Pays de Lons 151

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N°151 Septembre 2020

Ville de Lons, Lons Agglomération, Bresse Haute Seille

Les nouveaux visages de la culture p. 18-21

Lons-leSaunier Des bons de 100 euros pour les enfants scolarisés p. 2

Culture, le retour Rentrée de saisons

Bletterans Centre Bourg : On est dans les temps… pages 6/7

p. 11-17

Oscar et Félix Des graines de cuistot qui font le buzz p. 2


2 actus

Pays de Lons n°151 - septembre 2020

Lons-le-Saunier - CCAS

Une aide de 100 euros par enfant scolarisé… Un bon d’achat de 100 euros par enfant scolarisé à Lons, telle fut la promesse faite par la nouvelle municipalité aux familles lédoniennes fragilées financièrement par la crise sanitaire. Promesse tenue car les bons d’achats sont distribués aux familles concernées depuis fin août et ce jusqu’au 15 septembre. Pour cette opération, les critères de revenus fixés habituellement par le CCAS, pour avoir droit à certaines aides, ont été élargis. Ainsi, ce sont 300 à 400 familles soit environ 700 enfants qui peuvent bénéficier de cette mesure. Une aide de 100 euros qui se présente sous la forme d’un carnet de 5 bons d’achat de 20 euros à pré­ senter uniquement chez les commerçants lédo­ niens qui ont accepté de participer à l’opération. Une somme non négligeable qui permet aux familles d’aborder la rentrée plus sereinement. “Cette aide est réservée aux enfants de mater­ nelle et de primaire scolarisés à Lons. Nombre de familles ont été fragilisées par la crise sani­ taire, c’est notre devoir de les soutenir et de les accompagner. Plus qu’un engagement de notre part, c’est une nécessité pour ces familles” explique Jean­Yves Ravier le nouveau maire. Un soutien aussi aux commerçants… “Cette mesure est à double sens car elle soutient aussi les commerçants de la ville qui apprécient massivement la démarche. Au total, si toutes les familles concernées se présentent, près de

70 000 euros seront ainsi reversés dans les com­ merces lédoniens. Là aussi une aide non négli­ geable” ajoute Thierry Gaffiot, adjoint au maire en charge de la vie solidaire, de la santé et des affaires sociales. Les familles ont le choix d’utili­ ser ces bons comme elles le souhaitent et ce jusqu’au 15 octobre. Une aide ponctuelle… Cette aide est ponctuelle et non renouvelable, elle est liée au COVID 19. “Ce n’est ni une prime de rentrée, ni un cadeau de Noël. C’est une aide, un effort de la collectivité pour soutenir le pou­ voir d’achat des ménages. Elle s’inscrit en com­ plément des éventuelles aides de l’Etat ou du Département. On peut dire que c’est une réus­ site car cinq jours avant la clôture de la diffu­ sion, 635 carnets ont déjà été distribués. Nous ferons en fin d’année un bilan précis de l’opéra­ tion” conclut Thierry Gaffiot. Par ailleurs, chaque famille, lors de son passage, se voit remettre deux masques en tissu.

Les élus et les services sont présents pour la diffusion des bons d’achat.

Renseignements : CCAS, 4 avenue du 44e régiment d’infanterie. Tél. 03 84 47 88 17

Baverans - Tous en cuisine !

Oscar et Félix, des “graines de cuistots” qui font le buzz... Oscar et Félix sont frères jumeaux, ils ont 10 ans et habitent à Baverans à quelques encablures de Dole. Lors du confinement, qu’ils ont partagé avec leurs parents Sophie et Xavier Ducordeaux, ils ont candidaté et ont eu la chance de participer en direct le mercredi 29 avril à l’émission de Cyril Lignac “tous en cuisine” sur M6. Un événement inoubliable qui ne restera pas sans suite... Au menu, certes, une simple crêpe au jambon fromage (mais cuisinée à 100 % avec des pro­ duits locaux), pas compliqué me direz­vous pour Oscar et Félix qui rêvent déjà de devenir cuisi­ niers et qui s’adonnent régulièrement en cuisine avec Sophie la maman, elle­même fille de res­ taurateurs. “Moi mon restaurant s’appellera « La Grillade » et le bistrot qui l’accompagne « La maison de Zeus »” explique Oscar. “Moi mon restaurant s’appellera « Chez Félix », ce sera le premier fast­food distingué. Mon bistrot je l’ou­ vrirai dans un zoo et je l’appellerai « Le tigre gourmand »” ajoute Félix. En effet, à 10 ans, ils ont déjà leur avenir bien en tête !

Jusqu’à 280 000 vues ! Au final des reportages sympathiques, pédago­ giques, valorisants et de grande qualité qui sont diffusés sur Facebook, Instagram, youtube... au rythme d’une information quotidienne et d’une vidéo déposée tous les deux jours ! Un vrai suc­ cès car chaque reportage est vu en moyenne par 50 000 internautes. Un reportage sur la can­ coillotte (une star locale !) a même été vu 280 000 fois et l’ensemble des reportages consacré au Comté (autre star locale !) sur une semaine 350 000 fois... On peut dire qu’Oscar et Félix ont trouvé leur public.

Naissance d’une web série... Une maman photographe, un papa qui travaille dans la communication et la vidéo, deux enfants curieux et à l’aise devant la caméra... de bons ingrédients pour ouvrir une nouvelle aventure partagée en famille ? “Un soir, nous avons fait une réunion « à la bougie » avec nos parents pour décider ce que l’on pourrait faire ensemble tous les quatre suite à l’émission de télé et aux messages positifs que nous avons reçus. Nous avons décidé de créer une web série en vidéo où nous serions les acteurs et de partir à la décou­ verte des bons produits de notre région pour les

Malgré l’école, ça continue...

Oscar et Félix et les macarons de Papé

faire connaître et les cuisiner...” Voilà comment est né “Oscar et Félix, graines de cuistots” expli­

quent en toute simplicité et avec beaucoup d’ai­ sance Oscar et Félix. Une aisance qui s’avérera bien utile par la suite.

Aujourd’hui, le résultat est impressionnant !

Quand la famille Ducordeaux participe le mercredi 29 avril à l’émission de Cyril Lignac “Tous en cuisine” sur M6 !

n’a pas chômé depuis le déconfinement, les 120 reportages déjà diffusés en témoignent. Les reportages sur la saucisse de Morteau, le cassis, la Cancoillotte, la moutarde, le chocolat, le Comté, les poissons, la Charolaise, la volaille de Bresse... mais aussi par exemple une semaine avec les jeunes agriculteurs du Doubs ont conduit nos jeunes reporters à sillonner toute la région avec à chaque fois de merveilleuses découvertes qu’ils aiment partager.

Papa à la caméra et au montage, maman à la photo et l’intendance et les deux petits devant la caméra, les reporters journalistes, les stars ! L’idée est de choisir parmi les produits phares de la région Bourgogne Franche­Comté (ce n’est pas ce qui manque !), de rencontrer les produc­ teurs et les acteurs locaux, de présenter chaque produit et sa transformation et de finir par une recette en situation chez un restaurateur local ou en famille à la maison. Notre équipe de choc

Oscar et Félix ont repris le chemin de l’école (et les parents celui du travail) en CM2 à Dole pour d’autres aventures avec les copains de classe qu’ils n’ont, pour certains, pas vu depuis le mois de mars. Ils auront, à n’en pas douter, beaucoup de choses à leur raconter. Et les nouveaux repor­ tages, qu’en advient­il ? Loin d’avoir écluser l’en­ semble des produits locaux, notre équipe de tournage poursuivra son activité mais à un rythme différent. Pour les trois semaines à venir, vous découvrirez les reportages réalisés avec les jeunes agriculteurs du Doubs. “Nous sommes contents de reprendre l’école même si nous avons encore envie de filmer avec nos parents. On aime ça ! Nous voulons encore montrer qu’il faut manger de bons produits d’ici...” concluent sans hésitation nos jeunes reporters. Reportages à retrouver sur : Facebook : @oscaretfelix Insta : oscaretfelix YouTube : Oscaretfelix


COIFFURE E-MOTION :

rénové, le salon fait exception dans le paysage lédonien de la coiffure ! H o mmes - Fem m es - Enfants – avec ou sans r endez - v ous ! -20 % pour les m oins de 20 ans avec la car te a v antage j eune !

Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays Dolois n° 228 ­ Septembre 2020

« Il était important pour moi de passer à un autre concept que celui de JEAN-LOUIS DAVID… forte de mes réflexions, jʼai donc décidé de créer E-MOTION qui se veut novateur et qui me ressemble ». En changeant tout, depuis le 1er juin, Stéphanie Faton, patronne dʼE-MOTION le salon de coiffure mixte situé au n°13 de la rue Lafayette, nʼimaginait pas gagner son pari en aussi peu de temps. En effet, elle accueille désormais ses clients(es) dans un espace confiné. Prochainement remeublé, il sera dʼun nouveau genre qui pourrait bien être, aux dires de celles et ceux qui ont déjà poussé la porte, “le salon en avance sur son temps, le salon du futur !” La patronne explique quʼen raison de la pandémie, les travaux quʼelle avait imaginés et prévus de longue date lui sont apparus tellement inadaptés quʼelle a remis entièrement son projet en question. “Pour la sécurité, stop au grand espace, priorité à des zones intimes, plus cosys et rassurantes aussi bien pour les shampoings, les coupes que pour les couleurs, le coiffage... pour le confort, un mobilier tendance, moderne et fonctionnel et pour l’esthétique, des séparations transparentes qui ne gâchent en rien la notion d’ un vaste espace cocooning au cœur d’une luminosité chaleureuse”.

Expérimentée, cʼest en 1989, rue Georges Trouillot, quʼelle a tenu ses premiers ciseaux avant dʼœuvrer ici même pendant plus de 30 ans dans ce salon qui est devenu dernièrement sa propriété. Bardée du titre de Maître Artisan, elle est entourée en permanence dʼune équipe dʼapprenties quʼelle forme à sa façon. Ainsi Mélanie est à ce jour titulaire dʼun CAP, dʼun BP et dʼune Maîtrise alors que Céline, autre élément essentiel de lʼentreprise, CAP en poche, poursuit son parcours en vue dʼun BP à lʼécole AFCO (Besançon). Stéphanie Faton honore ainsi la profession en poursuivant pour le compte de tous les organismes locaux, la formation de jeunes attirés par le métier. Nassim : l’apprenti modèle !

“J’AI CONNU TOUS LES STATUTS” : apprentie, responsable, associée, aujourdʼhui : patronne !

Cʼest le pʼtit dernier de la bande qui est arrivé au salon après trois années de galère passées vainement à la recherche dʼun patron. “Finalement en alternance à l’Ecole Sylvia Terrade (Lons), j’ai obtenu mon CAP en une année”, lâche t-il discrètement tout en insistant sur le rôle prépondérant de sa maîtresse de stage. Attiré depuis toujours par lʼunivers de la mode cʼest au salon E-MOTION “qu’il s’éclate” tout en poursuivant ses études en BP.

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• La D678 qui va de Lons-le-Saunier à Saint-Laurent-en-Grandvaux reste, quant à elle à 80 km/h. C'est la route la plus accidentogène du département, avec une moyenne de 4,29 accidents pour 1 000 km parcourus. • A l'approche du département du Doubs en direction de Pontarlier, la vitesse est réduite au carrefour de Cuvier, considéré comme dangereux. • Le secteur de Mirebel passe lui aussi à 70 km/h pour limiter les risques. • Les routes nationales 5 et 83 relèvent de l'Etat. Elles restent à 80 km/h.


RETOUR AUX 90KM/H Comme la loi d’orientation des mobilités l’y autorise, et à l’instar de près d’une trentaine d’autres départements Français, le Département du Jura souhaite assumer un retour aux 90 km/h pour le réseau routier qu’il gère. L’initiative vient du Président Clément Pernot qui, dès l’instauration de la limitation à 80 km/h, a publiquement indiqué que la libre appréciation des gestionnaires locaux de la voirie devait primer sur ce sujet. Ainsi, la vitesse maximale autorisée (VMA) sera relevée de 10 km/h sur certains tronçons identifiés du réseau routier départemental. Cette mesure sera effective au 1er septembre 2020. Les tronçons concernés pour apprécier l’opportunité d’une telle décision ont tous préalablement fait l’objet d’une étude approfondie de leur accidentalité, afin que le relèvement de la VMA tienne compte de l’ensemble des risques encourus par les usagers.

Par ailleurs, lorsque le risque d’accidentalité est considéré comme trop élevé, la VMA est maintenue à 80 km/h et, sur certaines portions limitées de routes, réduite à 70 km/h. Le relèvement de la vitesse à 90 km/h sur près de 300 kilomètres du réseau routier départemental n’est donc pas opéré de manière arbitraire. Au contraire, la décision prise tiendra compte de l’ensemble des paramètres locaux pour permettre une mobilité sûre et apaisée sur les routes départementales du Jura. L’Institution départementale dispose par ailleurs d’équipes de gestion et d’entretien du réseau routier compétentes pour aider à la prise de décision et accompagner le changement qui en résultera. En définitive, une décision de bon sens se fondant sur des critères pour lesquels le Département du Jura a le pouvoir d’appréciation le plus pertinent dans son rôle de proximité.

PHOTO/ F.BEDEL/CD39 - CONCEPTION/ www.jura.fr - 2020

LE DÉP PAR A TEMENT ASSUME LE CHOIX D’UN RELÈVEMENT DE LA VITESSE MAXIMALE AUTORISÉE POUR UNE MOBILITÉ ADAPTÉE AU TERRITOIRE


Bletterans

Centre-Bourg

Infos projet

n°8

Rue Louis XIV le Grand

Dans les temps… Les nouvelles sont bonnes… Les travaux de la rue Louis XIV le Grand se poursuivent normalement et les plannings, malgré la situation sanitaire, seront respectés. La cohabitation entre travaux et circulation se passe plutôt bien, tout comme les relations avec les commerçants qui soulignent une réelle bienveillance à leur égard pour limiter les gênes. Des commerçants qui apprécient la fidélité de leur clientèle durant cette période et l’animation durant l’été malgré les perturbations…

Ç’est dit… “On veut que ce soit parfait…” Les réunions de chantiers se tiennent toutes les semaines depuis le début des travaux. Une mise au point hebdomadaire indispensable pour évoquer l’avancement des travaux mais aussi pour en vérifier la qualité… “La municipalité était présente à toutes ces réunions. Il était important pour nous de partager avec les entreprises pour bien suivre l’évolution du chantier. Nous sommes restés très attentifs et rigoureux sur la qualité. Au moindre souci il était demandé à l’entreprise de modifier ou refaire, nous voulons un rendu parfait, fidèle à ce que nous avons annoncé” explique Stéphane Lamberger.

Ça bouge… Olivier Lagut ABCD, responsable chantier bureau d’études et ingéniérie “Le chantier se poursuit à une cadence intéressante, on avance plutôt bien, c’est positif. Nous n’avons pas rencontré de problème majeur et avons bon espoir, si la météo le permet, de finaliser la rue (trottoirs, aires de stationnement, revêtement) avant la fin de l’année. Quoi qu’il arrive, nous stopperons les travaux avant les fêtes pour ne pas gêner les commerces pendant les fêtes de fin d’année. Nous reprendrons les travaux début 2021 pour finaliser la place de la mairie.”

Fred Berger, chef de chantier, entreprise Petitjean “Nous avons fait le maximum pour arranger tout le monde, pour faciliter l’accès aux commerces mais aussi pour réguler la circulation. Ce n’était pas simple tous les jours, il y a toujours des automobilistes ou des camionneurs qui veulent passer alors que ce n’est pas possible ! Nous avons atteint nos objectifs en terme de calendrier, l’assainissement collectif et en eau potable sera terminé mi­octobre. Nous laissons la place pour les aménagements de surface qui ont déjà débutés. Ce fut pour nous un très beau chantier…”

Le monument aux morts quitte la place de la mairie Le monument aux morts a quitté la place de la mairie et sera prochainement transféré place des Carmes dans un nouvel espace dédié. Un espace de mémoire et de pédagogie mieux adapté pour les cérémonies commémoratives. Ce transfert s’est préparé en concertation et en accord avec les associations d’anciens combattants, une réunion en juin dernier a permis de fixer les détails de cette opération. M. DUPUIS – Directeur de l’ONACVG du JURA, M.LAUBEPIN – Président de Souvenir Français Bletterans Chaumergy, M.WOLFF – Président de l’Union Départementale des Associations d’anciens combattants, M. CORNIER – Président de l’Association des Anciens Combattants – secteur Bletterans, M.GENOT – Président de la FNACA, M.GASNE – Adjudant­chef de la Communauté de Brigades – Bletterans étaient présents lors de ces échanges. L’aménagement de la place des Carmes est confié à un architecte et une journée de la mémoire se prépare pour la fin de l’année.


