Pays de Lons 150

N°150 Juillet 2020

Lons-le-Saunier

Jean-Yves Ravier est le nouveau Maire… p. 2

Bois du Jura

Une AOC qui fait du bien…

p. 10

Via Ferrata

Des sensations à la hauteur !

p. 8

Exposition

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C’est l’été dans le Jura !

p. 14 à 20 en partenariat avec le magazine Vaévient 2020

Château-Chalon

Les artistes renouent le contact

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MARBRERIE BLETTERANOISE

’

MaG Élus Lettre de la vie politique et des échéances électorales

Pays de Lons n°150 - juillet 2020

Lors du Conseil municipal d’installation le samedi 4 juillet, Jean-Yves Ravier a été, sans surprise, élu Maire de Lons. Une aventure débutée avec trois élus de la minorité au Conseil municipal : Anne Perrin de EELV, Thierry Gaffiot du PC et Claude Borcard PS. Une union qui a porté ses fruits… Que retiennent ces quatres élus maintenant dans la majorité ?

JEAN-YVES RAVIER - MAIRE DE LONS-LE-SAUNIER Le soir de l’élection, j’ai ressenti une joie profonde... je me suis dit que l’on avait atteint ensemble l’objectif que l’on s’était fixé. On a su garder confiance durant cette longue campagne. Nous sommes restés dans la ligne fixée jusqu’au bout, jusqu’à la victoire.

C’est la concrétisation d’un an de travail face à un maire sortant bien implanté depuis 30 ans et qui soutenait notre adversaire du deuxième tour. C’était loin d’être gagné !

Ce qui a fait notre force, ce sont les thématiques que nous proposions de défendre et la proximité avec la population sur le terrain. C’est là que nous avons forgé notre victoire. Nous sommes restés hors des polémiques et j’ai bien été protégé par mon équipe.

Nous avons affiché une belle unité et une belle dynamique que l’on a su communiquer.

Aujourd’hui je suis interpellé dans la rue, on me félicite, on a apporté de la joie et de l’espoir. C’est une responsabilité car il y a des attentes, nous devrons respecter ce que nous avons dit. Pour l’heure, on s’installe, on rencontre les services, on respecte, on rassure... on a confiance en eux. Sans eux, on n’avance pas... Ces premiers jours et premières semaines sont consacrés à la crise sanitaire et aux mesures à prendre pour les familles en difficultés, pour les commerces, les entreprises... nous voulons envoyer des messages positifs pour avancer ensemble. Dans les moments difficiles, la ville doit être aussi présente, nous resterons à l’écoute pour répondre aux besoins.

Thomas Barthelet

Émilie Gougeon

Sylvain Alary

Willy Bourgeois

THIERRY GAFFIOT

ADJOINT À LA VILLE SOLIDAIRE, LA SANTÉ ET AUX AFFAIRES SOCIALES

C’est pour moi la confirmation d’un élu de la minorité, d’un élu d’opposition depuis quatre mandats qui a travaillé pour que la minorité devienne un jour majorité. Durant toutes ces années, on a tenu la place qui était la nôtre. Nous avons réussi autour de Jean-Yves Ravier un rassemblement de la gauche et des écologistes. On a commencé entre élus de la minorité voilà un an et nous avons ensuite élargi l’équipe. Plus on avançait, plus c’était enthousiasmant, c’était le nous avant le je, un beau travail d’équipe. J’ai toujours cru au rassemblement, d’être en capacité de le faire. Il fallait être prêt cette année, aujourd’hui c’est fait, je suis heureux. C’est le fruit d’une belle campagne, dans un bel engagement. Cela restera pour moi mémorable. L’union nous a fait gagner, des partis qui travaillent ensemble et dans le bon sens pour construire les meilleurs projets qui rassemblent ça existe encore. On sort par le haut, on se dit les choses, on avance ensemble, c’est un beau signal, nous ferons bouger les lignes. C’est un contexte particulier où nous nous devons d’être à la hauteur, ce qui nous attend est important. Nous avons réuni une nouvelle génération ce qui va me permettre de partager l’expérience acquise et de transmettre.

ANNE PERRIN

ADJOINTE À LA VILLE NATURE, L’INNOVATION URBAINE ET LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE Plus que l’enjeu politique, je retiens essentiellement l’aventure humaine. Ce samedi matin lors du Conseil municipal j’ai retenu l’image d’un homme, Jacques Pélissard qui part après 31 ans de travail pour Lons-le-Saunier, l’image d’un nouveau maire, Jean-Yves Ravier et une nouvelle équipe qui dégage une énergie collective et positive. C’est la force de l’aventure humaine qui me touche. Oui il y a urgence à travailler, à mettre en place notre projet. C’est le social, l’économie, l’écologie... une collective comme Lons doit être en capacité de faire dans le « hors » habituel. La collectivité doit répondre en fonction de ses moyens pour apporter une solution à ces « pépins » collectifs. Nous travaillerons collectivement, on expliquera, chacun participera... nous serons présents dans les quartiers. Pour ce qui est de l’écologie, nous reviendrons sur certains projets avant qu’il ne soit trop tard.

E TAT C I V I L NAISSANCES Charlie de Florent GRAPPIN et Tantely BRUN, Bletterans Léandre de Zafer KARAÇAY et Cécile ESPOUR, Bletterans Éléna de Julien TARTAVEZ et Adeline IONI, Bornay Timothé de Thomas SPRENGER et Marianne DELUGEAU, Briod Mélina de Savinien HUDELLE et Lydia GOBEAUT, Clairvaux­les­ Lacs Léna de Lionel COURBET et Coralie IEHLEN, Cogna Charlotte de Stephen MAGNIEN et Mélissa DALLOZ, Courlaoux Robin de Julien PROST et Estelle GERBOD, La Chaux­du­Dombief

Nicole Paraiso

CLAUDE BORCARD - CANDIDAT À LA PRÉSIDENCE D’ECLA L’AGGLOMÉRATION

En tant que Directeur de campagne, je suis très satisfait de cette élection, de cette belle victoire d’équipe. Nous avons fait du bon travail.

Nous sommes partis à quatre pour changer de cap et l’équipe s’est étoffée au fil du temps. Je me suis beaucoup investi pour créer du lien et c’est une fierté pour moi d'avoir réussi à fédérer une équipe de générations et de cultures différentes, de compétences diverses. J’étais soulagé d’être arrivé au bout de cette campagne sans faire d'erreurs lourdes de conséquence. Nous avons respecté notre stratégie, nous voulions une campagne propre et maintenir la cohésion de toute l’équipe, nous n’avons pas dévié de notre ligne de conduite. On a su éviter les travers d’une campagne électorale. Et cela a marché... Jean-Yves Ravier s’est révélé durant cette campagne, il a été à la hauteur de la situation grâce à beaucoup de travail et une forte présence dans l’équipe. Je suis très content pour lui et samedi dernier, lors du conseil municipal d’installation, ce fut pour moi une belle et rare émotion. Nous avons vécu une belle campagne dans des conditions très particulières mais dans une très bonne ambiance. Oui ce début de mandat est particulier. Pour ce qui me concerne, je me prépare à la présidence d’ECLA l'agglomération Lédonienne, je suis à nouveau en campagne pour convaincre les communes à nous faire confiance. Côté ville, on votera au prochain conseil municipal les premières mesures d'urgence que nous avons annoncées entre les deux tours... L’équipe est prête à assumer sa mission avec une nouvelle approche, avec de la jeunesse.

Bosco de Rodolphe de JACQUELOT du BOISROUVRAY et Domitille GRASSET, La Chaux­du­ Dombief Dorian de Ufuk AVCI et Lucile DELAINE, Le Vernois Alycia de René MOUREAU et Marion LOMBARD, Lons­le­ Saunier Zoé de Anthony GUILLEMOT et Chloé PAGE, Lons­le­Saunier Hanaé de Elie BLANC et Aurore COURTOUT, Maisod Arsène de Clément ARDIET et Mathilde FUSIER, Montmorot Léane de Thomas BOISSON et Amélie BAULARD, Montmorot Jade de Michaël GOTTI et Emilie THIELLAND, Montmorot

Nils de Tiphaine BEAUDOU et Emilie TOUDIC, Orgelet Myla de Yannn BARTHET et Camille GENTET, Perrigny Lindsey de Steeven SCHMITT et Océane PICARD, Poligny Léa de Mathieu HUMBERT et Marie MOUREY, Soucia Augustin de Damien FEVRE et Aurore QUOY, Verges Simon de Gwenaël LAUREAU et Solène FOUASSIER, Vevy Victoria de Corentin MACLE et Clara MOSSU, Voiteur

BOURGEOIS Michel, Chapelle­ Voland, 82 ans MAGNIN Jeanine, Cousance, 88 ans AYEL Claude, Crotenay, 82 ans VIENNOT Guillaume, Desnes, 37 ans DAUMARD Maryse, Lavigny, 69 ans CHAUMONT Jeannine, Le Vernois, 89 ans BOIVIN Marie, Loisia, 90 ans ROUSSELOT Michel, Lons­le­Saunier, 87 ans CALZONE Thérèse, DÉCÈS Lons­le­Saunier, 89 ans MURDINET Dominique, Augisey, PETOT Germaine, 63 ans Lons­le­Saunier, 92 ans SCAMORRI Aldo, Bletterans, SAILLAND René, Lons­le­Saunier, 90 ans 91 ans

CHIRICO Pascal, Lons­le­Saunier, 47 ans BERNARD Claire, Lons­le­Saunier, 88 ans BENZINA­BERROUA Djelloul, Lons­le­Saunier, 81 ans GIROD­LÉONARD Michèle, Lons­le­Saunier, 87 ans GRILLET Marie, Lons­le­Saunier, 95 ans FROSIO Carmen, Lons­le­Saunier, 93 ans SECRÉTANT Paul, Lons­le­Saunier, 76 ans LICENJI Defiol, Lons­le­Saunier, 30 ans BIANCHI Sylviane, Lons­le­ Saunier, 90 ans LACROIX Jean, Lons­le­Saunier, 70 ans

Jacques Guillermoz

Nelly Faton

CONSEIL MUNICIPAL DE LONS-LE-SAUNIER MAIRE : Jean­Yves Ravier LES ADJOINTS Thomas Barthelet, premier adjoint au personnel et à la ville numérique ; Anne Perrin, adjointe à la ville nature, l’innovation urbaine et la transition écologique ; Thierry Gaffiot, adjoint à la ville solidaire, la santé et aux affaires sociales ; Émilie Gougeon, adjointe à la vie culturelle, l’éducation populaire et la jeunesse ; Sylvain Alary, adjoint à l’éducation, aux affaires scolaires et aux formations ; Nicole Paraiso, ajointe à la cohésion de la ville et au lien économique ; Willy Bourgeois, adjoint aux finances et aux relations extérieures ; Nelly Faton, adjointe à la vie des quartiers et au renouveau démocratique ; Jacques Guillermoz, adjoint à la ville durable, aux travaux et au patrimoine bâti.

