Pays de Lons 123

N°123

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Lons - municipales

Thierry Gaffiot : “Maire de Lons ?

Si c'est une construction et une décision collectives…” p. 4

2018, année de la Marjorie…

Dossier spécial

- Rieker - Gabor…

Le 50e anniversaire se prépare… p. 2

Pages 9 à 13

Domblans “Ici, il ne nous manque pas grand-chose…” p. 6, 7 et 8

Tourisme Gérôme Fassenet nouveau président du comité départemental du tourisme du Jura p. 4

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Pays de Lons n°123 - janvier 2018

année de 1. 2018, la Marjorie…

50e anniversaire de la Marjorie

La Marjorie, c’est 1/4 de la population lédonienne. Le 1er avril 2018, le quartier de la Marjorie fêtera ses cinquante ans. C’est à cette date que la première pierre du premier bâtiment du quartier a été posée. Le premier habitant s’installera en 1969 et le chantier durera 10 ans. La Maison Commune se prépare déjà à fêter l’événement.

“L’association «Maison Commune» est indissociable de l’histoire du quartier de la Marjorie.

Elle est née de la volonté de ses habitants d’être associés à l’aménagement de leur cadre de vie et de participer directement à la vie sociale de leur quartier. À l’occasion de ce cinquantième anniversaire de la construction du premier immeuble réalisé sur le site, une équipe composée d’administrateurs de l’association, d’habitants bénévoles et de salariés de la structure ont entrepris un travail de collecte bibliographique et iconographique destiné à retracer les grandes étapes de la construction du quartier ainsi que les faits les plus marquants de son histoire.

La Maison Commune a pris possession de ses nouveaux locaux dans le courant de l’année 2015. Ces nouveaux locaux sont situés au cœur d’un vaste projet de réaménagement et de revalorisation urbaine du quartier de la Marjorie qui est lui-même en voie d’achèvement. Parallè-

État des travaux de la Marjorie en avril 1968

2.

lement, la Maison Commune a investi de nouveaux lieux situés dans le quartier voisin des Mouillères pour y étendre ses activités, ce qui peut contribuer à modifier l’organisation de la vie associative de cette zone de la ville. Cette nouvelle étape de la vie du quartier Marjorie et de la Maison Commune est donc l’occasion de s’interroger sur leurs devenirs respectifs et, à cette occasion, de se pencher sur le passé de la structure et sur l’évolution du quartier depuis sa création dans les années 70 pour mieux nourrir la réflexion collective”, explique Stéphane Billaudel, président de la Maison Commune.

Pays de Lons partenaire Notre journal “Pays de Lons” s’associe à cette année anniversaire de la Marjorie aux côtés de la Maison Commune.

Nous ouvrirons 4 pages spéciales dans l’année 2018 pour valoriser l‘histoire de ce quartier et la diffuser largement.

Communauté de communes Bresse Haute-Seille

La liste des équipements sportifs d’intérêt communautaire étendue

Au moment de la fusion de Bresse Revermont et des Coteaux de la Haute-Seille, la compétence “gestion des équipements sportifs d’intérêt communautaire” n’était effective que sur les Coteaux de la Haute-Seille. Le dernier conseil communautaire de Bresse Haute-Seille a étendu cette compétence à l’ensemble du territoire…

“Sont d’intérêt communautaire, les équipements sportifs ayant un rayonnement au-delà des limites de la commune d’implantation. Des équipements conçus pour pratiquer une ou plusieurs disciplines sous la responsabilité d’une structure qui en assure l’accès et la surveillance.” En clair, cela signifie que les communes et les clubs n’auront plus à supporter seuls les investissements lourds ou les réparations importantes dans le cadre de certaines pratiques sportives. “C’est une décision importante qui permet, malgré les restrictions budgétaires, de rendre encore possible des projets communs et de maintenir en état les équipements existants”, explique Jean-Louis Maître, président de Bresse Haute-Seille. “C’est une marque de cohésion sociale qui s’intègre dans notre projet de territoire. Nous soutenons ainsi les associations sportives et leurs licenciés, c’est de la proximité, de la solidarité, de l’attractivité… La pratique du sport, tout comme la culture, est un élément essentiel pour notre territoire”, rappelle Michel Brutillot, vice-président en charge des sports et maire de Montain.

E TAT C I V I L

Tom de Olivier LAMARD et Samantha BARBIER, Cosges NAISSANCES Mila de Vincent BOROD et Candice de Jean-Richard BERT et Jennifer LARDERET, Courbouzon Amandine GUERIN, Arlay Capucine de Éric BOSDURE et Zelda de Sébastien FOURNIER et Pauline LONGCHAMP, Courbouzon Jessica NICOLAS, Beaufort Éva de Pascal CHAPOUILLY et Zoé de Sébastien FOURNIER et Laure DECHAMP, Courlaoux Jessica NICOLAS, Beaufort Hugo de Sébastien MONNET et Maé de Jérémy ROMAND et Angélique DUMARAIS, Fanny SORGUE, Beaufort Dompierre-sur-Mont Lylou de Nicolas NADAL et Carole Lison de Olivier LECOQ et Sylvia MAUBLANC, Bletterans BERNARD, Fay-en-Montagne Valentin de Yann DECORCE et Laura de Nicolas POUSSIN et Aurélie DUTHION, Bonnefontaine Vanessa BAILLY, La Tour-du-Meix Charlotte de Jean-Philippe Kawéna de Julien CHARNET et MARICHY et Clémence Sonia SERVAN, Larnaud BEAUDART, Chevreaux Carla de Jérémy SIRDEYS et Eymen-Gokhan de Zühtü GEZER Pauline CHASSARD, Larnaud et Fatma TASLIBAYIR, Chilly-leAélis de Benoit KAUFFMANN et Vignoble Aline DOYEN, Lons-le-Saunier Jules de Arnaud GUERIN et Élodie Hugo de Anthony BELLOD et FEBVRE, Commenailles Anne YVON, Lons-le-Saunier

Nouria de Mokhtar MAZOUNI et Bahdja SELATNIA, Lons-le-Saunier Nino de Arnaud VICHOT et Ludivine RENARD, Messia-surSorne Talia de Jordan BERTIN et Anaïs VIRETTI, Nogna Thiago de Kevin BATHREZ et Jennifer GRUS, Orbagna Hippolyte de Nicolas ROCHET et Pauline PONSOT, Orgelet Swann de Yannick FOURNIER et Coralie GUERRE, Perrigny Alicia de Ludovic COLIN et Sophie PATIN, Pimorin Tom de Éric MARMILLON et Sarah MARMILLON, Revigny Martin de Alexandre BOURDY et Noémie CHARDONNERET, Ruffeysur-Seille Liam de Sébastien BUSI et Sonia PILOD, Soucia Iris de Sébastien BUSI et Sonia PILOD, Soucia

Nina de Maxime FUMEY et Estelle JEANNIN Andrée, Lons-le-Saunier, 64 ans CUENIN, Vercia VIENNET Éric, Lons-le-Saunier, 48 ans DÉCÈS MOURATILLE Jacques, Beaufort, BOEUF Denise, Lons-le-Saunier, 95 ans 78 ans GALLAND Simone, GEORGEOT Danièle, Bletterans, Lons-le-Saunier, 91 ans 78 ans HOARAU Marcel, PRIMAS Marcel, Lons-le-Saunier, Chilly-le-Vignoble, 73 ans 81 ans FAGOT Simone, Commenailles, BENOIT Michel, Lons-le-Saunier, 85 ans 79 ans ROUSSEL Marie-Thérèse, HUNAULT Chantal, Courbouzon, 78 ans Lons-le-Saunier, 74 ans BOURREAU Berthe, Crançot, 89 ans MOLLARD Léonie, Lons-le-Saunier, MENAULT Renée, Domblans, 85 ans 95 ans PAPONNET Nicole, Fontenu, 70 ans MARTIN Claudette, FÈVRE Suzanne, Frébuans, 91 ans Lons-le-Saunier, 80 ans LHENRY Jeannine, MAGNIN Albert, La Chassagne, Lons-le-Saunier, 94 ans 95 ans CHÈNE Rolande, PICOT Françoise, Lons-le-Saunier, Lons-le-Saunier, 85 ans 68 ans

Une liste d’équipements intéressante…

Une liste d’équipements est maintenant définie au 1er janvier 2018. Une convention sera rédigée entre les communes, les clubs et Bresse HauteSeille pour bien définir les engagements de chacun. Liste des équipements retenus d’intérêt communautaire : Les stades (terrains, vestiaires) : Domblans, La Marre, Passenans, Bletterans, Commenailles, Chapelle Voland, Hauteroche, Sellières - Le skate-park de Domblans - Le dojo de Voiteur - Le dojo de Bletterans - Les salles de sport de Bletterans : salle de danse, salle de boxe et savate française - Le gymnase de Bletterans - Les terrains de tennis de Bletterans et Commenailles - Le boulodrome de Bletterans - Le local technique cyclo de Bletterans - La piste de moto-cross de Sellières - Le terrain de stock-car de Bletterans - Les pistes d’athlétisme de Bletterans - et tout nouvel équipement sportif d’intérêt communautaire. “Nombre d’habitants se reconnaissent

dans cette liste. Elle permet à chacun de mesurer l’implication de Bresse Haute-Seille sur notre territoire”, reconnaît Jean-Louis Maître.

