Pays de Lons 134 by PAOH

CHAPI CHAPO

N°134

Janvier 2019

Hommes - Femmes - Enfants

Pays de Lons Journal GRATUIT d’informations

SOLDES ! % 0 5 -

9 janvier au 19 février 2019

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se prépare…

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Un village qui sait se maintenir… p. 8

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Charcuteries - Fumés - Vins du Jura… Ouvert 7 jours sur 7 : Du lundi au samedi : 8 h à 12 h 30 et 13 h 30 à 19 h Dimanches et jours fériés : 8 h 30 à 12 h 30.

Pages 13 à 15

Bletterans

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“Nous avons une vision pour l’avenir…” p. 2

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Bresse Haute Seille De la culture pour l’année…

p. 20

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2 actus

Pays de Lons n°134 - janvier 2019

Bletterans Centre-bourg

Stéphane Lamberger : “Nous avons maintenant

une vision pour l’avenir de Bletterans…”

Depuis 2017, la ville de Bletterans est engagée dans un projet de revitalisation du centrebourg. De nombreux échanges avec les acteurs locaux ont permis de dégager un premier plan d’actions et de planifier les premières opérations à venir… Un point d’étape avec Stéphane Lamberger, Maire de Bletterans. Que retenez-vous de cette période de diagnostic ? Pour moi, ce diagnostic fut un beau travail collaboratif avec une commission communale et une commission élargie aux forces vives du territoire. Cela a permis d’associer à la commune : la Communauté de communes Bresse Haute-Seille, le Pays lédonien, les commerçants, les entreprises, les associations, les habitants… Nous avons organisé de nombreux espaces de réflexion pour que chacun puisse s’exprimer. Comment se sont tenus ces échanges ? Il y avait à la base beaucoup d’idées reçues, beaucoup d’idées qui paraissaient même impensables. Certains pensaient que l’on n’y arriverait jamais… Les études spécifiques ont chassé ces idées reçues et permis d’avoir des perspectives de changement concrètes et opérationnelles dans lesquelles se reconnaissent les acteurs et les partenaires. On a ouvert le possible et nous avons maintenant une vision du développement de Bletterans à l’échelle de 5, 10, 15 ou 20 ans. La fréquentation à la concertation était suffisante ? Nous souhaitions certes plus de participation, mais nous avons eu de beaux échanges et de vraies réflexions de qualité. C’est un moment tellement important pour Bletterans que l’on avait imaginé plus de monde. Mais globalement toute la population était représentée et nous avons eu suffisam-

ment de contributions et de diversité pour construire un projet qui soit représentatif des attentes. Les questionnements étaient nombreux ? Oui, mais nous avons tenté de répondre à des questions simples sur la situation aujourd’hui : • qu’est-ce qui donne envie de venir s’implanter en centre-bourg à Bletterans ? • qu’est-ce qui donne envie d’investir en centrebourg à Bletterans ? • qu’est-ce qui donne envie de consommer et se détendre en centre-bourg à Bletterans ? • qu’est-ce qui donne envie d’habiter en centrebourg à Bletterans ? Ensuite à l’identique de répondre à ces mêmes questions en se projetant dans l’avenir pour Bletterans : qu’est-ce qui pourrait donner envie de… ? Aujourd’hui, des réponses sont apportées ? Oui, nous avons pu ainsi proposer des actions opérationnelles à mettre en place pour la revitalisation du centre-bourg de Bletterans : • Créer une dynamique collective autour de la revitalisation de Bletterans, • Valoriser le patrimoine bâti et paysagé de la commune, • Conforter et développer l’activité au centre-bourg, • Améliorer l’habitabilité du centre-bourg, Les premiers éléments laissent ainsi apparaître qu’il faut travailler sur l’axe de revitalisation commerciale, un axe majeur pour le maintien de notre vitalité. Pour arriver à cela, il faut une action de valorisation du patrimoine bâti et paysager mais aussi repenser la façon de faire du commerce en fonction des perspectives que l’on souhaite se donner. Dans ce sens, il est clair que les requalifications de la grande rue et de la place du Colombier sont deux priorités. Ce ne sera pas les seuls éléments traités ? Non, nous travaillons sur une globalité… Ces deux éléments forment une colonne vertébrale forte mais

E TAT C I V I L NAISSANCES Lenny de Cédric ESSEIVA et Magali DUFAU, Beaufort Hugo et Mila de Yves PERROT et Laura ROUSSET, Beaufort Andréa de Julien MUTIAUX et Hélène BERTIN, Bletterans Aloïs de Thomas TARTAVEZ et Juliane CEZERIAT, Bornay Jeanne de Adrien NICOLAS et Mélanie MOY, Cesancey Ethan de Yann ABRY et Mélissa CLECH, Chaumergy Adrien de Emmanuel LAMARD et Nelly MICHAUD, Cosges Zoé de Julien BOULET et Justine LUGAND, Courlaoux Jessy de Christopher BOUVARD et Amélie BRUN, Cousance Lénaëlle de Kévin PERCIOT et Amandine NICOD, Cousance

DES ENJEUX PARTAGÉS AVEC LA RÉGION ET BRESSE HAUTE-SEILLE

Timaël de Gwenaël LAFONT et Céline THOMAS-VILLEMUR, Cousance Gabin de Renaud PONCELIN et Aline POULET, Cuisia Logan de Anthony CHANUSSOT et Ambre BASTIEN, Gevingey Marceau de Yves VANNIER et Alison DUBOIS, Larnaud Maïssa de Mohamed ZAROUAL et Chaymae EZ-ZIHI, Lons-le-Saunier Flora de Bruno VEAU et Cindy BAAR, Lons-le-Saunier Inaya de Benjamin VAIVRE et Mélanie LECLERCQ, Lons-le-Saunier Aybars de Muhammed DONAT et Nazli CELIK, Lons-le-Saunier Mayron de Vincent MARCHANDOT et Charlotte GOBERT, Mantry Mathyas de Guillaume DESPREZ et Alicia COMPARET, Meussia

Layana de Marc BARDEY et Audrey BAUDELOT, Montaigu Yanel de Omar MEKMENE et Leila SADAT, Montmorot Syolan de Sulyvan PELIER et Vanessa GACON, Montmorot Noevan de Sulyvan PELIER et Vanessa GACON, Montmorot Flora de Gaëthan DEMPTOS et Ludivine PRUDENT, Nance Bastien de Frédéric COCHU et Marion BOULEY, Pimorin Félicie de Vincent JACQUEMIN et Rose-Marie CHAMOUTON, Pimorin Séléna de Romain FALAVEL et Manon MATHIEU, Poligny Maëlo de Ghislain PINAIRE et Marion COURVOISIER, Poligny Axel de Pierre CHEVALIER et Amandine SORRIAU, Poligny Rassim de Ali CHERFI et Samia BOUCHACHI, Poligny

tous les axes de réflexion dans le périmètre du centre-bourg sont importants. Les espaces verts, les quais, les berges, la circulation circulaire, les parkings, les marchés, les animations… s’incluent dans la réflexion. Peu de sujets étudiés sont restés sans réponses et il est important de bien définir la complémentarité des enjeux. On imagine aussi des liens entre les différents quartiers de la ville, les villages et les territoires alentours. Nous travaillons sur l’ensemble des déplacements, sur les déplacements doux, piétons, mais aussi sur les pistes cyclables. Nous sommes sur un projet qui rayonne bien au-delà du centre-bourg de Bletterans. Les conventions signées avec la Région Bourgogne Franche-Comté et la Communauté de communes Bresse Haute-Seille le confirment et nous engagent à ne pas négliger cette réalité. “Bletterans centre-bourg” est un projet de territoire… Que ressentez-vous aujourd’hui ? Je ressens de l’impatience et de l’empressement de la part de la population qui a formulé des attentes fortes. Les études opérationnelles d’avant-projet se poursuivent en 2019 et on envisage de premiers travaux en 2020. Ce programme est un champ d’actions qui reste encore à adapter et à peaufiner. Nous restons à l’écoute et nous apporterons rapidement plus d’informations sur l’ensemble des éléments concernés. Nous avons ouvert de nouvelles possibilités, nous avons une vision d’avenir pour Bletterans. Mairie de Bletterans 1 Place de la Mairie, 39140 Bletterans Tél. 03 84 85 01 72

Gaspard de Gaël MAUFOUX et Marion CHEVALIER, Sarrogna Abel de Pierre VIVANCOS et Hendrina BRANCHARD, Verges

DÉCÈS MAITRE Brigitte, Baume-les-Messieurs, 63 ans FEBVRE Bruno, Bletterans, 83 ans TISSOT Bernadette, Blye, 82 ans DEPROST Christiane, Cesancey, 53 ans ROLLOT Any-Claire, Chille, 71 ans STAMERRA Santo, Colonne, 80 ans RICHEM Geneviève, Conliège, 85 ans JANODET Ginette, Conliège, 90 ans CLAISSE Bernard, Cressia, 78 ans PERRIN René, Crotenay, 92 ans PERRETIER Marcelle, Doucier, 79 ans SAILLARD Serge, Doucier, 72 ans PERRARD Alfred, Fay-en-Montagne, 75 ans LACROIX René, Loisia, 92 ans

PERRET Louis, Lons-le-Saunier, 86 ans CARRÉ Juliette, Lons-le-Saunier, 81 ans FOURNIER Yvette, Lons-le-Saunier, 92 ans MONET Jean-Michel, Lons-le-Saunier, 66 ans JAILLOT Jacques, Lons-le-Saunier, 91 ans HUGON Charles, Lons-le-Saunier, 94 ans THIELLAND Simone, Lons-le-Saunier, 84 ans LARDANCHET Paule, Lons-le-Saunier, 86 ans HUMBERT Georgette, Lons-le-Saunier, 88 ans MARÉCHAL Jean-Pierre, Lons-le-Saunier, 78 ans BADIOU Jean-Claude, Lons-le-Saunier, 62 ans

Suite aux études menées, la commune de Bletterans a construit une stratégie de revitalisation comprenant aussi bien des actions communales qu’intercommunales permettant de répondre aux enjeux et objectifs suivants : • Améliorer l’habitabilité du centre-bourg de Bletterans en facilitant la rénovation des logements privés dans le centre-bourg et en résorbant l’habitat dégradé ; • Valoriser le patrimoine bâti et paysager en requalifiant certains espaces publics majeurs dans le cœur de bourg (Place du Colombier et rue Louis XIV Le Grand), en valorisant les espaces verts, berges et quais du centre-bourg ainsi qu’en valorisant l’entrée de ville Ouest ; • Conforter et développer l’activité au centre bourg en animant une politique locale du commerce dans le centre-bourg, en développant l’accompagnement et l’accueil de nouveaux commerces, et en générant de la fréquentation dans le centre-bourg ; • Créer une dynamique collective autour de la revitalisation en pérennisant les partenariats avec les associations créant des animations dans le centre bourg, en informant et concertant les habitants pour enrichir et coconstruire le projet de revitalisation, et en mobilisant l’ensemble des acteurs institutionnels et financiers au processus de revitalisation.

• Vœux de la municipalité aux habitants et forces vives du territoire : lundi 14 janvier à 19 h30 salle des fêtes de Bletterans. • Présentation publique du projet de revitalisation du centre-bourg : mardi 29 janvier à 20 h 00 salle de la Tourniole.

QEJJOU Aicha, Lons-le-Saunier, 77 ans MARTIN Yvonne, Lons-le-Saunier, 90 ans GENTET Pierre, Macornay, 87 ans FAIVRE Gaston, Meussia, 74 ans ZUCCHINON Inès, Montain, 86 ans BEUCHER Ginette, Montmorot, 89 ans GUILLIN Jean, Montmorot, 75 ans LAMBEY Jacques, Montmorot, 81 ans DAVID Robert, Neuvilley, 84 ans MONNOT Henriette, Nevy-sur-Seille, 95 ans DAVID Nicole, Oussières, 74 ans BERGER Thérèse, Perrigny, 82 ans MONTAGNE Georgette, Perrigny, 104 ans BONNOT Michel, Poligny, 84 ans TARYNÉ Denis, Ruffey-sur-Seille, 76 ans

Zone des Epenottes BP 212 - 39102 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdelons.fr Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 Portable 06 33 79 00 94 commercial@paysdelons.fr

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I P u b l i r é d a c t i o n n e l Textes sous la responsabilité de l’annonceur Reproduction interdite © Pays de Lons n° 134

Le salon de coiffure

change de mains ! À partir du 3 janvier, le Salon Imaginatif situé 37 rue des Salines ferme ses portes, Sandra Pépin reprend les commandes de l’immanquable espace

de coiffure CUT and CO situé dans la galerie marchande de Hyper U à Montmorot créé et dirigé depuis par Carole Sauvonnet. “On aimait bien venir ici dans la rue des Salines pour se faire coiffer parce que le salon est proche du centreville cependant il est difficile d’accès pour les personnes à mobilité réduite, le parking immédiat est souvent complet, l’autre est éloigné”, confie Sylvie, une habituée de longue date qui “se réjouit de pouvoir prochainement bénéficier des doigts de fée de sa coiffeuse préférée, même s’il faut se rendre à Montmorot”. Sandra, la Lédonienne, a appris son métier chez “Courvoisier”, puis elle s’est perfectionnée ailleurs dans la région avant de créer en 2009, rue des Salines, ce salon Imaginatif qu’elle

La sympathique équipe de Cut and Co à votre service.

abandonne aujourd’hui. Après différentes activités, elle revient inexorablement à sa passion première qu’est la coiffure et saisit l’opportunité de s’offrir une nouvelle expérience professionnelle en devenant propriétaire d’un nouvel espace. Spacieux, lumineux, l’emplacement de CUT and CO ajoute à un grand passage, les avantages d’une galerie marchande dynamique et d’un grand parking.

UN ESPACE BARBIER avec la gamme DÉFI POUR HOMME

UN MOMENT AGRÉABLE… DES TARIFS ABORDABLES ! “Ouvert nonstop, CUT and CO sera au service des personnes qui travaillent en ville et qui disposent d’une pause entre 12 h et 14 h”, sourit Sandra Pépin.

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Sandra prévoit l’aménagement d’un espace intime réservé pour l’entretien et le soin des barbes. UNE ÉQUIPE DE PROFESSIONNELLES Autour de Sandra, Manon, Léa, Amélie et Camille restent en place pour vous accueillir, vous conseiller et prendre soin de vous.

Le salon est ouvert du lundi au vendredi : de 9 h à 19 h 30. le samedi : de 9 h à 19 h.

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4 actus

Pays de Lons n°134 - janvier 2019

Conseil départemental du jura - Budget 2019

Un budget qui permet d’envisager l’avenir autrement...

Le budget 2019 a été voté au Conseil départemental en décembre. Plus que des chiffres qui nous parlent peu, nous notons de nouvelles perspectives d’investissement pour l’avenir... Explication en compagnie de Clément Pernot Président du département du Jura. Ce budget 2019 semble vous satisfaire ?

Quels seront alors ces nouveaux investissements ?

Oui car le département du Jura peut à nouveau mener une politique d’initiatives pour l’avenir, c’est plus agréable. La baisse des dotations de l’Etat et un endettement trop important du département ont privé les Jurassiens de nouveaux investissements depuis 2015. Certes nous avons demandé de gros efforts aux Jurassiens mais en échange, nous proposons aujourd’hui de renouer avec des projets concrets pour l’avenir de notre département.

Nous allons enfin sécuriser la côte de Montaigu ! Les camions pourront à nouveau la descendre en sécurité. Voilà plus de 20 ans que les habitants de la vallée de la Vallière attendent un peu de tranquillité, cette situation était insupportable pour eux. Nous entamons aussi par ailleurs des travaux sur les ponts de Chamblay et de Salans sur la Loue et le Doubs au nord du département. Il ne faut par ailleurs pas oublier le déploiement de la fibre numérique qui se poursuit sur l’ensemble du Jura.