LES CONSEILLERS MUNICIPAUX Perrine Dellion ; Claude Borcard ; Ameena Jeannin ; Antoine Jaillet ; Marie­Pierre Maillard ; Florence Allagnat­Clémaron ; Michel Rousset ; Jeanne Bottagisi ; Jean­Philippe Rameau ; Aurélie Bomelet­Omokomy ; Valentine Colin ; Geoffrey Visi ; Philippe Galle ; Mathilde Chambier ; Thierry Vallino LES CONSEILLERS MUNICIPAUX VIVRE À LONS Christophe Bois ; Sophie Olbinski ; Grégory Sourd ; Émily Minaud ; Allan Poirson ; Valérie Mulkowski ; Agnès Chambaret ; Jean­Philippe Huelin

GABET Hubert, Lons­le­Saunier, 90 ans JOUSSELIN Roger, Lons­le­ Saunier, 90 ans HUGON Alain, Montmorot, 69 ans MIGA Jack, Montmorot, 82 ans RENARD Jocelyne, Montmorot, 66 ans AUBERT Cécile, Neuvilley, 82 ans CHAUVIN Raoul, Patornay, 88 ans BELLINI Mireille, Perrigny, 88 ans BUISSON René, Perrigny, 82 ans GOURDON Madeleine, Poligny, 95 ans BLOND Serge, Poligny, 59 ans GRESSET Hélène, Pont­de­Poitte, 79 ans SEURRE Jacques, Présilly, 72 ans BREUERS Bruno, Sellières, 59 ans

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Rédaction : redaction@paysdelons.fr

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4 actus

Pays de Lons n°150 - juillet 2020

Education Nationale

Lons-le-Saunier, première de la classe Ce mardi 2 juin, messieurs Jacques Pélissard, ex-maire de Lons-le-Saunier et Mahdi Tamene, directeur académique, ont signé le document 2S2C (Sport, santé, culture, civisme), qui définit les règles d’accueil des élèves non scolarisés en raison de la crise sanitaire relative au coronavirus. C’est une première sur le département.

Sport, santé, culture, civisme, étaient en effet les quatre constituants d’un rapprochement sou­ haité entre l’Education Nationale et les Collecti­ vités territoriales pour tous les enfants qui n’étaient pas accueillis à plein temps en milieu scolaire. En effet, l’école ne fonctionnant que sur deux jours, la convention 2S2C a permis d’assu­ rer leur suivi sur toute la semaine.

La piscine Aqua’rel rouvre ses portes

Lons-le-Saunier

Une collaboration réussie

Réouverture de la piscine Aqua’rel : oui, mais !

Confinement oblige, la piscine communautaire est fermée aux nageurs depuis le 14 mars. Mais elle est en passe de fonctionner à nouveau bien que les conditions qui devront être respectées soient loin d’être simples à mettre en place.

Restrictions, consignes, sens de circulation, temps de baignade, arrivées et sorties sous contrôle… sont autant de gestes barrières et de distanciations physiques qui rendront les lieux plus sûrs. Sans aucun doute plus rassurants qu’agréables mais de toutes façons obligatoires.

“Je viens, je me baigne et je repars” “Partout sur le territoire, le protocole se met pro­ gressivement en place”, confie Sophie Olbinski, l’adjointe déléguée en charge des sports. Vrai­ semblablement qu’à Lons, Aqua’rel, prête dès fin juin, restera ouverte tout l’été. De 9 h 30 à 19 heures, les nageurs “et pas plus d’une centaine à la fois dans le bassin”, bénéficieront de quatre créneaux de 2 h 30, chacun entrecoupés de séances de désinfection. Le bain durera 1 h 30 maxi, douche et vestiaire compris.

Pour Jérôme Bouillot, directeur du Centre Aqua’rel, cette année c’est “je viens, je me baigne et je repars”. Les amateurs du centre nautique

entreront par vague de 16 personnes toutes les dix minutes par exemple de 9 h 30 à 11 heures, les suivants de 9 h 40 jusqu’à 11 h 10 puis de 9 h 50 à 11 h 20, etc. Le pentagliss, le plongeoir, la pataugeoire ainsi que certaines activités du bas­ sin ludique resteront inaccessibles. Le grand bas­ sin ne dispose plus que de dix lignes d’eau larges de cinq mètres chacune afin de respecter la dis­ tanciation physique.

Quant à Patrick Roy, son emploi du temps a oscillé entre la conception des panneaux d’affi­ chage, la vulgarisation des directives notamment auprès des clubs et des associations susceptibles d’être intéressés par un retour dans la structure nautique d’Ecla, la mise en place des protocoles, les conditions d’utilisation des matériels, l’organi­ sation des réservations, du paiement à l’avance par internet... “La durée des abonnements déjà payés sera prolongée de six mois”, rassure le directeur du service des sports.

B.W.

Economie sociale et solidaire

La mise en place de cette organisation qui a nécessité de nombreuses réunions entre Evelyne Roux, inspectrice de l’Education Nationale, Véro­ nique Lambert, directrice du pôle petite­enfance ainsi qu’avec Jean­Marc Vauchez, adjoint aux affaires scolaires de la ville s’achève avec succès.

Dix­neuf intervenants, “tous issus des équipes d’animation en place”, sont opérationnels depuis le 2 juin. En conséquence, l’Etat verse à la com­ mune 110 euros par jour et par élève par groupe de dix en maternelle et de quinze en élémen­ taire. Le CCAS complète l’action en proposant des menus à 0,50 euro aux enfants des familles éprouvant momentanément les plus grandes dif­

Signature de la convention 2S2C

ficultés. Les chefs d’établissement se chargent des inscriptions libérant ainsi du temps pour les activités de prévention­santé, de culture artis­ tique, de civisme, des activités sportives et les signataires d’ajouter que le projet “Vacances apprenantes”, destiné à prolonger une initiative du même genre, mais durant l’été, est en cours B.W. d’études. Affaire à suivre...

EN BREF BD SCIENTIFIQUE LA VIE DES INSECTES EN DESSINS La série de bandes dessinées “Les Insectes”, écrite et mise en dessin par Cazenove, Vodarzac et Cosby, allie humour et connaissance scientifique. Elle invite le lecteur à découvrir l’univers des petites bêtes à six pattes, les insectes. Cette année, c’est le Conservatoire botanique national de FrancheComté/Observatoire régional des invertébrés (Cbnfc-ori), qui a été choisi comme partenaire scientifique et technique pour le cinquième tome, sorti en librairie mi-juin. Le conservatoire a ainsi réalisé le cahier pédagogique qui accompagne la BD. Au-delà de l’aspect ludique de l’ouvrage, il y a un enjeu de sensibilisation des plus jeunes et de leurs aînés au rôle des insectes dans les écosystèmes, mais aussi à celui des êtres humains dans cet équilibre naturel.

2e prix régional et 3 500 euros pour la Compagnie des triporteurs Le service de livraison à domicile en triporteur aux personnes isolées distingué par le prix de l’inspiration en économie sociale et solidaire.

L’édition 2020 des prix de l’inspiration en économie sociale et solidaire, organisée par la Fondation Crédit Coopératif, récompense des structures qui mettent en œuvre des projets innovants et socialement remarqua­ bles dans toute la région Bourgogne Franche­Comté. En répondant "presque le dernier jour", à un appel à candi­ dature, Marcel Girod, l’heureux président et initiateur de la Compagnie des triporteurs à Lons­le­Saunier, n’avait pas imaginé que son idée allait une nouvelle fois séduire un jury constitué par les représentants des sociétaires du crédit coopératif.

Livrer les personnes âgées

Marcel Girod est à l’origine du projet de livraison à domicile en triporteur

En franchissant la ligne d’arrivée à la deuxième place parmi un peloton de quarante­quatre, la Compagnie des triporteurs monte sur le podium, encaisse un chèque de 3 500 euros en même temps qu’un ticket pour la finale nationale à venir.

L’association permet aux personnes âgées, isolées, à mobilité réduite ou momentanément en difficulté éco­ nomique de bénéficier d’un service de livraison 5 jours sur 7 via un système d’abonnement adapté au revenu.

Créée pour l’enlèvement du linge sale à destination d’une blanchisserie, l’idée a séduit au point d’être appli­ quée à bien d’autres services tels que les courses ali­ mentaires, les médicaments, le courrier ou bien les colis postaux. En plus, "ces triporteurs silencieux, non pol­ luants auxquels les automobilistes lédoniens laissent la priorité en les saluant d’un léger coup de klaxon ou d’un bref appel de phare, font partie du paysage", sourit Josette, une mamie de la rue des Salines, qui guette l’ar­ B.W. rivée du vélocipède.

A PROPOS DE LA FONDATION DU CRÉDIT COOPÉRATIF La fondation du crédit coopératif est la première Fondation d’entreprise dédiée à l’économie solidaire et sociale en France. Elle agit depuis 35 ans à la fois aux avant-postes ou dans la banque qui l’a créée. Depuis son origine, la fondation a déjà soutenu plus de 1 500 projets particulièrement innovants sur le plan social et environnemental.

Contact : Compagnie des triporteurs : 03 84 47 07 61 Contact : http://fondation.creditcooperatif.coop

6 vivre ici

Pays de Lons n°150 - juillet 2020

La campagne vous offre de l’hébergement...

Les paysans vous accueillent chez eux L’association Accueil paysan existe depuis 1987. Née pour soutenir et faire découvrir le monde rural et agricole, cette structure compte aujourd’hui 960 adhérents en France et à l’international, dont une petite vingtaine dans le Jura. Marie-Jo et Maurice Etiévant sont installés tout près de Mesnay, à côté d’Arbois.

Marie­Jo Etiévant ne s’est pas trompée en 1992, lorsqu’elle rejoint l’association Accueil paysan, avec son époux. La philosophie de la structure lui “colle à la peau”, explique­t­elle, car les valeurs qui y sont défendues représentent son quotidien.

“Ce que l’on a dans nos jardins” Pour Marie­Jo, aujourd’hui retraitée, Accueil pay­ san “c’est le respect de l’Homme, de la nature et des saisons. Et c’est précisément ce que l’on vit.

Parce que l’on vit avec ce que l’on a dans nos jar­ dins”, insiste­t­elle. Pas question, par exemple, de mettre des tomates dans les plats d’hiver, ni de planter des haies entre le lieu d’accueil et la ferme, pour cacher celle­ci. Non, la formule accueil pay­ san, c’est avant tout la découverte du monde pay­ san, en s’y glissant le temps d’un week­end, d’une semaine ou plus.

Décompresser, recharger les batteries Les adhérents de l’association sont tous d’anciens ou d’actuels femmes et hommes de la terre. Il existe différentes formules d’accueil. Outre le gîte et le couvert, les adhérents peuvent proposer à leurs hôtes de partager une partie de leur quoti­ dien de paysan en participant à la traite ou au nourrissage des animaux. Les fermes se visitent.

Certains adhérents vendent les produits de leur propre production en direct. Il existe aussi un accueil social qui s’adresse aux personnes avec peu ou pas d’autonomie, ainsi qu’à des “personnes en bout de course, qui ont besoin de se ressourcer“, détaille Marie­Jo. “C’est un réseau solidaire et humain”, poursuit­elle.

Trente ans d’expérience Au cours des quelques décennies d’accueil que nos

La ferme des Nouvelles se situe à Mesnay, à côté d’Arbois

hôtes ont offertes, les rapports ont changé avec les accueillis. “Les gens ne restent plus aussi long­ temps. Avant, ils venaient pour deux semaines, mais aujourd’hui, c’est pour une nuit ici, une autre là”. Toutefois, les échanges semblent toujours aussi riches. “C’est important de partager notre mode de vie, surtout à l’heure actuelle, parce que les gens ne connaissent plus l’origine des choses. Là, ils se rendent compte qu’il faut entretenir la nature pour la conserver en bon état. Et moi aussi, j’apprends

beaucoup sur le monde urbain, la vie profession­ nelle, l’organisation, les plannings dans les usines ou les bureaux”. En quelque sorte, l’accueil paysan fournit un lieu de rencontres entre rural et urbain, où “chacun se dévoile un peu et parle librement”, assure Marie­Jo. Ferme des Nouvelles : 35 rue des Nouvelles 39600 Arbois - Tél. 03 84 66 21 53

A Cosges, au bas de l’étang

Pass’découverte

Pour sauver le tourisme

A l’origine, Jean-Luc Pouillard et Patrick Allardet produisaient du lait. Ils ont diversifié leur activité en y ajoutant des volailles, du maraîchage et de la viande. Toutes ses denrées qu’ils ont produites, ils les proposent à leurs hôtes et aux visiteurs de la ferme, en vente directe.

