Pays de Lons 119

N°119 Septembre 2017

Pays de Lons Journal GRATUIT d’informations

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Lons-le-Saunier (sous les Arcades)

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Ville et village

Arlay : 2 villages et 7 hameaux pour 1 commune… p. 10-11

Education Nationale

Les “Petites Plumes” dans Pays de Lons

p. 4

Dominique Méan

La culture en Bresse Haute-Seille

Toulouse-le-Château

p. 12

Le Mausa finit par séduire… p. 6

Sport Handball, basket, foot, rugby…, la rentrée des clubs… p. 16-19

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Pays de Lons n°119 - septembre 2017

Espace Communautaire Lons Agglomération

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Patrick Elvezi :

“Nous sommes dans de bonnes dispositions pour poursuivre…”

Patrick Elvezi a succédé en janvier 2017 à Jacques Pellissard à la présidence de l’Espace Communautaire Lons Agglomération (Ecla), une date qui marquait aussi la fusion avec la Communauté de communes du Val de Sorne… Premiers enseignements…

M. Elvezi, quel bilan tirez-vous de ces six premiers mois de présidence ?

“Nous n’avons pas chômé ! Nous avions à répondre à trois dossiers essentiels : 1. Finaliser le dossier de fusion avec les communes du Val de Sorne. Ce dossier nous a beaucoup occupés pour préparer l’harmonisation des compétences - 2. Mesurer les moyens dont dispose Ecla pour l’avenir - 3. Définir les projets à développer pour l’avenir.

Que retenez-vous de toutes ces réunions de travail ?

“Je retiens que c’est astreignant. Nous travaillons dans des délais contraints car nous avons à prendre des décisions rapidement, dès le mois de septembre. Je retiens aussi que cela a créé un groupe d’élus mobilisés. L’intégration de chacun s’est faite sans difficulltés dans la transparence totale. C’était une volonté de ma part. Je souhaite qu’Ecla prenne toute sa place, qu’Ecla gagne en lisibilité auprès du grand public, que ses actions soient comprises de tous dans toutes les communes… Chaque élu d’Ecla vient pour parler d’intérêt et de dossiers communautaires. Des élus impliqués avec un sentiment d’appartenance… Nous sommes dans de bonnes dispositions pour poursuivre.”

Cela veut dire qu’Ecla existe autrement ?

“Non, cela veut dire qu’Ecla bénéficie du travail accompli pendant de longues années et que les nouveaux élus souhaitent aller plus loin encore et

E TAT C I V I L

impulser une référence communautaire, un repère, un espace de décisions commun pour l’ensemble des communes et le territoire.”

Comment voyez-vous cette agglomération lédonienne ?

“Un territoire rural avec une locomotive urbaine où 70 % des habitants de l’agglomération viennent travailler. On reconnaît le leadership de Lons mais aussi les besoins des communes en milieu rural. Je veille systématiquement à l’équilibre urbain/rural et à la solidarité territoriale. Je demande aux élus et aux services d’intégrer ces notions dans toutes les réflexions, tous les projets. Je suis optimiste quant à la suite.”

Quelles sont les urgences ?

“Nous travaillons à un projet de territoire. L’enjeu sera de valoriser et de faire évoluer économiquement le territoire, de dessiner l’avenir. Nous allons transformer, impulser et concrétiser… C’est encore en préparation.”

Vous pensez à des dossiers concrets ?

“Après une première période où l’agglomération a consacré plus de 80 millions d’euros d’investissements pour la piscine, la médiathèque, le dojo…, l’urgence sera de développer le numérique et d’amener le haut débit dans chaque entreprise et chaque foyer dans les années qui viennent. Jacques Pellissard avait négocié un très bon contrat avec les représentants

Maël de Aurélien FAUCONNET et Mathilde VARIS, Domblans Macéo de Antoine ZANETTI et Anne Gabin de Aurélien FAUCONNET et Mathilde VARIS, Domblans POUSSIN, Arthenas Clara de Jean­François CHARNIER et Talia de Wilfried SÉPÉ et Mélina Gwénola VALLÉE, Essia BELHAMICI, Bersaillin Éléonore de Walter BILLIG et Pauline Perrine de Cédric CALLAND et HAFFNER, Frontenay Caroline BOURDIN, Briod Aubin de Fabien JAFFEUX et Mylène Anna de Ludovic MOREY et Camille CLOSCAVET, Hautecour BOISSEAU, Briod Raphaël de Julien DEMONMEROT et Augustin de Anthony LENOIR et Bilitis FAUCHEUX, L’Étoile Marie­Elisabeth BENOIT, Chille Mëloé de Aurélien MOUREAU et Sophie Léana de Gaël BONNELAIS et Laura CURTY, L’Étoile AUTHIER, Clairvaux­les­Lacs Éline de Fabrice CABUT et Typhaine Mathyas de Guillaume TOBARANE et Géraldine LORDET, La Charme ROQUELET, Commenailles Chloé de Julien HENRICI et Marie­ Paolo de Jordan BOURQUIN et Pierre de DREUILLE, La Marre Tifaine VÉRAND, Commenailles Léon de Francis DROUHIN et Victoire de Gérald GOULU et Charlotte GROSS, Lons­le­Saunier Morgane PULICE, Courlaoux Alessio de Christophe BENARD et Arthur de Sébastien BESSON et Élise BUCLET, Lons­le­Saunier Stéphanie CARBONNEAUX, Desnes Kiara de Jonathan VANDELLE et Paul de Vincent RICHARD et Coralie LOGEROT, Lons­le­Saunier Emmanuelle FRACHET, Domblans

NAISSANCES

Duncan de Stéphane GÉRAULT et Marie­Eve LERCH, Lons­le­Saunier Louis de Anthony SCARABOTTO et Charline PAGNIER, Lons­le­Saunier Abdil de Yunus GOKKUYU et Döndü ÇIFTCI, Lons­le­Saunier Sacha de Baptiste CORDIER et Amélie BARBERET, Montain Louise de Ludovic GUERRET et Mallaury SINGEY, Nevy­sur­Seille Chloé de Thomas SAGE et Audrey GALLET, Nevy­sur­Seille Ines de Henri MOURAUX et Floriane LE POUPON, Orgelet Paul de Mathieu COMPAGNON et Irma VALLET, Pannessières Amaya de Frédéric JEUNET et Marie­ José DIAZ, Pimorin Théo de Sébastien CURNILLON et Isabelle DELATTRE, Plainoiseau Maeva de Stéphane MONNIER et Anne­Sophie ROY, Revigny Adriano de Geoffrey BENTO et Margaux BONIN, Ruffey­sur­Seille

d’Orange afin qu’ils équipent à leur charge l’ensemble des communes d’Ecla d’alors. Reste maintenant à équiper les nouvelles communes et à accélérer les procédures et les installations. Nous avons déjà beaucoup attendu, notre territoire ne peut pas se développer sans le numérique. C’est plus qu’urgent.”

Vous êtes-vous fixé un calendrier ?

“Le choix des compétences optionnelles sera validé dès septembre. Nous souhaitons ensuite avancer rapidement, que le fruit de tout ce travail de préparation soit visible courant 2018. Il sera question de culture, de sport, de social avec les crèches… des services qui touchent directement les habitants.”

PARRAUD Lucienne, Lons­le­Saunier, 88 ans VADOZ Denise, Lons­le­Saunier, 83 ans HENRY Ginette, Lons­le­Saunier, 87 ans BARRAL Véronique, Lons­le­Saunier, 50 ans DÉCÈS PINAUD Michel, Lons­le­Saunier, LAJEUNESSE Léone, Arlay, 80 ans DUCRET Roger, Baume­les­Messieurs, 74 ans VINCENT Denise, Lons­le­Saunier, 77 ans 79 ans ROZET Nicolas, Commenailles, 43 ans VIDELIER Alphonse, Lons­le­Saunier, ROBERT Denis, Conliège, 68 ans 93 ans MARPAUX Paulette, Cousance, 96 ans GRAVIER Andrée, Lons­le­Saunier, PIARD Roger, Geruge, 81 ans 86 ans FRIEDLY Michel, Gevingey, 75 ans CORNIER Geneviève, Lons­le­Saunier, SAGETAT Colette, Gizia, 80 ans 81 ans VANTHIER Juliette, Lons­le­Saunier, PHILIPPONET François, Lons­le­ 92 ans Saunier, 70 ans MILLET Marie­Rose, Lons­le­Saunier, MOUGEOT Marguerite, Lons­le­ 83 ans Saunier, 89 ans CHAPPEZ Bernard, Lons­le­Saunier, 76 ans DIETEMANN Germain, Lons­le­ ROZAIN Joseph, Lons­le­Saunier, 95 ans Saunier, 89 ans Nathan de Thomas BEZIN et Marianne RAYNAUD, Saint­Didier Quentin de Cyrille PUYFAGES et Stéphanie LOUVAT, Saint­Maur Maëlys de Julien MOUREAUX et Adeline LACROIX, Villevieux

32 communes dans l’Ecla (Espace Communautaire Lons Agglomération) Bornay ; Briod ; Cesancey ; Chille ; Chilly-leVignoble ; Condamine ; Conliège ; Courbette ; Courbouzon ; Courlans ; Courlaoux ; L’Étoile ; Frébuans ; Geruge ; Gevingey ; Lons-leSaunier ; Macornay ; Messia-sur-Sorne ; Moiron ; Montaigu ; Montmorot ; Pannessières ; Perrigny ; Le Pin ; Publy ; Revigny ; Saint-Didier ; Trenal ; Verges ; Vernantois ; Vevy ; Villeneuve-sous-Pymont

ABT Jean­François, Lons­le­Saunier, 59 ans RICHARD Claude, Lons­le­Saunier, 73 ans BONJOUR Léon, Lons­le­Saunier, 79 ans BERTHAIL François, Montmorot, 82 ans MONNERET Dominique, Nancuise, 59 ans DUPREZ Françoise, Orbagna, 69 ans GALLANT Raymond, Orgelet, 68 ans BOISTEAU Jean, Perrigny, 77 ans DOLE Claude, Poligny, 71 ans ARBEZ­CARME Pierre, Pont­de­Poitte, 90 ans VIDELIER Marguerite, Revigny, 93 ans GAÜZÈRE Marie, Revigny, 84 ans BAUDRON Raymonde, Saint­Didier, 81 ans PERROD Paulette, Sainte­Agnès, 88 ans LARGOT Frédéric, Sellières, 98 ans NICOLIN Jean, Villevieux, 86 ans VERGEY Joëlle, Vincelles, 62 ans

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Pays de Lons n°119 - septembre 2017

Projet d’écriture

EXPRESS

L’Education Nationale et “Pays de Lons” en partenariat pour l’opération “Petites plumes”

OPERATION SACS À PAIN POUR LA RENTRÉE DE L’ADMR…

Les “Petites plumes” est un projet créé en 2011 par le journal Pays Dolois. Le but de ce projet est de donner la possibilité à de jeunes enfants de pouvoir écrire eux-mêmes des articles de presse. A la rentrée, cette action auprès des classes de CM1CM2 concernera également le journal Pays de Lons.

Les “Petites plumes” ont vu le jour il y a déjà sept ans dans le journal Pays dolois. C’est un pro­ jet ludique et intéressant pour les élèves de pre­ mier cycle à qui on propose de rédiger des articles publiés ensuite dans le journal. Sur le bassin dolois, déjà 24 classes ont vécu cette aventure particulière. Les élèves découvrent les rouages du journalisme grâce aux explications d’un journaliste de la rédaction dans leurs classes. Depuis 2011, les établissements de Belmont, Dole Beauregard, Tavaux Pasteur, Rochefort­sur­Nenon, Rahon, Etre­ pigney, Parcey, Gatey, Chaussin, Amange, Santans, Sermange, Mouchard, Dammartin, Choisey, Arbois, Petit­Noir, Brevans, de Montbarrey, Evans, Tavaux Pergaud et Cramans ont participé aux “Petites plumes”. Cette animation est très appré­ ciée des enseignants et des élèves qui ne sont pas peu fiers de voir leur article publié dans le journal et de découvrir l’envers du décor. Pour clore le projet, les jeunes sont invités courant juin à visiter les locaux de la rédaction et ainsi découvrir leur travail dans les conditions du direct avec la mise en page du journal.

Une philosophie de bienséance Cette action a aussi pour but de faire mesurer aux jeunes le poids d’un écrit. Les élèves comprennent mieux l’impact que peut avoir un article de presse.

Ils prennent confiance en eux et en leurs écrits, ce qui n’est pas rien dans cette période où l’on se plaint que les juniors ne lisent pas assez et ne s’intéressent pas suffisament au monde extérieur. Les élèves écri­

vent après concertation avec leurs professeurs, sur le sujet de leur choix.