Comment résumer la situation ?

On parle aussi d’investissements dans les collèges ?

Nous avons rétabli une situation intenable à notre arrivée en 2015. Nous avons fortement réduit nos frais de fonctionnement et la dette du département est passée de 200 millions à 160 millions d’euros cette année. C’est un ensemble, moins de frais de fonctionnement et moins de dettes permettent plus d’investissements... Tout cela ne fut pas sans mal ?

Je le répète, c’était indispensable. Nous avons été vertueux tout en protégeant nos missions de base, notamment les politiques sociales. Aujourd’hui, nous avons retrouvé une capacité financière qui nous permet de proposer de nouvelles initiatives et ainsi d’envisager l’avenir autrement. Nous avons été très critiqué mais nous avons su faire des économies. Ce n’est pas le cas de toutes les collectivités, à commencer par l’Etat.

Oui, ils en ont bien besoin et le département en compte 27. Par exemple, les collèges, Maryse Bastié à Dole, Lucien Febvre à Saint-Amour ou Pierre Hyacinthe Cazeaux à Morez bénéficieront prochainement d’interventions de notre part. Ce sont des budgets importants. Vous évoquez une forte volonté de structurer l’offre touristique dans le Jura. Vous préconisez le financement d’études approfondies dans un premier temps ?

Le Jura a de beaux atouts touristiques encore mal exploités. Je souhaite que nous inventions le tourisme du XXIe siècle dans le Jura. Oui, nous créons par exemple un comité scientifique pour analyser la situation du lac de Chalain. Comment le Conseil départemental du Jura peut-il devenir le fer de

Clément Pernod, Président du Département du Jura

lance d’un tourisme de nature et de bien-être ? Nous menons réflexion par exemple sur un développement touristique harmonieux autour des lacs de Chalain et Vouglans ou sur de nouveaux aménagements sportifs pour la station des Rousses qui doit se moderniser encore pour diversifier son accueil et répondre aux nouveaux aléas climatiques. Ce sont de belles réflexions et je souhaite que l’on aboutisse sur des projets concrets en 2020/2021.

Nous allons dans le bon sens. Nous maintenons notre soutien aux collectivités territoriales mais souhaitons aussi conforter des liens très étroits avec les Communautés de communes et les communes pour co-construire et envisager l’aménagement du territoire en commun. Le but est d’unir nos forces pour une meilleure capacité d’initiative et d’action. Chacun garde son indépendance mais dans un esprit commun. C’est l’avenir global du Jura qui est en jeu.

Et la politique sociale qui reste le budget le plus important du département ?

A vos yeux, comment se porte le Jura ?

Nous maintenons notre vigilance auprès de ceux qui en ont le plus besoin avec beaucoup de proximité. Nos services sont présents sur le terrain pour apporter des solutions. Le budget dédié est en hausse de 3 millions d’euros en 2019, plus particulièrement en direction des personnes âgées ou handicapées les plus en difficulté. Vous maintenez la dotation de solidarité territoriale et créez une nouvelle agence d’ingénierie départementale. De quoi s’agit-il ?

Le Jura va plutôt bien ! Nos agriculteurs ont malheureusement souffert de la sécheresse alors que les rapports économiques pour le Jura sont encourageants. Nous relevons les défis, l’industrie se porte mieux, l’agro-alimentaire, la viticulture, le tourisme vont bien... Reste malgré tout à solutionner rapidement le manque de main d’œuvre qualifiée. Nos entreprises peinent à recruter et nous restons vigilants pour que la réforme du baccalauréat et de la formation reste en phase avec la réalité de nos besoins sur le terrain. Il faut avancer rapidement, il est urgent d’inventer de nouvelles solutions.

Lons - Maison de la Vache qui rit

La nouvelle Maison de la Vache qui rit® a conquis son public…

Ouverte au printemps dernier avant la saison touristique 2018, la Maison de la Vache qui rit® entièrement rénovée et repensée a su séduire un public conquis par une nouvelle scénographie, certes osée, mais semble-t-il efficace. Bilan d’une première saison avec Laurent Bourdereau, directeur… M. Bourdereau, avec cette nouvelle scénographie, pensez-vous avoir visé juste ? Cette transformation était tout de même osée ? Un tel projet est né à l’initiative du Groupe Bel, de part la volonté d’un PDG et le travail d’une équipe pour le faire aboutir ici à Lons. A savoir si nous avons visé juste ? Je vous réponds oui sans hésiter ! C’est un pari gagnant pour tout le monde ! Nous avions pourtant fait le choix d’un projet décalé et contemporain, il est vrai avec des partis pris osés, de nouvelles présentations et de nouveaux ateliers… Qu’en retenez-vous au final ? Le retour des visiteurs est exceptionnel ! Le temps consacré à la visite a considérablement augmenté, signe que le visiteur y trouve plus d’intérêts. Nous sommes maintenant, en moyenne, proches des deux

heures, preuve que le public s’investit plus, que les ateliers fonctionnent bien et que nous avons su capter l’attention tant du jeune public que des adultes. De plus, les animations culinaires ont connu un beau succès dans un espace cuisine qui ne laisse pas indifférent. Cette visite est très ludique et accessible à tous… Concrètement en terme de fréquentation ? Plus de 36 000 entrées en 7 mois, c’est tout simplement du jamais vu à la Maison de la Vache qui rit® ! Plus de 1 000 entrées sur certaines journées… Tout a bien fonctionné et la modernité a plu. La Vache qui rit® prend ici toute sa dimension, tout comme le groupe Bel et son rayonnement international via la diversité de ses produits. Le succès de l’espace Afrique le prouve, il restera en place encore cette année.

une nouvelle scénographie très appréciée…

La scénographie est une réussite ? Elle est d’une grande qualité et touche tout le monde à différents niveaux. Les visiteurs déambulent seuls sans perdre le fil car tout est bien identifié. L’objectif est de sans cesse surprendre, nous renouvellerons ainsi régulièrement la présentation. En 2019, nous aurons quelques surprises et nous allons encore améliorer l’accueil avec de nouveaux audioguides multilingues. Vous souhaitez aussi inscrire la Maison de la Vache qui rit® dans une dynamique locale ? La communication et le bouche à oreille ont bien fonctionné cet été, signe que La Maison de la Vache qui rit® est bien identifiée dans le paysage touris-

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tique jurassien. Nous nous inscrivons dans une dynamique de territoire et de nombreux acteurs et fournisseurs locaux ont participé à la conception ou aux travaux du nouveau projet. Nous étions par ailleurs présents cette année au salon Made in Jura à Dole là où le groupe Bel a aussi une usine, au salon de la gastronomie à Lyon et sommes partenaires du festival des Rendez-vous de l’aventure à Lons. Nous préparons déjà une surprise pour la prochaine nuit des musées… N’oublions pas que nos racines sont ici à Lons-le-Saunier. Maison de la Vache qui rit 25 Rue Richebourg - Lons-le-Saunier www.lamaisondelavachequirit.com Tél. 03 84 43 54 10

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Confort, chaleur et tradition Commercial dans l’entreprise pen dant 25 années, Joël Chamouton n’a pas hésité à en devenir le patron en 2016. En mettant son expérience au profit de ses clients et de ses colla borateurs, Joël Chamouton explique pourquoi il perpétue cette tradition de construction en madrier qui caractérise LES CHALETS BOISSON.

DU BUREAU D’ÉTUDE… AUX POSEURS : UN ESPRIT mique sont désormais connus et D’ÉQUIPE

UNE SOLUTION DE CONSTRUCTION VIEILLE DE 200 ANS ! “Le madrier c’est une poutre d’épi céa sapin du Jura d’une épaisseur qui varie de 80 à 150 millimètres sui vant les contraintes techniques du bâtiment à réaliser. Les avantages du bois en terme d’isolation ther

particulièrement appréciés par les futurs propriétaires ou par ceux qui souhaitent agrandir une maison existante”, témoigne le chef d’entre prise qui souligne encore “que cette solution de construction est utilisée en Suisse et en Autriche depuis plus de 200 ans”.

Maître de stage autant que chef d’entreprise, Joël Chamouton a su ajouter à l’expérience de ses poseurs les plus aguerris, une vague de jeunes tous aussi motivés et dynamiques les uns que les autres. En donnant leur chance à des apprentis et des BTS venus en stage, la société LES CHALETS BOISSON a créé 4 emplois en 3 ans. “Qu’ils soient dessinateurs, commerciaux ou poseurs, les jeunes sont passion nés, ils apprennent très vite et souhaitent rester chez nous”.

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principe poteau/poutre, de carport qui sont des abris indépendants pour garer la voiture, pour abriter du bois ou pour servir de salon exté rieur dans la pelouse ainsi que du tout nouveau Pool House à toit plat posé tout près de la piscine.

DES CHALETS POSES OU EN KIT La vente en Kit reste faible pourtant le chalet en madrier est relative ment facile à poser soimême et ceux qui l’ont fait disent que “c’est un jeu de construction grandeur nature sans grande complication qui permet des économies”.

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6 actus

Pays de Lons n°134 - janvier 2019

4. Percée du Vin Jaune Célébration

La Percée revient à Poligny les 2 et 3 février pour la troisième fois, là où elle est née. Un grand événement qui se prépare avec beaucoup d'attention...

L’or du Jura Le Vin Jaune est élaboré à partir du cépage Savagnin, avec un processus d’élevage unique. Il est élevé sur 4 AOC : Arbois, Côtes du Jura, Château-Chalon et l’Etoile. Une fois la fermentation achevée, il est conservé six ans et trois mois en fût de chêne. Lors de ce vieillissement, un voile de levures se forme à la surface du vin et le préserve du contact direct avec l’air. Une fois le vieillissement terminé, le Vin Jaune est mis en bouteille dans un contenant unique : le clavelin. Une

contenance particulière pour un vin hors normes, car le clavelin ne contient que 62 cl, soit ce qu’il reste d’un litre de vin après plus de six ans en tonneau. Ce qui s’est évaporé au fil des ans, hérite du nom poétique de “part des anges”. Une fois enfermé dans son flacon, le Vin Jaune est quasi immortel. Sa capacité de vieillissement est l’une des plus importantes au monde. Néanmoins, il s’apprécie pleinement dans sa jeunesse et se laisse découvrir au fil du temps.

La Percée du Vin Jaune, histoire d'une naissance…

Bernard Badoz : “Un jour j’ai compris que la notoriété des vins du Jura passerait par l’événementiel...” La première Percée du Vin Jaune s'est tenue les 8 et 9 février 1997 à Poligny. En 2019 pour sa 22e édition elle sera de retour à Poligny, là où Bernard Badoz l'a imaginée en 1995. Bernard Badoz du domaine familial Badoz à Poligny dont la création remonte à 1659 et qu'il dirigea de 1975 à 2003. Il s'est retiré de l'organisation de la Percée en 2018. Nous l'avons rencontré pour l’histoire d'une création... "En 1995, en déplacement en Haute-Saône à Charcenne chez des amis viticulteurs, une journaliste d'un magazine national spécialisé dans le vin m'a demandé la différence entre le vin jaune et le vin de paille... Venant d'une spécialiste, j'ai alors compris que les vins du Jura souffraient d'un réel déficit de communication. Nous avions créé à Poligny un comité des fêtes qui avait la charge de la fête du Comté, une fête alors quelque peu en perte de vitesse. Je me suis alors dit que ce n'était pas à un vigneron d'organiser la fête d'un fromage ! D'autant que les vins du Jura ne se vendaient pas comme aujourd'hui, qu'un bon coup de pouce ne nous ferait pas de mal. J'avais en mémoire les paroles de ma grandmère qui disait que tirer la première bouteille de vin jaune était un moment important pour le vigneron. Que percer un tonneau de vin jaune était un signe de richesse pour l'année... J'ai pensé qu'un breuvage si précieux, si sacralisé et si caractéristique des vins du Jura méritait bien une fête, que la notoriété des vins du Jura, faute de moyens pour communiquer largement, passerait par l'événementiel. Ainsi est née dans mon esprit la fête du vin jaune. Les premières réunions avec quelques très bons amis vignerons ont eu lieu en 1995. J'ai demandé une aide financièrement remboursable au comité des fêtes pour entamer les premières démarches. J'ai reçu aussi l'aide précieuse de Jean-Louis Lemarchal, alors directeur du Progrès-Les Dépêches à Lons-le-Saunier. Il avait une vision extraordinaire de la communication. On lui doit beaucoup, c'est lui qui a su donner une envergure à ce que l'on avait imaginé... On faisait des conférences de presse, on faisait déguster le vin jaune pour faire la promo de la fête. L'idée de trouver un nom à cette fête via un concours général fut lancée et c'est Mme Nicole Thurel de Montmorot qui trouva "La Percée du Vin Jaune". Elle s’est vu remettre 30 bouteilles de vin jaune par l'association “Les Ambassadeurs du Vin Jaune du Jura” qui fut elle-même créée en 1996. Une première presque parfaite ! A l'époque, les vignerons ne se parlaient pas d’un secteur à un autre. Il devenait important de les réunir autour d'une manifestation unique et mon idée était de les mettre en relation lors d’un moment convivial. D’où la proposition d'un repas de la filière lors de la Percée avec tous les acteurs et leurs salariés. Nous avons aussi imaginé la première vente aux enchères de vieux millésimes, la présence d'un parrain prestigieux chaque année (Michel

Bernard Badoz à Poligny dans la belle demeure familiale du domaine Badoz.

Bettane en 1997), le concours de cuisine André Jeunet, un concours de vins et les dégustations dans les caveaux pour faire découvrir le patrimoine... et bien entendu le cérémonial de la Percée que l’on reproduirait ensuite tous les ans dans un village différent. Vous voyez que tout est resté, la première était presque parfaite ! Cette première Percée, les 8 et 9 février 1997 a finalement attiré 15 000 personnes ! Voilà 22 ans que cela dure... Rien n'a changé ! Je n'avais pas imaginé que le succès se poursuivrait jusqu'à aujourd'hui, que la Percée irait si longtemps de villages en villages et que nous serions obligés de la stopper une année pour cause de surfréquentation et qu'elle reprendrait avec une pré-vente de verres pour y accéder... Je trouve que le bébé a bien grandi... Il faut montrer le travail de l'homme, le terroir et beaucoup communiquer me disait Jean-Louis Lemarchal. Voilà le résultat… Ça a bien changé, les vins du Jura se vendent maintenant bien et partout. C'est grâce à la médiatisation et au marketing. Je pense que la Percée y contribue... Mon meilleur souvenir de Percées ? Ce n'est justement pas une Percée ! C'était en 2009 quand nous avons été invités à Bordeaux pour recevoir le prix Éden dans la catégorie “meilleur événement touristique européen” de l'année. Le CIVJ a reçu le prix pour La Percée du Vin Jaune. Que d'émotions, imaginez, les vins du Jura primés à Bordeaux ! Un autre bon souvenir serait de citer toutes les personnes qui m'ont accompagné dès 1995 pour cette première Percée en 1997 et les suivantes, mais j'ai trop peur d'en oublier, ils se reconnaîtront... Merci à eux…"

actus 7

Pays de Lons n°134 - janvier 2019

: Poligny se prépare... Philippe Noir, Président de la Percée du Vin Jaune 2019

"La Percée, c'est plus qu'une fête !" Viticulteur à Poligny, Philippe Noir est Président des Ambassadeurs du Vin Jaune pour cette Percée 2019. Un viticulteur qui n'arrive pas en terre inconnue... Rencontre... Que représente pour vous cette présidence ?