Bresse Haute-Seille - 1 Place de la Mairie 39140 Bletterans - 03.84.44.46.80

CIUPA Tomasz, Lons-le-Saunier, 56 ans PASTURAL Roland, Lons-le-Saunier, 79 ans NOUVELOT Germaine, Lons-le-Saunier, 91 ans NICOLAS Pétrus, Lons-le-Saunier, 96 ans BOIGET Jules, Montain, 82 ans GUÉRY Jacqueline, Montmorot, 87 ans BONNIN Fernand, Orbagna, 83 ans MOURET Michelle, Perrigny, 72 ans RENARD Joël, Ruffey-sur-Seille, 58 ans PERRIN Gérard, Thoiria, 66 ans MICHEL René, Villevieux, 68 ans CHATOT Jean-Pierre, Villevieux, 66 ans BRETIN Marie, Voiteur, 96 ans

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdelons.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 33 79 00 94 commercial@paysdelons.fr

La

L’ELLIPSE

Folle petite journée

l’espace Mouillères “un lieu culturel... des actions toute l’année !” de

pour marquer le début de l’année. Samedi 6 janvier 2018 sera donc un rendez­vous populaire et gratuit, ouvert à tous les Lédo­ niens en mal de curiosité. À cette occasion, l’ESPACE MOUILLERES avec toutes ses salles habituellement gérées par la Maison Com­ mune et l’Ellipse “se feront une beauté” pour accueillir des démonstrations de courtes prestations artistiques de toutes sortes dont la troupe les Gouapes Douapes “spécialistes de l’improvisation s’il en est”, des ateliers ludiques vocaux, percussions, chants du monde, des ateliers de cuisine suivis de dégustation, des ateliers peinture, mangas et ateliers pour les tout petits, de la musique, du graffiti, du slam…

De janvier à juin : Demandez le programme diffusé en papier tous les deux mois ! : Théâtre, concerts, spectacles jeune public, films rendez­vous de l’Aventure…

Annik Meschinet et Manon Richard

En assurant la gestion de l’Ellipse, salle proche du centre­ville située dans un quar­ tier populaire, en l’occurrence les Mouillères, Annik Meschinet et Manon Richard, sa colla­ boratrice, ont réussi le tour de force non seulement d’y produire en quelques mois près d’une vingtaine de spectacles en y “atti­ rant un public nombreux” mais aussi de la faire découvrir par le plus grand nombre.

Bientôt “La FOLLE PETITE JOURNÉE DE L’ESPACE MOUILLERES” Avec pour objectif d’en faire un lieu de vie, d’échanges et d’animation, “une passerelle intergénérationnelle qui permet le brassage des cultures”, la directrice Annik Meschinet multiplie les initiatives et a répondu favora­ blement à la proposition de la ville de Lons le Saunier d’organiser une journée festive

LE FRUIT DES VOIX : “un bilan global à la hauteur de l’événement”.

Peut­on évoquer l’Ellipse sans parler de l’as­ sociation MUSIK Ap’PASSIONATO et ne pas revenir sur le succès du dernier Festival Vocal LE FRUIT DES VOIX ? Repéré sur un plan national pour l’originalité et la diversité de sa 11e programmation, il a attiré des publics de tout le département, de la Région Bour­ gogne Franche­Comté, des Régions limi­

Samedi

6 janvier 2018

trophes mais aussi de France et de Bel­ gique… Avec des concerts à Lons mais aussi dans d’autres villes du Jura, co­réalisés avec les Scènes du Jura­Scène Nationale, la SMAC le Moulin de Brainans, L’Amuserie, la Média­ thèque… le Festival accueillait aussi la pro­ jection de deux films, proposait deux stages, l’un professionnel, l’autre amateur pour don­ ner une offre à des publics diversifiés.

Avec 47 artistes, 41 professionnels, 14 spec­ tacles 2544 spectateurs, Le FRUIT DES VOIX est en forme, l’édition 2018 est en cours de préparation et elle aura bien lieu...

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Pays de Lons n°123 - janvier 2018

Lons-le-Saunier

Thierry Gaffiot : “Maire de Lons ? Si c'est une construction et une décision collectives…”

Thierry Gaffiot, membre du Parti communiste français, est l’opposant à Jacques Pellissard le plus remarqué au sein du Conseil municipal de Lons-leSaunier. Thierry Gaffiot est élu d’opposition depuis 1995. En 2014, il conduit une liste Front de gauche : “Une vraie liste de gauche”, il en est le seul rescapé pour son 4e mandat. Se lasse-t-il ? Pas du tout, guidé qu’il est par la passion du débat politique !

Thierry Gaffiot, qui êtes-vous ?

Que retenez-vous de l’année politique 2017 ?

Je suis Thierry Gaffiot, j’ai 57 ans et je suis professeur des écoles. Maître formateur depuis 26 ans, je suis directeur de l’école Georges Brassens à Lons-le-Saunier et exerce dans une classe de CM1.

Je retiens que 50 % des électeurs ne votent plus, ne font plus confiance à la vie politique et la rejettent.

Emmanuel Macron est arrivé au bon moment pour récolter les fruits de cette lassitude. À nous maintenant d'en tirer les enseignements. Oui je suis déçu pour la gauche, nous n’étions pas unis. L’union avec Hollande/Vals était impossible. Nous, notre place est en bas, là où l’on soulève les problèmes, là où l’on s’occupe des habitants. Regardez à Lons, services publics, services municipaux et secteur privé en grève en même temps. C’est à nous de mobiliser pour trouver les solutions qu’attendent les électeurs. Le changement de la vie politique n’est pas réservé à Emmanuel Macron ! On doit créer un mouvement qui inspire une nouvelle vie.

Le Parti communiste vit encore ?

Oui, le Parti communiste existe bel et bien ! Le PCF est à la fois une belle histoire collective et un collectif qui a une histoire… Le communisme est une histoire forte. Ma famille s’est battue pour le social et le PCF a plus que jamais sa place.

Oui mais pour quel combat ?

Pour tous les combats sociaux ! Le service public, le statut des salariés, l’accès à la santé, à la culture, aux sports… C’est la solidarité. Il y a ceux qui regardent le monde tel qu’il est en se disant pourquoi ? Et ceux qui voient le monde tel qu‘il devrait être en se disant pourquoi pas ? Cette deuxième version me convient mieux.

Quelles sont les urgences ?

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Quand j’entends que 20 % des enfants vivent dans des foyers en dessous du seuil de pauvreté, quand je lis que 70 % des femmes monoparentales du Quartier Prioritaire de la Ville n’ont pas d’emploi … je trouve cela simplement insupportable ! Si la collectivité n’accompagne pas les familles, on ne leur permet pas de se projeter dans l’avenir. L’argent existe mais ne va pas où il faut. Il va dans les paradis fiscaux. Quel argent on donne à l’école, à l’hôpital, aux communes ? Je suis au PCF pour dénoncer et combattre tout cela.

Les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres… C’est grave…

Ici à Lons ?

Oui ! Ici à Lons, on travaille déjà ensemble. On a besoin des uns, des autres. Je suis optimiste. Je suis dans la vie municipale pour préparer l’avenir, pour proposer le nouveau projet municipal qu’attendent les Lédoniens. Pour l’instant peu importe le candidat, l’essentiel est de travailler à une union et à un projet.

Vous aimez l’opposition ?

Ce n’est pas l’opposition que j’aime, c’est le débat politique qui me passionne. On travaille les dossiers, on analyse le budget, on rédige avec précision nos argumentations… Un travail d’opposition est respecté s’il est sérieux. Ce sont les choix politiques qui animent les débats. Que veut-on pour les Lédoniens ?

Quand on vote contre, c’est qu’il y a rupture. C’est déjà arrivé que le maire modifie une décision suite à nos interventions. Je ne m’oppose pas à Jacques

Pellissard, je m’oppose à la gestion de M. le maire. Ce qui nous rassemble ? L’honnêteté peut-être ? Nous sommes deux républicains qui aiment débattre.

Que vous inspire la majorité actuelle ?

Cela nous encourage… Regardez comme se déroulent les conseils municipaux : que ce soit pour la culture, le budget, l'environnement, tout est cadré par la parole du Maire. Ce fonctionnement est d’une autre époque. Il faut redonner un sens collectif au débat politique. Il faut vraiment s'interroger sur le fait que la moyenne d'âge des habitant-e-s de notre ville augmente, que notre Ville perd des élèves par exemple.

Pour toutes ces raisons, notre Ville a besoin d'évoluer et les Lédoniens ont intérêt au changement… Seul le débat démocratique fait foi. Il manque ce lien entre les élus et la population. Les transferts de compétences et les débats à l’agglomération ne doivent pas éloigner le citoyen des décisions qui sont prises en son nom dans les différentes assemblées.

Aimeriez-vous être maire de Lons ?

Hésitation… Je ne sais pas… ce n’est pas à moi de le dire… Oui si les conditions sont réunies et que c’est une décision collective. Si je devenais maire de Lons, c’est que la gauche unie aurait gagné, que le Lédonien aurait été entendu, que le Lédonien serait défendu, que le Lédonien partagerait la vie politique.

L’idée est réelle… Construisons un projet collectif, un autre projet.

Et à part cela ?

C’est déjà pas mal ! À part cela, j’aime la vie, la randonnée à pied ou à vélo, la culture… Un élu ne doit pas être enfermé, je sais me vider la tête et prendre Ay du bon temps.

Tourisme - nomination

Gérôme Fassenet nouveau président du Comité départemental du tourisme du Jura

Maire de Louvatange, président de la communauté de communes Jura Nord, conseiller départemental du canton de Mont-sous-Vaudrey, Gérôme Fassenet assure dorénavant aussi la présidence du Comité départemental du tourisme du Jura ainsi que la présidence des régies de Chalain et Vouglans. Une nomination qui s'accompagne de nouvelles perspectives ? Rencontre...

belles cités, le vignoble, les thermes, la gastronomie...

Une belle diversité qui nous impose une valorisation et un accueil de qualité. Je rencontrerai les acteurs pour les associer à ces beaux enjeux.

