Pays de Lons 115

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Pays de Lons n°115 - Avril 2017

Chambre de commerce et d’industrie du Jura

Numérique, formation, jeunesse…

Jean-Pierre Parizon impulse…

Jean-Pierre Parizon est le nouveau président de la CCI du Jura. Un poste qu’il aborde avec une grande détermination et une volonté non dissimulée. Rencontre…

M. Parizon, qui êtes-vous ?

“Je suis un pur Jurassien né à Montmorot. J’ai travaillé avec mon frère pendant 37 ans dans l’automobile à Messia et à Foucherans. En 2008, nous avons eu l’occasion de céder nos entreprises. Ayant une attirance pour l’aéronautique, j’ai acheté une entreprise à Gevry. Mon bureau est toujours à Dole et je travaille maintenant dans la location d’avions et dans le vol découverte.” Étiez-vous programmé pour devenir Président de la CCI du Jura ?

“Pas vraiment. Cette élection à la présidence de la CCI est due au départ de Rémy Laurent, mon prédécesseur qui a été élu à la présidence de la CCI de Région Bourgogne/Franche-Comté. Permettez-moi de saluer la qualité du travail qu’il a accompli ici dans le Jura. J’ai travaillé à ses côtés au bureau de la CCI pendant une mandature, où j’ai pu apprécier le travail fourni avec les services. J’ai accepté ce poste car ma disponibilité me le permet. C’est un poste qui demande beaucoup de présence. Je suis intéressé par le développement économique et je vais travailler avec l’équipe dans le même esprit constructif pour les entreprises et leur environnement.”

Comment voyez-vous l’économie jurassienne ?

“Je dirais que l’économie jurassienne va mieux.

Sans pour autant trop se réjouir car nous sortons d’une période longue et difficile, et que l’équilibre reste parfois fragile pour certaines entreprises.

Dans l’industrie et les services, elles semblent avoir un peu plus de lisibilité. On peut dire que le Jura ne va pas si mal, nous avons de belles entreprises, mais il faut s’en occuper.”

Quels sont pour vous les enjeux dans le Jura ?

“Nous sommes face à des enjeux importants.

L’exercice n’est pas facile. Notre rôle à la CCI, c’est d’être présent aux côtés des entreprises. Ainsi, de la création d’entreprise, à l’accompagnement de proximité, pour la cession et la transmission… tout cela concerne les actions de la CCI. C’est notre quotidien. En termes d’enjeux, nous avons ciblé le numérique et ses usages. La progression en ce domaine est fulgurante et de nombreuses entreprises ne sont pas prêtes. C’est un enjeu majeur.

Faciliter les recrutements dans les entreprises jurassiennes, c’est pour nous un autre enjeu majeur. La formation est aussi un axe fort de notre politique. Mettre en valeur l’économie du Jura, c’est notre objectif, communiquer, valoriser notre attractivité professionnelle, notre attractivité territoriale… La CCI du Jura doit être à la pointe pour aider les entreprises dans tous ces domaines.”

Le numérique sera une priorité ?

“Oui, comme je viens de l’expliquer, c’est une priorité. Cela impacte tout le monde, de l’industrie au commerce de détail. Nous avons trop longtemps considéré le numérique comme un danger au lieu de l’imaginer comme une opportunité. Il faut s’en

persuader, dépasser les craintes. Heureusement il y a les jeunes. La jeunesse me rassure, la jeunesse est pleine d’idées, elle est motivée par la création, elle nous aide à avancer. Les 25/30 ans sauront s’adapter, nous devons intégrer plus rapidement ces jeunes dans nos entreprises.

Cela rejoint la formation ?

“Je le répète, le Jura se porte plutôt mieux mais les entreprises peinent encore à recruter suffisamment de personnel qualifié. On a un problème d’adaptation des compétences. La vitesse d’évolution est telle que nous devons encore renforcer la valorisation des savoir-faire et des métiers, faire évoluer en permanence les formations, les rapprocher toujours plus des entreprises, comme nous le faisons notamment par l’apprentissage, quel que soit le niveau ! L’alternance est très efficace, cela correspond à l’attente des chefs d’entreprise. Les organismes de formation s’organisent, évoluent d’ailleurs dans cet esprit.

Le numérique, la formation, la jeunesse et faciliter les recrutements et l’emploi dans les entreprises… c’est votre feuille de route ?

“Vous avez bien compris, c’est un beau programme qui concerne toutes les entreprises. Mais il y a bien d’autres sujets sur lesquels nous pourrions nous étendre… Une prochaine fois peut-être… Je souhaite impulser une nouvelle dynamique liée aux réalités.”

Que dire aujourd’hui de l’aéroport Dole Jura ?

“Dire que la CCI a pour seule responsabilité avec Kéolis de faire fonctionner l’aéroport et ce dans les

ERRATUM

meilleures conditions d’exploitation exigées par son trafic et la réglementation aéronautique française et européenne en la matière. Son avenir n’est pas de notre responsabilité, ni même ce qui se passe entre le Département et la Région Bourgogne Franche-Comté. Je pense qu’un aéroport est un élément positif pour une région qui veut se développer économiquement. Nous attendons actuellement d’en savoir un peu plus pour les suites qui pourraient être données. On verra en fonction des éléments que l’on nous apporte.”

Quel message passeriez-vous aux Jurassiens ?

“Je souhaite dire aux Jurassiens qu’ils ont la chance de vivre dans un département magnifique. Mais cela ne fait pas tout, je souhaite que chacun puisse bien profiter de la vie ici. Il nous faut donc des entreprises performantes, dans un environnement favorable à leur accueil et leur développement, et avec des salariés performants. Les jeunes – comme ceux qui ont été récemment récompensés par leur parcours et leur talent, notamment grâce à l’apprentissage – nous démontrent qu’avec détermination, il n’y a pas de projets impossibles…”

BAUME-LES-MESSIEURS : JUSTE LA VÉRITÉ Dans notre dernière édition de Pays de Lons en date de mars 2017, nous avons consacré un article au

PAYS DE LONS ÉTAIT PRÉSENT AUX RENDEZVOUS DE L’AVENTURE COMME PARTENAIRE DU GRAND TÉTRAS DU LIVRE D’AVENTURE. UN TRÈS BEAU FESTIVAL QUE PAYS DE LONS SOUTIENDRA ENCORE EN 2018.

MERCI AUX ORGANISATEURS ET BÉNÉVOLES…

village de Baume-les-Messieurs, à son maire Pascal Cardinal et au travail des élus. Si notre volonté première n’était autre que de reconnaître l’action de l’équipe municipale pour valoriser ce village emblématique du Jura, quelques informations erronées incitent Pascal Cardinal à nous demander aujourd’hui d’apporter quelques rectificatifs.

Suite à l’article paru dans Pays de Lons, permettez-moi d’apporter quelques précisions sur son contenu : “- Tout d’abord l’intitulé de l’article : "le Monsieur de Baume". Je n'ai jamais eu, la prétention d'une telle revendication, je suis un citoyen comme chacun avec mon lot quotidien de charges et je vous prie de croire que je me garde bien de me considérer comme un être différent.

- Ensuite, je n'ai jamais été propriétaire, ni n’ai ambitionné d'acheter un établissement hôtelier près de l'abbaye ! L’affaire personnelle ne peut être invoquée dans l'action communale qui est la nôtre. Je réfute le mélange des genres et n'ai jamais déclaré employer 15 salariés dans mon établissement mais bien dans le cadre communal. Si il y a bien une chose qui m'anime c'est de ne pas mêler la sphère privée à la sphère publique ce que je m'évertue à faire quotidiennement.

- Et en conclusion, Baume-les-Messieurs n'est pas pour l’équipe municipale une aventure mais bien un véritable challenge raisonné et raisonnable !”