La préparation est conséquente ?

C'est avant tout une responsabilité au service d'un collectif. Je connais très bien la Percée car j'étais présent aux côtés de Bernard Badoz dès la première édition en 1997 ici-même à Poligny. J'ai participé à toutes les Percées, j'en suis à ma 22e ! C'est une fête formidable, un outil de communication indéniable pour la viticulture jurassienne. La présidence 2019 ? Oui, c'est un honneur pour moi d'avoir été désigné, je m'attache maintenant à ce que tout soit prêt au bon moment.

C'est en effet un important travail, une multitude de tâches... C'est un événement bien rodé mais qui change tous les ans. À chaque Percée ses particularités, son ambiance, son atmosphère ! C'est beaucoup de responsabilités, notamment en terme de sécurité. Nous sommes 15 ambassadeurs très actifs au bureau et chacun a ses propres missions. Nous travaillons en commissions et sommes bien aidés par les permanents du CIVJ qui font un travail administratif remarquable, tout comme les bénévoles associatifs. La nouvelle pré-vente en ligne des pass nous permet maintenant de limiter les visiteurs et ainsi de mieux anticiper l'organisation.

La Percée du Vin Jaune à Poligny, c'est une belle histoire ?

Oui, c'est là qu'elle est née ! Elle s'installe pour la troisième fois à Poligny, c'est important pour la ville qui se prépare à accueillir environ 35 000 visiteurs. Il y a beaucoup de caves à Poligny, certaines ne seront ouvertes que pour l'occasion. Tout se prépare normalement, ce sera une belle fête...

Que représente la Percée pour les vignerons ?

C'est le contact direct avec le consommateur ! Une rencontre... Nous sommes fiers de valoriser un vin si précieux que l'on attend tout de même pendant

plus de 6 ans. On le vit comme une célébration que l'on partage avec un large public, c'est idéal. La Percée est vraiment particulière, c'est plus qu'une fête ! Comment se présente cette Percée 2019 ?

Nous serons 54 viticulteurs à proposer des dégustations, une présence en progression, c'est encourageant. Nous accueillons dans une cave dédiée les producteurs de Xérès en Espagne, un vin aussi dit "de voile" comme le Vin Jaune. Nous organisons à cette occasion des conférences et dégustations communes. Côté animations, nous valorisons cette année le concours de cuisine, le samedi matin pour les professionnels et l'après-midi pour les amateurs lors d'une "battle" culinaire. Le Comté sera bien sûr de la partie et on propose un nouvel atelier multi-sensoriel sur les arômes du vin. Sans oublier la musique, la restauration, la décoration... Tout se prépare normalement, rendez-vous les 2 et 3 février !

Pas de Percée sans animations ! La Percée est un grand événement festif autour du Vin Jaune qui mobilise à lui seul toute l’attention. Mais la Percée est un tout... petit point sur les animations.

Cette année encore, une douzaine de fanfares assureront l’ambiance dans les rues de Poligny et sur le podium de la Percée. Dès 11 heures le samedi et dès midi le dimanche après la cérémonie de la Percée, elle-même précédée d’un groupe musical qui proposera des chansons françaises faciles à reprendre en chœur pour faire patienter et réchauffer un public qui se présente parfois longtemps à l’avance. Une scène musicale, parrainée par le Crédit Mutuel et en partenariat avec le Little Town festival de Cramans pour la programmation, sera installée en complément pour accueillir des groupes régionaux très festifs. Les concerts sont prévus sur cette scène le samedi et le dimanche à 13 h 30 et 16 h. Ce même dimanche après-midi, l’harmonie polignoise La Montaine se produira à domicile aux abords de la mairie. L’occasion était trop bonne me direz-vous ! Des échassiers seront aussi présents en déambulation dans les rues de la ville...

Mais surtout les rituels et les concours... La Percée, une grande fête…

Philippe Noir, Président de la Percée du Vin Jaune 2019

La principale animation reste bien évidemment, le dimanche matin après la bénédiction à la messe et le cor-

L'association

Les gardiens de la Percée L’association des Ambassadeurs des Vins Jaunes a été créée en 1996. Les Ambassadeurs sont les gardiens et la mémoire de la Percée du Vin Jaune. Parés de la tenue officielle aux teintes dorées, ils défilent chaque année dans les rues du village et escortent fièrement la pièce de Vin Jaune de 228 litres portée en procession.

tège des ambassadeurs dans les rues du village, la mise en percée du tonneau de Vin Jaune face au public ! En l’occurrence pour cette année le millésime 2012. Un grand moment de communion... Autre rituel qui perdure depuis la première Percée en 1997 : la traditionnelle vente aux enchères de vieux millésimes qui se tiendra le samedi 2 février à la Chapelle de la Congrégation à 14 h. Les concours de cuisine, de clavelinage, de sommellerie et cette année une invitation à la dégustation sur le thème Vins et Comté, un atelier des arômes, une dégustation de Comté... complètent le programme. Nouveauté : un feu d’artifice sera tiré de la Croix du Dan le samedi à 18 h 30.

Dégustation, restauration et associations Personne ne se privera de la tournée dans les 54 caveaux de dégustation là où les rencontres se font... Tout comme dans les espaces de restauration, sur place ou à emporter, tenus et animés par les associations, les producteurs ou les traiteurs locaux. Voilà de quoi passer un agréable week-end... Attention seul 35 000 pass sont en pré-vente en ligne ! Programmation complète : www.percee-du-vin-jaune.com/infospratiques/programme. Billetterie en ligne : www.percee-du-vin-jaune.com/billetterie-perceevins-jaune.

3 000 heures de travail pour décorer de la ville Christelle Morbois et Véronique Lambert, conseillères municipales de Poligny, sont en charge de préparer la décoration de la ville pour la Percée 2019. Elles sont bien entourées car plus de 80 bénévoles sont déjà à pied d’œuvre depuis le mois de septembre dernier. En effet, la Percée c’est aussi une question de décoration et de valorisation du patrimoine du village ou de la ville organisatrice : “Il faut que ce soit clinquant ! Les visiteurs doivent s’en rappeler...” s’amuse Christelle Morbois. Si déjà aux principales entrées de la ville les premières et imposantes décorations annoncent l’événement, les bénévoles s’affairent pour que tout soit parfait dans les rues à l’ouverture des festivités. “Le thème principal est - le voile sur le jaune- en lien avec le vin Jaune qui est un vin dit « de voile » si caractéristique. Nous sommes donc dans le jaune agrémenté de vert sur la base de guirlandes et de toiles tendues, mais aussi avec de nombreuses décorations fabriquées avec de vieilles roues de vélo, des structures avec des bouchons, et des colonnes pour exposer les photos, les dessins ou peintures issus de deux concours organisés pour l’occasion. Nous voulons rendre un bel hommage au Vin Jaune mais aussi au Comté qui est incontournable ici à Poligny” explique Mme Morbois.

7 km de guirlandes ! Ne cachons pas que la pression monte du côté des

80 bénévoles venus de Poligny mais aussi des villages voisins pour donner la main. Ils ne sont d’ailleurs pas de trop car pas moins de 3 000 heures de travail sont nécessaires pour fabriquer manuellement toutes ces décorations, notamment les 7 km de guirlandes, composées de grappes et de cocardes, prochainement installées dans toutes les rues et places concernées par les déambulations depuis les parkings jusqu’aux caveaux.

A la découverte du patrimoine Les visiteurs auront ainsi tout le loisir d’apprécier ces artifices sur le chemin qui les mène aux 54 caveaux de dégustation mis à disposition d’autant de viticulteurs qui participent cette année à la Percée. Un parcours qui permettra de découvrir, parfois exceptionnellement pour l’événement, les secrets cachés de Poligny : caves, rues et ruelles, monuments ou autres édifices... et Dieu sait qu’ils sont nombreux ! “Nous sommes fiers d’accueillir à nouveau la Percée ici à Poligny là où elle est née ! Tous ces bénévoles sont remarquables et heureux de participer à l’événement. Tout sera prêt, nous sommes dans les

Un sacré travail…

temps !” conclut Christelle Morbois. Notons que le service animations de l’hôpital, l’accueil de jour, le foyer d’accueil « Chez nous », les écoles... apportent eux-aussi leur contribution à la décoration.

« Poligny : patrimoine, vins et fromages », pour participer aux concours photos, de dessins ou peintures, de décoration de vitrines... règlements complets disponibles sur www.ville-poligny.fr ou 03 84 73 71 71

TARIFS DE LA PERCÉE DU VIN JAUNE 2019 • Pass' Journée : 20 € par personne donnant droit à l'accès au site + 1 verre de dégustation + 10 tickets de dégustation (valable samedi ou dimanche). • Pass'Week-end : 35 € par personne donnant droit à l'accès au site + 1 verre de dégustation + 10 tickets de dégustation par jour. • Toute personne majeure doit s'acquitter d'un droit d’entrée avant son arrivée.

• Toute sortie est définitive. • Billetterie pass en pré-vente uniquement. Pas de vente de pass sur place. • Vente en ligne sur www.percee-du-vinjaune.com • Ou en guichet dans les offices de tourisme : Arbois, Dole, Lons-le-Saunier, Poligny, Salins-lesBains et à la Communauté de communes du Sud Revermont à Beaufort.

8 Un village du Pays de Lons

Courlans : une forte volonté de

maintenir une économie de proximité… JUSTE UN PEU D’HISTOIRE Quelle est l’étymologie du nom de ce village proche de la ville préfecture ? Corlan en 1155, puis Courlenz en 1300 nous dit Dauzat dans son dictionnaire des noms de lieux, précisant qu’il s’agirait du nom d’un personnage germanique. Perrenot pense que ce nom pourrait être « Gaurila » avec le suffixe germanique « ing ». Une origine latine : cörtem faisant allusion à un domaine n’est pas à exclure non plus. Désiré Monnier indique que ce terme reflète un lieu consacré, voire une enceinte religieuse. En 1793, on parlait de Courlans Chavannes, deux villages réunifiés mais qui, déjà au Moyen Âge, formaient une seule paroisse. Il semble bien qu’en ce lieu existait une bourgade assez importante à l’époque romaine, laquelle fut entièrement détruite par les Alamans, ces tribus germaniques arrivant du Nord et des rives de l’Elbe, lesquelles furent vaincues par Clovis en l’an 496. Plus tard, de nombreux vestiges témoignent de cette époque romaine, et notamment du règne de Constantin 1er de 306 à 337, 34e empereur romain. Rien d’étonnant puisque la grande voie romaine reliant Tournus à Lons-le-Saunier passait sur ce territoire. Les premiers titres mentionnant ce village sont des bulles, l’une de l’anti-pape Victor en 1162 et l’autre du pape Clément III en 1190, confirmant à l’abbaye de Baume, la possession de l’église de « Corlan ».

Une seigneurie particulière Au Moyen Âge, Courlans et Chavannes formaient une seigneurie qui relevait du château de Montmorot. Les habitants étaient tenus de faire le guet au château et de contribuer financièrement à son entretien et aux réparations nécessaires. La prévôté héréditaire de Chavannes et Courlans fut inféodée à une famille noble qui prit le nom de la tour qui lui servait de résidence, appelée « Tour de Culay ou de Chardenoy ». En 1372, Jean de la Tour était seigneur de Courlans. En 1623, Ferdinand de la Baume-Montrevel possédait la terre de Courlans qui devint propriété des seigneurs de Vertamboz, lesquels appartenaient à la grande maison de Saint-Germain. En 1713, la veuve de Pierre-Ernest, baron de Saint-Germain partagea la seigneurie entre ses enfants. Claude-Louis reçut Chavannes et Antoine disposa de Courlans en indivision avec ses sœurs Anne-Françoise et Perronne. Claude-Louis de Saint-Germain qui naquit à Courlans fut le dernier possesseur des terres locales. Vers 1826, l’ensemble du domaine était acquis par M. de Vannoy.

Le village de Courlans est situé à deux pas de Lons et Montmorot en direction de Louhans. Une situation sur la RD178 dont le passage favorise une dynamique économique. Mais Courlans bénéficie d’un arrière village où l’on retrouve une certaine quiétude… Alain Pattingre habite Courlans depuis 1993, il est élu depuis 1995 et maire depuis 2005. Une tâche qu’il assume avec beaucoup de passion, un vrai “Maire” de famille. Il est arrivé de Belfort en 1993 pour créer à Montain une entreprise de mécanique générale qu’il gère jusqu’en 2010. Il est ensuite le premier directeur du Collectif Textile Franc-Comtois (CTFC), une entreprise d’insertion créée à Lons et maintenant installée à Sellières. Il est retraité depuis avril 2014 et s’occupe maintenant de sa commune… Disons plutôt des Courlanais et des Courlanaises mais aussi des commerces, des artisans, des animations… Car Alain Pattingre ne supporte pas qu’il soit dit que Courlans est une ville-dortoir… Un peu tout de même avec pas moins de sept lotissements construits depuis 1967 : Le Gaufouillot, Les Bruyères, Les Frênes, La Condamine, Bellevue, Les Fontaines de Chavannes et l'OPAC. La population du village a ainsi plus que doublé depuis les années soixante pour avoisiner les 1 000 habitants aujourd’hui.

Courlans, loin d’être un village endormi… Mais M. le Maire a raison car Courlans est loin d’être un village-dortoir où il ne se passe rien… Car de l’activité il y en a ! Ne serait-ce que le passage incessant des voitures et camions qui traversent le village par la RD178 qui relie Lons à Louhans via la sortie de l’A39 à peine plus loin à Courlaoux… Une gêne bien sûr… mais un avantage aussi… Un avantage non négligeable, qui ajouté à la population, apporte une activité économique intéressante au village où l’on trouve quelques commerces “sur la route” : une boulangerie “Les 3 mitrons”, un tabac-presse-épicerie “Au dépanneur”, le Bistrot d’Hugo - café bar restaurant traiteur - et le torréfacteur Vandel. Un peu plus bas, dans le village, une coiffeuse “Coiffure Studio”, habitante de Courlans, vient de s’installer aux côtés de la métallerie, serrurerie, ferronnerie Laurent Guillemein dans un bâtiment dernièrement rénové. Au fond de la cour, on retrouve Adrexo, le distributeur d’imprimés en boîtes aux lettres… Quelques belles entreprises sont installées ici à Courlans : Jura Vitrage bois et PVC, Cash emballages, BR Equitation matériel, la Papeterie des écoles,

Au XVIIIe siècle, un château fut construit en remplacement de la tour de Chardenoy. Il fut complètement pillé en avril 1840 suite à une mainmise totale sur le grain par son propriétaire M. de Vannoy. En bordure de la Vallière, au lieu-dit « La Valbonne et Culée », les vastes dépendances ont disparu, mais le bâtiment d’habitation a encore fière allure. Il est inscrit à l’inventaire général du patrimoine culturel depuis 1983, comme aussi l’église du village dédiée à Saint Didier, dont le vaisseau a été restauré en 1679. A Courlans vécut Flavien Emmanuel Chabanne (1799 1864), excellent peintre en miniature et graveur, particulièrement renommé dans la capitale.

