Pays de Lons 117

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N°117 Juin 2017

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Election législative - première circonscription du Jura - 11 et 18 juin 2017

Ils sont candidat(e)s à la législative…

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Pays de Lons n°117 - Juin 2017

Election législative - première circonscription du Jura - 11 et 18 juin 2017

Ils sont candidat(e)s à la législative… Nous avons rencontré tous ces candidats. Nous les avons invités à revenir sur la présidentielle, à positionner cette élection législative au niveau national ou local, à présenter les grandes lignes de leurs sensibilités, à s’arrêter sur cette circonscription et à terminer sur une note personnelle en direction des électeurs et de nos lecteurs. Gabriel Amard, Géraldine RevyLa France Insoumise.

L’urgence écologique, l’urgence sociale, l’urgence démocratique… “J'habite à Lons­le­Saunier où je me suis ins­ tallé en famille pour des choix de vie. Je tra­ vaille dans la formation pour les collectivités et des élus de tous bords. Je suis engagé dans le militantisme depuis mon plus jeune âge. J'ai rencontré Jean­Luc Mélenchon en 1986, et depuis, je me rends utile à ses côtés pour défendre des valeurs humanistes. Je suis un militant de l'éducation populaire issu du scou­ tisme, des éclaireurs et éclaireuses de France. La présidentielle n'a rien réglé des questions urgentes : l'urgence sociale avec toujours 9 millions de pauvres alors que le pays n'a jamais été aussi riche ; l'urgence environne­ mentale avec le dérèglement climatique qui est toujours à l'ordre du jour ; l'urgence de rendre notre pays plus démocratique car trop d'élus n'ont pas respecté leurs engagements. Au deuxième tour, c'était Macron ou le FN que nous avons réussi à éviter. Emmanuel Macron c'est l'austérité et la précarité, il veut casser le code du travail et gouverner par ordonnances. Ce monarque peut être contraint à une cohabitation grâce aux 7 mil­ lions de Français qui ont voté pour Jean­Luc Mélenchon. La France Insoumise sera l'oppo­ sition nationale à Emmanuel Macron. Oui cette législative est un scrutin national, même si ici mes concurrents veulent le faire oublier. Le PS, qui fait ici 5 %, veut vite, avec ses alliés, faire oublier Hamon et le désaveu des Français. Les Républicains n'ont plus d'au­ tre choix que de se réfugier dans la proximité et la ruralité qu'ils ont négligées. Ici à la prési­ dentielle, La France Insoumise a fait plus que la moyenne nationale et nous sommes assu­ rés d'être présents au deuxième tour si nos électeurs de la présidentielle restent mobili­ sés. Les électeurs de Jean­Luc Mélenchon nous donnent raison pour tourner la page avec le vieux monde politique. Le président Macron incarne finalement le vieux monde ! C'est la non prise en compte de l'humain, de

l'écologie, de l'urgence sociale !… Nous, nous voulons aller plus loin avec les habi­ tants. La moralisation de la politique c'est avant tout la transparence, c'est tenir ses engagements et rendre des comptes. Je crée ici "des ateliers des lois" avec les habi­ tants et les professionnels. J'organiserai à mi­mandat une votation citoyenne qui validera ou pas mes engagements de cam­ pagne. Cette circonscription ? Je dis juste que le Jura est en France... On a besoin de lois pour tous les Français. Le Jura, c'est aussi de belles réussites qui peuvent servir la France, je les défendrai. On rencontre des gens dégoûtés de la politique. Ils nous interpellent sur leur colère et ce qui les fait réagir. Nous sommes pour qu'ils s'intéres­ sent à la politique. On fédère les dégoûtés pour chasser les dégoûtants ! Que ceux qui ont voté Jean­Luc Mélenchon votent ici Gabriel Amard pour que viennent les jours heureux…”

Cyrille Bréro - Les Républicains/UDI

“Que la France avance au-delà des clivages stériles…” “J'ai 45 ans, je suis marié et j'ai 3 enfants. Je suis Conseiller départe­ mental du canton de Lons 2 et conseil­ ler municipal de Lons. Devenir Député, ça ne s’improvise pas. Pendant 4 ans, j’ai appris le travail par­ lementaire aux côtés de Jacques Pélis­ sard, à l’Assemblée Nationale, dans les Ministères, au cœur de la circonscrip­ tion. J’ai la compétence et l’expérience pour être immédiatement efficace. A 45 ans, je veux incarner ce renouveau générationnel exprimé par les Français lors de l’élection présidentielle. Construc­ tif et ouvert, je veux, demain à l’Assem­ blée, l’installation d’une majorité Les Républicains/UDI – dont je suis le seul et unique candidat officiellement investi – tournée vers la réussite d’une France rassemblée et pour éviter les errements du dernier quinquennat. Député du Jura, je défendrai la ruralité – pour chaque euro investi dans la ville, il faut investir un euro dans la ruralité –, nos Agriculteurs qui souffrent face aux poids des normes, de la bureaucratie, des retards de la PAC… Sur les questions de santé, je me battrai pour l’amélioration et le renforcement des capacités médicales et chirurgicales de l’Hôpital de Lons. Aujourd’hui, la France a besoin en priorité :

­ D’emploi et de pouvoir d’achat : aucune hausse de la TVA ni de la CSG, baisse de 10 % l’impôt sur le revenu, défiscalisation des heures supplémentaires, de voir les charges pesant sur le travail et la produc­ tion diminuées. ­ De sécurité : retour des peines­plancher automatiques pour sanctionner les récidi­ vistes, 10 000 postes supplémentaires pour les forces de l’ordre, maintien du contrôle de nos frontières tant que Schen­ gen n’aura pas été réformé. ­ D’une politique familiale juste et équita­ ble : rétablissement de l’universalité des allocations familiales et relèvement du plafond du quotient familial ­ D’équité sociale entre tous les Français : supprimer progressivement les régimes spéciaux de retraite, réformer le RSI, exo­ nérer de charges sociales les emplois à domicile pour soutenir les familles confrontées au défi de la dépendance, donner une nouvelle impulsion à la poli­ tique du handicap. Au­delà des clivages stériles, sans rallie­ ment opportuniste, je veux que notre Pays avance dans une Europe centrée sur l’es­ sentiel, redevienne une terre d’emplois, de promotion sociale et d’égalité des chances.”

Ils sont candidat(e)s à la législative… suite page 4


I Publirédactionnel

Bletterans

L’ESPACE GOURMAND Changement de propriétaire ! Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 117

Ouvert 7j/7 (sauf lundi soir et dimanche soir) En reprenant dernièrement cet Espace Gourmand déjà distingué dans le célèbre guide Gault & Millau pour la qualité de sa cuisine faite maison, Catherine Ghelma, la Lédonienne de naissance issue d’une famille d’entrepreneurs, retrouve ses racines et par la même, la capitale de la Bresse jurassienne. Son père – qui a toujours apprécié la population bletteranoise – dirigeait l'entreprise Ghelma décoration­peinture à Lons et lui a fait découvrir puis aimer cette petite bourgade pour ses com­ merces, ses rues animées et ses habitants parti­ culièrement accueillants. Catherine et son équipe vous proposent une cui­ sine régionale en circuit court bien actualisée, aux saveurs familiales et ménagères entière­ ment faite maison. Tout ceci avec un accueil par­ ticulièrement sympathique et chaleureux. “Le sourire est de rigueur chez nous !”, dit­elle. La carte équitable, concoctée à partir de pro­ duits frais du pays, des producteurs locaux et des fermiers proches, a déjà valu au chef des dis­ tinctions officielles notables, telles que le titre de maître restaurateur (ndlr : seule distinction reconnue par l’état et délivrée par le préfet). Chacun

trouvera son bonheur avec les viandes goû­ teuses de notre région comme la volaille de Bresse, l’escalope de veau de lait aux morilles, la tête de veau cuite au torchon, la terrine de foie de volaille au Château Chalon, les truites de la Seille au vin jaune, ou encore le dos de cabillaud sauvage d’Ecosse. Le tout agrémenté d’un accompagnement variant selon les saisons, avec par exemple des légumes issus des terres Lou­ hannaises ou même des frites maison qui égaie­ ront viandes grillées et bien d’autres mets. De surcroît, les fins connaisseurs de vins pourront puiser dans une cave à vins où se mêlent plus de 200 références avec un grand choix de proprié­ taires récoltants. Doté d’un grand parking sur place où peuvent même venir des bus, de 50 places dans une salle moderne et climatisée avec accès et équipe­

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Pays de Lons n°117 - Juin 2017

Election législative - première circonscription du Jura - 11 et 18 juin 2017

Ils sont candidat(e)s à la législative…

Nous avons rencontré tous ces candidats. Nous les avons invités à revenir sur la présidentielle, à positionner cette élection législative au niveau national ou local, à présenter les grandes lignes de leurs sensibilités, à s’arrêter sur cette circonscription et à terminer sur une note personnelle en direction des électeurs et de nos lecteurs.

Danielle Brulebois - Michel Fischer, La République en marche

L’emploi, le chômage et la sécurité sont les incontournables priorités… Les Français ont montré qu'ils étaient fatigués des partis tradition­ nels et destructeurs. La politique doit être un service rendu à la population et non un enrichissement. Je suis contente d'adhérer à une démarche qui vise à faire travailler ensemble les bonnes volon­ tés et de rassembler les sensibilités de gauche et de droite pour faire progresser le pays et répondre à la nécessité de moraliser la vie politique française. Je souhaite que l'on progresse sur les élé­ ments essentiels qui interpellent, perturbent et agacent les élec­ teurs : ­ L'emploi, le chômage et la sécurité qui sont les incontournables priorités à prendre en compte rapidement avec des mesures concrètes. Là se situent les enjeux majeurs de demain sur tout le territoire français. Il faut faire preuve de volonté, créer de la richesse pour pouvoir la redistribuer et ne pas fuir les réalités. ­ L'éducation et la culture sont pour moi essentiels. L'éducation pour acquérir des outils pour bien débuter dans la vie et la culture pour croître, se forger un jugement et agir ensemble. ­ La formation professionnelle qui doit se réformer pour apporter de réelles chances, offrir de nouvelles orientations, de nouvelles

opportunités aux salariés ou aux demandeurs d'emplois. Des forma­ tions revues et ciblées pour plus d'efficacité, pour répondre aux besoins des entreprises qui embauchent. ­ La vie dans les campagnes où l'on se sent exclu, délaissé, oublié. Pour une vie meilleure avec le maintien des services publics, le très haut débit pour tous, l'installation de maisons de santé avec des méde­ cins, l'autonomie des personnes âgées, le maintien de petits com­ merces... Il faut donner une majorité au Président qui porte ce projet visionnaire pour la France. L'inverse serait un blocage, une paralysie pour l'avenir. Poursuivons le travail entamé par Emmanuel Macron. Je resterai une élue de terrain proche des habitants. Je resterai comme je suis pour vous écouter et vous épauler. Je connais bien les attentes de chacun, je saurais les défendre pour faire progresser notre circonscription et amé­ liorer vos conditions de vie. Aidons la France à changer, à être une chance pour tous !

Jean-Claude Ecard - Eric Sylvestre - Front Nationale

“Nous défendrons l’unité de la Nation contre le communautarisme…” "Je suis marié, j'ai deux enfants et suis agent géné­ ral d'assurance à Saint Amour. Je suis autodidacte et un des rares candidats à avoir été ouvrier, sala­ rié ; je suis aujoud'hui indépendant et employeur. Je suis au Front National depuis 2015 à l'occasion des départementales. Je tire un grand bénéfice de cette présidentielle. Nous étions au 2e tour et avons gagné plus de 3 millions de voix entre les deux tours. Avec 11 millions de voix, le Front National n'a jamais été aussi haut nationalement. Locale­ ment nous restons sur cette dynamique et nos bons scores nous confortent. Cette élection est le prolongement de la présiden­ tielle. C'est un scrutin national qui doit définir notre représentativité à l'assemblée. Nous défendrons l'unité de la nation contre le communautarisme et ce dans l'intérêt de la France. Nous défendrons la baisse des impôts ainsi que le pouvoir d'achat des retraités, des artisans/commerçants et des agricul­ teurs. Ils verront malheureusement très vite ce qu'Emmanuel Macron leur réserve. Je reste per­ suadé qu'il nous faut sortir de l'Union européenne et de l'euro si l'on veut réduire le chômage. Nous sommes pour l'Europe des Nations libres et souve­ raines. Avec Macron, nous allons vers plus d'Eu­ rope fédérale qui ne fonctionne pas et c'est ce que nous combattons. Dans ce sens, le Front National est la seule force d'opposition quel que soit le gou­ vernement d'Emmanuel Macron. Dans cette cir­ conscription, nous avons une démographie qui baisse. Lons­le­Saunier est la seule ville préfecture de France qui perd des habitants. Il faut appliquer ici le programme de Marine Le Pen pour défendre

Marc-Henri Duvernet - Anne Perrin - PCF, PS, Les verts

“Nous avons besoin d’un député engagé pour défendre le Jura…

l'économie locale. Nous voulons un contrôle des échanges, des échanges équitables qui évitent la concurrence déloyale. Avec Emmanuel Macron, nous allons à l'inverse de cela. Au premier tour, nous faisons plus de 25 % sur la première circons­ cription, je suis donc très confiant et nos concur­ rents ont plus de soucis à se faire que nous, surtout Les Républicains qui sont très divisés. Voter Jean­ Paul Ecard, c'est voté pour la pluralité de notre démocratie. Avec 11 millions de voix, il est inadmis­ sible de n'avoir que deux députés Front National à l'Assemblée nationale."

“Lors de l'élection présidentielle, nous avons pris nos responsabilités en appelant à faire barrage au Front National. Mainte­ nant, une nouvelle page s'ouvre : il nous faut des députés de Gauche pour défendre nos territoires ruraux, être fermes et vigi­ lants sur nos valeurs et progressistes dans les idées. Notre rassemblement départe­ mental des forces de Gauche et de l'Ecolo­ gie est une avancée majeure. Nous avons besoin d'un député engagé pour défendre le Jura, nos services de proximité et nos services publics de l'hôpital, de l'école, de la Poste, des lignes SNCF face au plan prévu de fermetures et de suppressions de 120 000 postes de fonctionnaires. Ensemble, nous proposons de défendre le pouvoir d'achat des familles, de permettre l'augmentation des petites retraites et la baisse des impôts sur le revenu des classes moyennes et populaires. Pour nous, le changement climatique est une priorité absolue en passant à 100 % d'énergies renouvelables en 2050. Localement, pour libérer notre économie et les territoires, nous souhaitons agir pour l'économie sociale et solidaire et modifier la loi pour permettre que 50 % des marchés publics soient réservés aux entreprises locales. Il y a une autre urgence. Il faut moraliser la vie politique, supprimer les privilèges des parlementaires, renouveler les élus et interdire le cumul des mandats dans le temps, grâce à la 6e République.