M. Fassenet, pourquoi avoir accepté ce poste au tourisme ?

Je pense que le Jura doit être mieux valorisé ! Oui le Jura est un élément majeur du tourisme en Bourgogne - Franche-Comté, à la fois en été et en hiver. Sa prise en compte régionale doit être renforcée et nous comptons sur le Comité régional du tourisme pour nous soutenir et nous aider à accueillir ici un public national et international. Je pense aussi que le Jura peut tout simplement attirer plus de touristes venus des départements voisins, de Dijon, Besançon, Chalon... voire Lyon. Nous devons cibler notre communication pour attirer ces touristes de proximité toute l'année. Il y a là un vrai potentiel à développer.

Marie-Christine Chauvin élue sénatrice du Jura a libéré la présidence du Comité départemental du tourisme, poste qui m'a été proposé par le président Pernot. J'ai accepté car je souhaite m’investir plus au niveau du département et que le tourisme est une belle compétence à l'échelle de tous les territoires jurassiens.

mutuellement et participe à cette valorisation. Nous allons demander des efforts à chacun pour le bien commun mais aussi pour valoriser nos meilleurs atouts dans les territoires. Je suis pour un projet Jura renforcé qui attire plus largement. Le tourisme c'est une économie, c'est de l'emploi, des professionnels, des partenaires, de l'environnement aussi... une sacrée responsabilité. Pour moi, le tourisme participe à la dynamique Made in Jura !

Quels sont à vos yeux les meilleurs atouts du Jura ?

Qu'avez-vous proposé pour accéder à la présidence ?

On a la chance d'avoir une marque Jura forte, un repère connu de tous. J'ai proposé que l'on se fédère plus autour de cette marque pour la renforcer plus encore. Je souhaite que chaque territoire s'investisse

Au niveau touristique, la nature reste pour moi l'atout principal du Jura. Montagne, lacs, rivières, forêts… nous profitons d'espaces naturels remarquables propices à la randonnée pédestre, au vélo, au ski... Mais le Jura c'est aussi le patrimoine bâti, de

Que pensez-vous du Jura au sein de la Bourgogne - Franche-Comté ?

L'image de Louis Pasteur ?

Louis Pasteur, tout le monde en parle mais concrètement c'est compliqué. Je sens une certaine volonté

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qui malheureusement ne se concrétise pas. Mais que faire qui soit bénéfique touristiquement et économiquement ? Je pense que nous devons valoriser mieux encore l'existant à Arbois, à Dole et globalement à l'échelle du Jura. Seuls, nous ne progresserons pas.

C'est un dossier qui mérite un soutien régional, voire national. Nous allons refaire un tour de table avec les différents acteurs pour tenter d'avancer concrètement étape par étape. Il faut prendre des décisions raisonnables et tenables, Louis Pasteur et le Jura méritent mieux...

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Pays de Lons n°123 - janvier 2018

Courlaoux

Altus Coating : la petite entreprise locale qui grimpe…

La 10e édition des “Trophées de l’International” de la CCI a récompensé Altus Coating, une entreprise basée à Courlaoux pour ses performances à l’export qui travaille pour des grandes marques comme Chanel, Dior, Lancôme…

La CCI Bourgogne-Franche-Comté organise la 10e édition du concours des Trophées de l’International, afin de récompenser les entreprises régionales performantes sur les marchés étrangers et leurs performances à l’export. Dans la catégorie “TPE Performante à l’International”, c’est la société Altus Coating installée à Courlaoux qui a été distinguée. L’entreprise conçoit des vernis, commercialisés pour être appliqués sur des emballages de parfumerie ou de cosmétique de grandes marques.

Des produits exportés ensuite en Pologne, dans les Pays-Bas, l’Espagne, le Portugal, la Colombie…

“La croissance annuelle est à deux chiffres” Société familiale indépendante qui s’est développée dans une pépinière d’entreprises en 2007 puis

qui s’est installée à Courlaoux en 2014, Altus Coating a tout d’une grande structure, de ses clients prestigieux aux consignes de sécurité. “Un client nous a fait confiance, nous permettant de démarrer. Aujourd’hui, la croissance annuelle est à deux chiffres”, explique le directeur général Éric Pertus qui rentre d’un déplacement de Pologne.

Chimiste de formation, tout comme son père, il a travaillé dans de grands groupes lui assurant de pouvoir répondre précisément aux demandes des plus grandes marques. “Chaque nouveau produit colle à un cahier des charges strict. Notre valeur ajoutée est notre offre de vernis à séchage UV.” Ce processus est utilisé par les clients qui, après application, réalisent ensuite la phase de séchage sous des lampes à rayons ultraviolets. Une technologie

qui a d’autres atouts, comme la baisse des particules volatiles, la consommation de CO2 et un rendement plus important grâce aux phases de séchage plus rapides.

Le directeur général Éric Pertus avec le trophée de la CCI

LA PROGRESSION DE L’ENTREPRISE EN CHIFFRES

Du plastique au verre

Sur les 3 derniers exercices

Pour Éric Pertus, cette récompense est “une reconnaissance des efforts faits depuis le début de la création de la société”. Une dizaine de personnes travaillent en production ou au laboratoire de Recherche & Développement. Malgré une législation contraignante sur ces produits, les projets de l’entrepreneur ne désemplissent pas. “Après le plastique, nous orientons nos efforts de développement sur le domaine du verre et la prévision d’un F.P agrandissement de nos locaux…”

• Le chiffre d’affaires est passé de 1,5 M € à 2,880 M € ; • la part de l’exportation est passée de 0,195 M € à 1,1 M € ; • l’exportation représente 38,2 % par rapport au CA total ; • la part de l’Europe (Espagne-Italie-PortugalPologne-Hollande) représente 46,5 % soit 0,511 M € ; • la part Grand Export (Colombie-MexiqueBrésil-USA) représente 53,5 % soit 0,589 M €.

Côte à côte...

les moins jeunes et nous les plus jeunes !

Près de la nouvelle école, l’ancienne... et entre les deux, eh bien, le courant passe : nous, les plus jeunes, sommes allés échanger avec les moins jeunes fraîchement installés dans la résidence des Lilas. Et parallèlement, ce sont les anciens qui font la lecture aux plus jeunes.

Une visite à l’école Nous avons donc rendu visite aux nouvelles locataires installées dans l’ancienne école reconvertie en résidence pour les “aînées” : les Lilas. Les dames nous ont accueillis. Se prenant au jeu de l’interview, elles nous ont raconté leur nouvelle vie. Depuis quelques mois, cette résidence est ouverte aux retraitées de plus de 65 ans. Parmi elles, une seule est née à Courlaoux (elle dort d’ailleurs dans son ancienne... classe), mais seule une n’y a pas vécu.

Grâce aux commerces de proximité (supérette, boucher, fromagerie, poste, coiffure), elles n’ont plus besoin de prendre leur voiture. Les différents chemins piétonniers et la voie verte leur permettent des promenades en toute sécurité. Car leur activité principale est la marche. Certaines participent également, les mardis après-midi, au club “La Joie de Vivre“. Elles peuvent voir très souvent leurs

proches qui n’habitent pas très loin et reçoivent facilement leur famille dans la “salle de convivialité”.

Elles se connaissaient déjà presque toutes entre elles ; elles ont fait plus ample connaissance, elles et la dame qui n’était pas corlavoise. La plupart ont un ou des “proches” scolarisés à Courlaoux. Elles se sentent bien au Lilas, sont ravies de leur appartement, ni trop petit, ni trop grand. Dans l’ensemble, leur décision de s’y installer fut facile à prendre, soit leur maison était trop grande pour une personne seule, soit les dépenses étaient trop importantes. Les dames ne se sentent plus seules maintenant. Le fait de vivre dans une ancienne école ne leur apporte que de bonnes ondes, et résider près de la nouvelle ne les dérange pas non plus, au contraire cela leur apporte de la gaïté.

D’ailleurs, comme elles sont à côté, elles avaient bien envie de venir visiter l’école. Alors nous les avons conviées à une tasse de thé avec biscuits réalisation “école” et les avons remerciées pour l’interview. Elles aimeraient bien mettre en place des activités avec nous et que nous leur racontions notre vie.

Nos mamies venaient déjà nous aider à la préparation du marché de Noël. De plus, avec l’association “Lire et faire Lire”, une retraitée vient tous les jeudis faire la lecture à nos camarades de maternelle.

Comme on passe quotidiennement devant leur résidence, nous les saluons souvent. On s’est rendu compte qu’on avait de la chance de pouvoir rencontrer facilement nos grands-mères, mamies, arrières-mémés. Alors c’est bien de ne pas oublier nos anciens dans nos villages.

Les élèves de CM1 et CM2 de l’école de Courlaoux

Partenariat entre le Journal “Le Pays de Lons” et l’Éducation nationale Pour la 7e année consécutive, ce projet pédagogique est renouvelé. Après l’intervention de notre journaliste du Pays de Lons dans les classes afin de faire découvrir ce métier, les enfants se mettent dans la peau de reporters en herbe et réalisent un article sur un thème de leur choix.

Retrouvez en avril 2018, la classe de CM1/CM2 de Le Fied.

Les CM1 & CM2 de l’école de Courlaoux.

