Pays de Lons 149

N°149 Juin 2020

Lons - 28 juin 2020

Quel Maire pour Lons ? p. 3

JuraMusées Un nouveau site internet pour valoriser 50 sites p. 4 et musées

Photographies

Bletterans

Centre-Bourg

Les travaux dans la rue Louis XIV le Grand ont démaré… p. 6-7

Michel Loup, homme-grenouille p. 11

Poligny Moto-cross de la Croix du Dan : rendez-vous le p. 14 20 août

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2 actu

Pays de Lons n°149 - juin 2020

DE GRANDS MERCIS… MERCI à tous les Français qui sont restés confinés à la maison MERCI à tous les personnels des Ehpad et des foyers-logements pour personnes âgées MERCI aux personnels de ramassage des ordures ménagères qui ont poursuivi leurs activités au quotidien MERCI aux forces de l’ordre qui ont fait respecter les consignes de confinement et les déplacements MERCI à tous les commerces qui ont fermé boutiques dès le 16 mars pour nous protéger

MERCI pour ce bel élan de solidarité…

Au moment où la crise sanitaire prenait une grave dimension sans précédent, trois collec­ tifs locaux se sont unis pour apporter une aide précieuse aux soignants. SOS surblouses, Soli­ darité Lons­Bletterans et alentours, Entraide et Solidarité Lédonienne ont œuvré à la confec­ tion de surblouses, de masques, visières… et ont collecté du matériel auprès des entre­ prises, associations et particuliers pour le redis­ tribuer aux soignants du secteur (Maisons Médicales, EHPAD, Hôpitaux, Cabinets Libé­ raux, Structure d’Aide à la personne, …). Un élan de solidarité exemplaire pour des dizaines de bénévoles que nous tenons vivement ici à remercier… Bravo à eux ! Voir liste complète des bénévoles page 15

MERCI à tous les commerces dits essentiels qui sont restés ouverts pour assurer notre quotidien MERCI aux routiers, aux livreurs... qui ont assuré les livraisons MERCI à tous les salariés, aux artisans qui ont poursuivi leur travail, aux agriculteurs et producteurs...

MERCI à tous les élus, en ville et dans les villages qui sont restés au plus proche de la population et ont œuvré pour le quotidien de chacun MERCI à toutes les collectivités et leurs agents qui ont assuré la continuité du service public

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MERCI à nos confrères du Progrès et de La Voix du Jura qui ont continué à diffuser l’information MERCI... UN GRAND MERCI à tous ces bénévoles qui ont apporté leur aide aux soignants, qui ont confectionné masques ou autres éléments de protection…

N’oublions pas NOS RESTAURANTS ET BISTROTS qui ont besoin de votre soutien tout comme l’activité touristique que nous devrons soutenir cet été...

‘

MaG Élus Lettre de la vie politique et des échéances électorales

Quel Maire pour Lons ?

LONS-LE-SAUNIER - CHRSITOPHE BOIS - VIVRE LONS

“Il faudra faire preuve de courage, de volonté, et de discernement…”

soutien et d’entraide avec la Ville de Lons et ECLA Lons Agglomération. Nous veillerons aussi à la bonne reprise des associations qui ont vu leurs activités fortement se réduire.

La vie sociale risque aussi d’être perturbée ?

Christophe Bois et Sophie Olbinski représentent la majorité sortante. Avec 36,21 % des voix la liste “Vivre Lons” est sortie en tête au premier tour.

En son absence et sans accord avec Atouts Lons, Christophe Bois affrontera Jean-Yves Ravier au deuxième tour…

Oui, les difficultés sociales seront réelles. Le CCAS aura un rôle encore plus important. On travaille dans la continuité pour maintenir le service public avec des innovations sociales que nous présenterons prochainement.

La fusion avec Atouts Lons a échoué. Que retenezvous ?

De grands projets sont-ils menacés ?

On ne maîtrise pas tout pour l’instant. La transformation de la caserne des pompiers en maison des solidarités se fera, nous reprendrons le projet. Le plan de circulation qui prévoit plus de déplacements doux sera mis en place durant l’été, une belle période pour l’évaluer, une transformation importante. Nous souhaitons une ville accessible à tous en toute sécurité. On peut imaginer, avec un peu de retard à présent, un nouveau musée qui avance dans les phases d’étude. Pour l’aménagement de la rocade, nous ferons le nécessaire pour rendre possible ces travaux avec ECLA Lons Agglomération et le Conseil départemental où je siège. C’est une discussion que j’ai depuis plusieurs semaines avec Clément Pernot.

Je retiens que nous faisons confiance à notre équipe de départ. Avec Sophie Olbinski, nous mènerons une liste soudée et motivée pour ce deuxième tour. Nous sommes dans une belle et vraie dynamique, heureux de partir à nouveau à la rencontre des Lédoniens pour présenter notre programme pour l’avenir de Lons. J’aurais pu travailler avec Jean-Marc Vauchez, c’est un adjoint compétent avec lequel j’ai partagé des dossiers importants notamment lors de la cellule de crise ces dernières semaines. Les exigences d'Atouts Lons étaient trop importantes, nous maintenons notre cap initial.

Un de vos colistiers est mis en examen sans pouvoir l’évincer...

Cela relève de la sphère privée, cela sera examiné par la justice. La loi nous oblige à le maintenir jusqu’au scrutin. Nous avons bien entendu convenu de sa démission immédiate le 29 juin dès notre élection.

Que retenez-vous de cette période de confinement ?

Cette période m’a beaucoup marqué. Je remercie vivement les Lédoniens qui ont parfaitement suivi ce confinement. Cela a permis de maîtriser, en partie, ce virulent virus. J’ai piloté la cellule de crise sur Lons, nous avons eu de nombreuses décisions à prendre. Les choses se sont construites jours après jours avec nécessairement beaucoup de souplesse et d’adaptation. A titre d’exemple, nous avions même préparé un protocole pour transformer, si besoin, Juraparc en hôpital de campagne.

La solidarité a bien fonctionné à Lons.

Oui, et dans un climat politique parfois malsain, très tendu que je regrette vivement. Trois groupes ont fait un travail remarquable pour équiper le personnel soignant de protections de base. Je tiens à remercier tous ces bénévoles qui se sont investis sans réserve. N’oublions pas aussi les bénévoles au long cours des associations caritatives, solidaires ou les réseaux tiss’age, Jalmav...

Votre programme va-t-il évoluer ?

Notre programme est d’actualité et reste notre fil conducteur pour l’avenir de Lons. Ces deux mois ont transformé la France, ont transformé Lons. Chacun a pris du recul et le côté humain fut très fort. Nos seules inflexions sont liées à l’évolution économique du terri-

toire et aux différents plans de relance de l’Etat, de la Région, du Département. Il y a des attentes et des sujets nouveaux. Les Lédoniennes et Lédoniens ont envie de retrouver la vie d’avant avec un besoin d’insouciance, de liberté, de joie, de rencontres... Nous resterons très proches d’eux pour satisfaire cette aspiration tout en respectant les règles sanitaires qui doivent rester présentes. Nous ferons preuve d’inventivité avec les commerçants, les restauranteurs, les cafetiers, il nous faudra être à l’écoute.

L’économie est fragilisée ?

Nos entreprises sont fragilisées avec un automne qui s’annonce compliqué. Nous assurons une mission de

Un message pour les Lédoniennes et les Lédoniens ?

Les semaines et les mois qui viennent seront difficiles... Il faudra faire preuve de courage, de volonté, de discernement pour sortir de cette situation. Le 28 juin, les Lédoniens exprimeront leur choix pour désigner l’équipe la plus à même de relever ce défi.

Notre forte expérience de nos mandats respectifs, notre connaissance des dossiers en cours et notre vision pour l’avenir nous aideront à assumer, avec Sophie Olbinski et notre équipe, toutes ces nouvelles responsabilités. Nos premières actions viseront le quotidien des Lédoniens. Je sais qu’ils sauront nous faire confiance.

LONS-LE-SAUNIER - JEAN-YVES RAVIER - CHANGER DE CAP

“Nos éléments de programme sont devenus de vraies priorités pour lʼavenir…”

Jean-Yves Ravier mêne à Lons-le-Saunier la liste “Changer de cap” avec Anne Perrin (EELV), Claude Borcard (PS) et Thierry Gaffiot (PC). En deuxième position avec 29,99 % des voix au premier tour, la liste “Changer de cap” se présente au deuxième tour avec la même équipe. Une position assumée…

Finalement, il n’y aura pas de fusion avec d’autres listes présentes au premier tour ?

Non. Nous avons su rassembler dès le premier tour avec des représentants du PS, du PC, d’Europe Ecologie les Verts... mais aussi avec une large majorité de personnes de la société civile. On travaille depuis longtemps, on a formé des personnes aux responsabilités, une unité s’est faite et tout se passe bien.

Difficile alors de laisser sa place pour être remplacé par quelqu’un d’autre. Il faut du respect envers les femmes et les hommes qui se sont investis. La fusion de liste peut rapporter des voix mais aussi en faire perdre. Ce qui est important, c’est notre projet.

Nous sommes prêts...

La situation sanitaire aura-t-elle une incidence sur votre programme ?