Souvent des sujets en lien avec leurs activités ou la vie dans les villages. La rédaction n’émet aucun véto sur les sujets proposés par les classes. Pour cette rentrée, le projet s’ouvre au journal Pays de Lons et le bassin lédo­ nien avec deux classes de CM2 qui seront choisies prochainement.

Qu’en pense le rectorat ?

Le directeur académique des services de l’Éducation du Jura, Léon Folk est ravi de ce projet, rappelant que l’école est un lieu d’apprentissage et que les “Petites plumes” est un moyen d’apprendre différemment.

“Ce qui est intéressant pour les jeunes dans ce projet, c’est une motivation à Yvon Amiot, directeur des journaux Pays Dolois et pays de Lons et écrire, écrire et être publié !” déve­ M. Léon Folk, inspecteur d’Académie et directeur académique des loppe­t­il. Pour lui le projet des services de l’Éducation Nationale du Jura officialise le partenariat “Petites plumes” “Petites plumes” entre parfaitement dans le cadre de la maîtrise de la langue dans le premier cycle de la scolarité. “Dans classes à venir aussi bien sur le bassin dolois que sur un cadre scolaire, c’est une opération intéressante, il celui de Lons où ce partenariat va s’étendre, rappe­ y a le respect de la neutralité et un aspect non mer­ lant la force d’engagement des professeurs des cantile de ce partenariat. C’est le principe même écoles lorsqu’il s’agit de volontariat. Les quatre d’une institution apprenante.” ajoute­t­il en se classes engagées sur la circonscription doloise et les basant sur la solidité du projet. A ses yeux, si les deux sur la circonscription lédonienne vous donnent “Petites plumes” durent depuis 7 ans, c’est que le prochainement rendez­vous dans nos pages. modèle est robuste. Ce dernier est confiant pour les A.B.

Du lundi 18 au samedi 23 septembre 2017, dans toute la France, salariés et bénévoles ouvrent les portes de leur association au public, pour faire découvrir la vie associative et les offres de services à la personne. A cette occasion, le réseau ADMR du Jura se mobilise. Cette année, une action d’envergure est planifiée et sera réalisée grâce à l’ensemble des associations locales ADMR du Jura : l’Opération Sacs à Pain ! Le principe de cette opération est le suivant : les associations ADMR remettront gratuitement aux boulangers des sacs à pain aux couleurs de l’ADMR. 130 000 sacs seront distribués dans tout le Jura ! Ce sera l’occasion d’informer sur les valeurs du premier réseau associatif des services à la personne, son fonctionnement, ses métiers et les services proposés. Pour Michèle Carbonneau, présidente de la fédération ADMR du Jura, “la Rentrée de l’ADMR est un moment important d’échanges et de convivialité. La remise des sacs à pains permettra ainsi aux équipes de chacune des associations locales de partager leurs expériences associatives ; pour le grand public, la rentrée de l’ADMR, c’est l’occasion d’en savoir plus sur la diversité de l’offre ADMR : aide et accompagnement à domicile ; soins infirmiers à domicile ; téléassistance ; livraison de repas ; garde d’enfants à domicile…”.

Solidarité

La pive, monnaie franc-comtoise, fait son petit bout de chemin

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La pive a germé pendant trois bonnes années dans la tête de son créateur Jean-Jacques Bret. Après un travail de tous les instants, ce dernier a réalisé son objectif, mettre en place une monnaie locale franc-comtoise, symbole de partage et d’entraide sur le territoire de la Franche-Comté.

Créée pour favoriser les circuits courts et de qualité, la pive a été mise en circulation, le 17 mai dernier sur la ville de Poligny.

Cette monnaie locale a pour but de créer du dia­ logue entre les habitants et les commerçants et surtout de générer du lien entre eux. “Une mon­ naie locale a pour ambition de lutter contre la désertification des centres­villes” explique le Prési­ dent de l’Association Jean­Jacques Bret. Mais com­ ment fonctionne cette monnaie symbole de lien ?

C’est très simple pour adhérer à ce projet de cohésion entre les petits commerces du centre­ ville et les habitants, il suffit simplement de pren­ dre une carte d’adhésion au prix de 10 € au comp­ toir d’échange, la boutique Ethnic Ambiance, 2 rue Voltaire à 50 mètres de la Grande Rue à Poligny.

Ici vous adhérez et achetez vos pives pour ensuite les dépenser dans les commerces les acceptant.

Bien que Poligny soit la ville d’où tout est parti, la pive circule également à Lons­le­Saunier, Besan­ çon et dans d’autres cités.

Vers une évolution Aujourd’hui la pive c’est 141 adhérents sur Poligny dont 36 commerces. Une belle évolution en seule­ ment quelques mois après sa mise en place quand on sait que 27 commerçants acceptaient la mon­ naie locale de Franche­Comté au lancement. Un bilan plutôt positif même si bien sûr pour la viabi­ lité du projet dans son intégralité, il manque encore d’adhérents. “Sur Poligny, il faudrait, je pense 500 adhérents” confesse Jean­Jacques Bret. Mais ce dernier sait bien que l’évolution est une histoire de temps. Tout reste donc à construire pour l’équipe, qui aimerait voir plus grand notamment en passant un stade supérieur avec une mise en place de la pive chez les fournisseurs des commerçants pour

ainsi faciliter la circulation de la monnaie franc­ comtoise. Les commerçants l’utilisant, semblent ravis de faire partie de cette action solidaire. Une permanence hebdomadaire a vu le jour au Be Good Café à Poligny, Grande Rue, pour permettre aux commerçants d’échanger entre eux et essayer de faire évoluer la pive. Pour mettre en valeur cette monnaie d’échange, une fête de la pive va voir le jour le 23 septembre prochain. Cette journée se déroulera Place des Déportés à Poligny de 16 h à 22 h. Ce sera l’occasion pour Jean­Jacques Bret et son équipe de mettre en valeur les nombreux pro­ fessionnels qui se sont impliqués dans cette aven­ ture collective, et de la rendre encore plus popu­ laire encore, aux yeux des citoyens, le tout dans une ambiance de fête, communicative.

A.B. Pour retrouver la liste complète des commerçants veuillez-vous rendre sur le site www.pive.fr

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I Publirédactionnel

1er prestataire

du maintien à domicile dans le Jura

Prodessa innove pour les personnes atteintes de troubles cognitifs !

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 119

Avec “QUIÉTUDE­Autonomie”,un bracelet GPS communicant, PRODESSA, protège les personnes atteintes de troubles cognitifs, alerte et rassure leurs aidants.

Le 27 juillet, Andrée Poncet, 87 ans est retrouvée décédée dans la Bienne. Signalée disparue par le personnel soignant de l'hô­ pital de Saint­Claude où elle avait été admise la veille en vue d'une inter­

vention chirurgicale, Andrée ­ désorientée puisqu'atteinte de troubles cognitifs ­ est tombée dans la rivière. L’équipe de téléas­ sistance de PRODESSA, marquée par cette fin tragique ne pouvait rester inactive plus longtemps. En refusant qu'un tel drame se reproduise, PRODESSA, l'association juras­ sienne qui œuvre à maintenir à domicile les personnes âgées, handicapées ou malades, propose depuis septembre un outil techno­ logique, moderne, léger, facile d'emploi.

Leur nouvelle montre communicante avec GPS intégré améliore la sécurité des patients malades, rassure leur famille, les proches­aidants tout en soute­ nant le personnel soignant dans ses missions. QUIÉTUDE­Autonomie, est une montre électronique der­ nier cri. Cet appareil simple géo­ localise par GPS le patient. Il aver­ tit par téléphone les proches en cas de sortie d’un périmètre de vie habituel. “Si le portant s'éloigne trop de son lieu de vie, le GPS se

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déclenche, situe la personne, donne l'alerte à une plateforme qui guide l’aidant jusqu’au patient”. Le rayon de vie habituel varie de 150 mètres à 2 km !

Félix Charpentier explique que les avantages du système sont nombreux: “C'est une aide quotidienne pour le patient autant que pour ses aidants. Il rassure tout le monde. Le patient reste libre de ses déplace­ ments et l’aidant peut à tout moment le loca­ liser. En cas d’urgence, la montre est communi­ cante, notre plateforme d’urgence peut s’en servir comme d’un téléphone. Notre objectif est d’offrir un service d’urgence qui localise rapidement la personne pour qu’elle soit rac­ compagnée à domicile au plus vite”.

Le bracelet est équipé d’un verrouillage sécurisé. L'installation se fait au domicile, l'abonnement mensuel est renouvelable tous les trois mois, son autonomie est de deux jours, sa durée de recharge d’une heure. Les patients peuvent bénéficier d’une prise en charge auprès de leur caisse

de retraite ou de leur mutuelle. Le dispositif est éli­ gible au crédit d’impôts de 50 % au même titre que la téléassistance clas­ sique.

SIMPLE : PRODESSA installe au domicile 2 bases sans fil de 3 cm de diamètre. Le bra­ celet est à mettre au poignet du porteur.

RÉACTIF : 7j/7 et 24h/24 la plate­forme basée en France répond à l'alerte, prévient aussitôt les proches et si besoin, par exem­ ple en cas de non­réponse, déclenche l'alerte et appelle les secours.

QUIÉTUDE­Autonomie, est un appareil paramétré individuellement pour chaque patient. PRODESSA s'engage à le fournir dans les 15 jours qui suivent la demande d'abonnement. Ce produit GPS vient com­ pléter l’offre, déjà bien établie, de téléassis­ tance PRODESSA : la téléassistance fixe et celle sur téléphones mobiles.

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MARBRERIE - POMPES FUNÈBRES

RODOT

Une belle histoire de famille !

“Notre père Julien était maçon, il a créé

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 119

son entreprise en 1955 et dès 1975 il a diversifié son activité et commencé les petits travaux de cimetière ainsi que la marbrerie”, rappellent Sandrine et Daniel Rodot qui gèrent ensemble depuis 1990, celle qui est devenue à Macornay, la MAR­ BRERIE­POMPES FUNEBRES RODOT. “Incon­ tournable dans la vallée comme sur le pla­ teau” aux dires des familles en demande de travaux ou touchées par une disparition.

Avec une permanence 24h/24 et 7j/7 ­ en cas de décès ­ la MARBRERIE­POMPES FUNEBRES RODOT célèbre nombre de céré­ monies tout au long de l’année. Elle est dis­ ponible pour la pose de caveaux, de cave­

urnes, la construction de columbariums pri­ vés ou municipaux, la réalisation de monu­ ments funéraires en pierre ou en granit.

Maçon de profession, Daniel Rodot répond aux demandes pour recaler un monument qui a subi les épreuves du temps, qui s’est déséquilibré mais aussi pour restaurer une gravure devenue illisible, laver une tombe, refaire un entourage en gravier ou en béton... “C’est ce qu’on appelle les petits

travaux de cimetière mais il y en a de beaucoup plus conséquents”, et il donne l’exemple de cette croix de cimetière de Châ­ teau­Chalon, la municipalité ayant souhaité libérer un peu le passage dans l’allée cen­ trale. “Un camion­grue pour le démon­

tage de l’ouvrage, une mini­pelle pour les fouilles, le terrassement et les pieux, un engin de levage..., tous ces moyens

Sandrine et Fabien répondrons à toutes vos questions.

ont été nécessaires pour la déplacer de quelques dizaines de mètres”, souligne celui qui a dirigé ce chantier particulière­ ment délicat situé de plus dans le périmètre d’un site classé. “Elle s’appuie désormais

sur un socle refait à neuf fait de pierres de récupération taillées, bouchardées, ciselées”.

La MARBRERIE­POMPES­FUNEBRES RODOT reçoit les familles dans un espace réservé et discret et offre ses services pour l’organisa­ tion complète des obsèques, le transport de corps, l’inhumation, la cérémonie civile ou religieuse, la crémation, le choix du cercueil.

Outre un grand choix d’articles funéraires, de plaques... l’exposition de monuments vous permettra de choisir la forme, la cou­ leur de celui sur lequel on pourra rapporter une photo, graver une épitaphe, apposer un symbole religieux, rappeler une citation...

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Le goût et la fierté du travail bien fait !

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Pays de Lons n°119 - septembre 2017

Patrice Jouffroy, acteur et directeur artistique

“Il faut continuer à faire des spectacles…”

Patrice Jouffroy est un homme que l’on ne présente plus. Directeur artistique du Théâtr’Group à Lons-leSaunier mais également acteur et directeur artistique, il est une figure de proue du théâtre de rue jurassien.

Rencontre avec un homme toujours aussi passionné par son métier et par le spectacle.

Pouvez-vous faire un point sur la tournée estivale qui vient de s’écouler ?

Nous revenons du Festival d’Aurillac où nous avons joué 9 fois. Nous avons joué aux “Préalables” dans 6 villages différents. Ensuite nous avons fait 3 dates dans le Festival énorme qu’est Aurillac, en In. Notre spectacle étant tout neuf, nous en avons profité pour faire des ajustements et le rôder encore davantage.

