90 ans GUINAND Elisabeth, Voiteur, 93 ans

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdelons.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 33 79 00 94 commercial@paysdelons.fr

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Vins, fromages, produits d’artisans locaux mais le traditionnelle sur commande”. Ainsi ses talents culinaires étant reconnus, les mois qui arrivent seront occupés à chef s’occupe à nouveau de ses casseroles !

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Qualité et sympathie Il faut avouer qu’en plus de la sympathie naturelle qu’on ressent en entrant dans la boutique, on y trouve la qualité, ainsi sur son étal réfrigéré se côtoient les fromages de chèvre d’Arthenas, les confitures, les coulis, les caramels liquides des Douceurs Comtoises de Cousance, les terrines d’escargot de Montret, les macarons de Sainte­ Croix…

“Quand on est venu une fois, on y revient” lâche cette cliente accompagnée de sa jeune fille qui repart avec une sucette à la main, car le patron est généreux avec les enfants “sur­ tout quand ils sont et sages et polis” !

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la préparation de plus de cent repas pour le midi à l’adresse des ouvriers d’un chantier sans compter les habitués. “J’aime ce qui mijote longtemps, la blan­ quette, le bœuf bourguignon, la langue, le poulet au Macvin mais on me sollicite également pour des piz­ zas, des tartes au fromage blanc, des quiches”...

onsabili

“A Savigny en Revermont il y a le commerce Coccinelle et le restaurant Miaou… il manquait la Souris gourmande”, plai­ sante le jovial Pierrot Routhier qui, en faisant le choix de ce patronyme plutôt sympa, n’a eu besoin que de quelques semaines pour conquérir les autochtones, pour faire s’ar­ rêter les gens de passage et pour prendre les commandes qui affluent au téléphone.

Autrefois boucherie, cette boutique ne pouvait rester inoc­ cupée plus longtemps aux yeux de celui qui s’est imaginé un avenir dans son village natal. Cuisinier globe­trotter pendant 30 ans, il a flatté les papilles des gourmets en Suisse, à Londres ainsi que dans le Jura, au belvédère de Crançot, à la Prise d’eau à Moirans, au Moulin des Truites Bleues à Fort­du­Plasne avant de s’essayer à la cuisine de collectivité dans les maisons de retraite d’Arinthod, Saint­ Julien, Saint Amour…. “J’avais la bougeotte, il fallait que j’apprenne, que je me renouvelle, ici c’est un compromis idéal pour protéger (un peu) ma vie de famille, proposer les produits des petits producteurs locaux et offrir une cuisine

Textes sou

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4 actu

Pays de Lons n°104 - Avril 2016

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La CAPEB tire la sonnette d’alarme : “Nos entreprises se meurent, personne ne réagit” !

Réunis en assemblée générale le 4 mars à l’occasion de son 70e anniversaire, les adhérents de la CAPEB (Chambre des Artisans et des Petites Entreprises du Bâtiment) ont suivi avec attention les interventions successives de leurs représentants ainsi que celle du président national Patrick Liébus, et qu’un artisan a qualifiées “d’inquiétantes mais toutes empreintes de vérité”.

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En étant elle­même chef d’entreprise, la présidente Sylvie Loupias, qui mesure la gravité de la situation attaque fort en clamant “nos entreprises se meu­ rent, personne ne réagit, nos chefs d’entreprises se suicident et chacun étouffe le sujet”…

La baisse significative (moins 5 %) des adhérents en 2015 et déjà 32 radiations depuis le début d’année confirment probablement la réalité de la situation.

Concurrence déloyale, auto­entrepreneurs, travail­ leurs détachés, la présidente égrène ce qui lui sem­ ble être une partie des causes des difficultés de tous ces artisans qualifiés qui constituent la CAPEB. “La conjoncture n’est pas favorable, les marchés sont rares, les carnets de commandes sont peu approvisionnés, les patrons n’ont pas de visibilité à long terme”, ajoute­t­elle encore tout en précisant que son organisation met en relation “les entre­

prises qui ont encore du travail avec celles qui en ont beaucoup moins”.

Soutenue par le Conseil départemental, l’initiative de sensibiliser les jeunes élèves des lycées aux métiers du bâtiment est un succès au point qu’un troisième artisan en retraite viendra grossir les effectifs, alors “vive ces artisans messagers”.

Avec la création du label Handibat, la simplification en matière de qualification RGE, le partenariat avec Total et Butagaz qui offre des droits non négligea­ bles aux clients susceptibles de réaliser des écono­ mies d’énergie, ce sont autant de mesures qui vont faciliter les démarches des clients.

Forte de 622 adhérents, la CAPEB travaille au quo­ tidien pour les artisans du Bâtiment, alors “faites appel à eux”.

Renseignements à l’E.M.C.place de la Comédie et au 03 84 86 42 03 et sur contact@emc-jura.fr

B.W.

Semaine nationale de l’artisanat :

Pierre Grosset en visite à Augisey

La semaine de l’artisanat est une manifestation qui s’est déroulée pendant plusieurs jours sur l’ensemble du territoire national.

Mardi 15 mars après­midi, c’est le Conseiller départe­ mental Pierre Grosset qui s’est transformé en curieux et découvreur de la SARL Gauthier, spécialisée dans la charpente et située dans le charmant village d’Augisey.

Attendu par Gérald Moine, Président de la Commu­ nauté de communes Sud Revermont et par Michel Cha­ mouton président de la Chambre des Métiers, l’invité a pu découvrir les lieux, assister à des démonstrations et prendre en compte “la technicité d’un métier en cou­ leurs qui se cache derrière un cliché en noir et blanc” selon les termes du grand architecte Ricardo Boffil. Il suffit d’écouter le patron parler de ses travaux, de ses machines, de son équipe pour mesurer combien la pas­ sion est le moteur de cette entreprise locale qui compte aujourd’hui 11 salariés et qui réalise de vérita­ bles prouesses techniques. Des portées de 31 mètres de longueur pour l’Espace des Mondes polaires à Pré­ manon, une ellipse qui raccorde un pan de toit plat avec un autre cintré nécessitant “un outillage spécial inventé maison” pour un pavillon à Beaufort, des extensions de com­ merce en terrasse comme à la boucherie Watrin à Macornay, des créations originales, des maisons ossature bois…

Gauthier SARL fut créée en 1956 par Gérard, le père. A l’occasion de cette visite, Pierre Grosset, qui n’a pas hésité à prendre en mains une clouteuse pneumatique, a échangé avec le chef d’entreprise sur

Titulaires du bac, si vous faites preuve d’une année d’ex­ pérence professionnelle ou si vous justifiez d’un niveau Bac et de trois années d’expérience professionnelle, vous pouvez prétendre à la formation d’assistant R.H. La forma­ tion démarre le 8 novembre à l’Ecole de Management commercial du Jura, à Lons­le­Saunier, sous forme de contrat pro en alternance de 518 h dont 74 jours en entre­ prise. Au final, la polyvalence recherchée par les petites entreprises vous permettra de traiter l’établissement des feuilles de paye, la gestion des personnels et le dévelop­ pement des compétences des collaborateurs…

Après un Bac plus 3, si par exemple la gestion d’un cam­ ping, l’accompagnement d’un directeur d’hôtel en temps qu’adjoint(e) vous séduit, alors la formation par alter­ nance de Responsable d’un centre de profit Tourisme, Hôtellerie, Restauration vous est ouverte.

Le panel est vaste, la demande est présente, ces forma­ tions sont gratuites.

B.W.

les investissements, la main­d’œuvre, et a perçu quelques réti­ cences notamment en ce qui concerne l’instruction des dossiers administratifs…

Le même jour, Hélène Pélissard visitait le salon de coiffure Sublim Coif à Cousance alors que Marie­Christine Daloz se rendait chez B.W. Charliluce à Moirans…

Commerçants : “Soyez sympas avec les élèves du lycée Montciel”!

Pour avoir déjà réalisé une enquête similaire dans la rue des Salines voici deux ans, “il était normal de solliciter à nouveau les élèves du lycée professionnel Montciel d’au­ tant que leur travail nous avait donné entièrement satis­ faction”, précise le président de L’UCAS (Union Commer­ ciale, Artisanale et des Services).

Le but de cette enquête est de prendre l’avis des acteurs économiques du centre­ville, des rues excentrées, des Mouillères et de la Marjorie, de recueillir leurs doléances et d’écouter leurs propositions afin d’améliorer autant que faire se peut, l’animation des commerces indépendants.