Adhérent de l’association accueil paysan depuis 2003, Patrick et Jean­Luc recoivent des hôtes toute l’année, chez eux à Cosges, à la ferme du bas de l’étang. Cette activité s’ajoute au travail sur l’exploi­ tation, et “demande beaucoup d’énergie, reconnaît Patrick. Mais, comme on en a envie, on prend le temps d’être avec les gens”.

La région Bourgogne FrancheComté lance le “Pass Découverte”. Un nouvel outil pour booster le secteur du tourisme dans la région et conserver les emplois qu’il représente.

Produire des saveurs

Trente euros pour trois jours, quarante­cinq pour une semaine, quatre­vingt pour l’année.

C’est ce que coûte le Pass découverte lancé cette semaine par la Région. Il donne accès à 90 sites et lieux de visite sur le territoire. “Il s’agit avant tout d’apporter une fréquentation additionnelle à ces endroits, mais aussi à encou­ rager les visiteurs à se déplacer hors des grands axes touristiques”, rappelle Marie­Guite Dufay, présidente de la région. Ce “Pass Découverte”, qui s’inscrit dans un plan de relance plus large vise aussi à conserver les 41 200 emplois liés à ce secteur, soit 4 % de l’emploi dans la région en haute saison.

Le pass se présente sous la forme d’une carte avec un numéro unique ainsi qu’un QR code. Il peut aussi être dématérialisé sur smartphone.

Pour lancer l’opération, la Région offre 2 000 “Pass Découverte” aux Bourguignons et aux Francs­Comtois. Ils sont à gagner jusqu’au 26 août, par tirage au sort chaque semaine.

“On recherche la simplicité, déclare Patrick. On mise beaucoup sur l’accueil et le dialogue”. Pour les deux hommes, les échanges qu’ils ont avec leurs hôtes sont l’occasion de parler de leur mode de vie, de leur métier. C’est aussi et surtout la possibi­ lité de faire découvrir la ferme à travers les gestes et les saveurs. “Les gens viennent souvent voir la traite, les animaux. Certains nous accompagnent la journée”. Pour les néophytes du monde agricole, c’est la possibilité d’apprendre que l’on trait deux fois les vaches dans une journée, ou que les coqs chantent vraiment le matin. Patrick et Jean­Luc proposent aussi à leur table du lait cru et leur beurre fait maison. Autant de saveurs qui surpren­ nent parfois les papilles non habituées.

Les visiteurs mettent aussi la main à la pâte lorsqu’ils le souhaitent, maraîchage, nourrissage, les tâches ne manquent pas pour les adultes. Et les enfants eux, peuvent toucher les poules, les vaches et s’émerveiller devant le monde de la ferme qu’ils peuvent ainsi appréhender au plus près de la réa­ lité.

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Danielle Brulebois Députée première circonscription du Jura

“Ma priorité c’était le Jura…” ➜ Jʼai également rappelé la nécessité pour la filière bois de faire partie du plan de relance, car celle-ci est un acteur incontournable pour le Jura.

Dans le contexte de crise sanitaire et notamment durant les deux mois de confinement, lʼactivité parlementaire nʼa jamais cessé. Jʼai eu des échanges permanents avec les Ministres et les cabinets des ministères pour faire remonter les inquiétudes, les difficultés afin dʼaméliorer les mesures dʼurgence pour les adapter aux multiples situations.

➜ Je suis intervenue au sein de lʼhémicycle et jʼai alerté le Ministre des Solidarités et de la Santé sur la nécessité de déconfiner territorialement, pour que notre département du Jura, qui était peu impacté, puisse passer en vert . ➜ Le domaine de lʼéducation fondamentale pour les jeunes générations me tient à cœur. Une de mes priorités a été de veiller à la continuité éducative, et jʼai été en contact étroit et permanent avec le Ministre de lʼEducation Nationale et de la Jeunesse. Jʼai notamment demandé par un courrier cosigné par 40 autres Députés, que tous les écoliers, collégiens et lycéens puissent retrouver le chemin de lʼécole le plus rapidement possible dès le mois de juin.

➜ Jʼai participé à toutes les réunions de la cellule de crise mise place par le Préfet et je nʼai jamais cessé de mʼinvestir auprès des acteurs fondamentaux de notre sécurité quʼil sʼagisse des forces de lʼordre, (jʼai eu lʼoccasion dʼaller procéder à des contrôles de déplacements avec les Gendarmes) ou des personnels soignants (en lien permanent avec lʼARS) : jʼai aidé à la mise en place du centre dédié au Covid par la maison médicale de Bletterans, jʼai soutenu le laboratoire lédonien Medilys pour quʼil obtienne de lʼEtat la dotation de lʼun des 21 automates distribués au niveau national et capables de réaliser 2 000 tests par jour ; ou encore des chefs dʼentreprise qui ont su reconvertir leur production, mettre leur savoir-faire au service de la solidarité, pour fabriquer des masques, des composantes destinées à produire des respirateurs artificiels, ou produire du gel hydroalcoolique.

➜ Au sein du groupe dʼEtude Tourisme à lʼAssemblée Nationale, jʼai été très investie sur toutes les composantes de ce domaine, vital pour notre beau département. Cʼest ainsi que je suis intervenue pour que les campings, les thermes, les gîtes puissent rouvrir, et pour que les autocaristes puissent reprendre leur activité dès le mois de juin et pour quʼun plan de relance du tourisme soit mis en place. ➜ Dernièrement jʼai pris entièrement part au Ségur de la Santé, afin que nos soignants Français, qui ont démontré une fois de plus, tout leur courage et toute leur force durant cette crise sanitaire, puissent voir leur salaire augmenter, et quʼils puissent bénéficier de plus de reconnaissance. Jʼai moimême, le 3 juillet dernier, organisé une réunion avec des professionnels de la santé, afin de faire remonter au ministère le retour dʼexpérience et les propositions du Jura pour améliorer le système de santé et le fonctionnement de lʼhôpital.

➜ Je nʼai dʼailleurs pas manqué de présenter au Ministre des Solidarités et de la Santé, les masques Kleslo, fabriqués à Lons-le-Saunier, afin de vanter le « Made in Jura ». ➜ Je nʼai pas manqué de mʼinquiéter de la situation de tous les EHPAD de la circonscription et de leurs besoins en masques. ➜ Je suis restée continuellement mobilisée au service des administrés de ma circonscription. Jʼai fait mon maximum pour répondre rapidement à toutes les sollicitations qui mʼont été formulées. Il y a eu une forte demande dʼinformations pratiques : comment accéder au chômage partiel ? Au fonds de solidarité ? Au prêt garanti par lʼÉtat ? Comment faire face aux échéances fiscales et sociales ? ➜ Jʼai également œuvré au rapatriement de Français bloqués dans un autre pays, en collaboration étroite avec les Consulats et Ambassades de France concernés. Cʼest une quinzaine de Jurassiens qui ont pu ainsi retrouver très rapidement leur foyer. ➜ Je me suis inquiétée du sort des plus précaires et des besoins de lʼaide alimentaire, Restos du Cœur et CroixRouge et pour mʼassurer que le plan exceptionnel de soutien à la précarité mis en place par lʼEtat était bien décliné dans le Jura. ➜ Durant le mois de mars, jʼai interpellé à de nombreuses reprises le Gouvernement, sur les difficultés économiques liées au confinement. Jʼai adressé plusieurs courriers, que nombre de mes collègues Députés ont cosignés, au Premier Ministre, au Ministre de lʼAgriculture, sur la nécessité de réou-

vrir les jardineries et exploitations horticoles. Je me suis également battue pour que soit prise en compte la situation des GAEC, coopératives agricoles, des producteurs de comté et AOC mais également des viticulteurs avec des aides spécifiques, un plan dʼaide au stockage, et un aménagement du cahier des charges. ➜ Ainsi jʼai demandé au Ministre de lʼAgriculture et de lʼAlimentation que lʼexcédent de la production de lait soit distribué dans les écoles sous forme de briques UHT, afin de soutenir cette filière, très importante dans le Jura, et ainsi soutenir les Agriculteurs. ➜ Je me suis également investie dans les domaines de la culture et du spectacle, auprès du Ministre de la Culture et de la Direction Régionale des Affaires Culturelles et nous avons obtenu par exemple que les salariés puissent avoir accès au chômage partiel et que les associations puissent conserver toutes leurs subventions, même sans manifestations. ➜ Jʼai également soutenu les entrepreneurs Jurassiens, les artisans et le petit commerce dans le but quʼils puissent obtenir le chômage partiel pour leurs salariés, les annulations et reports de charges ainsi que le fonds de solidarité, alors que beaucoup de statuts en étaient exclus. Nous avons obtenu lʼannulation des charges pour le secteur des cafés et de la restauration.

www.daniellebrulebois.fr

Enfin, je tiens juste à préciser, suite au remaniement gouvernemental qui sʼest opéré ces jours derniers, que jʼai beaucoup apprécié travailler avec notre ancien Premier Ministre, Edouard PHILIPPE, et que jʼai beaucoup appris à ses côtés.

Cependant, je ne doute pas du plein investissement et du dévouement du Premier Ministre, Jean CASTEX, à qui je souhaite une bonne prise de fonction.

Il était important, à mon sens et toujours dans le cadre de ce remaniement, de maintenir des Ministres expérimentés jusquʼà la fin du Quinquennat et je me réjouis des nominations.

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Pays de Lons n°150 - juillet 2020

Sites palafittiques classés UNESCO

A la découverte de la vie des premiers agriculteurs Villages lacustres préhistoriques de Chalain et Clairvaux Prenez de la hauteur pour admirer le lac de Chalain et ses rives en faisant le tour du lac de Chalain à pied ou en vélo.

Pas besoin de s’envoler à des milliers de kilomètres pour se détendre au bord d’eaux turquoises ! Les lacs de Chalain et Clairvaux, nichés au cœur du premier plateau jurassien, vous proposent des paysages magnifiques et des eaux tempérées, véritable carte postale du bout du monde… Mais savez-vous qu’aux bords de ces lacs, se dressaient, il y a 6 000 ans, des villages lacustres ?

Ils sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial depuis 2011 avec 109 autres sites lacustres en Europe. L’espace archéologique de Clairvaux vous propose de découvrir la vie des ces villages et de ses habitants grâce aux 40 années de fouilles archéologiques. www.clairvaux-les-lacs.com/espacearcheo

Le Jura regorge de pépites culturelles, naturelles et historiques. Parmi celles-ci se trouvent les deux sites palafittiques des lacs de Chalain et de Clairvaux-les-Lacs, inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2011.

Ils appartiennent à un ensemble plus grand qui regroupe 109 autres sites palafittiques préhistoriques autour des Alpes, en Suisse, en Autriche, en Alle­ magne, en Italie et en Slovénie. Une reconnaissance européenne dont peu de Jurassiens ont entendu parler. Et pourtant, ces sites témoignent d’une histoire vieille de plus de 7 000 ans. Dans ces villages lacustres (situés en bord de lacs), ont vécu des sociétés qui nous ont laissé des traces de leur vie quotidienne à l’époque du néolithique et de l’âge de bronze. Des morceaux de vie qui don­ nent des informations sur la façon dont les communautés interagissaient avec leur environnement.

