Pays de Lons 118

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Pays de Lons n°118 - Juillet-août 2017

Invitée

Danielle Brulebois “Je participerai à la réussite de notre pays et de notre circonscription”

Nouvellement élue députée En Marche de la première circonscription du Jura, Danielle Brulebois revient sur la campagne, son élection et ses premiers pas à l’Assemblée Nationale Vous étiez candidate de La République en Marche et avez été élue avec 57,9 % des voix face au candidat LR-UDI Cyrille Brero, que ressentez-vous aujourd’hui ?

rique, dans les affaires sociales et dans les affaires économiques. Ce sont des sujets d’importance pour le territoire”.

Quelles seront vos priorités tout le long de votre mandat dans le Jura, avec les habitants, les élus locaux… ?

“Je suis très honorée et émue de la confiance que m’ont accordée les électeurs. Je mesure toute la responsabilité qui m’incombe, à savoir être à la hauteur de leur confiance, je ferai tout pour l’être. Je suis questionnée sur le taux d’abstention. Il faut redonner confiance aux citoyens et leur donner envie de s’exprimer sur l’action publique. Pour cela, il est important d’engager la moralisation de la vie politique. Il est nécessaire que les élus soient d’une exemplarité et d’une probité totale, mais aussi que l’action publique soit efficace. Il faut avancer et prendre les bonnes mesures pour que notre pays progresse et que chacun trouve sa place au sein de la société”.

“Il faut que je mette en place un mode de fonctionnement avec les élus, les acteurs économiques et associatifs. J’entends beaucoup m’appuyer sur ces concertations pour les associer aux décisions, à l’écriture et à l’amendement des lois. La priorité est le très haut débit avec la transition numérique, mais aussi le domaine de la santé avec les déserts médicaux et l’hôpital de Lons, les transports et en particulier notre ligne du Revermont, ou encore l’emploi avec l’accompagnement et le soutien aux entreprises, à l’agriculture, au tourisme, artisans, petits commerces et à l’économie sociale et solidaire”.

Comment avez-vous vécu cette période électorale et votre campagne ?

“Au sujet de la campagne, certains m’ont reproché qu’elle soit courte mais je bats la campagne depuis que je suis élue. C’est là qu’on gagne la confiance des électeurs. La campagne a été courte mais intense. On a bien occupé le temps en étant très présent sur le territoire. Nous sommes allés à la rencontre de nos concitoyens, cela a été très riche. Je regrette tout de même les incivilités, l’irrespect et les attaques personnelles, je trouve cela dommage. On a vécu une campagne un peu difficile avec l’arrachage ou le taggage systématique de mes affiches. Nous avons fait une campagne digne et respectueuse sans dénigrer personne. Nous sommes restés concentrés sur notre programme”.

Vous êtes née dans le Jura où vous avez été enseignante. Ce métier a fait naître un engagement politique ?

“Je pense que quand on s’occupe des enfants des autres, on apprend beaucoup de la société et des difficultés quotidiennes. Dans mon engagement professionnel et associatif, j’ai toujours défendu des causes et des valeurs que je retrouve dans mon engagement politique. J’ai été enseignante de primaire mais aussi directrice d’école à Bletterans, Sellières et Chaumergy. J’ai tissé de nombreux liens avec la population du territoire…”

Vous étiez candidate aux législatives de 2012 sous l’étiquette PS et étiez vice-présidente PS au département du Jura de 2011 à 2015. Aujourd’hui, vous êtes toujours conseillère départementale, vous ne reniez pas vos origines politiques ?

“Pas du tout parce que je ne suis pas une militante de longue date du PS et j’ai toujours été sur la ligne sociale-démocrate progressiste. Je n’étais plus en phase avec la ligne prise par la fédération du Jura qui était celle des frondeurs et du mouvement de madame Karine Berger. J’ai été au contraire fidèle à mes convictions en adhérant à En Marche plutôt qu’au parti qui a contribué à la mise à terre du gouvernement et du PS. Par honnêteté intellectuelle et

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Un beau programme…

“Oui, un beau programme mais le Jura est un département très riche et très divers, où il y a beaucoup d’activités, beaucoup d’associations, d’intelligences et d’initiatives. Il y a vraiment matière à travailler…”

Comment fonctionnerez-vous avec vos collaborateurs ? Combien ? Qui ici ? Qui à Paris ?

par fidélité à mes convictions, je me retrouve beaucoup plus dans le mouvement En Marche. On me l’a reproché mais je pense qu’il faut aujourd’hui évoluer et sortir de ces clivages de partis gauche et droite. Il faut changer de logiciel, cela ne correspond plus à la réalité. Les Français l’ont montré. La politique n’est pas une guerre, un combat ou un match mais un service que l’on rend à la population. Je pense aujourd’hui qu’il faut additionner les compétences, les intelligences et les sensibilités pour faire avancer notre pays”.

Resterez-vous conseillère départementale ?

“Pour le moment, la question n’est pas tranchée. J’ai la possibilité légitime de rester conseillère départementale car je ne suis pas dans un exécutif…”

Les deux autres circonscriptions du Jura ont élu un député représentant Les Républicains. Vous serez donc la seule à représenter la majorité présidentielle pour le département, quel est votre sentiment ?

“Il a été dit que la vague En Marche allait tout emporter mais je constate que les électeurs s’attachent à des étiquettes politiques certes, mais aussi à la personnalité et au travail effectué par le candidat. Nous allons faire un travail d’équipe avec les députés En Marche et je suis persuadée que je pourrai travailler avec mes deux collègues LR dans l’intérêt général du département”.

Matthew de René MOUREAU et Marion LOMBARD, Lons­le­Saunier Gradziella de Mikaël DI LORENZO et Candice de Alexandre GROS et Audrey RAYBOIS, Lons­le­Saunier Audrey LAGARDE, Alièze Angèle de Emmanuel GRAND et Luc de Louis KALAMBY et Joëlle Nathalie MORIN, Arlay WOSSO, Lons­le­Saunier Célia de Sylvain GALLOIS et Amélie Léon de Camille ECOIFFIER et Lucie PARIS, Brainans DIOT, Lons­le­Saunier Malonn de Sébastien VUILLERMET et Angélique de Fabien BOUDIER et Alicia BUISSART, Châtillon Delphine MANTOZ, Menétru­le­ Manon de Emmanuel PIOTELAT et Vignoble Anne­Laure MAITRE, Commenailles Léa de Damien GAMBEY et Caroline Salomé de Benjamin CHAILLON et CAIGNÉ, Messia­sur­Sorne Marie­Charlotte PRIMOT, Conliège Paul de Damien GAMBEY et Caroline Léonie de Jean­Yves MAYA et Cécile CAIGNÉ, Messia­sur­Sorne BOURGON, Gevingey Milan de Ludovic MOREY et Hélène Robin de Victor BOUVET et Chloé EDWARDS, Pannessières BANDERIER, Largillay­Marsonnay Rosalie de Thomas TRAMUT et Elsa Elena de Jean­Loup BARGOT et Leslie ROUSSET, Poligny CAPELLI, Lons­le­Saunier Mathys de Thierry BARTHAUD et Lou de Aurélien BUATOIS et Anne­ Sandy LANDOMER, Poligny Solène JANIER, Lons­le­Saunier

NAISSANCES

Johanna de Mickaël ROLLAND et Paméla GUIMONT, Relans Lilou de Cyril POUX et Isabelle BARBE, Saint­Maurice­Crillat Auguste de Anthony FIEUX et Alice WELTER, Sarrogna Jules de Romain HUMBERT et Emilie BOBEY, Sarrogna Sheldon de Georges­Louis BERGER et Pauline PELLIGAND, Trenal Nahël de Nicolas LOBATI et Mathilde LAHORE, Vercia

DÉCÈS GUILLONNEAU Marie­Thérèse, Chapelle­Voland, 97 ans PADRUTT Hans, Chapelle­Voland, 93 ans GRAPPIN Giselle, Chapelle­Voland, 83 ans BOUSSAUD Michèlle, Chilly­le­ Vignoble, 71 ans

Vous avez fait votre rentrée à l’Assemblée nationale. Comme vous, sur les 350 députés de LREM, 315 sont nouveaux. Que cela vous inspiret-il ? Que retenez-vous de ce moment particulier ?

“C’est tout de même un sentiment d’émotion et de prise de conscience de la responsabilité et de l’importance du travail qui va être à fournir. C’est impressionnant d’entrer dans cette institution de premier ordre de la République mais je m’y sens prête et j’ai vraiment envie de réussir ce mandat, aussi bien au niveau national que local. J’ai aimé l’accueil très chaleureux et professionnel à l’Assemblée nationale.

Nous sommes très bien accueillis et accompagnés”.

Quelles sont pour vous les priorités ? Quels sont vos souhaits et vos envies pour le pays ?

“Tout d’abord que notre Président réussisse dans son programme qui est de redresser la situation économique, tout en venant en aide aux plus défavorisés et aux plus démunis, avec la volonté de valoriser ceux qui ont un travail et d’aider ceux qui n’en ont pas.

L’idée est de créer de la richesse pour pouvoir la redistribuer, créer de nouveaux emplois plutôt que de nouvelles aides… C’est nécessaire pour redonner confiance.”

Dans quel domaine souhaitez-vous vous investir à l’Assemblée ? Voyez-vous certains dossiers locaux à défendre particulièrement à Paris ?

“Je m’investirai en priorité dans l’aménagement du territoire, dans la transition énergétique et numé-

DELACROIX Marie­Rose, Crotenay, 84 ans NOIROT Marie­Madeleine, Lons­le­ Saunier, 93 ans LAMALLE Micheline, Lons­le­Saunier, 82 ans DE LUCA Aldo, Lons­le­Saunier, 91 ans BRETON Lucien, Lons­le­Saunier, 93 ans MOSKOWICZ Nouchem, Lons­le­ Saunier, 92 ans RIZZI Jacqueline, Lons­le­Saunier, 72 ans MINET Andrée, Lons­le­Saunier, 92 ans GHELMA Marie­Rose, Lons­le­ Saunier, 91 ans DUBOIS Paulette, Lons­le­Saunier, 92 ans GRAND Colette, Lons­le­Saunier, 84 ans

“Je n’ai pas encore de noms à donner car il faut recruter des gens sur des compétences. Nous allons nous mettre à plusieurs avec l’équipe de campagne et du mouvement En Marche pour étudier les nombreux CV que j’ai reçus. Je compte travailler en équipe avec mon suppléant Michel Fischer. Il faudra un collaborateur assistant parlementaire à Paris, un autre dans le Jura et éventuellement un travail de secrétariat. Il faut tout de même prendre le temps de constituer une équipe efficace et de trouver des collaborateurs qui partagent les mêmes valeurs et notre vision politique et éthique…”

Plus personnellement, quelles sont vos passions ? Vos loisirs ? Vos envies… ?

“J’aime beaucoup lire et marcher mais par manque de temps, cela est de plus en plus compliqué. J’essaye de préserver autant que possible ma vie de famille et mes amis”.

Pour terminer, que retenez-vous du choix des Français… Pensez-vous que la vie politique va changer. Comment voyez-vous l’avenir ?

“Je vois l’avenir avec optimisme. Les Français ont montré qu’ils avaient envie d’un renouveau de la politique. Ils ont élu largement le Président de la République et ils lui ont donné ensuite une majorité.

Je pense qu’ils ont envie que notre pays réussisse et se tourne vers l’avenir. Les Français ont montré qu’ils voulaient une France apaisée et réconciliée, c’est vraiment un nouvel espoir. Je suis optimiste et je ferai tout pour participer à cette réussite, à la fois de notre pays et de notre circonscription”.

BONGLET Henri, Lons­le­Saunier, 85 ans MORLAND Yvette, Lons­le­Saunier, 91 ans BOISSON Jeanne, Montmorot, 99 ans LEGLISE André, Montmorot, 82 ans PASSOT André, Orgelet, 84 ans APARICIO Corentina, Pannessières, 95 ans RAUENSCHWENDER Michel, Perrigny, 85 ans BARBIER Bernard, Plasne, 88 ans UNY Suzanne, Ruffey­sur­Seille, 106 ans GRENARD André, Saint­Maurice­ Crillat, 95 ans CRINQUAND Pierre, Songeson, 85 ans CÉDOT Noël, Vernantois, 71 ans

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Pays de Lons n°118 - Juillet-août 2017

Tourisme

Immersion à Château-Chalon, visite de la Maison de la Haute-Seille…

Il existe des endroits discrets qui valent le détour. Envie de grands espaces tout en vous immergeant dans le patrimoine local ? Le temps de vos vacances ou d’un week-end, direction la Maison de Haute-Seille. À Château­Chalon, commune reconnue parmi les “Plus beaux villages de France” mais aussi sélec­ tionnée dans les “Petites Cités Comtoises de Carac­ tère”, ne manquez pas la Maison de la Haute­ Seillle. Cet endroit paisible et discret est un lieu incontournable, un véritable relais d’information touristique. “Nous ne sommes pas un Office de Tourisme mais nous donnons des renseignements sur demande” précise Pauline Fisseau, la responsa­ ble de la Maison de la Haute­Seille. Le lieu est avant tout un musée ludique, datant de 2009 et consacré à son patrimoine bâti, naturel, à son his­ toire et ses traditions populaires, il met aussi en avant… les vins du Jura. La cave et ses informations interactives, consacrées aux crus locaux, permet­ tent d’être incollables sur les différents AOP et AOC. Le lieu est l’occasion d’en apprendre davan­ tage sur le village de caractère avec “Château­Cha­ lon au fil du temps”, exposition annuelle réalisée par deux habitants.

Un panorama épatant !

