Pays de Lons 113

N°113

U A E UV O N

Février 2017

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Lons-le-Saunier - Ecla

Et la culture dans tout ça ?

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Gendarmerie du Jura

12 600 “Amis” des gendarmes

p. 6

Forges de Baudin Un musée Street Art pour l’été p. 2

Politique - Législatives

Cyrille Brero candidat…

Bresse Haute Seille Jean-Louis Maitre président p. 6

Page 2

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Pays de Lons n°113 - Février 2017

Politique - Elections législatives

Cyrille Bréro : “Je suis ambitieux pour mon territoire” qui l’a appliqué en tant que ministre, cela me rend pour le moins dubitatif. D’ailleurs, je constate que beaucoup de déçus du Hollandisme le rejoignent. Ne soyons pas dupes. Quant au FN, je renie totalement ses valeurs”.

Cyrille Bréro est candidat “Les Républicains” aux législatives de 2017 sur la circonscription de Lons. En répondant à nos questions, il exprime son état d’esprit, ses priorités et ses ambitions.

L'investiture fut longue à venir. Que ressentez-vous personnellement aujourd'hui ? En quoi vous sentezvous légitime ?

“Cette investiture est une fierté, une reconnaissance nationale du travail fourni. Je suis assistant parlementaire de Jacques Pélissard depuis quatre ans. Je connais le travail de député, que ce soit au cœur de la circonscription ou à l’Assemblée Nationale. Ma légitimité est également électorale. J’ai changé de vie professionnelle en octobre 2012 après une longue carrière de journaliste et j’ai été élu en 2014 comme conseiller municipal, puis en mars 2015 comme conseiller départemental avec plus de 60 % des voix au deuxième tour. Ma troisième légitimité se situe en termes d’actions, d’efficacité dans les dossiers que je défends”.

Quelles sont vos motivations profondes en politique pour briguer ce mandat de député ?

“Ma motivation lorsque je me suis lancé en politique, c’était servir. C’est toujours le cas ! Plus que jamais ! Je veux être utile et faire avancer les choses.

Je connais bien la circonscription, les élus et les gens qui y vivent. Je revendique, bien entendu, les valeurs de la droite et du centre, mais je suis quelqu’un qui prône l’ouverture et le rassemblement. En clivant, on n’obtient jamais rien. C’est par et pour nos concitoyens que l’on est là, certains oublient parfois cette réalité... Ils veulent des élus disponibles, humbles et surtout efficaces”.

Comment voyez-vous le rôle du député ? Le lien entre local et national ?

“C’est ce qui fait la spécificité de ce mandat de député. Il ne faut pas être hors-sol, mais sur le ter-

Quelle est votre volonté sur votre circonscription de Lons ?

“Il faut s’inspirer de la réalité des territoires, la relayer.

Pas imposer d’en haut, mais puiser à la source, dans le cadre de ses valeurs politiques bien entendu. Un député doit être un relais et pour cela, il faut connaître les élus, ceux qui y vivent et y travaillent. Le législateur doit faire en sorte que les lois accompagnent les différentes dynamiques quand elles ont du sens pour le territoire. Qu’elles les dynamisent et pas qu’elles les bloquent ou les freinent. Je le redis, en s'inspirant du terrain, on fait mieux les choses”.

rain. Les textes de loi, à mes yeux, doivent être adaptés aux réalités de la vie. Il faut d’abord bien connaître son territoire pour bien le défendre à l’Assemblée, dans toutes ses spécificités”.

L'élection présidentielle est pour l'heure bien mouvementée. En quoi croyez-vous ? Comment la vivez-vous ? Qui craignez-vous ? Le FN, Emmanuel Macron, une gauche peut-être unie... ?

Vous êtes conseiller départemental depuis 2015 en ayant battu le Président du Conseil départemental du Jura. Vous sentez-vous solide, soutenu ? Quelle est votre marque de "fabrique" ?

“Soutenu oui, par les hommes et les femmes qui m’ont accordé leur confiance en 2015. Par celles et ceux à qui je trouve des solutions tous les jours. Je crois en ce soutien populaire. Je suis aussi très fier d’avoir appris la politique auprès de Jacques Pélissard. J’ai du respect pour l’élu, l’homme et pour tout ce qu’il m’a apporté. Il est le premier à avoir cru en moi. Aujourd’hui, j’ai une vraie liberté de ton et de franchise. Demain, je souhaite être un député accessible, présent sur l’ensemble du territoire et aux côtés de ceux qui en ont besoin. Voilà ma marque de fabrique”.

“La démocratie va s’exprimer, les électeurs choisiront. Personnellement, je me revendique d’une droite et d’un centre « solidaire ». Au niveau national, les affaires en cours donnent une image très négative de la politique. Y compris dans notre parti. Je le déplore. Ces affaires, on en a tous assez ! Mais nous sommes dans un état de droits. Je crois en la transparence et en la justice. Ce n’est ni aux médias ni aux bien-pensants sur Facebook de la rendre. Pour le PS, après la politique menée sur ce dernier quinquennat et les résultats catastrophiques que l'on connaît, comment être légitime aujourd’hui ? Concernant le mouvement Macron, rassembler au-delà des clivages politiques me paraît philosophiquement intéressant. Mais quand il est porté par celui qui a inspiré le programme économique de François Hollande et

Si vous êtes élu, vous serez alors un tout jeune député, vous pensez “carrière” ?

“Je ne suis pas carriériste. Je suis juste ambitieux pour mon territoire. Je ne me vois pas faire quatre ou cinq mandats de député, ce n'est pas moi. La démocratie doit vivre et évoluer avec des renouvellements”.

Qui êtes-vous ? Quelles sont vos passions, vos envies, vos joies du moment ?

“Je suis quelqu’un de la base. Mon père était ouvrier, ma mère commerçante. Je me suis fait tout seul, à force de travail. Je pense être quelqu’un d’avenant, à l’écoute et abordable. Ma joie perpétuelle, c’est ma famille. Je suis mariée, j'ai trois enfants. Je sais que je ne suis pas toujours présent mais j'essaye de me ménager des moments avec mes proches. Sinon, je suis un passionné de sport… Je manque un peu de temps mais dès que je le peux, j’aime assister à des matchs de basket ou de rugby. Je suis aussi un passionné de travail et de rencontres. De la vraie vie en somme”.

2 Du “Bon coin” au Street art !

Musée Mausa - Forges de Baudin

La vente par le Conseil départemental sur le “Bon coin” d’un ensemble de bâtiments aux forges de Baudin à Sellières avait fait grand bruit, scandale presque ! Aujourd’hui, le site a trouvé preneur et un musée original ouvrira avant l’été…

JonOne, l'Atlas, Seen, Quik, John Crash Matos, JR, Miss Tic, Mesnager, M.Chat, Jef Aérosol, Keith Haring, Cope2, Villeglé... sont des artistes mondialement connus. Des noms qui pourtant ne nous parlent peu.

Tous ces artistes, peintres, sculpteurs, graffeurs… sont des références du street art. Ils seront les premiers à exposer au Mausa (Musée Art Urbain ­ Street Art) qui ouvrira ses portes avant l’été à Sellières, plus précisément aux Forges de Baudin, jadis un grand site industriel reconnu. A l’origine de ce surprenant projet, là “perdu au cœur du Jura”, on trouve Stanislas Belhomme, cofondateur, avec son associé, Victor Fitoussi. Jurassien d’adoption et de cœur, résidant à Chilly, il fut homme de presse avant de devenir agent artistique, par passion et goût de la découverte. “C’est un coup de cœur qui ne s’explique pas.

Chaque fois que je vais à Dole, je passe devant les Forges de Baudin qui est un site magique. J’avais étudié un projet sur Orléans, dans une

Stanislas Belhomme

E TAT C I V I L

Nolan de Quentin BOURDEAU et Anne­Sophie BOULY, NAISSANCES Crançot Aurèle de Laurent PERRARD Gabriel de Loïs MATIVET et et Laetitia POMMIER, Augisey Caroline BARGOT, Crotenay Matéo de Félicien JOUHAM et Lylou de Yvann MICHELLI et Myriam LÉMONT, Crotenay Cécile MARICHY, Beaufort Elsa de Jérémy MARTIN et Lola de Yoann BROCARD et Charlène FAURE, Doucier France DAMNON, Bréry Léane de Julien FOURTIER et Maxime de Fabien OMER et Marina REYMOND, L'Étoile Déborah WACOGNE, Zeynep de Veli BAYKARA et Charézier Serap KIR, Lons­le­Saunier Massilia de Raphaël VALLET et Léa de Bertrand VENET et Karinne GUILLOT, Colonne Cécilia LADDE, Lons­le­Saunier Aimé de Stéphane LE BOSSÉ Nael de Karim REMICHI et et Aurélie JACQUENOD, Marion TSCHUDI, Mantry Courbouzon Noémie de Raphaël MERLIN et Annabelle PAILLARD, Lana de Jérémy MARIE et Laura FROISSARD, Cousance Poligny

DÉCÈS SIMPLET Monique, Bonlieu, 84 ans GRANDVAUX Louis, Bréry, 94 ans BENOIT Jeanine, Chambéria, 83 ans COPPOLA Graziano, Chilly­le­ Vignoble, 79 ans GRAND Jean, Clairvaux­les­ Lacs, 81 ans

GUYOT Germaine, Lons­le­Saunier, 96 ans BIENEK Herbert, Lons­le­Saunier, 58 ans BULLY Marie, Lons­le­Saunier, 96 ans ZOURAK Rachid, Lons­le­Saunier, 38 ans BOUCHARD Sylvie, Lons­le­Saunier, 59 ans

BOIS Andrée, Lavigny, 90 ans

GAUTHIER Monique, Lons­le­Saunier, 99 ans

BEAUVIVRE Gisèle, Lons­le­Saunier, 85 ans

RONDOT Jean­Pierre, Lons­le­Saunier, 59 ans

SAVEL Jean, Lons­le­Saunier, 78 ans

SOURD Georgette, Lons­le­Saunier, 86 ans

GUILLAUME Gilbert, Lons­le­Saunier, 82 ans

CAPBLON Anne­Marie, Lons­le­Saunier, 82 ans

CHARLOT Paul, Lons­le­Saunier, 93 ans ROTA Rosalia, Lons­le­Saunier, 89 ans FERRY Georgette, Lons­le­Saunier, 99 ans TISSOT Renée, Lons­le­Saunier, 90 ans GAUTHIER Henri, Lons­le­Saunier, 95 ans MATHON Jacques, Lons­le­Saunier, 74 ans BAILLY Bernard, Lons­le­Saunier, 88 ans COUILLEROT Jeanne, Lons­le­Saunier, 87 ans GAILLARD Bernard, Macornay, 84 ans PAYSANT Colette, Mantry, 71 ans

friche industrielle mais dès que j’ai su que le Département du Jura vendait les Forges, je me suis aussitôt porté acquéreur, en prenant à peine le temps de visiter ! ” explique Stanislas Belhomme. Au regard des artistes présents, soit environ 250 œuvres, on imagine déjà l’in­ térêt suscité par un tel espace, futur rendez­vous des passionnés d’art et d’un large public national et international. “Sellières est idéalement situé au cœur de l’Europe, en direct TGV avec Paris, non loin de Genève, de Lyon, Dijon, Besançon… A cela s’ajoute la beauté du site et des bâtiments pour la plupart classés. Le site que nous n’avions même pas imaginé !…” conclut Stanislas Belhomme. Et voilà com­ ment, par magie, une simple annonce dans “Le bon coin” aboutit au plus grand musée de Street Art en France ! Il était une fois… comme dans un conte… Vivement cet été !

Stanislas Belhomme - Mausa - Sellières - 06 27 09 67 34

VILLARD Marcelle, Marigny, 103 ans TISSOT Jean­Claude, Pannessières, 68 ans SAMSON Simone, Passenans, 93 ans SASSARD Marguerite, Soucia, 94 ans BRETON Bernard, Toulouse­le­Château, 81 ans VANSEVEREN Jack, Vernantois, 71 ans PETIT Michel, Vevy, 67 ans DUC Marie­France, Villevieux, 63 ans VÉRISSEL Marcel, Vincelles, 99 ans VACHERAT André, Voiteur, 95 ans

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdelons.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 33 79 00 94 commercial@paysdelons.fr

Sylvain Ravenet

Lucie et Vanessa

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 113.

Pizz’House En effet, reprise en janvier 2016, l’enseigne a dû fermer ses portes au mois d’avril en raison d’un dégât des eaux aussi violent qu’inat­ tendu. “Imaginez la scène, en plein service, les salles sont inondées, les plafonds détériorés, le mobilier est inutilisable, les clients sont évacués…”.

Nicolas et Christopher

Pour l’ancien boulanger­pâtissier Sylvain Ravenet et son équipe, “ça chauffe fort” !

Après quelques mois, c’est dans un cadre flambant neuf que l’équipe reçoit à nouveau les clients et à en juger par leur nombre grandissant, on peut affirmer que l’événement était plutôt attendu.

“Ici c’est tout du maison”, insiste celui qui est aux commandes.

Devant le four il malaxe, étale, farine avant de garnir ses pâtes d’une sauce tomate faite par lui, de produits locaux fournis par les producteurs du coin comme par exemple, cette viande tout droit venue du boucher Loïc Guillermin de Villevieux.

“Des pizz aux noms qui sentent bon le voyage, le dépaysement, la découverte”.