Une histoire millénaire extirpée des eaux C’est précisément grâce à leur emplacement géographique que les villages palafittiques ont été en grande partie préservés, sous l’eau. C’est sans doute ce qui explique que les visiteurs ne se pressent pas en masse sur les sites his­ toriques, il n’y a pas grand chose à observer des vestiges, cachés littéralement “sous les pieds des visiteurs”, explique Juliette Poulet, médiatrice culturelle de l’espace archéologique de Clairvaux­les­Lacs.

Ainsi, pour rendre la visite des villages palafittiques plus concrète, la commune de Clairvaux­les­Lacs a monté une exposition où l’on peut voir une maison reconstituée, et comprendre comment vivaient les Jurassiens de cette période s’étendant de ­ 5 000 à ­ 500 avant notre ère. On peut également y voir les éléments qui ont été recueillis par les archéologues. Les objets extraits aux milliers d’années passées sont tous plus incroyables les uns que les autres.

“On a retrouvé un chapeau de pluie en écorce de saule, rappelle la gestion­ naire départementale des sites palafittiques. On touche vraiment au quotidien

Maison d’un village palafittique reconstituée. © EA

de ces gens­là. C’est assez émouvant”. Cet été, pas d’atelier pour les enfants à l’espace de Clairvaux, mais des visites guidées qui vous emmèneront là où les premiers agriculteurs avaient planté leurs maisons sur pilotis, directement dans la vase des lacs, pour décourager toute attaque du village. Une balade qui se termine à l’exposition complétant les récits historiques de ces cités lacustres. www.juramusees.fr

Via ferrata

Prenez de la hauteur

Vous aimez les vues plongeantes et le grand air ? Testez les via ferrata jurassiennes. A Morez, La Roche au Dade surplombe la ville et la vallée de la Bienne. A Moirans-en-Montagne, c’est une vue imprenable sur le lac de Vouglans et le massif forestier du parc naturel régional du Haut-Jura, que vous offre la via ferrata Regardoir.

A flanc de montagne Trois parcours, trois niveaux Pour se lancer à l’assaut des Roches, il faut mesurer au moins 1 m 25. Le parcours ludique, adapté aux enfants, reste sur le bas de la via ferrata. Il emprunte une échelle horizontale, un pont népalais et une longue passerelle qui rejoint la tyrolienne finale.

L’itinéraire “classique” est classé assez diffi­ cile, il permet de rejoindre le belvédère de La Roche au Dade, le sommet de la via ferrata.

Enfin, la variante athlétique est difficile, avec un départ physique et une tyrolienne sur laquelle il faut se tracter. Ne partez pas sans poulie !

L’équipement adéquat Pas de via ferrata sans matériel adapté, cela va sans dire ! Vous trouverez des casques, baudriers, longes et poulies au magasin Pass’Montagne, à Morez, où l’on vous don­ nera volontiers des conseils pour suivre le bon itinéraire. Des accompagnateurs peu­ vent également vous guider sur le parcours.

Vous trouverez toutes les informations complémentaires à l’office de tourisme de Morez.

L’accès à la via ferrata est gratuit, mais cha­ cun peut contribuer à son entretien, à l’of­ fice de tourisme, dès un euro.

Copyright Axel Ballay

La maintenance habituelle et les travaux de sécurisation se sont déroulés au printemps, il est maintenant temps de partir à l’assaut des 400 mètres de la via ferrata.

Pass’Montagnes : Réservation au 03 84 33 03 35.

Jura tourisme : 03 84 87 08 88 La via ferrata de Moirans-en-Montagne est accessible aux enfants dès 8 ans

Au-dessus du lac Ouverte depuis le 27 juin, le parcours est accessible jusqu’au 14 novembre inclus. Un pass valable toute la saison est nécessaire pour emprunter les installations. Il est dispo­ nible à la vente auprès de l’office de tourisme au prix de 2 € par personne.

Pour les grands et les petits

© Office de tourisme Haut­Jura Morez

Certaines portions de la via ferrata sont classées assez difficiles, mais un échappatoir permet d’éviter la variante athlétique. La première partie initiation fait 90 mètres. Il faut compter une heure avec le retour pour arriver à bon port. Le parcours principal fait 260 mètres, il vous fera passer par une longue passerelle vertigineuse, deux échelles et un pont de singe. Comptez un peu plus d’une heure et demi pour faire ce parcours et le retour.

Intrépides pour la location de matériel. Ouvert de 9 heures à 18 heures tous les jours de Juillet et Août, puis, jusqu’au 14 novembre inclus, du mardi au vendredi de 13 h 30 à 18 heures et samedi et dimanche de 9 heures à 18 heures.

Office de tourisme Jura Sud : 03 84 42 31 57

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Pays de Lons n°150 - juillet 2020

Equitation, une passion…

A l’heure des concours

Vivre sa passion pour les chevaux au quotidien “Comme toutes les gamines, j’avais collé des posters de poneys aux murs de ma chambre chez mes parents à Aiglepierre. Mais à cette époque, je ne songeais pas encore que mon métier me plongerait dans le monde de l’équitation”.

La trentaine bien assumée, entourée de poneys, de chevaux, d’enfants et d’adultes, Charline Michel est dans son élément au centre équestre d’Aigle­ pierre qu’elle a créé il y a six ans. Mais pour en arri­ ver là, son parcours fut un vrai “concours de saut d’obstacles”. Après l’école communale sur place, elle s’inscrit au collège de Salins jusqu’en qua­ trième qu’elle quitte pour terminer son premier cycle au lycée professionnel d’Arbois.

“Je montais sept heures par jour” Elle passera sept ans au lycée de Mancy à Lons­le­ Saunier. Deux années pour préparer un CAP Soi­ gneuse d’équidés. “C’était assez dur. Le système fonctionnait sur l’alternance : cours au lycée et pra­ tique dans un centre équestre. J’ai eu la chance d’aller à Champagnole chez Thomas Duverne. Il connaissait les chevaux par cœur et il les traitait avec douceur. Il ne fallait pas compter ses heures.

Il avait en pension des chevaux de propriétaires que je devais faire travailler tous les jours pour pré­ parer certains d’entre eux à la compétition. Je mon­ tais parfois sept heures par jour. J’ai compris ce qui m’attendrait si je décidais de continuer dans le monde des chevaux”.

Plus loin, aller plus loin Son CAP en poche, très consciencieuse et volon­ taire, elle comprend que cette formation initiale ne lui suffit pas. Elle s’inscrit au BEP d’aide­animateur.

“On alternait quinze jours à l’école et quinze jours en stage. On apprend la progression avec les che­ vaux. Comment familiariser ceux qui apprennent les techniques de la monte. On essaie d’inculquer des valeurs d’éthologie à ceux que l’on nous confie.

On est épié par un moniteur qui vérifie si on suit bien le programme pédagogique que l’on a défini en début de journée”. Pour la seconde année de préparation de ce diplôme, elle effectue son stage auprès des plus grands en Alsace sous la houlette de monsieur Baldeck au centre du même nom. “Je montais moins, mais j’ai eu la chance de croiser de très grands cavaliers et cavalières : Kevin Staut, champion Olympique de Concours de saut d’obsta­ cles par équipe, Nathalie Mack qui possède un pal­ marès de rêve et surtout qui m’a prise sous son aile dans ce monde parfois un peu macho. C’est une expérience inoubliable”.

Toujours plus loin Charline ne s’arrête pas en si bon chemin. Elle veut décrocher son bac dans cette discipline. Elle rem­ pile à Mancy pour deux années. La donne est dif­ férente. Elle doit trouver un cheval, soit en prêt, soit en pleine propriété qu’elle devra valoriser c’est­à­dire amener à un bon niveau de compéti­ tion durant les deux ans de cette scolarité. Bernard Coquet lui confie son cheval, “Sophie d’avenir”, un nom prémonitoire pour la jeune femme qui pense déjà à monter son propre centre équestre. Le matin avec l’aide de Thomas Duverne, elle embarque son cheval avec d’autres dans un van pour partir à Mancy. Retour à Aiglepierre en fin de journée après treize heures de travail et de route.

Si elle apprend beaucoup, elle reconnaît que le rythme est épuisant. Mais le résultat est au ren­ dez­vous avec un bachot dans la poche.

j’ai avec les enfants. Cette diversité me plaît beau­ coup. Je n’ai pas le temps de m’ennuyer surtout qu’il y existe une face cachée du métier avec l’en­ tretien des chevaux, de leur box, la surveillance de leur santé et aussi mon envie de continuer de mon­ ter en concours. Cela se traduit par des journées bien remplies. Mais cela aussi, je l’ai appris tout au long de mes stages de formation”.

Dernier obstacle à franchir Pour donner des cours, c’est­à­dire être animatrice équin dans son propre centre, il faut posséder une habilitation jeunesse et sport, matérialisée par un nouvel examen à passer, le Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du Sport.

Et encore prouver que l’on possède le niveau Galop 7. Qu’à cela ne tienne, elle se remet en selle cette fois­ci en achetant un cheval, “Noti”, qui sera son premier compagnon dans la nouvelle aventure professionnelle qui se profile. Pendant cette ultime étape, elle dessine les plans de ses écuries, de son bureau, de son club house. Elle construit son busi­ ness plan et attend avec impatience le début de sa vie professionnelle après sept ans de formation.

L’inauguration du centre Ecurie du relais “Mon parcours de formation a été très long mais j’ai obtenu ce que je voulais. Je m’occupe d’enfants avec les poneys. C’est un vrai bonheur de voir les bambins chouchouter leurs petites montures. Cela me rappelle les posters de ma chambre d’enfants.

Avec les ados, je dois parfois jouer aux parents en plus de la formation équestre mais dans l’ensemble tout se passe bien. Quant aux adultes, il faut gérer les différentes personnalités et les différentes envies de faire du cheval. Certaines veulent prépa­ rer le saut, d’autres préfèrent les balades. Les dis­ cussions sont forcément différentes de celles que

Charline Michel et Farceur

Parmi les nombreuses disciplines équestres (attelage, dressage, cross, concours complet) il en est certainement une plus popularisée que toutes les autres : le CSO – Concours de Saut d’Obstacles plus couramment appelé jumping – . Il s’agit d’un nombre d’obstacles à franchir dans un ordre bien déterminé, d’une hauteur variable dans un temps imposé. Charline Michel en parle avec enthousiasme.

“La veille de la compétition, on prépare toutes ses affaires. On repasse dans sa tête toute la préparation de son cheval. On évalue ses points forts, on songe à ses points faibles. Le jour du concours, on part suffisamment tôt pour arriver plusieurs heures avant le début des épreuves. Il faut que les chevaux se remet­ tent du déplacement. Ensuite on examine le parcours. Après ce sont la longue attente et la montée de l’adrénaline. On fait et refait cent fois le parcours dans sa tête. On pense aux pièges à éviter. Et puis on monte en selle. Les nœuds à l’estomac se resserrent un peu plus encore. Arrive la période d’échauffement. On commence à s’isoler dans sa bulle pour scru­ ter toutes les réactions du cheval. Et c’est l’at­ tente de l’appel. Concentration maxi. On entre en scène. Là tout se passe très vite. On oublie tout. On est à deux cents pour cent dans la compétition : ne pas se tromper dans le par­ cours, ne pas faire une faute de cavalier, res­ ter à l’écoute de son cheval, sentir la moindre de ses réactions de ses hésitations, on compte les obstacles bien franchis, on se jette dans le suivant. Ouf, ça passe et c’est comme cela sur chaque obstacle. Plus rien ne compte que tenir, tenir encore, tenir jusqu’au bout. La fatigue arrive, ne pas relâcher son attention, oublier que cela fait mal. Encore un obstacle, on reprend une dernière fois son cheval et on le lâche, dernière impulsion, dernière sensa­ tion. Ça y est, c’est la délivrance. On regarde le tableau où s’affichent, les pénalités, le chrono et la place encore provisoire. A cet ins­ tant c’est la satisfaction ou la déception mais jamais le découragement. Ce qu’on vient de vivre est tellement enivrant quelle que soit la performance ! Retour au calme pour le cheval et le cavalier. Soin et récompense à sa mon­ ture. Dans le camion qui me ramène à Aigle­ pierre, je refais ma course. Je somnole, enfin les nerfs retombent. La douche sera la bienve­ nue. Dès le lendemain matin, reprise du tra­ vail pour une autre semaine, avec les poneys, les enfants, les ados, les adultes et la prépa­ ration d’un autre week­end de concours.”