Le prof de vente Richard Mastalerz a mis au point le ques­ tionnaire qui aborde notamment la perception des com­ merçants sur le commerce local, le profil de l’entreprise, la conjoncture économique, les investissements, les points forts et les points faibles, les actions commerciales… Ce projet pédagogique qui envoie sur le terrain des jeunes aujourd’hui en classe de Bac Pro mérite une attention par­ ticulière des professionnels que sont les commerçants indépendants lédoniens. Ce travail d’investigation durera environ deux mois en raison des cycles de la formation par alternance. Une mise en commun publique est d’ores et déjà prévue au mois de mai 2016 et les commerçants y seront invités. Destinés aussi à proposer l’adhésion du plus grand nombre à la toute nouvelle UCAS, les responsables insistent sur l’anonymat et la confidentialité des informa­ tions recueillies.

“Commerçants indépendants, on compte sur vous pour accueillir les jeunes et pour adhérer à l’Union Commer­ ciale, Artisanale et des Services.”

Funérarium de Poligny Rue Roger Thirode - ZI - 39800 Poligny - 03 84 37 14 94 Pour vous accompagner, notre écoute, la tradition de notre savoir-faire, la pérennité du souvenir…

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Jean-François Watrin

Boucherie - Charcuterie - Traiteur

Catalin

Samuel, Hervé et Floriane

Entouré de professionnels aguerris et d’une bande de jeunes en forma­ tion motivés autant que sympathiques, Jean­Fançois Watrin, le patron, nous accueille à Macor­ nay dans une boutique flambant neuve, agrandie par une construc­ tion faite en bois du pays, et construite par une entreprise “bien

“de l’étable… …à l’assiette” !

I Publirédactionnel

Alexis

de chez nous”. “C’est logique”, reconnaît celui qui prône l’artisanat, la proximité, les circuits courts, la traçabilité.

La viande rouge, elle, est d’ici, précisé­ ment de Bellevesvres, de race Aubrac, très gustative. Elevées en champs, les bêtes sont abattues à Lons, puis

découpées par Alexis et par le jeune apprenti Catalin, et “vendues à Macornay”. Le circuit est court, le bilan carbone qui nous est rappelé comme une messe est respecté, la qualité est irréprochable.

Pour le veau, c’est la même pratique grâce à la mise en place astucieuse d’une filière “veau de lait” en direct

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avec les éleveurs. Les réunions régu­ lières permettent de gérer au mieux les prix de chacun, de respecter le tra­ vail de tous et d’offrir la meilleure qualité aux clients.

La charcuterie fait aussi l’objet d’une attention particulière car Hervé, qui est dans la maison depuis 34 ans, ne supporte pas “l’à­peu­près”. Merguez, pâtés­croûte, saucisses, terrines...

“Tout est maison, tout est bon”, certi­ fie avec le sourire celui qui présente dans ses vitrines une série de prépa­ rations toutes aussi appétissantes les unes que les autres.

Côté traiteur, on livre à l’occasion de cérémonies, mariages, réunions de familles, événements sportifs, et c’est Samuel qui assume l’intégralité de la préparation. Il est secondé pour la décoration et la mise en place des

84 47 38 12

buffets sucrés ou salés par la jeune Floriane, également en formation au CFA de Gevingey.

Gestionnaire, organisateur, forma­ teur, Jean­François Watrin fait partie de ces innombrables chefs d’entre­ prise issus du centre de Gevingey.

Armé de deux CAP et d’une maîtrise, il a exercé notamment chez Veyland rue du Commerce pendant 17années, sur les marchés de Saint­ Amour, Bourg... C’est dire s’il connaît la filière et les hommes qui l’animent.

C’est sans doute ce qui justifie son désir d’offrir à ses clients des produits de qualité estampillés “Maison”.

D’autant que sur le parking, on trouve Eric Jacquemard, le fromager artisa­ nal de Perrigny, ainsi que Poil de Carotte de Trenal pour les légumes de proximité.

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 104

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Ouvert du mardi au dimanche midi

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jack’Form Centre d’entraînement physique et de coaching personnalisé

Pour les débutants ou les pratiquants avertis...

Lorsque le 1er janvier 2016 Philippe Allemandet décide de reprendre l’affaire créée par Jacky Besson en 1982, il n’est pas un inconnu dans la salle située place Maréchal Juin à Lons le Saunier. Il y travaille en effet depuis 10 ans. Les appa­ reils de musculation et les méthodes d’entraînement, c’est son monde. Présent de 9 h à 20 h 30, il est là pour conseiller, corriger, adapter les exercices et respec­ ter le programme établi dès l’inscription à partir d’un entretien personnalisé.

“Pas question de faire n’importe quoi et n’importe comment”, pourrait résumer ce qui différencie cette salle d’entraînement de ses concurrentes.

Philippe explique : “La pre­ mière séance débute par un questionnaire qui aborde les pro­ blèmes physiques ou psychologiques, les blessures préexistantes, les pro­ blèmes articulaires, les opérations chirurgicales mais il sert aussi à définir la motivation du nouvel arri­

9 h à 20 h 30 Ouvert du lundi au vendredi de vant.Le programme sera forcément diffé­ rent s’il s’abonne pour une remise en forme, une muscula­ tion générale, un amincissement, un développement ou un rééquilibrage musculaire. Chaque adhérent est pris en charge totalement et de façon permanente qu’il s’agisse d’un débutant ou d’une personne entraînée”.

Les six premières séances sont effectuées sur rendez­vous sous la surveillance du coach, la voie est ensuite libre pour une pratique individuelle ponctuée de conseils ou de cor­ rections. Le programme est perpétuellement adapté avec un renouvellement régulier des fiches et des méthodes d’entraînement. Les séances sont l’occasion d’aborder des sujets complémentaires comme l’alimentation, l’hygiène de vie, le sommeil...

Lorsque le programme est réalisé, un bilan est dressé, la fiche et les méthodes d’entraînement sont renouvelées, une progression est décidée, des modifications sont apportées en cas de changement de motivation...

Breveté des Métiers de la Forme, Phi­ lippe Allemandet qui apporte une vision novatrice dans le métier a déjà conquis nombre de Lédoniens par son professionnalisme et sa disponibilité.“ Les appareils les plus uti­ lisés sont doublés pour diminuer l’at­ tente, les horaires non­stop entre midi et deux sont très appréciés ”. La salle est conviviale, l’ambiance familiale.

JACK’FORM s’adresse aux jeunes comme aux anciens “ sans limite d’âge ”, aux femmes enceintes et compte de nom­ breux sportifs tels que des footballeurs, des handballeurs, des judokas...

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Philippe Allemandet

6

Hors-série avril 2016 - Pays de Lons

Spécial Habitat 2016

2e volet - Aménagement extérieur

Au sommaire…

La véranda, une nouvelle pièce à vivre

p. 8

Piscine, terrasse et stores

p. 10

Associer les couleurs au jardin p. 12

Jardiner et désherber malin LE SYDOM DU JURA met à votre disposition 10 petites plaquettes téléchargeables pour “Jardiner sans déchets” Vous bénéficiez d’un jardin, le Sydom met à votre disposition des fiches vous expli­ quant l’ensemble des techniques natu­ relles pour favoriser la pousse de vos légumes et plantes avec les plus naturels des solutions (paillage, compostage, remèdes naturels, herbes spontanées, etc.). Souvent méconnus des jardiniers, certains insectes et animaux sont souvent utiles à la progression des plantes. Jardi­ ner sans déchets, c’est facile et accessible à tous ! Retrouvez l’ensemble des tech­ niques naturelles pour vos plantes et votre jardin en consultant ou téléchargeant les fiches. Autant de sujets qui vous concer­ nent ! http://www.letri.com/documentation/

RENDEZ-VOUS À ARLAY LES 9 ET 10 AVRIL Les 9 et 10 avril prochains, de 10 h à 18 h 30, aura lieu, lors de la 2e Fête des Plantes et Jardins organisée à Arlay, une séance de sensi­ bilisation sur le jardinage pauvre en déchets. Au programme de ces animations : focus sur les déchets du jardin, compostage, informa­ tions sur le paillage et le mulching. Plusieurs jeux seront proposés : évaluation du temps de dégradation des déchets et découverte de l’avenir de nos déchets. Autant d’actions pour sensibiliser et éviter la production de déchets dans le jardin.

Une sensibilisation nécessaire Cette animation sur le terrain permet aux usagers (locaux et tou­ ristes) de poser des questions précises sur la gestion des déchets.