Sur place ou à emporter, la carte propose le choix d’une bonne quinzaine de pizz. Les Classique, Parisienne, Bressanne, Juras­ sienne, Franc­Comtoise, Savoyarde côtoient les Vendéennes, Bas­ quaise, Bourguignonne, Vosgienne, Antillaise…

Le jeune cuisinier Nicolas présente en plus du menu du jour à 12,90 €, une entrecôte de 280 g accompagnée de frites, pâtes ou légumes du jour, un pavé de saumon à l’oseille de 200 g garni de riz ou de pâtes, sans oublier les tagliatelles, les raviolos, les tortelloni… ainsi que le menu enfant bien sûr à partir de 8 €.

Soucieux de varier les plaisirs, Sylvain Ravenet et Lucie font évoluer sa carte en fonction des saisons et l’agrémentent de nouveautés comme les burgers maison façon Pizz’House : viande de Villevieux, salades repas…

A l’accueil la souriante Vanessa qui a œuvré pendant 7 ans à La Cloche, au service l’efficace Lucie, la troupe compte encore un sta­ giaire en la personne du jeune Christopher.

Artisan jusqu’au bout des doigts, et pour terminer le repas, l’ancien boulanger propose une irrésistible carte de glaces artisanales toutes aussi parfumées les unes que les autres.

Reconnu pour son service et la qualité de ses produits, Sylvain Ravenet est déjà recommandé par les maisons d’hôtes locales comme La Grange de Félix à Fontainebrux…

Avec mensuellement plus de 1 000 pizzas à emporter et plus de 600 servies à table, Pizz’House de Bletterans récolte les fruits de son travail mais avoue que “tout reste à faire” !

Ouverte du mardi au jeudi de 12h à 14h et de 18h à 22h.

Vendredi et samedi de 12h à 14h et de 18h à 23h.

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Un an après,

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Les CHALETS BOISSON

ont le vent en poupe!

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 178 / Pays de Lons n° 113.

Au moment où le secteur du bâtiment se dit en crise, Joël Chamouton, Lauréat du Réseau Entreprendre 2016, et prix d’honneur de Jura­initiatives crée l’exception.

En reprenant il y a juste un an LES CHALETS BOISSON à L’ÉTOILE ; Joël Chamouton est très serein. Les taux d’intérêts, particulièrement bas l’an passé ont boosté les ventes et le carnet de commande en ce début d’année est égal au montant du chif­ fre d’affaires réalisé en 2016. En effet au nombre de 30 chalets réali­ sés pour des résidences principales ou secondaires ; s’est greffé une dizaine d’extensions d’anciennes réalisations BOISSON, et quelques garages. Nombreuses réalisations faites dans le Jura et le Doubs. En présentant un tableau de résultats comptables flatteurs, il annonce aussi des prévisions particulière­ ment optimistes pour l’année 2017, ce qui rassure ainsi toute l’équipe de pose et salariés avec qui il travaille.

Un bilan positif S’il avait à dresser le bilan devant des associés ; Joël Chamouton pour­ rait leur énoncer d’autres points particulièrement positifs.

Par exemple “que le bouche à oreille”, est très porteur d’affaires ; que le “nouveau site internet” dyna­ mise les contacts ; que “le Made in Jura” s’exporte. Le périmètre d’intervention de l’entreprise dépasse désormais largement le département, cette année “ sur la Savoie, la Haute­Savoie, l’Ain, le Doubs pour atteindre le Cantal, l’Ardèche, la Moselle, les Alpes et les Pyrénées..” La réputation de sérieux dont LES CHALETS BOISSON s’auréo­ lent après chaque réalisation leur permet de pérenniser l’activité.

SÉRIEUX dans la conception ; dans la

Joël Chamouton au centre, accompagné de son équipe.

réalisation, dans les délais et dans la qualité.

Recherche technico­commercial Ce nom reconnu confirme que les CHALETS BOISSON sont bien “les précurseurs et les leaders de la construction bois en madriers empi­ lés avec un système ancestral éprouvé et durable”. Les nouveautés avec la réalisation de maisons contemporaines avec bardages extérieurs en bois peints ou crépis voire des parements en acier, avec de larges baies vitrées, des volets roulants ou Brises Soleil Orientables, avec des toits plats permettent d’étendre les possibilités. Également, aidé par les deux prix reçus (Réseau entreprendre et Initia­ tives Jura) destinés à renforcer les fonds propres de l’entreprise, afin de pérenniser et faciliter la création d’emplois, l’entreprise a intégré der­ nièrement dans son équipe un dessinateur d’exécution et un char­ pentier­poseur, et prochainement un menuisier opérateur sur machine numérique mais toujours en quête d’un technico­commercial digne de ce nom. LES CHALETS BOISSON, grandissent sagement et la recon­ naissance de ce savoir­faire jurassien en fait désormais une entreprise

phare du département et de Navarre… “Si construire en bois, c’est bon pour les délais, c’est bon pour la planète, c’est aussi bon pour le moral”et d’ajouter “qu’aucun de

nos clients qui habite dans un chalet en madriers massifs ou dans une maison bois reviendrait en arrière au point d’habiter dans une maison traditionnelle”.

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Pays de Lons n°113 - Février 2017

Jean-Philippe Huelin - Adjoint au Maire de Lons et vice-président Ecla en charge de la culture

“Ma priorité ? Le public ! Offrons-lui plus de lisibilité pour plus d’efficacité…”

Adjoint à la culture à la Ville de Lons, Jean-Philippe Huelin est le nouveau vice-président à la culture de l’agglomération lédonienne Ecla. Signe d’une nouvelle volonté culturelle ? Rencontre…

Un vice-président à la culture, une réalité, une volonté ?

Oui, une volonté de parler de politique culturelle sur l’ensemble du bassin lédonien. Une politique culturelle qui décloisonne, qui rapproche. Le public doit s’y retrouver, doit comprendre pour choisir et participer.

Nous avons de beaux équipements en manque de lisibilité. La priorité c’est le public, pour cela, nous devons mieux faire fonctionner l’ensemble.

Doit-on penser que la culture devient intercommunale ?

Oui, la volonté politique est de transférer la culture à l’agglomération. Que la culture soit la culture de tous, à Lons et dans les villages. Nous avons besoin de restaurer du lien, la culture peut être ce lien. Pour cela, il faut de la lisibilité, du contenu, du sens… Que les élus intègrent cette notion communautaire de la culture. Chaque village, chaque établissement, chaque association… a sa légitimité culturelle. Valoriser l’aspect patrimonial des communes est intéressant. La plaquette commune pour les journées du patrimoine a été bien perçue. Quinze villages s’étaient associés à Lons.

Et si on va plus loin ?

Les acteurs culturels travaillent ensemble déjà depuis 3 ans pour évoquer ces rapprochements. Un rapprochement pour une politique culturelle, commune et un service culturel commun, soutenus et validés par

Nous allons initier une politique d’enseignement artistique et culturelle (EAC). Proposer des parcours culturels à toutes les classes primaires de Lons pour 2018 et à toutes les classes primaires d’ECLA pour 2020. L’idée est de sortir les enfants du zapping culturel, de favoriser un parcours thématique par classe et par année. Théâtre, musique, expositions, patrimoine, danse… Comment ça marche ?

La classe suit concrètement l’évolution d’un projet.

Cela engage la collectivité, les établissements… pour le public. C’est une ouverture vers les enfants et les familles. On peut déjà imaginer 6 à 8 parcours pour une vingtaine de classes en 2017. C’est concret, ça me plaît !

Et du côté culture ville ?

La ville est candidate au Label Ville d’art et d’histoire. Elle le mérite et cela nous permettra de créer un service du patrimoine en lien avec le musée. Le dossier est en cours. Permettez-moi de rappeler qu’en 2016, la ville a relancé les journées du patrimoine, les rendez-vous au jardin, favorisé la présence du moulin de Brainans au Bœuf sur le toit et soutenu le festival des rdv de l’aventure. Pour ce dernier, j’ai eu confiance, c’est une belle initiative qui s’installe pour durer.

Et des nouveautés pour 2017 ?

les collectivités. Le budget culturel de la Ville de Lons s’élève à 2 millions dont 330 000 euros (260 000 en 2015) pour l’ensemble des subventions aux associations culturelles. Ecla de son côté finance le centre culturel des Cordeliers (700/800 euros), le conservatoire de musique et de danse (1,2 million d’euros) et la participation à Scènes du Jura (355 000 euros). Ce n’est pas rien. Il est important de bien utiliser ces financements.

La volonté est-elle en lien avec Juraparc, le Bœuf sur le toit, l’Ellipse, les Cordeliers… ?

La volonté doit rester commune, pas individuelle.

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Pour Juraparc, l’adjoint à la culture n’est pour l’heure pas consulté. Pour le reste, nous devons réfléchir globalement pour que chaque établissement progresse… On revient à dire que c’est une question d’unité et de lisibilité. Bœuf sur le toit, Cœur de Bœuf… ? Ce site est extraordinaire, riche en expression, mais mal identifié par le public. Je le répète, la priorité c’est le public. Le soutien financier de la collectivité doit aller dans ce sens. Gagnons en lisibilité et en efficacité !

Avez-vous des projets concrets pour ECLA ?

Cela reste tout de même en lien direct avec la Ville.

Oui, nous organisons en juin un événement sur Lons en partenariat avec le nouveau musée du street art aux Forges de Baudin. Nous créons aussi un nouveau festival Latin’Lons en mai, un festival de musique et de danse cubaine et contemporaine. D’autre part, le concert d’ouverture du festival de musique du Haut-Jura aura lieu à Lons le 10 Juin. Voilà de beaux moments en perspective.

Et vos relations culturelles avec Dole ?

Nous sommes déjà liés à Dole via les Scènes du Jura. J’aime Dole et j’y vais souvent. Oui je pense que nous pouvons envisager des projets communs avec d’autres villes du Jura. A nous de prendre les devants.

Le saviez-vous... ?

L’apprentissage industriel en Franche-Comté…

Ouverture le 13 février

Thermes de Salins : c’est maintenant !

“Son eau, naturellement salée, son ambiance lumineuse et zen, sa vaste piscine aux baies ouvertes sur les pentes boisées, son espace pensé pour la relaxation… Le nouvel établissement thermal de Salins-les-Bains invente un thermalisme qui cultive le bien-être…” Telle est l’invitation à profiter sans attendre des nouveaux thermes de Salins, des thermes flambant neufs d’une autre dimension, pas moins de 2 800 m2 ouverts tant aux curistes qu’au bien-être et à la relaxation. De quoi satisfaire Gilles Beder le Maire de Salins-lesBains : “Nous sommes bien conscients de la chance inestimable que représente cet “outil” de développement pour la Ville et la région et plus globalement pour l’activité touristique. Il s’agit d’un moment rare, que je vous invite à apprécier.

La naissance d’un nouveau thermalisme, alliant tout à la fois détente et sérénité, soins et bien-

être, plaisir et relaxation.” De quoi se satisfaire en effet tant les installations sont de qualité.

L’évolution au niveau des cures thermales se situe à travers deux installations nouvelles : un bassin de déambulation avec marche à contrecourant et des bains de vapeur d’eau salée style Berthollaix®. Pour ce qui est de la remise en forme, le caldarium, inspiré des bains romains, ravira les amateurs à la sortie du sauna et du hammam. L’espace supplémentaire offre plus de confort, le bassin thermoludique est plus grand avec un jacuzzi intégré, des buses de massages et des banquettes relaxantes. Le nouveau thermalisme est né… à Salins-lesBains. A profiter sans modération ! Ouverture le 13 février.

Entrée 12 euros - Tél. 03 84 73 04 63

www.thermes-salins.com

Village Vacances

• L’emploi industriel en Franche­Comté, à lui seul, représente 27 % de la population active soit plus d’un actif sur 4 !

• Ces emplois touchent de nombreux sec­ teurs tels que l’automobile, l’énergie, l’aéro­ nautique, l’armement, le luxe, les trans­ ports, les biens d’équipements, le médical…

• Ils touchent également de nombreux domaines tels que la productique, l’outil­ lage, les micros et nanotechnologies, la conception, la régulation, l’automatisme, l’informatique, la logistique et l’organisation industrielle, la maintenance industrielle, la chaudronnerie, l’électrotechnique, la plas­ turgie, le technico­commercial ou encore la domotique …

• Savez­vous également que les nombreux départs en retraite, l’exportation de plus de 50 % de la production franc­Comtoise à l’in­ ternational et les importantes évolutions technologiques, créent un besoin récurrent en personnel hautement qualifié.

• Aussi rien d’étonnant à ce que cette situa­ tion se traduise tous les ans par un défi cit

important de jeunes dans l’industrie ! Au CFAI de Franche­Comté, ce sont chaque année près de 200 contrats d’apprentissage pour des formations en CAP, Bac Pro, BTS et ingénieurs, qui ne sont pas pourvus !

• Ce n’est donc pas sans raison que la branche professionnelle de la métallurgie (L’Union des Industries et des Métiers de la Métallurgie) n’a pas hésité à augmenter le niveau de rémunération des apprentis.

• Enfin, contrairement à certaines idées couramment admises, le choix d’une forma­ tion industrielle en apprentissage c’est adopter une voix d’excellence ! On peut y rentrer en CAP et progresser jusqu’au diplôme d’ingénieur pour peu qu’on en ait la volonté et les capacités. Ces formations sont gratuites et rémunérées et, à la sortie, l’accès à l’emploi est assuré !

Vous ou votre entourage avez une intelli­ gence pratique, vous souhaitez apprendre avec un pied dans l’entreprise… Alors, aucune hésitation, allez­les rencontrer !

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Ouvert toute l’année Accueil familles, scolaires, individuels, groupes et séminaires

Site nordique : pistes de ski de fond, raquettes et luge… Location de matériel Bar et restauration sur place - Chalets bois tout confort en location 2, les Pessettes, Prénovel - 39150 NANCHEZ - 03 84 60 41 26 - Mail : centre-duchet@wanadoo.fr - www.le-duchet.com

, La Fournee du

“Un pain croustillant, doré, d’un poids généreux de 300 gr, quelques pin­ cées de sel de Guérande en plus…” la fameuse baguette Pétrisane arrive (enfin) à Savigny en Revermont !