Rando à cheval et repas du terroir

L’équitation pour tous Julien Vuillemin dirige le Centre équestre JV équitation, à Crotenay. Avant tout orienté vers l’apprentissage et le travail technique d’équitation, le centre propose également des sorties récréatives à l’heure. Les personnes en situation de handicap ont également leur place auprès des chevaux de Julien.

Cela fait plus de dix ans que le Centre équestre JV équitation travaille avec des adultes handicapés ou en difficultés. L’année dernière, un partenariat avec l’Association de parents pour l’enfance inadaptée (Apei) de Lons­le­Saunier, s’est mis en place. “C’est nouveau pour nous, de travailler avec des enfants de 5 à 10 ans, précise le dirigeant du club équestre, on les amène vers des émotions différentes, c’est aussi une manière pour eux de maîtriser leur corps dans l’espace”. Pour effectuer ce travail d’équithérapie, le centre est épaulé par une éduca­ trice et un kinésithérapeute.

Cette expertise permet aux moniteurs du centre de proposer aux personnes handicapées des activités équestres durant l’été notamment, à la condition qu’elles aient toutes un accompagnateur. Pour ce qui est des balades en extérieur, le centre accueille les cavaliers de 3 à 75 ans. Ils sont encadrés selon leurs connaissances en équitation pour un tour d’une heure dans les alentours de Crotenay.

JV équitation : 06 77 07 63 11 Chemin des Prés Nozeroy - 39300 Crotenay

Des randonnées-dégustation, voilà une formule qui devrait plaire aux amateurs de bonne chaire qui veulent découvrir les paysages jurassiens. La Ferme équestre de Fay-en-Montagne propose toute une palette d’activités ludiques et thématiques à dos de cheval.

C’est aux portes du Haut­Jura que se trouve la ferme équestre élevage “Juan”, de Sté­ phanie et Jean­Philippe. Elle, s’occupe essentiellement de la gestion et de l’organi­ sation de l’établissement, tandis que lui, gère toute la partie hippique. Dans cette ferme équestre, vous ne trouverez pas de préparations aux concours ni de cours tech­ niques, “on privilégie vraiment l’ouverture vers l’extérieur”, précise Stéphanie. Le credo des gardiens du lieu, c’est de s’adap­ ter au public. En matière de sorties éques­ tres, cela peut donner de savants mélanges entre promenade à cheval, agrémentée d’un pique­nique avec des produits du ter­ roir sur les hauteurs de Château­Chalon, suivie d’une visite de cave ou de fruitière.

Des parcours en terrains variés sont aussi proposés aux amateurs de difficulté, bien que tous les niveaux puissent y accéder.

Parallèlement, la ferme propose des héber­ gements, dont certains viennent d’obtenir la classification “insolite”, grâce à leur déco­ ration western. www.cheval-randonnee-jura.com Tél. 06 32 96 87 56 ou 06 84 13 70 65

La ferme équestre propose aussi des hébergements qui viennent d’être labellisés insolites

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Pays de Lons n°150 - juillet 2020

La filière forêt-bois

AOC, une nouvelle étape pour le bois du Jura Les épicéas et les sapins du Jura sont de robustes acteurs économiques de la région. Cela grâce à l’Appellation d’origine contrôlée attribuée l’année dernière aux sciages de ces essences. Cependant, “le plus difficile reste à faire”, prévient Xavier Lacroix, président de l’association de l’AOC, puisque aucun agrément n’a pour l’instant été attribué.

En mars 2019, le bois du Jura a été officiellement homologué Appellation d’Origine Contrôlée. Il aura fallu quinze ans aux porteurs du projet pour faire aboutir leur demande. Ce label désigne précisé­ ment “le bois scié, produit à partir de sapins et d’épicéas issus de forêts (...) situées à plus de 500 mètres d’altitude”. Ils doivent être dans l’aire géo­ graphique définie (carte ci­contre).

"Une bonne chose pour le bois du Jura" Eliane Plaisance est co­gérante d’un groupe­ ment forestier du Haut­Jura. Ses parcelles, situées à 1 150 mètres d’altitude sont éligibles à l’AOC bois du Jura. Pour elle, ce qui importe avant tout, c’est de continuer à gérer la forêt de manière durable. “Aujourd’hui, nous fonction­ nons de manière traditionnelle, explique­elle.

On coupe en fonction d’un plan simple de ges­ tion, en préservant l’accroissement de la forêt.

On essaie de garder toutes les tranches d’âges sur l’ensemble des parcelles”.

L’AOC ne changera rien à la gestion des par­ celles de son groupement, Eliane en est cer­ taine. “Je ne vois pas comment l’on pourrait faire mieux”. Toutefois, elle convient que le label permettra à la filière de tirer son épingle du jeu dans le marché du bois exotique notam­ ment. Mais avant, il reste un obstacle à lever : celui de la traçabilité. Pour cela, “l’ensemble de la filière doit s’y mettre pour crédibiliser le label ”, insiste Eliane Plaisance.

C’est du costaud !

Le bois du Jura est reconnu pour sa solidité et sa grande résistance mécanique. Des caractéristiques que la filière a dû démontrer. Des tests ont été réa­ lisés pour mesurer cette résistance, calculée lorsque les pièces de bois, amenées jusqu’à la rup­ ture, cèdent. Les cernes des arbres attestent éga­ lement de cette robustesse. Plus elles sont fines, plus le bois est résistant. De plus, la croissance des arbres est plus lente en altitude. Cela produit des végétaux plus solides. C’est pour cela que l’AOC retient les parcelles situées à minima à 500 mètres d’altitude.

Dans la marine et sous les toits Par ailleurs, une AOC n’est attribuée qu’aux pro­ duits dont la notoriété est reconnue. Là encore, la filière des bois résineux jurassiens a dû apporter la preuve de sa réputation au­delà des âges. “Nous avons retrouvé des bons de commande du XIXe siè­ cle, émis sur la côte atlantique, qui attestaient que les acheteurs reconnaissaient la qualité des bois du Jura", précise Xavier Lacroix. Pour ce qui est des époques plus anciennes, il faut se tourner du côté de la marine. Les grumes étaient acheminées à Dole, puis embarquées pour Toulon, via la Saône et le Rhône.

Aire géographique de l’AOC

Sans agréments, pas de label La reconnaissance officielle de la qualité du bois du Jura est un premier pas. Mais tout n’est pas encore gagné pour la filière, car il faut désormais attribuer les agréments. Et cette partie du procéssus ne s’an­ nonce pas si simple. “Le plus difficile, c’est la traça­ bilité, martèle Xavier Lacroix. De la forêt à la scie­ rie, c’est facile. Nous allons mettre en place un certificat et un plaquettage spécifique. C’est lorsque le bois arrive en scierie que ça devient déli­

cat", souligne l’ingénieur forestier. Il faudra donc que les acteurs de la filière se réorganisent. En attendant, aucun agrément n’a encore été attri­ bué. Mais “le premier devrait être délivré avant la fin de l’année”, déclare, confiant, le président de l’association de l’AOC. Une fois fonctionnel, le label jurassien pourrait devenir un soutien tangible aux 2 000 emplois que compte la filière bois dans la région.

Epicéas et sapins du Jura sont éligibles à l’AOC

“Un espoir pour la filière” L’appellation d’origine contrôlée bois du Jura concerne l’ensemble de la filière forêt-bois.

Des propriétaires forestiers aux constructeurs et vendeurs de meubles, en passant par les charpentiers et les scieurs. Gilles Grandpierre est l’un d’entre eux, et pour lui, l’AOC est une chance.

Après avoir évolué dans le monde viticole et fromager, c’est avec le bois et la forêt que Gilles Grandpierre passe la majeure partie de son temps. Il dirige une scierie du Haut­Jura, pour laquelle il a déjà fait des demandes d’agrément du label bois du Jura.

Le cahier des charges, pivot de l’AOC

© Scierie Grandpierre ­ Champagnole

Le chef d’entreprise s’est rapidement intéressé au dossier de la labellisation quand il a pris les commandes de son entreprise. Il est d’ailleurs vice­président de l’association de l’AOC Bois du Jura. Pour lui, la seule existence de l’AOC n’est pas un gage de qualité du pro­ duit labellisé. Pour que celui­ci se distingue véritablement des pro­ ductions similaires, il faut un cahier des charges contraignant et exi­ geant. Un “cahier des chances”, comme il l’appelle, “pour faire la différence”. Il faut notamment “savoir d’où vient le bois”. Mais ce n’est pas si simple de mettre en place un cadre strict de réglemen­ tation. “Ce sont des batailles”, martèle Gilles Grandpierre. Car s’il y a eu des réticences face “à un AOC qui ne se mange pas”, il y a aussi eu des désaccords au sein de la filière. “Une labellisation implique des changements. Le bois coûte plus cher, et il faut s’organiser face aux contraintes de la traçabilité”.

Tirer parti des avantages Gilles Grandpierre admet que la labellisation entraîne des inconvé­ nients, mais pour lui, cet AOC est un véritable espoir pour la filière.

“Les exigences du cahier des charges sont là pour faire reconnaître La traçabilité, gage d’un AOC sérieuse

la valeur du bois et ses qualités particulières, rappelle­t­il. C’est une graine d’espoir que l’on a semé, pour porter auprès des clients la qualité de notre production". Parmi les bénéfices escomptés de l’AOC, il y a, bien entendu, des retombées économiques. “La valeur ajoutée revient au territoire la plupart du temps”, car nombre de petites entreprises sont concernées par le label. Ce sont des acteurs économiques qui ont tendance à réinvestir sur place plutôt qu’à exporter leurs capitaux. Aujourd’hui, les agréments sont en cours d’attribution. C’est un premier pas pour l’interprofession. Il faut dé­ sormais “mettre en œuvre l’AOC et nous verrons s’il faut lui apporter des améliorations”, assure Gilles Grandpierre.

Gage de qualité De son côté, il ne s’inquiète pas pour la traçabilité, la partie qui s’an­ nonce pourtant la plus délicate. “On sait tracer les bois, ce n’est pas un problème. Puis on travaillera en campagne, par lots. Plus on est petit, plus c’est facile, lance­t­il, car si l’on s’approvisionne unique­ ment en bois labellisé, il n’y a pas à faire de différences au sein de la scierie”. Par ailleurs, le chef d’entreprise met le doigt sur une pro­ blématique qu’il rencontre au quotidien : la standardisation des pièces demandées. “Aujourd’hui, on ne sait pas quoi faire des che­ vrons de moins de quatre mètres”, car c’est la taille minimum utilisée dans l’industrie. “Les liteaux et les lattes inférieurs à cette dimension sont broyés”. Il espère ainsi que le label valorisera le bois, peu importe son gabarit, et réduira le gaspillage de ressources naturelles.

