Pays de Lons 112

N°112

JURA

janvier 2017

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Pays de Lons Journal GRATUIT d’informations

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Jacques Pélissard

“La Ville de Lons est le dernier mandat que je quitterai…”

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RCF Jura

Plus qu’une radio associative…

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Foyer Le Colibri

La musique comme lien de partage… p. 10

Dossier

La vie des seniors

Denis Conte

p. 15

S’adapter aux comportements des touristes…

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solea-luminaire-lons

Réussite des animations au cœur du vieux Lons

Cœur de

LONS page urbaine du mois…

Lionel Flattry et ses commerçants des rues de Ronde, Perrin et Traversière n’ont une nouvelle fois pas loupé leur coup dimanche 18 décembre et ce quartier typique de la ville avait un air de fête digne des villes du Sud au mois d’août. Le froid et la bise n’ont pas découragé les Lédoniens de tous âges friands de découvertes et d’animations. Commerces ouverts, musique, vins chauds, gaufres, Père-Noël... tous étaient là sourire aux lèvres, papillotes à la main prêts à renseigner, à accueillir tout en faisant des affaires. Les commentaires étaient unanimes : “Les Lédoniens apprécient, le quartier est heureux, il s’y prête a merveille, tous les commerces y sont représentés”. La dynamique assoc qui a des dates en point de mire pour d’autres initiatives dans les mois à venir suscite l’intérêt.

Collecte et recyclage des sapins de Noël

RENCONTRE-LECTURE AVEC VALENTINE GOBY SOUS LES ARCADES Une rencontre d’auteur à la Librairie des Arcades, c’est un moment privilégié auquel chacun est invité, pour découvrir un auteur, un nouveau roman, pour partager l’amour de la littérature et un instant de convivialité autour d’un verre de l’amitié. Après son inoubliable “Kinderzimmer”, Valentine Goby éclaire la rentrée littéraire avec son nouveau roman “Un paquebot dans les arbres”.

Elle dédicacera également son livre. Entrée libre et gratuite Librairie des Arcades, 3 rue du Commerce à Lons-le-Saunier Tél. 03 84 24 08 23 philippegj.lesarcades@gmail.com Jeudi 5 janvier à 19 h

La Ville de Lons met en place jusqu’au 17 janvier des points de collecte pour la récupération et le recyclage des sapins de Noël. Les arbres seront ensuite broyés et valorisés par le service espaces verts qui les utilise comme paillage végétal pour protéger les sols et les plantations des jardins, de l’évaporation de l’eau ou du froid.

Douze points de collecte sont répartis dans toute la ville, près de chez vous : parking centre commercial Marjorie, parking face au cimetière, square du 8 mai, parking angle Avenue du Stade/avenue du 44e RI, parking place Perraud (vers Musée), place Liberté (vers conteneur enterré à verres), place des Marronniers, cours Sully (vers “la Marquise”), parking derrière la Gare, parking face au Lycée Jean-Michel, parking église Saint-Luc, les Toupes (rond-point route de Macornay) Depuis plusieurs années, la Ville de Lons apporte ce service supplémentaire qui contribue au développement durable et à la réduction des déchets, en cohérence avec le label “Territoire 0 déchet 0 gaspillage” reçu par ECLA.

Philippe et Fabienne Martelet, DIET et BIO

“c’est l’univers des produits naturels” D’après les deux gérants que sont Philippe et Fabienne Martelet, DIET et BIO, 14 rue Lafayette, qui arrose ses 52 ans cette année, figure dans le gota des boutiques lédoniennes les plus anciennes sans changement d’activité !

De l’avis des habitués, cette durée exceptionnelle dans le temps, “c’est grâce non seulement à la qualité des produits en rayons, mais également à la pertinence des conseils qu’ils nous offrent, à leurs connaissances respectives en matière de compléments alimentaires, de cosmétique, de

produits d’hygiène, de diffuseurs d’huiles essentielles...”

Madame est conseillère en nutrition alors que monsieur, autodidacte, maîtrise les propriétés naturelles des plantes.

Lédoniens de naissance, ils ont repris ensemble la boutique en 1994 suite au départ à la retraite de Jean et Régine Vivant. “Une opportunité” qu’ils ne regrettent aucunement.

Philippe œuvrait dans la grande distribution, Fabienne dans la comptabilité, “on a eu envie d’autres choses”, sourient les deux.

Le salon Entre producteurs flatte les papilles !

S’il en est un qui est une réussite, c’est bien le salon de l’association Entre producteurs qui s’est déroulé ce dimanche 18 décembre sous les voûtes de Juraparc.

Karen Chaumaz et ses ouailles avaient le sourire tout comme le trésorier, par ailleurs producteur artisanal de nectars qui sentent bon le naturel tels que ses huiles de noix et de noisettes.

En répondant présent, les gourmets ont toute la journée rendu hommage aux efforts de ces producteurs qui vendent leurs produits directement et sans intermédiaire. “Du bon, du beau et pas forcément plus cher si on se nourrit avec mesure et sans gaspillage”, les commentaires entendus ici ou là dans les allées confirment la tendance des consommateurs de plus en plus disposés à soutenir ceux qui se plaisent à produire fruits, légumes, viandes sans traitements excessifs mais simplement en respectant la nature et ses caprices. Les créateurs de lampes, de vêtements, d’objets décoratifs... ont eu aussi leur journée de gloire et nul doute que les tables de Noël ont brillé de leurs éclats.

Entre producteurs est présent tous les mercredis dès 18 h place de la Comédie à Lons.

I Publirédactionnel

“A partir d’une mensualité de 300 €, on peut se constituer un capital en se servant de la fiscalité” Spécialistes du placement foncier, de l’investis­ sement locatif, LA MAGELLANCE est dirigée depuis sa création voici 12 ans par MM. Hervé Mosimann et Dominique Mégard.

Placements, défiscalisation immobilière, loi Pinel… ce sont autant de dispositifs que LA MAGELLANCE, située au n° 45 rue Jean Jaurès propose à une clientèle de plus en plus avertie.

“Notre idée est l’optimisation en se servant des effets levier possibles tel que l’emprunt (atten­ tion à la durée) ou les récupérations d’impôts”, résument les deux associés.

“L’étude patrimoniale est impérative !”

C’est seulement après cette expertise trans­

versale et globale des biens possédés, de la prise en compte de ses objectifs mais aussi de son âge, de ses projets à courts, moyens et longs termes que le client potentiel se voit proposer le ou les produits adaptés.

“Généralement la simulation chiffrée qui en résulte bouleverse les idées reçues les experts ayant le souci permanent de permettre à leurs clients la transmission d’un patrimoine diversifié.

Concernant les placements financiers, immo­ biliers, matière première or, garages, hôtels, places de parking, loi Pinel… nous préconisons d’investir dans des valeurs réelles.

Hervé Mosimann et Dominique Mégard

tion géographique de ses potentiels indus­ triel, économique, universitaire”… La MAGELLANCE choisit la sécurité et fait ainsi bénéficier à ses clients de solutions d’avenir assorties d’excellentes garanties locatives.

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1, 2, 3, 4 des exemples de réussite… prochainement le MAGELLAN GARE !

Avant d’exercer “pour les autres” leurs talents de développeurs, Hervé Mosimann et Domi­ nique Mégard se sont impliqués dans “leur” ville avec l’idée de maintenir l’activité exis­ tante et d’attirer de nouveaux investisseurs.

Acheter un bâtiment au juste prix, le réhabi­ liter selon les normes afin de proposer à la location un produit de qualité, peu énergi­ vore, facilement accessible et esthétique.

Après le Magellan 1, rue Victor­Puiseux, ses 28 entreprises occupantes et son premier bureau loué pour 175 euros seulement, le Magellan 2, rue Blaise Pascal et ses 6 loca­ taires, les Magellan 3 et 4, se profile le MAGELLAN GARE. C’est ainsi que l’ancien centre de tri postal, visible, proche du centre­ville, situé le long du boulevard Gambetta, près de la gare et tout à côté d’un parking immense de plus en plus fréquenté, deviendra le prochain endroit où il fera bon travailler. Imaginé à priori pour des

bureaux, des ateliers et du stockage, la demande est si pressante que sa destination pourrait bien évoluer “mais chut pour l’ins­ tant”, demandent les responsables qui avancent sur les avant­projets d’architecture et d’urbanisme avec l’Atelier Zou SAS. En s’inscrivant dans la réflexion globale du ré­ aménagement du quartier, en accord avec la municipalité, Le MAGELLAN GARE signe le dynamisme et les choix judicieux de cette jeune équipe d’investisseurs et devient un acteur incontournable du développement économique dans le bassin lédonien.

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En investissant essentiellement dans une ville d’importance comme Lyon ­ classée en zone verte pour ce qui est du rapport plafond fis­ cal/marché – par ailleurs promise à un développement certain en raison de sa situa­

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Pays de Lons n°112 - Janvier 2017

Ville de Lons est le dernier 1 “Lamandat que je quitterai…”

Jacques Pélissard, maire de Lons-le-Saunier

Alors que Jacques Pélissard tire sa révérence au niveau de l’agglomération, nous l’avons rencontré pour faire un point, tant sur les réalisations que les projets sur le territoire. À titre personnel, comment avez-vous ressenti cette année 2016 ?

L’année 2016 a été marquée par plusieurs éléments dramatiques avec les attentats. Mais nous avons essayé de maintenir nos événements comme la Percée du vin jaune en février. Il fallait maintenir ce rendez-vous et ne pas céder devant les menaces car une ville doit continuer à vivre. Côté politique, j’ai été marqué par la grande participation à la primaire de la droite et du centre avec 4 200 000 participants, cela signe une vraie volonté militante. J’ai pris position pour un candidat jeune par principe car à mon sens Bruno Le Maire signe le renouvellement des générations.

matisée l’été et chauffée en hiver. Elle permettra d’accueillir des réceptions, des congrès, des expositions, des concerts, des événements sportifs… Cela va permettre un nouvel élan pour la vie associative et culturelle. Je veux ce bâtiment très polyvalent, surtout pour un petit département comme le nôtre. Il s’agit d’un gros investissement, sur 8,2 millions d’euros d’investissement sur la ville, 4,95 millions d’euros seront consacrés à ce projet. L’atout du bâtiment est d’être situé proche du centre-ville et dans la ville de la préfecture du Jura.

Une maison de santé va prochainement voir le jour, quel est l’objectif de ce nouvel outil ?

Un programme de primaire rassemble la population avec quelques souplesses possibles, à condition de garder le cap. Il faut aussi faire diminuer la dette actuelle et profiter de taux historiquement bas. Il est nécessaire de rendre l’économie nationale plus performante comme en Allemagne. Il faudra donc avoir le courage de réformer le pays.

Cette maison de santé pluri-disciplinaire sera créée avant l’été 2017. Le bâtiment, situé à mi-chemin entre le centre-ville et La Marjorie va accueillir des généralistes, spécialistes, sages-femmes, kinésithérapeutes… Ce bâtiment de trois étages va aussi accueillir la médecine du travail. Ce sera donc un véritable creuset attractif. Les jeunes ne s’installent plus en libéral donc cette maison se veut responsable. Suite au Contrat Local de Santé, un diagnostic a fait ressortir un manque d’offres pour la santé sur notre territoire. Une dotation de l’État et du Département a permis de maîtriser les coûts.

La nouvelle région Bourgogne-Franche-Comté se met en place. Que vous inspire cette évolution ?

Comment le vivez-vous en tant que députémaire ?

La ville a réalisé ces dernières années de nombreux projets et sera donc bien dotée au niveau des équipements. Pensez-vous que Lons doit désormais se tourner vers d’autres priorités ?

La grande région n’a pas changé grand-chose sur l’organisation du territoire. J’avais plaidé pour garder les régions en l’état et mettre en place des conseillers territoriaux. Des élus à la fois départementaux et régionaux auraient alors plus de latitudes pour traiter les dossiers communs plus efficacement. Avec ce nouveau système, il y a moins de passerelles.