“Artisanale et authentique, fruitée avec des notes d’amandes et de pignon de pains”, lit­on encore sur la plaquette de présentation qui flatte un ensemble de meuniers régionaux exigeants réu­ nis pour produire une farine de qualité, ainsi qu’un service de proximité à tous leurs détail­

lants. En devenant dès le 9 février LA FOURNÉE du REVERMONT, avec Caroline Pilet à la pâtisse­ rie et Sébastien Brun au fournil, la boulangerie artisanale située au centre du village va offrir aux Savinois ainsi qu’à tous les gourmets de passage qui voudront bien s’y arrêter, un assortiment varié de pains et pâtisseries tous “fait maison”.

L’artisan qui reconnaît avoir encore du pain sur la planche avant l’ouverture de la bou­ tique en cours de rénovation, va ainsi pouvoir compter sur la confection de ses pains tels que la Pétrisane graines parce que nos envies varient au fil des jours, la Pétri’choc, “c’est un véritable péché pour petits et grands…” ainsi que les pains traditionnels.

Sébastien qui attaquera la cuisson “comme un vrai bou­ langer”, dès 2h du matin, partira ensuite au volant de son camion en tournée dans les villages alentours laissant

À gauche, Caroline Pilet et Sébas en Brun, reprenant la boulangerie du village

son associée le soin de recevoir et servir les clients. En prenant le relais, Caroline, la pâtissière, présentera ses viennoiseries artisanales et ses spécialités. “Pièces montées, moulages de Pâques, coupe de nougatine garnie de boules de glace ou de pâte à choux fourrée de crème pâtis­ sière, mais aussi meringues, tuiles, éclairs, sans oublier les fameuses corniottes qui sont une des gourmandises locales les plus demandées”.

Caroline qui a appris pendant 5 ans à la chocola­ terie Pelen, est bien entendu en possession de toutes les qualifications professionnelles. Peaufi­ nant ses connaissances, elle a également exercé pendant trois ans supplémentaires à l’Atelier des Desserts à Lons avant d’être la pâtissière chez Pourcelot­Monfrini à Bletterans, “une autre réfé­ rence locale”, confie t­elle.

Toutes les occasions, mariages, baptêmes, com­ munions, réunions familiales, assemblées géné­ rales d’entreprises ou de clubs sportifs… sont pour elle l’opportunité de faire découvrir ses gourmandises, ses buffets sucrés ou salés… Res­ pectueux, les repreneurs qui conservent les ser­ vices du jeune apprenti Estéban, travailleront en

Sébas en Brun, déjà au labeur.

duo pendant une quinzaine avec celui qui a œuvré pendant 14 années dans le village de Savi­ gny en Revermont. Entrepreneurs, audacieux mais modestes, le Lédonien et la Grussoise sont persuadés que l’artisanat est promis à un bel ave­ nir et que quelque fond de commerce tout proche pourrait bien, dans un avenir proche, venir compléter leur activité. En effet dans quelques mois, Sébastien et Caroline repren­ dront la boulangerie de Sainte­Agnès actuelle­ ment en cours de travaux.

La relève est assurée !

Ouvert du mardi au samedi de 6h30 à 12h30 et 16h à 19h.

Dimanche de 6h30 à 12h30.

231, rue du Bourg - 71580 SAVIGNY-EN-REVERMONT - Commandes au 03 85 74 43 92

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 113.

t n o m r e Rev

6 actu

5

Pays de Lons n°113 - Février 2017

Réseaux sociaux

12 600 “amis” des gendarmes…

Ils ne sont pas addicts, mais pas loin ! Le Colonel Vincent Lamballe et le Capitaine Stéphane Abraham sont les principaux animateurs de la page Facebook de la gendarmerie de Jura. Une page qui compte près 12 600 amis… Rencontre…

Vincent Lamballe et Stéphane Abraham aiment parler de leur page sur Facebook, là où on ne les attend pas vraiment. Et pourtant… La page juras­ sienne de la gendarmerie nationale a été lancée le 9 janvier 2015 sans grand bruit. Trois jours après la page comptait déjà un millier de “like” ! “Ce fut une vraie surprise pour nous. Six mois après à l’été, nous étions à 2 700 “like”, aujourd’hui, nous sommes à 12 600 ! On comptait sur un public jeune de moins de 40 ans, nous dépassons finalement cette tranche d’âge” explique Stéphane Abraham.

“EN MARCHE”, DANS LE JURA, ÇA AVANCE…

Une organisation précise…

“Je suis arrivé dans le Jura avec une expérience en service communication de la gendarmerie. J’étais donc déjà convaincu car cette pratique est fré­ quente dans d’autres départements. Il est impor­ tant que la gendarmerie s’inscrive, via les réseaux sociaux, dans son temps, dans la modernité et la proximité. La mise en route de cette page fut donc volontaire et bien perçue en interne” se rappelle Vincent Lamballe qui ne manque pas de rajouter : “Notre page fonctionne plutôt bien. Nous sommes dans le top 15 en France ! Nous avons eu un record de visite à près d’un million quand un couple d’oc­ togénères avait disparu !” Mais cette activité n’est pas dû au hasard… C’est une organisation précise.

“Nous déposons au moins trois post par jour. Nous avons trois types d’information : l’information en direct, les urgences, les vigilances, les accidents, les enlèvements… ; les informations générales et pré­

A gauche, le Colonel Vincent Lamballe et le Capitaine Stéphane Abraham

ventives ; et les messages humoristiques. L’humour marche très bien, les gens aiment ça. C’est plus léger au regard de certains messages. A chaque sollicitation de solidarité, de témoignages, d’alertes enlèvements… les internautes participent et parta­ gent. C’est une aide précieuse pour nous. Il y a des échanges aussi, importants parfois, nous veillons, on répond parfois. On montre que l’on est là. Nous intervenons exceptionnellement quand les échanges sont contraires à la loi.” explique Sté­

phane Abraham. “Les retours sont bons, fidèles à nos attentes. Je pense qu’ainsi, les gens ont une meilleure opinion de nous, de ce que nous faisons, ils partagent notre travail. Cela crée un lien de confiance et de soutien” conclut le Colonel Vincent Lamballe Commandant du groupement du Jura.

Force est de constater que cette page Facebook fonctionne bien et qu’elle rend de précieux services dans certains cas d’urgence. Une page qui pour vous n’est désormais plus anonyme.

“Gendarmerie du Jura” sur Facebook

6 Prêts pour le grand voyage ?

Rendez-vous de l’Aventure - Du 16 au 19 mars

Nous avons tous une petite âme de baroudeur. Vous avez envie de découvrir des voyageurs ou tout simplement de vous évader ? Rendez-vous à la deuxième édition du festival des Rendez-vous de l’Aventure qui aura lieu à Lons-le-Saunier du 16 au 19 mars.

Le festival Les Rendez­vous de l’Aventure est un festival de films et de livres sur le voyage, l’aven­ ture et l’exploration. Pendant quatre jours au cen­ tre­ville de Lons­le­Saunier, du 16 au 19 mars, le grand public est invité à venir rencontrer des aven­ turiers de toutes les disciplines dans une ambiance conviviale. Au programme : des projections dans les cinémas de la ville (Mégarama et cinéma des Cordeliers) permettant de visionner les 19 films en compétition, des rencontres littéraires afin de découvrir aussi les récits de voyages en compéti­ tion, des ateliers participatifs, des démonstra­ tions… Pour la deuxième édition du festival des Rendez­vous de l’aventure, des nouveautés sont à prévoir comme la mise en place du rendez­vous sur quatre et non trois jours. “Pour beaucoup, il est difficile de se libérer la semaine, nous ajoutons donc un jour de plus à l’événement qui aura lieu du jeudi au dimanche” explique Marion Martineau­ Charlot, directrice du festival. Autre nouveauté : la semaine précédente, le festival sort de ses murs.

Au menu de cette mise en bouche invitant à réveil­ ler les instincts des voyageurs : expositions, projec­ tions à l’espace Mouillères, performances et la tournée du “cinécyclo” dans les foyers ruraux du bassin lédonien. Ce voyageur propose des séances de ciné en pédalant, comme il le faisait de villages en villages au Sénégal.

JOURNAL GRATUIT D’INFORMATIONS

JOURNESATLRIEL TRIM

Première réunion publique à la salle des fêtes de Poligny le 17 février à 20 h

Film “Solideam les œuvres du Pamir”

un événement pour inciter les gens à voyager. Il faut souvent un tout petit déclic pour s’affranchir de ses peurs et voyager à son tour, même en par­ tant à petite échelle”. Pour cette deuxième édition, les échanges avec les aventuriers s’annoncent encore être de beaux moments de partage. “Il faut donner à rêver dans une actualité parfois anxio­ gène. Nous avons vraiment de belles choses à découvrir sur terre...”.

Du 16 au 19 mars à Lons-le-Saunier.

Programmation et billeterie : www.rdv-aventure.fr

BRESSE HAUTE-SEILLE : JEAN-LOUIS MAITRE PREMIER PRÉSIDENT

“Inciter les gens à voyager” Pour organiser le festival, l’association “La Fabrique de l’Aventure” a été créée. Une dizaine de per­ sonnes s’y investissent ainsi qu’une trentaine de bénévoles, sans oublier le parrain de cette année : François Bernard, un grand voyageur lédonien.

Avec déjà 2 000 entrées réalisées l’année dernière lors des projections et 200 personnes qui ont assisté aux discussions ou aux ateliers, le festival est amené à grossir. “Nous avons eu l’idée de créer

U A E V NOU

Philippe Antoine est référent départemental du mouvement “En marche” porté par Emmanuel Macron. Il gère les relations presse et la coordination des 7 comités déjà constitués sur le Jura.

“C’est le développement économique qui me plaît chez Macron. L’enjeu, c’est d’adapter le travail aux changements économiques pour que chaque individu puisse jouer sa carte et soit valorisé. Ce mouvement est une dynamique nouvelle pour les lassés de la politique. Nous pensons que seul Emmanuel Macron est en mesure de barrer la route au FN” rappelle Philippe Antoine. Ce sont environ 350 adhérents sur le Jura qui ont déjà porté leur intérêt sur le site du mouvement. Pour l’heure, pas question de désigner de candidat pour les législatives.

Les candidats à la candidature peuvent postuler sur un site dédié… déjà une douzaine de “sérieux postulants” pour le Jura nous dit-on. “On a enfin quelqu’un pour qui voter par adhésion…” conclut Philippe Antoine très confiant pour l’avenir du mouvement “En marche”.

“Pays de Lons” partenaire officiel du grand prix du livre d’aventure “Pays de Lons” poursuit sa progression et affirme sa volonté de soutenir les initiatives locales. Nous sommes présents financièrement auprès des RDV de l’aventure, festival qui se positionne comme un événement majeur sur Lons.

C’était écrit et convenu ainsi dans les préparatifs de la fusion, au 1er janvier, entre les anciennes Communautés de communes, Bresse-Revermont et Les côteaux de la Haute Seille. Jean-Louis Maitre est le premier président de la nouvelle Communauté de communes, Bresse Haute Seille. Une élection sans surprise, sans stress, sans vague… JeanLouis Maitre, après avoir salué ce vote concensuel du président et des vice-présidents, rappela tout de même que “le plus dure reste à faire”. Il sera secondé par 10 viceprésidents : Christian Vuillaume, premier vice-président - tourisme, Philippe Antoine économie, Stéphane Lamberger - aménagement du territoire, Daniel Chalandard environnement, Michel Brutillo - sports, Dominique Méan - culture, Daniel Segut - action sociale, Daniel Urbain - voirie et Marie-Paule Ponthieux - finances.

Communauté de Communes Bresse Haute Seille - 1 Place de la Mairie, 39210 Bletterans - 03 84 44 46 80

Cœur de

LONS page urbaine du mois…

A la boucherie JEAN ROYER...

“du Charolais, sinon rien” !

Laurence Machard, galeriste

“Adoptez une œuvre” à la Galerie des Cordeliers Laurence Machard, la galeriste de la rue des Cordeliers n'en finit pas d'innover.

Adopter provisoirement (pendant deux mois) une œuvre puisée dans la collection d'un peintre, d'un sculpteur, d'un photographe faisant partie de La Ruche SAPIC, (association qui a pour objet de promouvoir les artistes et les arts) et permettre à quiconque de l'accrocher à un mur, de la poser sur un meuble et de l'admirer en famille, c'est possible ! Il suffit de verser une caution remboursable égale à la valeur de l’œuvre, ensuite deux solutions sont possibles. Soit le loueur rapporte l’œuvre, la caution est remboursée, soit le loueur apprécie suffisamment le bien prêté et souhaite en devenir le propriétaire, la caution est conservée, elle rembourse le travail de l'artiste. Au terme de cette expérience pour le moins originale, “forte de son succès et pour le plus grand plaisir des artistes de SAPIC, l'opération sera renouvelée l'année prochaine”, confirme la dynamique Laurence Machard.