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Voie verte PLM

Les ouvrages d’art de la voie verte rebaptisés La voie verte qui relie Perrigny à Châtillon se poursuit jusqu’à Champagnole. Elle emprunte l’ancienne voie de chemin de fer. Cette année, l’Espace communautaire Lons agglomération a renommé des tunnels et un viaduc le long de cette route pour valoriser ses ouvrages d’art.

La voie de chemin de fer a été érigée entre 1882 et 1891 pour la compagnie PLM (Paris, Lyon, Méditerranée), qui y faisait rouler ses locomotives. L’exploitation des rails s’est arrê­ tée en 1954. Roger Rey, ancien maire de Conliège s’en rappelle encore. “Je suis né à côté, j’ai vu passer le train ici quand j’étais petit”, lance­t­il. Sauvage et naturelle, la PLM est aujourd'hui réhabilitée en véloroute, per­ mettant de relier Lons­le­Saunier à Champa­ gnole. Et c’est parce que Roger Rey connaît très bien la région que Francis Pernot, chargé de mission à Ecla l’a, entre autres, sollicité pour rebaptiser les ouvrages d’art de la voie verte née en 2013. Les six tunnels et le viaduc ainsi renommés, portent un bout d’histoire sur leur paroi. Qu’il soit “des tilleuls”, “des cent marches” ou “de Revigny”, ils rappellent un personnage, un événement ou un lieu. Le plus long des ouvrages de la voie verte est le tunnel de la Diane. Il mesure 889 mètres.

“Son nom vient du fait que la source de la Diane, située non loin, est l’un des réservoirs d’eau qui alimentent la ville de Lons­Le­Sau­ nier”, affirme Roger Rey. Le tunnel de la Guillotine, lui, permet de se rendre au belvédère du même nom, perché sur les hauteurs de Revigny. “Paraît­il que les chasseurs abattaient le gibier posté sur l’épe­ ron rocheux, puis une fois à terre, allaient le rechercher plus facilement”, poursuit­il.

La voie verte est également parsemée de panneaux pédagogiques, qui expliquent le vignoble, le patrimoine archéologique, l’orga­ nisation des abeilles ou encore la construc­ tion du chemin de fer.

Voie verte - Voie PLM entre Conliège et Revigny. © Jura Tourisme

Le départ se fait rue du Mont Neuf, depuis le Haut du village de Perrigny, à côté de Lons-le-Saunier (parking sur place).

42 km, à usage exclusif des circulations douces • La première partie aménagée, en sable compacté, permet de rejoindre le premier plateau à flanc de montagne en traversant le fameux tunnel de la Diane. Spectaculaire, cette montée régulière (environ 2 %) offre des points de vue particulièrement intéressants sur les reculées de Conliège et de Revigny.

• A partir de Briod, la voie PLM chemine à travers les paysages du premier plateau avant de remonter la vallée de la rivière d'Ain en passant proche du lac de Chalain.

• A Marigny-sur-Ain, la voie PLM reprend son cours en direction de Champagnole.

Le long de la rivière de l'Ain, à travers les prairies, pâtures et villages du Pays des Lacs, vous prendrez un peu de hauteur et découvrirez un territoire rural et forestier s'approchant de plus en plus des paysages du Haut-Jura...

CITADELLE DE BESANÇON, PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO

NÉE POUR DÉFENDRE ET PROTÉGER TEMPS FORTS ÉTÉ 2020 JUILLET DU 16 JUILLET AU 08 AOÛT Balades Nocturnes « Sans issue » - Cie A demain j’espère AOÛT LES 15 ET 16 AOÛT Week-end de la Biodiversité TOUT L’ÉTÉ L’été au Muséum Exposition « Le Doubs voyage » La Malédiction des siècles - Jeu parcours Visite théâtralisée « La Citadelle inattendue »

Retrouvez tous les événements de l’été et les modalités de visite sur citadelle.com

MALGRÉ LA CRISE, ILS ONT CONTINUÉ À MAINTENIR TOUTE UNE CHAÎNE POUR TRIER !

En France, 60% des centres de tri ont maintenu leur >Ğ WƌĠƐŝĚĞŶƚ Ğƚ ůĞƐ ŝŶƐƚĂŶĐĞƐ ĚƵ ^z KD ƟĞŶŶĞŶƚ ă ƌĞŵĞƌĐŝĞƌ ĂĐƟǀŝƚĠ͕ ĚŽŶƚ ĐĞůƵŝ ĚƵ :ƵƌĂ͘ ŚĂƋƵĞ :ƵƌĂƐƐŝĞŶ Ă ƉƵ ĐŽŶƟŶƵĞƌ ƚŽƵƐ ůĞƐ ƐĂůĂƌŝĠƐ ͗ ă ƵƟůŝƐĞƌ ƐŽŶ ďĂĐ ĚĞ ƌĞĐLJĐůĂŐĞ ;ďĂĐ ďůĞƵ ŽƵ ũĂƵŶĞ ĚĂŶƐ ůĂ njŽŶĞ ĚĞ ŽůĞͿ͕ ŽƵ ĚŝƐƉŽƐĞƌ ĚĞƐ ĐŽŶƚĞŶĞƵƌƐ ƐĞŵŝͲĞŶƚĞƌƌĠƐ Ͳ ĚĞƐ ŝŶƐƚĂůůĂƟŽŶƐ ĚĞ >ŽŶƐͲůĞͲ^ĂƵŶŝĞƌ Ğƚ WĂŶŶĞƐƐŝğƌĞƐ ͗ ů͛hŶŝƚĠ ĚĞ sĂůŽƌŝƐĂƟŽŶ ŶĞƌŐĠƟƋƵĞ ;hs Ϳ ŐĠƌĠĞ ƉĂƌ :hZ >/ ĚĂŶƐ ůĞ ,ĂƵƚͲ:ƵƌĂ͘ ;ŐƌŽƵƉĞ s K>/ Ϳ Ğƚ ĚƵ ĞŶƚƌĞ ĚĞ dƌŝ ĚĞƐ ĐŽůůĞĐƚĞƐ ƐĠůĞĐƟǀĞƐ >ĞƐ ĚĠĐŚğƚĞƌŝĞƐ ŽŶƚ ĚƸ ġƚƌĞ ĨĞƌŵĠĞƐ ƉƌŽǀŝƐŽŝƌĞŵĞŶƚ ƉŽƵƌ ŐĠƌĠ ƉĂƌ ^h ͕ ĂǀĞĐ ůĞ 'ƌŽƵƉĞ D /E͕ ĂƐƐƵƌĞƌ ůĂ ƐĠĐƵƌŝƚĠ ĚĞƐ ĂŐĞŶƚƐ Ğƚ ůĞƐ ŵŽďŝůŝƐĞƌ ƐƵƌ ůĞƐ ŵŝƐƐŝŽŶƐ Ͳ ĚƵ ĐĞŶƚƌĞ ĚĞ ƐƚŽĐŬĂŐĞ ĚĞ ŽƵƌůĂŽƵdž Ͳ >ĞƐ ZĞƉƀƚƐ ;ĂŐĞŶƚƐ ƉƌŝŽƌŝƚĂŝƌĞƐ͕ ƉĂƌƟĐƵůŝğƌĞŵĞŶƚ ůĞƐ ĐŽůůĞĐƚĞƐ ĚĞƐ ďĂĐƐ ĚĞ ƚƌŝ Ğƚ ĚƵ ^z KDͿ Ě͛ŽƌĚƵƌĞƐ ŵĠŶĂŐğƌĞƐ͘ >ĞƐ ĚĠĐŚğƚĞƌŝĞƐ ŽŶƚ ŵĂŝŶƚĞŶĂŶƚ ĠƚĠ ƌĠŽƵǀĞƌƚĞƐ ĚĂŶƐ ƚŽƵƚ ůĞ :ƵƌĂ͘ WŽƵƌ ƉůƵƐ ĚĞ ƌĞŶƐĞŝŐŶĞŵĞŶƚƐ͕ ŝŶƐŝ ƋƵĞ ůĞƐ ƐĂůĂƌŝĠƐ ĚĞ ů͛ĞŶƐĞŵďůĞ ĚĞƐ ŵĂŝůůŽŶƐ ĚĞ ůĂ ĐŚĂŠŶĞ ͗ ǀŽƵƐ ƚƌŽƵǀĞƌĞnj ůĞƐ ĐŽŽƌĚŽŶŶĠĞƐ ĚĞƐ ĂĚŚĠƌĞŶƚƐ ĚƵ ^z KD ƐƵƌ ůĂ ĐĂƌƚĞ ĐŝͲĚĞƐƐŽƵƐ ͗ Ͳ ůĞƐ ĂĚŚĠƌĞŶƚƐ ĚƵ ^z KD ;ůĞƐ ^/ dKD ĚĞ ŽůĞ͕ ĚĞ >ŽŶƐͲůĞͲ ^ĂƵŶŝĞƌ͕ ĚĞ ŚĂŵƉĂŐŶŽůĞ͕ ĚƵ ,ĂƵƚͲ:ƵƌĂ͕ Ğƚ ĚĞ ůĂ dĞƌƌĞ Ě͛ ŵĞƌĂƵĚĞͿ͕ ƋƵŝ ĂƐƐƵƌĞŶƚ ůĞƐ ĐŽůůĞĐƚĞƐ ĚĞƐ ďĂĐƐ ŐƌŝƐ͕ ĚĞƐ Les SICTOM SIICTOM & AUTRES ÉTABLISSEMENTS ÉTABLISSEMEN NTS de COLLECTE à votre service pour toutes questions concernant les bacs, la collecte et les déchèteries. ďĂĐƐ ďůĞƵƐ ŽƵ ĚĞƐ ďĂĐƐ ũĂƵŶĞƐ͘ Ͳ ůĞƐ ƐŽĐŝĠƚĠƐ ĚĞ ƚƌĂŶƐƉŽƌƚƐ ĚĞ ĚĠĐŚĞƚƐ͕ ůĞƐ ƚƌĂŶƐƉŽƌƚƐ D h&&Z z ĞŶ ƉĂƌƟĐƵůŝĞƌ͕ Ͳ ůĞƐ ƵƐŝŶĞƐ ĚĞ ƌĞĐLJĐůĂŐĞ͘ SICTOM de la zone d de Dole

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vivre ici 13

Pays de Lons n°150 - juillet 2020

Exposition

Les artistes habillent Château-Chalon

Vente et installation poêle a bois et granulé

La 3e édition de l’art en liberté aura bien lieu cet été à ChâteauChalon. L’évènement culturel et artistique, organisé par la Maison de la Haute-Seille, vise à valoriser les murs ancestraux du village, tout en mettant en valeur les créations des vingt-deux artistes qui participent.

Peintures, sculptures, céramiques, ou encore photographies, la variété des œuvres expo­ sées dans les rues et sur les murs de Château­ Chalon ont de quoi éblouir les dizaines de mil­ liers de visiteurs qui s’arrêtent dans cette bourgade jurassienne tous les ans.