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6 Un village du Pays de Lons

Domblans : maintenant plus Si Domblans ne compte plus qu’un seul viticulteur, les 50 ha de vignes plantés sur la commune sont en partie classés en AOC Château-Chalon pour ses vins jaunes et en partie classés en AOC Côtes du Jura. Tout ça pour rappeler que, Domblans est situé à l’entrée d’un des sites les plus remarquables du Jura et profite ainsi du flux touristique. Mais avec plus de 1 000 habitants, Domblans est une belle bourgade qui ne cesse de se développer. Pas étonnant que de nombreux services et commerces soient à la disposition des Domblanaises et Domblanais. Visite guidée…

JUSTE UN PEU D’HISTOIRE

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03 84 44 61 91 39210 88 route de DOMBLANS St-Germain-les-Arlay Du lundi au vendredi 9 h à 12 h15 14 h à 19 h 30 Samedi 9 h à 12 h15 14 h à 18 h 30

Comme toute cette région, Domblans fut habité dès l’époque celtique, comme aussi Blandans et La Muire, communes réunies le 26 octobre 1821, alors que la première comptait 119 habitants et la seconde 115. A l’époque romaine, plusieurs voies traversaient le territoire, engendrant une activité commerciale importante. Terre de vignobles sur les rives de la Seille, ce village accueillant a abrité de riches familles au cours des siècles. Les rois bourguignons succédèrent aux Romains et devinrent maîtres du val de Voiteur qui formait une prévôté à laquelle appartenait le fief de Domblans. Les seigneurs de Charrin y régnèrent jusqu’en 1444, lorsque l’écuyer Claude de Vautravers en fit l’acquisition. Ses descendants se succédèrent, génération après génération jusqu’au 17e siècle, puis la seigneurie fut vendue à Louis de Grain de Saint-Marsault. Ses descendants la possédaient encore à la révolution.

A La Muire, les premiers seigneurs appartenaient à la maison dite le Gallois d’Arlay. Par mariage, les familles de Voufflans puis de la Sarra du Vergy en héritèrent. Au 15e siècle, Pierre de Vergy vendit La Muire à Jean Maillardet. Ses héritiers conservèrent la seigneurie jusqu’en 1624, lorsque Jean Grivel l’acheta. Elle demeura dans cette famille jusqu’à la révolution.

Une terre de châteaux

Le château de La Muire (ou La Muyre) Au sud-est du village s’élève une ancienne maison forte construite au 12e siècle sur des ruines gallo-romaines. Reconstruite au 15e siècle, elle appartient à la famille de Grivel depuis 1624. C’est le château de La Muire qui, de 1907 à 1976, fut soigneusement restauré par ses propriétaires. 38 ha de parc verdoyant entourent ce joyau.

Le château de Blandans A l’extrémité méridionale de la montagne de Cuard, quelques vestiges attestent qu’en ce lieu s’éleva une forteresse. C’était l’ancien château de Blandans qui, au temps des comptes de Bourgogne était le chef lieu d’une prévôté. Sa construction remontait au 9e siècle. En 1357, Estevenin, sire de Blandans vendit cette maison forte à Eudes, duc de Bourgogne, puis il en fit construire une autre dans le village. C’est le château que l’on voit aujourd’hui après avoir été remanié aux 19e et 20e siècles par le vicomte de Broissia.

Léon Dusillet l’habita après la révolution. Ce château est inscrit aux Monuments Historiques depuis 2007.

Quelques personnages célèbres • Claude-Guillaume de Bourdon de Sigrais (1712 - 1791) : Capitaine de cavalerie résida à Domblans. Auteur de nombreux ouvrages sur la société militaire, il fut membre de l’académie française.

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• Marie-Louise Mignerot (1832 - 1902) : Née à Domblans, elle fut une célèbre écrivaine féministe auteure de plusieurs romans. Elle épousa le député Vladimir Gagneur. Leur fille Marguerite Gagneur (1857 - 1945) s’est fait un nom dans la sculpture sus le pseudonyme “Syamour”.

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Le château de Domblans Situé près de l’église, ce château est remarquable avec ses tours cylindriques percées de meurtrières. De construction très ancienne, il fut très endommagé par les Anglais au 14e siècle. En 1446, Claude de Vautravers fut autorisé à engager sa reconstruction. En 1595, alors qu’il était habité par la cousine de son épouse, Henri IV y logea quelques jours. Cette belle demeure fut vendue à Louis de Grain de Saint-Marsault vers 1630. Par mariage elle devint au 18e siècle propriété de la famille Timonet des Gaudières, puis en 1817, fut de nouveau vendue par le général Claude-Désiré Timonet des Gaudières. Au 19e siècle, un corps de bâtiment fut ajouté côté nord. Vers 1980, la propriété était rachetée par JeanMarie Adam qui transforma le château en discothèque sous l’enseigne “Le Babylone”.

L’église dédiée à Saint-Symphorien, sa voisine fut érigée au 7e siècle. Son clocher à flèche quadrangulaire fut restauré en 1831.

• Désiré Monnier (1788 - 1867) : Historien, folkloriste et inspecteur des monuments historiques résida dans la commune dont il fut maire de 1830 à 1832 et de 1848 à 1860). Il y mourut.

Domblans (39570) Altitude : de 234 à 405 m, Superficie : 1001 ha Population : 941 habitants (les Domblanais) Canton de Poligny Communauté de communes : Bresse Haute Seille Maire : Bernard Frachon Conseil municipal : Daniel Chalandard : 1er adjoint - Rémi Courtout : 2e adjoint - Gilles Campy : 3e adjoint - Christophe Chevassus : 4e adjoint - Sandrine Gauchet - Chantal Martelin Chrystel Meule - René Dutruel - Jacques Grillot - Sophie Guillaume-Belle - Emmanuel Rizzi - Jean Nozière - Jacques Hedin Christophe Pitel.

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Nous avons vu progresser et prospérer cette entreprise qui est maintenant mondialement connue ! C’est la référence de Domblans !”, rajoute Bernard Frachon.

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Une commune nouvelle… et une maison seniors ?

Depuis mai 2015, un projet de commune nouvelle avec les voisins de Bréry et Frontenay (et pourquoi pas Voiteur ?) est à l’étude. Une décision devrait intervenir avant la fin du mandat municipal en 2020. “La réflexion progresse et nous partageons Suite Domblans page 8

Un arboretum et un verger conservatoire Depuis 2014, date de la création d’un verger conservatoire et pédagogique en bordure de Seille à Domblans, l’association intercommunale “Les vergers de la Haute Seille” s’est créée pour animer et entretenir le lieu. Louis Berthet, né à Domblans, conseiller municipal et adjoint pendant 37 ans, est le président fondateur de l’association : “Tous les membres de l’association sont des passionnés. On assure depuis le début les plantations avec les élèves de Domblans et des communes voisines. On plante tous les automnes différentes espèces qui sont identifiées sur des panneaux. On explique aux enfants la vie des arbres, le travail de la nature, de la formation des fruits à la cueillette, une vraie leçon sur la pomme. Nous allons aussi dans les écoles pour faire le jus de pommes devant les enfants. Au printemps on organise des séances de greffe et de taille ouvertes à tous.” Juste à côté, les visiteurs peuvent profiter de l’arboretum créé en 1998, un lieu de détente et de repos. On y recense 56 espèces de feuillus de la région. Deux espaces bucoliques en pleine nature à deux pas du village et qui profitent à tous. La passerelle sur la Seille qui date de 1878 sera remplacée cette année.

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La progression de la population permet de maintenir de nombreux services et il est vrai qu’il ne manque pas grand-chose à Domblans, presque un bourg centre. “Ici, nous avons tout sur place ! Pour moi, tout commence à la mairie qui est ouverte tous les jours, matin ou après-midi. Le bureau de poste avec une agence postale communale est ouvert tous les matins du lundi au samedi, il est tenu par une employée municipale. Nous avons un médecin, une pharmacie, une société d’ambulances, une école autonome qui accueille aussi les enfants de Bréry et Frontenay, une cantine halte-garderie, une gendarmerie avec de nou-

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Ce n’est pas compliqué de prendre rendez-vous avec Bernard Frachon, le maire de Domblans : “Je suis tous les jours à la mairie, toujours disponible pour répondre aux demandes…”, Bernard Frachon est un Lédonien venu s’installer à Domblans en 1968, année où il crée son entreprise de plomberie chauffage. Il est en retraite maintenant depuis une dizaine d’années. Il est élu à Domblans depuis 1977, adjoint de René-Jean Guillaume de 1983 à 2014, et maire depuis 2014. Il fut longtemps chef de corps des pompiers et il est président du SIARD, le syndicat d’assainissement local. Mais c’est la vie du village qui intéresse M. le maire.

Difficile alors de l’arrêter, il avait tout préparé : “Domblans est une commune qui bouge beaucoup. Nous sommes maintenant plus de 1 000 habitants et seulement 147 personnes ont plus de 70 ans, vous voyez c’est jeune et avec 18 naissances cette année, nous enregistrons plus de naissances que de décès. Avant, c’était rural et agricole, maintenant on a une vocation plus industrielle et artisanale, ce qui développe une importante politique de l’habitat avec plus de 70 logements locatifs. Les demandes pour venir habiter se multiplient mais nous n’avons plus de terrains à vendre et nous avons mis la pédale douce sur les lotissements”, nous explique Bernard Frachon.