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Victoire de Nicolas FOULON et Aude PICAULT, L’Étoile Gabriel de Madani ATIL et Élouan de Yann XHAARD­ Delphine RUFO, La Chaux­du­ BOLLON et Ludivine HEGO, Dombief Arlay Léane de Alexandre Wyatt de Christophe GEORGEON et Angéline SERGENT et Déborah PRIN, SEGUT, La Marre Bletterans Raphaël de Jean­Florian Malo de Kévin LE GUEN et MANALT et Léopoldine Laëtitia COMBE, Bonlieu BAUCHET, Le Louverot Louis de Jérémie PERREY et Léo de Nicolas GUICHARD et Marie VAUTHEY, Chambéria Bélinda POIFOL, Lombard Esteban de Yannick MAGNIN Amine de Abdelkarim EL­ et Emie GELOT, Cosges HIMDI et Gaëlle MARTIN, Inaë de Thomas DRANEBOIS Lons­le­Saunier et Sophie JAILLET, Courlaoux Lya de Dominique CODEVELLE Mila de Julien LACROIX et et Marine FERRAZZI, Lons­le­ Anne CATIENDA, Courlaoux Saunier Ayleen de Pol RUEL et Lydia Ana de Alexandre CASALS LOPEZ, Crançot PERNAUDET et Pauline Chloé de Olivier BOUTEILLE et GAUTHIER, Lons­le­Saunier Hélène MIVELLE, Crenans Desire de Tunde MICHAEL et Noa de Nicolas MOUILLOT et Stella OMOROWA, Lons­le­ Aurélie NICOLAS, Desnes Saunier Enzo de Damien CLERGET et Lorenzo de et Laura Amandine PÉNARD, Domblans FAMELART, Lons­le­Saunier

NAISSANCES

Thomas de Martial LAURENCY et Thi NGUYEN, Lons­le­ Saunier Amira de Mohamed KENNANE et Raphaëlle GEORGEL, Lons­le­Saunier Gabriella de Jean­Marie GENILLARD et Sandra PEDROSA, Lons­le­Saunier Esma de Muhammed DONAT et Nazli CELIK, Lons­le­Saunier Zoé de Yoann BERNARD et Léa BONNET, Marigny Clarisse de Tony MARMIER et Virginie PERRIN, Nance Leyla de Kadir BAS et Virginie PROST, Nogna Ezio de Valentin LANTY et Léa DELAVIGNE, Orgelet Tanguy de Sébastien BUCHIN et Eliane BRESSAND, Poids­de­ Fiole Astrée de Valentin MOREL et Adeline MORITZ, Poligny

Valentin de Vincent BERNARDOT et Marlène DUPONT, Ruffey­sur­Seille Sophia de Jordan LOMBARD et Sarah TCHEBIBI, Saint­ Germain­lès­Arlay Hugo de Raphaël FAIVRE et Anne VIGNERON, Vercia

SMANIOTTO Arlette, Fétigny, 80 ans VAUCHER Roberte, Hautecour, 78 ans ROUBEY Marcel, Le Vernois, 91 ans PETIT Germaine, Lons­le­Saunier, 100 ans DEMIR Halit, Lons­le­Saunier, DÉCÈS 73 ans DAMAS Jean, Baume­les­ PERCIOT Léonne, Messieurs, 90 ans Lons­le­Saunier, 98 ans CORTOT Francis, Bletterans, DUBOŸS Anne, 87 ans MOUQUOD Anne, Chapelle­ Lons­le­Saunier, 92 ans Voland, 81 ans GUIGNOT Andrée, TOURNIER Maurice, Clairvaux­ Lons­le­Saunier, 91 ans les­Lacs, 92 ans MICAUD Renée, DUVERNEUIL Violette, Cogna, Lons­le­Saunier, 81 ans 74 ans GRAPPIN Germaine, Lons­le­Saunier, 96 ans LEGLISE Daniel, Crançot, 75 ans PETITJEAN Yvette, Lons­le­Saunier, 91 ans COLLET Maryvonne, Cuisia, 68 ans CHUZEVILLE Marie, GRAS Colette, Digna, 85 ans Lons­le­Saunier, 97 ans

MILOT Michel, Lons­le­Saunier, 90 ans BERNARD Colette, Lons­le­Saunier, 88 ans SOUSSIAT Jeanine, Lons­le­Saunier, 76 ans ASSIMON Marie, Lons­le­Saunier, 92 ans GOGUILLOT Marcelle, Lons­le­Saunier, 92 ans ARBASETTI Renée, Macornay, 84 ans ROLLAND Odette, Montmorot, 87 ans GRANDCLÉMENT Guy, Moutonne, 65 ans MEIGNIER Anne, Saint­ Germain­lès­Arlay, 89 ans

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

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Un véritable carrefour de l’éducation populaire

L’inauguration officielle de l’Espace Mouillères & de la salle de spectacles l’Ellipse a eu lieu ce samedi 25 mars. Etaient présents les autorités locales, les bénévoles et les partenaires qui œuvrent “au sein de cet endroit situé tout près du centreville destiné au bien vivre ensemble et à la culture” proclamera d’entrée Annick Meschinet, celle qui anime magistralement l’assoc Musik Ap’passionato, organisatrice notamment du Festival Le Fruit des Voix. La voici désormais bénéficiaire d’un endroit pour régaler les amateurs de concerts, d’événements culturels et de réunions diverses, mais pas seulement.

A en juger par le nombre de manifestations qui se sont déjà déroulées dans les lieux depuis leur mise en service il y a quelques mois, ainsi que la pré­ sence d’un public reprenant ses habitudes, tou­ jours plus nombreux, le constat est incontestable­ ment positif : “l’Espace Mouillères correspond bien

à un besoin que la ville a justement pressenti” défendra Daniel Bourgeois, premier adjoint, repré­ sentant le Maire qui avait entamé une conférence de presse sur le sujet avec “l’Espace Mouillères, sera une véritable ruche d’activités”. En investis­ sant plus d’un million d’euros TTC pour sa rénova­

tion, son confort et sa mise aux normes BBC, l’ex Maison de la Culture voit ses dépenses d’énergies diminuer de 42 %.

Carrefour de l’éducation populaire La bonne vingtaine d’associations faisant déjà par­ tie du jeu conforte les pronostics. Ainsi les Ateliers du Patrimoine, Parfums du Monde, la danse, l’art graphique, le café de l’habitant... ont adopté le principe qui devrait faire de ce lieu le véritable nouveau carrefour de l’éducation populaire.

Les 24, 25 et 26 mars, le programme des activités

plutôt fourni et éclectique, a permis – entre autre – de voir et entendre un concert de chan­ sons donné par Juliette, (ex­chanteuse de Chet Nureta), une démonstration de danse Hip Hop par les frères Casquettes, des animations dansées pro­ posées par Hamza, des mimiques clownesques avec Léa Ostermann...

“Bon vent”, conclura Stéphane Billaudel, président de la Maison Commune qui regroupe les diffé­ rentes entités, saluant du même coup l’harmonisa­ tion et la mutualisation des moyens mis à la dispo­ sition du plus grand nombre.

4 Ecole de la 2 chance : ça marche !

Intégration professionnelle et sociale durable e

C’est une belle réunion qui s’est déroulée ce mardi 21 mars dans les locaux de l’Ecole de la 2e chance (E2C) transférée il y a peu, sur le site de l’AFPA, 137 rue Henri Maire à Lons-le-Saunier.

Il existe actuellement 110 écoles de la deuxième chance, réparties sur l’ensemble du territoire. Pour entrer dans une E2C, le seul critère de sélection c’est la motivation. Créée voici 2 années avec pour seul objectif de “remettre le pied à l’étrier”, à des jeunes momentanément éloignés d’une scolarité ou d’un apprentissage classique, l’Ecole de la 2e chance réussit si bien que l’hommage qui a été rendu à la fois aux profs, aux partenaires ainsi qu’aux élèves en passe de réussite était justifié pour les uns et attendu par les autres. Dans sa pré­ sentation, le président Bouet a souligné les efforts consentis par une équipe encadrante dynamique qui accepte dans ses rangs, sans jugement, sans critère de tenue ou de coiffure... les futurs élèves

que seuls la motivation et l’envie de réussite moti­ vent. Le profil du public accueilli se définit par une moyenne d’âge d’environ 19 ans, il est masculin à 48 %, la durée moyenne d’un parcours est de 6 mois. “En adoptant les lieux de l’AFPA, plus proche du centre­ville, nous souhaitions contrecar­ rer le manque de mobilité de nos candidats autre­ fois regroupés à Gevingey d’autant qu’ils peuvent aussi bénéficier des structures et des plateaux tech­ niques”, explique t­il. Pour les stagiaires qui pren­ nent la parole, le sourire est de mise, il est même contagieux, l’assistance est réceptive.

Des témoignages forts “Pour la première fois de ma vie, on ne m’a pas

jugée”, confie la jeune Stacy aujourd’hui opéra­ trice en CDI dans une entreprise du centre­ville.

Des expériences malheureuses, des orientations manquées, des vocations non respectées, des accidents de la vie sont autant d’occasions de “se retrouver perdu et hors des circuits classiques”.

“L’E2C est une opportunité pour reprendre confiance en soi, oser prendre la parole en public, se présenter devant un patron et repartir dans la vie”, lâche un jeune en passe de réussite. A l’E2C, mardi était un peu un jour de fête tant ces jeunes “un peu des cabossés de la vie”, ont témoigné à tous ceux qui les entourent en même temps que d’une belle leçon de courage, leur sincère recon­ naissance.

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“Les rencontres littéraires”

Café restaurant des Amis

On y vient... on y revient !

Un p’tit creux en dehors des heures habituelles, la semaine comme le dimanche, faim d’une cuisine traditionnelle, envie d’un sourire ? Rendez-vous au restaurant “Des amis”, 33 rue Lecourbe à Lons !

Dans le paysage lédonien depuis les années 1920, il est sans doute l’un des plus anciens cafés-restaurants restés en place malgré des aménagements permanents dont cette charmante petite salle au second étage.