C’est le commerce…

Deniz Pizzas Du fait maison en famille... Impulsion Marie Mathey habille de la tête aux pieds Marie Mathey a repris le magasin Impulsion voilà 8 ans maintenant au 20 rue Louis XIV le Grand à Bletterans. Elle venait d’à peine plus loin dans la rue où elle exerçait alors le métier de modiste. Modiste ? Personne qui confectionne ou vend des chapeaux nous apprend Marie Mathey qui est originaire de Chêne Sec et vit à Commenailles. Elle a fait des études de prêt à porter et ensuite de modiste à Lyon avant de revenir s’installer ici. Aujourd’hui elle propose le prêt à porter, les sous-vêtements, la bonneterie (les chaussettes) et quelques accessoires. « J’ai eu l’opportunité de reprendre ce magasin, c’était pour moi l’occasion d’élargir ma gamme et de proposer une offre complète à ma clientèle. Je prends beaucoup de plaisir à préparer deux collections par an. Je privilégie au maximum la fabrication française ou européenne. C’est un élément important pour ma clientèle qui reste sensible à la provenance de nos produits. J’ai une belle clientèle, on se connaît, on se croise dans la vie de tous les jours, Bletterans c’est une grande famille… » se réjouit Marie Mathey. Pour elle, les travaux se passent plutôt bien « ça avance vite et nos clients sont venus quand même pour nous soutenir, ils sont fidèles, toujours présents... ce sera tellement mieux après… » conclut Marie Mathey.

Yilmaz Yuksekol est bien connu à Bletterans pour avoir tenu le Kebab pendant 15 ans à l’autre bout de la rue Louis XIV le Grand. Établissement qu’il a cédé voilà deux ans maintenant. Aujourd’hui on le retrouve chez Deniz Pizza, au 4 rue Louis XIV le Grand, un restaurant pizzeria qui a ouvert ses portes le 16 juin dernier dans un bâtiment entièrement rénové et équipé d’un four à pizza dernier cri tout droit venu d’Italie, la “Rolls” ! Malgré la situation sanitaire et les importants travaux en cours dans la rue, la clientèle répond déjà présente. La preuve en est : 100 pizzas par jour en semaine, 150 pizzas par jour le week-end, sur place ou à emporter, un vrai succès ! Œuvre du pizzaiolos Baykal Yildiz, un vrai pro qui brille dans les concours de pizzas en France et en Europe. En complément des pizzas, on déguste aussi des salades, des pâtes fraîches, des viandes sur le grill... « Ici c’est artisanal et traditionnel, tout est fait maison avec des produits frais, notre clientèle veut de la qualité... » explique Yilmaz Yuksekol entouré de son épouse et de ses deux fils. « Les travaux ? C’est très bien, ce sera très beau, nos clients profiteront d’une belle terrasse... » conclut Yilmaz Yuksekol. Deniz Pizzas, 4 rue Louis XIV le Grand, Bletterans - 09 73 60 32 01

Impulsion, 20 rue Louis XIV le Grand - Tel. 03 84 48 18 25

C’est de l’info…

“Tout un fromage” Des fromages mais pas que… Les commerçants découvrent leur nouvel univers Cet été, lors d’un café-chantier place de la mairie, Stéphane Lamberger, maire de Bletterans a invité les commerçants à découvrir les aménagements urbains et les différents matériaux utilisés pour la rénovation des trottoirs, pour les aires de stationnement et les espaces de rencontre. Les responsables des entreprises s’étaient déplacés à cette occasion pour bien informer les commerçants sur les transformations et les finitions à venir. Des explications nécessaires et de qualité qui n’ont malheureusement pas attiré grand nombre de commerçants. Une déception pour la municipalité que ne cacha pas Stéphane Lamberger.

C’est bien vu… Les fresques de Paulin Lalaj en bonne place…

Isabelle Michard aime le Jura et ses produits locaux que l’on retrouve dans sa petite fromagerie située au 29 de la rue Louis XIV le Grand. « Je suis une pure souche jurassienne du côté de Saint-Amour, j’ai travaillé dans la restauration, dans l’hôtellerie, dans le tourisme et les produits locaux ici dans le Jura... J’ai sauté le pas voilà 4 ans en reprenant cette fromagerie à Bletterans car le commerce est ici très dynamique » explique Isabelle Michard. Côté fromages, nous sommes plutôt gâtés dans le Jura ! Des fromages locaux, souvent vendus à la coupe, qui représentent d’ailleurs la grande majorité des ventes d’Isabelle qui ne manque pas toutefois de valoriser de nombreux autres fromages de nos régions ou de l’étranger. Yaourts, crème, beurre... fabriqués localement, complètent le rayon fromages. Pour accompagner ces bons fromages et les bonnes recettes locales, Isabelle propose une gamme de charcuterie, des vins du Jura, mais aussi quelques gourmandises jurassiennes ou de région. Elle prépare même de beaux paniers cadeau pour les touristes mais aussi pour sa clientèle locale à l’occasion des fêtes, des réceptions ou simplement pour faire plaisir. « Nous avons vécu un très bel été avec de nombreux touristes et notre clientèle est restée fidèle. Je distribue la documentation touristique, j’aime faire découvrir le Jura, j’aime le contact, je me plais beaucoup ici... » ajoute Isabelle. On en oublierai presque les travaux dans la rue : « ce sera bien mieux après ! » conclut Isabelle avec un sourire, en effet, très communicatif. Tout un fromage, 29 rue Louis XIV le Grand - Tel. 03 84 47 66 65

C’est à venir… • Apéro concert + Caricature 26 septembre 2020 ­ Place de la Mairie Apéro concert avec le groupe PADAM QUARTET. L’illustrateur LARSEN sera présent de 10 h 00 à 12 h 30. Possibilité de repartir avec sa caricature • Déambulation – 31 octobre 2020 Déambulation avec Couleurs de Chap’Cie dans le cadre de la journée éco citoyenne. De 9 h 00 à 14 h 00

• Illuminations de Noël 20 novembre 2020 En partenariat avec l’UCIA. Groupe de musique à confirmer Marrons offerts par la Mairie • Marché de Noël 12 et 13 décembre 2020 Balades en calèche sur les 2 jours


Au cœur de la Bresse Haute Seille… Jean-Louis Maitre - Président Bresse Haute Seille

“Je souhaite que ce mandat nous rapproche des communes…” La situation sanitaire ayant fortement bouleversé l’élection municipale, c’est en juillet que Jean-Louis Maitre a été réélu président de la Communauté de Communes Bresse Haute Seille ! Un deuxième mandat avec de nouveaux délégués des communes. L’occasion pour Jean-Louis Maitre d’impulser une nouvelle dynamique. Rencontre… Voilà un nouveau mandat qui débute… Nous avons été bien occupés ces trois dernières années afin d’asseoir le bon fonctionnement de Bresse Haute-Seille née rappelons-le de la fusion de Bresse Revermont et des Coteaux de la Haute-Seille en 2017. Grâce au travail intense des élus et des services, nous avons apporté de la cohésion et de la cohérence à ce territoire. J’ai souhaité m’engager à nouveau pour concrétiser nos actions, pour partager plus encore avec les communes et les habitants. Je suis ravi de poursuivre avec une équipe renouvelée suite aux dernières élections municipales et aux changements d’élus dans les communes. Nous allons ensemble durant ce mandat conforter et développer le travail déjà accompli, maintenir et améliorer les services à la personne. Avec plus de proximité ? La charge de travail et le large périmètre des 56 communes ont limité ces dernières années la proximité avec les maires et les communes. C’est un manque pour moi et je souhaite que l’on améliore ce contact, ce relationnel. Chaque commune doit se sentir concernée, investie auprès des vice-présidents. Pour moi en tant que président, ce sera plus de rencontres et plus d’échanges. Cette nouvelle gouvernance sera plus présente sur le terrain, cela nous incite à aménager nos méthodes de travail.