Alain Pattingre, maire

EGS électricité, AC Design menuiserie, Caséo menuiserie-cuisinecarrelage, M2C plomberie-sanitaire, Alliance piscines constructions, Béjean métallerie, Véronique Bretin plasticienne scénographe, Antiquités Rouget de Lisle… Un peu plus loin vers le hameau de Chavannes on trouve, toujours le long de la RD178 : le garage Routhier, les Serres de Courlans et la non moins réputée auberge de Chavannes restaurant-hôtel. Côté loisirs, le cheval est à l’honneur avec La Jument verte, centre équestre reconnu pour son jumping international et son festival, et Les écuries en Verbonne. Une association, Naturômonde, espace naturopathie-massages “mieux-être”, est aussi installée au village. “Vous voyez que le commerce et l’artisanat en milieu rural sont encore possibles”

Courlans (39570) Altitude : de 211 à 280 m, Superficie : 615 ha Population : 972 habitants (les Courlanais) Canton de Lons-le-Saunier-1 Communauté de communes : Espace Communautaire Lons Agglomération Maire : Alain Pattingre Conseil municipal : Philippe Fournot : 1er adjoint - Patrick Miche : 2e adjoint - Jean Gérard Gros : 3e adjoint - Philippe Cadet - Patrick Colomer - David Dormoy - Daniel Filiatre - Delphine Guigon - Chantal Jacquet - Guy Minary - Antoine Mortier - Céline Schmitt.

#### Restaurant - Hôtel#### Situé à quelques kilomètres de Lons-le-Saunier, L’Auberge de Chavannes est un lieu qui célèbre le mariage de la gastronomie traditionnelle de Franche-Comté et des vins bios et naturels. Pour prolonger votre dîner, des chambres spacieuses et insonorisées, aux thématiques et ambiances variées, sauront vous surprendre. D’autre part, les proches alentours de l’auberge offrent de nombreuses activités : golf, thermes, routes des vins et des lacs…

Le Chef, Michel Béjeannin Sa Sa cuisine, cuisine, grandement grandement inspirée inspirée par par ses ses quelques quelques vingt-six vingt-six années années passées passées sous sous le le soleil soleil méditerranéen, méditerranéen, vous vous surprendra surprendra et et enchantera enchantera vos vos papilles papilles àà chaque chaque instant. instant.

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Pays de Lons n°134 - janvier 2019

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La route de Chalon

ne manque pas de rappeler le maire Alain Pattingre. “Nous sommes à l’affût de chaque opportunité pour accueillir des commerces ou des entreprises. Nous faisons le nécessaire pour assurer le relationnel, pour faciliter les choses, pour acheter un terrain comme dernièrement pour créer un parking face au Bistrot d’Hugo ou aider l’arrivée de la coiffeuse. Pour moi c’est de la proximité pour nos habitants, c’est important…” conclut M. le Maire. Côté animations, le foyer rural propose de la danse country et des activités manuelles. Toujours côté ludique notons qu’une partie de l’aéroclub avec ses associations est basée à Courlans qui par ailleurs se situe sur la voie verte “La Bressane” en direction de Louhans et prochainement en direction de Bletterans. Il est facile ainsi de rejoindre Lons ou de se rendre à la zone de Chantrans à Montmorot sans rencontrer de véhicules.

Sur la RD178…

Une belle école… Avec ses 1 000 habitants et ses nombreuses familles, Courlans dispose d’une belle école de cinq classes dans le vieux village face à la Mairie, loin de l’agitation de la RD178. Plus bas coule doucettement La Vallière. Cette école accueille 120 enfants de Courlans et de Chilly-le-Vignoble. Un bâtiment périscolaire avec garderie et cantine jouxte l’école. Les transports scolaires sont assurés par ECLA Lons Agglomération. L’école porte le nom d’Emmanuel Vauchez, enfant des Chavannes, Secrétaire général de la ligue française de l’enseignement au temps de Jean Macé en 1866. Les parents d’élèves animent une association : “l’école buissonnière”.

et des projets… Le village ancien…

M. le Maire dispose d’une bonne équipe de 13 conseillers au Conseil municipal. Un conseil qui se réjouit de voir enfin arriver la fibre optique en 2019. Des projets sont en réflexion, comme la création d’un lotissement central à l’avenir. La commune dispose encore de foncier pour bâtir et achète des terrains quand elle le peut. Un terrain est réservé pour créer avec ECLA un Parc d’Innovation Technologique Courlans/Courlaoux du côté de l’aéroclub. Le Conseil est secondé par deux secrétaires de mairie Carole Préciat et Christine Frontera et de Didier Colin comme employé communal.

En bonnes relations avec ECLA Courlans dépend de l’Espace Communautaire Lons Agglomération et tout semble bien se passer : “Tout se passe très bien avec le Président Patrick Elvézy qui comprend que la ruralité a aussi son mot à dire. ECLA est très attentionné à l’économie ce qui nous va très bien. On se sent écoutés et pris en compte. Cela s’est verifié pour nos transports scolaires…” conclut Alain Pattingre.

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L’AUBERGE DE CHAVANNES : UNE LONGUE HISTOIRE EN BORDS DE ROUTE Bienvenue à l'Auberge de Chavannes, charmant hôtel-restaurant. Chavannes qui est un hameau de Courlans le long de la RD178. L'Auberge de Chavannes est un lieu qui célèbre le mariage de la gastronomie traditionnelle locale et des vins bios et naturels. Pour prolonger votre dîner, des chambres spacieuses et insonorisées, aux thématiques et ambiances variées, sauront vous surprendre. Havre de paix et de calme, l’Auberge de Chavannes fut pendant 27 années étoilée au Guide Michelin. Aujourd’hui, Véronique et Michel Béjeannin, propriétaires depuis 2012, font perdurer l’esprit des lieux, en proposant une hôtellerie de qualité alliée à une restauration de haut niveau, empreinte de leur sensibilité méditerranéenne acquise pendant 26 ans à l'Estaque. Rénovant au fil du temps cette imposante bâtisse au passé prestigieux, Véronique et Michel Béjeannin s’entourent d’artisans et de professionnels sachant mettre en exergue leurs souhaits. Depuis leur arrivée, ils ont ainsi rénové une grande partie de l’établissement. Certaines chambres disposent désormais d’une petite terrasse privative donnant sur le jardin. Auberge de Chavannes - 890, Avenue de Chalon, 39570 Courlans Tél. 03 84 43 24 34 - www.auberge-de-chavannes.com

Pierre Alain Mortier (en rouge à droite) entouré des élèves du sport études

LA JUMENT VERTE, TOUTE UNE HISTOIRE… La Jument verte c’est, il est vrai, toute une histoire… Une histoire à tiroirs qui évolue avec le temps, avec les enfants qui grandissent, avec les aléas, avec les envies, avec beaucoup de passion et un peu de folie… En effet, comment passer en trente ans d’un poney-club à un festival rock et jumping ? L’histoire commence il y a plus de trente ans, en 1985 quand Françoise et Alain Mortier créent à Courlans un poney-club. Un des premiers poney-clubs né d’une passion commune. En 1989, La Jument verte devient un centre de vacances pour s’adonner entre autres aux joies du poney et du cheval. Un centre de plus de 100 lits qui accueille des enfants de toute la France et parfois même de l’étranger. Une aventure qui se poursuit encore, même si l’activité est maintenant exploitée par la société spécialisée ODCVL. En 1998, c’est l’ouverture d’un sport-études en partenariat avec le lycée Sainte Marie de Lons. L’objectif est de permettre à des jeunes de poursuivre leurs études et de se perfectionner à la compétition de sauts d’obstacles. Tous les ans, une quinzaine de nouveaux élèves (surtout des féminines) s’installent ici dans les locaux laissés libres par le centre de vacances durant la période scolaire. Les repas sont servis par le restaurant municipal de Lons.

Les cours sont assurés par Pierre-Alain Mortier, le fils, et Jérémy Guarriguet. Ce sport-études fait partie des sept sites d’excellence reconnus par la Fédération Française d’Equitation et reste le seul en Bourgogne Franche-Comté. En 2014, nouvelle aventure imaginée par Alain Mortier : le festival RockN’horses ou comment allier un jumping international 3 étoiles et un festival de rock ? 120 cavaliers, 300 chevaux, 4 soirées de concerts de haut niveau (Catherine Ringer était en concert en 2018), la 6e édition se prépare du 1er au 5 août 2019, qu’on se le dise… L’aventure Jument verte se poursuit à Courlans et n’est semble-t-il pas en voie de s’éteindre… Passion quand tu nous tiens…

LE BISTROT D’HUGO : DU BOIS ET DU BON ! Hugo Mayer et son épouse Sophie ont ouvert le Bistrot d’Hugo en juillet 2017 après le Mirabilis à Mirebel et Le Comptoir du Mirabilis à Lons-le-Saunier. “Je voulais changer un peu, avoir un nouveau challenge gastronomique… Nous avons opté pour cet ancien bistrot du village de Courlans le long de la route avec un fort passage. Nous avons consacré deux années aux travaux pour créer une ambiance chalet” explique Hugo Mayer. Et du bois, il y en a partout ! Même un séquoia en plein milieu, planté ici avant même la charpente, impressionnant… Et il y a du monde chez Hugo, seulement après 18 mois d’ouverture. Comme le bois, la cuisine est simple, chaleureuse et familiale… “Simplement pour que nos convives soient contents” raconte Hugo qui est tout de même un personnage. Hugo est belge, donc frites maison oblige… Mais aussi des petits légumes comme les aime le chef… “ici j’ai retrouvé la simplicité de cuisiner” conclut Hugo Mayer… Si vous passez par Courlans… Le Bistrot d’Hugo - Avenue de Chalon, 39570 Courlans Tél. 03 84 47 71 47 - www.lebistrodhugo.com

Pierre-Alain Mortier, responsable du sport études et cavalier en équipe de France : “Le cheval, la compétition, transmettre… c’est mon métier, ma passion. Mon monde, c’est d’être avec les chevaux… Ce sport-études et les compétitions font mon bonheur. L’excellence sportive me motive… un milieu que je partage ici à Courlans depuis mon plus jeune âge.” La Jument Verte 666 Rue du Poissonnard, 39570 Courlans Tél. 03 84 24 52 68 www.lajumentverte.com Le garage Routhier…

Alexis Mathon à votre service

Le siège social, récement inauguré à LonsleSaunier

C’est une belle histoire que nous raconte le Jurassien Alexis Mathon, devenu par coïnci dence à 25 ans le “Chargé de Mission” de la nouvelle agence PRODESSA à Arbois ! “Je recherchais une entreprise qui pourrait venir à mon domicile pour repasser mes chemises et faire quelques heures de ménage. Hélas, je n’ai pas eu de réponse, ou des réponses négatives auprès des prestataires de service démarchés. PRODESSA, au service des personnes depuis 70 ans reconnu également comme créateur de lien social me semblait être l’alternative évi dente”, confie Alexis. Détenteur d’un BTS Banque puis d’une licence en Droit et Gestion Commerciale il a été conseiller pendant 2 années à Ambérieux en Bugey auprès d’une clientèle de particuliers puis les deux suivantes à Gex et Besançon auprès des Entreprises. Sa carrière est tracée, son avenir est assuré mais voilà, la rou tine le mine, le temps lui semble long… il s’en nuie. Deux chemises froissées vont tout changer. UNE RENCONTRE HUMAINE AVANT TOUT ! Par son entourage, il apprend qu’une agence allait s’ouvrir au cœur du Jura c’estàdire à

Arbois. La consultation du site internet avec ses nombreuses offres d’emplois, puis La rencontre avec M. Jean Charles Pais, directeur des res sources Humaines est déterminante. “Chez PRO DESSA, plus que des emplois ce sont des car rières que l’on propose” lui précise ce dernier alors que M. Alain Hugues, Directeur Général, insiste : “les critères appréciés pour être embau ché sont notamment le savoirêtre, le savoir faire, la motivation”. Les travaux ménagers (dépoussiérage, lavage des sols), le lavage, le repassage, le pliage du linge mais aussi la conciergerie (récupération des courses, prome nades des animaux de compagnie…) s’effectuant évidemment au domicile, la confiance entre les demandeurs et les intervenants doit être à l’image que PRODESSA a imposé depuis sa créa tion et qui fait sa différence. UNE OFFRE DE SERVICES DIVERSIFIÉE

En effet, ce sont autant de professionnels for més et qualifiés qui accompagnent les parti culiers dans l’entretien de leur logement, de leur linge, leur repassage comme dans toutes les démarches personnalisées à la demande

et ce 7 j/7, 24 h/24 ! De Lons à Dole, en pas sant par Champagnole, le HautJura, Saint Amour et désormais Arbois, PRODESSA emploie plus de 600 personnes pour l’ensem ble de ses offres à domicile, c’est le plus gros employeur en la matière. De l’aide aux actes de la vie courante (toilette, habillage, repas, déplacements administratifs, courses), de l’ac compagnement à l’éducation des enfants, PRODESSA ajoute également un service d’ap pel d’urgence, une aide quotidienne pour se sentir en sécurité ou pour être secouru. Ainsi les seniors, les personnes en situation de han dicap, les familles, les personnes ayant besoin d’un service d’assistance, les particuliers peu vent solliciter PRODESSA. DES TARIFS QUI FONT LA DIFFÉRENCE ! Alexis Mathon se charge de donner suite aux demandes, il visite les commerces, informe les municipalités, rencontre les familles en recherche de solution et propose “des tarifs étudiés tout compris et sans surprise”.

6 rue de Courcelles

39600 ARBOIS

03 84 86 27 99 06 81 66 74 64 alexis.mathon@prodessa.org

COMPLÉMENTAIRES PRÉVOYANCE ACCIDENTS RETRAITE HOSPITALISATION DÉCÈS - OBSÈQUES ASSURANCES AUTO - HABITATION - SCOLAIRE JURIDIQUE RETRAITE…

Ma mutuelle défend la sécu ! Parmi les 37 agences ouvertes sur l’ensemble du territoire il en est une située avenue Jean Moulin à Lons le Saunier. Dirigée par Mme Elodie BalayPernet elle se répartit sur les trois étages d’un immeuble tout en hauteur en étant particulièrement propice à la réception confidentielle des adhérents ainsi qu’à la forma tion continue de ses animateurs.

Un peu d’histoire. MUTUELLE DE FRANCE UNIE est née en 2015 suite au rapproche ment de la Mutuelle Familiale de Haute Savoie avec six autres mutuelles qui sont les Mutuelle Familiale des Retraités, Mutuelle Familiale du Centre Est, Mutuelle Familiale des Travailleurs Indépen dants, Mutuelle Familiale des Tra vailleurs Frontaliers et Internatio naux, Mutuelle Générale de France, Mutuelle du Personnel Dassault Aviation. En 2016 ce sont les Mutuelles Générales de Loire Sud, de l’Oise, la Mutuelle Familiale M Santé des Landes, la Mutuelle Populaire d’Action Sociale qui rejoi gnent le groupe puis en 2017 c’est au tour des Mutuelle Familiale du Loiret, Mutuelle Générale de Bel fort, Mutuelle de l’Albanais enfin de la Mutuelle des Agents du Service Public de rejoindre celle qui consti tue à ce jour MUTUELLE DE FRANCE UNIE.

Un groupe qui pèse lourd! “MUTUELLE DE FRANCE UNIE se charge ainsi de la prévention et de la protection de plus de 110 000 per sonnes dont plus de 60 000 par un contrat collectif, elle concerne environ 500 entreprises!”, confirme Francis Balay, le directeur. Une Mutuelle… une philosophie! “Regrouper les moyens, les savoirs et les savoirfaire afin d’économiser davantage”, notre MUTUELLE est régie par le code de la mutualité “pas de sélection du risque”, une véritable mutuelle du code de la mutualité. Échange, entraide, et solidarité sont le triptyque de notre MUTUELLE! La première contre l’amiante! Dans les années 1990, Les Mutuelles des Travailleurs devenues depuis MUTUELLES DE FRANCE UNIE se débattent avec acharne ment pour aider les salariés à faire reconnaître les maladies profession nelles au titre de l’amiante.

