Pays de Lons 120

N°120 Octobre 2017

1ER RÉSEAU D’EXPERTS

Pays de Lons Journal GRATUIT d’informations

SALLE DE BAINS Retrouvez-nous page 11 !

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Région Bougogne Franche-Comté

Marie-Guite Dufay

Coiffeurs Visagistes & Eco Responsables

“La fusion de nos deux régions était nécessaire…”

OuLaLa ! p. 22

SAINT ALGUE PENSE AUSSI AU VISAGE DE LA PLANÈTE

Bresse

Les Pisciculteurs inquiets pour leur activité…

Dossier spécial Pages 9 à 21

p. 06

Anne Perrin

Une vraie verte… p. 04

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03 84 24 31 96 Ce salon utilise les produits SCHWARZKOPF PROFESSIONAL *Offre valable sur les services de coloration seuls effectués du 1er au 31 octobre 2017 au sein des salons Saint Algue participants à l’opération. Liste des salons participants sur www.saint-algue.com.

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Nouveau

Mag’culture

2 actus

1.

Pays de Lons n°120 - octobre 2017

Région Bourgogne - Franche-Comté

DERNIÈRE MINUTE

Marie-Guite Dufay - présidente

“Oui, la fusion de nos deux régions était nécessaire…”

Les régions Bourgogne et Franche-Comté n’en forme plus qu’une depuis janvier 2016. Une fusion maintenant bien avancée. Qu’en est-il aujourd’hui ? Elements de réponse avec Marie-Guite Dufay sa présidente…

Que retenez-vous de ces premiers mois de présidence ?

Dans une région aussi vaste, il était important pour moi de connaître les territoires. J'ai besoin de rencontrer et d'entendre les acteurs locaux, cela passe donc par beaucoup de déplacements. J’ai donc parfois l'impression de courir après le temps… Mais ces rencontres étaient nécessaires… Je rencontre les élus, les acteurs économiques, les associations, les acteurs culturels… Je rencontre des gens passionnés, positifs, constructifs, des porteurs de projets…

Je parcours aussi des territoires en difficulté, là aussi je rencontre des gens volontaires pour imaginer des solutions.

Peut-on noter des avancées majeures ? Cette fusion était-elle nécessaire ?

Heureusement que ça avance ! Il y a le travail qui ne se voit pas, le travail qui se fait dans les services.

Rassembler deux régions avec des modes de fonctionnement différents n'était pas simple. La première satisfaction, c'est d'avoir réglé si vite les questions de fonctionnement. Oui cette fusion était nécessaire, les deux régions avaient atteint leur limite en terme de taille économique. Le développement économique est l'essence même de cette nouvelle région. Nous allons maintenant chercher auprès de l’Union Européenne des budgets qui nous faisaient défaut car nous n'avions pas l’envergure suffisante. Surtout, on facilite les synergies entre acteurs économiques et cela je le vois tous les jours. Le principal atout pour se développer, c'est d'instaurer du dialogue et de la coopération entre les acteurs, donc créer du lien entre les réseaux de proximité.

Quelles sont vos priorités ?

Mes priorités sont claires pour le mandat : - l'emploi avec la recherche, la formation, le développement économique, le numérique…, - la transition écologique qui est de la responsabilité de tous…, - la fraternité pour tisser du lien via la culture, le sport…

L’économie est incontournable ?

Plus que cela, elle est primordiale ! Nous avons un arc économique fort qui va de Macon à Belfort en passant par Chalon, Beaune, Dijon, Dole, Besançon…

Là il faut conforter. Nous avons aussi des zones rurales peu peuplées. Là, il faut des transports performants dans le cadre de la mobilité pour tous. Il faut trouver un équilibre, un soutien à toutes les collecti-

E TAT C I V I L NAISSANCES Paul de Thibaut ORNY et Stéphanie COCHU, Arlay Maggie de Christopher CALON et Elodie BELLAT, Barésia-sur-l'Ain Mannaïg de David LE DRAPER et Séverine BEY, Beaufort Timothé de Alexandre BEY et Emmanuelle OUBIBET, Beaufort Nino de Sébastien CARMANTRANT et Fanny BELLE, Bletterans Albane de Arnaud CHAUVIN et Aurélie AZZI-FEBVRE, Colonne Maëlys de Faïk KARAÇAY et Amandine PROSSÉ, Cosges Soline de Yann MULLER et Charline PERRAUD, Courbouzon Mia de Pierre LAURENT et Sandie CAMSAT, Courlans Mahir de Oktay AKTURK et Perihan ONCÜ, Courlaoux Noé de Tsirin RAKOTOARISOA et Juliette MAZURKIEWICZ, Crotenay

SYLVIE VERMEILLET ET MARIE-CHRISTINE CHAUVIN : DEUX SÉNATRICES POUR LE JURA, DEUX SÉNATRICES DU PAYS DE SALINS, DEUX SÉNATRICES DE CŒUR DU JURA !

Seuls deux départements en France seront représentés au palais du Luxembourg par deux sénatrices. Sylvie Vermeillet et Marie-Christine Chauvin représenteront le Jura. L’une habite à Cernans, l’autre à Chaux et Champagny… Des voisines du pays de Salins… Bravo à elles… !

la Région. Lons est moins bien placée mais c’est une ville pionnière en matière de politique énergétique, de lutte contre les déchets et leurs traitements… Lons a inventé l'économie circulaire avant l'heure. L'économie circulaire est un des facteurs du développement de l'économie de proximité. Les richesses se créent dans les territoires, Lons le prouve. C'est un grand atout pour la ville. vités. Nous avons aussi un tissu de PME ancré qui se développe, des PME innovantes avec des compétences reconnues en micromécanique, dans les domaines de la précision, de l'agroalimentaire…

Mais on bute sur l'adéquation formation/emploi propre à toutes les régions de France.

tion des entreprises et on souhaite une filière du numérique porteuse d'emplois. Sur la question des infrastructures numériques qui donnent accès au haut débit ou au très haut débit, il faut aller beaucoup plus loin et plus vite. On travaille avec l'Etat aux côtés des départements, c’est capital.

La formation un vrai problème, un enjeu ?

La formation est un grand débat au moment où l'économie se porte mieux. On sent que les investissements reprennent, que les entreprises ont des perspectives de reprise et d'embauches… Mais les entreprises peinent à trouver le personnel compétent dont elles ont besoin. C'est un sujet majeur, le défi des années qui viennent. On va travailler sur une dizaine de bassins d'emplois et je vais lancer personnellement avant la fin de l’année des animations dans chacun de ces territoires avec les élus et les acteurs économiques. La question de la formation et de l'emploi nous renvoie aussi à l'orientation. Une orientation qui envoie des jeunes vers des filières bouchées et qui n'oriente pas vers l'industrie qui développe des emplois. Nous sommes dans une région industrielle, nous devons former des jeunes à cela. L'apprentissage et la question des formations des demandeurs d'emplois font aussi partie de nos priorités.

Quelle priorité pour l’environnemnt ?

Sur l'écologie et l’environnement, nous avons eu un débat très riche sur tout ce qui conditionne les énergies renouvelables et la rénovation thermique.

Un acte fondateur qui aboutira à une conférence de l'énergie à la fin de l'année pour définir notre programme et créer un service public de l'économie énergétique. Il faut du temps et de la coordination, de la pédagogie, de la communication, il faut convaincre de faire… Il faut faciliter les choses et accompagner. Pour progresser, Il faut que ce soit lisible et rapide…

Pour ce qui est du développement du numérique ?

L’accès au numérique touche tout le monde, le public et les entreprises. Tout le monde doit y avoir accès. Nous intervenons pour faciliter la numérisa-

Jules de Frédéric BAERT et Lauriane PAUMIER, Crotenay Orphise de Christophe FILÈRE et Aline GOUDENHOOFT, Denezières Emeline de David GUILLEMIN et Sandrine MAIGNAN, Domblans Nessa de Francis MATHIEU et Laurine PERRAUD, Doucier Bérénice de Baptiste BOISSON et Laetitia DAUMARD, Écrille Soline de Fabrice MONNOT et Laetitia BONNIN, L'Étoile Ysia de Aurélien LEDUC et Emilie MOTELLA, La Marre Benaissa de Ameur BOULASNAM et Farida SIAHMED, Lons-le-Saunier Diego de Andrès ARÉVALO JARAMILLO et Maria PASTOR VARGAS, Lons-le-Saunier Chamsdin de Brahim HSAIN et Ilham GIRI, Lons-le-Saunier Océane de Fabien GUYAT et Hélène VIENNET, Lons-le-Saunier Nourane de Saïd METIDJI et Nassima ZOUAOUI, Lons-le-Saunier

Razane de Benyoucef BENCHOHRA et Halima YSSAAD, Lons-le-Saunier Miléna de Maxime RENAUD et Elise BACHELEY, Lons-le-Saunier Miral de Khalid MAKDOUM et Siham MOUHJIB, Lons-le-Saunier Rayyân de Nabil REJRAJI et Priscillia PRUDENT, Lons-le-Saunier Aaron de Bouazza LAGNAOUI et Dounia EL OTHEMANY, Montmorot Charline de Vincent NICOLAS et Nathalie ROSSIGNEUX, Montmorot Naëlys de Sébastien MARÉCHAL et Estelle GRAND, Montmorot Alexis de Guillaume FEIERSTEIN et Aurélie MINET, Montmorot Augustin de Emmanuel KLINGUER et Aurélie DICHAMP, Orbagna Célia de Benoit PALANCHON et Marlène PERREAUT, Orbagna Rose de David TRIOMPHE et Sophie MARTIN, Passenans Jade de Christophe RIGAUD et Sarah VIARD, Poligny

Comment voyez-vous le Jura, Dole, Lons ?

Tous les départements de la région ont leur charme, leurs forces et leurs difficultés et je veux dire qu'il n'y pas de territoires abandonnés comme certains veulent le faire croire. Ce qui compte, ce sont les projets dans ce sens, le Jura est dynamique.

C'est industriel, il y a une force agricole, une tradition d'innover, le Jura est une référence pour moi.

Dole gagne de la fusion des deux régions. Dole développe une dynamique volontaire avec beaucoup de manifestations culturelles et touristiques.

C’est une très belle ville, une ville importante pour

Djessy de Jérôme PLY et Marina BEL-AKAHAL, Pont-de-Poitte Lia de Mathieu COMBE et Vanessa SZARZYNSKI, Relans Cléa de Clément LEDROLE et Fanny BOUVRET, Villeneuve-sous-Pymont Florestan de Etienne PRENAS et Nathalie SORDEL, Voiteur

DÉCÈS CRETIN Monique, Bletterans, 83 ans FICHET Jean, Bletterans, 89 ans PETETIN Christian, Clairvaux-lesLacs, 64 ans BUFFET Christianne, Clairvaux-lesLacs, 95 ans DURSKI Jeanne-Marie, Cogna, 68 ans MAYER Gabriel, Courbouzon, 68 ans MARTIN André, Courlaoux, 96 ans GEOFFROY Mireille, Courlaoux, 69 ans ROUSSOT Rémy, Gevingey, 56 ans PARIS Denise, Grozon, 88 ans

PASTEUR Michel, La Marre, 77 ans FAUVEY Jean, Larnaud, 68 ans DESVIGNES Marguerite, Lons-leSaunier, 91 ans SATONNET Charlotte, Lons-leSaunier, 100 ans CASSABOIS Alain, Lons-le-Saunier, 77 ans ROUX Marcelle, Lons-le-Saunier, 78 ans ACHCHAQ Florian, Lons-le-Saunier, 31 ans GUIGUE Marie-José, Lons-leSaunier, 52 ans JALLON Alice, Lons-le-Saunier, 97 ans MONCEAUX Jocelyne, Lons-le-Saunier, 63 ans POULARD Jeanne, Lons-le-Saunier, 90 ans DACLON Monique, Lons-le-Saunier, 86 ans CONTET Jocelyne, Lons-le-Saunier, 77 ans

Quelle politique touristique demain ?

Jura et Bourgogne sont deux marques qui vont bien ensemble. Bourgogne c'est mondial et le Jura une destination… Le tourisme en Bourgogne Franche-Comté est un appel d'air ! On sent un engouement et nous nous donnons une ambition très forte, faire de notre destination une destination prioritaire pour les Chinois. Nous sommes la région qui a le plus de sites Unesco, une région qui dispose d’un patrimoine naturel, culturel et gastronomique extraordinaire, une vraie force économique !

Comment voyez-vous l’avenir de l’aéroport de Dole ?

Des interrogations il y en a sur tous les aéroports.

On doit trouver un modèle économique en lien avec le développement touristique et économique que nous nous fixons… La région entre dans le financement, nous avons fait le choix d’être solidaire du département du Jura qui supporte trop de charges. Nous pouvons apporter une aide, nous devons trouver un équilibre sur les destinations. Il faut essayer, nous devons prévoir l'avenir avec toutes les collectivités régionales.

Un message pour conclure ?

Je pense que notre région a une vraie force au-delà de nos atouts économiques, touristiques et culturels… Nous avons une aptitude au dialogue et à la coopération pour construire. Je suis confiante malgré l'énormité de la tâche...

GRABY Louise, Lons-le-Saunier, 97 ans CONTE Domenica, Lons-le-Saunier, 91 ans BAUDRON Albert, Lons-le-Saunier, 80 ans LOPEZ Catherine, Macornay, 51 ans SORNAY Maryse, Mesnois, 71 ans PERNIN Marcelle, Montmorot, 96 ans SIXDENIER Nicole, Montmorot, 80 ans MIVELLE Jeanne, Perrigny, 94 ans GACHON Gérard, Perrigny, 69 ans GUYÉNOT Pierre, Perrigny, 80 ans LOERSCH Reine, Perrigny, 79 ans DEBAR Camille, Saint-Didier, 94 ans MILLET Jacques, Saint-MauriceCrillat, 80 ans BOSSU Marcel, Verges, 67 ans PÉNIDON Patricia, Vevy, 63 ans MARGUET Marguerite, Voiteur, 89 ans MIDON Marguerite, Voiteur, 92 ans

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdelons.fr

Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 33 79 00 94 commercial@paysdelons.fr

Isabelle Chalmeau

Les

Broderies

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 120

de

présente

LILIPOINTS

Entrée libre, avec la participation des asso­ ciations “Les fées Bosseuses”, “Aux fils croisés”, “Les poulettes brodeuses” et en présence de la créatrice “Caroline de Lili­ points”, l’exposition de la broderie aura lieu au Carcom de Lons le Saunier les 28 et 29 octobre prochains.

Isabelle Chalmeau, qui tient la boutique Point à Point rue des Cordeliers, a tout d’abord exercé sa passion pour la broderie rue Georges Trouillot pendant 6 ans avant de rejoindre ce quartier typique des Cordeliers où siègent entre autres la Média­ thèque, l’ancien Hôtel Balley, une galerie d’Arts, un artiste peintre… “coup de chance ou hasard”, peu importe, la boutique POINT A POINT s’ajoutant aux autres toutes por­ tées vers les Arts, elle est pour les passionnées de broderie et de tricot, un lieu

de découverte, d’apprentissage mais aussi d’approvisionnement en accessoires de toutes sortes : fils, aiguilles, laines, dia­ grammes, modèles… “Tapisserie n’est pas broderie”, souligne Isabelle la commerçante qui explique les différences. En effet si la tapisserie se pratique sur un canevas déjà imprimé d’un motif, d’un animal, d’un por­ trait, d’un paysage…le diagramme qui sert de base à broderie est une toile vierge sur laquelle on va reproduire, point par point, couleur par couleur, espace par espace, un modèle que l’on a choisi. “De fait on brode un drap, un mouchoir, une nappe… on peut également adapter les couleurs à ses goûts pour en faire un cadeau original en prenant des fils plus clairs ou plus foncés”, confie Martine de passage dans l’échoppe.

Isabelle Chalmeau qui fait figure de réfé­ rence locale dans la profession, se déplace sur les salons de loisirs créatifs tels que Montpellier, Metz, Reims, Nantes, Greno­ ble, Paris ou plus régionaux comme Bourg, Longecourt en Plaine en Côte­d’Or… pour exposer ses créations et participer à la vul­ garisation de cette discipline en pleine expansion car les jeunes “et même les très jeunes grâce aux activités péri scolaires” qui s’y mettent avouent volontiers que “broder est apaisant, peu onéreux et qu’on surprend souvent son entourage en offrant une broderie personnalisée aussi petite soit­elle”. POINT A POINT n’est pas une bou­ tique comme les autres dans la mesure où ses portes restent ouvertes pour des cours du soir les mardis deux fois par mois de 20 h à 22 h, des cours d’initiation au tricot deux vendredis et deux samedis après­midi de 14 h à 17 h pour apprendre, se rencontrer, créer !

“Un bonnet, une brassière, des chaussons pour chaque nouveau­né” ! “Ça fonctionne tellement bien qu’à l’occasion de la journée mondiale du tricot, c’est­à­

dire le 24 juin 2017, nous avons offert 40 ensembles tricotés ici entre­nous, aux bébés de la maternité de Lons.”

“La laine est offerte par la boutique, inscrivez­vous pour 2018” !

Et bientôt, le premier salon de la broderie !

Intrépide, Isabelle prépare une manifesta­ tion qui va promouvoir la ville de Lons, “capitale de la broderie”,­ tout au moins pour le week­end de la Pentecôte c’est­à­ dire les 19 et 20 mai 2018 !

En effet seront réunis probablement au Car­ com et à l’Hôtel Balley rue des Cordeliers, une quinzaine d d’exposants et d’associa­ tions tous aussi exceptionnels les uns que les autres.

30, rue des Cordeliers LONS-LE-SAUNIER

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Une vision humaine du funéraire

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Une équipe compétente Forte d’une équipe de marbriers qualifiés et expérimentés qui cumulent à eux seuls plus de 208 années de présence dans l’entre­ prise, s’ajoutent Fabien (29 ans) et Damien (26 ans), deux graveurs, formés par Domi­ nique lui­même qui gravent à la main traditionnellement les tombes au cimetière lorsque cela ne peut se faire à la machine.

Quant à Yohann et Martine, “avec leur coup de crayon naturel ils reproduisent en atelier,

VILLEVIEUX 03 84 85 09 66

par le moyen de la lithogravure, des dessins, images, motifs, animaux… à partir de docu­ ments fournis par la famille du défunt”. (La lithogravure, c’est l’art de reproduire par creusement au moyen d’un outil de taille, les dessins tracés avec une encre ou un crayon gras sur une pierre calcaire)

Grand choix de monuments Famille de marbriers s’il en est, PF REGARD dispose de marbreries funéraires à Ville­ vieux, Champagnole et Pierre de Bresse et propose tout un choix de monuments en granit. Néanmoins l’agence de Villevieux s’est équipée dernièrement d’un fil dia­ manté capable de tailler la pierre du Jura et proposer aux familles, des monuments funéraires uniques, taillés sur place. Cette dernière s’est aussi dotée d’un camion­grue aux dimensions adaptées lui permettant un accès à tous les emplacements, à toutes les tombes ou caveaux à réaliser. C’est ainsi que référencé par les municipalités, le groupe PF REGARD réaménage actuellement les cimetières de Montmorot, Poligny…

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Contrat obsèques et transports PF REGARD c’est le transport de corps, (avant et après la mise en bière), l’organisa­ tion complète des obsèques, les articles funéraires, le contrat obsèques, caveau sous 24 heures, monuments funéraires, décors personnalisés, tous travaux de marbrerie....

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 120

est déjà gérant des agences de Champa­ gnole depuis 2013 et de Poligny depuis 2015.

I Publirédactionnel

“Franchisés sous l’enseigne Roc­Eclerc depuis 2014, les agences de Lons et Poligny ont repris depuis le 1er septembre 2017 leur indé­ pendance et leur ancienne enseigne commerciale PF REGARD, du nom de la rue où se situe l’agence lédonienne créée en 1997”, explique le gérant Dominique Andrique.

Présente sur le territoire depuis déjà plus de trente ans, PF REGARD sera désormais clai­ rement affichée “comme une structure familiale à taille humaine qui œuvre au ser­ vice de ses clients, qui propose son savoir­faire aussi bien en pompes funèbres qu’en marbrerie”. “Retrouver notre ADN était essentiel”, insiste Dominique qui est entré dans le métier au sein de l’entreprise de son frère dès l’âge de 16 ans. Aspirant à une retraite prochaine, il veut transmettre à son fils Johan, (31 ans) une entreprise en osmose avec les valeurs qu’il défend depuis toujours c’est­à­dire la disponibilité, l’écoute ainsi que le service. “Il était nécessaire que nous retrouvions l’identité qui est la nôtre afin que Johan reprenne les agences de Vil­ levieux, Bletterans et Lons le Saunier dans les meilleures conditions”. Le fils aîné, Manuel,

4 actus

Pays de Lons n°120 - octobre 2017

2. Anne Perrin, une vraie verte…

Lons - Conseil municipal

Anne Perrin est conseillère d’opposition au conseil municipal de Lons-le-Saunier depuis 2014 et déléguée à l’agglomération “Ecla” depuis 2017. Elle est co/secrétaire de la section Jura Sud d’Europe Ecologie les Verts. Agée de 51 ans, Anne Perrin est adhérente chez les Verts depuis qu’elle a 22 ans… Une belle preuve de fidélité… Interview express avec une passionnée de la vie publique…

Situation

La législative

Lons-le-Saunier

“J'ai 51 ans et j’habite à Lons depuis 1994.

Je venais à l’époque de la Nièvre et j’étais déjà adhérente chez les Verts. Je suis chef de service éducatif.”

“Je suis contente de la saine réaction que nous avons eue après la présidentielle aux législatives.

Cette alliance PS, PC, Europe Ecologie les Verts c’était génial, une vraie démarche politique pour nos trois partis, celle de construire sur ce qui nous rassemble. Nous allons continuer, je garde confiance en la relation humaine. Oui, nous y croyons encore ! J’ai envie que l’on porte un projet collectif, j’aime le travail d’équipe, je ne serai pas dans un rôle de première ligne. Pour moi l’urgence écologique reste présente…”

“Lons va mal alors qu’elle pourrait aller tellement mieux ! Il n’y a pas de vision à long terme. C’est une ville qui se renferme. Le lédonien s’appauvrit, les chiffres le disent. Lons a pourtant fait un gros travail dans la restauration collective et dans la protection des captages d'eau. Je salue ce travail qui a valeur d’exemple. Et à côté de cela, on est capable, de couper 40 arbres le long de la rocade, autoriser les compteurs communicants "Gazpar", on est dans le paradoxe. J’aimerai une autre manière de vivre la ville, de vivre ensemble. De gérer autrement la ville… J’ai du carburant plein les sacoches pour aller dans ce sens. Cette ville mérite tellement mieux !”

Je ne voulais pas être élue “Jeune, je n’avais pas envie d’être élue. J’avais simplement besoin de m’engager dans la politique environnementale, c'était pour moi, avant tout, une façon de traiter mes inquiétudes face à des enjeux environnementaux que peu de personnes acceptaient d'entendre. Je préférais mettre en avant mon énergie.”

La présidentielle “Les gens ont voté dans l’idée de sortir de la droite, de la gauche et des partis. Quoi Maintenant ? On est sur une économie qui écrase et oblige à des sacrifices humains et environnementaux toujours plus importants. Les électeurs n’ont rien gagné.

Emmanuel Macron est passéiste, croyant encore que produire plus pour gagner plus est la clé de voute de notre avenir commun. Je n'attends rien de bon de sa politique mais de ces élections présidentielles, je retiens que 25 % des électeurs ont voté pour les idées des verts car elles étaient portées par Benoit Hamon, le PC et la France Insoumise…”

3.