La grave situation sanitaire que nous vivons nous conforte dans notre programme. Nous soutenons la santé et l’hôpital public, les circuits courts, la solidarité, la transition écologique, les déplacements doux... autant de priorités qui sont apparues de manière plus flagrante encore lors de cette crise sanitaire profonde qui entraîne une crise sociale.

Nous sommes dans la réalité, dans la bonne direction. Pour ce qui est de l’hôpital public, tout le monde reconnaît aujourd’hui ce que nous évoquons depuis des mois : sauvons et donnons des moyens à l’hôpital de Lons !

Comment avez-vous vécu ce confinement ?

Les Lédoniens ont respecté les consignes de confinement et ainsi permis une évolution de la situation. Il y a eu des actions de solidarité qui ont per-

mis de parer au plus pressé pour soutenir et aider les personnels soignants, je remercie celles et ceux qui ont participé. Je me suis investi personnellement en tant que kiné pour travailler à l’hôpital en soutien aux soignants. La solidarité dans les équipes et les personnels soignants a été remarquable à tous les niveaux. Il faut les remercier mais aussi tous ceux qui ont continué à travailler au service des citoyens et de la France.

Nous proposerons la candidature de Claude Borcard qui a toutes les compétences pour assurer cette mission avec toutes les communes dans un indispensable travail collectif. Nous avancerons tous ensembles et en toute confiance.

Quelles seront vos priorités une fois élu ?

Certains gros projets pourraient être remis en cause ?

Nous ne commencerons pas ce mandat comme d’habitude. Nous veillerons, analyserons et consulterons pour aider au maximum. Oui cela va modifier notre action et nous ferons face à la situation. Nous répondrons aux besoins des artisans, des commerçants, des entreprises et des citoyens qui peuvent se retrouver dans une situation difficile. Dès cet été, nous serons au travail. Il faudra être très réactif, avec une grande faculté d’adaptation. Nous sommes prêts, on restera très proche et à l’écoute des habitants. Nos premières priorités seront l’économie aux côtés des entreprises, les actions auprès des familles, des locataires en difficulté, de la santé et de l’hôpital public... mais aussi des associations, de l’école pour anticiper la rentrée dans de bonnes conditions, de la culture pour favoriser la relance des activités et les spectacles... Oui nous soutiendrons les associations qui ont un rôle important, cela touche tout le monde. Nous prévoyons un élu référent par quartier pour le relationnel car chaque quartier mérite une prise en compte propre. Élus, briguerez-vous la Présidence de Lons Agglomération ?

Non je ne serai pas President de Lons Agglomération.

Le projet de musée risque peutêtre de souffrir de la situation. On poursuivra les études de programmation et nous analyserons la pertinence du projet en fonction des moyens disponibles.

Pour nous, l’humain doit passer en priorité, mais il faut aussi avancer, préparer l’avenir, on verra. La rénovation de la rocade de Lons, la cité des sports, l’urbanisation des quartiers tels Les Rochettes ou Les Gours… autant de projets qui seront à nouveau analysés. Notre volonté d'accélérer la rénovation énergétique de l'habitat collectif et l'aménagement global des quartiers restera une priorité.

Un message pour les Lédoniens ?

N’oublions pas que 65 % des électeurs du premier tour ont voté pour le changement. Pour dire non à une ville qui continue de ronronner, de perdre des habitants et des emplois. Nous invitons les Lédoniennes et les Lédo-

niens à faire confiance à notre programme de changement qui s’avère être d’une criante actualité avec la solidarité, l’aide économique, l’environnement, la santé et l’hôpital au service de tous... Notre équipe sera présente pour tous les habitants, dans tous les quartiers. Les décisions politiques sont importantes, elles influent sur l’avenir, le vote de chacun est très important. Faites confiance à une équipe qui a su garder son intégrité et ses fondements pour entamer l’avenir sereinement et en toute confiance.

Ensemble, changeons de cap…

Pensez au Pass !

Il permet la découverte des musées et sites Juramusées à tarif réduit. t avec autremen

TIQUE E THÉMA SÉES LE GUID U M A R SS JU et LE PA

z le Jura Découvre

Dole

2020, l’année des musées du Jura

La Vieille-Loye

Un nouveau site internet pour valoriser 50 sites et musées…

Saint-Aubin Villers-Farla arlay Pagn noz o S Salins-lesBains Arbois

Le Conseil départemental du Jura anime le réseau JuraMusées qui regroupe plus de 50 sites et Musées. Le site Internet du réseau a été remodelé et enrichi au début de l’année. Visite…

Mesnay Poligny

Vaux-sur-Poligny

Ar ay Ar Arl

Nozeroy Besain

Saint-Lothain

C mpagnole Cha Château h Chalon

Loulle

Syam

Les Jurassiennes et les Jurassiens célèbres

Mirrebel Mirebe Bau a me-les-Messieur l s Cascades du Hérisson Lons-le-Saunie S r

Clairvaux-les-Lacs

Prési s lly

Fort-du-Plasne

Saint-La Saint-Laurent-enSaint-Laurent-en-Gr andv nd aux Bois-d’Amont

Orgele rg t

Hautss de d Bienne

Chev Chevreau x Prémanon

Gigny

Ravilloles Moirans-en-M n ontagne

S Saint-A Amour

Lamoura Vescles Saint-Claud laude Montfleur Villard-Saint-Sauveur Coisia

Zoom sur…

Cette nouveauté a éclos juste avant la pandémie qui a engendré la fermeture de lʼensemble des musées de France. Il est désormais temps dʼexplorer les ajouts et nouvelles rubriques du site pour préparer les visites culturelles et touristiques de cet été, dʼautant plus que la réouverture des structures est entamée.

Parmi les nouveautés, la rubrique “Des richesses à explorer” reprend les thématiques développées par le service culturel du Conseil départemental. On y rencontre les personnages jurassiens qui ont fait lʼHistoire, on y découvre aussi les savoir-faire attachés au département, comme le travail du bois, du métal ou encore la fabrication de lunettes. Le patrimoine historique et naturel y est également détaillé. La gastronomie nʼest pas en reste dans cette rubrique qui sera régulièrement enrichie, assure le service culturel du département. Dʼautant plus que cela semble intéresser les Jurassiens qui ont été nombreux à visiter le site lors du confinement.

“Un site pour tout le monde” Le site Internet du réseau JuraMusées sʼadresse bien sûr aux touristes locaux ou étrangers, mais aussi aux plus jeunes par le biais dʼun nouvel espace pédagogique. Cette rubrique, comme lʼensemble du site est didac-

tique : “Nous employons un langage simple afin de permettre à tout le monde d’utiliser facilement les ressources pédagogiques …” explique le service culturel du département.

Mais que lʼon ne sʼy méprenne pas, cette simplicité nʼest pas synonyme de manque de contenu, car si les textes sont concis et précis, il est possible dʼobtenir des éclairages plus pointus (via les liens “en savoir plus”), approuvés par des scientifiques. Enfin, il est possible de faire des visites virtuelles de certains sites et musées du réseau, une option non négligeable…

Infos pratiques en plus…

Par ailleurs, les informations sont traduites en anglais, allemand et néerlandais. Une autre amélioration apportée au site est lʼajout de pictogrammes explicitant les services de chaque partenaire du réseau. Il est notamment spécifié sʼil existe un accès PMR, si lʼon peut amener un animal, garer un campingcar, ou obtenir une traduction.

En 2019, le réseau a attiré plus de 500 000 visiteurs. Les sites les plus visités sont la Grande Saline de Salins-les-Bains, le Musée du Jouet à Moirans-en-Montagne et la Grotte de Baumeles-Messieurs. www.juramusees.fr Tél. 03 84 87 35 91

Le musée des machines à nourrir et à courir le monde à Clairvaux-les-Lacs

Le musée tenu par Claude et Nicole Millet à Clairvaux-les-Lacs plonge ses visiteurs dans un autre monde.

Les maquettes présentées dans les 1 000 m2 d’exposition sont des pièces en bois uniques, dont certaines ont été fabriquées il y a plus de 70 ans.

Ce que renferme le Musée des machines à nourrir et à courir le monde de Clairvaux-lesLacs est sans pareil. Il sʼagit de la collection de maquette en bois et des tableaux de Marcel Yerly, un amoureux de mécanique et du travail du bois, qui sʼest éteint il y a 20 ans.

Un homme à part Né en Suisse en 1915, Marcel Yerly arrive dans le Jura avec sa famille à lʼâge de 10 ans. Cʼest dans le monde agricole quʼil grandit. Il devient lui-même agriculteur. Curieux et habile, Marcel Yerly est aussi très vif dʼesprit. Il apprend rapide­

ment à bricoler. Toutefois, il ne réalise ses premières maquettes qu’à l’âge de trente ans. “Il a sans doute eu un déclic, avance Claude Millet, à qui appartient le musée. Il faut dire que les hivers étaient rudes à cette époque et qu’il fallait peut­être occuper les soirées”. Marcel Yerly est donc agriculteur le jour et maquettiste la nuit.