35, av.Jean-Moulin - LONS LE SAUNIER

Notre métier: “À l’adresse des particuliers, des entreprises, des indépendants, des agents hospitaliers et territoriaux, des fonctionnaires internationaux, des travailleurs frontaliers… MUTUELLE DE FRANCE UNIE offre

Agence ouverte du mardi au jeudi de 8h à12h et de 12h30 à 17h.

des garanties adaptées à tous les âges et à toutes les situations, des garanties sans exclusion, des garan ties surcomplémentaires, des actions de prévention et de promo tion de la santé, des réseaux de soins multiples…”

I publireportage Textes sous la responsabilité de l’annonceur Reproduction interdite © Pays de Lons ° 131 Pays Dolois n°211

3Textes sous la responsabilité de l’annonceur Reproduction interdite © Pays de Lons n° 134 Janvier 2019

ENFIN, PRODESSA S’INSTALLE À ARBOIS !

Contact auprès de la conseillère Ameena : 03 84 43 14 38

Dossier spécial

AMOUR

À 50 ans, je trouve ma moitié en ligne ! Comme leurs aînés, les seniors ont bien compris que miser sur les rencontres réelles pour rencontrer l’amour était limité. Des portails dédiés ainsi que des événements de rencontre locaux sont de plus en plus plébiscités par cette catégorie d’âge, comme le site DisonsDemain.fr… Pour multiplier les chances de trouver le partenaire idéal, “plus d’un célibataire de plus de 50 ans se dit ouvert à une rencontre en ligne”, annonce une enquête Ipsos de 2016. Entre les ordinateurs, les tablettes ou les smartphones, se connecter en ligne devient plus facile et encore plus quand les sites de rencontre se spécialisent dans cette tranche d’âge. Avec 17 ans d’existence, c’est le cas de Meetic qui a lancé en juin 2017 le service “DisonsDemain”, réservé aux “jeunes de plus de 50 ans”. Et avec plus de 9 millions de personnes de plus de 50 ans en France, le potentiel est énorme ! “À partir de 50 ans, on a envie de profiter et de partager des choses que l’on aime, tout simplement. Ce sont des personnes libres d’esprit, très passionnées, qui ont envie de partager un tas de choses, des intérêts communs, des centres d’intérêt… et qui

sont dans une recherche d’épanouissement personnel” explique Anastasia Molin, responsable des relations presse Europe pour le groupe Meetic.

À cet âge, autant de femmes que d’hommes recherchent l’amour ! Et si, à partir de 50 ans, on recherche un compagnon pour faire ce que l’on aime et sans pression, on a aussi un profil de vie souvent différent des jeunes célibataires. Entre les longues histoires, un éventuel divorce, de grands enfants... la recherche n’est pas la même. La plupart des sites de rencontre en ligne le prennent justement en compte, à l’image de DisonsDemain.fr, qui comptabilise au sein de ses membres : 46 % de divorcés, 19 % de séparés et 12 % de veufs. Des chiffres permettent aussi de montrer qu’autant de femmes que d’hommes recherchent

l’amour à cet âge, avec tout de même une majorité de 50-60 ans. Ils ne sont plus que 7 % à utiliser les services de DisonsDemain après 70 ans... Et pour rendre encore plus concret le service, DisonsDemain organise aussi des événements thématiques locaux entre célibataires et même en Bourgogne Franche-Comté. À vos claviers ! F.P

Les seniors et l’amour…

• En France, il existe 25 millions de célibataires et contrairement aux idées reçues, ils n’ont pas tous moins de 35 ans… En réalité, le tiers a plus de 50 ans et représente plus de 9 millions de personnes (Eurostat 2013).

Le sujet n’est pas souvent évoqué mais l’amour et l’âge sont-ils compatibles ? Comment les couples vivent-ils leurs histoires de cœur après 50 ans ? Les différents changements liés à cette période de la vie impliquent parfois une nouvelle perspective de l’amour… Peu importe la génération, l’amour donne à tout un chacun une force au quotidien. Mais après 50 ans, la façon d’aimer est parfois différente. La génération se veut avant tout plus libérée, en gommant tous les interdits. La vie amoureuse se veut complètement assumée et décomplexée car les seniors s’affranchissent plus facilement des clichés et des “qu’en-dira-t-on”. Passé les dizaines, on ne reste plus en couple par fatalisme, ni par “cette pression liée à l’âge et à la fondation d’une famille” explique Anastasia Molin, responsable des relations presse Europe pour Meetic. C’est la période où l’on veut vivre pleinement sa vie, où les jugements sont sou-

• 63 % des célibataires de plus de 50 ans croient au grand Amour (contre 71,8 % pour les 18-35 ans- KANTAR TNS 2016). • 37 % ont déjà utilisé un service de rencontres (Ipsos 2015).

vent plus cléments et “les enfants heureux, tant que leurs parents le sont aussi”. Et bien entendu, cette période de maturité, et assez décomplexée, offre aussi plus de temps… Du temps pour soi mais aussi pour son couple afin de profiter des plaisirs simples de la vie.

Et côté sexualité ? Dans un quotidien où la performance est mise en avant, la sexualité n’échappe pas à la règle. Tabou pour certains, baisse de libido et des performances pour d’autres, les chiffres montrent pourtant tout le contraire... Selon l’étude Ipsos “Les points cardinaux de la sexualité”, 45 % des

EN CHIFFRES…

• 40 % ne souhaitent pas vivre sous le même toit que leur futur e-partenaire (Ipsos 2012). • 63 % des femmes et hommes célibataires de plus de 50 ans interrogés croient encore et toujours au grand Amour, contre 71,8 % des 18/35 ans (KANTAR TNS 2016).

plus de 70 ans déclarent faire l’amour au moins une fois par semaine. Seul la façon d’aborder l’amour charnel change avec une priorité sur la tendresse et la prise en compte des changements hormonaux comme la ménopause. Si certains disent qu’avoir une activité sexuelle rend plus heureux, les chiffres montrent bien que l’amour n’a pas d’âge ! F.P

POMPES FUNÈBRES REGARD Une vision humaine du funéraire

• Parmi les célibataires de 50-65 ans, près d’un sur deux (46 % en 2015 contre 29 % en 2013) envisage les rencontres en ligne ! • Les plus de 50 ans communiquent plus rapidement leur numéro de téléphone que les moins de 35 ans une fois les premiers échanges passés ; l’échange est réalisé dans 42 % des cas contre seulement 37 % pour les plus jeunes.

LONS-LE-SAUNIER 03 84 47 66 08 BLETTERANS

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MARBRERIE BLETTERANOISE

- janvier 2019

SOMMEIL

Au lit ! Les tendances en termes de literie sont nombreuses : surmatelas, choix du bon oreiller ou encore lit duo relevable de relaxation… Ces produits sont de plus en plus demandés ! Dormir à deux c’est bien mais aujourd’hui la mode est au lit duo. Présenté bien souvent sous le nom de “literie duo relaxante”, le lit idéal se compose désormais de deux matelas et de deux sommiers jumelés avec réglages individuels. “Les gens veulent avoir une indépendance de couchage. Ces lits, avec tête et pied relevables, permettent à chacun de régler la position souhaitée, sans déranger son conjoint” explique Christophe Bouvret de l’entreprise “Mon lit” à Lons-le-Saunier. Pour pallier un problème de jambes lourdes, d’épaules fatiguées ou tout simplement pour être en position semi-assise pour regarder la télévision ou lire un livre, “tout se règle depuis le lit, à partir d’une simple télécommande”. Que ce soit par souci de confort ou de santé, la taille des lits a aussi tendance à s’agrandir : “On avait avant une literie de 140 mais maintenant, le lit duo privilégie de plus grandes dimensions et on passe bien souvent à 160”, voire plus. L’expert note aussi une forte demande d’achat de surmatelas. “Cela se fait beaucoup, avec une mousse à mémoire de forme, pour faire

tampon entre la personne et le matelas, de façon à assouplir des literies trop fermes”. Pour ne pas changer son matelas, surtout s’il est neuf, il est donc possible de s’orienter vers un surmatelas. L’expert conseille aussi de penser à acheter des draps-housses adaptés, surtout si le produit rehausse le matelas de trente centimètres…

Un oreiller, c’est personnel… Et pour s’assurer de trouver le bon matelas, rien ne vaut de le tester. Une règle valable également pour l’oreiller. “Pour un achat d’oreiller, je fais essayer toute la collection car un modèle peut très bien aller à une personne et pas du tout à quelqu’un d’autre. Un oreiller est personnel ! Il épouse les formes de la nuque et suit la morphologie de la personne”. Il ne faut donc pas hésiter à toucher, à vous faire conseiller et à tester vos achats de literie. Vous serez assurés de ne pas regretter votre achat et de F.P passer de meilleures nuits…

Des vêtements tout confort pour la nuit…

L’apnée du sommeil Aussi nommée le syndrome d’apnée obstructive du sommeil, l’apnée du sommeil se caractérise par la répétition d’arrêts respiratoires durant le sommeil. De plus en plus dépistée, la pathologie peut avoir de graves conséquences sur la santé si elle n’est pas traitée.

Chic, décontractée ou confortable ? Choisissez la bonne tenue pour la nuit en fonction de sa praticité, de sa douceur ou encore de sa matière. Pour bien dormir en hiver, la tenue de nuit doit être confortable. Les pyjamas se veulent cordonnés, chauds, doux et surtout… faciles à enfiler. Au lever du lit ou pour passer une bonne soirée, on n’hésite pas à ajouter une couche supplémentaire avec un peignoir, une robe de chambre ou un gilet. Une tenue complète pour s’accorder un peu de douceur face au froid hivernal du Jura ou d’ailleurs…

Quelles matières privilégier ? Pour un maximum de confort et surtout faire face à la transpiration de la nuit, les articles en coton sont à privilégier. Cette matière supporte bien les lavages réguliers et permet au produit

de ne pas bouger dans le temps. Les robes de chambre et gilets peuvent aussi se composer, au choix, d’une maille polaire, de cachemire, de satin… Les bodys sont aussi beaucoup privilégiés, mais s’ils sont aujourd’hui très confortables et esthétiques, ils sont bien souvent moins pratiques… À vous de trouver une tenue chaude, douillette et peut-être originale pour vous accompagner à passer de douces nuits et surtout à prendre la F.P meilleure des résolutions : savoir faire une pause…

LOISIRS

Le Scrabble® fête ses 70 ans ! Le célèbre jeu de lettres fête ses 70 ans. Incontournable des jeux familiaux, il est à l’origine de clubs de Scrabble un peu partout dans le monde. Et saviez-vous qu’il existe deux manières d’y jouer : de façon classique mais aussi en Duplicate, soit avec le même jeu entre les joueurs, une manière utilisée notamment dans les clubs. Le Scrabble® a été inventé par Alfred Mosher Butts en 1929. Alors au chômage, cet architecte américain lance “Lexico”, un jeu d’anagrammes. Les règles sont affinées pour déposer le nom de “Scrabble” en 1948. La valeur des lettres a notamment été définie suivant leur occurrence dans une page du New York Times ! Depuis, plus de 150 millions de jeux se sont vendus dans 121 pays. En France, 700 clubs civils et 200 clubs scolaires regroupent 18 000 licenciés inscrits à la Fédération Française de Scrabble. F.P

Club de Lons-le-Saunier

Un jeu ouvert à tous les âges ! Avec aujourd’hui 40 adhérents, le club de scrabble de Lonsle-Saunier existe depuis plus de 45 ans. Trois fois par semaine, les joueurs se réunissent à la Maison des associations pour jouer ensemble. “Nous jouons en Duplicate, soit avec le même jeu pour tout le monde”, une pratique permettant de ne pas faire jouer le facteur chance et de jouer en simultané, avec un grand nombre de joueurs en même temps, ce qui n’est pas possible avec la version classique du jeu. S’il y a quinze ans, les points étaient comptés à la main, c’est aujourd’hui sur ordinateur que tout se fait.

Du loisir à la compétition… Le jeu se veut ouvert à tous : “Ce n’est pas une activité de vieux. On trouve de jeunes joueurs dans de grands festivals

comme à Vichy ou à Aix-lesBains, où nous allons d’ailleurs régulièrement. Il y a aussi dix ans, on faisait du scrabble scolaire et j’animais alors des ateliers dans les écoles et les collèges. J’ai toujours aimé manier les lettres…” explique Josiane Bourgeois, présidente actuelle du club de scrabble de Lons-le-Saunier. Et pour se confronter aux autres joueurs, rien ne vaut une compétition. La phase de sélection du Championnat de France est à venir, tout comme le Championnat régional en paire que le club organise au mois de F.P mai… Club de scrabble de Lons-le-Saunier, présidente : Josiane Bourgeois 06 36 55 79 98, Maison des associations, 163 rue Marcel Paul à Lons, le lundi à 14 h, le vendredi à 14 h et le mardi à 20 h 30.

L’apnée du sommeil concernerait 5 à 10 % de la population. Un chiffre conséquent qui touche notamment les plus de 40 ans mais tout le monde peut souffrir de ce trouble du sommeil. Si à tout âge, l’apnée peut être dépistée, des facteurs tels que l’obésité, l’alcool ou la prise de somnifères ou d’anxiolytiques, aggravent le phénomène.

Pourquoi ce trouble ? Lors de la respiration, l’air rentre par la bouche et le nez pour emprunter les voies aériennes supérieures. Mais en cas d’apnée du sommeil, les voies aériennes supérieures se ferment régulièrement et de façon anormale, empêchant ainsi l’air de passer et coupant la respiration pendant au minimum dix secondes. Le cerveau, en prenant conscience de cet état, relance la respiration et propose des réveils inopinés. L’apnée du sommeil a donc une importance sur la qualité du sommeil, pouvant provoquer un état de fatigue. Répéter ce phénomène des dizaines de fois par nuit peut présenter un véritable risque pour la santé. En effet, le stress que doit subir le cerveau et le cœur peut avoir des effets néfastes sur le long terme : diabète, accidents vasculaires cérébraux, maladies cardiovasculaires, hypertension…

Diagnostics et traitements Si les signes sont en général des ronflements, des sueurs nocturnes ou le fait de se lever la nuit, un diagnostic doit être réalisé avec un examen médical, comme la polysomnographie ou la polygraphie, réalisées la nuit à l’hôpital ou à la maison. Si l’apnée du sommeil est diagnostiquée, le patient sera invité à utiliser une machine à pression positive continue (PPC) pour apporter de l’oxygène. Autres possibilités : la chirurgie pour éliminer les tissus relâchés ou les prothèses pour maintenir la mâchoire évitant l’obstruction du passage de l’air. Chaque cas doit être étudié individuellement pour F.P apporter la meilleure des solutions.

Céline et Fabien répondront à toutes vos questions.

Rodot

assure le déroulement c’estàdire Fabien que les gens de la vallée comme ceux du premier plateau reconnaissent familièrement comme “l’enfant du pays de Vin celles (Valsonnette)”.

MARBRERIE & POMPES FUNÈBRES

LA MARBRERIE POMPES FUNÈ BRES RODOT se situe au n°47 route de Bellecombe à Macornay. Céline, la Conseillère Funéraire chargée de l’accueil et des conseils aux familles, indique que l’agence désormais ouverte du lundi au vendredi complète la permanence 7j/7 et 24h/24 en cas de décès.

CÉLINE AMIET, Conseillère Funéraire, à l’accueil L’organisation des obsèques, le choix du cercueil, le rapatriement du corps, les démarches adminis

tratives sont autant de missions délicates que les familles abandon nent la plupart du temps aux POMPES FUNÈBRES RODOT “parce que cette entreprise est reconnue pour être délicate et bienveillante mais aussi parce qu’à Macornay nous sommes reçus dans un espace intime, que le devis établi par Céline est strictement res pecté”, confient unanimement les membres d’une famille endeuillée qui vient de faire appel à leurs ser vices.