Une vision “Je fais ce que je peux là où je suis. Pour moi, progresser c'est modifier en profondeur les modes de production et de consommation. Que l’on puisse vivre sur une planète qui nous supporte avec une justice sociale. Je m’occupe de ceux qui vivent et on peut vivre bien sans revenir à la lampe à pétrole.

C’est une manière de penser, une vision à long terme, un respect profond de l’humain et de la planète… Je vois des expériences de démocratie participative ailleurs. Pour tout humain, c’est de construire sa vie et que son action puisse porter sa vie…”

Ecla l’agglomération “Je ne pensais pas y siéger. Je m’en réjouis. L’agglomération c’est l’avenir. Les dossiers sont lourds… Ce qui est intéressant, c’est que le mode de fonctionnement évolue. Avec Patrick Elvézy, je constate que nos positions sont entendues. Il y a une écoute et une ouverture réelle. Je sens un certain respect.

Ecla a fort à faire, Ecla doit porter une vison à long terme, la modernité. Peut-être je pourrai apporter un peu de moi, de mes pensées, de mes visions…

C’est ce qui me plaît et me motive encore et encore…”

Conclusion “Je souhaite que le citoyen soit présent pour être une force de proposition. Le pouvoir, ce n’est pas avoir la main sur l’autre, mais le pouvoir de faire et d’agir au nom de tous et ensemble.”

Lons - Les thermes

Les thermes lancent bientôt ses grands travaux

Laura Landry, directrice des thermes

Actuellement spécialisés en rhumatologie et dans l’énurésie de l’enfant, les thermes devraient ajouter une nouvelle orientation au site après ses travaux : la phlébologie. Le chantier touche aussi à la réhabilitation du bâtiment, à un bassin de soins collectifs et à l’accueil du spa. Tous ces éléments devraient permettre d’augmenter la capacité d’accueil du site.

“Le bâtiment était ancien. Il datait du 19e siècle et souffrait beaucoup” explique Laura Landry, directrice des thermes de Lons. L’eau salée corrosive est venue s’ajouter à l’usure naturelle du temps, “le bâtiment n’est plus isolé correctement, il était temps de faire des travaux”. Ce projet de 2,9 millions d’euros, cofinancé par la ville et le gérant Valvital, sera réalisé en deux phases. La première partie des travaux donne la priorité à l’isolation du bâtiment, à la réfection des cabines et à la création d’un bassin collectif permettant d’alterner les soins avec les bains individuels. “Pour les mêmes bienfaits thérapeutiques, cela va nous permettre de mieux maîtriser l’utilisation de l’eau thermale et d’accueillir plus de curistes par jour”. Preuve que les thermes renferment des trésors, un bassin spécifique avait déjà été créé mais il n’est plus utilisé depuis une quinzaine d’années suite à de nombreuses pannes. “Il est primordial de remettre ce bel espace en fonctionnement”, surtout que le large bassin est baigné d’une belle lumière natu-

relle grâce à sa verrière et il est équipé de douze postes en balnéothérapie, dont un pour les Personnes à Mobilité Réduite. Les travaux devraient démarrer fin novembre avec une réouverture aux curistes dès le 4 juin prochain. “Le timing est très serré mais nous avons déjà des réservations pour le mois de juin, il faudra que tout soit prêt”.

aussi besoin de nouveautés car nous avons une clientèle très locale. En améliorant le spa sur un aspect plus cocooning et moderne, nous allons redonner du cachet à l’établissement”. À l’intérieur du spa, le hammam a entièrement été refait cette année. Le sauna va juste être équipé d’un nouvel appareil de chauffage.

Bientôt de nouveaux soins ?

Et le prix d’entrée ?

Un bassin qui va servir pendant deux ans à obtention de l’agrément de phlébologie va aussi être créé. En effet, Laura Landry espère bien augmenter sa capacité d’accueil en proposant rapidement des soins supplémentaires de phlébologie.

Le tarif d’entrée restera inchangé. “Cela fait trois à quatre ans qu’il n’a pas bougé. C’est justement parce que le tarif est de 14 € que l’on se doit d’apporter du confort et du modernisme, ce qui devient possible avec ces différents travaux. Si je dois augmenter le prix, c’est pour proposer d’autres prestations comme peut-être un vaporarium”. À suivre…

F.P

Et ce n’est pas fini…

La deuxième phase des travaux, réalisée sur la deuxième aile de l’établissement de novembre 2018 à mai 2019, intègre l’accueil du spa, entièrement réhabilité pour un esprit plus cosy et spacieux avec trois postes d’accueil. “Les gens ont

L’EDEN VALLEY

Thermes de Lons-le-Saunier et spa thermal.

La première partie des travaux va impacter les curistes.

Fin des soins en novembre et réouverture du site en juin 2018. Tel. 03 84 24 20 34.

PENSION CANINE ET FÉLINE

PORTES OUVERTES

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Venez découvrir les chiens nordiques !

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Restaurant LE BAMBOCHE

Cœur de

LONS page urbaine du mois…

Plébiscité par les touristes !

Situé au cœur de la ville, dans une rue estivale piétonne particulièrement animée, le Bamboche aurait peut-être, cette saison, tiré le gros lot dans la rubrique conquête des touristes, “mais voilà, elle n'existe pas”, plaisante humblement Thierry Daigremont, le maître des lieux. Avec ses 50 places intérieures et sa terrasse d'une bonne quarantaine, le Bamboche tire les bénéfices de principes qui ont débuté voici cinq ans : à une cuisine goutteuse faite à base de produits frais, ajouter à la fois un accueil sympathique ainsi qu'un service rigoureux et rapide. Renaud et Manuella en cuisine, Emilie au service, l'équipe présente une carte régulièrement renouvelée, des suggestions originales, une formule du jour. “Cette maison a une âme, on est bien chez vous...”. Aux commentaires flatteurs des habitués, se sont ainsi ajoutés pendant tout ce mois d’août 2017, ceux de nombreux Allemands, Hollandais ou Anglais en séjour dans le Jura qui ont émis le désir ” d'y revenir une année prochaine”.

Le BAMBOCHE, 23 bis rue Perrin 39000 Lons-le-Saunier. Tel. 03 84 86 21 25

Isabelle, de l'agence PRÊT À PARTIR :

“le plus beau métier du monde” !

En se présentant “créateur de voyages depuis 1948”, l'agence “Prêt à partir”, qui a posé ses valises au 31 rue Jean-Jaurès à Lonsle-Saunier, résume son activité de la meilleure des façons. “On s'est tous cotisés, on a environ 650 euros, ce serait pour le départ à la retraite de notre collègue Madeleine”, confient des clients à la souriante Isabelle, chargée d'organiser discrètement “quelque part et pour quelques jours un séjour avion et hôtel... ” La destination choisie, la compagnie aérienne désignée, l'hôtel sélectionné, les assurances expliquées, les suppléments de bagages évoqués... reste à respecter le budget ! “Ce sera Budapest du lundi au jeudi pendant les fêtes de Noël, dans un quatre étoiles, aller retour de Paris, le tout ne dépassant guère 500 euros”, annonce la conseillère qui précise encore que le décollage étant prévu à 9 h, il faudra arriver à Orly dès 6 h ! Alors ne voulant réserver aucune surprise désagréable, elle leur prévoit une nuit d'hôtel supplémentaire, la veille près de l'aéroport et se charge de toutes les tracasseries administratives. Billets, réservations, tickets de transports seront remis dans une pochette cadeau du meilleur effet. “Mes clients partent sans souci, ils reviennent avec le sourire, c'est le plus beau métier du monde” !

PRET A PARTIR, 31 rue Jean-Jaurès 39000 Lons-le-Saunier. Tel. 03 84 24 10 01. Mail : lons@pretapartir.fr

F.P. COIFFURE ARTEM, école d'art

C’est la rentrée !

L'artiste Pierre Genot, diplômé de l'Ecole Nationale d'Art de Marseille, fort de ses 25 ans d'expérience d'enseignement propose depuis 18 ans et à plus d'une centaine d'élèves, des ateliers d'initiation et de perfectionnement aux techniques de peinture pour tous niveaux et pour tous les âges, “du mino au senior”, sourit-il.

Le hasard faisant bien les choses, ARTEM, occupe les 200 m2 des anciens Cours Pigier... une école reconnue pour avoir formé un nombre considérable de jeunes sténo-dactylo-comptable dans les années 60. ARTEM n'est pas tout à fait une école comme les autres dans la mesure où Pierre Genot tient “à faire émerger un style personnel à chacun de ses élèves dès que celui-ci s'est suffisamment éveillé à la technique qui l'intéresse”.

Ainsi entre minimalisme, classique, baroque... l'apprenant se laissera aller à la créativité simplement aidé et conseillé par un Maître sans jugement ni influence, sur les travaux qu'il aura exécutés. La pédagogie avant tout, un programme établi pour l'année, une organisation sans faille, des cours de deux heures au départ qui peuvent aller jusqu'à 4 h, des plages horaires adaptées à la vie professionnelle, aux rythmes scolaires comme aux contraintes estudiantines... “Pierre Genot est un créateur, un passionné qui passionne”, lance Martine, une élève impatiente à l'idée de sa dixième rentrée dans l'atelier. A l'atelier, Cyril Berthet initiera aux différentes techniques de modelage-terre, un four étant à disposition pour la cuisson. Dans son atelier enfant, Florence Dieu développe une pratique artistique libre et spontanée à travers des matières diverses tels que le dessin, la peinture le modelage, le collage... Pierre Genot et ses modèles vivants intéresseront ceux qui maîtrisent le dessin d'observation d'après l'étude du nu. La nocturne des ateliers, trimestrielle, sera l'occasion pour les adhérents de s'exprimer en atelier libre un samedi de 19 h à 1 h du matin, dans une ambiance conviviale et créative. Entre travail à l'atelier et en ateliers, ARTEM offre des expositions au Léonz'Café, des vernissages dans le cadre du Rectangle Noir, collabore encore avec L'Artotec...

ARTEM, 42 rue des Ecoles 39000 Lons-le-Saunier. Site : artem.com. Tel. 06 07 67 78 72. Mail : associationartem@gmail.com

“visagiste, barbier depuis toujours” !

Fabien Pernin fait partie de cette génération de passionnés que rien n'arrête à tel point, qu'à peine âgé de 22 ans, il reprend “le” salon de coiffure du centre-ville, celui dans lequel il a fait une partie de son apprentissage.

Relooké, le feu salon Courvoisier devient F.P. Coiffure !

A la sobriété de la décoration intérieure, à la transparence du mobilier moderne, aux fauteuils massants, il propose un patio intérieur, lumineux et apaisant. “C'est le lieu idéal pour papoter, boire le petit café offert par la maison mais aussi pour travailler à la lumière naturelle et réussir les plus belles couleurs”. Egalement “ancien Dumonceau”, du nom de la renommée école lyonnaise, il est entré dans le monde de la beauté et du bien-être et, du coup, il aime suggérer, aussi bien aux hommes qu'aux femmes, “des transformations”, c'est à dire qu'il adapte la coupe, la couleur, les longueurs... à la forme du visage. Prochainement à l'étage, un espace réservé aux barbiers ! “Dans la plus pure des traditions et même dans un vrai fauteuil des années 50 : rasage, taillage, coupe-chou, mousse, blaireau, serviette chaude... “.

Transmetteurs de savoir, Fabien Pernin et son équipe de quatre coiffeuses forment cette année encore deux apprenties.

Salon F.P. Coiffure, 33 rue Jean-Jaurès 39000 Lons-le-Saunier. Tel. pour R.V. au 03 84 47 24 72.

6 actus

Pays de Lons n°120 - octobre 2017

Communauté de communes Bresse Haute-Seille

avons la chance 4. “Nous d’être un territoire rural…”

Jean-Louis Maitre :

La nouvelle communauté de communes Bresse Haute-Seille qui s’étend de Bletterans à Voiteur et Château-Chalon dispose de beaux atouts. C’est un territoire plaisant et très touristique. Qu’en est-il aujourd’hui de l’harmonisation des compétences et des nouveaux projets ? Echanges avec le Président Jean-Louis Maitre.

Comment vivez-vous cette fusion ?

“Je la vis comme une continuité, comme une envie plutôt qu’une contrainte. Nous l’avions bien préparé, cela nous permet de travailler plus sereinement. Le personnel s’implique et fait des efforts importants. On lui demande beaucoup. Je pense, comme de nombreux élus, que ce territoire a du sens.”

Bresse Haute-Seille est-elle bien dimensionnée ?

“Nous avons la chance d’être un territoire rural sans l’hégémonie d’une grande ville. Tout le monde est à un niveau égal. Nous avons tous les mêmes objectifs de réussite. Partout on retrouve des similitudes, une belle nature, de beaux sites, un bel environnement. Ce territoire est cohérent.”

Est-ce compliqué d’harmoniser les services sur tout le territoire ?

“Nos anciennes communautés de communes avaient globalement les mêmes compétences.

Nous travaillons à les harmoniser sur le territoire, à apporter de la cohérence. Le périscolaire et le sport, compétences de l’ex Haute-Seille, sont en cours de

5.

réflexion pour une prise de compétence Bresse Haute-Seille.”

Quelles sont vos priorités ?

“L’essentiel ici est de préserver la qualité de vie, de maintenir du service et des commerces de proximité et d’activer l’arrivée du haut débit pour tout le monde. Des éléments essentiels pour maintenir un bon niveau de population. Nous avons aussi la chance d’être bien situé, proche des zones d’emplois de Lons, Poligny, Louhans, Dole… Il est simple d’habiter ici et de travailler pas trop loin.”

Où en sommes-nous de l’arrivée du numérique ?

“Nous investissons 400 000 euros par an pendant cinq ans. L’objectif est d’emmener le haut débit le plus vite possible, là où il n’y a rien. Dans cinq ans, une partie des villages sera en haut débit, une autre en très haut débit et dans dix ans l’ensemble en très haut débit.”

En ce qui concerne les services à la population ?

“La question de la garde des jeunes enfants est toujours d’actualité. Comment améliorer encore le ser-

vice, offrir d’autres modes de garde ? La semaine de 4 jours de classe nous perturbe dans nos études. La question de la santé est aussi préoccupante pour l’avenir. Pour l’heure, nous sommes bien dotés, mais demain ? Nous restons à l’écoute pour éviter les déserts médicaux. Même réflexion pour les petits commerces de proximité dans nos villages. Nous veillons pour anticiper d’éventuelles fermetures.”

Le tourisme occupe une place importante ?

“Nous avons de beaux joyaux, un beau territoire touristique que l’on nous envie. C’est aussi de l’économie avec le vignoble, de la culture avec les festivals… Le tourisme est un axe majeur de développement. Nous avons de beaux projets comme Desnes, la voix verte, l’opération grands sites…”

Et pour conclure ?

“Bresse Haute-Seille va bien ! Nous prenons le temps de bien construire, d’apporter de la stabilité, de la cohésion. Nous préparons pour 2018 un nouveau projet de territoire, une belle occasion de s’interroger sur l’ensemble des sujets et sur notre avenir.”

56 communes dans la Bresse Haute-Seille : Arlay ; Baume-les-Messieurs ; Bletterans ; Bloissur-Seille ; Bois-de-Gand ; Bonnefontaine ; Bréry ; Champrougier ; Chapelle-Voland ; ChâteauChalon ; Chaumergy ; Chemenot ; Chêne-Sec ; Commenailles ; Cosges ; Desnes ; Domblans ; Fontainebrux ; Foulenay ; Francheville ; Frontenay ; Hauteroche ; La Charme ; La Chassagne ; La Chaux-en-Bresse ; La Marre ; Ladoye-sur-Seille ; Larnaud ; Lavigny ; Le Louverot ; Le Vernois ; Le Villey ; Les Deux-Fays ; Les Repôts ; Lombard ; Mantry ; Menétru-le-Vignoble ; Montain ; Nance ; Nevy-sur-Seille ; Passenans ; Plainoiseau ; Quintigny ; Recanoz ; Relans ; Ruffey-sur-Seille ; Rye ; Saint-Lamain ; Sellières ; Sergenaux ; Sergenon ; Toulouse-le-Château ; Vers-sousSellières ; Villevieux ; Vincent-Froideville ; Voiteur.

Etangs de la Bresse

Les pisciculteurs en association pour valoriser leur activité…

Afin de développer l’activité des étangs de la Bresse jurassienne, une association pour la promotion et la mise en valeur des poissons d’étangs vient tout juste d’être créée. L’enjeu se veut économique, social et culturel, tout en préservant l’écosystème du territoire.

“Nous devons avancer ensemble pour la promotion et la revalorisation de notre poisson”.

Transformer et vendre En partant sur une transformation de base avec la découpe de filets et la réalisation de goujonnette puis avec l’envie de réaliser mousse et rillette, ils espèrent conquérir les consommateurs de circuits courts. Mais ces transformations nécessitent du matériel. Dans un premier temps, la réalisation pourra être réalisée grâce aux équipements de Christine Roubez à Pleure. Du côté des professionnels, la cuisine centrale de Lons-le-Saunier, avec qui ils ont déjà collaboré, est prête pour de nouvelles commandes. Des actions vont être menées pour approcher les restaurateurs.

Les pisciculteurs ouvrent leurs portes L’association des “pisciculteurs d’étang profession-

Le projet a été confié à Clus’Ter Jura afin d’augmenter la production des poissons des étangs et la transformation des produits. Cette Société Coopérative d'Intérêt Collectif (SCIC) a regroupé les acteurs du territoire et étudié le potentiel des étangs de la Bresse jurassienne.

En semaine du lundi au vendredi.

is, Les mid oir dis s vendre is soir ed et samservation)

rir Venez découvarte ! ec notre nouvell

Journées portes ouvertes de fin octobre à mi-novembre organisées par les pisciculteurs. Plus d’informations à l’Office de Tourisme de Bletterans : 03 84 48 68 21.

Menu du jour à 13 €

Ouverrst 7 jou sur 7

(sur ré

nels de la Bresse jurassienne”, créée fin août, a mis en place une charte pour valoriser la qualité du produit, la préservation du savoir-faire et la biodiversité. Ce projet initié par la Communauté de communes de la Bresse Haute-Seille offre de multiples enjeux pour le territoire : économiques, mais aussi sociaux et culturels avec la saison de la pêche. Pour cette ouverture, les pisciculteurs proposent d’ailleurs des journées portes ouvertes pour faire découvrir leurs pratiques et leurs élevages.

Menus de 16,50 à 34 € + choix à la carte.

Toutes nos spécialités sont à base de produits locaux !

Service traiteur + Plat à emporter

Dès 10 personnes : possibilité d’ouverture le soir en semaine (Réservation 48 h en avance)

De gauche à droite : Sébastien Méreau de Jura Pêche, Loïs Collin pisciculture de la Dorme et JeanPhilippe Bourdy.

“Ce projet fait partie de cette notion de circuits courts.

Pourquoi aller chercher le poisson toujours plus loin ?

Nous avons du poisson très goûtu sur place, y compris la carpe quand elle est bien cuisinée. Je suis très content de l’approche de Clus’Ter Jura dans ce projet qui a su faire rentrer tout le monde dans le jeu. La création de cette association réunissant les pisciculteurs va pouvoir continuer l’élan donné par cette étude.” Jean-Louis Maitre, président de la Communauté de communes Bresse Haute-Seille.

Frites maison !

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OPÉRATION D'AUTOMNE

Les pisciculteurs de la Bresse Haute-Seille souffrent de leur profession en grande difficulté. Ils viennent de se regrouper en association afin de valoriser les poissons d’étang. Épaulés par la société coopérative d’intérêt collectif Clus’Ter Jura et la communauté de communes Bresse Haute-Seille, les cinq professionnels du secteur se sont regroupés pour valoriser la transformation de la carpe. “Notre profession est en voie de disparition. Nous vendons à la tonne pour transformation mais nous ne faisons pas assez de plus-value, nous travaillons dans le vide. Nous réfléchissons à transformer directement la carpe dans le Jura en réalisant des rillettes ou de la mousse” explique Sébastien Méreau de Jura Pêche.

“Les habitudes des consommateurs ont changé, les poissons se vendent aujourd’hui préparés” explique Jean-Philippe Bourdy connu pour ses vins, mais qui est aussi pisciculteur. À Loïs Collin pour la pisciculture de la Dorme et Sébastien Méreau d’ajouter :

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Jusqu’au 15 oct.

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Réouverture le 9 octobre à midi !

Et aussi les vins !

Située précisément dans une cave, rue du Commerce, crêperie de renom s’il en est, La Fée Burgondia fait partie du paysage gastro­ nomique lédonien depuis les années 80.

Avec sa voûte plein cadre, ses pierres appa­ rentes laissées en l’état, son éclairage discret mais suffisant, le lieu reste le rendez­ vous des gens qui préfèrent le calme au bruit, la discrétion à l’exubérance et qui apprécient après le sourire à l’entrée et le bon dans l’assiette, le conseil pour le vin car Christine, la commerçante des lieux, est également caviste de profession !

“Avec l’hiver, vive la crêpe raclette !”

A “l’idée du jour à 12,50 euros le midi”, Christine ajoute une suggestion qu’elle change toutes les semaines “en fonction de la saison et pour le plaisir des habitués” et bien sûr un choix de crêpes traditionnelles, toutes faites à base de produits locaux.

Planches apéritives, salades : Savoureuse, Bergère, Hérissonne, tartines salées Com­ toise, Canadienne, Spéciale et, originale, la carte Liberté, “le client compose une crêpe de blé noir avec la garniture de son choix” ainsi qu’une une série de Spéciales, Fer­

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A La Fée Burgondia, la carte des vins traduit la passion de la patronne ! “Exceptionnelle, remarquable...” les qualificatifs ne man­ quent pas de la part des clients plutôt éblouis par le choix immense de la cave.

Christine conseille, parle des vins, associe et propose un verre, une bouteille, “c’est selon”, s’amuse­elle “mais préférera un bon “Ploussard” du cru en dégustant une Com­ toise à base de Comté et de Morteau, plutôt qu’un Bordeaux”. Christine qui a été caviste à son compte en Suisse pendant de longues années où elle a dirigé un espace des Vins du Monde puis, passionnée, a suivi une for­ mation en œnologie à l’Ecole du Vin à Paris.

Pourquoi “La Fée Burgondia” ?

A la question de savoir pourquoi la crêperie du centre­ville porte le nom de Fée Burgon­ dia, Christine explique que native de Bonlieu, elle fait un clin d’œil à cette légende locale qui prétend que la Fée Bur­ gondia du lac de Bonlieu a enlevé le Sire de l’Aigle et l’a emmené dans le lac et que Bur­ gondia est aussi le nom d’un concours d’œnologie en Bourgogne. Après sa saison d’été au bord du lac de Narlay, La Fée Bur­ gondia ouvre le lundi 9 octobre à midi.

Fermé le lundi, mardi et mercredi soir et le dimanche.

17 rue du commerce 39000 LONS-LE-SAUNIER Réservations : 03 84 86 03 26 et 06 85 91 73 34

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 120

mière, Dijonnaise, Norvégienne, Saint­ Jacques… La carte des desserts donne envie avec un immense choix de crêpes et de tar­ tines sucrées, de glaces, de sorbets et de coupes glacées.

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Octobre 2017 - Pays de Lons

Climatisation réversible :

POINT POÊLE...