Durant l’été, nous avons également fait un spectacle sous forme de vente aux enchères. C’est assez caustique, rigolo, interactif avec les gens. Avant cela, nous étions à Montréal 375, une machine énorme, un festival à l’Américaine. Nous avons trouvé les Québécois très simples, faciles d’accès, moins grincheux, moins susceptibles que les gens ici en France...

Vous vous occupez également de l’Amuserie, à Lons-le-Saunier, comment voyez-vous l’avenir de cette salle ?

Cette petite salle existe depuis 1997, on fête les 20 ans cette année. C’est une saison d’octobre à juin. Environ 25 spectacles sont proposés soit un tous les quinze jours. Ce sont souvent des spectacles un peu décalés, caustiques, mais pas que. Nous avons déjà accueilli

environ 400 compagnies à l’Amuserie. Il y a un enjeu pour elles, car ici il y a un public un peu connaisseur, avec une écoute. Une nouvelle saison arrive et j’espère qu’elle sera une belle réussite.

L’équipe de l’Amuserie gère à l’heure actuelle, le Bœuf sur le Toit, comment voyez-vous l’avenir de cette salle ?

Nous sommes toujours dans l’attente de savoir si c’est nous qui allons encore gérer cette belle salle pour la saison à venir. Si c’est le cas, cela sera plus simple car nous en connaissons le fonctionnement. La gestion c’est une chose, mais s’il n’y a pas d’argent pour programmer des artistes, qui va prendre les risques pour les faire venir ? La salle du Bœuf sur le Toit, c’est 350 places assises et 800 debout donc on ne peut pas faire venir n’importe quel artiste. Sur la dernière saison, nous avons tout de même réussi une belle occupation de la salle. Nous faisons des partenariats avec Les Scènes du Jura, le Moulin de Brainans. Cela reste compliqué. Nous attendons.

Quel est votre avis sur la vie culturelle lédonienne ?

Avant, nous avions les Déboussolades, qui depuis

n’existent plus. Je le déplore. Il y avait 20 000, 25 000 personnes sur 3 jours. Ça marchait du feu de dieu, c’est dommage... Malgré cela, il y a beaucoup d’associations qui se bougent. Il y a plein de petits trucs, de petits festivals. C’est assez actif avec Les Scènes du Jura. Ce n’est pas moribond, mais ça tâtonne encore un peu.

Pour conclure, comment vous sentez-vous dans votre métier ?

Je suis franchement dans mon élément. De plus, je suis une personne toujours optimiste, il y a beaucoup de compagnies ou d’artistes, qui se plaignent trop souvent. Pour moi, il faut continuer à faire des spectacles, et en général les artistes sont plutôt bons. Surtout ne pas s’arrêter. J’ai aussi rencontré des amis un peu partout en France et j’aime ça. On se frotte à d’autres artistes. Ça me plaît vraiment de l’intérieur. De plus, nous avons une bonne équipe à l’Amuserie. Oui parfois c’est fatiguant, c’est usant, mais je m’ennuierais fortement si je ne faisais pas ça. On est plutôt libre en faisant du spectacle et j’aime ça.

A.B.

5 Le Mausa finit par séduire…

Toulouse-le-Château - Musée des Arts Urbains et du Street Art - Les Forges

Le Mausa, situé à Toulouse-le-Château, a ouvert ses portes début juillet. Un musée du street art qui a fait couler beaucoup d’encre avant son ouverture... Un mal pour un bien ?

Il est bien loin le temps où les historiques forges de Baudin à Toulouse­le­ Château étaient mises en vente sur le Bon coin par le Conseil départemental.

Les rois de la raillerie criaient alors au scandale... Aujourd’hui les forges de Baudin ont été vendues et depuis juillet un musée national du street art a ouvert ses portes. Qui encore pour s’en plaindre ? Sûrement pas le Conseil Départemental qui a “bien réussi son coup”, ni Stanislas Belhomme instigateur du projet : “C’est l’espace qu’il nous fallait. Le Mausa va très bien ! Je conseille à chacun de venir visiter le site avant de dire tout et son contraire. Le 7 juillet nous avons accueilli, lors de la soirée d’ouverture, plus de 3 200 personnes.

Une très belle soirée avec de grands groupes Electro. Un moment libérateur après une période de pré­ouverture compliquée” nous confie ce dernier.

L’OFFICE DE TOURISME SE PLACE…

Que de médias !

Un musée national du Street art, dans un lieu insolite, au cœur du Jura ne laisse pas indifférent. Preuve en est le défilé incessant de l’ensemble des médias natio­ naux et internationaux. Une couverture médiatique inespérée qui attire un public très large et en nombre. “Nous accueillons beaucoup de locaux curieux de découvrir le lieu, des familles d’anciens salariés des forges, des artistes, des personnalités, des Parisiens, des Suisses, des groupes, des touristes… Entre 100 et 200 personnes visitent le musée par jour… Nous sommes très contents et nous pensons atteindre les 10 000 entrées pour cette première saison estivale” explique Stanislas Belhomme.

Pas fini mais tellement bien !

Dans la hâte et face aux “intempéries administratives”, le musée n’a pas ouvert ses portes dans la configuration initialement prévue. On ressent comme une sensation de “pas fini”, mais une bonne sensation. “L’exploit, c’était d’ouvrir !

Du coup, le lieu est resté brut, « dans son jus », seules les œuvres se sont posées comme par magie. Ça surprend mais ça plaît ! Il est vrai que le projet a changé, mais il fonctionne très bien ainsi. C’est un lieu improbable, il se dégage déjà une âme, une énergie, une dynamique… C’est maintenant un projet sans fin, un musée non­conforme…” confirme Stanislas Belhomme.

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Stanislas Belhomme aime M. Chat

Des artistes investis…

Les artistes, parmi les plus grands graffeurs du monde, ont investi les lieux. Ils ont posé leurs œuvres dans un espace qui leur va si bien. Du street art sans rue, du street art à la campagne… “Ces artistes, que je connais bien, s’impli­ quent dans le projet. Ils se disent que ce lieu est pour eux ! Ils y croient et le font vivre. Ils viennent, ils partent… Il ne faut pas oublier que ce sont des “monstres” du Street art. Leur créativité et leur insouciance ont fait la diffé­ rence” conclut Stanislas Belhomme.

Dans l’affaire, le Jura et plus particulièrement “Les coteaux de la Haute Seille” n’auraient­ils pas gagné un nouvel espace qui favorise le développement tou­ ristique et économique ? L’avenir nous le dira…

Les expositions temporaires, spectacles, soirées brunch et barbecues se poursuivent… rendez-vous sur www.mausa.fr

L’antenne de Bletterans de l’office de tourisme des “Coteaux de la Haute Seille” a cet été déplacé sa permanence de l’aprèsmidi au Mausa. Bien lui en a pris. En effet, le nombre de visiteurs et contacts a considérablement augmenté, et pour cause, la billeterie du Mausa et l’office de tourisme partage le même espace d’accueil. “Cette présence au Mausa est indispensable. Le musée accueille des visiteurs locaux mais aussi des touristes de passage et beaucoup de connaisseurs venus spécialement pour visiter les lieux. C’est une nouvelle clientèle pour nous, des personnes que nous n’aurions pas vues à Bletterans… C’est important d’être là où le touriste est, de plus sur un axe Dijon, Dole, Lons ou Besançon, Arbois, Poligny, Lons. Nous devons progresser en signalétique routière pour gagner en lisibilité. Oui le Mausa est une belle opportunité de plus pour le tourisme et notre territoire” explique Denis Conte, président de l’Office de tourisme.

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Pays de Lons n°119 - septembre 2017

Edition

Florence Pellero ou les “joies” d’être maman !

Florence Pellero habite à Dole, elle est journaliste en auto entreprise (notamment pour nos journaux Pays dolois et Pays de Lons), et est aussi une jeune maman de deux petits enfants “grand bébé” et “petit bébé” à peine espacés de 11 mois…

De quoi bien occuper les journées, plus que cela même… ainsi est né “Mère indigne ! 30 ans et une poussette double” un cocasse et succulent recueil. Rencontre…

Comme pour justifier la légitimité de son livre, Florence Pellero se présente à notre entretien avec son petit garçon, alias “Grand bébé”.

On a pu ainsi vérifier que “Mère indigne ! 30 ans et une poussette double” n’est pas une fiction. En effet, en l’espace de 30 minutes d’interview le biberon du petit avait coulé dans le sac de maman, le petit s’était mis du rouge à lèvre sur le nez avant de détruire le tube… Bref, un exemple qui illustre bien ce petit opus que Florence Pellero, avec beaucoup d’insouciance, d’humour et de modernité, n’a pas hésité à éditer elle­même. “Deux enfants rapprochés en bas âge demandent une énergie folle, une organisation débordante, mais laisse place aussi à de nombreuses situations plutôt mignonnes, rigolotes et parfois improbables. J’ai commencé à rédiger ces scènes de vie partagées quand les enfants dormaient. En me relisant, cela me faisait bien rire, je me suis dit que cela pouvait plaire aussi à d’au­ tres mères de famille…” explique Florence Pellero.

Au supermarché, au restaurant, le caca, les petits et gros mensonges…

Pour ce qui est du sommaire et du choix des sujets, ce fut pour Flo­ rence assez simple. “Tout s’est fait naturellement au fil des moments que je partageais avec mes enfants, c’était évident, la vie, le quoti­ dien… j’ai rédigé simplement pour que cela reste accessible à tous, que chacun se reconnaisse dans son vécu… J’ai écrit sans prétention, juste pour écrire ce que d’habitude on raconte ou pas.” Rien n’est épargné, le restaurant, les courses, le parc, le voyage en voiture, les couches, les repas… Une écriture qui sent l’action en direct, la spon­ tanéité, le reflet d’une vie bien animée. Florence, non sans un humour mesuré mais parfois grinçant, s’amuse ainsi à passer en

revue les “joies” d’être maman. Ne cachons pas que l’on se laisse por­ ter par le style et l’on imagine sans difficulté la réalité.

Mère indigne ?

Florence Pellero brouille les pistes en intitulant son livre “Mère indigne !” Encore de l’humour ? Oui, mais pas que : “Il est vrai que je m’adresse aux mamans comme moi, mais sans oublier les indispen­ sables papas. Pourquoi “Mère indigne !” ? Parce que nous faisons toutes le maximum pour être parfaites ! Mais on peut être vite débor­ dées et se trouver dans la position de mère indigne. Et laisser faire ce que l’on s’était juré de ne jamais accepter pour nos enfants. Vous voyez, même parfaites, les mères sont indignes ! C’est un clin d’œil.

Nous faisons comme nous pouvons. On est toutes un peu des mères parfaites et indignes quand cela nous arrange...” conclut tout sourire Florence Pellero.

Avec cet opus, Florence Pellero ne recevra sûrement pas le prix Gon­ court, mais se verra peut­être un jour attribué le prix de la meilleure jeune maman qui prend le temps de partager avec dérision la pas­ sion qu’elle voue à ses enfants et à l’écriture. Laissez­vous tenter, c’est léger…

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Plum’elle rédaction - www.facebook.com/plumelleredaction Plum’elle rédaction - www.facebook.com/plumelleredaction

Dole - Week-end Gourmand du Chat Perché

“Adapter le café au palais des gens”

Vincent Vandelle, torréfacteur et sommelier du café

Des odeurs, des torréfacteurs, des sacs en toile de jute et le décor est planté. “Bienve­ nue dans ma caverne” lance Vincent Van­ delle, torréfacteur et sommelier du café. La délicieuse odeur du café embaume son espace et la décoration est un régal pour les yeux. Alors qu’il s’apprêtait à être trompet­

La magie d’un bon café tient à différents facteurs dont le choix de la matière première et à sa torréfaction. Rencontre avec Vincent Vandelle, torréfacteur et sommelier du café, proposant son café dans le pass du week-end gourmand du Chat Perché. Vous allez pouvoir le déguster… tiste professionnel et qu’il a exercé le métier de viticulteur dans l’entreprise familiale, il a découvert le café par hasard. Une rencontre magique avec un torréfacteur lui a permis de découvrir sa future passion. “Le café c’est un peu comme le vin. J’aime adapter le café au palais des gens” explique Vincent. Avec sa matière première, il crée de délicieux cafés, qu’il assemble ensuite. “On peut tout oser avec le café, on a tout à créer et il n’y a pas d’interdit. Il faut démocratiser le café et le faire accepter dans le monde gastronomique.

En France, nous avons 20 années de retard. Le métier de torréfacteur arrive tard par rapport à d’autres pays”. Dans son univers de création il ose donc tout, même le fait de donner un nom à son torréfacteur. Il le surnomme « Chet », en référence au Chet Baker, le trom­ pettiste jazz, “l’un des plus grands créateurs d’émotion”. La dégustation de son café confirme sa passion, un délice…

Vous (re)prendrez bien un café lors du week-end gourmand ?