Afin de respecter l’environnement, les agents présents sur le stand distribueront des documents et présenteront le compostage. Préser­ ver la nature, c’est aussi faire attention à ses déchets. Une conférence intitulée “jardinage pauvre en déchets” sera animée par David Hur­ trel, expert compostage au Sydom du Jura, le dimanche à 15 h.

Devenez un vrai geek jardinier !

Les beaux jours se profilent et vous avez envie de jardiner. Seul hic : vous n’avez pas vraiment la main verte et les travaux de jardinage, ce n’est pas vraiment votre truc. Optez pour l’une de ces applis ou objets connectés. De la tondeuse autonome au pot intelligent, les nouveautés technologiques permettent à tout le monde d’avoir la main verte. Quelques exemples...

L’Arrosoir, l’appli qui vous donne la main verte Si vous lancer dans l’adoption d’une plante vous effraie, cette appli est faite pour vous. Il suffit de lui dire ce que vous possédez pour qu’elle trie dans un agenda les opérations à réaliser pour dorloter votre végétal préféré.

Côté conseils, 50 fiches sont dis­ ponibles, des recommandations selon la saison, un calendrier lunaire pour planifier ses travaux de jardinage… source lecollectif.orange.fr larrosoir-jardin.com Inscription gratuite, 2,99 ou 24,99 à l’année.

Robomow : la tondeuse autonome Une tondeuse connectée pour ne plus per­ dre une après­midi à tondre. Reliée au smart­ phone, Robomow va s’occuper de la pelouse.

Les utilisateurs remplissent les paramètres sur l’application (taille de la pelouse, horaire de tonte…) et la machine fait le reste, toute seule. Plusieurs modèles disponibles selon la surface du jardin. À partir de 849 euros pour un modèle capable de tondre 150 m².

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Le Flower Power de Parrot, le docteur de vos fleurs Ce petit objet connecté vous permet de suivre vos plantes à la trace. Même sans avoir la main verte, vos plantes restent en bonne santé et vous êtes prévenus quand vos plantes ont besoin d’eau, d’engrais ou de soleil. Le Flower Power a beaucoup d’atouts… www.parrot.com, 49 Pour aller plus loin : www.jardiniersdefrance.com (conseils de jardinage, des revues, un forum…) www.aujardin.info (différentes rubriques riches en informations et conseils) www.jardineraunaturel.org (petits guides téléchargeables)

Foire aux plantes rares Samedi 9 et dimanche 10 avril au Château de Pierre-de-Bresse L’Écomusée de la Bresse bourguignonne, dans le cadre prestigieux du château départemental de Pierre-de-Bresse, accueillera la Foire aux plantes rares, organisée avec le Foyer rural de La Chaux.

Le temps d’un week-end, les cours du château se parent de mille et une couleurs pour ce rendezvous populaire et festif qui réunira une soixantaine de professionnels du jardin et d’artisans sélectionnés pour la qualité de leurs productions végétales ou décoratives. Un événement exceptionnel dans un écrin unique pour les amoureux de la nature et du jardinage !

Horaires : Samedi de 14 h à 18 h et dimanche de 9 h à 18 h.

Tarifs d’entrée : Foire aux plantes : Adulte : 3 € Ecomusée : Adulte : 5 € - Gratuit - 18 ans

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LES SERRES DE COURLANS

Ouvert 7 JOURS/7

Des vrais horticulteurs bien de chez nous !

Pas besoin de faire un dessin, quand on passe devant le tout nouveau bâtiment le long de la route qui mène à Louhans, pour comprendre qu’il vient de se passer quelque chose d’important sur la commune de Cour­ lans. En effet, père et fils Jaillet ont signé un

bail qui les unit dans cette entreprise “LES SERRES DE COURLANS” et les voici à 50/50 comme on le dit couramment, pour travail­ ler la terre, les fleurs, les légumes, les arbres et pour les vendre dans cette serre au sol bétonné de plus de 1 400 m2.

Polycarbonate pour les murs, doubles parois gonflées pour le toit, isolation optimum, silence au vent, climatisation... Fabrice (le père) et Jordan (le fils) n’ont pas lésiné sur l’investissement afin de garantir le meilleur à leurs clients.

Ouvert depuis seulement le 5 mars, le par­ king qui accueille déjà de nombreux acheteurs confirme s’il le fallait, d’un retour des consommateurs vers la production locale, vers la qualité, la proximité, le

ceux d’Arinthod, Orgelet, Lavans les Saint­ Claude restent le domaine du patriarche Fabrice. “On les continue parce que nos clients nous attendent”, clament­ils, annon­ çant l’arrivée prochaine sous les dômes des SERRES DE COURLANS, d’une caissière et de deux vendeurs diplômés en horticulture.

30 espèces de tomates, courgettes, melons, concombres, salades choux, plantes aroma­ tiques, mais aussi 10 000 pots de géraniums, les suspensions... Le choix est permanent, les livraisons des plants sont hebdoma­ daires : “Il faut juste attendre qu’on les repique pour qu’ils grossissent”, sourient les horticulteurs. Formés sur le tas, Fabrice n’est pas un novice. Installé depuis 2002, il dispose déjà d’une serre de 2 000 m2 rue aux Gays de la Biche, parallèlement il a parcouru

Jordan, 26 ans, qui a mis la main à la pâte dès son plus jeune âge, est tombé sous le charme de la production puis de la vente iti­ nérante, mais “le défi de cette installation lui plaît, le terrain est grand, une extension est possible”.

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 104

“On sème, on cultive, on récolte, on vend ici, sur les marchés et 60000 plants conseil... Si les marchés de Bletterans, Moi­ la région à bord de son camion de fleurs de légumes, fleurs... passeront entre nos mains d’ici la fin du printemps” ! rans, Clairvaux, Oyonnax sont pour Jordan, coupées.

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La véranda, une nouvelle pièce à vivre La véranda est un véritable atout pour une maison car elle permet d’agrandir de manière considérable la surface habitable. De nombreux choix s’offrent à vous ; il est bien souvent nécessaire de faire appel à un professionnel.

© Aluferm ­ Ounans

On en construit à peu près 80 000 par an en France. La plupart du temps, elles sont adossées à une pièce de vie, salle à manger ou salon. En acier, en aluminium, en PVC voire en bois, cet écrin de verre permet de profiter du soleil tout au long de l’année.

I Quelle utilité ?

Vous pouvez faire de votre véranda un espace cuisine pour mijoter vos petits plats et les partager à tout moment de l’année ! Ou pour­ quoi pas un espace “aire de jeu” ? Ou pourquoi pas transformer votre véranda en véranda piscine et profiter des moments de détente chez vous ? Veillez tout de même à une bonne isolation pour un chauffage naturel pendant l’hiver, et surtout à installer un déshumidificateur d’air pour lutter contre l’humidité.

I Quelles règles faut-il respecter ?

Renseignez­vous auprès de votre mairie sur les règles d’urbanisme en vigueur dans votre commune. Elles détermineront par exemple la surface au sol maximale que vous pourrez construire. Consultez également le règlement de votre lotissement qui pourrait vous imposer un choix de couleur ou de matériau. Pour une véranda de moins de 20 m2, une déclaration préalable en mairie suffit, au­delà il vous faut un permis de construire.

I Combien coûte une véranda ?

Il est difficile d’estimer précisément le coût d’une véranda. Chaque projet étant différent, il dépendra de la surface, du matériau, du vitrage, des fondations et du professionnel choisi.

Sachez cependant que la véranda en PVC est la moins onéreuse (environ 20 % moins chère que l’aluminium). Viennent ensuite l’alu­

minium, le bois, et enfin l’acier. Les vérandas en kit, souvent en PVC, séduisent énormément en raison de leur prix attractif : entre 3 000 et 12 000 euros selon la surface.

Enfin, n’oubliez pas que votre véranda sera considérée comme une pièce à part entière de votre logement. Elle aura donc un impact sur le montant de vos taxes d’habitation et foncière.

Attention, la construction d’une véranda nécessite des compétences techniques. L’étanchéité et l’isolation devront être parfaites afin d’éviter au maximum les déperditions thermiques et l’humidité.

Une mauvaise mise en œuvre pourrait rendre inefficace un vitrage très performant. Il est préférable de faire appel à un professionnel, et de ne pas négliger ce choix. Tentez de trouver des témoignages d’anciens clients, préférez les devis bien détaillés, méfiez­vous des devis anormalement bas, et si besoin, demandez à voir des réalisa­ tions. La qualification Qualibat est un gage de qualité qui peut éga­ lement vous rassurer.

