Pays de Lons 129

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N°129 Juillet - Août 2018 L’UNIVERS DE LA MOTO D’OCCASION

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Lons-le-Saunier L’Hôtel-Dieu, futur musée ? Pages 18 et 19

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Pays de Lons n°129 - Juillet & août 2018

1 L’Hôtel-Dieu, futur musée ? Lons-le-Saunier - Culture et patrimoine

Lons mise sur ses atouts pour devenir une ville axée sur la culture. En effet, en 2020, un centre d’art devrait être ouvert à l’Hôtel de Balay et le projet, bien ficelé, du musée à l’Hôtel-Dieu, pourrait être validé… Centre d’art à l’Hôtel de Balay, début des travaux d’ici la fin de l’année

L’Hôtel de Balay a eu beaucoup d’usages au fil du temps. Hôtel particulier au 18e, caserne au début du 19e, le lieu est devenu une école et même un musée provisoire. De multiples fonctions pour ce site, qui va devenir un espace d’exposition. Après un budget d’un million d’euros investi en 2015 pour l’extérieur du bâtiment, le chantier intérieur de réhabilitation s’était vu retarder pour raisons financières. “La somme de 400 000 € a été budgétée cette année” explique Jean-Philippe Huelin, conseiller municipal délégué aux projets culturels. La mission d’aménagement est confiée à l’association locale La Ruche Sapic, qui gère la galerie des Cordeliers, pour préparer un fonctionnement optimal de ce centre d’art. “Les travaux devraient peutêtre commencer à la fin de l’année avec une livraison envisagée fin 2019. Ce projet était un engagement de notre mandat” précise l’élu.

Un projet de musée à l’Hôtel-Dieu “Nous avons la chance d’avoir à Lons presque toute la collection archéologique du Jura, sans oublier les

départements des Beaux-Arts et des Sciences Naturelles” indique Jean-Philippe Huelin. “Nous avons des collections classées à l’UNESCO avec la conservation de celles de Clairvaux et de Chalain”. La mise à l’honneur de ce département archéologique n’est pas un fait nouveau. Les projets de musée se sont au fil du temps étudiés sur les sites du PuitsSalé, des Rochettes, de l’actuel musée de La Maison de La vache qui rit® ou encore de l’Hôtel de Ville. Après des demandes de subventions auprès de la DRAC, leur participation serait plus conséquente si l’installation avait lieu dans l’Hôtel-Dieu plutôt que dans l’ancien Hôtel de Ville. “Selon la DRAC, le site dispose d’une plus grande surface et reste plus prestigieux pour se positionner comme un musée à rayonnement régional”. De nouvelles études de faisabilité sont donc en cours. “Nous préparons l’inscription du projet au contrat de Plan État-région 2020/2025. L’État, donc la DRAC, pourrait alors prendre au moins la moitié du financement à sa charge”. Rappelons que le projet était estimé à 18 millions d’euros dans l’ancien hôtel de Ville et à 26 millions d’euros pour l’Hôtel-Dieu, une réalisation plus chère mais avec un soutien plus

L’Hôtel-Dieu pourrait devenir un musée

important de l’État et des collectivités. “Le projet est plus onéreux mais coûtera moins cher à la Ville”. Le directeur des musées, Jean-Luc Mordefroid, prépare la muséographie de ce prochain espace qui devrait être constitué aux trois-quarts de la partie archéologique. Libre ensuite aux prochains décisionnaires de valider ou non ce dossier ficelé et de réfléchir à la bonne utilisation de l’Hôtel de Ville qui, a “moins besoin de réhabilitation car il est encore en bon état du fait qu’il soit utilisé aujourd’hui”. À suivre…

L’hôtel de Balay va devenir un centre d’art

déchets 2 Lesmaintenant compostés… Lons - Restauration municipale

Si la convention signée le vendredi 8 juin dernier entre le restaurant qui sert près de un million de repas tout au long de l’année et Romain Mouillot, gérant du Groupement Agricole situé 8 impasse de la Bataille à Desnes, est particulièrement dans l’air du temps, elle est le fruit d’un travail mené de longue date par les élus de la municipalité lédonienne. Entre les deux Jacques, Pélissard, le maire qui a le pouvoir de décision et Lançon, le conseiller qui préconise depuis des décennies une protection pragmatique de l’environnement, le temps est au beau fixe et la signature de ce document est l‘occasion pour eux de signaler “leur accord parfait sur le sujet”.

“La boucle serait ainsi bouclée” Si avec ses conteneurs de couleur (gris, bleus), Lons a été ville phare en ce qui concerne la sélection de ses déchets et leur incinération, elle est également reconnue pour la qualité de son eau potable et elle risque bien de remporter une nouvelle palme, celle de la transformation des restes du restaurant municipal en compost utile à la fertilisation naturelle des terres. “La boucle serait ainsi bouclée”, souligne Romain Mouillot qui projette même un centre départemental de

E TAT C I V I L

… et un café bio de forêts venu d’Ethiopie… Au restaurant municipal de Lons, la pause café d’après repas est un moment très convivial. Un espace dédié, où nombre de convives se retrouvent pour échanger. Mais depuis le 1er mai, le café n’est plus le même… volonté oblige.

Le maire Jacques Pélissard et l’agriculteur Romain Mouillot

retraitement tant son exploitation à Desnes dispose de réserves foncières suffisantes. Le premier maillon d’une chaîne en devenir… Observateur de la nature, autodidacte, passionné, le jeune chef d’entreprise qui s’est déjà tourné vers la production d’œufs bio livrés classiquement dans des magasins de proximité a eu le génie d’ajouter des distributeurs automatiques en libre service, et prouve, si besoin était, qu’il a des idées plein la tête. La production de compost naturel à partir des 250 kg de déchets hebdomadaires récupérés au restaurant municipal sous les ordres du chef Thevenet, n’est probablement que le premier maillon d’une chaîne en devenir. (B.W.)

Hector de Mehdi TABOUI et Mélissa SABATIER, Courlaoux NAISSANCES Nino de Jessy DOUSSOT et Kélia de Raphaël BERNARD Anne-Catherine MONNOT, Desnes et Maëva LECUYER, Beaufort Maxence de Nicolas VALLET Lily de Alexis BUCHIN et Alice MARILLIER, Domblans et Emilie DAVID, Beaufort Raphaël de Aurélien ROMANET Louise de Vincent GARTNER et Emmanuelle MUNSCH, Geruge et Céline GILLET, Bletterans Alice de Brice BÉJANNIN Lia de Stephen MAGNIEN et Jessica VARONE, Larnaud et Mélissa DALLOZ, Chevreaux Daphné de Emmanuel CHOULOT Alice de Jérémy CARREAU et Mélody LECLERC, Lons-le-Saunier et Géraldine BANRY, Chilly-le-Vignoble Fanida de Azafou ABDILLAH et Ouarda MBECHEZI, Roméo de Victor DA COSTA et Sarah PINTO, Clairvaux-les-Lacs Lons-le-Saunier Théotime de Antoine HARDYAU Mya de Nicolas DROYER et Johanna MASSÉ, Clairvaux-les-Lacs et Emilie LAISNE, Lons-le-Saunier

Jason de Florian BOFFY et Amandine RECOUVREUX, Lons-le-Saunier Abigaëlle de Maxime MONNIER et Mélissa GROUT, Lons-le-Saunier Alban de Cédric BOILLOZ et Edith CHEVAUX, Monay Zehranur de Bahattin ERCELEP et Heyçan KARAL, Montmorot Joey de Julien ROBERT et Jodie GREUSARD, Nevy-sur-Seille Rose de Olivier MARCHEPOIL et Léa OSTERMANN, Nogna

DÉCÈS BAVEUX Maurice, Bois-de-Gand, 86 ans MOUGIN Alain, Bonlieu, 63 ans

VUITTON René, Chambéria, 88 ans MICHAUD Jean, Conliège, 96 ans VANWYNSBERGHE Sabine, Desnes, 65 ans MILLET Louis, La Charme, 95 ans PERROT Georges, Larnaud, 78 ans GIBOZ Christèlle, Larnaud, 55 ans JOLY Robert, Le Chateley, 86 ans RUFFET Jeannine, Lons-le-Saunier, 88 ans GUEDREZ Ali, Lons-le-Saunier, 80 ans SIMONET Charlotte, Lons-le-Saunier, 93 ans BERGER Ginette, Lons-le-Saunier, 86 ans JEUNET Rose, Lons-le-Saunier, 81 ans

Depuis le 1er mai, le café a changé à la restauration municipale. Le nouveau café proposé est un café de forêt et bio provenant des forêts du sud-ouest de l’Éthiopie. Oui de forêts situées entre 1 400 et 2 400 m d’altitude où l’on produit du café sous ombrage en agriculture biologique. Un café sous ombrage qui met plus de temps à pousser et nécessite plus de manipulation pour une qualité optimum. Une production artisanale avec une récolte manuelle et sélective accompagnée d’une prime à la cerise rouge, gage de haute qualité et d’une rémunération valorisante pour favoriser les débouchés durables localement. “On voulait passer un cap, on voulait du café bio éthique, avec une traçabilité, avec le respect de la nature, du producteur et en obtenant le meilleur pour le consommateur.