Vincent Vandelle sera présent lors du week­

end gourmand du Chat Perché. Les scolaires vont pouvoir découvrir son univers et sa pas­ sion dès le vendredi en apprenant des secrets de fabrication et des anecdotes surprenantes sur l’histoire du café. Et tout le week­end, son café est à déguster avec le pass gourmand.

Déjà présent l’année dernière comme exposant­ invité à la Visitation, le torréfacteur fait désor­ mais partie du menu gourmand ! Avec son collègue Yoann Bride, vice­champion de France Barista dans la catégorie “Coffee in Good Spirits”, il proposera deux cafés expres­ sos et un café filtre. Vous aurez la chance de déguster un grand cru d’Éthiopie, le “Yirga­ cheffe” qui sera d’ailleurs présenté au cham­ pionnat de France qui aura lieu les 26 et 27 janvier à Marseille. “Ce café d’une finesse incroyable, est pour moi l’un des plus fins du monde. Il a tout ce qu’on attend d’un café avec un fantastique équilibre”. Vincent Vandelle espère bien vous faire découvrir son métier, la tasse à la main !

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L’ancienne forteresse

Arlay et Saint-Germain-lès-Arlay ont fusionné le 1er janvier 2016 et, depuis cette date, Arlayens et Saint-Germinois sont unis pour le meilleur et pour le pire, comme ils l’étaient déjà au Moyen Âge. Petite Cité Comtoise de caractère baignée par la Seille, la nouvelle commune possède de nombreux atouts, celui notamment de la pressée du vin de paille, délicieux nectar à déguster avec la modération qui s’impose. Quoi de plus normal que le Pays de Lons s’y arrête, d’autant que l’aire du Jura se trouve sur son territoire.

Les importants vestiges au sommet de la col­ line dominant le village ne passent pas inaper­ çus ; ils sont les témoins d’une histoire très riche. Aux temps les plus reculés, des peu­ plades s’étaient installées en bordure de la Seille. Mais si Gaulois et Romains y ont vécu, c’est au Moyen Âge que le village connut ses heures de gloire, au temps des seigneurs et barons de Chalon­Arlay. Ces épais murs de pierre sont les restes d’une forteresse colos­ sale dont la construction remonte au 9e siècle.

Gérard de Roussillon, duc de la Haute Bour­ gogne en serait l’initiateur, mais le comte Etienne II, Jean de Chalon son fils et ses suc­ cesseurs l’ont tous agrandie pour en faire l’une des plus grande place forte de la région. Mal­ gré son imposante silhouette, elle fut détruite en 1479 par les armées françaises de Louis XI. Pour évoquer le passé et le présent de cette belle commune, nous avons rencontré Madame la maire, mais aussi Jean­Louis Vau­ chez, adjoint, Alain de Laguiche et Jean­Fran­ çois Bourdy, tous deux viticulteurs et histo­ riens locaux. La belle mairie construite inaugurée en 1859 nous accueille.

La puissante famille de Chalon a dominé Arlay et sa région Relevant des comtes souverains de Bour­ gogne, la baronnie d’Arlay était l’une des plus puissantes de la province. Trois grands quar­ tiers étaient constitués : Le Bourg­Dessus autour du château, le Bourg­Dessous en léger contrebas et Arlay­la­Ville qui s’étendait dans la plaine. Au 12e siècle, elle passa dans la mai­ son de Chalon avec Etienne 1er, puis ses suc­ cesseurs, parmi lesquels l’illustre Jean de Cha­ lon dit l’Antique. Vers 1390, la seigneurie revint à Jean III, descendant naturel, lequel,

par son mariage en 1386 avec Marie des Baux, héritière de la principauté d’Orange, fit entrer les terres comtoises dans la lignée des princes d’Orange. Au 16e siècle, Philibert de Chalon, commandant des armées de l’empereur Charles Quint légua la seigneurie à son neveu René de Nassau. En 1697, elle échut à Guil­ laume III de Nassau, alors roi d’Angleterre. A la suite d’un procès interminable, ce domaine d’Arlay fut attribué au maréchal de France et prince d’Isenghien et à sa nièce héritière, la comtesse Élisabeth­Pauline de Gand de Laura­ gais, épouse du comte de Brancas.

Le nouveau château Ne vivant pas à Arlay, Élisabeth­Pauline de Gand de Lauragais acheta le couvent de l’or­ dre des minimes en 1773. Situé au pied de la vieille forteresse en ruine, elle le transforma pour en faire un nouveau château de style néo­classique, qu’elle vint habiter. Dix ans de travaux furent nécessaires. Tout proche, elle fit construire deux superbes pavillons à usage d’écuries, celui de droite étant devenu la rési­ dence de M. et Mme Alain de Laguiche, des­ cendant direct de la comtesse qui fut guilloti­ née à la Révolution. L’ensemble couvre huit hectares, dont une partie en jardins. Le châ­ teau d’Arlay est très connu pour son vignoble et ses vins de qualité (AOC côtes du Jura) dont une grande partie de la production d’environ 90 000 bouteilles est exportée vers le monde entier. La propriété se visite également.

10 000 visiteurs sont accueillis chaque année.

Saint-Germain : une histoire liée à Arlay Si les deux villages ont fusionné, c’est un peu à cause de leur histoire commune lorsque les Chalon­Arlay dominaient la région. En effet,

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Saint­Germain dépendait d’Arlay et ce n’est qu’au 15e siècle que ce village commença à avoir un territoire distinct lit­on dans le Rous­ set. Néanmoins de vastes étendues continuè­ rent à être communes. Les fiefs de Platenay et de Tortelet étaient dominés par de grandes familles. L’église est très ancienne puisqu’elle existait déjà au 12e siècle, érigée près d’un prieuré qui fut abandonné au 13e siècle. En partie reconstruite en 1767, elle est toujours aujourd’hui dédiée à saint Germain. Ainsi, depuis le 1er janvier 2016, Saint­Germain est devenu un grand quartier d’Arlay. Cependant, si l’ancienne commune d’Arlay appartient au canton de Bletterans, Saint­Germain est resté dans le canton de Poligny ! Et malgré cette réunification et bien que la Seille constitue un

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Pays de Lons n°119 - septembre 2017

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MADAME LE MAIRE, DOMINIQUE BAUDUIN : “La réunification des deux villages nous a permis de conserver une école dans chaque lieu”.

Originaire de la région de Valenciennes, Mme Bauduin est arrivée à Saint­Germain en 2006. Elue au conseil municipal, elle devint 1re adjointe, puis maire en 2014. En 2016, après la fusion des deux villages, les deux conseils municipaux furent réunis, soit 26 mem­ bres, et c’est à elle que fut confié le fauteuil de 1er magistrat. Chris­ tian Bruchon, ancien maire d’Arlay est son 1er adjoint. “Une école aurait été fermée”, avoue l’ancienne Saint­Germinoise devenue Arlayenne. “Nous avons quitté le RPI Saint­Germain­Bréry et nos quelque 120 élèves sont répartis dans 3 classes à Arlay et 2 classes à Saint­Germain, l’ensemble étant dirigé par Mme Mylène Petitjean”.

“Il y a un restaurant scolaire et une garderie sur chaque site”, ajoute­ t­elle. Côté réalisations communales, la réhabilitation de logements et une aire de jeux pour enfants sont en projet. De même, l’épicerie du village, dont la commune est propriétaire des murs, qui a fermé en 2015 sera de nouveau ouverte et agrandie. Un bar­épicerie existe sur le site de Saint­Germain, comme aussi l’hôstellerie, restaurant renommé. D’un côté comme de l’autre, la vie artisanale est très développée. De très nombreux artisans sont en effet installés, les sociétés ITEC (imprimerie) et Ducrot (métallerie) faisant travailler chacune une vingtaine de personnes. Au hameau de Tortelet, cha­ cun peut pêcher ses truites grâce à la présence d’une pisciculture.

Chaque dimanche, l’église d’Arlay accueille les nombreux fidèles pour la messe célébrée par le père Mathieu, lequel réside au pres­ bytère. Cette église dominée par un magnifique clocher comtois dont les tuiles vernissées brillent au soleil, fut construite en 1818.

Elle a remplacé les trois églises et huit chapelles anciennes démolies par les différentes attaques ou tombées en ruine par leur grand âge.

Elle appartient à la paroisse “Les bords de Seille”.

Au niveau activités et divertissements, plusieurs associations organi­ sent et animent des fêtes et autres manifestations : le foyer rural, le Comité des fêtes, les ACCA, le Sou des écoles, la section foot Vété­ rans, l’ASCA, l’AGVA ou encore Brin de Cultures. C’est également un peu à l’écart du village que se trouve la maison de la nature et de la

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Ils ont accueilli le Pays de Lons : Alain de Laguiche, Jean-Louis Vauchez, Mme le Maire, Dominique Bauduin et Jean-François Bourdy.

ins Dégustez les! v du Jura

faune sauvage, siège de la fédération départementale des chasseurs. Des expositions y sont ouvertes au public.

Si deux agriculteurs (polyculture et élevage) demeurent côté Arlay, un seul est encore présent sur le site de Saint­Germain. Il produit du lait pour la fabrication du comté. Dans cette commune quelque peu atypique, il faut quand même noter la présence de sept hameaux qui sont Juhans, Chaze, Tortelet, Corcelles, Proby, Saint­Vincent et Le Bourg.

beau trait­d’union, la RN 83 continuera encore à les séparer géographiquement…

On ne peut non plus oublier le carnage qui eut lieu au moulin de Tortelet dans la nuit du 24 au 25 août 1944. L’attaque d’un peloton alle­ mand par des maquisards fit 29 tués et 11 pri­ sonniers côté Allemands. Le moulin fut incen­ dié. Le monument élevé en hommage aux morts lors de cette fusillade sera déplacé à l’endroit même où les faits se sont déroulés.

Le vin d’Arlay peut se conserver longtemps….

Avec quelque 60 ha de vignes, Arlay est un pays de vignoble, au même titre que d’autres villes et villages bien connus. En appellation “Côtes du Jura”, vins blancs, rosés et rouges, vin jaune et vin de paille, crémants, marcs du Jura, toute la gamme est présente dans les grandes caves du village : le château d’Arlay, mais aussi les caves Bourdy, celles de Cartaux Bougaud et Luc Boilley, celles­ci étant à Saint­ Germain. Philippe Dieudonné est également à citer. Capitale du vin de paille depuis plusieurs années, Arlay est le seul village du Jura qui fête Saint­Vincent, les autres honorant Saint­ Vernier. Ceci est dû aux liens historiques qui existaient entre la baronnie d’Arlay et les ducs de Bourgogne. C’est à Arlay, lors des festivités dédiées au patron des vignerons que l’on effectue la pressée du vin de paille. La 10e édi­ tion sera célébrée en 2018. Organisée par l’as­ sociation “Brins de Culture” présidée par Jean­ François Bourdy, cette pressée est une animation à laquelle il faut assister. Les frères Jean­François et Jean­Philippe Bourdy travail­ lent ensemble. Leurs ancêtres ont commencé à cultiver la vigne en 1475. Il ne faut pas s’étonner si, dans la cave dorment des vins très vieux, comme ce vin jaune de Château­

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Chalon de 1781. Quelques millésimes relevés : vin de paille 1849, poulsard 1915, côtes du Jura rouge 1847, Arlay blanc 1904, etc. On comprend pourquoi Jean­François Bourdy a reçu le surnom d’antiquaire des vins… “En décembre prochain, une vente aux enchères de millésimes 1784 à 1985 organisée par Christie’s aura lieu à New­York” informe­t­il. “Il faudra préparer les dollars…. Selon le vin, celui d’Arlay peut se conserver entre 100 et 300 ans”, déclare­t­il, précisant qu’il s’améliore sans cesse. “Ici, nous recevons entre 1 300 et 1 400 mm de pluie chaque année et c’est l’une des raisons”, explique­t­il. En attendant, les vendanges approchent et, contrairement à d’autres secteurs, Arlay a été épargné du gel et on s’attend à une récolte normale en quan­ tité et bonne en qualité.

Cette nouvelle commune d’Arlay, ainsi la nomme­t­on, il faut passer un peu de temps pour la visiter. Partout, quelque chose attire l’œil. 19 fontaines dont la celle monumentale des Levées devant la mairie sont entrete­ nues et alimentées par des sources diffé­ rentes. 4 lavoirs construits en 1890 sont tou­ jours présents. Le circuit des eaux vives conduit les promeneurs à travers les différents sites. Une grotte néolithique, des mosaïques et une fontaine romaine se trouvent près du

Jean-François Bourdy devant son trésor

cimetière. Arlay compte 25 monuments clas­ sés à l’Inventaire des Monuments Historiques, c’est dire sa richesse historique. Des notes explicatives en français et en anglais rensei­ gnent les visiteurs. La chevance d’or dans le bourg­Dessous, demeure du 16e siècle avec ses quatre tours et son portail en pierres sculptées est une merveille. La liste est longue. Dommage enfin que le pavillon des cercles soit fermé depuis l’année 2015. Sur l’aire du Jura, il était une curiosité et une très JT belle ouverture sur le département.