I Comment

entretenir ma véranda ?

Quelle que soit sa nature, un lavage complet de l’ensemble de votre véranda à l’eau savonneuse est à réaliser au minimum deux fois par an. Rincez à l’eau claire et essuyez toute la structure pour un résul­ tat impeccable. Ce nettoyage suffit pour les vérandas en aluminium ou en PVC. Pour les vérandas en bois, il est bien d’appliquer tous les deux ans une lasure ou une peinture microporeuse afin de recolorer le bois et le protéger des agressions extérieures.

Pour conclure, avant de vous lancer, prenez le temps de déterminer vos priorités et ne précipitez pas vos choix. Si des doutes persistent, n’hésitez jamais à demander conseils aux professionnels.

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RUBIN DECAPAGE, nettoie, fait tremper ou aérogomme avec des produits écologiques !

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L’entreprise familiale créée en 1984 par Daniel Rubin, le père des deux dirigeants actuels, n’en finit pas de se développer au point d’atteindre aujourd’hui plus de 70 salariés.

Connu et reconnu dans le secteur du NET­ TOYAGE, c’est sous l’impulsion d’Anne en 2000 puis de Philippe en 2004 que le portefeuille des activités s’est étoffé pour embrasser aujourd’hui 3 secteurs complémentaires que sont le NET­ TOYAGE INDUSTRIEL, le SERVICE à la

PERSONNE et les MULTI­TRAVAUX avec derniè­ rement le DECAPAGE par BAINS et l’AEROGOMMAGE. “Ainsi dans le même foyer nous pouvons net­ toyer les vitres, décaper les volets, réparer une chasse d’eau, changer une prise électrique, repasser le linge, tondre la pelouse”, plaisantent les deux gérants assurant que bien sûr, le per­ sonnel est qualifié et dispose des agréments qu’exige la législation.

Sensibles à la protection de la nature, conscients de l’importance que peuvent jouer les déter­ gents “anciennes générations”, RUBIN NETTOYAGE a décidé d’utiliser progressivement des produits aussi efficaces que les anciens mais biodégradables, sans danger pour l’utilisateur et sans nuisance pour l’environnement.

“Certifiés par Ecolabel ou Ecocert il fallait trou­ ver ces produits”, lance Anne Guillot­Rubin particulièrement satisfaite de cette démarche.

L’AEROGOMMAGE est une alternative beau­ coup moins agressive que le sablage traditionnel, de plus sans silice, il dégage beau­ coup moins de poussière et ne nécessite pas une évacuation importante de déchets souillés.

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Décapage par bain mais aussi les murets, terrasses... “retrouvent l’aspect du neuf”. Les abrasifs utilisés sont natu­ rels, chimiquement inertes et 100 % biodégradables.

Le DECAPAGE par BAIN se déroule à l’atelier et s’adresse aux volets, portes, portails, radiateurs, jantes... Pour l’entreprise l’investissement réside notamment dans l’équipement d’une cuve de trempage en inox avec système de décantation

et de filtration des produits sans danger pour l’environnement.

En se tournant vers le vert, en utilisant des pro­ duits Ecolabel, en investissant pour la protection de l’environnement, l’entreprise RUBIN démon­ tre son dynamisme et son implication.

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Piscine et terrasse,

LES STORES Pour se protéger de la chaleur, de la luminosité, du vent, des regards…

L’idéal pour se relaxer et profiter des températures estivales

Stores de véranda Lorsqu’on a une véranda, la surchauffe ou une luminosité abondante peuvent souvent poser problème. Il existe des stores parfaitement adaptés aux surfaces vitrées, qu’elles soient horizontales, inclinées et de formes trapèze ou triangulaire, et qui permettent de lutter efficacement contre les grosses chaleurs et d’optimiser l’isolation contre le froid.

Dans la composition de certains stores, on trouve des matières dites réfléchissantes qui contiennent de l’aluminium. Elles offrent une bonne isolation tout en faisant barrage au rayonnement du soleil. En été, elles maintiennent également votre pièce au frais et peuvent ainsi réduire la dépense énergétique liée au fonctionnement d’un climatiseur.

Stores de terrasses et balcons

© Desjoyaux

Comme des milliers de Français chaque année, vous souhaitez dis­ poser d’une piscine pour profiter au maximum du soleil de l’été.

Pour réaliser ce beau projet, reste à savoir quel type de piscine choi­ sir selon votre terrain, vos besoins, votre budget.

I Hors-sol ou creusée ?

Si vous voulez privilégier le côté pratique de l’installation, pensez aux piscines hors­sol. Elles sont économiques et permettent de pro­ fiter de tous les avantages d’une piscine.

La piscine creusée nécessite un permis de construction. C’est un tra­ vail de professionnel qui doit être confié à des maçons, même si elle peut aussi se vendre en kit.

I L’emplacement

idéal de la piscine

Pour en profiter pleinement, nous vous conseillons d’installer votre piscine dans un endroit fortement ensoleillé, à l’abri du vent et des regards indiscrets, et le plus éloigné possible des arbres.

Pensez à respecter une distance minimale de trois mètres avec le mur mitoyen de votre voisin, sauf tolérance particulière de sa part.

I La sécurité autour de la piscine

Les dispositifs de sécurité sont obligatoires depuis 2003 pour les pis­ cines enterrées et semi­enterrées, sachant que pour les piscines hors­sol, une même vigilance s’impose, afin d’éviter des accidents encore trop fréquents.

Vous devrez donc équiper votre piscine d’un dispositif de sécurité conforme aux normes en vigueur. Vous avez 4 options possibles : les barrières de protection, les alarmes de piscines, les couvertures de sécurité, les abris de piscine.

A la ville ou à la campagne, et même quand on dispose de peu d’espace exté­ rieur, la terrasse est un lieu propice pour se ressourcer, se détendre au soleil ou manger dehors. Bien aménagée (salons extérieurs, accessoires déco, guir­ landes lumineuses, pots de fleurs…), elle devient un autre espace de vie dans lequel on transpose les activités d’intérieur.

I Quel sol pour ma

terrasse ?

Entre le pavé, le carrelage, la pierre naturelle ou reconstituée, le bois, le com­ posite, voire le paillis en caoutchouc recyclé… De quoi avoir l’embarras du choix ! La pierre et le bois ont leurs inconditionnels, mais aujourd’hui les com­ posites sont à l’honneur. Ils sont proposés à un coût moins élevé et offrent une longévité record. Faites votre choix en fonction de l’usage que vous ferez de votre terrasse. Devrez­vous la traverser quelle que soit la saison ou ne l’occu­ perez­vous qu’aux beaux jours ? Dans le premier cas, il vous faudra choisir un matériau antidérapant, un bois rainuré ou une pierre de surface texturée, par exemple. Si vous souhaitez marcher pieds nus, prévoyez un bois sans échardes, un composite ou une pierre polie. En été, si la terrasse est continuellement exposée au soleil, choisissez un revêtement foncé pour éviter l’éblouissement.

I Pots et

jardinières pour embellir balcon et terrasse

On peut jouer avec le contenant : formes, matières, couleurs, tailles. De la caisse recyclée au pot ultra­design, les idées foisonnent. Il faudra rester cohé­ rent afin de créer un ensemble harmonieux à l’œil. Pensez aussi à exploiter les murs avec des suspensions et à planter des herbes aromatiques que vous aurez sous la main pour agrémenter vos plats. Effet garanti !

I Adaptez les luminaires à votre mobilier

Soignez vos sources de lumière en adoptant la même logique que pour votre salon. Multipliez les sources lumineuses avec bougies décoratives et parfu­ mées. Ceci vous permettra de rester dans le ton que vous avez donné à votre terrasse. Votre luminaire extérieur pourra se fixer sur le mur de votre maison, ou bien par terre, sur les bords de la terrasse ou du jardin. Enfin, toujours dans la famille des luminaires jardin, n’oubliez pas les lampes à suspension.

OUVERT : du lundi de 14h à 18h30 Mardi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 18h30 le samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h

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Protéger des UV et réguler les apports thermiques et lumineux du rayonnement solaire restent leurs fonctions premières.

Durant l’été, en France, l’énergie reçue sur terre en provenance du soleil peut dépasser les 1 200 W/m2, soit l’équivalent de plusieurs radiateurs par m2 de surface au sol. Suivant le coloris, une toile de store bloquera entre 80 et 95 % de l’énergie solaire.