“Bruno de Léo aux fourneaux, Evelyne à l’accueil, c’est que du bon” lâchent les habitués toujours prêts à la plaisanterie qui préfèrent souvent déjeuner ou dîner “en bas, vers le bar comme dans le temps”.

Le chef actuel a succédé à ses beaux-parents en 1989 alors qu’Evelyne cavalait déjà dans les escaliers pour donner la main. “Ça fait 37 ans que je sers, dessers, monte, descends mais c’est toujours un plaisir !”.

Menu du jour : frites maison, aiguillettes de canard, coq au vin, fondue 100 % Comté...

“La rencontre fortuite avec l’auteur lédonien Guillaume François m’a donné envie d’aller plus loin”, justifie M. Guillot, libraire 63 rue du Commerce à Lons.

Il explique : “Quand dans un livre la sincérité transpire à ce point, on a envie de connaître l’auteur et de le faire connaître, ces rencontres seront donc des échanges, des dédicaces, elles se dérouleront à la librairie, le programme (en cours d’établissement) sera éclectique, les auteurs locaux, régionaux, nationaux en profiteront”.

Le premier à ouvrir le bal sera Arnaud Friedmann pour son livre “La vie secrète du fonctionnaire”, suivra le Belge Armel Job et son dernier Triller psychologique, Pierre Genne se déplacera avec ses bouquins pour enfants, le Bisontin Bathélémy dédicacera son dernier ouvrage préfacé par Roselyne Bachelot...

En choisissant Lons comme point de chute pour une reconversion professionnelle volontaire, M. Guillot assure “qu’il ne s’est pas trompé trouvant dans cette petite ville provinciale, sérénité, convivialité et qualité de vie...”.

34 077 livres d’Art, d’histoire, de romans, de BD... sont en rayons, l’étage étant réservé à la papeterie ; “9 employés sont à votre service dont un garçon”.

La librairie des Arcades 63 rue du Commerce à Lons.

“Aux amis”, on est jamais déçu mais attention, il vaut mieux réserver ! Tél. 03 84 47 20 56.

Pianos René Dutin

Facteur, accordeur, réparateur de pianos Quand on lui demande s’il ne se sent pas un peu seul dans la région, René Dutin a l’œil qui pétille et le sourire en coin.

“Non, mais c’est un métier tellement particulier”, confirme-t-il.

Musicien depuis l’enfance, excellent accordéoniste, membre d’orchestre, il se fait vite remarquer par une oreille qualifiée “d’exceptionnelle”. Du piano à bretelles au piano droit ou à queue il n’y a pour lui qu’un pas à franchir. Il se passionne, ses acquis de diplômé de l’ITEMM (Institut Européen des Métiers de la Musique) se rappellent à lui. Il acquiert deux pianos à queue puis deux droits destinés à la location pour les artistes qui viennent jouer au théâtre ou dans d’autres salles et devient l’accordeur incontournable de la région.

En 1989, il s’établit avec son épouse Sylvie au 58 rue SaintDésiré, il diversifie son offre d’instruments plutôt classiques,

flûtes, sax, clarinettes, guitares... mais aussi partitions, accessoires... agrandit sa boutique.

“88 cordes, 225 cordes, 65 pièces détachées pour certains pianos lorsqu’ils sont démontés, entre 1h15 et 4 h de travail pour tout remettre en ordre et l’accorder”. Il le sait, René n’a pas le droit à l’erreur sous peine de heurter l’oreille des plus avertis et de décevoir les artistes en tournée dans la région. “Acoustique, numérique, loué, acheté, mieux vaut en discuter avec un spécialiste local qui en plus livre, entretien, dépanne, répare”, souligne celui qui connaît la musique...

Pianos René Dutin 58 rue Saint-Désiré à Lons.

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Pays de Lons n°115 - Avril 2017

Le cyclotourisme :

750 licenciés dans le Jura !

Pousser la porte d’un club de cyclotourisme, c’est entrer dans un univers de convivialité, dans un esprit sportif et aller à la rencontre de passionnés. Des acteurs locaux s’investissent au quotidien dans cette passion, à l’image des organisations mises en place dans le Jura et dans toute la région. Rencontre avec Gilles Pargaud, président du comité régional Bourgogne Franche-Comté de cyclotourisme et de son épouse, Françoise Pargaud, ancienne présidente départementale.

Que viennent chercher les personnes qui pratiquent le cyclotourisme ?

“Ils aiment rouler ensemble, tisser des liens et parfois même des liens d’amitié. Ils pratiquent le vélo avec d’autres personnes et se retrouvent régulièrement. Ils ne roulent plus seuls et c’est aussi une solution pour écarter les dangers que cela peut représenter. Le cyclotourisme comporte aussi le mot “tourisme”. L’avantage c’est qu’au détour d’une balade, nous pouvons nous arrêter quand nous le voulons, pour regarder quelque chose ou réaliser une visite”.

Avec la Fédération Française de Cyclotourisme, l’accessibilité de la pratique par les femmes est un axe important ? Qu’en est-il localement ?

“Le Jura est le département qui a le plus de féminines. Sur les 750 licenciés, 24 % sont des femmes alors que la moyenne nationale se situe aux alentours de 20 %. Pour les accueillir et respecter le rythme de chacun, des groupes spécifiques avec des parcours moins accidentés et des kilométrages moins importants sont en place. Mais certaines préfèrent réaliser le même parcours que les hommes, elles peuvent aussi faire ce choix”.

Le vélo à assistance électrique fait son arrivée, qu’en pensez-vous ?

“La Fédération Française l’a accepté depuis trois ans

environ, avant il n’était pas du tout reconnu. Il permet aux personnes souffrantes ou plus âgées de continuer à pratiquer le vélo. C’est une solution pour que les anciens ne s’arrêtent pas trop tôt mais ces outils doivent respecter la vitesse moyenne des cyclotouristes, soit en général de 18 à 22 km/h. Ils doivent aussi rester discrets, ne pas être le moteur du groupe et rester plutôt à l’arrière”.

La pratique sur route est-elle plus importante que le VTT ?

“Sur les 3 100 clubs en France homologués par la Fédération Française, 1 400 pratiquent sur route, 1 700 en VTT et beaucoup proposent les deux. Dans le Jura, la pratique sur route est bien répartie et elle peut être légèrement majoritaire. Nous avons une moyenne d’âge relativement élevée, avec surtout des licenciés de 60 ans et plus. La route est confortable et bien appréciée”.

Vous réalisez régulièrement des formations sur la sécurité, à qui s’adressent-t-elles ?

“C’est notre point fort. Nous proposons des journées axées sur la formation et la sécurité, ouvertes à deux personnes de chaque club, que ce soit pour les licenciés ou les encadrants. Nous avons même parfois l’intervention de professionnels comme la gendarmerie ou la prévention routière. Nous avons déjà abordé différents sujets, à savoir : l’alimentation, la prévention des mala-

dies cardiovasculaires, les formations aux premiers gestes qui sauvent… Le casque est obligatoire depuis ce 22 mars 2017 pour les enfants de moins de 12 ans mais pour les clubs affiliés à la Fédération Française de Cyclotourisme, il est déjà obligatoire depuis des années. Nous nous sommes toujours dit qu’en ayant l’habitude de le porter petits, ils auront le réflexe de le porter plus tard !

Chez nous, 98 % des adultes le portent et il est fortement conseillé.

Il existe 350 écoles de cyclotourisme pour les jeunes en France. Qu’en est-il pour le département du Jura ?

“Le club cyclo des Monts de Plasne accueille des jeunes depuis 2012. C’est pour le moment le seul club à disposer d’un « Point d’Accueil Jeunes » dans le département…”

F.P

En chiffres…

Dans le Jura :

17 clubs de cyclotourisme, soit 750 licenciés environ En région : 137 clubs, soit 4 839 licenciés

Au niveau national,

le cyclotourisme est pratiqué par : - 9 % de jeunes de moins de 25 ans - 20 % de féminines

GUIDON BLETTERANOIS

C L U B C YC LO D E S M O N TS D E P L A S N E

“En pleine nature, sans route ni voiture, rien ne nous arrête” Le cyclotourisme peut se pratiquer sur route mais aussi hors des sentiers balisés via le VTT. La preuve avec le club cyclo des Monts de Plasne, ventant les mérites de cette pratique en pleine nature.

Le club cyclo des Monts de Plasne a le vélo dans la peau depuis une vingtaine d’années.

Avec ses deux sections dis­ tinctes, sur route ou sur VTT, chacun peut adapter ce loisir en fonction de ses préférences. “La route offre ce côté « balade urbaine ». Nous roulons dans le Haut­Jura pour profiter des beaux sites. Nous réalisons des parcours de 60 kilomètres en début d’année et jusqu’à 120 kilomètres ensuite” explique Guy Besson, président de l’asso­ ciation. Le vélo sur route n’est pas pratiqué d’octobre à mars alors que le VTT est en place toute l’année. “Même avec 25 centimètres de neige ou une température avoisinant les ­14 °C, nous n’avons jamais annulé une sortie. La nature nous offre à chaque fois de beaux spectacles” avoue Jean­ Marie Ferreux, vice­président et

responsable de la section VTT. Cet amoureux des grands espaces a créé cette section de VTT pour profiter de cette liberté. “Nous roulons souvent dans la forêt de Poligny. En pleine nature, sans route ni voi­ ture, rien ne nous arrête. Nous sortons des sentiers balisés pour trouver des lieux encore plus intéressants. Les gens n’osent pas aller dans les bois sans connaître, c’est l’occasion de faire découvrir d’autres chemins de pratique. À chaque fois, nous nous sentons libres et nous pou­ vons nous arrêter quand nous le souhaitons” décrit le passionné.