Bresse Haute Seille dispose-t-elle de moyens financiers pour avancer ? La réponse est simple, c’est quel projet avec quels moyens ? La réflexion est indispensable pour actualiser notre projet de territoire. Nous fixerons rapidement de nouvelles perspectives, nous restons ambitieux mais nous aurons à faire des choix pour l’avenir. Chaque vice-président disposera, d’ici fin 2020, d’une feuille de route avec des priorités et un budget en lien avec nos capacités financières. La situation sanitaire est-elle perturbante ? Notre fonctionnement ces derniers mois fut réellement perturbé. Nous avons avec les services maintenus le contact avec les habitants et dans le même temps, accueilli les nouveaux élus dans des conditions particulières. Notre inquiétude se porte sur l’économie, sur nos TPE, sur l’artisanat, le commerce… nous aurons une meilleure lisibilité dans les mois à venir. Nous restons en lien permanent avec nos partenaires, avec la Région, les chambres de commerce et d’artisanat… nous tentons d’anticiper au mieux. Quels sont les grands enjeux pour demain ? La solidarité, le bien-être et l’environnement sont en lien avec le développement économique et touristique qui reste notre priorité. La qualité de vie, l’amélioration de l’habitat et l’environnement se rejoignent… il est nécessaire de rendre moins éner-

givores nos logements et de préserver nos espaces naturels. L’activité touristique se développe et la perspective de l’opération Grand Site nous incitera à fixer de nouvelles règles pour préserver ce si bel environnement. Je souhaite que le développement touristique s’opère sur l’ensemble du territoire, que l’on associe la nature à la viticulture et à nos produits régionaux, à nos AOC, à la gastronomie. Notre nouvel office de tourisme “Jurabsolu” a connu une première saison remarquable avec une très forte fréquentation, c’est de bon augure. Nous poursuivrons notre travail sur l’image et l’attrait de notre territoire, nous avons une belle carte à jouer. La vie associative aura-t-elle besoin de soutien ? C’est la culture, le sport, le lien social… la vie associative est primordiale ! Notre devoir est de maintenir la vitalité de ces associations. Nous soutiendrons et accompagnerons en fonction des moyens de la collectivité. Les services à la personne restent essentiels ? C’est indispensable, c’est le quotidien et chacun attend un service de qualité. L’organisation du périscolaire nous a fortement occupés ces derniers mois. Ce n’était pas simple à harmoniser sur l’ensemble du territoire et ce service s’est amélioré au fil des mois. Je souhaite aujourd’hui que chaque enfant, que chaque famille puisse profiter normalement des installations et des animations proposées.

LES DÉLÉGUÉS COMMUNAUTAIRES PAR COMMUNE : ARLAY : Christian BRUCHON, Isabelle MAUBLANC, Dominique MONGIN BAUDOUIN — BLETTERANS : Stéphane LAMBERGER, Dominique MEAN, Alexandre ADAM, Valérie FAIVRE — BLOIS-SUR-SEILLE : Laurent BESANCON — BOIS-DE-GAND : Eric MONTUELLE — BONNEFONTAINE : Isabelle HUMBERT — CHAMPROUGIER : Jérémy PANOUILLOT, Alexandre MOZER — CHAPELLE-VOLAND : Michel DOUSSOT, Sylvie BONNIN — CHÂTEAU-CHALON : Christian VUILLAUME — CHAUMERGY : Joël MORNICO — CHEMENOT : Serge GREVY — CHÊNE-SEC : Pierre CHANOIS — COMMENAILLES : Jean-Louis MAITRE, Jean-Philippe CLERC — COSGES : Joël SOTRET — DESNES : Fabrice GRIMAUT — DOMBLANS : Chrystel MEULLE, Jérôme TOURNIER, Roger BALLET — FONTAINEBRUX : Quentin PAROISSE — FOULENAY : Michel CANNAZZARO — FRANCHEVILLE : Johann ROUSSET — FRONTENAY : Stéphane GLENADEL, Sylvie WAEBER — HAUTEROCHE : Daniel SEGUT, Yves MOUREY, Christian NOIR — LA CHARME : Claude ROSAIN — LA CHASSAGNE : Jean-Louis TROSSAT — LA CHAUX EN BRESSE : Evelyne DIGONNAUX — LADOYE-SUR-SEILLE : Jean-Pierre BEJEAN — LA MARRE : Joël PAGET — LARNAUD : David GUYOT — LAVIGNY : Eric CHAUVIN — LE LOUVEROT : René FANDEUX — LE VERNOIS : Denis LEGRAND — LE VILLEY : Sébastien GUICHARD — LES DEUX FAYS : Arnaud RICHARD — LES REPÔTS : Didier JOUVENCEAU — LOMBARD : Sylvie FAUDOT — MANTRY : Jean-Paul GERDY — MENETRU-LE-VIGNOBLE : Christian FAVORY — MONTAIN : Marie-Odile MAINGUET — NANCE : Pierre ROY — NEVY-SUR-SEILLE : Gisèle GHELMA — PASSENANS : Michel TROSSAT — PLAINOISEAU : Eddy LACROIX — QUINTIGNY : Jean-Paul MARTIN — RECANOZ : Daniel JACQUOT — RELANS : Robert Bailly — RUFFEY-SUR-SEILLE : Emmanuel BILLET, Jean-François MICHEL, — RYE : Jean-Claude BOISSARD — SAINT-LAMAIN : Denis Bacheley — SELLIERES : Bernard JOLY, Hervé PERRODIN, — SERGENAUX : Jean BACHELEY — SERGENON : Mathilde CYROT-LALUBIN — TOULOUSE-LE-CHÂTEAU : Marie-Paule PONTHIEUX — VERS-SOUS-SELLIERES : Jean-Louis BRULEBOIS — VILLEVIEUX : Bernard MONNIER, Jean-Yves JOLY — VINCENT-FROIDEVILLE : Alexandre MULAT, Alain PERNOT — VOITEUR : Corine LINDA, Gérard MOUILLARD

www.bressehauteseille.fr - www.tourisme-coteaux-jura.com


Petite enfance : 14 sites répartis sur l’ensemble du territoire…

1. En périscolaire La communauté de communes gère en direct 14 accueils périscolaires sur le territoire, deux autres sont gérés par les SIVOS de Sellières et du Chalet (Hauteroche). Les enfants sont accueillis sur les temps du matin, du midi et du soir durant les temps scolaires et chaque site a des horaires propres. Actuellement ce sont près de 1 000 enfants et jeunes qui bénéficient de ces services.

2. Accueil de loisirs Bresse Haute-Seille gère 3 accueils de loisirs en gestion directe (Bletterans, Domblans, Sellières), un accueil de loisirs nature à Commenailles géré en délégation de service au CPIE Bresse du Jura. Le sivos du Chalet à Hauteroche gère directement aussi un accueil de loisirs et un accueil jeune. Cet été, malgré le contexte sanitaire, les jeunes ont pu bénéficier d’activités variées, sportives et culturelles. Des sorties à Desnes/Jurasplash, à Jurafaune, au château d’Arlay, à la Saline d’Arc et Senans… ont été organisée. Cet automne les accueils seront ouverts comme les années précédentes, le programme sortira fin septembre pour satisfaire le plus grand nombre.

3. Accueils jeunes Enfin, la communauté de communes souhaitant développer les activités pour les adolescents a mis en place un accueil jeunes qui est animé par le CPIE Bresse du Jura, en étant en lien avec le collège de Bletterans notamment pour les vacances apprenantes. Les inscriptions et informations se font via le site internet de la Communauté de Communes et l’onglet portail famille

Bresse Haute Seille en soutien des producteurs locaux 1. Le marché des producteurs Au plus fort de la crise sanitaire due au Coronavirus, la CCBHS a souhaité permettre un lien plus fort entre habitants du territoire et producteurs alimentaires locaux. L’objectif étant à l’origine d’écouler les stocks en surplus des producteurs tout en permettant aux consommateurs d’accéder encore plus facilement à des produits frais et de qualité. Le succès a été au rendez-vous : près de 1 000 abonnés à ce jour et des producteurs qui jouent le jeu : annonces de marchés, ventes de paniers… L’outil est amené à perdurer et la CCBHS envisage déjà plusieurs pistes d’amélioration. En parallèle, et toujours dans cette démarche d’alimentation de proximité et de qualité, la Communauté de communes travaille avec le CLUST’ER Jura et une graphiste afin de proposer à sa population, mais aussi aux personnes de passage (touristes, professionnels), un livret mettant en valeur les différents producteurs du territoire et les nombreuses AOP présentes sur BHS.

2. ELAN JARDIN : extension du laboratoire La Communauté de communes est propriétaire du site (serres, terrains, bâtiment) de l’association ELAN JARDIN,

œuvrant dans la réinsertion par l’emploi. L’activité de maraîchage biologique se porte bien et la hausse d’activité, combinée à la politique alimentaire de BHS, rend nécessaire l’extension du laboratoire de transformation et le réaménagement de l’actuel. Ainsi, ELAN JARDIN pourra répondre à la demande croissante de prestations de transformations pour d’autres producteurs, un tel outil n’existant pas sur le territoire.