La ville et l’agglomération ont investi 72 millions d’euros en 10 ans. Cette grosse vague d’investissement était nécessaire car nous n’avions ni médiathèque, ni piscine… et il fallait un contournement à Lons. Nous allons peut-être pouvoir nous déployer sur des actions économiques et touristiques, il faudra s’y pencher.

Que pensez-vous du programme de François Fillon ? C’est un programme critiqué, jugé abusif, intenable... Quelles sont selon vous, les priorités pour le pays ?

En ce début 2017, quelle est la priorité pour la ville de Lons-le-Saunier ?

La ville de Lons continue sa politique avec la maîtrise de ses frais de fonctionnement et son antigaspillage. Nous allons investir 8,2 millions d’euros, soit 50 % de plus que la moyenne des villes comparables. Nous avons désendetté la ville, de 30 millions d’euros au début des années 90, nous arrivons à 16 millions aujourd’hui. Cela correspond à un endettement de 950 euros/habitants alors que la moyenne nationale se situe à plus de 1 000 euros, ce qui nous a permis de trouver une capacité d’investissement.

Justement à ce sujet, après l’incendie qui a détruit Juraparc, un nouveau projet est en cours.

Comment imaginez-vous cette réalisation ?

Juraparc a brûlé en partie centrale. La structure avait 30 ans. Nous allons conserver la voute avant qui est intacte et nous rénovons l’autre partie. Il va s’agir d’une vraie salle à taille humaine. Elle sera cli-

Donc Lons va bien, quels sont ses atouts ? Si nous devons tirer un bilan, par quelles réalisations avez-vous été marqué ?

Oui, Lons va bien. Nous devons encore continuer le dynamisme dans les zones industrielles. Nous en aurons bientôt quatre en tout. Le rassemblement des actions m’a toujours paru essentiel car l’on a trop souvent tendance en France à les émietter. J’ai toujours regroupé les structures pour une meilleure efficacité. Et en fait marquant : ici, le taux de chômage est le plus faible de la grande région avec un taux de 6,7 %.

Au sujet des commerces du centre-ville, est-ce que vous trouvez que la situation n’est pas si mauvaise que l’on voudrait bien le penser. Êtesvous confiant, reste-t-il des choses à faire ?

Le centre-ville se porte bien car nous avons des commerçants de qualité et les franchises se sont développées. C’est grâce aussi au fait que j’ai été contre la construction de nouvelles zones commerciales car l’offre était suffisante par rapport à la demande.

Je ne voulais pas prendre le risque de faire du centre-ville une friche commerciale. Aujourd’hui la concurrence vient d’internet et du e-commerce. Les commerçants doivent jouer sur leurs conseils et leur chaleur humaine pour faire la différence.

Que représente l’agglomération pour vous ?

J’ai fait naître à Lons la première intercommunalitée à fiscalité propre du Jura en 1992. Dans les années 2000, elle s’est transformée en Communauté de communes. Cela fera donc 17 ans. Nous sommes passés de 6 communes en 2000 à 24 aujourd’hui. Nous sommes une petite agglomération avec maintenant 35 000 habitants. Il s’agit de la plus forte densité de population de toute les intercommunalités du département. Avec 72 millions d’euros d’investissement en 10 ans, nombre de projets structurants ont été financés.

Pourquoi dans votre processus de retrait avezvous choisi de commencer par l’agglomération ?

J’avais annoncé lors de mon élection en 2014 que je passerai le relais pendant ce mandat. La fusion de l’agglomération de Lons avec le Val de Sorne se fera sur deux ans, je ne souhaitais pas m’investir sur cette durée. À 70 ans, il est temps de partir et de passer le relais aux jeunes. Pour le fait de continuer de siéger, à voir s’il y a un intérêt pour l’agglomération… La ville de Lons est le dernier mandat que je quitterai.

Au niveau de votre succession, qu’en pensez-vous ?

Patrick Elvezi travaille avec moi et a toute sa légitimité pour prendre la place. John Huet est un garçon intelligent. Je reste totalement neutre pour la suite car ces deux hommes sont mes adjoints à la ville.

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Ecla agglomération

Qui pour succéder à Jacques Pélissard ?

Le Conseil d’agglomération d’ECLA se tiendra le jeudi 19 janvier. Un nouveau président sera élu en remplacement de Jacques Pélissard. Petit tour des forces en présence (à notre connaissance)…

Patrick Elvezi : “Je veux construire avec les délégués le

projet qu’ils souhaitent” Êtes-vous officiellement candidat à la présidence d’ECLA ?

Oui, je le suis. Jacques Pélissard a fait part de sa volonté de quitter la présidence sans cesser ses activités sur la ville. J’ai été très surpris par sa décision de quitter l’agglomération en premier. Cela fait huit ans que je suis président du Pays Lédonien et vice-président d’ECLA, je connais très bien les communes du territoire. Me présenter est donc une évidence pour moi.

Quel est votre programme et votre vision pour l’agglomération ?

Pour moi, un projet de territoire s’élabore avec les élus en présence. J’attends une confiance des délégués pour construire avec eux le projet qu’ils souhaitent et non l’inverse. Le gros du travail sera surtout une synthèse des travaux existants avec des phases de diagnostic et d’analyse. L’action pour moi, c’est faire des choix en arrivant à une philosophie d’équilibre entre le milieu rural et urbain. Il y a de gros projets en cours

mais il est aussi question de savoir comment on les finance. Il va falloir prioritiser. ECLA a beaucoup investi, 72 millions d’euros en 10 ans. Le programme est avant tout de finir les actions engagées avant de lancer des projets novateurs comme le pôle entrepreneurial et le numérique. On parle de programme et d’actions sur 5 à 10 ans.

Nous parlons de Lons en manque de vitalité et de tourisme.

ECLA peut-il justement changer les choses et jouer sur cette attractivité ?

Après Jacques Pélissard, quelque soit la personne, ce sera différent. Au niveau de l’attractivité, il y a une préoccupation sur le bassin lédonien, notamment par rapport à la grande région. Lons apparaît être à son extrémité. C’est à nous de réagir pour que le bassin lédonien devienne un réel élément du puzzle. Nous pouvons faire de cet éloignement géographique une force qui resserre les liens. Pour le tourisme et l’économie, nous devons regarder aussi vers Rhône-Alpes et la Suisse…

Côté opposition : “Nous souhaitons une

gouvernance plus participative…”

John Huet : “Candidat ? Et pourquoi pas ?”

M. Huet, êtes-vous candidat à la présidence de l’agglomération d’ECLA ?

Pour l’heure, je suis porteur d’un projet d’agglomération pour les 10 prochaines années.

J’échange avec nombre d’élus, tant dans les villages ruraux que sur Lons-le-Saunier. En effet, je n’exclus pas de porter moi-même ce projet.

Dans cette éventualité, quelles seraient alors pour vous les actions majeures à mener ?

En priorité, le soutien à l’emploi et à l’économie comme vecteur d’attractivité du territoire est essentiel. Le déploiement du haut débit est une urgence. Sensibiliser les particuliers et favoriser les usages numériques le sont tout autant. L’ac­ cès aux soins et la lutte contre la pénurie de

médecins seront des dossiers pressants. Je suis pour développer la télémédecine.

Mais pourquoi être candidat ? Cette éventuelle candidature a-t-elle en lien avec la Ville de Lons-le-Saunier et la succession à Jacques Pélissard ?

Pourquoi ne serais­je pas candidat ? J’ai main­ tenant une vingtaine d’années d’expérience dans les collectivités territoriales et je pense correspondre à cette volonté de renouveler les générations. J’aime rassembler autour d’un projet commun. Un lien avec la Ville de Lons­le­ Saunier ? Pour l’heure, pour moi pas de lien.

Chaque chose en son temps. Ma réflexion est aujourd’hui territoriale.

Plutôt qu’un groupe d’opposition, c’est un collectif large d’élus progressistes qui s’interroge sur une position à tenir lors de l’élection du futur Prési­ dent de l’agglomération d’Ecla. Suite à la décision de M. Pélissard, ce groupe dit ne pas s’être encore réuni pour définir une stratégie. Une réunion est prévue début janvier nous dit­on. Qu’en ressor­ tira­t­il ? La présentation d’un candidat propre porteur d’un programme ? Le soutien aux idées portées par un autre candidat ? Aucune consigne de vote ? L’analyse de chacune de ces alternatives pouvant être riche d’enseignement et de consé­ quences. Rappelons que ce collectif “pèse” à l’agglomération une toute petite vingtaine de voix.

Un échange avec un des représentants nous per­ met toutefois d’en savoir un peu plus : “M. Pélis­ sard nous avait dit que ses décisions viendraient “le moment venu”. Il a décidé que le moment est venu ! Il a choisi de quitter en premier la prési­ dence de l’agglomération. On en prend acte. Il est vrai que si sa décision première fut de quitter son

poste de Maire de Lons­le­Saunier la réflexion serait tout autre. Il faut donc le remplacer et l’identité des candidats en présence compte, nous attendons de voir. Toutefois, nous nous positionnerons sur un projet d’agglomération clair et un mode de gouvernance que nous sou­ haitons revisiter. Un projet d’agglomération glo­ balisé à l’échelle du territoire, respectueux de l’humain avec une vision plus collective qui res­ pecte l’équilibre entre la ville centre et les vil­ lages. Nous souhaitons une gouvernance plus participative pour le bien commun, c’est impor­ tant pour nous. Par ailleurs, notre aggloméra­ tion est­elle prête pour faire face aux enjeux futurs ? Pour faire face aux territoires qui nous entourent ? Quelle place sera laissée au volet environnemental, à la question de l’énergie ?

Nous serons attentifs à ce que chacun propo­ sera, à ce que ces réflexions soient menées et partagées… Nos décisions en découleront.” Voilà les futurs candidats avertis…

ECLA : 32 VILLES ET VILLAGES POUR 63 DÉLÉGUÉS Lons-le-Saunier, Bornay, Briod, Cesancey, Chille, Chilly-le-Vignoble, Condamine, Conliège, Courbette, Courbouzon, Courlans, Courlaoux, L'Étoile, Geruge, Gevingey, Frébuans, Macornay, Messia-sur-Sorne, Moiron, Montaigu, Montmorot, Pannessières, Perrigny, Le Pin, Publy, Revigny, Saint-Didier, Trenal, Verges, Vernantois, Vevy, Villeneuve-sous-Pymont

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Radio RCF Jura

Bien plus qu’une simple radio associative…

Les années 80 ont vu fleurir nombre de radios “libres” associatives. Force est de constater aujourd’hui, que ce mouvement de “liberté” a laissé place essentiellement aux radios privées qui inondent les ondes. Essentiellement, car sur le Jura une radio associative poursuit son chemin. RCF Jura, radio chrétienne, associative mais très professionnelle. Echanges… explique Pierre Maire. 30 % des émissions sont purement chrétiennes, “Parole pour un dimanche”, “travail sur la bible” par exemple. Mais l’essentiel des programmes est consacré à l’hu­ main, aux rencontres, à l’actualité, à la culture, à la vie associative, à l’intégration, à l’insertion… “Nous sommes un lien avec les Jurassiens. Nous intervie­ wons plus de 1 000 personnes par an ! Nous sommes une radio d’informations, par pour faire le “buzz” mais tendre vers l’objectivité. Nous diffu­ sons des points d’infos locales toute la journée” précise Philippe Maire.

Associative, professionnelle et modernisée…

Madeleine Marillet, Dominique Charlot, Bernard Gaussuin, Françoise Compagnon animateurs à l’antenne de Lons, ici avec Philippe Maire, directeur de RCF Jura.

