Pays de Lons 126

N°126 Avril 2018

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Pays de Lons

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Traitement des déchets : il y a 30 ans, des précurseurs… p. 8

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Une rétrospective en perspective p.16

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2 Un village du Pays de Lons

Courlaoux : sur la route de la Situé à quelques kilomètres de Lons-le-Saunier, Courlaoux sur la D678 est un village interminable. Un village à trois facettes, deux zones d’activités, un cœur de village et un grand axe routier, l’ultime passage jurassien en direction de la Saône et Loire, de la Bresse et de l’autoroute A39. Courlaoux compte de hameaux, La Levanchée et Nilly.

Jean-Yves Lanneau est élu maire depuis 2001 et Maire depuis 2014. “Un Bressan élu dans le Jura !” rappelle-t-il avec humour.

Mais M. Lanneau ne cache pas son plaisir quand il voit que son village a gagné 100 habitants au dernier recensement, soit maintenant 1 100 habitants. “Il y a eu quelques constructions et un lotissement qui nous amène beaucoup de nouveaux habitants. Normal car Courlaoux est très proche de Lons-le-Saunier, de l’autoroute et que les services sont de qualité”.

Jean-Yves Lanneau, Maire et Bernard Gay

Des entreprises et des emplois…

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Si la commune gagne des habitants, elle le doit aussi à un tissu économique riche. Deux grandes zones accueillent de nombreuses entreprises, ce qui représente de nombreux emplois. La Zac de La Levanchée juste à la sortie de l’autoroute est une zone spécialisée poids Lourds avec une très forte activité. On y trouve garages, contrôle technique, station essences et de lavage, et d’importantes sociétés de transports. Au bout de cette zone, on se dirige vers le centre d’enfouissement des déchets inertes exploité par le Sydom du Jura, un revenu supplémentaire non négligeable pour la commune. Plus vers le village, se trouve la zone industrielle Les Plaines. Une zone qui accueille des entreprises plus importantes avec de nombreux emplois.

Un cœur de village animé Dans le village, difficile de ne pas remarquer la magnifique église perchée. Au pied de l’église, une école moderne et design qui accueille 6 classes avec des élèves de Courlaoux et Condamine. Périscolaire, extrascolaire et cantine sont proposés aux 150 élèves de l’école dont la moitié mange à la cantine. L’ancienne école maternelle a été restaurée en six logements BBC. Le village conserve une supérette avec de nombreux services de proximité ainsi qu’une coiffeuse. Deux restaurants reconnus, l’As de cœur le long de la départementale et l’Epicurien sont très fréquentés. Côté vie associative, Courlaoux dispose de belles associations de village : Le Foyer Rural, La Corlavoise, BAT'MACADAM, l’Amicale des Pompiers, Arts et Créations, l’Acca de chasse, le Comité d'Animations, le Football Club de Courlaoux, La Joie de Vivre et le Sou des Ecoles.

A l’entrée de la zone industrielle Les Plaines

La Zac La Levenchée.

LE COMITÉ D’ANIMATIONS DE COURLAOUX Présidé par M. Dominique Thouveray, géré par Mme Michèle Gaillard, le comité œuvre pour l’animation de la commune en organisant des manifestations telles que le carnaval avec son défilé coloré dans les rues du village, les décorations de Noël, les soirées à thèmes dont notamment celle aux bénéfices du Téléthon, le célèbre vide-grenier qui se déroulera cette année le 9 septembre et où viennent généralement plus de 200 exposants, la course aux œufs de Pâques... “C’est de plus en plus compliqué car nous manquons de renouvellement au niveau des bénévoles”, lancent les responsables tout en espérant que ce village qui s’agrandit en permanence, ne devienne pas un villagedortoir où les arrivants ne se mêlent pas aux autochtones.

L’appel est lancé à toutes les bonnes volontés qui désirent apporter leurs idées nouvelles et participer à la vie du village.

Contact : Comité d’animations - 03 84 35 39 14

JUSTE UN PEU D’HISTOIRE

Un château important autrefois

Dans son dictionnaire étymologique, Dauzat indique que le toponyme “Courlaoux” provient du latin “cörtem” signifiant “domaine” et de Ladulf qui était le nom d’un homme germanique. Coladulf passa par différentes prononciations et écritures parmi lesquelles “Collaou”, puis “Corlavour”, avant de devenir “Courlaoux” avant la Révolution. Le 5 février 1823, les quelque 300 habitants de Nilly devenaient Corlavois.

Dans ce vaste territoire marécageux couvert de forêts au temps des Gaulois, les Romains firent passer une voie reliant Tournus à Lons-le-Saunier. C’est ce lieu de passage qui entraîna la formation d’un village, vraisemblablement à cette époque ou au début du Moyen-Âge. Les premiers titres qui le mentionnent remontent au XIIe siècle. Une église y avait déjà été construite. Un Huguenin de Corlavour vivait à cette époque, une terre propriété de la maison de Vienne. En 1282, elle passa à Jean de Chalon-Arlay 1er, lequel la transmit à son frère Etienne. Cette famille de Corlavour était encore présente au XIVe siècle, puisqu’en 1385, Isabelle de Corlavour vendit ses droits sur Courlaoux au prince d’Orange, Jean de Chalon-Arlay III, lequel inféoda cette terre à Guillaume de Corlavour en 1394. A la fin de ce siècle, le domaine était acquis par Guillaume de Fromentes qui le transmit immédiatement à sa fille, épouse de Jean de Vaudrey. En 1733, le domaine de Courlaoux fut acheté par le marquis de Lezay-Marnézia et ses descendants le conservèrent jusqu’à la Révolution.

Situé sur une élévation circulaire au nord-est du village, le château joua un rôle très important durant toute la durée du Moyen-Âge. Il était habité par les différents seigneurs qui se succédèrent. En temps de guerre, cette forteresse était gardée par une garnison commandée par un capitaine. En 1636 et 1637, de violents combats contre les soldats français s’y déroulèrent, mais c’est seulement en 1641 le capitaine Lacuzon réussit à faire fuir les assaillants de ce château. Aujourd’hui, seule l’imposante motte rappelle son souvenir.

Le terrain d’aviation C’est en 1932 que fut créé le terrain d’aviation, à l’initiative de plusieurs membres de l’aéro-club de Lons-le-Saunier. La municipalité de Courlaoux ne s’opposa pas à ce projet, bien au contraire. Une grande fête d’aviation s’y déroula en 1933 et, en 1935, il était déjà agrandi. La guerre de 1939-1945 stoppa les activités, mais la piste fut régulièrement utilisée pour accueillir des avions venant de Londres, ou s’y rendant.

Diverses personnalités de la Résistance passèrent par Courlaoux, certaines ayant d’ailleurs été logées chez les sœurs Bergerot au château de Villevieux.

village 3

Bresse un village à fort

potentiel économique

Courlaoux (39570) Altitude : de 201 à 230 m, Superficie : 1242 ha Population : 1073 habitants (les Corlavois) Canton de Lons-le-Saunier 1 Communauté de communes : Espace Communautaire Lons Agglomération Maire : Jean-Yves Lanneau Conseil municipal : Bernard Gay : 1er adjoint - Sylvie Tisserand : 2e adjoint - Claudine Bouvet : 3e adjoint - Mario Gandelin : 4e adjoint - Hubert Duffner - Emmanuelle Gillot - François Jouvanceau - Jean-François Mailley - Alain Mouillot - JeanMichel Noirot - Eric Oudart - Olivier Petit - Aurélia Platret - Luc Thurat.

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Une église qui domine…

Le passage de la véloroute

Restaurant l’Epicurien

L’école rénovée en maison seniors

Des commerces de proximité

50 personnes pour

105 kilomètres d’autoroute...

Bruno Quentin est chef du district Jura chez APRR (Autoroutes Paris Rhin Rhône). 105 km sur l’autoroute A39 à travers le Jura de la Côte d’Or à l’Ain. Mais comment ça marche ?

Le district du Jura compte 50 salariés, pour moitié en poste à Choisey et à Courlaoux les deux centres d’exploitation sur le parcours. Ces 50 salariés couvrent 4 métiers : administratif, viabilité, sécurité, parcs et bâtiments. “Nous assurons la totalité du service sur les 105 km, sauf la gestion des péages de Choisey, Bersaillin, Arlay, Beaurepaire en Bresse et Le Miroir. C’est une présence permanente 24/24 h, 7/7 jours, une organisation très précise” rappelle Bruno Quentin lui-même basé à Choisey. La viabilité assure l’entretien, le balisage, les espaces verts, la propreté et les sanitaires sur les aires, le salage en hiver... des personnes qui travaillent de jour. La sécurité, ce sont les patrouilleurs, le relais sur le terrain 24/24 heures. Le premier niveau d’intervention, la proximité du client, la sécurisation des lieux... Un patrouilleur fait deux aller-retours complet du parcours par nuit. Les parcs et bâtiments sont

des personnes en charge de l’entretien du matériel, des véhicules, des saleuses...

“Oui le trafic augmente ces dernières années. De plus en plus de transit de camions venus des pays de l’Est, la vie évolue sur les autoroutes. Il faut gérer la réglementation, le code de la route, les langues... Notre district est bien dimensionné pour absorber le trafic soit en

La soucoupe caractéristique de Courlaoux sur l’A39.

moyenne 20 000 véhicules par jour. Pour ce qui est de la vie dans les aires de services, nous ne rencontrons pas pour l’heure de problèmes particuliers.

Nos patrouilleurs veillent” conclut Bruno Quentin.

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4 Un village du Pays de Lons - Courlaoux

Stéphane Cerrutti, Président de l’aéro-club

Aéro-club de Lons le Saunier

Courlaoux accueille un acteur majeur du transport français !

Fleuron des sociétés de transport, la société Perrier, créée à Orgelet en 1955, s’est installée dans la ZAC la Levanchée en 2007 et l’on peut affirmer que l’architecture et l’ampleur des bâtiments qui sont le siège social, font tourner la tête à tous ceux qui entrent ou sortent de l’autoroute A39 par le rond poi+nt de Courlaoux.

Située à l’origine au cœur du Jura pour répondre à la demande des industriels fabriquant essentiellement “des produits volumineux et plutôt légers”, la famille Perrier s’est aussitôt démarquée de ses concurrents en s’équipant pour la moitié de son parc (qui est à ce jour de 230 véhicules moteurs), de matériels roulants de type “camion remorque”. M. Olivier Marut, directeur général de la société, explique “que l’atout de ces véhicules réside dans le fait de disposer d’un plancher de 15 m (et non 13 m pour une semi-remorque) et d’une grande hauteur de chargement (au-delà de 3 m) permettant par exemple d’enlever jouets, meubles, emballages... soit un volume de 120 m3 à chaque voyage”. La flotte de véhicules comprend également des porteurs et ensembles semi-remorques pour le transport “classique” de lots palettisés. Perrier se fait fort de collaborer, ainsi, avec tous les industriels importants du Jura, certains étant des références nationales.

“La sécurité de nos salariés et des usagers de la route

est notre priorité” confie M. Marut qui développe au sein des Transports Perrier une stratégie autour de la formation, de la sécurité mais aussi du respect de ses 260 conducteurs. Equipé de véhicule de dernière génération bénéficiant d’équipements de pointe (géolocalisation, système Fleetboard d’aide à la conduite), le chauffeur connaît sa mission en temps réel et communique presque exclusivement grâce à l’informatique embarquée.

Les conducteurs, dont le métier et les responsabilités évoluent avec le temps, sont accompagnés et formés régulièrement en interne par une équipe dédiée de moniteurs. Les nouveaux véhicules qui leur sont confiés sont de la norme Euro 6 dont les progrès techniques sont considérables : en 20 ans, la consommation de gazole a été réduite de 30 %, les émissions d’oxyde d’azote ont été divisées par 20 et celles de particules par 35 ! A noter que Perrier est en cours d’obtention du Label Objectif CO2, matérialisant l’en-

L’aéro-club de Lons-le-Saunier est plus connu sous le nom d’aéro-club de Courlaoux car l’aérodrome (qui est géré par la CCI) est en partie situé sur la commune. Le club compte une cinquantaine d’adhérents et possède trois avions qui sont mis à la disposition des pilotes moyennant une location. Ils sont aussi utilisés pour la formation car le club dispose de deux instructeurs diplômés. Nous vous invitons à vous rapprocher du club pour le détail des formations car cela est très réglementé. De plus, des aides de l’Etat sont possibles pour les jeunes pilotes.

Le club propose aussi des baptêmes de l’air, des

gagement de l’entreprise dans la réduction des émissions de gaz à effets de serre.