Sachez que les couleurs influencent notre bienêtre et contribuent à créer une atmosphère froide, chaleureuse ou tempérée. Une couleur comme le bleu va “refroidir” la teinte de la lumière et accentuer la sensation de fraîcheur.

Une couleur comme le jaune va “réchauffer” la teinte de la lumière et donner une impression de chaleur.

La manivelle est le moyen le plus économique pour dérouler et enrouler un store, mais son maniement devient fastidieux pour des stores de grande largeur, et notamment pour les avancées de plus de 3 mètres. Un store motorisé permet une manipulation tout en douceur, augmentant ainsi la durée de vie de votre produit. La domotique peut vous faciliter la vie !

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I Publirédactionnel

Père et Fils

La petite entreprise ne connaît pas la crise!

Bois, fioul, gaz, installations, entretien, Toutes les qualifications professionnelles en tions mais beaucoup de compliments : “ça André le papa qui a appris à l’inévitable poche, le duo plombier­chauffagiste pose résume tout”, s’exclament­ils. dépannage… ça chauffe à Nance!

TAN, a toujours été dans le métier. Ludo, lui, Avec le raisonnement frappé au coin du bon sens jurassien, le père et le fils sont sur la même longueur d’onde : “On fait bien ce qu’on sait faire, on respecte le client”. Ainsi en assumant haut et fort ce choix précis qui a fait la différence depuis déjà plus de 35 ans, l’entreprise est en pleine forme.

également les sanitaires. “L’agenda de l’en­ treprise est un peu sous tension” se rassurent André le père et son fils Ludovic qui avouent “qu’avec une organisation rigoureuse et un travail bien propre, notre réputation s’est faite essentiellement par le bouche à oreille”.

Formés en permanence à l’évolution du matériel, André et Ludovic ne tombent pas dans le système de “la vente à tout prix, de tout et de n’importe quoi” et ils citent l’exemple des chaudières dites clas­ siques qui consomment peu sans pour autant coûter des fortunes.

En étant les distribu­ teurs de marques telles que PERGE, EUROCLI­ MAT, FRÖLING pour le bois, VAILLANT pour le gaz et pour le fioul, on n’a pas beaucoup de souci, peu d’interven­

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Bons calculs et bonnes références Il n’est de bonne installation sans calculs préalables qui tiennent compte de l’isola­ tion, de la ventilation, de l’exposition et du budget. Les choix de l’énergie, l’option entre le plancher chauffant ou les radiateurs se feront ensuite mais “on reste simple et effi­ cace, on calcule l’amortissement”, ajoute André. Il cite l’exemple, même s’il en pose plus guère, d’une chaudière bois à combus­ tion inversée et régulation électronique capable de chauffer un pavillon de 100 m2 à une température de + 20° par ­ 10° avec une autonomie de 10 heures !

Les références s’empilent : entretien de la Préfecture, installation des sanitaires, de la ventilation et des chauffages à La Maison des Aînés de Gevingey, des salles des fêtes de Voiteur, Quintigny, de la Maison des Enfants de Lavigny…

a 30 ans. Assis dès l’âge de quatre ans sur le siège passager du camion, en suivant son père partout et tout le temps, il savait déjà ce qu’était une pince, un marteau ou un tournevis. Il a fini d’apprendre au Corbusier avec un CAP, un BEP, puis une mention com­ plémentaire. En intégrant la société voici 10 ans, il la reprendra au moment opportun, mais en gardant ses valeurs et son bon sens.

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 104

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Hors-série avril 2016 - Pays de Lons

Associer les couleurs au jardin L’Art du jardin consiste notamment à savoir associer harmonieusement les couleurs. Certaines se marient parfaitement, d’autres créeront de beaux contrastes, encore faut-il connaître les codes pour réaliser les bonnes associations.

La roue chromatique pour trouver les bons accords Cette roue des couleurs utilisée par les décorateurs d’intérieur et les peintres se décline autour des 3 couleurs primaires : le rouge, le bleu et le jaune. Au jardin, ces notions vont servir à repérer les cou­ leurs proches qui iront bien ensemble, ainsi que les couleurs oppo­ sées qui créeront à coup sûr un joli contraste.

Des couleurs harmonisées au jardin En réunissant les couleurs proches, vous ne pourrez pas vous tromper.

Les couleurs froides Pour créer une note de romantisme au jardin, tablez sur les roses, les mauves et les bleus. Des rosiers, des pivoines, des phlox, des lilas, des delphiniums, des sauges et des lavandes iront toujours très bien ensemble lorsque ces teintes sont respectées. Vous pourrez y ajouter du blanc à volonté, par exemple des gypsophiles, du muguet, des arums ou des corbeilles d’argent.

Les couleurs chaudes Les couleurs chaudes que sont le rouge, le brun, l’orange et le jaune, seront plutôt à réserver aux grands jardins. Pour ne pas écra­ ser l’espace, utilisez­les en massifs associées à des feuillages textu­ rés. Coréopsis, roses rouges, pélargoniums et autres pétunias assu­ reront des décors hauts en couleurs ! Les érables aux feuillages rougeoyants serviront de base à l’ensemble. Quoi qu’il en soit, res­ pectez toujours un camaïeu en ne mettant en scène que deux cou­ leurs proches : jaune et orange pour donner du peps, brun et rouge pour un côté chaleureux.

Les bons contrastes de couleurs Certaines couleurs dans la roue chromatique se trouvent face à face. C’est le cas du jaune et du violet, du bleu et du orange ou encore du rouge et du vert. En respectant ces associations, vous créerez du contraste et du relief dans votre jardin tout en apportant du dynamisme sans risque de faute de goût.

Un parterre de tulipes ou de narcisses jaunes associé à des musca­ ris, des myosotis et des jacinthes mauves sera du meilleur effet. En massif, les sauges bleues pourront être bordées d’œillets d’Inde oranges et accompagnées de rosiers de la même couleur. Les grands iris germanica violets trouveront des alliés en la compagnie de rudbeckias, de dahlias ou de santolines… Il ne vous reste qu’à adapter ce principe au style de votre jardin et à l’ambiance que vous voulez lui donner.

Monochromie : l’assurance de ne pas se tromper !

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Dans le jardin monochrome, il faut bien sûr compter avec le vert puisqu’il domine dans le monde végétal. Les jardins à la française mettant en scène l’art topiaire sont de parfaits exemples de jardins monochromes si vous n’y ajoutez pas de plates­bandes colorées. Le jardin monochrome se décline ainsi à l’infini : jaune étincelant, bleu mystérieux, rouge flamboyant, rose romantique, blanc épuré… A vous de choisir celui qui vous correspondra le mieux !

Accords de couleurs : les erreurs à ne pas commettre Pour créer un jardin au visuel harmonieux, il faut éviter certaines erreurs qui conduiront forcément à une faute de goût : • Ne mélangez jamais plusieurs couleurs contrastées dans une seule zone. Limitez­vous à deux couleurs dans un même massif par exemple, violet et jaune ou bleu et orange. Ces associations étant très puissantes, nul besoin d’en rajouter !

• D’une manière générale, le rouge, couleur forte par définition, doit être utilisé avec vigilance ; oubliez les mélanges bleu/rouge ou jaune/rouge trop criards.

• Évitez l’orange, le rouge ou le jaune dans les très petits espaces car ces couleurs attirent l’œil et écrasent les perspectives.

• Dans un jardin monochrome, ne cédez pas à la tentation d’intro­ duire une plante d’une autre couleur surtout si elle est opposée.

Tout l’effet serait alors gâché !

Source gerbeaud.com

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“En se classant spécialiste, Mme Derungs ne ment pas”, confie cette cliente qui met pour la première fois les pieds dans ce bain de 10,40 m qu’elle a choisi bleu plutôt que gris clair, blanc ou même beige, à fond plat plutôt qu’incliné, car “dans sa pelouse, éclairée la nuit, c’est superbe” !

Installée dans la ZA l’Aupretin à Louhans depuis 1999, la société qui pose régulièrement 30 modèles chaque année maîtrise le sujet au point d’ouvrir depuis le 1er mars 2016 une agence à Courlans, au plus près des Jurassiens.

On ne passe pas sur la route qui relie Lons à Louhans sans tourner la tête tant cette dernière création est flatteuse.

Avec un bâtiment moderne, une piscine protégée d’un abri coulissant vitré et bordée d’une margelle grise, on a qu’une envie, “celle d’en avoir une” !

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Pays de Lons n°104 - Avril 2016

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Les radars ont permis de réduire considérablement le nombre d’accidents sur les routes. Avec l’arrivée des radars à double sens, le gouvernement souhaite poursuivre son engagement contre l’insécurité routière. Détails et explications de la mise en place dans le Jura.