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“LA CABANE DES COPAINS JURASSIENS” “La Cabane des copains jurassiens” est une association de copains et copines de Domblans. Une trentaine de copains d’école, de foot, de lycée… désireux de ne pas perdre contact au fil du temps. Oui mais pas que… En effet un des buts de l’association est caritatif. L’association organise tous les ans un événement à Domblans ou Voiteur au moment du Téléthon. “En cinq ans, nous avons reversé 25 000 euros au Téléthon. C’est notre contribution. Par ailleurs, l’association organise d’autres manifestations pour assurer son fonctionnement. Nous organisons un concours de pétanque annuel à Nance qui attire environ 120 doublettes. Cela nous a aussi permis d’aider nos amis Valentin Duthiou et Ludovic Bettembost, tous deux handicapés. Voilà une belle aventure humaine qui se poursuit et nous avons toujours de bonnes raisons de se retrouver. On souhaite simplement que cela dure !”, conclut Louis Boimare, président de l’association. Comme quoi parfois les choses sont simples, il suffit de…

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8 Domblans déjà quelques services : les salles des fêtes par exemple, l’école, la cantine, un contrat de gaz… On commence à travailler ensemble avec les employés communaux… Il y a une certaine logique à se rassembler…”, rappelle le maire de Domblans. Autre projet tout juste validé en Conseil municipal : une étude pour envisager à Domblans une maison pour personnes âgées avec des loyers attractifs. Une opération blanche pour la commune. “On verra le résultat de l’étude, si c’est possible financièrement, nous n’hésiterons pas”, conclut Bernard Frachon. Côté finances tout va bien à Domblans, pas de dettes pas d’emprunts, ici on économise et après on fait ! Autre décision importante, le conseil d’école et la municipalité ont décidé de maintenir la classe à 4 jours et 1/2 pour le bienfait des enfants.

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Une institution…

Domblans recense une douzaine d’associations qui animent le village et permettent de pratiquer quelques activités : Anciens combattants - Chasse - Au Vent du Cuard - Les Amis du temps libre - le Comité des fêtes - la Coopérative scolaire - le Foyer rural - Les Blés Noirs - Pétanque coteaux de Seille - La Cabane des copains jurassiens… L’Union sportive Coteaux de Seille, le club de football, est une association intercommunale (voir ci-après).

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De nombreuses associations…

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L’US Coteaux de Seille est le club de foot référence du secteur.

Créé en 1945, il a pour président Jacques Baudry depuis 1998.

C’est une importante association locale qui rayonne et qui compte environ 250 licenciés (joueurs, arbitres et bénévoles).

Des U7 aux seniors le club gère une douzaine d’équipes masculines et deux équipes féminines. “Notre équipe fanion joue à un bon niveau en Régional 2. Ici, on joue essentiellement avec des jeunes formés au club. On ne vient pas jouer ici pour gagner de l’argent, c’est une ambiance, une notion d’appartenance.

Tout est basé sur la vie associative et le respect. Les bénévoles sont nombreux pour nous aider à organiser un souper dansant, une bourse aux vélos, des lotos, un grand tournoi à la Pentecôte, une opération brioches… Cela nous permet de boucler le budget”, explique Jacques Baudry. Le club compte aussi une quarantaine de partenaires privés et il est soutenu par la Communauté de communes Bresse Haute-Seille qui gère les équipements communautaires. Contact : uscs-foot.com

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Les élèves de CM1 et CM2 de Domblans ont été reçus à l’Assemblée nationale par Danielle Brulebois, députée du Jura.

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Dossier spécial

Le département soigne ses seniors

Garder ses petits-enfants en toute sérénité

Les seniors se sentent plus jeunes que leur âge

Les seniors davantage propriétaires

Le bénévolat comme lien social

Le département du Jura soigne ses seniors…

Depuis 2016, le département du Jura consacre une enveloppe importante pour les personnes âgées afin de les sortir de leur isolement et réaliser de la prévention.

Depuis la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement du 28 décembre 2015, le département du Jura a lancé dès l’année suivante une Conférence des Financeurs de la Prévention de la Perte d’Autonomie (CFPPA). Un plan d’action d’une enveloppe de 628 000 € pour l’année 2017 et qui a permis de déployer des moyens et des actions de prévention auprès de la population vieillissante.

Au total, des interventions sur plus de quarante actions, des nouvelles technologies, à la santé, aux loisirs en passant par le sport ont pu être planifiées sur tout le territoire. “Ces actions de prévention, qu’elles soient cérébrales, sportives ou culinaires,

s’adressent à des personnes de plus de soixante ans et permettent de créer du lien et de rompre l’isolement”, explique Catherine Clerc, directrice du Pôle des solidarités.

“La présence des seniors montre aussi qu’il y fait bon vivre” Des actions portées tout au long de l’année par le département mais aussi par des caisses de retraite, des mutuelles, des services d’aide à domicile, des partenaires privés et des associations. “Notre volonté est de développer des actions sur tout le département, des sites ruraux aux plus urbains”, souligne Françoise Vespa, vice-présidente du Conseil départemental en charge des affaires

sociales. Avec cette volonté engagée d’apporter une réelle aide à tous les seniors, l’idée est de n’oublier personne, ni même ces personnes qui souffrent vite de problèmes de mobilité. “Comme tous les autres départements, la population du Jura vieillit et cela a un coût. Mais la présence des séniors montre aussi qu’il y fait bon vivre.” De cette première année d’investissement, un premier bilan va être réalisé fin mars et le département va relancer dans le même temps un nouvel appel à projets pour développer des actions similaires en 2018. L’enveloppe budgétaire devrait être reconduite à l’identique.

F.P

Françoise Vespa, vice-présidente du Conseil départemental en charge des affaires sociales

LE SAVIEZ-VOUS ?

Un Conseil Départemental de la Citoyenneté et de l’Autonomie (CDCA), présidé par le président du département du Jura, a été mis en place au mois de décembre dernier dans le Jura. Pour les personnes âgées comme handicapées, ce conseil a de multiples compétences comme la prévention de la perte d’autonomie, l’accompagnement médicosocial, l’accès aux soins et aux aides humaines et techniques, le logement et l’habitat collectif…

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- janvier 2018

Garder ses petits-enfants en toute sérénité Les grands-parents jouent un rôle essentiel dans la garde des petits-enfants. D’après un sondage mené à partir des données de l’enquête Share sur la santé, le vieillissement et la retraite, ils sont 11 % à les garder tous les jours en Europe. En France, les grandsparents jouent un rôle plus limité dans la garde intensive mais ils sont très impliqués dans la garde occasionnelle.

Pour les petits comme pour les parents, ce mode de garde réactive le souvenir de leur propre enfance. Interrogations, doutes ou parfois peurs, ces sentiments peuvent être liés à l’angoisse de la séparation, à l’anxiété des parents, à de bons ou moins bons souvenirs...

Ce mode de garde, même ponctuel, présente de nombreux avantages comme celui de tisser des liens entre les générations. Véritable repère affectif pour les seniors, cette relation est bien souvent privilégiée et unique. “J’ai un lien extrêmement fort avec mes petits-enfants.

Je peux même faire ce que je n’ai pas pu faire avec mes propres enfants car je devais les éduquer. Je suis une mamie bêtise !”, s’amuse Nicole, doloise, qui garde occasionnellement

ses deux petits-enfants de deux et cinq ans.

Encore active mais travaillant en libéral, elle arrive à se libérer une semaine de temps en temps pour répondre aux besoins de sa fille qui habite en Charente.

Un rythme plus détendu Pour rester en accord avec ce que vivent les enfants à la maison, il est intéressant que les parents donnent juste de simples consignes pour le rythme de l’enfant (horaires des repas, de la sieste...). Après, à chacun d’organiser ses journées comme bon lui semble, sans oublier que chez papy et mamie, le rythme est bien souvent plus détendu. Et les enfants en redemandent ! Chaque génération a ses habitudes

de vie mais les petits savent faire la différence... Ils prendront vite l’habitude : avec mamie cela se passe ainsi, avec maman, c’est autrement…

Une relation intergénérationnelle Pour beaucoup, il n’y a pas mieux que mamie ou papy pour assurer une garde ponctuelle des enfants. En jouant sur leur disponibilité et leur souplesse, les grands-parents arrivent à créer facilement une relation privilégiée, digne de confiance pour les parents. Un lien intergénérationnel fort qui permet même à certains enfants de se rapprocher encore davantage de leurs aïeuls…

BON A SAVOIR Des études montrent que les grandsparents jouent un rôle de plus en plus important dans la garde de leurs petits-enfants. Cependant, ces études montrent aussi que l’implication des parents varie selon les pays et dépend de la politique familiale concernée. En France, 7 % des grandsparents gardent leurs petits-enfants quotidiennement.

Source : Etude Share - Grand-parentalité en Europe

F.P

Les seniors se sentent plus jeunes que leur âge Les seniors se sentent plus jeunes de dix ans et affirment être satisfaits de leur vie sociale et intellectuelle, selon les derniers résultats d’un sondage réalisé par Ipsos. À quel âge est-on senior ? Il faut avouer que répondre à cette question n’est pas une mince affaire. L’âge des seniors est une question de point de vue. Étymologiquement, le terme “senior” signifie “plus âgé” et peut s’entendre comme la description de quelqu’un qui a acquis de l’expérience. Selon les lieux ou les institutions, ce terme n’englobe pas forcément la même catégorie de personnes. Pour la SNCF et sa fameuse “carte senior”, on le devient à partir de 60 ans. Au contraire, dans les cinémas, les transports en commun ou les abonnements de certaines salles de sport, il faut avoir passé plus de 65 ans afin d’être comptabilisé comme un senior. Enfin, pour les professionnels de santé, un senior commence à partir de 70 ans... Autant dire que cette catégorie n’est pas clairement définie et que c’est à chacun de se donner son propre âge.

Profiter de la vie avec une vie sociale active Un sondage Ipsos pour l’Institut du Bien Vieillir Korian datant

de fin 2016 montre que 82 % des seniors pensent se sentir plus jeunes que leur vrai âge, en moyenne avec dix ans de moins !

“Un dynamisme qui se retranscrit fortement dans leur perception du terme « senior » dans lequel une majorité d’entre eux ne se reconnaît pas (55 %)”, affirme le communiqué. Avec l’approche de la retraite, les activités sont plus nombreuses. Ainsi, 77 % des personnes âgées de 55-75 ans ont déclaré s’épanouir notamment à travers une vie active et de multiples activités culturelles et intellectuelles. La dernière étude de juin 2017 de CCMO Mutuelle montre qu’ils sont même 7 sur 10 à se sentir plus jeunes qu’ils ne le sont réellement. 28 % des personnes interrogées déclarent même être “jeunes et en très bonne santé”, avec principalement la pratique d’exercices physiques pour 46 % d’entre eux. Si le sport occupe une place essentielle, il est aussi important pour 47 % des seniors d’entretenir une vie sociale active, comme aller au restaurant avec des amis ou inviF.P ter sa famille.