La tête dans le guidon ? “L’essentiel est que chacun y trouve son compte et puisse se faire plaisir” ! tique “VTT cool” permet aux personnes souhaitant découvrir ou reprendre le sport de rouler en douceur. Et pour les enfants, une section “jeunes” est en place. “Nous sommes les seuls du département à proposer un Point d’Accueil Jeunes. Nous accueillons les enfants à partir de 8 ans” précise le président.

Le club, qui compte une soixan­ taine d’adhérents au total, orga­ nise le 21 mai prochain sa ran­ donnée annuelle du plateau sous trois catégories (pédestre, circuit VTT ou route). Ouvert à tous, le rendez­vous sera déjà la 21e édition !

F.P

Inédit : une section “jeunes” La pratique du cyclotourisme est accessible à tous. Depuis trois ans, deux femmes ont ainsi rejoint le club dans la sec­ tion VTT. Toutefois, une pra­

Le club cyclo des Monts de Plasne.

Pratique sur route le samedi aprèsmidi, VTT le dimanche après-midi et jeunes le mercredi après-midi.

21e randonnée du plateau le 21 mai (5 pour les licenciés, 8 pour les non licenciés. Départ de Plasne). www.cycloplasne.com

Au Guidon Bletteranois, la section récente de cyclotourisme roule avec un bon rythme et multiplie les sorties.

Avec un rythme soutenu sur le vélo, la section cyclo du guidon Bletteranois enchaîne les kilo­ mètres. “Nous réalisons 6000 à 7000 kilomètres par an” souligne Jean­François Baeza, le respon­ sable de la section. “Nous réalisons quatre à cinq heures de vélo, deux fois par semaine et passons beaucoup de temps ensemble. C’est très convivial, surtout que certains se côtoient depuis la création de la section en 2013. Je l’ai créé depuis que je suis en retraite. Pour faire face aux imprévus, des petits incidents aux petits accidents, partir en groupe – une petite vingtaine ­ est beaucoup plus rassurant, que ce soit pour les pratiquants ou leurs proches. Beau­ coup roulaient chacun de leur côté car il n’y avait pas de pratique aux alentours. Nous nous sommes tous rassemblés au sein d’un club et nous pouvons profiter des véhicules, remorques et locaux de l’association qui compte au total une centaine de licenciés”.

la section annonce en ligne chaque sortie et détaille le parcours quelques jours avant le départ. Un compte rendu est même réalisé afin d’offrir un état des lieux aux absents. Au quoti­ dien, le plaisir du club est de se lancer de nou­ veaux défis à travers une pratique relativement intense du vélo, mais toujours en restant à l’écoute de chacun. Fin juin, une sortie dans les Alpes est prévue avec le franchissement de dif­ férents cols, fin septembre le rendez­vous est donné dans le Mont Ventoux et un séjour en Corse est planifié l’année prochaine. “Nous avons aussi le souhait d’ouvrir un groupe fémi­ nin et si nous sommes plus nombreux, nous sou­ haitons créer un deuxième groupe masculin pour mieux personnaliser les circuits en fonction du niveau des adhérents. L’essentiel est que cha­ cun y trouve son compte et puisse se faire plai­ sir…”

Se lancer de nouveaux défis

Section cyclotourisme du Guidon Bletteranois.

92 / an. Jean-François Baeza, 06 89 03 75 29. www.guidon-bletteranois.com

S’appuyant sur le partage et la communication,

F.P

‘

MaG sports 9

Pays de Lons n°115 - Avril 2017

S E C T I O N C YC LOTO U R I S M E - A M I C A L E L A Ï Q U E L E D O N I E N N E

“10 à 15 % des licenciés viennent avec leur vélo à assistance électrique” Pour faire du sport tout en s’oxygénant, les membres de la section cyclotourisme de l’Amicale Laïque Lédonienne multiplient les sorties et font un constat : le vélo à assistance électrique a le vent en poupe !

Créée en 1970, la section cyclotourisme de l’Amicale Laïque Lédo­ nienne est l’un des plus gros clubs de cyclotourisme du Jura. Avec ses 135 licenciés, un effectif qui se maintient depuis plusieurs années, le cyclotourisme a le vent en poupe. Les objectifs : “s’oxy­ géner, découvrir et prendre du plaisir” précise le président de la sec­ tion Michel Galmard. Misant sur la convivialité et le respect des niveaux de chacun, plusieurs groupes ont été constitués au sein de la section. La pratique se modifie également avec les nouvelles technologies : “10 à 15 % des licenciés viennent avec leur vélo à assistance électrique, surtout en VTT. Cela permet à ceux qui peu­ vent moins faire d’efforts ou qui reprennent l’activité de pratiquer en

douceur”. Avec un arrêt des sorties de fin octobre à mars, le cyclo­ tourisme est alors remplacé par des sorties de ski de fond. Le reste de l’année, les sorties vélo se pratiquent dans la Bresse en début de saison puis la section part à la recherche de difficultés supplémen­ taires en montant par exemple sur le premier plateau. “Lons est un véritable carrefour nous permettant de multiplier les sites de pra­ tique” souligne le président.

Bientôt le Jura du Haut en Bas !

sonnes et les bénévoles très actifs permettent de mettre en place la 22e édition du Jura du Haut en Bas avec un départ fixé cette année à Lamoura. Les années paires, ils organisent aussi la cyclo­ montagnarde du Jura qui a attiré l’année dernière 750 participants venus de toute la France. Le prochain rendez­vous est fixé en juin F.P 2018 avec un parcours de 230 kilomètres qui se prépare !

Section cyclotourisme de l’Amicale Laïque Lédonienne. www.allcyclo.fr 06 42 65 30 91. Inscriptions pour la saison possible dès à présent. Licence : 65 / personne, assurance comprise.

Des sorties variées sont organisées mais aussi de grandes manifes­ tations à ampleur nationale. Le comité comptant vingt­et­une per­

ROLLER ET HOCKEY CLUB LEDON I EN

Ça glisse bien pour le roller et le hockey lédonien !

Le Roller Derby ou le FreeStyle, vous connaissez ? Voici des pistes qui pourraient être envisagées pour développer le “Roller et hockey club lédonien”. Un club qui fonctionne très bien et qui compte près de 90 licenciés chaque année.

Original et fun, le roller est un sport ouvert à tous. Le club du “Roller et hockey club lédonien” propose la pratique aux adultes et aux enfants à partir de 6 ans. “Le roller est un sport facile d’accès car il se pratique sur du plat et offre toujours cette sensation de glisse bien agréable. Mais il demande tout de même un minimum d’équilibre” explique Jean­Marie Parrod, président de la structure.

Avec une pratique possible en salle toute l’année, les adhérents prennent le grand air dès la fin avril en multi­ pliant les sorties dans le secteur, comme au canal ou sur le circuit de la Bresse, situé entre Louhans et Cuiseaux.

Pour les plus motivés, différentes compétitions sont orga­ nisées au niveau départemental, régional, national mais aussi international. “Les compétitions de roller se font rares. Il faut souvent aller loin pour participer à un bon championnat”. À l’image du marathon de Berlin, auquel 11 adhérents ont pu participer l’année dernière ou encore le rendez­vous des 24 heures du Mans en roller qui attire chaque année 6 000 personnes et jusqu’à 20 personnes au club. “Nous aimons nous investir financiè­ rement à la participation de ces différentes compétitions.

Nous soutenons ceux qui veulent s’impliquer pour repré­ senter le club”.

T R I AT H ’ LO N S

“Un peu plus viril que le roller, le hockey plaît bien” Sur les 90 licenciés, les enfants représentent un tiers des effectifs. Chaque lundi, ils sont accueillis et pris en charge par un coach pour pratiquer en toute sécurité.

Depuis la rentrée, c’est Grégory Auxoux, ancien éduca­ teur sportif de la MJC qui anime la séance. Mais la réalité est bien là : “Nous n’avons aucun jeune entre 15 et 30 ans. Nous n’arrivons pas à toucher cette tranche d’âge”.

Pour cela, différents développements du club pourrait être possibles comme de proposer du FreeStyle, de la danse en roller ou encore du Roller Derby. Ce sport fémi­ nin tactique, arrivé des États­Unis, consiste à dépasser les joueuses adverses sans se faire projeter au sol, ni sor­ tir de la piste. “Si nous avons des demandes et suffisam­ ment de personnes qui suivent, cela pourrait être envi­ sagé” avoue le président. Autre activité du club : le hockey. Comptant une quinzaine de licenciés, il se pra­ tique comme loisirs dès 13 ans. “Un peu plus viril que le roller, il plaît bien” !