Enfin, nous porterons la défense des ser­ vices publics et des services de proximité en milieu rural comme notre priorité de mandat. Nous souhaitons notamment agir pour un accès équitable et universel à la santé face au risque des déserts médi­ caux et de fermetures de lits dans nos hôpitaux publics. La problématique de la pollution des sols, de l'eau et de l'air avec notamment l'interdiction des perturba­ teurs endocriniens sera également notre cheval de bataille. Nous travaillons actuel­ lement à une proposition de loi pour per­ mettre cette avancée vitale pour notre pays, nos concitoyens et nos territoires ruraux.”


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Gilles Moriconi - Nicolas Caire - Debout la France

Si vous êtes pour le système actuel, ne votez pas pour moi… "Cette élection présidentielle a eu le grand mérite de clarifier l'offre politique. Les lignes de clivages habituelles n'existent plus depuis que la gauche a pris le virage libéral en 1983. Il n'y a plus de différence notable entre la gauche et la droite qui sont favorables à l'euro libéralisme et à la prédominance du marché. Il existe désormais une nouvelle ligne de clivage entre les gens favorables à la globalisation et les souverainistes. Nous sommes dans le camp des souverainistes, et nous ne voulons pas d’une Europe politique. Debout la France est la formation qui a un projet adapté au redressement du pays. Les choix poli­ tiques doivent se faire au niveau national et non européen, en phase avec les réalités du pays et avec une approche économique qui se réclame du patriotisme social et gaulliste. Les thèmes majeurs que nous défendons : ­ rendre à la France sa liberté et restaurer la démocratie avec le référendum d'initiative populaire, ­ protéger nos frontières et contrôler l'immigra­ tion, ­ favoriser les PME et les TPE qui seront le plus à même à régler les problèmes de chômage, ­ repenser l'école avec des réformes qui donne­ ront de l'autorité aux enseignants, ­ mettre en place une politique sociale et fami­ liale ambitieuse. Concernant la politique locale, il faut savoir qu’un député prend des positions sur les sujets qui intéressent l’ensemble de la nation, il n'est pas là pour régler des problèmes locaux. Le potentiel de la 1ère circonscription est réel

avec une belle qualité de vie, mais la désindus­ trialisation est une catastrophe en matière de chômage et elle est à l'image de la France. Le bassin d'emploi est faible et nécessite des efforts. Mon objectif est de défendre une alter­ native sérieuse à la droite, de défendre des idées et de les propager pour convaincre. Ne votez pas pour moi si vous êtes pour le sys­ tème actuel et la mainmise de l'Europe sur la France. En revanche si vous souhaitez mettre en place une vraie politique sociale et patriote tour­ née vers l'avenir vous pouvez nous rejoindre car nous sommes la seule alternative sérieuse à défendre les valeurs de la droite.

Johanne Morel, Julien Thevenin, lutte ouvrière

“Il faudra tenir compte des intérêts des travailleurs…” "J'ai 38 ans et suis technicienne de laboratoire dans une entreprise pharmaceutique. Je défends les idées de Lutte Ouvrière depuis une vingtaine d'années. Plus exactement depuis les grèves de 1995, où j'ai été marquée par la force de la classe ouvrière qui est capable de changer le rapport de force quand elle se bat collective­ ment. Ce que je retiens de la présidentielle, c'est le ras le bol des Français face aux politiciens bourgeois qui ont été balayés dès le premier tour. Marine Le Pen en a profité ainsi qu'Emmanuel Macron, pourtant un pur produit du système. Tout sauf un homme neuf ! Nathalie Arthaud a fait une belle campagne. Elle fixe des objectifs clairs pour les luttes futures. Elle affirme la place des tra­ vailleurs qui ne doivent compter que sur eux­ mêmes pour se défendre. Pour faire face au chômage, il faut interdire les licenciements et répartir le travail entre tous. Le grand patronat et les banques ont provoqué la crise et ils veulent la faire payer aux travailleurs. Mais nous, on n'a que notre salaire pour vivre, le perdre c'est catastrophique. Il faut arrêter les suppressions d'emplois dans les entreprises qui font du profit, elles licencient pour l'augmenter. Il y a de l'argent pour maintenir les emplois si l'on prend sur les profits des actionnaires. Je pré­ conise aussi que l'Etat investisse l'argent donné à fonds perdus aux grandes entreprises pour créer les emplois de service public qui font défaut aux habitants. Nos salaires c'est l'essen­ tiel, nous voulons un salaire minimum pour tous les travailleurs de 1 800 euros net par mois.

Cette circonscription ? Elle n'a justement rien de particulier. Les problèmes sont les mêmes, le chômage est important et de grandes entre­ prises ont fermé. Ici comme ailleurs, les travail­ leurs sont soumis à l'augmentation des cadences et aux salaires bloqués. Les salariés, les artisans, les commerçants, les agriculteurs… ne joignent plus les deux bouts. J'appelle tous ceux qui ont voté pour Nathalie Arthaud à renouveler leur geste en votant pour ma candidature, pour affirmer que quel que soit le gouvernement, il faudra tenir compte des intérêts des travailleurs."

Gérard Dobelli - Zakaria Elahmadi AEI - non rencontrés

Benjamin Marraud des Grottes - Christian Nicolas Les Républicains

J’incarne une vraie droite, sûre des ses valeurs… “Je suis marié et père de trois enfants. J'ai 38 ans et je suis avocat à Lons­le­Saunier depuis 2006. Au lendemain de la présiden­ tielle, j'ai été choqué par cette droite qui appelle à voter pour Emmanuel Macron après l'avoir combattu pendant des mois. J'ai appelé à ne pas voter Macron entre les deux tours. Je retiens de la présidentielle que le Front National n'est pas en capacité de gouverner et que le mouvement En marche est une usine à recycler les socia­ listes et des gens de droite prêts à trahir pour un poste. Je suis un gaulliste et j'en­ tends rassembler pour le sens de la nation, de l'autorité de l'État et de l'intérêt géné­ ral. J'entends incarner une vraie droite sûre de ses valeurs, libre, indépendante et surtout dans l'opposition. Je n'admets pas que la droite puisse appeler à voter pour un homme qui adopte une vision commu­ nautarisme de la France et qui veut ouvrir les frontières à une immigration massive. Au niveau local, je m'inscris en totale rup­ ture avec le système actuel qui est un sys­ tème rétrograde, autoritaire qui a ruiné la droite locale et profondément détérioré la ville préfecture. Les électeurs auront le choix de choisir à droite un fonctionne­ ment démocratique et respectueux. En apparence, je suis le candidat dissident mais en réalité le seul à porter les valeurs des Républicains : la sécurité, l'immigra­ tion, le courage de lutter contre le commu­ nautarisme islamique et la ruralité. Je suis plutôt inquiet pour la circonscription où

l'initiative économique privée n'est plus là. C'est grâce à l'investissement public et un nombre important de fonctionnaires que cette circonscription survit. Les jeunes ne restent plus dans le Jura et la ville préfecture a perdu depuis 1990 plus de 2000 habitants. Le rôle du député ne peut pas se limiter à Paris. C'est aussi de vendre son territoire et de faire venir des entreprises industrielles. Il faut avoir le courage de le faire. J'appelle tous les électeurs de droite à voter pour un véritable candidat de droite sûre de ses valeurs et fier de son pays.”

Alain Janniaux - Thibaut Frère - UPR

“Pour l’indépendance de la France” J’ai 58 ans, je suis un Lédonien pur jus. Je suis marié et j’ai trois enfants. Je fus longtemps chef d’entreprise dans le fromage fondu et aujourd’hui, je m’investi comme bénévole dans le trampoline et la gymnastique. Je retiens de cette dernière pré­ sidentielle que les médias ont monopolisé le débat et porté Emmanuel Macron à la présidence. Les Français ont été conduits à voter Macron. C’est le reflet de notre époque. Je constate toutefois que les anciens partis sont aux bords de l’implosion et que “La République en marche” recrute à tout va les opportunistes ! Avec 333 400 électeurs, l’UPR affiche une belle croissance. François Asselineau a fait une belle campagne et a eu le mérite de porter à la connaissance de tous, le débat sur l’Europe. En effet, l’UPR souhaite la sortie de l’Union euro­ péenne et de l’Euro. On ne veut plus de cette Europe qui détermine la politique française et fixe les orientations des politiques nationales. Force est de reconnaître que tout est pire depuis l’Europe de Maastricht. La politique de Macron est guidée par l’Europe : l’ubérisation généralisée de la société, la fin des professions réglementée, la baisse du SMIC, des prestations chômage et des retraites, l’aug­ mentation de la TVA, les fusions forcées des com­ munes, la disparition programmée des départe­ ments… tout ce que nous dénonçons pour l’avenir et contre lequel nous lutterons. L’UPR fait le choix de l’honnêteté et du courage, en proposant aux Français de récupérer leur indépendance natio­ nale. Seule notre souveraineté retrouvée permet­ tra de rendre aux Français leur démocratie réelle, de protéger leur emploi, leur niveau de vie, leur

Ramazan IPek - Nagat Stutzmann Parti égalité justice - non rencontrés

sécurité et leur justice sociale, et de restaurer la France comme puissance libre et pacifique. Notre circonscription est mal en point. J’ai vu beaucoup de petites entreprises disparaître, le manque de dynamisme est réel et la popu­ lation vieillissante. L’agriculture, les petits commerces, les communes… sont à protéger. Si le rôle du député est de défendre la Nation, nous serons toutefois présents localement pour expliquer. L’important c’est d'être là. Le seul vote vraiment utile, c’est voter pour ses convictions, voter pour l’indépendance de la France et du rétablissement de la démocratie. C’est voter UPR.

Michel Lapierre - Micheline Lapierre non rencontrés


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Comité départemental de spéléologie du Jura

Un loisir au service des autres

Véritables passionnés, les spéléologues du Jura mettent leur pratique au service de la science, de l’enseignement et de la sécurité. Une pratique multi-casquettes ou plutôt multi-casques ! Avec neuf clubs dans le Jura regroupant 125 adhé­ rents, la spéléologie est bien implantée dans le territoire. Pratiquée à partir de 300 mètres d’alti­ tude, la discipline est bien plus qu’un sport : “ce n’est pas seulement un sport mais une connais­ sance du milieu, à adapter en fonction de ses cen­ tres d’intérêt. Nous sommes souvent perçus comme des sportifs mais il n’y a pas de compéti­ tion. Nous observons et documentons le milieu. Entre la technique, la découverte des paysages

souterrains ou l’enseignement, chacun en tire quelque chose de différent et cela peut changer au fil du temps. Après m’être beaucoup attaché à la géologie, j’apprécie aujourd’hui l’enseignement. J’aime cette transmission et le fait de donner les moyens aux débutants de montrer ce que j’ai vu. La particularité de la discipline réside en cette variété de centres d’intérêt” explique Rémi Limagne, responsable de la commission secours du comité départemental de spéléologie du Jura.

Prêts à plonger… Ce passionné est conscient que le département dévoile de belles richesses : “le Jura a tout pour plaire avec des espaces très variés et la possibilité de pratiquer le canyonisme grâce aux cascades et aux gorges”. La spéléologie a su évoluer : “nous prenons désormais en compte la dimension écolo­ gique comme le respect du cycle de certains ani­ maux” avoue le spéléologue. La pratique est aussi différente : “il y a 40 ans, nous trouvions encore facilement de nouvelles grottes avec toujours cette excitation de découvrir subitement un lieu où per­ sonne n’était encore entré”. Michel Menin, vice­ président du comité départemental de spéléolo­ gie, le complète : “Nous disposons désormais de perforatrices à batterie pour remplacer le marteau et le burin afin d’attaquer la roche plus facilement pour élargir les passages”. Mais les prochaines découvertes seront sûrement des galeries inon­ dées. D’ailleurs, une commission spécialisée dans le domaine de la plongée a été créée cette année !

Mobilisés pour la sécurité ! Qui dit spéléologie dit forcément sécurité. Même si “le département du Jura compte très peu d’acci­ dents”, de l’ordre d’un incident tous les dix ans, une trentaine de personnes sont prêtes à interve­ nir en cas de besoin. Elles sont mobilisées aussi bien pour des promeneurs ambitieux que des chiens de chasse coincés, s’aventurant dans des galeries souterraines. Une pratique de loisirs, aussi au service des autres ! F.P

EN BREF DES LYCÉENS EXEMPLAIRES ! La collecte de sang imaginée puis orchestrée le jeudi 4 mai par les futurs Bacheliers PRO du lycée Montciel a été qualifiée d’exemplaire par le personnel de l’EFS (Établissement Français du Sang). Ce ne sont pas moins de 80 jeunes majeurs qui se sont portés volontaires pour effectuer ce geste gratuit signe de solidarité et de générosité. “On a conçu les affiches, nous sommes passés dans toutes les classes pour sonner le rappel”, confie Alexandre, un des initiateurs de l’opération. Ayant également bénéficié de cours de sensibilisation de la part de Mme Berger, infirmière de l’établissement ainsi que de Mme Bertrand, professeur, les lycéens se sont fièrement prêtés au rituel du don volontaire assurant vouloir “le refaire sans problème”. Encadrés par les bénévoles de la MGEN qui interviennent régulièrement dans le cadre de la prévention et de la santé, ils ont participé au déroulement du brunch régénérateur toujours offert après la collecte. BW

E TAT C I V I L NAISSANCES Luna de Rudy GAUDILLERE et Julie MAIRE, Bletterans Ayleen de Jérôme VERNEREY et Clarisse FIN, Buvilly Zingarella de Jessie LOERSCH et Claire LORIN, Courlaoux Anaïs de Mickaël VANDELLE et Florence THOLIN, Cuisia Théa de Sébastien PEREZ et Sandy LARRAS, Desnes Côme de Bertrand JEANNEROD et Émilie PERRET, Digna Maxime de Mickaël EPAILLY et Mélanie GRIFFOND, La Chaux­du­ Dombief Émile de Jean­Marie BERNARD et Nathalie GILLET, Larnaud Amaury de Jérôme BOUDIER et Charline BATAILLARD, Les Repôts

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Plus d’informations : cds39.fr Cotisation : environ 40 par an avec assurance.

Association MVA (Musée des Véhicules Anciens)

Un musée automobile à Perrigny Musée : lieu destiné à réunir, conserver, classer, exposer des objets rares beaux, précieux.