De l’or dans les doigts Les maquettes que Marcel Yerly a réalisées font la part belle à ses deux passions : lʼagriculture et les voyages. “Il n’a pas beaucoup voyagé, ce n’était pas facile à cette époque, mais il s’est beaucoup renseigné”, indique Claude Millet. Au-delà de ses connaissances en mécaniques, cʼest la précision et la dextérité de lʼagriculteur qui troublent les meilleurs ébénistes dʼaujourdʼhui. En effet, lʼessentiel des maquettes de Monsieur Yerly peut être actionné, les mécanismes mis en mouvement, les poulies et les courroies entraîner dʼautres composantes de la maquette. Cʼest un travail dʼune minutie extrême. On compte sept sortes de bois quʼil a coupé lui-même dans les forêts jurassiennes.

Des essences dures pour les axes, des arbres plus souples pour les parties courbées, tel autre bois pour sa couleur. Rien nʼétait laissé au hasard.

Le “coup de cœur” Lorsquʼil découvre cette collection, Claude Millet tombe sous le charme. Il ne travaille pas le bois, mais cet ancien mécanicien sait quʼil se trouve devant une pépite. “On est venu visiter plusieurs fois la maison de Monsieur Yerly. On s’est dit qu’il fallait faire quelque chose de ces maquettes et de ces

tableaux”. Cʼest ainsi que le musée des machines à nourrir et à courir le monde est né en 2006, à Clairvaux-les-Lacs.

Parmi les œuvres exposées au musée, on trouve aussi la reproduction dʼune ancienne scierie, qui rappelle la place que le bois a eue et conserve dans lʼhistoire jurassienne.

Zone industrielle en Beria - Route de Lons Clairvaux les lacs - Tél. 03 84 25 81 77 Ouverture tous les jours de 14 h 30 à 17 heures.

www.juramusees.fr - Facebook Juramusées

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons 149

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Véritables lieux de verdure propices au repos et à la poésie, les gloriette, tonnelle, pergola… nées en Italie dès la Renaissance servaient de support pour la culture des plantes et de la vigne avant de devenir des abris pour se protéger du vent, du soleil et des intempéries. Charmantes, romantiques à souhait, ces constructions quel­ quefois comparées à « des cages à oiseaux de grande taille », se sont peu à peu installées au beau milieu d’une pelouse, aux abords d’une piscine, sur une terrasse existante créant un espace de bien­être incontournable.

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Bletterans

Centre-Bourg

Infos projet

n°6

Ça continue…

Stéphane Lamberger, Maire de Bletterans :

“Nous ferons le nécessaire pour que tout se passe bien par la suite…”

Les travaux de la rue Louis XIV le Grand ont finalement débuté avec un mois de retard pour respecter le confinement lié au Covid 19. Tout comme les commerçants qui ont baissé rideau dès le 17 mars. Une situation qui ne manqua pas de semer le doute chez des commerçants décontenancés par une situation peu rassurante pour l’avenir… Que fallait-il faire ? La décision fut de poursuivre les travaux… Retour sur deux mois si particuliers avec Stéphane Lamberger, Maire de Bletterans.

Que retenez­vous du confinement qui débute le 17 mars, deux jours après votre élection à la mairie de Bletterans ?

Stéphane Lamberger lors d’une visite de chantier

Je retiens une drôle de sensation. J’ai le souvenir d’une équipe soudée prête à se mettre au travail après une belle campagne. Ensuite, un grand moment de solitude, des décisions importantes à prendre, beaucoup de pression, de responsabilités.

Un confinement qui coïncide avec le début des travaux dans la Grande rue ?

Oui en effet après de longs mois de réflexions, de propositions, d'échanges, de décisions tout est prêt pour lancer ce beau projet. Le doute s’installe alors chez les commerçants. Faut­il continuer ou interrompre les travaux ? Faut­ il les repousser de quelques semaines, d’une année, deux années ? La pression monte. Je décide finalement de poursuivre et de reprendre le chan­ tier dès que possible. On ne pouvait pas stopper un tel projet, au risque de le fragiliser. Reprendre plus tard fut très compliqué.

Avec du recul, la bonne décision ?

L’avenir nous le dira mais je pense que c'était la décision la plus juste à un moment précis. Les travaux ont repris, les commerçants ont réouvert, les clients semblent pour l'heure de retour. Les entreprises renforcent les équipes pour rattraper le retard et font le maximum pour limiter la gêne. Je vais dire que cela se passe plutôt bien. Ce n'est que le début, nous ferons le nécessaire pour que cela se passe ainsi par la suite. Les commerçants sont associés et l’on répond aux différentes demandes et aux difficultés. C’est avec une bonne relation que nous réussirons.

Une circulation alternée qui fonctionne plutôt bien

quelques producteurs, proposé un “drive” sous la halle les mardi et vendredi. Une quinzaine de producteurs que je remercie vivement, grâce à eux, nous avons obtenu le retour du marché en mode déballage depuis le 19 mai et maintenant la réouverture dans sa globalité le mardi en tenant compte des déviations pour les travaux.

Le marché des producteurs locaux s'installe de façon pérenne sous la halle ?

Nous avons pu analyser les offres et choisir les entreprises durant le confi­ nement. Maintenant que je suis élu par le conseil municipal, je peux signer les marchés avec les entreprises retenues. Nous n'avons pas perdu de temps de ce côté et un nouveau planning sera bientôt diffusé.

Oui c'est un nouveau rendez­nous le vendredi après­midi au marché couvert pour les petits producteurs. On le reprend à notre initiative avec l’association des producteurs LLB. On veut densifier, diversifier et communiquer sur ce rendez­vous... Des animations seront proposées en fin de marché avec un verre et quelques gourmandises locales. Ce seront de bons moments.

Qu’advient­il des animations annulées ?

Finalement une belle satisfaction ?

Les animations annulées pendant le confinement ou dans les semaines à venir seront reprogrammées en fonction des mesures sanitaires. On va en faire plus dans un laps de temps plus court. On compte sur l'été pour relancer les festivités jusqu’à la mi­septembre qui, nous l’espérons, sera maintenue les 11, 12, 13 et 15 septembre.

On a prouvé que l'on pouvait réussir face à l'adversité. Je suis satisfait pour les commerçants et pour les producteurs. Maintenant c’est jour de marché : traditionnellement le mardi et le vendredi avec les producteurs locaux. Espérons que les clients seront au rendez­vous, eux qui ont plébiscité la consommation de proximité pendant le confinement.

Les marchés furent aussi l'objet de votre attention ?

Oui et cela me rassure. C’est un beau projet pour Bletterans, à nous de rester solidaires, de favoriser nos achats dans nos commerces et sur nos marchés. De faire preuve de patience et de respecter les consignes de circulation. Rappelons­le, tout est prévu pour que la gêne soit maîtrisée, pour que l’accès aux commerces soit favorisé.

Vous avez poursuivi les actions pendant le confinement ?

Oui nous avons beaucoup travaillé pour maintenir les marchés, une activité importante pour la commune, un rendez­vous essentiel. Dans un premier temps pour palier la fermeture du marché du mardi, nous avons avec

Les travaux sont bel et bien lancés ?

C’est reparti !

Philippe Renard co-président de l’UCIA

“Les avis étaient très partagés sur la suite à donner aux travaux…”

“Dès le confinement nous avons sollicité l’avis des commerçants de la rue Louis XIV le Grand sur la suite à donner aux travaux. Les avis étaient très partagés sur les décisions à prendre face à cette situation si surprenante et brutale. Les travaux et le confinement n’étaient pas pour nous rassurer. Finalement l’UCIA ne s’est pas positionnée. La municipalité a pris ses responsabilités et a décidé de poursuivre les travaux dès que possible. Aujourd’hui, les travaux ont repris, les commerces sont ouverts et pour l’heure les clients sont présents. La gêne des travaux n’est pas trop forte, espérons que cette situation perdurera par la suite. Nous verrons dans le temps… Nous avons repris nos animations avec la fête des mères que nous avons organisée avec le soutien de Super U. Nous organiserons la fête des pères avec le soutien de la municipalité et la quinzaine commerciale, prévue fin mars, se tiendra quant à elle fin juin début juillet avec le soutien du Crédit Mutuel. Les commerçants ont souhaité que cette animation soit maintenue. Certains commerçants ont pris aussi l’initiative d’ouvrir le dimanche matin, c’est une belle preuve de volonté pour aller de l’avant. Globalement, nous sommes dans une bonne dynamique, nous prenons soins de nos clients pour leur faciliter l’accès à nos commerces. Nous restons vigilants mais confiants…”

Ça creuse…

Michel Blanc, Président du Syndicat intercommunal des eaux et d’assainissement de Bletterans

“Il est important de bien expliquer, de bien informer…”

La future place de la mairie

En raison des travaux et du nouvel aménagement de la Place de la Mairie, le marché des petits producteurs du vendredi se teindra dorénavant au marché couvert.