Les radars à double sens avaient été annoncés en fin d’année dernière.

Ils arrivent progressivement dans le Jura. Le département en compte déjà huit : Montain, Censeau, Menotey, Arbois, Dole, Champagnole, Les Rousses et Tourmont. Afin d’informer les automobilistes, des pan­ neaux d’information “double­sens” sont systématiquement installés sur tous les axes concernés, et cela dans chaque sens de circulation.

Avec ce nouveau dispositif, le radar flashe dans les deux sens de circu­ lation, ainsi qu’en cas de dépassement.

Une réduction du nombre d’accidents Depuis la présence de radars simples, les routes françaises ont enre­ gistré une baisse significative du nombre d’accidents. En effet, pour le simple département du Jura, la préfecture annonce sur une période de 5 ans, une forte baisse de la mortalité. Dans une zone de 1 000 mètres autour du radar, les accidents ont baissé de 77 % et le nombre de tués de 73 %. Les radars ont pour objectif de faire baisser la vitesse des automobilistes. Ils sont installés sur des sites selon plusieurs critères : les lieux où la présence des forces de l’ordre est impossible,

les zones les plus accidentogènes, les grands itinéraires et les zones où les aménagements seraient difficilement réalisables ou coûteux (tun­ nels, ponts…).

Les radars flashent dans le Jura Sur les dix­huit radars installés dans notre département, certains enre­ gistrent plus d’infractions. C’est le cas de celui de Gevingey, du fait notamment de sa position en agglomération. Affichant 13 681 in­ fractions en 2015 contre 17 298 l’année précédente, il reste le principal radar du Jura. À l’opposé, le radar des Rousses a enregistré, comme en 2014, le plus petit nombre d’infractions, avec un total de 73. Le radar de Beaufort arrive en deuxième position avec seulement 119 infrac­ tions en 2015.

Pour renforcer les actions en faveur de la sécurité routière, d’autres alternatives sont en place. C’est le cas des radars “pédagogiques”, informant de la vitesse de l’automobiliste ou encore de la voiture de contrôle automatisée dernièrement mise en place à Dole. Cette der­ F.P nière a la capacité de flasher les véhicules tout en roulant.

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Opération téléphone, ceintures de sécurité : la police est sur les dents !

LE MOULIN DE BRAINANS AVRIL

D’importants moyens ont été développés lundi 14 mars dernier par la police et la gendarmerie afin de lutter d’une part contre le non-port de la ceinture de sécurité et d’autre part l’usage du téléphone au volant.

18 départements de la zone Est ont été concernés par cette opération qui a débuté à Montmorot dès 7 h 30 du matin et qui s’est poursuivie l’après-midi à Lons devant la gare routière.

Ainsi sur 371 véhicules contrôlés, 49 infractions ont été relevées.

Au titre de l’année 2015, ce sont 792 infractions de non-ports de ceinture de sécurité et 1779 utilisations de téléphones portables qui ont été relevées par la police et la gendarmerie du Jura.

Le dispositif impressionnant de cette journée comptait pour l’ensemble de l’opération de la zone en complément des moyens sérigraphiés, 145 véhicules, 19 motos, 10 véhicules contrôle sanction automatisée, deux véhicules rapides d’intervention et 1 200 gendarmes et policiers. Le non-respect du port de la ceinture, l’usage du téléphone au volant considérés comme des facteurs aggravants en cas d’accident justifient l’ampleur de cette opération.

B.W.

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SAM. 28 t (Chanson) CHRISTIAN OLIVIER des Têtes Raides + MARION ROCH MAR. 31 t (Tous styles) CONCERT DU LYCÉE JEAN-MICHEL

JUIN Sam. 11 t (Jazz métissé) FAYÇAL SALHI SAM. 18 LA BRAINÉVOLE #1 avec THE 2 JIZZ

Radars fixes : Simple sens Double sens récents Double sens existants

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Pays de Lons n°104 - Avril 2016

Conseil départemental

Médailles du Conseil départemental : trois Jurassiens de talents mis à l’honneur Vendredi 25 mars, les élus du Conseil départemental se sont réunis le matin pour une Commission permanente, à l’issue de laquelle les traditionnelles Médailles du Conseil départemental ont été remises à trois Jurassiens d’exception. Cette tradition a été fondée en 1985, par le Président Pierre Brantus, et avait pour but de récompenser le parcours de Jurassiens, qui ont fait briller le nom du Jura par leur engagement.

Lors de son compliment, Clément Pernot, Prési­ dent du Conseil départemental, a insisté sur la nécessité de s’adresser à la jeunesse, en quête d’exemples et d’enracinement : “Ce cru 2016 de la médaille départementale est celui de l’accomplissement, de l’engagement et de l’exemplarité. Puisse cette médaille vous inviter à transmettre votre passion, votre métier et les secrets de votre savoir­faire à la jeunesse juras­ sienne. Nos jeunes ont soif de sens, d’engagement, de tuteurs. Ils veulent s’enraciner et s’investir, et je crois que les exemples que nous leur donnons aujourd’hui, dans leur diversité, nous encouragent tous à aller de l’avant.”

Rachel Voisard, ingénieur agronome de for­ mation, a eu un coup de cœur pour la Bresse où elle rencontre son mari avec qui elle fonde une famille et réalise son projet professionnel : élever des volailles de Bresse. Arrivée à un niveau de per­ fection dans son domaine, elle remporte chaque année des prix prestigieux dans les concours agri­ coles et en particulier aux Glorieuses de Bresse dans les catégories Chapons et poulardes.

Celle qui fut salariée de la Chambre d’Agriculture du Jura, est installée depuis 2003 à Chapelle­

Voland où elle produit aujourd’hui 6 000 volailles sur 15 hectares, qu’elle vend dans de très nom­ breux restaurants allant de la petite auberge aux trois étoiles Michelin et cuisinées très souvent par des Chefs de France comme Bocuse, Blanc, Jeunet et beaucoup d’autres cuisiniers MOF (Meilleur Ouvrier de France).

Daniel Jacquet, débute sa carrière profession­ nelle en 1975 par la création d’une entreprise de métallerie. Après trois ans à la direction d’un labo­ ratoire d’analyse métallographique du Territoire de Belfort, il fonde la société “Le Décolletage Juras­ sien” à Sirod. Avec le concours des collectivités locales, une usine moderne est construite à Cham­ pagnole et une impulsion technologique et com­ merciale est rapidement donnée. Investissements, recherche et démarche qualité font croître l’entre­ prise les années suivantes avant le regroupement des entreprises Décolletage Morel (2006), Soudo Métal (2008), Décolletage Genet (2010), Sésame (2012), Grosperrin (2014), PréciJura (2015) et la création de Meca Forging dans le Doubs. La com­ plémentarité des métiers et ces différentes entre­ prises forment aujourd’hui le groupe ARDEC METAL et en fait un acteur important dans la réa­

Rachel Voisard, Daniel Jacquet et Alain Perono entourés de Danielle Brulebois, Clément Pernot, Hélène Pelissard, Christophe Bois et Chantal Tork

lisation de composants métalliques avec un effectif de 220 personnes et un chiffre d’affaires de plus de 40 millions d’euros. Daniel Jacquet peut désormais étudier l’opportunité d’une implantation à l’inter­ national.

Alain Perono est arrivé à Lons­le­Saunier à l’âge de 5 ans, il fait partie des bons sportifs de niveau régional (football, basket et athlétisme) avant que sa vie ne bascule en 1972 après un très grave acci­ dent de voiture qui le prive à tout jamais de l’usage de ses jambes. Suite au départ en retraite de son père en 1979, ce dernier le nomme gérant de la petite entreprise qu’il développera jusqu’en 1991 avec les évolutions technologiques (essor de l’in­ formatique) avec plusieurs succursales à Oyonnax, Mâcon, Saint­Claude, Champagnole et Lons­le­Sau­ nier. Son état de santé ne lui permettant plus d’as­ surer la direction, il vend ses agences et ne garde que celle de Lons­le­Saunier, qu’il gère à distance

Le lédonien Médéric Chapitaux met les pieds dans le plat !

En publiant récemment son livre intitulé “Le sport, une faille dans la sécurité de l’Etat”, Médéric aborde de façon claire les tabous, les non-dits qui rodent dans ce milieu du sport qu’il considère “intouchable” à la fois par les instances qui le dirigent et même par ceux qui le pratiquent.