Arlay (39140)

Conseil municipal

Altitude : de 212 à 386 m Superficie : 2 019 ha Population : 1 234 habitants (les Arlayens et les Saint-Germinois) Cantons : Bletterans pour Arlay et Poligny pour SaintGermain Communauté de communes : Bresse-Haute Seille

Dominique Bauduin : maire – Bruchon Christian : 1er adjoint – Urlet Jean-Luc : 2e adjoint – Legras Jean-Claude : 3e adjoint – Vauchez Jean-Louis : 4e adjoint – Mongin-Baudoin Dominique : 5e adjointe – Bolle Michel : 6e adjoint – Boillot Gérard : 7e adjoint – Béraudier Patrice – Bert Dominique –

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Ducrot Jean-Marie – Fort Annick – Gardien Alain – Gelhaye Arnaud – Goudot Sébastien – Grappin Michel – Linares Laurent – Millet William – Moureaux Pascal – Petithuguenin Vincent – Pontiroli Michel – Regard Françoise – Reymondet Daniel – Robin Emmanuel – Schwartz Thierry – Sorlet Christelle.

12 culture

Pays de Lons n°119 - septembre 2017

Bresse Haute Seille - Médiathèques

Dominique Méan : “Les associations

culturelles sont un tissu important pour dynamiser le territoire.”

La Communauté de communes Bresse Haute Seille développe la culture sous tous ses aspects.

Réseau de médiathèques, théâtre, patrimoine ou encore musique, la culture est omniprésente.

Médiathèques : des structures de proximité Bresse Haute Seille dispose désormais d’un réseau conséquent de médiathèques. “Nous avons six sites en milieu rural (Bletterans, Sellières, Commenailles, Voi­ teur, Plainoiseau et Hauteroche). Ces médiathèques fonctionnent bien grâce à leur service de proximité.

C’est un outil culturel majeur pour les personnes âgées, qui n’ont pas la possibilité de se déplacer”.

Tous au théâtre !

La Communauté de communes encourage “les acteurs culturels du territoire et les projets s’inscrivant dans la politique communautaire”. Elle achète chaque année une pièce de théâtre à des compagnies comme POCKET Théâtre ou encore Théâtre Spirale et confie sa gestion à une association locale.

Patrimoine : une mémoire locale

Mme Méan, vice-présidente à la culture sur la nouvelle Communauté de communes

La culture de proximité reste la priorité de la Communauté de communes “Bresse Haute Seille”. Après la fusion au 1er janvier de “Bresse­Revermont” et des “Coteaux de la Haute Seille”, le territoire s’est bien agrandi et compte désormais 56 com­ munes. “Ce nouveau territoire a plus d’amplitude mais les Coteaux de la Haute Seille avaient une identité culturelle très forte, ce qui va permettre de dynamiser tout le territoire” explique Dominique Méan, vice­présidente à la culture sur la nouvelle Communauté de communes et qui était en charge des actions culturelles à Bresse­Revermont pendant six ans.

“Je veux me servir de l’expérience de la Haute Seille pour har­ moniser le territoire sur la même politique culturelle. Grâce à nos nombreux points communs, le mariage s’est fait assez facilement”.

Le territoire tient aussi sa richesse de son patrimoine.

Pour ne pas perdre cette mémoire locale, des habitants de toutes les communes vont être interrogés. Ces anecdotes d’antan ou histoire(s) du village vont être conservées et partagées. Ce projet intitulé “Nos villages ont leurs (h)Histoires” continue à se mettre en place.

En même temps, le patois local est aussi mis à l’hon­ neur avec des soirées dédiées, rencontrant toutes un franc succès. Une bande dessinée reprenant des termes de patois est aussi en cours de réalisation.

La musique à l’honneur La musique représente aussi une part importante de la pro­ grammation culturelle. L’École Intercommunale de Musique est soutenu dans son fonctionnement mais aussi les grands ren­ dez­vous musicaux ; citons notamment le festival de Jazz à Frontenay, Bress’tival et le Tremplin Zik qui permet à de jeunes talents musicaux de se révéler tout en proposant des concerts à des prix abordables. “Toutes les associations culturelles sont un tissu important pour dynamiser le territoire. Avec la fusion, on ne voulait rien changer. Nous avons continué ce qui fonc­ tionnait, une belle continuité...”

F.P

Pascale Guinot, coordinatrice des médiathèques Haute Seille

En pyjama à la médiathèque !

Les médiathèques de la Bresse Haute Seille proposent des rendez-vous autour de l’univers de la nuit, de la relaxation, mais aussi de la danse. Tous en piste !

Depuis le début de l’année, les réseaux des médiathèques des deux anciennes Communautés de communes Bresse­Revermont et Coteaux de la Haute Seille ne font plus qu’un. Un mariage qui conduit les six sites (Blet­ terans, Sellières, Commenailles, Voiteur, Plainoiseau et Hauteroche) à uni­ fier leurs tarifs en ce mois de septembre et à coordonner leurs actions cul­ turelles. “Nous allons proposer un banquet commun d’animations sur la thématique de la nuit” annonce Pascale Guinot, coordinatrice des média­ thèques Haute Seille. Au programme : quatre séances de “soirées pyjama” en octobre ! Les 5 à 12 ans sont invités à venir en pyjama écouter des his­ toires qui parfois... peuvent faire peur. Même le personnel jouera le jeu !

Pour les adultes et les adolescents à partir de 14 ans, les activités originales se poursuivent avec deux soirées “Bain de lecture à minuit” en décembre, articulées autour de la lecture théâtralisée et de la relaxation. “Une com­ pagnie de comédiens sera présente. L’idée est de stimuler l’imagination autour de la lecture. Nous allons aussi mettre en place des ateliers de relaxation en 2018 pour relier la pratique à nos ressources. Un projet d’ate­ lier est déjà en préparation !”.

Danse folk L’autre point d’orgue du réseau va s’articuler au mois de novembre sur le thème “Quinzaine folk en médiathèque”. “Beaucoup de médiathèques tra­ vaillent déjà autour de la thématique de la danse, nous voulions l’intégrer dans nos propositions pour montrer que nous disposons de ressources musi­ cales. C’est l’occasion de les mettre en avant, tout en montrant ce que l’on sait faire. Nous aurons du trad­folk sous forme d’ateliers à Voiteur et Com­ menailles le 17 novembre et un bal folk avec des animations le 18 novem­ bre à Ruffey­sur­Seille. Notre équipe de salariés est appuyée par des béné­ voles très présents, qui permettent de soutenir l’ensemble des activités et F.P des animations proposées”.

Plus d’informations : www.bresse-revermont.com/vivre-ensemble/la-mediatheque.html et http://media-hauteseille.dyndns.org

Lons-le-Saunier

Les Scènes du Jura : une nouvelle saison prometteuse !

Avec encore plus de représentations et un chiffre record de fréquentation l’année dernière, Les Scènes du Jura affichent une programmation 2017-2018 tout aussi ambitieuse.

Chunky Charcoal, Sébastien Barrier.

Crédit Angélique Lyleire

La nouvelle saison des Scènes du Jura serait­elle plus poétique ? Les douces couleurs de la pla­ quette et le slogan de la quatrième de couver­ ture, arborant le slogan “Quand tu ne sais plus quoi penser, écris un poème”, peuvent le laisser présager. Pour Virginie Boccard, directrice de la Scène Nationale, “la nouvelle programmation va interroger sur ce que nous sommes réellement et sur nos identités”. Pour illustrer cette théma­ tique, deux moments forts sont d’ores et déjà à noter dont “Mauvais genre” du 3 au 7 avril. L’oc­ casion de célébrer nos détournements et nos perturbations des ordonnances imposées. Le public découvrira ensuite “Identités Nomades” au mois de mai. “Je me suis rendu compte que j’avais envie de questionner sur nos identités et sur ce que nous sommes. Il faut sortir de nos

emprisonnements et de nos images dans les­ quelles on nous enferme. Évitons de nous réduire à un seul trait de notre personnalité…”.

37 000 places à vendre !

Avec une programmation toujours pluridiscipli­ naire, intégrant danse, musique et cirque, ce n’est pas moins d’une soixantaine de spectacles à découvrir ! Un programme qui représente un total de 37 000 places à vendre ! Un chiffre en progression chaque année. Les Scènes du Jura ont su trouver leur public en accueillant de 30 000 à 35 000 spectateurs l’année dernière.

“Nous avons explosé le chiffre de fréquentation cette année”. Toutes les dates sont déjà consulta­ bles et Virginie Boccard n’exclue pas d’en ajouter de nouvelles si l’engouement se faisait sentir.

Les têtes d’affiche Le théâtre s’illustre dans tous ses états avec les auteurs de saison Magali Mougel, Enzo Cormann et l’artiste associé Ludor Citrik, les mentalistes, Kurt Demey et Jani Nuutinen, mais aussi les grands classiques revisités d’Homère, Racine et Molière. Sébastien Barrier nous proposera Chunky Charcoal au Bœuf sur le Toit, une perfor­ mance tout en ivresse, sans oublier les têtes d’af­ fiche en représentation à Lons : Vincent Delerm, Kery James ou encore Jacques Gamblin avec “Je parle à un homme qui ne tient pas en place”. Un programme avec un savant mélange de curiosité, de créativité et de questionnements...

F.P Lancement de la saison des Scènes du Jura : au théâtre de Lons-le-Saunier le vendredi 8 septembre à 20 h. Entrée libre sur réservation.

Plus d’informations :www.scenesdujura.com

culture 13

Pays de Lons n°119 - septembre 2017

Poligny - Association Mi-Scène

LA PROGRAMMATION DE LA SAISON 2017-2018 EN DÉTAIL

Une nouvelle saison pleine de promesses

• Samedi 16 septembre : ouverture de la saison à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, de 17 h à 21 h, à la Chapelle de la Congrégation,

L’Association polinoise Mi-Scène ouvre sa nouvelle saison avec une volonté de sortir des sentiers battus. Pour la reprise de la saison culturelle, l’équipe de bénévoles mise sur une ouverture différente des années précédentes avec une journée de présentation lors des Journées Européennes du Patrimoine.

A mes amours. Crédit photo : Olivier Allard

Créée, il y a déjà 15 ans sur Poligny, l’Association Mi­Scène propose chaque année une programma­ tion artistique qui a du sens. Après une saison 2016­2017 sous le signe de la réussite avec une affluence supérieure aux années précédentes, l’as­ sociation et sa présidente Elizabeth Seigle­Ferrand comptent bien offrir un nouvel opus 2017­2018 de même facture et de même qualité. “Nous avons eu une super fréquentation” se réjouit la présidente de l’association. Grâce à “Concerto pour deux clowns” des Rois vagabonds et une nouvelle salle, Mi­Scène a gagné en visibilité et compte bien surfer sur cette dernière. Cette année pas moins de 10 spectacles seront présentés au public avec de la danse, des marionnettes, du clown, du théâ­ tre engagé mais aussi politique et de rue. Il y en a pour tous les goûts. “On essaie que l’image de théâtre intello ne nous colle pas trop à la peau” confesse Elizabeth Seigle­Ferrand. Les spectacles proposés sont choisis avec soin notamment à Avignon mais aussi grâce à un partenariat avec le réseau Affluences.

Des nouveautés à venir

Blanche.

Crédit photo : Y. Petit

Grande innovation cette saison, Mi­Scène entre en partenariat avec l’association Affluences, un réseau de salles sur la Bourgogne Franche­Comté. Cette association permet aux petites salles comme la Chapelle de la Congrégation à Poligny, de porter une création d’une compagnie de Bourgogne

Franche­Comté et ainsi mettre les artistes et les compagnies territoriaux en avant. “Nous n’avons pas le choix que de se grouper et d’essayer de tra­ vailler ensemble” confesse la présidente de l’asso­ ciation polinoise.

Autre nouveauté, Mi­Scène propose un spectacle familial, qui permet de se retrouver autour d’une pièce qui enchantera aussi bien les grands que les petits. Il invite les gens à entrer dans un univers loufoque. Bizar se déroulera à la Salle des Fêtes de Poligny, le mercredi 17 janvier à 17 heures, une grande première en plein mercredi après­midi.