Ça bouge…

Karen Chaumaz présidente des petits producteurs du marché du vendredi…

“Nous souhaitons protéger notre état d’esprit initial : la vente directe…”

“Notre association existe depuis 12 ans maintenant. LLB c’est une centaine d’adhérents qui a pour vocation de fédérer tous les producteurs – agriculteurs, artisans ou artistes – dans le but d’organiser des marchés de vente directe dans un périmètre qui s’étend sur la Bresse Jurassienne et la Saône-et-Loire. Bletterans est notre marché historique qui nous permet d'affirmer la notion de producteur. La personne qui vend est la personne qui produit ellemême… C’est important pour nous et nous sommes ainsi plutôt favorables aux petits marchés avec une dizaine de petits producteurs. Cela nous permet de diffuser localement en vente directe car nous n’avons pas les moyens de faire autrement. Nous allons maintenant quitter la place de la mairie pour rejoindre le marché couvert de Bletterans tous les vendredis. La municipalité souhaite communiquer pour attirer une nouvelle clientèle sous la halle et accentuer ce nouveau rendez-vous. De notre côté, nous souhaitons que la municipalité continue à nous faire confiance à la faveur de la vente directe, de l’engagement initial.

Nous souhaitons garder cet état d’esprit qui plaît à notre clientèle, c’est aussi une question de confiance en nos produits. Nous sommes favorables aux animations d’après marché qui apportent une dynamique, une convivialité, qui favorisent les bons moments et les produits locaux…” explique Mme Chaummaz, présidente de l’association LLB.

“On a démarré le 25 avril les travaux rue Louis XIV le Grand avec un mois de retard dû au confinement. Pour l’heure, on change les canalisations d’eau potable qui sont en amiante et ciment et qui datent des années 65. On les remplace par des canalisations en fonte d’une longévité d'une centaine d'années, sur toute la traversée de la rue Louis XIV le Grand, côté mairie avec huit traversées pour rejoindre l’autre côté.

On installe de nouveaux compteurs en limite de propriété, on les sort des habitations quand c’est possible afin qu'ils soient plus accessibles. On traite aussi l'assainissement, on change la canalisation côté mairie avec l’installation de tabourets de branchement.

C’est un traitement unitaire avec un rejet dans un très beau canal en pierres de taille situé sous la chaussée. Un canal magnifique dont on ne connaît pas la date de réalisation, un bel ouvrage qui date peut-être de la construction de la ville ! Pour l’heure, nous ne rencontrons pas de problème, il faut juste un peu de patience ! On va tenter de rattraper le temps perdu avec les entreprises retenues qui font le maximum. Au niveau relationnel avec les commerçants et les riverains tout se passe bien. Il est important de bien expliquer, notre chef de chantier se rapproche de chacun pour bien informer. Côté circulation, les camions ont été déviés et pour l’heure cela se passe bien. Le trafic en alternat est maîtrisé mais il y a toujours des personnes qui ne respectent pas les feux. Il faut savoir faire preuve de civisme et d’un peu de patience...”

8 vivre ici

Pays de Lons n°149 - juin 2020

Nature

Jura Nature Environnement fête ses 50 ans Pour fêter son demi-siècle, Jura nature environnement met en avant une cinquantaine d’actions parmi celles que l’association mène tout au long de l’année. Le 11 et 12 septembre 2020, elle invite toutes les Jurassiennes et tous les Jurassiens à se questionner sur l’avenir et ce qu’ils souhaitent construire ensemble pour la protection de l’environnement.

Le 25 juin 1970 naissait la Fédération de protec­ tion de la nature du Jura. Elle est créée par un petit groupe de naturalistes qui alertent sur la pol­ lution de l’air et de l’eau du département. Elle devient la Fédération de défense de l’environne­ ment du Jura, puis, en 2000, Jura nature environ­ nement (JNE) affiliée au réseau national France nature environnement. Depuis sa naissance, les questions environnementales et les réponses apportées se sont profondément transformées. La nature est toujours au cœur des actions de JNE, mais elles sont dorénavant plus en lien avec l’hu­ main. “Il ne s’agit plus que de la bonne santé de la faune et de la flore, explique Delphine Durin, char­ gée de mission pour JNE, on est passé à une prise en compte plus large des questions environne­ mentales”. Ainsi, la pollution sonore, la préserva­ tion du milieu naturel dans les zones urbaines, ou la réduction des déchets sont entrées dans les préoccupations de l’association.

L’urgence jurassienne Pour Delphine Durin, la priorité aujourd’hui, c’est de “réapprendre à laisser plus de place à la nature, car, dit­elle, avec la construction de routes, de contournements, de lotissements, on a grignoté petit à petit tous les espaces, et l’on se rend compte que le bilan n’est pas bon”.

Cela dit, le Jura n’est pas dénué de nature et d’espaces verts. “Nous avons la chance d’avoir un département qui a développé son tourisme

autour de la nature et nous devons conserver cette richesse”, reconnaît Delphine Durin.

Outre les changements de priorité, ce sont les modes d’action qui se sont modifiés au fil du temps. Des collectifs émergent dans le paysage écologiste pour prendre en charge des problé­ matiques nouvelles, sur le changement clima­ tique, le gaspillage alimentaire ou la réduction des déchets par exemple. “Ce sont des structures plus simples à mettre en place mais aussi plus faciles à dissoudre”. Si JNE estime qu’il est essen­ tiel de se rapprocher de ces collectifs et de tra­ vailler avec eux, cela multiplie aussi les acteurs et disperse les forces vives.

Un virage à prendre pour l’avenir Les 11 et 12 septembre, l’association célébrera officiellement ses cinquante ans d’existence. Un week­end qui sera également consacré à penser à l’avenir du travail de protection de l’environne­ ment. L’historienne Valérie Chansigaud est invi­ tée pour débattre de cette question.

Mais la réflexion ne doit pas s’opposer au diver­ tissement. “Cet événement sera ludique”, insiste Carmen Fourneau, chargée de communication à JNE. “Nous voulons attirer le plus de monde pos­ sible. Il ne s’agit pas de toucher uniquement les personnes déjà convaincues”.

Cet argument est loin d’être anodin. Pour Del­ phine Durin, il faut absolument investir les citoyens dans la protection de la nature et faire

en sorte qu’ils se mobilisent pour elle. “Si nous, les associations, ne prenons pas ce virage­là, je ne donne pas cher de notre peau”. Toutefois, même les acteurs les plus engagés dans la pro­ tection de l’environnement ont du mal à prévoir le monde de demain et les meilleures solutions pour s’organiser.

Après les deux mois de confinement liés à la pandémie de coronavirus, la chargée de mission reconnaît qu’il y a eu une prise de conscience chez beaucoup de personnes, avec un rôle pré­ dominant des réseaux sociaux. Mais Delphine reste prudente et “attend de voir”, car elle sait que “c’est agir dans le quotidien qui est le plus difficile à faire”. Pour être plus efficace, “il faut unir nos forces, c’est certain, mais on ne sait pas à quel point les gens savent travailler ensemble”, s’interroge la chargée de mission. Cette interro­ gation trouvera sans doute de nombreuses réponses lors des débats dans les arbres, ou après les siestes sensorielles des 11 et 12 sep­ tembre, lors de l’anniversaire de Jura Nature environnement à Lons­le­Saunier.

C.G.

Contact : contact@jne.asso.fr Téléphone : 03 84 47 24 11 La liste des actions mises en avant cette année est donnée chaque mois en fonction de leur programmation.

Quatre étapes dans la création d’une mare

Portrait

Roger Rey, maire rural s’il en est : un élu pas comme les autres ?

Autrefois chef lieu de canton, Conliège avec ses vignes, ses petites industries artisanales, sa population plutôt joyeuse et accueillante, est aujourd’hui un village parmi les autres, intégré dans une communauté de communes, en a t-il pour autant perdu son âme ?

Rencontré relax et casquetté au beau milieu de son espace privé, Roger Rey, le tout jeune retraité déjà occupé à écrire ses mémoires, dresse un bilan flatteur de cette expérience de 12 années passées aux responsabili­ tés, à la disposition de ses administrés. Le feu maire s’en va ainsi heureux des tâches accomplies, “sans amertume, sans regret, avec le sentiment du devoir fait – bien fait, ça c’est une autre histoire” sourit­il, souhaitant bonne chance à la nouvelle équipe.

Entre émotions, satisfactions, déceptions, la balance est largement positive.