Le premier accueil à RCF dans les studios dolois, base jurassienne de la station, se fait avec le sou­ rire et dans la bonne humeur. Il se dégage une ambiance apaisée, ou plutôt, on s’attend à plus d’agitation. Finalement c’est feutré une radio ! RCF Jura existe depuis 25 ans sous l’égide du diocèse de Saint­Claude et reste la seule radio associative du Jura, la première radio d’information sur le département. “La musique occupe seulement 10 % de nos programmes” rappelle Philippe Maire direc­ teur de RCF Jura. Mais qui dit association dit béné­ voles. On en compte 80 chez RCF Jura ! Ils savent tout faire, certains animent les émissions, d’autres sont techniciens “aux manettes” ou s’occupent même de la gestion administrative. “RCF fourmille de bénévoles ! C’est notre particularité. Nous sommes sans cesse en recrutement, en renouvelle­ ment… Tout le monde peut postuler. On rencontre, on essaie, on conseille, on aide… Les choses se font simplement. RCF c’est une ambiance, une

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confiance, une entraide… une organisation origi­ nale” nous confie Pierre Maire président de RCF Jura. Mais RCF Jura ne vit pas seule isolée. La radio locale s’intègre dans un réseau national qui uni 63 stations. Un réseau qui permet de créer une unité, des repères, des balises… et des pro­ grammes communs diffusés à l’antenne en alter­ nance avec les émissions “fabriquées” localement à Dole ou Lons­le­Saunier.

Quatre heures de “locales” par jour…

“Les émissions enregistrées et montées localement sont des programmes de proximité. Nous réalisons nous­mêmes un peu plus de 4 heures d’émissions par jour. C’est important, d’où cette aide indispen­ sable des bénévoles sur tout le Jura. Ils réalisent deux tiers des émissions. Le reste est réalisé par les professionnels de la station. Cela représente une soixantaine d’émissions par semaine sur la grille.

Plutôt des chroniques courtes de 3 à 25 minutes…”

Question fonctionnement, RCF Jura compte trois salariés à temps plein entre direction, communica­ tion, journalisme, animation et montage des émis­ sions. Question financement, RCF Jura dispose d’un budget de fonctionnement à hauteur de 170 000 euros. 2/5e de ce financement émanent des dons des auditeurs et 3/5e des aides de l’Etat aux radios associatives et du diocèse de Saint­ Claude. RCF Jura compte environ 4 400 auditeurs/ jour sur le Jura. “C’est motivant pour nous. Nous sommes dans une belle dynamique de développe­ ment tant en audience qu’en qualité de diffusion.

Notre objectif est maintenant de moderniser nos installations. Ainsi, il est prévu que notre studio de Dole passe au 100 % numérique en 2017” conclut Philippe Maire. RCF Jura poursuit sa route avec une organisation originale partagée. Et pourquoi pas avec vous ? RCF Jura reste ouvert à vos dons et pourquoi pas à vous accueillir comme animateur…

RCF Jura à Dole 130.2, Lons-le-Saunier 106.5, Saint-Claude 89.2, Champagnole 101.6, Morez 97.1 et Nozeroy 95.6 - RCF Jura sur le web : rcf.fr Tél. 03 84 72 01 42 - rcjjura@rcf.fr

RCF LONS UNE INDISPENSABLE ANTENNE !

Si RCF Jura est basée à Dole, le studio lédonien conserve toute sont importance. La preuve, 40 % des émissions de RCF Jura y sont enregistrées. C’est Françoise Compagnon qui gère les 25 bénévoles dont 5 techniciens. “Ça fait 25 ans que je suis bénévole. Je m’occupe de faire correspondre des noms, des animateurs, des techniciens avec des sujets, des émissions. Ma préoccupation majeure est de trouver des bénévoles. Je suis chercheuse de têtes !” s’amuse Françoise. Tout semble se passer en toute simplicité… “Chacun sait ce qu’il a à faire. On s’entend tous très bien. Je veille à la bonne qualité des enregistrements. J’aime aussi quand nous allons à l’extérieur” insiste Bernard Gaussuin technicien bénévole depuis 12 ans.

Dominique Charlot est bénévole depuis le mois de septembre. Il anime une émission culturelle tous les 15 jours. “J’ai vraiment envie de continuer. Ici, on nous aide à réussir. J’aime faire parler mes invités pour valoriser ce qu’ils font” rappelle-t-il. Mais l’actualité de RCF Lons, c’est le déménagement du studio. “Nous quittons nous aussi le site de Montciel. Mais nous, nous restons à Lons au cœur de la cité capitale du Jura ! Nous déménageons aux Mouillères audessus de la chapelle Saint-Luc. Nous serons plus visibles…” positive Françoise Compagnon.

Education Nationale

Montmorot ouvre la première classe numérique mobile du département !

Récompensées le mercredi 14 décembre pour leur motivation et leur désir d’offrir aux élèves du village une classe numérique mobile, c’est à la fois la municipalité et l’équipe pédagogique qui se sont vues remettre – en grandes pompes – “ces outils informatiques qui permettent de développer des méthodes d’apprentissages modernes, de former des citoyens responsables et autonomes, préparer les élèves aux emplois digitaux de demain”.

Alors peu importe, qu’elle soit appelée “mobile ou nomade”, il semble inévitable que cette classe mobile constituée d’une valise trolley rou­ lante, de 15 tablettes numériques avec claviers et casques audio va bel et bien remplacer la fameuse salle info réservée aux écrans et à leurs centrales volumineuses. Avec l’avantage de son faible encombrement, de sa mobilité puisqu’elle est reliée à une borne wizzbe, “elle peut passer de salle en salle”, de son autonomie “puisqu’elle permet le rechargement automatique des tablettes dès leur rangement”, elle évite encore le chauffage et l’éclairage permanents d’un espace, le laissant de fait disponible pour d’au­ tres activités. Ce projet d’équipement a été accompagné par le rectorat de Besançon et l’inspection d’académie du Jura. Une convention de partenariat faisant entrer l’école élémentaire de Montmorot dans le plan numérique 2016 avait alors été signée en 2016.

Pour 7 913 euros investis par la commune, l’Etat apporte 3 956 euros Etablie pour trois ans, la première tranche du

plan a tout d’abord permis la dotation de sept postes informatiques portables à destination des enseignants, “car il faut bien que l’on s’ini­ tie avant d’apprendre aux enfants”, dira la directrice, la seconde tranche est celle de ce jour, la prochaine et la dernière, sera l’achat d’une seconde classe numérique de 15 tablettes et de leur valise à roulettes. Le SIDEC, opérateur public de services numé­ riques apporte son expertise et son accompa­ gnement technique de proximité aux collectivi­ tés du Jura afin de mettre en place cette école numérique. “Travaillant dès 2014 sur une étude TICE (Technologies d’Informations et de Communication pour les Ecoles), le Syndicat intercommunal d’Equipement Collectif compte aujourd’hui plus d’une quinzaine d’adhérents désireux de profiter de cette opportunité au bénéfice des enfants, ce qui représente un lot de 250 tablettes”, déclare Roger Rey, vice­pré­ sident du SIDEC en charge de l’informatique, par ailleurs maire de Conliège.

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Denis Conte, président de l’Office de Tourisme Coteaux du Jura

“Notre rôle est de garder les touristes grâce à notre richesse territoriale”

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Alors que le tourisme évolue et qu’il faut sans cesse trouver des moyens d’attractivité, Denis Conte, président de l’Office de Tourisme Coteaux du Jura, revient sur les nouveaux moyens mis en place.

Vous avez un territoire englobant de l’urbain, du vignoble, des sites naturels majeurs du Jura… quel est votre avis sur le territoire ?

Le territoire est très riche et diversifié, que ce soit pour sa nature, son patrimoine, sa gastronomie…

Entre les vins, le fromage, la volaille, la crème, le beurre de Bresse… nous avons 14 AOC sur notre territoire. La Haute-Seille est exceptionnelle et malheureusement elle n’est pas encore assez connue.

Des actions sont mises en place, comme le développement d’une application mobile, pour permettre aux touristes de découvrir les territoires plus facilement.

Comment fonctionne concrètement l’office ?

La ville de Lons-le-Saunier est le point de passage le plus important. Presque 28 000 personnes arrivent par Lons chaque année à l’office de tourisme. Notre rôle est de bien les renseigner et correctement les orienter pour les inviter à rester sur notre territoire.

Les offices de Voiteur et Bletterans assurent le relais sur place. La maison de la Haute-Seille à Château-Chalon est aussi un point important pour l’accueil du public. L’abbaye et le site de Baume-lesMessieurs attirent beaucoup.

Aujourd’hui quelles sont vos priorités ?

Nous devons accueillir plus efficacement encore les touristes, s’adapter à leur comportement. Il faut savoir que le tourisme est hyperconnecté. Seule-

ment 10 % des touristes passent dans les bureaux d’accueil. Dans 5 à 10 ans, il n’y aura presque plus personne, il faut donc aller les renseigner en extérieur. Nous avons mis en place un Schéma d’Accueil de Diffusion d’Informations. Nous nous rendons sur nos sites touristiques d’importance. Avec un tricycle, nous allons directement chez les hébergeurs, hôtels, chambres d’hôtes ou campings. Le “tourisme culturel rural” se développe, une solution qui correspond bien à nos atouts. En ce sens, le musée qui s’ouvrira à Sellières prochainement est intéressant. Nous envisageons aussi de mettre en place des clusters. Des bénévoles qui font découvrir leur village et leur patrimoine. Il est nécessaire que le développement touristique puisse appartenir aux habitants. L’amélioration de l’accueil passe par là.

Plus globalement, le territoire s’inscrit dans la dynamique du Jura. Qu’en pensez-vous et quels sont vos liens avec les autres secteurs ?

Nous avons un nom évocateur qui est porteur.

“Coteaux du Jura”, c’est à la fois le vignoble, notre véritable colonne vertébrale, et le Jura qui est notre marque référence. La dynamique Jura est intéressante. Nous entretenons des liens réguliers avec des territoires voisins aussi très dynamiques comme Dole ou Salins-les-Bains. Ce sont des destinations complémentaires importantes pour notre clientèle.

Vous êtes personnellement un hébergeur.

Les solutions d’accueil proposées aux touristes sur notre territoire sont-elles de qualité ?

Nous avons deux types de structures, les hébergeurs qui développent une activité professionnelle et ceux qui ont des hébergements vides et qui les proposent aux touristes. Il faut aujourd’hui privilégier les professionnels et développer des auberges et chambres d’hôtes. À nous de conseiller et d’orienter. Nous travaillons pour garder les touristes sur notre territoire et leur proposer de rester plus de nuits sur place. C’est aussi un travail à réaliser en amont car le séjour des touristes se décide avant leur départ.

Office de tourisme Coteaux du Jura Place du 11 novembre - 390000 Lons-le-Saunier Tél. 03 84 24 65 01 - www.tourisme-coteaux-Jura.com

POURQUOI LES LOCAUX DE L’OFFICE DE TOURISME DE BLETTERANS SE SITUENTILS SUR L’ANCIEN SITE DE LA GARE ?

Installés auparavant sur le même site que l’union commerciale, le classement en catégorie 1 de Qualité Tourisme impose des locaux indépendants. Ce local ne nécessite pas de location et dispose d’un parking. Il est aussi installé au départ de la voie verte qui doit se développer.

8 actu

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Pays de Lons n°112 - Janvier 2017

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Crédit photo : Préfecture du Jura

Richard Vignon, nouveau préfet

“Du Cantal, je passe au Comté” À 57 ans, Richard Vignon a été nommé préfet du Jura le 13 octobre dernier.

Retour sur son parcours, sans oublier ses priorités pour cette nouvelle année.

Préfet du Cantal pendant deux ans, Richard Vignon est désormais le nouveau préfet du département. “Il existe beaucoup de similitudes entre les deux départements, avec notamment les problématiques de ruralité et une forte présence du monde agricole. Du Cantal, je passe au Comté” s’amuse le préfet, “Le département se distingue avec ses spécialités fromagères, son activité éco­ nomique et son tourisme. Avec son TGV et ses grandes agglomérations à proximité, le Jura est plus traversé que le Cantal”. Niveau hospitalité, le nouveau préfet apprécie l’accueil qui lui a été réservé : “Le Jura est un département à taille humaine. L’accueil a tout de suite été très person­ nalisé et chaleureux”. Il affirme avoir quitté le Cantal avec une certaine nostalgie mais qu’il apprécie déjà l’hospitalité qu’on lui a offert dans le Jura. Une chose est certaine, Richard Vignon aura fort à faire. Avec son titre de préfet, il “repré­ sente chacun des ministres du gouvernement sur le département” et met en œuvre toutes les poli­

tiques gouvernementales. Il a aussi un rôle d’ani­ mateur et de coordinateur des actions menées par les différents ministères. “À ce titre, mon rôle est d’expliquer auprès de la population, des élus, des porteurs de projets… mais aussi de faire remonter la réalité et les difficultés de mon terri­ toire. Je fais ensuite des propositions pour aider au mieux le développement du territoire”.