Dans une volonté de faire des choses qui parlent au public, l’association propose un spectacle basé sur les textes de Charb. “Nous voulons un théâtre qui dit, qui explique quelque chose” développe Elizabeth Seigle­Ferrand avant d’ajouter “Nous nous sommes aperçus, notamment cette année à Avignon que le théâtre s’était beaucoup politisé, ce qui est très bien, mais du coup on perd un peu la notion de personnage”. Un constat qui dérange quelque peu cette amoureuse de l’art, qui souhaite offrir à son public plus de personnages comme le prouve la programmation de Mi­Scène.

A.B.

Mi-Scène, 8 rue du 4 septembre, 39800 Poligny.

03 84 37 11 39. miscene39@gmail.com

• Jeudi 28 septembre : “Les Miniatures” spectacle de la compagnie Pernette, à 19 h 30, à partir de 8 ans, à la Chapelle de la Congrégation, • Jeudi 16 novembre : “Saleté” pièce de la compagnie El Ajouad, à 20 h 30, à partir de 15 ans, à la Chapelle de la Congrégation, • Jeudi 11 janvier 2018 : “Lettre aux Escrocs de l’Islamophobie qui font le jeu des racistes” spectacle du Théâtre K, à 20 h 30, à partir de 16 ans, à la Chapelle de la Congrégation, • Mercredi 17 janvier : “Bizar”, spectacle du Théâtre des 4 Mains / De Kolonie MT, à 17 h, à partir de 4 ans, à la Salle des fêtes de Poligny, • Jeudi 25 janvier : “Sherlock, son dernier coup d’Archet”, spectacle de la compagnie des Ô, à 20 h 30, à partir de 8 ans, à la Chapelle de la Congrégation, • Jeudi 8 février 2018 : “Le Jardin”, spectacle de Cécile Métral, à 20 h 30, à partir de 8 ans, à la Chapelle de la Congrégation, • Jeudi 8 mars 2018 : “A mes amours”, spectacle d’Adèle Zouane, à 20 h 30, à partir de 13 ans, à la Chapelle de la Congrégation, • Jeudi 5 avril 2018 : “L’épouvante”, spectacle du Pudding Théâtre, à 17 h 30, 19 h 30 et 21 h 30, à partir de 8 ans, à la Chapelle de la Congrégation, • Jeudi 17 mai 2018 : “Même les Ananas voyagent en Avion”, spectacle de la Compagnie Pièces et Main d’œuvre, à 20 h 30, à partir de 12 ans, à la Chapelle de la Congrégation, • Jeudi 7 juin 2018 : “Blanche Ebène”, spectacle de la Compagnie Graine de Vie, à 20 h 30, à partir de 8 ans à la Chapelle de la Congrégation.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet de l’association, www.mi-scene.fr.

Poligny - Bibliothèque

Un automne de rencontres et de sorties autour du livre À la bibliothèque de Poligny, les livres invitent à des rencontres mais aussi à des ateliers au grand air.

Découvrez la programmation de ces prochaines semaines.

• Les cafés lectures reprennent leurs séances conviviales le samedi 16 septembre à 10 heures.

Les rencontres suivantes auront lieu les samedis 14 octobre, 18 novembre et 16 décembre.

• Samedi 23 septembre à partir de 10 heures 30 : la bibliothèque accueillera Bernard Bichon, histo­ rien spécialiste des moulins et des activités liées à l’usage de l’eau pour la sortie de son dernier ouvrage “Histoire des étangs de la Bresse Juras­ sienne”. Dans cette région mystérieuse emplie de légendes, l’entretien des étangs lié à la pisciculture possède une histoire ancienne dont les pratiques ont évolué avec le temps. Il sera accompagné de Pascal Collin, responsable de l’environnement à la communauté de communes qui explorera la faune et la flore spécifique à ce biotope. Si la météo le

permet, cette conférence sera suivie d’une sortie sur le terrain.

• Samedi 30 septembre à 10 heures : atelier découverte “dans la tête de l’architecte” en parte­ nariat avec la Saline Royale d’Arc­et­Senans. Après une introduction sur l’aspect extérieur et l’histoire de la Saline royale, vous découvrirez les étapes de construction des bâtiments de Ledoux, des plans jusqu’à la réalisation des éléments architecturaux et des décors, mais aussi l’entourage de l’architecte et le contexte de pensée de son époque. À la suite de cette visite virtuelle, vous devrez dessiner des plans et élévation d’un bâtiment pour composer la ville idéale de Chaux de Ledoux et choisirez la construction qui doit être réalisée.

• Vendredi 13 octobre à 9 heures : accueil des tout petits autour du livre “tout petit tu lis, dans la vie tu grandis” en partenariat avec le Relais des

Accueil des tout petits autour du livre “tout petit tu lis, dans la vie tu grandis”

Assistantes Maternelles Intercommunal (RAMI) de Poligny et le collectif des livres de loisirs. Parents et enfants se retrouveront à la bibliothèque autour des livres adaptés aux petites mains et accompa­ gnés de Françoise, la Directrice du RAMI et de l’in­ tervenante Lily Lamy Chapuis.

• Mercredi 22 novembre : la bibliothèque reçoit Violaine Bérot dans le cadre des Petites Fugues, en partenariat avec Mi­Scène, le Centre Régional du Livre et la bibliothèque d’Arbois.

Bibliothèque de Poligny. 14 rue du Collège. Activités gratuites. Inscriptions : 03 84 37 37 29.

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Pays de Lons n°119 - septembre 2017

Lons-le-Saunier

Journées européennes du patrimoine

La ville s’habille de couleurs

Comme l’année dernière, plus de douze communes de l’agglomération participent à ces journées du patrimoine. Voici une petite sélection des lieux à ne pas manquer.

La ville de Lons-le-Saunier annonce une rentrée riche musicalement, historiquement, mais elle se lance aussi dans les arts plastiques en habillant les murs de couleurs...

La rentrée culturelle de Lons­le­Saunier s’articule cette année autour de trois grandes thématiques.

Au niveau musical, citons l’association Cœur de Bœuf et ses cinq studios ouverts à des musiciens de la région. “Déjà 80 groupes les utilisent réguliè­ rement. Le 9 septembre, un festival des locaux de répétition se met en place. Cette nouvelle proposi­ tion est l’occasion de faire découvrir et de montrer la grande diversité des groupes locaux” explique Jean­Philippe Huelin, vice­président d’ECLA et conseiller municipal délégué, chargé des affaires culturelles. La deuxième thématique est historique avec le colloque organisé par le Centre européen d’études bourguignonnes du 21 au 24 septembre “pour montrer que l’état bourguignon a été un état à l’échelle européenne et que Lons fait partie de ces états”.

On va peindre les murs !

Mais le point majeur de cette saison est axé sur les arts plastiques avec un événement le week­end du 29, 30 septembre et 1er octobre : la venue du street artiste Don Matéo, avec l’association ARCO, porteuse du projet. L’artiste jurassien, installé actuellement à Lyon se fait un nom avec ses réali­ sations spectaculaires de grands murs peints via des techniques de pochoirs. Il devrait égayer le mur dans la rue Pasteur, à côté du cinéma, avec une création de 20 m x 10 m. De quoi attirer les curieux et amateurs de l’art urbain, surtout que la réalisation est planifiée sur deux à trois jours.

“Nous voulons multiplier et diversifier l’offre cultu­ relle, en particulier dans le domaine des arts plas­ tiques. L’objectif de ce mur peint est d’être le pre­ mier d’une longue série”. Pour cette nouvelle

Les femmes qui lisent sont dangereuses.

Peinture de Don Matéo, Francheville 2016.

saison culturelle, les soutiens sont encore plus importants. Au­delà de l’association ARCO, le Mausa de Sellières, la galerie des Cordeliers ou encore le collectif d’artistes Photo Mathe s’inves­ tissent. “Cela nous permet de réaliser plus de choses” avoue l’élu. “Sans oublier nos spectacles qui vivent grâce à un riche tissu associatif avec entre autres le Bœuf sur le Toit et Les Scènes du Jura”. Avant de conclure : “et les nouveaux statuts et nouvelles compétences d’ECLA devraient donner F.P lieu à pas mal de nouveautés...”

Un vrai lieu de vie culturelle et de loisirs La fréquentation du cinéma du centre culturel communautaire des Cordeliers de Lons-le-Saunier est en hausse de 14 % par rapport à l’année dernière. De son côté, la médiathèque semble avoir trouvé son public.

Le prochain spectacle Plum’Caillou

Plusieurs temps forts sont programmés : • Le mois des bébés avec des spectacles et des séances de lecture dédiés aux tout petits en octo­ bre. Les moins de trois ans vont bénéficier de deux séances de lecture de conte et d’un spectacle de théâtre “Plum’Caillou”, réservé aux six mois et plus.

• Les locaux de la maison commune vont accueillir deux rendez­vous au mois d’octobre : le 4 octobre aura lieu la vente de livres de la médiathèque.

Comme chaque année, pour renouveler ses stocks, la médiathèque vend des livres à un prix symbo­ lique. Pour la première fois, et afin de bénéficier de

Échanger, fidéliser et approcher “Notre volume est dense avec beaucoup d’actions cet automne. Elles visent à assurer à la structure une certaine visibilité, à conquérir peut­être un nouveau public et à échanger. Nous sommes un vrai lieu de vie culturelle et de loisirs” concluent­ils F.P tous les deux.

Dates et informations sur ces rendez-vous sur 4c-lons.ecla-jura.fr

• Différentes expositions au musée des BeauxArts sans oublier “Bric-à-brac pour les dieux ?” révélant les trésors de l’époque de l’âge du bronze (de 2300 à 800 avant J-C), retrouvés dans le Jura et la grande région depuis une vingtaine d’années. “Cette exposition a été reconnue d’intérêt national par le ministère de la culture cette année. Nous en sommes très fiers” souligne Jean-Philippe Huelin, vice-président d’ECLA et conseiller municipal délégué, chargé des affaires culturelles.

• La réserve naturelle régionale de la Côte de Mancy avec des visites guidées pour la découverte des actions menées. “Nous voulons mettre en avant la conservation de la faune et de la flore, avec cette réserve présente aux portes de Lons”.

Les visites qui fonctionnent toujours aussi bien : • La préfecture, ouverte uniquement à

l’occasion de ce week-end, • L’apothicairerie de l’Hôtel-Dieu. “Un lieu

assez magique, une belle idée de sortie en famille”, • La médiathèque visitée avec son architecte pour la découvrir autrement.

Festival autour de Jane Austen (16 au 19 novembre) avec CancoillotteFolk Au programme : des films à la médiathèque du Centre Culturel Communautaire des Cordeliers, une performance de Nathalie Novi, un spectacle lecture et danse à Messia, un stage de contredanse anglaise au Conservatoire et un bal final de contredanses anglaises à la mezzanine de Juraparc le 18 novembre en soirée.

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• Pour la deuxième année, exposition à Chilly-le-Vignoble sur Charles Chamberland (collaborateur de Louis Pasteur). Salle Anne de Gaignaire, rue de l’école. Samedi et dimanche de 10 h à 12 h et de 14 h à 16 h 30.

• Photo Mathe propose un rendez-vous autour de la photographie et de l’image. “Hors Cadres” se déroulera du 11 au 17 septembre et donc pendant les journées du patrimoine. Cette édition 2017 sera axée sur l’architecture de Lonsle-Saunier. Une découverte des singularités de la ville, de ses curiosités, de ses aspects cachés...

Journées européennes du patrimoine les 16 et 17 septembre. Plus d’informations sur le dépliant édité par la ville (à retrouver à l’Office de Tourisme ou en mairie). journeesdupatrimoine.culturecommunication.gouv.fr

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• Exposition commentée sur “l’histoire du sel à Montmorot”. Salle du conseil municipal. Samedi de 10 h à 18 h.

• Une nouvelle exposition à Lons, présentée à l’église des Cordeliers sur la restauration pas à pas de l’église. Samedi et dimanche de 10 h à 18 h. Visite commentée à 14 h 30.

Plus d’informations sur : www.lonslesaunier.fr/agenda.

Centre culturel communautaire des Cordeliers

davantage d’espace, elle aura lieu hors de ses murs. Le 6 octobre, place à l’opéra avec un flash­ mob lyrique, improvisé mais participatif !

• Le mois du film documentaire est programmé pour novembre. “Ce genre encore peu visible, peut faire peur alors qu’il travaille des questions de société et de formes” explique le directeur du site Gaël Fromentin. “Organisé autour du thème “Indi­ gènes”, ce mois permettra d’aborder les tribus dans toutes ses dimensions : familiale, territoriale et sociale”. Six films à 3,50 € vont ainsi être proposés avec parfois la présence du réalisateur. Réserva­ tions non nécessaires.

• Du 16 au 19 novembre aura lieu le festival Jane Austen dans le cadre du bicentenaire de sa mort avec des projections cinématographiques, sans oublier la performance de Nathalie Novi, qui revient pour une performance en direct.