Fils de parents reconnus “d’utilité publique”, “maman tenait l’hôtel bar­ restaurant, papa était vigneron mais aussi batteur et chanteur des Six du Musette”. Le fait de connaître les habitants, les coins et les recoins du pate­ lin où il est né n’a pas été négligeable pour arranger quelques conflits bien locaux. Cent vingts conseils harmonieux quelquefois houleux mais “tou­ jours achevés autour d’un p’tit coup de crémant ou d’une galette”, sont le témoignage d’autant de décisions prises ensemble pour le bien de tous. Le maire tremblait sur ses jambes quand il a fallu célébrer la cérémonie de la rafle du 11 juillet 1944 devant les familles, les survivants, la population. Le premier magistrat évoque ce fameux concert des Gadjo­Combo place de Notre­Dame de Lorette, Conliège en Musique et sa fête dans la rue Haute,

E TAT C I V I L

Leny de Anthony JANEY et Perrine SEPRET, Mantry Mayden de Anthony JULLIARD et Liam de Anthony JANEY et Perrine SEPRET, Mantry Adeline MATHIEU, Bletterans Arsène de Dimitri GUY et Staicy Thiago de David BERGER et MICHAUD, Marigny Sabrina BERGER, Chapelle­Voland Jules de Augustin CHARLOT et Agathe de Thibaut DANJEAN et Mathilde BANDERIER, Montmorot Charlotte MARICHY, Courlaoux Sylia de Lhoussine LAHBADI et Lisa de Sébastien MONNET et Jamila CHANI, Montmorot Angélique DUMARAIS, Dompierre­ Aymen de Nicolas TOILLION et sur­Mont Akima LAZRAK, Montmorot Linda de Moez DAGHRIR et Imene Hugo de Mathieu KEMEL et BEN HAZAZ, Lons­le­Saunier Laurine BUGUET, Nogna Milena de Alexandre DA COSTA et Luciana de Anthony BRETIN et Aurélie GOISET, Nogna Mégane MOREIRA, Macornay

NAISSANCES

Allyah de Fayçal BRICK et Sarah STEPHAN, Perrigny Charlie de Jérémy COTTIER et Justine JANNIAUX, Perrigny Marceau de Mathieu GELHAYE et Bénédicte HUICHARD, Quintigny Ayan de Agid JAAFAR et Nazliya RASHID, Sellières Angèle de Sylvain FENIET et Sophie MOIREAU, Voiteur

SIMONIN Serge, Clairvaux­les­Lacs, 83 ans BILLAROS Marie, Clairvaux­les­ Lacs, 98 ans VOISIN Pierre, Courbouzon, 90 ans BLANCHARD Patrick, Courlans, 62 ans HERPIN René, Domblans, 76 ans JÉZÉQUEL Fernand, Gigny, 63 ans HELOU Frédéric, Lons­le­Saunier, 56 ans DÉCÈS GUICHARD Anny, Lons­le­Saunier, PICOULET Jacques, Briod, 63 ans 54 ans ACERBIS Jean, Buvilly, 69 ans CART Florent, Lons­le­Saunier, VAUCHEZ Albert, Charézier, 89 ans 50 ans

l’aménagement du Saugeois, le développement de la voie verte, la percée du Vin Jaune en l’honneur des vignerons conliègeois, l’incendie de Saint­ Etienne de Coldres, les inondations et la solidarité qu’elles ont engendrée, les décès qui ont bouleversé la population tout en soulignant la qualité et la créativité des équipes pédagogique, périscolaire, le travail des employés communaux, la fidélité des membres du Conseil, le dynamisme des asso­ ciations, les relations privilégiées établies avec les autorités...

“Roger“, c’est ainsi qu’amicalement mais respectueusement les ados aussi l’appellent quand ils le croisent dans les rues, a réussi ce qui lui est le plus cher, l’établissement de relations humaines empruntes de bonhommie, d’écoute et de sincérité.

Fin négociateur, il l’avait été il y a longtemps à Rouget­de­Lisle devant le surveillant général. Convoqué pour être puni de quatre heures de colle, il avait plaidé le fait d’être l’unique batteur de l’orchestre du lycée, donc “indispensable” à la répétition du jeudi… en obtenant l’impunité, il venait de ternir à jamais l’autorité du réputé terrible “P’tit Guy” ! 50 ans plus tard, cette histoire figure toujours au palmarès des souvenirs qui enchantent les retrouvailles occasionnelles d’anciens élèves…

Alors “Monsieur le Maire” qui a entamé l’écriture de ses mémoires, en même temps que l’histoire du village et de ses anecdotes n’a plus qu’un Bernard Widmer seul choix, celui de les faire paraître au plus vite !

SEGUIN Micheline, Lons­le­ Saunier, 91 ans SAUVAGEOT Marie­Odile, Lons­le­ JAHOLNICZUK Claudia, Lons­le­ Saunier, 96 ans Saunier, 72 ans BOUCHARD Dominique, Lons­le­ ARQUILLIÈRE Georges, Lons­le­ Saunier, 64 ans Saunier, 95 ans FAIVRE Blandine, Lons­le­Saunier, LANGENFELD Jacques, Montmorot, 80 ans 95 ans CUENIN Jean, Montrond, 99 ans RAGAIN Joëlle, Lons­le­Saunier, MOUTENET Suzanne, Perrigny, 64 ans 83 ans PECCAUD Suzanne, Lons­le­ BOUVIER Denise, Poligny, 87 ans Saunier, 91 ans GINDRE Monique, Poligny, 58 ans JANNET Raymonde, Lons­le­ MIDOL Simone, Quintigny, 70 ans Saunier, 90 ans COUILLEROT René, Lons­le­ Saunier, 94 ans

Zone des Epenottes 39100 Dole Tél. 03 84 82 50 21 n°ISSN : 1 778-820X - Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdelons.fr

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ROUTES, RO OUTE VÉL ÉLOROUTES ET VOIES VERTES LE CONSEILL DÉP PAR A TEMENT TAL A DÉPLOIE 24 MILLIONS D’EUROS EN 2020

Le Département du Jura investit en permanence sur les voies de communication concrètes, physiques, qui permettent les échanges quotidiens. Clés de la vie socioéconomique, les routes ont régulièrement besoin de faire peau neuve, avec un soin particulier apporté dans les zones de montagnes, au climat plus dur qu’en plaine.

À ce propos, le coût de la viabilité hivernale (déneigement, salage…) varie suivant les hiverrss. Un hiver moyen représente une consommation de 16 000 tonnes de sel – 14 000 tonnes en 2018-2019 et 32 000 tonnes en 2005-2006.

Enfin, parmi les gros chantierrs jurassiens, la reconstruction du pont de Chamblay – long de 90 mètres et enjambant la Loue – a été achevée au courrs de l’année passée.

Sécurité, confort, pérennité… ces préoccupations incarnent le coeur de la politique routière départementale. – au sein duquel véloroutes et voies vertes prennent également toute leur place.

PHOTO/ ©THIERR RYY LAROCHE - CONCEP PTION/ T WWW.JURA.FR - 2020

Avec 3 500 kilomètres de routes départementales et 930 ponts, le Jura est un territoire particulièrement bien maillé. Ce tissu de liens est renforcé par les véloroutes et les voies vertes, indicateurs pertinents de la qualité des paysages et de l’environnement (un million investi en 2020).

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Pays de Lons n°149 - juin 2020

Michel Loup

L’homme-grenouille qui photographiait les poissons Michel Loup photographie le Jura, ses paysages et sa faune depuis de nombreuses années. Sa méthode de travail s’est affinée au fil du temps. Pour être au plus près de ce qu’il immortalise, il doit faire partie du décor.

Il s’est installé sur les hauteurs de Blois­sur­ Seille, dans le village de Chaumois­Boivin il y a huit ans. Il est au milieu de la nature, à quelques pas de la forêt qu’il apprécie. “Je suis un homme de l’extérieur” lance­t­il. Natu­ rellement, il s’est intéressé à la photographie.

Aujourd’hui, ses sujets de prédilections sont les animaux, les étendues sauvages et les sous­bois enneigés.

PORTES OUVERTES

Les grandes années grenouille Michel Loup observe, inlassablement. Il regarde le ciel aussi, et y voit des change­ ments “que les personnes lambda ne remar­ quent pas. C’est pour cela que mon métier est utile. Je suis un témoin des transformations de notre environnement”. Ce qui l’émeut dans la photographie, c’est toujours la lumière. Il sort son premier livre en 1995. Un ouvrage personnel avec peu de patrimoine bâti. Ce coup d’essai est très bien reçu par le public, ce qui l’encourage à éditer un second livre, “plus pour faire plaisir aux gens, avec des églises, du patrimoine ancien…”. Ces

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De l’exotisme au retour aux sources A 12 ans, Michel Loup est passionné par les fossiles et la géologie. Il ramène régulière­ ment des témoignages de ses trouvailles chez lui. Têtards, cailloux, fossiles font partie du butin. Mais soudain, c’est la lumière qu’il veut montrer. “La lumière m’a appris qu’il faut vivre les choses quand elles arrivent, parce que ça ne se reproduira peut­être jamais plus”. Ses premières photos argentiques et le développement en chambre noire sont, pour lui, une expérience “magique”. Il décide de prendre le chemin de la photographie profes­ sionnelle. Après un passage dans la marine et un autre aux archives départementales de Lons­le­Saunier, il attrape son sac à dos et part explorer le monde. Madagascar, l’Inde…

Il y rencontre des cultures et des paysages “incroyables”. Il photographie des lémuriens, des caméléons, des tigres du Bengale. Mais il ne se sent pas dans son élément. “Il n’y avait pas assez de contact entre la nature et moi.

Les excursions se faisaient souvent dans un 4x4, j’avais aussi besoin de guide”. Il rentre.

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sujets sont “photogéniques” en automne, en hiver et au printemps, mais comme “les lumières d’été sont moins intéressantes”, le photographe cherche à occuper cette saison en immortalisant d’autres sujets. C’est à cette période qu’il se met à la rando­aquatique, avec palmes, masque et tuba. C’est atypique, ça lui plaît. Le système qu’il élabore pour réa­ liser les photos sous­marines est, on ne peut plus, expérimental. Il utilise un boîtier enve­ loppé dans du plastique, qu’il leste avec un sac à provisions et des boules de pétanque.