Chauffage d’appoint au bois : ce qu’il faut savoir Installés en complément d’une installation de chauffage existante, un poêle, un insert ou un foyer fermé permettent de substituer de 30 à 70 % des consommations annuelles de chauffage par une source d’énergie renouvelable plus économique que le fioul, le gaz ou l’électricité. Dans la mesure du possible, l’équipement sera placé en position centrale dans l’habitation, afin que la chaleur soit la mieux répartie possible. Attention, la température des fumées atteint facilement 700 °C et les anciens conduits de cheminée ne sont pas prévus pour supporter de telles températures ! Il faudra donc dans ce cas prévoir le tubage du conduit ; dans tous les cas, il est conseillé de faire appel à un professionnel.

Bon à savoir Lors d’une combustion classique, les matières se consument, dégagent des flammes, de la chaleur et de la fumée.

Dans les appareils modernes, les fumées peuvent être soumises à un second brûlage ; en injectant de l’air une seconde fois, là où elles sont les plus chaudes, elles s’enflamment alors spontanément. On arrive alors à obtenir des rendements allant de 70 à 80 %. Si vous recherchez la performance, il faut donc privilégiez les appareils qui emploient cette technique de double combustion.

Par ailleurs, comme toute combustion nécessite de grands volumes d’air, privilégiez un équipement munis d’une arrivée d’air connectée sur l’extérieur ; mieux vaut qu’il consomme un air froid, plutôt que celui du logement.

Du bon usage d’un poêle ou d’un insert Un appareil fonctionne normalement quand il est utilisé avec du bois sec “à sa puissance nominale” : avec les arrivés d’air ouvertes de façons à ce que la combustion soit la plus complète possible (petites flammes bleues). Si l’équipement fonctionne au ralenti (arrivée d’air réduite pendant la nuit par exemple) et/ou avec du bois humide, la combustion est incomplète et le rendement fortement dégradé. De plus, il peut alors apparaître un phénomène de goudronnage (bistre) responsable des feux de cheminée. Il est donc primordial de réguler la chaleur produite non pas avec les arrivées d’air, mais avec la quantité de bois chargée dans le foyer.

une solution été/hiver

Rafraîchir votre intérieur en été et le réchauffer en hiver : c’est le système deux en un que propose la climatisation réversible. Pratique mais pas sans inconvénients.

ASTUCIEUX...

Les repères pour bien choisir

© Beeboys Fotolia

La climatisation réversible est basée sur le système d’une pompe à chaleur air/air. En mode rafraîchissement, elle emprisonne les calories présentes dans la pièce grâce à un fluide frigorigène puis les évacue vers l’extérieur. En mode chauffage, les calories sont récupérées dans l’air extérieur, réchauffées par un compresseur puis restituées à l’intérieur du logement.

Des climatiseurs sous plusieurs formes Il existe plusieurs formes de climatiseur. Les appareils monobloc mobiles sont faciles à installer dans une pièce, sans avoir besoin de créer une ouverture vers l’extérieur. Il faut en revanche placer la gaine d’évacuation dans l’entrebâillement d’une fenêtre ou d’une

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porte, ce qui n’est pas idéal pour une efficacité maximale. En réversible, la fonction chauffage est assurée par une résistance électrique. Ces appareils sont plutôt réservés à un usage occasionnel dans une surface limitée.

Plus onéreux, les climatiseurs splits sont mieux adaptés pour être utilisés régulièrement mais ils nécessitent une installation fixe car ils sont constitués d’une ou plusieurs unités intérieures reliées à un bloc extérieur situé sur la façade de la maison ou de l’appartement. Peu esthétiques, les gaines peuvent être intégrées à un faux plafond. En raison des nuisances sonores qu’ils peuvent générer, les blocs extérieurs ne peuvent pas être placés n’importe où et une isolation phonique

• Pour choisir un climatiseur réversible, il convient de prendre en compte la superficie de la pièce à climatiser et son orientation, le niveau d’isolation du logement et savoir si l’usage de l’appareil sera intensif ou plutôt en appoint.

• Le cœfficient d’efficacité frigorifique saisonnière SEER pour le rafraîchissement et le coefficient de performance SCOP (rapport entre la puissance thermique et la consommation électrique) pour le chauffage, sont de bons indicateurs. Plus ils sont élevés, mieux c’est. Ce qui se traduit sur l’étiquette énergie A++ et A+++.

• Attention aussi à vérifier le niveau sonore de l’appareil, certains restant assez bruyants malgré les progrès techniques réalisés. La norme NF PAC permet de garantir une faible puissance acoustique. est conseillée pour le confort du voisinage.

Le prix d’un climatiseur réversible mobile est en moyenne de 600 €, une installation multisplit coûte à partir de 4 000 €. Faire appel à un professionnel labellisé QualiPAC est recommandé.

APEI-Actualités

Comment nettoyer votre climatiseur réversible ?

Nettoyer sa climatisation réversible n’est pas sorcier. Mais en règle générale, l’entretien climatisation reversible se résume à ces quelques gestes simples : • Étape 1 : Éteignez l’appareil • Étape 2 : Ouvrez l’appareil et dépoussiérez les filtres à l’aide d’un aspirateur.

• Étape 3 : Nettoyez les filtres à l’aide d’une éponge imbibée d’eau savonneuse.

• Étape 4 : Rincez et veillez à bien sécher, puis renfermez l’unité intérieure.

• Étape 5 : Débarrassez l’unité extérieure de tous les éventuels débris pouvant entraver son bon fonctionnement.

• Étape 6 : Nettoyez-là par la suite à l’aide d’un chiffon ou d’une éponge humide si cela s’avère nécessaire.

En procédant ainsi de manière courante, vous maintenez votre appareil en bon état et vous prévenez d’éventuels soucis techniques.

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I P u b l i r é d a c t i o n n e l xtes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 120

POÊLES À GRANULÉS POÊLES À BOIS CHAUDIÈRES CHAUFFE EAU SOLAIRE… Pour Emmanuel RICHARD, le patron d’ERINNOV souvent présenté comme “Le” spécialiste des poêles à bois et à granulés de bois, il était temps, un an après son installation rue Lafayette, de faire le point et de savoir si le bilan correspondait à ses espérances : Emmanuel depuis 11 ans, vous êtes installé à Moirans ?

Emmanuel Richard : Effectivement, au 2 rue Roussin nous disposons d’un local conforta­ ble parfaitement au centre d’une zone qui correspond à notre activité puisque nous conseillons, vendons, installons et entrete­ nons nos fameux poêles à bois traditionnels ou à granulés dans le Haut­Jura et jusqu’à Oyonnax.

Emmanuel, votre installation dans le Bas­Jura était donc une nécessité ?

E.R. : Dans la mesure où nous voulions pro­ gresser et nous développer sur l’ensemble du département, Lons était forcément le bon choix puisque tous les Jurassiens vont faire des achats dans cette ville­capitale.

Après un an quel est votre bilan ?

E.R. : Le showroom de la rue Lafayette a fait exploser tous les compteurs, au point que tous nos objectifs sont atteints voir dépas­ sés mais restons prudents, la saison hiver 2017 ne fait que commencer et c’est main­ tenant qu’il faut installer ce que nous avons déjà vendu sans compter les nombreux contacts en cours en raison du dernier salon de l’habitat et des premiers coups de froid.

Les ventes concernent­elles aussi les poêles traditionnels ?

E.R. : Oui, les poêles traditionnels ont tou­ jours la cote et ça s’explique par nos habitudes, notre éducation, n’oublions pas que dans le Jura pousse une des plus grandes forêts françaises et que les plaisirs de la flamme qui crépite et des odeurs de feu de bois font aussi partie de notre culture.

Aujourd’hui ils sont esthétiques, perfor­ mants, à haut rendement et offrent une grande autonomie.

Et les poêles à granulés ?

E.R. : Ils représentent aujourd’hui l’essentiel de notre chiffre d’affaires. Dotés d’une grande autonomie, ils ne produisent pas de poussière, leur chargement est facile, le stockage des granulés, généralement en sac, est simple, léger à manipuler. Design, ils s’accordent avec tous les intérieurs et sédui­ sent les jeunes d’autant que leur utilisation est fortement conseillée en raison des normes d’isolation des bâtiments actuels.

Votre gamme comprend également un poêle mixte ?

E.R. : Il correspond à une demande de per­ sonnes qui ne veulent pas abandonner leur pile de bois tout en voulant une grande

autonomie. Les pellets prennent le relais automatiquement lorsque les bûches ne suffisent plus pour chauffer la maison. C’est effectivement une bonne solution quand le couple travaille ou part plusieurs jours en week­end.

En offrant le conseil, la vente adaptée à chaque client, des poêles de hautes de per­ formances, en assurant une pose respectueuse des normes imposées par la législation actuelle mais aussi l’entretien et le ramonage de toutes ses installations, ERINNOV et ses points de vente à Moirans et Lons avait vu juste.

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HABITAT

Octobre 2017 - Pays de Lons

La ventilation : une nécessité vitale... réglementaire !

Voici sans attendre quelques conseils pour bien ventiler son logement.

Les enjeux d’une bonne ventilation

La ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) à simple flux. Le principe

Lorsque des travaux d’isolation sont programmés, le renouvellement efficace de l’air est primordial pour maintenir une ambiance saine, évacuer correctement la vapeur d’eau générée par ses occupants et éviter tous problèmes d’odeurs et de dégradations du bâtiment (condensations, moisissures, décollement de papiers peints...). Le système de ventilation à prévoir devra garantir en permanence la qualité de l’air intérieur.

repose uniquement sur l’extraction mécanisée de l’air pollué du logement. La ventilation dite simple flux est le système de ventilation le plus courant. Le principe général consiste à placer des entrées d’air frais dans les pièces sèches (chambres, séjour, salon, salle à manger).

L’air pollué est quant à lui aspiré dans les pièces humides (WC, cuisine, salle de bain) par l’intermédiaire de bouches d’extraction.

Une obligation réglementaire La ventilation est une obligation légale (arrêtés du 24 mars 1982 et du 28 octobre 1983) pour tous les logements postérieurs à 1982, collectifs ou individuels. Elle doit satisfaire aux exigences suivantes : • l’aération doit être générale et permanente ; • la circulation d’air doit se faire depuis des entrées d’air situées dans les pièces principales (pièces “sèches” : salons, chambres, etc.) jusqu’à des sorties, dans les pièces de service (cuisine, salles d’eau, WC, buanderie...) ; • des débits réglementaires sont exigés.

La façon la plus sûre de respecter ces débits est d’installer une ventilation mécanique contrôlée ou VMC. Il est en effet difficile, voire impossible, de contrôler les débits d’air renouvelés par ventilation naturelle.

La ventilation naturelle ? La ventilation naturelle ne permet pas d’assurer un renouvellement de l’air suffisant car elle est trop dépendante des conditions extérieures. En effet, la ventilation naturelle fonctionne principalement sur le principe du tirage thermique : plus la différence de température entre le logement et l’extérieur est importante, plus le renouvellement d’air est important, ce qui provoque de très fortes pertes de chaleur en hiver. Par ailleurs, ce renouvellement peut être trop fort dans certaines pièces et insuffisant dans d’autres (pas de “balayage” du logement par l’air neuf).

La VMC double flux avec récupération de chaleur. La

La ventilation Mécanique Contrôlée (VMC) à simple flux hygroréglable (type A ou B) Dans ce système de ventilation simple flux, l’extraction adapte son débit en fonction de l’humidité de l’air intérieur et donc de l’utilisation et de l’occupation du logement. Cela permet de limiter les déperditions de chaleur par renouvellement d’air et donc de réaliser des économies d’énergie.

ventilation mécanique contrôlée est dite à double flux quand elle permet d’insuffler de l’air neuf dans les pièces sèches d’une habitation (chambres ou salons) et de l’extraire dans les pièces humides formant ainsi un circuit.

L’échangeur situé dans le caisson VMC double-flux récupère la chaleur avant de rejeter l’air pollué vers l’extérieur permettant ainsi de préchauffer l’air entrant en hiver.

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Avec l’enseigne “L’UNIVERS de la LITERIE”, la grande rue et plus précisément le n°66, viennent de s’enrichir d’un nouveau com­ merce.

Christophe Perrin en est le patron. Dans le métier depuis 1999 il représente la troi­ sième génération spécialisée dans la vente de matelas, sommiers, fauteuils et acces­ soires et “c’est vraiment un domaine que j’aime par­dessus tout”, assure t­il tout en reconnaissant que si les produits ont beau­ coup évolué, les goûts des clients ont changé aussi et qu’en conséquence, “il faut ne présenter et vendre que ce qu’il y a de mieux sur le marché”.

Les gens stressés, bousculés par les trépi­ dations de la vie professionnelle ou personnelle veulent passer une bonne nuit, récupérer pour être en forme d’où l’impor­ tance de s’allonger sur une bonne literie large de 90, 140, 160 ou même de 180 cm mais aussi de s’asseoir dans un bon canapé, de se relaxer dans un fauteuil confortable qu’il soit relevable électriquement ou pas.

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Christophe Perrin dispose ainsi d’un stock de matelas et sommiers estampillés Fabrica­ tion Française et d’autres de fabrication Européenne “au choix du client” et il fait remarquer le système à plots tellement dif­ férents du système à lattes pourtant plus connu. Il explique : “Un sommier électrique normal peut compter entre 20 et 40 lattes et le même, 48 ou 60 plots de 10 cm2 chacun et comme ils sont tous indépendants et mobiles les uns par rapport aux autres, le corps repose sur des petites surfaces beaucoup plus nombreuses”.

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HABITAT

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Octobre 2017 - Pays de Lons

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On parle de cogénération lorsque deux énergies différentes sont produites par le même équipement et à partir d’un même combustible, qu’il soit fossile comme le gaz naturel ou renouvelable comme la biomasse dans le cadre de la méthanisation. Cette technique est notamment développée par les unités de valorisation énergétique de l’incinération des déchets. La micro-cogénération reprend le même principe mais s’applique à un usage domestique, pour des puissances électriques inférieures à 36 kVA. “Les chaudières à micro-cogénération gaz, en plus de chauffer votre habitat et votre eau, vous permettent de devenir producteur d’électricité pour tout ou partie de vos besoins”, explique l’Ademe (Agence de l’environnement et la maîtrise de l’énergie). Ce type de chaudière fonctionne comme une chaudière à condensation mais combinée avec un moteur (technologie Stirling) permettant de générer de l’électricité.

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Lorsque le thermostat d’ambiance enregistre une température inférieure à celle demandée, une demande de chaleur est transmise à la chaudière qui se met en route de manière classique par la combustion de gaz.

Mis en mouvement par le brûleur à gaz, le moteur actionne un générateur qui produit de l’électricité. Doublé à la condensation offrant déjà une meilleure performance qu’une chaudière classique, ce système permet d’obtenir encore un meilleur rendement grâce à la valorisation de l’énergie sous forme d’électricité, en plus de celle transformée en chaleur.

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Encore peu répandue dans l’habitat individuel, la micro-cogénération est déjà pleine de promesses. Ses atouts : produire du chauffage, de l’eau chaude et de l’électricité avec une chaudière gaz.

L’électricité produite est utilisée en auto-consommation, c’est-à-dire pour répondre aux besoins du logement. Ce qui permet de réduire la facture d’électricité. Il faut néanmoins disposer d’un raccordement au réseau de distribution électrique (Enedis, ex-ERDF) afin d’y injecter le surplus en cas de surproduction.

Reste que pour rentabiliser un tel équipement, il est préférable d’avoir des besoins de chauffage important, soit au minimum une consommation annuelle de 15 000 kWh. Mais le marché des chaudières à microcogénération en est encore à ses débuts. Son développement va faire baisser les prix.

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Installé à son compte depuis une année, Benoît Cauvès fait le point : “Une première année au­delà de mes espé­ rances, le téléphone n’arrête pas de sonner” et quant on lui demande les raisons qui, à ses yeux, justifient un tel démarrage, Benoît répond “expérience, disponibilité et respect du client”.

Parlons de ses 25 années d’expérience !

Comme beaucoup de jeunes de la région, le jeune homme a usé les bancs du lycée le Corbusier. BEP Electronique en poche, il obtient le Bac Pro Maintenance des Sys­ tèmes Mécaniques et Automatisés en alternance à Gevingey. “Avec un pied au lycée, l’autre dans l’industrie, j’ai mis en pra­ tique chez Bel pendant 2 ans, la théorie apprise en cours”.

Après une expérience très technique dans la vente, le contrôle et la maintenance des balances industrielles, il est embauché Tech­ nicien de maintenance chez M2C à Saint­Claude avant de rejoindre l’entreprise Gaz Services et il sera chef de l’agence de Morez. Enfin pour côtoyer les plus grosses installations de la région c’est évidemment chez Nouveau à Salins qu’il peaufine sa pratique.

Parlons de sa disponibi­ lité !

Appelé à tout moment, il répond présent, “c’est une question d’état d’es­ prit”. Le chef d’entreprise ne peut laisser une instal­

Le désembouage est en cours.

lation en panne qu’il s’agisse d’un groupe scolaire, d’une usine, d’un foyer de per­ sonnes âgées, d’une Com­Com ou d’un particulier, sa clientèle en étant déjà large­ ment garnie.

Le désembouage : qu’est­ce ?

“Le mélange de la fonte ou l’acier du corps de chauffe, le cuivre des raccords, le poly­ éthylène des tuyaux produit des réactions chimiques qui occasionnent des dépôts et empêchent la bonne circulation de l’eau dans les tuyaux. Le désembouage consiste, au moyen d’une machine spéciale, à vidan­ ger et nettoyer tous les dépôts intempestifs.

Après le désembouage, la remise en eau, je fais des essais et si besoin j’équilibre l’instal­ lation”.

Parlons de son respect pour le client !

“La confiance réciproque qui existe entre mon client et moi est magnifique, souvent ils me confient les clefs me laissant seul dans leur maison”.

Fioul, gaz, granulés… rien ne lui échappe !

Agréé “station technique”, il assure le

La régulation, étape primordiale !

contrôle, la mise en route et la conformité des installations de la marque Franco­ Belge­Atlantic dans un secteur qui s’étend de la Petite Montagne à celui du Haut­Jura et… “partout ailleurs où on me demande, à Lons, dans la Bresse…”

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 120

Benoît Cauvès a sans aucun doute le sens de la communication tant son enseigne com­ merciale fait mouche. “En effet, il suffit de voir son véhicule garé le long d’un trottoir pour qu’instinctivement on cherche à savoir ce que l’enseigne commerciale BEN’CO CHAUFFAGE signifie”, sourit celui qui est ainsi par hasard, devenu un client.

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Sébastien Roulin et son équipe ont le sourire, R2S, l’entreprise créée en 2013 sous forme d’une SCOP ans est en pleine forme !

En effet si le carnet de commandes est particulièrement chargé pour cette fin d’année, les études s’entassent lourde­ ment sur le bureau de celle qui est chargée des calculs sur ordinateur, la jeune Cécilia, licence Pro Conducteur de Travaux et Développement Durable.

“Des rénovations autant que du neuf”, avance le gérant plutôt étonné par la part de marchés que R2S remporte face à la concurrence mais cela ne s’explique­ t­il pas par les résultats obtenus en termes d’isolation et de confort une fois les travaux terminés ? Statistiquement il est reconnu qu’un client fait part de sa satisfaction à sept prospects autour de lui alors que dans le même temps, un client mécontent le dit à 11 ! R2S construit sa réputation progressivement en toute quiétude grâce à ses compé­ tences, à la maîtrise des chantiers

qu’elle réalise, aux méthodes qu’elle applique et aux matériaux qu’elle pro­ pose. Ainsi cette immense ferme dans le Haut­Doubs, ainsi cette autre maison d’habitation qualifiée par son proprié­ taire “de vraie passoire et de gouffre en terme de consommation de chauffage”, la même qu’il qualifie à ce jour comme “de cocon douillet et confortable”.

et même à l’endroit des prises élec­ triques et des interrupteurs. “Notre travail est constamment basé sur un mode et un système de qualité et d’excel­ lence. D’ici la fin de l’année, nous aurons une construction qualifiée maison pas­ sive”.

Maisons passives : de plus en plus de demandes !

“Effectivement mais sans aller jusqu’à la maison passive plus onéreuse à la construction, nous améliorons déjà les normes actuelles sans surcoût significa­ tif”.

La SCOP R2S en a fait sa spécificité et c’était même une des raisons de sa créa­ tion à Lavigny. Panneaux de bois pour les murs, fibre de bois pour l’isolation, menuiseries PVC ou Bois­Alu, triple­ vitrage, VMC double­flux… le confort intérieur est absolu, le bâtiment ne nécessite aucun chauffage ! “Mais atten­ tion”, lâche Sébastien, la mise en œuvre doit être soignée les contrôles sont rigoureux voir drastiques. Par exemple lors du contrôle de l’étanchéité, la mai­ son est mise sous pression et on ne doit détecter aucune fuite que ce soit à tra­ vers les murs, les plafonds, les fenêtres

La RT 2012, représente la norme en cours, R2S applique déjà la RT 2020!

La SCOP, le secret de cette réussite?

Sébastien est convaincu que cette struc­ ture de SCOP contribue à la réussite. Il explique : “Chez nous le dirigeant est élu par les salariés et tout le monde peut devenir actionnaire. La motivation, le goût du travail bien fait, l’esprit d’équipe sont partagés par tous les salariés mais l’équipe reste volontairement limitée en nombre pour mieux se connaître et s’ap­ précier réciproquement”.

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La petite entreprise ne connaît pas la crise !

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HABITAT

Octobre 2017 - Pays de Lons

Des soins bien-être à la maison Spa, hammam, sauna Plus onéreux, les spas encastrables se déclinent sur une large gamme de 3 000 € à 20 000 € en fonction des options. Ronds ou rectangulaires, ils sont dotés de jets d’intensité variable, avec un flux unique ou un mouvement circulaire, et réglables pour masser les différentes parties du corps. Certains diffusent des arômes et proposent des jets de lumière. D’autres, plus grands, permettent même de nager à contre-courant !

Le hammam arrive aussi à domicile grâce à un

système de cabine qui peut être combiné avec une douche ou à une baignoire équipée de jets de massage et d’un générateur de vapeur, voire d’une pompe pour diffuser des huiles essentielles. L’installation dans une salle de bains coûte entre 2 000 € et 5 000 €.

Si vous préférez le sauna, des modèles en bois à monter soi-même sont commercialisés entre 1 000 € et 3 000 €.

Plus traditionnelle, la cabine extérieure de type chalet en bois qu’on installe à la place de la cabane de jardin peut atteindre 10 000 €.

La production de chaleur est assurée par un poêle en bois ou électrique, ou encore via des panneaux infrarouges.

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Les masseurs et les esthéticiennes sont de plus en plus nombreux à se déplacer au domicile de leurs clients pour leur prodiguer des soins bien-être. Des prestations bien pratiques pour les personnes ne pouvant ou ne souhaitant pas se déplacer. Si c’est votre cas, il suffit de prendre rendez-vous. Les professionnels apportent leur table de massage et le matériel nécessaire mais rien ne vous empêche de préparer l’ambiance qui vous convient avec votre musique, l’éclairage que vous souhaitez et vos huiles essentielles préférées pour profiter d’un cadre confortable, chaleureux et paisible. Du sur-mesure qui ne coûte pas plus cher car les tarifs appliqués sont en général les mêmes qu’en institut auxquels peuvent s’ajouter des frais de déplacement, en fonction de la distance parcourue.