“En 2017, au terme de 23 millions de kilomètres parcourus dans l’année, nous avons recensé seulement 4 accidents de la route ayant engendré un arrêt de travail, le plus grave étant celui d’un conducteur malheureusement tombé de vélo en venant travailler” insiste celui qui investit chaque année, à raison de 150 000 euros par véhicule, 10 % de son chiffre d’affaires en matériels neufs pour offrir tous les atouts à l’entreprise, à ses clients, à ses salariés et aux nouveaux embauchés. Les Transports Perrier mettent tout en œuvre pour qu’un salarié nouvellement sélectionné et recruté y fasse une longue carrière. (B.W)

vols découverte de 20 à 30 minutes. Cela permet de découvrir une belle partie du Jura. Le coût est fonction du temps entre 84 et 112 euros. Mais on peut embarquer un couple avec un enfant ou deux adultes. Cela reste donc très abordable. Tous les ans, le club organise ses journées portes ouvertes en été, cette année les 21 et 22 juillet. L’aéro-club est partenaire avec le lycée Henri Vincenot de Louhans qui propose une section aéronautique aux élèves qui passent le BIA, le Brevet d’initiation aéronautique.

Aérodrome de Lons le Saunier - Courlaoux Tél. 03 84 24 71 81 - www.aeroclub-lonslesaunier.com

EN QUELQUES CHIFFRES : • 6 agences, 360 salariés dont 260 chauffeurs, CA annuel : 39 millions d’euros Siège à Courlaoux. Agences à Orgelet, Perrigny, Saint-Martin du Fresne (01), Noves (13), Seiches sur le Loir (49), Lunéville (54), Liévin (62), SaintEtienne du Rouvray (76).

• Depuis 2008, Perrier fait partie du Groupe Sobotram dont les implantations en transport et logistique sont : Sobotram et Soboroute à Crissey (71), Saône et Loire Express à Chalon sur Saône (71), Berthelard à Lacrost (71), Dupont-Bedu à Montagnat (01).

Transports Perrier Zac La Levanchée 39570 Courlaoux Tél. 03 84 25 49 77

MONTS & TERROIRS Un beau magasin d’usine à la fromagerie de Courlaoux !

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 126

“Elle ne fait pas son âge et pourtant la fromage­ rie de Courlaoux a presque 50 ans”, sourient Pierre et Martine, un couple de retraités qui avoue ne pas manquer de s’approvisionner régulièrement dans le magasin de détail situé sur la D20 qui longe le terrain d’aviation en direction de Bletterans.

Un beau plateau de fromages L’originalité de ce petit commerce de proximité est sans aucun doute la diversité des produits présentés dans son étal réfrigéré. En effet, Monts & Terroirs disposant de plusieurs sites de fabrication situés au cœur de trois Terroirs : Jura, Haute­Saône et Savoie a l’avantage de présenter aux côtés de ses Comtés, Raclette, Morbier, Tome du Jura… un assortiment complet de ses dif­ férentes productions : l’Abon­ dance, le Beaufort, le Reblochon ­trois AOP­ (produit dont les prin­ cipales étapes de production sont réalisées selon un cahier des charges et dans une même aire géogra­ phique) p u i s l e Gruyère français, la Raclette et la tomme

de Savoie ­classés IGP­ (produit agricole dont la qualité et la production sont liées à son origine géographique) enfin l’Emmental Grand Cru IGP Label Rouge et l’Emmental Bio. Mais aussi un assortiment de produits d’arti­ sans : miels, vins, charcuteries…

Désireux d’offrir un assortiment varié de qualité la Fromagerie de Courlaoux fait de la place pour du miel, du vin, des salaisons, pour des fro­ mages de chèvre, de la crème, des camemberts, le fameux P’tit René, la Fourme d’Ambert…

A Courlaoux, la fabrication n’attend pas !

De la Fromagerie Monts & Terroirs, chaque jour et dès trois heures du matin, les camions partent dans les fermes avoisi­ nantes pour collecter le lait de nos partenaires “et il en faut 450 litres pour faire une meule” précise Samuel Rietmann directeur du site. Dans les caves qui ne sont pas ouvertes au public en raison de normes d’hygiène très rigoureuses, c’est la main de l’homme, le coup d’œil du spé­

cialiste, le nez du professionnel, c’est­à­dire “le savoir­faire de nos artisans­fromagers qui fait la différence”.

On parle du fromage comme on parle du vin !

Cave, cuve, vieux, fruité, Grand Cru, choyé à température constante, les meules vieillissent sous la main de l’homme qui les sale et les retourne tous les jours et jusqu’à 24 mois. “Il suffit d’écouter les passionnés que sont les 21 employés de la Fromagerie Monts & Terroirs pour saliver”, résument les habitués de ce petit commerce où règne la convivialité, où la ren­ contre avec un caviste, un chauffeur, un froma­ ger est toujours l’occasion d’un commentaire sur la qualité de leur dernier Comté. Peu

importe qu’il soit fruité, vieux, salé puisqu’on a le choix d’autant qu’avec les vendeuses Claudine, Florence et Véronique les conseils de cuisine et le sourire sont offerts.

Ouvert du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h, le samedi de 8 h 30 à 12 h (fermé le dimanche et jours fériés).

Fromagerie de Courlaoux

39570 COURLAOUX Route de Bletterans

03 84 73 76 49

mag.courlaoux@montsetterroirs.com

Le Trail des Reculées :

“je veux que ce soit un événement”

Le Trail des Reculées, événement incontournable local et qui lance sa 14e édition, est bien plus qu’un rendez-vous sportif…

“Au-delà de l’épreuve sportive, je veux que ce soit un événement” souligne Bertrand Forget, président de la section trail de l’Amicale Laïque Lédonienne et organisateur du Trail des Reculées. “Nous avons voulu démocratiser ce trail et le rendre accessible”. En ce sens, depuis trois ans, un parcours de 12 kilomètres a été ajouté. “Il est accessible par tous, sans chronomètre, sans classement et sans certificat médical.

Nous voulons avant tout inculquer l’esprit convivial du trail et casser le mythe du trailer indépendant, tout en respectant la nature, l’environnement et l’humain”. Le président souligne le très beau site du tracé mais aussi les engagements des organisateurs en utilisant les chemins existants et en limitant le nombre de participants à 2 500 personnes.

Chacun doit pouvoir profiter agréablement de ce cadre. “Cette reculée est un joyau pour nous”. Un bijou que les participants hors région découvrent bien souvent avec joie et surprise…

“Beaucoup reviennent car ils connaissent notre organisation” Et chaque année, les participants sont de plus en plus nombreux. Ils

viennent de toute la France voire plus loin pour ce rendez-vous, le seul organisé par une équipe 100 % bénévole, et qui a su devenir le plus gros trail du Jura en termes de participants. “Beaucoup reviennent car ils connaissent notre organisation”. Au total, ce ne sont pas moins de deux cents personnes bénévoles présentes le jour J et quinze personnes du comité d’organisation qui travaillent sur le trail depuis le mois de septembre. Une mobilisation aussi réalisée avec l’appui des services techniques de la ville de Lons en termes d’équipements et de sécurité. C’est une mobilisation à toutes les échelles !

Des bénévoles impliqués Mais la section Trail de l’ALL Jura ne se résume pas au Trail des Reculées. Toute l’année, des soirées et sorties familiales rassemblent les licenciés. De bons moments passés ensemble et qui expliquent peutêtre l’engouement et la motivation des bénévoles. Même le livre d’or du trail témoigne de cette implication : “Je ne sais pas où vous les avez trouvés mais vous avez une équipe de bénévoles formidable” a pu témoigner dernièrement un participant...

F.P Trail des Reculées : les 7 et 8 avril.

Bertrand Forget, president de la section trail de l’Amicale Laique Ledonienne, organisateur du Trail des Reculees

Du sport sur ordonnance

Laëtitia Liez, éducatrice sportive en sport santé avec Morgan Fromont, stagiaire en charge du développement de la section

Depuis trois, l’Espérance Lédonienne propose du sport pour un tout autre public : les personnes en cours de traitement de chimiothérapie ou souffrantes de maladies chroniques. Entre programmes personnalisés et thérapie sportive, les résultats sont très positifs.

Le sport peut se pratiquer par tous. L’Espérance Lédonienne tant en tout cas à le démontrer grâce à ses cours d’activités physiques adaptés aux personnes malades ou aux seniors. Laëtitia Liez, éducatrice sportive en sport santé s’attellent à accompagner les pratiquants pendant une période pas toujours facile. “J’aime les aider à avancer face à leur maladie. Ils rentrent dans une spirale où rien ne va. Je les aide à prendre la spirale de l’autre sens et à repartir” explique la jeune femme. Du trentenaire aux seniors, sur les dix-huit cours grand public par semaine, cinq sont dédiés aux personnes atteintes d’un cancer, aux personnes âgées ou ayant des problèmes de santé. Outre ces cours portant respectivement les noms de “Rose Pilates” ou “Pilates douceur”, du sport adapté avec un programme individualisé permet à des personnes atteintes de maladies chroniques de pratiquer du sport.

50 % des participants intègrent d’autres cours ensuite Dans une ambiance conviviale, les inscrits exécutent des exercices d’étirements, de renforcement musculaire, de cardio ou d’équilibre en fonction de leurs pathologies. Tendinites, AVC, fibromyalgie ou sclérose en plaques ne sont pas des freins pour pratiquer du sport une à deux fois par semaine. “Ce n’est pas si simple de faire cette démarche de s’inscrire mais ils font l’effort d’y arriver, je leur tends la main pour que cela fonctionne. Je vois cela comme un tremplin pour aller sur un cours « grand public » ensuite. Je les rends responsables de leur pratique en fonction de leurs pathologies pour qu’ils puissent s’intégrer dans d’autres cours mais surtout stabiliser les effets de la maladie”. Si ce système n’est en place que depuis trois ans, les chiffres sont bien là : 50 % intègrent d’autres cours par la suite. “Ces personnes rebondissent sur des activités plus variées, c’est un plaisir pour elles mais aussi pour moi” avoue l’éducatrice sportive. Pour les malades chroniques, une prise en charge financière de 50 % est F.P assurée par le réseau Sport Santé.

Bien plus que de simples inscriptions…

Annie Dahy est une sportive qui s’implique désormais… de l’autre côté, pour les inscriptions du Trail des Reculées.

Un rendez-vous sportif commence toujours par les inscriptions. Cette tâche de l’ombre est assurée pour le Trail des Reculées par deux personnes, pendant que l’une s’affaire à vérifier les inscriptions en ligne, Annie Dahy gère les inscriptions papier et les challenges d’entreprises. Voilà la deuxième année qu’Annie assure cette mission.

“C’est le premier contact que l’on a avec le coureur”. Outre les enregistrements des tailles des maillots, les hésitations entre les différents parcours sont récurrentes. Pour cette grande sportive qui a couru sur de très longues distances et participé à de nombreuses courses - 124 kilomètres à la Réunion pour la Diagonale des Fous, 250 kilomètres au Marathon des Sables ou encore les “100 kilomètres de Millau” -, tout est question de motivation. “Quand on veut, et avec un minimum d’entraînement, on peut. J’encourage les personnes à rester sur leur choix de

parcours initial. L’année dernière, une jeune femme hésitait. C’était drôle de la voir heureuse à l’arrivée. J’ai pu la féliciter…”.

Du Trail des Reculées au Marathon des Sables Cette année, pour la remise des maillots le jour J, c’est son mari qui va prendre le relais. Annie Dahy doit partir avant le lancement de la course car elle s’implique aussi dans un tout autre événement : le Marathon des Sables au Maroc. Elle va être rattachée à des points de contrôle pour donner de l’eau, pointer les coureurs et les encourager.

“Je trouve que mon passé de coureur pour des trails ou marathons peut parfois aider pour trouver les mots pour les encourager”… Si le Trail des Reculées avait enregistré 2 365 participants l’année dernière, F.P ce chiffre sera-t-il atteint ou dépassé ?

Trail des Reculées, inscriptions longues distances : www.traildesreculees.fr

Plus d’informations : 03 84 43 01 51. espe.gym.lons.@gmail.com www.facebook.co/esplons

.fr

lees u c e r s e aild

www.tr

Hélène Grappin, délégué UFOLEP du Jura, sera secoureur au Trail des Reculées

Être se-coureur… d’un jour Un défi aussi pour les entreprises Pour la deuxième année consécutive, l’équipe de la société Rivoire-Jacquemin s’est inscrite pour le le Trail des Reculées. Un vrai défi de groupe !

Allier sport et activité professionnelle, c’est possible.

Ludovic Sigonney, responsable des caves au sein de la société Rivoire-Jacquemin, a commencé à courir en 2006. Il a participé ces dernières années à une dizaine de marathons et quelques longues distances de trail et courses dans le Jura, dont le Trail des Reculées.

Une inscription réalisée par équipe sous le nom de son entreprise, avec les producteurs de lait avec qui

L’équipe Rivoire-Jacquemin

il travaille. Ces derniers ont même créé leur propre club de course à pied : “Trail Altitude”, que l’entreprise Rivoire-Jacquemin sponsorise. “Chacun court à son rythme. Le groupe court avec des drapeaux et met vraiment de l’ambiance. C’est une façon de se voir autrement que sur nos produits : le fromage, surtout qu’ils habitent dans le Doubs et moi dans le Jura.