F.P Roller et Hockey Club Lédonien. 06 88 88 51 06. www.rhcl.fr 80 /adulte et 60 /enfant.

Randos des 4 Châteaux ! Pour la cinquième année, le club organise les Randos des 4 Châteaux.

Cette nouvelle édition est prévue à Verges dans le parc du Châteaux.

Au programme : randonnées en roller, VTT, pédestre, trail et cyclo.

Dimanche 9 juillet. Entre 4 et 7 l’inscription. Plus d’informations : www.randos4chateaux.fr

Le triathlon : “un sport pour tous” Le triathlon est praticable par tous, comme le montre le Triath’Lons, organisateur du triathlon de Chalain. Le club propose même un encadrement pour les plus jeunes et voit son effectif se féminiser.

Alors que le club du Triath’Lons fête ses 30 ans, son évo­ lution permet de montrer que la discipline a bien évolué.

Depuis ces dernières années, elle attire notamment un public de plus en plus féminin. “Nous voulons sortir de cette image d’un sport d’extrême souffrance, c’est une discipline pour tous” explique Ingel Harmsen, trésorière du club. “Même avec quelques problèmes de santé, il est possible de faire du triathlon, il suffit de l’adapter”. Les trois disciplines, natation, cyclisme et course à pied, ne sont pas obligatoirement à pratiquer toutes les trois.

Selon les possibilités et les envies de chacun, d’autres combinaisons peuvent être réalisées, créant ainsi d’au­ tres disciplines pratiquées au sein du club comme l’aquathlon (nage et course), le duathlon (course, vélo, course), le bikenrun (un VTT pour deux), le swim­ ming run…

Paul Emilie, Ambre Bonnamour et Loïc Doubey

Un champion du monde !

Bénéficiant d’un entraînement pour le club, le Triath’Lons a la chance de pouvoir proposer jusqu’à cinq créneaux d’entraînements. “Chacun peut pratiquer en fonction de ses envies et de son emploi du temps” explique l’entraî­ neur Christophe Sugny. Les plus jeunes sont encadrés grâce à la mise en place d’une école de triathlon, labelli­ sée par la Fédération Nationale et accessible dès 6 ans.

Pour les enfants, les premières approches se font sous forme d’activités ludiques. La structure pourra peut­être permettre de former les grands triathlètes de demain, à l’image du licencié Loïc Doubey, promu champion du monde de Xtera (natation, VTT et trail) en octobre 2016 F.P à Hawaï !

Triath’Lons. 06 82 87 00 41. Formule de découverte d’un mois gratuit. Jeunes 92 /an, loisirs 120 /an et compétition 179 /an.

Bientôt le triathlon de Chalain ! Le Triath’Lons organise le 11 juin le triathlon de Chalain. Il avait attiré 1300 athlètes l’année dernière et nécessité la mobilisation de 170 bénévoles. Cette année, le parc à vélo va être augmenté pour accroître légèrement le nombre de participants. “Il s’agit de la troisième plus grande manifestation du Jura. Avec des participants venant de toute la France et de la Suisse, il permet de faire découvrir la région et surtout le club”, Christophe Sugny, entraîneur au Triath’Lons.

Avril 2017 e Lons

ys d Hors-série de Pa

Boîte automatique

Tous les doutes maintenant levés !

La boîte automatique : non merci ! Les tendances changent… et êtes-vous certain d’en connaître toutes les qualités, surtout avec les dernières générations de transmission ? Tous les constructeurs proposent de nouveaux modèles plus performants encore. On peut même parler aujourd’hui d’engouement…

L’imaginaire collectif prête souvent à la transmission automatique des défauts infondés. Ainsi le conducteur non initié imagine encore la vieille boîte auto au passage de rapports lents, brutaux et inopportuns tuant la sportivité, le plaisir de conduire et engendrant une consommation plus importante que sa consœur manuelle. Aujourd’hui, la boîte automatique a sensiblement progressé sur le plan technique pour s’imposer par un fonctionnement d’une réelle efficacité, gommant tous les défauts précités grâce à des gestions élec­ troniques ultra­précises et efficaces. De plus, compte tenu des nouvelles prérogatives en matière de circulation, l’automatisme s’im­ pose de lui­même en permettant une conduite reposante en toutes circonstances et notamment dans les bouchons. Outre la sélec­ tion du meilleur rapport, l’atout de la boîte automatique reste l’absence d’embrayage. La pédale de gauche disparaît, laissant simplement au conducteur le soin d’accélérer ou de freiner.

Les boîtes modernes offrent un agrément d’utilisation de premier plan, par des pas­ sages de rapports rapides et à bon escient, mais aussi en offrant au conducteur la possibilité de monter ou de descendre les rapports en cas d’envie. En bref, la boîte automatique moderne apporte de multiples avantages, en permettant une distri­ Le spécialiste de la montre et des piles depuis 1994 bution très progressive du couple. Reste le problème de la consommation, le der­ nier point négatif de l’automatisme imputable à son fonctionnement hydraulique, nettement plus gourmand en énergie. Mais la donne s’inverse : la boîte automa­ tique à multiples rapports s’impose pour réduire la consommation et permet aux véhicules de fonctionner avec des énergies alternatives.

La pile que vous cherchez

est ici !

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Les petites citadines automatiques connaissent un grand succès.

FRÉDÉRIC COLIN FIAT DOLE : “Aujourd’hui, les voitures automatiques représentent une vente sur cinq. Les clients se posent plus facilement la question de l’automatique avant leur achat. Ils nous interrogent et sont de mieux en mieux informés quand ils arrivent chez nous. Le comportement des conducteurs évolue, la conduite n’est plus la même, elle est moins agressive, moins sportive, plus légère. Les gens roulent plus tranquillement, se fatiguent moins et sont très attachés aux questions environnementales. Sur ce dernier point, les boîtes à vitesses automatiques ont beaucoup évolué et la voiture automatique ne consomme pas plus qu’un autre modèle.

C’est un élément majeur pour le choix d’un véhicule. Il fut un temps où la voiture automatique était réservée aux grosses voitures routières pour des personnes souvent en déplacement sur de longs trajets.

Aujourd’hui, les modèles automatiques que nous vendons le plus sont les petites voitures citadines. Les dames apprécient ! Question tarifs, les véhicules automatiques sont en moyenne 15 % supérieur aux autres modèles.

Soit par exemple 1 000 euros de plus sur une FIAT 500. Pour nous, ce nouvel engouement est très positif, c’est maintenant tendance et je pense que le marché va encore se développer dans les années qui viennent.

Oui nous conseillons l’automatique.”

Fréderic Colin, Directeur Fiat Dole

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BATTERIES, COURROIES, FILTRES, ÉCHAPPEMENTS PIÈCES DE CARROSSERIE… NEUVES POUR AUTOMOBILES ET BIENTÔT POIDS LOURDS, PRIX AJUSTÉS…

LONS PIÈCES AUTO Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 192

A Montmorot, le spécialiste de la pièce automobile, situé avenue Maillot n’en finit pas de grandir au point que le local actuel sera bientôt transféré route de Lyon à Messia.

“C’est juste à l’entrée de Messia sur la gauche en venant de Lons et plus besoin d’un GPS pour le trouver telle­ ment il est visible et facile d’accès”, plaisante un habitué des lieux.

Le bâtiment actuel

En effet, le lédonien Romuald Dolard, employé modèle qui œuvrait comme magasinier depuis près de deux années dans l’entreprise a enfilé les habits de patron en 2010 avec l’idée de la moderniser, de la développer et de l’adapter au nouveau marché, celui de la pièce neuve ou d’occasion à des­ tination des particuliers et des profes­ sionnels. Imparable, Internet est là qui nous stimule, “à nous de proposer autre chose, plus et mieux” résume­t­il.

Peu importe si au qualificatif de visionnaire il pré­ fère celui de réa­ liste mais en multi­ pliant le chiffre d’affaires par 7 en 7 ans, en commen­ çant seul pour être à ce jour 7 et bien­

tôt 8, ne semble t­il pas que cette orientation fut la bonne ?

Un grand choix Romuald offre ainsi un choix de pièces automobiles de marque, à des prix hyper compétitifs, commandées au jour le jour et mises sans délai à la disposition des réparateurs amateurs.

Filtres, batteries, courroies, kit d’em­ brayages, échappement, pièces de carrosserie, prochainement un service de pièces d’occasion “afin de diminuer encore les coûts de réparation pour les particuliers”, les rayons foisonnent au point de déborder.

LES PLUS GRANDES MARQUES !