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“Pour rendre la vie de nos aînés plus facile” !

Un coup de fil et je vous accompagne en courses, dans la famille, chez le médecin, dans les administrations…

“C’est à l’occasion de discussions avec des amis que l’idée a jailli” confie Karine Saint­George qui va donner un nouveau sens à sa vie professionnelle en créant voici une année l’agence MILLE & UNE ENVIES. Située à Lons le Saunier, elle répond à une demande grandissante, celle des seniors c’est­à­dire des per­ sonnes âgées de plus de 60 ans qui se trouvent isolés de leurs familles ou seuls après le décès de leur conjoint, qu’ils éprouvent des difficultés à conduire, à se déplacer, mais également à ceux qui s’ennuient et cherchent une compa­ gnie… En présentant un réseau de plus de 50 partenaires multiservices, l’agence peut par exemple aussi organiser l’entre­

tien des espaces verts, les travaux dans la maison…

MILLE & UNE ENVIES : “Assistant personnel” En offrant ses services “à chaque fois adaptés à la demande de la personne âgée, de la famille ou même de l’institu­ tion locale référente”, Karine Saint­ George rend la vie des aînés plus facile. « Sa présence auprès de notre mère lui redonne le sourire, sa disponibilité nous rassure », confient des enfants qui ont dû s’éloigner en raison d’une mutation professionnelle.

“Je peux prendre le temps, parce que je suis l’unique interlocutrice !”

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En faisant tout toute seule, Karine garan­ tit un service de qualité qui ne supporte aucun reproche. “Je peux prendre le temps de boire un café pour faire la cau­ sette, passer une demi­journée loin ­ parce que je la conduis­ dans la famille autour des petits enfants, accompagner Mamie ou Papy chez le coiffeur, chez le dentiste, à la pharmacie, faire les courses, l’emmener chez le vétérinaire avec son animal préféré…”.

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- janvier 2018

Les seniors davantage propriétaires de leur logement que le reste de la population Les différentes études nationales de l’Insee sont unanimes : les personnes âgées sont majoritairement propriétaires de leur logement. Mais qu’en est-il au niveau local ?

Alors que l’on sait que la Franche-Comté comptait en 2011, 207 200 personnes de 65 ans et plus, soit 17,7 % de la population franc-comtoise, combien étaient propriétaires de leur logement ?

Comme le reste de la population, les seniors résident principalement dans les grandes villes et leurs couronnes. Selon une étude Insee 2011 : “61 % des seniors vivent dans l’une des sept grandes aires urbaines de la région (Besançon, Belfort, Montbéliard, Dole, Pontarlier, Lons-le-Saunier, Vesoul et leurs couronnes)”. La maison individuelle est l’habitat le plus privilégié même si elle semble diminuer au profit du logement en communauté. La part de personnes résidant en appartement reste stable et la part de seniors propriétaires de leur logement baisse nettement après 85 ans.

Peu de mobilité résidentielle Les seniors semblent attachés à leur logement, surtout quand on voit qu’un senior sur deux vit dans le même logement depuis au moins 30 ans. “Je me sens plus en sécurité en étant propriétaire de mon logement” assure la plupart des personnes interrogées par nos soins. Certaines ajoutent même : “Surtout avec ma petite retraite…”. Côté chiffres on note justement qu’avant 75 ans, 80 % des seniors sont propriétaires de leur logement. Après 85 ans, cette part baisse de 20 points, correspondant à la progression des

personnes vivant en communauté au sein des maisons de retraite, logements-foyers, logées gratuitement dans leur famille... Toutefois, après 85 ans, plus de la moitié des seniors réside toujours dans une maison et 60 % des personnes sont encore propriétaires de leur logement.

Plus de difficultés à rester dans sa maison après 85 ans Même si, à un certain âge, la majorité des seniors de FrancheComté sont propriétaires, la baisse de ce chiffre après 85 ans peut s’expliquer, selon l’Insee, par la perte d’autonomie des personnes : “L’avancée en âge et les difficultés de continuer à vivre de façon autonome constituent des facteurs de déménagement vers un logement plus petit ou davantage adapté aux besoins de personnes en perte d’autonomie”. Mais depuis plusieurs années, cette perte d’autonomie subvient de plus en plus tard : “Avec l’augmentation de l’espérance de vie et des personnes en bonne santé, l’entrée dans la vieillesse ne cesse de reculer : en moyenne, avant 75 ans, la plupart des seniors sont actifs socialement et en bonne santé ; à partir de 75 ans, la santé commence à se dégrader durablement et l’activité sociale diminue ; après 85 ans, le risque de perte d’autonomie F.P s’accroît fortement”.

ADAPTER SON LOGEMENT À SON ÂGE

Le bénévolat comme lien social Très impliqués dans le bénévolat, essentiellement auprès d’associations, les seniors trouvent en cette mobilisation, un bon moment de créer du lien social. Élisabeth, bénévole à Artisans du Monde, nous explique pourquoi. voles dans une association et trois bénévoles sur dix ont plus de 65 ans. Contrairement aux idées reçues, les seniors ne sont pas plus représentés que cela dans le bénévolat associatif mais c’est surtout que plus de 50 % des responsables associatifs sont des retraités et que les bénévoles “très réguliers” correspondent souvent à des seniors. Un engagement de cette population qui peut s’expliquer par une plus grande disponibilité de temps pour les tâches et responsabilités de plus en plus lourdes, mais pas seulement…

On sait que les seniors jouent un rôle important dans le bénévolat. Plus disponibles que les actifs et bénéficiant de plusieurs expériences accumulées pendant leurs différentes activités professionnelles, ils s’engagent plus facilement dans une activité de bénévolat et ils sont même souvent très actifs en tant que membre du bureau.

Selon une étude France Bénévolat-IFOPCrédit Mutuel réalisée il y a quatre ans sur ce sujet, 36 % des plus de 65 ans sont béné-

Une valorisation sociale évidente Comme l’explique Élisabeth, bénévole à Artisans du Monde depuis bientôt quatre ans à Dole : “Je viens tenir la boutique une fois par semaine. J’ai besoin d’activité, de sortir de chez moi et de voir du monde. J’ai aussi besoin du contact avec les autres bénévoles et les clients, surtout que j’ai été bénévole toute ma vie pour des associations sportives”. S’impliquer dans des actions de bénévolat est aussi une façon de rencontrer

du monde et même pour certains, de ne pas créer une rupture trop grande entre le quotidien d’une activité professionnelle animée et la retraite. La majorité des personnes interrogées exprime le besoin d’avoir des activités socialement reconnues, “de se sentir utile”. C’est même la planification de ces activités qui semble constituer un nouvel équilibre de vie et donner du sens au quotidien. Ces activités sont l’occasion de faire de nouvelles connaissances et de continuer à participer aux activités de la société. Les chercheurs de l’Université Harvard accordent même au bénévolat des bienfaits sur la santé semblables à la pratique du yoga ou de la méditation... Il ne reste plus qu’à choisir une association en fonction de vos valeurs, de vos préférences et de vos convictions. Culture, loisirs, sports, actions sociales, humanitaires, défense des droits, de la religion, de l’environnement ou de la cause animale, vous avez l’embarras F.P du choix dans le Jura !

Pour rester dans son habitation, il est primordial de l’adapter en fonction de sa mobilité.

Des aides existent pour continuer à vivre dans son logement, tout en réalisant quelques aménagements. Dans la salle de bains par exemple, remplacez votre baignoire par une douche adaptée ou installez un siège monte-escalier pour pouvoir monter à l’étage. Que vous soyez propriétaire ou locataire, SOLIHA vous accompagne pour bénéficier d’aides pour vos travaux auprès de l’Agence nationale de l’habitat, le Conseil départemental, les caisses de retraite…

L’idéal, c’est d’être bien accompagné : après éligibilité, jusqu’à 80 % du total des travaux peuvent bien être pris en charge !

Plus d’informations : SOLIHA Jura, 32 Rue Rouget de Lisle à Lons-le-Saunier.

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Scènes du Jura

Olivier Morin, un “technicien tout terrain”

La comédienne Leïla Brahimi interprétant le monologue “Aux plus adultes que nous” de Samuel Gallet, mis en scène par David Gauchard.

Scènes du Jura - Le théâtre c’est (dans ta) classe

“Nous revenons à l’essence du théâtre” Jura. Au-delà de la programmation de spectacles, nous avons énormément de missions d’actions culturelles. Ce dispositif a même été salué par Aurélie Filippetti, la Ministre de la Culture et de la Communication de l’époque lors de la labellisation des Scènes du Jura en Scène nationale, le 5 avril 2013. Nous avons aussi le soutien du Conseil départemental qui finance pratiquement l’intégralité du dispositif !”

Les Scènes du Jura ont créé il y a six ans le projet “Le théâtre c’est (dans ta) classe”.

Une production d’une forme novatrice de théâtre, conçue pour être diffusée et jouée dans les salles de classe. Ludovic Tourdot, responsable des relations publiques nous en parle.

Olivier Morin installe

Métier de l’ombre mais pourtant indispensable, le directeur technique a un rôle primordial pour assurer des spectacles de qualité. En charge de cette partie pour Les Scènes du Jura, Olivier Morin nous fait découvrir son univers, en piste !