PARSUS Gilbert, Lons-le-Saunier, 72 ans VINCENT Marie-Jeanne, Lons-le-Saunier, 97 ans GUY Gilberte, Lons-le-Saunier, 89 ans BOURDILLAT Guy, Lons-le-Saunier, 72 ans GENTIER Paulette, Lons-le-Saunier, 97 ans BÉGUIN Suzanne, Lons-le-Saunier, 94 ans COULLE-HAMON Josy, Lons-le-Saunier, 50 ans DUMONT-GIRARD Jeanne, Lonsle-Saunier, 86 ans BETTINI Odette, Lons-le-Saunier, 82 ans

Ce côté accompagnement et suivi dans le pays d’origine nous conviennent bien” précise Didier Thévenet directeur de la restauration municipale. Cette progression s’est effectuée en collaboration avec les Cafés Roger de Lons. “Voilà 25 ans que l’on travaille avec le restaurant municipal, on souhaitait répondre à ses nouvelles attentes. Nous suivons cette production innovante en Ethiopie depuis 10 ans. C’est un plaisir pour nous de proposer une telle qualité de café qui respecte les forêts et la population locale. C’est une très belle évolution qui correspond bien à la volonté de la ville de Lons” conclut Jean-Roger Perrod des Cafés Roger. Le café est passé de 1 euro à 1,10 euro… juste 10 centimes de qualité et de respect en plus…

ALBEAUX Pierre-Marie, Orgelet, 64 ans VULPILLAT Paul, Orgelet, 72 ans BESANCON-MATHIL Michèle, Pannessières, 70 ans LÉPINARD Bernard, Perrigny, 86 ans YILDIZ Bingöl, Perrigny, 48 ans BOITET Christian, Pont-de-Poitte, 70 ans BANDJOCK Emmanuel, Saint-Maur, 61 ans BOISSARD Marc, Sellières, 90 ans BÉRÉPION Marc, Thoiria, 90 ans HEINIS Paul, Trenal, 74 ans LAMY Robert, Vernantois, 84 ans

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdelons.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 33 79 00 94 commercial@paysdelons.fr



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Pays de Lons n°129 - Juillet & août 2018

EN BREF

LE CENTRE DE STOCKAGE DU JURA OUVRE SES PORTES

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Le Centre de Stockage du Jura, situé sur les communes de Courlaoux-les-Repots, reçoit tous les déchets ultimes produits sur le département. A l’occasion de la visite du Comité Local d’Information et de Proposition (CLIP), le centre propose une visite aux habitants des communes riveraines.

Clairvaux-les-Lacs

Village du bois, un concept unique en France

Une belle vache colorée sur le trottoir au centre de Clairvaux-les-Lacs, attire le regard. C’est simple, le Village du Bois est là où il y a la vache ! Et à l’interieur, c’est là où il y a plein de boutiques… Un village, une rue, une place… Mikaël Normand a 33 ans et déjà une belle carrière commerciale derrière lui. Originaire de Clairvaux-les-lacs, il passe son bac au lycée Jean-Michel de Lons-le-Saunier et poursuit des études supérieures à Lyon et pour finir en Suède. A peine de retour de Suède, il fonde en 2008 Esprit Jura à Doucier, un premier magasin spécialisé dans les objets en bois. Un nouveau magasin ouvre à Clairvaux en 2010 et, suite au rachat des murs, Mikaël y installe son Village du bois, un concept unique qu’il imagine lui-même. “L’espace est immense avec de belles possibilités. Je souhaitais innover, avancer, concevoir… Je cherchais un moyen de proposer quelque chose d’unique où l’on viendra de loin pour simplement le visiter. Ainsi est né l’idée du Village du Bois, un concept aux multiples ambiances, aux multiples musiques, aux multiples odeurs… avec quelques inspirations nordiques qui correspondent au Jura” explique Mikaël Normand.

Onze boutiques et un musée… Finalement onze boutiques sont imaginées dans un même lieu, comme dans un village avec une rue : la rue du bois, une place : la place des rêves. Parmi les boutiques qui donnent sur la rue et la place, on retrouve 4 boutiques dédiées aux enfants : Toupies et Compagnie, Mon Coffre à Jouets, Chez Gustave, Bambins des Bois ; une coutellerie : La Fine Lame ; trois boutiques d’articles en bois et de décoration : Les Jolies Choses, A table !, Cœur de bois ; une boutique de souvenirs et une carterie librairie : I Love Jura, Les mots Doux ; un petit musée consacré aux jouets en bois et enfin dans la rue et sur la place, on trouve le Petit marché consacré aux gourmands avec de nombreux producteurs locaux qui proposent leur produits régionaux à la vente. “C’est un concept store unique qui innove dans le domaine de l’offre et de la mise en scène, ici le bois autour d’une rue et d’une place de village. On ne parle plus d’un simple lieu de consommation mais d’une “expérience shop-

Mikaël Normand

ping”. Ici on se refuse à vendre sur internet. Les clients doivent venir nous rendre visite à Clairvauxles-Lacs s’ils souhaitent profiter de nos produits. On se déplace au village pour se promener, retomber en enfance, rêver… Le magasin s’adresse aussi bien aux locaux qu’aux touristes, c’est une balade, un magasin de vacances qui se visite, c’est aussi un nouvel atout commercial et touristique pour la région des Lacs” conclut Mikaël Normand.

Déjà le succès… Depuis son ouverture en avril, le Village du Bois ne cesse d’attirer de nouveaux visiteurs. Il faut dire que côté marketing Mikaël profite de sa belle jeunesse en investissant les réseaux sociaux pour insuffler une dynamique. Pour la réalisation de son projet, il a su

Le lundi 9 juillet prochain, la visite du centre sera ouverte aux habitants des communes riveraines qui le souhaitent. La visite débutera par une présentation générale du site suivie d’un point sur les travaux en cours. Le Président du SYDOM et/ou le viceprésident en charge du dossier, Mme Saillard et Berrez, accueilleront les visiteurs, qui pourront ensuite visiter le site avec le responsable d’exploitation et lui poser toutes les questions. Les horaires de visite sont les suivants : 10 h, 14 h et 16 h. Chaque visite sera ponctuée par un moment de convivialité. Inscriptions au 03 84 47 44 41. aussi s’entourer de jeunes talents : Augustin Lacker, 24 ans, designer et ébéniste de Moirans-en-Montagne. Audrey Prudhomme, 34 ans, directrice artistique et designer graphique à Arbois et Rémi Carteron, 36 ans, architecte à l’Atelier Zou de Lons-le-Saunier. Le Village du Bois par Esprit Jura CLAIRVAUX LES LACS - Tél. 03 84 44 22 06 Ouvert tous les jours de l'année de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h 00 à 19 h 00. Ouvert tous les jours en Juillet/Août de 9 h 00 à 21 h 00 sans interruption et le jeudi en nocturne jusqu'à minuit.

Ils ont participé au projet Village du bois

Et zou, l’Atelier Zou !

Cabinet d’architecte et d’urbanisme, l’Atelier Zou multiplie les études et chantiers locaux mais aussi dans toute la France. Portrait de cette entreprise lédonienne qui monte.

L’atelier Zou tient son nom de l’ambition de ses jeunes professionnels qui souhaitent aller de l’avant. Tout a commencé par des projets de logements en ossatures bois présentés au salon Made in Jura en 2009. Fort de ce succès, l’architecte Rémi Carteron, l’urbaniste Vincent Plesiat et son frère Marc, chargé d’affaire, ont monté leur entreprise avec deux autres architectes, Anaïs et Brigitte. De jeunes entrepreneurs originaires pour la plupart de Lons-le-Saunier et qui enregistrent un cahier de commande bien rempli sur le bassin lédonien mais aussi dans toute la France. Il faut dire que le cabinet d’architecte et d’urbanisme intervient, comme la plupart de ces structures, aussi bien en amont des projets pour anticiper une programmation que pour le

côté opérationnel pour accompagner le chantier. Des compétences qui ont été rapidement reconnues puisque l’entreprise a été sollicitée pour de nombreux projets comme le groupe Bel pour l’aménagement intérieur et extérieur du musée de La vache qui rit®, la réalisation d’une pépinière d’entreprises à Beaurepaire-en-Bresse, la restructuration du groupe scolaire de Montmorot qui sera livré au mois de septembre, le cabinet a aussi été sollicité pour la partie conception d’un hôtel dans les Alpes…

“Nous sommes fiers de préciser que le siège social est à Lons-le-Saunier” Une dizaine de chantiers sont donc en cours et se veulent très éclectiques. “Les projets sont divers

mais correspondent à la diversité d’un territoire. Nous faisons des projets et cahiers des charges très variés” constate Marc Plesiat, en charge de la partie administrative et économique de l’entreprise. Pour répondre aux demandes, la société dispose d’une seconde adresse à Paris. “Mais nous sommes fiers de préciser que le siège social et nos bureaux sont à Lons-le-Saunier” tient à souligner Marc Plesiat. L’entreprise est d’ailleurs très attachée à l’environnement et sensible à la valorisation du territoire. “Nous faisons appel à des acteurs locaux. Nous avons par exemple la chance d’avoir une industrie forestière et un savoirfaire sur notre territoire”. Et le développement de l’Atelier de Zou est encore en pleine progression.

L’équipe de l’atelier Zou

Les projets se multiplient : une réflexion est menée sur le nouveau pôle économique Magellan gare pour faire évoluer l’ancien centre de tri en bureau, mais aussi d’autres projets à Chamblay, Clairvaux, Toulouse-le-Château… “Nous sommes sur une très bonne dynamique mais nous voulons conserver notre bonne qualité de travail”. Le petit atelier va s’agrandir : une extension des bureaux est d’ailleurs prévue à l’arrière du bâtiment ainsi que des recrutements… F.P


Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 129

Béatrice et Fabrice A Bletterans il n’aura fallu que quelques semaines pour que la zone du Moulin s’anime au point de devenir le lieu incontournable des noctambules à la recherche de soirées musi­ cales mais également en journée celui des créa­ teurs en mal d’expositions : sculpteurs, peintres, potiers, photographes, conteurs, poètes… À l’origine du projet, Béatrice ! Issue du monde de la nuit et du spectacle, elle a l’expérience de la scène pour l’avoir animée quelquefois et suffisamment de connaissances dans le milieu musical pour faire venir des

groupes dans un établissement “Le JARDIN DU SON BA’RTRACIEN”, qu’elle a voulu original par son concept et atypique par sa décoration. CONCERTS deuxième et troisième vendredi soir de chaque mois. SCÈNE OFFERTE (de 24 m2 avec loge attenante) en semaine. GUINGUETTE, CABARET, THÉ DANSANT à venir. BŒUFS impro­ visés possibles à toute heure. Les troubadours de passage profiteront de l’éclairage et du son laissés à leur disposition sur la scène. Lieu de fête original s’il en est, le JARDIN DU SON BA’RTRACIEN est propice à la détente avec ses terrasses extérieures où l’on peut déguster l’une des 24 bières présentes sur la carte, pren­ dre une coupe de champagne, siroter un jus de fruits, manger une glace… AMBIANCE COSY, CONVIVIALITÉ DE RIGUEUR ! “Quand on vient ici, on laisse tous nos soucis sur le pas de la porte”, lâchent avec gratitude Emile et Elodie sa compagne qui viennent “faire un saut juste pour le plaisir avant de rentrer à la maison”.