BOSCH, VALÉO, LUK, SKF, FULMEN... poids lourds s’ajoutant à l’équipe des magasiniers Sébastien, Christophe et Romain, du réceptionniste­prépara­ teur Laurent et de la secrétaire­comp­ table Eva, LONS PIÈCES AUTO est des­ tiné à une augmentation sensible de son activité “mais actuellement avec plus de 150 clients/jour, nous sommes rodés”, rassure Romuald. La difficulté de trouver du personnel motivé reste pour ce Maître de stage soucieux de grandir encore, une question sans réponse.

Avec comme slogan “ils ont tout pour moi”, LONS PIÈCES AUTO a toujours respecté ses engagements et la nou­ velle implantation de son commerce à Messia qui passe de 200 à 600 m2 promet un choix encore plus large.

L’arrivée de Quentin, un spécialiste

LONS PIÈCES AUTO actuellement 9B, av. Maillot 39570 Montmorot PROCHAINEMENT ROUTE DE LYON - 39570 MESSIA-SUR-SORNE

“J’ai moi­même commencé magasi­ nier mais le métier nécessite des connaissances mécaniques, tech­ niques, il demande une excellente mémoire et aujourd’hui le candidat doit avoir la capacité d’aller chercher chez nos nombreux fournisseurs n’im­ porte quelle pièce, au meilleur prix et de la commander dans les plus brefs délais…”

Le nouveau bâtiment en construction

Ouvert le lundi : 9 h à 12 h / 13 h 30 à 18 h 30 Mardi, mercredi, jeudi : 8 h à 12 h / 13 h 30 à 18 h 30.

Vendredi : 8 h à 12 h / 13 h 30 à 18 h Samedi : 9 h à 12 h.

* Voir conditions en concession.

ça déménage !

Retraité, sportif ou actif : BONUS VÉLO ÉLECTRIQUE Ségolène Royal crée un bonus de 200 euros pour l’achat de vélos à assistance électrique. Cette aide, instaurée très récemment, le 19 février 2017 par l’Etat est valable sur tout le territoire jusqu’au 31 janvier 2018. Avec ce “bonus vélo électrique” à 200 euros, Ségolène Royal poursuit son action en 2017 pour promouvoir la mobilité durable. L’aide est réservée aux vélos à assistance électrique qui n’utilisent pas de batterie au plomb.

Pour Ségolène Royal, “Ce dispositif vient compléter l’ensemble des mesures en faveur de la mobilité électrique : maintien du bonus de 6 000 euros pour l’achat d’une voiture électrique, complété par une prime à la conversion de 4 000 euros en cas de mise au rebut d’un véhicule immatriculé avant le 1er janvier 2006 ; extension de cette prime à la conversion aux véhicules utilitaires ; mise en place d’un nouveau bonus pour les véhicules 2-3 roues motorisés”.

Selon l’étude publiée par l’ADEME en septembre 2016, on ressort que : • les principaux bénéficiaires de l’aide à l’acquisition d’un vélo à assistance électrique seront des actifs utilisant leur voiture pour se rendre au travail. En effet, la distance moyenne parcourue par un vélo à assistance électrique est de 7,4 km contre 3,8 km pour un vélo traditionnel ; • le report modal sur le vélo à assistance électrique depuis la voiture ou le deuxroues motorisé représente donc un enjeu important pour lutter contre la pollution de l’air ; • les aides à l’achat de vélos à assistance ont tendance à favoriser l’économie locale de la filière, puisque que 80 %, des vélos sont achetés chez des revendeurs spécialisés.

Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer

le vélo électrique est en vogue Un vélo vient de vous dépasser en trombe alors que vous êtes le roi de la pédale ? Au feu suivant, le mystère est levé : c’est un vélo à assistance électrique (VAE) qui vous a laissé sur place ! Avec ces machines de plus en plus populaires, fini les montées poussives, les arrivées au bureau en sueur ou les efforts face au vent. Il existe aujourd’hui une foule de modèles, y compris des VTT et des vélos de course, à des prix allant de 600 à 6 000 euros. L’autonomie des batteries est largement suffisante pour les déplacements urbains. Le magazine “Que choisir” vous donne quelques repères pour vous y retrouver.

Les avantages du vélo électrique

La batterie

Les sensations en roulant sont en général jugées très agréables. Vous repartez très facilement après chaque arrêt à un feu. Vous passez les côtes sans effort. Vous transportez aisément un enfant sur un siège derrière vous. En revanche, il y a quelques limites à prendre en compte. Quand la batterie est déchargée, vous vous retrouvez avec un vélo pesant un âne mort, entre 20 et 30 kg. Choisissez un modèle le plus léger possible s’il vous faut fran­ chir des marches vélo à la main pour le ranger, ou manœuvrer dans un couloir étroit.

Autonomie. Pour des trajets courts, une batterie de 8 Ah suffit. Les fabricants sérieux donnent des four­ chettes larges, type “50 à 95 km”. C’est peu précis, mais c’est honnête. Il est impossible de dire exacte­ ment quelle distance couvre une batterie donnée.

Trop de paramètres entrent en compte : votre poids, votre force, le vent, le gonflage des pneus, le relief, etc. Pour donner un ordre de grandeur, disons qu’une batterie de 36 V­10 Ah neuve permet de parcourir plusieurs dizaines de kilomètres à une allure comprise entre 15 et 25 km/h. Certains fabri­ cants mettent en avant des dispositifs visant à récu­ pérer de l’énergie pour la batterie dans les des­ centes et au freinage. L’idée semble logique et séduisante, mais le rendement est décevant.

vent à l’arrière, car il favorise la propulsion. Les modèles haut de gamme comportent pour la plu­ part un capteur de force ou de couple : l’assistance est progressive, selon l’effort fourni par le cycliste.

L’impression d’aisance et de confort sur la route est manifeste. La conduite se fait sans à­coup et, une fois ce système essayé, il est difficile de passer à un modèle moins perfectionné. Dans les gammes de prix moyens, les capteurs de pédalage sont prédo­ minants. Ils fournissent une assistance dite “tout ou rien”, livrée d’emblée à son maximum, dès qu’on appuie sur les pédales.

Le couple. Exprimé en newtons par mètre (N·m), il représente la force du moteur. En pratique, plus le couple est élevé, plus la sensation de facilité est grande. C’est une valeur à regarder de près si vous comptez utiliser votre vélo électrique en montagne.

Le moteur

La console

Il peut être situé dans la roue arrière, dans la roue avant ou dans le pédalier, ce qui est idéal car le vélo est alors bien équilibré. Placé dans une des roues, le moteur peut gêner la réparation en cas de crevai­ son. S’il est installé dans le moyeu de la roue avant, il aura tendance à alourdir la direction et à rendre le vélo un peu instable. Sur un VTT, le moteur est sou­

Ce petit module de contrôle est en général clipsé sur le guidon. Il permet de sélectionner le niveau d’assistance, et de visualiser le niveau de charge de la batterie. Parfois s’y affiche le nombre de kilomè­ tres parcourus. Sur certains modèles, la console contrôle l’allumage des lumières : pratique !

Le prix En dessous de 600 €, attention. Le fabricant a for­ cément sacrifié quelque chose. Entre 700 et 1 200 €, l’éventail de choix est déjà large en matière de vélos urbains ou mixtes randonnée­ ville. Entre 1 200 et 3 000 €, vous trouverez soit des vélos urbains de bonne facture et bien équipés (freins à disque, éclairage très performant, cadre en aluminium, moteur dans le pédalier, assistance proportionnelle, design élégant, etc.), soit des vélos tout­terrain électriques. Au­delà de 3 000 €, vous aurez un VTT haut de gamme.

www.quechoisir.org

Plomberie ­ Electricité ­ Plâtrerie/Peinture ­ Sols ­ Placo­plâtre ­ Serrurerie ­ Décapage

ALLÔ…

RUBIN

MULTI-TRAVAUX ?

J’ai un appartement à remettre en état, je souvent fendus, dégradés sont remplacés par du voudrais savoir si vous vous occupez de placo sur rails et suspentes, ils sont du même coup isolés, redressés avant d’être peints ou tout ?

Philippe Rubin : Tout d’abord nous allons enduits d’un projeté à la machine. convenir d’un rendez­vous sur place afin de déter­ miner les travaux que vous envisagez mais aussi pour prendre les cotes et pour établir un devis TTC qui tiendra compte d’un taux de TVA correspon­ dant aux dispositions légales. En effet, en fonction de la date de création de votre logement, de son occupation (location ou utilisation personnelle), le taux peut­être de 5,50%, 10%, 20%…

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 115

Et la démolition vous faites aussi ?

P.R. : Sans être une entreprise de maçonnerie, nous abattons les cloisons et les plafonds pour les refaire, les isoler, les enduire en fonction de vos souhaits. Ainsi, les vieux plafonds en lattis

Et les cloisons ?

P.R. : Bien sûr, nous cachons ce qui est vilain en fonction des dimensions intérieures restantes. Là encore nous démolissons ou nous remontons une cloison neuve en profitant pour poser de l’isolant.

Et l’électricité, vous la faites aussi ?