Cela marche… peu de temps. Le sac se déchire, le boîtier prend l’eau, mais le pre­ mier film est sauvé et Michel Loup en est satisfait. En plus, il a trouvé son élément. Les lacs et les marais sont son nouveau refuge.

Au lieu de n’y rester que quelques mois, il y passera des années, hiver compris, quand l’eau est à deux ou trois degrés. Rien ne l’effraie. L’exposition de ses clichés sous­ marins est un succès qui propulse sa carrière.

peur, elles se regroupent pour former un gros poisson et elles viennent voir. Quand elles sont rassurées, elles se dispersent”, décrypte le photographe. Mais ce qui l’a marqué à tout jamais, ce sont ses rencontres, rares, avec des brochets. On sent l’émotion quand il raconte : “c’était l’année de l’éclipse, en 1999. Une année bizarre. C’est ma première rencontre durable avec un brochet. Alors que je nageais, il est venu vers moi. Nous sommes vite deve­ nus copains. Nous avions rendez­vous tous les jours du mois d’août, vers 16 heures. Je l’ai appelé Victor. J’ai perçu, à ce moment­là, que les poissons avaient leur caractère, leur intel­ ligence. Ce sont des choses dont je n’avais pas du tout conscience avant”. En 2016, il rencon­ tre Néon, un autre brochet avec qui il passe beaucoup de temps.

Moments inattendus et très forts

Ces rencontres sont faites d’intensité, de temps suspendu et de dialogues entre le monde humain et le monde aquatique. “Il faut passer dix, quinze ans à étudier le même milieu pour arriver à ce stade de compréhen­ sion des animaux que l’on observe. Il faut se fondre dans leur décor pour qu’ils nous accep­ tent. J’ai l’impression d’avoir été adopté par le monde aquatique”.

Entre 2000 et 2016, Michel Loup nage, plonge, se fond dans le paysage des perches, des brochets, et des grenouilles. Il devient familier des batraciens et des poissons. Là encore il observe. Il apprend à décoder leurs comportements “Les tanches, quand elles ont

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La forêt comme deuxième demeure Aujourd’hui, le travail du photographe se pour­ suit, dans la forêt. Il s’intéresse désormais au lynx, un félin qui le fascine. Il souhaite conser­ ver une part de secret dans les rencontres qu’il fait avec les animaux de la région, qui semblent l’avoir adopté, eux aussi. Ces histoires, Michel Loup les racontera à travers ses photos, innom­ brables et riches de détails qui témoignent d’une réalité qui échappe à nombre d’entre nous, qui prenons rarement le temps de regar­ der les choses, quand elles sont sous nos yeux.

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Pays de Lons n°149 - juin 2020

Voyage extraordinaire au centre de la capitale Les élèves de l’école de Domblans sont partis le mercredi 29 janvier à Paris pour aller voir l’opéra “le Barbier de Séville”... … ils étaient très excités Quand ils sont arrivés ils ont pris le métro pour aller à la place du Trocadéro pour pique­niquer. Ensuite ils sont allés voir la tour Eiffel, ils ont trouvé qu’elle était très haute. Après ils ont pris le métro pour aller à la butte Montmartre, ils sont passés par la place du Tertre. Ils ont vu des peintures magnifiques, ils ont adoré. Leur maîtresse est allée un peu plus loin appeler l’opéra Bastille pour savoir si le spectacle aurait lieu car ils étaient à Paris pendant les grèves. Les élèves ont attendu avec les accompagna­ trices pendant longtemps. Leur maîtresse est enfin arrivée, tout le monde croisait les doigts, malheureusement l’opéra a été annulé. Une grosse déception leur tomba des­ sus. Mais heureusement, leur maîtresse avait prévu le coup. Elle a appelé un théâtre et a réservé des places pour voir un autre spectacle. Après ils sont allés dans un parc jouer et ensuite la maîtresse les a emmenés dans un café. Ils pouvaient prendre ce qu’ils voulaient. Ensuite ils sont allés au spectacle qui s’intitulait “The opéra locos”. Ils ont adoré ! Maintenant ils avaient faim, ils sont allés pique­niquer devant le Louvre qui était illuminé. Après cette journée bien chargée, ils sont allés dormir dans une auberge de jeunesse. Certains n’ont pas trop bien dormi, d’autres pas du tout.

Réouverture du musée du jouet le 10 juin prochain Afin de s’adapter aux nouveaux impératifs sanitaires, de nouveaux jours et horaires d’ouverture ont été imaginés. Ainsi, du 10 au 30 juin 2020, le musée du Jouet sera ouvert du mercredi au dimanche, uniquement les aprèsmidi, de 13 h 30 à 18 h.

L’équipe du musée met d’ici là en œuvre les préconisations inscrites dans son Plan de Reprise d’Activité afin d’accueillir les visiteurs dans les meilleurs conditions.

Les élèves de CM de l’école de Domblans

Le lendemain, ... ... ils sont partis tôt pour aller au centre Pompidou, certains ont aimé, d’autres moins.

Les mêmes ? Sûrement. Pour déjeuner, ils sont allés pique­niquer dans la cour d’un centre commercial à l’abri de la pluie. Il y avait un piano à disposition, ils en ont joué.

C’était marrant.

En allant à l’opéra Garnier pour une visite guidée programmée, ils sont entrés dans l’église Saint­Eustache, elle était belle. L’Opéra Garnier était MAGNIFIQUE. Ils ont pu assister à un bout de la répétition de Gisèle.

Ils avaient encore un peu de temps avant leur départ, ils ont attendu sur les grands escaliers. Ils sont ensuite allés tranquillement prendre le métro pour se rendre à la gare et prendre leur train .

Voilà notre voyage est terminé. Nous avons adoré, c’était génial, merci à notre maîtresse.

Partenariat entre le Journal “Le Pays de Lons” et l’Education nationale Pour la 8e année consécutive, ce projet pédagogique est renouvelé. Après l’intervention de notre journaliste du Pays de Lons dans les classes afin de faire découvrir ce métier, les enfants se mettent dans la peau de reporters en herbe et réalisent un article sur un thème de leur choix. Le projet reprendra dès la rentrée !

Pour cet été, en plus du nouveau guide de visite numérique et du nouveau parcours enfants, l’équipe de médiation proposera des activités à faire en famille, adaptées aux nouvelles conditions de visite.

Suivez le musée sur Facebook, Instagram et sur www.musee-du-jouet.com Musée du Jouet 5 rue du Murgin 39260 Moirans-en-Montagne Tél. 03 84 42 38 64 musee-du-jouet@jurasud.net

Ligue de la protection des oiseaux

Les oiseaux s’invitent dans nos jardins

sécheresse rendent l’accès à l’eau plus difficile pour les animaux”.

Au cours des deux mois de confinement, ce sont plus de 23 000 données citoyennes qui ont été collectées dans le Jura à travers les différents outils mis en place par la Ligue de la protection des oiseaux (LPO). C’est plus qu’en 2019. Les observateurs sont également plus nombreux.

Les 30 et 31 mai, un grand comptage national a eu lieu. Organisé conjointement entre la LPO et le Musée d’histoire naturel de Paris, il donne aux scientifiques la possibilité de faire une photogra­ phie de la situation à un moment précis. “Cela per­ met d’aller au­delà du ressenti, souligne Jean­Marc Musset, il s’agit de mieux connaître afin de mieux protéger”. Ce suivi a ainsi mis en lumière la dispa­ rition de 73 % de la population de moineaux domestiques à Paris en seulement treize ans. La Franche­Comté est l’un des derniers bastions de la pie­grièche grise. Aujourd’hui, on ne compte plus que quinze couples de cette espèce, pour 300 il y a trente ans. Une perte de biodiversité qui n’est pas sans conséquences pour les êtres humains, et dont nous venons de payer les premiers frais.

Il est pour l’instant difficile de tirer un bilan précis et scientifique de ces observations, mais Jean­ Marc Musset, médiateur environnement à la LPO de Franche­Comté, nous livre sa vision de la situa­ tion. “La période de confinement a amené de nom­ breuses personnes à se reconnecter avec la nature”, affirme t­il. La baisse de l’activité humaine pendant ces deux mois a diminué la pollution sonore des villes et des campagnes, ce qui a per­ mis de mieux d’entendre les sons environnants.

Elle a aussi participé à la modification du compor­ tement des animaux sauvages qui se sont réappro­ priés les espaces urbanisés.

Compter depuis son jardin

Contact : La LPO de Franche-Comté est joignable au 03 81 50 43 10 / franche-comte@lpo.fr

Un chant pour attirer La ligue pour la protection des oiseaux a mis en place l’événement “Confinés mais aux aguets”, pour récolter des données de terrain pendant la période de confinement. Les observateurs se pos­ tent directement dans leur jardin pour compter les oiseaux. Deux changements principaux ont été clai­ rement identifiés dans le comportement des vola­ tiles. D’abord, le bruit qu’ils font s’est transformé.