On voit les gens différemment et cela nous aide pour les relations professionnelles”. L’événement sportif est donc aussi un bon moyen pour se retrouver et souder des relations professionnelles.

F.P

Les “se-coureurs” ont vocation à compléter le dispositif de secours mis en place pour le Trail des Reculées avec un objectif de solidarité et de citoyenneté. Crampes, fatigue ou chutes, ils savent parer à toutes les éventualités et sont identifiables avec leur dossard “se-coureur”.

Le Trail des Reculées bénéficie d’un accompagnement humain renforcé, tant au niveau de l’approche citoyenne et solidaire que de l’activité secourisme en tant que tel. Les personnes identifiées “se-coureurs” sont le trait d’union entre l’organisateur, les participants et les secours. Leur mission est d’accompagner et si besoin d’alerter et de prodiguer les gestes d’urgence dans l’attente de l’arrivée des secours. Ce dispositif national est initié par l’UFOLEP et s’inscrit en partie dans le cadre des relations de partenariat entre le Ministère de la Ville et de Jeunesse et des Sports, autour de l’axe plus spécifique du développement social et éducatif. Hélène Grappin, délégué UFOLEP du Jura explique : “Il y a trois ans, quand on a mis en place ce dispositif, nous étions quatre se-coureurs contre dix pour cette année. C’est un petit plus pour sécuriser la pratique des participants. Chaque “se-coureur” coure à son rythme mais s’engage à s’arrêter et porter secours s’il rencontre quelqu’un en difficulté sur le parcours”. Chaque bénévole est titulaire de la formation de premiers secours PSC1 et licencié de la fédération sportive UFOLEP. F.P

6 actus

Pays de Lons n°126 - Avril 2018

John Huet sur 1 “Apolo”: la rampe de lancement...

Lons le Saunier - Municipales 2020

Après Thierry Gaffiot, dans nos colonnes en janvier dernier, c’est au tour de John Huet, adjoint en charge des ressources humaines et finances à la ville de Lons-le-Saunier, de se positionner en officialisant ce samedi 24 mars la naissance, sous sa présidence, de “l’Association pour Lons” dite “Apolo”. Une association qui entend élaborer un projet fixé sur des bases communes et largement partagées en vue de la prochaine élection municipale de 2020.

John Huet aurait pu, voilà quelques mois déjà, être le candidat désigné à la succession de Jacques Pélissard, actuel maire de Lons qui ne se représentera pas en 2020. Mais les aléas et les incertitudes de la vie politique sont passés par là... Jacques Pélissard ira finalement au terme de son mandat et, échaudé par la dernière élection législative, se gardera bien de désigner un poulain pour lui succéder. Voilà qui laisse maintenant la voie libre aux éventuels prétendants pour agir comme ils l’entendent...

Une association pour construire ensemble...

John Huet l’a bien compris et s’est mis au travail depuis de longs mois déjà. Il aime Lons et souhaite en devenir le maire en 2020 pour écrire une nouvelle et belle histoire. Une vision pour l’avenir indissociable d’Ecla l’agglomération qui associe 31 communes du bassin lédonien. Centriste reconnu, John Huet veut tirer au mieux les ensei-

gnements des dernières élections de 2017 qui ont vu les Français demander clairement une autre politique. “Nous créons cette association pour inviter des citoyens ou des personnalités locales à nous rejoindre afin de les associer à une réflexion commune, à des valeurs communes...

Chacun peut s’autoriser le droit de proposer, de participer à l’élaboration d’un projet” explique John Huet.

Une initiative citoyenne responsable...

Association pour Lons n’est rattachée à aucun parti politique. Chaque adhérent s’engage simplement à enrichir le débat et à respecter une charte citoyenne et républicaine. La présentation d’une liste définitive viendra plus tard fin 2019. “Nous avons une histoire municipale forte.

En 2020 elle ne sera plus la même, c’est le moment de construire la suite. C’est responsable et enthousiasmant de se préoccuper de l’avenir de la ville et de l’agglomération dès à présent.

John Huet, adjoint en charge des ressources humaines et finances à la ville de Lons le Saunier et président de “l’Association pour Lons” dite “Apolo”.

Nous proposons simplement de partager largement ce moment, c’est une initiative citoyenne” rappelle Stéphane Billaudel (avocat) un des huit membres fondateurs aux côtés de John Huet (cadre de collectivité locale), Olivia Di martino (expert comptable), Ahlem Paris (architecte), Jean-Marc Vauchez (fonctionnaire), Christophe Camacho (consultant), Pierre Lauriot (sapeur pompier) et Patrick Gaché (chef d’entreprise).

Déjà des rencontres thématiques se préparent autour de l’attractivité du territoire, de l’accès aux soins, de la dynamisation du “cœur de ville”, du numérique... Mais aussi des visites dans les entreprises ou dans les territoires voisins comme Dole par exemple. “Je me sens mieux dans un travail collectif, dans une équipe qui s’inscrit dans l’avenir. On rejoint cette association pour être acteur d’un projet...” conclut John Huet.

Association pour Lons : apolons39@gmail.com

3 questions à John Huet Est-ce difficile de faire campagne pour succéder à Jacques Pélissard ?

Ce sera différent ! Jacques Pélissard est un maire reconnu, élu et plusieurs fois réélu, et je suis un de ses adjoints. Nous allons travailler de manière collective avec un ensemble de personnalités pour lui succéder et assurer l’avenir de Lons. Notre association n’est pas une opposition à l’équipe en place, on se prépare à une situation nouvelle.

Quelle sera votre priorité ?

L’emploi en favorisant le développement des entreprises en place et pour en attirer de nouvelles. Nous serons des commerciaux de notre ville et de notre territoire. Le but est d’accueillir de nouveaux habitants, des jeunes... de proposer de la diversité sportive et culturelle mais aussi des services de grandes qualités.

Pourquoi cette association ?

C’est une volonté de détecter de nouveaux potentiels, de nouvelles personnes qui souhaitent s’investir pour imaginer les dix prochaines années. Elle est ouverte. Nous aimons l’échange et souhaitons un projet collectif.

2 Le patrimoine, une affaire bien plus que locale !

Association de Sauvegarde du Patrimoine de la Vallée de la Vallière

Monique Bachelier, présidente de l’association avec le secrétaire Jean Chevalot

Initiée au niveau local, l’association de Sauvegarde du Patrimoine de la Vallée de la Vallière a créé une fédération départementale qui devrait se transformer en fédération régionale. Une défense du patrimoine à plus grande échelle…

E TAT C I V I L NAISSANCES Loris de Anthony JANEY et Perrine SEPRET, Arlay Marcelino de James FALIK et Angélique CLAREBOUT, Arthenas Makahysse de Arnaud CRÉNIAUT et Marie SATORY, Bletterans Jonas de Antoine CHENU et Claire BOLOMIER, Bornay Evan de Gilles BOUDET et Magalie ROHRER, Bornay Alissa de Damien VICHOT et Aurélie BRENIAUX, Brainans Clément de Sylvain ACHILLI et Aline OUTREY, Château-Chalon Anselme de Emmanuel JACQUIER et Séverine MAGNIN, Conliège Gabrielle de Antoine SIROT et Marine JACOB, Courbouzon

Camille-Lou de Julien MANIÈRE et Emilie THIEBAUT, Courbouzon Wesley de François TOGNOL et Madeline MASSÉ, Courlaoux Théo de Julien QUELIN et Magali HAUDIQUER, Cousance Camille de Eddy MORICEAU et Kelly LYARD, Crenans John de Blaise-Olivier YONGORO et Sylvie GUINGANE, Frébuans Cyrielle de Claude-Marie BERNARD et Audrey MARCHON, Gevingey Alice de Romain TOURREILLES et Mélanie GIDDEY, Gigny Clémence de Franck GUYON et Nadège RÉMY, Grozon Malo de Mickaël CLÉMENT et Romane GARCIA, Lons-le-Saunier Zeyd de Tuncer BASA et Leyla ERDEM, Lons-le-Saunier Lou de Antoine MARIE-LOUISE et Charline GRÉLET, Lons-le-Saunier

L’association de Sauvegarde du Patrimoine de la Vallée de la Vallière regroupe aujourd’hui six villages : Revigny, Conliège, Perrigny, Montaigu, Pannessières et Briod. Sous cette même entité, un objectif commun : faire l’inventaire du patrimoine en péril et constituer un dossier pour la restauration du site concerné. Du travail administratif, à la recherche des financements, la tâche est parfois fastidieuse mais permet de remettre en état de belles réalisations historiques. Les derniers chantiers sont une belle fierté comme la restauration de la Vierge de Pannessières du 16e siècle, la restauration de la chapelle de Vatagna ou encore la chapelle de Coldres qui “date du 13e ou 14e siècle et sûrement même avant. Elle domine la plaine et on dit que c’est la plus ancienne église de Franche-Comté” souligne la présidente de l’association, Monique Bachelier. Des réalisations qui peuvent voir le jour grâce aux subventions de l’État, de la région, du département mais aussi grâce à des donateurs privés, parfois touchés par cette implication historique. “Des gens passent pour les vacances et qu’ils soient Américains ou encore Marocains, ils veulent participer financièrement à nos projets”. Le prochain sera d’ailleurs l’oratoire de Pannessières avec sa Vierge à l’en-

Emma de Cédric HERNANDEZ et Joanny MAURICE, Lons-le-Saunier Victor de Kévin MONOT et Claire BOURRASSEAU, Mesnois Néo de Jérémy QUINCY et Laure GINDRE, Montrond Lyséa de Frédéric LACROIX et Aurelie BERNARD, Moutonne Maxine de Vincent ROBERT et Marielle CORMÉE, Nogna Augustin de Jérôme JUILLIOT et Lucie BRENOT, Quintigny Nathan de Yannick WYCZTAK et Julie BALZER, Saint-Germain-lèsArlay Léo de Julian BOUJON et Axelle GUILLERME, Saint-Germain-lès-Arlay Victoire de Frédéric QUILLET et Cindy NOIRAUT, Toulouse-le-Château Manon de Stéphane GUILLEMINOT et Adeline BAUD, Trenal

fant du 17e siècle. Un appel aux dons a aussi été lancé pour la restauration d’une bannière en soie et peinture à Briod et un puits gallo-romain situé sur le territoire de Revigny. “Le puits a besoin d’une grosse restauration et vient même d’être classé au patrimoine archéologique, il en existe que deux ou trois de ce type en France” précise Jean Chevalot, secrétaire de l’association.

Du Jura à la région L’association se charge aussi de l’entretien du patrimoine comme les oratoires et programme des concerts dans les églises pour financer ses projets.

Elle accompagne aussi des associations à se former pour la défense du patrimoine et a même créé la fédération des associations de sauvegarde du patrimoine du Jura. Une structure qui regroupe déjà six entités et qui va se transformer prochainement en fédération régionale pour sûrement obtenir une labellisation européenne. Une association qui F.P monte…

Renseignements ou dons : www.fondation-patrimoine.org/43696 ou 880 route de Genève à Revigny. 03 84 24 38 14.

Soline de Thomas CHARVIN et Sophie VUITTON, Vercia Méline de Charles-Hubert MARÉCHAL et Vanessa GASKA, Vers-sous-Sellières Augustin de Anthony CHERIN et Nathalie GUYARD, Vincent

DÉCÈS MOUREAU Alain, Beaufort, 64 ans MARAUD Agnès, Beaufort, 68 ans SASSOT Eugène, Bletterans, 86 ans GRAPPIN Henri, Bletterans, 96 ans RUPANI Jeanne, Clairvaux-les-Lacs, 89 ans PUGET Liliane, Commenailles, 72 ans BARBAUD Maurice, Condamine, 80 ans MORGEN Marguerite, Conliège, 89 ans BOULLY Bernard, Cousance, 86 ans ERVO René, Cousance, 93 ans

BILARD Jean-Claude, Le Pin, 81 ans COUILLEROT Odette, Lons-le-Saunier, 86 ans PATILLON Simone, Lons-le-Saunier, 91 ans JACQUIER Marie-France, Lons-le-Saunier, 72 ans COUILLEROT Janine, Lons-le-Saunier, 85 ans MARILLIER Maurice, Lons-le-Saunier, 92 ans DAMEROSE Léone, Lons-le-Saunier, 95 ans VIDELIER Eulalie, Lons-le-Saunier, 97 ans TISSOT Raymond, Lons-le-Saunier, 86 ans OBODA Alice, Lons-le-Saunier, 91 ans MOUQUOD Marie, Lons-le-Saunier, 94 ans KAISER Alice, Lons-le-Saunier, 82 ans

DROIT DE RÉPONSE :

“L’article sur Revigny, rubrique « juste un peu d’histoire », page 8 dans le numéro 125 du Pays de Lons de mars est surprenant, car il comporte à la fois des précisions non historiques, des raccourcis historiques, mais qui demanderaient plus de précisions et des omissions de taille. Revigny possède en effet le seul monument de Franche-Comté sur lequel est célébrée la grande paix de 1659 entre « le roi très chrétien et le roi très catholique » ; il s’agit en fait du rattachement de la FrancheComté à l’Espagne. Le rattachement à la France viendra plus tard en 1678. Les peintures de l’église montrent 17 tableaux sur les derniers jours de Jésus très proches des évangiles et loin de l’imagination populaire, en particulier un tableau de Jésus devant Pilate, costumé en juge du Moyen Âge, avec l’habit et la coiffure des juges actuels, mais surtout la perruque et le bâton de justice que l’on ne retrouve dans aucun dessin de l’époque. Quant à la consécration de l’église à Notre Dame de l’Assomption, elle ne remonte qu’au XVIIIe siècle”.