Presque homme à tout faire, “technicien tout terrain” comme il aime se décrire, Olivier Morin le sait, la passion est la clef de la réussite de son quotidien. Je le suis et nous rentrons par la porte des artistes pour nous retrouver sur scène mais… derrière le rideau. Un nombre impressionnant de matériel et de projecteurs sont à installer, suivant une fiche technique bien précise. Ce sont les machinistes qui vont préparer la scène. Olivier veillera à la bonne conformité et à la sécurité du public, comme des artistes. Un métier de l’ombre mais aussi de contact puisqu’il a accueilli de nombreux artistes. Son plus beau souvenir n’est autre qu’un café pris avec Léo Ferré ou encore Nougaro qu’il a personnellement hébergé. Des anecdotes qui ne lui font pas oublier son quotidien stressant, très rythmé, où il ne faut rien laisser au hasard…

De l’éclairage à la sécurité Tout a commencé au lycée où des comédiens de la troupe “Théâtre Populaire Jurassien” font une intervention dans sa classe. Alors qu’il voulait travailler dans la nature, il a eu un déclic. “Je suis resté dans la culture mais sous une autre forme”, s’amuse-t-il. Il débute en 1977 comme technicien-machiniste dans cette troupe professionnelle.

Puis, la mairie de Lons-le-Saunier donne la gestion du théâtre municipal à cette compagnie où il se retrouve régisseur du théâtre. En 1996, Les Scènes du Jura sont lancées et Olivier Morin obtient en 2008 sa certification comme directeur technique. Un beau parcours qui étoffe ses missions : “Spécialisé dans l’éclairage, je me suis formé à la sécurité pour assurer la mise en conformité des salles et la sécurité du personnel”. Une évolution du métier qu’il a vu naître naturellement et qui fait de lui un grand frère, un papa pour veiller à la fois sur les hommes et les spectacles.

C’est un bonheur de voir le public sortir avec la banane…

Homme passionné par son quotidien, il apprécie aujourd’hui le challenge, surtout qu’il travaille sur vingt à vingt-cinq lieux différents, de la petite salle des fêtes, jusqu’à La Commanderie, sans oublier les événements extérieurs dans les bois… “C’est à chaque fois un bonheur de voir le public sortir avec la banane…” Alors qu’Olivier Morin approche de la retraite, il n’en oublie pas son second, Jérôme Petitjean, régisF.P seur général depuis 29 ans. “La relève est assurée…”

Cette forme novatrice du théâtre montre aux plus jeunes qu’il est possible de jouer n’importe où et sans artifices ?

“Oui, nous revenons à l’essence du théâtre : un texte, un metteur en scène et un comédien. C’est la base de la troupe de théâtre. Le dispositif a beau être simple, les spectacles sont conçus de la même façon qu’un spectacle pour le plateau, avec un metteur en scène qui le prend en charge pour l’organisation et la réflexion artistique.”

Cela fait six ans que le dispositif existe, comment est accueillie cette démarche dans les établissements et audelà ?

“Les retours sont à chaque fois géniaux, surtout que l’on s’adresse à des élèves dans tout le département, et qui, avec l’éloignement géographique, ne viennent pas forcément au théâtre. On essaye de leur faire prendre conscience qu’ils ont assisté à une représentation de théâtre car certains ont uniquement l’idée du théâtre avec des fauteuils rouges et une scène.

Les discussions après les représentations sont riches car nous avons des auteurs de spectacles vivants qui écrivent sur les thématiques des enfants et des adolescents. Les élèves sont étonnés que le théâtre puisse être sous cette forme et qu’un auteur puisse aborder des questions qui les touchent directement. Les professeurs apprécient la facilité d’assister aux représentations car c’est parfois compliqué d’emmener des élèves du Haut-Jura voir du théâtre à Lons ou plus loin à Dole. Le dispositif a un intérêt pédagogique mais c’est aussi une parenthèse de poésie et de changement… Les actions montrent qui sont Les Scènes du

Cette année, quelles sont les thématiques abordées ?

“Le premier texte est porté par Les Scènes du Jura via Enzo Cormann, l’un des auteurs de saison et l’autre par le théâtre suisse Am Stram Gram. Quand les commandes de textes sont faites aux auteurs, la seule chose qui est demandée en dehors des contraintes de jeu est d’écrire un monologue d’une trentaine de minutes à destination de l’enfance et de la jeunesse. L’auteur choisit la thématique. Cette année, le texte d’Enzo Cormann suit l’histoire d’une jeune fille dans un pays en guerre, peut-être la Syrie, qui questionne l’absence de son père. L’autre texte, plus léger, nous emporte dans la tête du tennisman Wawrinka avec des questions sur la compétition et la réussite.

Deux thématiques très différentes mais ancrées dans la réalité Propos recueillis par FP et le contemporain.”

Durant la saison 2017-2018, deux textes ont été commandés aux auteurs dramatiques Catherine Tinivella Aeschimann et Enzo Cormann, l’un des auteurs de saison des Scènes du Jura. Les deux monologues sont respectivement mis en scène par Julien George et Nathalie Garraud : • Ce qui gronde, avec pour comédiennes Leonie Kerckaert ou Chloé Sarrat • Final count Down, avec pour comédiens David Casada ou Simon Labarrière.

Mi-Scène - Poligny

Bizar Mercredi 17 janvier 2018 à 17 h Salle des fêtes de Poligny

QUELQUES CHIFFRES : • 70 représentations dans 19 collèges (classes de 4e et 3e) • 4 représentations en simultané dans 4 salles de classes différentes • Travail de préparation de mise en scène réalisé au collège NotreDame de Mont Roland du 8 au 12 janvier et au collège Jean-Jaurès de Damparis du 15 au 19 janvier.

Ça se passe chez une petite dame bizarre. Elle voyage dans son appartement, entre ses tableaux, ses meubles et son increvable télévision. Elle se promène en vélo d’appartement et danse au son de son armoire musicale. Ses tiroirs débordent d’un fatras d’objets dont elle ne se sépare pas car ils ont le pouvoir de l’emmener partout. Ils sont vivants et lui tiennent compagnie. Mais parfois les objets lui résistent et ça l’énerve… C’est ainsi que débarque dans son univers un jeune réparateur. Il ouvre les armoires, branche les prises mais rien ne se passe selon sa logique ! Avec BiZAR, les enfants vont plonger dans un univers complètement loufoque, où 2 personnages, qu’a priori tout oppose, vont s’apprivoiser en jouant ensemble. Un spectacle ludique et musical, une chorégraphie surréaliste avec peu de mots, pleine de surprises bizarres auditives et visuelles, une histoire qui balaie les préjugés. Le tout assaisonné de l’univers poétique de Pat Van Hemelrijck.

©chloe.stiefvater

Concert

Nuage Rouge par l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté

AGENDA CULTUREL JEUDI 11 JANVIER - 20 H 30

LETTRE AUX ESCROCS DE L’ISLAMOPHOBIE QUI FONT LE JEU DES RACISTES CHAPELLE DE LA CONGRÉGATION - LONS-LE-SAUNIER

Sans nuage à l’horizon, le spectacle intitulé “Nuage Rouge” réunit au théâtre de Lons-le-Saunier l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté et des réalisations du dessinateur Baron Brumaire. Une représentation pour grands et petits Indiens dès neuf ans… ©cie Bouche a Bouche

L’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté invite son public à se pencher sur la thématique des Indiens d’Amérique et de la construction des gratte-ciel. Chassés de leur territoire, ces indigènes ont trouvé refuge dans notre imaginaire collectif et ont su inspirer Vincent Cuvellier, auteur d’un texte, lu et mis en musique par Jean-François Verdier, directeur artistique et chef d’orchestre de l’ensemble depuis 2010. “Il s’agit plus d’un spectacle que d’un concert, surtout que des illustrations seront projetées en fond de scène par le talentueux dessinateur Baron Brumaire”, se réjouit Chloé Stiefvater, chargée de communication et de l’action culturelle pour l’orchestre. Sur scène, cinquante musiciens seront présents pour cette œuvre. En usant des notes de leurs saxophones, violons, violoncelles, ou harpes, ces professionnels vont se livrer à un exercice particulier pour coller au rythme de l’histoire. “Cette représentation fait des allusions à l’univers du jazz. C’est une atmosphère de musique classique mais très modernisée et dynamique. Le spectacle est accessible dès neuf ans et correspond bien à toutes les créations que nous développons chaque année pour les plus jeunes. Les musiciens de l’orchestre sont d’ailleurs relativement jeunes, avec un âge moyen de 36 ans.”

“Quand j’étais ado, j’étais fasciné, comme plein d’ados, par les Indiens d’Amérique. Ils étaient beaux, libres, fallait pas trop leur marcher sur les pieds, fallait même pas leur marcher sur les pieds du tout. C’étaient des perdants de l’histoire, mais quels perdants ! Je m’étais fait cette réflexion, tiens c’est marrant, ils ont perdu les guerres contre les néo-américains, les blancs, quoi, mais ils ont gagné la guerre des esprits, ils sont devenus un mythe, un symbole de liberté... pour l’imaginaire d’aujourd’hui, un Indien n’est évidemment pas un alcoolo coincé dans sa réserve pourrie, mais un guerrier farouche, chevauchant dans les plaines... c’est ce que raconte Nuage Rouge : le moment dans l’histoire des États-Unis où les indiens ont dû quitter ce monde qui n’était plus fait pour eux, et le moment où ils sont entrés dans la mythologie, dans l’esprit collectif”.

Une création seulement jouée deux fois !