Et pour étonner vos proches, terminez la visite en vous installant sur la terrasse surplombant toute la Haute­Seille et la Bresse. Un panorama époustou­ flant, avec vue sur les vignes en prime. Pour faire

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MAIS QUE VIENNENT CHERCHER LES VISITEURS ?

“Les Français découvrent essentiellement le village pour son titre de « Plus beau village de France », les œnophiles et les étrangers pour les vins. Les Hollandais et les Allemands viennent faire de la randonnée dans le Jura et passent souvent une journée pour découvrir ChâteauChalon et Baume-les-Messieurs” explique Pauline Fisseau, responsable.

MUSÉE DE L’ÉCOLE D’AUTREFOIS La Maison de la Haute-Seille est gérée par l’association “touristique et culturelle des Côteaux de la Haute-Seille” créée en 2014. Avant, elle était gérée par les Amis de Château Chalon.

L’une de ses bénévoles, Françoise Nicod, ancienne directrice d’école a reconstitué l’école du village pour en créer un musée : l’école d’autrefois.

Musée de l’école d’autrefois : 1 par adulte, 0,50 entre 12 et 18 ans. Groupe : privatisable avec des activités comme écriture à la plume, dictée…

2 par personne.

DES IDÉES DE SORTIES ?

Pauline Fisseau (2e en partant de la gauche), la responsable de la Maison de la Haute-Seille, entourée de toute son équipe

face à une demande accrue des visiteurs, du mobi­ lier supplémentaire a été installé pour cet été et un espace dégustation est prêt à l’intérieur. Au choix : dégustation de Vin Jaune en AOC Château­Chalon, de Vin de Paille et de Macvin du Jura ou encore des boissons locales sans alcool : limonades Elixia F.P et JuraCola Rouget de Lisle.

La Maison de la Haute-Seille, 26 place de l’église à Château-Chalon. Ouvert tous les jours en juillet-août : 10 h - 13 h, 14 h 30 - 19 h, dimanche 14 h 30 - 19 h et parfois le dimanche matin. Tarif : 2,50 , gratuit pour les moins de 18 ans, groupe 2 .

Exposition “Château-Chalon au fil du temps” ouverte jusqu’à fin octobre. Pack visite du musée avec dégustation : 10 . 03 84 24 76 05. www.tourisme-chateauchalon.fr.

Lons-le-Saunier - Stade Dumas

- Marchés artisanaux sur la place de l’église.

Vendredis 28 juillet et 11 août à partir de 11 h.

- Activités “Œnotourisme”.

Randonnée vigneronne : mardis 25 juillet, 8 et 22 août. Randonnée de 1,8 km dans les vignes et soirée d’initiation à la dégustation avec amusebouches et accord mets/vins. 12 €/ personne.

Durée environ 2 h 30. Départ à 17 h 15 à la Maison de la Haute-Seille.

Soirée découverte des vins du Jura : mardis 18 juillet, 1er, 15 et 29 août. Visite œnotouristique du village et initiation à la dégustation.

8 €/personne. Durée 2 h 00. Départ à 17 h 15 à la Maison de la Haute-Seille.

Informations et réservations : 03 84 24 76 05.

Un salon de l’habitat plus sportif

Alors que le salon de l’habitat, organisé par nos confrères du Progrès, va changer de lieu pour cause de travaux, la collaboration avec Le Cercle Sportif Lédonien devrait réserver bien des surprises…

La 15e édition du salon de l’habitat, qui se dérou­ lera les 8, 9 et 10 septembre prochains va inaugu­ rer un nouveau lieu. Alors qu’il se déroulait depuis deux ans sous chapiteaux sur l’esplanade de Jura­ parc, il va prendre place cette année au stade Dumas. “Nous avons des contraintes lourdes car le terrain de rugby est plus précaire et nécessite des aménagements. Mais c’est la seule solution.

L’avantage est de pouvoir profiter d’un espace plus conséquent et d’une enceinte fermée. Un élément important pour la sécurité, surtout que le site dis­ pose d’une seule entrée” explique Philippe Puy­ fages, directeur de Publiprint, la régie publicitaire du Progrès et en charge de l’événement.

Des maisons intelligentes et écolos Les visiteurs vont pouvoir rénover, améliorer, déco­ rer ou aménager leur habitat grâce aux nombreux exposants présents. Philippe Puyfages espère qua­ tre­vingts exposants cette année et note des ten­ dances dans la maison : “le développement dura­ ble ou la maison intelligente avec la domotique sont des thématiques porteuses bien demandées,

tout comme l’écologie, aussi bien dans les maté­ riaux que les aménagements extérieurs”. De nom­ breux professionnels du bassin jurassien seront présents pour conseiller sur les secteurs du finan­ cement, l’habitat intérieur, la décoration, l’immobi­ lier, la construction, les aménagements extérieurs, l’énergie, la domotique, l’environnement, mais aussi la protection.

Frédéric Michalak au salon ?

Au­delà des nombreuses animations, ateliers et conférences gratuites, une garderie gratuite est proposée pour les enfants le samedi et le dimanche mais aussi… des rencontres sportives. À une semaine de la reprise du championnat, deux matches amicaux avec les juniors et l’équipe pre­ mière auront lieu pendant le salon. Cette collabo­ ration avec Le Cercle Sportif Lédonien pourrait également être l’occasion de faire venir une per­ sonnalité du rugby. Certains rêvent déjà de grands noms comme Sébastien Chabal ou Frédéric Micha­ lak, mais pour l’heure, le nom de la vraie person­ nalité à accueillir n’est pas encore connu…

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Salon de l’habitat. Vendredi 8, samedi 9 et dimanche 10 septembre. Stade Dumas, à côté de Juraparc.

Entrée et parking gratuits. Plus d’infos sur www.salon-immo-jura.fr ou sur la page Facebook.

Menu du jour à 13 € En semaine du lundi au vendredi.

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A Sellières, s'il y a une entreprise qui a le vent en poupe c'est bien celle qui porte le nom original de “CHANT DES SAISONS”.

Né en Angleterre, après une scolarité à côté de Nantes, il retourne à Londres et obtient une licence PRO en Gestion des Collections Botaniques. Conscient du peu de perspectives professionnelles dans les jardins botaniques, Christopher prend le temps de réflé­ chir à une carrière dans le maraîchage. “Je suis arrivé dans le Jura un peu par hasard à l'occasion de vacances estivales… j'y suis resté par amour !”. Il trouve assez facilement du foncier et se lance alors dans la culture de légumes, la ferme de La Secrète naît en

2009. Après plusieurs années difficiles, le temps de se familiariser avec les sols et le climat jurassien, l'exploitation prend forme. En 2016 Christopher reprend Le CHANT DES SAISONS, l'entreprise de confection de paniers de fruits et de légumes Bio dont il était four­ nisseur depuis plusieurs années. Ainsi il complète son offre avec des produits venus d'ailleurs, “en effet, notre alimentation doit être diversifiée et saine et se cantonner aux productions locales exclurait de facto tous les agrumes par exemple” dit­il. La produc­ tion étant en place depuis plusieurs années, il restait à organiser la distribution. “C'est la Christopher­idée”, elle s'avère être une idée de génie !

“Chaque semaine les clients peuvent commander sur le site soit un panier tout prêt, soit le composer à la carte en fonction de leurs envies. Ni abonnement ni minimum d'achat, je souhaite offrir le maximum de souplesse.” Les livraisons se font par secteur à J+1 pour les légumes fragiles, c'est à dire “cueilli aujourd'hui, livré demain” dans des dépôts précis, généralement des commerces de proximité boulangeries, fromageries, cafés, librairies, boucheries… ainsi que chez des particuliers qui font office de dépôts pour le voi­ sinage. Situés par exemple à Arbois, Bois d'Amont, Champagnole, Etival, Lajoux, Les Rousses, Lons, Moirans, Morez, Orgelet, Saint­ Claude, Saint­Laurent en Grandvaux… LE CHANT DES SAISONS est présent dans plus de vingt points de vente et rayonne ainsi sur presque tout le département. De 80 paniers hebdomadaires, les commandes sont passées à plus de 200 en quelques mois. Tous les

produits sont issus de la filière Bio et sont contrôlés plusieurs fois de la production à la vente. Christopher et ses fournisseurs sont soumis à en moyenne 4 audits par an tant sur la partie agricole que commerciale par un organisme certificateur. “C'est la garantie du respect de la production avec le cahier des charges Biologiques”.

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Chaque panier est accompagné d'une recette afin de préparer, cuire, accommoder les légumes de la meilleure façon.

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Au dos de la facture chaque consommateur trouve “le mot du pro­ ducteur” et peut communiquer via les réseaux sociaux.

En quelques chiffres : l'entreprise de commercialisation emploie deux salariées, le domaine agricole qui s'étend sur six hectares, dis­ pose de 50 ares de tunnels couverts sous la responsabilité de deux autres salariées.

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Pays de Lons n°118 - Juillet-août 2017

4 “C’est ce qui est motivant, il faut à chaque fois recommencer…”

Amicale Laïque Lédonienne - Section Basket

La section basket de l’Amicale Laïque Lédonienne représente 300 licenciés, 20 équipes, 4 entraîneurs salariés et des entraîneurs bénévoles, mais aussi de bons résultats… Rencontre avec Alexis Drugeon, manager général du club et entraîneur des filles.

Pour l’équipe de filles qui se maintient en Nationale 3, quel est le bilan de cette saison et quels sont les prochains objectifs ?

“Nous espérions faire mieux que l’année dernière, mais nous avons fait exactement le même résultat. Nous avons gagné le même nombre de matches et réalisé le même classement. L’objectif, comme tous les clubs, est de progresser mais la priorité actuelle est de constituer une équipe pour la rentrée. Nous avons quatre départs de filles, pour des raisons personnelles ou pour des engagements dans d’autres clubs car nos résultats attisent les convoitises. Les objectifs sont donc forcément dépendants de la future équipe et des adversaires que nous rencontrerons. Pour l’instant, on ne s’est pas fixé de nouveaux objectifs même si la volonté est toujours de faire mieux chaque année. Cela se joue à pas grand-chose, à quelques matches d’un point, cela aurait pu nous permettre d’être mieux classé.

Nous avons fini 6e sur 12. Dans une poule qui est tellement serrée, nous aurions pu finir dans les premiers, autant que dans les relégables. Quatre équipes descendent d’ailleurs cette année. Il y a vraiment un bon niveau, avec une poule relativement forte. C’est ce qui est motivant pour chaque match, il faut à chaque fois recommencer…”.

NF3 : L’équipe des filles se maintient en Nationale 3

Ce scénario de renouvellement d’équipe n’est pas nouveau en fait ?

“Oui, déjà l’année dernière, on avait subi la perte de joueuses. Pour le deuxième été, il faut aller en rechercher. On a l’impression de repartir à zéro en changeant la moitié de l’équipe. Cela va être la dernière année consécutive que l’on fait cela. C’est un peu dur mais chacun fait ses choix

NM3 : L’équipe des garçons qui monte en Nationale 2

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et on les respecte. On cherche de nouvelles recrues mais ce n’est pas facile de faire venir des filles dans le Jura. On a toujours trouvé mais ce n’est pas simple pour elles de trouver du travail ou de faire des études”.

Qui recherchez-vous ? Quelle est la volonté du club ?

“Nous essayons de construire un état d’esprit et d’avoir un vrai groupe qui fonctionne humainement. La priorité c’est l’état d’esprit. On ne met pas en avant quelqu’un. Si cela se fait, c’est naturellement et accepté par le groupe. On est vraiment à la recherche d’un collectif, d’impliquer tout le monde et que chacun ait un rôle qui a tout autant d’importance, quel qu’il soit”.

Les garçons aussi se distinguent et montent… Quel est votre avis ?

“Les garçons étaient en Nationale 3 depuis 23 ans. Cela faisait un petit moment que l’on essayait de monter en Nationale 2. Rester autant d’années en Nationale 3, très peu de club français l’ont fait. Cela veut dire que l’on n’arrivait pas à monter mais aussi que l’on a confirmé le niveau. Les garçons ont fait une très bonne saison. Deux grosses individualités ont réussi à tirer l’équipe vers le haut. En Nationale 2, le niveau va bien changer avec un jeu quasi-professionnel. On ne peut pas se permettre d’avoir des professionnels même si l’on va jouer contre certains clubs qui fonctionnent ainsi. Cela va se corser mais tout reste faisable… Des arrivées sont prévues pour renforcer l’équipe, c’est inévitable”.

F.P

Section basket de l’ALL. Plus d’informations : www.all-basket.fr

EXPRESS

NOUVEAU dans le Jura

“Bingo” pour le casino !

Le casino de Lons-le-Saunier a la primeur de tester le bingo électronique pour son arrivée en France. Explications…

Le jeu du bingo électronique arrive en France sous forme d’expérimentation. Le groupe Émeraude qui gère le casino lédonien, mais aussi sept autres structures dans tout le pays, a initié toutes les pro­ cédures auprès du ministère de l’Intérieur pour pouvoir l’expérimenter sur notre territoire. Le bingo se voit donc installé dans trois casinos : à Cassis, dans la commune du Boulou (près de la frontière espagnole) et donc à… Lons­le­Saunier. “Nous sommes toujours à la recherche de nouveautés.

C’est un réel événement pour le casino et la ville de Lons d’offrir ce jeu aux Jurassiens” annonce Alexan­ dre Chirat, directeur du casino de Lons­le­Saunier.

Depuis le 21 juin, dix postes sont disponibles avec des tirages de 30 ou 31 boules, afin de tester deux variantes de jeux pendant les six prochains mois.