“C’est vraiment idéal pour une balade en famille, pour faire revivre un souvenir, pour parler du bon vieux temps sans pour autant tomber dans la nos­ talgie”, confient les privilégiés qui ont découvert ce tout nouveau musée de l’Automobile situé 393 route de Conliège à Perrigny. “A la différence de ceux immenses de Montbéliard ou de Bron, le musée de Perrigny, est à la mesure des passionnés qui en ont eu l’initiative. Il nous donne envie d’y revenir parce qu’il n’est pas lassant, on y découvre des petits secrets, il est propice aux échanges avec son voisin... on en ressort méditatif.” Coupé 204, véhicule mythique des années 70 esquissé par le Courlanais Paul Bouvot – qui s’en souvient – le TUB Citroën, la traction, la Prairie Renault, la Simca Elysée P60, la Baguera mais pas que... des modèles uniques et rares comme ce car Berliet 9 places, ces Culs de Poule 2, 3 ou 4 places de 1930, ces cabriolets avec leurs caisses en bois,

Jonas de Julien FERNANDEZ et Alice DESPRÉS, Lombard Leïla de Wahid MESSADAI et Marylise GIRARD, Lons­le­Saunier Daphné de Yvan MINEUR et Christelle MONNIER, Lons­le­Saunier Nassim de Mohamed AGUEBET CHEMS et Laura ZORZUT, Lons­le­ Saunier Alice de Sébastien MAITRE et Stéphanie LACALMONTIE, Lons­le­ Saunier Meva de Ahmet SARIÇAM et Deniz ZAGLI, Lons­le­Saunier Kamil de Emrah DUYGU et Hazer DUYAR, Lons­le­Saunier Ambre de Thomas BONNOT et Coline GONIN, Lons­le­Saunier Noé de Philippe CULA et Céline CLERGET, Lons­le­Saunier Soline de Christophe BOURCET et Émilie VARENNE, Macornay

Le Rassemblement Inter-Fédéral (RIF) de descente de canyons aura lieu pour la première fois dans le Jura, à Saint-Claude du 15 au 18 juin, avec des initiations et des animations : www.rifjura2017.fr

Arthur de Pierre MARECHAL et Julie SAIVE, Mantry Blanche de Florian DERIBLE et Heidelinde SCHREINER, Maynal Jemy de Jérémy IVART et Jody GINDRE, Mirebel Iwann de Jean­Noël CLÉMENT et Sandrine TOURNIER, Nogna Malone de Jérémy MENIS et Aurore CAROU, Orgelet Mia de Brice GUILLEMIN et Marie GAUTHIER, Perrigny Elena de Charles RANZONI et Alexia PIOT, Perrigny Marie­Lou de Adrien MOUREAU et Aurélie MOREAU, Sainte­Agnès Gael de Benoît INIZAN et Sandra LOCATELLI, Voiteur Léone de Paul POMMIER et Camille GRAND, Voiteur

cette ambulance de la guerre 14/18... Qu’on ignore le sens du mot Torpédo, la différence entre un coupé, un cabriolet, un trèfle... au musée de Perrigny, on a les réponses et les anecdotes qui vont avec !

Des espaces différents Le bâtiment comportant des différences de niveaux, Paul Bonnicel et son associé Jean­ Pierre Point­Signon les ont astucieusement aménagés en créant des espaces différents réservés aux motos, aux mobylettes, aux trac­ teurs, aux kivas et encore d’autres aux véhicules commerciaux, de dépannage, aux ambulances... L’association MVA (Musée des Véhicules Anciens) constituée d’une cinquantaine de pro­ priétaires passionnés ont décidé de partager leur “bébé avec tous ceux qui, un jour, se sont assis dans leur première voiture, sont montés

DÉCÈS LÉTROUBLON Albert, Bersaillin, 92 ans MORIER Jean, Bletterans, 85 ans LAFORGE Jean­Claude, Buvilly, 72 ans MARÉCHAL Daniel, Chille, 81 ans BELIARD Daniel, Clairvaux­les­Lacs, 83 ans GAUTHERON Raymond, Commenailles, 86 ans BOUILLOD Joséphine, Grusse, 93 ans GRAPPIN Madeleine, L’Étoile, 93 ans PERDRISET Bernard, L’Étoile, 78 ans DUFOUR Bernard, Lons­le­Saunier, 78 ans DELÉZAY Pierre, Lons­le­Saunier, 84 ans CORREIA José, Lons­le­Saunier, 88 ans THIBAULT Geneviève, Lons­le­Saunier, 90 ans MZÉ Souffou, Lons­le­Saunier, 71 ans

sur leur première moto et d’autres plus jeunes qui en ont entendu parler lors des réunions de famille en feuilletant un album photos”. Gage de dynamisme et de renouvellement, l’expo est prévue tournante puisqu’elle sera lais­ sée au gré des prêteurs et des collectionneurs locaux et pourquoi pas, plus éloignés. Musée des Véhicules Anciens à Perrigny

PERNOT Andrée, Lons­le­Saunier, 94 ans DESPRÉS Gilberte, Lons­le­Saunier, 94 ans TAVARES Maria, Lons­le­Saunier, 5 ans BERNARD Maurice, Lons­le­Saunier, 68 ans SOUM Jean, Lons­le­Saunier, 87 ans HAMOULI Mohammed, Lons­le­ Saunier, 88 ans DEMIRCAN Yildirim, Lons­le­Saunier, 41 ans SCHISCHATZKAYA Véra, Lons­le­Saunier, 92 ans VÉRY Robert, Macornay, 80 ans FIEUX Georgette, Marigna­sur­Valouse, 92 ans IEHLEN Gisèle, Perrigny, 83 ans DUMONT Edmond, Vaux­sur­Poligny, 91 ans MÉNY Odette, Voiteur, 91 ans

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdelons.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 33 79 00 94 commercial@paysdelons.fr


I Publirédactionnel

À BLETTERANS…

Vive le

Vivarium! Café, restaurant, expos, concerts, apéro-jazz le dimanche… Formule à 11 €, entrée plat dessert en semaine le midi à 12,50€ Charcuteries, fromages à toute heure ! renaît”, lâche encore un ancien du village qui a déjà adopté les lieux… Le VIVARIUM n’a pas agrandi sa surface pourtant tout semble plus vaste mais il est vrai que Jérôme Chanussot, le nouveau patron a relooké son commerce au point de vite nous faire oublier les décors anciens. “Un mois de travaux a été nécessaire entre les cuisines et la salle” confie t­il entre deux cafés qu’il porte en terrasse.

Après l’Angleterre, le Luxembourg, Bocuse à Lyon... Bletterans c’est le top ! De ses études classiques faites à Lons, il retient la culture générale mais tenaillé par le projet d’être un jour le patron d’un bar, il bourlingue dans la région puis à l’étranger pour apprendre le métier. “A la plonge, au service je suis passé par tous les échelons et j’ai même fini Chef de Rang chez Bocuse à Lyon”, ajoutant que la première visite de ce petit coin de paradis, un peu en retrait mais tout proche du centre­ville, lui a fait oublier toutes les autres études en cours.

gie la chaleur des relations humaines. Le VIVA­ RIUM est aussi le lieu d’une restauration de qua­ lité préparée à base de produits de producteurs locaux par le non moins célèbre Comnenaillou Jean­François Mars. Cuisinier chez La Maryse à Montmorot il a régalé les papilles de toute la région pendant plus de douze années. “Tête de veau, filet mignon, filet de raie aux câpres, cuisse de canard aux lentilles, osso­buco, frites maison”… par

prudence il faudra très vite réserver. A toute heure, assiette de charcuteries ou de fromages, plateaux à partager à deux... Question animations, demandez le programme mais c’est sûr une fois par mois il y aura concert le vendredi ou le samedi soir et le dimanche de 11h à 12h, Jérôme envisage des apéros­ Jazz avec mange­debout pour grignoter une bricole entre potes... Le 17 juin, fête de la musique avec à 19 h : Les COVERS (reprises fran­ çaises et anglaises) puis à 2 1 h : M OT I S ( ro c k médiéval). Le 24 juin au bar, soirée cubaine à partir de 20 h. Aux murs les photos d’un artiste local qui seront renouvelées tous les deux mois. Le VIVARIUM n’a pas fini d’étonner et Bletterans de redevenir, avec son titre de capitale de la Bresse­ Jurassienne, un lieu animé où il va faire bon se retrouver.

Le café du marché devient café­restaurant­expo­ concert LE VIVARIUM ! Avec ses 32 places, la salle principale s’est déjà trouvée trop petite “mais c’est tout le charme de l’établissement et c’est sans compter les tables de la terrasse extérieure”, défend le patron qui privilé­

Café-restaurant-concerts-expos Le VIVARIUM - 9 rue du marché 39140 BLETTERANS - Tél. 03 84 85 01 88

NOUVEAU ! Ouvert tous les dimanches matin de 8 h 30 a 12 h 30.

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 117

“Ça manquait, y avait plus rien, enfin…”, les com­ mentaires vont bon train mais tous sont una­ nimes et ils sonnent le bonheur ! “C’est un peu comme dans le bon vieux temps, ce petit bar qui


Les P’tits Fauves

Cœur de

Gentils, gentils…

LONS

“Ben est un habitué, il vient régulièrement se faire chouchouter, notamment prendre un bain et se faire couper les cheveux”, sourit Elodie Marmont, celle qui, les ciseaux à la main, redonne à ce Westy de 10 ans son look d’origine. “Je tiens à respecter le standard de chaque race”, insiste Elodie, qui dès l’âge de 12 ans savait quel métier elle ferait. Diplômée en Loire-Atlantique, elle se perfectionne dans les salons à Paris avant de retrouver ses terres natales et d’ouvrir Les P’tits Fauves en 1996. A la question de savoir si les animaux qu’elle entretient sont tous gentils, la toiletteuse répond par l’affirmative en ajoutant que “c’est parce qu’ils ressemblent forcément à leur maître”. Elle estime environ à deux heures et demie son travail pour que Ben soit tout à fait digne de sa race. Dans la boutique, quelques accessoires, jouets, shampoings, paniers... complètent la prestation.

page urbaine du mois…

LES P’TITS FAUVES 49 avenue Jean Moulin à Lons-le-Saunier. Sur rendez-vous au 03 84 24 61 51

Le Comptoir des Vignes

A déguster... sans modération ! Relooké depuis quelques mois, Le Comptoir des Vignes est le dernier-né d’une fratrie de 3 autres magasins situés à Champagnole, Salins et Valdahon. La famille Pernet, spécialiste s’il en est, de la distribution de boissons en tout genre étend son domaine auprès des particuliers et propose environ 800 références en vins français et étrangers, plus de 100 en whisky, 40 en rhums... Bernard Jaillet, caviste qui “aime les gens autant que la cuisine” est le guide idéal pour vous accompagner dans vos accords mets-vin. Associé à la souriante Anaïs Locatelli, ils sont là pour vous accueillir, vous conseiller et emmener vos papilles vers le meilleur. Des 5 cl de la mignonnette de whisky au midas de 30 litres... (l’équivalent de 40 bouteilles de champagne), le Comptoir des Vignes présente des coffrets cadeaux, des tapas pour l’apéritif, des petites terrines... Bières spéciales, accessoires, bouchon moustache, pierres à whisky, carafes... sont autant d’idées cadeaux surprenantes. Le COMPTOIR des VIGNES, 14 rue du Commerce à Lons-le-Saunier

Running Conseil

“Il prend son pied en vendant des chaussures !” Si les coureurs à pied lédoniens qui sont ses clients le chahutent volontiers, c’est tout d’abord parce qu’il est sympa et que ses compétences ne sont jamais remises en cause. Romain Gavand est un connaisseur puisqu’il pratique depuis fort longtemps, seul et en équipe, pour le plaisir ou en compétition, la course, le footing, le trail. L’importance de la foulée sur la route, sur la terre, en plaine ou en montagne, il connaît. A Running Conseil, on n’achète pas une paire de chaussures par hasard. Un tapis pour étudier la foulée, un appareil pour visualiser les appuis et prendre les empreintes... le sportif aguerri, le baladeur en mal de confort, le blessé en cours de consolidation... essaie généralement trois paires différentes avant de choisir celle qui lui convient parmi les 140 modèles en stock. Partenaire de la Transju, d’Aventure-Run, du Triathlon de Chalain... Running Conseil est aussi, tous les mercredis soir à 19 heures, le point de départ au 11 rue Lafayette d’un cross convivial : “avis aux amateurs, cet article tient lieu de convocation” ! RUNNING CONSEIL 11 rue Lafayette à Lons-le-Saunier


Tout le Jura en vidéo et en son sur

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Propulsés dans une nouvelle Région plus grande et moins identifiée, les Jurassiens sont résolus à faire entendre leur voix et faire comprendre leur spécificité au plus grand nombre, grâce à tous les moyens possibles, confiants dans leur capacité de relais à travers le monde.