“Le chant des oiseaux leur permet à la fois de déli­ miter leur territoire, mais il sert aussi à la reproduc­ tion en attirant un ou une partenaire”, explique Jean­Marc Musset. Il se trouve que l’activité humaine produit des sons plutôt graves et que les oiseaux se sont adaptés à cela en chantant plus aiguë, afin de se faire entendre. “Pas facile de se retrouver à des grandes distances quand on fait 6 grammes”, souligne le spécialiste. Cette stratégie paraît être une bonne idée, mais il se trouve que chanter aigu est plus énergivore pour ces petites bêtes. Au cours du confinement, la baisse de la pol­ lution sonore a permis aux oiseaux de chanter dans

UN APPEL À LA

VIGILANCE DE CHACUN une tonalité plus grave, qui porte plus loin, et ainsi de déployer l’énergie gagnée à autre chose, comme la recherche de nourriture par exemple. “Bien qu’il soit trop tôt pour en être certain, on peut tout de même s’attendre à une meilleure reproduction cette année”, avance Jean­Marc Musset.

Des nids de toutes parts Le second changement tient à la baisse des pertur­ bations des milieux naturels et notamment à une gestion plus souple des espaces verts en ville. Les herbes hautes et les feuillages sont de bons réser­ voirs de nourriture pour les volatiles. Cela a conduit les oiseaux à s’établir de manière plus dense près des habitations. Dans les jardins, les

parcs, les haies, ou encore les arbres et arbustes.

C’est là qu’ils ont élu domicile et les nids sont dis­ simulés dans des lieux où nous n’en avions pas for­ cément l’habitude. Avec la période de reproduc­ tion qui bat actuellement son plein, “il faut redoubler d’attention, afin de ne pas détruire mas­ sivement les œufs et les nouveaux­nés, prévient Jean­Marc Musset, ce n’est donc pas le moment de se jeter sur sa tondeuse ou son taille­haie. A l’inverse, pour favoriser le retour de la nature dans les villes et les villages, le spécialiste invite tout le monde à offrir le “gîte et le couvert” aux oiseaux.

En disposant des petits abris dans les jardins, ainsi qu’en remplissant les mangeoires de nourriture et d’eau. “On oublie souvent que les périodes de

Au niveau national, la LPO appelle “les promeneurs déconfinés à redoubler de précautions pour éviter une hécatombe par la destruction involontaire d’animaux et de plantes sauvages qui ont investi certains espaces pendant le confinement”. Elle préconise également aux conducteurs de réduire leur vitesse et d’être particulièrement vigilants aux oiseaux. Les infrastructures de transport ont effectivement un fort impact sur leur mortalité. La Ligue demande aussi de “vérifier que des animaux ne se sont pas installés avant de redémarrer des activités sur des chantiers, des bâtiments inoccupés, des terrains de sport, des aéroports, ou encore des établissements scolaires”.

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Le moto-cross en fête à Poligny Les adeptes du deux roues motorisé connaissent bien le Moto-Club de la Croix du Dan à Poligny. Pour sortir du confinement son Président, Philippe Gaillard et son équipe ont mijoté une fête de la moto “aux petits oignons” pour les aficionados du moto-cross.

Du temps encore et toujours du temps pour les autres

Une affiche de rêve pour le 30 août au circuit de cross

L’image du motard tatoué, le blouson noir clouté et débraillé, la barbe et les cheveux hirsutes ne correspondent pas au portrait de Philippe Gaillard président du moto club la Croix du Dan à Poligny.

Et pourtant il en a usé du pneu sur roues, sur les circuits de vitesse et de cross. S’il ne rechigne pas de temps à autre à “arsouiller” sur les petites routes sinueuses du Jura, il consacre la plus part de son temps libre à la vie de ce club. Il est intarissa­ ble à ce sujet. “La moto c’est une passion quelle qu’en soit la pratique, route, cross ou circuit et quel que soit l’âge et le sexe des adeptes. C’est ce que nous avons toujours défendu au Moto Club de la Croix du Dan. Il y a des motards qui nous rejoignent pour la balade mais d’autres au contraire s’adon­ nent à la compétition sur circuit ou en cross. Pour tous, nous préparons une grande fête de la moto le 30 août.”

“Nous avons fait un effort tout particulier cette année pour les amoureux de la moto. Bien sûr le cœur de cette journée portera sur les compétitions de cross, mais nous avons élargi ce plateau pour créer une fête de la moto. Nous ouvrons nos portes à des ventes de motos d’occasion de tout type et de pièces détachées. Nous accueillerons également des concessionnaires de différentes marques et nous complétons avec des animations, cascades, Wheelings. Il y en aura vraiment pour tous les goûts sans oublier le stand pour se désaltérer et se restaurer.”

Philippe Gaillard sait tout le travail qui les attend lui et son équipe. Dans un premier temps ils rece­ vront, le 6 juillet, les représentants de la Fédéra­ tion Française de moto, de la Préfecture et de l’Environnement pour le renouvellement de l’ho­ mologation du circuit. La boucle de 1,350 km sera

portée à 1 600 km. Dès cette étape franchie, ils s’occuperont de l’entretien et de la sécurisation de ce parcours pour que tout se passe bien.

La plateau des concurrents s’élève déjà à deux cents pré­inscriptions avec quelques “gros bras” tant masculins que féminins comme par exemple Lesly Racca championne de Bourgogne­Franche­ Comté de cette discipline et membre du Moto­ club organisateur, et la présence possible de Jessy Joinan qui concourt dans le circuit mondial.

Et que la fête commence !

Dès 8 heures le 30 août, les décibels vont s’envoler sur le circuit de cross de Poligny­Aumont. Elles donneront le coup d’envoi des essais qui dureront

jusqu’à 10 heures. Puis le programme enchaînera avec les premiers chronométrages et quelques­ unes des épreuves officielles avant midi. L’après­ midi plein gaz pour la suite de la bagarre sur le nouvel anneau de 1 600 km. Pas moins de douze courses à l’affiche depuis les 85 CC pour les jeunes à partir de 7 ans jusqu’aux 450 CC pour les plus chevronnés. Les filles bien sûr seront présentes à tous les niveaux.

Philippe Gaillard est confiant : “Nous espérons que le public sera satisfait de ce spectacle que nous pré­ parons avec acharnement et beaucoup d’enthou­ siasme. Alors tous sur le circuit le 30 août ! Nous vous y attendons pour une belle Fête de la moto !”

Saline royale d’Arc-et-Senans

Emploi

20e FESTIVAL DES JARDINS Le cirque du vent ­ © Adrien Bizet, Guillaume Aimon

A cœurs vaillants rien d’impossible !

Philippe Markarian, directeur de l’office de tourisme Arbois Poligny Salins Cœurs du Jura explique pourquoi cette structure a souhaité participer à sa façon à l’opération de solidarité “Le repos des héros”.

Des gestes de solidarité pour un repos bien mérité “Pour les offices de tourisme, l’idée a été lancée par nos col­ lègues basques et nous avons immédiatement adhéré à ce mouvement généreux. Il s’agit de témoigner notre reconnais­ sance à celles et à ceux qui ont accepté de braver la pandémie pour assurer à leurs concitoyens une vie la plus normale et la plus aisée possible pendant cette période si pénible. Ensuite nous avons bénéficié du soutien de notre Fédération nationale.

Sur place j’ai été efficacement secondé par Chantal Gisler.”

Philippe Markarian a donc sollicité des partenaires qui ont offert des lots pour témoigner de leur sympathie aux “Héros de la pandémie”. Ces dons vont du repas pour deux personnes à la semaine en gîte toujours pour deux personnes. Mais on trouve également dans la liste des offres des journées et demie d’initiation à la spéléologie, à la pêche et des remises dans divers gîtes et restaurants. Il s’agit de leur offrir un peu de repos et de détente après la fatigue et le stress accumulés durant toutes ces dernières semaines. Le fonctionnement de cette opération est très simple. Il suffit d’écrire un texte expli­ quant ce qu’une personne vient d’accomplir pour “sauver ou rendre plus facile la vie des autres”. Ces lettres peuvent éma­ ner de la personne concernée ou d’une toute autre qui veut signaler quelqu’un qui a fait preuve de grand dévouement.

L’envoi se fait par tout moyen auprès des offices de tourisme d’Arbois, Poligny et Salins.

La crise a ouvert des cœurs Il convient d’apprécier à leur juste valeur tous ces gestes de générosité de la part du monde du tourisme très sévèrement touché par les deux mois d’économie en complet sommeil. Ils sont reconnaissants envers tous ceux “qui sont restés sur le pont quand la tempête s’est levée et ils se font un grand plaisir

Ouverture le samedi 6 juin jusqu’au dimanche 25 octobre Inauguration le dimanche 28 juin à 15 h

de leur offrir un havre de paix largement mérité”. Philippe Markarian se montre très heureux de cette opération “Nous obtenons un taux de réponse à nos sollicitations de près de vingt pour cent. Vu l’état de l’économie actuellement c’est un très bon résultat. Je remercie tous nos partenaires qui ont répondu à notre demande. C’est aussi une petite incitation à la relance du tourisme dans ce beau Cœur du Jura qui offre tant de possibilités pour se refaire une vraie santé après ce qui a été, et le demeure encore un peu, un réel traumatisme pour beau­ coup de personnes”.

La Saline royale d’Arc-et-Senans consacre son année 2020 au Monde du Cirque à travers une exposition, un spectacle La Dernière saison et un Festival des jardins.