L’ÉTÉ s’ra CHAUD ! Après un premier mois d’exercice et une fête de la Musique parfaitement réussie, voici par exemple, la liste des manifestations déjà pro­ grammées : le 13 juillet : Préhisto­Rock le 15 septembre : La Madeleine Bailly­Salins le 19 octobre : Undervoid Rock Plein de surprises de taille en 2019 ! Et pourquoi LE JARDIN DU SON BA’RTRACIEN ? À l’origine je fais référence à la chanson des années 70 “Love Is All, puis la déco est arrivée avec cette grenouille que j’aime bien alors je l’ai gardée car c’est original”, explique Béatrice qui souligne la solidarité qui s’est développée autour d’elle pour réussir ce projet. Elle cite la propriétaire des lieux, Angélique qui a déplacé sa brocante de quelques mètres pour lui laisser aisance et parking, la mairie de Bletterans, la Communauté de communes, sa banque BNP Paribas Lons­le­Saunier, les organismes qui

39140 BLETTERANS Z.A. Chemin de sous le Moulin 06 20 45 64 68 03 63 67 68 56

aident à la création d’entreprises, le finance­ ment participatif “Ulule”. Et surtout sa famille ainsi que celle de son ami Fabrice Cheveaux (chanteur du groupe Mister Com et auteur des travaux de la salle) sans oublier les amis… Bref, “une très belle aventure humaine !”.

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CANAL HISTERIQUE VENDREDI 16 NOV.

VENDREDI 14 SEPT.

Lejardin du son Bartracien


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Pays de Lons n°129 - Juillet & août 2018

auditives, dentaire et optique : 4 Prothèses ce qui sera vraiment remboursé à 100 %. Santé

Emmanuel Macron a officialisé le remboursement à 100 % sur certaines lunettes, prothèses auditives et couronnes dentaires. Ces offres remboursées étaient des promesses de campagne et seront mises en place progressivement d’ici le 1er janvier 2020. Précisions et témoignages de professionnels locaux.

Mutualité Française du Jura

Audio, dentaire, optique… ce qui va changer ? L'audio : nous vous annoncions dans notre dernier dossier un tarif moyen des prothèses auditives de 700 à 800 € pour chaque oreille, avec une prise en charge de moins de 500 €. La facture va baisser pour le client avec un remboursement qui passera à 670 € en 2019, 720 € en 2020 et 950 € en 2021. À partir du 1er janvier 2021, les audioprothésistes devront proposer des appareils placés dans ou derrière l'oreille, avec 12 canaux de réglage, une amplification sonore d'au moins 30 décibels et quelques options de confort sans reste à charge. Le client pourra choisir des aides auditives plus onéreuses, à sa charge.

“Les 4 millions de personnes qui n’ont pas de complémentaire santé, ne pourront bénéficier du reste à charge zéro !” La nouvelle mesure de remboursement à 100 % des lunettes, prothèses auditives et dentaires restent encore floue pour les bénéficiaires. Pour y voir plus clair, Jacques Seguin, président de la Mutualité Française du Jura et chargé de mission à Solimut Mutuelle de France à Dole, répond à nos questions. y a aujourd’hui dans ces trois domaines, nous serions obligés d’augmenter les cotisations. Nous attendons de voir car, nous ne connaissons pas la réaction de nos adhérents. Ils peuvent très bien attendre un an pour le changement de lunettes et avoir un gros report de l’optique sur l’année 2019. Pour l’instant, on ne peut pas s’engager fermement pour dire qu’il n’y aura pas d’augmentation des cotisations, sans connaître les effets de la mise en œuvre. Nous sommes en pleine interrogation ; le gouvernement dit faire un effort au niveau de la sécurité sociale pour une meilleure prise en charge”.

Le dentaire : des couronnes et bridges seront intégralement remboursés dès le 1er janvier 2020. Incisives et canines seront soignées avec des prothèses céramiques, les molaires avec des prothèses métalliques. Dès 2021, certains dentiers seront aussi pris totalement en charge.

L'optique : prix maximum annoncé de 30 € et 17 modèles différents de montures adultes en deux coloris. Possibilité de panacher une monture de marque (à la charge du patient et remboursée au maximum 100 € par la complémentaire) et des verres à reste à charge zéro. Pour corriger une myopie simple, les lunettes ne pourront pas coûter plus de 105 € dont 30 € de monture. La boutique Optique Lamy à Dole, opticien indépendant, ne voit pas la mesure d'un bon œil : “Si les clients semblent ravis, nous leur expliquons que le remboursement, ne sera pas forcément sur des produits de qualité. Les montures viendront de loin, pas de France ou du Jura. Nous allons faire rentrer des lunettes que nous n'avons pas forcément envie de proposer. Nous n'aurons plus de pièces détachées disponibles pendant des années, comme c'est le cas actuellement...”. Et les cotisations ? Le gouvernement avait prévenu que le dispositif ne devait pas peser sur les tarifs des complémentaires. Les mutuelles contactées par nos soins semblent justement sensibles à ce respect. Les agences de Dole et Lons d'Adrea Mutuelle, représentées par le président Patrick Brothier, a rappelé que “la volonté est de relever le défi pour toujours mieux servir [ses] adhérents, avec l'enjeu d’avoir un modèle économique soutenable. Toujours mieux accompagner les adhérents, en restant attentif au niveau de cotisation, constitue plus que jamais notre ambition”.

Cela veut dire que cette mesure de remboursement à 100 % est limitée ?

Jacques Seguin, président de la Mutualité Française du Jura

Aujourd’hui, quelles sont les problématiques des mutuelles ? Devons-nous nous attendre à une augmentation des prix des cotisations ? “Les acteurs essayent bien souvent de proposer à leurs clients un reste à charge le plus bas possible. Malheureusement, on constate depuis des années, que malgré la volonté des mutuelles de proposer un reste à charge minimum voire nul, il est de plus en plus difficile de le faire. En effet, cela serait au détriment de cotisations très élevées. C’est la vraie problématique des mutuelles. Si nous prenons en charge toutes les dépenses qu’il

“Oui, aujourd’hui la mesure est limitée. L’offre de classe A va être identique à l’ensemble des complémentaires qui devront respecter le cadre imposé. Pour une paire de montures ou un appareil qui sortirait de cette catégorie, le produit sera dans la classe B et il y aura du reste à charge. Mais surtout, ce plan bénéficie uniquement aux personnes qui ont une mutuelle. Les 4 millions de personnes qui n’ont pas une complémentaire santé, ne pourront bénéficier du reste à charge zéro !”.

Vous preniez l’exemple de l’optique. Mais, pour les prothèses auditives et le secteur dentaire, quels peuvent être les impacts ? “En audition, la problématique est un peu moindre car les gens vont pouvoir choisir des options, pour se positionner ou non dans le reste à charge. Le risque que l’on peut imaginer, c’est que les gens qui sont en capacité de prendre du reste à charge, iront vers des appareillages de meilleure qualité et haute

technologie, avec le risque pour le reste à charge zéro, de se voir proposer des outils moins performants. Sur le dentaire, les risques que nous avons, sont similaires à l’optique Les gens reportent leurs soins pour différentes raisons et risquent de les reporter à nouveau…”.

Cette loi représente des pertes pour les offreurs de soins mais dans quelle mesure ? Pour compenser, ne seraient-ils pas tentés de forcer la main de ventes ou de fabriquer ailleurs ? “Du côté de l’optique, tous les calculs ont été faits, le reste à charge zéro c’est encore 2 % de moins de marge systématique pour les offreurs de soins. Les prix sont tirés vers le bas pour qu’il n’y ait pas de risque à charge. Oui, pour compenser, il faudrait augmenter le nombre de ventes… Le risque, c’est que si un professionnel sent que son client a plus de capacités financières, il peut l’orienter vers un produit où il peut dégager de la marge. Je ne dis pas que les professionnels vont le faire mais la tentation est là. Pour les clients, il sera toujours possible de se faire plaisir avec de bons produits. Le reste à charge zéro pourrait s’adresser à un moment donné, à une population qui a des moyens financiers limités. Les populations plus aisées sont libres d’acheter ce qu’elles veulent. Il aurait mieux fallu une vraie mesure à charge zéro, sans inégalités derrière… En tant que Mutualité Française du Jura, je fabrique moi-même mes prothèses dentaires dans le département. En tirant le coût de la prothèse vers le bas, on en oublie la qualité. Pour maintenir des marges, certains professionnels risquent de faire fabriquer des prothèses dentaires à l’étranger, où le coût social et humain est moins cher”.

Lunetiers du Jura

“Une fois de plus, on favorise les produits d’importation !”

Le massif jurassien, bassin historique de la lunette, compte 1 500 fabricants mais la profession pourrait être menacée… Rencontre avec Jérôme Colin, co-président des lunetiers du Jura et président de la Fédération Nationale du Groupement des Industriels et Fabricants de l’Optique.

©OxibisGroup

Quels sont les impacts directs de cette mesure pour la profession ?

Jérôme Colin, co-président des lunetiers du Jura et président de la Fédération Nationale du Groupement des Industriels et Fabricants de l’Optique.

“Nous ne sommes pas satisfaits des mesures qui ont été prises. Depuis le départ, en novembre, nous participons aux discussions et nous n’avons pas été écoutés. Il va donc y avoir deux offres : celle à charge zéro, proposée par l’ensemble des opticiens à tous leurs clients, avec une cinquantaine de niveaux de remboursement pour les verres et un prix de vente public des montures à 30 € ! Il est bien évident qu’à ce prix-là, les montures réalisées ne le seront pas par des fabricants français, ce n’est pas possible ! Nous allons baisser la qualité et les opticiens vont proposer des produits importés bas de gamme. Concernant l’offre libre, le remboursement de la monture par une complémentaire santé était plafonné jusqu’à présent à 150 €, ce plafond passe à 100 € ! Cela va être très compliqué, voire impossible, de proposer des produits fabriqués en France. Cela veut dire, qu’une fois de plus, on favorise les produits d’importation !”

Et les impacts indirects ? À ce jour, nous ne connaissons pas les impacts indirects

car nous ne savons pas la part de clients qui va choisir des montures avec un reste à charge zéro et ceux qui sont prêts à ajouter ce reste à charge. Nous réalisons toutefois des études par des cabinets spécialisés pour essayer de mesurer l’impact. Elles montrent que l’on risque d’être impacté de l’ordre de 25 à 30 %. Nous avons déjà baissé en termes de chiffre d’affaires sur les quatre dernières années, à cause du plafonnement à 150 €. Si l’on perd encore 25 à 30 % du marché, cela risque de devenir catastrophique pour les entreprises françaises, et plus particulièrement, pour les fabricants jurassiens…”.