GTJ : LES GRANDES TRAVERSÉES DU JURA

quettes, 380 km par les sentiers VTT, 360 par l’itinéraire de cyclotourisme, 500 pour le cheval et 175 pour le parcours à ski de fond. C’est ce qu’on conviendra d’appeler de la grande randonnée, bien qu’on ne soit pas obligé de tout faire… Mais cette expérience unique au cœur du Les chemins des GTJ traversent le Massif Vous pouvez les emprunter par le moyen Massif jurassien restera gravée dans votre du Jura du Nord au Sud, de Mandeure de locomotion de votre choix : comptez mémoire et votre cœur. Cette aventure dans le Doubs jusqu’à Culoz dans l’Ain. 400 km pour l’itinéraire pédestre ou à ra- vous réserve en effet des surprises, beau-

VIRGINIE BOCCARD, LES SCÈNES DU JURA Il émane de sa personne un rayonnement joyeux, optimiste, qui force à se réjouir avec elle de sa mission, en se disant qu’elle est tout à fait à sa place et qu’on a de la chance d’avoir une directrice comme elle pour nos Scènes du Jura. L’énergie de Virginie Boccard étant communicative, nous sommes forcés de croire en la réussite de tout ce qui sera entrepris. Virginie aime le monde du spectacle, pour le partage et la rencontre nous avoue-t-elle : “un endroit hors du monde mais qui nous parle du monde”. Elle entend dédramatiser le fait d’aller au spectacle “démocratiser l’Art et

la Culture, c’est lutter contre nos préjugés et nos idées reçues”. Le théâtre est fait pour tous et pour chacun, il nous parle et s’adresse à nous directement. Victor Hugo nous le décrivait ainsi : “une pièce de théâtre, c’est quelqu’un. C’est une voix qui parle, c’est un esprit qui éclaire, c’est une conscience qui avertit”.Ayant reçu le label Scène Nationale en 2013, les Scènes du Jura ont la particularité de se déployer sur tout le département en zones urbaines et rurales. La programmation annuelle propose plus de cent représentations de plus de cinquante spectacles. Le théâtre n’est fait que pour être vu, disait Molière. Suivons donc Virginie Boccard et ses équipes qui nous appellent : “venez, et faites-nous confiance…”. I

TOUR DU JURA, UNE RÉUSSITE AVEC DES PROFESSIONNELS… La douzième édition du Tour du Jura cycliste était la première avec des professionnels. Un plateau très relevé opposait, le dernier weekend de mai, 113 coureurs de 24 nations réunies en 19 équipes. Deux jours de course, dont le deuxième très difficile était calqué sur l’étape du Tour de France le 8 juillet. Et quelle étape ! Une visite du département dans toute sa diversité, 190 kilomètres entre Dole et la Station des Rousses. La plaine pour les sprinteurs, la montagne pour les grimpeurs. Le Jura marque de son empreinte le monde du cyclisme, en devenant la première course

coup de découvertes et naturellement des moments inoubliables. Ginette Henriet, Directrice des Grandes Traversées du Jura, nous en raconte la genèse, les débuts en 1978 avec le ski de fond, puis le développement dans les années 90 pour le VTT, parachevant les possibilités en 2013 de les pratiquer à cheval. Les GTJ fêteront donc prochainement leur quarantième anniversaire. Et Ginette Henriet nous invite au voyage : la randonnée est livrée à tous, aux contemplatifs et aux sportifs de haut niveau, tout le monde y trouve son compte, personne ne gêne personne, vélos ou chevaux empruntant des itinéraires différents ; ils peuvent à l’occasion cohabiter, si la largeur des chemins le permet. Les paysages majestueux de notre Jura nous incitent à la découverte. C’est un territoire idéal pour ces randonnées itinérantes. Nous avons l’extraordinaire chance d’avoir, sous nos yeux et à nos pieds, une nature préservée, beaucoup de verdure et d’étonnantes particularités géologiques. De plus, les actions de marcher, pédaler, galoper, skier ou faire de la raquette à neige ne se conjuguent pas seulement avec la nature, mais s’associent avec culture, artisanat, gastronomie et patrimoine. Ah, le Jura… I

par étapes professionnelle de la nouvelle grande Région Bourgogne – Franche-Comté. Il a fallu beaucoup de temps et de soin pour la préparation de l’épreuve, pour garantir sa sécurité et s’assurer de son rayonnement. Son déroulement a été de qualité et l’épreuve installe de ce fait sa pérennité. L’Union Cycliste Internationale a été très sensible à l’organisation de cette compétition. De l’avismême des organisateurs, la deuxième étape était la plus longue et la plus dure de toute l’histoire de cette compétition. Le soleil de plomb qui a dominé ces journées renforce encore la gloire des vainqueurs. Mattia Frapporti a remporté la première étape, Pierpaolo Ficara la deuxième, Thomas Degand le classement général : le département du Jura est heureux et fier d’avoir accueilli ces garçons courageux. I

Des idées de portraits, de reportages ou d’événements à valoriser ? Adressez vos suggestions à l’adresse :

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PARTENAIRES DE LA VIE LOCALE


10 vivre ici

Pays de Lons n°117 - Juin 2017

Chemins de randonnée

“Une toile d’araignée tissant l’ensemble du département” Avec 5 000 kilomètres de sentiers, le Jura soigne la pratique de la randonnée et l’entretien de ses itinéraires. Mais la pratique va bien au-delà de la simple activité… c’est aussi un atout majeur pour le tourisme du département ! Carte et boussole à la main, partez à la découverte du Jura à pied, en VTT ou à cheval. La randonnée dans le département se pratique sous différentes formes et implique forcément les professionnels du tourisme. Pour Jean-Pascal Chopard, directeur du comité départemental du tourisme, “c’est une façon privilégiée de découvrir le patrimoine de nos villes et villages ainsi que les grands sites naturels. Dans le Jura, la première activité du tourisme est liée à la balade et à la randonnée”. Afin de mieux comprendre les attentes des pratiquants, trois profils ont été identifiés : “la clientèle de découvreur pour les petits circuits réalisés sous forme de balade d’une à trois heures, la clientèle itinérante qui pratique la randonnée sur de grands parcours avec des étapes et des nuitées ou les Jurassiens eux-mêmes qui découvrent ou redécouvrent certains sites”.

2 - De quels outils disposent-ils ?

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Avec 5 000 kilomètres de sentiers présents sur tout le département, le randonneur dispose de trois outils différents pour faire son choix et pratiquer en toute sécurité : “Des cartoguides par secteur géographique sont réalisés avec les communautés de communes. Ils indiquent des balades réputées sur le territoire avec itinéraires et fléchages. Des topoguides réalisés avec le comité de randonnée proposent des balades avec descriptifs. Ils sont tous deux en vente auprès du Comité Départemental du Tourisme ou des Offices de Tourisme. Des itinéraires sont aussi à télécharger en ligne” explique Anne Mathie, animatrice au comité de randonnée. “Nos choix éditoriaux privilégient surtout la qualité de l’itinéraire. C’est un travail de collaboration entre les services de communication du Comité Départemental du Tourisme et le Comité Départemental de la Randonnée Pédestre”.

L’échappée jurassienne Le patrimoine du Jura est mis en avant à travers des itinéraires de randonnées. Un nouveau circuit de 300 kilomètres a été créé il y a trois ans entre Dole et Saint-Claude via les Rousses : l’Echappée Jurassienne. “Il doit permettre à une clientèle de vivre une expérience dans le Jura. Le circuit génère 250 000 euros de retombées économiques” estime Jean-Pascal Chopard, directeur du comité départemental du tourisme. Le circuit semble même commencer à attirer une clientèle étrangère. Plus d’informations : www.randonnee-jura.com et jura-tourism.com. 03 84 87 08 83.

OUVERT : du lundi de 14h à 18h30 Mardi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 18h30 le samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h

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3 - Qui assure l’entretien des sentiers de randonnée ? L’entretien régulier des chemins de randonnée reste primordial. Il existe un gros travail de bénévolat de la part des licenciés des 17 associations inscrites à la Fédération Française de Randonnée Pédestre. “Ils font de la veille et font remonter les problèmes. Nous avons même des référents locaux”. Pour bien organiser la gestion des 5 000 kilomètres de sentiers, le Jura, contrairement à d’autres départements, a fait le choix de tous les inscrire au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR). “C’est une volonté du département de créer une toile d’araignée tissant l’ensemble du département” explique Marie-Christine Chauvin, vice-présidente chargée de la culture et du tourisme. Un choix pour la vigilance et l’entretien des chemins. Ainsi, le département finance les Communautés de communes pour l’entretien des Petites Randonnées (PR) et le Comité Départemental de la Randonnée Pédestre s’attache au balisage et l’entretien des Grandes Randonnées (GR). F.P

© Stéphane Godin Jura Tourisme

1 - Qui sont les randonneurs ?

Anne Mathie, animatrice au comité de randonnée

“Nous attachons beaucoup d’importance aux personnes qui viennent pour randonner” “Le département s’est beaucoup investi depuis de nombreuses années dans le Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée (PDIPR). Pour que ce plan vive bien, le département continue d’aider les structures qui sont garantes de la bonne signalisation et de la vigilance sur l’entretien de ces chemins de randonnées. Le département verse une subvention annuelle de presque 20 000 € au Comité Départemental de Randonnée Pédestre et une seconde de 13 000 € à l’association du Jura du Grand 8 pour la randonnée à cheval. Cette dernière activité a beaucoup de succès sur le Jura. Il y a également une aide versée aux communautés de communes pour l’entretien des chemins de randonnée. Au niveau du département, nous attachons beaucoup d’importance aux personnes qui viennent pour randonner car nous savons que ces personnes apprécient le Jura, visitent des sites, tout en consommant des produits et en faisant la promotion du Jura. Avec les difficultés financières, beaucoup de financements ont baissé mais nous avons eu une attention particulière pour ces structures. Elles remplissent, d’une certaine façon, une mission d’utilité publique…”.

Marie-Christine Chauvin, vice-présidente chargée de la culture et du tourisme et présidente de Jura Tourisme


Vente directe d’œufs Bio 7j/7 - 24 h/24 - En distributeurs automatiques ! S’il avoue avoir battu la cam­ pagne après des “études mou­ vementées” au lycée agricole de Montmorot, Romain ajoute que c’était “juste pour mieux la connaître et pour parfaire ses connaissances dans des métiers différents qui lui sont

très utiles aujourd’hui !” La preuve, le jeune desnois à peine âgé de 29 ans, a franchi à pas de géant les étapes de repreneur d’entreprise puis de créateur d’activités qui le pla­ cent à part dans ce milieu agri­ cole dont il est pourtant issu. Romain Mouillot a repris la ferme familiale tournée jusque là vers l’élevage ainsi que vers les productions laitières et céréalières traditionnelles pour l’orienter vers la produc­ tion d’œufs BIO. “Qui l’eut cru sinon lui”, plaisante Louis, son papa. Après avoir constitué un conséquent dossier adminis­ tratif, subit le rigoureux contrôle Véritas, il obtient l’agrément et peut alors pro­ duire ses œufs Bio et les ven­ dre directement. Des normes rigoureuses : “6 poules au m2 à l’intérieur et 4 poules par m2 en exté­ rieur, maïs, soja et luzerne Bio comme nourriture pour ces cocottes qui arrivent à 17 semaines d’un élevage Bio bien sûr, qui resteront

La poule : un volatile com­ plexe ! D’un seul coup d’œil Romain devine parmi les 300 volatiles présents dans leur univers celui qui est stressé et qui deviendra très vite agressif avec ses con génères “notamment à cause d’un manque de lumière, d’une alimentation insuffisante ou d’une humidité excessive”.

garçon n’avait installé dans leur confort que quelques 300 bêtes, mais voilà, la demande dépassant l’offre elles seront prochainement deux fois plus nombreuses. Equipé d’une trieuse automatique capable de classer 3600 œufs à l’heure suivant leur poids, de les impri­ mer du numéro d’élevage qui garantit leur traçabilité, “la marge de progression est grande”.

Une poule, un œuf ! Sans trop savoir où cette aven­ ture l’emmènerait, le prudent

Des clients à foison... 300 œufs par semaine pour le collège Jules Grévy à Poligny

12 mois et ne pondront qu’un seul œuf par jour”.

alors que le célé­ brissime pâtissier arboisien Hirsinger en casse 720, que le lycée Jean­Michel débute avec 150… les livraisons se déve­ loppent à vitesse grand V. D’une demi journée voici Romain au volant de sa camionnette une jour­ née entière allant de Desnes à Sainte Agnès, Macornay, Lons, Poli­ gny, Arbois, Sellières... déposant sa production chez les commerçants, les boulangers, dans les commerces de proximité... Deux distributeurs automa­ tiques, Louis et Antoine en apprentissage ! 24h/24 et 7j/7 les distribu­ teurs automatiques situés un dans le hall de la cantine municipale à Lons, l’autre

dans la cour de la ferme à Desnes remportent un succès grandissant. “On choisit 6, 12, petits, moyens !”

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12 Ville &

Pays de Lons n°117 - Juin 2017

Village au cœur du Jura

Toulouse-le-Château : un village où il fait bon vivre Commune d’environ 900 habitants au milieu du XIXe siècle, Toulouse-le-Château a vu sa population tomber à 146 habitants en 1975. Aujourd’hui un peu plus de 200 personnes vivent dans ce village chargé d’histoire, où le vignoble occupe une place importante. “Nous ne sommes pas des Toulousains, mais des Toulousiens” insistent les habitants de ce sympathique village qui n’a effective­ ment rien à voir avec la ville rose, Toulouse­le­Château étant plutôt une ancienne commune noire au temps où le haut fourneau cra­ chait ses cendres au hameau de Baudin. Mais aujourd’hui, elle est franchement verte, orientée qu’elle est, vers l’agriculture et la viti­ culture. En 1938, pour ne plus la confondre avec la capitale de l’Occitanie, il fut décidé d’ajouter “le Château” à son toponyme.

VOYAGEURS ET PROMENEURS, arrêtez­vous à Toulouse­le­Château et montez tout en haut voir la tour et la vieille église. De ce magnifique belvédère, vous découvrirez un large espace entre Jura et Bourgogne. Même les cheminées de l’usine Solvay apparaissent…

Au temps où deux bourgs s’opposaient Au Moyen Âge, Toulouse se composait de deux quartiers très dis­ tincts. Le Bourg­Dessus qui se trouvait sur la colline était habité par de riches gentilshommes appartenant à de grandes familles. Au milieu de leurs manoirs et autres maisons fortes se dressaient l’église et le presbytère. Au pied de la montagne s’étendait le Bourg­ Dessous au sein duquel dominait le château féodal flanqué de tours. Il était entouré des maisons des villageois. Le Bourg­Dessus fut détruit par les troupes de Louis XI lorsqu’elles s’acharnèrent sur la Franche­Comté en 1479. La tour en ruine qui domine encore le paysage était celle du prévôt. Juste à côté se trouvait l’église. Toulouse qui était le chef­lieu d’une prévôté a abrité de nombreuses grandes familles sous l’Ancien Régime. Jean de Marnix, secrétaire ordinaire de Marguerite d’Autriche a marqué le village après avoir acquis un très large domaine en 1510. Au XVIe siècle, il fit construire son château au pied de la colline, demeure ornée de deux tours qui existe encore aujourd’hui.

Ci-dessus. Madame le maire et deux de ses adjoints devant la mairie

Une église âgée de 600 ans Remontant au début du XVe siècle, l’église se trouve tout en haut sur la colline. Elle sert d’escale entre le village et le ciel…. Dédiée aux trijumeaux Speusippe, Eleusippe et Meleusippe, elle fut restaurée en 1976 (toiture et intérieur). Elle est inscrite IMH. Notons que la vénération de ces saints n’est connue en France que dans un autre village, Saint Géomes en Haute­Marne.