Sur le principe du loto avec des cartons numérotés, les numéros sont tirés au sort mais au lieu de réa­ liser des lignes ou des cartons pleins, différentes formes doivent être validées sur le carton. Avec la possibilité pour le joueur d’intervenir sur le choix des boules additionnelles, de sélectionner le motif à obtenir ou de démarrer un nouveau tirage, le jeu se veut rapidement ludique et prenant.

“Sous forme numérique pour satisfaire les clients” “Le jeu du bingo existait déjà sous sa forme réelle

UNE ÉQUIPE RENOUVELÉE CHEZ LES P’TITS CATHARUS

et non numérique dans notre casino. Il est toujours organisé une fois par mois et fonctionne très bien.

Nous avons voulu le tester en vidéo pour satisfaire les clients dont certains jouent en Suisse. Nous espérons que cette forme électronique va plaire au plus grand nombre” explique Laëtitia, membre du comité de direction. Développé par la société espagnole Ortiz Gaming dans les années 90, le bingo électronique a tout d’abord été déployé en Amérique du Sud et centrale et se répand désor­ mais en Europe, en Asie et aussi en Amérique du Nord.

Une équipe spécialement formée Pour accompagner quotidiennement les joueurs, une équipe a été spécialement formée par la société espagnole qui développe le concept.

Chaque partie est proposée avec une mise de dix centimes au minimum. Des instants de jeux qui peu­ vent peut­être rapporter gros : “Le taux de distribu­ tion n’est pas connu, il n’est pas réglé sur chaque machine et reste aléatoire…”. Pendant six mois, le personnel du casino de Lons pourra faire remonter les habitudes et problématiques des usagers. À la fin de cette période d’essai, la décision sera prise pour l’avenir du bingo électronique, avec peut­être son arrivée dans tous les casinos français…

F.P

Casino de Lons-le-Saunier, 795 boulevard de l’Europe.

OUVERT : du lundi de 14h à 18h30 Mardi au vendredi de 9h30 à 12h et de 14h à 18h30 le samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 17h

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51, rue E. Vauchez - 39570 MESSIA-SUR-SORNE (LONS)

www.desjoyaux.fr - piscinesconcept39@orange.fr

Laëtitia, membre du comité de direction, montre le fonctionnement du bingo électronique

LE JEU DU BINGO ÉLECTRONIQUE EN CHIFFRES Depuis le 21 juin : 10 postes installés au casino de Lons 1, 2, 3 ou 4 cartons au choix de 15 numéros Mise minimum de 10 centimes par carton Tirage de 30 ou 31 boules selon la variante du jeu utilisée 6 mois de test dans 3 casinos français

Elle viendra à la rencontre du public le 21 octobre en participant à la fête d’automne à Montmorot. A cette occasion, une animation pédagogique autour du café sera proposée.

Les bénévoles de l’Association des P’tits Catharus se sont réunis il y a quelques jours pour leur assemblée générale. Ils ont rappelé qu’ils organisent des actions pour permettre aux enseignants des classes primaires de Montmorot de disposer de moyens supplémentaires afin de mettre en place, à l’école ou hors de l’école, toute activité utile sur le plan pédagogique, dans l’intérêt des élèves. Ainsi, cette année, ils ont encore remis un chèque de 1 000 euros à la directrice, Catherine Menin.

Un nouveau bureau et conseil d’administration a été élu : Céline Trossat, présidente ; Stéphanie Chattot, secrétaire ; Marilyne Faivre, trésorière ; Jean-Christophe Auchère, trésorier adjoint ; Manoëlle Satre et Lydia Stephan, administratrices.

Nouveau : Halloween Les bénévoles se sont donnés rendez-vous le vendredi 7 juillet pour la fête de l’école qui se déroulera en soirée. Les parents tiendront une buvette et proposent de terminer la manifestation par une soirée pizzas. La rentrée scolaire sera active avec deux rendez-vous en octobre : la fête d’automne le 21 octobre (à cette occasion, un stand sera monté en commun avec Vincent Vandelle qui proposera une animation pédagogique autour du café) et une manifestation pour Halloween le 31 octobre. Suivront les traditionnelles vente de sapins en décembre et tombola de printemps.

Le restaurant du

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Paysde Lons n° 118

SURCHAUFFANT “Tout a commencé en 1990” rappellent Brigitte et Joël Bégel, qui font figures de référence en terme de gourmandises, “clin d’œil à sa cuisine exclusivement faite à base de produits régionaux et à ses terrasses (couvertes ou non) en surplomb des eaux du lac de Vouglans, face au Pont de la Pyle”.

Un défi de taille gagné à force de travail, de tra­ vaux et d’aménagements permanents au point que cette année encore, les vacanciers découvri­ ront la grande salle, l’entrée et le bar ainsi que les terrasses “victimes d’un coup de jeune”, véri­ tablement relookés.

“Le RESTAURANT du SURCHAUFFANT, c’est le rendez­vous familial par excellence à condition de réserver”, prévient un habitué. En affichant une carte particulièrement diversifiée, en ajou­ tant à ses spécialités telles que la Francomtine, la Morbiflette, les cuisses de grenouilles, les truites aux amandes ou au Vin Jaune… des salades variées petites, grandes ou repas, des entrecôtes ou des andouillettes cuites sur le grill, ses incon­

tournables fritures de filets de perchettes ou de truitelles, le chef et sa brigade proposent encore 5 menus dont le menu Franc­Comtois, le menu Grenouilles, le menu Gourmand. Les prix varient de 13,90 € à 38,50 €.

“Après la baignade, le menu estival à 14 € qui comprend la petite friture de lac à volonté accompagné de frites suivi d’un fromage blanc à la crème est un succès alors que le Hamburger à 10,70 € satisfait les plus pressés”, constate régu­ lièrement Brigitte. Desserts maison, glaces arti­ sanales, ouvert 7j/7 midi et soir pendant la sai­ son, le midi en hiver (sur réservation), Le RESTAURANT du SURCHAUFFANT a reçu une nouvelle fois en mars 2017 le label d’Etat Qualité Tourisme Franche Comté !

Brigitte Begel raconte : “L’inspecteur ne se présente pas, il dîne, observe, commande, utilise les services, juge la propreté, paye son repas… Cette reconnaissance profes­ sionnelle honore notre établissement pour la seconde fois mais pour 5 ans et franchement

nous en sommes fiers comme d’ailleurs les deux cuisiniers qui accompagnent régulièrement Joël Bégel aux fourneaux et les deux personnes qui sont au service. En pleine saison, 5 sont en cui­ sine et dix sont en salle”.

Autre innovation particulièrement appréciée sur le site www.restaurant­surchauffant.com : une webcam donne à ceux qui sont éloignés, le niveau d’eau du lac et la météo du jour.

Une vue en 360 ° des terrasses et de la salle est présente sur le site.

Pont de la Pyle 39270 LA TOUR DU MEIX Réservations : 03 84 25 46 63 E-mail : info@surchauffant.com begel.joel

Le Caveau Rouget de Lisle

Le dernier rendez-vous “citoyen” en ville ?

Cœur de

LONS

“Avec sa bière blanche d’exception ainsi baptisée “La Marseillaise”, le dénommé Caveau Rouget de Lisle comme par hasard situé 2 place de la Liberté ne serait-il devenu à Lons le lieu incontournable et même “le dernier rendez-vous citoyen” à la fois des Lédoniens, des touristes et des baguenaudiers en mal d’un p’tit coup vite fait sur le pouce”, s’interroge un habitué !

Il est vrai que le choix des vins proposés à consommer sur place ou à emporter comprend plus de 200 références, que la gamme des whiskys, vodkas et autres spiritueux est également considérable sans compter “ces bières aux saveurs particulières toutes faites à Bletterans dans cette brasserie emblématique du Jura”, a écrit le Petit Futé.

Et peut-être encore plus que le plateau de charcuteries fines du Haut-Jura que l’on peut y partager à l’occasion d’une rencontre fortuite en ville, il y a le sourire communicatif des serveurs(es) que Bruno Mangin, patron de la brasserie, a insufflé dans cet établissement.

Millefleur, Blanche des plateaux, Fourche du diable... ça mousse sur la place et les animations prévues prochainement devraient encore contribuer à la vie nocturne de la cité. (B.W.)

page urbaine du mois…

Caveau Rouget de Lisle 2 place de la Liberté 39000 Lons le Saunier

Au panier Gourmet

Une dégustation sur le pouce... et sur le trottoir !

Il suffisait de passer devant la boutique située au 7 place Philibert de Chalon (face à l’ancien Hôtel de ville) au bon moment, c’est-à-dire samedi matin, pour être invité à partager une dégustation de vins des viticulteurs André et Jean Molin d’Arbois.

Ouvert depuis seulement quelques mois, Le panier Gourmet – fromages, vins, épicerie fine régionale – entend répéter régulièrement ce genre d’initiative qui, très justement, allie aux bons produits artisanaux en rayon dans le magasin, les vins typiques du Jura qu’ils soient rouges, blancs, Jaune...

Saisis sur le vif, les commentaires des amateurs, des connaisseurs comme ceux des étrangers qui avaient osé s’arrêter, allaient tous dans ce sens et les voir pousser la porte du magasin pour s’approvisionner en produits du terroir et vins locaux... ont ajouté au sourire de la commerçante Laure Lugand, la certitude que Le panier Gourmet avait un rôle à jouer dans la promotion des produits du terroir qui sont sa spécialité. (B.W.) Le panier Gourmet 7 place Philbert de Chalon 39000 Lons-le-Saunier.

Point Service Mobiles

Réparations, sauvegarde, transfert de données...

Centre agréé constructeurs Samsung, Sony, Blackberry, LG, ZTE… Point Service Mobiles, (PSM) 20 rue Saint-Désiré, ne doit pas son succès au hasard.

Avec une moyenne d’âge d’à peine 26 ans, Jérôme le gérant, Jean-Baptiste et Stanislas sont tous issus de milieux multimédias : électronicien dans l’armée de l’air pour l’un, licence électronique pour l’autre, programmation pour le dernier. Remplacer un écran, changer un écouteur ne leur pose aucun problème ; c’est même ce qui constitue, à l’heure actuelle, les principales réparations qu’ils réalisent en l’espace de 40 minutes.

“Le problème”, corrige Jérôme “c’est qu’il existe plus de 1000 composants dans un smartphone, et tous très petits !”

En étant référencé par les grandes marques, PSM a l’avantage de bénéficier, d’une renommée acquise grâce au sérieux du travail accompli depuis plus de deux années à Lons.

PSM a établi de telles relations avec ses clients, qu’en venant chercher quelques conseils et explications, certains déposent des viennoiseries pour nous remercier. “C’est extraordinaire”, lâchent les trois en chœur ! (B.W.) PSM 20 rue Saint-Désiré. Lons. Tél. 03 84 48 79 28

RESTAURANT & BAR

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! e t t e u g n i sa gu Du jeudi soir au di

manche soir

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La passion au service des meilleurs produits mis en valeur au fil des recettes !

L’hôtel et le restaurant sont fermés le mardi et le mercredi toute l’année

Salle climatisée

60e anniversaire volaille de Bresse - Georges Blanc

“Il y aura toujours de la volaille de Bresse” Connu pour ses trois étoiles, le Chef Georges Blanc est aussi président du Comité Interprofessionnel de la Volaille de Bresse (CIVB) depuis plus de trente ans. À l’occasion de l’anniversaire des 60 ans de l’AOC de la volaille de Bresse, il a fait l’honneur de répondre à nos questions.

Vous avez été élu pour la première fois au Comité Interprofessionnel de la Volaille de Bresse en 1976. Dix ans après, en 1986, vous êtes devenu président et vous l’êtes encore aujourd’hui. Que représentent pour vous les 60 ans de l’AOC de la volaille de Bresse ?

“Je pense que cela marque une continuité pour cette appellation qui se porte bien. Nous arrivons à installer pas mal de nouveaux producteurs qui prennent la relève. La production n’a jamais connu d’aléas, comme c’est le cas pour d’autres productions animales. Cela veut dire que l’on s’est toujours attaché à garantir une rentabilité pour tous les acteurs de la filière”.

Comment avez-vous pu conserver cette image malgré les problèmes sanitaires ?

“On a eu régulièrement des problèmes sanitaires avec la grippe aviaire où les gens ne mangeaient plus de volaille. Les médias nous ont beaucoup sollicités. À l’époque, il fallait rassurer tous les consommateurs qui n’en mangeaient plus, en leur expliquant que ce n’était pas dangereux dans la mesure où la volaille était cuite.

La qualité est écrite dans un cahier des charges qui est extrêmement précis. C’est le seul produit du genre à bénéficier de cette Appellation d’Origine Contrôlée, on dit maintenant, « d’Origine Protégée ». C’est unique ! Il y a des critères de qualité, aussi bien pour les éleveurs, que pour les abatteurs-expéditeurs. Je me rappelle d’ailleurs que le Jura avait apporté de l’eau à notre moulin.

J’avais fait plusieurs émissions télévisées à Bletterans pour le banquet républicain, à l’initiative

du président du Conseil Général de l’époque.

Tous les élus étaient venus, ils étaient 300 ou 400, avec leur écharpe tricolore. Cette photo figure dans mon livre”.

Justement votre livre “Bleu, Blanc, Bresse, le meilleur de la volaille” est un livre hommage à la volaille de Bresse, que pouvons-nous retrouver ?