Pour profiter chez soi des bienfaits de la balnéothérapie, il est nécessaire de se procurer les équipements adaptés. Par exemple en installant une colonne hydromassante dans votre cabine de douche. Pour un système fonction-

de gonflage, système de filtration, produits de traitement et couverture, ils ne nécessitent pas de travaux et peuvent s’installer en intérieur comme à l’extérieur.

nel de qualité, comptez au moins 300 €. Les spas ont de plus en plus la cote à la maison.

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HABITAT

Octobre 2017 - Pays de Lons

Cuisine : Éviers et robinets se mettent à la page Toute la famille s’y lave les mains en rentrant de l’école ou du travail. On y remplit aussi des carafes d’eau, des casseroles d’eau pour cuire les pâtes, ou encore la verseuse de la cafetière.

Les plus courageux y font même encore parfois la vaisselle. Les éviers font partie des indispensables de nos cuisines.

Ingéniosité L’évier de 2017 ne ressemble en rien à l’évier de nos grands-mères, ni à celui qu’on trouvait dans les cantines scolaires. Les best-sellers actuels sont empreints d’ingéniosité, de fonctionnalité, mais aussi d’élégance et de diversité. Ils se parent pour les uns de robes inox ou verre “trempé”, pour les autres d’une enveloppe en résine, en pierre, ou encore en céramique.

Mono, double ou triple cuves, avec ou sans égouttoir, certains modèles sont tellement délicats qu’ils se fondent dans le plan de travail, se mariant ainsi à coup sûr et sans fausses notes aux couleurs de votre cuisine. A l’inverse, d’au-

POINT DÉCO...

LES FRUITS QUITTENT NOS ASSIETTES POUR S’INTÉGRER DANS NOTRE DÉCO !

tres viseront volontairement à sortir du lot, par leur tracé arrondi, carré, ou trapézoïdale. Il y a, enfin, ceux qui riment avec praticité... à l’image de l’évier Eole de chez Carea®. Il permet de laver et sécher une petite vaisselle en quelques minutes. Eole est un évier avec égouttoir séchant équipé d’une centrale à air intégrée. Par simple pression sur le bouton poussoir situé à gauche de la cuve, de l’air chaud est propulsé et sèche rapidement la vaisselle posée sur l’égouttoir libérant ainsi la place pour vaquer à de nouvelles tâches sur ce même espace. En effet, la planche égouttoir réversible peut également servir de planche à découper ou de repose-plat, même à très haute température.

Laiton chromé et douchette Tous ces éléments de dernière génération, quels qu’ils soient, cultivent en tout cas la recherche d’un accord idéal avec les robinets dont ils disposent. La cuisine étant devenue une pièce

© Carea

L’un ne va jamais sans l’autre. L’évier et le robinet demeurent des accessoires inséparables, essentiels dans une cuisine. Mais les temps changent et leur look avec !

ouverte, un lieu de passage que l’on valorise à tout prix, la robinetterie tient en effet, au même chef que l’évier, une place importante dans la décoration. Eau chaude, eau froide. Jusque-là, pas de changement. Ce qui évolue sur le créneau des robinets, ce sont les matériaux, la razzia sur le laiton chromé notamment. C’est aussi la pose

quasi systématique de mitigeurs pour un débit et une température toujours choisis. Ainsi que l’apparition de douchettes haut perchées, actionnables par un bouton poussoir. Des systèmes pratiques et pas forcément chers, autrefois réservés uniquement aux cuisines des restaurants, donc des professionnels !

APEI-Actualités. Louis-Cyril Tharaux

Les hottes aspirantes Les hottes aspirantes sont désormais conçues pour s’intégrer au mieux dans votre cuisine. Mais quels sont leurs véritables atouts ?

La tendance tropicale laisse place au phénomène “fruits”. Les fruits peuvent se décliner sous toutes les formes au sein de votre intérieur : lampe, coussins imprimés, vaisselle, nappes, ou encore papier peint. Et dans cette tendance, on retrouve en tête de liste l’ananas, la pastèque, la banane et le citron. Que de couleurs acidulées qui se marrieront à la perfection dans votre déco et qui satisferont nos envies de soleil !

Comment utiliser les “fruits” dans sa déco ?

On les utilisera par petite touche, que ce soit pour l’objet décalé ou le papier imprimé, pour effet design et exotique !

Les enfants aussi se mettent à la tendance fruits !

La décoration “fruits” n’est pas seulement réservée aux adultes et envahit le monde des enfants. Ainsi, la lampe-veilleuse "ananas" est un incontournable, parfaite dans une chambre d’enfant. Il existe aussi les doudous fruits, la gigoteuse imprimée “fruits”, ou encore la vaisselle pour nos tout-petits.

Grâce à elle, les mauvaises odeurs s’envolent, les graisses sont absorbées et la pièce à vivre respire de nouveau. Apparue dans les années 60 pour l’usage domestique, longtemps jugée accessoire, la hotte aspirante est devenue, au fil des décennies, un produit indissociable d’une cuisine moderne et équipée.

Par extraction ou recyclage Autrefois volumineuse, parfois sans effet bénéfique sur l’air enfumé, la hotte se mue aujourd’hui en un appareil discret et surtout performant. Murale, îlot ou plafond, la hotte possède une capacité d’aspiration moyenne comprise entre 300 à 800 mètres cubes/heure. Il y a celles qui extraient les vapeurs à l’extérieur de l’habitation, idéales lorsque l’on vit dans une maison individuelle. Et celles qui adoptent le mode recyclage, tamisant l’air à l’aide de filtres à graisse et à charbon, pour le rediffuser ensuite dans la pièce. Une installation davantage plébiscitée en appartement.

Design et silencieuses Ce développement s’accompagne de vrais partis pris en matière de design. Il est ainsi possible de trouver des appareils aux habillages, coloris et matériaux soignés, à l’image du très tendance acier brossé de type semi-industriel. Certaines hottes aux formes très diverses sont aussi bluffantes. Tantôt triangulaires ou trapézoïdales, elles peuvent s’avérer ultra fines, et presque plates comme des écrans de télévision.

Elles s’illustrent enfin par leur éclairage à LED du plan de cuisson, efficace et moins énergivore, ainsi que par leur faible niveau sonore. Les leaders de l’électroménager intègrent en effet à leur catalogue des hottes toujours plus silencieuses, n’excédant pas 30 décibels pour les stars du marché. Une vraie révolution, par rapport aux appareils du passé qui donnaient parfois l’impression qu’un avion décollait dans la APEI-Actualités. Louis-Cyril Tharaux cuisine…

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“MON LIT” rue Paul Mazaroz, c’est aussi des décors de cham­ bre, des couettes, des draps, des oreillers à mémoire de forme, des conseils…

“Il ne faut pas réduire les activités de la boutique MON LIT à la seule vente de sommiers et de matelas, Christophe et Isabelle Bouvret proposent bien d’autres choses”, corrige Paulette, une cliente mais surtout une habituée des lieux qui avoue discrète­ ment que ses premiers achats en matière de literies et d’acces­ soires, datent du temps de Michel, le père du gérant actuel ! Il est vrai que MON LIT arrose cette année ses 90 printemps, que sa réputation n’est plus à faire dès lors que l’on recherche les conseils, la qualité et l’assurance d’un service après­vente… “des exigences répétées depuis trois générations” !

Au rez­de­chaussée, l’expo de lits et de bois de lits qui fait géné­ ralement tourner la tête aux piétons en errance dans la rue, cache une gamme complète d’accessoires propices à un bon sommeil : traversins, oreillers à mémoire de forme, couettes, housses de couettes, draps, protections… sans oublier les der­ niers modèles de têtes de lit avec leds, enceintes, prises pour le chargeur de téléphone, clés USB intégrées “une demande très actuelle parce que les gens cherchent à gagner de la place avec des meu­ bles compacts, pratiques,

assortis à leur intérieur, qui se démontent facilement…”, recon­ naît la commerçante.

L’autre point fort de l’entreprise c’est l’agencement global de la chambre à coucher.

Grâce à la visite des lieux, Christophe apporte une expertise de professionnel et ses conseils tiendront compte à la fois des goûts des clients, de leur budget mais aussi de l’exposition, de la lumière naturelle ambiante… et puisque Madame est coutu­ rière à l’atelier, ils sauront proposer rideaux, doubles­rideaux, coussins, fauteuils, chauffeuses assortis “le tout fait maison”, afin de créer un univers unique et chaleureux. Christophe livre bien sûr et débarrasse vos anciens couchages.

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Côté caravanes, bateaux, mobil­home : MON LIT est là aussi !

Le printemps généralement consacré à la rénovation des inté­ rieurs des caravanes, des bateaux, des mobil­home permet aux deux artisans “de faire voir ce qu’ils savent faire en matière de réparation de matériels de loisirs”, lâche ce caravanier­barou­ deur en partance pour les pays du sud à bord d’un camping­car refait à neuf.

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Renseignements et visites : 03 84 47 20 57 - www.mon-lit.com

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“une chaise, un fauteuil, un parasol, un bureau de direction”

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Conseils de spécialistes, personnali­ sation de votre espace professionnel ou particulier, équipement de collec­ tivités.

La société LONS MOBILIER DESIGN qui a ouvert son showroom rue des Ecoles n’a sans aucun doute pas fini de surprendre les particuliers et les professionnels en recherche de mobilier à la fois nouveau, esthétique et adapté à tous les usages.

Fort de plus de 12 ans d’expérience dans le domaine du mobilier aux Antilles et en Gua­ deloupe, Antony Kozjek revient au pays, et, tout en son activité d’import­export, il décide de se mettre au service des femmes et des hommes qui ont besoin de se sentir bien chez eux ou au travail, de s’asseoir sur un siège confortable, de travailler debout ou assis sur un bureau modulable en hauteur, de profiter d’une ambiance lumineuse tami­ sée ou non au moyen de meubles éclairés de l’intérieur…

Pour le bureau, le travail, la terrasse l’étagère au meuble roulant, du tiroir cloi­ sonné au trieur… LONS MOBILIER DESIGN extérieure la détente !

LONS MOBILIER DESIGN se fait un devoir de proposer le mobilier et les fournitures qui font la différence avec une gamme de 31 dif­ férents et de 13 décors que nous pouvons assortir à chaque entreprise, harmoniser à tous les intérieurs, intégrer à toutes les ambiances.

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A l’affût des plus probantes évolutions, nous créons ou nous modernisons par exemple votre espace bureau en l’équipant de mobi­ liers avec leds, prises USB, électriques, câblages apparents ou cachés…

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HABITAT

Octobre 2017 - Pays dolois

Piscine : réussir l’hivernage L’entretien de votre piscine pendant l’hiver est très important pour retrouver une eau pure et transparente au printemps. Voici quelques conseils.

1. Ne fermez pas votre piscine trop tôt L’hivernage de votre piscine doit être effectué sur une eau à moins de 13 °C car audelà les bactéries prolifèrent beaucoup plus. Même si vous faites un hivernage complet de la piscine, il faut continuer à filtrer l’eau de la piscine jusqu’à la fermeture du bassin.

2. Hivernage passif ou actif ?

Deux solutions s’offrent à vous.

• L’hivernage passif consiste à un arrêt total du fonctionnement de la piscine. Après avoir baissé le niveau de l’eau, soigneusement nettoyé le bassin et traité les questions liées à la qualité de l’eau (choquer l’eau et mettre un algicide les jours suivants), celui-ci est mis en sommeil pendant tout l’hiver. On y installe une couverture d’hivernage sur l’eau..

• L’autre possibilité est de procéder à l’hivernage actif de sa piscine : la filtration de l’eau se poursuit au ralenti. Cette solution ne s’envisageant que dans une région où l’eau ne gèle pas, elle ne se prête guère à notre climat.

3. Ne vidangez pas complètement votre piscine avant de mettre la couverture d’hivernage Il est très important de maintenir un niveau d’eau approprié pendant l’hiver pour aider à supporter le poids de la couverture et éviter toute usure excessive. C’est encore plus important pendant les périodes de fortes chutes de neige qui s’accumulent sur le dessus de la couverture.

4. Vidangez vos équipements Utiliser les bouchons de vidange pour drainer l’eau de votre pompe, filtre, chauffage et automates. Toute l’eau doit être vidangée ou soufflée pour que votre équipement

ne gèle pas et ne craque pas pendant les froides nuits d’hiver. Après la vidange, les chaussettes, cartouches de filtration doivent aussi être retirées et nettoyées à fond.

Si possible, placer le filtre et la pompe à l’intérieur. Sinon, vous pouvez utiliser un compresseur pour souffler toute l’eau qui peut être encore dans les équipements.

5. Chaque chose a une place Placez tous les bouchons dans le panier du skimmer pendant la période d’hivernage.

En faisant cela, vous saurez où ils sont quand vous en aurez besoin au printemps prochain.

6. Faites appel à un professionnel en cas de besoin Un peu de dépense maintenant vaut mieux que beaucoup de dépenses plus tard, surtout si c’est votre première année en tant que propriétaire de la piscine.

7. Contrôlez un minimum la piscine pendant l’hiver Que votre piscine soit complètement hivernée ou non, il faudra lui porter un peu d’attention au cours de l’hiver, tester et rectifier l’équilibre de votre eau de temps en temps.

Faire éventuellement appel à un professionnel de la piscine si vous n’êtes pas équipé pour cela.

A quel moment de l’année acheter une piscine ?

Pour acheter une piscine, il existe des périodes plus propices que d’autres.

La période idéale se situe entre l’automne et le printemps ou entre octobre et avril.

En achetant votre piscine à ce moment, vous pourrez profiter de nombreux avantages : • vous avez le temps de penser à votre projet et de le mettre en place tranquillement ; • vous pouvez choisir tranquillement votre pisciniste et comparer les devis ; • votre pisciniste dispose d’un planning moins chargé et est plus à l’écoute de vos besoins et de vos envies ; • vous avez le temps d’aménager les abords du bassin ; • vous bénéficiez de délais d’attente moins longs pour les démarches administratives ou pour l’installation de votre piscine.

Sachez que pour construire une piscine de plus de 10 m² (même hors sol), la déclaration préalable de travaux en mairie est obligatoire.

Le délai de traitement des dossiers est généralement d’un mois, mais il peut s’étendre jusqu’à 2 mois. Si vous commandez votre piscine dès le mois d’octobre, l’installation pourra commencer en début d’année suivante.

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Kery James. © Fifou

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Festival Le Fruit des Voix

Le festival vocal porte ses fruits Stage d’écriture musique Rap

Le 11e festival vocal le Fruit des Voix sera lancé à partir du 13 octobre. L’occasion pour l’association Musik Ap’Passionato, porteuse du projet d’exprimer tout son engagement dans le spectacle vivant.

Le festival Le Fruit des Voix s’oriente cette année sur des thématiques jazz, chanson française et musiques du monde. Tout le long du festival, la voix s’exprime sous toutes ses formes, du spectacle vivant à la pépite vocale, comme l’explique Annick Meschinet, la directrice artistique : “On fait découvrir des artistiques qui ont des pratiques vocales spécifiques. Nous proposons du spectacle vivant de qualité. C’est d’ailleurs le seul festival de ce type à Lons qui dure aussi longtemps”. Pendant quinze jours, dont trois week-ends, les spectacles investissent différents lieux locaux : le Colibri, le foyer logement de Bletterans ou encore l’église de Clairvaux, nouveau site répertorié et mis à disposition gratuitement pour l’événement. Certaines représentations sont même co-réalisées avec Scènes du Jura, Le Moulin de Brainans ou le Centre Culturel Communautaire des Cordeliers, prouvant l’existence de nombreux partenariats culturels, publics, privés…“C’est pour nous une très grande force d’avoir autant de partenariats, que les acteurs du bassin lédonien nous soutiennent pour offrir des spectacles vivants de qualité. Nous prenons des risques, surtout que nous ne sommes jamais béné-

Accéder aux études avec Kery James !

En offrant une bourse à un jeune lédonien pour l’aider à financer ses études, Kery James poursuit l’engagement de son association.

En plus de son concert dans la Ville, c’est une véritable chance, à saisir…

C’est inédit dans l’histoire de la musique. Kery James part dans une aventure à son image dans laquelle il mêle éducation et rap. Dans la continuité de son engagement porté par son association A.C.E.S. (Apprendre, Comprendre, Entreprendre et Servir), le chef de file du rap réalise une tournée acoustique : “A.C.E.S. Tour”. Mais ce rendez-vous se veut engagé : dans chaque ville où il donne un concert, il reverse une partie de son cachet à un jeune pour l’aider à financer ses études supérieures. Le montant de la bourse pour chaque date est de 6 000 euros minimum. Ce projet qui mêle hip-hop et civisme s’inscrit dans la suite logique de l’engagement de Kery James pour inciter les jeunes à persévérer dans les études. Sollicités, les jeunes ont été invités à exprimer leurs motivations dans une vidéo. “Cela représente pour eux une opportunité car nous le voyons sur le terrain, les jeunes issus des quartiers Les Mouillères ou de La Marjorie, bloquent souvent leurs projets pour des préoccupations financières. C’est une chance qu’ils doivent essayer de saisir !” avoue José Fernandez, responsable du secteur jeunesse à la Maison Commune.

Des projets artistiques variés Alors que Kery James était déjà venu l’année dernière à Lons pour un projet théâtre, il avait rencontré des jeunes à la Maison Commune. Avec cette initiative, il affirme son aide à ceux qui veulent aller plus loin, tout en donnant sens aux animations locales. Missionnée par Les Scènes du Jura sur cette action, ce partenariat permet aussi à la Maison Commune de proposer un atelier musique rap à la Toussaint et d’autres activités.

“Notre partenariat avec Scènes du Jura se développe de plus en plus et nous a permis aussi de travailler sur d’autres projets comme la danse ou les interventions théâtrales, avec à chaque fois des projets co-construits ensemble, ce qui est assez rare de nos jours…”

Stage d’écriture de musique rap du 24 au 31 octobre de 14 h 30 à 16 h 30.

Plus d’informations : Maison Commune de Lons, 03 84 47 58 15 ou maisoncommune.fr.

ficiaires, mais nous tenons à conserver des prix accessibles, souvent entre 12 et 14 €”.

“Faire sens” en chansons Certains spectacles se poursuivent même sous d’autres formes. C’est le cas de “L’Équipée K” où huit chanteuses naviguent entre polyphonies traditionnelles, compositions et improvisations inspirées de l’univers des Balkans. Le concert sera suivi d’une projection sur l’histoire d’une chanson que sept pays des Balkans revendiquent leur propriété. “J’ai essayé de créer des passerelles et de donner du sens à la programmation en allant toujours plus loin”.

“Un truc de fou” Vous aimez l’originalité ? Vous allez être servis avec la soirée du 28 octobre enchaînant deux concerts décapants : Juliette Z, la chanteuse inclassable aux débordements plastiques et aux élans chorégraphiés est suivie de Rosie Volt, la chanteuse, actrice et clown qui sait surprendre son public...

F.P

Festival Le Fruit des Voix. Du 13 au 29 octobre.

Programmation sur www.lefruitdesvoix.com

Forges de Baudin - Le Mausa

Jérôme Mesnager a ravi la foule Un peu plus de 2 mois déjà que le Mausa a ouvert ses portes aux Forges de Baudin et on peut dire que c’est un véritable succès pour ce musée de Street Art jurassien.

Déjà 10 000 entrées payantes et de nombreuses expositions, animations à venir.

L’artiste réputé, Jérôme Mesnager, s’est rendu sur ce lieu pour apporter sa pierre à l’édifice.

Jérôme Mesnager c’est un peu la référence du Street Art en France depuis des années voire des décennies. C’est pourquoi Stanislas Belhomme, le fondateur et directeur du Mausa, le Musée D’Art Urbain – Street Art a souhaité le faire s’exprimer.

“Depuis que j’ai 17 ans, je suis amoureux de son travail”, développe-t-il. L’exposition “Corps accord” orchestrée par lui-même, Laurent Rigail, un spécialiste parisien et l’artiste a ouvert ses portes le 15 septembre dernier. Elle se déroulera jusqu’au 31 octobre. Le lendemain de l’ouverture de cette exposition hors norme, de part notamment la taille des œuvres dévoilées, le peintre est venu offrir au public sur place, une performance artistique en direct. L’artiste a donc baptisé les portes d’entrée de la salle d’exposition avec une nouvelle œuvre de ses corps blancs. Un mélange avec une œuvre précédente de Nasty offre à cet endroit un lieu tout en joie, à la limite de la poésie. “On a l’impression que les oiseaux se transforment en calligraphie”, confesse le directeur du musée urbain.

Une exposition joyeuse scénographiée Tout a été mis en œuvre pour que “Corps accord” soit une véritable réussite. Des toiles historiques et joyeuses sont proposées au public dans un cadre des plus agréables. Un canapé a été positionné pour donner l’impression d’être à un concert comme sur de nombreuses toiles qu’il avait réali-

sées soit en boîte de nuit, soit en soirée. La taille des œuvres est impressionnante avec notamment “Le grand cirque” qui fait 7 mètres sur 4. Une toile qui a vu le jour en 1988, pour l’inauguration de la Locomotive à Paris. “Quand on m’a parlé d’un grand lieu, j’ai tout de suite pensé à de grandes toiles”, avoue le peintre. L’artiste est ravi d’avoir cette exposition dans le tout nouveau Mausa.

“C’est formidable. C’est inimaginable de faire intervenir des artistes comme ça avec toute la liberté que cela amène. Ma première impression c’est ce contraste saisissant entre la liberté de geste des artistes et la force du lieu”, développe Jérôme Mesnager.

Une performance artistique lumineuse “Le blanc c’est la lumière. J’aime bien le côté fantôme. C’est un mouvement. Le blanc c’est comme un nuage dans le ciel”, raconte avec poésie l’artiste qui a offert un spectacle impressionnant de maitrise aux personnes sur place. Il aura fallu moins d’une heure à Jérôme Mesnager pour rendre une copie parfaite, qui a séduit le public jurassien. L’artiste a régalé le public en réalisant une œuvre sur les portes de la salle d’exposition en condition du direct. L’occasion pour les férus d’art urbain de voir évoluer une pointure du genre.

Pour plus d’informations sur l’exposition : www.mausa.fr

ARCO - ateliers d’artistes

L’art dans tout le Jura pendant trois week-ends !

ARCO, l’association pour la promotion de l’art contemporain, fête cette année ses trente ans. Pour cet anniversaire, des rendez-vous artistiques sont mis en place.

L’occasion de revenir sur la création de l’association avec Yvette Py, sa présidente.

Pourquoi et comment l’association ARCO a-t-elle été créée ?

“L’association ARCO a été créée en 1987. Un cardiologue de l’hôpital de Lons a eu l’idée dans le cadre des travaux de ce bâtiment public, d’octroyer 1 % du montant des travaux prévu par la loi pour une action culturelle, à l’achat de sculptures. Ces œuvres ont été installées dans l’hôpital. Une structure administrative a été nécessaire pour asseoir ce projet, d’où l’idée de cette association. Elle permet aujourd’hui de sensibiliser les personnes à l’art contemporain via l’organisation de conférences, de séjours ouverts à tous et l’ouverture d’ateliers d’artistes. Cette année, l’association a trente ans. Elle compte 180 adhérents dont 60 artistes”.

Pour cet anniversaire, des manifestations spécifiques sont-elles prévues ?

“Nous souhaitons donner la place aux jeunes artistes originaires du Jura, parfois rencontrés lors des précédentes triennales, pour les réunir. Parfois, leurs créations artistiques ont évolué, ils reviennent partager leur cheminement. C’est le cas de Don Mateo qui réalise désormais du street art. Il va égayer un mur dans l’impasse Pasteur. Ce moment sera propice à une inauguration festive pour notre anniversaire. Des expositions dans des lieux privés et aux Forges de Baudin seront aussi proposés tout le mois d’octobre”.