Jean CHEVALOT

PETIT Marie, Lons-le-Saunier, 96 ans BELLATON Marie, Lons-le-Saunier, 90 ans GAYAN-RAMIREZ Louis, Messia-sur-Sorne, 94 ans GAUTRON Berthyle, Montaigu, 85 ans VENTURINI Jeanne, Montmorot, 82 ans BESSON Monique, Montmorot, 75 ans BOUVARD Jean, Perrigny, 74 ans PEPIN Daniel, Plainoiseau, 75 ans GUYOT Colette, Poligny, 90 ans BERNARD Christian, Pont-de-Poitte, 82 ans MONNIN Eveline, Recanoz, 89 ans GRAND Renée, Saint-Lamain, 89 ans PELLETIER Maurice, Vevy, 101 ans BOIVIN Denise, Voiteur, 80 ans

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdelons.fr

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Sydom du Jura

Traitement des déchets : il y a 30 ans, des précurseurs...

Les statuts du Sydom du Jura ont été déposés en 1988. Les premiers déchets sont arrivés au centre de tri et à l’usine d’incinération en 1994, cinq stations de transfert ont été créées (4 en 1995 et 1 en 1996) et le centre d’enfouissement de Courlaoux a ouvert en 1998. Retour sur 30 années d’évolutions...

Jean-Claude Laab, l’initiateur...

“Je suis resté Président du SICTOM (Syndicat Intercommunal de Collecte et de Traitement des Ordures Ménagères) de Dole de 1974 à 1992. Au début des années 80, nous avions à Dole de gros soucis de fonctionnement avec notre usine d’incinération. Une usine mal calibrée et où il était difficile de respecter les nouvelles normes de rejets et environnementales. Plutôt que de procéder à de nouveaux investissements sur Dole, mon idée était de regrouper tous les Sictom ou syndicats du Jura afin de s’offrir en commun un équipement de grande qualité pour l’ensemble du département. Nous avons travaillé tous ensemble à imaginer cette solution et à trouver géographiquement un point central. Henri Auger, le maire de Lons de l’époque, a alors accepté d’accueillir ce nouvel équipement mutualisé. Ainsi est né le Sydom en 1988. En mars 1989, Jacques Pélissard est élu à la mairie de Lons et reprend ce dossier à son compte. L’emplacement actuel est alors choisi pour profiter au mieux d’un réseau chaleur pour certains quartiers de la ville. Et c’est finalement l’option four d’incinération associé à une chaîne de tri qui est retenue, et ça fonctionne encore 30 ans après ! Nous étions un peu des précurseurs et je suis fier d’avoir participer, au côté de Jacques Pélissard et bien d’autres, à cette belle prise de conscience. Cela a permis de maîtriser le coût du traitement des déchets, de progresser dans le tri et le recyclage et de protéger l’environnement. Et ça, ça n’a pas de prix !”

Jacques Pélissard : “Nous avons participé à un changement culturel” Le Sydom du Jura est né peu de temps avant la première élection de Jacques Pélissard à la mairie de Lons le Saunier. Une coïncidence qui a toute son importance...

Quel souvenir gardez-vous des débuts du Sydom ?

Un beau moment ! Cela me rappelle ma première élection en tant que maire en mars 1989. A peine élu, avec le concours de Jacques Lançon, nouveau conseiller municipal (un vert élu avec un RPR !), nous sommes revenus sur la décision d’installer deux fours d’incinération des déchets à Lons. Nous pensions que l’incinération, seule, n’était pas la bonne solution.

Concrètement quelle décision avez-vous prise ?

Nous avons eu le courage de changer d’avis. Nous avons décidé de construire un seul four d’incinération et de créer aussi une chaîne de tri des déchets. C’est ainsi qu’est né le tri dans le Jura... Nous avons pris les bonnes décisions car le duo incinération/tri a fait ses preuves.

Et bénéfique pour tout le Jura ?

Oui c’était une opération de mutualisation et de solidarité pour tout le département. Nous avons en même temps procéder à la fermeture successive de toutes les décharges sauvages avec l’aide de l’association des chasseurs et l’Ademe. Ces décharges ont aujourd’hui disparu. Je suis resté Président du SYDOM de 1989 à mars 2005 avec un bureau de bénévoles motivés par l’intérêt, la cohérence et la globalité du projet. Nous avons créé les communes Ecocitoyennes et le concept national éco-emballages s’est beaucoup inspiré de l’expérience jurasienne.

Qu’en retenez-vous finalement ?

Une certaine fierté. Je retiens que nous avons lancé dans le Jura une politique

Guy Saillard, Président du Sydom du Jura “Ce n’est jamais fini !”

Hubert Martin, directeur du Sydom “Il n’y avait rien !”

Guy Saillard, maire de Champagnole, est Président du Sydom du Jura. Il reconnaît un héritage historique, mais ne cache pas sa volonté de poursuivre le travail engagé pour la qualité du tri et du recyclage.

Guy Saillard, président et Hubert Martin, directeur.

Quel regard portez-vous sur ces 30 premières années du Sydom ?

Et pour l’avenir ?

Chapeau à ceux qui l’ont initié ! En limitant la capacité d’incinération, ils nous ont obligés à nous investir dans le tri et le recyclage des déchets. Ce fut une excellente décision. L’outil n’a jamais cessé d’évoluer afin de maîtriser les coûts pour les Jurassiens mais aussi pour attirer de nouveaux clients venus de l’extérieur du Jura. Cela permet de mieux rentabiliser l’outil.

Ce n’est jamais fini ! Nous continuerons à améliorer les équipements, à s’adapter aux nouvelles lois, aux nouvelles normes... C’est un outil industriel que nous devons faire tourner à plein régime. Les déchets ultimes que nous enfouissons à Courlaoux sont en baisse.

Nous pouvons ainsi envisager de profiter du site au-delà de 2026 date de limite d’autorisation d’exploiter. C’est notre enjeux du moment. Tout comme le compostage individuel et de proximité qu’il faut toujours continuer à développer pour éviter de transporter des tonnes de produits périssables.

Nos outils sont-ils bien dimensionnés ?

Oui ça fonctionne bien. Nous avons encore investi près de 4 millions d’euros TTC (dans le centre de tri) ces deux derniers années. Le four tourne à plein régime, 8 000 heures par an sur 8 760 possibles. La chaine de tri des bacs bleus (ou jaunes) supporte plus de 20 000 tonnes par an dont 15 000 tonnes de déchets jurassiens. Dans le Jura, tous les emballages sont triés. Nous maîtrisons parfaitement nos outils pour une production optimum. Environ 100 personnes travaillent sur le site de Lons-le-Saunier, ils contribuent à ces bonnes performances pour l’ensemble des Jurassiens.

de recyclage des déchets avec l’adhésion des territoires. Nous avons participé à un changement culturel important et aujourd’hui chacun se sent responsable de son environnement. Le rôle d’un élu est de trouver des solutions. La gestion des déchets était un problème, nous l’avons solutionnée techniquement et en impliquant et responsabilisant les habitants. C’est une réussite commune. On trie bien si on a le sentiment que c’est bénéfique pour tous et pour l’environnement. J’aime entendre que le Jura et Lons-le-Saunier sont des précurseurs du tri et du recyclage des déchets.

Quels conseil donnez-vous aux Jurassiens ?

De respecter les consignes de tri, car c’est la meilleure solution pour limiter les impacts sur l’environnement, tout en payant le moins cher possible. Nous on fait le reste. Au niveau coût par habitant, le Jura est sur le podium national des départements les moins chers et nos tarifs sont stables depuis sept ans. Notre objectif reste le même : bien trier pour un coût minimum.

“Je suis arrivé comme directeur au Sydom fin 1991. Nous étions deux et il n’y avait rien ! Juste des décisions, un four d’incinération et une chaîne de tri à construire. Nous avons supervisé la construction et travaillé à l’organisation de la production à venir. C’était à l’échelle du Jura et c’était nouveau pour tout le monde. C’était tout de même impressionnant ! Les premières ordures ménagères sont arrivées en mars 1994 et les premiers déchets recyclables à trier en mai/juin de la même année. Voilà, c’était parti et ça n’a jamais cessé depuis.

Restaient à organiser les transferts sur tout le département et à informer les usagers pour bien trier. Les transferts et le tri étaient des enjeux majeurs pour la réussite du projet. Nous n’avons jamais lâché la pédagogie et la communication auprès des habitants. Nous recevons ici à l’usine, depuis le début, environ 2 500 visiteurs pas an pour mieux sensibiliser encore. Beaucoup de scolaires, mais aussi des élus, des groupes d’adultes... Le tri a beaucoup progressé et les tonnages d’ordures ménagères résiduelles ont baissé de 8 % en 10 ans sur un total de 49 000 tonnes actuellement. Oui j’ai pris, durant ces années, beaucoup de plaisir à partager cet intérêt commun. Nous l’avons fait et ça marche. Ce fut et cela reste une belle aventure humaine et collective.”

vivre ici 9

Pays de Lons n°126 - Avril 2018

Association Lymp’act

Maladie de Lyme : Lons toujours candidate pour un centre de soins Les membres de l’association Lymp’act poursuivent leurs actions pour faire reconnaître la maladie de Lyme dans sa globalité et soutenir le projet de création d’un centre de soins à Lons-le-Saunier.

Des réflexions entre les différents acteurs viennent même de déboucher sur un projet écrit commun.

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Petit ou grand format…

Il y a forcément une place pour vous Prochaine parution (mai) : 30 avril

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Benoît Chevrier, atteint de la maladie, s’entraîne pour un nouveau défi pour l’association : participer au Trail des Reculées

Annoncé le 1er septembre 2016 par Marisol Touraine, le Plan Lyme était censé répondre aux problématiques des malades et mettre fin à une controverse médicale. Si d’un côté, certains professionnels ne reconnaissent pas le côté chronique de la maladie de Lyme, pour les malades, il est indéniable. Pour Benoît Chevrier, membre de l’association Lymp’act et lui-même atteint par la maladie, il était indispensable que les symptômes de la maladie, s’apparentant à des maladies invisibles, soient reconnus. “Des antibiotiques peuvent suffire mais après une dépression nerveuse, un cancer ou tout autre événement qui affaiblit le corps, des symptômes réapparaissent”. Ces derniers restent propres à chaque patient, avec des atteintes neurologiques ou rhumatisantes, associées parfois à des problématiques de concentration, d’attention, de réflexion, de conception, de mémoire…

Un centre à Lons ?

Autant de débats qui ont conduit les deux camps à réfléchir autour d’un projet écrit commun. Ce protocole national de diagnostic et de soins est aujourd’hui en finalisation. Un espoir pour beaucoup car ce document laisse la possibilité aux médecins de prescrire l’esprit libre mais aussi d’avancer sur les projets de construc-

tion des centres de soins régionaux. La ville de Lons avait candidaté en août 2016 pour accueillir un centre de soins. Une candidature est plus que jamais d’actualité au moment où l’Agence Régionale de Santé va choisir un ou deux sites par région.

Se mobiliser !

Et pour continuer la mobilisation, les idées ne manquent pas. Membre du bureau national de l’association Lymp’act depuis quelques mois seulement, Benoît Chevrier donne de sa personne pour le Trail des Reculées. Tel un challenge alors qu’il sera sous traitement, il va courir aux couleurs de l’association. “J’invite toutes les personnes à venir nous soutenir avec un vêtement ou un accessoire vert le long du trajet”. Un soutien précieux surtout que certaines personnes devraient faire ce trajet de 12 kilomètres F.P en marchant…

Quelles expériences géniales... en CM !

Nous sommes la classe de CM de l’école de Le Fied sur le premier plateau entre Poligny et Champagnole. Nous avons des projets tout au long de l’année, pour étudier la science, les mathématiques d’une autre manière. Ainsi nous participons à un concours académique et national de calcul mental, le Mathador.

Le 26 mai de 10 h à 17 h, Place de la Liberté à Lons, un stand sera présent pour informer le public pour la journée mondiale contre la maladie de Lyme ou Worldwide Lyme Protest. Plus d’informations : www.lympact.fr et http://ffmvt.org Les élèves de CM1-CM2 de l’école de Le Fied

LE SAVIEZ-VOUS ?

La maladie de Lyme est en forte expansion en Europe.