Trois dossiers prioritaires Richard Vignon peut s’appuyer sur ses expériences passées. Auparavant, il a été pendant trois ans pré­ fet délégué à la défense et à la sécurité pour la zone Est de la France mais aussi directeur départe­ mental d’incendie et de secours de Seine­et­Marne et président de la Fédération nationale des sapeurs­pompiers. Il est d’ailleurs le seul ancien sapeur­pompier à être devenu préfet. “Que les préfets soient issus du milieu universitaire ou de la police par exemple, chacun apporte ses connais­ sances et ses expériences”. Les échanges ont

notamment lieu entre les préfets de la grande région. “C’est avant tout un travail en équipe” pré­ cise le préfet. Et les dossiers pour ce début d’année sont nombreux. La priorité est donnée au niveau de la sécurité. “L’actualité nous commande d’être arc­bouté mais pas uniquement sur le terrorisme, la sécurité routière également”. Autre sujet priori­ taire, “l’application de la loi NOTRe avec les nou­ velles Communautés de communes, les nouvelles organisations du territoire et des compétences.

2017 sera aussi l’année des élections avec les pré­ sidentielles, les législatives et les sénatoriales. Les services de l’État préparent ces élections”. Et pour gérer ces dossiers, il l’affirme : “Je suis un homme de terrain. J’ai plus l’habitude d’aller au front que de rester à la base aérienne. Je serai tout autant à mon bureau que dehors. Mais à la vue de mon agenda pour ce mois de janvier, je serai même beaucoup sur le terrain…”

F.P

Aménagement du territoire

Base nautique de Desnes : état des lieux

A l’impatience des Jurassiens alléchés par ce projet de base de loisirs située en plein cœur d’un site naturel et sauvage, à deux pas de la ville préfecture, tout proche d’une sortie d’autoroute... l’entretien avec M. Jean-Louis Maitre, maire de Commenailles et président de la Communauté de Communes Bresse Revermont nous éclaire sur l’évolution de ce dossier dont les prémices datent de 1989.

“Etablir la confiance avec le promoteur Cap Réal, annuler le bail emphytéotique existant pour signer une promesse de vente qui nous redonne la propriété des plans d’eau”, tels étaient les objectifs désignés par l’intercommunalité avant tout autre démarche, rappelle Jean­Louis Maitre. Ces objectifs sont à ce jour atteints, le calendrier immobilier reprend sa marche en avant.

Les premiers permis de construire des chalets livrés les pieds dans l’eau, seront déposés pour étude courant jan­ vier 2017. Parallèlement il faudra réaliser les accès, les par­ kings, la signalétique... mais selon l’adage “prudence ne nuit pas”, le président Maitre se veut transparent sur les contretemps qui peuvent surgir. Si l’on admet que l’accès aux plages se fasse plus tôt, encore faut­il déterminer le fonctionnement de la baignade : “surveillée, non surveillée,

E TAT C I V I L NAISSANCES Nino de Nicolas ARBOGAST et Florine BRIDE, Alièze Martin de Jérôme GUICHARD et Edwige MOINE, Arlay Neeveen de Essam MEGAWIR et Angélique MILLET, Beaufort Elsa de Sylvain RONGIER et Marie ROUTIER, Chapelle­Voland Abel de Alban MICHAUD et Elodie ROBIN, Chilly­le­Vignoble Juliette de Jean­David FANI et Sophie FERREUX, Conliège Kyra de Mickaël TOUREILLES et Cindy MALADRY, Cousance Mya de Christopher BOUVARD­ JOUX et Amélie BRUN, Cousance Maélys de Maxime CLERC et Laetitia BORGOGNO, Crotenay Manon de Hervé THEVENARD et Marie BOURGUIGNON, Cuisia Hugo de Jonathan VERRAND et Amandine MICHEL, Digna Côme de Alexandre CHENEVOY et Clémence DROUELLE, Doucier Gaspard de Aurélien FAIVRE et Marion GUERRET, Fontenu

Lyam de Romel MBAMBI et Emmanuelle BERNET, Frébuans Julian de Jérôme BUCHIN et Camille HERBERT, La Marre Louna de Fabien GOTTI et Élise GAUDILLAT, Larnaud Elina de Vincent PERNOT et Pauline BATAILLARD, Le Louverot Soukaïna de Soufyane BENKIRAT et Marine JEANNERET, Lons­le­ Saunier Nino de David JACQUEMIN et Eléonore VASSEUR, Lons­le­ Saunier Elyna de Laurent SPRINGARD et Caroline CROCHET, Lons­le­ Saunier Melyna de Olivier PETITJEAN et Sarah URENA, Lons­le­Saunier Elif de Bilal LACINOK et Raziye UÇAR, Lons­le­Saunier Milann de Kevin DOUX et Cyrielle GOUACHON, Lons­le­ Saunier Tom de Tristan LAVERSENNE et Emeline JOLY, Macornay Maya de Nicolas FEVRE et Nathalie BIHR, Macornay

entrée gratuite, entrée payante...” ? En souhaitant que le site reste accessible au plus grand nombre, la CCBR doit donc se déterminer prudemment sur son coût de fonction­ nement. A quelques jours de 2017, les engins de chantier qui sont entrés en action aux abords du plan d’eau ainsi que le long du chemin d’accès ont donc trois missions : dégager les abords pour rendre le lac plus visible, plus res­ pecté, terrasser pour créer des parkings et tendre un gril­ lage pour éviter les squats abusifs.

Encore un peu de patience mais on peut légitimement envisager une avancée notable de cette base de loisirs au cours de l’été 2017 qui, rappelons­le, se présente sous forme des quatre activités : Le Plan d’eau pêche, le Grand lac, l’Ecopole et le Ludipole.

Capucine de Benoît ROUSSELOT­ EMART et Aude COTTIER, Mallerey Léna de Olivier GUDELOT et Jessica MÉSANGE, Mantry Anna de Guillaume PIARD et Julia MAREY, Montaigu Jules de Anthony GUILLEMAUT et Jessica HUMBERT, Montmorot Angèle de Arthur VUILLEMEY et Marion GOUTTEFARDE­TANICH, Montmorot Didem de Halil AKHAN et Angélique PIERROT, Montmorot Alicia de Rémi BOULAY et Céline VINCENT, Nance Ethan de Christophe FOURNIER et Candice CHAMOIS, Oussières Tom de Mickaël SCHIERER et Flavie BERTIN, Perrigny Maélie de Mathieu LEYRE et Malvina VAYSSE, Plaisia Candice de Jean­Baptiste JAMBEZ et Stéphanie GAUTHIER, Relans Théo de Grégory BRETON et Marion MOUCOT, Rosay

Juliette de Marc DUJARDIN et Céline ROME, Saint­Germain­lès­ Arlay Lars de Johan REMUSAN et Aurore THIEBAUX, Saint­ Germain­lès­Arlay Adam de Saïd BOUALI et Marine COULON, Saint­Laurent­la­Roche Céleste de Yannick COURVOISIER et Élodie FAVIER, Savigna Effie de Alexandre MORETTI et Loreline LABORDE, Tourmont Antonin de Olivier ROY et Aline GRILLOT, Tourmont Lyséa de Nicolas FORET et Ludivine GROS, Vercia Théo de Antony VINCENT et Marianne VIGNARD, Vernantois

DÉCÈS SORNAY Georges, Arthenas, 96 ans VADOT Daniel, Augisey, 94 ans ROSELLINI Paulette, Aumont, 92 ans LARCHER Monique, Baume­les­ Messieurs, 79 ans BUCLET Ernest, Bletterans, 93 ans

MARTINET Léone, Condamine, 76 ans BAIGUE Michel, Conliège, 73 ans PACAUD Céline, Courbouzon, 91 ans MAYET Simone, Crotenay, 92 ans HOUSER René, La Marre, 85 ans CADOT Thérèse, Le Pin, 92 ans SCHULER Jean­Jacques, Lons­le­ Saunier, 59 ans GUYOT Denise, Lons­le­Saunier, 95 ans GUILLIN Louis, Lons­le­Saunier, 86 ans DUBOIS Eliane, Lons­le­Saunier, 80 ans SIMERAY Gabrielle, Lons­le­Saunier, 94 ans EVENISSE Jacques, Lons­le­Saunier, 91 ans COURTOUT Jeanne, Lons­le­Saunier, 83 ans BRASDEFER Daniel, Lons­le­Saunier, 69 ans PELTIER Micheline, Lons­le­ Saunier, 86 ans MANCHON Clément, Lons­le­ Saunier, 68 ans

JANIER Raymonde, Lons­le­ Saunier, 80 ans DANANCHÉ Jeanne, Lons­le­ Saunier, 102 ans PIMENTEL SANCHEZ Félix, Lons­ le­Saunier, 66 ans GALLET Jeanne, Lons­le­Saunier, 85 ans SYRE Paul, Lons­le­Saunier, 96 ans ELLISON Patricia, Maisod, 81 ans ANTOINE Gisèle, Mantry, 90 ans de GEOFFROY Henry, Moiron, 100 ans LUGAND Monique, Montaigu, 87 ans NICOD Françoise, Montmorot, 61 ans CHAPITAUX Edouard, Montmorot, 85 ans BUATOIS Maurice, Montmorot, 88 ans TARYNÉ Francette, Pannessières, 71 ans CHANEL Bernard, Perrigny, 82 ans DOLE Jaky, Poligny, 76 ans FIEUX Suzanne, Rothonay, 99 ans MOREL Gilberte, Voiteur, 96 ans

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France Rédaction : redaction@paysdelons.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 33 79 00 94 commercial@paysdelons.fr

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Journal d’informations dÊdiÊ à l’actualitÊ des 66 villes et villages

d’Arbois, Poligny, Salins-les-Bains, cœur du Jura.

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N°1, fÊvrier 2017.

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10 vivre ici >ROUTE DES VILLAGES Mercredi 4 Janvier Les fibules à tête de canard de Fay-en-Montagne (Jura) Lons-Le-Saunier Ce rendez-vous aux musées ! vous emmène à la découverte des fibules à tête de canard de Fay-en-Montagne. Le tumulus de Fay-en-Montagne (Jura) est un tertre funéraire collectif, dont la fouille partielle a livré au moins deux sépultures de la fin du Premier âge du Fer (fin du VIe – début du Ve s. av. n. è.). L’un des défunts portait deux fibules (attaches de vêtement) à tête de canard en alliage cuivreux.

Ce thème iconographique de la tête d’oiseau aquatique (cygne ou canard) encadrant le disque solaire a une portée symbolique forte depuis l'âge du Bronze. Présentation commentée (30 min. environ) mercredi 4 janvier 2017 à 15h00. Gratuit Musée des Beaux-Arts Place Philibert-de-Chalon 39000 Lons-le-Saunier Tél. : 03 84 47 64 30 Mail : musees@lonslesaunier.fr

Vendredi 13 janvier Caroline, mon héroïne Lons-le-Saunier Avec humour et bonhomie ringarde, l’immence professeur Froissard, vous expliquera sa passion pour le personnage de livres pour enfants Caroline (héroïne de Pierre Probst).

Tout public, conseillé aux enfants.

A 21 h, à l’Amuserie, Lons-le-Saunier, 9 €, 6 €.

Vendredi 27 janvier “Ikche Wishasha, l’Homme nouveau” suivi de “Poilu, purée de guerre” - Lons-le-Saunier Soirée double, mélange de deux genres de savoir-faire solo et comtois.

“Ikche Wishasha, l’Homme nouveau” est un solo dansé étonnant.