La fabrication des lunettes du Jura représente combien d'emplois dans le Jura ? “Juste pour la fabrication, c’est 1 000 emplois sur Morez/Morbier dans le Haut-Jura et 500 emplois dans la vallée de l’Ain, ce qui représente 1 500 personnes sur le massif jurassien. Des emplois qui pourraient être menacés en partie”.

Dans l'immédiat, quelles sont vos priorités en tant que représentant des professionnels ? “Notre priorité est aujourd’hui de continuer à faire pression. Ce qui est paradoxal, c’est que les offres à

reste à charge zéro existent déjà. Il y a la CMU pour les personnes les plus démunies et sinon toutes les centrales d’achats proposent ce système. Il suffisait de promouvoir tous les dispositifs existants, c’était beaucoup plus simple. Actuellement, nous essayons de faire pression et de nous mobiliser mais nous savons que c’est pratiquement peine perdue”.

Comment voyez-vous l’avenir de la profession ? “Nous sommes très inquiets pour l’avenir de la filière. Pour rentrer dans les prix imposés par le gouvernement, on va vers des produits beaucoup plus simples, plus basiques et importés. Il faut distinguer deux cas : les créateurs/distributeurs qui vont adapter la taille de leur entreprise, continuer à survivre avec plus d’imports de produits et les vrais fabricants/sous-traitants, dont l’avenir est menacé sur le long terme. Resteront ceux qui travaillent pour des créateurs étrangers dans le haut de gamme, non touchés par ces plafonds de remboursement mais ils sont une minorité. Si nous perdons encore un peu de savoir-faire, nous risquons de perdre toute l’antériorité de l’historique de la lunette dans le Jura et le plus gros de la filière risque, à terme, de disparaître plus ou moins…”. F.P




Christophe Bassard

Christophe Bassard et son épouse reprennent l’HÔTEL SPA LE PARENTHÈSE Apprenti à la Comédie, cuisinier au Clos Fleuri, chef au Mess des offi­ ciers pendant son service militaire, derrière les pianos au Bistrot des Marronniers, au Parenthèse, (déjà en 2002 !), en saisons à Isola 2000, à Paris au Palais de Tokyo, 3 ans à la Brasserie du Strasbourg, en 2007 il achète la Comédie à celui qui l’a formé, enfin en 2011 et à son initiative, Cuisine et Couleurs devient La Table de Perraud. Selon Paul Bocuse, “Dans la cuisine,

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 129

l’excellence ne peut s’acquérir qu’avec les expériences ici ou là, qu’avec l’amour que vous portez aux gens qui sont assis à votre table”, Christophe Bassard aurait­il fait de cette pensée son credo d’autant que depuis son apprentis­ sage il n’a jamais changé d’avis : “Je serai cuisinier, j’aurai mon res­ taurant et un jour, pour boucler la boucle, j’aurai mon Hôtel­Restau­ rant !”. Dans un écrin de verdure… C’est fait, le voici aujourd’hui pro­ priétaire de l’HÔTEL SPA LE PARENTHÈSE, cet établissement remarquablement situé sur les hauteurs aux abords de la ville dans un écrin de verdure planté d’arbres séculaires composé de 33 chambres “3 étoiles”, d’un espace Bien­être avec SPA et Jacuzzi, de deux salles de sémi­ naire modulables ainsi que de son restaurant intégré dernièrement baptisé “Au Verbe Aimer”. Les tra­ vaux entamés voici deux mois en ce qui concerne la grande salle du rez de chaussée ainsi qu’une salle de réunion, terminés donnent à l’ensemble chaleur, clarté et dis­ tinction, “un vrai coup de jeune” aux dires de ceux qui sont déjà venus à l’occasion d’un séminaire, d’une assemblée générale pour le compte d’une entreprise, d’une association, d’une réunion fami­ liale, d’un mariage...

Carte et menus de caractère… Si sa réputation de chef de la Comédie n’est plus à faire, il entend présenter “Au Verbe Aimer”, une carte et des menus de caractère faits à base “de vrais bons produits”, ce qui a toujours été le fil conducteur de sa cuisine. Fabrice Cabat prend les clefs d’une cuisine flambant neuve équipée des derniers matériels et sera accompagné d’Amélie Blanchet, “des connaissances puisque tous les deux ils ont été mes seconds à la Comédie” s’enchante Chris­ tophe Bassard qui entend égale­ ment rencontrer plus fréquem­ ment ses clients à table. Jeu de couleurs… “Les chambres, toutes classées trois étoiles figureraient dans le guide Chambre de charme s’il existait”, lâche une résidente tant

Amélie Blanchet et Fabrice Cabat

186, chemin du Pin 39570 CHILLE

elle est séduite par le lieu. Cha­ cune baptisée du nom d’un artiste et décorée de ses œuvres inspire apaisement et sérénité par le jeu des couleurs de son ameuble­ ment, de ses éclairages, de sa vue sur le parc ou sur la colline. Bai­ gnoire balnéo, douche hydrojet, balcon ou terrasse... c’est au choix du client.

Un espace Bien être ouvert à tous avec hammam, sauna, Spa… Exceptionnel dans le Jura, le PARENTHÈSE dispose d’un espace bien­être hammam, sauna, spa, ouvert à la clientèle mais pas seu­ lement ! En effet les Lédoniens peuvent en profiter à tout moment, pour une journée, une heure... “il suffit de réserver à l’avance” et Geneviève sera là pour vous procurer des soins de qualité ! Christophe Bassard et son épouse se lancent dans un pari, “une aventure”, préfère dire le chef, mais s’il envisage (aussi) la réfection de la partie hôtel dans quelques années, il lui reste à for­ mer “son” équipe au plus vite car la saison est là qui arrive et les réservations affluent. Restaurant “Au verbe aimer” Le chef adore concocter des sur­ prises, allier des saveurs… La sug­ gestion de Simone, une touriste de passage : “A la carte, tentez l’Oeuf Bio Parfait du Jura, Bru­ noise de Morteau, Emulsion de cancoillotte au Vin Jaune et Chips de Pain, poursuivez avec une Volaille de Bresse, Risotto aux Morilles, Comté, Vin Jaune et asperges et terminez avec un Par­ fait Glacé à la Pistache sur son biscuit d’amandes Sirop et Griot­ tines de Fougerolles et vous serez les plus heureux de la terre !”. Délices du Terroir ou menu de sai­ son, tout est possible !

Tél. 03 84 47 55 44 hotelparenthese


10 Un village du Pays de Lons

Château-Chalon :

un spectacle permanent ! Château-Chalon un grand spectacle ! Un grand spectacle naturel, viticole, un grand spectacle vu d’en bas, un grand spectacle vu d’en haut, un grand spectacle culturel… Château-Chalon est un mythe. Un grand spectacle dont on ne se lasse pas ! Visite. en 1980. Château-Chalon était avant un village agricole avec une vingtaine d’exploitations qui produisaient du lait à Comté et comme le dit Christian Vuillaume “avec autant de tas de fumiers et de purin dans le village !” Seul un vigneron était alors installé. C’est à partir de 1977, et le fameux plan “Opération village” de l’Etat, que Château-Chalon change de peau. Le village entre en considération et déjà certains envisagent un potentiel pour l’avenir. Assainnissement, EDF, Télécom, belvédaires, parkings… Le village se structure, un tournant pour la commune. “Fini le temps où l’on avait honte de dire que l’on était de Château” rappelle Christian Vuillaume.

JUSTE UN PEU D’HISTOIRE Au VIIe siècle, la fondation d’une abbaye de bénédictines par Norbert et son épouse Eusébia redonna vie en ce lieu qui avait beaucoup perdu de sa prestance depuis la fin de l’époque romaine, deux siècles plus tôt. Ce monastère dédié à la Vierge Marie et à Saint Pierre, prince des apôtres fut réservé aux religieuses suivant la règle canonique. Son église fut consacrée par l’évêque d’Autun peu avant l’an 673. A partir de cette date, des maisons se construisirent sur le plateau et aujourd’hui, l’histoire du village se trouve essentiellement liée à celle de cette abbaye. Malheureusement, les diverses invasions au VIIIe siècle par les Sarrasins, au IXe siècle par les Normands et au Xe siècle par les Hongrois causèrent la ruine de tous les couvents. En 1156, par son mariage avec Béatrice 1ère de Bourgogne, héritière des comtes de Bourgogne, l’empereur Frédéric Barberousse devint souverain du pays et se déclara très favorable aux monastères. A la demande de Pétronille, abbesse du moment, il prit celui de Château-Chalon sous sa protection et se montra alors extrêmement généreux, l’abbaye bénéficiant de l’octroi de nombreux biens. Les comtes de Bourgogne successifs abandonnèrent leurs droits aux abbesses. Souvent contestés, les droits de justice furent conservés par la sœur responsable, dont l’établissement abritait 15 à 25 religieuses. Mais en 1479, la conquête de la Franche-Comté par Louis XI provoqua de nouveaux désastres. Toutes les abbayes furent pillées par les soldats et incendiées. Celle de Château-Chalon ne fut pas épargnée. Au début du XVIe siècle, Henriette de Quingey, alors abbesse travailla ardemment pour relever le monastère et lui redonner une certaine prestance. Les suivantes œuvrèrent également, mais les invasions et attaques successives par le Lorrain Tremblecourt en 1595, puis par Longueville en 1637 apportèrent horreur et désolation. Le fléau de la peste qui s’abattit sur la région amplifia encore le désastre, provoquant la dispersion des religieuses. Vers 1660, la paix retrouvée, quelques nonnes revinrent à Château-Chalon, s’installant dans des locaux délabrés et noircis par les flammes. Elles se remirent au travail sous la direction de l’abbesse Alexandre Mahaut de Reculot, puis de MarieAngélique de Watteville qui lui succéda. L’annexion de la FrancheComté au royaume de France en 1678 entraîna quelques années plus tard, le rattachement de l’abbaye de Château-Chalon à celle de Saint-Claude. Le monastère fut fermé en 1791 et il fut déclaré en bien national avec toutes ses dépendances. Charlotte-Anne-Sophie Désirée de Stain aura été la dernière abbesse. Les années passèrent et, du monastère, il ne reste que quelques ruines et le souvenir. Tout a été vendu ou détruit. Au Moyen Âge, Château-Chalon était l’un des bourgs les plus considérables de Franche-Comté. Ses commerces, ses marchés et ses foires étaient renommés au point d’attirer une clientèle venant d’assez loin. Clos d’une épaisse muraille percée d’une seule porte, aucun autre accès au village n’était possible. Une forteresse bâtie au temps de Charlemagne pour assurer la sécurité des habitants et de l’abbaye dominait au nord-est du bourg. Le souverain y entretint un gouverneur et des troupes jusqu’à sa destruction qui intervint en 1595. Une énorme tour circulaire encore visible défendait l’un des angles du donjon. Un hospice pour les lépreux exista au lieu-dit “la Malatière”. Un fief de mairie Le fief de mairie de Château-Chalon fut inféodé à une famille noble qui prit le nom de ce bourg. Pierre de Château-Chalon y vivait au XIVe siècle. En 1409, ce fief fut transmis à l’abbesse Catherine d’Andelot par Etienne de Montfort. Aujourd’hui, Château-Chalon pourrait être considéré comme un village orphelin de son riche passé, même si le vin jaune qui y est produit est très apprécié et suscite bien des convoitises. Tombant amoureux de ce lieu qui a reçu le label de “petites cités comtoises de caractère” et de l’un des plus beaux villages de France, l’écrivain jurassien Bernard Clavel s’y installa de 1970 à 1975 et, c’est la source d’inspiration qu’il y trouva qui le rendit peut-être aussi célèbre.