La dixième édition des ateliers d’artistes aura lieu ce mois d’octobre, en quoi cela consiste-t-il ?

Yvette Py, présidente d’ARCO

10e ouverture d’ateliers d’artistes, invitation au voyage dans le Jura qui se déroule désormais sur trois week-ends : les 7 et 8 octobre dans le sud du département, les 14 et 15 dans tout le Jura et les 21 et 22 dans le nord.

Carte du Jura localisant les ateliers d’artistes sur www.arco-jura.com ou envoi postal sur demande à arcojura39@gmail.com

30e anniversaire d’ARCO : une inauguration et trois événements spéciaux : 4 octobre, place du 11 novembre à Lons-le-Saunier, inauguration officielle à partir de 18 h 30. 6 octobre à partir de 18 h 30, 7 et 8 octobre de 10 h à 19 h : expositions au château de Valfin-sur-Valouse (M. Dumont, L. Thubin et D. Rancière).

13 octobre à partir de 18 h 30, 14 et 15 octobre de 10 h à 19 h : 11 rue du stade municipal (R. Cattenoz, F. Léaustic et C. Richem). 20 octobre à partir de 18 h 30, 21 et 22 octobre de 11 h à 18 h, site des Forges de Baudin, rencontres avec des street artistes sélectionnés par le MAUSA.

Jenny Jacottet, artiste sculpteur à Voiteur

“Cette manifestation triennale est intéressante pour les artistes et le public car les visiteurs se rendent directement chez l’artiste, dans son atelier, au sein de lieux de création.

L’ambiance est plus détendue que dans un musée et le public apprécie cette ouverture d’atelier. L’idée consiste aussi à demander à chaque artiste d’accueillir un artiste. Avec quarante-six artistes jurassiens participants, soit quatre de plus que l’année dernière, le public peut donc découvrir une centaine de créateurs, s’exprimant en peinture, sculpture, gravure, céramique, verre, photographie, installations, vidéos… Nous proposons l’art sous toutes ses formes, de façon générique et avec ses différents courants, qui mènent aujourd’hui à l’art contemporain”.

Jenny Jacottet : Le métal en mouvement Jenny Jacottet est artiste sculpteur à Voiteur. Avec des expositions qui vont au-delà de la région, elle met un point d’honneur à rencontrer le public local en participant à la triennale des ateliers d’artistes mise en place par l’association ARCO. Installée dans son atelier lumineux de 80 m2 aménagé dans son sous-sol, Jenny Jacottet laisse parler sa créativité. Sculpteur depuis une quinzaine d’années lors de son arrivée dans la région (et bien plus en tant qu’amateur), elle a adhéré dès ses débuts à l’association ARCO, association pour la promotion de l’art contemporain.

“Le métier d’artiste est un métier assez solitaire. N’étant pas solitaire par nature, j’ai besoin de communiquer et de rencontrer d’autres artistes”. Même si elle avoue que ce métier n’est pas toujours facile, elle est ravie de son activité qui fonctionne bien et encore plus depuis six ans en travaillant avec un galeriste qui l’expose au niveau national.

“Je travaille le vivant, l’expression corporelle” Au gré de son imagination, Jenny Jacottet imagine des pièces uniques et de toutes tailles, parfois impressionnantes comme un cheval qu’elle reproduit actuellement en taille réelle. “Je travaille le vivant, l’expression corporelle”. Après avoir com-

mencé par sculpter l’univers de la danse, elle aime aujourd’hui transformer la matière en animal en mouvement. Elle associe depuis cinq ans, la terre cuite au métal, lui permettant de détailler les expressions du visage. “J’aime travailler les jeux de vide, tout en jouant sur la force et la légèreté, saisis dans une attitude. Le métal permet vraiment de faire des choses légères et résistantes”.

Terre d’inspiration Avec une visibilité de ses œuvres au niveau national, Jenny aime prendre le temps de partager son travail au niveau local, sur la terre de ses sources d’inspiration. “Je participe aux portes ouvertes organisées par l’ARCO. C’est un événement auquel je tiens pour garder un lien avec la région et rencontrer des gens du coin même si je vends aussi ailleurs”.

Jenny Jacottet, 2 rue Château Charrin à Voiteur. Atelier ouvert les 14, 15, 21 et 22 octobre de 10 h à 19 h. www.jacottet-sculpture.com - 06 11 85 68 96.

Ouverture de saison à l’Amuserie Vendredi 6 octobre à 21 h à l’Amuserie

Suivi de

Urban et Orbitch On l’a vu sur un festival et on a craqué ! C’est l’échappée nocturne d’un vieux petit bonhomme dans un coin d’une ville. Bobitch est un clown pauvre type. On le suit, traînant sa carriole, le temps d’une nuit où il nous fait traverser sa ville avec ses sons et ses ambiances, qu’il imite génialement avec sa bouche. On s’y croit !

Pathétique, touchant et drôle...

Et aussi et hélas, très proche de la réalité...

Elle, dieu La “Dom” des Chercheurs d’air joue un personnage de nana féroce et craquante qui parle à l’oreille... de Dieu ! “Elle” est dans un monde trop grand. “Elle” débarque de nulle part. “Elle” agite nos neurones. “Elle” provoque le pire et le meilleur de ce qui est en nous. “Elle” s’amuse de nous et nous agace. Une joyeuse et perturbante trublionne !

Tarifs : 6 € - 9 €

© Vincent Vanhecke

En extérieur, si pluie repli dans la grande Salle du Bœuf

Jetbone, groupe suédois le 17 octobre

Cœur de Bœuf

La scène reçoit des groupes internationaux…

Depuis sa création en 2011, Cœur de Bœuf a déjà accueilli environ 315 concerts. Cette saison, elle souhaite développer les représentations en semaine avec des artistes ayant de plus en plus de notoriété, tout en sélectionnant des groupes locaux. Rencontre avec Rosa Cretenet, l’employée de l’association.

L’association Cœur de Bœuf est un vivier de la culture musicale avec sa salle de spectacle pouvant accueillir 180 personnes mais aussi grâce aux studios de répétition. Combien accueillez-vous de groupes ? Quels sont les objectifs ?

“Nous accueillons 10 groupes fixes à l’année et une quinzaine d’autres groupes tournent en fonction de leurs besoins. Cela permet à des artistes locaux de se développer, tout en profitant des lieux pour travailler et créer. J’aime « chiner » de bons musiciens. C’est une véritable chance car il n’y a pas beaucoup de villes de notre capacité à proposer cela”.

Vous venez d’organiser votre 1er festival des locaux de répétition, pouvez-vous nous expliquer le principe ?

“Oui, nous avons organisé notre premier festival le 9 septembre dernier afin de mettre en valeur les groupes locaux installés dans nos murs. Ce festival s’est déroulé sous la forme d’une soirée avec la production de quatre groupes. Nous avons accueilli Anapsida (rock métal), les Follow The Cheerleader (pop rock), Three Big Bears (rock acoustique) et Gunther Tarp (punk). La soirée tournait autour d’un son assez rock mais Lons est une ville très rock de toute façon…”

Vous accueillez toute l’année de nombreux artistes dans le cadre de vos concerts dont désormais des groupes étrangers…

“Nous organisons des soirées, le mercredi, accessibles avec un abonnement de 20 € à l’année (5 € la soirée pour les spectateurs de passage) et nous développons les concerts d’autres jours de la semaine. Des groupes entendent parler de notre petite salle de concerts et viennent des quatre coins de France.

Ils nous sollicitent souvent pour compléter leur tournée. Nous recevons énormément de candidatures de groupes, 1 500 chaque année ! Nous en accueillons pourtant seulement 43 à 50 par saison. Nous avons dans un premier temps un gros travail de sélection, même si nous nous efforçons de trouver quelques perles… Nous avons déjà reçu des groupes américains et nous accueillons au mois d’octobre des Suédois ! C’est pour nous une ouverture internationale depuis février 2017. ”.

F.P

Plus d’informations : http://coeur-de-boeuf.wixsite.com.

Les prochaines dates : Red Beans & Pepper Sauce le 4 octobre (blues rock), Undergang le 11 octobre (rap et son électro rock), Jetbone le 17 octobre (groupe suédois de style rock des années 70), le chanteur guitariste Gaume, ancien participant de The Voice, accompagné de ses musiciens le 26 octobre, John Doe’s Unbelievable le 2 novembre, Les Forces de l’Orge le 15 novembre, Bigger le 16 novembre.

Info Jeunesse Jura

Une 3e édition de l’apéritif culturel Cet apéritif culturel qui s’est déroulé le 13 septembre dernier est le moyen de rassembler les jeunes Jurassiens et les organismes concernés par la culture dans le bassin lédonien. A l’initiative du centre Info Jeunesse Jura, cette soirée résulte également des doléances des différents théâtres, salles de concert avec “l’idée de montrer, en début de saison, qu’il y a plein de choses qui se passent à Lons-le-Saunier. Si l’on veut occuper ses soirées, il y a de quoi faire”, explique la responsable de l’équipe Info Jeunesse Jura, Claire Jobard. Les structures culturelles des alentours ont pu présenter leur programmation et les jeunes se rendre compte des nombreuses choses à faire sur le bassin lédonien. Cet apéritif reste également l’occasion de présenter tous les services de ce lieu et rappeler aux jeunes, qu’Info Jeunesse Jura est là pour les aider, les aiguiller sur tous les sujets.

Les jeunes se sont amusés lors du lédopiste Plus d’informations : Info Jeunesse Jura : ww.ijlonslesaunier.jeunes-fc.com 17, place Perraud à Lons-le-Saunier.

Ouverture : du mardi au vendredi de 10 h à 18 h (sans interruption) et le samedi de 10 h à 12h 30 sauf en juillet et en août.

24 vivre ici

Pays de Lons n°120 - octobre 2017

GAB 39 Savoir-faire et valeurs partagés Le GAB 39 est le syndicat des producteurs biologiques du Jura qui fédère les paysans bio et ceux en conversion dans le département.

Le Jura compte aujourd’hui plus de 260 fermes certifiées dans diverses productions : cultures céréalières et élevages laitiers à partir d’une activité bovine, ovine ou caprine, mais aussi maraîchage, culture de plantes aromatiques et médicinales, arboriculture, aviculture, apiculture…

Julie Parrot, vous travaillez à Interbio FrancheComté et vous êtes mis à disposition du GAB dont vous êtes la seule employée. Vous avez organisé le 2 septembre dernier la première édition du festival “Regain(s) Le Jura fête le bio !” dans le cadre de la campagne nationale “Manger Bio et local, c’est l’idéal”, quel était l’objectif de ce rendez-vous ?

“Nous voulions sensibiliser le grand public à l’agriculture biologique pour montrer la production, le savoirfaire et les valeurs partagés. Nous voulions nous différencier des produits bios présents dans les supermarchés qui n’ont pas cette filière solidaire. C’est avant tout une journée d’informations auprès du grand public avec un côté festif. Nous avions programmé cinq concerts, un marché de producteurs bio, vingt stands associatifs et des animations”.

Lons - Yoga de la voix Faire silence en musique !

Alors que prendre soin de soi et s’écouter devient pour beaucoup une pratique fondamentale, j’ai testé pour vous les cours de yoga de la voix ! Une approche de la méditation et du silence utilisant avant tout… le son ! Une pratique simple pour méditer autrement et en ressentir des bienfaits quotidiens.

Confortablement assise en tailleur, me voici transportée par la voix de Ramatara. Accompagnée de son tampura, elle m’invite à un voyage sur moi-même. Guidée par les sons de chants indiens, je me laisse porter. La magie opère vite : je me déconnecte complètement du quotidien avec cette douce sensation d’embarquer pour l’Asie du Sud. Cette passionnée de l’Inde, formée au yoga et à l’école du yoga de la voix, propose des séances de méditation par le son. “La musique vient travailler où il y a besoin.

Avec cette technique, on court-circuite le mental.

C’est beaucoup plus naturel et subtil pour contourner ce qui nous bloque dans le quotidien”. Le yoga de la voix est une pratique méditative à la rencontre de la musique classique indienne et du yoga qui nous ramène à nousmêmes, à l’observation et à la connaissance de soi. Ces séances associent des exercices respiratoires, une approche corporelle douce, de la mise en vibration, des chants de mantras issus des traditions de l’Inde, des modes musicaux mais aussi la gestion du souffle, du son et des articulations. Une musicalité qui me transporte vite et m’emmène dans un état de méditation.

Julie Parrot, travaillant pour le GAB 39

mobilisation de plus de cent bénévoles et de vingt personnes du comité de pilotage. Vu l’enthousiasme du public, nous sommes tous partants pour organiser d’autres journées mais nous sommes conscients que cela demande un investissement temps.”

Avez-vous d’autres projets au sein de la filière bio ?

“Nous sommes la dernière région française à ne pas avoir un service d’approvisionnement bio pour alimenter les professionnels. Le Jura est un département moteur pour la région avec le plus grand pourcentage d’exploitants en bio. Au premier semestre 2016, la demande dans ce secteur a augmenté de 20 %, le projet devrait donc se faire. Reste à définir le lieu le plus opportun pour le département. Nous espérons ensuite créer une gamme bio régionale avec des produits laiF.P tiers, des fruits, des légumes…”

Quel bilan tirez-vous de cette journée ?

“Cette journée a attiré 3 500 personnes. Les visiteurs se sont intéressés au secteur du bio et les exposants ont bien vendu. D’une façon générale, l’événement a été bien accueilli. La journée va au-delà du « manger bio », la société tend à s’intéresser à une philosophie plus large, intégrant le respect de l’homme et de la terre.

Pour notre groupement, cette journée a représenté un gros investissement de préparation depuis un an et la

POUR CONTINUER SUR LA THÉMATIQUE DU BIO :

Chuut…

Avec ses notes particulières et envoûtantes, la musique indienne transporte. Ramatara m’explique : “La musique est une image poétique et vibratoire de notre corps de conscience. Par le cheminement à travers les gammes et les mantras, nous observons dans le son, nos propres schémas de fonctionnement et par un travail sur la voix, nous changeons notre rapport au monde et à nous-mêmes”. Me voici bien apaisée

Du 15 octobre au 30 novembre, pour les 10 ans du Festival Alimentaire organisé par Peuples Solidaires, assistez à deux projections : - Le film “Nourrir une métropole” sur les questions d’alimentation projeté le 16 octobre à 20 h au Carcom, place du 11 novembre à Lons. Gratuit.

- Le film “Hold up sur la banane” le 21 novembre à 20 h au centre social, 2 rue de Pavigny à Lons.

Entrée gratuite. www.festival-alimenterre.org

Au Saint-Agnèsois Macornay - Foyer rural Amoureux et timbrés de l’orthographe

www.ausaintagnesois.com

Pour déjouer les difficultés de la langue française, le foyer rural de Macornay met en place des ateliers sur l’orthographe. Des séances passionnantes et ouvertes à tous.

TRAITEUR Laure Cuillerot & Jean­François Medigue

Pensez dès maintenant à vos

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Menu à par r de 21 € Carte (Entrée, Viande, Poisson, Bûches de Noël…)

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La langue française reste pour beaucoup complexe et elle n’a pas fini de livrer tous ses secrets… Chaque semaine, le foyer rural de Macornay propose un atelier collectif et ludique.

L’occasion de revenir sur les bancs de l’école mais, cette fois, sans les bonnets d’âne ou les punitions. Au programme : de la bonne humeur comme le souligne l’annonce des séances sur le site internet : “recyclage pour adultes”. Dispensé par un ancien instituteur, Michel Gaubey, qui avoue avoir longtemps préféré les mathématiques à notre chère langue française, met un point d’honneur à sélectionner chaque texte avec passion et à emporter son public dans son univers. “Je veux apporter de l’émotion. Je résume l’œuvre et je m’efforce ensuite de faire vivre le texte. Les écrits sont vivants et apportent de l’émotion”. La dictée est ensuite proposée, avec forcément quelques difficultés de la langue française... Chaque semaine, des astuces sont données pour que chaque participant trouve parfois des automatismes.

Youri

&

Pour l’amour des mots A l’initiative de Michel Gaubey, ces cours originaux ont été lancés pour la troisième année, avec l’aide de son ancien collègue et désormais ami Gérard Dubief, tous deux instituteurs à la retraite. “En voyant les sms ou des courriers avec des fautes de français, nous voulions faire

Ramatara en séance de yoga de la voix

et parfaitement détendue pour le reste de la journée. Si cela vous intéresse : ses cours viennent d’ouvrir et s’adressent à tous, novices ou musiciens ; l’essentiel est de se laisser transporter pour vivre un voyage intérieur.

F.P

Mercredi matin de 8 h à 9 h 15, de 11 h 15 à 12 h 30, jeudi de 16 h à 17 h 15 au centre lédonien de yoga, 39 rue du commerce à Lons-le-Saunier. Tarifs : 13 €/ séance d’1 h 15 - 42 €/mois - 110 €/trimestre.

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quelque chose…”. L’idée de ces cours est avant tout d’apprendre ou de réapprendre l’orthographe, de retrouver l’assurance face à l’écriture et de maîtriser les difficultés de la langue française. Le professeur, qui peut lire jusqu’à deux à trois livres par semaine aime trouver des plumes originales, notamment auprès des auteurs comme Mireille Pluchard, Nathalie De Broc ou dans son livre fétiche “chien de feu” de Georges Bordonove. Des séances sans langue de bois, et dire que le professeur avoue avoir déjà commencé une séance en lançant “Bonjour les timbrés de l’orthographe” !

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Le dernier atelier d’orthographe au foyer rural de Macornay

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Lydie Jacquet a une vocation vraie pour son métier de conseillère funéraire.

C’est en faisant le point sur sa vie qu’elle a fait le choix de reconversion pro­ fessionnelle pour mettre cette vocation au service des familles touchées par un deuil et ce depuis 4 ans.

Depuis votre arrivée au funérarium polinois, quels sont les changements que vous avez apportés ?

J’ai souhaité nos locaux plus spacieux pour recevoir les familles dans d’excellentes conditions. Notre bureau contigu au funéra­ rium qui permet d’organiser les obsèques dans la discrétion et le respect des familles.

Notre magasin d’articles funéraires a lui aussi été transformé pour offrir un plus grand choix. Notre funérarium est revisité par une décoration sobre mais chaleureuse, avec des couleurs chaudes et apaisantes.

Nos salons où reposent les défunts ont eux

aussi été repensés sur un concept plus pro­ pice au recueillement.

Disposez­vous d’une salle pour les cérémonies ?

Les familles polinoises trouveront au funéra­ rium Tanier une grande salle d’une capacité d’accueil de plus de 100 personnes où se déroulent les cérémonies. Il existe une tradi­ tion à Poligny, après la cérémonie d’hommage, la famille réunit ses proches et amis pour leur offrir le verre du souvenir et nous mettons cette salle à disposition. Ceci fait partie aussi de mon métier, accompagner les familles et répondre à leurs attentes.

Quelles sont les demandes des familles que vous recevez ?

Le contrat­obsèques qui permet de définir de son vivant le caractère et les modalités de ses funérailles. Une large gamme de monuments exposés à notre marbrerie­ usine de Mont­Sous­Vaudrey, siège Tanier

depuis un siècle Grâce à notre implantation bien ancrée, à la qualité de notre accueil, à notre savoir­faire reconnu, à nos tarifs adap­ tés au budget des familles je peux apporter aux polinois la réponse à toutes leurs attentes.

Les Pompes Funèbres TANIER sont à votre écoute.

Funérarium 7j/7 de 8 h à 20 h.

Bureau ouvert du lundi au samedi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 18 h.

Email : l.jacquet@p anier.fr Délégataire de la ville de Dole pour le CRÉMATORIUM

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 117

Lydie Jacquet

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Lons-le-Saunier - Info Jeunesse La carte avantages jeunes pointe le bout de son nez

Lons - Maison commune de la Marjorie

Le four bientôt lancé : À chacun de mettre la main à la pâte

La carte avantages jeunes est de retour depuis le 1er septembre. De quoi ravir les jeunes Franc-comtois désireux de faire des économies sur toute une année dans toutes sortes d’activités.

Il y a 25 ans, naissait la carte Jeune nationale. Stoppée par le gouvernement de l’époque, la FrancheComté a décidé de garder cette carte avantageuse pour les jeunes de moins de 30 ans. Sous l’égide du réseau Information Jeunesse, la nouvelle carte avantages jeunes offre de nombreuses réductions que ce soit dans le domaine de la culture et découverte, de la citoyenneté et solidarité, des sports et loisirs, des services et de la vie pratique et boutiques et commerces. Ainsi les jeunes munis de cette carte, sous forme de carnet, bénéficient de réductions aussi bien pour aller faire du sport, qu’au cinéma ou en concert. Ils peuvent également bénéficier d’entrées offertes pour certains parcs nordiques et autres lieux.

Retour sur la situation de cette carte C’est un carnet de 128 pages au prix de 8 euros.

“C’est la plus grosse carte de réduction de France”, explique Audrey Masini, responsable de la carte avantages jeunes du Jura. Cet incontournable de la rentrée fonctionne du 1er septembre au 31 août de l’année suivante. Dans le Jura, elle a été écoulée à 24 000 exemplaires l’an passé. Un beau succès pour une carte, qui est là pour aider les jeunes à profiter des nombreux atouts du Jura et de la Bourgogne Franche-Comté. “Nous avons tellement de choses à découvrir. Je vois bien, il y a Jurafaune, à Grange-sur-Baume, c’est un parc des oiseaux. Il n’y en a pas beaucoup qui connaissent. Avec la carte

À Lons, la Maison Commune lance son projet inédit de four à pain collectif en zone urbaine. Réalisé par des bénévoles et financé en grande partie par le mécénat, le projet vaut le détour !

Audrey Masini, responsable de la carte avantages jeunes, expliquant son fonctionnement à une jeune fille

avantages jeunes, ils ont moins 50 % sur l’entrée”, avoue la responsable. “De nombreuses enseignes comme Esprit, la Pataterie ont rejoint la carte et offrent des réductions importantes. La vente de cette carte permet au réseau information jeunesse de financer des actions gratuites, comme des actions anti-tabac”, développe Audrey Masini.

Quelles nouveautés ?

“Le jeune, quand il achète sa carte avantages, a accès à un espace personnel, où il y a des offres qui arrivent en cours d’année sur le site internet”, développe cette responsable jurassienne toujours à la recherche de nouveaux partenaires pour satisfaire davantage les jeunes de 0 à 30 ans. Une belle initiative, qui devrait encore perdurer.

Où se la procurer ?

400 points de diffusion • Réseau information jeunesse • Offices de tourismes partenaires • Dépositaires de presse partenaires A découvrir sur un nouveau site internet : www.avantagesjeunes.com et une application mobile.

Commenailles - Ateliers FabLab, un projet “Made in iKi” Atelier de création, ouvert aux particuliers comme aux professionnels, le FabLab permet d’offrir l’utilisation de machines numériques en milieu rural. Exemple avec celui de Commenailles.