Le Contrat Obsèques permet d’or ganiser sa propre cérémonie en étant accompagné par des profes sionnels habilités.

FABIEN BOIVIN pour la cérémonie Le déroulement de l’office, qu’il soit religieux ou civil, qu’il s’agisse d’un enterrement, d’une créma tion, représente pour les familles dans la douleur “cette dernière étape qui doit être empreinte de respect”, reconnaît celui qui en

LA MARBRERIE POMPES FUNÈ BRES RODOT, propose un grand choix de monuments et d’articles funéraires mais aussi tous les tra vaux de cimetière, c’estàdire la remise en place d’une tombe dés équilibrée, d’un entourage, la pose de graviers, la gravure ou la réfec tion d’épitaphes devenues illisi bles…

Contrat obsèques personnalisé

Devis gratuit Travaux de cimetière Caveau - Monuments - Plaques

Ouvert du lundi au vendredi

Permanence 24h/24 - 7j/7 en cas de décès

47 route de Bellecombe - 39570 MACORNAY - 03 84 44 23 10 - marbrerie.rodot@wanadoo.fr

ADMR : LE BE? NE? VOLAT EN ACTION... Plus de 100 000 bénévoles se sont engagés dans le réseau ADMR, au niveau national. Dans le Jura, le réseau ADMR du Jura, composé de 30 associations locales ADMR et d’une Fédération, compte plus de 400 bénévoles, qui s’investissent quotidiennement pour favoriser le bien vivre à domicile de près de 5 000 clients et patients. • Michèle Carbonneau, “Notre reseau s’engage pour permettre aux familles et aux personnes de bien vivre chez elles, de la naissance à la fin de vie. L’ADMR tire sa force de sa proximité avec les personnes aidées. Cette proximité est liée à son reseau de bénévoles et à la complementarité des rôles entre bénévoles, professionnels de l’intervention à domicile et équipes administratives” indique Michèle Carbonneau, Présidente de la Fédération ADMR du Jura.

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Facilitez-vous la vie !

• Monsieur Lambert est bénévole à l’association ADMR de Saint-Laurent, il est en charge de la téléassistance : “Je suis bénévole à l’ADMR depuis trois ans. Je venais d’être en retraite, j’avais du temps. J’installe les systèmes de téléassistance au domicile des clients.” Depuis quelques temps, Monsieur Lambert s’occupe également de la mise en place et du suivi des animations « Jeux de mémoire » sur tablettes tactiles auprès des seniors.

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Une expertise reconnue SERVICES AUX PERSONNES À DOMICILE

dans différentes gammes de services :

Ménage et repassage G Garde d’enfants G Aide à la personne G Garde de jour et de nuit G Livraison de repas G Téléassistance G Services de Soins Infirmiers à Domicile (SSIAD) G Équipes Spécialisées Alzheimer (ESA) G

• Claire Cordier, Vice-Présidente de l’association ADMR de Clairvaux-les-Lacs et VicePrésidente de la Federation ADMR est engagée depuis 1994 : “j’étais en congé parental, j’avais du temps et j’ai toujours eu besoin d’être en contact avec les autres. Au début, j’aidais la personne qui était en charge des dossiers au domicile des clients puis je me suis occupée des ? reste un plaisir, plannings des aides à domiciles pour les remplacements d’été. Etre bénévole, ca je n’y vois pas de contrainte. J’aime donner du sens à ce que je fais et rencontrer des gens qui ont les mêmes valeurs que les miennes. C’est une aventure humaine formidable, il y a beaucoup d’entraide avec les personnes aidées et entre nous, bénévoles.”.

• Madame Guillerme : “On constate que l’action des bénévoles contribue à l’épanouissement tant du bénévole que de la personne aidée. A l’ADMR, de nombreuses missions sont proposées aux bénévoles en fonction de leurs attentes, de leurs envies, de leurs compétences et du temps qu’ils souhaitent consacrer à l’association. La spécificité du modèle ADMR est que le bénévole peut être impliquée sur des missions de gestion mais il peut également participer à l’évaluation des besoins. Le bénévole a surtout une mission de lien social, il est à l’écoute des besoins, il rencontre les personnes aidées, recherche la solution la plus adaptée, il accomplit les formalités administratives. Les bénévoles sont accompagnés dans le cadre de leurs missions au quotidien par les services de la Fédération départementale et à l’occasion des formations qui leur sont proposées par les services de la Fédération” indique Mme Guillerme, en charge de la formation des bénévoles à la Fédération ADMR du Jura. • Madame Scrive : “Les bénévoles apportent une approche complémentaire de celles des professionnels, avec une dimension sociale forte. Leur engagement citoyen est exemplaire : il contribue au quotidien, à l’animation et à la vie ec?onomique des territoires.” indique Monsieur Scrive, Directeur de la Fédération ADMR du Jura.

FÉDÉRATION ADMR du JURA - 03 84 47 26 31- info.fede39@admr.org

Textes sous la responsabilité de l’annonceur Reproduction interdite © Pays de Lons n° 134

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Pays de Lons n°134 - janvier 2019

Evénement

2019, l'année du football féminin ! En 2019, la France a l’honneur d’accueillir la huitième édition de la Coupe du monde féminine entre le 7 juin et le 7 juillet 2019 avec 24 équipes en compétition pour le titre mondial. Mais qu'en est-il du football féminin dans le Jura ? Précisions avec Nicolas Thabard, Président de la commission féminines au district du jura.

Le développement du football féminin est une des priorités de la Fédération Française de Football. Au district du Jura, on travaille donc aussi dans ce sens. C'est une discipline en pleine progression depuis quelques années maintenant. Le nombre de licenciées augmente et l'activité se structure petit à petit. Oui on peut parler d'un réel engouement. Comment expliquer cet engouement ? On s'appuie sur deux facteurs essentiels. La médiatisation grâce à la retransmission TV des matchs de l'équipe de France féminine y est pour beaucoup. D'autant plus que l'équipe de France déploie du beau jeu et obtient de bons résultats. On peut dire que le football féminin a conquis un public et pas que les joueuses. Le football féminin est maintenant reconnu... La victoire en Coupe du monde de l'équipe masculine joue aussi beaucoup sur les féminines. Autre facteur essentiel, depuis 2012, les championnats féminins départementaux sont passés de la Ligue au District. Cela s'accompagne d'une meilleure gestion de proximité qui a per-

mis de s'organiser et de faciliter l'arrivée de nouveaux clubs et ainsi de nouvelles licenciées dans toutes les catégories. Comment cela s'organise dans le Jura ? Cela s'organise plutôt bien. En 2012 on comptait 9 équipes dans le Jura, aujourd'hui, elles sont trente ! Huit équipes seniors sont au niveau régionale 2 à 11 et jouent ensembles dans la même poule : Bresse Jura, Jura dolois football, Jura lacs, Jura sud, Lons-le-Saunier, Montbarrey, Septmoncel et Triangle d'Or. 12 équipes sont en district du Jura à 8 dans deux poules de 6 : Ney/Champagnole, Vaux, Viry, Entente Arcade foot, Montmorot, Beaufort et Andelot, Rahon/Plaine39, Poligny, Jura Nord foot, Rochefort-Amange, Montbarrey2. Chez les jeunes, 4 équipes en U18 à 8 : Jura dolois football, Jura stad, Plaine39/Rahon, Coteaux de seille et 7 équipes en U15 à 8 : Jura dolois football, Jura foot centre, Triangle d'Or/Mont sous Vaudrey, Jura sud foot, Coteaux de Seille, Choisey/Molay et Champagnole. Soit 605 joueuses et 193 dirigeantes.

Peut-on s'attendre à des actions de sensibilisation pour la Coupe du monde féminine ? Oui, nous allons poursuivre "Les samedis du foot féminin". Un rassemblement pour les U8 à U11 et un autre pour les U12 à U15. Nous proposons du jeu et de la sensibilisation et toutes les licenciées du département sont invitées et peuvent elles-mêmes inviter leurs copines. À cette occasion, on fera gagner par tirage au sort une soixantaine de places pour une demi-finale et la finale de la Coupe du monde à Lyon. Pour les seniors, nous organiserons une finale départementale où tous les clubs du Jura seront invités. Qu'espérez-vous de plus pour la suite ? Notre slogan est "foot féminin, foot de demain" ! Nous espérons donc faire mieux encore pour accueillir les féminines dans de meilleures conditions, pour développer le foot féminin à l'école, pour former des arbitres, des animatrices, pour recruter des dirigeantes, pour en parler plus dans nos réunions... Je suis confiant pour l'avenir et j'espère que 2019 sera une bonne année pour l'équipe de France.

©Eric Violet

Que peut-on dire du football féminin dans le Jura ?

Ronde du Jura

Des épreuves automobiles qui roulent… Pour la troisième année consécutive, la Ronde du Jura se jouera sur le secteur de Champagnole, avec, pour cette année et dans le cadre du 50e anniversaire, une compétition sur deux jours et une épreuve chronométrée qui se déroulera dans la commune… Créée en 1966, l’Association Sportive Automobile du Jura (ASA) regroupe aujourd’hui 457 licenciés. C’est actuellement la deuxième association sportive du secteur en Bourgogne Franche-Comté, après l’ASA Luronne à Lure (70). Pour Raymond Guinchard, chargé des relations presse et speaker des épreuves du Jura, “L’association est un outil indispensable pour la vie du sport automobile, régional en particulier puisque, contrairement à d’autres associations, nous n’avons pas d’opérations nationales, mais juste des opérations régionales. Nous sommes aussi l’une des rares associations à couvrir l’intégralité d’un département… Les trois écuries remplissent un rôle important dans l’organisation des épreuves”, à savoir l’Écurie du

Sel à Salins-les-Bains, l’Écurie du Val d’Orain à Chaussin qui organise le rallye du Val d’Orain et les baptêmes en voiture au profit de Semons L’Espoir à Tavaux. Cette opération, un peu en marge des compétitions, œuvre pour améliorer les conditions de vie et de soins des enfants hospitalisés au C.H.U. Saint-Jacques de Besançon et dans tous les hôpitaux de Franche-Comté.

“Champagnole est très attachée aux sports automobiles” La prochaine compétition sera la Ronde du Jura, organisée cette année sur deux jours, les 26 et 27 janvier. En prime : une épreuve chronométrée à l’intérieur de la ville, pour le plus grand plaisir des

spectateurs. Une épreuve-spectacle qui devrait marquer comme il se doit le 50e anniversaire de l’événement. “Champagnole est très attachée aux sports automobiles. L’ASA a été créée par un champagnolais, Roland Cuynet.” Les différents présidents de l’ASA seront présents, tout comme celui qui a remporté six fois la course : Philippe Cuynet. Le recordman reste Charles Clot, avec sept victoires. Notons que des pilotes de l’ASA Jura ont participé à la Coupe de France des rallyes à Chalonsur-Saône les 19 et 20 octobre derniers. Fabien Frobert a terminé dans les dix premiers… F.P La Ronde du Jura, 26 et 27 janvier. Contrôle de passage du rallye de Monte Carlo à Dole et Lons dans la nuit du 2 février. Contact ASA du Jura : Christophe Bourges 07 61 97 07 84, asa.jura@laposte.net

Handball féminin

L’US Lons en bonne voie pour la montée… L’US Lons Handball vient de faire un très bon début de saison. Se plaçant en haut de tableau, les équipes seniors filles et garçons, pourraient aisément concrétiser l’objectif de montée… L’arrivée de nouveaux joueurs a porté ses fruits, “les deux équipes seniors sont en haut de tableau, un résultat fidèle aux objectifs que nous nous étions fixés, de double montée en Nationale 3 pour les deux équipes. Pour le moment, les résultats sont là” explique Florian Spicher, secrétaire du club. Si les garçons évoluent actuellement en prénationale, ils pourront monter en nationale 3, comme ce fut le cas, il y a déjà trois ans et restant, à ce jour, le plus haut niveau de jeu dans le Jura, avec le club de filles de Chaussin. Quel est actuellement l’objectif du club ?

“L'objectif reste inchangé : continuer à intégrer des jeunes dans l'équipe et monter en Nationale 3

d'ici 2 ans ! Pour l'instant, on est bon pour une montée cette année ! Pour un club comme le nôtre de 300 licenciés, cela prendrait tout son sens… Mais le championnat est serré donc, rien n'est fait... Si l’on arrive à monter, l’objectif sera de se maintenir dans le temps… ”

L'équipe des seniors filles, en bonne position pour monter en Nationale 3 en fin de saison !

Les filles ont un excellent niveau, comment l’expliquez-vous ?

La montée demanderait des besoins supplémentaires, qu’en est-il côté budget ?

“Depuis cinq ans, les moins de 18 ans filles évoluent en Championnat de France, le niveau des seniors a donc à ce jour augmenté. Et les moins de 18 ans filles s’illustrent aussi car, cette année, elles sont qualifiées en poule haute, ce qui est assez historique pour le Jura. Elles vont se retrouver dans les cinquante meilleures équipes françaises !”

“Les comptes sont au vert, avec pas mal d’animations qui permettent de récolter de l’argent. L’objectif de la montée en nationale est un vrai objectif financier, avec en outre les subventions de la Ville et du Département, la nécessité de recherches de sponsoring et de mécénat”.

L’actualité est aussi riche pour le hand fauteuil ?

“Oui, notre équipe hand fauteuil continue à jouer le 1er rôle dans le championnat handi AMO Tour. La grosse actualité de fin de saison est l'organisation des finales du tournoi handi AMO Tour, soit le Championnat de hand fauteuil national, à Lons-leF.P Saunier les 6 et 7 juillet 2019.”

par

Pays de Lons Journal GRATUIT d’informations

Alexandre DEBROT - © Pays de Lons / Pays Dolois

NOUVEL HABITAT

Parution le 4 mars

COMMERCIALE PAYS DE LONS ET POLIGNY : Hélène Sallé

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18 vivre ici

Pays de Lons n°134 - janvier 2019

Les valeurs s'installent à l'école de Montholier Vendredi 30 novembre, les élèves de CE2, CM1 et CM2 ont participé à différents ateliers à visée philosophique. L'infirmière scolaire du collège Jules Grévy de Poligny, Isabelle Duboz, était présente aux côtés de l'enseignante, Estelle Boisson. Nous avons parlé des valeurs : les valeurs républicaines mais aussi de la tolérance, la politesse, le respect... Avec Tintin, nous avons échangé sur la tolérance, le courage mais aussi la fraternité. En étudiant l'histoire de Nelson Mandela, nous avons repris la liberté, la fraternité, le respect, l'égalité et la détermination... Avec Isabelle Duboz, nous avons joué au « jeu du cadeau » : nous devions imaginer un cadeau offrir à l'un de nos camarades, ce jeu développe la gentillesse et la joie de faire plaisir. Pour comprendre ce dont notre ami a besoin, nous devions nous mettre à sa place, c'est l'empa-

thie. Nous avons « laissé parler notre corps » dans une activité d'expression des émotions... En arts, nous avons écouté « Les crayons de couleur » d’Hugues Aufray puis nous avons créé un blason personnel sur lequel chacun a choisi deux valeurs qui lui semblent essentielles. À la fin de la journée, nous avons planté l'arbre de la laïcité, c'est un figuier. Nous l'avons planté dans la cour de l'école avec Mme Le Maire, Marie-Ange Capron et Mme Vernus (déléguée départementale de l'Éducation Nationale). Il symbolise la liberté de croire en une religion ou de ne pas croire.