Couches après couches et avec grâce, elle nous livre un effeuillage de vêtements des plus jubilatoires. L’habit fait la femme ? En tout cas, les fringues définissent à coup sûr notre façon d’être au monde. Danse dès 8 ans. Suivi de “Poilu, purée de guerre”. Mêlant clown et théâtre d’objets, “Poilu” est une jolie prouesse qui nous montre un soldat perdu, dérisoire, touchant mais malgré tout drôlement marrant !

A 21h, à l’Amuserie, Lons-le-Saunier, 9 €, 6 €.

Pays de Lons n°112 - Janvier 2017

Le Colibri, foyer de vie pour adultes à mobilité réduite

La musique comme lien de partage Ouvert en 1984, le Colibri est un foyer de vie où le bonheur et le partage sont des priorités. Un état d’esprit qui mène la structure à organiser régulièrement des soirées musicales ouvertes à tous.

Gilles Huybrechts, entouré de résidents

“Plus qu’un foyer de vie, le Colibri est ma deuxième famille” lance Gilles Huybrechts, directeur de la structure accueillant des per­ sonnes en situation de handicap physique. Cet état d’esprit se retrouve dès l’entrée où le feu de cheminée réchauffe forcément.

Tout au long de la visite, cette convivialité se lit directement sur les visages des résidents, affichant de larges sourires. Véritable lieu de vie où chacun doit se sentir comme chez soi, le Colibri a été créé avec des espaces ouverts. La structure dispose de chambres et studios douillets, d’une salle informatique, d’un local radio, d’un jardin privatif avec terrain de pétanque et même… d’un salon de coiffure. “Ici, il s’agit d’un petit village où les activités comme les sorties sont nombreuses. L’objectif est de rendre les résidents les plus heureux possible” affirme le directeur. Au nombre de trente, certains vivent même en couple au sein de l’établissement et dis­ posent d’un studio commun. “Il faut considérer les résidents comme tout à chacun et écouter leurs besoins”.

“Des soirées musicales ouvertes à tous” Pour que ce bonheur soit communicatif, Gilles Huybrechts a eu l’idée de proposer des soirées musicales ouvertes à tous. Véritable temps fort pour les résidents comme les visiteurs, ces soirées d’échanges sont gratuites et très enrichissantes. “Musicien ama­ teur, j’ai souhaité en 1999 organiser des petits concerts pour faire rencontrer les résidents et amateurs de musique. Désormais, nous accueillons jusqu’à 150 personnes”. Mais les projets du directeur ne s’arrêtent pas là. Il souhaiterait prochainement réaliser une petite extension supplémentaire pour réaménager des studios.

Après 25 ans de direction, Gilles Huybrechts aurait la possibilité de prendre sa retraite l’année prochaine mais il l’affirme : “Avec la bonne ambiance qui règne ici, je n’ai pas prévu de la prendre pro­ chainement...”

F.P

Le prochain spectacle : “Teuf & Joël, le retour !” le 10 janvier à 20 h 30.

Gratuit et uniquement sur réservation au 03 84 24 34 60. Le Colibri. 50 rue Victor Lorain à Lons-le-saunier. www.le-colibri.org

Associations, annoncez GRATUITEMENT vos manifestations sur notre site internet. Elles seront diffusées en ligne immédiatement et paraîtront dans la presse du mois concerné.

Spectacle d’humour

www.paysdolois.fr

Teuf : “Chansons d’humeur, d’humour, d’amour et de dérision”

Rubrique “Annoncez votre manifestation” *Contenu de cette rubrique sous l’entière responsabilité des annonceurs

Tourisme

L’artiste Teuf s’attache à réaliser des spectacles d’humour pour passer au-delà de tous les problèmes quotidiens. Une belle leçon de vie…

Eric Thevenin, de son nom de scène “Teuf” aime s’amuser. “Tout petit, mes amis et mes camarades ont fait un raccourci de mon prénom et m’appelaient “Teuf”. Quand j’ai commencé à faire de la scène en 1995, j’avais donc un nom tout trouvé” explique l’artiste.

Chanteur accompagné très souvent de sa guitare, il est un ama­ teur des mots et prend plaisir à trouver le ton juste, en observant à la fois nos rires et nos maux quotidiens. “J’essaye toujours d’em­ ployer les mots pour faire rire, je veux m’amuser de la vie. Mes spectacles sont tournés sur l’humour”. Une façon pour lui de dédramatiser le quotidien. “La scène est pour moi une vraie thé­ rapie où je passe des moments fabuleux. Quand je chante, je dépasse les problèmes de la vie quotidienne. Et malgré tout ce qui se passe dans le monde, aller voir un spectacle et sourire fait du bien” explique l’auteur, compositeur et interprète.

Des dates, des dates et encore des dates…

Après avoir découvert la scène en commençant dans le groupe “Le nez dans le sillon”, il rencontre Joël Jacquelin en 1998. “Musicien hors pair et homme extraordinaire, il a fait l’arrangement de mes deuxième album, sans oublier David Marcus avec qui j’ai travaillé mon troisième album”. Teuf et Joël vont très vite former un duo, accompagné de musiciens de l’ancien groupe. Le Teuf & Co est né et rencontre un franc succès à Lons, dans le Haut­Jura, mais aussi en Normandie, en Bretagne, en Belgique… La musique est très variée, du celtique à la balade folk ou au rap, mais toujours avec

une pointe d’humour.

“Grâce à Joël, j’ai par­ tagé des moments extra­ ordinaires”. Il le prouve encore aujourd’hui en programmant des dates de représentation et en résumant son duo comme suit : “Ils ont été refusés aux Eurockéennes car ils n’étaient pas assez rock. Refusés au Festival Celtique de Lorient car Teuf n’était pas assez svelte. Ils ne sont allés au Paléo Festival de Nyon car c’était trop loin et... ils ont raté le festival des Vieilles charrues car ils étaient à la bourre”.

F.P

Concert le 10 janvier à 20 h 30 au Colibri, 50 rue Victor Lorain à Lons-le-Saunier. Gratuit et uniquement sur réservation au 03 84 24 34 60.

I Soirée spectacle à Saint-Aubin le 28 janvier à 20 h organisée par l’Association Familiale Laïque. Réservations : 03 84 70 17 21.

I Soirée cabaret à Choisey le 18 février organisée par le comité des fêtes.

Réservations : 06 11 64 38 32.

I

Un premier salon des voyages jurassien Organisé par une agence de voyage locale, le premier salon des voyages devrait offrir un goût de dépaysement et toutes les clefs pour préparer sa prochaine destination.

L’agence de voyages doloise “Passion du Monde” organise son pre­ mier gros rendez­vous : un salon dédié aux voyages. “Cet événe­ ment est un sacré challenge pour notre petite entreprise de quatre personnes. À part à Chalon­sur­Saône, le rendez­vous est inédit au niveau régional” explique France Mandrille, responsable de l’agence. Après avoir organisé pendant sept ans des journées portes ouvertes au sein de sa structure, l’organisation d’un événe­ ment plus important s’est imposée naturellement. “Vu le nombre de personnes qui se déplaçaient ces dernières années, nos locaux devenaient trop exigus” explique la professionnelle. Un nouveau pari que l’agence de voyages a souhaité organiser en ce début d’an­

née “au moment où chacun va commencer à regarder pour réser­ ver ses prochaines vacances”.

“Plus de 20 départs depuis Dole” Le temps d’une journée, les visiteurs vont pouvoir découvrir les des­ tinations de vacances pour ce printemps et cet été, principalement au départ de l’aéroport Dole­Tavaux. “Plus de 20 départs sont propo­ sés depuis Dole entre mars et octobre. Il s’agit d’un véritable confort pour nos clients qui disposent en plus d’un parking gratuit”. Lors de cette journée découverte, sept tours­opérators nationaux seront pré­ sents, l’occasion de découvrir de multiples types de séjour. “Nous

proposerons des croisières, des voyages sur le bassin méditerranéen avec la Corse mais aussi en Irlande. Ces tours­opérators nationaux font le déplacement pour proposer leurs séjours et répondre aux interrogations des visiteurs”. Pendant cette journée, des promotions et des offres spéciales sont à découvrir, des cadeaux sont à gagner et des animations comme des danseuses des Caraïbes devraient embarquer les visiteurs dès l’entrée !

F.P

Salon des voyages. Le 14 janvier de 10 h à 19 h.

Manège de Brack, balcon du Carrousel. Gratuit.

vivre ici 11

Pays de Lons n°112 - Janvier 2017

Tradition

La pressée du vin de paille Arlay est devenu en quelques années la capitale du vin de paille grâce à sa pressée organisée au mois de janvier.

Retour sur ce rendez-vous avec Jean-François Bourdy, président de l’association organisatrice “Brin de Cultures”.

Le Jura est bien connu pour sa percée du vin jaune mais les fêtes viticoles ne s’arrêtent pas là. Arlay en est la preuve avec sa fête traditionnelle : la pressée du vin de paille. Pour cette neuvième édition, le parrain sera le fromager Marc Janin, récompensé l’année dernière avec le titre de Meilleur Ouvrier de France. Sur le thème “Étonnez­nous”, chaque vin de paille sera dégusté avec deux fromages rigoureusement sélectionnés, et pour étonner les visiteurs, cela ne devrait pas être du comté…

“Chaque année, le choix du parrain permet de pro­ poser une alliance gastronomique haut de gamme et inhabituelle” explique Jean­François Bourdy, président de l’association “Brin de Cultures” qui organise l’événement. L’esprit “fête de village” a été conservé jusqu’au nombre de places, limitées à 150 personnes. Après la cérémonie religieuse, les grappes sont pressées à l’ancienne puis distribuées à la foule.

“Arlay s’est finalement imposée comme la capitale du vin de paille” “Arlay organise depuis plus de 1 000 ans la Saint­ Vincent. La fête a été abandonnée puis relancée vers 1949. Nous cherchions une thématique à dévelop­ per. Avec le vin de paille, Arlay s’est finalement impo­ sée comme la capitale. D’un point de vue historique, cela reste cohérent car le vin de paille est fabriqué depuis longtemps à Arlay. Les plus vieux documents datent de 1774 et ont été retrouvés au Château d’Ar­ lay. La bouteille la plus ancienne appartient au domaine Bourdy et date de 1815. Il était donc inté­ ressant de développer ce vin”. Cette année, l’événe­

Association

Le Lions Club Lons Lédonis : Un concert pour un chien Un show original et varié, des chorégraphies à couper le souffle, une mise en scène innovante... une prestation sans filet !

La pressée du vin de paille à Arlay. Le 22 janvier à partir de 10 h. 7 € le ticket.

ment mobilise au moins 40 personnes pour l’organi­ sation. “Avec la fusion des communes d’Arlay et de Saint­Germain­les­Arlay, les bénévoles vont être plus nombreux. Nous bénéficions ainsi de la sympathie, du matériel et des bonnes volontés des habitants de Saint­Germain­les­Arlay”. L’événement s’annonce F.P donc sous les meilleurs hospices…

POURQUOI CE NOM DE VIN DE PAILLE ?

Ce vin liquoreux demande une technique de dessiccation afin d’éliminer l’eau et de concentrer la teneur en sucre. Les raisins ont longtemps été séchés sur de la paille, d’où le nom. Ils ont par la suite été suspendus. Dorénavant, ils sont généralement entreposés dans des cagettes ou des claies grillagées.

Voyages sur-mesure

Ontours : artisan de voyages culturels Basée à Dole, la société Ontours organise des voyages surmesure autour de la culture avec un seul objectif : vivre des souvenirs impérissables et les partager.

“Maître artisan de voyages culturels”, voici ce que l’on peut lire sur l’une des plaquettes de Ontours. Une définition amusante que Mickaël Morel­Jean, gérant et fondateur de la structure explique : “Le terme artisan est important car nous sommes une petite société et nous souhai­ tons rendre la structure accessible en pro­ posant des événements autrement”. Ici, un spectacle se vit et se partage bien au­ delà des deux heures de présence sur place. “L’ambiance commence dès le transport puisque Ontours propose des packages comprenant parfois le billet, le transport (en bus, train ou avion selon Mickaël Morel-Jean, Romain Duchêne et Marine Pes l’événement), l’hébergement, mais aussi des Pass VIP pour se faire plaisir”. Des formules permettant de créer une ambiance particulière.