Maîtriser le développement

Christian Vuillaume est un grand ambassadeur de ChâteauChalon. C’est sa passion, là où naît son énergie pour valoriser un site si remarquable qui mérite une attention particulière. Christian Vuillaume est le bouillonnant maire de ChâteauChalon depuis 2008. Il était élu depuis 2001, année où il vient habiter au village avec son épouse, une Castel-chalonnaise qu’il épousa ici-même en 1970. Mais il connaissait déjà bien le village pour être président de l’incontournable et institutionnelle association du village “Les amis de Château” depuis 1972. Plus qu’une association, un vivier de bénévoles dévoués à leur village, un moteur pour la commune ! Ils créent ensemble en 1971 un premier sont et lumières “vingt siècles d’histoire”. Ces spectacles se tiendront sans cesse pendant 20 ans de 1971 à 1992. Ils reprendront plus tard et la tradition des spectacles à Château dure encore.

Les viticulteurs de l’AOC Château-Chalon s’installent au village et ouvrent de beaux caveaux pour vendre le vin au public venu visiter le village, profiter des remarquables points de vue ou assister aux spectacles durant l’été. Les maisons se vendent et le village est tendance… Aujourd’hui, la coopérative fruitière a fermé, le village compte sept vignerons et trois agriculteurs. Mais aussi trois restaurants, une galerie, une fromagerie et quatre commerçants pendant l’été. Une dizaine de chambres d’hôte hébergent les touristes. On pourrait dire que tout va bien sauf qu’il devient compliqué de maîtriser un afflux conséquent de visiteurs. “C’est bien là l’enjeu aujourd’hui, comment garder des habitants à l’année dans des résidences principales ? Comment garder nos agriculteurs, nos vignerons, nos services… Comment maîtriser l’habitat, l’urbanisme, la vie des habitants face au développement touristique ? Globalement ça se passe bien, on note simplement quelques débordements ou des situations difficiles à gérer quand plusieurs bus souhaitent stationner” explique Christian Vuillaume.

Il y a eu un avant…

Une belle dynamique

Christian Vuillaume n’oublie pas que le Château-Chalon d’aujourd’hui n’est pas si vieux. Une transformation engagé

Mais le maire peut compter sur une “folle” équipe pour dynamiser le village. Ici tout le monde participe. La maison de la Haute Seille a ouvert en 2009 pour présenter le vignoble et la région au touristes, l’école d’autrefois a été reconstituée, les sons et lumières attirent toujours autant de monde, les animations artistiques et culturelles d’importance se développent… et que dire de l’association des amis de Château ? C’est franchement un plaisir de rencontrer autant de disponibilité dans un village. Ici une tradition qui s’entretient et qui fait de Château-Chalon un spectacle permanent. “il y a tant à dire sur Château…” conclut Christain Vuillaume.

Une vigne conservatoire Dans ce paysage de terrasses qui vient de faire l’objet de restauration, la commune a souhaité recréer un clos mais avec une vocation très particulière. En effet, cette vigne conservatoire rassemble 48 cépages différents qui constituaient le patrimoine viticole du dix neuvième siècle. Cette parcelle est un véritable musée de l’ampélographie régionale avec les cépages oubliés qui participaient à la biodiversité du vignoble franc-comtois. Vous pouvez pénétrer dans ce clos et découvrir les cinq cépages aujourd’hui conservés au milieu de leurs congénères désormais interdits dans notre vignoble d’appellation. Tous les autres sont conservés dans un but scientifique et culturel car ce patrimoine génétique est sans doute voué à la disparition. Cette collection a été reconstituée grâce à la Société de Viticulture du Jura, aux vignerons du village qui l’entretiennent, à la commune et aux partenaires scientifiques et financiers qui ont aidé cette démarche. La grille et son chardon ont été réalisés par les forgerons du Lycée Fillod de Moirans. Sous cette vigne, on aperçoit le lieu-dit du Puits Saint Pierre où s’accrochent les vignes en terrasses sans doute les plus choyées de la zone du terroir du Château-Chalon. Un sentier montant de Nevy-sur-Seille demeure le symbole des générations de vignerons qui ont remonté le savagnin destiné à élaborer le fameux vin de garde.

Une AOC “Château-Chalon” Le vignoble d’appellation d’origine contrôlée (AOC) “Château-Chalon” a été délimité par décret en 1936. L’application ne s’applique qu’au seul vin jaune issu du cépage Savagnin et conservé sans ouillage pendant au moins 6 ans et 3 mois dans des tonneaux de 228 litres. La superficie totale cadastrée est de 89 hectares, la superficie moyenne de production est de 48 ha. L’appellation est répartie sur 4 communes : Château-Chalon (22%), Menétru-le-vignoble (48%), Domblans (24%) et Nevy-sur-Seille (6%). Seuls certains coteaux de ces communes ont droit à l’appellation. Le solde des vignes classées en “Côtes du Jura” représente 96 ha. Le domaine de Château-Chalon Le domaine viticole de Château-Chalon se trouve sur le talus marneux, au pied de l’escarpement rocheux supportant le village au sud-ouest. Sur les 57,34 ha de vigne de la commune, seuls 20,72 ha ont droit à l’appellation “Château-Chalon” issu du cépage Savagnin. Ils occupent le coteau d’exposition sud-est, aux lieux-dits principaux Sous-roche et Puits-SaintPierre. Le coteau d’exposition nord-ouest a droit à l’appellation “Côte du Jura” sur environ 37 ha. Le domaine viticole de Château-Chalon descend jusqu’à la rivière de la Seille aux limites de la commune de Voiteur, privant celle-ci de vignes en appellation “Château-Chalon”. Sources Michel Campy, “Territoires viticoles du Jura”


“Les amis de Château” une historique association La maison de la Haute Seille se charge des touristes…

Alain Maigrot est Castel chalonais depuis 63 ans car il a toujours habité à Château-Chalon. Il est président depuis 1987 de l’incontournable association du village “Les amis de Château” qui existe depuis 1972 et le premier spectacle Sons et lumière. Ici, il est difficile d’imaginer le village sans spectacle, sans animations, sans expositions. “On sait se mobiliser. On ne part pas en vacances au mois de juillet, tout le monde est présent pour le spectacle qui se prépare toute l’année en commissions : électricité, accessoires, acteurs et figurants, entrée, billetterie et bénévoles, communication, chevaux… Il y a aussi un atelier couture d’une douzaine de personnes qui se réunit tous les lundis pour réaliser les costumes du spectacle. C’est une grande organisation” explique Alain Maigrot. Cette année, le spectacle est “Château-Chalon en Révolution” une pièce écrite par René Lacroix et mise en scène par Dominique Comby. Neuf représentations, 140 participants, 250 spectateurs par spectacle… les 5, 6 et 7 juillet ; les 11, 12 et 13 juillet ; les 19, 20 et 21 juillet. L’association organisent de nombreuses autres manifestations durant l’année.

Pauline Fissau et Claude Sirugue sont respectivement directrice et président de la maison communale de la Haute Seille hébergée par la Communauté de communes Bresse Haute Seille ici à Château-Chalon. L’objectif est de disposer d’une maison du territoire et des vins du Jura pour bien accueillir, renseigner et guider le touriste. Ici on invite à la visite des vignobles et à la dégustation. De nombreux produits régionaux sont à la disposition à la boutique. L’activité est en plein développement tant l’œnotourisme progresse et intéresse le public. La maison propose de nombreuses animations : balades vigneronnes, marchés estivaux, conférences, expositions, soirées ludiques de dégustations avec les viticulteurs locaux… MAISON DE LA HAUTE SEILLE - jurahauteseille@gmail.com www.tourisme-chateauchalon.fr - 03 84 24 76 05 - 03 84 44 62 47

Les Amis de Château-Chalon 03 84 44 62 47 www.chateau-chalon.fr

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55 œuvres et 19 artistes dans l’ensemble des rues du village cet été. Une culturelle déambulation jusqu’au 31 août

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Gîtes et Chambres d’hôtes • T'nature, 1, rue de l'église Tél. 03 84 85 29 83 - www.tnature.fr • La Tour Charlemagne 6 rue de la Fontenette Tél. 03 84 47 21 98 - 06 44 14 34 54 www.tour-charlemagne.fr • Le Relais des Abbesses 36, rue de la Roche Tél. 03 84 44 98 56 www.relais-des-abbesses.fr • La Maison Adèle 21, rue de la Roche Tél. 03 84 44 98 56 www.maisonadele.com

• Les Marnes Bleues 10, rue des chèvres Tél. 03 84 44 62 86 - 06 82 72 01 34 • La Maison d’Eusébia 2, rue Ducret Tél. 03 84 25 77 30 contact@maison-eusebia.fr Les Vignerons • Domaine Macle 15, rue de la Roche Tél. 03 84 85 21 85 • Domaine Berthet-Bondet 7, rue de la Tour Tél. 03 84 44 60 48 www.berthet-bondet.net

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Tél. 03 84 85 24 99 • Mutiaux Michèle 3, rue des Sans Culottes Tél. 03 84 44 64 10 mumati@aol.fr Restaurants • Le petit Castel 14, rue de la Roche Tél. 03 84 44 20 50 • L’auberge du Roc 11, rue de la Roche 03 84 85 24 17 • Les Seize quartiers Place de l’église 03 84 44 68 2

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10, rue de lʼéglise 39210 CHÂTEAU-CHALON

Château-Chalon (39210) Altitude : de 254 à 563 m, Superficie : 1017 ha Population : 151 habitants (les Castel-Chalonnais) - Canton de Poligny Communauté de communes Bresse Haut de Seille Maire : Vuillaume Christian Conseil municipal : Maigrot Alain - Rizzi Gabrielle - Bonnet Michel - Lacroix René - Nicod Patrick - Guyot Philippe - Mutiaux JeanJacques - Heinis Isabelle - Macle Laurent.