“Une galerie à ciel ouvert” Alain David est l’un des organisateurs de la manifestation. Avec Marie­No et Alain Plésia, ils concoctent la programmation artistique et le parcours dans le village, afin de mettre en valeur à la fois le patrimoine bâti et les œuvres, créées spécialement pour l’évène­ ment. Cette année, vingt­deux artistes partici­ pent à MurMur. Parmi eux, la grande majorité est locale. C’est une volonté des organisa­ teurs, eux­mêmes artistes, qui souhaitent

soutenir la création jurassienne. Toutefois, “on ne veut pas s’enfermer dans le Jura”, pré­ cise Alain David. Les inscriptions ont donc été ouvertes au­delà des frontières départemen­ tales. Pour les exposants, c’est une véritable vitrine qu’offre MurMur à leur travail. Les for­ mats inédits que l’on peut se permettre en extérieur ouvre la porte “au côté un peu fou de la création”, souligne l’organisateur.

Cette année, l’événement est chargé d’une émotion supplémentaire, car “la période de confinement a suspendu les relations entre les artistes et leur public, c’est une manière de renouer le contact”. L’art en liberté construit aussi de la cohésion au sein du village, car de nombreux habitants participent à l’organisa­ tion de cette manifestation au cours de l’été.

Le catalogue de l’exposition sera distribué cou­

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rant juillet. Les œuvres d’art seront exposées depuis début juillet, jusqu’à fin septembre.

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Ateliers des Artistes Associés

Les artistes jurassiens s’unissent

DEVIS

UIT GRAT

L’association 3A est née au début de l’année. Derrière ce chiffre et cette lettre énigmatiques se cachent les Ateliers des Artistes Associés, qui prennent la suite de l’association Arco, dissoute il y a un an.

Ils sont déjà 60 adhérents depuis le mois de janvier à avoir rejoint les rangs de 3A. Soixante artistes venus de tout le Jura, car la nouvelle association est départementale. Cela fait la force du collectif, mais c’est aussi tout une logistique et une organisation complexe à mettre en place.

Ouvrir les ateliers Tout comme Arco l’a fait pendant trente ans, 3A a pour objet de promouvoir l’art contemporain et les artistes locaux. A la différence que là, “ce sont les artistes eux­mêmes qui sont à l’initia­ tive de l’association, et qu’ils ont décidé de prendre en main la promotion de l’art juras­ sien”, souligne Alain Plésiat, secrétaire de 3A. Pour cela, l’association a plusieurs axes de tra­ vail. D’abord, il faut rendre visible la création et les artistes locaux. Ainsi, tous les ateliers des adhérents ouvriront leurs portes au cours des trois premiers week­ends d’octobre 2020. L’évé­ nement existait déjà sous Arco, et revenait tous les trois ans. Là, les artistes de 3A souhaitent le reprogrammer tous les deux ans. “C’est l’un des événements les plus attendus de l’année, le public nous a demandé de le faire plus souvent”, relate Alain Plésiat.

“Solidarité et convivialité” L’association souhaite aussi être force de propo­ sition, et proactive dans la promotion de l’art contemporain, en démarchant les offices de tourisme par exemple ou les institutions publiques. “On veut se mettre à disposition des commanditaires”, précise le trésorier. Il s’agit de sensibiliser à la fois le public et les décideurs à l’art contemporain, et pourquoi pas en amener dans les rues et les parcs des communes juras­ siennes. Par ailleurs “promouvoir son art, c’est presque un métier, affirme Anne­Marie Prillard, présidente de 3A, on est là pour aider les artistes à sortir de leur atelier”.

Le troisième axe de travail de l’association, c’est de “créer une plateforme d’échange, de solida­ rité et de collaboration”, annonce la présidente.

La création isole les artistes qui travaillent seuls

en général. “Il y a peu de collaboration dans l’art“, confirme Alain Plésiat, c’est pourquoi l’association souhaite créer de la solidarité et de la convivialité au sein des adhérents.

Plus nombreux, donc plus forts Les adhérents de 3A sont dispatchés sur l’ensemble du territoire jurassien. Pour réus­ sir à communiquer, ils ont dû mettre en place un système complexe. Ils ont identifié

cinq grands secteurs et ont choisi des corres­ pondants locaux dans chacun de ces sec­ teurs pour faire passer les messages dans les deux sens. “On voulait quelque chose de très démocratique, donc les décisions vont à la fois du bas vers le haut et du haut vers le bas”, insiste Alain Plésiat.

Les adhérents de l’association semblent déterminés à mettre en mouvement l’art contemporain jurassien, reconnu à l’exté­

OUNANS

BESANÇON

03 84 37 71 73

03 81 54 75 18

rieur de ses frontières départementales, mais encore trop peu à l’intérieur même du terri­ toire.

Contact : Alain Plésiat : 06 89 30 26 07 https://alaind39.wixsite.com/association3a

On n’échappe pas

au JURA !

L’itinéraire Franco-Suisse de l’Échappée Jurassienne permet de traverser, à pied, le massif du Jura d’Ouest en Est, en s’affranchissant des frontières. Ses 352 km de sentiers balisés (GR®59, 559 et 509 et 5), sont un véritable condensé de ce que le massif transfrontalier du Jura a de plus emblématique et exceptionnel à offrir !

Idéal pour débuter la randonnée itinérante, l’Échappée Jurassienne propose des étapes journalières modulables, des dénivelés et des difficultés accessibles, la possibilité de ne réaliser facilement qu’une partie du parcours (2 à 18 jours), une sélection de plus de 180 hébergements, un TopoGuides® dédié et un service de transport de bagages. A chacun son Échappée Jurassienne, la diversité des paysages et des altitudes permettent de s’immerger dans ce que la nature à de plus beau à offrir et de se reconnecter à l’essentiel.

Une randonnée transfrontalière Top départ à 225 m d’altitude : entre plaine de Bresse et premiers reliefs du massif, la ville de Dole, ancienne capitale de la Franche-Comté, est aussi le début d’une belle aventure pédestre à travers les étages successifs du Jura, avec une possibilité d’itinéraire se terminant en Suisse, au bord du lac Léman.

Historique Après les souvenirs que racontent les murs de Dole, le randonneur entend en chemin les murmures des arbres de l’immense forêt de Chaux et les légendes qui bercent le val d’Amour… Il suit les routes forestières et le fil de l’eau où les radeliers menaient les bois flottés. Il emprunte les voies du sel où, des siècles durant, l’or blanc du Jura fût extrait à Salinsles-Bains. La Grande Saline est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO et Salins-les-Bains est devenue une station thermale renommée.

Départ du port de Dole

Gourmande L’Échappée Jurassienne gagne ensuite les premiers contreforts du massif, à quelque 300 m d’altitude. C’est le Revermont, où s’étend le vignoble jurassien aux vins si particuliers.

Ce sont aussi les petites cités comtoises de caractère : Arbois, ville aimée de Louis Pasteur, Poligny, belle capitale du comté, Château-Chalon, berceau du Vin Jaune et Baume-les-Messieurs, l’un des Plus Beaux Villages de France. Et, tout autour, un pays qui sait si bien allier au quotidien paysage, patrimoine, gastronomie et art de vivre.

Géologique L’itinéraire redescend ensuite vers le sud à la rencontre du pays lédonien. Sa capitale est Lons-leSaunier, belle ville thermale, berceau de l’auteur de la Marseillaise, Rouget de Lisle et fief de la Vache Qui Rit®. La célébrissime vache rouge y a maintenant sa maisonmusée. À l’époque où se développaient thermalisme et fromagerie, les premiers trains partaient à l’assaut des reliefs, s’élevant de Lons vers … page 62

Le vignoble de ChâteauChalon

DOLE ARC-ET-SENANS La Saline Royale d’Arc-et-Senans

MOUCHARD

SALINS -LES-BAINS

ARBOIS POLIGNY La Grande Saline de Salins-lesBains

PASSENANS

SAINT-LOTHAIN

BAUME-LES-MESSIEURS FONCINE-LE-HAUT LONS-LESAUNIER

Une belle étape à Arbois

MARIGNY

La reculée de Baume-lesMessieurs

CHAUX-DESCROTENAY BELLEFONTAINE MOREZ LES ROUSSES SAINT-CERGUE SAINT-CLAUDE

LAJOUX

NYON

LAC LÉMAN GENÈVE

On n’échappe pas

DOLE

au JURA !

ARC-ET-SENANS

MOUCHARD

ARBOIS

les étages supérieurs du Jura. Les randonneurs gagnent le plateau en suivant, pour partie, le tracé d’anciennes voies ferrées.

POLIGNY PASSENANS

Rafraîchissante C’est alors le débouché sur la combe d’Ain au territoire doucement modelé par le retrait des glaciers, où des petits monts dominent des creux en cuvettes. La plus vaste contient le lac de Chalain. Le parcours longe sa rive avant de s’élever vers un belvédère d’où l’on contemple ses eaux turquoise dans leur écrin de verdure. La redescente se fait vers les petits lacs du Val et Chambly où le Hérisson achève sa folle dégringolade d’étonnantes cascades.

On remonte ensuite ce torrent aux 31 sauts et chutes d’eau pour rejoindre, à 800 m d’altitude, d’autres lacs, bonheur des amateurs de nature et de pêche.

SALINS -LES-BAINS

SAINT-LOTHAIN

BAUME-LES-MESSIEURS FONCINE-LE-HAUT LONS-LESAUNIER

MARIGNY CHAUX-DESCROTENAY BELLEFONTAINE MOREZ LES ROUSSES

Les cascades du Hérisson

SAINT-CERGU LAJOUX

SAINT-CLAUDE

NYON

LAC LÉMAN GENÈVE

Sauvage Plus loin, c’est l’émerveillement des cascades vertigineuses de la Lemme et de la Saine, des gorges étroites où se faufilent leurs eaux vives.

Le marcheur découvre comment leur courant a alimenté scieries, moulins et forges et fait les beaux jours de toute une industrie montagnarde.

Remontant la Saine, le circuit prend de l’altitude : voici le Haut-Jura, avec ses vastes espaces dédiés au ski et aux autres activités nordiques.

En été, c’est le terrain de jeu des vététistes et des randonneurs.

Les lacs du Jura

Paysage du Haut-Jura Le belvédère des 4 lacs

Traditionnelle

Vue imprenable sur le Lac Léman, les Alpes, le Mont-Blanc

Une étape finale à Nyon en Suisse au bord du Lac Léman

Sans frontière Depuis la Station des Rousses l’Échappée Jurassienne grimpe au sommet de la Dôle (1 677 m) et offre alors un des plus beaux panoramas sur les Alpes, le Mont Blanc et le lac Léman. Elle redescend ensuite en douceur par le sentier des Toblerones jusqu’aux rives du lac Léman et permet de gouter aux charmes de la Suisse.

Toutes documentations, itinéraires, hébergements, transports de bagages

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Le charme des Hautes-Combes aux belles courbes laisse le visiteur séduit par les prairies fleuries, les crêts qui les dominent, la vue panoramique qui s’y offre. Le HautJura résonne du clapotis des cours d’eau, des sonnailles des troupeaux, du murmure des vals, de l’écho sur les falaises…

Enfin, depuis ces alpages aux charmes insoupçonnés, l’aventure mène à Saint-Claude berceau de la tournerie devenue industrie pipière, creuset d’une économie et d’une culture coopératives, populaires et sociales…

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Il permet la découverte des musées et sites Juramusées à tarif réduit. le Jura Découvrez

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TIQUE E THÉMA SÉES LE GUID U M A R SS JU et LE PA s à 33 sites

Histoire naturelle Patrimoine historique Les musées des Beaux-Arts Des hommes et des savoir-faire

et musée

2020, l’année des musées du Jura

Dole

La Vieille-Loye

2020, les musées de Jura sont là. De la préhistoire au présent, du patrimoine au savoir-faire, de la plaine à la montagne ! Ce qui a fait et continue de faire le Jura grâce aux 54 musées et sites à découvrir. Sites de plein-air, monuments historiques, maisons dʼillustres… Profitez du pass JuraMusées gratuit qui propose des réductions et même des entrées gratuites. Enfin, pour ne rien manquer des activités des sites et musées, rendez-vous sur : www.juramusees.fr - Facebook Juramusées

Saint-Aubin Villers-Farla arlay Pagn noz o S Salins-lesBains Arbois Mesnay

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Un nouveau site internet pour valoriser 50 sites et musées…

Poligny

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Fort-du-Plasne

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Ravilloles Moirans-en-M n ontagne

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Pour les yeux et les papilles…

Si Château-Chalon fait partie des villages atypiques et historiques du Jura par sa situation, il porte aussi le nom dʼun vin extraordinaire à découvrir en flânant dans les ruelles étroites du village. La Maison de la Haute Seille est le départ de votre halte visuelle et gustative dans ce lieu hors du commun. Trois niveaux à votre disposition et tous les renseignements utiles pour votre visite, un espace dʼexpositions sur lʼhistoire et la culture locale et bien évidement une cave voutée pour la présentation et la dégustation des vins du Jura.