“La moitié du livre porte sur la thématique “si la Bresse m’était contée”. On retrouve aussi toutes sortes de chapitres dont certains qui concernent les Glorieuses de Bresse, nos plus prestigieuses vitrines avant les fêtes de fin d’année à Louhans, Bourg-en-Bresse, Montrevel-en-Bresse et Pontde-Vaux, avec un concours de volailles fines. C’est une présentation unique au monde. Il y a aussi un chapitre sur le combat que l’on a mené pour ne pas enfouir des déchets nucléaires sous le sol d’Appellation d’Origine Contrôlée, ainsi que 60 recettes originales ou classiques pour faire suite aux 60 ans de l’Appellation. On retrouve une belle iconographie dans ce livre qui rencontre déjà un beau succès”.

La volaille de Bresse a toujours été à la carte de vos restaurants ?

“Je ne propose pas d’autres volailles que la volaille de Bresse dans mes restaurants ; que ce soit dans mon restaurant 3 étoiles mais aussi dans tous les restaurants dont je m’occupe, brasseries, auberges, dans le Pays Beaujolais, dans des villes comme Bourg-en-Bresse, Mâcon, Chalon et Dijon bientôt. Il y aura toujours de la

volaille de Bresse car elle représente près d’un tiers de la commercialisation en consommation dans la restauration !”.

Avez-vous un souvenir récent ou un événement qui vous a marqué avec le produit ?

“Oui, on a aussi fêté les 70 ans du Festival de Cannes avec la volaille de Bresse le 23 mai avec toutes les célébrités du cinéma mondial. Ils ont choisi la volaille de Bresse et j’ai fait le repas des 200 invités. C’est d’ailleurs lors de ce rendez-vous que Laurent Gerra a préfacé mon livre Bleu, Blanc, Bresse”.

La volaille a vraiment suivi votre progression culinaire depuis vos débuts ? C’est un véritable engagement ?

“Oui, je crois que tous les Chefs doivent faire ce travail d’aide à la valorisation et à la promotion des produits de qualité dans leurs régions respectives. C’est dans cet esprit-là que j’ai fait le livre et que je me suis engagé au sein du comité. Je suis président mais surtout ambassadeur. J’en suis très fier, c’est le seul mandat électif que j’ai conservé. Je me suis engagé dans la vie publique et professionnelle mais c’est vraiment le seul mandat que j’ai conservé et qui me tient à cœur…”.

F.P

Grande fête de l’AOC à Louhans le vendredi 28 juillet. Georges Blanc sera présent. www.pouletdebresse.fr

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14 économie et commerce

Pays de Lons n°118 - Juillet-août 2017

Ces Jurassiens qui se distinguent...

Une première mondiale

Un scanner mobile pour les

événements sportifs, mais pas que…

Le “Centre médical Mobile”, c’est deux camions entièrement équipés pour la radiologie, l’échographie, la cryothérapie… un des deux camions dispose même d’un scanner. Apportant son soutien dans les plus grands rendez-vous sportifs, ces monstres médicaux réalisent aussi des missions sanitaires.

été en charge vers 2004/2005 du matériel médical sur le Rallye Dakar. Il lui était alors venu l’idée de disposer d’un camion entièrement équipé. Un pari loin d’être fou car, dès 2010, il a pu proposer ses services sur les routes du Tour de France. Cette année sera la cinquième participation de la société mais nul besoin de chercher le camion à Dole… il sera aux Rousses, vers la ligne d’arrivée. “Avec des rendez­vous sportifs qui sont parfois programmés en même temps, nous avons dû investir en 2015 dans un deuxième camion. Nous pouvons ainsi être présents, à la fois au Tour de France mais aussi au championnat du monde de Motocross”. Pour ce dernier rendez­vous sportif, l’entreprise familiale a pu participer à 16 épreuves européennes l’année dernière, sans oublier le Silk Way Rally reliant Moscou à Pékin, la Coupe d’Europe de BMX ou la coupe du monde de VTT. Depuis novembre 2016, l’équipement d’un des camions est allé encore plus loin avec l’installation d’un scanner. Pour la sécu­ rité de tous, une pièce entièrement plombée a dû être aménagée dans le camion !

Du sport à la santé

Grégory Ramel devant le plus gros camion, récemment équipé d’un scanner

Un camion peut être utilisé à des fins multiples.

Grégory et Louis Ramel en sont la preuve avec leurs deux camions parcourant le monde. Ces engins de 10 et 17 mètres de long, impression­ nent. Ces centres médicaux mobiles intègrent du matériel de radiologie, d’échographie, de cryothé­ rapie (thérapie paramédicale de confort par le froid) et d’un scanner installé dans une pièce plom­ bée dans le grand camion. Une première mondiale car aucun autre camion dispose de ces équipe­ ments pour les événements sportifs, seuls quelques véhicules existent en soutien aux hôpi­

taux. “En plus de nos camions, il en existe deux autres dans le monde pour le sport mais seulement équipés pour la radiologie et ils sont assez vieillis­ sants” explique Grégory Ramel, véritable homme à tout faire dans l’entreprise familiale. Les camions permettent essentiellement de réaliser des exa­ mens liés à des traumatismes suite à des chutes de sportifs. Un service pratique pour les organisa­ teurs, les équipes médicales des manifestations et les sportifs, surtout pour éviter de se rendre à l’hô­ pital. Une activité qui demande d’être multi­ casquettes : chauffeur pour se rendre sur le lieu de

l’événement mais aussi technicien pour assurer la maintenance des équipements avec des forma­ tions spécifiques. L’examen et la lecture du diag­ nostic sont laissés à la charge de Denis Jacob ou de ses radiologues associés qui complètent l’équipe à chaque mission.

Tour de France et championnat du Monde de Motocross Alors que Louis Ramel avait déjà créé une entre­ prise d’imagerie médicale il y a des années, il avait

L’installation du scanner devrait permettre à l’entre­ prise familiale de s’ouvrir à d’autres manifestations comme elle a pu le faire au mois de janvier en par­ ticipant à la coupe d’Afrique des Nations de foot­ ball. Depuis un an, l’entreprise travaille avec la mairie de Paris, le centre antituberculeux et le Ministère de la Santé. L’année dernière, ils ont réa­ lisé des radios de poumons aux migrants pour dépister la tuberculose. “En 2016, sur 30 jours de présence dans les foyers d’accueil de réfugiés, une centaine de migrants réalisaient l’examen chaque jour ! Nous avons gagné cette année l’appel d’offres pour effectuer la mission et nous allons postuler pro­ chainement pour un engagement de quatre ans…”.

Cyril, le frère de Grégory, va d’ailleurs venir rejoin­ dre l’entreprise très prochainement pour renforcer l’équipe. Pour cette famille de sportifs, il n’existe rien de mieux que d’être au plus près de ces mani­ festations. Grégory, pilote de moto­cross qui a déjà participé personnellement au Dakar, l’avoue, “ce métier est plus que plaisant”. Il aime “les liens créés avec les sportifs” et il veut encore aller plus loin…

Le professionnel ne cache pas son rêve : “pourquoi pas être présents un jour aux Jeux Olympiques…”.

F.P

Centre Médical Mobile. www.centremedicalmobile.fr

Seul orthoprothésiste du Jura

“Je ne mets pas en avant le handicap.

Il faut donner une dimension plus humaine” Seul orthoprothésiste du Jura, l’entreprise Chechillot a profité d’un vide d’installation de société de prothèse orthèse. Elle reste aujourd’hui la seule société de ce type dans le Jura. Reconnue pour son savoir-faire dans toute la grande région, elle dispose même de son propre atelier de fabrication… se développer davantage. Le cabinet vient d’ail­ leurs d’être agrandi pour accueillir une salle desti­ née à la prothésie et une autre pour la technologie carbone, améliorant les prothèses et orthèses pro­ posés, toujours plus proches des habitudes et des morphologies des patients. Le seul regret d’Éric Chechillot est ne pas travailler un peu plus avec les établissements locaux. “Je me suis installé dans le Jura car le département était un désert paramédi­ cal. L’entreprise s’est développée à 90 % sur une dimension « grande région ». Malgré tous nos efforts, nous n’avons pas eu tous les espoirs escomptés au niveau local comme pour intervenir à l’hôpital…”.

Orthoprothésiste depuis plus d’une trentaine d’an­ nées, Éric Chechillot a fait de son métier une pas­ sion. “Je ne mets pas en avant le handicap. Il faut donner une dimension plus humaine”. Cette rela­ tion privilégiée passe par le contact qu’il entretient avec ses patients et les solutions techniques qu’il peut apporter. “J’aime suivre les résultats des solu­ tions orthopédiques et faire le maximum pour que ces personnes vivent normalement”. Après un acci­ dent ou un problème médical, le professionnel prend le relais après généralement un long par­ cours de soin. Éric Chechillot le sait, “on arrive en bout de chaîne pour pallier la déficience fonction­ nelle”. Il prend donc plaisir à tout personnaliser, même ses produits comme les corsets en fonction des goûts des patients. Un pari technique et humain, prenant et passionnant…

Des projets en voilà !

Une dimension grande région Le métier a évolué avec les dernières technologies pour apporter toujours plus de services et de confort. Il en est de même pour sa société. Instal­ lée en 1986 près du Manège de Brack, elle a muté Boulevard Wilson en 1993 quand le professionnel a souhaité monter son propre cabinet de consulta­

Eric Chechillot avec une prothèse de marche tion. Elle est désormais à proximité de la zone des Épenottes depuis 2010. Son propre atelier de fabri­ cation et son savoir­faire sont reconnus et plébisci­

tés par de nombreux centres de rééducation à Vesoul, Besançon, Dijon, Chalon­sur­Saône ou encore Belfort. Des demandes qui l’encouragent à

Avec aujourd’hui une petite dizaine de salariés (et ce n’est pas fini), les projets de l’entreprise se pour­ suivent. La société s’équipe très prochainement d’un robot d’usinage issu de la technologie 3D. Autre sujet d’actualité : le professionnel part en retraite dans six ans environ. Un départ anticipé puisque le nom du repreneur, Alexis Favrot, employé dans la structure, est déjà annoncé !

F.P

NOUVEAU À COURLANS

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Les 14 juillet et 15 août de 8h30 à 20h30 39000 LONS-LE-SAUNIER - RUE DES SALINES

* Photos non contractuelles I P u b l i r é d a c t i o n n e l Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Paysde Lons n° 118

Papeterie, fournitures scolaires, High tech, cartouches, consommables, mobiliers de bureau…

Installé à Choisey depuis 9 ans puis transféré der­ nièrement à côté d’Intersport, BUREAU VALLEE qui a pour slogan “Le discount est notre nature”, a, de l’avis des utilisateurs “enfin” ouvert un cen­ tre de vente à Chantrans !

Mobiliers, fournitures de bureau, matériels informatiques, consommables, fournitures sco­ laires... BUREAU VALLEE offre également une multitude de services tout aussi bien à l’adresse des professionnels, des collectivités, des parti­ culiers que des étudiants.

Patrice Dubesset, le patron explique : A BUREAU VALLEE CHANTRANS, vous pouvez économiser jusqu’à 50 % !

“Avec plus de 301 points de vente en France et à l’étranger, bien qu’étant indépendants, en regroupant nos achats nous faisons bénéficier de nos remises à nos clients”.

Clairefontaine, les stylos BIC… tout se vend à l’unité, notre démarche est d’acheter juste ce qu’il faut au meilleur prix et de gaspiller moins”.

A BUREAU VALLEE CHANTRANS, les cartouches d’encre compatibles c’est « satisfait ou rem­ boursé » !

“Effectivement nous proposons des cartouches re­manufacturées absolument compatibles avec tous les matériels existants sur le marché, ce sont des produits garantis et remboursés en cas de non ou de mauvais fonctionnement.

Leur différence de prix peut être de l’ordre de 50 % par rapport à des cartouches de la marque”.

A BUREAU VALLEE CHANTRANS, il n’y a que des marques !

“C’est encore une de nos particularités, par exemple en informatique nous proposons du matériel reconditionné et garanti à des prix défiants toute concurrence”.

A BUREAU VALLEE CHANTRANS, on commande et… 2h plus tard on enlève la marchandise !

“C’est le BV drive, un service particulièrement apprécié par les professionnels comme par les particuliers en panne de disponibilité. La consultation en famille à toute heure du jour et de la nuit sur catalogue ou sur écran se déve­ loppe parce qu’elle est pratique, qu’elle évite la perte de temps, le harassement des déplace­ ments, le souci du stationnement”.

A BUREAU VALLEE CHANTRANS, pour la ren­ trée scolaire on achète à l’unité !

“Pas besoin de stocker les classeurs, les cahiers

A A BUREAU VALLEE CHANTRANS le parking jouxte le magasin, il est gratuit !

“En effet, le choix de s’installer dans un bâti­

ment neuf en pleine zone commerciale tient compte des exigences de ce nouveau marché”.

A A BUREAU VALLEE CHANTRANS : il y a un espace services !

“Tampons, plaques de boîtes aux lettres, cartes de visites, agrafage, perforation, impression copies N&B, couleurs, grand format, fax, reliures, massicot… en pleine période d’examens et prochainement de rentrée scolaire, les étu­ diants, les élèves et leurs familles trouvent ici leur bonheur à des prix discount dans des pro­ duits de marque, à l’unité, sans emballage, por­ tant pour la plupart une étiquette verte en fonc­ tion de leur indice écologique”.

Patrice Dubesset

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Le Vampire de Quintigny

“Dans ce spectacle, tout est possible…” !

De gauche à droite Véronique et Alain Chestier, auteurs, Claude Mairet en charge de l’univers sonore du spectacle et Chantal Mairet à la mise en scène et à la direction des acteurs.