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Un été en Bresse Haute Seille…

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©JC Alary

La Communauté de communes Bresse Haute Seille ne manque pas dʼatouts touristiques. ChâteauChalon et Baume-les-Messieurs sont deux joyaux. Les paysages viticoles sont remarquables et les étangs de la Bresse offrent dʼagréables randonnées ou autres circuits VTT. La base de loisirs de Desnes, nouvellement ouverte, attire un nouveau public familial. De quoi passer un bel été en Bresse Haute Seille.

Baume-lesMessieurs

ChâteauChalon

Du nouveau côté rando ! Installé depuis 7 ans déjà, le réseau de randonnée du territoire ne cesse d’évoluer et de s’améliorer. 15 panneaux de départ de boucles de randonnée seront installés cet été dans différents villages, afin de promouvoir le réseau et faciliter sa compréhension. Cet été également sera baptisé le nouveau cartoguide

Bresse Haute Seille, où tous les sentiers du territoire seront présentés sous un format recto-verso. Vendu au prix de 5€, vous le trouverez à l’Office de Tourisme Coteaux du Jura ou dans différents Relais d’Information partenaires. Plus d’infos : 03 84 24 65 01. Alors, prêts à enfiler vos chaussures de marche ?

www.bressehauteseille.fr - www.tourisme-coteaux-jura.com


Un été en Bresse Haute Seille…

Château-Chalon : La maison de

la Haute Seille... dévoilée !

Après un lancement de saison en fanfare avec l’Art se dévoile du 19 au 21 mai dernier, l’équipe de la Maison de la Haute Seille a concocté un savoureux programme estival pour le plaisir des œnophiles passionnés, ou des épicuriens curieux. “Soirées initiation à la dégustation”, “Découverte ludique des Vins du Jura”, “Balades vigneronnes”, “Marchés artisanaux”... Les vins et le terroir jurassien seront mis à l’honneur, et il y en aura pour tous les goûts ! Plus d’infos : 03 84 24 76 05 / http://www.tourisme-chateauchalon.fr/

La Maison de la Haute Seille propose depuis plusieurs années une exposition temporaire, cette année elle est consacrée à la nature jurassienne à travers l’objectif de quatre photographes : Philippe Tatre et Guillaume François sur la période de juin à juillet puis André Choteau et Florent Cardinaux d’août à octobre. Ils abordent la nature sous sa forme la plus authentique sans trucage ni retouche, de manière à être au plus près d’elle. Le thème de l’animal est récurrent dans le travail de Philippe Tatre. Immergé depuis tout petit dans l’espace de la nature, il y puise son essence de vie. Sa permanente confrontation avec la lumière au travers du minéral l’amène à travailler beaucoup autour de celle-ci ou en contre-jour dans la photographie. Guillaume François a toujours été porté par la beauté de la nature libre et sauvage. La photographie est un véritable moyen d’expression pour lui, lui permettant de retranscrire avec authenticité ses émotions vécues au cœur de ses racines jurassiennes. Engagé pour la protection de la nature, il insiste et communique sur la fragilité de la nature qui nous entoure.

Jura et Moi,

entre Bresse et Vignoble

La démarche photographique d’André Choteau est avant tout esthétique, alliant graphisme, espace et couleurs. Le champ de cette passion s’étend de l’architecture aux paysages marins et montagnards, sans cesse en quête de lumière (lumière changeante, furtive, douce ou violente). Le principal sujet de Florent Cardinaux est la montagne jurassienne, dans sa diversité de paysages, de flore et de faune. Il aspire à montrer la nature sous un jour nouveau, plus poétique et original par les lumières naturelles choisies, les attitudes des animaux saisies.

La nouvelle application mobile de découverte du territoire ! Dans le cadre d’un appel à projet lancé par la Région Franche-Comté en 2015, portant sur la problématique de valorisation des sites touristiques d’envergure régionale, la Communauté de Communes des Coteaux de la Haute Seille avait travaillé sur la mise en place d’un itinéraire de découverte du territoire par le biais d’un support numérique original disponible sur smartphones. Le projet a été soutenu par la Région et le Pays Lédonien via le programme européen LEADER. Un an et demi plus tard, après montage de dossiers, appel d’offres et développement de l’outil, naît VOTRE application mobile !

Une appli PAS QUE pour les touristes... L’application Jura et Moi est une mine d’informations permettant à l’utilisateur de se positionner, et de savoir tout ce qu’il peut voir ou faire à proximité. A lui de choisir son périmètre et son type de découverte : à 1, 10, 15 km ? Est-il à pied ou en voiture ? Est-il plutôt patrimoine bâti ou naturel ? Envie de déguster les vins du Jura ? Une petite randonnée familiale ? Il n’y a qu’à télécharger, sélectionner, et se laisser guider ! Certes, vous connaissez sans doute très bien le territoire Bresse Haute Seille. Mais n’êtes-vous pas quelquefois à la recherche d’une info pratique ou historique ? D’un resto ou d’un hébergement pour de la famille à proximité ? D’un sentier de randonnée ? D’une idée de sortie dans le coin pour le week-end ? Vous aussi, laissez-vous guider !

Le “p’tit plus”, pour le plaisir des yeux... Parce que l’image parle souvent mieux que les mots, vous découvrirez dans cette application de magnifiques vues à 360°. Les bijoux du territoire sous des angles jamais vus. Une immersion à couper le souffle !

Et maintenant ? Pour avoir un premier aperçu, rendezvous sur le site Internet www.jura-etmoi.fr depuis votre ordinateur. Ou directement depuis votre smartphone, et suivez le chemin sur la page d’accueil pour télécharger l’application.

Jurafaune, des rapaces en spectacle ! JuraFaune est un parc animalier idéalement situé à Granges-sur-Baume, village qui surplombe la reculée de Baume-les-Messieurs. JuraFaune présente des rapaces de la région mais aussi d’Afrique, d’Amérique… Une belle et grande diversité. Ce parc s’est installé avec le soutien de la Communauté de communes Bresse Haute Seille. René-Jean Monneret, un grand spécialiste des rapaces, est l’animateur de ce parc. Les volières se composent d’environ 80 rapaces et un spectacle en vol est proposé deux fois par jour en été. Un grand spectacle pédagogique commenté, pour faire connaissance avec ces espèces si particulières et parfois si surprenantes. Une approche à ne pas manquer… Exposition, nurserie, sentier didactique, aire de jeux, restauration… Jurafaune - Hauteroche - Granges-sur-Baume - 03 84 24 42 61 ou 03 84 85 10 48 - www.jurafaune.com

La Maison des Etangs aux Deux-Fays Situé au cœur de la Bresse du Jura, dans un cadre naturel préservé d’étangs et de forêt, ce gîte est à proximité de nombreux points de départ de randonnée pédestre, équestre, VTT, cyclotourisme, à moins d’une demi-heure de lieux de baignade naturels ou aménagés et de sites /activités touristiques : Baume-les-Messieurs (reculée et grottes), Château Chalon, Lons-leSaunier, Dole, Pierre-de-Bresse, Cités Comtoises de Caractère de Sellières et Arlay, Forges de Baudin... Le gîte de la maison des étangs comprend au rez-de-chaussée, une grande salle de restauration, une salle attenante pour le petit-déjeuner, une cuisine équipée, une chambre/salle de bains accessible aux personnes à mobilité réduite, une buanderie avec machine à laver. Aux étages, 12 chambres de 3 lits (2 lits superposés et 1 lit simple), chaque chambre étant équipée d’une douche et d’un WC, et un petit salon au

2e étage. Salle des fêtes et restaurants/traiteurs à proximité. Informations et réservations : 03 84 44 46 80 ou accueil@bressehauteseille.fr

1 Place dela Mairie - 39140 BLETTERANS 03.84.44.46.80 - accueil@bressehauteseille.fr www.bressehauteseille.fr - www.tourisme-coteaux-jura.com



Une belle journée à Baume-les-Messieurs… Se ressourcer, s’oxygéner et s’émerveiller… Le village de Baume-les-Messieurs sait offrir tout cela à la fois. Implanté dans un site naturel, c’est l’un des lieux les plus spectaculaires de Bourgogne Franche-Comté. Un lieu unique, forgé à la rencontre de trois vallées et au pied de la magnifique reculée du Cirque de Baume. C’est dans ces reculées typiquement jurassiennes que se situe l’un des “Plus Beaux Villages de France”. Visite…

1 - On prend de la hauteur À l’entrée du village, je passe devant le bucolique camping de la Toupe, en bordure de rivière. Une journée qui commence sous les meilleurs auspices avec la vue des deux barres rocheuses entourant la commune, un spectacle impressionnant ! Baskets au pied et sac sur le dos direction les échelles de Sermu pour rejoindre le plateau et Crançot. Je prends vite de la hauteur et l’abbaye semble se fondre dans ce décor rocheux. La vue est plongeante et le Cirque de Baume s’offre majestueusement à moi. Je traverse le village de Sermu avant d’arriver au belvédère de Crançot. Un très beau promontoire sur la reculée de Baume, avec le village au fond et la cascade des tufs juste en-dessous. J’emprunte les échelles de Crançot, des escaliers en pierres raides, pour arriver devant l’entrée des grottes. En descendant légèrement on découvre la belle cascade de tuf, roche formée par l’eau calcaire du Dard qui surgit à l’entrée des grottes. Je range l’appareil photo et je monte rejoindre l’entrée des grottes. Randonnée d’1 h 30 à 2 h. Si besoin, l’Office de Tourisme est au centre du village.