“Pas de vague” en quelque sorte pour ce maître­nageur qui dresse un état des lieux et qui pose des questions qui fâchent comme celles­ci : “quelle image donne­t­on au sport”, “quels remèdes peut­on envisager” et sans doute la plus importante, “à quand la prise de conscience ?”

Utopique ? Non, pragmatique et il s’explique !

Après avoir obtenu son diplôme en STAPS à Besançon et pratiqué le foot pen­ dant 15 ans, il est devenu gendarme, puis il est entré au Ministère des sports pour exercer pendant 6 ans à la Direction Technique Nationale de la fédéra­ tion de kickboxing et de boxe Thaï. S’il a décidé de monter “CHALLENGES ACA­ DEMIA” sa boîte de formation dans le domaine du sport et de la sécurité, c’est qu’il a constaté nombre de dérives, et qu’il considère que “la formation doit être contextualisée, que les ados sont les soixante­huitards du multimédia en s’affranchissant des règles pour s’approprier l’univers”.

Ainsi, en proposant des formations courtes accessibles – à titre d’exemple le coût est de 2 900 euros au lieu des 6 000 euros couramment pratiqués – faites

depuis chez lui. Devenu Vice­président de l’Associa­ tion des Handicapés Physiques et Sensoriels du Jura en 1977, il œuvre pour la création d’un foyer d’hébergement pour personnes handicapées phy­ siques, qui verra le jour en 1984 avec l’ouverture du foyer le Colibri. Président de cette association, il recrute un directeur en la personne de Gilles Huybrechts et ensemble ils réussissent à faire évo­ luer le foyer qui, d’extensions en travaux, devient un lieu de vie reconnu bien au­delà du Jura.

Alain Perono effectue deux mandats électifs à la Mairie de Lons­le­Saunier au côté de Jacques Pélis­ sard en s’occupant d’accessibilité de la ville aux personnes à mobilité réduite. Il est ensuite Vice­ président du CCAS étant ainsi au cœur de la détresse sociale de certains Lédoniens et ce, tou­ jours en toute discrétion.

Enfin, durant vingt ans, Alain Perono s’implique dans la vie sportive en tant que Président délégué du RCL et administrateur du CSL.

Les Gouapes Dooape à Mancy : c’était pour rire !

Le groupe de stagiaires autour de Mrs Hamida, Champanhet et Chapitaux

par des éducateurs tous diplômés d’état, il constate que 100 % des élèves de la dernière saison faite à Dole sont aujourd’hui en CDI au bord des bassins, au niveau national.

“La qualité de la formation proposée est indéniable et correspond aux attentes d’emploi dans les collectivités”, confirme avec enthousiasme M. Alain Hamida, directeur des sports de Dole intéressé par le profil des hommes en formation autour du bassin. “Certains seront à Aquaparc dès cette saison d’été pour ren­ forcer l’équipe existante”, confirme M. Stéphane Champanhet, vice­président du Grand Dole venu lui aussi ce samedi matin saluer “les qualités humaines exemplaires que requiert cette qualification de Maître Nageur sauveteur”.

Médéric, le jeune directeur général croit au pouvoir de l’éducation et de la for­ mation qualifiante au point que CHALLENGES ACADEMIA étende son action à Aubagne (13), Massy (91), Toulouse (81) en utilisant les compétences de 3 B.W. professionnels et de plus de 40 intervenants occasionnels.

Contact : 47 grande rue Villette les Arbois. 149 rue du Maine 75014 Paris et chx@challengeacademia.com

A l’initiative des élèves du BTS Développement Territoire du Lycée Mancy, le chalet Colette accueillait jeudi soir 17 mars les Gouapes Dooape, une troupe d’artistes locaux dont la par­ ticularité est l’improvisation. Un thème pioché dans un chapeau leur suffit pour emmener ins­ tantanément le spectateur dans un délire aussi hilare qu’inattendu. “Il faut sans aucun doute bien se connaître pour réussir de telles prouesses, reconnaît Noëlle Herbin, la prof de com venue elle aussi soutenir les quatre jeunes Romane, Clémentine, Charline et Camille qui se sont char­ gées de l’organisation, de la promotion et de la communication de cette soirée.

C’est dans le cadre de projet pédagogique que les étudiants mettent en pratique ce qu’ils apprennent au cours de leur cursus. C’est ainsi qu’Equilons à peine terminé les futures bache­ lières se sont impliquées une nouvelle fois dans l’organisation de cette soirée ouverte à tous.

B.W.

Laurent Monrolin - Directeur du Tour du Jura

“le niveau le plus haut jamais connu !”

“Cette édition du Tour du Jura va sillonner les belles routes du Jura qu’empreinteront les coureurs du Tour de France cet été… C’est une bonne répétition ! Je souhaite que les Jurassiens soient nombreux à encourager ces coureurs déjà d’un très bon niveau. Ce tour est reconnu bien au-delà de notre département, un atout de plus pour l’attractivité du Jura.”

Clément Pernot, Président du Conseil départemental du Jura

Quelles sont les caractéristiques de ce Tour du Jura 2016 ?

Comment s'annoncent les débats ?

La première nouveauté concerne l'organisation du parcours qui com­ prend cette année trois grandes étapes. L'étape inaugurale partira de La Caborde, dans le Sud­Revermont, pour un parcours vallonné, qui enchaî­ nera les difficultés, notamment celle de la côte de Saint­Laurent­La­ Roche. La seconde étape reliera Champagnole aux Rousses : un parcours montagneux, avec deux côtes difficiles, celle des Planches­en­Montagne et de Longchaumois. Enfin, la particularité de la dernière étape, de Moi­ rans à Moirans, sera d'emprunter le même tracé que celui du Tour de France en juillet prochain, pour les 41 premiers kilomètres.

C'est le niveau le plus haut que nous ayons jamais connu, avec dix équipes de Nationale 1 et 7 équipes étrangères. Nous recevrons égale­ ment des équipes que l'on a peu l'habitude de voir, comme le GSC Bla­ gnac 31 et Vendée U Pays de la Loire, ce qui atteste de l'intérêt de notre compétition.

Verra-t-on des Jurassiens sur les routes ?

Au regard du niveau, il n'y aura pas de Jurassiens engagés. Les équipes franc­comtoises sélectionnées sont l'AC Bisontine et le CC Etupes.

18 vivre ici Place au son Rockalissimo

Pays de Lons n°104 - Avril 2016

Conseil départemental

Abbaye de Baume-les-Messieurs : le Conseil départemental réagit

Pour sa dixième édition, le festival Rockalissimo s’annonce plus que festif. Pendant deux jours, les 3 et 4 juin 2016, à Saint-Aubin, près de Tavaux, les amateurs de rock et de musiques actuelles vont vibrer sur des rythmes éclectiques.

L’Abbaye de Baume-les-Messieurs est un ensemble architectural organisé en une quarantaine de divisions cadastrales, dont six seulement sont actuellement la propriété du Conseil départemental, soit trois tènements : la Tour de Justice, l’appartement appelé “appartement Coras” et l’ancien dortoir des moines.

Pour sa dixième édition qui aura lieu les 3 et 4 juin, le festival accueille plusieurs groupes de renommée nationale. Manau, connu à la fin des années 1990 avec ses titres à succès qui ont fait vibrer les foules, est l’une des têtes d’affiche et présente son tout nouvel album.

Tout aussi attendu, le groupe Elmer Food Beat se produira le vendredi soir. À travers ses mélodies pop­rock et ses textes humoris­ tiques, il revient annoncer son cinquième album mais surtout faire plaisir à tous les déçus de 2011. En effet, le concert avait été annulé pour cause de mauvais temps. À charge de revanche, ce nouveau spectacle doit mêler effet visuel et sonore. “Cela s’annonce comme un gros show” explique le président.

Clément Daubigney, nouveau président de l’association Plaine de Rock

Une programmation éclectique

Place au son Rockalissimo Après deux étés d’absence, Rockalissimo revient avec un programme très alléchant et une équipe passionnée. “Je suis bénévole depuis tout petit. Aujourd’hui, à 25 ans, je veux faire partager à mes amis l’ambiance de ce festival” explique Clément Daubigney, le nouveau président de l’association Plaine de Rock. “L’événement se veut convivial, familial et abordable. On souhaite attirer le bassin dolois de tout âge et l’entrée est même gratuite pour les moins de douze ans” annonce­t­il.