Plongez en 1856, le village et les alentours sont en émoi. Depuis quelque temps, une créature frappe, essentiellement la nuit venue, laissant les animaux et les habitants vidés de leur sang. On parle d’une malédiction, d’un loup­garou, d’une bête monstrueuse et même… d’un vampire ! Les soupçons portent sur tout un chacun et notamment sur un dénommé Alan Melchior Nosfer… Un scénario mystérieux et intriguant qui sera joué cet été pendant trois soirées, sous forme d’un specta­ cle de théâtre musical et déambulatoire. Alors qu’un premier spectacle sur la vie de Charles Nodier avait déjà été organisé l’année dernière

dans son ancienne maison familiale à Quinti­ gny, les mêmes auteurs, Alain et Véronique Chestier, renouvellent l’expérience avec une thématique fantastique. “Le public nous a demandé d’organiser quelque chose d’une plus grande envergure. Alors que la commune de Quintigny n’est pas très connue, à part pour son pétillant, c’est le lieu où Charles Nodier avait sa maison familiale et venait se ressour­ cer. Nous avons fait le choix d’un spectacle comique, déclencheur d’éclats de rires et de frissons. La représentation va rester dans la veine du fantastique car Charles Nodier est un pionnier de ce genre”.

Lons

L’été sera chaud !

Les animations des mois de juillet et août sont reconduites cette année encore et vont, sans aucun doute, transformer Lons en véritable ville balnéaire, tant le choix, notamment des groupes est varié.

Gypsy sound system orkestra, le 14 juillet au parc des Bains

Trois lieux scéniques “Sur toutes les âmes de Quintigny, les 2/3 font partie de l’association organisatrice « La Grappe d’Or ». Les habitants se sentent très concernés” se réjouit Alain Chestier. Outre le travail d’écriture, l’univers sonore du specta­ cle a été préparé par Claude Mairet et la mise en scène par son épouse Chantal, également en charge de la direction des acteurs. Au total, environ 25 comédiens et danseuses par­ ticiperont à la représentation dont des ama­ teurs de Quintigny mais aussi la compagnie théâtre doloise Les Zurbains. La pièce a été travaillée sur trois lieux scéniques : la chapelle du château, le lavoir ou la cour d’honneur. “En allant d’un lieu à l’autre pour raconter l’his­ toire, le rendez­vous ressemble un pèlerinage païen” s’amuse Chantal Mairet. Puis à Alain, l’auteur, de conclure : “c’est un spectacle qui se veut fantastique, qui reste dans le flou et l’in­ décis. Dans ce spectacle tout est possible…”.

Surtout que la soirée se termine avec un F.P repas de vampire…

Spectacle théâtral Le Vampire de Quintigny, 21, 22 et 23 juillet à 21 h 30 au château de Quintigny.

Tout public. Tarif : 12 . Spectacle plus repas avec les acteurs vers 23 h : 22 . Réservations 06 08 83 90 64, 06 42 24 05 78, assolagrappedor@sfr.fr

Programme de juillet

Programme d’août

• Samedi 1er et dimanche 2 juillet : Tournoi national de Hand-Fauteuil au Solvan. Ouvert à tous.

• Du lundi 2 au samedi 8 : Tournoi de boules de plage en plastique, place de la Liberté.

• Jeudi 6 : Requiem de Fauré, cloître de l’Hôtel Dieu, à 20 h.

• Vendedi 7 : Kvintet orkestra, déambulation et concert, place de la Liberté, à 21 h.

• Jeudi 13 : Fête Nationale, place de la Liberté, stade municipal et parc des Bains.

• Vendredi 14 : Gypsy sound system orkestra, parc des Bains à 21 h.

• Mercredi 19 : Concert surprise à la Guinguette à 20 h 30.

• Jeudi 20 : Les Folk’Jeudis de Harp, place de la Comédie à 20 h 30.

• Du samedi 22 au dimanche 30 : Fête foraine de la Saint-Dé, place de la Chevalerie.

• Vendredi 21: Les Chicks, place de la Liberté à 21 h.

• Jeudi 27 : Les Folk’Jeudis de Harp, place de la Comédie à 20 h 30.

• Vendredi 28 : Alkabaya, place de la Liberté à 21 h.

• Jeudi 3 : Les Folk’Jeudis de Harp, place de la Liberté à 20 h 30.

• Vendredi 4 : Pihpoh, place de la Liberté à 21 h.

• Mercredi 19 : Concert surprise à la Guinguette à 20 h 30.

• Jeudi 10 : Les Folk’Jeudis de Harp, place de la Comédie à 20 h 30.

• Vendredi 11 : Pocket full of funk, place de la Liberté à 21 h.

• Jeudi 17 : Les Folk’ Jeudis de Harp, place de la Comédie à 20 h 30.

• Vendredi 18 : Jewly, place de la Liberté à 21 h.

• Mercredi 23 : Le Grand Jacky Chaud, parc des Bains à 20 h 30.

• Jeudi 24 : Jazz à Frontenay au Bœuf sur le Toit. (Soirée spéciale 10e anniversaire) • Vendredi 25 : Kashmir, place de la Liberté à 21 h.

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La commune de Quintigny et l’association “La Grappe d’Or” organisent sur trois soirées la représentation d’un spectacle théâtre intitulé “Le Vampire de Quintigny”. Rencontre pour l’occasion avec les créateurs du projet qui annoncent des rires et des frissons assurés.

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Ouverture excep onnelle le 14 août de 9 h 30 à 17 h.

À droite, Dominique GISSAT

I Publirédactionnel

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Paysde Lons n° 118

Nouveau au DESCHAUX

Les Salaisons du Terroir En choisissant de reprendre les locaux de la bou­ cherie située en plein centre du village du Des­ chaux, juste à côté du Vival, du salon de coiffure mixte, du salon d’esthétique, du tabac­presse, non loin de la boulangerie et du fabricant de savon artisanal..., Dominique Gissat, l’artisan qui porte bien son nom “puisque tous ses produits sont fabriqués maison”, ne fait, à entendre les compli­ ments des villageois, “que des heureux” ! Si la renommée de l’artisan, cité dans le Gault & Millau, dépasse déjà les frontières du Jura en raison de la qualité de sa viande et de ses charcuteries artisa­ nales qu’il élabore dans son laboratoire à Darbon­ nay, elle risque bien pas de s’étendre du côté de la plaine bourguignonne “et ce serait bien mérité”, lâche un client de passage.

A la saison des barbecues, des brunchs en plein air, “soirées propices aux veillées gourmandes et

aux retrouvailles entre amis”, merguez, petites saucisses nature, aux herbes, chipolatas mais éga­ lement les côtelettes, les côtes de bœuf, où les entrecôtes... il n’est pas de plaisir à table sans la qualité, le goût et le savoir faire du professionnel.

“La rencontre fortuite avec Jean­Baptiste Dupuis a facilité le projet”, confie le boucher­charcutier qui a laissé depuis quelques semaines la responsabi­ lité de son nouveau commerce à un jeune homme âgé d’à peine 27 ans. Cuisinier de formation, élève de l’incontournable lycée Friand de Poligny, Jean­ Baptiste a œuvré dans la région, dans des grandes maisons du sud de la France enfin comme chef de restaurant à Lyon puis en Suisse mais voilà, celui qui envisageait de reprendre une formation en gestion d’entreprise afin de pouvoir ouvrir un jour son restaurant, est tombé instantanément sous le charme du village. “Comme toute ma famille, en

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habitant à Poligny, je peux passer au labo tous les matins et je me livre ensuite” plaisante t­il, assurant ainsi pour le lendemain les commandes spécifiques de ses clientes.

En été, le dimanche c’est rôtisserie !

Poulets ou jambonneaux “tout chaud” sur commande et toujours les terrines, pâtés de foie au Vin Jaune, les pavés de saucisson séchés aux herbes de Provence, au poivre… sans oublier ce fameux P’tit Com­ tois : un saucisson maison carré, au Vin Jaune, sanglé dans une lanière d’épicéa “comme le Mont d’Or”.

Ouvert tous les matins de 9h à 12h30.

Les Vendredis et samedis de 9h à 12h et de 15h à 19h.

Les dimanches (en été) de 9h à 12h.

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Jean-François

Gaillard “A nous de nous inscrire dans une belle dynamique…” p. 2

Salins Festival

p. 5

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Poupet vol libre

30 ans à au Moulin de Brainans bonne école

Les Nuits Re(Belles)

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Arbois

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Thierry Moyne

“J’aime qu’on me dise, c’est beau…”

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2 Arbois - Poligny - Salins, cœur du Jura

Arbois-Poligny-Salins n°3 - Juillet-Août 2017

Notre invité Jean-François Gaillard :

“A nous de fixer les bonnes priorités…”

On ne peut pas dire que Jean-François Gaillard, alors président de la Communauté de communes du Comté de Grimont, était un fervent défenseur d’une fusion Arbois Poligny, Salins. La fusion actée depuis le 1er janvier, en tant que premier vice-président en charge des relations avec les communes, des gros travaux d’investissement et des sports, il participe activement à l’installation et à l’harmonisation des compétences à la Communauté de communes “Arbois, Poligny, Salins, cœur de du Jura”. Rencontre…

Pour nos lecteurs, merci de revenir sur votre parcours ?

Je suis né à Poligny et j’ai 69 ans. Je suis marié, j’ai 2 enfants et 5 petits-enfants. J’ai travaillé 40 ans dans le bâtiment comme conducteur puis directeur de travaux. Je fus conseiller municipal à Poligny de 1983 à 1997, adjoint à l’urbanisme de P. Tinguely de 1983 à 1994, conseiller général du canton de Poligny de 2000 à 2015 et président du SDIS de 2002 à 2011.

Je suis conseiller municipal de Poligny depuis 2002 et 1er adjoint aux travaux de Dominique Bonnet depuis 2008. Vice-président de la communauté de communes du Comté de Grimont de 2002 à 2008 et président de 2008 au 31 décembre 2016, je suis aujourd’hui 1er vice-président de la nouvelle Communauté de communes “Arbois, Poligny, Salins cœur du Jura”.

Comment s’est organisée cette fusion ?

Le plus important était de mieux se connaître. J’ai compris dès l’été 2016 que les communautés de

communes d’Arbois, Salins et Poligny fusionneraient. Sans attendre le 1er janvier 2017, j’ai proposé à mes collègues présidents, Claude Romanet pour Salins et Michel Franconny pour Arbois de commencer à travailler ensemble. Nous avons créé les premières commissions avec les maires des bourgs centres et des élus des communes rurales, afin dans un premier temps, de procéder à un état des lieux des compétences de chacun. On s’est vite rendu compte que les disparités de compétences étaient importantes. Des disparités importantes mais pas insurmontables. Nous avons toutefois pris conscience qu’il faudrait du temps pour harmoniser l’ensemble, pour que tous les habitants de la communauté de communes profitent du même traitement de services.

Vous êtes-vous fixé un calendrier ?

Cette mandature nous mène jusqu’en 2020. L’idéal serait que l’ensemble des compétences soit alors harmonisé. Les nouveaux élus pourront travailler

plus sereinement. Notre feuille de route est maintenant bien engagée. J’ai bon espoir que le calendrier soit respecté.

Quelles furent les urgences au 1er janvier ?

Les trois communautés de communes ont été dissoutes au 1er janvier pour n’en faire qu’une.

L’urgence fut de finaliser le premier budget 2017 pour fin mars, un gros travail. Globalement les choses se sont bien passées. L’avance que nous avions prise en 2016 nous a bien servis.

Et maintenant ?

Nous nous occupons des compétences nouvelles et obligatoires que l’on nous impose : les ordures ménagères, la promotion du tourisme, le plan local d’urbanisme intercommunal… Nous sommes en lien avec les 66 communes et c’est un travail de détail important. Les communes sont en attente de connaître les orientations.

D’ici septembre, nous poursuivrons avec l’harmonisation des compétences non obligatoires qui touchent directement les habitants : la maison des services, les crèches, le périscolaire, la culture, les sports, l’école de musique… L’objectif est d’harmoniser par le haut sur l’ensemble du territoire. Tout cela dépendra des finances et des priorités que nous fixerons. Là encore, il nous faudra du temps.

Quelles sont à vos yeux les priorités pour ce territoire ?

L’économie associée au développement touristique, le haut débit dans tous les foyers et entreprises, et je le répète une harmonisation des compétences par le haut. Les habitants veulent les mêmes services que partout ailleurs. Ils seront attentifs à ce que nous réaliserons. L’économie et le tourisme sont importants, ce sont nos emplois de demain. C’est lié au haut débit maintenant indispensable pour maintenir notre niveau de vie.

De gros investissements sont-ils programmés ?

La liste des demandes est importante ! De beaux dossiers qui méritent l’attention. C’est plutôt intéressant. A nous maintenant de définir les

Renseignements et programme sur www.ars-mobilis.fr

priorités. La finalisation à Arbois de la zone de l’Etole avec la création d’un rond-point d’accès est indispensable. Dans le cadre du contrat de rivières, la renaturation de l’Orain et de La Furieuse à Salins aura des conséquences financières. La préparation du Plan Local d’Urbanisme Intercommunal et du SCOT aura aussi un coût important. Il y a aussi le projet Pasteur à Arbois, la rénovation du Moulin de Brainans… Tout sera question de budget, de priorités, d’urgence. Je reste par ailleurs favorable à l’ouverture du Center parc pour l’économie et l’emploi.

Et côté sports dont vous avez la charge ?

La disparité est forte. Pas un des trois bourgs centre ne fonctionne de la même manière. Certains équipements sont municipaux, d’autres intercommunaux, idem pour les subventions. L’activité sportive est importante avec quelques clubs références de bon niveau. Le sport doit-il devenir intercommunal ? Pour moi oui à condition de transférer la totale, subventions et équipements compris pour harmoniser l’offre sur le territoire.