“Au 42 rue des Salines si on fait – un peu – la queue pour être servi, ce n'est pas pour rien et si on y revient c'est parce que c'est bon et aussi parce que Martial le patron des lieux est sympa”, tiennent à préciser quelques clients qui profitent de ces instants pour faire la causette, plaisanter ou parler du temps qui court. La boucherie Jean Royer a conquis les gens du quartier grâce à la qualité de ses produits. La viande découpée puis préparée par le boucher-charcutier Anthony est purement rouge, tendre et goûteuse à souhait alors qu'Eric fait fureur avec ses plats cuisinés à emporter (le 10e est gratuit) et que le jeune Florian se forme au métier en préparant son Brevet Professionnel. Pour les lasagnes, tartiflettes, hachis parmentier maison, mieux vaut arriver tôt, et guère plus tard pour le jambon à l'os, le jambon persillé, les aspics... “mais l'équipe est dévouée, elle trouve toujours la formule pour nous satisfaire”, rassure Josette, une habituée.

A son rayon boucherie traditionnelle, s'ajoutent une palette de fromages venus tout droit de chez Poulet, un choix d'épicerie fine, de conserves et de morilles au détail...

Sur commandes : pierrades, fondues, buffets pour réunions familiales, professionnelles ou associatives...

Boucherie Jean Royer 42 rue Lecourbe à Lons. Tél 03 84 86 21 34

A La Galerie des Cordeliers : à chaque mois, une palette d'artistes à découvrir !

Chez AUBRY

Originale rétrospective !

S'il est un magasin qui fait partie du patrimoine lédonien c'est bien celui situé au n°65 de la rue du Commerce, et pour cause, il est là, tel que, depuis 1909 ! Dans le langage local “on va chez AUBRY”, comme on va à la poste ou à la sécu mais “ce n'est pas irrespectueux, c'est familier, tout simplement”, s'empresse de souligner une fervente de mercerie qui fréquentait déjà les lieux “avec celle qui m'a donné envie de coudre, ma Mamie”, s'émeut-elle en retrouvant à l'étage une magnifique rétrospective qui retrace la vie de la boutique de sa naissance à nos jours !

Meubles et vitrines refaits à l'identique, affiches

publicitaires d'époque, feuilles de paye des employés, accessoires, échantillons... on retrouve tous les documents inhérents au fonctionnement du commerce et sur un guéridon, un livre d'or honoré d'un nombre incalculable de remerciements tous aussi sincères les uns que les autres à l'adresse de celle qui a eu cette géniale idée, c'est-à-dire Mme Pascale Aubry-Colombani.

Ce charmant clin d’œil sur le passé mérite la visite tant il témoigne de l'histoire locale contemporaine que tous les moins de vingt ans devraient connaître.

Rétrospective au premier étage du Magasin Aubry 65 rue du Commerce à Lons.

JUSQU’AU 21 FÉVRIER

SOLDES

“C’EST AUTRE CHOSE” !

Textes sous la responsabilité de lannonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 113

Luminaires, leds, ampoules connectées, rénovation et création d’abat­jour, petits meubles déco... “À SOLEA c’est la fête des lumières toute l’année”, plaisante une cliente particuliè­ rement assidue qui flâne dans le maga­ sin de luminaires et décoration situé en Chantrans à Montmorot.

En effet que ce soit simplement pour les curieux, les amateurs de déco “in”, les bricoleurs en panne de conseils tech­ niques, les fervents d’originalité et de rareté, SOLEA est là qui répond à tous les besoins. Christophe Peutot, le patron, Jennifer, Charline, les deux sala­ riées et Marine, apprentie en formation font valoir leurs compétences à ceux qui les sollicitent car parmi les 5 000 réfé­ rences qui constituent l’expo de 380 m2, mieux vaut être conseillé afin “d’adapter l’achat d’un luminaire, d’une suspension, d’une rampe de spots, d’une applique… aux besoins de chacun”.

Verre, cristal, alu, tôle, laiton, bronze, rococo, contemporain ou design, si les effets décoratifs ne sont pas les mêmes,

l’usage que l’on fait d’un éclairage est déterminant.

“Le luminaire évolue très vite avec l’arri­ vée de la LED, des produits plus écono­ miques, plus écologiques, plus conforta­ bles mais aussi télécommandables ou connectés”, explique le technicien.

Garanties cinq ans, consommant dix fois moins, durant dix fois plus, les ampoules à leds nouvelle génération remplacent peu à peu nos bonnes vieilles lampes à filaments qui, selon toutes les lois phy­ siques, chauffent proportionnellement plus qu’elles produisent de lumière.

Avec les ampoules connectées, c’est la simplicité de branchement et d’utilisa­ tion, le confort des yeux, une ambiance lumineuse variable à souhait suivant que l’on se trouve dans la cuisine, dans le salon ou encore la chambre… Une impulsion sur le clavier du smartphone et hop la lumière est plus ou moins puis­ sante, blanche, chaude, jaune, équiva­

lente à la lumière du jour… SOLEA, grou­ pement d’achat, laisse leurs 84 commer­ çants indépendants gérer à leur guise leur magasin permettant ainsi à ces bou­ tiques d’offrir un choix très large et a tout les prix de produits adaptés à leur clientèle.

Original : l’abat­jour sur­mesure “made in France”.

En plus de son rayon complet, SOLEA propose un service original celui de la création et de la rénovation des abat­ jour usagers. “Apportez votre modèle qu’il soit classique, plissé, juponné, choi­ sissez le tissu, le taffetas… repartez avec un abat­jour refait à neuf”.

Pas d’intérieur douillet sans petits meu­ bles, table basse, miroirs, tableaux, Déco murale… SOLEA saura les mettre en valeur avec finesse et distinction.

Espace Chantrans - 39570 MONTMOROT - 03 84 44 15 72

www. solea-luminaire-lons.fr -

solea-luminaire-lons

SARL

DAVID

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 113

Assainissement s’agrandit!

Investissements, embauche… l’entreprise s’offre de nouveaux débouchés!

Créée voici trois ans l’entreprise spécialisée dans les travaux d’assainissement, de curage, de vidanges de fosses se porte à merveille et se donne de l’air en intégrant dans son équipe son troisième associé “un homme capable de tout

faire tel que de la petite menuiserie, de la maçonnerie, de la pose de grille d’eaux plu­ viales, de changement d’une porte fracturée, d’un lavabo ou d’un wc ou d’un regard bouché, du remplacement d’une colonne en fonte…”. “Désormais, avec l’astucieux Frédéric, l’ancien homme d’entretien tout est

possible” explique Thierry, le patron de cette petite entreprise qui n’en finit pas de grandir.

DAVID Assainissement c’est avant tout le spé­ cialiste de l’entretien et de la pose des réseaux humides, des fosses, des évacuations, des regards, des assainissements individuels… Équipée des matériels les plus modernes, la société compte en plus cette année sur une mini pelle de 1T500, un camion benne de 3T500 et un camion Hydrocureur qui lui per­ met ­sans dégâts­ de vider une fosse par aspiration.

24h 24 7 jours 7

Thierry, Emilie et Frédéric trouvent la solution à tous vos problèmes!

caméra capable de circuler dans une canalisa­ tion pour en vérifier son état, sa conformité ou son obstruction par un bouchon, une racine ou un corps étranger, DAVID Assainissement ainsi sollicitée par des grandes entreprises régio­ nales a dernièrement vérifié le réseau complexe du magasin LIDL à Bletterans avant son ouverture au public car c’est plus compli­ qué qu’il n’y paraît.

égout est bouché, mais aussi son tracé et sa profondeur, DAVID Assainissement évite les saccages des pelouses, des espaces verts amé­ nagés, des cours goudronnées…

“C’est ainsi que la société Chagneux TP de

lédoniens DAVID Assainissement n’offriraient­ ils pas ainsi un service complet” ?

accéder à la station d’épuration, mais je suis optimiste”, confie le patron en attente de for­

Messia ­avec qui on a établi un échange de bons procédés­ réalise les gros terrasse­ ments, la pose des fosses sceptiques et des micro­stations mais nous confie les vidanges et les entretiens”. Capable encore au moyen

mulaires administratifs. Disposant aussi d’une

d’un détecteur de situer l’endroit précis où un

“Reste l’autorisation des services d’ECLA pour

Quant à Emilie, l’associée de la première heure, elle porte le projet imminent d’une branche d’activité complémentaire, celle de l’entretien des espaces verts.

“Consulté par les principaux bailleurs sociaux

A suivre !

06 71 12 92 63

317, rue des Gentianes ­ LONS LE SAUNIER ­ Mail: td39@hotmail.fr ­ www.david­assainissement­reseau.fr

’

MaG sports 9 G R O U P E P É D E ST R E L É D O N I E N

Les 11 et 12 février prochain

Du sport et des paysages !

Existant depuis 42 ans, le Groupe Pédestre Lédonien, le GPL, est le groupe de marche du week-end sur le bassin lédonien et au-delà... Rencontre avec sa présidente, Rollande Mustelli.

Pour une bonne randonnée, la combinaison gagnante est simple : investir dans de bonnes chaussures, prévoir une carte et un GPS pour le groupe et pratiquer la randonnée au GPL, une association offrant du carburant 100 % naturel ! Le Groupe Pédestre Lédonien propose de belles découvertes à tous les amoureux de grands espaces. Chaque week­end, deux nouveaux ren­ dez­vous sont annoncés : le samedi pour une balade de 3 h au minimum et le dimanche pour une journée de randonnée (ou balade en raquettes durant les mois de janvier et février).

Rollande Mustelli, présidente de l’association sou­ ligne la bonne ambiance du club : “Au fil des années, nous avons créé des liens d’amitié. J’aime les gens, les accueillir et qu’ils se sentent bien, tout en privilégiant l’esprit d’entraide”. Mais, même si chaque année les 200 à 230 membres ont généra­ lement entre 50 et 80 ans, elle tient à le préciser, surtout pour la journée du dimanche, “il s’agit de randonnées et non de simples balades, même si, lors de ces découvertes en altitude, il y a toujours certains membres pour nous offrir des explications dans le domaine de l’architecture ou de la géolo­ gie”. Et pour savourer la magie des paysages, le

Bientôt la Transju’ !

La Transjurassienne rassemble chaque année des participants venus des 4 coins de la planète. Au programme des 56 km entre Les Rousses et Mouthe : la célèbre montée du Risoux, une boucle de 8 km en Suisse voisine, la montée de la Célestine, l'ambiance des 9 ravitaillements ou encore l'arrivée à Mouthe, avec des supporters venus toujours plus nombreux pour encourager les skieurs. Rendez-vous les 11 et 12 février prochains.

Rollande Mustelli, présidente du Groupe Pédestre Lédonien

groupe a l’habitude de varier les plaisirs en pro­ grammant des randonnées dans tout le Jura, vers la frontière Suisse, la Savoie, le Doubs ou encore à Viré près de Mâcon une fois par an.

“Chaque randonnée est réalisée par un organi­ sateur différent qui reconnaît le parcours au préalable et précise les différentes difficultés.

Avec les idées de chacun, nous trouvons tou­ jours des parcours variés”.

Souplesse et liberté : participer sans réserver Depuis sa création en 1975, le Groupe Pédestre Lédonien offre une grande liberté de participa­ tion aux randonneurs. Chaque week­end, nul besoin de réserver après avoir consulté le nouvel itinéraire (en ligne par exemple), il suffit juste de se rendre à l’heure au point de rendez­vous.

“Beaucoup de personnes sont seules le week­end et les jours fériés. Le 1er janvier, nous réalisons même une randonnée afin de se souhaiter la nouvelle année dans la nature”. D’autres rendez­ vous gourmands, week­ends et séjours sont F.P organisés toute l’année par l’association.

Renseignements sur le départ des lieux des rendezvous, mais aussi sur www.gplons.fr ou 03 84 24 95 21.

Cotisation annuelle avec assurance : 12 par personne. Covoiturage possible.

Il participe à la Transjurassienne : Clément Degrace de Perrigny “La Transjurassienne est un grand rendez-vous et je voulais m’inscrire pour participer aux épreuves sportives majeures du Jura. J’ai déjà participé à la course de VTT La Forestière et au triathlon de Vouglans. J’aime pratiquer un peu tous les sports : course à pied, natation, vélo et ski de fond en hiver. Cette année, la neige est venue plus tardivement, pourtant les anciens disent qu’il faut avoir réalisé 7 000 kilomètres de ski avant de participer à l’épreuve… Mais mon ambition est avant tout d’arriver au bout et de me faire plaisir dans l’épreuve”.

Franck Herbillon de Lons-le-Saunier “J’ai déjà participé à une dizaine d’éditions.

C’est une bonne préparation pour la saison de triathlon que je fais en été. J’ai commencé ma préparation physique début novembre avec de la course à pied, de la natation, du vélo et du ski sur roue, un outil bien utile quand la neige fait défaut. Il me faut une heure de route pour trouver les premières pistes.

L’entraînement représente donc un investissement financier et du temps.

J’aimerais rester dans les 500 premiers. Lors de ma dernière participation il y a deux ans, j’ai même terminé 333. Si je peux, pourquoi ne pas faire mieux… mais l’essentiel est de se faire plaisir et de participer à la fête”.

F O OT B A L L A M É R I C A I N

Hawks fait une entente avec Besançon Depuis quatre ans maintenant, il est possible de pratiquer le football américain à Lons-le-Saunier.

Rencontre avec Maxime Testa, président et joueur pour les Hawks.

Debot Alexis, réserviste de l’équipe de France Junior

Saviez­vous que le football américain pouvait se pratiquer dans le Jura ? Créé en 2013, le club des Hawks de Lons­le­Saunier évolue en régional depuis l’année dernière. Mais pour constituer son équipe, le club a réalisé cette année une entente avec Besançon et jouera son premier match contre Le Creusot le 11 février prochain. “Pour cette ren­ trée, nous n’avons pas eu de chance et nous avons perdu des joueurs. Ils ont dû quitter le club pour dif­ férentes obligations, pour des mutations profes­ sionnelles ou pour poursuivre leurs études. Les quelques nouvelles recrues n’étaient pas suffi­ santes pour constituer une équipe. La solution de repli a été de créer une entente avec Besançon” explique Maxime Testa, président du club. “Le pré­ sident de Besançon est aussi président de la ligue de football américain de Bourgogne­Franche­ Comté. Il a été ravi de nous recevoir car il sait que

l’équipe se compose de bons éléments et que notre coach a évolué en élite”.