Nous partageons régulièrement des journées de sensibilisation au comportement positif avec les élèves de maternelle de Carine Pinon et les CP-CE1 du directeur Johann Jahier. Le Soutien au Comportement Positif (SCP) est un projet soutenu par Carla Niderlender (conseillère pédagogique) et Marlène Grosperrin (enseignante référente SCP). Nous accompagnons les plus petits à réaliser différentes activités qui nous poussent à être bienveillants, à s'entraider et à se respecter pour se sentir bien. Nous apprécions tous ces journées, la prochaine aura lieu le 20 décembre.

Sécheresse de cet été : une association sans faille

VÉRANDAS & PERGOLAS

FENÊTRES, PORTES & BAIES VITRÉES

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OUNANS

BESANÇON

03 84 37 71 73

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Pour la 8e année consécutive, ce projet pédagogique est renouvelé. Après l’intervention de notre journaliste du Pays de Lons dans les classes afin de faire découvrir son métier, les enfants se mettent dans la peau de reporters en herbe et réalisent un article sur un thème de leur choix.

DEUX CONCOURS À VISÉE CULTURELLE ET ARTISTIQUE

Une association se bat pour aider les sinistrés de cet été. Vous avez des fissures à constater ? Vous n’avez plus que quelques jours pour vous mobiliser…

www.aluferm.com

Partenariat entre le Journal “Le Pays de Lons” et l’Éducation nationale

EN BREF

Sinistrés de la canicule

Fabricant, Installateur de Vérandas et Menuiserie

Les élèves de Montholier…

Si la canicule de cet été a été particulièrement importante, ne laissez pas votre habitation se dégrader. Que les fissures soient légères au sol ou plus conséquentes en façade, voire traversantes, elles ont de grandes chances d’évoluer au fil du temps. Et pour que chacun soit indemnisé en conséquence, la commune d’habitation doit être reconnue par un arrêté de catastrophe naturelle. C’est tout le travail de l’association “Les oubliés de la canicule”, créée en 2003. En se battant auprès de l’État et des assurances, l’association a pu récolter à l’époque plus de 15 millions d’euros auprès de 600 bénéficiaires et faire passer le nombre de communes reconnues de 104 à 210 dans toute la FrancheComté. Gérald Grosfilley qui en est le président, reconnaît que les actions sont d’utilité publique : “Nous ne pouvons pas admettre qu’une partie du

Jura soit reconnue et pas l’autre”. Pour soutenir ses actions, l’association a reçu en 2018 une subvention de 3 000 € de la part du Conseil départemental. Si depuis cet été, déjà 350 dossiers ont été déposés, il est encore possible de faire partie du mouvement en envoyant des photos du sinistre, un courrier avec vos coordonnées postales complètes et le nom de l’assurance. “Les fissures sont parfois impressionnantes dues au soussol, souvent argileux ou marneux…”. Aujourd’hui la mobilisation s’est étendue au niveau national puisque 14 départements ont suivi cette initiaF.P tive… Les personnes qui ont des dommages doivent le signaler à leur mairie, à leur assurance puis adresser un courrier avant le 15 janvier à : “Gérald Grosfilley, Association Les oubliés de la canicule, 520 A rue du Docteur Jean-Michel, 39000 Lonsle-Saunier” (adhésion gratuite).

Dans le cadre de la Percée du Vin Jaune 2019, la Ville de Poligny, et notamment son conseil municipal des enfants, organisent deux concours à visée culturelle et artistique. Le premier concours est ouvert aux amateurs de photographies sur le thème “Poligny : Patrimoine, Vin et Fromage”. Le but est de s’ouvrir au regard de l’enfant ou de l’adulte sur le patrimoine architectural, paysager et environnemental de Poligny et plus particulièrement dans le cadre de la Percée du Vin Jaune. Ce concours est ouvert à quatre catégories : enfants de 6 à 11 ans scolarisés à Poligny, adolescents de 11 à 18 ans scolarisés à Poligny, adultes non professionnels, adultes professionnels et/ou étant membres d’un club photo. Pour participer, il suffit de prendre une photo, de la développer en format 20x30 cm et la mettre sous cadre ou sous verre. Le fichier informatique en jpg doit aussi être fourni. Les clichés doivent parvenir en mairie entre le 15 et le 20 janvier 2019. Le second concours est intitulé : “Les artistes de la Percée”. Il consiste en un travail artistique sur le thème “Poligny : Patrimoine, Vin et Fromage”. Là encore, il est ouvert à quatre catégories d’âge : enfants jusqu’à 11 ans, adolescents de 11 à 18 ans, adultes non professionnels, adultes professionnels. Les supports et les techniques sont au libre choix du participant : gouache, acrylique, peinture à l’huile, aquarelle, crayons feutres, crayons de couleur… Les œuvres devront aussi parvenir en mairie entre le 15 et le 20 janvier 2019. Toutes les œuvres seront exposées les 2 et 3 février 2019 lors de la Percée du Vin Jaune. Règlements et bulletins d’inscription sur : https://www.villepoligny.fr/e-mairie-telechargements.htm

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Chien mon ami Exposition canine toutes races

Une belle saison à La Commanderie Sam Mer

19 janv.

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Benjamin Biolay - concert Art - théâtre

Sam

16 fév.

Dominique A - concert

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Tant qu’il y a de l’amour - théâtre

Mer

20 mars

Yolande Moreau & Christian Olivier - concert

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26 mars

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29 mars

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Salon

Optraken - cirque

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Clôture de “Pupitres en liberté” - concert

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Espace restauration sur place. 5 € plein tarif - 4 € tarif reduit Gratuit - 16 ans accompagné

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Salon de la petite enfance et de la famille

15 juin 10 / 18 h

Hello Dole 03 84 72 11 22

• A LA UNE

La raison d’Aymé - théâtre

Arturo Brachetti

Benjamin Biolay

Spectacle - Illusion

Concert

SAMEDI 19 JANV. 20 H 00

Dominique A I Muvrini

Messmer

Concert

Spectacle

SAMEDI 16 FÉV. MERCREDI 23 JANV. 20 H 30 20 H 30

Kev Adams - humour

Sam

8 juin

Cirque et Fanfares “L’After” - festival

Dole Tourisme Place Grévy - Dole

Messmer - spectacle

billetterie@hellodole.fr www.hellodole.fr www.lacommanderie-dole.fr

juin

Vend. 14 / 19 h, sam.-dim 10 / 19 h Lun. 10 / 18 h Association des journées de l’habitat 03 84 82 49 90 - 06 87 54 13 41

Salon des z’arts zen Bien-être et arts

Découvrez 12 000 m2 d’exposition de véhicules.

24 mai

Du 25 au 28 janvier

HEL’AUTO

Du 24 au 27 mai

Ven

Mer

• NOUVEAU

Journées de l’habitat

Grand corps malade

Mer

mai

Salon du tissu 6 avril - 10 / 17 h

Ven

ACTFC - Tél. 07 81 10 56 75 www.scfc.asso.fr

Arturo Brachetti - humour

Jeu

fév.

Dimanche 31 Mars

Concert

MERCREDI 3 AVR. 20 H OO

Réservations www.doletourisme.fr

www.lacommanderie-dole.fr

www.dolexpo.fr

MERCREDI 19 JUIN 20 H 3O

OuLaLa ! Mag’culture

Bresse Haute-Seille

Les Culturales Distribué à 10 000 exemplaires, le livret des Culturales recense les animations culturelles du territoire Bresse Haute-Seille. Cette année encore, il intègre encore plus de propositions… La programmation culturelle continue à s’intensifier avec Les Culturales. “Nous avons 25 % d’animations supplémentaires” explique Dominique Méan, vice-présidente à la culture de la Communauté de communes et Carole Jeannin, chargée de missions sport, culture et tourisme. Toujours sous forme de format poche, il recense les festivals, pièces de théâtre, expositions, conférences ou encore les animations des médiathèques du territoire. “Les associations se sont prises au jeu et se rendent compte que c’est un outil de communication beau, gratuit et diffusé. Il concerne tout le monde et reste facile à lire. Les manifestations concernent aussi bien les profession-

Le Bress’tival repart en 2019 !

Dominique Méan et Carole Jeannin, lors de la préparation de la maquette

nels que les amateurs, avec toujours des entrées à des prix accessibles.” D’année en année, les différents opérateurs culturels du territoire ont pris l’habitude de communiquer au plus tôt leurs manifestations, permettant ainsi de réunir un maximum d’informations dans un seul et même livret. Les médiathèques au cœur de la culture ! Cette année, la programmation des médiathèques sera intégrée mois par mois, au même titre que les autres rendezvous. “Nous avons voulu les valoriser en mettant en place un événement phare par thématique”, comme la programmation

d’un apéro jazz qui fait écho au festival Frontenay Jazz. Tous les mois, des événements réguliers sont programmés au sein de l’une des six médiathèques du territoire, du “petit déjeuner coup de cœur” aux bébés lecteurs. “Les médiathèques mêlent les genres comme le livre avec la peinture ou, comme l’année dernière, avec le poème et la musique. Rien n’est cloisonné d’un art à l’autre…” Côté culture, “on n’a jamais fait tout le tour. Nous nous sommes beaucoup diversifiés mais nous pouvons toujours proposer plus. Je vois que nous n’avons, par exemple, pas de danse contemporaine ou d’opéra…” souligne Dominique Méan. F.P

L’InStand’Art

Si le Bress’tival n’a pas eu lieu en 2018, il sera bel et bien programmé en 2019. Mais alors, pourquoi cette pause ? “Victime de son succès, le festival a dû se restructurer. L’événement a toujours été important avec 1 000 à 15 000 personnes pour une seule soirée, l’organisation devenait difficile, il fallait une personne référente. Si l’école de musique était à l’origine du projet, cela devenait lourd et risqué pour l’école car, si le budget n’était pas bouclé une année, ce qui n’est encore jamais arrivé, on ne voulait pas faire retomber les dettes sur l’école de musique, dont ce n’est pas la fonction. Nous avions besoin d’une vraie organisation avec la création d’une association, ce qui a été fait” explique Dominique Méan, vice-présidente à la culture de la Communauté de communes. F.P

Le Colombier des Arts est porté par l’association : L'InStand'Art. Une structure participative et innovante, dont l'objectif premier est de faire vivre en milieu rural des projets artistiques et culturels. Une convention de partenariat de trois ans a été signée en 2018 avec la Communauté de communes de Bresse Haute-Seille pour la programmation culturelle. Le soutien est aussi apporté dans le cadre d’un contrat territorial de trois ans, depuis septembre 2018. Un soutien qui veut avant tout “réunir un maximum d’associations et de structures sur le territoire” explique Carole

Jeannin, chargée de missions sport, culture et tourisme. “C’est aussi l’occasion de les solliciter pour la mise en place de programmations sur le territoire, comme le concert ou la représentation de théâtre annuelle, dont la Communauté de communes assurait jusqu’à présent la programmation.” Selon Dominique Méan, vice-présidente à la culture de la Communauté de communes, “ils contribuent à la programmation et au développement de la culture sur le territoire et continuent à développer les résidences d’artistes. Les groupes viennent rôder leurs spectacles,

ensuite restitués sur le territoire. Cela permet de montrer le travail qui est fait”, comme la représentation de jonglerie “À tiroirs ouverts” qui se produira en sortie de résidence en février puis en octobre avec un spectacle abouti.

Les premiers rendez-vous de 2019 Mi-scène - Poligny

• LES POMPES FUNÈBRES BÉMOT JEUDI 17 JANVIER À 20 H 30 CHAPELLE DE LA CONGRÉGATION À POLIGNY C’est dans une petite commune rurale française que les pompes funèbres Bémot officient depuis 1902. Madame Christine Bémot, quatrième génération, forte de cette lignée d’excellence funéraire, tente corps et âme de maintenir à flot l’entreprise familiale avec l’aide de son fidèle salarié Jean Creulice. Mais l’arrivée d’une stagiaire et les funérailles inattendues de la star de la chanson française vont profondément bouleverser le quotidien mortuaire de l’entreprise. A travers cette comédie mordante, les 4 comédiens nous plongent dans les coulisses des métiers du funéraire et nous confrontent avec humour et dérision à notre rapport à la mort !

• PRÉMICES D'UNE RÉVOLUTION JEUDI 14 FÉVRIER À 20 H 30 CHAPELLE DE LA CONGRÉGATION À POLIGNY L’emploi est mort ! Vive le travail (Bernard Stiegler). L’histoire nous a conduits à cette cruelle constatation que le fonctionnement du monde fait que tous les êtres humains ne sont pas nécessaires, certains même sont volontairement écartés s’ils ne profitent plus au système et qu’au contraire ils représentent un coût pour les Etats. Nous savons tous (sauf peut-être ceux qui préfèrent ne pas regarder le monde) que notre humanité est malade. Nous savons tous que les inégalités sociales, la violence qu’elles engendrent, l’ultra-capitalisme qui nous est imposé où le profit est réservé à quelques privilégiés dissimulés dans leur «paradis» que nous ne connaissons pas, sont des réalités qui dessinent notre monde. Nous en sommes souvent conscients, nous le déplorons mais nous ne savons pas comment lutter. Comment cela pourrait-il changer ? Que faut-il faire ?

Le Moulin de Brainans

MOUL’IMPRO WAKING THE SLEEPING BEAR

CONCERT DU STYLO AU MICRO #7 AVEC LOU DI FRANCO

VENDREDI 25 JANVIER À 20 H MOULIN DE BRAINANS - LE CLUB

VENDREDI 8 FÉVRIER À 20 H MOULIN DE BRAINANS - GRANDE SALLE

Les soirées Moul’Impro mettent à l’honneur un groupe jurassien en ouverture. Ce soir, ce sont les Dolois de Waking The Sleeping Bear, qui, au travers de textes en français au phrasé nerveux, tantôt rappés, criés, chantés, distillent un métal teinté d’influences électro, rap et hardcore. Croisement bouillonnant entre le néo-métal des années 90 et la nouvelle scène, le groupe se veut novateur, mais également porteur de l’héritage de ses prédécesseurs.

Cette soirée vient clôturer en beauté la 7e édition du projet d’atelier d’écriture et de mise en musique, Du Stylo au Micro. Débuté en septembre dernier, ce projet réuni une centaine d’élèves de la 6e à la 3e, issus de quatre collèges du département. Accompagnés de Lou Di Franco et de leurs enseignants, les élèves ont produit et mis en musique une ou plusieurs chansons au cours de six séances d’écriture, de mise en musique et d’enregistrement. Lors de cette soirée, nous retrouverons ces artistes en herbe, face au public, sur la scène de la grande salle, pour nous présenter leurs créations en live ! Ils seront rejoints sur scène par les participants au dispositif CLAS du Secteur Jeunes de la Séquanaise, ayant également travaillé avec Lou Di Franco durant la fin d’année 2018.

Mag’culture

Les Scènes du Jura

Le Fils

Alexandre Fray et toute la compagnie “Un loup pour l’homme”

Du lézard à l’oiseau… Après avoir tourné dans de nombreux pays et même bientôt dans les Balkans, c’est à Montmorot que la compagnie “Un loup pour l’homme” va donner sa prochaine représentation. Un hasard qui fait bien les choses pour le franc-comtois Alexandre Fray, acrobate et directeur artistique de la troupe, puisqu’il est né à Besançon et vit en Haute-Saône. Vous tournez dans les plus grandes villes de France, mais aussi en Allemagne, aux Pays-Bas ou encore en Suisse, c’est une chance pour Montmorot de vous recevoir ?

“Nous jouons dans de grands théâtres mais aussi ailleurs au nom de la « démocratisation culturelle », si l’on peut dire. Nous allons dans des lieux moins équipés culturellement que les grandes villes. Nous tournons alors en chapiteau ou encore, comme ici, en gradin dans une salle. C’est important de ne pas réserver le spectacle à une forme « d’élite artistique » mais de chercher à l’amener au plus grand nombre…”. Comment pouvez-vous présenter votre spectacle ?