Comme la vie, foisonnante et colorée, tantot rationnelle, tantot mystérieuse ; la poésie du Cirque Plume dépose sa beauté et sa fragilité comme un souffle au cœur du festival des jardins pour sa 20e edition. Les jardins se transforment en espaces scéniques où chaque parcelle est un acte pour accueillir cet ultime poème à l’occasion de la dernière saison du Cirque Plume.

Des ombres, de la végétation légère et des plantes voltigeuses, une visite rythmée par les couleurs, les sons et le mouvement qui ne manquera pas de s’inscrire dans la mémoire.

Le Festival des jardins se clôturera le 25 octobre par une Foire aux plantes.

Lons-le-Saunier, Bletterans et environs…

MERCI pour ce bel élan de solidarité…

Au moment où la crise sanitaire prenait une grave dimension sans précédent, trois collectifs locaux se sont unis pour apporter une aide précieuse aux soignants. SOS surblouses, Solidarité Lons-Blettreans et alentours, Entraide et Solidarité Ledonienne ont œuvré à la confection de surblouses, de masques, visières… et ont collecté du matériel auprès des entreprises, associations et particuliers pour le redistribuer aux soignants du secteur (Maisons Médicales, EHPAD, Hôpitaux, Cabinets Libéraux, Structure d’Aide à la personne, …). Un élan de solidarité exemplaire pour des dizaines de bénévoles que nous tenons vivement ici à remercier… Bravo à eux ! Et ce n’est pas fini…

KATIA JEANBLANC, BRIGITTE CALLEJA, MME AUCHARD « LOU ANGE », MME AUDIER, MME BARROIS, MME BETOURNE, MME BOTTAGISI, MME CANDELA, MME CRETET, MME CULAT, MME CULIN, MME DUSSOT, MME FEVELAT, MME GAUTHIER, FAMILLE GRANDVAUX, MME GUYOT, MARIE PIERRE H., JOJO LA COUTURE, MME MARANO, MME NEGRI, MME NICOLAS, MME PAUCHARD, MME RAISON, MME VERGUS, MME RIQUELME, MME SLOWICK, MME VELARD, MME DEMONCEAU, MME GUYON, MME SUBILEAU, MME ECUER, MME BROISSIAT, MME BASSARD, MME VIZCAINO, MME BOURGEOIS, MME BECK, MR ROY, MME BOURGOUGNON, MME BETTEWILLER, « LES DOIGTS DE FEE », MME BENIER, MME GANDELIN, MME SALVADORI, MME MICARD, MME CRETET, MME CABIROL, MME WELTER, AURELIEN BASSET, MARGOT MATRAY, LISE THUREL, BAPTISTE GIRARD, ALEXIS PERNET, NADIA DARFAOUI, LUDIVINE JACQUOT, NATHALIE GRIGI, CYRILLE BRERO, MARIE-CHRISTINE PICHON, MARIE-CHRISTINE VERGUET , JOËLLE THIBERT, MONIQUE MOULIGNEAU, JEANINE BLANCHARD, JEAN ROY , MARIE-PIERRE CULAT, PIERRE POULET, ODILE JOUGLET, ANNIE BURGY, MONIQUE RENAUD, MARIE-FRANCE CASSABOIS, DOMINIQUE MOY, JACQUELINE VUILLERMOZ, MARTINE CHOULOT, CATHERINE CRETET, JOCELYNE MOIREAUX, NOËLLE BIRBAUD, DORIS PLATRET, CHRISTELLE BOUDARD, SAMIA ZAROUAL, MARIE-CECILE GIRARD, EMILIE MURADORE ET SA SŒUR , DOMINIQUE BRUN, MARIE-JO BANRY, MARTINE RODOT, MARIE-CLAUDE GROS, MARIE-CHRISTINE MARÉCHAL, MICHELLE BRENIAUX, MONIQUE LE ROLLAND, MONIQUE PYON, CÉLINE ANTONIO , MONTSERRAT VASMER, EVELYNE JOBARD, MME JALLOIS, CAROLE BOUVIER, ISABELLE PALANCHON, JEANNE PELISSON, THOMAS GREAVES, FIONA SAMSON, ARTHUR BRÉRO, PHILIPPE THEVENOT MONGOLFIER… ET BIEN DʼAUTRES QUE NOUS REMERCIONS ENCORE ET ENCORE… ROMARIC RAVIER, MAÏ-LYS REGAD, OLIVIER MOUGEOT, EMILIE GOUGEON, THIERRY VALLINO, VALENTINE COLIN, CHARLOTTE LYET, SYLVAIN ALARY, SONIA DAVID, JEAN-YVES RAVIER, MARIE-CLAIRE CATROUX, THOMAS BARHELET, SARAH SOLARY, MARC FILOTTI, ANNE PERRIN, PATRICIA THIRIET, JEAN-PHILIPPE THIRIET, JUSTINE BRAUD, CLAUDE CHANGARNIER, MICHEL ROUSSET, MARIE-PIERRE MAILLARD, LAURE BLANCHET, SYLVIE CUINET, ANNIE GIBOUDOT, CARINE GAILLARDOU, MIREILLE OUDET, ELISABETH LECAVELLE, LAURE-ANNE CERNAN, DOMINIQUE OLIVIER, JULIE BOUDIER, YANNICK COLIN, JACQUELINE CHEVASSU, LOUISIANE OBERSON, MARIE-JANE GUYON, MONIQUE GAUTHERON, JEAN CAMUS, RICHARD BRUSA, BERNARD GIRARD, CINDY ROZAIN, HUGUETTE BONNIN, EVELINE MIDENT, MARIE-JANE GUYON, MONIQUE GAUTHERON, FABIENNE GUITAUD ET SON ÉQUIPE, MARCEL BOTTAGISI, JEAN-PHILIPPE CLERC, MICKAËL GIANOLIO, JEAN-MARIE GIRARDEAU, GAËL GIRARD, THOMAS HEBERT, JEANFRANÇOIS JOUVET, BERNARD LAHEURTE, ALAIN PERNOT, VINCENT PIGNON, CHRISTOPHE ROUSSELLE, ALEC CHEVROT, DAVID COCHET, ANTHONY LALA, SAMUEL LITZLER, NICOLAS MIGLIERINA, LES ATELIERS MADE IN IKI - FABLAB BRESSE DU JURA, LE CLUB CYCLO SPORTIF MESSIA, LA FOULÉE DES CONFINÉS JURA, LA TEAM COACHING+, LA BONNE CAUSE – AFFICHES SOLIDARITÉ, LES PARRAINS QUENTIN FILLON MAILLET ET FÉLIX LAMBEY, ASSOCIATION MOCSARR… ET BIEN DʼAUTRES QUE NOUS REMERCIONS ENCORE ET ENCORE… ET BIEN DʼAUTRES QUE NOUS REMERCIONS ENCORE ET ENCORE… STÉPHANIE PRUDRENT : LES PETITES FÉES, SONIA DUMONT : SONIA CREATION, LORÈNE VERNEREY, ANNIE GAND, ELISA PAGET, CATHERINE LECUELLE, MARIA CARVALHO, CHRISTIANE CLERC, MME CAGNE, MME CUINET, MME COLONA, MME MONTUELLE, VIRGINIE BORFIGA ET SA MAMAN, MME PROST, ODETTE LABORNE, LILIANE DÉCHANCÉ, SAMIRA TAFRAOUT, FADILA LAKAL, MME MOKHNACHE, PATRICIA NODI, STÉPHANIE MARTINELLO ET SA MAMAN, NATHALIE AUCHART, NATHALIE DOMINGEZ ET SA FILLE, INGRID LAURENCIN, SANDRINE CHANEY MOREL, NATHALIE GRANDJEAN, SANDRA CONCALVES, AURELIE URENA, LAURIE CRANCE, NADIA DARFAOUI, LUDIVINE ZOURAK, MARYLINE PARGAUT, CHRISTIANE HOSPITAL, MARYLINE LOERCH, ADELINE LAZZARONI, COLETTE RICHARD, AMÉLIE BLANCHET, MME ZARAZIN, CATHY CORNU BRETON, FATMA ABID, AZIZA YAHYAOUI, MOHCINE YAHYAOUI, EVAN MAURIN, IPEK RAMAZAN, JEAN-MICHEL SAUSSARD, AHMED EL HASSANI, MOHAMED RAOUTI, HICHAM RAOUTI, JAWAHER SAMSAMANI, RÉDOUANE MARGUICH PRÉSIDENT LEDONOVA FABLAB, NICOLAS MARMET MIGLIÉRINA : MAKERS, GÉRALD GROFILLEY, JULIEN DOBELLI, MATTIEW MULLER, BATTAL LACINOK, GRIBI YASSINE, KAMELIA AIBOUD, KAIS AIBOUD, MR OMAR YAHYAOUI, HAROLD AUTIN, MOUNIR BOUHOUT, HASSANE LABADI, HALI KARAMAN, YOHANN PALAVIZINI, MR ZENANO, MR YABRE, YOUCEF AIBOUD… ET BIEN DʼAUTRES QUE NOUS REMERCIONS ENCORE ET ENCORE…

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