“C’est l’équipe de Besançon qui montera” Les adversaires régionaux du club restent donc Montbéliard, Chalon­sur­Saône, Mâcon, Dijon, Le Creusot et Nevers. “Avec nos bons résultats de l’an­ née dernière : 2e pour Besançon et 3e pour Lons, nous avons des chances de finir 1er et donc de mon­ ter en D3. Mais, si cela devait se produire, c’est l’équipe de Besançon qui montera. En effet, ce niveau de jeux nécessite de nouvelles infrastruc­ tures comme un terrain adapté et surtout de gros investissements financiers…”

F.P

Hawks, football américain de Lons-le-Saunier.

Inscriptions toute l’année dès 14 ans. 06 81 78 28 45.

Entraînements : mardi et vendredi de 19 h 30 à 21 h 30 et actuellement mercredi à Besançon dès 19 h.

Funérarium de Poligny Rue Roger Thirode - ZI - 39800 Poligny - 03 84 37 14 94 Pour vous accompagner, notre écoute, la tradition de notre savoir-faire, la pérennité du souvenir…

Les Pompes Funèbres TANIER sont à votre écoute avec une assistance 7j/7j et 24h/24h

ARBOIS 03 84 37 50 89

DOLE 03 84 71 71 71

TAVAUX 03 84 80 06 05

ASNANS 03 84 81 79 11

Mont s/s VAUDREY 03 84 81 50 21

CFAI BESANÇON

I

8 avenue des Montboucons 25000 Besançon

03 81 41 39 83 I

CFAI DOLE

5b rue Bougauld 39100 Dole

03 84 82 91 70 I

CFAI GEVINGEY

Route de Lons-Le-Saunier 39570 Gevingey

03 84 82 91 70 I

CFAI EXINCOURT 5 rue du Château 25400 Exincourt

03 81 32 67 32 I

CFAI BELFORT

14 Rue Georges Besse 90000 Belfort

03 81 32 67 32 I

CFAI VESOUL

1 rue Tallerot - Espace de la Motte 70000 Vesoul

03 81 32 67 32

L’APPRENTISSAGE EN FRANCHE-COMTÉ,

UNE CHANCE POUR TON AVENIR Bénéficie des avantages étudiants et du statut de salarié pour apprendre tout en touchant ton premier salaire !

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Démonstrations en ateliers sur machines à outils.

Témoignages d’apprentis.

Présentation de l’apprentissage industriel.

loisirs 11

Pays de Lons n°113 - Février 2017

>ROUTE DES VILLAGES Vendredi 10 Février Spectacle d'enfants Lons-Le-Saunier - Du 10 au 14 Février 3 classes des écoles Françoise Rollet, JeanJacques Rousseau et Paul-Emile Victor et l'Atelier de l'exil vous présentent : “Lacorneillesurlaracinedelabruyèreboitl'eaudelaf ontainemolière”. Récital poético-théatralomusical ! Résultat de 5 semaines de travail pour des enfants de CM1 et CM2 en théâtre, musique et danse. 2 séances tout public, le 10 et 14/02 à 19h30 et 3 séances pour les scolaires : le 13/02 à 9h30 et 14h30 et le 14/02 à 9h30

Le théâtre, c’est classe !

Les collégiens jurassiens vont pouvoir découvrir le théâtre tout en restant en classe. Jusqu’au 17 février, des comédiens s’invitent dans les établissements scolaires pour rencontrer le jeune public.

PROXI MARCHÉ EPICERIE FINE

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Ouvert le lundi de 7h30 à 12h30 et de 15h à 19h.

Mardi et mercredi de 7h à 12h30 et de 14h30 à 19h Jeudi, vendredi et samedi de 7h à 12h30 et de 14h30 à 19h30.

Dimanche de 7h30 à 12h30.

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Lundi 20 Février Stage de danse jazz

David Gauchard, metteur en scène Leïla Brahimi, comédienne Chloé Maniscalco, comédienne

Lons-Le-Saunier - Du 20 au 24 Février A partir de 7 ans, tous les matins de 10h à 12h avec Elodie Guichard dans la salle de l'atelier de l'exil. 40 € la semaine + adhésion à l'association obligatoire.

Stage de théâtre et de musique Lons-Le-Saunier - Du 20 au 24 Février Travail de scènes et pratique de la musique sur un thème et présentation en fin de stage pour les 8-17 ans. Avec Françoise Bénéjam et Michel Beuret tous les jours de 14h à 17h30, salle de l'Atelier de l'exil. 60 € la semaine + 15 € d'adhésion obligatoire à l'association.

Mardi 21 Février Stage de danse pour adultes Lons-Le-Saunier - Le 21 et le 22 Février Deux soirées d'initiation et de pratique de la danse jazz (accessibles aux débutants). Les 21 et 22 février de 19h à 20h30, salle de l'atelier de l'exil avec Elodie Guichard. 30 € + adhésion de 15 € obligatoire.

Samedi 25 Février Soirée cabaret JAZZ Conliège Avec l'orchestre bisontin : "Diva jazz vocal", formé Michel Carras, autour de Cécile Paillard, incontournable artiste vocal de la scène franccomtoise, avec dans sa composition actuelle, aux saxophones Jean-Pilippe Danjou, Bernard Chalon à la contrebasse, à la batterie Patrick Barbenoire, et au clavier : Michel Carras. Le répertoire revisite les standards de jazz connus et moins connus mais ne s'interdit pas pour autant des incursions dans le domaine de la soul ou de la pop musique, tout cela avec grâce et feeling sur des arrangements personnels, Salle des Fêtes à 20h30 . Organisée par la Fanfare Conliègeoise. Réservation conseillée : chantaldumont39@hotmail.com 03.84.43.97.40 07.87.08.83.48 entrée 8 € - gratuit - de 12 ans

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Rester avec ses camarades tout en appro­ chant le théâtre, tel est l’objectif du dispositif “Le théâtre c’est (dans ta) classe”. La comé­ dienne apparaît alors, sans décor ni artifices lumineux ou sonores, dans un rapport direct avec son auditoire. Les mots résonnent, les jeunes s’interrogent et la curiosité est de mise. “L’objectif de ce projet est d’offrir à un maximum de jeunes une sensibilité culturelle qui passe ici par le théâtre. La culture doit aller au plus proche de la jeunesse afin de montrer qu’elle n’est pas réservée à une cer­ taine élite” explique Marie­Christine Chau­ vin, vice­présidente du Conseil Départemen­ tal pour la culture. Mené pour la cinquième année consécutive, ce projet a permis de réaliser en moyenne chaque année 70 re­ présentations dans les établissements sco­ laires du Jura. Et le succès est bien là. “Les établissements sont sur liste d’attente pour participer au dispositif” explique Marie­ Christine Chauvin. “Nous avons des retours très positifs de proviseurs qui sont surpris de l’intérêt des élèves et comment certains arri­ vent à se libérer pendant le temps de par­ tage avec l’interprète. C’est un véritable moment privilégié”.

fois boudés par les adolescents, dans une société qui ne sait pas toujours comment les saisir, leur place est déterminante” affirme Virginie Boccard, directrice des Scènes du Jura. Le dispositif fait son chemin et inspire d’autres initiatives comme “Opéra au col­ lège”, organisé pour la troisième année en 2017…

Représentations du 6 au 17 février dans 18 établissements jurassiens “Je trouve que c’est une excellente initiative avec des interactions et des échanges, avant et après la représentation. La création se fait en situation réelle, devant les élèves et permet de montrer que le théâtre ce n’est pas que de la comédie. Le fait de jouer sans artifices va de pair avec la proposition de texte, tout en montrant aussi que le théâtre peut exister sans lumière et sans décor”.

Chloé Maniscalco, comédienne

“Adresser une parole poétique à la jeunesse”

“Ce projet est riche et passionnant. Nous suscitons la curiosité et les élèves s’interrogent. C’est l’occasion pour eux de rencontrer des comédiens et de faire bouger leur vision du théâtre. Ils ont souvent une vision classique de la pratique et le théâtre contemporain n’est pas évident à leurs yeux. Le fait de jouer éveille très vite des choses en eux. Le théâtre c’est avant tout la transmission d’une parole et d’une pensée”. Leïla Brahimi, comédienne

L’opération est réalisée en partenariat avec Les Scènes du Jura qui a commandé l’écriture de textes dramatiques à deux auteurs. Pen­ dant le mois de février, les textes vont être joués sous forme d’un monologue, principa­ lement aux élèves de 3e et 4e de collèges publics ou privés. “Il nous semble essentiel d’adresser une parole poétique à la jeunesse […] dans une démarche de curiosité, dans un désir d’échanges […] dans nos théâtres par­

“Cette manifestation avec des intervenants professionnels est rare, les collégiens sont chanceux d’y participer. Suite à un long échange avec l’auteur Samuel Gallet, nous proposons un monologue sur l’engagement citoyen sous la forme d’une lettre écrite “aux plus adultes que nous”. L’échange avec les élèves va pouvoir se poursuivre après la représentation mais aussi en ligne, où les élèves seront invités à continuer l’écriture de cette lettre”.

David Gauchard, metteur en scène

Trio Kazoo

Spectacles L’AMUSERIE

On aime la Cie Bruitquicourt !

Après les avoir accueillis dans “Hamlet”, “Metabolismo”, “Car­ men” et “No Sense Cabaret”, voilà le “King of the Kingdom” !

C'est l'histoire d'un hilarant et pathétique roi déglingué qui impose sa nouvelle démocratie à ses sujets. Et qui sont ses sujets ? Vous, le public ! Très théâtral, très bien joué, très bri­ tish, très marrant, très d'actualité...

Voleurs de Poules Prod (88) Le grand conservatoire communal de Knokke­ le­Zoute est fier et heureux de vous interpré­ ter la première et unique symphonie en ré mineur de Nicolas Sépoloswsky. Un sacré drôle de trio ! Très british dans la façon de faire, très burlesque, très comique ! Et un look d'enfer ! "On ne peut pas ne pas aimer" dixit le grand Shaek Spire.

Vendredi 10 février à 21 h - 9 € / 6€

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Communauté de Communes “Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura”

Michel Francony premier Président…

Dossier p. 7 à 10

Arbois

Echanges

Bernard Amiens, maire p. 12

Poligny Salins

Rencontre

Nouveaux thermes

On ouvre le 13 février !

p. 2

209, rue du Jura

Dominique Bonnet, maire p. 14

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Le nouveau

Gilles Beder, Maire de Salins-les-Bains

“Les nouveaux thermes de Salins vont très bientôt ouvrir et j’en suis tout particulièrement heureux. Car leur construction aura nécessité une attention constante de notre part. A la fois pour faire face aux nombreux imprévus, inévitables dans une opération de cette envergure, et pour obtenir un résultat final conforme à nos exigences. Nous sommes bien conscients de la chance inestimable que représente cet « outil » de développement pour la Ville et la Région. Il va en effet générer de belles retombées pour le commerce, les restaurants, les hôtels…

Et plus globalement pour toute l’activité touristique. Il s’agit donc d’un moment rare, que j’invite les Salinois à apprécier comme tel : la naissance d’un nouveau thermalisme, alliant tout à la fois détente et sérénité, soins et bien-être, plaisir et relaxation.”

Yann Pinguand, adjoint au Maire en charge des thermes

“Rendez-vous lundi 13 février…”

Tout est prêt ?

“Oui, tout est prêt ! L’intégralité des éléments techniques liée à l’utilisation de l’eau thermale est testée. Pompes, filtrations, rejets… tout fonctionne. Dès le lundi 13 février nous accueillerons le public dans ce nouvel établissement thermal.”

Nouveautés ?

“L’évolution au niveau des cures thermales se situe à travers deux installations nouvelles : un bassin de déambulation avec marche à contre-courant et des bains de vapeur d’eau salée style Berthollaix®. Pour ce qui est de la remise en forme, le caldarium, inspiré des bains romains, ravira les amateurs à la sortie du sauna et du hammam.”

Confort et accueil ?

“Le changement est total ! Tout d’abord le bâtiment qui, audelà d’un volume impressionnant, offre une belle luminosité et une vue remarquable sur l’extérieur. L’espace supplémentaire offre plus de confort, le bassin thermoludique est plus grand avec un jacuzzi intégré, des buses de massages et des banquettes relaxantes. Au niveau de l’accueil du public, il se fait dorénavant avec des badges électroniques pour l’accès aux vestiaires automatisés et aux différents espaces des thermes. Nous disposons désormais d’un équipement Hightech !”

Accès et tarifs ?

public au bassin thermoludique est fixé à 12 euros. Un tarif qui reste accessible au regard des prestations. Nous proposons aussi des tarifs abonnement et différents tarifs spéciaux.”

De la communication ?

“Ce nouvel établissement thermal est un outil de développement économique pour Salins. Pour assurer la pérennité du site, nous avons le devoir d’étendre la zone de chalandise.

Nous veillerons tout d’abord à fidéliser la clientèle existante et nous inviterons, via une communication renforcée, de nouveaux clients à se rendre à Salins. Le public venu de RhôneAlpes au Grand Est et Paris sera notre priorité. Tout cela se fera en lien avec notre office de tourisme et sera bénéfique à tout le territoire.”

Et vous personnellement ?