Dans ce cadre, je pense par exemple que la construction d’une grande salle sur Poligny est nécessaire pour répondre convenablement à la demande.

Etes-vous confiant pour l’avenir ?

Oui si nous prenons les bonnes décisions, si nous fixons les bonnes priorités. Nous disposons d’un beau territoire qui ne demande qu’à évoluer. A nous de nous inscrire dans une belle dynamique.

Que retenez-vous de cette longue période électorale J’étais soutien de François Fillon avec le résultat que l’on connaît. Emmanuel Macron est élu, donnons-lui maintenant les moyens de réussir, il faut lui laisser sa chance. Les Français ont demandé que cessent ces bagarres politiques, ils pensent que nous avons mieux à faire pour régler les problèmes des Français. A la communauté de communes, les élus travaillent essentiellement pour l’intérêt commun.

I Publirédactionnel

Nicolas Galmiche

L’ATELIER DES DOUCEURS Déjà 10 ans de passion pour Nicolas Galmiche…

WEEK END

PORTES

OUVERTES 5 6 AOÛT

Déjà dix ans que Nicolas Galmiche travaille avec passion ses chocolats et produits gourmands. En août 2007, il a ouvert sa boutique. “Nous sommes partis de rien, sans savoir si cela allait marcher” avoue­t­il. Aujourd’hui, les clients sont conquis et en redemandent... Ils sont invités à profi­ ter des créations du pâtisser­chocolatier grâce à un week­end portes ouvertes orga­ nisé les 5 et 6 août prochains. Au menu : dégustations, jeu­concours, découverte du nouveau logo de la boutique mais aussi… savourer le chocolat spécialement créé pour l’occasion. Cette création avec 70­ 80 % de chocolat, devrait révéler tout son caractère et sa subtilité en bouche… Sans oublier le petit­déjeuner avec mini­vien­ noiseries et jus d’orange offerts également tout le dimanche matin.

Savoir­faire et produits du terroir Le professionnel sait combien les richesses de notre patrimoine sont pré­ cieuses. “Le Jura est un terroir exceptionnel avec des quantités de mûres sauvages que nous

utilisons pour nos pâtes de fruits ou nos chocolats, le doux miel du Jura utilisé dans nos nougats, est appré­ cié pour son agréable goût de sapin. Je travaille pour le plaisir du goût mais en utilisant des produits du ter­ roir et sans conservateur, c’est encore bien mieux…”.

Pour cela, Nicolas aime les produits frais et n’hésite pas à choisir de la menthe du jardin, de la rhubarbe fraîche du coin ou encore des griottes mises au kirsch pour composer ses créations. Comme un peintre jouant avec sa palette de couleurs, l’artiste culinaire réalise ses propres assem­ blages pour créer des mélanges auda­ cieux et subtils. Son travail est récom­ pensé au quotidien par les avis des clients mais aussi par le titre de Maî­ tre Artisan qu’il va se voir décerner cet été. Un beau cadeau qui ne pouvait pas tomber mieux en cette période anniver­ saire…

DÉGUSTATIONS ET CADEAUX Le samedi de 7 h à 12 h 30 et de 15 h 19 h.

Le dimanche de 7 h à 12 h 30 avec petit­déjeuner offert.

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Arbois ­ Poligny ­ Salins n°3

Alors que le chocolatier­pâtissier a démarré son activité en partant de zéro, il fête aujourd’hui ses 10 ans et reçoit le titre de… Maître Artisan. Début août, Nicolas Galmiche ouvre même sa boutique tout un week­end, avis aux gourmands !

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Vivez une expérience

œnotouristique !

Tout l’été, la Fruitière Vinicole d’Arbois vous offre une immersion dans le monde du vin avec des expériences et des ateliers à la carte !

Déterminée à offrir à ses clients le meilleur des vins du Jura, la Fruitière Vinicole d’Ar­ bois, à travers une sélection stricte et une démarche de qualité toujours renouvelée, choisit dès sa création en 1906 de rémuné­ rer ses vignerons en fonction de la qualité du raisin apporté. La coopérative rassemble des hommes et des femmes qui s’unissent pour valoriser au mieux leurs vendanges via des outils toujours plus performants, les efforts sont mis en commun pour conver­ ger vers un partage des savoir­faire.

De la vinification à la commercialisation, la qualité reste la priorité. En suivant un cahier des charges durant toutes les étapes de la production, tous les facteurs sont réu­ nis pour vous offrir des vins d’excellence.

La Fruitière Vinicole représente aujourd’hui près de 100 sociétaires sur une superficie vinicole d’environ 270 hectares, avec une production annuelle de plus de 1 300 000 bouteilles de vins du Jura !

Immersion unique…

Cet été, la fruitière veut même aller plus loin. “En plus des visites et des dégusta­ tions réalisées comme à l’accoutumée deux fois par jour, nous proposons tout l’été aux locaux et touristes de vivre une expérience œnologique à travers des ateliers. Une ini­ tiative pour faire découvrir le patrimoine, les caves, le château et les vins, tout en expliquant notre savoir­faire” explique le directeur, Gabriel Dietrich. Ces ateliers vont permettre aux participants de devenir œnologues d’un jour en réalisant une

cuvée Tradition avec plus ou moins de Chardonnay et de Savagnin. D’autres ate­ liers invitent à revenir aux origines des vins d’Arbois en se plongeant dans l’univers de Louis Pasteur ou encore de découvrir l’in­ fluence du terroir sur les vins. Les jeudis de juillet sont à l’honneur avec la mise en place de soirées gourmandes, accordant mets et vins. Des douceurs qui ne se refu­ sent pas… Jusqu’au 30 septembre, ces ate­ liers, dégustations, visites et belles expé­ riences sont proposés sur simple inscription. Goûts, arômes, subtilités, his­ toire et terroir, vivez une expérience per­ sonnalisée et inédite autour du vin. Une expérience à partager, bien sûr !

L’identité des vins sur 5 adresses La Fruitière Vinicole d’Arbois, c’est au total cinq caveaux. Deux magasins situés à Arbois, les autres sont à Poligny, Saint­Lau­ rent et à Arc­et­Senans. Rencontrez des professionnels qui travaillent chaque jour avec soin et passion.

Les activités ont lieu 2 rue des Fossés à Arbois (39600) Tél. 03 84 66 11 67 - contact@chateau-bethanie.com - www.chateau-bethanie.fr

Le programme…

Jusqu’au 30 septembre

Des expériences et ateliers à la(sur carte ! inscription) Q Découverte (sans réservation) Visite des caves et dégustation. Départ tous les jours du mardi au samedi à 11 h et à 16 h 30.

Du 11 juillet au 19 août. 4 € par personne.

Q Atelier assemblage Après une visite des caves, devenez œnologue d’un jour.

Elaborez votre propre assemblage chardonnay / savagnin au cours d’une dégustation.

Q Au pays de Louis Pasteur Visitez la Maison Pasteur et prolongez votre découverte par une dégustation des vins d’Arbois dans notre château.

8,50 € par personne.

Q Vignes & vins Découvrez notre terroir lors d’un circuit dans les vignes, partagez une coupe de crémant au cœur du vignoble et finissez par une dégustation dans notre château.

Minimum 6 personnes. À partir de 15 € par pers.

Q Les jeudis de l’été Après une visite de la cave, la soirée continue avec une sélection de vins accompagnée d’une spécialité culinaire en partenariat avec un artisan local.

Les 13, 20 et 27 juillet. De 19 h 30 à 21 h. À partir de 15 €.

Q Dégustation Apprenez les étapes de la dégustation des vins d’Arbois.

Dégustez une sélection complète, faites un voyage autour du savagnin ou sur différents millésimes de vin jaune.

15 personnes au maximum. À partir de 15 € par pers.

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Arbois-Poligny-Salins n°3 - Juillet-Août 2017

Brainans

Le moulin se (Re)Belles !

Les Nuits (Re)Belles ? Un festival d’été pour valoriser le dynamisme du territoire, découvrir des communes jurassiennes et leurs habitants… “À la création du festival en 2013, l’équipe était composée unique­ ment de filles”, s’amuse la directrice du Moulin de Brainans Claire Fridez, d’où l’utilisation de ce nom “belles”. Un choix également en relation avec les belles nuits d’été, moment pendant lesquelles se déroule ce festival pour la quatrième année. Au programme de ce rendez­vous itinérant : 2 groupes et des animations sur 4 communes et 4 dates. Les villages sont sélectionnés par les Communautés de Communes partenaires, l’équipe du Moulin prépare ensuite le pro­ jet. “Nous cherchons des lieux pouvant accueillir le public et cela peut aller de la place du village à l’exploitation agricole ! Nous trouvons des solutions pour que chaque village puisse accueillir l’événement et associons le projet aux associations locales. Nous nous déplaçons où les gens n’ont pas l’habitude d’écouter de la musique afin de les met­ tre face à cet art et de montrer qu’il est accessible à tous ! Cette atmosphère festive est appréciée par un public très familial. Cette année nous avons envie d’aller encore plus loin”. Des animations vont être proposées comme des visites guidées des pistes de dinosaures, des visites d’exploitation agricole, des jeux pour les enfants… “Le festival n’est pas qu’un concert, c’est aussi un rendez­vous intimiste qui implique les habitants. Une belle dynamique se créée dans les communes, c’est tout l’objectif du festival”…

Claire Fridez directrice du Moulin de Brainans (à droite) et Amandine Laurent, responsable de communication

La nouvelle saison du Moulin • 17 septembre à partir de 14 h : ouverture avec la journée du patrimoine. Découvertes des coulisses, des métiers, présentation de la nouvelle identité visuelle, petits ateliers de sérigraphie, découverte

des instruments de musique et concert. Gratuit et tout public.

• 14 octobre : Inna de Yard (reggae) • 4 novembre : Talisco (pop électro) • 15 novembre : Sanseverino • 18 novembre : Le Peuple de l’Herbe

Des actions hors des murs

Coup de projecteur sur le groupe Gliz !

Toute l’année et sur son site, le Moulin de Brainans dispose de deux salles de concerts, pouvant accueillir respectivement 250 et 690 spectateurs. Le site souhaite mettre en avant les artistes de la scène locale mais aussi des têtes d’affiche. La structure développe également des actions hors de ces murs dans tout le département.

L’association Promodégel, gérante du Moulin de Brainans et labeli­ sée Scène de Musiques ACtuelles du Jura (SMAC), programme des concerts dans différents équipements jurassiens : la Commanderie de Dole, l’Oppidum à Champagnole et le Bœuf sur le Toit à Lons­le­ Saunier. Ce festival des Nuits (Re)Belles conforte cette volonté de faire rayonner la musique bien au­delà de Brainans. En ce sens, la communication visuelle du site va être changée et présentée au public pour la rentrée, lors de la journée du patrimoine.

Groupe poulain du Moulin de Brainans, ce trio mise sur l’originalité. Avec Florent au banjo et au chant, Thomas, dit Tom, au tuba et Julien, alias Mitch, à la batterie, le rock prend des tournures uniques. Florent est professeur de biologie au collège à temps partiel et consacre une bonne partie de son temps restant à la musique ! Un véritable parcours de passionné.... “Nous faisons du rock avec des instruments bizarres en sortant des codes classiques « guitare, basse et batterie ». Nous aimons bousculer le public et le dérouter.

Les gens sont souvent perdus car ils ne savent pas à quoi s’attendre. Chacun nous définit différemment : « pop mutante » pour certains, « pop rock » pour d’autres, « rock folk » parfois… Selon ses propres préférences musicales, le public s’attache à des sonorités différentes”. Claire Fridez, directrice du Moulin de Brainans, a repéré le groupe et lui a offert son premier vrai concert en été 2014. Depuis les dates s’enchaînent un peu partout…

F.P

Les nuits (Re)Belles, du 6 au 9 juillet.

Concert de Gliz à Loulle (6 juillet). Concert de Black Lilys, groupe folk-rock, à Ruffey-sur-Seille (7 juillet), Fraroz (8 juillet), Biefmorin (9 juillet).

Plus d’informations sur les horaires et les animations : www.lemoulinjura.fr

Gliz (“Gliz ferraille ok” ou “Gliz Petit”) : Le groupe Gliz

Jeudi 6 juillet à 21 h à la salle des fêtes de Loulle. Gratuit.

Toutes les dates nationales : http://glizprod.wixsite.com/gliz/tour

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Besoin de réduire votre facture d’énergie ou d’envisager des travaux ?

De nouvelles permanences Espace Info Energie se mettent en place à Arbois, Poligny et Salins-les-Bains.

Yann Genay, le conseiller énergie responsable des permanences Arbois, Salins, Poligny

Il n’est pas toujours facile de comparer deux contrats ou de choisir l’énergie la mieux adap­ tée à son logement et à son quotidien. Pour vous aider à faire des choix, l’Espace Info Ener­ gie du Jura accompagne gratuitement les par­ ticuliers dans tous leurs projets en lien avec les économies d’énergie (construction, rénova­ tion, changement de système de chauffage, isolation, énergies renouvelables...) et informe sur les aides financières disponibles (crédit d’impôt, aide Anah, certificat d’économie d’énergie, prêt à taux zéro etc.). Ce service de l’ADEME (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), financé par la région Bourgogne Franche­Comté, met en place un

gros programme de rénovation régionale nommé Effilogis.

“Cela évite aux personnes de se déplacer jusqu’à Lons ou Dole”

Gratuit et illimité !