Saviez-vous que Commenailles possède son FabLab ? Cet atelier de fabrication où l’on créé, répare, imagine, partage ses passions et ses savoirfaire, est aussi bien ouvert aux particuliers qu’aux professionnels. “L’idée est de créer un projet ensemble, en privilégiant l’entraide et les connaissances de chacun. Que ce soit pour créer son propre mug à partir d’une photo numérique ou la réalisation d’un prototype, destiné à être commercialisé, tous les projets peuvent prendre vie !” explique Jean-Philippe Clerc, président du FabLab de Commenailles. Depuis son ouverture en septembre 2016, cet espace de fabrication, tenu entièrement par des bénévoles passionnés, dispose de machines à commandes numériques pour assurer bon nombre de projets. Imprimantes 3D, coupeur à fil chaud, presse à chaud... “Nous voulions donner accès à des machines numériques car il n’y a pas de raison que l’on ne puisse pas créer et imaginer dans des petits villages” souligne le président qui tient aussi à remercier le maire pour son implication et la mise à disposition de ses locaux.

Et cette notion de proximité se retrouve également dans l’association “Made in iKi” créée pour le projet, qui en marge du clin d’œil à “Made in Jura”, reprend le terme patois “iki” signifiant “ici”.

Du particulier… aux entreprises Philippe Clerc souhaite montrer que l’entreprise peut monter en compétence et a tout à gagner en utilisant ses services. Un partenariat avec la CCI est en place afin de mettre en place des ateliers avec les professionnels. Ces rendez-vous se déroulent dans les FabLab de Commenailles mais aussi dans

les deux autres structures indépendantes du Jura, à Lons-le-Saunier et à Champagnole. “Nous essayons d’être le relais pour informer nos entreprises de l’existence de ces lieux. Des services de Recherche & Développement se déplacent et sont intéressés” précise Marie-Ève Henriot, responsable numérique à la CCI du Jura.

F.P

Jean-Philippe Clerc, président du Fablab de Commenailles et Marie-Eve Henriot, responsable numérique à la CCI du Jura.

Prochains ateliers organisés au FabLab de Commenailles pour le grand public : le lundi de 19 h 30 à 21 h 30 pour les adultes, le mercredi de 14 h à 16 h pour les jeunes. Adhésion : 12 € pour les moins de 16 ans, 24 € par adulte. Plus d’informations : http://madeiniki.org et 06 28 21 65 77.

Le FabLab de Lons-le-Saunier organise aussi une rencontre avec les entreprises le mardi 10 octobre de 8 h à 10 h 30 à Lons-le-Saunier (démonstration) et le 28 novembre de 8 h à 10 h 30 (pratique). Plus d’informations auprès de la CCI : 03 84 86 42 20.

Les idées pour fédérer les acteurs et les associations des quartiers se multiplient. Depuis 2010, une fête du pain est animée chaque année par la Maison Commune. Un bel événement de proximité car “le pain est un aliment très fédérateur. Toutes les populations partagent cette racine commune de la nourriture et tout le monde à sa façon de faire son pain, permettant des échanges de recettes en fonction de ses origines” décrit Stéphane Billaudel, président de la Maison Commune. Alors que le four était prêté par des boulangers le temps d’une journée, l’idée a germé de construire directement un four sur l’esplanade de la Maison Commune, à l’image des fours collectifs du sud de la France… mais en zone urbaine. Une fois les autorisations validées en matière de sécurité notamment, une association, baptisée “le pain de l’Esplanade”, a été créée pour asseoir le projet. Une structure soutenue par l’association de la Maison Commune et le Lions Club.

Un projet d’intérêt général Les prémices d’un tel projet dataient de 2014 mais le chemin a été long pour mener à bien cette construction qui se veut également associative… dans son financement. En effet, les fonds récoltés proviennent essentiellement de mécénats d’entreprises grâce à la reconnaissance du projet d’intérêt général par l’administration fiscale. La ville de Lons a souhaité prendre à sa charge les fondations du local, l’action a aussi été soutenue par le département et quelques fonds privés. “Pour tout le reste, comme pour la maçonnerie, tout va être réalisé

par des bénévoles”. Les membres de l’association l’avouent : “Nous faisons appel à toutes les bonnes volontés pour aider à sa réalisation”. La décoration sera même réalisée par les jeunes du quartier.

“L’utilisation du four ne sera jamais commerciale” Le collectif mis en place sur ce projet est inédit sous cette forme en France. Le début des chantiers est prévu pour mi-octobre avec le début de la maçonnerie. La charpente devrait être posée mi-décembre. L’outil sera alors utilisable dès la fête du pain 2018 et servira aux associations, écoles ou structures dans le cadre de leurs animations. Stéphane Billaudel aussi secrétaire de l’association créée pour cette construction le précise : “l’utilisation du four ne sera jamais commerciale”. Le site deviendra même un point de rendez-vous pour de futures manifestations afin de conforter cette réalisation comme site de cohésion.

F.P

Le projet du four à pain

Courlaoux - Sport De nouveaux vestiaires pour le football club de Courlaoux !

Avec deux équipes en D4 pour cette rentrée, le football club de Courlaoux n’en oublie pas sa convivialité et espère encore accueillir de nouveaux membres pour assurer son bon fonctionnement.

Le football club de Courlaoux est désormais présidé par Nathalie Dupic. Elle prend la suite de Jean-Marc Eloto, après avoir été trésorière pour le club pendant trois ans. Cette rentrée est signe de dynamisme avec la création possible d’une deuxième équipe senior. “D’anciens joueurs du club sont revenus, nous permettant de créer difficilement une nouvelle équipe” explique Nathalie qui avoue que cette rentrée 2017/2018 est charnière pour le club. En effet, la création de nouveaux vestiaires offre de meilleures conditions pour les entraînements mais aussi pour recevoir les équipes adverses, sans oublier la reprise de l’activité de la buvette, permettant de couvrir les frais de fonctionnement du club.

“Nous attendions pour recevoir. Nous avions pour le moment déplacé les matches pour jouer à l’extérieur”.

Les jeunes avant tout !

Alors que la montée en départemental 3 a été manquée de seulement quelques points cette année, l’objectif est de se maintenir et de miser sur les jeunes. Deux éducateurs bénévoles assurent l’encadrement de la trentaine de jeunes, en

Équipe U13, des joueurs en avenir

plus des deux entraîneurs bénévoles des équipes seniors. Avec une équipe U13 et un autre groupe d’U7 à U9, les petits peuvent rejoindre le club dès l’âge de 5 ans (6 ans révolu pour participer aux matches). “L’avenir du club sont les jeunes” précise la présidente qui n’oublie pas d’indiquer que le club de Courlaoux, très familial, est toujours à la recherche de nouveaux licenciés pour gonfler ses effectifs mais aussi de dirigeants pour encadrer les sportifs.

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Tarifs des licences : senior 100 euros, U13 75 euros, U7-U9 55 euros Plus d’informations : www.fccourlaoux.com

“Nous avons racheté deux belles entreprises jurassiennes…”

XEFI a racheté récemment deux sociétés sur le sol jurassien. Tout d’abord l’entreprise Germond à Dole et depuis peu la société Perono à Lons-le-Saunier. Deux entreprises historiques du Jura… Rencontre avec Sacha Rosenthal, P.-D.G. du groupe.

Sacha Rosenthal, bonjour, pouvez-vous nous présenter le groupe XEFI ?

“Nous proposons des services de proximité à destination des TPE et des PME sur les métiers de l'informatique, de la bureautique et maintenant de la reprographie, du mobilier de bureau et de la papeterie.

Nous sommes proches de nos clients et sommes, leader en terme d'agences dans les régions Rhône-Alpes et Bourgogne FrancheComté. Nous developpons des unités autonomes qui servent le client, au total quinze agences sur ces deux régions. Mais le groupe compte aujourd’hui 37 agences sur le territoire national”.

Comment est né XEFI ?

“Je suis parti de l'ouverture d'une agence de service de 7 m2 en 1997 dans le 6e arrondissement de Lyon sur du service d'informatique pur.

Nous avons fait le constat que les TPE et PME dans les métiers de l'informatique ne disposaient pas d’un service assez rapide et performant. Tout est parti de là. De ce fait, nous avons développé un service d'intervention rapide, la veille pour le lendemain”.

Vous avez ensuite continué votre progression d’une manière impressionnante…

“En effet, nos services se sont étoffés pour proposer aux PME du dépannage, des conseils et de la vente, notre cœur de métier. D'années en années, nos prestations se sont élargies. Sur notre agence lyonnaise, nous sommes rapidement passés de 1 à 50 personnes, prouvant que le modèle fonctionne, tout en observant que les champs d'intervention étaient réalisés dans un rayon de 30 à 40 kilomètres seulement. Pour progresser, nous avons ensuite ouvert une agence à Bourgoin-Jallieu et racheté en 2007 une agence à Bourg-en-Bresse.

Nos résultats ont été multipliés par huit. Aujourd'hui, alors que nous venons de fêter nos vingt ans au mois de juin, l'entreprise compte 290 collaborateurs et un chiffre d'affaires de 55 millions d'euros”.

Vous proposez désormais des services très larges qui ne cessent de croître...

“Nous avons développé la sécurisation des données informatiques en proposant une partie data center. Ce cloud permet aux entreprises de disposer de leurs données n'importe où. En tant que revendeur informatique, nous sommes ainsi devenus « opérateur data center », c'est inédit ! Peu de prestataires de services font cela mais c'est notre façon d'offrir plus de services. Depuis 2014, nous avons lancé un programme progressif d’investissement de 14 millions d’euros !”.

Pourquoi cet investissement dans le Jura ?

sommes aujourd'hui 38. Ce 5 octobre marquera l’histoire de l’agence car nous inaugurons nos nouveaux locaux et l’enseigne Germond devient XEFI ! Nous attendons pour cette occasion plus de 600 personnes pour une belle soirée”.

Êtes-vous satisfait de votre arrivée à Dole ?

“En un an, nous sommes passés d'une activité de distribution informatique à une activité de services informatiques. Tout fonctionne très bien et nous avons une belle équipe. Notre activité de grossistecopieur progresse dans ce très beau magasin avec déjà 40 % de croissance. Nous ciblons maintenant d'autres revendeurs grossistes au niveau national. L'activité faisait 1,7 million de chiffre d'affaires à la reprise et nous souhaitons l'emmener à 40 millions dans les années à venir. Nous ajoutons à cela un service de papeterie et une activité de reprographie, dernièrement rachetée, afin de proposer une offre multi-services”.

Un an vient de passer. Savez-vous si le développement de la partie "print" se fera bien à Dole ?

“C’est une fierté et un plaisir. L’homme représente nos valeurs avec son humilité dans le travail. Cette occasion est une belle opportunité.

C’est vraiment magique de voir qu’il porte nos couleurs. Nous partons d’ailleurs ensemble faire un stage sportif. Cela va être très difficile pour moi…”

Vous avez récemment diffusé une campagne de publicité au niveau national sur BFM TV, faut-il voir cela comme une volonté ou un aboutissement ?

“Non, cela n’est pas un aboutissement. La campagne BFM a deux raisons précises : donner de la visibilité à nos réseaux de franchise, montrer que l’on veut investir pour, d’une certaine façon, croire en eux. Les enseignes qui nous rejoignent, nous offrent une vraie confiance que je leur rends. La deuxième raison est un bout d’essai par rapport à l’avenir. Nous sommes présents sur le territoire national, nous devons désormais raisonner communication nationale…”

“Le développement de ce métier se fera entièrement à Dole et va créer de l'emploi. Nous aurons 25 à 30 personnes dédiées à cette activité. Le site dolois restera la plate-forme nationale pour cette activité. Nous ciblons une augmentation de croissance de 50 % au minimum par an”.

Vous avez racheté l’entreprise Perono à Lons-le-Saunier, quels sont les axes prioritaires de ce site ?

“En effet, nous venons de racheter 100 % de l'activité Perono pour reprendre la totalité de l'activité dans une configuration multiservices, identique à l'entreprise Germond à Dole. Le site lédonien est semblable au site dolois à une nuance près, il est plus fort en papeterie et en mobilier de bureau. On reste dans une complémentarité parfaite et nous ferons du site de Lons le petit frère de celui de Dole.

Il faut nous laisser encore quelques mois de service mais l’expérience jurassienne ne se passe pas trop mal…”.

Vous avez donc racheté deux grands noms jurassiens, deux belles maisons…

“Ce sont deux belles maisons qui ont une histoire et elles méritaient que l’on s’y arrête. Ces maisons sont avant tout une histoire d’homme.

Alain Perono a vendu son entreprise avec beaucoup d’émotions. Nous sommes avant tout un groupe qui s’adresse à des hommes…”

Le Jura gagne donc en service et en qualité de diversité, vous avez un secret de management pour diriger les opérations ?

“Nous avons racheté l’entreprise Germond car c'est une très belle maison, historiquement connue pour sa belle capacité de services.

Germond c’est un nom avec une notoriété forte… une entreprise qui nous ressemble. Avec une localisation à Dole, nous restons très local, à seulement 1 h 30 de notre siège. Germond nous permet aussi de nous dévolopper sur l’activité grossiste copieur-print que nous ne maîtrisions pas.”

“J’aime les hommes. Je suis rigoureux et méthodique. Il n’y a pas de différence entre ce que je dis et ce que je fais. Je suis dans l’action permanente, je partage et je responsabilise les actions. Cela va plus vite quand on partage. C’est le fait d’avoir de l’ambition qui sert l’homme.

Pour bien se développer, il faut justement partager tout cela…”

À Dole, le 5 octobre XEFI remplace Germond, comment cette transition s'est-elle passée ?

“Si l’on partage, on peut avoir le temps. J’ai goûté à ce sport par challenge et je ne l’ai pas quitté. Un Ironman (triathlon longue distance) est tellement fort et exigeant qu’il me donne de l’adrénaline. Cela me correspond bien. J’aime le résultat que cela procure, sans compter les bienfaits pour la santé. L’accueil et la bienveillance sont des valeurs que l’on retrouve aussi dans ma société, tout comme la compétitivité…”.

“Ce n'est jamais simple les premiers mois. Il faut aller vite et parfois bousculer pour avancer. Quelques clients et collaborateurs sont partis et progressivement, notre transformation s’est opérée. Nous étions 32 collaborateurs au moment du rachat en mai 2016, nous

Vous sponsorisez le triathlète Cyril Viennot, l’un des meilleurs triathlètes français, l’occasion était trop belle pour vous ?

Vous êtes aussi un grand sportif, vous participez à des compétitions de triathlon, comment trouvez-vous le temps ?

Olivier Pointelin, directeur du site dolois : Cet ancien directeur de la partie informatique de chez Germond est devenu depuis le mois de mai 2017, le nouveau directeur du site de XEFI à Dole.

“Nous avons une très belle équipe, motivée pour participer au développement du projet. Ce qui m’intéresse chez XEFI, c’est l’énergie dans l’entreprise, à l’image de son P.-D.G.. Nous avons à notre tête quelqu’un de visionnaire. C’est un moment charnière pour nous, un challenge important.

Notre exigence interne permettra cette réussite.

Pour gérer ce pôle multi-services intégrant les domaines de l’informatique, de la bureautique, de la papeterie, des fournitures & matériel de bureaux et de grossiste en impression, je m’entoure de managers intermédiaires spécialisés”.

Olivier Pointelin qui a travaillé auprès d’Alain Chazal, avec une expérience qu’il qualifie de “longue et belle” est un pur Jurassien, né à Dole.

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Poligny - André Jourd’huy, adjoint en charge de la forêt

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“Cette forêt, c’est notre patrimoine naturel et environnemental…”

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Chaque grande commune dispose d’adjoints aux finances, aux sports, à la culture, à l’enfance... La ville de Poligny dispose en plus d’un adjoint spécifique pour la forêt en la personne d’André Jourd’huy...

06 33 79 00 94

André Jourd’huy est élu à la mairie de Poligny depuis 2008. Au départ comme simple conseiller et très vite promu à la forêt suite à la défection d’un élu en cours de mandat. Réélu en 2014, André Jourd’huy est aujourd’hui le Monsieur forêt de Poligny. Mais pourquoi spécifiquement un adjoint à la forêt à la mairie de Poligny ? Tout simplement parce que Poligny est propriétaire de 3 000 hectares de forêts !

Une des plus grandes communes forestières de France. Une immense forêt non morcelée située en grande partie sur le premier plateau entre Poligny, Plasne, Molain, Besain, Chamole, Le Fied... Seuls 100 hectares sont situés entre Tourmont et Villerserine en plaine.

"Cette forêt est une fierté pour la ville, c’est un patrimoine naturel, environnemental et financier. Il est important de bien s’en occuper, de l’entretenir et de planifier correctement les coupes et les plantations... Cela ne se fait pas au hasard, c’est une question d’équilibre..." nous explique André Jourd’huy devenu luimême un grand passionné.

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De l’attention, la forêt en demande. C’est à l’ONF que la ville de Poligny confie la gestion de ce patrimoine. L’ONF c’est la technique, la connaissance, l’expérience. La forêt est un éternel recommencement, toutes les décisions se prennent en commun et le plan d’aménagement de la forêt est programmé sur 20 ans. "Nous sommes les propriétaires, l’ONF est notre œil permanent. Nous travaillons en entière confiance. L’ONF est rémunérée sur la surface et sur les ventes de bois."

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Suite à un déménagement, un décès, un héritage…

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Une vie en forêt...

André Jourd’huy, adjoint en charge de la forêt

Les ventes de bois sont importantes sur une année. Entre 400 000 et 700 000 euros par an de chiffre d’affaire pour la commune, ce n’est pas négligeable, mais environ la moitié est consacrée aux frais de gestion, aux travaux forestiers, à l’entretien, mais aussi aux plantations pour le renouvellement. Depuis quatre ans, la ville de Poligny a ainsi planté 100 000 arbres !

Plusieurs ventes différentes...

La vente de bois est une belle source de revenu pour la commune, mais nécessite une certaine organisation. Les ventes se font par l’ONF en sessions ou en ventes publiques ouvertes à tous, 4 à 5 fois par an. La ville de

La forêt est un espace partagée par les professionnels, les randonneurs, les chasseurs, les cueilleurs de champignons... Une situation pas toujours simple à gérer ? "La forêt est grande, il y a de la place pour tout le monde, le plus important c’est la sécurité. Globalement tout se passe bien. Nous entretenons de bonnes relations avec les chasseurs, les randonneurs... C’est plus compliqué avec certains cueilleurs de champignons quand ils se déplacent en nombre pour ramasser les lactaires sanguins. Il n’est pas interdit de cueillir mais ils laissent la forêt dans un triste état. Ce sont des étrangers qui travaillent dans des conditions déplorables, ce n’est pas toujours facile à gérer" déplore André Jourd’huy. Et lui-même de conclure : "La forêt c’est comme un jardin sauf que les récoltes se font tous les 50 ou 60 ans ! Nous avons une très belle forêt que nous confie la nature. C’est une chance pour la ville de Poligny, à nous de bien en profiter et de la préserver pour les générations futures."

Les vins du Jura ont rendez-vous avec l’avenir…

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Le vendredi 13 octobre prochain, les acteurs de la filière viticole du Jura se donnent rendez-vous au lycée agricole de Montmorot pour évoquer de nouveaux objectifs de développement. Un enjeu important qui s’inscrit dans une réelle dynamique d’avenir.

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Poligny se réserve quelques lots qu’elle vend elle-même par appel d’offre ou consultation, sur pieds ou en bords de route, généralement à des professionnels locaux, "... une volonté municipale pour fidéliser les bûcherons du coin..." insiste André Jourd’huy. Les Polinois profitent aussi de leur forêt grâce à l’affouage.

Environ une cinquante d’affouagistes coupent et sortent jusqu’à 30 stères de bois chacun. La forêt de Poligny se compose d’environ 45 % de résineux et le reste en bois blancs : chênes, hêtres, frênes...

Achat comptant N’hésitez pas à me contacter pour tout devis : Didier Vantillard au 06 10 96 26 35 - 03 84 82 61 78

Il existe parfois des paradoxes que l’on a du mal à s’expliquer. Aujourd’hui, les vins du Jura ont le vent en poupe. Ils bénéficient d’opérations marketing dynamiques et volontaires, d’une montée en qualité ces dernières années et d’une diversité de produits bénéfique. Les marchés sont dynamiques et pourtant le Jura manque de vins. Une situation parfois due à la météo mais pas que… De quoi interroger l’ensemble des acteurs de la filière qui se doivent d’entrer rapidement en réflexion.

Ce sera fait dès le vendredi 13 octobre au lycée agricole de Montmorot.

CRÉMERIE

Marie & Christophe

Au programme : • un état des lieux de la filière, où en sommes-nous en terme de marché, de production, de développement… ?

• une rencontre large avec l’ensemble des acteurs de la filière pour un échange ouvert, • un panorama de la transmission et de la création d’exploitations viticoles. Cette journée s’inscrit dans une volonté de développer une politique volontaire en terme de nouvelles installations. Comment lever les freins à l’installation, faciliter les démarches, favoriser le tutorat… ?

Un colloque pour favoriser l’avenir.

Vendredi 13 octobre - Lycée agricole de Montmorot de 9 h à 16 h.

Contact : attractivite@jura-vins.com

www.cremerie-juraflore.com Ouvert du lundi au samedi de 8 h à 12 h 30 / 13 h 30 à 19 h.

Dimanches et jours fériés de 9 h à 12 h.

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Emmanuel Picard, profession parqueteur ! et me remettre son affaire”. Alors comment résister à cette odeur de sciure, à cette pon­ ceuse qui ramène à neuf “un parquet patiné et fourbi à coup sûr par des histoires en tout genre” ?

A 28 ans le voilà patron de son entreprise.

Emmanuel Picard se forme à la gestion grâce à la Chambre des métiers, il se perfectionne à l’Ecole de Parqueteurs de Troyes et depuis, régulièrement, il effectue des stages d’’infor­ mation et de connaissance des produits auprès de ses fournisseurs et se déplace sur les salons professionnels. L’artisan cite notamment celui de Gand (Belgique) qu’il considère comme être le leader dans le domaine.

Pose en rainures­languettes collées ou clouées sur lambourdes ou sur chape, carre­ lages, parquets existants non récupérables : “exclusivement !”

22 ans d’expérience La qualité s’obtient par une remise en cause constante de sa propre prestation Si comme ses clients, l’artisan a le goût du beau et la passion de la tradition, ses presta­ tions apportent les conseils ainsi par exemple, « dans une salle de bains on peut poser du parquet en acacia ou en exotique populairement appelé pont de bateau mais aucunement en sapin ou autres qui est putrescible d’après les normes du DTU (Document Technique Unifié).

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des parquets massifs et contrecollés, bros­ sés, vernis, huilés” ou encore les Parquets Original Chapel Parket, une entreprise d’en­ vergure mondiale basée aux Pays­Bas pour qui “chaque arbre étant unique, il en va de même pour tous ses produits” sans oublier les exceptionnels BOLEFLOOR “avec ses sur­ faces courbées uniques”.

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C’est une belle histoire que celle de cet arti­ san reconnu à la fois par la profession autant que par sa clientèle. “Que ce soit dans le cadre d’une rénovation ou d’une construc­ tion neuve, il est l’un des rares dans la région à savoir déposer, préparer, poncer un par­ quet massif à l’ancienne c’est­à­dire selon la tradition”, affirme un architecte et pourtant Emmanuel est arrivé à ce niveau de compé­ tences tout à fait par hasard ! “J’habitais à Domblans, mon propriétaire était de longue date artisan ébé­ niste­parqueteur dans le village, occasionnellement je lui donnais des coups de main en plus de mon travail jusqu’au jour il m’a annoncé vouloir prendre sa retraite

4 Arbois

Arbois-Poligny-Salins n°4 - Octobre 2017

Arbois - Association Communale de Chasse Agréée

La rentrée des chasseurs…

Les chasseurs souffrent globalement d'un manque d'image positif. Une mauvaise image peut-être due à certaines dérives par le passé. A l'occasion de l'ouverture de la chasse, nous avons rencontré Rodolphe Cler, président de la société de chasse d'Arbois...