“Parfois, certains réservent alors qu’ils sont seuls. Les participants se font ensuite des amis de fes­ tivals qu’ils retrouvent tous les ans” explique le fondateur.

Le Lions Club Lons Lédonis qui a fêté son dixième anniversaire en 2016, a encore cette année orga­ nisé nombre de manifestations, toutes tournées vers la bienfaisance et la solidarité.

La prochaine sera vraisemblablement un des clous de l’année 2017 tant l’affiche est promet­ teuse. En effet en proposant pour la première fois au public le groupe Avalon Celtic Dances, internationalement reconnu et déjà vu par plus de 300 000 spectateurs dans les plus grandes villes françaises et européennes, le Lédonis entend remplir le théâtre afin de participer au financement d’un chien à destination d’un aveugle lédonien méritant. “Chaque sou est un sou, nous reversons 100 % de la recette”, insiste le président Patrick Fournier saluant du même coup le travail engagé par les 22 membres actifs de son Club. “Entre les réunions en soirée, la dis­ tribution d’affiches, la vente des billets, les contraintes administratives, les obligations sécuritaires lors du spectacle... les emplois du temps se remplissent chacun ne pensant qu’au dimanche 19 février, au théâtre de Lons, aux plaisirs des spectateurs.”

“Organiser une sortie autour d’un événement” De la fête de la bière à Poligny au plus grand salon européen de la culture japonaise, toutes les tailles d’événements sont représentées. Un seul objectif de départ : ne pas organiser une sortie autour d’un lieu mais autour d’un événement. Un principe qui permet aujourd’hui de proposer pas moins de 200 rendez­vous différents dont certains au départ de Dole et de la région. Créée en 2009, Ontours évolue en 2017 avec la mise en place de réseaux nationaux pour la vente des packages en agence de voyages, mais aussi la vente dans de gros Comité d’Entreprise. Dans quelques mois, Le Marrakech du rire va venir étoffer l’offre du tour operator. À voir si un départ F.P en avion depuis Dole pourra être envisageable…

Les prochains départs en bus de Dole : St Vincent Tournante les 28 et 29 janvier (à Mercurey), Fête de la bière à Poligny le 18 mars, Depeche Mode au Stade de France le 1er juillet, Coldplay au Stade de France les 15 et 16 juillet, Mondial de la bière à Mulhouse (février), Japan Expo à Paris, salon autour de la culture japonaise (juillet), Eurockéennes de Belfort (juillet), Dour Festival (juillet), No Logo Festival (août), Paris Games Week…

Plus d'informations : www.ontours.fr

Réservations dès à présent au Comptoir Irlandais 17 rue Perrin et à l’office du tourisme au 03 84 24 65 01. L’entrée est fixée à 38 €.

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“Avant toute intervention demandez un devis, à l’occasion d’une rénovation d’un bâti­ ment ou la construction d’un pavillon neuf, n’hésitez pas à demander l’attestation de l’as­ surance responsabilité civile et décennale, elle est votre sécurité”, tonne celui qui œuvre depuis 35 ans dans le domaine du dépan­ nage et de l’installation électrique.

Ce credo de formateur est à l’honneur de cet Artisan et Maître artisan qui s’est formé pen­ dant des années par l’apprentissage avant de s’installer à son compte. “On connaît les normes, on respecte la sécurité, on assure le SAV, on est certifié, on forme des jeunes, on reste joignable” et Vincent, son employé, est un de ses anciens apprenants !

Julien est un meneur d’hommes, il prend en main la coordination d’un chantier “du ter­ rassement au carrelage” avec l’idée d’apporter l’efficacité, le service et le conseil d’une équipe de professionnels qualifiés.

“Depuis des années on travaille ensemble et c’est sans surcoût pour le client car chaque artisan reste indépendant et travaille pour son compte, on se connaît, on gagne du temps et on supprime bien des tracas à nos clients”. En s’attaquant aux réseaux informa­ tiques Julien depuis longtemps maîtrise les outils modernes de communication et l’agencement de magasins fait aussi partie de ses compétences. Particuliers, industriels, commerçants sont autant de clients pour lesquels il travaille régulièrement mais les

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pharmacies tout comme cet entreprise Cash Converter à Dole où ELECTRIC LEDONIA a passé beaucoup de temps, “l’ont particuliè­ rement intéressé en raison de la complexité de leur réseau”. Impliqué dans de très nom­ breuses réalisations d’éclairages intérieurs et extérieurs modernes à base de leds, de fibre optique, de spot basse tension… le duo Julien/Vincent propose originalité et

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Le centre local d’information et de coordination gérontologique est un “guichet unique” où les personnes âgées et leur famille peuvent s’informer et trouver de l’aide.

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Pas besoin de manipuler la souris ou le clavier informatique pour profiter des services du CLIC. Il s’agit d’un service de proximité qui a pignon sur rue et dans lequel les personnes âgées et leur famille peuvent se rendre facilement. Outre les bureaux d’accueil permanents dans les principales villes, des permanences délocalisées se tiennent régulièrement dans chaque canton.

Le CLIC fonctionne comme un guichet unique qui assure l’information, le conseil et l’orientation des personnes de plus de 60 ans. Vous pourrez vous y informer sur tous les dispositifs existants : accès aux droits, aux aides et aux prestations spécifiques, offre de soins, services à domicile, structures d’ac­ cueil, loisirs. Quelle prise en charge financière est possible pour vous aider à rester autonome ? À quel organisme s’adresser pour organiser votre maintien à domicile ? Si vous ne souhaitez ou ne pouvez plus vivre tout seul chez vous, quel établissement pourrait vous accueillir ? Le CLIC vous aidera à répondre à ces questions.

Aide personnalisée Ce service travaille en effet en réseau avec le département, les centres com­ munaux d’action sociale (CCAS), la caisse d’assurance retraite (CARSAT, ex­ caisse régionale d’assurance maladie), la mutualité sociale agricole, les ser­ vices de maintien à domicile, les professionnels de santé, les hôpitaux, les services sociaux, etc. Il est en mesure d’évaluer vos besoins, avec vous, et de vous apporter de précieux conseils en fonction de votre projet de vie. Il peut vous orienter vers les organismes compétents et vous aider à constituer les dossiers de prises en charge, notamment l’aide ménagère et l’allocation per­ sonnalisée d’autonomie. L’équipe médico­sociale du CLIC vous propose aussi d’élaborer un plan d’aide personnalisé à l’autonomie qu’elle se charge de met­ tre en œuvre et de suivre, en fonction de votre lieu de vie.

Au­delà de l’aide individuelle destinée à améliorer le quotidien des personnes âgées, les CLIC organisent des ateliers collectifs sur la mémoire, le rôle des aidants familiaux assistant les malades d’Alzheimer, la nutrition, etc. Ils ani­ ment aussi les réseaux de professionnels du secteur gérontologique.

APEI­Actualités

CLIC du Pays Lédonien. 4 rue du Curé Marion 39008 LONS-LE-SAUNIER Cedex. Tél. 03.84.86.83.00 CLIC AG Nord-Jura. Centre Hospitalier Louis Pasteur BP 79 39108 DOLE Cedex. Tél. 03.84.79.66.87 CLIC du Triangle d’Or. 1 rue du Vieil Hôpital 39600 ARBOIS. Tél. 03.84.37.45.72 CLIC du Pays de la Hte Vallée de l’Ain. 98 rue Casimir Blondeau 39300 CHAMPAGNOLE Tél. 03.84.53.01.31

INFO SENIORS :

UN NUMÉRO UNIQUE POUR LE JURA Les personnes de plus de 60 ans ou leurs familles qui se posent des questions sur le maintien à domicile, l’adaptation de leur logement, sur les associations existantes ou qui cherchent un établissement d’accueil, peuvent faire appel au CLIC JURA SENIORS (Centre Local d’Information et de Coordination gérontologique). Depuis le 1er janvier 2015, un numéro unique est mis en place pour joindre l’une des coordonnatrices, chacune basée dans les quatre Maisons Départementales des Solidarités du Département à Lons-le-Saunier, Dole, Saint-Claude et Champagnole.

Numéro unique du CLIC JURA SENIORS : 09 69 39 40 39.

Par e-mail : clicjuraseniors@jura.fr

BON A SAVOIR • Un CLIC de niveau 1 œuvre en grande partie à informer le senior et son entourage. Il les dirige vers les possibilités d'aides locales. Les intervenants peuvent en outre aider à effectuer les requêtes administratives nécessaires.

• Un CLIC de niveau 2 ajoute aux tâches du 1er niveau une capacité d'évaluation de la situation de la personne agée et de mise en place d'un plan d'aide personnalisé.

• Un CLIC de niveau 3, en plus des actions du 1er et du 2e niveau, suit et coordonne les actions collectives du plan d'aide mis en place en collaboration avec les professionnels gérontologues qui y participent.

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ORTHOPÉDIE THIRODE Des spécialistes à votre ser vice depuis 1984 !

Née au XVIe siècle, l’orthopédie, spécialité médicale qui traite des maladies, des déforma­ tions ou des traumatismes de l’appareil locomoteur, est une discipline qui évolue sans cesse au profit des personnes âgées en mal d’autonomie. En effet, confrontés aux difficultés de déplacement à la maison comme en ville, il s’agit alors de proposer un matériel adapté, conçu par des professionnels qui tient compte des dernières technologies.

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C’est le dernier né des appareils de déambula­ tion, imaginé comme une draisienne. En arrivant dans ce magasin situé au centre­ville, “il est l’illustration parfaite d’un appareil moderne susceptible de remplacer une tierce personne” et son usage trouvera à l’évidence des appli­ cations multiples. Stable, réglable en hauteur, avec ses quatre roulettes orienta­ bles, un empattement élargi, confortable

grâce à une assise souple, Modelito assure des déplacements en silence et en toute sécurité.

L’ORTHOPÉDIE THIRODE c’est aussi les fauteuils électriques releveurs qui permettent malgré les gênes articulaires de passer de la position assise ou allongée à celle debout en toute autonomie. Si les équipements concer­ nent la salle de bains et ses accessoires avec les barres d’appui, les bai­ gnoires, les tabourets, les tapis antiglisse, les élévateurs de bains qui facilitent l’hygiène heb­ domadaire, la cuisine avec ses couteaux,

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ses cuillères, ses verres à bec verseur, ses mon­ tre­parlante ils touchent encore la chambre avec ses treuils suspendus au plafond ainsi que les lits médicalisés.

Eddy et Elvire qui répondent depuis de longues années aux demandes des particuliers et de leurs familles se déplacent et proposent avec un devis, la solution qui correspond le mieux à la situation qu’ils découvrent.

“Pour les personnes âgées de moins de 60 ans, l’étude se fait en collaboration avec l’ergothéra­ peute” et Eddy d’expliquer que bien des familles découvrent à ce moment­là, les prises en charge dont ils peuvent bénéficier au titre de l’APA “dès lors que le matériel est agréé”.

L’orthopédie c’est encore les chaussures médi­ cales, paramédicales, les semelles et les chaussures orthopédiques réalisées par un orthoprothésiste, les prothèses mammaires, les ceintures, les genouillères, les colliers pour les victimes des accidents domestiques, de la route ou sportifs. Disponible, répondant aux appels des maisons de retraite, l’ORTHOPÉDIE THIRODE, livre gratuitement à domicile dans le bassin lédonien, les protections utiles contre l’incontinence.

En 2040 plus de 35 % de la population française aura plus de 60 ans, l’évolution du matériel médical agréé permettra sans doute à beau­ coup de rester au domicile familial.

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Pays de Lons n°112 - Janvier 2017

Dossier retraite : les documents utiles

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Durant toute votre vie professionnelle, il est important de conserver les documents permettant de justifier vos droits à la retraite. Le point pour constituer un dossier complet.