Un village dynamique au pied d’une tour séculaire Les milliers de véhicules qui, chaque jour circulent sur la route RD 475 ne peuvent ignorer ce village dont l’ancienne tour du prévôt, ruine du Moyen Âge se dresse encore au sommet de la colline, domi­ nant le territoire. On peut même s’y arrêter et s’y installer comme le fit en 2007 Marie­Paule Ponthieux, une Bourguignonne qui entra au conseil municipal dès 2008, pour devenir maire en 2010. “Je suis tombée sous le charme de ce village”, raconte­t­elle, au point de lui consacrer toute son énergie. Elle nous reçoit dans sa petite mairie en compagnie de Jean­Christian Krysek et Jean­Yves Boisson, deux de ses adjoints. Dans cette élégante maison commune, l’école a fermé ses portes en 1973 et les enfants durent rejoindre celle de Sellières. La salle de classe fut transformée en lieu convivial. Un petit clin d’œil à Mme Andrée Martin qui en fut la dernière institutrice. Vice­prési­ dente chargée des finances de la nouvelle Communauté de com­ munes “Bresse Haute­Seille” créée en mars dernier, Mme le maire a, ces dernières années, consacré essentiellement les deniers à la réfec­ tion d’infrastructures tels les réseaux d’eau et d’assainissement et la voirie. Certes, il n’y a plus de commerces, excepté Christophe Sage et son commerce ambulant. Mais la vie artisanale y est bien pré­ sente avec trois maçons, un exploitant forestier, une entreprise de travaux publics, une autre fabricant des supports publicitaires et une société de transports. Jura­thermie s’est spécialisée dans le PVC et l’aluminium. Une station­service est également sur le territoire. Avec Marc Bulle­Piourot, un restaurant a été créé en 2014 au hameau de Fangy. Intégré dans le réseau des Tables Comtoises, il vient de mettre quatre chambres à la disposition des voyageurs. Son enseigne

Ci-contre. Joël Duret et Albert Wolf devant l’entrée fermée du musée

“D’Tour Gourmand” résume à elle seule la qualité des prestations. Philippe Paysant est le seul agriculteur­éleveur qui demeure au village. Frédéric Lambert et Jean­Yves Boisson sont viticulteurs. “Il y a encore 30 ha de vignes, mais plusieurs familles ont conservé quelques ares pour leur consommation”, explique J­Y Boisson qui cultive les cinq cépages du Jura, ce terroir étant classé en appella­ tion “côtes du Jura”.

On se remue à Toulouse ! Plusieurs associations sont particulièrement dynamiques dans ce petit village. C’est le cas du Comité des fêtes et fleurissement qui, depuis l’an dernier, organise la balade gourmande, un circuit de 10 km entre vignes et coteaux jalonné par 5 haltes gourmandes, dont celle de midi qui offre un menu préparé par le restaurateur local. L’édition 2017 aura lieu le 25 juin (inscriptions au 06.79.13.35.59 après 19 h). Autre association débordant de vitalité, le Groupe théâtral et musical toulousain qui vient de fêter le 50e anniversaire de sa renaissance. Les spectacles offerts sont toujours de qualité. Les chasseurs sont en ACCA et une autre grande association qui a son siège social en mairie est dans l’incertitude actuellement. Il s’agit des Amis des forges de Baudin (voir ci­dessous). Mais cette commune a aussi une renommée sportive régionale avec, chaque année, le déroulement d’une grande épreuve de cyclo­cross.

Les anciennes forges de Baudin Albert Wolf, secrétaire de l’association créée en 1993 et Joël Duret reçoivent le Pays de Lons sur le site des anciennes forges de Baudin. Des camping­caristes arrivent pour visiter le musée qui, hélas n’a pas rouvert pour la saison 2017. La grande histoire de ces forges

L’ancienne tour du Prévôt

méritait bien un musée, lequel fut ouvert en 2000 grâce au dévoue­ ment de quelques personnes. Présidée par Robert Tournier l’asso­ ciation a dû libérer récemment les locaux et entreposer les cen­ taines de poêles et objets divers en fonte fabriqués in situ, en divers endroits et attendre. Attendre quoi ? Que le site, propriété du département depuis 2013, intéresse un acquéreur. Il semble que ce soit en cours, le but étant d’en faire un Musée d’Art Urbain et du Street Art (Mausa). Ce mois de juin verra peut­être l’affaire se déblo­ quer. Notons que les descendants des maîtres de forges sont tou­ jours propriétaires d’une partie du site, le château notamment. Que deviendra l’association qui s’est beaucoup investie pour que le sou­ venir des forges ne disparaisse ? Albert Wolf attend… C’est en 1794 que Claude­Etienne Jobez acheta l’ancien moulin de Baudin situé en bordure de la Brenne. Il fit construire un haut­fourneau afin de pro­ duire des gueuses de fonte. Son gendre Marie­Etienne Monnier lui succéda et ainsi se poursuivit l’activité de père en fils. Des loge­ ments pour le personnel furent construits à partir de 1827. D’exten­ sion en extension, une école fut créée, puis une chapelle et un pres­ bytère en 1853/1854. Le maître de forge fit construire sa demeure vers 1865, laquelle fut agrandie 20 ans plus tard, devenant un joli petit château. En 1874, le haut fourneau est arrêté et le site devient une fonderie de seconde fusion. Cinq cubilots fonctionneront. Près de 200 ouvriers y travailleront. Dans les nombreux bâtiments construits, l’activité y est intense. Certains se trouvent sur le terri­ toire de Toulouse, d’autres sur celui de Sellières. Joël Duret raconte : “Couchés, certains avaient la tête à Toulouse et les pieds à Sellières…”. Au XXe siècle, l’usine se spécialisa dans la fonte émaillée. Ainsi fonc­ tionna Baudin jusqu’au 31 mai 1959. L’outil industriel fut démoli en 1974, mais plusieurs bâtiments insalubres demeurent.

Toulouse-le-Château (39230) Altitude : de 233 à 352 m Superficie : 416 ha Population : 216 habitants en 2014 (les Toulousiens) Canton de Bletterans Communauté de communes : Bresse Haute­Seille

Anciennes forges de Baudin

Conseil municipal. Maire : Marie­Paule Ponthieux Jean­Christain Kryseck (1er adjoint) – Christophe Monneret (2e adjoint) – Jean­Yves Boisson (3e adjoint) – Céline Boisson – Denis Dumont – Marie­Laure Grillot – Aurel Irimia – Catherine Magnien.


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Pays de Lons n°117 - Juin 2017

EN BREF RCF : “106.50... J’ÉCOUTE” ! C’est désormais bien installée au 7 bis rue Ripley à Lons-le-Saunier, que l’ancienne prof de français reçoit les confidences parlées de ses invités. “Des anonymes aux plus connus, tous un jour ont droit à la parole”, assure Françoise Compagnon, animatrice d’une équipe de plus de 32 bénévoles toujours prêts également à se rendre sur place pour enregistrer en direct, les témoignages, les commentaires, les confidences. La force de RCF est d’utiliser les compétences de chacun dans leur domaine de prédilection. Ainsi, l’ex-journaliste s’occupe de l’information générale et de la culture, un autre est spécialisé dans le sport, une autre met le Jura en valeur, une comédienne se réserve une émission sur le théâtre... “Nous avons émis pour la première fois le 15 février 1991”, se souvient Françoise alors en studio à Dole. Depuis le rythme a évolué au point d’occuper la fréquence (106.50) et de compter sur plus de 4 800 auditeurs réguliers selon un sondage Médiamétrie. “A chacun son sujet dans le respect de l’indépendance et des valeurs que nous défendons, pas d’optimisme béat, pas de complaisances gentilles, j’y tiens”, insiste Françoise qui se veut être “un trait d’union entre les Jurassiens et une radio de proximité”. Radio Chrétienne de France, radio ouverte à tous, RCF dispose de 63 points d’émission répartis sur le territoire. L’enregistrement, qu’il soit réalisé sur place ou en studio, passe entre les mains du technicien qui parfait sa qualité. Transmis à Dole, il est alors diffusé sur les ondes. Les sujets généraux et les débats sont écoutés pendant l’horaire national alors que les rencontres, les discussions bénéficient des décrochages “plus près de chez nous”. Responsable du studio, animatrice mais également recruteuse, Françoise Compagnon recherche en permanence des techniciens, des personnes qui aiment vaincre la timidité de leurs invités afin de les mettre à l’aise et les écouter.

RCF 106.5, 7 bis rue Ripley à Lons. Tél 03 84 43 12 37

Economie

Le BNI Arbois, Poligny, Salins est né… Ils étaient tous présents ce vendredi 19 mai au Domaine du Revermont à Pannessières pour la première réunion officielle du BNI “Cœur du Jura”. La devise : “qui donne reçoit…” Qui veut participer activement au BNI (Business Network International) doit être un lève­tôt ! Et se lever tôt une fois par semaine. En effet, les réunions hebdomadaires du BNI sont programmées de 7 h 30 à 9 h pas plus. Pour débattre de 20 points à l’ordre du jour, pas plus. Et attention, pas plus de trois absences par an… Les 24 premiers membres de ce nouveau BNI ont pris ce vendredi 19 mai connaissance des règles incontournables à respec­ ter pour espérer poursuivre dans le réseau. Cette première réunion était animée par Christian Pône, directeur consultant BNI et Thierry Bonnot, pre­ mier président de ce groupe. Présidence qui change tous les 6 mois le 1er avril et le 1er octobre pour éviter que certains prennent la main sur le groupe. BNI est né aux Etats­Unis en 1985 et arrivé en France en 2005. BNI est présent sur tout le ter­ ritoire français et compte plus de 600 groupes pour environ 17 000 membres.

mentés. Ce réseau permet aux entreprises d’ac­ croître le chiffre d’affaires, de créer des partena­ riats, de se former aux techniques de gestion, de la communication, du marketing…

Comment y entrer ? Pour participer, il faut déjà espérer qu’aucun confrère à vous ne fasse partie du groupe. Avant d’adhérer, il est possible d’assister à deux réunions et ensuite il faut remplir un dossier de candidature qui est transmis au groupe pour acceptation. Les droits d’entrée sont fixés à 160 euros et la cotisa­

tion annuelle est de 926 euros. Deux groupes fonc­ tionnent déjà dans le Jura à Dole et Lons­le­Sau­ nier. “Ce groupe de 24 membres est déjà impor­ tant. C’est une bonne base qui ne demande qu’à grandir, à s’étoffer. Quelques professions sont déjà représentées mais il reste encore de la place…” conclut Thierry Bonnot. L’efficacité de ce groupe prouvera si le bon vieux bouche­à­oreille fonc­ tionne encore… Renseignements et demande de candidature : Thierry Bonnot au 06 21 89 76 66 bnifrance.fr

Et si c’était simple ? Mais comment ça marche ? Simplement… BNI est une méthode de travail permettant aux entre­ prises et aux entrepreneurs de développer leur Business et leur réseau de partenaires grâce à une mise en pratique du bouche­à­oreille. Un groupe BNI est composé de professionnels issus de tous les secteurs d’activités mais avec un seul représen­ tant par métier. “Nos réunions sont un grand moment d’optimisme et de motivation avec tous ces chefs d’entreprises dynamiques, un moment essentiel pour les entrepreneurs” rappelle Christian Pône.

Un réseau et une méthode… BNI met à la disposition de ses membres un sys­ tème, une méthode structurée basée sur l’échange de recommandations d’affaires. Son objectif est de permettre d’établir des relations efficaces et béné­ fiques entre des professionnels qualifiés et expéri­

24 membres déjà présents à la première réunion

Fouilles archéologiques à Poligny

Un établissement rural gallo-romain découvert ! Pour viabiliser les terrains de la future extension de la ZI “Velours 4”, les archéologues de l’Inrap ont mené une fouille archéologique d’une durée de deux mois, de mi­mars à mi­mai. Cette fouille d’une superficie de 36 000 m² a permis de dévoiler un éta­ blissement rural gallo­romain avec les vestiges de petites pièces en enfilade, appartenant à un bâti­ ment de 40 mètres sur 20 et protégé par un enclos, délimitant une vaste cour d’un édifice agricole.

Une belle surprise ! “La zone était relativement grande par rapport aux travaux habituellement menés. Grâce aux diagnos­ tics réalisés, nous avons pu découvrir sous un bâti­

ment agricole mal conservé datant du 2e et 3e siè­ cles de notre ère, un bâtiment agricole plus ancien, du début de l’époque romaine, du 1er siècle de notre ère” explique Lydie Joan, responsable Inrap de cette fouille archéologique.

“Des données pour la connaissance économique de l’époque” Ce bâtiment agricole intervient dans un environne­ ment archéologique riche, implanté aux limites de la grande villa antique de Tourmont et à proximité d’une exceptionnelle nécropole antique fouillée à la fin des années quatre­vingt­dix à Poligny. “Si cette découverte n’est pas importante visuelle­

NOUVEAU À COURLANS

ment, elle nous donne avant tout des données pour la connaissance économique à l’époque romaine. Nous pouvons commencer à recréer le paysage antique et avancer toujours un peu plus dans le découpage du cadastre. Nous pourrons peut­être déterminer si un seul domaine assurait la gestion de l’époque ou s’il existait différents petits domaines. Suites aux photographies et dessins, nous rendrons un rapport dans quelques mois et une conférence grand public sera organisée. Il faut souligner le travail de la Communauté de com­ munes et de la ville de Poligny sur le suivi des tra­ vaux et des fouilles…”. Une découverte qui n’influe en rien le projet initial des travaux sur la zone industrielle. F.P

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Afin de préparer la future extension de la zone industrielle “Velours 4” de Poligny, une fouille archéologique d’une superficie de 36 000 m² a été réalisée par l’Inrap.

Mur du bâtiment agricole en cours de fouille


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A Macornay, les Pompes Funèbres marbrerie RODOT répond désormais aux particuliers désireux de vouloir organiser leurs obsèques de leur vivant.

2004 le nombre de contrats obsèques a aug­ menté d’environ 9 % par an, ce sont ainsi plus de 3 millions de personnes qui en bénéficie aujourd’hui et organiser sa propre cérémonie durant son vivant étant de moins en moins un tabou, ceci explique cela”.

Sandrine Rodot, qu’est­ce qu’un contrat obsèques ? Avant­tout c’est un contrat d’assurance­vie établi de son vivant qui permet de financer ses propres obsèques tout en étant accompagné par un pro­ fessionnel dûment habilité. Le contractant définit à l’avance la nature des prestations qu’il souhaite.

Sandrine et Fabien répondrons à toutes vos questions.

Quelles sont les bonnes raisons qui font que l’on souscrit de plus en plus un contrat obsèques ? S.R. : C’est avant tout la liberté d’exprimer ses der­ nières volontés, de soulager ses proches dans un moment difficile, de bénéficier des compétences de véritables professionnels.

Y a t­il un délai de carence ?

choix est libre, il suit un devis détaillé et complet. Entreprise familiale s’il en est, la Marbrerie Rodot a été créée en 1975 par Julien alors maçon dans le village depuis les années 55. Actuellement Daniel, Sandrine Rodot et Fabien Boivin œuvrent dans la Pompes Funèbres et assu­ rent le service et les cérémonies dans la vallée et sur le plateau.