3. Plan Alimentaire Territorial Au travers de la loi EGALIM et ses enjeux d’un accès pour tous d’une alimentation saine et durable, la CC Bresse Haute-Seille a fait le choix de s’inscrire dans une démarche de PAT (Plan Alimentaire Territorial), s’intégrant elle-même dans un PNA (Plan Alimentaire National). La restauration collective au sein de Bresse Haute-Seille est en effet très présente, entre milieu scolaire et accueil des séniors. A travers ce PAT (piloté par le Pays Lédonien), Bresse Haute-Seille va se doter de moyens supplémentaires pour contribuer à une alimentation de qualité et de grande proximité avec ses producteurs locaux, avec un souci permanent de pédagogie auprès des enfants, de ses personnels et des habitants du territoire.

1 Place dela Mairie - 39140 BLETTERANS - 03.84.44.46.80 - accueil@bressehauteseille.fr


Donnez un peu de bonheur près de chez voous, ous

devenez en e

bénévvoole visitteeur ! Depuis plus de 70 ans, l’ADMR propose dans le Jura, des services d’aide et de soins à domicile de proximité et joue un rôle majeur pour maintenir et développer le lien social. « La lutte contre l’isolement est au cœur des actions de l’ADMR qui s’appuie sur des valeurs associatives fortes : la proximité, la solidarité, la réciprocité, le respect de la personne aidée et l’universalité. Notre maillage territorial avec 30 associations locales implantées dans le Jura nous permet d’intervenir au plus près des personnes que nous accompagnons » indique Michèle Carbonneau, Présidente de la Fédération départementale. Portée par ce projet associatif, la Fédération ADMR du Jura a adhéré au mouvement national Monalisa (Mobilisation Nationale de Lutte contre lʼIsolement des Agés). Ce mouvement se consacre à la promotion de la lutte contre lʼisolement et a notamment pour objectif de favoriser le déploiement dʼéquipes de bénévoles. Thomas Scrive, Directeur de la Fédération ADMR du Jura précise : « dans ce cadre, avec les associations locales, l’ADMR du Jura lance une campagne de recherche de bénévoles engagés contre l’isolement des personnes âgées. La crise sanitaire actuelle a révélé toute l’acuité de la problématique de l’isolement et a également mis en lumière de nombreuses initiatives de solidarités que nous pouvons renforcer et pérenniser ».

L’ISOLEMENT DES PERSONNES ÂGÉES, UNE CAUSE NATIONALE QUI RÉSONNE AU SEIN DU RÉSEAU ADMR DU JURA… Face à une crise inédite, les bénévoles et les salariés de lʼADMR ont ainsi poursuivi leur mobilisation auprès des personnes âgées vulnérables et isolées. M. Lambert, bénévole à lʼassociation ADMR de Saint-Laurent-en Grandvaux a été très actif pendant le confinement. « Aujourd’hui, je peux dire que le bénévolat me donne l’impression de ne pas vieillir. J’ai beaucoup de contacts avec les autres bénévoles et personnes aidées. Ce qui est important à mes yeux, c’est d’aider » témoigne-t-il. « J’ai rencontré de belles personnes, aussi bien des bénévoles que des personnes qui apprécient nos actions. Cet engagement m’a vraiment enrichi, je me sens utile » confirme Mme Simerey, bénévole à lʼADMR de Chaussin. La dynamique Monalisa est maintenant lancée… Dans les prochains mois et dans le strict respect des mesures de protection

120 000 SACS À PAIN DU 14 AU 20 SEPTEMBRE QUAND L’ADMR FAIT SA RENTRÉE… L’opération sacs à pain est de retour ! L’ADMR fait sa rentrée et distribue 120 000 sacs à pain chez tous les boulangers du Jura à partir du 14 septembre. L’ADMR, premier réseau associatif de services à la personne, renouvelle cette opération nationale pour transmettre ces messages sous forme de clein d’oeil. Trois messages seront ainsi véhiculés : • « Parce qu’il y a du pain sur la planche, l’ADMR recrute ». • « Comme votre boulanger, devenez un acteur de proximité. Devenez bénévole » • « Un service ? Demandez votre devis en ligne. Ça ne mange pas de pain ». Des messages pertinents qui ne laisseront pas indifférents… Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter la Fédération ADMR du Jura au 03 84 47 26 31

liés au contexte actuel, des contacts vont se poursuivre via les associations ADMR dʼAmange, Andelot, Arbois, Arinthod, Beaufort, Dole, Montmirey, Orgelet, Parcey, Poligny, Pont-de-Poitte pour mettre en place de nouvelles équipes « Jamais seul ».

Fédération ADMR du Jura - 15 bis, rue de Vallière - 39100 Lons-le-Saunier Tél. 03 84 47 26 31 - www.fede39.admr.org - info.fede39@admr.org

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vie culturelle 11

Pays de Lons n°151 - septembre 2020

Pays de Lons

LES NOUVEAUX VISAGES DE LA CULTURE…

Suite aux élections municipales, de nouveaux élus sont arrivés à des postes clés. C’est le cas dans la vie culturelle : Emilie Gougeon est la nouvelle adjointe à la culture à Lons, Sylvie Lagarde est la nouvelle vice-présidente à la culture pour ECLA Lons Agglomération et Eddy Lacroix est le nouveau vice-président à la culture de la Communauté de communes Bresse HauteSeille. Prise de connaissance…

Lons-le-Saunier

Emilie Gougeon : “Je serai une élue de terrain, proche des acteurs…” Nouvelle élue au conseil municipal de Lons-Le-Saunier, Emilie Gougeon se voit confier par Jean-Yves Ravier le poste d’adjointe à la vie culturelle, l’éducation populaire et la jeunesse. Une délégation riche et diverse qui aura toute son importance dans le projet mené par la nouvelle municipalité. Rencontre… Emilie Gougeon a 38 ans et s’est installée à Lons il y a neuf ans pour des raisons personnelles. Elle arrive alors de Normandie, de Dieppe plus préci­ sément. Diplômée en comptabilité, elle travaille en bureau d’études dans une entreprise de BTP à Messia. Son engagement auprès des personnes l’emmène à être déléguée du personnel. Un engagement personnel que l’on retrouve dans la vie associative car Emilie Gougeon est présidente de l’association Les Gouapes doouape qui pro­ pose l’initiation et des représentations de théâ­ tre d’improvisation mais est aussi co­présidente de l’association Les Colorieurs qui organise le fes­ tival Le Chahut au Château à Gevingey qui s’est tenu les 28, 29 et 30 août derniers. Comment votre présence sur la liste “Changer de cap” s’est opérée ?

Dans un premier temps par un concours de cir­ constance et une rencontre avec les membres de la liste “Changer de cap” lors d’un rassemble­ ment contre l’installation d’un Burger King à Lons­Le­Saunier. On m’a proposé d’intégrer la liste. Après un temps de réflexion, je me suis rendu compte qu’il m’était impossible de refuser. J’ai envie de m’engager pour l’avenir, cette mobi­ lisation m’aide à lever les craintes du monde de

demain. Je suis arrivée dans une équipe mobili­ sée qui a fait un travail remarquable, je suis heu­ reuse de cette victoire. Un poste d’adjointe, une belle marque de confiance ?

Oui c’est une surprise et une belle confiance qui m’est faite. C’est une belle délégation avec la culture, l’éducation populaire et la jeunesse, un beau défi, c’est excitant ! Je suis bien entourée, nous ferons un beau travail d’équipe. Quel regard portez-vous sur la vie culturelle lédonienne ?

Elle est dense, ça foisonne... grâce à une multi­ tude d’associations qui œuvrent sur le terrain pour offrir une grande diversité. Il y a de l’éner­ gie, beaucoup de volonté et de la qualité. Il y a des attentes aussi et certains liens sont à recréer. Je me donne un peu de temps pour rencontrer tout le monde, pour prendre connaissance des projets et des besoins. La situation actuelle n’est pas simple pour le monde de la culture, nous res­ terons très attentif. Que proposerez-vous ensuite ?