Dans le cadre de ce plan “Climat, énergie territo­ rial”, la Communauté de communes Arbois, Poli­ gny, Salins­les­Bains a souhaité apporter un vrai service supplémentaire à la population en ouvrant de nouvelles permanences d’accueil sur ces sec­ teurs. “Cela évite aux personnes de se déplacer jusqu’à Lons­le­Saunier ou Dole où il existe égale­ ment des permanences régulières”. Ce service qui existe depuis 2000 sur le département est porté par l’association Ajena, qui compte à ce jour une dizaine de salariés.

Pour le particulier, “ce service est gratuit et assez méconnu. Les gens sont souvent perdus et ces prestations sont plus qu’utiles. Nous expliquons entre autres toutes les aides financières qui sont un levier important et aident à passer le cap pour se lancer” explique Jean­Michel Joffre, conseiller énergie. “En plus d’être gratuit, nous n’avons pas de limites dans le conseil”. De quoi être bien accompagné tout le temps de votre projet, des devis aux travaux… Et comme le rappelle le slogan “parce que nous n’avons rien à vous vendre, nous vous donnons de bons conseils”.

F.P

Les particuliers qui ont besoin de conseils pour leur projet de rénovation doivent prendre rendez-vous gratuitement au 03 84 47 81 14 ou écrire à : infoenergie.jura@ajena.org.

Les adresses des permanences : - Arbois certains mercredis après-midi au MSAP, 10 rue de l’hôtel de ville.

- Salins certains mercredis après-midi à “L’atelier du projet”, 8 rue de la République.

- Poligny certains lundis matin à la mairie de Poligny , salle Lamy, 49 Grande Rue.

6 Salins

Arbois-Poligny-Salins n°3 - Juillet-Août 2017

Club et école Poupet Vol Libre

Ça plane pour toi ?

Recette du bonheur : un peu de ciel bleu, la montagne pour s’élancer, une dose de sourire = un vol avec le Club Poupet Vol Libre.

Voler comme un oiseau avec une vue panoramique sur tout le massif jurassien et bien au­delà, cela fait rêver... En quelques minutes, un tourbillon de sensa­ tions et d’émotions vous emporte pendant cette balade aérienne. Le vol libre, en parapente ou delta­ plane, est pratiqué par les membres de l’association “Club Poupet Vol libre” de Saint­Thiebaud depuis 1978. Avec uniquement des adeptes de deltaplane au départ, le club était l’un des premiers à pratiquer cette activité dans la région. Ces premières ailes volantes ont petit à petit laissé la place au parapente, offrant un matériel moins encombrant à transporter. Vous imaginez transporter des ailes pliées de 3,5 à 4 mètres de long sur le toit de votre voiture ? Il faut être bien équipé… Sur les 82 membres de l’association, trois passionnés le pratiquent toujours.

S’envoler dans les airs Le mont Poupet, ce massif jurassien surplombant Salins­les­Bains, reste le site principal de la région en vol libre. Suivant les caprices du vent, six orientations de décollage sont possibles, mais aussi à Salins­les­ Bains sur le site de Clucy ou au­dessus de Marnoz. “À Salins, nous avons la possibilité de voler assez sou­ vent car le site offre de nombreuses orientations de décollage” explique Mathias Chauvin, président de l’association.

30 ans pour l’école Pour réaliser des stages et peut­être passer le brevet de pilote, direction l’école de vol libre qui vient de fêter ses 30 ans. Baptêmes de découverte, initiations ou pratiques plus poussées, permettent aux adultes et F.P aux adolescents de s’envoler…

Mathias Chauvin, président de l’association, en plein vol

Association “Club Poupet Vol Libre” (Facebook : Club Poupet Vol Libre) et école Poupet Vol Libre (www.poupetvollibre.com). Saint-Thiebaud. 26 et 27 août : Les Poupet’s Folies avec vol en bi-place (70 le vol. Offert aux filles dans la limite des places disponibles). 03 84 73 04 56.

Jura Salins Basket

“Les Salinois aiment le basket !

Les résultats ne pouvaient qu’arriver…”

Le club de basket de Salins termine sa saison sur des notes très positives. De très bons résultats liés à un public bien présent et à cette volonté de faire monter les jeunes.

Le Jura Salins Basket Club a bien brillé cette année. Sous la houlette de l’entraîneur Redj Simati, en poste depuis 2000, les bons résultats sont multiples. Une vraie satisfaction ! “Toutes les équipes ont bien évolué. Cette année a été l’année de consécration dans la mesure où les équipes jeunes ont bien fonctionné”.

“La politique du club est de faire monter les jeunes”

Du 16 mars au 30 septembre 2017, la Grande Saline - Musée du Sel présente “Le Génie du Sel : Produire, Innover, Fasciner”, une exposition qui retrace l’épopée du sel chez nos voisins suisses.

Une aventure industrielle qui permet de mieux appréhender toute l’ingéniosité et l’ingénierie déployées pour exploiter cette ressource vitale, d’hier à aujourd’hui. Entrez au cœur d’une chaîne de production qui alimente aussi bien les hommes que les animaux… et les entreprises de demain !

Grande Saline de Salins-les-Bains – Musée du Sel Du 16 mars au 30 septembre 2017 Contact : 03 84 73 10 92 – accueil@salinesdesalins.com

Et c’est pour dire : l’équipe U13 de garçon a été championne du Jura, la première équipe d’U17 championne régionale, la seconde cham­ pionne inter­ligue et l’équipe garçon de pré­réserve monte en pré­ nationale ! L’équipe de filles U15 a aussi fait une très belle saison, sans oublier l’équipe de senior féminine de pré­nationale, qui a perdu les playoffs contre Besançon pour monter en Nationale 3. “Dans la globalité, nous avons fait une année pleine au niveau des résultats.

Nous travaillons au club depuis des années avec une formation des jeunes qui progressent d’année en année. La politique du club est de faire monter les jeunes et ils nous l’ont bien rendu. Depuis quelques années, le club progresse, les résultats ne pouvaient qu’arriver…” explique l’entraîneur.

Une histoire salinoise…

Le basket est bien ancré chez les Salinois. Grâce à un partenariat avec les établissements scolaires de Salins, les jeunes bénéficient de plus d’entraînements hebdomadaires. Sans oublier le public, toujours de plus en plus nombreux. “Nous disposons d’un vrai public salinois et de proximité. Les Salinois aiment le basket !”. Un engouement que l’on retrouve aussi côté sportif : depuis la création du club en 1972, le nombre de licenciés augmente, pour atteindre la barre des 200 licen­ ciés cette année !

F.P

Jura Salins Basket Club à Salins-les-Bains. 03 84 73 21 55.

Hôtel #### - Restaurant

Château du Mont Joly 6 rue du Mont Joly - 39100 SAMPANS

Tél. 03 84 82 43 43 - www.chateaumontjoly.com - Email : reservation@chateaumontjoly.com

Redj Simati, entraîneur

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L’hôtel et le restaurant sont fermés le mardi et le mercredi toute l’année

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Horaires d’ouverture du magasin Lundi au samedi : 8h30 à 12h / 15h à 19h Dimanche : 8h30 à 12h / 17h à 19h Jours fériés : de 8h30 à 12h Magasin fermé le 25 décembre et le 1er janvier.

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8 Poligny

Arbois-Poligny-Salins n°3 - Juillet-Août 2017

Animations estivales CONCERTS D’ÉTÉ SUR LA PLACE DES DÉPORTÉS

Poligny en fête, faites votre programme !

Les Forces de l’Orge (15 juillet), La Marquise (22 juillet), Tchicky Monky (29 juillet), NoSoulFat (5 août), Cancoyote Girls (12 août), Didoo’Zic (le 19 août).

Pendant tout l’été, la ville de Poligny s’anime au rythme des rendez-vous musicaux et des expositions, sans oublier la célèbre fête du Comté… style, des concerts d’orgue auront lieu à la collé­ giale Saint­Hippolyte et le 18 juillet, le festival des Musicales du Revermont fait escale à Poligny avec un récital pour deux violons.

Art : “accueillir plus d’artistes” L’art s’expose davantage cette année. Le site de la Chapelle des congrégations reste très demandé.

“Nous avons fait le choix d’accueillir plus d’artistes avec des expositions plus courtes”. Cette année, aquarelles, peintures abstraites ou encore sculp­ tures vont prendre place grâce à la mise en place de quatre expositions.

Crédit photo Aurélien LARUE

Concerts et expositions sont au programme tout l’été à Poligny. “Nous voulons proposer des anima­ tions toujours plus nombreuses aux Polinois et aux touristes” explique Gérald Cantoux, directeur de la communication de la ville. Coté musical, comme tous les étés, les samedis en fête offrent des concerts gratuits en plein air. Toutes les semaines, les sons invitent à des découvertes éclectiques : du hip­hop, au reggae, en passant par la pop rock…

“Le public est très familial. Les Polinois viennent à pied. Pour profiter de ces soirées festives et convi­ viales. On ne vient pas que pour un concert, mais aussi pour l’ambiance de la soirée...” Dans un autre

EXPOSITIONS À LA CHAPELLE DES CONGRÉGATIONS Aquarelles de Jérôme Hennebicque (voir article ci-dessous) du 8 juillet au 25 juillet (14 h à 18 h sauf le lundi), peintures abstraites de Philippe More du 28 juillet au 16 août (10 h à 12 h et 15 h à 19 h, tous les jours), exposition de peintures des polinoises Gisèle Basen et Marie Robert, sculpture et peintures avec l’association de l’Eventail des Arts du 1er au 3 septembre.

Concerts d’orgue à la collégiale Saint-Hippolyte le 15 juillet à 20 h 30, le 23 juillet à 18 h, le 13 août à 18 h et le 27 août à 18h.

Fête du Comté le vendredi 4 août 2017 à partir de 18 h sur la place des déportés.

Fête gourmande

Cancoyote Girls, le 12 août

Crédit photo Aurélien LARUE

Crédit photo Aurélien LARUE

Que serait Poligny sans son fromage… La tradition­ nelle fête du Comté organisée chaque année par l’Office de Tourisme de la ville aura lieu le 4 août prochain. Le célèbre fromage AOP de tradition arti­ sanale est bien ancré dans son terroir. Ici, le Comté se fête dans une ambiance conviviale et festive.

Découvrez en direct la fabrication du Comté à l’an­ cienne et dégustez une savoureuse fondue en soirée, sans oublier la découverte de la mini­ferme pour les plus jeunes, les ateliers de dégustation et la fabrication de petits comtés. Des douceurs salées à déguster avec un petit verre de vin du Jura, avec modération tout de même !

F.P Plus d’informations : www.ville-poligny.fr et www.poligny-tourisme.com

Ci-dessus. Fête du Comté – Animation “Faites du Comté”.

Ci-contre. Les Forces de l’Orge, le 15 juillet

Jérôme Hennebicque, aquarelliste

“Au même endroit, il n’y a jamais le même paysage” Un brin poète, Jérôme Hennebicque peint ciels et paysages à l’aquarelle. Le carnet à la main, il aime coucher sur papier les couleurs changeantes, telles des trouvailles à partager. “Au même endroit, il n’y a jamais le même paysage. Je peins des paysages à 100 kilomètres autour de Sampans. J’aime beaucoup les moments avant ou après l’orage. Les teintes sont contrastées. Pour ne pas finir sous la pluie, il m’arrive de prendre une photo et de rentrer terminer mon aquarelle”. Ses dernières réalisations, soient environ une cinquantaine, vont être exposées tout le mois de juillet à la chapelle de la Congrégation de Poligny.

Un rendez­vous qui fait suite à l’exposition de la cha­ pelle de Ranchot de l’année dernière. “L’idée est de trouver des lieux authentiques, correspondant à l’en­ vironnement même des aquarelles”. Formé aux arts appliqués, Jérôme Hennebicque travaille dans les domaines de la communication web et visuelle depuis plus de dix ans. Il réalise aussi des illustrations pour le journal Vaévient, journal touristique annuel en Bourgogne Franche­Comté.

F.P

fait son show Le Comté AOP s gourmands ! de e ut ro sur la > Dégustations ns de cuisine > Démonstratio plein air en ns tio ica br > Fa enfants les ur po > Ateliers ... ds an gr les et pour

Nebe – série 2 : exposition d’aquarelles de Jérôme Hennebicque. Du 8 au 25 juillet à la chapelle de la Congrégation à Poligny. Entrée libre tous les jours de 14 h à 18 h. Fermé le lundi. http://jeromehennebicque.blogspot.com et www.facebook.com/jhennebicque

rendre, goûter, Découvrir, comp

tous vos sens er ! vont se réveill

03 84 70 72 40 346, av. du Maréchal Juin 39100 DOLE www.lachaumiere-dole.fr La Chaumière, c’est une bâtisse de caractère alliée à l’atmosphère raffinée d’un établissement de prestige. La table, où l’assiette se pare de mille couleurs et saveurs, est une des références incontestées de la région doloise !

Le chef, Joël Césari Étoilé Michelin

Restaurant ouvert le midi de 12h à 14h. Le soir de 19 h 15 à 21 h 30.

Fermé les samedis, dimanches et lundis à déjeuner.

FORMULE “BISTROT” LES DIMANCHES SOIR Email : lachaumiere.dole@wanadoo.fr

La Chaumière Hôtel Restaurant

ENCORE PLUS D’INFOS… - Vous avez dit Nebe ? Le nom de l’exposition “Nebe”, a été défini par l’artiste en partant du terme “Nébuleux”. Jérôme Hennebicque s’est finalement rendu compte que ce terme signifiait “nuage” en tchèque.

- Des projets ? Il commence à réaliser des œuvres à l’encre de chine pour travailler la matière et les roches. Il veut ainsi afficher des réalisations en noir et blanc, avec encore plus de contrastes.