S.R. : Non, la garantie est immédiate. Cette ques­ tion répond au souci d’éviter des choix difficiles à la famille notamment en cas de décès brutal.

Votre contrat couvre t­il toutes les prestations ? S.R.: Oui car le client décide librement à l’avance et dans le détail du déroulement de ses obsèques: inhumation, crémation, cérémonie civile ou reli­ gieuse, choix du cercueil, de la sépulture, des fleurs”.

S’agit­il bien d’une cotisation ? S.R. : Effectivement le contractant choisit la for­ mule qui li convient : mensuelle ou annuelle, le

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MGEN du Jura une mutuelle solidaire Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 194 / Pays de Lons n°117.

et ouverte à tous !

MGEN est une mutuelle qui pro­ pose : complémentaire santé, prévoyance et habitat (assu­ rance de prêts). Comme l’ex­ plique Catherine Zimmermann, la directrice de la MGEN du Jura : “le terme de mutuelle est utilisé à tort et à travers pour désigner tous les organismes de complémentaire santé, alors que tous ne sont pas des mutuelles. Le terme “mutuelle” correspond un mode de fonctionnement particu­

lier régit par le droit (code de la mutualité) qu’il ne faut pas confondre avec celui d’un assu­ reur privé”. MGEN est une orga­ nisation à but non lucratif, il s’agit d’une société de per­ sonnes. Il n’y a donc pas d’ac­ tionnaires à rémunérer, ce qui permet d’augmenter la part reversée aux adhérents. Ainsi “en 2016, pas moins de 90 % des cotisations ont été distribuées sous forme de prestations, contre Une sympathique équipe !

65 % en moyenne pour les assu­ reurs privés”, complète Jean­Phi­ lippe Mussillon, délégué chargé de la prévention et du dévelop­ pement. Le fonctionnement de MGEN est basé sur la solidarité intergéné­ rationnelle des cotisations. “Chez nous, la cotisation n'est pas calcu­ lée en fonction du risque, il n’y a pas de discrimination, pas d’ex­ clusion, ni de questionnaire médi­ cal”, insiste la Directrice.

En 2018 auront lieu les pro­ chaines élections, un appel à candidature est lancé. Tout adhérent à la mutuelle peut se porter candidat. Si vous êtes intéressé(e), n’hésitez pas à nous contacter (clôture des inscrip­ tions en octobre 2017). A Lons le Saunier, six conseillères expérimentées vous accueillent du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h 30 (sauf le jeudi 10 h). Elles répondent avec professionna­ lisme à toutes questions concer­ nant vos droits, vos prestations ou pour une adhésion. Venez les rencontrer au Centre de Ser­ vices.

MGEN, comme toutes les vraies mutuelles, a un fonctionnement démocratique ; chaque adhé­ rent peut être candidat et dis­ pose d’une voix pour élire ses représentants au niveau local et national. Le fonctionnement démocratique se traduit dans le Jura par la présence d’un président, actuelle­ ment Alain Girard, et de 24 élus qui contri­ Actions sociales et solidaires. buent au débat Prévoyance : frais funéraires, capital décès, prestation dépendance, SAD (selon les offres). mutualiste, à l’expres­ sion des besoins des Offres complémentaires : Sollicitudes (capital obsèques) ­ Complément d’Autonomie adhérents et à l’évolu­ (capital + rente viagère mensuelle + Prestation Services et Assistance). tion de l’entreprise. Actions de prévention de la santé et de promotion du bien­être.

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dossier SENIORS 17

Pays de Lons n°117 - Juin 2017

Semaine Bleue :

“Donner de la vie à la vie”

Faire société quel que soit son âge et son niveau d’autonomie, tel est le mot d’ordre de la Semaine Bleue. L’occasion d’informer et de sensibiliser la population des actions menées au cours de l’année et de s’unir pour donner du bonheur aux personnes âgées. “365 jours pour agir, 7 jours pour le dire”. Un slogan qui résonne dans tout le département et dans toute la France à l’occasion de la semaine bleue. “La semaine met en lumière les lieux où se déroulent des événements et manifesta­ tions entre les générations” explique Maryse Bonnot, président de la Semaine Bleue. Vecteur de mixité et de liens intergénérationnels, le rendez­ vous invite à faire connaître les manifes­ tations qui ont lieu toute l’année. “Les animations sont de vrais médicaments pour les personnes âgées. Il faut donner de la vie dans les établissements les accueillant mais aussi au sein de toute la population”. Chaque année, 250 mani­ festations sont mises en place dans le Jura. Avec un soutien financier du Conseil Départemental, des après­midi musicaux, lotos, ateliers de bricolage ou de peinture, guinguettes, sorties au res­ taurant, dégustations, ateliers de pâtis­ serie… sont proposés aux seniors.

“Toute manifestation, aussi petite soit­ elle, a une valeur et reste porteuse de solidarité. Pour rendre heureux, on est revenu à des choses simples. Ce n’est pas la peine d’aller chercher ce que les personnes âgées n’ont pas vécu !”. Pour cela, les acteurs sont nombreux : EHPAD (Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes), foyers logements, les CCAS (Centres commu­ naux d’Action Sociale), les associations dont notamment les clubs du temps libre, la retraite sportive, les anciens combattants… “J’essaye de les dynami­ ser et de les aider mais il y a encore tel­ lement à faire…”.

“À tout âge : faire société” Pour la deuxième année, la Semaine Bleue s’articule autour de la thématique “À tout âge : faire société”. Avec son passé familial mais aussi professionnel, Maryse Bonnot, présidente de l’événe­ ment depuis 1981, est très impliqué

dans ce rendez­vous. Pour elle, “le lien social est fait de culture, d’échanges familiaux, de relations affectives, de valeurs, de normes, de rituels et de liberté”. Et elle ne manque pas de citer Jean­Paul Sartre qui résume bien ces différents enjeux : “l’essentiel n’est pas ce qu’on a fait de l’homme mais ce qu’il fait de ce qu’on a fait de lui”...

“Donner un peu de bonheur, sans la barrière de l’âge ou de la maladie” Les établissements scolaires aussi se mobilisent aussi pour réaliser des activi­ tés entre jeunes et personnes âgées. Maryse Bonnot le sait “le regard des enfants sur les personnes âgées est le miroir de la vieillesse et inversement. Il faut un contact sincère et redonner goût à la vie, donner un peu de bonheur, sans la barrière de l’âge ou de la maladie”. Depuis la création de la Semaine Bleue en 1951 – nommée à l’origine “journée

Maryse Bonnot, président de la Semaine Bleue

nationale des vieillards” – les choses évoluent : “les portes s’ouvrent et divers acteurs se mobilisent. Il faut encore encourager le respect et la tolérance pour tous, ne pas oublier la dignité de l’humain, élargir les réseaux et lutter contre la solitude des personnes en trouvant des solutions pour qu’elles par­ ticipent aux manifestations. Je souhaite que l’événement perdure même si je reste inquiète…”. Pourtant la mobilisa­ tion pourrait encore s’étendre : depuis l’année dernière, la semaine s’inscrit dans le prolongement de la journée

Maintien à domicile

Le bien vieillir tient salon à Arbois Le vieillissement est un enjeu de premier plan pour l’avenir de notre société, et tout particulièrement au travers de la question du maintien à domicile. La loi confie aux départements le soin de lutter pour que les personnes de plus de 60 ans garde leur autonomie. Le département a ainsi en charge d’organiser la prévention. Dans ce cadre, en collaboration avec l’ADMR, Prodessa et Soliha, des actions sont menées auprès des personnes âgées vivant à domicile afin d’expliquer comment mieux vieillir activement. Bien se nourrir, garder une vie sociale, garder une bonne condition physique et le maintien à domicile sont les thèmes développés auprès du public concerné. “Notre volonté est de rendre de la dignité aux personnes âgées et de permettre un confort de vie le plus agréable possible. Que la personne reste à son domicile ou pas du fait d’un logement ou une maison peut­ être plus adaptés. Un logement adapté, une présence médicale, de soin à domicile, d’un accueil de jour, des services d’animation et des commerces de proximité… sont des éléments important à prendre en compte. La prise de conscience est là, reste un travail de proximité et d’anticipation à développer pour bien expliquer le dispositif. Il y a des solutions et des aides possibles, c’est le moment d’en parler…” résume Hélène Pelissard, vice­présidente en charge des affaires sociales au Conseil départemental du Jura.

Un salon à Arbois… et à Saint-Claude En charge de cette problématique, la conférence jurassienne des financeurs de la prévention de la perte STLS d’autonomie, présidée

par le Conseil départemental, finance depuis 2016 des actions de sensibilisation et d’information à destination des seniors. Dans ce cadre, SOLIHA Jura organisera deux manifestations sur le thème du “Bien vieillir chez soi” en juin prochain, en partenariat avec les villes de Saint Claude le 13 juin et Arbois le 20 juin. Ces manifestations proposeront une représentation théâtrale sur le thème de la prévention des chutes, une table ronde avec des acteurs locaux, des ateliers et stands animés par des partenaires locaux ou départementaux intervenant auprès des seniors autour de la thématique du maintien à domicile. SOLIHA Jura présentera de son côté l’ensemble des dispositifs d’aides financières mobilisables pour adapter son logement aux contraintes du vieillissement ou du handicap. Salon à Arbois, Espace Pasteur le mardi 20 juin de 10 h à 18 h Salon à Saint-Claude le mardi 13 juin de 13 h à 18 h Contact Soliha Jura : 03 84 86 19 10

Madame Reinette est une comédie sentimentale destinée aux seniors vivant chez eux en autonomie. Le résumé : “Parce qu’elle a 72 ans et qu’il lui arrive de temps à autre de se prendre les pieds dans son tapis et de glisser dans sa baignoire, Madame Reinette commence à ne plus être perçue par son entourage, notamment par sa fille, comme ayant “toute sa tête” et comme étant capable de faire elle-même ses choix. Reinette se voit peu à peu dépossédée de son autonomie et pointe alors le spectre de l’institutionnalisation...”

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internationale des personnes âgées célébrée chaque année le 1er octobre. Cette journée, placée sous l’égide de l’Organisation des nations Unies (ONU) et suivie depuis 1990 au niveau mon­ dial, permet de porter d’une seule voix les problématiques de vieillissement au sein de la société. F.P

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18 dossier SENIORS

Pays de Lons n°117 - Juin 2017

Comment aider au maintien à domicile 90 % des Français plébiscitent le maintien à domicile. Mais pour pouvoir rester longtemps chez soi, il faut souvent prévoir quelques aménagements. De quel ordre ? Les chiffres Insee 2016 parlent d’eux­mêmes... En France, 15 mil­ lions de personnes ont plus de 60 ans dont 1,4 million a plus de 85 ans. D’ailleurs, la part des plus de 60 ans a augmenté de 22 % entre 2000 et 2016. Et signe que la popu­ lation vieillit, on estime à 20 mil­ lions, le nombre de Français de plus de 60 ans en 2030.

changements – est souvent syno­ nyme de stress” explique Gilles Thuaire, chef de marché PMR­ Accessibilité chez Cedeo. Pourtant, ce chantier qui peut sem­

bler insurmontable pour une per­ sonne âgée est primordial pour assurer son maintien à domicile dans des conditions de sécurité optimale. En effet, 80 % des acci­

Gare à la chute Or, 90 % des Français plébiscitent le maintien à domicile. Dans un tel contexte, on comprend pour­ quoi l’accessibilité d’un logement doit être considérée comme l’une des conditions primordiales. D’au­ tant que des aides financières exis­ tent pour réduire les coûts. De même, des artisans se forment pour pouvoir répondre aux demandes spécifiques de cette clientèle particulière. “Il ne s’agit pas uniquement de technique. Les professionnels doivent prendre en considération la personne âgée, ou la personne à mobilité réduite, dans son ensemble, savoir la rassurer car une période de travaux – donc de

© Jörg Lantelme Fotolia

Salle de bain avec douche italienne

dents domestiques chez les plus de 65 ans sont liés à des chutes. Elles seraient même la première cause de décès accidentel pour cette même tranche d’âge.

Quels travaux pour une meilleure accessibilité ? Pour éviter des situations à risques, Gilles Thuaire recense toute une liste de travaux dont certains sont loin d’être irréalisables. Et ça com­ mence dès l’accès au logement avec, par exemple, l’installation d’une rampe d’accès, d’un seuil rabaissé pour les pas de porte ou la pose d’un sol antidérapant. A l’intérieur de sa maison ou de son appartement, la personne âgée ou à mobilité réduite doit pouvoir cir­ culer facilement en fauteuil. Il peut donc être ingénieux de remplacer des portes battantes par des portes coulissantes pour gagner de la place et faciliter les déplacements. Si le logement possède un escalier, veil­ lez à ce que les marches ne soient pas trop hautes ou à pouvoir y ins­ taller un monte­escalier ou une chaise élévatrice. Dans la cuisine, l’idéal est de pouvoir placer le four (avec porte escamota­ ble ou latérale) et le lave­vaisselle en hauteur, choisir une plaque de cuis­

son avec option de verrouillage ou une minuterie coupe­courant. Evidemment, la pièce qui demande le plus d’ajustement reste la salle de bain. La personne âgée y est sou­ vent le plus vulnérable car dénudée et mouillée. Gare aux risques de chute ici plus qu’ailleurs... Pensez aux barres de maintien et à un siège de douche. Si possible, optez pour une douche ouverte ou à l’italienne (sans différence de niveau avec le sol de la salle de bain). Pour les WC, là aussi, pensez aux barres de main­ tien, à une cuvette surélevée et même à une chasse d’eau à déclen­ chement par infrarouge.

Des aides financières Evidemment, engager des travaux a un coût. Mais sachez que des aides complémentaires sont possibles. Renseignez­vous auprès de votre CAF, mutuelle, Conseil départemen­ tal, Caisse régionale d’assurance maladie, caisse de retraite ou encore de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH). Des crédits d’im­ pôts sont également possibles pour certains travaux réalisés par des professionnels. D’où l’intérêt de se rapprocher d’un artisan qualifié, assuré et même labellisé par des marques comme Handibat® et Silverbat® qui saura vous conseiller, au cas par cas, en fonction de votre besoin et de votre logement. APEI­Actualités

Des objets connectés pour plus d’autonomie L’équipement en nouvelles technologies facilite le maintien à domicile des personnes âgées, à l’image des objets connectés dont certains permettent de renforcer l’autonomie. Le nombre d’objets connectés actuellement dans le monde est estimé à 8 milliards et les prévisions misent sur 20 milliards en service d’ici 2020. Un marché en pleine expansion mais dont les innovations peinent parfois à convaincre de leur réelle utilité dans la vie quotidienne. Il y a pourtant un domaine où ces objets élec­ troniques connectés (sans fil) à un réseau informatique suscitent un grand espoir. C’est celui de la préservation de l’autonomie des seniors. 93 % des Français pensent en effet que les technologies connectées peuvent per­ mettre de mieux prendre en charge les per­ sonnes en situation de dépendance. Au­delà des gadgets tendance à plusieurs centaines d’euros, des équipements sont conçus pour faciliter les tâches quotidiennes,

suivre l’état de santé, aider à s’orienter et pré­ venir les chutes ou accidents.