Mon souhait n’est pas d’imposer un concept tout fait. Je souhaite m’appuyer sur l’existant, j’ai

envie d’écrire un projet cultu­ rel qui associe les associa­ tions, les habitants dans les quartiers et je souhaite une culture accessible. Un grand travail a été fait en amont de la campagne, ressort de celui­ci la création d’une commission culturelle permanente. Elle asso­ ciera les acteurs et les professionnels de la culture. J’ai toutefois la volonté de promouvoir les pratiques artistiques créatrices et novatrices. Comme par exemple la création d’œuvres audio­ visuelles, la pratique de l'art dans l'espace urbain... Le lien avec l’éducation populaire et la jeunesse prendra ainsi tout son sens. Que pensez-vous du projet d’un nouveau musée dans l’ancien Hôtel Dieu ?

C’est un projet qui peut faire peur dans un contexte difficile. C’est un gros budget pour la seule ville de Lons. Les premières études se pour­ suivent, nous avons besoin d’éléments supplé­ mentaires. Nous avons prévu de rencontrer très rapidement la DRAC et le bureau d’études. Il est encore prématuré de se positionner mais il fau­ dra prendre des décisions à un moment donné. Nous ne manquerons pas d’informer sur l’évolu­ tion du projet.

Comment envisagez-vous l’utilisation de Juraparc ?

Pour l’heure, je n’ai pas encore pu me pencher sur ce sujet. Elle est entre les mains du service animation mais nous souhaitons fortement tra­ vailler ensemble. Nous verrons comment elle s’inscrit dans le projet culturel. Son optimisation n’est pas des plus simples mais c’est une belle salle avec de nombreuses possibilités, un bel outil pour les Lédoniens et son agglomération. Le Bœuf sur le toit trouve une dynamique ?

Oui là aussi, nous disposons d’une belle salle. C’est un ensemble avec une nouvelle organisa­ tion et une équipe qui s’active et entreprend. Le projet va encore s’étoffer, nous devrons être pré­ sent pour accompagner. Et pour conclure ?

Je serai une élue de terrain... proche des acteurs et à l’écoute du public. Je pense que l’on créera de belles choses.

ECLA - Lons Agglomération

Sylvie Lagarde : “Développer la culture en milieu rural…” Sylvie Lagarde est née à Paris. Elle est magistrate en retraite ce qui l’a conduit à vivre dans plu­ sieurs régions de France avant d’arriver dans le Jura à Lons­le­Saunier en 2003. Sylvie Lagarde s’est installée à Geruge, petit village de 165 habi­ tants niché entre Gevingey et Macornay en 2005. Élue conseillère municipale en 2014, elle est maire de Geruge depuis 2020 et depuis mardi 9 septembre, elle est vice­présidente en charge de la culture à ECLA Lons agglomération. “En tant qu’élue, c’est important pour moi de m’investir là où je vis, j’aime participer au fonctionnement de mon village mais aussi aujourd’hui de l’Agglomé­ ration, là où se prennent les grandes décisions. Je n’avais pas l’intention de siéger au bureau, mais à la demande du Président Claude Borcard, j’ai finalement accepté pour représenter les petites

communes mais aussi pour plus de présence féminine. Aujourd’hui on me confie la vice­prési­ dence à la culture, c’est un honneur. J’aime la cul­ ture, c’est la base de l’éducation et je souhaite qu’elle soit accessible à tous” précise Sylvie Lagarde. Passionnée de culture, elle pratique le théâtre amateur et le chant à Lons­le­Saunier.

de Lons, d’Emilie Gougeon maintenant adjointe à la culture. Il est indispensable de travailler ensemble pour conforter l’existant. On va croiser nos idées et notre énergie.

Quel regard portez-vous sur la culture ici à Lons ?

La culture à l’Agglomération, c’est la médiathèque, le Conservatoire de musique, le théâtre et la relation avec Scènes du Jura, le patrimoine...

Comme vous dites, il y a Lons mais il ne faut pas oublier l’ensemble des communes. Ma volonté sera d’aller vers les communes, de développer la présence culturelle en milieu rural. La culture c’est un microcosme et nous avons encore du mal à faire varier les publics. Il existe déjà un très beau potentiel culturel sur le territoire, je vais me rapprocher de la nouvelle équipe municipale

Oui c’est le mélange des arts, ce sont de très beaux lieux de culture qui fonctionnent bien avec chacun ses spécificités. Je serai attentive, pré­ sente pour écouter, pour accompagner, pour par­ tager. C’est le rôle de l’élue que je suis. Nous tra­ vaillerons tous ensemble pour le public, pour les usagers et je souhaite que l’on développe une attention particulière pour la jeunesse. Dans ce

sens, le Bœuf sur le toit, Juraparc, l’Elipse..., gérés par la ville de Lons, sont des structures complémentaires avec qui il faut aussi travailler.

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12 vie culturelle

LES NOUVEAUX VISAGES DE LA CULTURE…

Communauté de communes Bresse Haute Seille

Eddy Lacroix : “La culture pour tous au cœur de la ruralité” Eddy Lacroix est le nouveau vice-président à l’animation culturelle et aux services à la personne de la communauté de communes de Bresse Haute Seille. Aujourd’hui, avec lui, nous nous intéressons à la riche vie culturelle de ce territoire. Rencontre... Eddy Lacroix a 37 ans ; il a toujours vécu à Plainoi­ seau avec des origines à Commenailles et à Blet­ terans. Un trait d’union authentique entre Bresse et Haute Seille… Eddy Lacroix est infirmier diplômé d’Etat de formation, avec des compé­ tences développées en pédopsychiatrie et en pathologies de l’adolescent. Il est infirmier de l’Education Nationale au lycée Le Corbusier depuis 2007 et par ailleurs enseignant en prévention, santé et environnement auprès des apprentis maçon. “J’aime cette jeunesse qui m’a mené aussi dans le milieu associatif depuis l’âge de 18 ans. Plus particulièrement dans le développement de la musique en milieu rural avec cette envie de valo­ riser les jeunes talents locaux. Oui j’aime la culture, surtout en milieu rural là où elle n’est pas toujours accessible à tous...” explique Eddy Lacroix. Eddy Lacroix est élu conseiller municipal de Plai­ noiseau en 2008. En 2014, il est 2e adjoint au maire qui le laisse représenter la commune au Conseil communautaire des Coteaux de la Haute Seille. “En 2015, il fut annoncé le démantèlement de notre communauté de communes en raison de sa taille démographique. J’ai pris alors la responsabi­ lité d’un groupe de travail qui nous mènera finale­ ment au choix (parmi trois possibles) d’une fusion entre les ex communautés de communes, Bresse Revermont et Coteaux de Haute Seille. Ce fut un moment fort pour notre territoire. Nous aurions pu tout perdre en éclatant et divisant tous ces villages de part et d’autre. Nous avons sauvé notre iden­

tité, et permis à de nombreux services en direction des habitants de perdurer.” explique Eddy Lacroix. Ce dernier intègre le nouveau bureau communau­ taire fusionné de Bresse Haute Seille le 1er janvier 2017 sous la première présidence de Jean­Louis Maitre le maire de Commenailles. En 2020, il est réélu à Plainoiseau et devient 1er adjoint au côté de Daniel Bondier “avec qui nous faisons un excel­ lent travail, dans le consensus permanent”. En juil­ let dernier, il est élu vice­président à l’animation culturelle et aux services à la personne. Il succède ainsi à Dominique Méan qui a eu à cœur d’impré­ gner le territoire d’une dynamique culturelle incontestable durant plusieurs mandats. Que représente pour vous cette nouvelle responsabilité ? Je suis très honoré de la confiance que me témoi­ gnent le Président Jean­Louis Maitre et les délé­ gués des communes au Conseil communautaire. C’est, je pense, la reconnaissance de mon engage­ ment en direction du territoire et de la jeunesse. Cela m’oblige bien sûr à réussir en ayant à l’esprit l’équilibre de l’offre culturelle sur l’ensemble du territoire et un travail permanent à l’écoute et au contact de tous les acteurs de terrain qui portent les idées et les manifestations et animent le terri­ toire. Je tiens également à souligner la force de mobilisation des bénévoles dans la vie culturelle, j’aurai à cœur d’aller à leur rencontre autant que possible. La culture c'est très important, je suis opiniâtre, je la défendrai pour qu’elle reste un élé­ ment essentiel qui favorise la proximité.