Cette maladie est due à une bactérie transmise par les tiques et peut entraîner des complications graves si elle n’est pas soignée correctement avec des antibiotiques.

Depuis le CE1,nous nous entraînons pour calculer plus vite et comprendre les opérations. Ce jeu se joue avec 7 dés : il faut lancer deux dés rouges pour obtenir un nombre-cible et 5 dés, nombres pour calculer. Pour avoir le maximum de points (le Mathador 18 points), il faut utiliser les 4 opérations et les 5 nombres.

Depuis le début du concours, la classe est toujours bien classée entre la septième place et la vingt-troisième sur 770 classes en national et entre cinquième et première place sur 83 au niveau de la région.

En science, nous travaillons sur les énergies renouvelables et fossiles, donc le 6 février nous avons visité

les éoliennes situées près de Le Fied, à Chamole.

Elles mesurent 192 mètres de hauteur (ce sont les plus hautes de France), les pâles 57 m. Une seule éolienne peut alimenter 2 000 foyers soit 10 000 personnes. Nous avons appris aussi que 300 éoliennes pourraient remplacer un réacteur de centrale nucléaire. Cette découverte, présentée par M. le maire de Chamole, était passionnante et scientifique : cette visite nous a permis de travailler l’électricité en classe avec des expériences.

Désormais, nous faisons de notre mieux pour utiliser le moins possible d’électricité et nous réaliserons plusieurs exposés sur les énergies pour présenter aux parents et aux autres élèves de notre école à la fin de l’année scolaire.

Partenariat entre le Journal “Le Pays de Lons” et l’Education nationale Pour la 7e année consécutive, ce projet pédagogique est renouvelé. Après l’intervention de notre journaliste du Pays de Lons dans les classes afin de faire découvrir ce métier, les enfants se mettent dans la peau de reporters en herbe et réalisent un article sur un thème de leur choix.

Alexandre DEBROT - © Pays de Lons / Pays Dolois

Dossier spécial

Ne pas se priver d’une réflexion neutre et complémentaire...

Le CAUE, ou conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement, a pour mission de promouvoir la qualité architecturale, urbaine, paysagère et environnementale sur le territoire Jurassien. Le CAUE peut ainsi vous apporter un avis avant toute construction ou rénovation... Rencontre avec Florence Juillard Ferreux directrice et architecte conseiller du CAUE. Quel est votre rôle premier ?

Notre priorité est d’accompagner le particulier dans la réflexion et la mise en place de son projet. Nous conseillons sur le choix de l’implantation d’une maison sur un terrain, sur l’orientation, sur l’aspect extérieur en lien avec l’environnement, sur le choix des couleurs, sur l’influence de la lumière dans la maison... Ces avis sont gratuits car le CAUE est reconnu d’intérêt public.

Concrètement que doit faire le particulier ?

Nous conseillons au particulier de nous consulter avant la dépose de son permis de construire. On reçoit ensuite les personnes au CAUE à Lons, à Dole ou à Morez, sur rendez-vous. Nous invitons les porteurs de projets à venir avec des photos, tous leurs documents d’urbanisme, leurs plans et façades si ils existent, les secteurs sauvegardés... L’entretien est basé sur l’écoute et nous partageons la réflexion. Nous avons une approche neutre et indépendante et sommes en aucun cas des maîtres d’œuvre. Nous sommes des architectes conseillers du CAUE et donnons des conseils et non un avis.

BON À SAVOIR Un aperçu des tendances 2018 au jardin!

BLACK & BLUE Florence Juillard Ferreux directrice et architecte conseiller du CAUE

Vous apportez aussi des avis techniques ?

L’environnement extérieur est important dans la réflexion du projet. Nous pouvons donner des conseils sur les éléments d’implantation et l’emplacement des ouvertures qui permettront d’aborder les notions d’économies d’énergie, de lumière, d’éclairage... On observe, en particulier, les éléments extérieurs et on évoque les vues depuis la maison... Pour ce qui est des notions paysagères, nous évoquons principalement les clôtures et l’adaptation d’une construction sur un terrain en pente ou proche d’une rivière par exemple. Nous mettons également à votre disposition une documentation fournie sur l’architecture, le patrimoine, le paysage… et des plaquettes de conseil sur les jardins, les clôtures…

important de prendre le temps de la réflexion, de bien penser le projet, de bien imaginer son projet.

Le simple échange avec un architecte conseiller du CAUE peut aider à améliorer un projet ou éviter des erreurs d’appréciation. En plus c’est gratuit...

DOLE : bâtiment de la visitation - 3 avenue Aristide Briand, 1er étage - le 1er mardi du mois à partir de 14 h, sur rendez-vous.

LONS-LE-SAUNIER : 151 rue Regard - siège du CAUE - les mardis sur rendez-vous.

Il est donc important de venir vous voir ?

Oui. Construire ou rénover, c’est parfois le projet d’une vie, un choix, une envie... Il est

C’est LA tendance couleur du printemps 2018 !

Comme la nature l’a fait chez la sauge ”Black and Blue” ou l’hortensia “Zorro” dans sa version bleue qui contraste avec des tiges noires comme des bâtons de réglisse, osez l’association étonnante de ces deux couleurs plutôt masculines, tout en reflets satinés, pour donner profondeur et intensité à vos massifs protégés de la lumière écrasante de midi. Cette association de coloris se prête aussi parfaitement à l’utilisation de matériaux et de paillages décoratifs comme les paillettes d’ardoise ou le verre coloré concassé.

JARDIN DE GRAND-MERE Renouez avec le charme inimitable des jardins de grandmère, leur abondance de fleurs sans prétention, souvent parfumées, et toujours associées avec le goût de la simplicité. Ces plantes sont des valeurs sures, ayant justement “passé l’épreuve du temps”, faciles à cultiver et de longue vie, à l’image des pivoines qui survivent facilement à ceux qui les ont plantées. Elles s’échangent aussi très facilement au sein de la famille, de génération en génération, mais aussi avec les amis ! On en profite aussi pour remettre au goût du jour des familles de plantes au charme suranné comme les géraniums, les grandes marguerites ou les œillets. Et pour parfaire la scène, rien de tel que de vieux outils ou des arrosoirs “vintage” en zinc ou en cuivre !

CURIOSITES MARINES Dans l’esprit “cabinet de curiosités”, collectionnez ces végétaux aux noms aussi étranges que leur aspect sur le thème évocateur du monde marin... Les formes coralliennes du Grevillea rhyolitica, l’aspect écailleux des feuilles du Pseudopanax ferox, les veines argentées du Trachelospermum ‘Thêta’ ou les fruits du bien nommé “Citron caviar” apporteront une déco singulière qui n’appartiendra qu’à vous sur votre terrasse cet été ! Des accessoires chinés ou glanés sur le bord de mer pendant les vacances seront aussi des écrins tout trouvés pour mettre en scène vos curiosités végétales !

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Avril 2018 - Pays de Lons

8 questions à se poser avant de refaire un toit La toiture est souvent une priorité quand on rénove sa maison. Heureusement, les matériaux les plus communs (tuile, ardoise ou zinc) ayant une durée de vie plutôt longue, on peut parfois ne remplacer que le strict nécessaire... Voici 8 questions à se poser avant de rénover le toit de sa maison, de l’isolation au remplacement de la charpente, en passant par le choix des matériaux, le budget et l’étanchéité.

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Remettre à neuf la toiture demande de respecter les particularités régionales. D’ailleurs, les autorités vous y obligent si vous habitez dans une zone de protection du patrimoine architectural ou dans le périmètre d’un bâtiment classé. Et en dehors de ces cas particuliers, ce sont les mairies ou les DDE qui imposent les règles du jeu, les matériaux et les couleurs. En principe, vous êtes dispensé de toute déclaration si vous refaites votre toit à l’identique. Mais attention, si le matériau de couverture change, vous devez déposer une déclaration préalable de travaux à la mairie de la commune.

Et si vous êtes dans une zone classée, l’agrément des monuments historiques est nécessaire. Quant au permis de construire, il est exigé si vous surélevez le toit ou si vous en changez l’inclinaison. Par ailleurs, le recours à un architecte est obligatoire si les travaux font passer la surface habitable totale de la maison à 150 m2 et plus.

1. À quand remonte la dernière réparation du toit ?

Si la dernière couverture a tenu moins longtemps que prévu, le toit a peut-être un défaut de conception (manque d’inclinaison, surexposition aux vents). La consultation d’un professionnel peut se révéler utile : il mettra le doigt sur les défauts ou les faiblesses à corriger.

2. La couverture doit-elle être rénovée dans son ensemble ?

Des fuites localisées pour des raisons pré-

cises (tuiles cassées, chéneau percé…) ne nécessitent pas de gros travaux et sont rapidement réparées. En revanche, la présence de mousse sur l’ensemble du toit atteste de la porosité de la couverture. Aucun traitement n’est efficace à moyen terme, le remplacement est inévitable.

3. Quelle est la surface de mon toit ?

Une maison de taille moyenne représente une surface de toiture d’environ 80 m2.

Attention, compte tenu des recouvrements, un tel toit nécessitera au moins 100 à 120 m2 de matériaux de couverture.

4. La charpente doit-elle être refaite ?

Oui, lorsque des poutres sont cassées ou simplement fendues ou que des insectes ont attaqué le bois en profondeur. Si le toit doit être entièrement remplacé, envisagez de réparer aussi votre charpente. Son espérance de vie régit celle de toute la toiture et le coût de sa réfection est raisonnable comparé à celle du toit.

5. L’isolation est-elle toujours efficace ?

Une inspection soigneuse répondra à cette question. Toute trace d’humidité sur l’isolant (laine de verre, polystyrène ou film pare-vapeur) devra être bannie et surtout la cause devra être déterminée pour éviter une aggravation des désordres. S’il n’y a pas d’isolation, c’est le moment d’y penser. Et si l’ensemble de la couverture doit être déposé, la solution la plus efficace, une isolation par l’extérieur, peut

être envisagée. L’entreprise est plus onéreuse mais des aides sont possibles dans le cadre de travaux de rénovation environnementale.

6. Faut-il revoir l’étanchéité ?

Assurer l’étanchéité des toitures est la règle numéro un en matière de rénovation. Et l’opération sera d’autant plus importante que, dans le cadre des travaux indispensables, vous aurez certainement à procéder à des améliorations sur le plan de l’isolation thermique. La gamme des produits est vaste et susceptible de répondre à la plupart des situations.

7. Quel budget envisager pour rénover sa toiture ?

Selon la réponse, et le matériau retenu, vous choisirez l’option économique et devrez envisager de recommencer environ 30 ans plus tard, ou opterez pour le long terme (60, 80, 100 ans).

8. Quels matériaux adopter pour une rénovation de toiture ?

Votre lieu de résidence est important. Mieux vaut suivre les usages locaux qui sont souvent des choix imposés par les conditions climatiques.. Il y a peu de chance que vos tuiles originales (elles ont certainement plus de 40 ans !) se fabriquent encore. L’entrepreneur pourra peut-être vous proposer un modèle équivalent. Si elles sont toujours fabriquées, vos tuiles d’origine sont patinées, et le panachage ancien/récent n’est pas vraiment indiqué si votre maison a du caractère et que vous ne refaites qu’une partie du toit.

Autre solution, vous pouvez vous adresser à un récupérateur de matériaux pour compléter votre toiture endommagée. Sachez cependant que vous paierez souvent ces tuiles (à l’espérance de vie réduite !) le même prix que des tuiles neuves. Vous aurez alors intérêt à tout changer, quitte à trier les vieilles tuiles encore bonnes pour les revendre vous-même sur le marché de la récupération.

Source : www.cotemaison.fr/

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Avril 2018 - Pays de Lons

Le ravalement de façade est-il réglementé ?

Une façade fatiguée donne tout de suite une mauvaise image de votre habitation. Votre façade est terne, tachée ou décolorée et vous aimeriez lui donner un coup de jeune ?

Excellente idée, rien de mieux qu’un bon ravalement de façade pour avoir une maison toute neuve ! Mais qu’estce qu’un ravalement de façade exactement ? Combien ça coûte ?

Comment se déroule le chantier ?

Pas de panique, nous répondons à toutes vos questions.

Ravalement de façade, à faire tous les 10 ans Vous le savez, elle n’est pas de première jeunesse votre façade de maison et même si vous faites tout pour que le reste soit bien entretenu, vos extérieurs sont malheureusement entachés par ce crépi abîmé, taché, ayant perdu de sa couleur.

Vous avez beau faire, votre maison perd de sa superbe et le dernier ravalement de façade de vos voisins la rend encore plus terne. C’est vraiment dommage, d’autant que le jardin est bien aménagé et entretenu.

Le saviez-vous ?

Selon la commune dans laquelle vous habitez la législation peut vous contraindre à rénover votre façade tous les 10 ans. Si tel est le cas, sachez que la communauté de communes peut dans certaines conditions, vous octroyer une aide financière dite “aide au ravalement de façades”.