LE MOT DU COMPOSITEUR JEAN-FRANÇOIS VERDIER

Cette création de 2016 de l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté a seulement été jouée deux fois, en octobre 2016 à Besançon et en avril 2017 à Montbéliard. Après sa représentation à Lons-le-Saunier, le spectacle sera de nouveau joué à Besançon puis Chenôve et Morteau. N’oublions pas que l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté réalise 40 à 45 représentations chaque saison dans la région, soit du mois de juin au mois d’août. “Nous avons toujours des programmes différents, pouvant passer de Mozart à Steve Reich, avec des alliances surprenantes de compositeurs contemporains, classiques…

Jean-François Verdier fait toujours des programmes où l’on est surpris, offrant à découvrir des choses que l’on ne connaissait pas…”

“Le jazz a accompagné la construction de l’Amérique... à moins que ce ne soit le contraire... Le jazz, mais pas seulement : le gospel, le blues, le New Orleans, les Negro spirituals, le dixieland, le lindy hop, puis le swing...

Musiques de mélange, espaces de liberté. Puis le jazz a grandi, à l’image de New York et des grandes plaines, plus à l’ouest. Il a été utilisé comme drapeau, comme musique officielle, pour donner le moral aux troupes et prendre la place des musiques traditionnelles. L’Oncle Sam voulait récupérer et unifier le grand pays, la musique est une arme, les Indiens étaient dans les réserves avec leurs chants lointains. Puis les burgers Mac Couick sont arrivés, cette fois pour unifier le monde... Le jazz s’est échappé... d’autres musiques obligatoires ont pris la place sur les télés et les centres commerciaux, l’esprit du jazz est reparti dans les plaines, les petits clubs, a retrouvé ses racines et est redevenu musique d’espoir, d’imagination, de résistance, d’irréel, de liberté. La musique de Nuage rouge, cinématographique et trempée dans différents jazz, rend hommage à cette liberté, et à l’immense sourire de Louis Armstrong quand il chantait «What a wonderful world»...”

F.P Nuage Rouge. Dès 9 ans. Le dimanche 14 janvier à 17 h au théâtre de Lons-le-Saunier. Tarifs : de 11 à 21 €.

Réservations Les Scènes du Jura : 03 84 86 03 03

L’AMUSERIE - LONS-LE-SAUNIER

DIMANCHE 14 JANVIER - 17 H

ORCHESTRE VICTOR HUGO - MUSIQUE LE THÉÂTRE - LONS-LE-SAUNIER

MERCREDI 17 JANVIER - 17 H BIZAR - SPECTACLE

SALLE DES FÊTES - POLIGNY

JEUDI 18 JANVIER - 20 H 30

L’ARBRE EN POCHE - THÉÂTRE MUSICAL LE THÉÂTRE - LONS-LE-SAUNIER

LE CINÉM’A CAPELLA

SORTIE DE RÉSIDENCE (LA VACHE QUI RUE) - LONS-LE-SAUNIER

Sherlock, son dernier coup d’archet

MERCREDI 24 JANVIER - 19 H 30 JEUDI 25 JANVIER - 20 H 30 SAMEDI 27 JANVIER - 20 H 30 DIMANCHE 28 JANVIER - 17 H MARDI 30 JANVIER - 14 H 15 MERCREDI 31 JANVIER - 10 H

Jeudi 25 janvier 2018 à 20 h 30 La Chapelle de la Congrégation Lons-le-Saunier

MARATHON - ARTS DU CIRQUE

LE BŒUF SUR LE TOIT - LONS-LE-SAUNIER

“ll y a trop longtemps que la mort me frôle, Watson, j’ai hâte d’entendre ce qu’elle a à me dire. — Vous êtes complètement fou, Sherlock. — Non, Watson. Je suis déjà mort.” Sherlock Holmes n’est plus détective. Il est bonimenteur, et vous invite sur un coin de tapis avec Trévor, son fidèle musicien, à participer à sa dernière aventure. Car pour raconter son ultime exploit, celui qui l’a conduit à un duel à mort contre Moriarty, son ennemi juré, SH fait confiance à l’intelligence et à l’énergie commune. [SH] Sherlock Holmes, son dernier coup d’archet, est un récit forain musical, noir, vif, intense, drôle et improvisé par Nicolas Turon, Fabrice Bez, quelques costumes et… Vous.

JEUDI 25 JANVIER - 20 H 30

SHERLOCK, SON DERNIER COUP D’ARCHET CHAPELLE DE LA CONGRÉGATION - LONS-LE-SAUNIER

JEUDI 26 JANVIER - 21 H JE NE SUIS PAS VENUE SEULE L’AMUSERIE - LONS-LE-SAUNIER

SAMEDI 27 JANVIER - 17 H MEETING

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TENTATIVE DE RÉSISTANCE

SAMEDI 20 JANVIER - 17 H

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LE MOT DE L’AUTEUR VINCENT CUVELLIER

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“Un accès à la culture pour tous !”

Lysistrata + tRuckks Samedi 10 février - 20 h 30 Moulin de Brainans - Le Club

Ange + Motis Samedi 10 mars - 20 h 30 Moulin de Brainans - La Grande Salle

La salle du Moulin de Brainans

Notre identité Le Moulin, Scène de Musiques Actuelles (SMAC) du Jura, est porté par l’association Promodégel. Actif depuis 38 ans, le projet est reconnu pour son expertise et la qualité des propositions artistiques à travers trois grandes missions du cahier des charges de la convention SMAC : la diffusion, les actions culturelles et l’accompagnement des pratiques amateurs et professionnelles.

L’association rassemble plus de 50 bénévoles, un conseil d’administration de 10 membres et 6 salariés professionnels de la culture..

Notre financement Pour l’ensemble de ces missions, Le Moulin reçoit le soutien de l’Etat, de la Région Bourgogne-Franche-Comté, du Conseil Départemental du Jura, de la Communauté de Communes Cœur du Jura Arbois Poligny Salins, de la Communauté de Communes de Bresse Haute Seille, de la Communauté de Communes de ChampagnoleNozeroy, de la Ville de Dole et de nombreux autres partenaires.

Le Moulin s’autofinance à 45 % et reçoit 55 % de subvention, la moyenne des projets SMAC étant à 30 % d’autofinancement pour 70 % de subvention.

Depuis la rénovation de la salle du Bœuf sur le Toit, la Ville de Lonsle-Saunier participe au projet à hauteur de 10 000 € (2%) pour un budget global annuel de 650 000 €.

Nos actions à Lons-le-Saunier Chaque année, Le Moulin propose à la Ville de Lons-le-Saunier son savoir-faire et ses compétences, à travers un programme d’actions co-construit avec les structures partenaires lédoniennes (les Scènes

du Jura, la Médiathèque des 4C, le festival Les Rendez-Vous de l’Aventure, le Conservatoire, Musik Ap’Passionato, l’Amuserie...), représentant 15 % de ses activités :

Deux concerts « grand public » au Bœuf sur le Toit.

Deux représentations du spectacle scolaire Peace & Lobe pour 600 collégiens et lycéens, au Bœuf sur le Toit.

Accompagnement de l’orchestre et de la chorale du lycée JeanMichel et organisation du concert de fin d’année, au Bœuf sur le Toit.

Organisation d’ateliers d’écriture au centre pénitentiaire de Lonsle-Saunier.

Notre positionnement Le Bœuf sur le Toit est animée par un ensemble de structures pluridisciplinaires, chacune spécialisée dans un champ spécifique du spectacle vivant, dont Le Moulin, et c’est ce qui fait la richesse de ce lieu aujourd’hui. Ces structures entretiennent des liens forts et travaillent régulièrement ensemble, dans le but commun de rendre la culture accessible pour tous.

Lors du dernier appel à projet lancé par la Ville de Lons pour la gestion du Boeuf sur le Toit, Le Moulin n’a pas souhaité s’imposer comme unique gestionnaire, ne maîtrisant qu’une seule discipline du vaste champ du spectacle vivant.

Le Moulin avait ainsi proposé de relancer une démarche de gestion collective du Bœuf sur le Toit, qui permettait une bienveillance entre les structures sur un petit territoire comme le notre, mais ce projet n’a pas été suivi.

Le Peuple de l’Herbe + Tetra Hydro Lab Vendredi 30 mars - 20 h 30 Moulin de Brainans - La Grande Salle

Loïc Lantoine & The Very Big Experimental Toubifri Orchestra Vendredi 6 avril - 20 h 30 Moulin de Brainans - La Grande Salle

Dani Mercredi 11 avril - 20 h 30 Bœuf sur le Toit

Le groupe “La Canaille” revient avec son 4e album

Le programme de la saison vous est désormais présenté de janvier à mai (et non plus mars). La saison se poursuivra ensuite avec l’organisation d’événements guinguette sur juin et du festival musical itinérant “Les Nuits (Re)Belles”…

Amateurs et professionnels peuvent participer à la première partie de son concert dans le cadre de la masterclass. Alors que les précédentes masterclass s’orientaient sur l’électro rock et le hip hop, le rap s’invite cette année. Quatre jours de stage pour travailler, inventer et créer avec les trois membres du groupe La Canaille.

Construire et déconstruire la musique, composer et expérimenter collectivement, chercher les interactions entre la voix et les instruments aux côtés du talentueux collectif de rap français. Le stage aboutira à un concert sur la scène du Moulin, vendredi 13 avril. Une masterclass qui s’adresse aux chanteurs, instrumentistes, slameurs, rappeurs, beatboxers ayant une bonne expérience musicale et une pratique de groupe avérée.

Stage du lundi 9 au jeudi 12 avril Inscriptions : Les Caves de Dole - 03 84 72 23 07 – caves.dole@neuf.fr

Sarah McCoy + King Biscuit Vendredi 4 mai - 20 h 30 Moulin de Brainans - Le Club

Lieu-dit “Le Moulin” 39800 BRAINANS www.lemoulinjura.fr 03 84 37 50 40

Partenariat Pays Dolois / Pays de Lons