2- On prend le frais dans les grottes Un gilet sur le dos, me voici partie pour découvrir le cœur de la roche. Après avoir grimpé de nombreuses marches pour atteindre l’entrée de la grotte, les galeries hautes et étroites s’ouvrent sur l’étonnante acoustique de la salle des fêtes. Cherchant toujours mes talents lyriques, je préfère continuer vers la salle des Lacs, celle des Hiboux ou encore la salle du Catafalque avec sa voûte de 80 mètres de hauteur. Les volumes sont surprenants tout comme les décors de draperies et les belles sculptures, ces “cheveux d’ange”, creusés au fil du temps. De quoi donner libre cours à son imagination pour inventer des formes ou silhouettes d’animaux dans la roche. De nombreux spots colorés sont disposés tout au long du parcours pour assurer les jeux de lumière, sans oublier l’ambiance musicale. Pour garder un souvenir, les photos, même réalisées sans flash, deviennent ainsi uniques. Au total, les grottes de Baume-les-Messieurs représentent pas moins de trois kilomètres de galeries connues, dont 500 mètres parcourus lors de la visite.

Descente vers la grotte par les échelles de Crançot

Entrée : 8,70 €, 5,50 € moins de 12 ans, moins de 6 ans gratuit. Visites 7 jours/7 l’été à 10 h 30, 11 h 15 puis départs toutes les heures de 12 h à 18 h. Pass avec l’abbaye : 13 €. Groupes : réservation au 03 84 44 61 41.

LE SAVIEZ-VOUS ? • Baume-les-Messieurs est un drôle de nom mais il est le symbole de toute une histoire. Avant de s’appeler Baume-les-Messieurs, le site était nommé “Baume-les-Moines”, et ce jusqu’au XVIIIe siècle. Lorsque les moines devinrent chanoines, le monastère changea de nom pour “Baume-les-Messieurs”. • Les Trois Cloches, chanson écrite par Jean Villard en 1939 et rendue célèbre par Édith Piaf et les Compagnons de la chanson, fait référence à Baume-les-Messieurs avec le “village au fond de la vallée”. L’auteur, en route pour Paris, s’y serait arrêté et semble avoir été inspiré, raconte-t-on…

2- Repas au Restaurant des Grottes Une journée au grand air, cela creuse. Je m’installe sur la terrasse du restaurant, face à la cascade des tufs. Avec cette vue inédite, je ne boude pas mon plaisir, d’autant plus quand on me sert une délicieuse truite des montages du Jura avec sa sauce au vin jaune, suivi du Parfait glacé au Macvin du Jura. Café restaurant de l’Abbaye - 03 84 44 63 44 www.restaurant-labbaye.fr Le Grand jardin - 03 84 44 68 37 www.legrandjardin.fr Restaurant des Grottes - 03 84 48 23 15 www.restaurant-des-grottes.com La cascade des tufs

Souvenirs snack - Chalet des Roches 03 84 48 27 66 Crançot - Hôtel Restaurant Le Belvédère Tél. 03 84 48 22 18 www.lebelvedere39.com/


4- Visite de l’abbaye Je poursuis ma journée avec la découverte de l’abbaye, située au centre du village et classée monument historique depuis 1849. Le guide explique que les premiers écrits sur l'existence de l'abbaye datent de 869 mais le site a été à de nombreuses reprises remanié au fil des siècles. Pendant la visite, l'histoire de son architecture se dévoile. Si le bâtiment date en majorité du 16e siècle, un petit passage voûté est du 15e, l'ancienne tour de défense du 13e, les fenêtres croisillons de la Renaissance ou encore le balcon à perron à balustres du 17e. Un régal pour les curieux et férus d'histoire... Dans l’église, la nef mesure 71 m de long, ce qui était rare pour l’époque. Mais le principal trésor de l’abbaye est le magnifique retable et ses détails impressionnants sur le thème de la Passion du Christ, accessible uniquement pendant les visites. Et le lieu n’a encore pas terminé de livrer tous ses secrets... On apprend dans le musée – situé dans les bâtiments abbatiaux et proposant cette saison un nouveau parcours – qu’en 2011, des fouilles archéologiques ont permis de mettre au point une nouvelle découverte : 1 572 fragments de verre coloré, provenant de vitraux de mosaïques, datés de la fin du VIIIe ou du début du IXe siècle. On suppose qu’il s’agissait d’une église du monastère du haut Moyen Âge, sûrement sur l’emplacement de la nef actuelle. Ma visite de Baume-les-Messieurs s’achève sur ces beaux détails historiques. C’est certain, je reviendrais très vite… Tarif de la visite guidée : 8 € avec accès à l’abbaye, au retable, à la chapelle des tombeaux et au logis abbatial où se trouve le musée. Moins de 12 ans 4 € et moins de 6 ans gratuit. En été, visites 7 jours/7 à 10 h 15, 11 h, 14 h 15, 15 h 15, 16 h 15 et 17 h. Présentation au bureau des guides à l’entrée de l’abbaye. Pass avec les grottes : 13 €. Groupes : réservation en saison au 03 84 44 99 28.




20 loisirs

Pays de Lons n°129 - Juillet & août 2018

VISITE GUIDÉE THÉÂTRALISÉE DU VIEUX LONS Laissez vous surprendre par les personnages amusants que vous rencontrerez au fil de la visite de la vieille ville... Une célèbre princesse surprise à la fin du parcours mais c’est un secret ! Du 17 juillet au 31 août. Rdv 10 h à l’Office de Tourisme Coteaux du Jura à Lons-le-Saunier. 03 84 24 65 01 - christelle@tourisme-coteaux-jura.com

Les Nuits Rebelles Les dates à venir : • Le 6 juillet, 19 h, Crotenay : Initiation aux arts du cirque. L’école de cirque “va et vient” vous propose des ateliers d’initiation aux arts du cirque pour tout âge. De la jonglerie aux équilibres en passant par l’acrobatie ! •Le 6 juillet, 20 h 30, Crotenay : concert de Adamsberg & coco (Chanson folk). • Le 7 juillet, 18 h 30, Saint-Thiébaud : Rencontres. A la rencontre d’un passionné qui expose exceptionnellement la construction de sa maison en rondin de bois. • Le 7 juillet, 20 h 30, Saint-Thiébaud : concert de Adamsberg & coco (Chanson folk). • Le 8 juillet, 19 h, Abergement-le-Grand : visite de la ferme • Le 8 juillet, 20 h 30, Abergement-le-Grand : concert de Black Lilys (Chanson folk) www.moulindebrainans.com/

La Maison de la Vache qui rit La Maison de La Vache qui rit, un lieu à partager, un lieu de rencontre dans un dialogue sans cesse réinterrogé entre patrimoine historique, scientifique, création contemporaine et démarches participatives. La Maison de la Vache qui rit à Lons-le-Saunier. 03 84 43 54 10.

Guinguette au parc Un calendrier resserré, une programmation encore plus variée et de nombreux partenariats composent le visage de cette nouvelle saison de “Guiguette Au Parc”. Au programme : Soirées diverses (soirée Dj, soirée folk, projection de film…), bals musette, concerts, mais aussi booms des enfants, lectures de contes, animations solaires, bar à livres,… Un programme riche encore cette année, qui plaira à coup sûr à tous ! Jusqu’au 15 août au Parc des Bains à Lons-le-Saunier. Renseignements : La Vir’Volte - 03 84 86 09 41 - virvolte@orange.fr Le programme complet sur : https://fr.calameo.com/read/005602677f3251d888e9e


Dégustation de vins du Jura D’EXCEPTION

Café - Bar - Restaurant - Traiteur Venez profiter de notre terrasse calme et ombragée !

AOC Château-Chalon, L’étoile, Crémant du Jura

Visite guidées des caves

E 1ERE BOUGIE ! TR O N S N LO FF U SO S U NO

Ouvert du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 19h

39570 COURLANS - 1026 Av.de Chalon (RD 678)

222, route de Voiteur 39210 LE VERNOIS

MERCI À TOUS NOS CLIENTS !

Tél. 03 84 47 71 47 www.lebistrodhugo.com

03 84 25 31 41 - www.domainebaud.fr

ITINÉRAIRE CONSEILLÉ CET ÉTÉ ! Depuis Lons: N83 ou D1083 jusqu’à St-Agnès, puis Vincelles, Grusse, St-Laurent-la-Roche puis Geruge. lé ! eil ite ns is co re v 3 ire rend a i N8 ér s Itin nou r u po

St-Agnès

LONS-LESAUNIER Attention Travaux !

GERUGE D11

Vincelles

7

D72

St-Laurentla-Roche



loisirs 23

Pays de Lons n°129 - Juillet & août 2018

©Fidel Hernandez

Du côté de Poligny… Poligny - Photographie

Fabien Mazué : l’artiste exposera cet été à Poligny !

Samedis en fête Cet été, fêtez le samedi avec de nombreux concerts ! • Le 7 juillet : Jurassic Blues (21 h - Place des Déportés) • Le 21 juillet : The Crazy Therapy (21 h - Place des Déportés) • Le 28 juillet : Barnac Blues Band (21 h - Place des Déportés) • Le 4 août : Mathis Philippe (21 h - Mouthiers-le-Vieillard) • Le 11 août : Thryton (21 h - Place des Déportés) • Le 18 août : Manu Aw (21 h - Place des Déportés) • Le 25 août : Larsen Lapin (21 h - Place des Déportés) Concerts gratuits à Poligny - 03 84 73 71 71 - www.ville-poligny.fr

Cette passion dévorante qu’il avait tenté de mettre sous silence est décidément plus forte que tout... “même que la maladie” tient-il à préciser instinctivement dès qu’on aborde avec lui la qualité de son travail. Photographe plutôt attiré par le monde de la nuit et des concerts notamment au Moulin de Brainans dans les années 2000, le quarantenaire se plaît aujourd’hui dans la nature pour chasser un paysage, un orage, des éclairs... Son Canon en bandoulière il cherche l’angle, la distance, la plus belle lumière et “parfois sur 100 photos, je n’en garde qu’une mais j’ai déjà remporté le 1er Prix portrait amateur à Voiteur”, confie t-il. Au dernier Festival de l’Expression qui vient de se dérouler à Dole, Fabien Mazué a été repéré, récompensé, il a vendu ses premières œuvres et il exposera dans sa ville de Poligny du 17 au 26 août, salle de la Congrégation. Son club d’initiation « Fabule Photo », mis en sommeil provisoirement, il est à la recherche de modèles hommes ou femmes car “avec le droit à l’image il devient difficile de prendre des gens dans la rue sans autorisation”, regrette celui qui a l’œil pour repérer un geste, une attitude, une stature, un regard et les immortaliser. Fabien, reconnu adulte handicapé dévoile qu’il est atteint de schizophrénie. “C’est l’occasion pour moi de préciser que c’est une maladie chronique qui peut se déclencher suite à des événements de la vie mais elle se soigne, la preuve !”. Ses toiles également accrochées dans le hall de l’hôpital de jour à Lons témoignent de l’apaisement qu’elles procurent à tous ceux qui les contemplent en attendant (B.W.) leur visite auprès des professionnels de santé.