Sécurité En matière de sécurité, la géolocalisation par GPS intégré à des montres, bracelets ou pen­ dentifs permet de moderniser la téléassis­ tance et offre à la personne équipée une plus grande liberté de déplacement, au sein de son domicile mais aussi à l’occasion d’une sortie à l’extérieur. Il lui suffit d’appuyer sur le bouton inséré dans le bijou pour déclencher l’alerte et les contacts savent exactement où elle se trouve. Dans le même esprit, des cannes intel­ ligentes sont en cours de développement. Un médaillon attaché à la ceinture peut éga­ lement donner accès au service de téléassis­

tance ou à deux numéros de téléphone pré­ définis. Doublés d’une application, certains objets connectés remplacent le téléphone portable en envoyant un message sms ou un courrier électronique aux proches en cas de chute, de malaise ou d’inactivité prolongée.

résultats sur un smartphone, via une applica­ tion spécifique.Pour être adoptés par les per­ sonnes âgées, ces appareils doivent être faciles à utiliser, fiables et renforcer leur niveau de protection afin d’assurer le respect de la vie privée. APEI­Actualités

Santé Dans le domaine de la santé, les piluliers connectés sont plébiscités pour sécuriser la prise de médicaments, en évitant les erreurs ou les oublis. Lorsqu’il est l’heure, une case s’illumine ou un signal sonore se fait enten­ dre. Certains modèles peuvent même alerter la famille ou le médecin par sms ou mail, en cas de problème. Un verre connecté est éga­ lement capable de mesurer le taux d’hydrata­ tion de son utilisateur et de l’avertir par un signal lumineux si celui­ci est insuffisant. Un tensiomètre léger et compact, qu’on peut transporter dans une poche, contrôle électro­ niquement la tension artérielle et indique les

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Lydie Jacquet a une vocation vraie pour son métier de conseillère funéraire. C’est en faisant le point sur sa vie qu’elle a fait le choix de reconversion pro­ fessionnelle pour mettre cette vocation au service des familles touchées par un deuil et ce depuis 4 ans. Depuis votre arrivée au funérarium polinois, quels sont les changements que vous avez apportés ? J’ai souhaité nos locaux plus spacieux pour recevoir les familles dans d’excellentes conditions. Notre bureau contigu au funéra­ rium qui permet d’organiser les obsèques dans la discrétion et le respect des familles. Notre magasin d’articles funéraires a lui aussi été transformé pour offrir un plus grand choix. Notre funérarium est revisité par une décoration sobre mais chaleureuse, avec des couleurs chaudes et apaisantes. Nos salons où reposent les défunts ont eux

aussi été repensés sur un concept plus pro­ pice au recueillement. Disposez­vous d’une salle pour les cérémonies ? Les familles polinoises trouveront au funéra­ rium Tanier une grande salle d’une capacité d’accueil de plus de 100 personnes où se déroulent les cérémonies. Il existe une tradi­ tion à Poligny, après la cérémonie d’hommage, la famille réunit ses proches et amis pour leur offrir le verre du souvenir et nous mettons cette salle à disposition. Ceci fait partie aussi de mon métier, accompagner les familles et répondre à leurs attentes.

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Pays de Lons n°117 - Juin 2017

• Le signe à repérer : un œil rouge

Savoir repérer un problème à l’œil

chez un porteur de lentilles

Plusieurs signes peuvent être précurseurs d’un problème aux yeux. Voici lesquels. • Signe à repérer : une baisse brutale de la vue d’un seul œil C’est peut­être la maladie de Horton. Cette inflammation de l’artère temporale peut se signaler par des maux de tête, une douleur au front ou à la tempe, une poussée de fièvre et également une baisse brutale de la vision d’un seul œil. L’erreur à ne pas commettre : Sous­estimer la situation. Ce trouble de la vue peut être le tout premier symptôme de la maladie. La diminution du flux sanguin au niveau de l’œil risque d’entraîner une perte partielle ou totale de la vue, hélas, définitive. Le bon réflexe : Appeler son ophtalmologiste en lui décrivant les symptômes et insister pour obtenir un rendez­vous immédiat, ou se rendre aux urgences ophtalmologiques à l’hô­ pital s’il y en a. L’administration rapide de cor­ tisone est nécessaire aussi pour sauver le deuxième œil.

• Les signes à repérer : un voile noir, un éclair fixe, des points lumineux C’est peut­être un décollement de rétine. Touchant un seul œil, il se signale par la vision d’un voile noir sur les côtés qui pro­ gresse vers le centre et s’associe souvent à la sensation de mouches, à l’apparition de points lumineux ou à la présence d’un éclair fixe, persistant même les yeux fermés. Ce début de décollement de rétine menace par­ ticulièrement les personnes très myopes, souffrant de diabète ou d’hypertension, opé­ rées de la cataracte ou ayant subi un trauma­ tisme de l’œil. L’erreur à ne pas commettre : S’inquiéter pour des “mouches volantes” isolées, qui résultent généralement d’un banal décolle­ ment du vitré (le liquide visqueux qui rem­ plit le globe oculaire) et disparaissent spon­ tanément.

C’est peut­être une infection. Un œil qui rou­ git n’est pas inquiétant, sauf chez une per­ sonne qui porte des lentilles. “Une infection peut très vite devenir grave, entraînant la perte d’un œil en quelques heures (abcès détruisant la cornée, qui devient blanche et opaque)”, insiste le Pr Baudouin. L’erreur à ne pas commettre : S’affoler pour une hémorragie indolore dans le blanc de l’œil. Pas besoin de consultation pour ces quelques petits vaisseaux qui ont éclaté en surface, ils devront juste être mentionnés à la prochaine visite chez le généraliste afin qu’il vérifie la tension artérielle. Le bon réflexe : Le porteur de lentilles doit immédiatement les enlever, obtenir un ren­ dez­vous chez l’ophtalmologiste dans la demi­ journée ou se rendre aux urgences (avec la lentille dans l’étui).

• Le signe à repérer : une gêne dans l’œil qui persiste après un traumatisme © DR

Le bon réflexe : Consulter un ophtalmologiste dans la journée. Pris au début, le décollement de rétine peut être évité grâce au laser. Plus tard, il faut une vraie chirurgie pour le réparer. Mais si le décollement est total, la vision est définitivement perdue.

• Le signe à repérer : une douleur dans un seul œil C’est peut­être un glaucome aigu, un herpès ou un zona ophtalmique. Les yeux doulou­ reux sont rarement inquiétants, surtout quand les deux sont touchés (souvent une infection virale). Il existe cependant trois cas d’urgence, lorsqu’un seul œil est concerné, qui exigent une consultation rapide car les traitements sont efficaces mais seulement s’ils sont démarrés vite. ­ Première situation urgente : le glaucome aigu, “qui est à l’œil ce que la colique néphré­ tique est aux reins sur le plan de la douleur (l’œil semble éclater)”, explique le Pr Chris­

tophe Baudouin, de l’hôpital des Quinze­ Vingts, à Paris. La montée en pression rapide, parfois accompagnée de nausées, menace irrémédiablement la vue. ­ Les deux autres, l’herpès et le zona ophtal­ mique, sont des infections qui entraînent rou­ geurs et douleurs, et risquent de se propager à la cornée : la douleur s’accroît, la vision baisse et les dégâts peuvent devenir irréversi­ bles au point de nécessiter une greffe de cor­ née. Autres signes inquiétants : si la douleur réveille la nuit ou devient plus intense au lever ; si elle semble très profonde, démar­ rant en arrière de l’œil et allant vers la tête. L’erreur à ne pas commettre : Confondre avec une banale conjonctivite, retarder la consultation par peur de “déranger pour rien” ou se laisser éconduire sans insister parce que le spécialiste est débordé. Le bon réflexe : Consulter un ophtalmologiste dans les heures qui suivent.

C’est peut­être un risque de complications sérieuses. Il faut se méfier de toute activité (fraisage, débroussaillage, tonte...) projetant de minuscules particules susceptibles de fran­ chir la paroi de l’œil (cornée au milieu ou fis­ clère sur le côté) et d’occasionner de gros dégâts dans les couches profondes de l’œil. Et, bien sûr, des projections de produits chi­ miques, mettant elles aussi l’œil en péril. L’erreur à ne pas commettre : Penser que ce n’est pas grave car la douleur est faible. “Les traumatismes en superficie, guéris par de sim­ ples gouttes dans l’œil, sont souvent plus péni­ bles que les traumatismes profonds, qui se révèlent pourtant plus sévères”, insiste Chris­ tophe Baudouin. Les bons réflexes : ­ En cas de brûlure chimique (projection de détergent, par exemple), rincer abondam­ ment avec du sérum physiologique ou de l’eau, puis se précipiter dans un centre spécia­ lisé en ophtalmologie. ­ Si un corps étranger a pénétré et qu’une sensation anormale persiste, consulter dans la journée. Une infection se développera si notretemps.com l’intrus reste.

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En rejoignant voici seulement quelques mois le réseau national MON ASSISTANT NUMERIQUE, Mathieu Filliaux, 37 ans, poursuit sa carrière informatique en tant qu’entrepreneur franchisé : “Mon ambition est de contribuer à la réduction de la fracture numérique notamment en développe­ ment le service à la personne pour les particuliers et de permettre aux petites entreprises de renforcer leur compétitivité en profitant au mieux du numé­ rique… je constitue l’échelon manquant entre le ven­ deur de matériel et l’utilisateur”. Loin de l’image du technicien qui parle un langage incompréhensi­ ble, les membres de ce réseau développent des valeurs humaines, de partage des connaissances et de démystification des outils numériques.

Ses missions pour les particuliers: Mathieu intervient directement à domicile dans un rayon de 30 km autour de Lons­le­Saunier. Son activité est déclarée auprès de la préfecture dans le cadre du Service A la Personne (SAP). Les particuliers bénéficient ainsi d’une réduction ou d'un crédit d’impôts de 50 % du montant des prestations.Souvent les premières interventions concernent des soucis informatiques : lenteur de

l’ordinateur, virus, logiciels malveillants, pro­ blèmes de Wi­Fi ou de messagerie, installation d’un logiciel, d’une imprimante multifonction… Mathieu est un peu le médecin de famille de nos ordinateurs. Mais ses missions ne s’arrêtent pas là. “Pour reprendre l’image de la voiture, je me considère plus comme un moniteur d’auto­école qu’un mécanicien, mon rôle est surtout de former à bien utiliser le matériel: ordinateurs PC ou Mac, tablettes, smartphone ou tout autre appareil connecté”. Ainsi, il pourra vous aider dans la mise en place d’un contrôle parental, à apprendre à utiliser Skype afin de communiquer avec vos proches éloignés, à gérer et sauvegarder vos fichiers, à classer vos photos, à réaliser un album photo, à synchroniser vos contacts avec votre ordinateur et votre smartphone, vous aider à réaliser vos démarches administratives en ligne…

Ses missions pour les professionnels: Partant du constat que notre secteur géogra­ phique est composé de nombreuses petites entreprises, Mathieu a décliné une offre adap­ tée aux petites structures : TPE, artisans, com­

merçants, micro­entrepreneurs, professions libé­ rales, associations… Mathieu a commencé sa carrière en tant que programmeur, puis a exercé 12 ans en tant que responsable informatique. Une carrière internationale tournée vers les uti­ lisateurs avec lesquels il a su développer ses valeurs : sens de la pédagogie, écoute et profes­ sionnalisme : “Aujourd’hui je mets à profit mes compétences au bénéfice de professionnels désireux de retrouver une relation de proximité et une vision globale des enjeux du numérique dans leur entre­ prise” explique Mathieu. “Le numérique est sou­ vent un outil indispensable chez mes clients ce qui impose un maximum de réactivité!”

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Pays de Lons n°117 - Juin 2017

A RTS M A RT I AU X D E S COT E AU X D E S E I L L E

Du judo mais pas que… : “avec des adhérents de 5 à 70 ans, nous nous sommes ouverts à la pratique du bien-être” Comptant encore bien développer sa section judo avec l’arrivée d’un nouvel entraîneur, l’association des Arts Martiaux des Coteaux de Seille s’ouvre aussi sur des activités de bien-être.

À la recherche d’un professeur de judo pour la rentrée prochaine car l’entraîneur actuel va quit­ ter le club, la section judo de l’association des Arts Martiaux des Coteaux de Seille s’interroge pour la rentrée mais émet aussi des projets. “Si nous trouvons un entraîneur de judo, nous pour­ rons peut­être ouvrir la section aux adultes et proposer plus de créneaux” indique Katia Sax, la présidente de l’AMCS. “L’offre est riche dans le secteur mais nos adhérents sont en attente pour la rentrée. L’ancien club de Voiteur comptait 80 licenciés en judo, avant d’être transformé en 2005 en association pluri­disciplinaires. Nous comptons aujourd’hui 120 licenciés dont 38 pour le judo, uniquement des enfants, accueillis dès l’âge de cinq ans. Nous avons une section éveil et un encadrement ludique. Nous ne poussons pas à la compétition pour que les enfants s’épa­

nouissent et nous restons à l’écoute des désirs de chacun”.