Relevé individuel de situation N’attendez pas le dernier moment pour réunir l’ensemble des pièces. Dans le cadre du droit à l’information sur la retraite, un relevé individuel de situation (RIS) vous est envoyé à domicile, tous les

cinq ans à partir de l’âge de 35 ans. C’est un relevé de carrière reprenant tous les droits que vous avez acquis dans tous vos régimes de retraite de base et com­ plémentaires. Il doit être conservé et vous permet de vérifier si l’ensemble de vos droits sont bien inscrits. Consultez­le attentivement et si vous constatez une anomalie, contactez au plus vite la caisse afin de régulariser la situation. C’est plus facile lorsque l’employeur concerné existe toujours !

Des litiges peuvent apparaître au moment de votre demande de retraite : omissions de certaines périodes, mon­ tants erronés, etc. Les documents que vous aurez conservés serviront alors de preuve pour valider vos droits à la retraite. Si vous n’êtes pas en possession de tous vos bulletins de salaire, rassurez­ vous. Il existe d’autres moyens de vérifi­ cation en réclamant à l’employeur un double ou une attestation indiquant le montant de vos rémunérations sur la période concernée. L’organisme de retraite peut également procéder à une vérification via la déclaration annuelle des données sociales (DADS).

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Environ 4 à 6 mois avant la date fixée pour votre départ à la retraite, vous devrez déposer une demande auprès de votre caisse (par exemple, la Carsat pour le régime général des salariés) avec tous les justificatifs nécessaires à la constitu­ tion du dossier. Il est donc indispensable de conserver tous les documents relatifs à votre carrière professionnelle. Les bul­ letins de salaires sont utiles pour vérifier que les informations détenues par votre caisse sont complètes et exactes. Les contrats et certificats de travail montrent que vous avez exercé une activité dans une entreprise. En cas de changement d’employeur, gardez aussi les reçus de solde de tout compte. Les décomptes des indemnités journalières de la Sécu­ rité sociale permettront de couvrir les périodes d’arrêt de travail pour maladie ou maternité. Ceux des allocations de chômage sont également nécessaires ou les attestations Assedic ou Pôle emploi avant 2009.

APEI­Actualités

Grands-parents : un rôle actif dans la famille Plus autonomes et plus actifs que par le passé, les grands-parents apportent une aide pratique à la famille, en gardant un rôle de transmission envers leurs petits-enfants.

La solidarité familiale est au centre du nouveau rôle qu’occupent les grands­ parents d’aujourd’hui. Vivant plus longtemps qu’avant, et en bonne santé, les seniors sont plus autonomes dans leur quotidien et pratiquent des acti­ vités variées. Ils ont leur vie mais ça ne les empêche pas d’apporter une aide précieuse à leurs enfants, notamment pour la garde de leurs petits­ enfants. En France, les grands­parents assurent 23 millions d’heures de garde par semaine, soit autant que les assistantes maternelles. Ce rôle de nounou leur est de plus en plus confié en raison de l’évolution de notre société, notamment de la multiplication des familles recomposées ou mono­ parentales. Il permet de pallier le manque de places en crèche et représente une économie substantielle, vu le coût souvent élevé d’une aide extérieure.

C’est une aide précieuse quand les parents sont en difficulté financière.

ton âge !” Les aînés aiment aussi faire passer des mes­ sages culturels à leurs petits­enfants en les emmenant voir un spectacle ou en leur donnant le goût de la lecture. Ils apprécient aussi de partager leur savoir­faire en initiant leurs petits­enfants à la pâtisserie, au bricolage, à la pêche à pied ou à la cueillette des champignons... De quoi soli­ difier les racines familiales et donner aux jeunes généra­ tions des repères pour l’avenir.

APEI­Actualités

Racines et repères

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Outre l’aspect pratique, placer les petits en garde ou en vacances chez leurs grands­parents a de nombreux avantages. En effet, papi et mamie sont plus souvent disponibles, surtout s’ils sont à la retraite. Ravis d’accueillir leurs petits­enfants, on peut leur faire confiance. Ce côté rassurant en termes affectifs et sur le plan de la sécurité est renforcé par le maintien des liens familiaux et la transmission des valeurs. Les grands­parents n’ont pas voca­ tion à décider à la place des parents. Déchargés de cette responsabilité, ils peuvent se consacrer à un rôle éducatif plus ludique. Regarder des photos ensemble offre l’opportunité de raconter des anecdotes et permet de transmettre l’histoire familiale : “Regarde, c’est ta maman quand elle avait

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Le chenil de Recanoz devient…

L’Eden Valley a change tout” !

Assistance, respect, tendresse pour les Nordiques et non aux abandons ! À entendre les commentaires de quelques futurs maîtres venus spécialement de l’ouest de la France pour adopter ­peut­être­ un gros animal de la race dite des Nordiques ou croisés nordiques (Husky, Malamute…) tout a effectivement changé sur le site avec l’ar­ rivée des nouveaux propriétaires que sont désormais le couple Laroche ainsi que Loic et Dylan, leurs deux enfants.

Jean­Christophe est éducateur canin, Pas­ cale est présidente de l’Eden Valley une association internationale qui dit non aux abandons et à la maltraitance des chiens de traîneaux. Reconnue association d’intérêt général qui permet une déduction fiscale

égale à 66 % du montant des dons suscepti­ bles de lui être versés, l’adhésion annuelle est fixée à 10 € annuels et elle compte déjà plus de 500 bienfaiteurs en France, Alle­ magne, Suisse, Espagne… Prise au sérieux, reconnue pour ses actions bienfaitrices, la fondation Brigitte Bardot a attribué la somme de 15 000 € à L’Eden Valley pour l’ai­ der à financer l’assainissement complet, c’est à les 22 ha que compte le site alors que le montant global des travaux est de 56 000 €.

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poils capturés par les autorités. Remises sur pieds, nourries, identifiées, les bêtes sont alors promises à l’adoption tatouées, cas­ trées et vaccinées.

L’Eden Valley c’est aussi avec 50 boxes, une pension. À raison de 12 € par jour, la pension s’adresse à ceux qui sont empêchés momen­ tanément, à ceux qui partent en vacances ou qui sont hospitalisés… Enfin avec les mêmes prestations se dessine la pension sociale, c’est 10 € par jour pour tenir compte des difficultés passagères du maître tout en apportant amour et bien­être à son animal de compagnie.

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Plusieurs manifestations se répéteront en 2017.

“La route vers l’Eden” retrace le parcours d’une chaîne de solidarité qui s’est mise en place pour faire venir un chien malheureux de Bordeaux à Recanoz.

“Le rallye des Gazelles” à l’initiative d’Armelle qui représentera l’association.

“Les journées portes ouvertes” en mai et en octobre puis en décembre, “la Magie de Noël”, un circuit découverte et baptêmes en kart dans le domaine.

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La collecte réalisée au titre de L’Eden Valley est intégralement investie pour les soins vétérinaires, les traitements, les opérations, la stérilisation, le puçage ainsi que pour l’ali­ mentation des bêtes perdues, abandonnées ou signalées maltraitées. Alertés puis envoyés sur tout le territoire à la demande de la gendarmerie, de la police ou de plai­ gnants particuliers, L’Eden Valley, spécialiste de la race a ainsi sauvé plus de 790 chiens nordiques depuis sa création. “Recueillis, chouchoutés, ils sont exclusivement nourris au Royal Canin”, précisent les deux passion­ nés qui ajoutent encore que “le chien est un être vivant qui mérite le respect”. L’Eden Val­ ley c’est aussi une fourrière. En effet, c’est là que sont amenés les chiens errants de tous

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Pays de Lons n°112 - Janvier 2017

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Comment aménager son chez-soi ?

Pour vivre chez soi le plus longtemps possible en préservant son autonomie, un aménagement du logement est souvent nécessaire, grâce à des équipements adaptés et du bon sens.

Des solutions matérielles existent pour favori­ ser le maintien à domicile des personnes âgées. Elles permettent de pallier les désagré­ ments physiques liés au vieillissement qui ren­ dent plus difficiles les gestes quotidiens et les déplacements. Ces aménagements sont sou­ vent coûteux mais il est possible d’obtenir des aides financières pour les mettre en œuvre.

L’idéal est d’anticiper en réorganisant son logement autour de deux points essentiels : l’accessibilité afin d’entrer ou sortir facilement et bien circuler à l’intérieur et l’adaptation aux activités essentielles du quotidien, à savoir la toilette et les repas.

Bien circuler A l’extérieur, des rampes d’appui permettent de franchir le seuil et d’ouvrir la porte d’en­ trée en restant bien équilibré. L’installation de volets automatisés en facilite l’utilisation. S’ils s’harmonisent avec le style de la maison, les volets roulants sont les plus pratiques à utili­ ser, tout en apportant confort thermique et sécurité. Dans la cuisine, le remplacement de

la gazinière par des plaques vitrocéramiques aide à faire glisser les casseroles, au lieu de les soulever. Opter pour des placards moins hauts rend le rangement plus facile. Dans la salle de bains, l’installation d’une douche à l’italienne (de plain­pied) ou d’une baignoire à porte est conseillé, avec un siège adapté et une barre de maintien. De même pour les toi­ lettes avec un rehausseur de siège WC et des barres d’appui. Munir les escaliers de rampes ou de garde­corps et de nez de marche anti­ dérapants limite les risques de chute. Il est aussi prudent de retirer les tapis dans chaque pièce et de se débarrasser des meubles bas, susceptibles de constituer des obstacles. Un monte­escalier est parfois indispensable pour se rendre à l’étage. Un lit électrique ou médi­ calisé peut s’avérer nécessaire dans la cham­ bre, il est possible de le louer.

bitat (Anah) propose des subventions, sous conditions de ressources, qui atteignent jusqu’à 50 % du coût des travaux. Un crédit d’impôt de 25 % est accordé pour l’acquisition d’équipements spécifiques, avec un plafond de 5 000 € (ou de 10 000 € pour un couple) s’appliquant sur une durée de 5 ans. Les caisses de retraite prévoient également des aides pour leurs assurés.

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L’adaptation du logement d’une personne âgée peut coûter cher mais profite aussi d’aides financières. L’agence nationale de l’ha­ © Ingo Bartussek Fotolia

Maison de retraite : qui paie et combien ?

Vivre en maison de retraite coûte cher, même si les tarifs varient selon les établissements et le degré de dépendance. Des aides financières sont possibles.

Sur la base d’une chambre simple, en province, les tarifs moyens d’hé­ bergement (chiffres 2014) s’élèvent à 55 € par jour dans un EHPAD public, à 61 € dans un EHPAD privé non lucratif et à 78,5 € dans un EHPAD privé commercial. Le coût d’hébergement est totalement à la charge du résident. Lorsque la personne âgée n’a pas suffisamment de ressources pour couvrir ces frais, elle peut avoir recours aux aides sociales, à condition que sa maison de retraite soit dotée de l’habilita­ tion nécessaire avec le Département. Ce dernier peut, dans ce cas, octroyer une aide sociale à l’hébergement (ASH) dont il faut faire la demande auprès de la mairie ou du CCAS (centre communal d’action sociale). Si l’EHPAD est conventionné avec la caisse d’allocations fami­ liales (CAF), l’aide personnalisée au logement (APL) ou l’allocation loge­ ment social (ALS) peuvent également réduire la facture. Certains frais sont parfois pris en charge par la mutuelle ou l’assurance du résident.

dans laquelle entrent les frais d’hébergement en maison de retraite­ envers leurs parents et leurs autres ascendants. Ainsi, les petits­ enfants doivent aider leurs grands­parents et les arrière­petits­enfants, leurs arrière­grands­parents.

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Perte d’autonomie et dépendance La prise en charge des personnes en perte d’autonomie correspond à un forfait dont le tarif est calculé en fonction du degré de dépendance.