Tout le Jura en vidéo et en son sur

www.madeinjura.media

Propulsés dans une nouvelle Région plus grande et moins identifiée, les Jurassiens sont résolus à faire entendre leur voix et faire comprendre leur spécificité au plus grand nombre, grâce à tous les moyens possibles, confiants dans leur capacité de relais à travers le monde.

ans, les jeunes peuvent passer le brevet.

Si le but est naturellement de maintenir les effectifs, on sait que c’est aussi une école de la vie et de la citoyenneté. Ce cadre de respect, de hiérarchie, enseigne à nos jeunes les valeurs de la cohésion par l’esprit de groupe et de collectif. On y apprend à penser à l’autre et à l’aider, tant sur le plan théorique que pratique ou sportif : ces valeurs indispensables de solidarité seront essentielles sur le terrain.

LES JEUNES SAPEURS-POMPIERS DU JURA Il y a en France trente mille apprentis jeunes sapeurs-pompiers. Dans le Jura, réparti en quinze sections dont chacune opère son propre recrutement, deux cent

cinquante jeunes suivent cette formation dans un des centres de secours pour devenir jeune sapeur-pompier volontaire. Sur la base du volontariat, le recrutement s’ef-

fectue à l’âge de onze à treize ans avec l’accord des familles, un tiers environ est composé de filles et la formation dure trois à quatre ans. Dans l’année de leurs seize

HECTOR

tionaux, Russes, Indonésiens, Suisses, Cubains, Américains etc. Et comme le veulent leurs fondateurs, Françoise et Dominique Sablons, cette démarche entend promouvoir, en milieu rural, un Art “vivant, ouvert à tous” : l’Art Singulier. L’Art Singulier se veut rare, insolite, inventif, cependant il semble familier, parce qu’il est le miroir de toutes nos émotions, il laisse donc peu de spectateurs indifférents. Voici ce qu’écrivait Pierre Souchaud, de la revue Artension : “Le développement et la reconnaissance de cet art est l’événement le plus significatif de ces vingt dernières années de l’histoire de l’Art. L’Art Singulier se répand joyeusement, spontanément, en revivifiant l’ensemble de la création artistique, en lui insufflant éclat, pureté et humanité.

Cette famille d’expression part à la reconquête des valeurs de l’Art, de son essence première, de sa réinscription sociale.”

La galerie est ouverte tous les jours, du 1 juin au 30 septembre.. I

PHILIPPE BOUVARD

ART CONTEMPORAIN DANS LE JURA L’artiste Hector, président de la galerie d’Art associative Biz’Art Biz’Art, nous fait découvrir les trésors de leurs expositions dans cette ferme rénovée au Vaudioux, entre Champagnole et Saint-Laurent-en-Grandvaux. La démarche étonne, va contre l’idée bien établie qu’une galerie d’Art Contemporain ne peut se produire ou n’a d’existence qu’en zone urbaine, alors que cette initiative au Vaudioux nous administre la preuve du contraire. Cet espace atypique, une ferme comtoise du XVIIIe siècle, nous invite à la contemplation et à la méditation culturelle. La galerie d’Art associative reçoit et expose depuis quinze ans les œuvres d’artistes professionnels interna-

LA CUISINE EST UN BEL ART DE VIVRE Tout en simplicité, en sérénité aussi, Philippe Bouvard se tient loin de toute agitation. Son restaurant ancré à Balanod, entre vignes et collines, témoigne de sa recherche de tranquillité et de partage avec sa clientèle, son terroir originel. Cette histoire a pris naissance dans une complicité au long cours avec sa grand-mère : “elle régnait en matrone sur un établissement qui faisait bar la semaine

Le lieutenant Raphael Rondot est Président délégué de la Commission JSP du Jura.

Ses collaborateurs, animateurs de ces formations, sont des sapeurs-pompiers volontaires ou professionnels, actifs ou retraités.

Ils assurent tant la partie instruction théorique que celle sportive et pratique. Cette mission est portée simultanément par l’Union départementale des Sapeurs-Pompiers du Jura (UDSP 39) et le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS).

Pour participer à ces formations, vous pouvez vous rapprocher du centre de secours le plus proche de votre domicile, ou bien consulter le site web de l’union départementale : www.udsp39.fr ou encore écrire directement au lieutenant Rondot : raphael.rondot@gmail.com.I

et restaurant le week-end. J’ai passé beaucoup de temps auprès d’elle, dans sa cuisine. Je m’y suis imprégné de senteurs, de goûts. C’est vrai, j’aime manger mais quand on veut devenir cuisinier, il faut aimer manger !”. Et Philippe Bouvard sourit doucement à cette évocation, lui qui a baroudé dans de grands établissements, tel le Royal Monceau (Paris) ou encore dans le Bugey. Puis, arrivé à la trentaine, le petit-fils répond “oui !” à sa grandmère qui lui demande s’il se sent capable d’officier dans la cuisine de Balanod. Non sans avoir mûrement réfléchi, au fil d’une démarche d’abord intellectuelle. Ris de veau, quenelle de brochet, soufflé, noix de StJacques… Philippe Bouvard sait choisir et explorer la matière, il en sublime la saveur, la senteur, la texture : “la cuisine est un bel art de vivre” conclut-il sur une note humaniste.I

Des idées de portraits, de reportages ou d’événements à valoriser ? Adressez vos suggestions à l’adresse :

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PARTENAIRES DE LA VIE LOCALE

Arbois 11

Arbois-Poligny-Salins n°3 - Juillet-Août 2017

Ecomusée du carton à Mesnay - du 8 août au 2 septembre

Thierry Moyne : quand l’inspiration vient du vin...

Tableaux d’après Saint-Joseph 2012 Domaine Dard Ribo, Pinot 2003, Stéphane et Bénédicte Tissot, UVA arboisiana 2015 Domaine de la Tournelle, Hors norme 2011 (gamay du Jura) Domaine des Dolomies, Ploussard 2012 Domaine de La Pinte, Morgon 2014 Domaine Marcel Lapierre… De grands vins qui inspirent Thierry Moyne. Retour sur une approche plutôt originale

nouvelle dimension, une nouvelle approche, une nouvelle ouverture.

Oui, mais après ?

Thierry Moyne est connu à Arbois comme l’ex­gérant et cuisinier du res­ taurant La Balance. Un restaurant réputé pour son incomparable recette du coq au vin jaune et morilles. Thierry est resté derrière les fourneaux pendant dix huit ans, jusqu’en 2016. “Au départ je m’étais fixé 15 années. Je souhaitais donc en 2012 transmettre le restaurant.

Une mauvaise année et de mauvais

résultats m’obligent alors à poursuivre. À poursuivre plus simplement et finale­ ment la vente se fait en février 2016 dans de bonnes conditions. Je reste sur une belle image, une bonne cuisine, une bonne équipe, une bonne clientèle, une bonne ambiance... Le sentiment d’être allé au bout des choses...” se rappelle Thierry Moyne qui a su, avec un peu d’insouciance, apporter à la cuisine une

Déjà passionné et peintre à ses heures, Thierry Moyne se voit bien poursuivre dans cette voie. “Dans un premier temps, je deviens ouvrier viticole dans les vignes chez mon ami Stéphane Tissot.

Un nouveau statut social pour moi.

J’avais besoin d’être dehors, besoin de ce retour à la terre... Ça me plaît, ça me structure, ça me guide...” insiste Thierry Moyne. Côté peinture, disons que cela ne sera pas si simple. Thierry se cherche un peu. Il participe à quelques exposi­ tions et aménage son atelier à la carton­ nerie de Mesnay qu’il ouvre au public en novembre 2016. Mais artistique­ ment rien de bien nouveau. Le doute de l’artiste s’installe, l’errance artistique aussi... L’exposition d’une vingtaine de toiles sur le thème de la vigne au “Nez dans le verre” en mars 2017 rassure l’artiste. Son travail est de qualité et le public adhère. Thierry Moine approfon­ dit alors sa réflexion et va jusqu’à puiser son inspiration dans le vin et à l’utiliser comme matière et couleur. “Un verre de bon vin m’inspire, me libère.

Aujourd’hui mes tableaux sont tous ins­ pirés par un vin ! Je savais que j’avais des choses à dire sur ce sujet. Je me sens

au début de quelque chose, d’un cou­ rant qui passe en moi... Mais je continue d’aller travailler dans les vignes tous les matins !” conclut Thierry Moyne ras­ suré par les retours lors de sa dernière exposition à Arbois en juin. “Je suis content, les visiteurs me disent que c’est beau...”

De retour à la cartonnerie en août Les derniers tableaux exposés offrent un style calligraphique sans être de la calligraphie. C’est la légèreté du mouve­ ment qui domine. Une peinture qui dégage un élan, un jet, une irruption, une libération... Une confirmation que le vin fait de l’effet ? Peut­être. En atten­ dant, Thierry Moyne poursuit sa quête... sans certitude et avec humilité. Il expo­ sera ses nouvelles œuvres et sera pré­ sent au musée de la cartonnerie à Mes­ ney du 8 août au 2 septembre prochain.

L’occasion d’un bel échange avec un artiste qui cherche, qui cherche encore et encore.

Thierry Moyne : 06 41 44 76 77 Du 8 août au 2 septembre à l’écomusée du carton à Mesnay. https://ecomusee-carton.org/expos-a-lecomusee/ Contact expo Odile Frachebois Tél. 03 84 66 27 61 / 06 81 59 95 76

Découverte

Un circuit piéton sur les traces de Louis Pasteur...

Nombreuses sont les villes qui, ces dernières années, se sont laissées convaincre par l’aménagement de circuits découverte fléchés au sol. Il est vrai qu’ils sont pratiques et très appréciés des touristes. A Arbois, un nouveau circuit vient d’être inauguré...

Commençons par lever tout suspens... Ce circuit s’appelle le circuit Pasteur ! Si, si... “Nous aurions pu par exemple l’appeler le circuit des remparts et vestiges... mais comme le dit Eric Orsenna : s’il n’y a pas Arbois, il n’y a pas Pasteur. Ici chaque coin de rue rappelle la vie et l’œuvre de Louis Pasteur...

Alors nous n’avions guère le choix ! Il y avait une forte demande...” déclare Philippe Bruniaux adjoint à la culture.

Des panneaux ludiques et une mini boucle originale...

En plus des belles flèches en bronze gravées, le

circuit Pasteur est agrémenté de panneaux d’in­ terprétation ludiques qui expliquent l’œuvre et la vie publique de Louis Pasteur. Le circuit compte onze tableaux. Huit étapes sur une bou­ cle urbaine de 2,5 km et 3 panneaux hors bou­ cles. Le circuit urbain démarre au pied de l’église St Just face à l’office de tourisme et rejoint l’Hô­ tel de ville en passant par la maison Pasteur, le collège, le musée de la vigne et du vin, le musée Sarret de Grozon... Comptez environ une heure de marche. Les trois étapes hors boucle nous mènent à la vigne Pasteur, à la cascade des Tuffes et au 32 avenue Pasteur, un des trois

laboratoires arboisiens de Louis Pasteur. Pour finir, une mini boucle originale est tracée au cimetière où l’on retrouve les portraits d’Arboi­ siens peints par Pasteur et installés sur les tombes correspondantes.

Une longue préparation pour une belle satisfaction...

L’aménagement de ce circuit Pasteur est financé par la communauté de communes Arbois, Poli­ gny, Salins, avec le soutien de la ville d’Arbois, de l’EPCC Terre de Louis Pasteur et l’association

patrimoniale d’Arbois. Trois années auront été nécessaires pour l’écriture, la traduction et la pose des panneaux. “Nous sommes satisfaits du résultat et nous voyons déjà de nombreux tou­ ristes qui se déplacent sur le circuit. C’est un plus pour Arbois, les commerces, les restaurants... Un plan guide du circuit est en cours d’impression pour apporter plus encore aux visiteurs...” conclut Philippe Bruniaux lui­même grand passionné de la vie et l’œuvre de Louis Pasteur. A vous mainte­ nant de tester ce circuit pour découvrir le riche patrimoine arboisien.

16 juillet

Silvano RODI, organiste titulaire de l’église Ste-Dévote (Monaco Principauté), Ouvertures et airs d’Opéras en Italie et France aux XVII° et XVIII° siècles.

23 juillet

Christian BACHELEY, organiste titulaire de l’église Saint-Just d’Arbois et Pierre KUMOR, trompettiste, professeur de trompette au CRR de Besançon.

Telemann, Boehm, Bach, Hohne, Bohme, Arbanr

30 juillet

Samuel LIEGEON, organiste titulaire de l’église Saint-Pierre de Chaillot à Paris, Valérie GUYOT et Grégory BONNAULT, danse Buxtehude, Bach, Ligeti, Florentz, improvisation

6 août

Michaël PARISOT, organiste, Besançon, Luc MARCHAL, hautbois baroque, Sarreguemines Musique française du Grand Siècle : Couperin, Hotetterre, d’Anglebert

13 août

Maurice CLERC, organiste titulaire de la cathédrale St-Bénigne de Dijon. Couperin, Pachelbel, Mouret, Balbastre, du Mage, Marcello

20 août

« Concert en famille, les MILTSCHITZKY d’Ottobeuren (Allemagne) » Joseph MILTSCHITZKY, orgue et contralto, titulaire de l’abbaye d’Ottobeuren, Susanne JUTZ-MILTSCHITZKY, flûte à bec et soprano, Gabriel MILTSCHITZKY, violon et baryton et Léopold MILTSCHITZKY, flûte à bec et basse. Schütz, van Eyck, Guilain, Vivaldi, Bach Renseignements : 03.84.37.44.52. Tous les dimanches à 18h00.

Concerts retransmis sur écran Entrée libre (collecte)

Renseignements et programme sur http://www.arbois.fr/agenda