Notons également la venue de Georgio. Sa popularité sur les réseaux sociaux a su démontrer la qualité de son rap. “Très en vogue chez les jeunes, il propose des textes accessibles et bien écrits.” À découvrir aussi : Kastor Diesel ou Tchicky Monky. “Grâce à leurs notes cuivrées et leur côté festif, ces der­ niers vont déménager”. En soirée, place à l’électro et à l’ambiance “boîte de nuit” de Môme et Nicolas Calderon.

F.P 3 et 4 juin, Maison du Patrimoine de Saint-Aubin Rés. et programme sur www.rockalissimo.com

© Jean­Pol GRANDMONT

À l’affiche : Manau et Elmer Food Beat

L’essentiel des bâtiments de l’Abbaye a été privatisé, notamment à la Révolution. Sur une quinzaine de propriétaires, deux sont des propriétaires publics : la Commune de Baume­les­Messieurs et le Conseil départemental du Jura. Par une délibération du 1er mars 2016, le Conseil municipal de Baume­les­ Messieurs a fait la proposition au Conseil départe­ mental de se porter acquéreur de ses trois tène­ ments afin de constituer un ensemble unique et cohérent, pour une somme de 200 000 euros. La Commune de Baume­les­Messieurs vit en effet essentiellement du tourisme et compte exploiter ce patrimoine, en menant un projet cohérent sur un ensemble ainsi réuni. La partie qui est en question représente 1 200 m2 sur un total au sol de plus de 13 000 m2, soit moins de 10 %.

Quelques remarques s’imposent : – Il est faux de dire que le Département s’apprête

à “vendre” : il a été sollicité par la Commune de Baume­les­Messieurs, acteur public, conscient de la nécessité de respecter et valoriser son patri­ moine. Il ne s’agit pas d’une privatisation ou d’une liquidation ; la réaction du Département n’aurait évidemment pas été la même.

– Le Département possède moins de 10 % du bâti au sol de l’ensemble et l’essentiel de l’Abbaye constitue déjà un parc locatif privé. Il est donc faux de dire que “le Département vend Baume” !

– Les propriétés du Conseil départemental étaient difficilement exploitables, indépendamment de l’ensemble patrimonial que constituent les bâti­ ments historiques visitables. La réunion de l’en­ semble était devenue une nécessité.

– Le Département continuera à assurer de son sou­ tien la Commune de Baume­les­Messieurs grâce à sa mission patrimoine.

Conseil départemental

Les forges de Baudin, en marche vers un nouveau destin, sous contrôle A cette époque, une étude sur la potentialité et la valorisation touris­ tique de ce site a été conduite par la précédente majorité. Elle préfigurait un projet sur la pertinence duquel on s’in­ terroge toujours. D’autant plus que ledit projet n’incluait ni réelle étude de marché ni l’assurance d’une quel­ conque rentabilité.

Cette expertise sans expert ni profes­ sionnel du tourisme (ce qui peut faire douter de sa légitimité), n’a pas pris la mesure de l’étendue des travaux à réa­ liser : 9 millions d’euros pour la seule réfection du site, avec un besoin immé­ diat de 2 millions, pour le seul bâtiment du presbytère. Cela sans compter les investissements nécessaires pour une

muséographie digne de ce nom, les lieux de réception ou d’expression culturelle ou encore le simple budget de fonctionnement annuel estimé à 238 000 euros.

Une décision discutée et votée dans les mois à venir Le projet global s’évaluait à 20 millions d’euros investis sur 10 ans. Or, il n’a été voté que 150 000 euros sous la manda­ ture antérieure – dont seulement 12 000 euros de travaux réalisés en deux ans, correspondant à l’électrifica­ tion du bâtiment et l’étanchéité des portes. Cette somme devait “inciter” des partenaires à se positionner. Tout cela pour une estimation de 15 000

visites par an. Ici encore on peut légiti­ mement s’interroger sur la pertinence, la cohérence et la crédibilité d’un projet dont les porteurs eux­mêmes parais­ saient douter. Les chiffres ci­dessus par­ lent suffisamment…

Aujourd’hui, il apparaît évident pour l’exécutif départemental, au regard des moyens sans cesse réduits du Départe­ ment, victime de la purge financière de l’Etat, qu’il ne peut pas porter un tel projet, et envisage les meilleures solu­ tions pour s’en décharger. Le projet de valorisation, tel qu’il avait été envisagé, n’est évidemment pas le bon car il sur­ estime de loin l’attractivité d’un tel site.

Le Département du Jura tient à faire remarquer, qu’à l’heure actuelle, l’As­

© france3­regions

Le site des Forges de Baudin a été acheté par le Conseil départemental en 2013, pour une somme de 310 000 euros, au prix de l’estimation de France Domaine.

semblée départementale n’a pas décidé de la vente ce site. Une décision sera sans doute discutée et votée dans les mois à venir, selon les offres d’achat et les projets de développement.

Des visites annoncées Par ailleurs, une estimation des domaines a été commandée au mois de février 2016 qui évalue le site à 245 000 euros, ce qui rend incompréhensible le prix d’achat de 310 000 euros.

Enfin, il convient de préciser que le Conseil départemental a fait appel à une société spécialisée dans la mise en

Au printemps à la Grande Saline !

Avec le retour du soleil et le début des vacances de printemps, la Grande Saline - Musée du Sel vous propose de nouveaux horaires et des activités pour profiter avec toute la famille !

Une activité pour vos vacances, du 2 avril au 1er mai !

© Cl. Grande Saline

Horaires du 1er au 30 avril : Ouverture (tous les jours).

9 h 30 - 12 h 30 / 14 h - 18 h.

Visites guidées (durée 1h), 10 h, 11 h, 14 h 30, 15 h 30, 16 h 30 La Grande Saline, Musée du Sel, Salins-les-Bains www.salinesdesalins.com Tél. 03 84.73.10.92

Pendant les vacances scolaires, la Grande Saline programme chaque jour une visite guidée pour apprendre en famille ! A 15h45, un guide de la Saline donne rendez­vous aux enfants (de 7 à 12 ans) et leurs parents pour partir à la recherche d’eau salée : matière première pour la fabrication de l’Or blanc. En quête d’eau salée, les grands comme les plus petits explorent les bâti­ ments de production dont la galerie souter­ raine, témoin d’une histoire industrielle mil­ lénaire, avant de poursuivre et participer à l’atelier d’évaporation. Une belle occasion de repartir avec du sel salinois !

vente de biens immobiliers apparte­ nant à des collectivités, soit “Agorastore Place aux enchères citoyennes” qui a choisi d’hameçonner via le site Le Bon Coin.

Pour l’heure, le Conseil départemental va faire visiter le site à deux personnes dont l’une venant de Belgique. Le Pré­ sident Clément Pernot, se sent respon­ sable de l’avenir de ce site, protégé au titre des monuments historiques. Il n’est pas question que les Forges de Baudin soient vendues pour devenir un lieu sans âme – son histoire mérite un beau et nouveau destin.

27 avril

LE CENTRE HIPPIQUE DE MANCY ACCUEILLE LES PONY-GAMES Le Centre Hippique se distingue une nouvelle fois en accueillant le 27 avril, la 4e édition Championnats d’académie de Pony-Games de Franche Comté. Cet événement équestre organisé par l’UNSS attire chaque année de plus en plus de participants. Une vingtaine de centres équestres s’affronte sur le manège et dans la carrière au cours d’un parcours Equifun le matin puis de 3 épreuves de Pony-Games l’après- midi. Aussi bien pour les collèges que pour les lycées, le championnat se définit suivant deux catégories, “Établissement” et “Excellence”. Discipline spectacle, les spectateurs peuvent crier, encourager leurs équipes autant qu’ils le veulent contrairement aux autres disciplines équestres. L’Union Nationale des Sports Scolaires est une fédération nationale multisports ouverte à tous les jeunes lycéens et collégiens.

Sa mission finale est l’apprentissage des responsabilités. Les Pony-Games, une vraie discipline sans restriction d’âge qui permet de développer la motricité et l’aisance à cheval. B.W. Le 27 avril, le Centre équestre de Mancy accueille une bonne centaine de cavaliers dans une ambiance conviviale et ludique.

Animations (comitĂŠ dĘźentreprise et centre de loisirs) Anniversaires - Mariages - FĂŞtes de village Souper dansant, etc.

Sumos enfants et adultes Chateaux mille-et-une-nuits, chenille, clown, lapin‌

toboggan

Taureau, Surf et Zizi mÊcanique‌

Tir à l’Êlastique

baby-foot humain

(Fête de village, anniversaire, centre de loisirs, kermesse, enterrement de vie de garçon‌)

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