• Les jeux vidéo s’invitent également depuis quelques mois à la médiathèque. “Ce produit est au cœur de ce que l’on proposait. Il s’agit d’un vrai produit culturel qui a sa place légitime dans nos murs. Il est nécessaire d’enlever ce cliché de vio­ lence qu’on lui attribue” souligne Fanny Karpinski, directrice adjointe et responsable des actions culturelles. Chaque dernier mercredi du mois, des séances de jeux vidéos sont ainsi ouvertes aux 8­14 ans.

• Depuis l’année dernière, des rencontres numé­ riques sont également affichées. Une fois par tri­ mestre, des ateliers, conférences ou encore séances de cinéma sont programmés autour de cette thématique. Pour Gaël Fromentin, “il faut sensibiliser le public et donner à comprendre le monde dans lequel nous vivons. Donner les dan­ gers et les clefs d’un monde qui se numérise”.

• Les belles peintures murales en cours de restauration à l’église de Revigny. Alors que les visiteurs avaient découvert les fresques à l’état brut l’année dernière, une partie a déjà été restaurée. Samedi 14 h à 18 h. Dimanche 10 h à 12 h et 14 h à 17 h.

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Paysde Lons n° 119

TOUT NOUVEAU... TOUT BEAU !

Lorsqu'ils reprennent JURA­VITRAGES à Courlans Mickaël et Nadège Gras ne s'imaginaient pas une évolution aussi rapide. Mais voici, qu'après seule­ ment quelques mois, les transformations se succé­ dant, “on reconnaît à peine les lieux”, lâchent avec bienveillance ceux qui viennent dans la nouvelle salle d'expo plus grande, plus lumineuse, plus acha­ landée, afin de faire établir un devis à l'occasion d'un changement de vitrages, de fenêtres, d'une porte de garage, d'un portail, de l'achat d'une véranda… ou pour se renseigner sur les dernières innovations techniques… et les rayons en sont plu­ tôt copieusement garnis ! En effet, soucieux de se tenir à la page, Mickaël et son équipe se perfec­ tionnent “en continu, soit au contact de nos four­ nisseurs soit en étant présents sur les salons profes­ sionnels”.

Michaël, parlez­nous du Carpor : “C'est un abri pour une voiture à poser sans permis de construire. En verre/alu, il est esthétique, il se monte en quelques heures et il agrandit de belle façon un garage souvent trop petit et encombré”.

donne une photo de son choix… Il la retrouve en décoration comme porte de séparation : un pay­ sage, des vignes, une cascade, un portrait, un ani­ mal… c'est au choix !

Mickaël, parlez­nous de la pergola :

Mickaël, parlez nous de vos fenêtres et de vos portes de garage :

“C'est une véritable merveille, un joyau technique qui est exposé ici. Alu, sans entretien, sans poteau (jusqu'à 6 m de portée), les lames de la toiture qui peuvent être équipées de leds sont orientables ­ on peut ainsi profiter de l'espace couvert par tous les temps ­, des stores latéraux protègent du vent, les prises électriques et des enceintes (en option) peu­ vent être intégrées, tout est télécommandé”.

“Trois gammes d'ouvertures (fenêtres, portes, portes­fenêtres…) sont désormais proposées au client. Françaises ou européennes, on explique les différences, les avantages, les prix et le client se décide en fonction de ce qu'il voit dans l'expo. Les portes de garage sont de qualité reconnues haut de gamme, doublées, isolées, sécurisées… qu'elles soient PVC, Alu, acier…”

Mickaël, parlez­nous de ce vitrage sur­mesure imprimé :

Et ce Velux dernier­cri, parlez­nous en un peu s'il vous plaît :

Cette dernière trouvaille fait fureur. Le client nous

“C'est aussi un trésor de technologie, c'est plus de

Nadège Gras sera toujours de bon conseil

confort, plus de lumière, moins d'énergie consom­ mée avec 8 scénarios du quotidien déjà program­ més, stores intégrés, pare­chaleur réglable, ferme­ tures­ouvertures télécommandées et son cadre de finition en PVC, propre, définitif, décoratif…”

Mickaël, les financements sont­ils aussi nou­ veaux ?

“Oui, JURA­VITRAGES propose le paiement en plu­ sieurs fois sans frais, en 10, 24 ou 36 mois à un taux très intéressant (à partir de 1,49 %), après étude du dossier et accord préalable bien­sûr.”

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16 MaG sports Le skatepark de Domblans organise son “Contest” Le Maxxslide Contest 2017, organisé par l’association de glisse du même nom, est programmé pour ce mois de septembre. Du beau spectacle en perspective !

L’association Maxxslide, proposant la pratique des sports de glisse à Domblans organise sa 5e compé­ tition. Un rendez­vous convivial, où amateurs et passionnés sont invités à réaliser des figures et à prendre du plaisir devant le jury du jour. La piste se dévale en BMX, skate, trottinette ou en roller.

Les participants vont pouvoir prendre de la hau­ teur et de la vitesse, ici tout est permis ! “C’est la deuxième fois seulement que l’on programme cet événement au mois de septembre. Nous n’avons pas beaucoup de recul mais nous espérons enre­ gistrer une quarantaine de compétiteurs” souligne Damien Lufiacre, président de l’association.

La structure récemment agrandie L’association Maxxslide compte une quarantaine d’adhérents. Véritable interlocuteur entre les jeunes et les institutions, la structure a permis la création d’un skatepark en 2012. “Avec le soutien de la Com­ munauté de Communes des Coteaux de la Haute Seille, il a été réalisé sur l’ancien site de la déchette­ rie. Il est assez familial avec pour but de pratiquer sa discipline en toute liberté et sans avoir besoin de se déplacer sur Lons”. Avec cette structure, entière­ ment bétonnée et donc non dégradable dans le temps, “c’est un bon compromis pour un skatepark extérieur”. En 2017, un module supplémentaire, subventionné par la Communauté de communes, a même été réalisé. De quoi s’offrir de longues heures de glisse, surtout que “le skate revient en force en ce moment. Après, tout est question de mode et de catégorie d’âge. Notre structure se veut ouverte à F.P tous et reste intergénérationnel...”.

Maxxslide Contest 2017, le 17 septembre à Domblans. Accès dès 11 h. Inscriptions jusqu’à 13 h.

Compétition à partir de 14 h. maxxslide@free.fr https://fr-fr.facebook.com/skatepark.domblans Tarif : 2,50 la participation (adhésion obligatoire : 5 l’année).

Pays de Lons n°119 - septembre 2017

A L L B A S K E T E N N AT I O N A L E 2

“Améliorer la qualité plutôt que la quantité” Les rouges de l’ALL Basket intègrent cette année la Nationale 2. Une montée qui sonne comme un nouveau challenge pour le club. L’entraîneur, Sylvain Sacco, nous livre son analyse.

“L’objectif était de pouvoir monter en trois ans, nous avons donc une petite année d’avance. Je suis satis­ fait de la saison dernière, jusqu’au titre de vice­ champion de France. Nous devons nous appuyer sur ce qui fonctionne bien. Une vie de groupe s’est ins­ tallée. L’état d’esprit priorise le côté terrain, mais aussi la gestion des émotions. C’est important d’avoir de « bonnes personnes » pour garder cette dynamique. Structurellement, on ne peut pas répon­ dre à ce qui se fait beaucoup en Nationale 2, c’est­ à­dire à une activité qui est de plus en plus profes­ sionnelle. Nous allons essayer de garder notre cheminement en améliorant surtout la qualité, puisqu’on ne peut pas trop toucher à la quantité. En effet, nous avons des profils de joueurs qui sont en activité professionnelle ou en formation. Nous gar­ dons donc le même nombre d’entraînements, mais avec la venue d’une préparatrice physique et d’un ostéopathe. L’idée est de faire mieux, plutôt que plus ! Nous allons pouvoir prendre en charge tous les petits bobos et réaliser de la prévention”.

“Nous ne voulons pas faire n’importe quoi” L’entraîneur Sylvain Sacco le sait : “Cette année est un beau challenge. Je pense que tout va de pair, la struc­ turation de l’équipe mais aussi celle du club, surtout si l’objectif est de se pérenniser en Nationale 2. C’est bien d’être monté aussi rapidement mais cela demande une organisation. Construire un réseau avec des partenaires supplémentaires demande du temps et de l’énergie à des bénévoles qui s’occupent déjà de la gestion du club. Nous ne voulons pas faire n’importe quoi, il faut avancer avec précision pour ne

ALL basket. Plus d’informations : www.all-basket.fr

Comment allez-vous gérer les finances du club avec la montée en Nationale 2 ?

“Même si le budget reste prévisionnel, j’ai bon espoir, nous maîtrisons les dépenses. Nous n’avons pas du tout les mêmes coûts que d’autres clubs grâce à nos joueurs jurassiens et à l’implication de nos 80 bénévoles. Ils sont précieux et font un travail monumental, cela n’a pas de prix ! Nous avons aussi une commission sponsoring très active, nous permettant de trouver de nouveaux sponsors et de les fidéliser, sans oublier l’apport lié à la « taxe d’apprentissage ». La Ville et le Conseil Départemental nous suivent et encore davantage avec cette montée.

Notre club est dynamique, avec une qualité de jeu rare dans le Jura. Mais il n’y a pas que l’équipe 1. Les jeunes d’aujourd’hui l’intégreront peut-être demain. Leur formation reste pour nous très importante”.

Gaël Faivre, président de l’ALL Basket.

“Nous voulons arrêter de faire le yo-yo” Après cette dernière saison mouvementée, les deux équipes seniors de l’US Lons Handball visent toutes les deux la montée ! à un match mais, c’est ça aussi le sport…” avoue Flo­ rian Spicher, secrétaire du club. L’objectif est donc de remonter en Nationale 3 dès cette année et de s’y maintenir durablement. “Nous voulons arrêter de faire le yo­yo. Nous disposons d’une équipe jeune avec une belle expérience”. Pour poursuivre cette dynamique, le club vient également d’intégrer trois nouvelles recrues : Baptiste Boyet, un jeune gardien de 17 ans qui revient au club, Demir Aykut 24 ans et Victor Patenat, une recrue de Chaussin de 22 ans.

Le centre Aqua’ReL de Lons-le-Saunier propose un grand nombre de cours à la rentrée.

Renseignements Centre Aqua'ReL : 03 84 86 83 70 www.lonslesaunier.fr

pas déstabiliser ce qui fonctionne depuis longtemps.

Nous visons déjà le maintien sur la première année pour justement continuer à avancer”. Tout a été fait pour bien préparer cette rentrée : “le recrutement a été fait dans ce sens. J’en suis d’ailleurs satisfait mais ce n’est pas une fin en soi car les autres équipes se renforcent aussi d’une manière impressionnante.

Nous avons un groupe qui continue à bien vivre.

Nous souhaitons valoriser ceux qui ont participé à la montée et renforcer les postes importants. Nous avons trois nouveaux joueurs : Guillaume Plas pour des besoins au poste 2, Gicquel Luse, une valeur sûre de la Nationale 2 pour le poste 5, et Jérémie Voltzen­ logel au poste 4. Le terrain nous dira si l’on a fait les F.P bons choix…”.

U S LO N S H A N D B A L L

Aquabike et Aquagym

19 cours d’Aquagym, 11 cours d’Aquabike, 14 cré­ neaux d’open bike, durant toute la période scolaire.

Des pratiquants de tous les âges y trouvent une activité musculaire et articulaire non traumatisante et porteuse de bien­être. Vous pouvez vous ins­ crire dès maintenant et toute l’année aux horaires d’ouverture de la piscine. Il est aussi proposé des achats et des réservations de séances via internet.

En fonction des places disponibles, il est même possible de réserver en dernière minute !

Pendant la vidange de la piscine du 4 au 17 sep­ tembre, renseignements et inscription à l'accueil, du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

Egalement cours de natation pour enfants (+ 6 ans), pour adultes (débutants ou perfectionnement).

L’équipe nationale 2 masculine de l’ALL basket

Les filles en Excellence Régionale

Florian Spicher en pleine action

Après sa descente de la Nationale 3 à la Pré­Natio­ nale, l’équipe des seniors garçons de l’US Lons Handball entame cette rentrée avec un goût amer.

“Nous nous sommes retrouvés dernier relayable.

Parmi toutes les équipes à descendre, nous étions l’une des meilleures. Dans cette poule, cela s’est joué

Du côté des filles, l’année dernière a été marquée par de nombreuses blessures. “Cela a bousculé nos ambitions. Nous avons finalement convenu que le maintien était déjà bien”. Chose faite, l’équipe des seniors filles reste en Excellence Régionale avec l’espoir de remonter dès cette année en Pré­Natio­ nale. Notons tout de même que Jura Sud s’est désolidarisé en fin de saison de la convention Pôle Sud Jura avec le changement de président. Pour continuer à jouer au même niveau, cinq filles de Jura Sud ont signé au club de Lons et deux filles du club de Louhans font aussi leur entrée.