L’offre culturelle est belle sur le territoire ? Quelle richesse même ! Nous disposons d'une offre complète grâce à un tissu associatif incon­ tournable et d’une grande diversité : théâtre, spectacles son et lumière, chorales, festivals, concerts, école intercommunale de musique, expo­ sitions d’art et de photographies, arts de la rue et même de l'histoire, du patrimoine... Cela rap­ proche et unit les habitants dans les communes de la Communauté de communes qui fixe le fil conducteur et favorise une offre équilibrée pour tous les âges et tous les publics. Les spectacles ou animations sont nombreux et notre saison annuelle “Les culturales” le prouve. C’est excep­ tionnel de réunir autant de dates, autant d’occa­ sion de partager la culture. On peut en être fier, on va poursuivre dans ce sens.

Comment voyez-vous les choses pour demain ? Plutôt positivement, c’est dans ma nature... Je pense que la culture doit être bénéfique à tous... à l’en­ fance, à la jeunesse, à nos aînés, au tourisme, au commerce, à l’économie, à la vie sociale et solidaire aussi... Nous apportons la logistique, la communica­ tion... l’objectif est de rapprocher encore et de faire du lien. Je souhaite par exemple que les média­ thèques multiplient les relations et les échanges avec les habitants et tous les publics des communes où elles sont implantées. Une médiathèque c’est une présence, un repère, une ouverture... Souhaitez-vous développer vous-même de nouveaux projets ? Je ne vais rien inventer seul ! Nous allons avancer ensemble avec la commission animation cultu­ relle. Tous les acteurs culturels seront associés ; nous imaginerons peut­être la culture en milieu rural de demain, mais je le répète, ma priorité est de conforter l’existant, de maintenir cette identité culturelle qui nous caractérise. Je souhaite simple­ ment que Bresse Haute Seille demeure un des fleurons culturels du département du Jura. Ici nous savons additionner les talents... et faire en sorte que la culture s’adresse à tous sans distinction.

La situation est tout de même un peu compliquée ? Oui mais nous n’avons pas d’autre choix que de faire avec. La situation sanitaire complique la culture en générale. L’objectif est de renouer avec les évènements les uns après les autres, de retrou­ ver les spectacles et le public. Nous serons pré­ sents pour maintenir le lien avec les associations, pour soutenir et accompagner ...

Les 26 et 27 septembre prochain, les agriculteurs et agricultrices du Jura vous ouvriront les portes de leurs fermes pour la première édition du Jura de Ferme en Ferme. Le principe est simple, le public est invité à se rendre dans les fermes partenaires pour découvrir le travail agricole et échanger avec les producteurs. Les dégustations font bien sur partie des animations proposées tout au long de la journée. “Ces deux journées s’apparentent à des portes ouvertes, mais il y a deux différences principales, souligne Florent Besson. D’abord, il s’agit de mettre en avant une agriculture durable avec des producteurs engagés dans une amélioration de leur pratique. Et puis, il y a un véritable accompagnement des participants. Ils ne sont pas lâchés dans la nature”. En effet, qua­ tre journées de formation sont mises en place en amont du week­end. Elles sont un support à l’organisation de Ferme en Ferme. Au­delà d’informations pratico­pratiques, ces journées sont un lieu de rencontre pour des “personnes qui travaillent du soir au matin et ont la tête dans le guidon”, rappelle Florent Besson. “Il y a une grande variété d’activités, souligne Martine Rouhier, qui fait partie du comité de pilotage du projet. Il y a de l’élevage, du maraichage, de la viticulture, de l’apiculture, de la culture de petits fruits, bref il n’y a pas que des fruitières à Comté” ! La variété d’activité, elle est inévitable puisque les consommateurs mangent de tout, et c’est dans les fermes que la majeure partie des aliments est produite. Raison de plus pour chaus­ ser ses bottes et aller voir la ferme d’à côté. Retrouvez les adresses de toutes les fermes sur cdn.defermeenferme.com Certaines fermes proposent aussi une restauration. L’occasion de vous régaler ! Contact : 03 84 42 85 96 -Sur Facebook : Le Jura de Ferme en Ferme dff.jura@gmail.com

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Permanence pompes funèbres 24h/24 - 7j/7 Accès à tous funérariums

LONS-LE-SAUNIER 03 84 47 66 08 BLETTERANS

03 84 85 04 38

CHAMPAGNOLE

03 84 51 99 85

POLIGNY

03 84 52 00 25

CHAUSSIN

03 84 81 73 51

MOREZ

03 84 33 60 87

VILLEVIEUX

03 84 85 09 66

MARBRERIE BLETTERANOISE


culture 13

Pays de Lons n°151 - septembre 2020

Musik Ap’Passionato présente

14 FESTIVAL VOCAL e

Le

Fruit des V

ix

Lons­le­Saunier ­ Du 9 au 30 oct. 2020

www.lefruitdesvoix.com OUM DUO ERDÖWSKY MARIE MIFSUD QUINTET JEANNE ADDED SARAH OLIVIER MARINA SATTI & FONÉS CANCOYOTE GIRLS LES FRÈRES CASQUETTE TRIO NAZANI CARMEN DE LA CANCIÒN PIERRE PERRET

LES SCÈNES DU JURA Ouverture de la billetterie Mardi 8 septembre 2020

03 84 86 03 03 - scenesdujura.com

licences : 2-1026223 et 3-1026224

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VENDREDI 30 OCTOBRE : 20 H 30 Lons­le­Saunier ­ Juraparc Coréalisation Le Moulin ­ SMAC du Jura / Fruit des Voix

RENSEIGNEMENTS & INFORMATIONS MUSIK AP’PASSIONATO Centre Social René Feït - 2 rue de Pavigny 39000 Lons-le-Saunier 03 84 24 86 89 - 06 83 54 69 90 - ap.passionato@wanadoo.fr / admapcom@orange.fr

OUM

MUSIQUE DU MONDE

> Lons-le-Saunier - Le Théâtre Vendredi 9 octobre 20h30 co-réalisation avec le festival Fruit des Voix


14 culture et loisirs OCTOBRE 2020

Pays de Lons n°151 - septembre 2020

44 artistes jurassiens ouvrent leurs ateliers au public sur 3 week-ends Samedi 3 et dimanche 4

AGENDA

Samedi 10 et dimanche 11

En raison de la crise sanitaire, nous proposons deux séances pour les Mercredis du Darius. Concert assis avec port du masque. Pour permettre un accueil dans les meilleures conditions, les réservations sont fortement recommandées. Par avance merci. Réservation par message sur notre page facebook ou au 06 09 10 50 53 Ouverture des portes : 18 h 45. 1re séance: 19 h 30 - 2e séance : 21 h 30 Concert gratuit pour les porteurs de la carte spectateur en vente sur place à 10€

Samedi 17 et dimanche 18

Informations parcours de l’exposition catalogue des artistes sur

MER 16 SEPT

www.aaajura.com Ouverture de 30 ateliers d’artistes Les 17 et 18 octobre, de 10 h à 18 h, visitez les ateliers d’artistes avec invités du Jura Sud : 34 Barfred Philip - Oko / 43 Benoît à la Guillaume Gérard Benoît à la Guillaume Claude - Veenstra Marrit / 18 Bouvier Alain - Le Moigne Régina / 27 Bozon Christian - Montalvo Antonio / 35 Buffard Jean-Do - Bresson Romain / 26 Comte Didier / 28 Fermet Jean-Paul - Martin Jean-Luc / 29 Ferrando Joachim - Oudot JeanMichel / 17 Frairot Gilles - Baudin Emmanuelle / 40 Grossiord Jacky - Guillet Jean-Yves / 42 Guibert Raymond - Gégout Alain / 30 Jaillet Benoît - Raydelet Patrice / 31 Jenck Anne - Straub Patrick / 20 Juilliard Jean-François - Jodon David / 32 Kunzli David - Lanson Didier /

DOT NEMO

16 Lê Tam - Diran Fleur / 25 Lormée Marine - Marco Thierry Van Belle Natalie / 44 Louis Laurence - Laperrière Lucas / 21 MarieNo - David Alain / 41 Millet Pierre-Marie - Grivat JeanNoël / 23 Mourez Eric - David Caroline / 39 Perrier Yann - Lefèvre Angélique Morzuch Frank - Aubert de Molay Philippe / 38 Piard Patrick - Renoird Chantal Bouillard Nicolas / 22 Plésiat Alain - Gérin Bénédicte / 19 Proust Isabelle - Yanxi Zhou / 37 Quain Leslie - Maelbergs Teorg / 24 Schuppert Elke - Summerer Sybille - Zoller Ralph / 36 Spitteler Andreas - Chang-Wailing Alexia / 33 Tirado Damian / 45 De Voogd Kees /

19 h 30 21 h 30 Darius

« Au milieu de nulle part, en plein océan, se trouve le point le plus éloigné de toute terre émergée : le « Point Nemo ». Ce lieu Dot Nemo naît en 2017 de la rencontre entre Benjamin (Guitariste/MAO), Jérémy (Bassiste/Synthé), Antoine (Batteur/Pad) et Lou (Chant/Synthé). En fusionnant musique acoustique et électronique, Dot Nemo tisse un lien entre exil et liberté, attraction et répulsion, terre et océan. Musiques atmosphériques et textes introspectifs sont les ingrédients de ces artisans de la machine fabriquant un trip hop.