Yoga, Taï-Chi ou Do In ? Avec une baisse des effectifs suite à la création de la nouvelle association, la structure s’est élargie à d’autres disciplines d’arts martiaux : le karaté et l’aïkido, mais bien plus... “Avec des adhérents de 5 à 70 ans, nous nous sommes ouverts à la pra­ tique du bien­être, à l’entretien corporel et à la santé avec du yoga, du Taï­Chi, des séances d’étire­ ments qui fonctionnent très bien mais aussi des ateliers de Do In”. De quoi s’offrir de la détente et de la souplesse et tout cela avec un encadrement maximum car chaque section dispose d’un interve­ nant spécifique ! Et des stages sont aussi organisés entre les sessions d’arts martiaux. “L’occasion de voir ce que font les autres…” F.P

Arts Martiaux des Coteaux de Seille. Entre 136 et 155 suivant les activités. Gala de l’association le samedi 10 juin à 16 h 30 au Dojo, 2 rue des Masses à Voiteur. 06 52 60 03 71. https://aikidovoiteur.sportsregions.fr

AV E N I R J U D O D U B A S S I N L É D O N I E N

“Nous sommes un club formateur” L’Avenir Judo du Bassin Lédonien encourage les jeunes à se dépasser. Après avoir acquis un bon niveau, les licenciés intègrent même parfois la section Pôle Espoir ou le club élite régional. Réunissant principalement des jeunes, l’Avenir Judo du Bassin Lédonien compte 300 licenciés. “Un effectif qui se maintient depuis pas mal d’années déjà, même si nous avons subi une toute petite diminution avec l’arrivée des nouveaux temps

périscolaires. Les parents avaient peut­être peur d’inscrire leurs enfants à des activités extrasco­ laires pour ne pas les fatiguer davantage. Mais les gens se sont adaptés et nous avons récupéré les effectifs” note Thierry Huteau, le président du club.

“Une dizaine de jeunes intégrés au club élite régional !” L’Avenir Judo porte bien son nom et s’adresse aux plus jeunes dès 4 ans. Grâce aux six entraîneurs dont deux bénévoles, un enseignement adapté est

pratiqué. “Nous sommes un club formateur. Nous formons les jeunes et après avoir atteint un certain niveau, nous leur permettons de rentrer dans d’au­ tres structures : la section Pôle Espoir (ancienne­ ment sport­étude) mais aussi le club élite régional, présent à Dijon et Besançon. En général, on vient les approcher. Nous les orientons donc pour qu’ils s’épanouissent dans des structures de haut niveau. Aujourd’hui, nous avons déjà une dizaine de jeunes F.P intégrés au club élite régional !”.

Plusieurs disciplines sont proposées par l’Avenir Judo du Bassin Lédonien : Le Judo Le Ju-jitsu. Vu comme un prolongement naturel de la pratique du judo, c’est un art basé sur la défense, qui exclut le risque, mais nécessite un véritable engagement du corps et de l’esprit. Le Ju-jitsu est une méthode de défense fondée sur le contrôle de soi et de l’adversaire. Il correspond à l’ancien selfdéfense et se développe depuis 2/3 ans dans le club. I Le Taïso. Une méthode moderne, construite à partir d’exercices traditionnels de préparation au judo. Sa pratique permet de bien préparer son corps, de se protéger et d’améliorer son potentiel physique. Cette pratique plus douce permettant de renforcer le système musculaire, d’améliorer la maîtrise des gestes, d’augmenter la souplesse et d’apprendre à se relaxer. I I

Avenir Judo du Bassin Lédonien. Licence : de 120 à 185 . 3 séances d’1 h 30 par semaine. 03 84 24 53 52. http://ajbl.clubeo.com

JUDO CLUB BLETTERANOIS

Le JC Bletteranois bientôt en mini-bus ! Le club de Judo de Bletterans veut accompagner davantage ses jeunes au sein des compétitions. La solution : trouver encore des sponsors pour financer l’achat d’un minibus. “Le club est en constante évolution et cela se res­ sent au niveau des résultats”. Pour Didier Létondal, président du club de Judo de Bletterans, les résul­ tats sont plus qu’encourageants : “l’un de nos judo­ kas vétérans, Ben Bouamra, a terminé premier au championnat d’Europe 2014 à Prague, premier à la coupe de France 2017 à Gérardmer, premier aux Masters Games 2015 à Nice ou encore aux Mas­ ters de Lille 2016 ! Nous avons deux minimes en pôle espoir de Besançon qui font régulièrement des podiums et le club de Bletterans est souvent sur le podium au niveau régional”. Des succès qui font suite à des équipements adaptés. “La commune nous a fait le dojo. Les conditions d’entraînements et de sécurité sont réunies. On augmente tout dou­ cement nos effectifs mais pas trop vite”… la prio­ rité est tout autre : accompagner les jeunes dans les compétitions.

En voiture ! “Les déplacements sont toujours plus loin”. Pour parcourir la grande région et parfois aller jusqu’à Auxerre, le JC Bletteranois a trouvé la solution : l’achat d’un minibus. Le projet est déjà en bonne voie puisqu’il ne reste plus que 20 % de la somme à trouver. “Nous cherchons encore quelques spon­ sors pour pouvoir emmener les jeunes sur leur lieu de compétition”. Un moyen de locomotion pratique mais également “propice au coaching interne”.

Un calendrier chargé… Du côté des vétérans, le mois de juin va être chargé. Ils vont participer aux masters de Lille mais aussi au championnat du monde à Zagreb. “On espère de bons résultats…” conclut Didier Létondal. F.P Judo Club Bletteranois. Licence 145 pour tous. Dès 6 ans. Mardi, 4 cours de 16 h 30 à 21 h. Vendredi, 4 cours de 16 h 30. A 21 h. 03 84 85 12 91.

De gauche à droite : Ludovic Michelet coach départemental de sport adapté, Théo Richard champion de France handi sport, Noémie Trolle nouvelle nominée pour la ceinture noire et leur entraîneur Ben Bouamra.


vivre ici 23

Pays de Lons n°117 - Juin 2017

Club alpin français de Lons-le-Saunier

Une section escalade à bloc ! Avec trois sites d’entraînements et des sorties extérieures régulières, la section escalade du club alpin français de Lons-le-Saunier continue son ascension et ses compétitions. Ça grimpe au club alpin français de Lons­le­Sau­ nier ! Sur les 260 adhérents, une cinquantaine par­ ticipent aux sorties et aux entraînements de la sec­ tion escalade. La discipline, accessible à tous, se pratique toute l’année et elle est donc devenue une activité prépondérante pour le club. “Nous accep­ tons les jeunes vers 8 ans, à partir du moment où ils possèdent assez de maturité pour assurer leurs compagnons” explique Yves Marietta­Aleina, prési­ dent du club alpin français de Lons­le­Saunier et de la section compétition d’escalade. “L’escalade mêle la force physique et la technique avec l’utilisation des prises et le transfert du corps. Aujourd’hui, cer­ tains de nos adhérents sont présents depuis des années. L’un d’eux va même faire de l’escalade son métier. Il passe actuellement son brevet d’État…”.

Le RC Lons : champion de LR2 Le Racing Club Lédonien s’impose comme champion de LR2, confortant ainsi tout un club dans ses convictions.

Des comptes au plus juste ! Pour la première année, le club est en voie de trou­ ver un équilibre financier avec les différentes com­ pétitions d’escalade : “les subventions diverses, versées pour les compétitions, devraient cette année équilibrer les comptes”. Notons que le club organise deux compétitions : un open de bloc en début d’année pour les adultes et un open grande région de bloc au mois de mars. “L’un de nos adhé­ rents, Émile Vaisse, a même terminé premier de ce deuxième rendez­vous dans sa catégorie et Anna Vauchez, 3e de sa catégorie. On va essayer d’orga­ niser ces deux compétitions tous les ans. Nous les avons séparés pour plus de confort mais cela demande plus de travail. Il faut que la mobilisation des bénévoles se maintienne…”. F.P

À VOS BAUDRIERS ! Le club pratique l’escalade sur trois lieux : la salle Tschaen (mardi et jeudi), le gymnase Rouget de Lisle (mercredi et jeudi) et à l’espace de loisirs Le 1055 (le lundi soir). Les prochaines sorties d’escalade (possibilité de prendre une carte découverte à la journée pour 7 €) : - Du 14 au 16 juin à Céüse (05) près de Gap. Lieu de la haute difficulté - Le 19 juillet en Haute-Savoie dans la chaîne des Aravis - Du 2 au 3 septembre : Grandes Suites (74), au-dessus du lac d’Annecy

Laure-Anne Cerman

Section escalade du club alpin français de Lons-le-Saunier. Permanence le jeudi de 18 h 30 à 19 h 30 (sauf vacances scolaires) au 163 rue Marcel Paul à Lons et au 03 84 47 69 35. Tarifs : de 70 à 90 (+ 180 pour les compétiteurs). De 50 à 70 pour les jeunes. http://lons-le-saunier.ffcam.fr

Port-Lesney - Val d’Amour

Plus d’envergure encore pour les Rencontres théatrâles du Val’Amour Bien qu’artistiques, les Rencontres théâtrales du Val d’Amour s’inscrivent avant tout dans un projet culturel de territoire porté par la Communauté de communes du Val d’Amour. La diversité culturelle y est importante et les rencontres annuelles de théâtre sont un des éléments moteur. Cette année marque la 7e édition de rencontres encore très prometteuses… elles auront lieu du 21 au 25 juin à Port Lesney. vingtaine de spectacles ou concerts. Tout est préparé pour accueillir plus de spectateurs encore” explique Eric Petitjean. Un bar des rencontres musicales XXL L’incontournable bar (et petite restauration) des rencontres prend cette année une nou­ velle dimension sous la responsabilité des organisateurs du nouveau Little Town festival à Cramans. Ils ont en charge la programmation musicale (avec le Moulin de Brainans pour la fête de la musique) et l’animation de ce “repère et pivot” du festival. Tous les concerts sont gratuits et l’ambiance s’annonce élec­ trique. Le bar des rencontres est un spectacle à lui tout seul !

Gérard Henry à gauche avec Clément Jaillet

Le RC Lons termine sa saison en beauté : l’équipe A est championne de Franche­Comté. “Le contrat est rempli” exprime le président du club Gérard Henry. “Le changement d’entraîneur au mois de novem­ bre a occasionné un déclic et une prise de conscience des joueurs dans leur potentiel. L’objec­ tif était de terminer dans les trois premiers cette saison, nous sommes premiers. L’équipe B termine troisième et se maintient en première division de district et l’équipe C se maintient également en deuxième division. Dans l’ensemble, c’est une bonne saison et un renouveau du RCL. Le club fonc­ tionne mieux que les saisons passées. Nous avons fait une bonne deuxième partie de saison avec un bon groupe qui s’est créé et cela est de bon augure pour l’avenir”. Même si le club est dans l’attente d’une confirmation officielle pour monter en divi­ sion d’honneur : “ce haut niveau régional, permet­ trait à la ville de retrouver un niveau correct, cor­ respondant plus à la taille du club”.

Le football comme levier pour améliorer le niveau scolaire Le Racing Club Lédonien est aussi engagé auprès des jeunes pour les aider dans leur avenir. Une sec­ tion sportive validée par le rectorat en partenariat avec le collège Saint­Exupéry va ouvrir à la rentrée. Clément Jaillet, salarié et responsable de l’école de football d’U6 à U11, précise : “nous allons proposer une excellente formation de football en favorisant ceux qui ont des difficultés scolaires. Il faut se servir du football comme d’un levier pour améliorer le niveau scolaire. L’objectif est de lutter contre le décrochage scolaire mais aussi de développer la pratique aux filles”. Actuellement, sur les 420 licenciés, 80 seulement sont des licenciées. Pour Henry Gérard, “le football féminin n’est pas encore ancré dans les mœurs des parents. Il a encore une bonne marge de progression…” F.P Racing Club Lédonien. Avenue du Stade Municipal à Lons-le-Saunier. 17 et 18 juin : tournoi senior www.rclons.fr.

Eric Petitjean et Jean-Luc Ribeyre, complices et créateurs des Rencontres théâtrales du Val d’Amour

La culture est présente sur le Val d’Amour. Le fruit d’une volonté, d’une évolution constante, d’une ouverture. Le fruit d’un travail mené, année après année, par la Communauté de communes du Val d’Amour. “Oui, la culture compte sur le Val d’Amour. Elle a naturelle­ ment germé et progressé au rythme des ren­ contres, des échanges, des opportunités… La culture est là et bien là, en mouvement, par­ fois dans un village, parfois dans un autre, là où on ne l’attend pas, où elle surprend. La culture donne une image positive du Val d’Amour et c’est un réel vecteur d’attractivité en milieu rural” rappelle Alain Bigueur, maire de La Vieille Loye et vice­président en charge de la culture à la Communauté de communes qui porte le projet des Rencontres théâtrales. “Quand j’ai eu envie de créer moi­même, pour parler de choses qui me plaisent, je suis revenu ici pour m’investir dans le Val d’Amour. J’ai créé des spectacles, mais aussi un festival. Ainsi sont nées les Rencontres théâtrales du Val d’Amour. L’idée est de faire participer des

comédiens amateurs mais aussi des bénévoles dans les villages. De faire le lien entre profes­ sionnels et amateurs, avec l’ambition de pro­ duire de la qualité, de créer un spectacle tous les ans. Les rencontres tournent dans les vil­ lages et le succès est grandissant” confirme Eric Petitjean, créateur et directeur des Ren­ contres théâtrales. Encore plus de tout ! Cette année, les rencontres auront lieu à Port­ Lesney, un village en bord de Loue qui se prête à merveille pour des spectacles de rue, dans l’école, les bars et restaurants, sur la plage, au camping… Tous les arts seront représentés : théâtre, danse, peinture, musique… avec plus de spectacles encore ! “On monte en gamme. Le festival a décollé en 2016 et c’est le moment pour nous de franchir une nouvelle étape. Nous proposons plus de tout ! Plus de musique pour les jeunes avec l’aide du Little Town Festival, des spectacles pour enfants, des déambula­ tions… cinq jours de grandes qualités avec une

Et si vous passiez la ligne ? A chaque année sa création avec les associa­ tions théâtrales amateurs locales : “La ligne” est la création de cette 7e édition. Un spectacle ambitieux créé par Eric Petitjean et Jean­Luc Ribeyre avec Jean­Louis Cordier à la mise en scène. Ce spectacle sera joué 10 fois lors des rencontres par 25 comédiens amateurs et/ou débutants. “Ce spectacle de 50 minutes est une aventure, une déambulation théâtrale en lien avec la ligne de démarcation. C’est un specta­ cle participatif avec une trentaine “de specta­ teurs/acteurs” pris en charge par des passeurs. C’est une idée, une histoire, un parcours dans un cadre fabuleux…” nous confie Jean­Luc Ribeyre créateur mais aussi coordinateur du festival au côté d’Eric Petitjean. Pour ce spec­ tacle (sans réservations), les spectateurs sont invités à venir chausser sport ou rando et avec une petite laine. Voilà tout un programme pour ces nouvelles Rencontres théâtrales qui ne manqueront pas cette année encore de surprendre… Rendez­ vous du 21 au 25 juin à Port­Lesney. Programmation complète sur valdamour.com ou “Rencontres théâtrales du Val d’Amour” sur Facebook. Tél. 03 84 37 74 74


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