“Une certaine fierté d’avoir mené à bout le pilotage de ce chantier emblématique pour la Ville, le Département, la Région… J’espère que les Salinois en profiteront largement car ce nouvel établissement municipal est aussi le leur. Dans un contexte difficile, nous nous réjouissons de créer de nouveaux emplois. C’est une belle satisfaction supplémentaire.

Maintenant, nous allons travailler à la revitalisation de la ville qui est en lien direct avec ces nouveaux thermes. Ceci est aussi important pour le développement et l’attractivité de la ville.”

“Le matin est réservé aux cures thermales et l’après-midi au bien-être et à l’esthétique. Le tarif d’accès pour le grand

Infos et réservation : 03 84 73 04 63

Ouverture lundi 13 février

thermalisme est né Son eau, naturellement salée, son ambiance lumineuse et zen, sa vaste piscine aux baies ouvertes sur les pentes boisées, son espace pensé pour la relaxation… Le nouvel établissement thermal de Salins-les-Bains invente un thermalisme qui cultive le bien-être…

Un bâtiment de

2 800 m2 Piscine thermoludique

270 m2

Capacité de

230

personnes Bassin thermoludique et jacuzzi intégré

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L’ATELIER DES DOUCEURS

Des gourmandises de prestige pour émoustiller les papilles !

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Pour la Saint­Valentin, Pâques et durant toute l’année, les gourmandises de Nicolas Galmiche se savourent sans modération…

Et d’autant plus cette année car le pâtissier­chocolatier installé à Mont­sous­Vaudrey reçoit le titre de Maître Artisan !

gr coût, la maîtrise de du travail et le tour de main sont importants.

Notre savoir­ faire nous per­ met de proposer de produits d’ex­ cellente qualité et de jouer sur l’aspect croquant, brillant, la conservation ou encore le goût”.

Depuis la création de la boutique, cette pas­ sion est partagée. De nombreux jeunes ont déjà été formés et même sa femme Lauriane, passe beaucoup de temps à réaliser les vitrines et à confectionner les emballages.

“C’est beaucoup de travail et de minutie et nous accordons aussi beaucoup d’importance à nos emballages. Les rubans par exemple, provien­ nent uniquement de France…”

de fruits “maison”

OFFERTS

“Des produits moins chers et tout est fait maison” La nouveauté ne s’arrête pas là puisque le cho­ colatier veut travailler de nouvelles matières premières comme la fève tonka avec le choco­ lat noir, “une épice rare, bien équilibrée et qui plaît” ou encore le marier avec du chocolat provenant du Venezuela, le Criollo, l’une des plus rares variétés de cacaos, représentant seulement 5 % du chocolat mondial. “Ce cho­ colat est moins amer et laisse plus d’arômes. Il est plus rare donc plus cher à réaliser mais nous lissons les prix au magasin. Il faut savoir que la moyenne nationale se situe à 75 € le kilo et que nous proposons nos produits à 69 € le kilo en moyenne alors qu’ici tout est fait maison, nos pralinés ou nos orangettes que nous continuons à réaliser sur place. Au­delà de la maîtrise du

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10 chocolats achetés = 100 pâtes

LAtelier des Douceurs du Val dAmour

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Arbois ­ Poligny ­ Salins n° 1

Nicolas Galmiche

Avec son titre de Maître Artisan pour 2017, qui tombe en plus l’année de l’anniversaire des dix ans de la boutique, Nicolas Galmiche conti­ nue de faire rêver les gourmands en réalisant à chaque saison des déclinaisons de douceurs.

Pour la célèbre fête de la Saint­Valentin, les amoureux vont pouvoir déguster l’un des dif­ férents modèles de bonbonnière en forme de cœur, garnie de bonbons pralinés ou au caramel. “Pour le dessert, les couples peuvent partager notre duo, un gâteau réalisé unique­ ment pour la Saint­Valentin ou nos macarons également en forme de cœur aux goûts de chocolat, fram­ boise, cassis, caramel, praliné… Il faut sans cesse trouver des idées qui sortent de l’ordinaire pour innover et s’adapter aux thématiques du moment” explique le chocola­ tier­pâtissier. “Pour Pâques, nous aurons toute une gamme de réalisations avec des moulages pour tous les goûts, des cloches aux petits hippopotames ! La friture en chocolat sera même déclinée en chocolat blanc, lait, noir et arôme orange”.

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Arbois-Poligny-Salins n°1 - Février 2017

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Tourisme

Un EPIC de choc !

L’office de tourisme de Salins-les-Bains se professionnalise en passant du statut associatif à un EPIC : Etablissement Public Industriel et Commercial. Une évolution pas très visible du grand public, mais importante pour la dynamique touristique du Pays de Salins. Rencontre avec Philippe Markarian, nouveau et premier directeur de cet EPIC. L’office de tourisme de Salins change de braquet.

Déjà classé catégorie 1, la plus élevée, l’office de Salins, en devenant un EPIC, se donne plus de possibilités liées au développement et à la commercialisation d’offres touristiques. Une dimension plus volontaire et plus commerciale, en adéquation avec les prestations offertes sur la ville. Salins ne manque en effet pas d’atouts touristiques pour séduire : la grande saline classée UNESCO, de nouveaux thermes flambants neufs, un Casino, un riche patrimoine bâti… et une nature environnante verdoyante et diversifiée pour les activités de plein air. De quoi tenter d’attirer une nouvelle clientèle et favoriser ainsi le développement économique.

“L’EPIC est maintenant dirigé par un comité de direction composé d’élus et de professionnels. On retrouve chez ces derniers des fromagers, des commerçants, des restaurateurs… Cela fixe une volonté de réussite économique. On ne fait plus simplement de l’accueil, l’EPIC est là pour vendre le territoire, pour valoriser la destination Salins.” précise Philippe Markarian, un breton enraciné à Salins.

Un travail commun Vous l’aurez compris, l’objectif est de travailler au développement touristique, mais aussi à animer le

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Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 - n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : yvonamiot@orange.fr Régie publicitaire : 03 84 82 50 21 06 13 04 60 19 / 06 33 79 00 94 commercial@paysdolois.fr commercial@paysdelons.fr

territoire et de concevoir une offre touristique cohérente. L’office travaille ainsi globalement à l’image de la ville dans son ensemble en lien avec toutes les structures et les services concernés.

“Nous raisonnons maintenant en commun. Par exemple, nous travaillons pour plus d’efficacité à la centralisation des informations et à la mutualisation des actions de promotion et de communication à mener.”

Garder le touriste plus longtemps Le touriste d’aujourd’hui aime les courts séjours. La qualité d’une offre globale de qualité sur Salins, doit permettre de retenir plus longtemps les visiteurs. C’est ainsi devenu un objectif prioritaire pour 2017. “Cela passe par un meilleur accueil. Nous sommes présents pour conseiller les hébergeurs et les professionnels du tourisme. Nous leur confions des recommandations et des renseignements pour mieux informer et guider.” précise M. Markarian.

Salins-les-Bains a le vent en poupe. Une situation favorable et enviable que les décideurs et acteurs en place souhaitent plus largement bonifier. Ils peuvent compter sur le professionnalisme et la dynamique de l’office de tourisme salinois.

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Commerces

Une efficace Union dans la durée Ah Salins ! Ses thermes, son casino, son site UNESCO, son mont Poupet… et son activité commerciale. Pas simple en ces temps de maintenir ses commerces, et pourtant. La recette ? L’Union ! L’union commerciale et artisanale salinoise. Une union présente depuis des dizaines d’années et présidée par Denis Devillers depuis 20 ans !

Denis Devillers est horloger bijoutier à Salins depuis 1986. Il préside avec passion l’Union Commerciale depuis 20 ans maintenant. Le commerce salinois, il en connaît donc un rayon. Ou plutôt une ligne droite : “Salins, c’est essentiellement une rue de 4,5 km. Nous avons des commerces de bout en bout. Cela ne donne pas l’impression d’une forte concentration.” indique Denis Devillers. Ce dernier connaît le commerce et tous les commerçants salinois. Mais aussi les élus locaux, les représentants de la chambre de commerce… non pas des contacts pour mendier des subventions, mais des relations pour partager et avancer. Et l’Union se maintient, conserve ses adhérents, 50 sur 70 commerces.

L’Union joue ainsi son rôle de soutien, de veille et d’acteur de la vie locale.

Avec la grande distribution “On a vu arriver la grande distribution. On a vu aussi arriver le phénomène internet. On peut travailler en toute intelligence avec la grande distribution, pas avec internet ! Ici à Salins, on partage avec la grande distribution qui est adhérente de l’association et pour internet, nous avons décidé d’y aller ! Nous créons notre site pour plus de lisibilité collective, de lisibilité individuelle et créer une vitrine salinoise de vente en ligne.” indique fièrement Denis Devillers.

Des commerçants acteurs de la vie locale Comme toute union commerciale qui se respecte, M. Devillers et son équipe de bénévoles organisent avec succès des manifestations et animations toute l’année : la quinzaine, les 4 jours de Salins, la braderie… L’union s’investit aussi dans la vie locale.

“On est force de proposition et de discussion pour que la voix des commerçants soit entendue et respectée. Nous participons par exemple au projet de

revitalisation du centre-ville de Salins. Un nouveau plan Fisac se met en place, nous sommes présents pour relayer l’information. De nombreux commerçants sont déjà intéressés pour investir et rénover leurs commerces. Nous y intégrons aussi le pôle numérique. Voilà des signes positifs, non ?” rappelle Denis Devillers. Et les nouveaux thermes ?

“Un gros point d’interrogation sur l’emplacement.

On attend de voir. Mais dans tous les cas, nous ne resterons pas inactifs…” conclut M. Devillers. Pas de problème, on peut lui faire confaince !

Contact : 03 84 37 92 05

6 Arbois - Poligny - Salins

Arbois-Poligny-Salins n°1 - FÊvrier 2017

InvitĂŠ - Viticulture

Edito

Jean-Charles Tissot :

“Il est normal de rĂŠflĂŠchir Ă notre avenir.â€?

JOURNAL GRATUIT D’INFORMATIONS

Jean-Charles Tissot est prĂŠsident du ComitĂŠ Interprofessionnel des Vins du Jura (CIVJ).

En l’absence de la PercÊe du vin jaune, petit regard sur l’actualitÊ viticole jurassienne‌

dans 305 communes du Jura !

M. Tissot, comment se portent les vins du Jura ? “PlutĂ´t bien ! Les vins du Jura se vendent bien.

Nous avons fortement gagnÊ en notoriÊtÊ. Nous mesurons les rÊsultats des efforts consentis en communication depuis une douzaine d’annÊes.

Aujourd’hui, malgrÊ notre petite taille à moins de 2000 hectares, nos vins et notre vignoble sont souvent citÊs dans la presse et les magazines nationaux et pas seulement dans la presse spÊcialisÊe.

Nous sommes associÊs à la marque Jura qui jouit d’une belle image ces derniers temps. Nous avons l’avantage dans le Jura d’avoir de grands sites touristiques, des villes de caractère, des paysages remarquables‌ et nous sommes le seul vignoble à porter le nom de notre dÊpartement. Les retombÊes mÊdiatiques sont très importantes. Nous sommes attentifs à toutes les opportunitÊs, pour parler et faire parler des vins du Jura, grâce à une politique volontariste.�

Depuis le temps que nous en parlions !

Arbois capitale jurassienne des vins du Jura et ville natale de Louis Pasteur, Poligny capitale nationale du ComtĂŠ, Salins-les-Bains ville du sel et des thermes... vous en conviendrez avec nous, un beau territoire d'excellence. Un territoire de 23 500 habitants, autant que la seule ville de Dole et plus que la seule ville de Lons-le-Saunier. Cela mĂŠritait bien un journal dĂŠdiĂŠ. Le voilĂ ! Pour vous lecteurs un rendezvous trimestriel dĂŠdiĂŠ Ă votre actualitĂŠ, vos actions, vos associations, vos entreprises... Ă votre vie ici. Un journal de portraits, de tourisme, d'ĂŠconomie, de culture, de sports... Un journal basĂŠ sur la nouvelle CommunautĂŠ de communes “Arbois, Poligny, Salins, cĹ“ur du Juraâ€? soit 66 villes et villages. Nous ne manquerons pas de relayer et valoriser son actualitĂŠ. Ce journal “Arbois, Poligny, Salinsâ€? profite de la forte notoriĂŠtĂŠ de ses grands frères “Pays Doloisâ€? et “Pays de Lonsâ€? et est distribuĂŠ avec ces deux journaux Ă 78 000 exemplaires dans 305 communes. Le plus fort tirage jurassien pour une seule ĂŠdition ! Vous avez dit rayonnement ? Nous vous en souhaitons une bonne lecture.

Mais la communication ne fait pas tout ? “Non, mais elle y contribue vivement ! La communication et le marketing jouent beaucoup. La PercĂŠe a aussi jouĂŠ un rĂ´le important depuis 20 ans, mais n’oublions pas le rĂ´le essentiel des viticulteurs. C’est un effort collectif, nous avons gagnĂŠ en qualitĂŠ, en crĂŠdibilitĂŠ et en notoriĂŠtĂŠ. Nous avons aussi bĂŠnĂŠficiĂŠ des aides de la RĂŠgion et de “Franceagrimerâ€? pour nous dĂŠvelopper Ă l’export. La progression est lĂ aussi importante. Cela reprĂŠsente aujourd’hui 13 % de la production, soit une progression des volumes multipliĂŠe par quatre en sept ans.â€?

La rĂŠdaction

NOUVEAU JOURNAL

N° 1 LUNDI 6 FÉVRIER

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Qu’en est-il des viticulteurs ? “Globalement les viticulteurs vont bien. Ils ont une forte capacitĂŠ Ă se remettre en cause. Les ventes sont dynamiques mais les stocks baissent. La production diminue. Il nous faut retrouver une dynamique de ce cĂ´tĂŠ-lĂ . Comment faire progresser la production ? Augmenter les rendements ? Augmenter les surfaces de plantations ?â€?