“Il représente l’aboutissement de quinze ans de travail. Un travail axé sur les portés acrobatiques en groupe. Nous étions deux au départ, aujourd’hui

jusqu’à sept, pour montrer ce que les corps peuvent faire ensemble. C’est un travail physique avec beaucoup d’actions : grimper, sauter, attraper... Il y a aussi une dimension psychologique dans ces actions avec des acrobates qui osent, qui essayent, qui ratent parfois […] mais qui réessayent. Cela montre l’acrobate comme quelqu’un qui s’adapte en mouvement. Nous nous sommes beaucoup intéressés au mécanisme d’évolution en travaillant avec et contre la gravité, avec toujours un désir d’envol. Nous sommes fascinés par les premiers lézards qui rampaient et qui, avec le temps, ont réussi à devenir des oiseaux, d’où le nom du spectacle… On commence d’ailleurs au sol avec une transformation du mouvement qui se complexifie F.P ensuite…”.

Montmorot : la culture s’invite à la salle des fêtes

Mardi 12 février - 20 h 30 Le Théâtre - Lons-le-Saunier Une femme bien sous tous rapports, parfait produit de la petite bourgeoisie de province, se met un jour, poussée par son mari, à fréquenter des catholiques « traditionalistes » dont le discours radical provoque en elle quelques émois. Par souci d’intégration et d’élévation sociale d’abord, puis par conviction, elle commence à lutter contre des spectacles dits « blasphématoires », s’engage dans un groupe anti-avortement, participe à La Manif Pour Tous et finit par considérer cette action militante comme l’aventure la plus excitante de son existence... avant de réaliser, mais trop tard, qu’elle vient d’entamer une lente et fatale descente aux enfers. Le fils, écrit par Marine Bachelot Nguyen, est donc l’histoire d’une dérive. Celle d’une mère de famille qui, à la suite de circonstances plus que par choix, se retrouve prise dans une spirale infernale. Aucun jugement moral, ici : juste la description froide et clinique d’un processus d’embrigadement et de radicalisation (catholique et non islamiste, ça change un peu) qui nous renvoie à tout un pan pas très glorieux de notre histoire sociale et politique récente...

Dominique A

La culture est l’affaire de tous. En ce sens, l’idée était de programmer une représentation culturelle sur l’intercommunalité. Grâce à sa salle adaptée, c’est Montmorot qui va accueillir le prochain spectacle des Scènes du Jura… C’est en conseil communautaire que l’idée d’accueillir un spectacle culturel a émergé. Si à Montmorot, le complexe sportif accueille habituellement des matchs de basket, la salle des fêtes des événements associatifs dont des lotos tous les week-ends de septembre à juin, ou encore, une fois par an, la troupe de théâtre amateur de Montmorot, c’est un spectacle d’une tout autre ampleur qui est prévu fin janvier. Intitulée “Rare Birds”, cette représentation, programmée par les Scènes du Jura, se fera dans la salle des fêtes de Montmorot. Un choix déterminé par la grande capacité de la salle et la belle hauteur sous plafond. Ainsi, le public est invité à découvrir les pyramides humaines, l’agencement des corps, l’enchevêtre-

ment de bras et de jambes pour s’interroger sur la façon de perdurer en se transformant. “C’est la première fois que nous accueillons un spectacle des Scènes du Jura à Montmorot” déclare Carole Bouvier, chargée des animations culturelles et qui tient à souligner le travail en équipe avec le bureau municipal. “Je suis très contente qu’il y ait des spectacles culturels qui s’installent à Montmorot. Cela change de ce qui se fait habituellement.” Les organisateurs espèrent que cette programmation puisse donner naissance à bien d’autres projets culturels… F.P Rare Birds, jeudi 24 janvier à 19 h 30, vendredi 25 janvier à 20 h 30 et samedi 26 janvier à 20 h 30 à la salle des fêtes de Montmorot. Réservations : www.scenesdujura.com. Tarif : 19 à 30 €, 14 € pour les habitants de Montmorot.

Samedi 16 février - 20 h 30 La Commanderie - Dole Trajet en bus depuis Lons-le-Saunier Centrale, parce que la qualité littéraire de ses textes l’inscrit dans la grande tradition des artistes qui, du trio Brel / Brassens / Ferré à Alain Bashung, n’ont jamais chanté pour ne rien dire (d’ailleurs, quand Dominique A mourra, ce qu’on lui souhaite évidemment le plus tard possible, on ne voit pas qui sera en mesure de perpétuer cette tradition). Et périphérique, parce que le style musical de ses chansons échappe à toute tentative de classification : Dominique A est capable de vous trousser de sublimes mélodies acoustiques et intimistes pour, l’album d’après, vous plonger dans un univers rock ouvert à tous les vents de l’électrique et de l’électronique. Jamais là où on l’attend, le A ? Oui. Et c’est très bien comme ça....

OuLaLa !

AGENDA CULTUREL DIMANCHE 6 JANVIER - 15 H

BONJOUR LES FOSSILES ! - EXPOSITION MUSÉE DES BEAUX-ARTS - LONS-LE-SAUNIER

Mag’culture

DIMANCHE 6 JANVIER - 16 H

LES COULISSES DU MUSÉE - VISITE GUIDÉE MUSÉE DES BEAUX-ARTS - LONS-LE-SAUNIER

MERCREDI 9 JANVIER - 15 H

BONJOUR LES FOSSILES ! - EXPOSITION

Les Scènes du Jura

MUSÉE DES BEAUX-ARTS - LONS-LE-SAUNIER

MERCREDI 9 JANVIER - 16 H

Le théâtre, c’est classe !

LES COULISSES DU MUSÉE - VISITE GUIDÉE MUSÉE DES BEAUX-ARTS - LONS-LE-SAUNIER

JEUDI 10 JANVIER - 20 H 30 HOCUS POCUS - DANSE

CHAPELLE DE LA CONGRÉGATION - POLIGNY

JEUDI 10 JANVIER - 20 H 30 VENDREDI 11 JANVIER - 19 H 30 FRANITO - THÉÂTRE BURLESQUE LE THÉÂTRE - LONS-LE-SAUNIER

VENDREDI 11 JANVIER - 21 H OPUS EPHÉMERE - SPECTACLE L’AMUSERIE - LONS-LE-SAUNIER

LUNDI 14 JANVIER - 10 H ET 14 H 15 MARDI 15 JANVIER - 14 H 15 ET 19 H 30 HOCUS POCUS - DANSE

LE THÉÂTRE - LONS-LE-SAUNIER

MARDI 15 JANVIER - 20 H 30

Résidence de création du monologue « Princesse de pierre » de Pauline Peyrade au collège Rouget de Lisle de Lons-le-Saunier avec la comédienne Winora Epp.

AMAURY FAIBRE DUO - SOIRÉE CABARET LE COLIBRI - LONS-LE-SAUNIER

Le dispositif “Le théâtre c’est (dans ta) classe”, organisé par les Scènes du Jura et qui intervient dans les classes de 4e et de 3e du département, propose cette année des interventions encore plus poussées…

JEUDI 17 JANVIER - 19 H 30

DÉSHONORÉE. UN CRIME D’HONNEUR EN CALABRE - SPECTACLE

SALLE DE L’ATELIER DE L’EXIL - LONS-LE-SAUNIER

JEUDI 10 JANVIER - 20 H 30

LES POMPES FUNÈBRES BÉMOT - THÉÂTRE

CHAPELLE DE LA CONGRÉGATION - POLIGNY

Cela fait déjà huit années que le dispositif, le “Théâtre c’est (dans ta) classe”, sillonne les collèges du Jura. Cette production d’une forme novatrice de théâtre, conçue pour être diffusée et jouée dans les salles de classe, propose 70 représentations dans 19 collèges. “Nous avons pour ambition commune, avec le Conseil Départemental qui nous accompagne, de mailler pratiquement le Jura dans sa globalité sur les 15 jours de la tournée, en tout cas, on ne laisse pas un secteur de côté. Cette année, on va aussi bien aller à Fraisans, Saint-Claude, Bletterans, Salins, Champagnole, Poligny, que dans le Haut-Jura…” explique Ludovic Tourdot, responsable des relations publiques pour Les Scènes du Jura. Chaque année, c’est plus de la moitié des collèges du territoire qui partici-

pent avec, déjà, des établissements qui ont accueilli le dispositif deux à trois fois depuis son lancement. Et cette année, le concept va encore plus loin… “Les enseignants avaient envie de poursuivre l’expérience” “On a travaillé d’une façon un peu plus spécifique avec Clarisse Brugirard, enseignante du secondaire, missionnée par l’Éducation Nationale pour nous accompagner notamment pour les aspects pédagogiques du métier. Si nous travaillons ensemble depuis trois saisons, nous nous sommes rendu compte que les enseignants avaient envie de poursuivre l’expérience du Théâtre c’est (dans ta) classe via des ateliers, du travail spécifique…” Désormais, un stage leur est proposé pour accompagner le projet dans sa globalité. Deuxième nouveauté : le projet, porté par Les Scènes du Jura et le théâtre Am Stram Gram à Genève, l’est depuis cette année aussi par La Comédie de Saint-Étienne. La troisième structure qui, comme Les Scènes du Jura, mène une réflexion d’itinérance des spectacles, rejoint l’aventure en accueillant tout autant de représentations dans les classes. Les Scènes du Jura vont pouvoir les accompagner dans leur objectif commun : montrer aux jeunes que “le théâtre, ce n’est pas forcément un plateau et des fauteuils rouges. On leur montre que le théâtre peut être quelque chose de très simple, sans gros décor”. Et niveau proximité, “il y a difficilement plus près que la salle de classe”, surtout que les deux thématiques des auteurs, Pauline Peyrade, autrice de saison et Matthieu Cruciani, tournent autour de la salle de classe et plus précisément du harcèlement de classe pour le texte “Princesse de pierre” de Pauline Peyrade, produit par les Scènes du Jura… F.P

SAMEDI 19 JANVIER - 20 H 30 FIERS ET TREMBLANTS - CHANSON

Atelier de l’Exil - Lons

LE THÉÂTRE - LONS-LE-SAUNIER

JEUDI 24 JANVIER - 19 H 30 VENDREDI 25 JANVIER - 20 H 30 SAMEDI 26 JANVIER - 20 H 30

“Déshonorée. un crime d’honneur en Calabre”

RARE BIRDS - CIRQUE

SALLE DES FÊTES - MONTMOROT

VENDREDI 25 JANVIER - 21 H

A LA RECHERCHE DES CANARDS PERDUS CARTOGRAPHIE 1 L’AMUSERIE - LONS-LE-SAUNIER

Jeudi 17 janvier - 19 h 30 Salle de l’Atelier de l’Exil

DU 4 AU 15 FÉVRIER

LE THÉÂTRE C'EST (DANS TA) CLASSE JURA

186, chemin du Pin 39570 CHILLE Tél. 03 84 47 55 44 Ouverture du restaurant : lundi, mardi et mercredi : fermés le midi et ouverts le soir Jeudi, vendredi, et samedi : ouverts midi et soir - Dimanche fermé Horaires services : Le midi de 12 h à 13 h 30 et le soir de 19 h à 21 h 30

hotelparenthese

Le portrait d’une femme en prise avec la société méridionale machiste sous l’un de ses aspects les plus ignobles, le crime d’honneur. A partir de la petite mais emblématique histoire d’une femme calabraise, le texte donne l’occasion de réfléchir sur la condition des femmes en général.

Séminaires

©Franck Alix

AGENDA BASS ADDICT#16 PRODUCERS EDITION

SAM 12 JAN

L’Amuserie

A la recherche des canards perdus Cartographie 1 Vendredi 25 janvier - 21 h

Pour ce 16e volet des sessions Bass Addict, lʼassociation No Fate vous a concocté une programmation 100% Producers qui vous feront découvrir leurs dernières prodʼ et vous feront danser jusquʼà … tard ! MINIMAN/HASPAR/DUB INVERTER/TIBURK

21h30 Grande salle

FOLLOW THE CHEERLEADER / DUB SESSION

SAM 19 JAN

Il revient ! Plus qu'un conférencier, mieux qu'un conteur ! L'histoire vraie du jour : En septembre 2008, la Nasa lâche 90 canards jaunes en plastique dans un glacier du Groenland pour mesurer la vitesse du réchauffement climatique. Attendus quelques semaines plus tard dans la baie de Disco, les canards ne réapparaissent jamais. Où sont passés les canards ? Sont-ils prisonniers du glacier ? Sont-ils déjà sortis ?

Au profit des 2e année BTS datr du Lycée Mancy (finance d’un voyage pédagogique) Spectacle debout - 5 €

Darius

DA BREAK 1ère partie : THE RISING SUN Amateurs de hip-hop et de soul, vous allez être HEUREUX. Un style plein de richesse, de spontanéité et de modernité aux sonorités de la hiphop-soul de la west coast américaine des années 90 ainsi que de lʼesprit zulu nation. Leur dernier projet a été réalisé par lʼun des meilleurs arrangeurs français de groove et de funk, Bruno Hovart, qui a sublimé les textes de jenʼ (hawa) qui nous fait partager sa voix soul et sensuelle. Une musique riche et complexe, mais diablement addictive.

SAM 26 JAN

20h30 Grande salle

10 € en prévente / 8 € Carte Avantages Jeunes 12 € le jour même

ATTENTION CONCERT ROCK MISS AMERICA SAM 23 FEV Production Association PRODʼIJ.

20h30 Grande salle

Spectacle debout .

ATTENTION CONCERT RAP YOUSSOUPHA VEN 15 MAR Concert Hip-Hop /Rap – tournée Polaroïd Expérience. Production Association PRODʼIJ.

20h30 Grande salle

Spectacle debout .

LA VIE DU BŒUF DIMANCHE JAZZ AU DARIUS

Le Colibri

AMAURY FAIVRE DUO

Le rendez-vous dominical du Dimanche Jazz au Darius en passe de devenir incontournable pour les amateurs de musique !... Les propositions artistiques qualitatives, le lieu chaleureux et intimiste, lʼacquisition dʼun piano de belle facture participent au succès de ces dates Jazz.

Un partenariat

www.lebœufsurletoit.fr

Entrée libre sur réservation au 03 84 24 34 60

L’APPRENTISSAGE INDUSTRIEL EN FRANCHE-COMTÉ, UNE CHANCE POUR VOTRE AVENIR !

PORTES OUVERTES SAMEDI 2 FÉVRIER - De 9 h à 17h / Tous les sites

Visites guidées, démonstrations en ateliers sur machines à outils, témoignages dʼapprentis, échanges avec les formateurs, présentation de lʼapprentissage industriel...

PLUS D’INFOS ET INSCRIPTIONS SUR WWW.CFAI.ORG

CFAI BESANÇON

Le prochain Dimanche Jazz aura lieu le 3 février à 18 h 30, avec Celia KAMENI (chant) & Olivier TRUCHOT (pianiste).

Infos, programmation, billetterie…

Mardi 15 janvier à 20 h 30

PROCHAIN RENDEZ-VOUS AU DARIUS

CFAI DOLE

CFAI GEVINGEY

8, avenue des Montboucons- 25000 Besançon

5b, rue Bougauld - 39100 Dole

Route de Lons-Le-Saunier - 39570 Gevingey

03 81 41 39 83

03 84 82 91 70

S’INFORMER POUR BIEN

CHOISIR SON ORIENTATION Profitez de cette journée pour découvrir les passionnants métiers de lʼindustrie et les formations qui y préparent, les équipements modernes des CFAI, échanger avec nos formateurs et apprentis. Donnez-vous toutes les chances pour votre avenir ! Venez avec vos amis ou votre famille

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