P.R. : L’avantage d’une entreprise comme RUBIN MULTI­TRAVAUX, est justement de vous offrir un service clef en main. Nous sommes habilités pour réaliser les petits travaux d’électricité, pour modi­ fier une ligne, poser des prises et des interrup­ teurs (mais pas d’installation électrique com­ plète) précise celui qui organise, surveille et coordonne les chantiers.

Une équipe compétente et sympathique

L’agence Century 21 à Lons-le-Saunier, rénovée par Rubin Multi-Travaux !

une baignoire, poser un lavabo, un évier et sa faïence, remplacer un carrelage.

En fait, vous faites tout et même le décapage?

P.R. : Oui bien sûr on peut décaper par bains ou par aérogommage vos portes, vos volets, vos radiateurs, votre portail voire même votre mobi­ lier ancien. Comme l’indique notre identité, RUBIN­MULTI­TRAVAUX offre un service complet garanti par une assurance décennale et nous

sommes fiers de la présenter à l’occasion de chaque devis. Les prix sont fermes et définitifs dès lors qu’ils respectent ce qui est prévu et avec Gérald, Jérôme, Victor et Alex, toute l’équipe est au service du client. Les dépannages sont encore un des points forts cette entreprise lédonienne qui n’en finit pas de se faire remarquer, témoin ce dernier aménagement de l’agence Century 21 située en plein centre­ville.

Et les revêtements de sols ?

P.R. : De même que nous pouvons redresser les vieux planchers en les recouvrant de matériaux modernes sur lesquels nous posons moquettes, linos, parquets ou dalles PVC, nous pouvons aussi les conserver et les traiter à base de produits bril­ lants mats, anti­taches...

Mais pouvez­vous aussi modifier ma salle de bains et ma cuisine ?

POUR LES PROFESSIONNELS & PA RT I C U L I E RS

P.R. : Oui, nous savons et pouvons modifier la tuyauterie existante, raccorder une douche ou

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Aux premiers rayons de soleil, on en profite pour améliorer son confort : on agrandit, on aménage des petits plus et on pense déjà isolation pour le prochain hiver !

Avant de commencer les travaux, vérifiez bien quelles sont les obligations légales concernant votre projet d’extension. Si votre terrasse est de plain­pied et qu’elle ne dépasse pas du sol, vous n’aurez pas besoin d’une autorisation administrative.

En revanche, s’il s’agit d’une terrasse sur­ élevée, vous devrez déposer une déclara­ tion de travaux jusqu’à 20 m2 et, au­delà, demander un permis de construire.

Cependant, selon la loi, il n’y a pas besoin de permis de construire s’il n’y a pas de “surélévation significative”. En l’absence de précision claire sur le caractère signifi­ catif ou non d’une surélévation, pensez à consulter le service de l’urbanisme de votre commune. Il procédera à la vérifica­ tion de votre projet de travaux. Cela vous permettra de ne pas avoir de mauvaises surprises à terme et d’être obligé de détruire votre extension.

Agrandir sa terrasse tion des eaux. Cette solution de construction avec fondations vous per­ mettra d’avoir une extension solide, liée à la partie existante de votre maison.

Vous pouvez toutefois agrandir votre terrasse existante sans réaliser de fon­ dations. Ce modèle de construction peut être adapté aux terrasses en bois, en bois composite ou en caillebotis. Il faudra tout de même construire de petites tranchées pour fixer les sup­ ports de base qui accueilleront le revê­ tement.

© Tilio & Paolo Fotolia

En réalisant une extension de votre terrasse, vous pourrez satisfaire votre envie de prolonger votre espace à vivre extérieur pour mieux profiter des beaux jours.

APEI­Actualités. Marie­Sylvie Maufus

Quelques règles de base Si vous voulez agrandir votre terrasse, il est conseillé de refaire entièrement le support quand aucune précaution n’a été prise lors de la première construction.

Soyez vigilant. Votre terrasse doit dispo­ ser d’une pente d’environ 2 % sur la dalle pour que l’eau ne stagne pas dessous.

Pour agrandir une terrasse de plain­pied, il est nécessaire de surélever la terrasse de 5 cm au minimum de la terre. Cela évite les infiltrations d’eau et la présence de mousses ou de mauvaises herbes entre les dalles. Et pour ne pas subir de désagréments, il est préférable de faire appel au même maître d’œuvre pour réaliser les fondations et le revêtement.

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Pays de Lons

Installer une cave à vin : mode d’emploi

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Tout le monde n’a pas la chance de disposer d’une cave voûtée pour conserver ses bonnes bouteilles.

Mais d’autres solutions sont envisageables pour stocker petits et grands crus.

Une cave à vin nécessite de l’attention. Car le vin est une boisson fragile. Si vous avez une cave dans votre immeuble ou votre maison, vous pouvez l’utiliser mais vous devez respec­ ter certaines conditions pour installer et bien conserver vos bouteilles. Veillez à instaurer une température ambiante d’environ 12°. Si votre cave est trop chaude ou trop froide, n’hésitez pas installer une climatisation spéciale. Ne stockez pas au même endroit des meubles et du vin et posez une cloison totalement étanche pour maintenir un taux d’hygromé­ trie de 70 % d’humidité dans la cave à vin. En dessous de 60 % d’humidité, les bouchons peuvent sécher et perdre leur souplesse et leur étanchéité. En revanche, une cave trop humide aura besoin d’un déshumidificateur.

Assurez­vous d’avoir une bonne ventilation.

Ne bouchez pas les soupiraux. Une ventilation haute, apportant de l’air frais, combinée à une ventilation basse, crée un mouvement de

renouvellement de l’air. Par ailleurs, les mau­ vaises odeurs sont l’ennemi du vin. Et pour garder l’arôme, bannissez de votre cave les pots de peinture et les solvants.

Caves enterrées et caves d’appartement Vous pouvez créer une cave de toutes pièces et opter ainsi pour une cave à vin enterrée.

Vous faites creuser à environ deux mètres de profondeur, sous la pièce de votre choix (cui­ sine, par exemple) ou même dans votre jar­ din, une cave préfabriquée. Il s’agit d’une cave ronde ou ovale qui est encastrée dans le sol et dans laquelle vous accédez par un escalier en hélice. Vous pouvez enfin choisir une cave d’appartement. Il existe aujourd’hui des modèles adaptés à tous les cas de figure et tous les budgets, du plus sobre au plus sophistiqué, du raisonnable au plus onéreux.

APEI­Actualités. Marie­Sylvie Maufus

Aménager votre sous-sol en pièce de vie Créer une pièce en plus au sous-sol est un bon moyen d’agrandir son espace de vie sans pour autant avoir besoin de déménager.

Lorsque les mètres carrés vous font défaut, un sous­sol bien aménagé peut se métamorpho­ ser en un endroit confortable et accueillir une chambre, un bureau ou une salle de jeux, par exemple. Mais l’aménagement des sous­sols est soumis à des règles. Vous devez déposer une déclaration de travaux auprès de votre mairie pour un espace compris entre 10 et 20 m2. Au­delà, l’obtention d’un permis de construire est obligatoire. Si vous êtes copro­ priétaire, vous devez demander l’accord de copropriété pour faire les travaux. De plus, cer­ taines contraintes sont à remplir, comme une hauteur minimale de 2,10 m pour le plafond.

Outre la mise aux normes des postes classiques (eau, électricité, plomberie, chauffage), vous devrez être particulièrement attentif à certains travaux propres à la transformation du sous­sol.

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QUE DIT LA LOI ?

Ne pas négliger l’humidité et la ventilation L’humidité nuit à la solidité de la construction, mais aussi à la santé des occupants. Traiter ce problème est obligatoire en drainant le sol autour de votre maison ou en appliquant un revêtement étanche sur les murs. Par ailleurs, votre sous­sol doit être isolé avant d’être amé­ nagé. Si votre pièce est semi­enterrée, vous devrez revoir l’isolation du plafond et des murs. Côté ventilation, les bouches d’entrée du sous­sol sont insuffisantes pour évacuer l’humidité et les polluants qui se trouvent dans l’air intérieur. Une solution s’impose : la ventilation mécanique contrôlée (VMC). Elle va gérer l’extraction de l’air vicié et la pénétra­ tion de l’air neuf en fonction des besoins.

Pièce particulièrement sombre au plafond bas, le sous­sol nécessite un éclairage intégré

© DR

dans le plafond ou des luminaires de type spot ou plafonnier. Et si la configuration le permet, un puits de lumière sera toujours le bienvenu.

Enfin, ne négligez pas la création d’un nouvel escalier car celui d’origine est souvent étroit et pentu. Cet escalier se doit d’être conforta­ ble surtout si vous avez aménagé une pièce souterraine destinée à être régulièrement fré­ quentée.

APEI­Actualités. Marie­Sylvie Maufus

La conversion d’un sous-sol en local d’habitation est très règlementée en France. Le code de la santé interdit purement et simplement de vivre dans les caves, sous-sols, combles, pièces dépourvues d’ouverture sur l’extérieur et autres locaux par nature impropres à l’habitation. Il est donc formellement interdit de vendre ou de mettre en location une cave telle quelle, sans aucun lien avec un rez-dechaussée, la salubrité des locaux et la qualité de l’air sont ici en question.