Suite à un déménagement, un décès, un héritage…

Vous avez une maison, un appartement, une cave, un grenier, un garage, un local commercial ou simplement des objets encombrants

à débarrasser !

J’ACHÈTE OU JE RÉCUPÈRE…

Si dans la pratique, ce délai n’est pas réellement respecté, si vos façades sont abîmées, vieillies, ou que votre isolation n’est pas optimale, pensez au ravalement de façade. Suite à un mauvais DPE, vous pouvez en effet ravaler la façade et procéder à une isolation par l’extérieur, vous pouvez ainsi faire coup double !

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Prix d’un ravalement de façade Sachez que le coût matériau d’un ravalement de façade coûte entre 6 et 100 euros le m2. En moyenne, comptez 20 à 60 euros le m2 pour le ravalement comprenant échafaudage, pose et matériaux.

L’évaluation de l’état de la façade

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Votre façade de maison ou d’immeuble est soumise aux intempéries, à la pollution, aux UV, aux pluies acides, voire aux graffitis et cela la dégrade au fur et à mesure que les années passent. A cela ajoutez le vieillis-

sement naturel ou un défaut d’étanchéité et vous avez d’excellentes raisons de rénover votre façade pour la traiter, l’embellir et mettre en valeur votre bien.

Pour évaluer l’état de la façade, seul un professionnel est en mesure d’établir un diagnostic précis et vous proposer un devis ravalement : pour changer l’esthétique, pour traiter des problèmes (comme les infiltrations, les mousses, moisissures etc.).

Le diagnostic et les traitements Plusieurs raisons à la dégradation d’une façade : • l’efflorescence : c’est une remontée par capillarité des minéraux. Elle se fait avec l’humidité contenue dans les matériaux, ou lorsqu’un défaut d’étanchéité est présent.

Dans le second cas, il est nécessaire de trouver la source de cette humidité. Les efflorescences sont des taches blanches apparaissant sur les murs, • les fissures ou le décollement de crépi ou d’enduit : il peut être dû à une mauvaise pose (non-respect du délai entre la fin des travaux de maçonnerie et la pose de l’enduit par exemple), à une stagnation de l’humidité, • la dégradation des joints des façades, • la pollution et les fumées des cheminées peuvent entraîner le changement de couleur de façade, • une mauvaise qualité ou application de la peinture de façade.

En fonction du diagnostic, le professionnel vous proposera un ou plusieurs traitements à mettre en place pour les dégradations de façade.

La préparation du chantier de ravalement de façade La réglementation vous impose de prendre contact avec certaines administrations, pour

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plusieurs raisons : • une déclaration préalable de travaux est indispensable, renseignez-vous auprès de votre mairie, • si votre habitation se trouve dans un périmètre protégé (ex : maison à colombage), contactez le STAP de votre région (Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine), un rendez-vous avec un architecte des Bâtiments de France vous permettra de préparer votre projet de ravalement de façade et peut vous éviter un refus !

• un échafaudage est souvent nécessaire, il est possible qu’il empiète sur la rue, et dans ce cas une autorisation de la mairie est obligatoire. L’entreprise chargée du ravalement de votre façade inclut généralement les frais de mise en place de l’échafaudage et éventuellement la taxe locale d’occupation de la voirie (exemple à Ivry en 2014 : 13,25 euros le m2).

Les alentours de la façade doivent être préparés, dégagement de la façade, taille des végétaux si besoin, protection des menuiseries, éclairages…

La rénovation et les finitions de votre ravalement de façade Lorsque la façade a été traitée, la rénovation en elle-même peut commencer. Il s’agit dans certains cas de reboucher les fissures, rénover ou changer les joints de la façade.

Lors de votre préparation du projet de ravalement de façade vous choisissez la finition de celle-ci : enduit, bardage, pierre de parement…

L’isolation de votre habitation peut également être complétée lors du ravalement de façade. Pensez-y lors de vos discussions avec les professionnels, c’est le moment ou jamais de mieux isoler votre maison.

Source : www.habitatpresto.com

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Abri de voiture ou garage ?

Votre voiture dort dehors parce que vous n’avez aucun lieu pour la stationner ou votre garage actuel est trop petit pour accueillir le second véhicule du foyer ? C’est dommage car l’investissement que vous avez fait dans ce véhicule à quatre ou deux roues mérite qu’il soit protégé correctement ! Avec les intempéries (grêle, gel, soleil, froid), les risques de vandalisme, les vols, etc. votre voiture peut se détériorer et vieillir plus rapidement que prévu ! Vous en prenez soin et souhaiteriez qu’elle reste en bon état le plus longtemps possible et éviter que sa durée de vie soit raccourcie par un stationnement dehors par tous temps. Vous avez raison ! Non seulement vous allez offrir à votre véhicule, deux ou quatre roues, un endroit protecteur, mais vous allez en plus faire des économies (entretien moins important, lavage de la carrosserie et changement des balais d’essuie-glace moins fréquents...).

Votre propriété y gagne également puisque sa valeur augmente avec cet aménagement bien pratique. Que vous décidiez de faire faire un garage en dur, poser une pergola garage adossée à un pan de maison ou un carportindividuel, c’est bénéfique pour votre engin et votre habitation !

Quel abri choisir pour protéger sa voiture ?

Vous avez le choix, en fonction de la place au sol requise et disponible, ainsi que du style de l’abri de véhicule que vous souhaitez mettre en place. Si vous voulez faire autre chose que garer votre véhicule, ajoutez quelques mètres carrés supplémentaires. Vous avez peut-être besoin de ranger des outils, la tondeuse, les pneus hiver ou été selon la saison, vos vélos ...

On compte pour un abri de véhicule simple, de petite taille, 14 m2. Pour être à l’aise, partez plus sur 20 m2 de surface utile et comptez 40 m2 pour un garage double.

Côté prix, un carport (hors pose) varie entre 350 et 2 000 euros en moyenne, pour un garage en dur comptez entre 450 et 600 euros le m2 en moyenne (tout compris).

Agrandir votre maison en construisant un garage Si votre maison ne possède pas de garage ou si celui-ci ne peut contenir qu’une seule voiture et que vous recherchez une solution durable apportant de la valeur ajoutée à votre maison,

agrandir c’est la solution qu’il vous faut !

Vous pouvez rester dans le style de votre maison ou jouer le contraste avec un revêtement différent de façade différent.

Sachez toutefois que ce type de travaux doit être réalisé dans les règles de l’art par des professionnels.

A moins d’être excellent bricoleur, ne vous attaquez pas à ce chantier seul ! Il comprend de la maçonnerie, des travaux de charpente et couverture, d’isolation, d’électricité... Pensez à une alimentation en eau disponible pour créer un petit coin buanderie, si vous n’avez pas beaucoup de place actuellement pour la machine à laver et le sèche-linge.

Notre article sur l’extension de maison en construisant un garage peut vous aider pour votre projet.

©Mutelet

Pourquoi protéger sa voiture par un abri ?

©Mutelet

Vous prenez soin de vos véhicules mais par manque de place, il n’est pas possible qu’ils aient un toit pour les protéger en cas d’intempéries et ainsi éviter qu’ils restent dehors lorsqu’il fait très chaud ou très froid. Si aujourd’hui, il n’est pas envisageable de déménager pour un lieu plus grand, pouvant accueillir une solution de stationnement à l’abri, il existe des possibilités pour garder encore quelques années vos engins motorisés sans porter atteinte à leur durée de vie. Découvrez les solutions pour protéger efficacement vos véhicules au lieu de les laisser dormir dehors sans protection : carport, abri de voiture, garage en kit, on vous dit tout !

Choisir d’installer un abri de garage fermé Il est possible de faire installer un abri de garage dit fermé, par opposition aux carports qui sont ouverts. Cette protection est désolidarisée de votre maison. Vous pouvez le placer sur le sol de votre cour intérieure ou sur la pelouse (pensez aux dalles gazon carrossables, mais ne comptez pas garder votre pelouse intacte !).

Ainsi, même s’il est tout à fait faisable de poser l’abri sur le sol directement, nous vous conseillons de réaliser une dalle afin de solidifier l’ensemble et de conserver une bonne durée de vie à votre abri de véhicule.

Les abris de garage peuvent être réalisés en métal, en bois, en PVC, en kit pour un abri de véhicule pas cher. Ils peuvent posséder des ouvertures comme des fenêtres et être équipés en électricité ou en eau.

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Le carport (adossé ou non) ou la pergola garage Plébiscité pour sa solution esthétique lorsque l’on ne peut construire un garage en dur, le carport revêt différentes formes. Il est souvent en bois mais on le trouve également en aluminium, en acier ou en métal. Il présente différents toits : une ou deux pentes ou toit plat.

Le carport est aussi appelé pergola garage, car il peut être adossé à un pan de façade de votre maison. Certains carports possèdent un atelier, une petite remise permettant de stocker des outils ou les pneus neige à la belle saison, par exemple.

Source : www.habitatpresto.com

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Une rétrospective en perspective...

Difficile d’imaginer les 50 ans d’un quartier comme La Marjorie sans un retour historique sur une riche aventure humaine. Un groupe du quartier y travaille depuis un an. Un travail minutieux...

“Voilà trois ans déjà, au moment de la rénovation du bâtiment de la maison commune, nous avons découvert des archives intéressantes avec de nombreuses photos et documents. La perspective du cinquantenaire du quartier nous a incités à les utiliser pour en faire profiter tout le monde. Ainsi est née l’idée d’une exposition” explique Françoise Nicot-Endrigo une participante du groupe. Oui mais comment s’y prendre ?

Contact est pris avec Justo Horillo-Escobar du service archéologie de la ville de Lons qui accepte d’épauler le groupe. Une belle initiative se développe et les idées fusent !

Stéphane Billaudel Président de la maison commune Membres du groupe : Marie-Jo Pirat, Marie-Claude Bourgeois, Michel Ganneval, Christian Denojean, Françoise Nicot-Endrigo, Nady Prost, Stéphane Billaudel, Justo Horrillo-Escobar, José Fernandez (absent).

Une exposition itinérante

gie se précise et des thèmes majeurs émergent. Aujourd’hui les choses ont bien avancé, les textes sont rédigés, les photos sélectionnées et les maquettes sont en cours. Une quinzaine de panneaux, avec des noms très amusants, retracent la création du quartier, la vie du quartier, les grands événements du quartier... et quelques surprises encore. Tout sera prêt pour les festivités en juin. Une exposition visible à La Marjorie mais aussi, par la suite, au centre-ville, dans les quartiers, les écoles, les collèges... de la ville. “Ce sera l’occasion de véhiculer une belle image de La Marjorie. On souhaitait une belle exposition qui marque ce moment.

C’est un beau quartier qui mérite d’être valorisé, il se passe de belles choses ici” exprime Françoise Nicot-Endrigo.

Les documents sont analysés, datés, classés... Réunion après réunion le projet se construit, la chronolo-

Contact maison commune : 1025 rue des Gentianes Lons-le-Saunier 03 84 47 58 15 - https://maisoncommune.fr/

Equipe municipale lors du début des travaux de La Marjorie en 1965 : Feit René, Fayard Robert, Beuret Jean, Boiteux Pierre, Bonjour Jacques, Bouvard Jean, Bret Marius, Chaniot Maurice, Delcey Daniel, Mongin Roger, Favero Jean, Fournier Jacques, Gautier Joseph, Girod Marcel, Guillet Aimé, Guy Emile, Jaillot Michelle, Jaunet Pierre, Lavaud Marie-Thérèse, Lebrasseur Louis, Meynier Emmanuel, Picard François, Prost Albert, Py Michel, Thevenod Jean, Tournier Aimé, Vuillame Lucien.

Marcel Girod “J’ai été élu au conseil municipal en mars 1965 sur la liste du Docteur Feït qui succédait à Paul Seguin. J’avais 29 ans. Il y avait une nouvelle dynamique, Lons avait besoin de se développer économiquement et de construire de nouveaux logements. Ainsi sont nés le quartier de La Marjorie et la zone industrielle. Deux architectes lyonnais ont suivi le chantier de La Marjorie : Louard et Curtelin.

C’était un beau projet avec une belle diversité de construction. C’était moderne. Personnellement j’ai souvenir d’avoir demandé et obtenu une liaison entre La Marjorie et Les Mouillières, ce qui n’était au départ pas prévu. La zone industrielle et La Marjorie ont transformé la Ville de Lons.”

“Mémoire et identité liées...”

“La Marjorie fête ses 50 ans et la Maison Commune, ses 35 ans de présence dans ce quartier. Ce sont les habitants qui ont voulu cette « maison commune » dans le quartier en 1973 pour développer leur art de vivre ensemble et éviter que leur quartier ne devienne qu’une « cité dortoir ».