Exposition de cerfsvolants du monde Du 5 au 15 juillet à la Chapelle de la Congrégation

Concerts d’orgue Les 10, 22 et 29 juillet et les 12 et 26 août à la Collégiale Saint-Hippolyte

PROMENADE A TRAVERS VAUX Promenade à travers Vaux sur Poligny : partez à la découverte de prieuré, anciens moulins, cascades et château du XIXe siècle. • Le 19 et 26 juillet à 14 h • Les 2, 9, 16 et 23 août à 14 h Inscriptions à l’Office de Tourisme - 03 84 37 24 21 - www.poligny-tourisme.com

Les Grottes des Moidons

Grottes 100 % écologiques Les Grottes des Moidons vous connaissez ? Le site, qui ne cesse d’évoluer, mise sur des installations écologiques. Sous terre, la magie de la nature reste intacte et émerveille grands et petits… Une démarche écologique…

Une belle visite accessible…

Non loin de Poligny et d’Arbois, les Grottes des Moidons ont été découvertes en 1966 lors d’une expédition spéléologique et ouvertes au public en 1989. Sur site, le bâtiment d’accueil, une grande structure en bois de 300 m² avec toit végétalisé, a été entièrement refait il y a cinq ans. L’objectif ? Mieux accueillir les clients mais aussi en faire un site 100 % écologique. Comme l’expliquent les gérants François et Isabelle Gauthier, “nous avons utilisé du bois local pour ce bâtiment avec un traitement naturel. Nous avons aussi une faible consommation d’énergie. Nous sommes la seule grotte française et le seul site touristique local à engager une démarche écologique aussi poussée. Nous voulions vraiment conserver une cohérence entre le site naturel et la structure extérieure”. D’ailleurs, la grande nouveauté de cette année est la récupération des eaux de pluie, utilisés pour le lavage des mains et les toilettes. Le couple a aussi l’idée d’installer éventuellement plus tard des bornes pour vélos électriques.

Après un petit film de présentation, l’accès aux grottes se fait facilement, et même en poussette, grâce à une nouvelle galerie aménagée en 2013. La magie des lieux opère et les chefs-d’œuvre de la nature se multiplient. De grandioses stalagmites, colonnes, draperies et d’innombrables stalactites se dévoilent sous nos yeux. Difficile de se dire que certains éléments datent de 30 000 ans avec une évolution de 20 centimètres par siècle ! La visite s’achève avec un petit “sons et lumières” mettant le site sous les feux des projecteurs. Et si les chauves-souris vous font peur sachez qu’elles ne viennent qu’en hiver pour hiberner. Lors de votre visite, vous ne devriez entendre que quelques gouttes d’eau qui, en tombant, s’infiltrent dans la roche pour en ressortir… à la cascade des Tufs F.P aux Planches ! Départ toutes les 30 minutes de 10 h à 17 h 30 l’été. Tarif : 9 €, 13 à 17 ans 7,50 €, 4 à 12 ans 6,50 €. Petite restauration sur place et espace chauvesouris avec labyrinthe pour les enfants. Prévoir chaussures et gilet pour les 10°C dans la grotte. www.grottesdesmoidons.com


e.fr

dol o l l e .h www

Top 15

SPLENDEURS ET VITALITÉ

5

1

E L O D O L L E ’H D R LE MEILLEU

2 LES PARCS

LA COLLÉGIALE

4

3

MONTÉE AU CLOCHER

LE CANAL DES TANNEURS

6

7 LE PORT

LA FRESQUE MURALE

Nouveauté 2018 LE PORT

LES CANAUX


8

9

LE MUSÉE DES BEAUX-ARTS

L’AQUAPARC

11 10 L’AUDITORIUM KARL RIEPP

12

14 LE GOLF BLUEGREEN DU VAL D’AMOUR

LE CENTRE-VILLE RÉNOVÉ

?

LA MÉDIATHÈQUE DE L’HÔTEL-DIEU

13

On fait quoi

LE CIRCUIT DU CHAT PERCHÉ

15 L’EUROVÉLOROUTE


Hello Monsieur

PASTEUR

N’attendez plus, découvrez ! UN MUSÉE

Au bord du Canal des Tanneurs, la maison qui a vu naître Louis Pasteur à Dole représente le point de départ de l’incroyable destinée du plus célèbre des savants français. Classée Monument Historique, la maison natale de Louis Pasteur a reçu en 2011 le label « Maisons des Illustres » du ministère de la Culture et de la Communication en même temps que la maison d’Arbois.

UNE MAISON NATALE

Premier musée dédié à Pasteur en France, la maison natale occupe une place centrale dans la création de la légende pasteurienne. Louis Pasteur lui-même est venu vers la fin de sa vie inaugurer une plaque sur la façade, qui rappelle que c’est là qu’il a vu le jour. Lieu majeur de la construction symbolique de Louis Pasteur comme bienfaiteur de l’humanité, sa maison natale devient aujourd’hui un espace en prise avec la représentation de la science contemporaine.


Pasteur : Science et découvertes ATELIER PASTEUR

Grâce à l’Atelier Pasteur venez vous mettre à la place du scientifique ! A votre tour d’enfiler la blouse du savant pour découvrir le plaisir d’expérimenter en s’amusant. L’héritage et la méthode de Louis Pasteur se vivent à travers le goût pour la découverte et pour l’expérimentation scientifique sans a priori. Des ateliers familles sont également proposés pendant les vacances scolaires, au cœur même de la maison natale. Envol des fusées, cuisine moléculaire ou découverte du fil de soie... Tout est possible!

TOUTE L’ANNÉE, DES VISITES GUIDÉES DE LA VILLE

Bons plans

Toute l’année, les guides conférenciers de Dole Tourisme vous font découvrir le patrimoine bâti de notre cité, ville d’Art et d’Histoire.

SERIOUS GAME Le Serious Game, une expérience numérique inédite!

En fin de visite, la maison natale dévoile une façon originale de comprendre et de reproduire les expériences de Pasteur. Ce jeu multimédia s’adresse à tous les publics : les grands évalueront les difficiles choix de la recherche alors que les plus jeunes seront séduits par le côté ludique et ergonomique du divertissement. Saurez-vous réinventer le vaccin ?

Plus de renseignements : Office de Tourisme 03 84 72 11 22 - www.doletourisme.fr

UN QUARTIER

Louis Pasteur (1822-1895) aimait cette modeste tannerie dont les terrasses donnent sur le canal des Tanneurs et la vieille ville. Il éprouvait une grande émotion à retrouver là ses racines.

UN METIER DE TANNEUR

Le tanneur transforme les grandes peaux brutes (vaches, veaux, chevaux) en cuir imputrescible par l’emploi du tannin. Le tannage peut s’effectuer avec des sels minéraux (chrome), être végétal ou encore combiné (extraits tannants végétaux, composés minéraux et huiles végétales, animales ou minérales). Le père de Louis Pasteur était tanneur de profession.

CONTACT : 03 84 72 11 22 WWW.DOLETOURISME.FR Maison natale 03 84 72 20 61

Atelier pasteur 03 84 82 11 24


Cremerie Juramont

www.comte-juramonts.com I Publirédactionnel

Billey arrive !

Une équipe sympathique et compétente

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 129

Christelle Avec l’arrivée aux commandes de la polinoise Christelle Billey, la CREMERIE­ FROMAGERIE JURAMONTS située place des Déportés à Poli­ gny risque bien de bousculer les habitudes! Tout en poursuivant l’œuvre accomplie par son prédécesseur, le Maître fromager Christian Nicolas, Christelle et son équipe entendent créer l’événement et de faire venir à elles outre les habitués, tous les amateurs de bon goût. Une découverte tous les mois! “Les fromages qu’ils soient Fermier, Bio, du Terroir ou AOP, nos Comtés, qu’ils soient lac­ tique, fruité, torréfié… en fonction de leur temps d’affinage sont tous issus d’une de nos 18 coopératives fromagères (ou fruitières) où ils remportent à tous les concours de nom­ breuses médailles. Alors chaque mois, nous allons en mettre un en valeur, le présenter, le faire goûter”. Avec plus de 3000 références dans ses rayons, la CREMERIE­EPICERIE FINE JURAMONTS entend poursuivre son expan­ sion sur place et développer ses ventes par

correspondance. Si localement en été la fon­ due reste une valeur sûre, les charcuteries artisanales, la saucisse de Morteau, les jam­ bons crus, secs ou nature, les confitures, les miels, les vins du Jura… sont particulièrement appréciés par les touristes sans oublier les raclettes au poivre, à la ciboulette ou au vin d’Arbois, ses tomes de chèvre, de brebis et grâce au site www.comte­juramonts.com le service expédition tourne à plein régime.

Jacobins pendant plus de vingt ans. “L’oppor­ tunité de la responsabilité de la CREMERIE JURAMONTS, je ne pouvais pas la manquer” se réjouit celle qui, avec une équipe particu­ lièrement efficace composée de Candice, Anaïs, Sylvie, Dominique, David, Alexia et Sophie, met désormais ses compétences et sa bonhomie au service de tous ses clients pour la promotion de produits fabriqués dans le respect de la tradition.

Des plateaux sur commandes Livrés gratuitement dans le 39800, les pla­ teaux de charcuteries/fromages concoctés à l’occasion d’apéritifs, d’anniversaires, de départs à la retraite, d’événements familiaux, de réunions sportives, associatives… toujours très appréciés restent d’actualité. Christelle Billey: c’est qui? Polinoise, issue du Lycée Friant, diplômée en Hébergement­Réception puis en commercia­ lisation des Vins & Spititueux “spécialisation Vins du Jura”, elle a œuvré au Caveau des

21, place des Déportés 39800 POLIGNY

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Ouvert 7 jours sur 7 : Du lundi au samedi : 8H 30 à 12h30 et 13h30 à 19h Dimanches et jours fériés : 8h30 à 12h30.

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