En aménagement maison comme dans la très grande majorité des cas, le sous-sol n’est pas considéré, en termes d’urbanisme, comme une partie du logement, il n’est donc pas soumis à la loi Carrez et n’est pas comptabilisé dans la surface totale du logement, sauf s’il est semi-enterré et que, lorsque l’on se tient dans la pièce, le regard peut se porter sur l’extérieur. Comme pour l’aménagement de combles, d’un garage ou d’une dépendance en surface habitable, l’aménagement d’un sous-sol est soumis à quelques formalités préalables. Entre autres, les pièces principales doivent être pourvues d’un ouvrant et de surfaces transparentes donnant sur l’extérieur. www.camif-habitat.fr/amenagement/maison/sous-sol/

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Pays de Lons

Rénovation thermique : les pièges à éviter Améliorer l’isolation, changer les fenêtres, revoir le mode de chauffage... Avant de vous lancer dans la rénovation thermique de votre logement, voici quelques pièges à éviter.

Ne pas se précipiter En matière de rénovation thermique, chaque mai­ son est un cas à part. Méfiez­vous des solutions toutes faites que l’on pourrait vous proposer. Pour y voir plus clair, n’hésitez pas à vous informer en vous adressant à l’espace info énergie* le plus proche de chez vous. C’est un service public gratuit où des conseillers vous aident à avoir une vue glo­

bale de votre habitat et à hiérarchiser vos priorités.

Il est en effet important de parfaire l’isolation de la maison avant de changer le chauffage car dans l’or­ dre inverse, vous pourriez vous retrouver avec une chaudière surdimensionnée par rapport à vos besoins, une fois le logement isolé.

Réaliser un diagnostic thermique avant travaux

Comparer les devis

Un bon diagnostic avant travaux permet d’établir un plan d’améliorations énergétiques à réaliser dans un ordre précis. Pour cela, ne vous contentez pas du diagnostic de performance énergétique (DPE) obligatoire lors de la vente ou de la location d’un bien immobilier. Faites réaliser un diagnostic thermique par un bureau d’études ou un artisan.

Au final, vous y gagnerez du temps et de l’argent

Ne vous fiez pas à la première entreprise venue.

Mieux vaut en sélectionner plusieurs en se fiant aux signes de qualité, dont le label RGE (obligatoire pour bénéficier des aides de l’Etat). Comparez attentive­ ment les devis. De même, n’acceptez pas les yeux fermés, les matériaux et équipements proposés.

Regardez bien les indices de performance ther­ mique. Par exemple pour les fenêtres, la qualité du

TOUR D’HORIZON DES SIGLES La mention RGE donne un repère simple aux particuliers. Elle permet de distinguer à la fois des entreprises capables de mener un projet d’amélioration de la performance énergétique (ECO Artisan, Pros de la Performance Energétique, CERTIBAT), et des entreprises qualifiées pour la mise en œuvre de certaines solutions (QUALIT’EnR).

En dehors des signes de qualité “Reconnu Garant de l’Environnement”, il existe également des qualifications (QUALIBAT, QUALIFELEC). Elles apportent la garantie de la capacité de l’entreprise à réaliser un certain type de travaux, à un niveau de technicité défini.

Tour d’horizon des signes de qualité des entreprises et artisans du bâtiment • Éco Artisan est une marque créée par la CAPEB (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment). Le principe de ce label est de pouvoir identifier les professionnels compétents en matière d’efficacité énergétique.

• Le label Pros de la Performance Energétique a été créé par la Fédération Française du Bâtiment. Il identifie des professionnels compétents et qualifiés en matière de rénovation énergétique.

• L’organisme de qualification Qualibat, via sa filiale CERTIBAT, délivre cette certification pour identifier une compétence spécifique de l’entreprise dans le domaine de la rénovation énergétique.

car vous saurez précisément où sont les déperdi­ tions de chaleur à corriger et vous aurez une ana­ lyse chiffrée précise. Ne mettez pas de chantier en route sans connaître la durée des travaux et sans avoir établi votre budget. Les aides financières de l’Etat servent souvent d’argumentaire commercial mais vérifiez ce à quoi vous avez réellement droit.

• Qualit’ENR est l’association française pour la qualité d’installation des systèmes à énergie renouvelable.

Entre autres, elle gère les dispositifs “Qualisol”, “Qualibois”, “QualiPV” et plus récemment “QualiPAC”.

• QUALIBAT est un organisme de qualification et de certification dans le domaine du bâtiment. Il y a aujourd’hui près de 33 000 entreprises QUALIBAT, de toutes tailles et toutes spécialités, sélectionnées sur leurs aptitudes à réaliser des travaux dans une activité donnée.

• QUALIFELEC compte 28 qualifications, recouvrant toutes les activités liées à l’installation électrique. Pour devenir “QUALIFELEC”, l’entreprise doit faire preuve de son engagement à offrir des prestations de qualité.

© Cyril Comtat Fotolia

A l’heure de la transition énergétique, la rénova­ tion thermique des bâtiments est dans l’air du temps. Un marché porteur où pullulent les offres commerciales, parfois assorties d’un démarchage insistant. Si vous envisagez des travaux pour mieux isoler et chauffer votre maison, le premier piège à éviter est de ne jamais signer un contrat sans avoir auparavant consulté plusieurs entreprises.

double vitrage compte mais aussi celle de la menui­ serie. Sans oublier que la bonne intégration au bâti (en dépose totale ou en remplaçant le dormant) est aussi importante. Si la mise en œuvre est ratée, rien ne sert d’avoir du bon matériel !

APEI­Actualités *Voir Pays de Lons 113 - Pages Habitat

RGE : qualité et rénovation

Mais que signifie ce sigle ?

Pour engager des travaux de rénovation énergétique d’un logement, il est conseillé de faire appel à des professionnels labellisés RGE. Explications...

RGE pour Reconnu Garant de l’Environnement. Ce sigle est un moyen de reconnaître les entreprises qualifiées pour réaliser des tra­ vaux d’efficacité énergétique en rénovation et l’installation d’équipe­ ments favorisant les économies d’énergie ou utilisant les énergies renouvelables. Les consommateurs souhaitant engager ce type de travaux doivent obligatoirement faire appel aux professionnels label­ lisés RGE pour bénéficier des aides publiques, tels que le crédit d’im­ pôt transition énergétique ou l’éco­prêt à taux zéro. Afin d’obtenir cette qualification, les entreprises doivent s’engager dans une démarche de qualité destinée à valoriser leur savoir­faire et à ren­ forcer la relation de confiance avec leurs clients. Pour ce faire, il leur faut répondre à des obligations administratives (notamment la garantie décennale), et techniques. Leurs compétences sont attes­ tées par plusieurs organismes : Qualibat (efficacité énergétique et énergies renouvelables), Qualifelec (travaux électriques), Qualit’ENR (solaire thermique, photovoltaïque, chauffage au bois, pompe à cha­ leur), Certibat (offre globale de rénovation énergétique), Cerquami (certification NF Environnement, HQE). Eux­mêmes sont agréés par le Comité français d’accréditation (COFRAC) en termes de compé­ tence, d’indépendance, d’impartialité et de transparence.

Peut mieux faire !

Valable quatre ans, la mention RGE fait l’objet d’un suivi annuel et d’un contrôle aléatoire d’une des réalisations de l’entreprise dans les deux ans suivant son attribution. Bien identifié des consommateurs, ce dispositif leur apporte des garanties claires et constitue une valeur ajoutée pour les artisans. Mais il n’éradique pas pour autant certaines pratiques commerciales déloyales. La DGCCRF (répression des fraudes) préconisait ainsi en 2015 de maintenir une surveillance rapprochée du secteur.

En septembre 2016, l’UFC Que Choisir a mené une enquête basée sur la collecte de devis pour dix maisons mal isolées, auprès des profes­ sionnels RGE. L’association a relevé que, dans la pratique, l’évaluation énergétique du bâtiment dans son ensemble (isolation, ventilation, production de chaleur) n’était pas toujours réalisée, et que les éco­ nomies d’énergie promises ne correspondent pas toujours à la réa­ lité. Un constat établi à partir d’un petit échantillon de professionnels, mais appelant à un renforcement de la formation et des contrôles.

72 000 entreprises sont labellisées RGE. APEI­Actualités

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avoir entendu parler de ce bavoir d'épaule qui protège la maman après le biberon, Martine repart convaincue et se demande “pourquoi on n'y a pas pensé plus tôt !” Et puis il y a encore ces protège carnets de santé, ces hochets, ces bavoirs, ces petits langes, ces parures de bains, ces gigoteuses qui grandissent avec bébé...

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Elle explique : “C'est un ensemble de sept petits bisous en tissu ; chaque soir l'enfant en prend avec lui pour le câliner lors de l'absence d'un proche.

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