Ils ont manifesté pour l’obtenir et l’ont attendu jusqu’en 1979. Il était donc normal que la Maison Commune marque l’événement et offre un souvenir fort aux habitants. C’est aussi une occasion de revenir sur notre propre passé associatif, au moment même où la Maison Commune déploie ses activités au sein de l’Espace Mouillères, ce qui rapproche les habitants de ces deux quartiers voisins et ouvre une porte d’accès vers le centre-ville...

Le résultat de ce travail de mémoire aura vocation à circuler dans les écoles ou les lieux d’exposition de la ville, ce qui permettra de valoriser l’image de la « Marjo » et de restaurer l’estime de soi de ses habitants autant que leur lien d’appartenance à la ville, parfois mis à mal. La mémoire et l’identité sont indissociables. Il faut le rappeler si l’on veut préserver la cohésion.

Nous espérons que ce sera un beau moment pour toute la ville.”

Araar Beya

De la rue des Baronnes à la maison commune Beya Araar est arrivée d’Algérie avec sa famille dans le petit village de Sangeson au Pays des lacs dans le Jura. La famille rejoint Lons-le-Saunier en 1965 rue des Baronnes, devenue par la suite la rue des Gentianes.

“Nous sommes arrivés à Lons en 1965. J’avais 6 ans et j’allais à l’école Abbé Lemire, maintenant l’école Prévert. Avant le début des constructions, il n’y avait rien, quelques maisons isolées. On jouait en pleine nature.

Ensuite on jouait au milieu des travaux. Il y avait beaucoup d’engins. Petite, je ne me rendais pas compte, tout allait très vite... Les Mouillières se construisaient en même temps.

Je me rappelle que nous étions nombreux dans la classe, mais je garde de très très bons souvenirs de mon enfance. On avait plein de copains et copines et de nouveaux arrivés sans cesse. A l’adolescence, il y avait la mai-

son des jeunes, le lieu de rencontres, de là, on allait en ville. Il y avait des travaux partout ! Quand le centre commercial est arrivé, c’était impressionnant. On allait au “Stock”, on se servait et on payait à la caisse ! J’ai passé mon enfance dans les travaux”.

26 ans à la maison commune

“Je suis rentrée à la Ville de Lons en 1982 et je suis arrivée comme secrétaire comptable à la maison commune en 1992. Ce sont les habitants qui avaient voulu cet espace pour eux.

J’y suis depuis 26 ans ! Au début, ça grouillait de partout. Des jeunes, des familles...

Un beau mélange de cultures. On faisait de belles fêtes, de grandes manifestaions, des retrouvailles... Les gens étaient heureux, toutes les communautés participaient.

Ensuite, ce fut plus difficile. C’était difficile de subvenir. On a basculé dans le social, l’aide, le soutien... Mais tout cela a été riche en relations humaines, beaucoup de rencontres.

Pour moi, c’est l’essentiel, le bonheur de rendre heureux les autres avec de petites choses... On allume la lumière... Je suis contente que l’on fête les 50 ans du quartier.

C’est tant de souvenirs pour moi !”

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Avril 2018 - Pays de Lons

Un club

Durcissement

qui roule !

du contrôle technique

L’association du Club Jurassien des voitures d’époque de Lons multiplie ses adhérents mais aussi ses grands rendez-vous.

Amateurs, passionnés ou simples curieux vont encore être gâtés cette année…

“Contrairement à ce que l’on pense, il y a énormément de voitures anciennes dans les garages”. Pour Daniel Bourgeois, président du club Jurassien de véhicules d’époque de Lons, cela ne fait aucun doute. Comme ses 149 adhérents, il aime prendre soin de ces modèles chargés d’histoire. C’est d’ailleurs une Citroën Traction, achetée en 2006, qui a conforté sa passion. Mais certains membres abritent chez eux deux voire trois véhicules. Le bruit, l’odeur et le fait de se sentir transposer dans un autre monde, expliquent cet engouement qui mobilise des personnes de tous âges. “Parfois les enfants reprennent derrière leur papa car c’est une histoire de famille”. Mais les mordus de ces voitures tendent justement à faire découvrir les modèles au grand public. Des rendez-vous sont programmés toute l’année pour faire sortir ces véhicules qui sont même de plus en plus anciens puisque l’âge de la voiture de collection est repoussé de 25 à 30 ans…

Quand avril rime avec véhicules anciens…

Le 27e rallye Automobile Tour Optique 2000 passera au centre-ville de Lons le 25 avril prochain, 240 voitures sont attendues. Ferrari, Maserati, Jaguar, Ford, Alpine, Mini ou encore Lancia, de très beaux modèles sont annoncés. Les véhicules passeront toute la journée jusqu’à 14 h au niveau du 63 rue Jean Jaurès à Lons, avant de repartir sur le circuit de

Bresse. Et puisque la deuxième édition de la journée nationale de véhicules d’époque sera organisée juste après, le 29 avril, Lons participe pour la première fois avec un grand rassemblement sur le parking du 8 mai et la Place de Verdun. Un passage en ville est prévu et, pour ceux qui le souhaitent, une promenade d’une cinquantaine de kilomètres. “Le but est de faire sortir tous les véhicules anciens, que les propriétaires soient adhérents ou non. Collectionneurs et amateurs aiment échanger et arrivent à se dépanner pour des pièces”. Le club participe régulièrement à des rallyes mais il a aussi initié le rendezvous “Mobil’Rétro” en 2003 pour rassembler camions, motos, voitures et tracteurs anciens. Organisé tous les deux ans à Lons, il le sera cette année à Bletterans. En passant de 300 véhicules réunis à 1 100 l’année dernière, “cela devient presque un événement national” se réjouit Daniel Bourgeois qui espère que le beau temps sera encore de la partie pour l’ensemble de ces rendez-vous.

F.P Le 25 avril : 27e édition Rallye Automobile Tour Optique 2000, arrêt pour pointage au 63 rue Jean Jaurès à Lons de 9 h à 14 h. Le 29 avril : journée nationale de véhicules d’époque avec un rassemblement à 9 h 30 sur le parking du 8 mai 1945 et Place de Verdun de Lons, vers 10 h 15 passage en ville et promenade de 50 km pour ceux qui le souhaitent, 11 h 45 : verre de l’amitié offert par l’Automobile Club Jurassien. Le 6 mai : 23e rallye promenade lédonien. Le 17 juin : 16e Mobil’Rétro à Bletterans. www.cjve.fr

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Déjà contraignant, le contrôle technique va se durcir dès le mois de mai. Avec plus de points étudiés sur chaque véhicule, le tarif devrait aussi augmenter dans la région, comme ailleurs…

En France, le contrôle technique des voitures particulières, camionnettes et poids lourds est obligatoire depuis 1992. Mais, passer le contrôle technique de son véhicule va désormais devenir plus compliqué car la France annonce un nouveau renforcement de ce contrôle obligatoire. Ce changement est annoncé dès le 20 mai 2018 afin de s’aligner sur les directives européennes, s’attachant de plus en plus à la sécurité routière et à limiter la mise en circulation de véhicules défaillants.

Une seule journée pour rouler !

Ce nouveau contrôle technique va passer en revue 131 points au lieu de 124 et s’attarder sur 606 défauts contre 407 aujourd’hui. Autant dire que de nombreux propriétaires devraient trembler… Ce ne sont plus deux catégories de défauts qui vont figurer sur le rapport mais trois : les mineures qui restent sans conséquence pour la validation du contrôle et sont juste signalées sans obligation de réparation, les majeures qui impliquent une contre-visite et les critiques qui vont “clouer” le véhicule au sol. “Il faudra expliquer aux automobilistes les points qui ne passent plus et anticiper leur colère” explique Ludovic Masson, gérant de l’Automobile Club Jurassien à Dole. “Les fuites d’huile moteur, la corrosion ou

le jeu dans le train seront refusés, tout comme les voyants sur le tableau de bord”. Et le délai de réparation de deux mois sera réduit à douze heures dans certains cas comme pour des pneus sous la cote d’usure. Il faudra laisser le véhicule au garage le jour même car le propriétaire ne pourra rouler qu’une journée après constatation de certains défauts. Autant avoir un garagiste disponible rapidement pour être en règle et éviter l’amende de 135 €. En cas d’accident, la responsabilité du propriétaire du véhicule sera également engagée.

Des prix plus élevés Les contrôleurs ont dû suivre des formations dès l’année dernière pour pouvoir se préparer à ce nouveau dispositif : “On estime à 20 % le temps passé en plus sur chaque véhicule. D’une façon générale, les prix des contrôles devraient augmenter un peu partout de 15 %” anticipe Patrick Joly, responsable d’atelier à l’Automobile Club Jurassien de Lons-le-Saunier. Certains ont déjà anticipé en passant leur contrôle technique avant la nouvelle règlementation. Mais attention, la contre-visite devra dans tous les cas être passée avant le 20 mai, sous peine de devoir finalement repasser le tout dernier contrôle F.P technique…

OuLaLa !

effet, après une première édition lédonienne financée par la Communauté de communes, la prise en charge est assurée cette année par la Camac Harps.

Mag’culture

Des élèves de toute la région participent Après Besançon, Belfort ou encore Beaune, cet événement itinérant revient pour faire connaître la harpe, les grands artistes et les solistes du milieu. Des élèves de toute la région participent : de Pontarlier, Dole, Beaune, Besançon et même de Mâcon et, pour la première fois, de Bellegarde.

Un festival qui s’élargit donc d’année en année…

“La harpe séduit et se découvre dès 6 ans”

Festival de Harpe Franche-Comté Pierre-Emmanuel Govindama, President de Doc’prod

Les harpes s’accordent !

Bœuf sur le Toit

Doc’prod s’installe au “Darius club” Dans la foulée de la gestion du Bœuf sur le toit qui lui a été confiée, l’association Prodi’j a délégué la salle club et les studios de répétitions à l’association Doc’Prod avec au passage une nouvelle appellation pour la salle club qui devient “Le Darius club”. Darius du nom de Darius Milhaud qui a composé en 2019 “Le Bœuf sur le toit, op. 58”, une œuvre musicale et un ballet créé le 21 février 1920 à la Comédie des Champs-Élysées à Paris. Pierre-Emmanuel Govindama, Président de Doc’prod ne cache pas sa joie : “Nous sommes heureux de cette confiance que l’on nous fait. Notre association est née en 2015 pour valoriser, produire et apporter des conseils aux groupes locaux. Ici c’est une belle opportunité qui nous est offerte, celle d’avoir notre propre lieu. On se connaît très bien avec Prod’ij et Christophe Camacho, nous travaillons ensemble pour la réussite globale du projet.” Le Darius club a déjà entamé sa propre programmation au rythme d’un concert le mercredi tous les 15 jours. “C’est un bon rythme et nous avons déjà de nombreuses demandes de groupes. Nous préparons la programmation avec les membres de l’association et nous ne nous interdisons pas de saisir en plus quelques belles opportunités si elles se présentent. Il y a un public à Lons et déjà la fréquention des premiers concerts est encourageante, c’est vraiment excitant. De plus, nous ouvrons le club les soirs de spectacles dans la grande salle, ça met de l’ambiance” conclut Pierre-Emmanuel.

Dates à venir

L’édition 2018 du festival de harpe de Franche-Comté aura lieu à Lons-le-Saunier après avoir été initié au même endroit en 2006.

“Cette édition est organisée à l’initiative de la société Camac, facteur d’instruments qui rejoint notre initiative de 2006. C’est une bonne chose car ils prennent en charge l’ensemble de l’organisation” explique Gilles Berthet, directeur du Conservatoire de Lons. En

Zoom

sur…

Mercredi 30 mai • Red Side (25) - Rock

Mercredi 18 avril • Joseph Le Hibou (64) - Garage rock

Amuserie

Mercredi 13 juin • Electric Blues (86) - Blues

Mercredi 2 mai • Silicon Carne (21) - Tribal’n roll Mercredi 16 mai • Dudes Of Groove Society (68) - New funk, hip hop

Mercredi 27 juin • The Citadel (25) - Blues, funk, jazz Vendredi 30 juin • Soirée de fin de saison

Festival de harpe de Franche-Comté, les 6, 7 et 8 avril.

Ateliers d’essais de l’instrument et masterclass pour assister aux cours, accès libre.

Réservations des concerts : 02 40 97 24 97.

Vendredi 6 avril : concert de professeurs “Mélodie en Arpèges”, duo hautbois et harpe à 20 h 30 au Puits Salé. Samedi 7 avril au Carcom : classe de Lons à 10 h 30, de Dole à 11 h 15, masterclass de 14 h 30 à 16 h 30, classe de Mâcon à 17 h 30, de Pontarlier à 18 h 15 et concert de harpe celtique à 20 h 30.

Dimanche 8 avril au Carcom : masterclass à 10 h, conférence par Tristan Le Govic à 11 h 30, classe de Beaune à 14 h 30, de Besançon à 15 h 15, de Bellegrade à 16 h et concert duo de harpes à 17 h 30.

“Les Rencontres”, 6e, Moteur ! Ça tourne !

• 6 cies amateures sélectionnées •3 lieux : L’Amuserie, le Foyer rural de Macornay et l’Ellipse • Ambiance conviviale et public nombreux Tout pour passer un chouette week-end !