Quelles sont les solutions envisagĂŠes ? “AccroĂŽtre les surfaces de plantation n’est pas si simple. Certes nous disposons d’un potentiel de 8 500 hectares encore plantables en AOC. Mais dans ce cas, il faut des terrains libres Ă la vente et des moyens pour les acheter. Il faut aussi des hommes et des femmes pour les cultiver, rappelons qu’un hectare de vignes reprĂŠsente 280 heures de travail. Il nous faut aussi des candidats Ă l’installation. C’est un chantier prioritaire pour 2017. Le but est d’installer durablement.â€?

Augmenter les surfaces de production ? “Les avis sont partagĂŠs, mais les ĂŠchanges et la rĂŠflexion progressent. Le dĂŠveloppement doit ĂŞtre cohĂŠrent, qualitatif et maĂŽtrisĂŠ. Nous avons une marge de progression sur tout le vignoble. Il est important de dĂŠfinir une stratĂŠgie commune, une volontĂŠ commune. Peut-ĂŞtre avancerons-nous par ĂŠtape ?â€?

Restez-vous confiant ? “Oui, je reste très confiant pour les vins du Jura. On ne va pas se plaindre, nos vins se vendent. Nous

souhaitons simplement plus de stabilitÊ dans le temps. Il est normal de rÊflÊchir à notre avenir. La diversitÊ de nos vins est bien prÊsente, le bio progresse alors que ce n’est pas simple dans le Jura avec les caprices de la mÊtÊo. La viticulture est un fort potentiel Êconomique qui peut dÊvelopper de l’emploi. Pour dÊvelopper la viticulture sur le Jura, il nous faudra former des jeunes, et je le rÊpète, favoriser l’installation de nouveaux vignerons. Je crois fortement au potentiel de notre vignoble.�

Et la PercĂŠe ? “C’est une magnifique fĂŞte populaire ! On ne pouvait pas penser Ă l’avenir de la PercĂŠe sans faire une pause. La PercĂŠe a beaucoup apportĂŠ aux vins du Jura. Nous devons la protĂŠger des dĂŠrives. La tendance est de monter en gamme tout en gardant la popularitĂŠ de cette manifestation. Nous pouvons annoncer que la PercĂŠe aura bien lieu en 2018 Ă l’Etoile.â€?

Abergement-le-Grand, Abergement-le-Petit, Abergement-lès-Thésy, Aiglepierre, Arbois, Aresches, Aumont, Barretaine, Bersaillin, Besain, Biefmorin, Bracon, Brainans, Buvilly, Cernans, Chamole, Chaussenans, Chaux-Champagny, Chilly-sur-Salins, Clucy, Colonne, Darbonnay, Dournon, Fay-en-Montagne, Geraise, Grozon, Ivory, Ivrey, La Chapelle-sur-Furieuse, La Châtelaine, La Ferté, Le Chateley, Le Fied, Lemuy, Les Arsures, Les Planches-près-Arbois, Marnoz, Mathenay, Mesnay, Mièry, Molain, Molamboz, Monay, Montholier, Montigny-lès-Arsures, Montmarlon, Neuvilley, Oussières, Picarreau, Plasne, Poligny, Pont dʼHéry, Pretin, Pupillin, Saint-Cyr-Montmalin, Saint-Lothain, Saint-Thiébaud, Saizenay, Salins-les-Bains, Thésy, Tourmont, Vadans, Vaux-sur-Poligny, Villers-les-Bois, Villerserine, Villette-lès-Arbois

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Arbois Poligny Salins Cœur du Jura

1.Optimisme 2.Consensus 3.Economie 4.Services à la personne 5.Attractivité

1

Michel Francony - Arbois Président

“Je suis très optimiste pour notre avenir!”

“Cette fusion de nos trois communautés de communes,

qui nous amène à démontrer le bien-fondé de ce territoire.

“Pays de Salins”, “Arbois, vignes et villages” et “Comté de

La marque d’un mandat réussi dans trois ans, sera que

Grimont” est maintenant effective. Elle n’était pas naturelle

chaque territoire soit en mesure de reconnaître que l’on

pour tous. Mon élection à la présidence avec une faible

a plus avancé ensemble que seul. Avec les dix vice-pré-

majorité le prouve. Nous sommes maintenant sur la voie de

sidents déjà élus (voir ci-dessous), les futurs délégués et

l’apaisement et de la mise en place. Arbois, Poligny, Salins,

l’ensemble des conseillers communautaires, nous ne man-

trois noms qui traduisent une ambition. J’ai le grand hon-

querons pas d’énergie pour valoriser tous nos atouts et

neur de présider cette nouvelle et belle communauté de

conforter le travail déjà effectué ces dernières années par

communes. J’ai dit que je serai le président du consensus,

chacun sur l’ensemble du territoire. Nous ne partons pas de

à moi maintenant de le favoriser. Je souhaite un consensus

zéro, loin de là ! Je suis très optimiste pour l’avenir !

Jean-François Gaillard - Poligny 1er Vice-Président

Claude Romanet - Pretin 2e Vice-Président

Alain Choulot - Saint-Lothain 3e Vice-Président

François Perrin - Les Planches-près-Arbois 4e Vice-Président

Jean-François Cêtre - Ivrey 5e Vice-Président

Dominique Bonnet - Poligny 6e Vice-Président

Martine Vuillemin - Arbois 7e Vice-Présidente

Gilles Beder - Salins-les-Bains 8e Vice-Président

Decote Yves - Aumont 9e Vice-Président

Véronique Lambert - Poligny 10e Vice-Présidente

94 conseillers communautaires 66 villes et et leurs suppléants

villages

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WEBER Françoise, TRONCHET Guy DODANE Bernard, MACLE Séverine PETITGUYOT Jean-Pierre, FOURNIER Alain

La Ferté

ONCLE Bernard, FOYET Marie-Odile

Villette-lès-Arbois

Molamboz

Saint-Cyr-Montmalin GROS Roger, VISCHI Guy

Les Arsures

DORBON Henri, BEIRNAERT Pierre DOS SANTOS Laetitia, HUGONNAUX Serge BAUD Jean-Baptiste, BAUD Hélène

Mathenay

Abergement-le-Grand

Vadans

DAVID Guy, PICCAND Je

Aiglepierre

BOYER Jean, POULAIN Ginette VIONNET André, GENEVE Anne-Frédérique

LETONDOR Jean-Luc, CHANOIS Marie-Christine

Abergement-le-Petit

Oussières

Villers-les-Bois

RIOU Philippe, TISSOT Denis

Montigny-lès-Arsures

DECOTE Yves, BEAUD Colette

Aumont

GIRARD Colette, BOICHUT Dominique

Neuvilley

BOUDIER Gérard, BRUGGER Béatrice

Grozon

CAPRON Marie-Ange, SCARABOTTO Josiane

Montholier OUDET Jean-Christophe, FOURNIER Olivier

Tourmont

BERTHELIER Roland, DURET Daniel

Biefmorin TOURNEUR Eric, VALLET Charles

Colonne LAMBERT Frédéric, BALLERY Monique

Le Chateley BRENIAUX Denis, GERDY Jean-Marc

Brainans BUCHET Jean-Paul, MARCELIN Antoine

Bersaillin BUYS Nelly, BARBE Daniel

Monay

BONTEMPS Michel, BOIVIN Martine

Villerserine

CHAUVIN Roger, SORNAY Pascal

CHOULOT Alain, LACOMBE Myriam

Darbonnay

Saint-Lothain

BONNET Dominique, MORBOIS Christelle, GAILLARD Jean-François, LAMBERT Véronique, DE VETTOR JeanJacques, CATHENOZ Catherine, JOURDʼHUI André, CARDON Danièle, REVERCHON Jacky, JACQUES Sébastien, SOUDAGNE Marie-Madeleine, GUILLOT Jacques

Poligny

DUFOUR Jean-Louis, BONVALOT Pascal

Chamole NOROY Angélique, MIDOL Pierre

Chaussenans

GUINERET Ren

Bes

MERILLOT Jean-Baptiste, GRANGEREAU Jacques

MENETRIER Laurent, DE CAFFARELLI Dominique

Mièry

Vaux-sur-Poligny

FEVRE Michel, HOUSER Jean-Luc

Le Fied MOTTET Hubert, PROST Rémi

Plasne

DELACROIX Hubert, ETIEVANT Bernadette

Barretaine

BAILLY Jean-Marie, LECOQ Olivier

Fay-en-Montagne

PELLIN Dominique, CHARL

Picarreau

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Arbois Poligny Salins

NEL Bernard, FAIVRE Xavier

apelle-sur-Furieuse

Cœur du Jura

CETRE Jean-François, CORNE Etienne

Ivrey

VRE Jacques, PERSON Yvon

Marnoz

MONTEVECCHIO Patrick, CETRE Eliane

Saint-Thiébaud

ROMANET Claude, LEBEAU Sébastien

Pretin

BERNARD René, PROST Claude

ean

Saizenay

PAQUIEZ Valérie, PROST Valère

Geraise

Le consensus ne se décrète 2 “pas, il se partage !” “ Le message que je passe aux 94 conseillers communautaires ? Que chacun se rassure, je souhaite qu’ils aient encore les moyens de favoriser le bien-être

BEDER Gilles, BROCARD MarieThérèse, PINGUAND Yann, LAVIER Adrien, PROST Christian, ROUEFF Claudine, SIMON Odile, FORET Clément

Salins-les Bains

des concitoyens dans leurs villes et villages. Pour cela, il est impératif qu’ils contribuent à notre fonctionnement, à notre organisation pour la réussite de ce beau défi. Je les invite à participer aux commissions là où le débat et la confrontation des points de vue restent indispensables. L’échange dans le travail est la seule voie pour

GUINCHARD Pierre, BERTHOD Claude

avancer dans nos projets. Le consensus ne se décrète

Clucy

pas, il se partage. Cela sera le signe d’un mandat réussi et d’une confiance retrouvée.”

VILLALONGA Patrice, TRIPARD Odile

Bracon GUINCHARD Thierry, CLEMENT Serge

Dournon MOREL Denis, SAULDUBOIS Thierry

Cernans

3

“Profiter d’investissements innovants…”

“La grande priorité pour nous ? Au-delà de la qualité des services apportés à la population, le développement économique reste une grande priorité, un enjeu, un défi…

La vigne et le vin, le Comté, le tourisme… sont incontournables, mais accueillir de nouvelles entreprises pour créer de l’emploi et maintenir les habitants sur le territoire, créer

BROCARD Jean-Luc, GREUSARD Louis

Lemuy

de nouveaux sites touristiques pour attirer plus de visiteurs… sont des éléments moteurs. Nous avons la chance de travailler sur des dossiers structurants et innovants pour notre avenir économique et commercial. Je

DROGREY Pascal, LABBEZ Alain

Mesnay AMIENS Bernard, REGALDI Sylvie, COURT Jean-Jacques, PINGAT CHANEY Martine, BRUNIAUX Philippe, VUILLEMIN Martine, FRANCONY Michel, MOLIN René, CHATEAU Christine, ACCARD GUILLOIS Cyril, LUCAS VERNUS Claire

VIENNET Rémy, DACLIN Claude

Abergement-lès-Thésy

essentiels que nous mèneront en lien avec le programme

Thésy

européen “Leader” * dont nous pouvons bénéficier à hau-

PROST André, PREVALET Patrick

Aresches Montmarlon

JAQUIER Christian, BRENIAUX Blandine

Pupillin

sain

LET Anne

BOUVERET François, MARTINS Michel

Ivory

Les Planches-près-Arbois

Que les habitants 4 “ressentent les bienfaits…” remarquable avec trois bourgs centres et de beaux villages d’intérêt. Il est agréable de vivre ici. Pour les habi-

CHAUVIN Marie-Christine, COLIN Christian

Chaux-Champagny

à la population tout au long de la vie. Nous ferons un

DODANE Lucie, LAUBIER Bernard

besoins à développer. Dans l’immédiat, il est nécessaire

Pont d’Héry

de rendre les services existants accessibles à tous et de les faire connaître. Nous aurons aussi le devoir d’harmoniser ces services à la population sur l’ensemble du ter-

La Châtelaine

GAGNEUR Raphaël, PICHEGRU Eric

tants, nous souhaitons développer un projet de services point sur les services déjà apportés et les éventuels

MURCIER Alain, BRENIAUX Romuald

Molain

* LEADER : initiative européenne pour soutenir des projets de développement rural afin de revitaliser les zones rurales et créer des emplois.

“ Pour les habitants ? Nous vivons sur un territoire

PERRIN François, ROUX Jean-Paul

né, MAIRE Serge

miques à promouvoir et à développer. Voilà des projets

MATHIEU Gérard, GUINCHARD Véronique

BENETRUY Sylvain, CHOULET Frédéric

Buvilly

aux thermes de Salins… mais aussi aux zones écono-

teur de 2,5 millions d’euros sur 4 ans.”

Arbois

GAILLARD Florent, AUBERT Guy

pense à Center parc à Poligny, au projet Pasteur à Arbois,

ritoire afin de garantir l’équité. Dans ce cas, notre objectif MOUGET Robert, RIGAUD Brigitte

est de ne supprimer aucun service, mais plutôt de les

Chilly-Sur-Salins

améliorer et de les développer. Santé, seniors, périscolaire, culture, sports… les habitants attendent que la fusion leur apporte un plus. Que les habitants ressentent les bienfaits de cette mutualisation sera, là aussi, une marque de réussite de notre mandat.