Celui­ci fait l’objet d’une classification par groupe GIR : 1 et 2 pour les plus dépendants, 3 et 4 pour les cas intermédiaires puis 5 et 6 a minima. Les résidents, dont le niveau est fixé de 1 à 4, ont droit à l’al­ location personnalisée d’autonomie (APA) pour compenser en partie le coût du forfait dépendance. L’APA est attribuée par les services du Département. Son montant est fixé en fonction du niveau GIR retenu, du tarif dépendance de l’EHPAD et des ressources du bénéficiaire. Plus ses revenus sont faibles, plus l’APA est importante. Plus ils sont élevés, plus sa part diminue sans être jamais nulle car elle compense au moins 20 % du tarif dépendance correspondant au GIR. APEI­Actualités

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Quel coût pour l’hébergement

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Les maisons de retraite sont pour l’essentiel (82 %) médicalisées. Ces EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépen­ dantes) sont publics, associatifs (secteur privé à but non lucratif) ou privés. Quel que soit leur statut, les tarifs sont strictement réglemen­ tés pour la prise en charge de la dépendance mais restent libres pour les frais d’hébergement. Ce qui explique les écarts de prix d’un établis­ sement à l’autre. Encadré par la loi, le fonctionnement des maisons de retraite s’appuie sur une convention avec l’Etat et le Département. Les conditions financières, la qualité des services et des soins y sont pré­ cisées. En général, l’entretien, le nettoyage, la blanchisserie, la restau­ ration et les animations sont comptés dans le tarif hébergement. Il arrive néanmoins que d’autres dépenses y soient introduites ou que des surcoûts soient facturés. Une liste détaillée doit être mise à la dis­ position des résidents ou de leur famille, pour vérification, en annexe au contrat de séjour.

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Les deux clubs fusionnent !

Les deux clubs d’athlétisme de Lons-le-saunier vont fusionner.

Précisions avec les deux présidents des deux structures.

Franck Lamy, président du CLA et Olivier Faivre, président du Lons Athlétique Club (LAC)

C’est enfin acté, le Lons Athlétique Club et le Club Lédonien d’Athlétisme (CLA) fusionnent. En ce début d’année, les deux clubs perdent leur nom pour devenir le “Lons Athlé 39”. C’est finalement le CLA qui va rejoindre le Lons Athlétique Club. “Cette fusion a été décidée pour le côté pratique. Chaque année, les enfants devaient choisir pour s’inscrire dans l’un des deux clubs de Lons. Je m’entends très bien avec le président du Lons Athlétique Club, cette fusion est une suite logique. Nous pouvons dissoudre les deux associations pour en créer une autre mais c’est moins d’énergie à dépenser d’utili­ ser les statuts existants du Lons Athlétique Club. Le club est plus important et très bien structuré” explique Franck Lamy, le président du CLA. Comp­ tant 260 adhérents, le Lons Athletic Club ajoutera les 104 adhérents du Club Lédonien Athlétisme, devenant ainsi le premier club jurassien, devant Champagnole et Dole.

ganisation des régionaux de cross de Bourgogne­ Franche­Comté. Nous organisons cet événement le 22 janvier et nous accueillerons 1 200 à 1 500 athlètes” explique Olivier Faivre, président du Lons Athlétique Club. “Certains licenciés désapprouvent ce changement car ils restent très attachés à leur club depuis des années, cela se comprend. Mais la fusion comporte de nombreux avantages pour trouver des bénévoles et organiser des manifesta­ tions comme les 10 kilomètres de Lons fin juin. Il faudra dans un premier temps définir les membres du bureau. Actuellement nous avons un bureau solide avec dix­huit personnes s’occupant de tâches bien définies, cela fonctionne très bien. Nous sou­ haitons continuer dans ce sens” précise Olivier Fai­ vre. Franck Lamy l’affirme “Cette année sera une année test. Nous allons mettre en place la struc­ ture, définir le nouveau logo, réfléchir aux maillots…”

La section marche nordique du LAC

F.P

“La fusion comporte de nombreux avantages” “Nous allons tout mettre en place lors d’une assemblée générale peut­être fin janvier après l’or­

Lons Athlétique Club, Olivier Faivre, 06 88 79 13 23. Club Lédonien d’Athlétisme, Franck Lamy, 06 89 54 10 84.

Les deux clubs réunis lors d’une rencontre kid Athlé

E V E I L S P O RT I F M O N TM O R OT

De la poutre aux planches…

L’Éveil Sportif de Montmorot compte 520 licenciés et 8 sections. Une association bien rodée qui vient de fêter ses 80 ans !

En vélo, derrière une raquette ou sur la scène, l’Éveil Sportif de Montmorot multiplie les cas­ quettes. Aïkido, basket, cyclotourisme, marche, pétanque, tennis, théâtre et gymnastique (inté­ grant même le Taï­chi et la danse de salon), l’as­ sociation comptabilise au total huit sections. Une structure conséquente sur le bassin lédonien qui compte 520 licenciés et mobilise quotidienne­ ment 150 bénévoles et bien plus tout au long de l’année. Si au départ la structure associative a été créée avec une seule discipline qui est la gymnas­ tique, elle rassemble aujourd’hui des adhérents très différents. “L’Éveil Sportif est une vraie four­ milière. J’aime cet esprit de fédérer différentes activités au sein d’une même structure” explique Christophe Savel, président de l’association. Une fourmilière bien organisée puisque “chaque sec­ tion est entièrement autonome, aussi bien sur le plan financier qu’organisationnel”. L’Éveil Sportif de Montmorot dispose d’une organisation rodée qui a fait ses preuves au fil du temps. Elle vient d’ailleurs de fêter ses 80 ans. Pour l’occasion, une

soirée a été organisée au mois de décembre pour les adhérents et leurs proches.

L’Histoire et les histoires Avec cet anniversaire, l’Éveil Sportif de Montmo­ rot n’oublie pas son histoire. Comme chaque 25 août, où un hommage est rendu aux trois membres de l’association, fusillés pendant la guerre. L’Histoire est là mais aussi les histoires que le club écrit au quotidien grâce à la proximité de ses adhérents. “Nous écoutons et nous nous adap­ tons aux demandes. Nous réfléchissons à proposer du crossFit et du crosssRun mais seulement si nos adhérents sont intéressés pour l’intégrer comme une activité supplémentaire. L’objectif n’est pas d’interférer sur les professionnels du secteur” explique Christophe Savel. Une chose est sûre : l’Éveil Sportif se porte bien. Après avoir com­ mencé avec le sport, la structure s’est même ouverte depuis quatre ans à l’aspect culturel grâce à sa section théâtre.

F.P L’Éveil Sportif, 25 rue Calmette à Montmorot.

Christophe Savel devant les archives de l’association

80 ANS D’HISTOIRE !

L’Éveil Sportif de Montmorot a été créé en 1936 avec la section gymnastique. L’année suivante naissait le basket puis la pétanque en 1958, le cyclo est arrivé en 1983 et le tennis a fait son entrée trois ans plus tard. L’aïkido a été lancé en 1996, la randonnée l’année suivante et le théâtre en 2012. La plupart des entraînements ont lieu à la salle des Crochères. Les bureaux étaient au départ hébergés par la paroisse de Lons-le-Saunier. Depuis un an et demi, l’association est installée dans l’ancienne caserne de Montmorot.

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Pays de Lons n°112 - Janvier 2017

S E C T I O N VO L L E Y D E L ’ A M I C A L E L A Ï Q U E L É D O N I E N N E

“La fusion Bourgogne-Franche-Comté permet de rencontrer d’autres joueurs” La nouvelle grande région impacte le domaine sportif. La section de volley de l’Amicale laïque lédonienne jouant au niveau prénationale intègre donc les nouvelles organisations du championnat.

En finissant deuxième de la poule B, les garçons devraient intégrer les play­offs de Bourgogne­ Franche­Comté. “La fusion Bourgogne­Franche­Comté permet de s’ouvrir et de rencontrer d’au­ tres joueurs tout en limitant les déplacements. Nous avons ainsi pu jouer contre Chalon­sur­ Saône, Dijon, Sancey­le­Grand…”. Les filles, au nombre de quinze, sont nombreuses cette année et devraient se qualifier pour les play­offs de Franche­Comté. “Les deux meilleures équipes inté­ greront les play­offs avec la Bourgogne mais les deux équipes de Besançon, avec leurs bons niveaux, ont de grandes chances de se qualifier” explique Yann Ginestet, responsable de la sec­ tion de compétitions de la Fédération Française de Volley­Ball. Même si, il l’avoue : “En sport, tout est possible”.

Yann Ginestet, responsable de la section de compétitions FFVB

Création d’une section baby-volley Ces amoureux du ballon et du filet évoluent ensemble et partagent cette même passion. “Ces dernières années, plusieurs joueurs et joueuses se sont mis en couple et… ont eu des bébés. Les enfants grandissent et nous avons souhaité créer une section baby­volley”. Créer cette année, cette section inédite, permet d’accueillir des enfants dès l’âge de 4 ans. “Au départ, les petits jouent à un contre un, puis deux contre deux, avec des règles spécifiques. C’est une première approche du volley”. De 7 à 11 ans, les enfants passent ensuite dans la section des “jeunes vol­ leyeurs” puis intègrent les niveaux M13 et M15. Cette année, avec le peu d’effectif dans ces catégories, une très bonne entente avec le club de Salins a permis de créer une seule et même équipe. “Les entraînements et les déplacements ont été mutualisés et l’équipe a même gagné le tournoi régional de Bourgogne­Franche­Comté !” La relève est donc assurée…

F.P

Yann Ginestet, responsable de la section de compétitions FFVB, 06 74 31 65 73, Jean-Yves Peguillet, président du club et responsable de la section loisirs 03 84 47 49 88.

I Publirédactionnel

Fermeture ­ Fenêtre bois/PVC/ALU ­ Velux ­ Portail ­ Volet roulant et battant ­ Porte d’entrée ­ Pergola bioclimatique ­ Abris voiture ­ Porte de garage…

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Paysde Lons n° 112

Changement de logo, aménagements des locaux, création d’un parking, vêtements professionnels, vente à prix coûtant d’une véranda d’expo…

JURA VITRAGES poursuit sa mutation et l’on peut affir­ mer que depuis quelques mois et dès sa reprise par le couple Mickaël et Nadège Gras, l’image de l’entreprise bouleverse les habitudes. Doté d’une banque d’accueil digne de ce nom, le showroom actuellement vidé de ses matériels pour raisons de modernisation et de modifica­ tions d’ouvertures sera agrandi pour atteindre une bonne centaine de m2, les matériels dernier cri y seront dévoilés, le secrétariat sera à la hauteur des projets à venir, pour la discrétion des entretiens commerciaux le jeune patron disposera d’un bureau à l’écart, les employés Alexandre, Julien et Philippe bénéficieront d’une cuisine équipée pour prendre leur repas du midi lorsqu’ils ne sont pas en déplacement.

Quant au parking parfaitement signalé, il sera encore plus facile d’accès et équipé du fameux Carport une structure verre/alu qui fait office d’abri à voiture, esthé­ tique, qui ne nécessite pas de permis de construire.

“Posé en une journée, il ne coûte pas cher”.

Mickaël et son équipe auront alors tous les atouts pour mener ensemble JURA VITRAGES vers la réussite et l’inauguration prévue en février 2017 en sera le point

www.jura­vitrages.com

d’orgue. Fenêtres, portes­fenêtres, portes d’entrée de garages de série ou sur mesure, l’entreprise Courlandaise étudie toutes les demandes, afin d’éta­ blir sur place un devis avant les travaux, elle n’utilise que du matériel estampillé NF et évidement, “elle produit la garantie décennale”, rassure la secrétaire.

Spécialistes encore de la véranda, JURA VITRAGES, propose toute une gamme de maté­ riel nouvelle génération où l’alu et le verre alliés à une isolation tenant compte des conditions cli­ matiques locales permettent de transformer un espace inoccupé ou perdu en espace habité.

Diplômé d’un CAP et d’un bac pro et d’un BTS réussi dans le seul lycée français qui prépare aux métiers du Bâtiment, celui de Felletin dans la Creuse, Mickaël a exercé comme poseur pendant 14 années avant d’être chef de chantier à Dole. Entrepreneur à son nom, spécia­ liste de la pose de menuiseries extérieures pendant 5 ans, “l’opportunité de reprendre JURA VITRAGES s’est présentée au mois de juin, je l’ai saisie”.

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À droite, Mickaël GRAS.

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