A défaut de rencontrer Rodolphe Cler à "La baraque" des chasseurs ou lors d'une battue, rendez-vous est pris à son domicile à Arbois. Deux têtes de cerfs sur les murs de la cuisine me confirment que je suis bien à la bonne adresse. L'ouverture de la chasse est effective depuis le 13 septembre et la fermeture est prévue le 31 janvier 2018.

Ces périodes d'ouverture correspondent aux périodes de non reproduction des animaux. La société de chasse d'Arbois compte 120 chasseurs répartis en sept équipes avec un responsable désigné par équipe. Chaque équipe de minimum cinq chasseurs peut chasser en battue à sa guise le mercredi, le samedi ou le dimanche, jours de chasse à Arbois. Sur Arbois, la chasse a lieu en forêt sur 1 700 hectares et en plaine dans les vignes et les

champs sur 3 200 hectares. On chasse le chevreuil et le sanglier dans les bois et le lièvre, le faisan, la perdrix… en plaine.

Des quotas à respecter…

Pour chasser, chaque chasseur doit être arboisien et être adhérent (120 euros) de l'ACCA, Association Communale de Chasse Agréée. Et bien entendu, chaque chasseur doit être détenteur de son permis de chasser. "Le permis est délivré par la fédération. Nous devons répondre à une quarantaine de questions sur la sécurité, l'environnement, les animaux… Une séance pratique concerne la tenue et l'utilisation du fusil. Le plus important c'est de respecter parfaitement les règles de sécurité" rappelle Rodolphe Cler. Cette année, la société arboi-

Arbois - Journées citoyennes

Les Arboisiens au service de leur commune…

Les journées citoyennes existent dans de nombreuses villes en France, une idée venue d'Alsace.

A Arbois, ce sont environ 150 personnes qui se réunissent pour donner un peu de leur temps à l'entretien de la ville. "L'idée est très simple. Les habitants se réunissent pour effectuer des travaux d'embellissement. C'est un très bon moment de convivialité, une journée où les Arboisiens se

de chasse. C'est un échange, nous apportons ainsi notre contribution, preuve que le chasseur n'est pas ce que chacun veut bien imaginer. Par ailleurs, nous veillons à entretenir de bonnes relations avec les randonneurs et les cueilleurs de champignons, c'est une question de bons sens quand chacun fait preuve de responsabilité, de compréhension et de respect" conclut Rodolphe Cler.

Contact : Rodolphe Cler : 06.49.79.91.40

ARBOIS, UNE SAISON ESTIVALE HAUTE EN COULEUR…

retrouvent, une journée particulière et intéressante pour les échanges intergénérationnels" explique Sylvie Régadi adjointe aux affaires sociales et au cadre de vie. Au programme : du nettoyage, de la peinture (grille de l'école, bancs du champ de Mars…), l'aménagement du chemin de l'ermitage, des travaux à la maison "Chevrière" qui abritent les associations comme les Restos du cœur, le secours catholique, la Croix Rouge, le panier arboisien…

"Nous faisons des photos le matin avant les chantiers et à la fin des travaux. Ces photos sont présentées en fin d'après-midi lors de la réception finale, c'est très sympa" rappelle Sylvie Régaldi.

Cette dernière anime avec quelques bénévoles l'atelier cuisine qui a la lourde charge d'accueillir les participants à la collation du matin, de servir le repas du midi pris en commun et d'offrir le réconfort lors du pot de clôture. Et comme chacun sait qu'à Arbois, on ne badine pas avec les bons moments, nous vous laissons imaginer l'ambiance qui règne à la salle des fêtes lors du repas de midi.

Un repas qui se termine toujours avec le même dessert : une tarte aux pommes avec des fruits ramassés dans les vergers arboisiens ! "Les services techniques de la ville participent pour coordonner et fournir le matériel nécessaire aux travaux. Les adjoints sont présents tout comme de nombreuses associations. On aide la ville, on passe un bon moment, c'est convivial…" conclut Sylvie Régaldi.

Les animations estivales n'auront pas échappé aux Arboisiens et aux touristes cet été. Une programmation qui s'étoffe d'année en année et qui propose maintenant des rendez-vous bien identifiés. C'est le cas notamment des concerts sur scène tous les vendredis. “Les concerts attirent de plus en plus de monde tous les ans. Ce rendez-vous est maintenant acquis et nous avons une moyenne de 300 à 400 personnes par manifestations. Nous Festival “Lire en Revermont” - Crédit : Ph. Bruniaux soignons la programmation pour que ces spectacles plaisent à tous.

Nous privilégions les concerts festifs qui invitent le public à participer…” résume Fanny Stadelmann en charge du service culturel. Dans le registre des nouveautés, notons la première édition du festival de Tango, initié par Valérie Guyot professeur de tango à Arbois. Durant trois jours, cet événement haut en couleur et en mouvement n'est pas passé inaperçu. Les nombreuses Festival “Tango” concert d'été - Crédit : Ph. Bruniaux animations extérieures ont déjà trouvé un public. Pour l'heure, seule l'idée de renouveler est présente… A voir. Si nous ajoutons la présence d'un large public au festival des caves, au festival déLire en Revermont, aux Musicales du Revermont, au festival d'orgue, aux expositions des musées… on peut considérer que l'été culturel fut une belle réussite. “Nous avons insisté cette année sur les outils de communication. Nous avons édité une nouvelle plaquette couleur “électrique”, communiqué sur les réseaux et un peu dans la presse.

Cela a bien marché…” se réjouit Fanny Stadelmann.

Rendez-vous à la salle des fêtes d'Arbois le samedi 7 octobre à 8 h 30. Inscription en mairie pour s'inscrire au repas du midi offert par la municipalité.

Service culturel, communication - Mairie d'Arbois. Tél. 03.84.66.55.42 Mail : culture@arbois.fr

Le 7 octobre aura lieu la quatrième journée citoyenne à Arbois.

Les Arboisiens répondront encore présents pour une action citoyenne qui connaît un grand succès.

Sylvie Régadi, adjointe aux affaires sociales et au cadre de vie

sienne a droit à 30 chevreuils et à un nombre illimité de sangliers (en général une quinzaine par an sur Arbois). Ces chiffres sont transmis par la fédération jurassienne et correspondent à un équilibre naturel. "Nous respectons ces données qui nous sont transmises. De plus, nous avons un accord avec la municipalité d'Arbois. Nous entretenons tous les ans 70 km de lignes et de chemins forestiers. En contrepartie, nous ne payons pas de droit

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Changez, colorez… Osez !

Coiffeuse visagiste renouvelant ses formations chaque année, Lidia Hunkeler sait conseiller ses clients en fonction de leur visage, de la nature de leurs cheveux et des couleurs de saison. Elle saura vous donner le goût du changement ! giste. Cette année, je me suis perfectionnée sur les volumes par rapport aux formes du visage. Au quotidien, je conseille mes clients avec un travail basé sur la forme de leur visage et sur leur personnalité. Tout doit être adapté avec un diagnostic complet. J’aime changer les gens et proposer d’autres coif­ fures pour ne pas rester dans une trop grande continuité”.

Suivre les tendances Dans son salon rose et blanc, avec des miroirs et fauteuils à l’esprit baroque, Lidia coiffe les hommes, les femmes et les enfants. Répon­ dant au doux nom d’“Anaëllys”, en référence aux prénoms de ses trois enfants, elle n’est jamais avare de conseils et de suggestions. “Il faut savoir de quoi on parle et être toujours à la pointe des nouveautés en suivant les ten­ dances”. La professionnelle vient d’ailleurs de commander ses produits pour la saison automne/hiver qui devrait s’illustrer dans les tons chauds, de couleur cuivrée, rouge ou violine. “En connaissant la nature des che­ veux de mes clients et leur personnalité, je propose des coupes adaptées tout en don­ nant envie de changer”. Les clients pourront aussi sublimer leur coiffure avec les quelques bijoux mis en vente ou acheter des soins pour se chouchouter à la maison !

Lidia HUNKELER Coiffeuse­visagiste diplômée

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © PAPS n° 04

Passionnée par son métier, Lidia Hunkeler tient son salon de coiffure depuis 2009. Tra­ vaillant déjà à Arbois auparavant, une partie de sa clientèle lui fait confiance depuis des années et apprécie son professionnalisme.

“J’ai toujours été dans la coiffure et j’ai suivi une formation continue de visagiste sur deux ans. Tous les ans, je réalise des formations pour retravailler les méthodologies du visa­

6 Salins-les-Bains

Arbois-Poligny-Salins n°4 - Octobre 2017

EN BREF

Salins-les-Bains - Journées du livre Une 16e édition sous

le signe de la réussite Comme chaque année, pendant le week-end du patrimoine, les journées du livre se sont déroulées place des Salines, à Salins-les-Bains. L’occasion pour les amoureux de patrimoine, de Franche-Comté et d’ouvrages anciens de se retrouver et de chiner.

Créées pour présenter des auteurs locaux et ainsi de permettre à des exposants de vieux papiers de vendre des ouvrages sur l’histoire régionale, les Journées du Livre sont un événement important de la vie salinoise et de l’association Salins Pays du Livre. Une douzaine d’auteurs sont venus pour cette journée placée sous le signe du vieux papier.

22 exposants étaient présents lors de ce week-end.

Ce salon est très axé sur l’histoire de la région.

“Nous sommes pendant les week-ends du patrimoine donc ça correspond bien au moment” explique Clément Forêt, président de l’association Salins Pays du Livre. Le président de cette édition, Jean-Claude Voisin, salinois de naissance, a offert une conférence jeudi 14 septembre sur la société iranienne et était présent le premier jour des Journées du Livre pour dédicacer son ouvrage et rencontrer les gens.

“La promotion du livre” Certains exposants ont en leur possession de très beaux livres anciens de quoi faire se déplacer les amoureux de vieux ouvrages. “Nous avons des connaisseurs qui font le déplacement de Pontarlier

ou d’ailleurs et qui font exprès de venir pour acheter dès le samedi matin” développe Clément Forêt.

Un peu plus de 400 personnes se sont rendues à ce salon avec plus de monde le samedi grâce au beau temps. Une bonne chose pour le président Forêt, qui est un réel amoureux du vieux livre et du patrimoine. Bien que cela ne soit pas toujours évident de maintenir des événements de la sorte, les collectivités locales continuent de suivre les organisateurs. L’association Salins Pays du Livre est celle qui organise ce salon et bien d’autres manifestations. Son but, faire la promotion du livre et de la lecture mais également la promotion du patrimoine salinois. Ils ont également un réel intérêt pour l’ouverture culturelle. Les journées du livre sont l’un des temps forts de l’association car elles allient le livre et le patrimoine local.

Un beau projet à venir Salins Pays du Livre, ce n’est pas qu’une association de loi 1901 qui organise des événements tournés

SALINS MET LE VIN À L’HONNEUR Dans le cadre de l’Exposition “La vigne d’hier et d’aujourd’hui” proposée par la Médiathèque jusqu'au 16 décembre 2017, les vins salinois sont à l’honneur avec de nombreuses rencontres sur ce thème : • conférence-dégustation de Caroline

22 exposants étaient présents pour proposer de beaux manuscrits.

Daeschler, œnologue, le 7 octobre à 14 h 30,

autour du livre et du patrimoine. C’est aussi un éditeur de livres comme en attestent les ouvrages sortis sur les faïenceries de Salins-les-Bains, ou sur le vignoble à Salins-les-Bains. Depuis 2 ans, l’association travaille sur une BD sur l’histoire de la ville de Salins-les-Bains. Cette dernière verra le jour l’an prochain à l’occasion du Salon du Livre 2018. L’auteur-dessinateur de cette œuvre se prénomme Damien Roussel. Cet habitant de Damparis est un amoureux de la BD et a déjà réalisé quelques beaux ouvrages. “Il faut que ce soit accessible à tous” conclut le président de l’association.

A.B

salle vidéo du théâtre. “A la découverte des vins du Bugey, un voisin méconnu”.

• soirée dégustation avec Michel Converset le 20 octobre à 18 h 30 à la médiathèque.

Sur inscription, nombre de places limité à 12 personnes.

• conférence de Michel Vernus: “Un fragment singulier de la France viticole : le vignoble comtois”, le 25 novembre à 14 h 30, salle vidéo du théâtre.

Sylvie Vermeillet et Marie-Christine Chauvin : deux sénatrices pour le Jura, deux sénatrices du Pays de Salins, deux sénatrices de Cœur du Jura !

Seuls deux départements en France seront représentés au palais du Luxembourg par deux sénatrices. Sylvie Vermeillet et Marie-Christine Chauvin représenteront le Jura. L’une habite à Cernans, l’autre à Chaux et Champagny… Des voisines du pays de Salins… Bravo à elles… !

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Arbois Poligny Salins Cœur du Jura

Le cœur du Depuis le 1er janvier 2017, sur la base des ses trois villes-bourgs, la communauté de communes “Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura” s’inscrit dans une nouvelle politique d’avenir. Une progression volontaire qui favorise le service à la personne et l’attractivité du territoire. Premier état des lieux…

Michel Francony - Président

“Nous avons la volonté de développer l’attractivité de ce territoire” Humainement, comment se passe cette fusion ?

"Arbois, Poligny, Salins cœur du Jura" avance vite. Je retiens que c’est beaucoup d’énergie.

Je retiens la présence d’élus qui s’investissent et s’adaptent face à de nouvelles exigences.

Le terme qui me vient à l’esprit est la bienveillance. Une bienveillance renforcée par le fait que ces élus ont accompagné des décisions importantes pour mettre en marche cette nouvelle communauté de communes : par exemple, sur le contrat de ruralité que nous avons signé avec l’état et le département. C’est un signe de confiance de leur part qui nous permet de progresser. Les communes prennent conscience qu’elles s’inscrivent et s’impliquent dans un projet de développement commun qui respecte les intérêts de chacun. Retenons aussi le travail remarquable et l’adaptabilité des services qui nous accompagnent dans ces transformations, dans cette nouvelle organisation, cette nouvelle progression.

Vous parlez beaucoup de progression…

Il faut signaler avant toute chose la qualité des services laissés par les trois communautés de communes précédentes. Ainsi cette fusion se construit sur de très bonnes bases. Nous poursuivons le travail qui dans un premier temps consiste à harmoniser les services à la population sur ce nouveau territoire partagé. Nous avons beaucoup de dossiers sur la table et notre objectif affiché est de proposer à tous ce qui se faisait de mieux dans chacune des trois collectivités, « une harmonisation par le haut ».

Voilà comment se dégagera un esprit communautaire. La progression, c’est de s’inscrire durablement dans une vision commune, claire et opérationnelle.

Comment expliquer un intérêt communautaire ?

Un intérêt communautaire, c’est offrir partout et à tous un meilleur service, plus d’accessibilité, des tarifs identiques pour tous... C’est réfléchir à ce que nous pouvons apporter de mieux, pour les écoles de musique, les équipements sportifs, la culture... pour notre environnement. Si nous n’avions pas ces volontés, cette fusion n’aurait pas de sens. Nous dessinons un projet de services qui apporte du plus à la population.

Qu’apporter de plus aux habitants ?

Le service à la personne est déjà de bonne qualité. Au-delà des aspects techniques de la

Véronique Lambert Vice-présidente à la petite enfance et à la jeunesse

Petite enfance : un service maintenu sur l’ensemble du territoire… fusion, c’est le moment de s’interroger pour aller plus loin encore, de s’adapter et d’anticiper les évolutions, les nouveaux modes de vie. Quel habitat pour demain ? Quels nouveaux modes de garde pour nos enfants ?

Pensons à nos jeunes, comment vivront-ils dans le futur ? Ne passons pas à côté de l’essentiel, imaginons l’avenir et prenons du plaisir à partager. Nous éprouverons plus de satisfaction si nous inventons nous-même notre avenir. Les habitants attendent de nous du concret.

Vous faites preuve d’un bel esprit positif...

On nous envie notre territoire, nos atouts !

Pourquoi serions-nous alors pessimistes ? Ce n’est pas qu’une fusion naturelle, c’est une complémentarité prometteuse. “Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura" est une chance ! Nous avons la responsabilité de développer l’attractivité de ce territoire pour maintenir et accueillir des entreprises, de jeunes ménages, des retraités, pour créer de nouveaux emplois...

Nous profitons d’un riche tissu économique et touristique. Notre devoir est de favoriser son développement, de finaliser l’arrivée du numérique, de créer un nouvel outil de promotion touristique, de finaliser les zones d’activités économiques... A nous de travailler avec volonté et modernité. Bientôt nous ne parlerons plus de fusion mais d’un beau territoire agréable à vivre et tourné vers l’avenir. Voilà notre feuille de route.

Le service petite enfance est un élément essentiel dans la vie des jeunes ménages. De la garde des nourrissons jusqu’à la sortie du primaire, la communauté de communes "Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura" et les communes se partagent une prise en charge de qualité.

S’il est un secteur où la fusion des trois communautés de communes Arbois, Poligny, Salins ne s’est pas fait sentir, c’est bien celui de la petite enfance. Les familles n’ont pas eu à s’adapter à une nouvelle organisation. L’accueil proposé avant la fusion sur l’ensemble du territoire a pu être maintenu en l’état, preuve d’un service de grande qualité : • Les relais assistante maternelle (RAM), présents à Poligny, Arbois et Salins, sont des lieux d’animation, de conseil, de formation pour les assistantes maternelles qui trouvent là l’occasion d’échanger et de partager leur activité.

• Les crèches "multi-accueils" recoivent les enfants de deux mois à la scolarité, elles sont présentes à Arbois et Salins en gestion intercommunale et à Poligny en gestion communale.

• Les accueils de loisirs sans hébergement (ALSH) pour l’accueil péri et/ou extrascolaire sont au nombre de dix en gestion communautaire, communale ou autres. On les retrouve sur Arbois et Vadans, Salins, Grozon, Colonne, Aumont/Montholier, Le Fied, Saint-Lothain, Poligny Brel et Les Perchés. Aiglepierre/Marnoz et Dournon/Cernans sont en gestion individuelle. Ces accueils de loisirs reçoivent des enfants de 3 ans à 10/11 ans.

Pour cette rentrée 2017, quatre communes sont revenues à la semaine de 4 jours : Vadans, Grozon, Le Fied et Poligny. Une nouvelle disposition qui entraîne une réorganisation au niveau intercommunal. L’intercommunalité offre dorénavant une solution pour accueillir en extrascolaire les enfants non scolarisés le mercredi matin. Ils sont reçus à Arbois et à Poligny. "Nous avons su répondre à cette nouvelle situation. Nous attendons maintenant les décisions des parents, des conseils d’école et des collectivités qui ont la compétence scolaire pour la rentrée 2018. Nous espérons savoir rapidement si toutes les écoles adoptent ou pas la semaine de 4 jours. Ainsi nous pourrons adapter le service que les familles attendent" conclut Véronique Lambert en charge de la petite enfance et de la jeunesse.

Abergement-le-Grand, Abergement-le-Petit, Abergement-lès-Thésy, Aiglepierre, Arbois, Aresches, Aumont, Barretaine, Bersaillin, Besain, Biefmorin, Bracon, Brainans, Buvilly, Cernans, Chamole, Chaussenans, Chaux-Champagny, Chilly-sur-Salins, Clucy, Colonne, Darbonnay, Dournon, Fay-en-Montagne, Geraise, Grozon, Ivory, Ivrey, La Chapellesur-Furieuse, La Châtelaine, La Ferté, Le Chateley, Le Fied, Lemuy, Les Arsures, Les Planches-près-Arbois, Marnoz, Mathenay, Mesnay, Mièry, Molain, Molamboz, Monay, Montholier, Montigny-lès-Arsures, Montmarlon, Neuvilley, Oussières, Picarreau, Plasne, Poligny, Pont dʼHéry, Pretin, Pupillin, Saint-Cyr-Montmalin, Saint-Lothain, SaintThiébaud, Saizenay, Salins-les-Bains, Thésy, Tourmont, Vadans, Vaux-sur-Poligny, Villers-les-Bois, Villerserine, Villette-lès-Arbois

Jura bat…

Martine Vuillemin - Vice-présidente tourisme et culture

Une nouvelle organisation au service du développement touristique...

Dans le cadre de ses nouvelles attributions, la communauté de communes "Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura" a maintenant en charge la promotion et l’organisation touristique de son territoire. La création d’un office de tourisme intercommunal est maintenant acté. Dans un premier temps à partir des deux offices d’Arbois et Poligny car la ville de Salins a gardé son office de tourisme municipal transformé en EPIC à l’occasion de l’ouverture des nouveaux thermes. Rencontre avec Martine Vuillemin, vice-présidente en charge du tourisme et de la culture.

La seule évocation d’Arbois, Poligny et Salins-les-Bains est synonyme de vins, de Comté, de sel, de thermalisme... Des activités économiques et agricoles majeures mais aussi une diversité qui favorise une fréquentation touristique de premier ordre. Arbois, Poligny, Salinsles-Bains, trois villes de caractère au riche patrimoine historique, architectural et culturel, auxquelles s’adjoignent des villages et paysages remarquables entre vignes, forêts, cascades... paradis des randonneurs.

Des espaces d’accueil inchangés...

Depuis le 26 septembre, la communauté de communes "Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura" a validé, en conseil communautaire, la création d’un EPIC, Établissement Public à caractère Industriel et Commercial. Une forme juridique qui met en place une gestion partagée entre élus et acteurs touristiques locaux et qui peut aussi permettre de commercialiser des produits touristiques. Un EPIC fonctionne sous la responsabilité d’un comité de direction. "Cette nouvelle structure va permettre de mutualiser les outils et les moyens en place afin d’assurer la promotion de notre territoire. Une promotion qui se veut à la hauteur de notre capital touristique. Tout d’abord pour valoriser la randonnée et ses circuits, mais aussi l’oenotourisme, le thermalisme, les sites UNESCO, la gastronomie, Pasteur et son œuvre..." précise Martine Vuillemin. Dans une premier temps, ce sont les offices actuels d’Arbois et Poligny qui sont directement concernés. La communauté de communes accompagnera la dissolution ou le changement de destination de ces deux associations. Le nouvel office de tourisme intercommunal restera dans les mêmes locaux arboisiens et polinois et l’ensemble du personnel sera maintenu sous une direction commune à venir.

Le tourisme au cœur du développement économique...

"Nous nous appuyons sur un travail déjà engagé de longues dates par le Pays du Revermont mais aussi sur l’existant et le bénévolat qui fonctionnent très bien. Le Jura est le département le plus touristique de la nouvelle région. Nous avons donc une belle carte à jouer car nous ne manquons pas d’atouts. Nous allons établir une feuille de route à court et moyen terme pour fixer les grandes orientations. Le numérique et la modernité y auront toute leur place. L’office de tourisme intercommunal couvrira toutes les communes sauf la ville de Salins-les-Bains mais nous travaillerons de façon très rapprochée dans nos actions de promotion. Nous allons dès à présent préparer la prochaine saison estivale" conclut Martine Vuillemin. Le tourisme est un axe essentiel du développement économique, "Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura" ne manquera pas l’occasion de s’y associer avec détermination et professionnalisme. Rappelons simplement que la seule activité tourisme génère déjà sur ce territoire 14,5 millions d’euros de retombées économiques annuellement. Vous avez dit attractivité ?