C O M M U N A U T É D E C O M M U N E S

J’ai le grand honneur de présider cette nouvelle et belle communauté de communes.

J’ai dit que je serai le président du consensus,à moi maintenant de le favoriser…

Michel Francony

Arbois Poligny Salins Cœur

du Jura

5

“Pour augmenter le nombre d’habitants…”

“Notre rayonnement, notre attractivité ? Au regard des atouts, on nous reprocherait rapidement une cerC

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Arbois Poligny Salins

taine frilosité pour favoriser le rayonnement et l’attractivité de notre territoire. Ce sont deux axes indispensables à notre développement. Cela doit se traduire au final par une progression du nombre d’habitants.

Telle est notre ambition. Entreprises, commerces,

Cœur du Jura

tourisme, restauration, hôtellerie, viticulture, agriculture… espèrent une valorisation commune. Nous allons vendre notre territoire. Nous travaillons déjà à un office commercial et un office de tourisme inter-

Fusion des Communautés de communes

Arbois Vignes et Villages

Comté de Grimont Poligny

Pays de Salins

communaux. Nous sommes entourés de collectivités fortes, nous saurons prendre la place qui est la nôtre, là, au cœur du Jura. Nous souhaitons faire battre le cœur d’Arbois, Poligny, Salins, faire battre notre cœur au cœur du Jura ! Soyons fiers de notre territoire, Là encore une marque de réussite de cette fusion.”

23 500 habitants 94

66

conseillers communautaires

villes et villages

10

Vicesprésidents

Michel Francony J’ai 69 ans, suis issu d’un milieu ouvrier et diplômé de l’école Polytechnique. En 1973, j’intégre EDF-GDF et connais au sein de ce groupe une carrière, inimaginable pour un fils d’ouvrier, qui m’a conduit à la direction d’ERDF. J’ai passé les deux tiers de ma carrière à me battre pour la défense des territoires ruraux dans la desserte en électricité. Le combat pour l’équilibre entre territoires ruraux et ensembles

Trois bourgs-centres

Arbois

Poligny

Salins

3 718 hab.

4 543 hab.

2 976 hab.

urbains reste aujourd’hui mon combat. Ce sera un des enjeux de notre Communauté de communes. J’ai depuis 45 ans, avec ma famille, pris racine en territoire arboisien, où je me suis définitivement installé en 2012. Depuis 2014, la présidence de la Communauté de communes Arbois, vignes et villages et du Pays du Revermont sont mes premiers engagements dans

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l’action publique locale.

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12 Arbois

Arbois-Poligny-Salins n°1 - Février 2017

Rencontre

“Oui, on fait des jaloux, mais cela n’est pas dû au hasard.”

Bernard Amiens :

La ville d’Arbois vue de l’extérieur semble se porter à merveille. Qu’en est-il réellement ? Eléments de réponses avec le maire Bernard Amiens.

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M. Amiens, que représente Arbois pour vous ?

“Je suis né ici à Arbois. Ma famille y est installée depuis longtemps.

Nous avons une histoire arboisienne. C’est ma ville, mon enfance, mon territoire… je connais tout. Je parle d’Arbois avec passion.”

Comment vivez-vous votre rôle de Maire ?

“Plutôt bien. Ce n’est pas compliqué quand on est libre. C’est exigeant, il faut de la “polycompétence”, être disponible, s’occuper des gros dossiers pour l’avenir de notre ville et solutionner les petits tracas ! Ma ligne directrice, c’est d’être au service des autres, j’aime l’humain, le relationnel… J’aime les gens.”

un parking pour les bus. Cette progression est réelle depuis 10 ans et la marge est encore importante.”

Arbois semble bien se porter… Que manque-t-il à Arbois aujourd’hui ?

“Il est vrai que nous cumulons les atouts. Ce qui manque ? (réflexion)…

C’est de pouvoir développer l’ensemble de ces atouts ! L’économie locale est principalement touristique… nous devons le renom de la commune à Pasteur, à la vigne et aux vins, aux reculées, à la gastronomie… Mais nous avons aussi la chance de disposer encore d’emplois industriels et d’excellents artisans. Des entreprises créées par des familles arboisiennes. 800 emplois sur la ville, c’est important. De nouvelles entreprises doivent s’installer sur la zone de l’Etole, ce sont 22 hectares supplémentaires pour l’économie et l’emploi. Nous attendons que l’économie nationale reprenne durablement pour nous donner un coup de pouce. Je reste confiant.”

Et le dossier Pasteur ?

“Quelle ville ne serait pas heureuse d’avoir un si bel héritage ? Dole et Arbois se partagent cela. A Arbois, c’est le sanctuaire, là où a vécu Louis Pasteur. Nous avons l’occasion de créer un engouement moderne, pas un mausolée. La commune a fait l’acquisition de la maison Vercel et sa propriété face à la maison Pasteur pour un projet de développement.

Nous avons aussi avancé dans un avant-projet et une scénographie.

Nous attendons la suite mais je ne ressens pas une réelle volonté de faire avancer le projet. On attend, mais la ville d’Arbois ne pourra pas supporter seule les frais de la maison Vercel bien longtemps. Une solution auprès de la nouvelle ComCom ? Entre Pasteur à Arbois, les thermes à Salins, Center Parc à Poligny… je pense que nous avons là une carte importante à jouer.”

La dynamique est là et Arbois est souvent mise en avant ?

“Oui en effet. Mais cela n’est pas dû au hasard. Il est vrai que les médias nous ont beaucoup valorisés ces derniers temps. La gastronomie est un atout important, nous disposons de toute la gamme, du plus étoilé à la restauration plus simple, mais aussi traiteurs et pâtissiers renommés, tout se tient et toute l’économie en profite. Les gens viennent une journée, un week-end, une semaine… La progression à l’office de tourisme, qui fait un travail remarquable, fut de 30 % en 2016. Oui, on fait des jaloux ! C’est une dynamique qui s’installe, cette attractivité ne peut que se renforcer. L’offre est là, à nous de la faire connaître. On doit encore travailler la lisibilité, la communication, faire un effort sur l’accueil. Nous devrons rapidement améliorer le stationnement, aménager

Que pensez-vous de la nouvelle ComCom ?

“Nous disposons d’un potentiel extraordinaire ! Les richesses du Jura sont là : le comté, les vins, le sel, le bois, les paysages, les rivières… un patrimoine naturel inépuisable. Un grand terrain de jeu pour les touristes. Je suis pour un tourisme vert plus fort encore. Je suis un ardent défenseur de la nouvelle communauté de communes avec Poligny et Salins. Nous avons la culture des fruitières, des coopératives, des associations… On sait faire en commun. Tout doit maintenant profiter à tout le monde, nous ne sommes plus attachés à un clocher, mais à un territoire. Je m’investirai en tant que Maire d’Arbois. Je souhaite que nous allions plus loin encore pour partager ce destin commun. Ne gâchons pas cette occasion de voir plus large pour notre territoire.”

Rencontre sur la parentalité

“Tout parent peut être en difficulté un jour” C’est nouveau : le Relais d’Accueil et de services d’Arbois, porté par la structure Agate Paysages, organise chaque mois des rencontres de parentalité. Toutes les précisions avec Karen Metrop, coordinatrice du relais.

Connu pour ses multiples services, ses aides aux démarches de la vie quotidienne et ses ateliers, le Relais d’accueil et de services d’Arbois vient de mettre en place des rencon­ tres sur la parentalité. L’objectif ? Rompre l’isolement des parents, valoriser les compé­ tences et l’échange des expériences. “Nous nous sommes aperçus que pour beaucoup, la fonction parentale posait problème à un moment donné. Il manquait des informations sur les dispositifs existants pour assumer au mieux ce rôle” explique Karen Metrop, coordi­ natrice du relais. Mais l’objectif est avant tout d’échanger : “les parents ont des difficultés à se valoriser. Il faut les rassurer, leur montrer qu’il n’a pas de recettes miracles et que tout parent peut être en difficulté un jour”. L’idée a été initiée en fin d’année dernière et ce ren­ dez­vous du mois de mars sera la troisième rencontre. Au­delà d’un véritable temps

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d’échange, les séances seront aussi des temps de découvertes. “L’idée est de constituer un noyau dur de parents afin qu’ils puissent partager leur savoir­faire et connaissances, aussi bien sur des activités manuelles que la découverte de lieux conviviaux à moindre coût par exemple”.

“Des intervenants selon les demandes des parents” Cette action est impulsée et mise en œuvre avec le relais d’assistante maternelle, la Mai­ son Départementale des Solidarités d’Arbois et la Communauté de communes. Ainsi, chacun a la possibilité de mobiliser des intervenants selon les demandes des parents. Communica­ tion bienveillante, animations, moyens de garde ou encore conseils d’une sage­femme,

De gauche à droite : Marie-Lucie Barillot, Jessy Roussel, Elodie Chapuis et Karen Metrop

les rencontres sont ainsi entièrement person­ nalisables. À savoir : trois autres relais d’accueil existent et proposent aussi différents services.

Ils sont situés à Ounans, Chaussin et Salins­les­ F.P Bains.

Rencontre parentalité le 1er mars au matin à Arbois.

Gratuit. Thématique de la séance : une activité parents/enfants à partager.

Sur inscription au 03 84 73 20 49.

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A peine élu vice-président de la Communauté de communes “Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura”, Dominique Bonnet, Maire de Poligny revient sur ses premières impressions.

Dominique Bonnet : “Cette complémentarité est justement nécessaire pour nous renforcer” Comment avez-vous vécu cette première soirée élective d’Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura ?

“Il y a eu une élection. C’était la première soirée avec tous les représentants des trois territoires. On croisait des regards encore inconnus. Il est maintenant nécessaire de mieux se connaître, de travailler et de partager les sensibilités de chacun. Je ne vois pas de difficultés particulières. Les vice-présidents sont élus, reste à fixer les objectifs.”

Quels sont pour vous les grands enjeux ?

“Pour moi, les grands enjeux sont les projets complémentaires : les thermes, le Center Parc,

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Et Poligny dans tout ça ?

“Il serait mal venu de tenter de tirer la couverture vers Poligny. Simplement, Poligny est bien positionné en termes d’économie et d’enseignement, d’autres le sont dans des domaines différents. C’est justement cette complémen-

tarité qui est nécessaire pour nous renforcer.

Tout le monde y trouvera un intérêt.”

Et le Center Parc ? Peut-on voir un avenir avec la Communauté de communes ?

“Le projet est pour l’heure porté par la commune de Poligny. Demain, il est probable que la communauté de communes soit aussi impliquée. Je ne dispose pas aujourd’hui de réponses définitives sur ce dossier. On fait dans l’ordre, il faut valider le plan local d’urbanisme et valider toutes les conditions qui permettent de finaliser ce dossier si important. Il ne faut pas oublier le projet de la future maison du comté à Poligny. Les retombées seront aussi importantes.”

Poligny - samedi 18 mars

La fête de la bière “brasse” Bière 25

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MATERIAUX

le projet Pasteur… avec en toile de fond le développement touristique et économique.

Nous allons, je pense, vers plus de reconnaissance au niveau départemental. Harmoniser les services à la personne et les adapter à l’ensemble du territoire est aussi important. Il me semble que l’ensemble des élus soient dans les mêmes dispositions que moi.”

Brasseries Artisanales

Samedi 18 Mars O

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de plus en plus de monde !

Devenue en quelques éditions un événement emblématique de Poligny, la fête de la bière est un rendez-vous plus que festif. Au programme pour cette édition 2017 : 25 brasseurs, de la bonne musique et une sécurité renforcée.

Créée en 2006 par l’ENILBIO de Poligny, la fête de la bière est devenue, après seulement quelques éditions, l’événement phare de la ville. Organisé au départ sur la place des Déportés, le rendez­vous a pris de l’ampleur année après année. Avec 1 000 personnes accueillies à Poligny en 2006, le rendez­vous a attiré l’année dernière plus de 7 000 per­ sonnes ! Un effectif conséquent qui a néces­ sité un changement de lieu. Depuis 2015, la fête de la bière se déroule donc au Champ de Foire près de l’École Laitière l’ENILBIO. Cette année, vingt­cinq brasseries vont participer contre seulement six à ses débuts ! Deux concours, l’un professionnel et l’autre ouvert au public, détermineront cette année la meil­ leure bière ambrée. L’animation sera assurée par deux groupes de musique locaux qui lais­ seront place en soirée à deux concerts, ceux

de Korrigan’s Celtic Rock puis du groupe de rock La Jarry.

“Le plan Vigipirate demande des investissements supplémentaires” Le mot d’ordre de cette année : le renforce­ ment de la sécurité. De ce fait, la ville de Poli­ gny a demandé des aides et soutiens finan­ ciers. “Nous avons toujours assuré la charge financière de l’événement mais le plan Vigipi­ rate demande des moyens et donc des inves­ tissements supplémentaires” explique Gérald Cantaux, responsable de la communication et des animations. Pour faire face à ce surcoût, lié notamment à la réalisation d’un site clos et à une forte mobilisation de vigiles et de secouristes, des sponsors et des aides publiques participent désormais financière­ ment au rendez­vous.

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Fête de la bière, rue du Champ de Foire à Poligny.

Samedi 18 mars, vente des gobelets dès 14 h 30 (2 €). Manifestation à partir de 15 h. 15 h à 17 h : dégustation gratuite (4 cl). 19 h à 20 h : bière à moitié prix. Concert de Korrigan’s Celtic Rock à 19 h 30. La Jarry à 21 h 30.

La fête de la bière de Poligny, c’est : la 12e édition, 7 000 personnes ou plus, 25 brasseurs, 4 stands de restauration, 2 concours pour désigner la meilleure bière ambrée, 2 concerts et 2 € le gobelet

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