Des licenciés qui augmentent Les bons résultats de l’US Lons semblent faire des adeptes. Avec un nombre de licenciés de plus en plus important chaque année, les effectifs ne ces­ sent d’être à la hausse. Une augmentation de 5 à 6 % a même été enregistrée sur cette dernière sai­ son. “L’objectif est de continuer sur cette dyna­ mique car notre capacité d’accueil le permet, sans perdre en qualité. Nos jeunes peuvent ensuite inté­ grer nos équipes avec plusieurs années d’expé­ F.P rience sur le terrain…”.

Informations : www.uslons.net.

Inscriptions : uslons@aol.com ou 03 84 24 60 60.

Cotisation de 65 à 150 .

L’US Lons Handball ouvrira grand ses portes le 6 septembre prochain au gymnase du COSEC de Lons.

L’occasion pour tous, filles, garçons, parents, licenciés ou non de découvrir la pratique du handball.

14 h-15 h 30 : ateliers ludiques et tournoi enfants (2009 à 2013) + initiation handfit pour les parents présents.

15 h 30 : Goûter et moment convivial pour les -7 et -9.

15 h 30-17 h : ateliers ludiques et tournois jeunes (2005 à 2008) + initiation handfit pour les parents présents.

17 h : Goûter et moment convivial pour les -11 et -13.

Centre Mouvement et Bien-eˆtre Cours : Eveil (4 ans) - Enfants Adolescent - Adultes.

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Paysde Lons n° 119

Du BABY PONEY à l’équitation…

Eveil à poneys, séance ludique, promenade… équitation plaisir pour les plus grands.

Situé dans un véritable écrin naturel de la commune jurassienne Les Repôts ­ accès aisé par le rond point de Beaurepaire qui emmène sur l’autoroute A39­ le poney club Pirouette s’adresse aux enfants dès l’âge de 2 ans. Karine Boissard, adepte de méthode péda­ gogique moderne développée par Josette Rabouan est monitrice diplômée d’Etat Activités équestres et Guide de Tourisme Equestre. Elle a pris les rênes de ce lieu bucolique en 2008 et avec une petite cen­ taine d’élèves assidus, elle peut être satisfaite d’avoir réussi son pari. C’est un vrai poney club à l’ambiance familiale qui n’accueille que des enfants et dont la cavalerie n’est composée que de poneys shetland.

En effet, il suffit de se rendre sur place pour consta­

ter combien les enfants sont impatients de retrou­ ver “leur” poney. Qu’il s’appelle “Nougat, Dragibus, Réglisse, Crunch, Fleur…, comme le shetland est très sensible aux liens qu’il établit avec celui ou celle qui le monte, il serait préjudiciable de détruire cette belle relation”, explique Karine.

LE BABY PONEY : l’éveil à poney.

Dès deux ans le cavalier en herbe peut découvrir l’activité avec une cavalerie de shetlands éduqués et adaptés. Venez découvrir en musique, en jeux, en chanson et en promenade le monde enchanteur et éducatif du poney. Durant ces séances, les enfants font le pansage pour un premier contact avec l’ani­ mal, c’est à dire le brossage du corps, le démêlage de la crinière. Ensuite, ils participent à la mise en place du harnachement : tapis, bardette et rênes.

L’enfant emmène son poney jusqu’au manège rond de 15 m de diamètre, couvert et bien isolé pour l’hi­ ver, puis grâce à des jeux à pied, il va développer sa motricité : marcher en sécurité à côté de son poney, passer entre deux barres, faire un slalom, enjamber trois petites barres… puis à poney il va découvrir et perfectionner son équilibre, apprendre sa droite, sa gauche, les couleurs… et tout cela sous forme ludique. Les résultats sont manifestes : acquisition de l’équilibre, latéralisation, prise de confiance en soi, responsabilisation, socialisation. Ces séances se font avec des musiques douces, des chansons de gestes qui amènent l’enfant à prendre immédiate­ ment la position juste du cavalier, “être à poney devient aussi naturel qu’être à pied”. L’enfant et le poney sont fusionnels en musique parce que tous

deux y sont sensibles et progressivement le poney devient l’ami, le compagnon de jeu et parfois même le confident. Durant mes séances, les parents parti­ cipent à l’évolution de leur enfant, pour les plus petits cela est très important. Ils voient grandir leur enfant de séance en séance.

EQUITATION PLAISIR : enseignement Ces séances favorisent une relation équestre basée sur la complicité, la confiance et l’harmonie avec le poney, propice à l’évolution du couple cavalier­ poney. “J’utilise une pédagogie active et ludique”, souligne Karine.

Initiation et per­ fectionnement à l’équitation sur poney.

(Du niveau galop 1 à 3).

Mes cours sont construits à partir du programme des galops propo­ sés par la Fédéra­ tion Française d’Equitation mais les enfants qui ne le désirent pas ne sont pas obligés de passer l’examen.

Les acquis des cours sont mis en pratique à la fin de chaque séance par un jeu.

Vacances scolaires : Je propose des stages à la jour­ née ou demi­journée avec différents thèmes : initia­ tion à la voltige avec Réglisse, pony­games qui sont les jeux en équipes, équifun, longues rênes, balade dans la campagne environnante. Une partie décou­ verte du milieu naturel, flore et animaux est abor­ dée aussi durant ces stages.

Période scolaire : forfait annuel de 33 heures puis inscription possible en cours d’année.

300, Chemin de la Coupe de France - 39140 LES REPOTS Tél. 06 07 48 47 05 et 03 84 35 26 56 Mail : poneyclubpirouette@laposte.net

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Pays de Lons n°119 - septembre 2017

RACI NG CLUB LÉDON I EN

Le RC Lons passe en R1 : confiance et satisfaction C’est une surprise : après une bataille juridique, le Racing Club Lédonien passe en Régional 1. Un niveau convoité qui ravit Gérard Henry, président du club.

Quel est votre sentiment suite à cette décision ?

“C’est un soulagement pour les joueurs qui méritaient de monter car ils étaient aigris malgré toute leur bonne volonté. On est un peu sur un petit nuage mais on va continuer de travailler. C’est vraiment une satisfaction et une très bonne chose pour le club, les joueurs mais aussi la ville de Lons-le-Saunier. C’est une belle récompense pour tout ce que l’on a mis en place, même si elle arrive au dernier moment…”.

Quels sont vos objectifs ?

“Le but est désormais de figurer le mieux possible, en sachant qu’il y aura un peu plus de descentes. Cela sera difficile mais on va essayer de mettre en place un maintien confortable, faire en sorte que l’on soit vite rassuré par le niveau et d’être bien positionné. Le niveau est un peu plus élevé mais je suis conscient de la valeur des joueurs, il faut qu’ils se lâchent rapi-

dement et je pense que les résultats vont suivre. Je ne suis pas inquiet pour la saison qui se présente”.

club. Nous espérons que certaines personnes vont venir frapper à notre

Et au niveau de l’équipe, beaucoup de changements sont à prévoir ?

structurel, mais aussi financier avec de nouveaux sponsors. Le club est

“À part Benjamin Delage qui est parti aux États-Unis pour ses études et une ou deux recrues qui vont étoffer le groupe, l’équipe reste la même.

L’ensemble est homogène et c’est très intéressant de travailler avec les mêmes personnes. En plus, la formation paye. Certains jeunes vont intégrer le pôle senior et vous pouvoir s’entraîner avec eux. Ils progressent vite”.

de frais. Nous devons passer à une autre dimension. Après avoir redressé

Cette montée implique forcément un investissement financier, humain, sur quoi travaillez-vous en ce moment ?

rains, l’accueil des équipes adverses… L’accueil a été très favorable. Il faut

L’état d’esprit de cette rentrée !

Pour cette nouvelle saison de football, la Poule C de Régional 2 compte quatre clubs jurassiens ! La saison s’annonce serrée, les différents clubs confirment…

Union Sportive Coteaux de Seille : “On va essayer de viser les trois ou quatre premières places !”

Bresse Jura Foot : “Nous restons optimistes” “Nous aurions souhaité rester au niveau supérieur. Nous allons essayer d’aborder la saison sereinement avec pour objectif de monter mais cela dépend de tellement de facteurs différents… On essaye déjà de se remettre de la dernière décision et de démarrer la saison cor­ rectement. Il y a de bonnes équipes dans le groupe comme Vesoul, cela ne sera pas facile… Le moral est bon et le groupe n’a pas trop perdu de joueurs. Nous restons optimistes surtout avec ces derbies qui s’annoncent intéressants. Chaque match sera un nouveau chal­ lenge !”. Daniel Prost, président de Bresse Jura Foot.

“Avec beaucoup de derbies, c’est un championnat qui va être intéres­ sant pour nous, comme pour le public. Au niveau sportif, on manquait d’effectif. Cette année, nous avons des jeunes d’U18 qui montent dans l’équipe senior et quelques recrues. Sans vouloir avoir trop d’ambi­ tions, on va essayer de viser les trois ou quatre premières places. D’au­ tant plus qu’avec la réforme du championnat et la fusion des ligues de Bourgogne et de Franche­Comté, il devrait y avoir trois ou quatre des­ centes. Les dernières places seront à éviter. Entre les Bisontins et l’équipe de Vesoul, le championnat va être difficile et annonce des matches aux enjeux assez forts rapidement. Mais, le football jurassien ne veut pas laisser sa place à d’autres départements !”. Jacques Bau­ dry, président de l’Union Sportive Coteaux de Seille.

le club financièrement, il faut continuer à l’assainir complètement et avoir un budget plus conséquent pour travailler un petit peu mieux. Il faut que l’on grandisse dans les infrastructures et les structures. Nous travaillons en collaboration avec ECLA et les services techniques de la ville sur les ters’atteler à travailler dans ce sens pour que tout soit aux normes”.

F.P

Régionale 2 – Poule C Les équipes : 4 Rivières 70 – Bresse Jura Foot - Coteaux Seille – Jura Lacs – SCM Valdoie – Montfaucon Morre Gennes – Ornans 2 - Poligny Grimont Pontarlier 3 - Besançon F 3 - Rioz Etuz Cussey – Vesoul

saison va être très agréable à jouer. Ces matches sont attendus et il y a toujours une bonne ambiance dans les stades. On aime cela, sur­ tout que mon équipe a montré ses qualités et sa motivation”. Franck Nourry, entraîneur et responsable des seniors de Poligny Grimont Football Club.

Poligny Grimont Football Club

“Former les jeunes pour pouvoir continuer de jouer en R2” Bresse Jura Foot

Poligny Grimont Football Club : “Cette saison va être très agréable à jouer”

Union Sportive Coteaux de Seille

amateur à 100 %, nous aurons des déplacements plus longs et donc plus

“Effectivement, on a toujours besoin de bénévoles pour s’impliquer au

Q UAT R E C L U B S J U R A S S I E N S AU N I V E AU R É G I O N A L 2

Entre l’Union Sportive Coteaux de Seille, Bresse Jura Football, Poligny Grimont Football Club et Jura Lacs Football, les équipes de football du département s’imposent en force ! À part trois clubs évoluant dans des niveaux supérieurs, soit Jura Sud, Champagnole et le Racing Club Lédonien, tous les clubs historiques locaux seront présents. Les derbies s’annoncent animés… En ce début de saison, chaque club a pu s’exprimer. Entre challenges, appréhensions et confidences, les ambitions sont parfois bien différentes…

porte… Cette décision doit aussi nous apporter un nouvel élan au niveau

“Cela fait très plaisir d’intégrer ce niveau de Régional 2 car nous sommes les petits promus de la division inférieure. Monter est tou­ jours très intéressant et cela l’est encore plus cette année avec un grand nombre de derbies à jouer. Ce sont des matches que nous attendons avec impatience. Je n’ai pas tout à fait les mêmes objectifs que les autres. Notre souhaitons avant tout nous maintenir face à des équipes comme celle de Bresse Jura qui va avoir des objectifs très éle­ vés car elle devrait déjà avoir sa place en division supérieure. Cette

* Jeu gratuit. Voir conditions en magasin.

“Cela va être un championnat encore une fois bien serré, avec des matches engagés. Cela ne sera sûrement pas facile mais c’est bien.

J’espère qu’il y aura un peu de monde dans les stades et que cela va attirer le public. Nous sommes motivés pour jouer et cette présence locale montre la force du football jurassien. C’est une belle vitrine de ce qu’est le football dans le département. Après 12 années en R2 (et une année en R3), nous connaissons le championnat et le niveau.

Notre ambition est d’être le mieux placé en championnat afin d’insé­ rer nos jeunes pour qu’ils intègrent un bon niveau et qu’ils viennent renforcer l’équipe première. Notre priorité est de former les jeunes pour pouvoir continuer de jouer en R2”. Alain Cerruti, président de Jura Lacs Football.

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