Yves Décoté - Vice-président environnement et énergie

Déchets, eau, assainissement, environnement... L’avenir en mode intercommunal…

Fusionner trois communautés de communes est déjà une belle aventure... Quand cette fusion s’associe aux nouvelles obligations dictées par la loi NOTRE, cela peut se rapprocher du casse-tête ! Yves Décoté, en charge de l’environnement et de l’énergie témoigne...

Les traitements des déchets, l’approvisionnement en eau potable, l’évacuation et l’assainissement des eaux usées... sont d’indispensables services rendus à la population. Gérés différemment selon les situations et les décisions politiques de chaque territoire, ces services sont amenés, encadrés par de nouvelles lois, à trouver une gestion harmonisée au niveau intercommunal. Oui sur le papier, mais concrètement ?

Yves Décoté nous dresse un état des lieux pour ce qui concerne l’avenir de ces dossiers au sein de la communauté de communes "Arbois, Poligny, Salins, cœur du Jura". Rappelons simplement que cela concerne 66 communes et environ 8 000 foyers. Audelà du service rendu, la protection de l’environnement prend là toute son importance notamment avec une gestion à long terme et durable de la précieuse ressource en eau.

Les ordures ménagères "C’est simple, rien n’est harmonisé et il faut tout reprendre. Des communes sont à la taxe, d’autres à la redevance... Salins gère en direct ses déchets alors qu’Arbois et Poligny travaillent avec le Sictom de Champagnole ou de Lons... L’objectif à terme est de proposer le même service à tous avec les tarifs les moins élevés, les plus justes possibles, tout en y associant la préservation de l’environnement car c’est finalement notre intérêt. L’échéance est fixée au 1er janvier 2020.

Nous entrons dans une phase d’analyse avec l’aide d’un cabinet indépendant qui nous aidera à faire les bonnes synthèses. C’est un beau projet de territoire qui devra fixer les équilibres entre taxe et redevance, entre famille nombreuse ou personne seule... Des choix importants pour notre avenir. L’analyse et la réflexion se poursuivent sur 2018, la

synthèse et les décisions sont prévues fin 2019.”

La gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (Gemapi) “C’est nouveau, c’est technique... un dossier particulier. En gros, la gestion des cours d’eau et de la qualité de l’eau. Tout un programme. C’est un enjeu majeur pour préserver les milieux aquatiques et leurs fonctionnalités ; ce qui nous garantit finalement une bonne qualité de l’eau dans nos rivières (et finalement dans nos verres). Ce n’est pas simplement la Furieuse, l’Orain, la Cuisance et la Brenne, les 4 principales rivières du territoire ; mais un linéaire de près de 600 km de cours d’eau qui nécessitent un suivi et parfois des soins. Qu’en adviendrat-il ? Comment pourrons-nous organiser cette nouvelle compétence et assurer la qualité du travail ? La réflexion s’engage et des partenariats sont en discussion avec diverses structures (EPTB, Syndicats mixtes, EPAGE…).”

L’eau potable et l’assainissement “Là encore nous entrons en phase de concertation et d’études. De nombreux syndicats interviennent. Tout le monde n’est pas équipé et ne procède pas de la même manière. Il est question d’approvisionnement et d’assainissement collectif ou individuel.

Comme pour la gestion des déchets, L’objectif est de proposer le meilleur service à l’usager. Nous avons jusqu’au 31 décembre 2019 pour élaborer ce nouveau schéma intercommunal. Pour ce faire, nous lançons une vaste étude pour faire la synthèse, l’état des lieux et proposer finalement la meilleure gestion possible de la ressource en eau, au profit de nos concitoyens."

10 Arbois-Poligny-Salins

Arbois-Poligny-Salins n°4 - Octobre 2017

Chamole - Parc éolien

LES ÉOLIENNES DE CHAMOLE :

Six éoliennes dont une 100 % locale

UN PROJET VITRINE

C’est en 2007 qu’a commencé cette aventure hors du commun du parc éolien de Chamole. Dix ans que l’idée s’est implantée petit à petit dans les têtes du maire et des habitants de ce village jurassien, qui veut faire la part belle aux éoliennes. Explications. simple : accompagner les différents acteurs, élus, propriétaires, habitants, à développer un projet éolien avec une proximité via des responsables de projets locaux. S’ajoute à cela une proposition locale de mise en place du financement participatif pour les différents projets. C’est donc un partenaire de confiance avec qui le maire de Chamole a pris date et a continué cette aventure.

Quel projet éolien pour Chamole ?

Le projet éolien de Chamole est une grande première dans le Jura. Qui aurait pu prédire qu’un petit village d’environ 170 habitants dans le canton de Poligny, pourrait accueillir un si beau parc éolien ? L’idée trottait depuis un petit moment dans la tête du maire du village, Jean-Louis Dufour.

Et ce rêve a commencé à devenir réalité lorsqu’il a été démarché par la société INTERVENT, qui sou-

haitait mettre en évidence les atouts de Chamole pour ce dessein éolien.

Un travail en partenariat avec INTERVENT Ce bureau d’études existe depuis les débuts de l’éolien. Il compte 17 personnes basées à Mulhouse et possède plus de 61 éoliennes en fonctionnement sur le territoire français. Leur but est

Tout est parti d’un constat simple du maire, pourquoi l’argent gagné par l’exploitation des gisements de vent, devrait profiter à d’autres personnes ? C’est ainsi que ce dernier a souhaité garder les bénéfices du vent et ainsi faire baisser la consommation d’énergie sur le village. Fait rare, ce projet éolien ne semble pas connaître d’opposant.

Bien au contraire, puisqu’un peu plus de 600 particuliers, par le biais de groupes et de sociétés coopératives, ont décidé de s’associer au financement.

“Cette éolienne citoyenne est une participation à la transition énergétique”, assène ce défenseur des énergies. Les travaux ont bien avancé cet été. Le projet collaboratif devrait voir le jour sur cette fin d’année 2017, une fois que les derniers réglages seront effectués. D’ici décembre prochain Chamole devrait voir fonctionner ses 6 machines dont son éolienne 100 % locale. Cette dernière a déjà bien grandi depuis son implantation en juillet dernier puisqu’elle mesure à ce jour 90 mètres et qu’elle devrait atteindre les 135 mètres après avoir fleuri de ses 3 pales. Une machine citoyenne dont les Chamolais peuvent déjà être fiers.

AB

“Cette éolienne est symbolique mais elle n’est pas une fin en soi”

Cette installation du parc éolien de Chamole est avant tout le moyen pour le maire d’avoir créé des structures, qui seront à la disposition des citoyens et permettront ainsi aux Hommes qui le souhaitent de continuer à œuvrer pour des projets similaires. Ce dernier espère que grâce à elles, de nombreux autres projets verront le jour plus tard dans la durée. “Nous voulons que ce projet éolien soit une vitrine des possibles. Et ainsi montrer aux citoyens qu’ils peuvent devenir acteur de leur électricité”, développe le maire de Chamole, Jean-Louis Dufour. Ce projet ambitieux et ses six éoliennes au cœur du terroir jurassien, sont également le moyen de montrer aux collectivités locales qu’elles ont un potentiel et qu’elles peuvent aller plus loin dans leurs raisonnements.

Inciter les gens à isoler mieux leur maison L’éolien, ce ne sont pas uniquement des éoliennes, qui permettent aux personnes impliquées dans le projet à récolter de l’argent de ce vent. C’est également et surtout une vision plus responsable de l’économie d’énergie et d’électricité plus particulièrement. “Ce projet a également pour but d’inciter les gens à mieux isoler leurs maisons et consommer moins d’énergie”, explique le maire désireux de sensibiliser le plus de personnes possible. Quand on voit tous les problèmes qui surgissent avec le réchauffement climatique, il serait de bon usage de faire attention à la planète et à ce qu’on en fait. C’est pourquoi dépenser moins d’énergie en faisant attention à sa consommation d’électricité semble être une évidence pour le bien des générations futures. “Ce parc éolien c’est une première pierre posée. Ce n’est pas la finalité”, conclut-il en espérant un futur plus raisonné.

Afin d’en savoir davantage sur ce projet de parc éolien de Chamole et de son grand acteur et défenseur, rencontre avec Jean-Louis Dufour, le maire de Chamole. Il livre sa vision de l’éolien, qu’il veut collaborative et partagée.

Depuis quand avez-vous ce projet de parc éolien ?

C’est quoi une éolienne citoyenne ?

Cela fait depuis 2007 que nous avons ce projet en tête.

Cela fait donc déjà 10 ans. Cette idée est venue de diverses manières. Nous avions déjà implanté sur la commune une chaufferie à bois. Cela nous a lancé dans cette réflexion profonde de la consommation du vent.

Je me suis toujours intéressé à l’éolien. J’y pensais, et un jour, un développeur s’est présenté à moi et m’a parlé du potentiel éolien que représente Chamole. A l’époque il y avait peu d’éolien mais cela ne m’a pas fait peur et nous nous sommes lancés dans ce beau projet.

C’est très simple. Ce projet éolien est une activité industrielle. Si vous êtes propriétaire du bien, les biens qui en

Pourquoi vous tenait-il tant à cœur ?

C’est venu au fil du projet. C’était vraiment un fil conducteur. Ce projet de territoire n’est pas juste un épisode à la mode. Il est pensé, réfléchi. Nous devions voir comment faire de ce projet, un beau projet et surtout tout faire pour que le territoire le porte loin. Nous avions cette idée de garder un maximum de ce vent qui passe au-dessus de nos têtes.

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découlent vous reviennent. Un parc éolien ça coûte cher.

Nous voulions que ceux qui souhaitaient devenir propriétaire le fassent dans de bonnes conditions. Si ce n’est pas rentable, ce n’est pas la peine. Nous avons une volonté de sensibiliser les habitants. S’ils s’impliquent, ils comprendront mieux. Nous essayons de les convaincre dans ce sens. Ça a été du travail de créer une structure qui permet à tous de participer au projet. Nous avions déjà fait le même principe pour une toiture voltaïque. Le projet de Chamole a permis la création d’une société d’énergie renouvelable citoyenne. Sur les six éoliennes, une sera 100 % locale entre les groupes de citoyens créés et les collectivités locales. Cette éolienne est symbolique mais elle n’est pas une fin en soi.

Propos recueillis par Anne Bruley

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Nouvelle identité, nouvelle philosophie Le Moulin de Brainans vient de changer de nom et de logo pour clarifier ses activités. Cette nouvelle identité visuelle correspond aussi à une nouvelle philosophie. Claire Fridez, directrice du Moulin nous explique.

Vous venez de changer de nom et de logo, cette modification correspond aussi à une toute nouvelle philosophie ?

“Notre lieu historique d’activité est le Moulin de Brainans. Mais avec l’acquisition en 2014 du label « Scène de Musiques Actuelles du Jura », nous développons cette notion de programmation territoriale sur tout le département. Nous nous déplaçons pour aller à la rencontre des jurassiens dans les salles de Dole, Lons, Champagnole et dans d’autres communes. Ce nom "Le Moulin de Brainans" n’était plus adapté à l’ensemble du projet. Notre nouveau nom "Le Moulin" est donc venu à nous naturellement car le public nous nommait déjà comme ça. Cette nouvelle identité permet de clarifier nos activités et notre champ d’actions.”

Comment avez-vous défini cette nouvelle identité visuelle ?

“Nous avons créé une commission « communication » dès le mois de janvier 2017 pour rédiger un cahier des charges et étudier les propositions reçues. Les membres de l’association ont aussi été sollicités dans les décisions importantes de ce changement de nom et de logo.

Par exemple, pour choisir "Le Moulin Tourne", nous avions de nombreuses propositions mais il fallait trouver quelque chose de court, de cohérent et qui raisonne avec notre projet. Le Logo du Moulin de Brainans avait vingt-sept ans,, l’idée était de tout reprendre. Nous avons pu le rafraîchir et simplifier les choses. Nous en avons profité pour décliner tous nos supports de communication. Le grand public a bien accueilli ce nouveau logo qui identifie mieux les activités”.

Agenda d’octobre

Cette communication correspondait aussi à un souhait de tisser plus de liens avec les acteurs du territoire ?

“Oui, ce changement d’identité visuelle a aussi été l’occasion de créer, en plus du livret trimestriel de programmation, des supports intemporels. Nous avons créé un guide pratique pour le grand public et nos partenaires, qui présente notre univers des musiques actuelles et notre projet. Nous souhaitons aussi intensifier les partenariats en tissant des liens avec les acteurs économiques du territoire”.

Le Moulin – Association Promodégel. Lieu-dit “Le Moulin”, 39800 Brainans. www.moulindebrainans.com

Inna de Yard + Erik Arma 14 octobre - 20 h 30 Grande salle - Reggae roots myhtique

Le Moulin c’est...

Logo lorsque les actions sont organisées dans le lieu historique

Logo lorsque les actions sont organisées “hors les murs”

Un logo très nature…

Amandine Laurent, chargée de communication et de développement mécénat nous explique ce que représente le nouveau logo : “Nous avons désormais deux logos : « le Moulin de Brainans » de couleur verte pour identifier les spectacles programmés à Brainans et « le Moulin Tourne » de couleur rouge pour les événements réalisés ailleurs sur le territoire. Le nom de « Moulin », avec ses lettres attachées très fluides, évoque la rivière qui coule. Le visuel de ce trimestre propose une femme avec une coiffe de serpent pour illustrer cette notion de nature, sans oublier la thématique musicale avec son claquement de mains. Ce nouveau logo ne cesse de faire des liens avec notre territoire comme les martins-pêcheurs, présents dans l’environnement naturel du Moulin, et repris sur nos cartes de correspondance. Le Moulin dispose d’un cadre de nature idyllique que nous n’oublions pas, nous souhaitions le mettre à l’honneur !”.

Une SMAC Le label “Scène de Musiques Actuelles”, créé en 1998, est délivré par le ministère de la Culture et de la Communication. Il désigne environ 150 lieux musicaux de petite et moyenne capacité, dédiés aux musiques actuelles. Les SMAC jouent un rôle essentiel de diffusion (concerts), d’actions culturelles et de développement des pratiques artistiques professionnelles et amateurs sur un territoire. Le Moulin a obtenu le label SMAC du Jura le 19 octobre 2014.

Left Lane Cruiser + 11 Louder 20 octobre - 20 h 30 Club - Blues rock

Des actions culturelles dans les collèges Le projet “du style au micro”, en partenariat avec les établissements scolaires permet de mettre en place des ateliers d’écriture au sein de quatre collèges du département. Les élèves rencontrent le rappeur PihPoh pour travailler l’écriture, la mise en musique, enre— gistrer et restituer en public leurs créations. Pour cette 6e édition, les établissements Jules Grévy à Poligny, Notre Dame de la Salette à Voiteur, Jeanne d’Arc à Champagnole et du Parc à Bletterans participent.

De nombreux bénévoles Avec seulement six salariés à temps plein, l’association a bien besoin de bénévoles. Âgés de 16 à 70 ans, les quarante bénévoles de l’association sont dix à vingt à être mobilisés pour chaque soirée. “Sans les bénévoles, le concert se ferait difficilement. Pour nous, c’est une source importante qu’il faut encore dynamiser” avoue Claire Fridez, directrice du Moulin. Pour rejoindre l’équipe, contactez Jessie Gustin à accueil@lemoulinjura.fr

Mon Côté Punk + Joël Jacquelin 21 octobre - 20 h 30 Grande salle - Chanson festive

Juliette Armanet 25 octobre - 20 h 30 Club - Chanson

Lieu-dit “Le Moulin” - 39800 BRAINANS www.lemoulinjura.fr 03 84 37 50 40

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14 Des villages au cœur du Jura

De Silèze à Saint-Lothain,

plus de 2 000 ans d’histoire…

Connue pour ses vins et autrefois pour son albâtre, Saint-Lothain est une commune touristique baignée par la Brenne, au pied du mont du Calvaire. Héritière d’un riche passé historique, elle l’entretient avec respect, perpétuant ainsi la mémoire de Lautein, moine fondateur à la fin du Ve siècle. Ce village a accueilli chaleureusement le Pays de Lons.

Au pied du mont du Calvaire

Quand Silèze devint Saint-Lotein Elisabeth Grand s’intéresse à l’histoire locale et elle se fait un plaisir de la raconter. Dès l’époque gauloise, un petit village se forma au pied d’une colline et prit le nom de Silèze. Lorsque les Romains envahirent la Gaule, ils construisirent de grandes voies de communication, dont l’une reliant Lyon à Besançon par Bourg passait à proximité de Silèze. Des familles s’installèrent et le village prit une certaine ampleur, en témoignent les nombreux vestiges et documents retrouvés remontant à cette époque. Puis les invasions barbares allaient détruire tout sur leur passage. Le village gallo-romain fut alors transformé en un véritable champ de ruines.

A la fin du Ve siècle, un jeune moine de l’abbaye de Saint-Symphorien d’Autun nommé Lautein décida de s’éloigner des humains, afin de n’avoir que Dieu pour témoin. Attiré par le Comté de Bourgogne, il continua son chemin en direction des montagnes du Jura. Arrivé à Silèze, il s’installa au bord de la rivière, à l’emplacement d’un ancien temple païen, pour y vivre très simplement en ermite, répondant ainsi à son envie de solitude. S’abritant dans une simple hutte construite de ses mains, il se nourrissait très peu, deux fois par semaine seulement. Dieu lui donna quelques vertus, notamment celle de détourner les orages. Les habitants des villages voisins l’honorèrent comme un serviteur de Dieu et, rapidement, d’autres personnes vinrent le rejoindre. C’est alors que vers l’an 480, la petite communauté ainsi formée décida de construire un monastère dédié à saint Martin, lequel finit par abriter 70 moines, Lautein en étant le Supérieur. Des familles s’installèrent autour du monastère. Après le décès du moine en 518, on ne parla plus de Silèze, mais de SaintLotein, vocable qui, au fil des siècles devint Saint-Lothein, puis SaintLothain.

Après la mort de Lotein, l’abbaye continua de fonctionner, sans toutefois se développer, bien au contraire. Vers 888, le monastère fut ruiné par l’invasion des Normands, si bien qu’à la fin du IXe siècle, seulement quelques moines y demeuraient. Rétabli par l’abbé Bernon de l’abbaye de Baume-les-Moines (Moines ayant plus tard été remplacé par Messieurs), il en devint une simple annexe qui dut adopter la règle bénédictine de Saint-Benoit. En 909, Bernon fonda l’abbaye de Cluny auquel il annexa celui de Saint-Lothain. Au XVe siècle, seul un prieur y demeura, les religieux ayant disparu. Le prieuré finit par être supprimé en 1770. En 1791, le domaine abbatial fut vendu comme bien national et aujourd’hui, plusieurs familles habitent dans cette ancienne abbaye.

Une église très ancienne C’est près du monastère qu’une église fut construite entre le IXe et le XIIe siècle. Remaniée au cours des siècles suivants, le

clocher comtois qui domine aujourd’hui fut érigé en 1716. Du Xe siècle, il reste la crypte qui s’étend sous le chœur et une partie des sacristies. Elle abrite le sarcophage du moine fondateur.

Classée au titre des monuments historiques, elle fait partie des sites clunisiens.

JUSTE UN PEU D’HISTOIRE Saint-Lothain est aussi le pays de la famille Sauria. Le général Jean-Charles Sauria (1753-1832) fut administrateur central du Jura et chargé de l’organisation des bataillons de ce département. Son fils Charles né à Poligny en 1812 inventa les allumettes au phosphore en 1831. Décédé à SaintLothain en 1895, il repose dans le petit cimetière entourant l’église, aux côtés de son frère Edmond (1926-1894) et de son ami cultivateur Auguste Hadery. Depuis 1972, son buste en pierre se dresse devant l’école. D’abord érigé en bronze, il fut embarqué par les Allemands en 1942.

Elisabeth Grand et Dominique Michelet fiers de leur village

Dominique Michelet : “Nous avons tout pour accueillir les touristes” Maire depuis 2014, succédant à Dominique Grand après avoir été son 1er adjoint, Dominique Michelet fut élu en 2001. Originaire du village, il y est revenu après avoir vécu à Dole pour raisons professionnelles. Si l’échange de tronçons du réseau d’eau potable est l’un des grands chantiers en cours, l’amélioration d’infrastructures et la réfection du toit de l’école constituent les travaux importants récemment réalisés. En 2009, la mairie s’est installée dans un autre bâtiment afin de permettre l’extension de l’école. En RPI avec Passenans, Darbonay, Miéry et Saint-Lamain soit 104 élèves, la majorité des classes se trouve à Saint-Lothain qui a su conserver une boulangerie-épicerie et où circulent divers marchands ambulants.

Quelques entreprises de maçonnerie et de métallerie, un paysagiste sont présents, comme aussi Eurochêne, importante scierie spécialisée dans le chêne que Félix Julien, assistant manager Europe nous a fait visiter. Cette exploitation forestière créée en 1956 est devenue scierie en 1976. Les trois frères Julien (Eric, Pascal et Rémy) ont fait évoluer l’entreprise qui est devenue “Eurochêne” en 1985 et qui emploie 29 personnes aujourd’hui. “Sur les 22 000 m3 de chênes qui sont traités annuellement, 16 000 sont expédiés en France certes, mais aussi à l’export qui représente 65 % du chiffre d’affaire. Les déchets sont valorisés en combustible”, explique Félix Julien. Plusieurs gîtes et chambres d’hôtes accueillent également vacanciers et voyageurs de passage. Au hameau des Bordes, un camping est même aménagé. La gare sur la ligne Lyon-Strasbourg voit plusieurs trains s’arrêter chaque jour. Côté associations, le comité des fêtes anime le village, comme aussi la Passelothine, les chasseurs et le club Gai Ramondot. Les œnophiles du Jura y ont leur siège. Une bouquinerie ouverte à tous gratuitement a été créée dans l’ancien pont-bascule.

Saint-Lothain, c’est aussi le vignoble Deux agriculteurs sont spécialisés dans le lait à comté. Une chèvrerie produit du fromage et un aviculteur élève des poulets bios. Aux côtés de ces exploitations, le vignoble tient une place importante. Plusieurs maisons de vins accueillent les visiteurs : Renée-Marie Regard, Dominique Grand et Didier Grappe, ces deux derniers produisant du vin bio. André Bonnot est négociant en vins et un atelier de champagnisation est également présent au village, tout comme deux micro-brasseries avec Désiré Grand et Xavier Goubard. Dotés de l’appellation “Côtes du Jura”, les vins de Saint-Lothain se dégustent avec modération, comme partout ailleurs. Les visiteurs doivent cependant savoir que 14 fontaines alimentées en eau potable sont réparties à travers le village, de quoi rincer les gosiers alcoolisés.

La maison de Charles Sauria aujourd’hui

Saint-Lothain (39230) Altitude : de 242 à 480 m, Superficie : 1 233 ha Population : 475 habitants (les Saint-Lothinois) - Canton de Bletterans Communauté de communes : Arbois, Poligny, Salins – Cœur du Jura Maire : MICHELET Dominique Conseil municipal : CHOULOT Alain - 1er adjoint, LACOMBE Myriam 2e adjoint, BERNARDO Carine - Conseillère municipale, BON Helen Conseillère municipale, LHAOUCINE Yvan - Conseiller municipal, PACCARD André - Conseiller municipal, VINCENT Jérôme - Conseiller municipal.

L’une des fontaines

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Alexandre DEBROT - © Pays de Lons / Pays Dolois

VEMBRE 2017

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