Programme

Mercredi 23 mai • La villa ginette (51) - Rap’n roll

Mercredi 4 avril • Prohibition Dead (73) - Rock

C’est aussi l’occasion de faire rayonner l’implantation de la classe de harpe du Conservatoire de Lons, qui est d’ailleurs la seule classe du Jura avec l’école associative de Tavaux. “Les élèves, dès leur plus jeune âge, apprécient cet instrument qu’ils peuvent enlacer et utiliser en mode miniature avec la harpe troubadour”. Avec vingthuit élèves en classe de harpe sur Lons, “c’est un très bon chiffre qui a su évoluer ces dernières années, notamment avec le travail de la professeure Agathe Hoffalt qui a su proposer des prestations associant le son de la harpe à d’autres arts. Nous avons tout autant d’élèves en classe de harpe que pour l’apprentissage du violoncelle, du chant, des percussions et de la trompette”. La harpe séduit et se découvre dès 6 ans, grâce au “parcours découverte” instauré par l’établissement. “Dans la majorité des écoles de musique, le choix d’un instrument est déterminé par les familles, sans avoir eu la possibilité d’essayer l’instrument en question. Ce parcours permet aux enfants de le découvrir et de le choisir”.

F.P

Les 6e Rencontres de théâtre amateur Les 4, 5 et 6 mai

Vendredi 4 • 20 h 30 - Troupe la fraternelle “Abilifaie Leponaix” - l’Ellipse Samedi 5 • 15 h - Théat̂ re des Zygomatiques “In corpore sano” - L’Amuserie • 17 h 30 - Le Fil de l’Air “La nuit à l’envers” - Macornay • 20 h 30 - Atelier du Colombier “Première(s) fois” - L’Amuserie Dimanche 6 • 15 h - Atelier du Théat̂ re Group’ “les 2 Royaumes” - l’Ellipse • 17 h 30 - les fameux fonds de tiroirs “Maudite clochette” - Macornay

Funérarium de Poligny Rue Roger Thirode - ZI - 39800 Poligny - 03 84 37 14 94 Pour vous accompagner, notre écoute, la tradition de notre savoir-faire, la pérennité du souvenir…

Les Pompes Funèbres TANIER sont à votre écoute avec une assistance 7j/7j et 24h/24h

ARBOIS 03 84 37 50 89

DOLE 03 84 71 71 71

TAVAUX 03 84 80 06 05

ASNANS 03 84 81 79 11

Mont s/s VAUDREY 03 84 81 50 21

OuLaLa !

Mag’culture

Musée de Lons-le-Saunier

AGENDA CULTUREL MERCREDI 4 AVRIL

Il fête ses 200 ans !

UNE COUPE VENUE D’AILLEURS ? - EXPOSITION MUSÉE DES BEAUX-ARTS - LONS-LE-SAUNIER

Pour les 200 ans du musée de Lons-le-Saunier, une partie des collections du fonds ancien a été sélectionnée pour créer une exposition temporaire. Des œuvres éclectiques, acquises au fil du temps et constituant pour le visiteur, un véritable voyage dans l’espace et le temps.

L’ÉPOUVANTE - SPECTACLE CHAPELLE DE LA CONGRÉGATION - POLIGNY

JEUDI 5 AVRIL - 17 H 30, 19 H 30 ET 20 H 30 JEUDI 5 AVRIL - 18 H 30

ORAGE ET TORNADE - RENCONTRE SALLE DES FÊTES - PASSENANS

VENDREDI 6 AVRIL - 20 H 30

NON(S) - THÉÂTRE LE THÉÂTRE - LONS-LE-SAUNIER

“Nous avions besoin d’évoquer nos racines car si aujourd’hui le musée se compose principalement des pôles « Archéologie », « Beaux-Arts » et « Sciences naturelles », l’intérêt était de montrer et d’évoquer auprès du public qu’il était plus divers à l’origine” souligne Jean-Luc Mordefroid, directeur du service d’archéologie et des musées. L’exposition restitue le musée des années 1817-1857, véritable cabinet de curiosités dans lequel se répondent minéraux, fossiles, animaux “empaillés”, objets archéologiques jurassiens et ethnologiques du monde, œuvres d’art régionales ou majeures, inventions agricoles…

LOÏC LANTOINE & THE VERY BIG EXPERIMENTAL TOUBIFRI ORCHESTRA - CONCERT GRANDE SALLE - MOULIN DE BRAINANS

VENDREDI 6 AVRIL - 21 H

L’INOUBLIABLE VOYAGE D’ALBERT - CONTE L’AMUSERIE - LONS-LE-SAUNIER

SAMEDI 7 AVRIL - 20 H 30

CONCERT DE PRINTEMPS - CONCERT

Hommage aux origines du lieu Entre 1812 et 1817, des collections d’histoire, d’archéologie et de sciences naturelles locales sont entreposées en préfecture. En 1817, le préfet Louis-Enguerrand de Coucy fonde une association de recherche, la Société d’émulation du Jura, à laquelle incombe l’organisation et le développement d’un “Musée départemental”, public et ouvert sur le monde. C’est ce musée, installé en l’Hôtel de Ville en 1851 et juridiquement transféré à la Ville de Lons-le-Saunier en 1857, qu’esquisse cette exposition anniversaire. Un voile se lève sur des réseaux de chercheurs et de bienfaiteurs, membres de la Société ou non, vivant dans le Jura ou bien plus loin, mais tous attachés à l’enrichissement des collections. Un militaire a légué casque et sabre, constituant un témoignage du conflit de Crimée, mais on y retrouve aussi une arbalète du 16e siècle, une tuile romaine pour présenter au visiteur différentes mosaïques... Une exposition éclectique réalisée grâce à sa constitution variée de fonds ancien.

SALLE DES FÊTES - DOMBLANS

GRAND BAL FOLK DU PRINTEMPS - CONCERT JURAPARC - MONTMOROT

Un pas vers le futur musée L’exposition évolue mi-juin, pour investir la salle de la bibliothèque, avec de nouvelles pièces et une mise en avant de la patte du collectif Plonk et Replonk qui est à l’origine de l’affiche du musée. C’est l’occasion de “présenter ce qu’est un musée aujourd’hui, ses missions et vers quoi l’on va… en montrant tout notre potentiel pour le futur musée…”. Une chose est certaine, le musée d’hier forme le socle du musée d’aujourd’hui.

F.P Exposition “200 ans ! Anniversaire de votre musée”, jusqu’au 11 novembre au musée des Beaux-Arts de Lons-le-saunier, place Philibert de Chalon.

Tarifs : 2 €, gratuit le mercredi, premier dimanche de chaque mois et moins de 18 ans. Du mardi au vendredi de 14 h à 17 h, samedi, dimanche et jours fériés jusqu’à 18 h. 03 84 47 64 30.

SAMEDI 7 AVRIL - 20 H 30 DIMANCHE 8 AVRIL - 16 H IMMIGRANT SONG - THÉÂTRE SALLE DES FÊTES - VOITEUR

MERCREDI 11 AVRIL - 20 H 30

DANI - CHANSON LE BŒUF SUR LE TOIT - LONS-LE-SAUNIER

VENDREDI 13 AVRIL - 20 H 30

LA CANAILLE + MASTERCLASS - CONCERT LE CLUB - MOULIN DE BRAINANS

GOUAPES DOOUAPE - THÉÂTRE SALLE SOUS L’ÉCOLE - MONTAIN

SAMEDI 14 AVRIL - 17 H

Bresse Haute-Seille

CONTE DE FÉES

SORTIE DE RÉSIDENCE (LA VACHE QUI RUE) - LONS-LE-SAUNIER

Le Tremplin Zik quitte Plainoiseau pour Domblans...

SAMEDI 14 AVRIL - 20 H 30

ROSAWAY - MUSIQUE L’ELLIPSE - LONS-LE-SAUNIER

MERCREDI 18 AVRIL - 17 H OUT (TITRE PROVISOIRE)

SORTIE DE RÉSIDENCE (LA VACHE QUI RUE) - LONS-LE-SAUNIER

VENDREDI 20 AVRIL - 20 H 30

BRAIN DAMAGE MEETS HARRISON STAFFORD + ROOTIKAL VIBES HIFI - CONCERT

Le Tremplin Zik vous donne rendez-vous pour sa 8e édition le samedi 21 avril prochain à... eh bien non, pas à Plainoiseau mais à Domblans. Cette année, trois groupes et trois chanteurs solos seront présents... pour gagner le droit de revenir.

GRANDE SALLE - MOULIN DE BRAINANS

FRASIAK SOUS MON CHAPEAU - CHANSON SALLE POLYVALENTE - RUFFEY-SUR-SEILLE

VENDREDI 20 AVRIL - 21 H

SHERLOCK HOLMES, SON DERNIER COUP D’ARCHET

Tremplin Zik est né d’une initiative d’élus de la Haute-Seille en 2010 : Eddy Lacroix, Marie-Odile Ramelet et Françoise Bailly accompagnés par Anne Clavelin alors directrice de l’accueil de loisirs. “On souhaitait mettre en place une manifestation pour les 15/30 ans.

Passionné de musique, j’ai proposé cette idée d’une scène ouverte aux groupes de notre territoire. En tant qu’élus responsables nous avons proposé que cette soirée soit 100 % sans alcool dans la salle.

L’idée a été acceptée par les élus et ainsi est né le premier Tremplin Zik début 2011 à Plainoiseau” explique Eddy Lacroix.

L’AMUSERIE - LONS-LE-SAUNIER

SAMEDI 21 AVRIL - 20 H

8e TREMPLIN ZIK - MUSIQUE SALLE DES FÊTES - DOMBLANS

SAMEDI 21 AVRIL - 20 H 30

RED BARNE EN CONCERT À LA GRANGE - CONCERT LA GRANGE - RUFFEY-SUR-SEILLE

Un Tremplin qui a pris son envol L’idée est d’offrir une scène professionnelle à de jeunes artistes de moins de 30 ans, des groupes ou des chanteurs solos. “C’est l’occasion de jouer dans de bonnes conditions, de se faire plaisir, de passer un bon moment...” Cinq groupes se produisent la première année devant 150 personnes. Depuis, le Tremplin n’a cessé de progresser, ouvert aux groupes du Jura dans un premier temps, il est maintenant ouvert aux groupes de Bourgogne Franche-Comté. Le Tremplin Zik est soutenu par la communauté de communes Bresse HauteSeille et de nombreux partenaires locaux.

Direction Domblans Le prochain Tremplin Zik se tiendra le samedi 21 avril à Domblans.

“Nous quittons notre camp de base historique pour proposer de meilleures conditions logistiques pour les groupes, le public, les bénévoles... Mais nous garderons le même état d’esprit, le Tremplin, c’est une grande famille ! C’est beaucoup de travail mais nous rencontrons des artistes généreux, une belle jeunesse lumineuse et créatrice et des bénévoles extraordinaires. Cette année, Bernard

Frachon le maire de Domblans sera le parrain de la soirée et il sera accompagné de notre marraine d’honneur, Danielle Brulebois députée du Jura” conclut Eddy Lacroix.

Tremplin Zik - Samedi 21 avril, salle des fêtes de Domblans à 20 h https://www.facebook.com/tremplinzik.assoc/?fref=ts Tremplinzik.assoc@gmail.com Contact : 06 74 94 01 49 Les gagnants de l’édition 2017 se produiront au cours de la soirée : M’sieur TIBO – 1er prix Catégorie Solo – et GK - Grav’Kassur – 1er prix Catégorie Groupe. Venus du Jura et de la grande région, se présenter aux épreuves de sélection, voici – par catégorie – les artistes sélectionnés pour se produire sur la scène du Tremplin Zik’ !

• Catégorie Solo : Ivann, Louise & Valentine, Masoandro • Catégorie Groupe : Actes et fractures, Kodéine, SuitCase Ils sont prêts à tout donner pour vous ! Venez découvrir et soutenir nos jeunes artistes ! En fin de soirée, un jury composé majoritairement de musiciens et d’artistes, les départagera…

JEUDI 26 AVRIL - 19 H ET 21 H VENDREDI 27 AVRIL - 14 H 15 ET 20 H 30 EUROPE CONNEXION - THÉÂTRE

LE BŒUF SUR LE TOIT - LONS-LE-SAUNIER

VENDREDI 27 AVRIL

ENLIVREZ-VOUS AVEC L’AVH - LECTURE À VOIX HAUTE MÉDIATHÈQUE LES CORDELIERS - LONS-LE-SAUNIER

SAMEDI 28 AVRIL - 20 H 30 HOLLYSIZ + GUEST - CONCERT

GRANDE SALLE - MOULIN DE BRAINANS

DAN GHARIBIAN TRIO - MUSIQUE L’ELLIPSE - LONS-LE-SAUNIER

ELSA ET M’SIEUR TIBO - CONCERT SALLE DES FÊTES - BLETTERANS

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