Surprises à tous les étages…

Le Conseil départemental du Jura anime le réseau JuraMusées qui regroupe plus de 50 sites et Musées. Le site Internet du réseau a été remodelé et enrichi au début de lʼannée. Visitez-le sur www.juramusees.fr…

Une mine dʼor !

Lamoura Vescles Saint-Claud laude Montfleur Villard-Saint-Sauveur Coisia

Maison de la Haute Seille 26 rue de lʼéglise 39210 Château-Chalon Tél. 03 84 24 76 05 - jurahauteseille@gmail.com Juillet et août Du lundi au samedi : 10h00 13h00 et 14h00 19h00.

Dimanche et jours fériés – 14h00 18h00

Musée de l’Abbaye Il paraît que je suis petit… mais très beau…

Château d’Arlay Remontez le temps en deux heures !

Château dʼArlay, 2 route de Proby - Arlay Tél. 03 84 85 04 22 - contact@arlay.com www.arlay.com En juillet et août - tous les jours sauf dimanche matin) : 10 h 00 - 12 h 00 : visite du parc (1 h 00 env.)

14 h 00 - 19 h 00 : visite du château et du parc (2 h env.)

Site historique et viticole majeur de la région, découverte du château du XVIIIe siècle et son mobilier, sa cave monumentale du XVIIe siècle, les remparts de lʼancienne forteresse des Princes dʼOrange, le parc pittoresque classé de 8 ha avec ses points de vue sur le Revermont et la Bresse ainsi que son jardin floral et potager. Du haut des remparts, vous découvrez le vignoble du domaine réputé le plus ancien château viticole de France, vigne royale dʼEspagne, dʼAngleterre puis de France. Entre la visite guidée du château, la forteresse, le parc romantique, le jardin, le potager et les fleurs, vous ne manquerez rien de ce lieu. A découvrir en plus cette année, deux nouvelles pièces ouvertes au public.

Situé en lieu et place de lʼancienne abbaye bénédictine de la ville, ce musée est issu de la donation de deux artistes : Guy Bardone, enfant du pays, et René Genis. Leur collection présente plusieurs générations dʼartistes autour de grands noms de lʼart moderne comme Bonnard, Vuillard, Vallotton, Dufy et les peintres donateurs Guy Bardone et René Genis.

Le visiteur découvre, au sein dʼune architecture contemporaine, de grands espaces ouverts et très lumineux, offrant lʼun des plus beaux panoramas de la ville sur les montagnes environnantes. Le sous-sol, quant à lui, abrite un site archéologique inestimable : les plus importants, et seuls, vestiges de lʼabbaye de Saint-Claude connus à ce jour.

Fondée au Ve siècle, elle est lʼune des plus anciennes abbayes de France.

Un site archéologique millénaire, une architecture audacieuse ! Même les enfants ont leur lieu !

Musée de lʼAbbaye (Donation Guy Bardone – René Genis) 3 place de lʼAbbaye 39200 Saint-Claude Tél. 03 84 38 12 60 - contact@museedelabbaye.fr www.museedelabbaye.fr Juillet et août, tous les jours : 10h00 18h00 en continu

Le décor est paradisiaque… Laissez-vous guider…

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Terre d’Emeraude Communauté

Le Sud Jura révélé… « Terre d’Émeraude Communauté, le Sud Jura révélé » ce sont 92 communes, 4 bourgs-centre (Orgelet, Moirans-en-Montagne, Arinthod et Clairvaux-les-lacs) et des services de proximité pour environ 26 0000 habitants, nichés au sein d'une nature préservée avec des sites naturels remarquables dans un environnement de lacs, de cascades, de rivières et de forêts (Cascades du Hérisson, Pic d’Oliferne, Lacs de Vouglans, Chalain et Clairvaux-les-lacs…).

Plus au sud, le territoire abrite des villages aux trésors patrimoniaux, tels l’Abbaye de Gigny ou l’église de Saint-Hymetière. Au pied du Mont-Orgier et à quelques kilomètres du lac de Vouglans, la cité de caractère d’Orgelet, ses fortifications et ses belles bâtisses témoignent du faste d’autrefois.

Cascades du Hérisson Partez à la découverte des Cascades du Hérisson et laissez-vous surprendre par la magie de cette vallée façonnée par l’eau, véritable décor de carte-postale. Mariage de deux ruisseaux prenant leur source dans les lacs d’Ilay et de Bonlieu, le torrent du Hérisson vous dévoile une série de 7 cascades sur un parcours de 3,7 km de long.

Orgelet Labellisée Cité de caractère depuis 1998, la ville d’Orgelet est dotée d’un patrimoine urbain, architectural et paysager de premier ordre.

L’église paroissiale, classée aujourd’hui monument historique, fait partie des défenses de la ville dont les remparts s'ancrent dans ses murs. Il n'en subsiste malheureusement que les fondations qui confèrent à cette cité beaucoup de caractère !

Arinthod A travers ruelles et jardins, partez à la découverte d’un patrimoine riche et varié : de la butte rocheuse qui surplombe le village (sur laquelle s’élevait jadis un château), aux fontaines, portes charretières, église et arcades… Arinthod est un village très ancien dont l’existence remonte à l’époque celtique, comme en témoigne la Pierre Enon, monument mégalithique situé dans le cirque du hameau de Vogna. Le village a été construit à l’intérieur de l’enceinte d’un château médiéval dont subsistent encore aujourd’hui quelques vestiges tels que « la Tour », « la chapelle castrale » et les remparts.

Abbaye de Gigny Monument remarquable de l’art roman, fondée en 880 par Bernon, l’Abbaye de Gigny est l’une des plus anciennes abbayes bénédictines, à l’origine de l’ordre de Cluny.

Un sentier du patrimoine permet de marcher dans les pas des moines qui peuplèrent cette abbaye, mais aussi de découvrir la vie du village de Gigny au travers des siècles.

Clairvaux-les-Lacs Belvédère de la Scie

Avec ses eaux turquoises, le Grand Lac est très apprécié des baigneurs et des pêcheurs en été. À la belle saison, il s’anime par un ballet coloré et scintillant de planches à voiles, de petits voiliers et de pédalos. Restaurants, marché nocturne à la belle saison, commerces, boutiques d’artisans, Clairvaux est une ville où il fait bon flâner.

Découvrez une randonnée de 11 km, un joli parcours qui vous permettra de découvrir Clairvaux, son église au clocher « comtois » et ses deux lacs avec un paysage à couper le souffle.

Musée du Jouet Moirans-en-Montagne Il était une fois… un lieu de vie à explorer pour se souvenir, s'amuser, rêver, jouer grâce à une collection de 2 000 jeux et jouets de tous pays et de toutes époques. Au « Pays de l’Enfant », dans la région des lacs et cascades du Jura, une expérience unique vous attend ! Ateliers en famille, chasses au trésor, boutique, aires de jeux en extérieur… Retrouvez les jouets de votre enfance dans ce musée qui vous propose désormais une visite immersive et ludique avec votre smartphone grâce au tout nouveau Guide de Visite Numérique « GEED » !

Terre d’Emeraude Communauté Lac de Chalain

Les lacs du Jura sont là !

Lac de Chambly Lac du Val

Cascades du Hérisson

Clairvaux-les-Lacs

Plage du Surchauffant Pont de la Pyle

Lacs de Clairvaux

Plage de sable et de pelouses, elle se situe à proximité du Pont de la Pyle. Croisières, ski-nautique, wakeboard, port de plaisance, mise à l'eau gratuite et même pique-nique sur tables aménagées. L'accès à la plage est gratuit et la baignade est surveillée en été.

Lac de Vouglans

Lac dʼEtival

Orgelet

Moirans-enMontagne

Abbaye de Gigny

Lac de Vouglans

Fruitières à Comté Depuis des siècles, le comté est bien plus qu’un fromage, c’est un véritable patrimoine partagé dans un territoire élargi. C’est au 13e siècle que remontent les premières traces écrites d’une fabrication fromagère identique à celle du comté que nous connaissons aujourd’hui.

Chaque meule, de par sa fabrication artisanale, nous parle de son terroir.

Arinthod

Lac de Coiselet

Lac de Coiselet Le Lac de Coiselet a été créé en 1970, lors de la mise en eau du barrage de Coiselet. D’une superficie de presque 4 km², le lac est à cheval entre l’Ain et le Jura et dispose d’une unique plage non surveillée sur la commune de Chancia ainsi que deux campings situés à Chancia et Condes.

Par sa beauté sauvage, le Lac de Coiselet offre espace et tranquillité aux amoureux de la nature.

ses Lac de Vouglans / Via ferrata Avec ses eaux

35 km de long et vert émeraude, le lac de Vouglans est un terrain de jeu privilégié pour les activités estivales ! Baignade, pêche, pédalo, kayak, canoë, stand up paddle… Le foisonnement d’activités que l’on peut y trouver en font un point de rendez-vous incontournable lors de vos vacances dans le Jura, spécialement avec des enfants ! On y trouve d’ailleurs l’une des plus belles Via-Ferrata de France, adaptée elle aussi en partie aux enfants (dès 1 m 10) et qui offre une vue imprenable sur le lac.

Lac dʼAntre

Lac de Bonlieu

Cœur du Jura est une destination composée de villages et de paysages, tous différents, tous charmants. Situé au milieu du vignoble jurassien, ce territoire est parcouru par plus de 600 km de chemins de randonnée, à découvrir à pied, à vélo, à cheval et même en roulotte. Mais le Cœur du Jura, c’est aussi et surtout un art de bien-vivre que vous découvrirez en profitant de ses thermes, de ses vins, de ses producteurs de Comté et ses nombreux hébergements et tables de qualité. En parcourant les belles cités d’Arbois, de Poligny et de Salins-les-Bains, vous plongerez également au cœur de l’histoire et de la culture. Vous croiserez une Grande Saline, classée au Patrimoine mondial, vous rencontrerez des personnages célèbres comme Louis Pasteur, mais aussi tous les habitants, amoureux de ce territoire qui aime tant donner et partager avec ceux qui viennent leur rendre visite.

Alors bienvenue chez nous et bon séjour au Cœur du Jura !

www.cœurdujura-tourisme.com

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6ÈÈmeme éédition dition

DOLE FÊTE LA GASTRONOMIE

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Dole art de vivre et du bien vivre

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Dole-Jura SAM 26, DIM 27

septembrE 2020

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Cultıvons ensemble le goût de notre terroir au coeur de la Bourgogne-Franche-Comté !

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