BUL BUL, cʼest le nouveau nom que vient dʼadopter le trio Raqoons qui sʼest formé à Saint-Etienne en 2016. Un premier EP et plus dʼune centaine de concerts plus tard (dont un Olympia en ouverture de Broken Back), le groupe sʼaffranchit des barrières musicales, faisant évoluer le groove-rock de ses débuts vers une pop funky et solaire. Album à paraître en 2020 !

MER 23 SEPT

19 h 30 21 h 30 Darius

MARION ROCH

MER 30 SEPT

19 h 30 21 h 30 Darius

Marion Roch | Véritable diamant brut et concentré dʼénergie à lʼémotion palpable. Comme une lionne, elle plante son regard dans le votre et vit, slame, scande, interprète de façon presque viscérale ses textes dʼune intensité rare de cette voix rocailleuse… puissante. Felipe, intello du rythme, force tranquille, donne du relief aux textes de Marion, un contour… un joli contour. Vlad, contrebassiste, contrebalance et donne des couleurs avec ses accords venus du jazz, dont il est issu, tout en contretemps mais jamais à Contresens. De ce trio atypique il en ressort une très belle osmose, résolument moderne, urbaine, entre Chanson, Hip Hop et Jazz.

UNE SOIRÉE, DEUX CONCERTS. Laissez-vous embarquer !

DIM 4 OCT

18 h 30 Grande salle Darius

OPENLAND suivi de GROOVE GANG UNIT Bruno Angelini est un pianiste atypique, doté dʼun univers très personnel en tant que compositeur et musicien. Avec son quartet OPEN LAND, il nous délivre une musique paisible et sereine. Suivi de GROOVE GANG UNIT. Le Groove Gang Unit est un groupe de 10 musiciens réunis autour des compositions du pianiste Bruno Delanchy. Cette formation propose une musique pleine de vie, énergique, colorée influencée par la musique brésilienne, le jazz et la world music. Tarifs 8€/12€ (tarif réduit pour les porteurs de la carte Avantages Spectateurs et abonnés Frontenay Jazz Festival)

Un partenariat

Infos, programmation, billetterie…

www.lebœufsurletoit.fr


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PATRIMOINE P ATRIMOINE TRIMO T & ÉD ÉDUCATION UCA ATION T : A APPRENDRE PPRENDRE P POUR OUR L LA A VIE ! Les JournĂŠes EuropĂŠennes du Patrimoine constituent un rendez-vous particulier donnant l’occasion au public de (re)dĂŠcouvrir les richesses de nos territoires. Cette 37e ĂŠdition, placĂŠe sous le signe de l’apprentissage pour la vie, sera l’occasion d’Êprouver cette relation si singulière entre nous, citoyens du monde, et cet hĂŠritage patrimonial, architectural et culturel, fruit de notre histoire et tĂŠmoin du passĂŠ. Nombreux sont les sites de Lons-le-Saunier et d’ECLA ouvrant leurs portes ou proposant des animations permettant d’apprĂŠhender de manière plus ludique des espaces et des lieux chargĂŠs de sens et de mĂŠmoire. Du ThÊâtre de Lons Ă l’Abbaye de Baume-les-Messieurs, en passant par la Maison de la Vache qui Rit, le site de Montorient, le MusĂŠe des Beaux-Arts ou l’HĂ´tel-Dieu : un bref aperçu des possibilitĂŠs offertes sur ce week-end, qui permettront d’apprĂŠcier la qualitĂŠ et la richesse patrimoniales de la ville et son agglomĂŠration. Tout le programme sur sortiralons.fr

Zone des Epenottes 39100 Dole TÊl. 03 84 82 50 21 - n°ISSN : 1 778-820X ImprimÊ en France

RĂŠdaction : redaction@paysdelons.fr RĂŠgie publicitaire TĂŠl. 03 84 82 50 21 - Portable 06 33 79 00 94 commercial@paysdelons.fr

La situation ĂŠvolue au jour le jour, restez informer sur la page Facebook FRAKA ou le site www.foyersrurauxfc.com


180 ÉCRIVAINS, 60 RENCONTRES, LECTURES, CRÉAATIONS T LITTÉRAIRES LIT ET MUSICALES. . . INVITÉS François BÉGAUDEAU Annick COJEAN Sandrine COLLETTE Constance DEBRÉ Irène FRAIN FaĂŻza GUĂˆNE Eddy L. HARRIS Irène JACOB Serge JONCOUR Ya asmina KHADRA Marie NIMIER Daniel PICOUL LY Jean ROLIN Jean ROUAUD Colombe SCHNECK François VA ALLEJO ‌ b‚ߪu-|†u; f;†m;vv; Anne-Laure BONDOUX Vincent CUVELIER Manon FA ARGETTON Jean-Claude MOURLEV EV VAT ‌

TEMPS FORTS

!;m1om|u;v v†u uߪv;uˆ-࢟om ‍ ؍‏ 03 81 87 86 75 - lundi au vendr vendrreedi entre 13h et 18h

• Lectures, concerts et performances Olivia RUIZ • 1om1;u| Ń´b‚ŕŁ?u-bu; : - 1ollo7; -†Š ࢟uobuv 7; 1o†Ѳ;†uv (18 (18 sep sept.) t.) Lola LAFON • lecture musicale : Chavirer (19 sep sept.) t.) Isabelle CARRÉ • lecture : Du cĂ´tĂŠ des Indiens (19 sep sept.) t.) GRINGE • performance : Ensemble, on aboie en silence (20 se sept.) pt.) Barbara CARLOTTI • concert : ѳѳ !ߪˆoѲ†࢟om ror (3 (3 oct.) • - 7b1|ŕŁ?; 7Ä˝-ruŕŁ?v †m |;Š|; oub]bm-Ń´ 7; Carole MARTINEZ (19 sept.) sept.) • om1;u| 7;vvbmŕŁ? 7; Pierre-Henry y GOMONT, 1uŕŁ?-াom bmŕŁ?7b|; ;m l†vbt†; Äš La fuite du cervveau e (26 sep sept.) t.) RY, Carole MARTINEZ (19-20 sep sept.) t.) • Ľ†mbˆ;uv 7; Muriel BARBER GrĂŠgoire DELACOURT, Alexandre JARDIN, Simon LIBERA ATI, T VĂŠ ĂŠronique OLMI (3-4 oct.)

• oll-]; ŕ˘˜ oubv (b-mÄş J’irra ai crracher a r sur vos tombes : lecture par Hippolyte GIRARDOT, -11olr-]mŕŁ? r-u Ń´Ä˝Orchestre Victorr Hugo Franche-ComtĂŠ (4 oct.)

PRÉSIDENCE Alice ZENITER Prix Goncourt des LycĂŠens, Prix Landerneau des lecteurs ubŠ Ѳb‚ߪu-bu; ; om7; pourr ÂŤ L’Art A de perdre Âť

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culture et loisirs 17

Pays de Lons n°151 - septembre 2020

Mi-scène Poligny, c’est la rentrée !

LʼAmuserie démarre sa saison avec une programmation explosive ! Restez informer sur www.lamuserie.com www.facebook.com/LʼAmuserie theatre-group@orange.fr - 03 84 24 55 61

DANSE : “Entre cour et jardins” à Poligny, et Arbois… Retrouvez toute la programmation sur www.mi-scene.fr Tarifs des spectacles : 13 € adultes, 8 € scolaires, étudiants, RSA, chômeurs, intermittents. Abonnements : 3 spectacles pour 33 €, 5 spectacles pour 50 € ATTENTION : Pour être certain d’avoir une place, n’hésitez pas à réserver ! Cette saison, les réservations se feront uniquement sur internet, sur le site de Hello Asso : https://www.helloasso.com/associations/mi­scene

E TAT C I V I L

Mya de Romaric DOISE et Alison LOMBARD, L'Étoile Élina de Johan BONNOUVRIER et Lucie Gaspar de et Elvina CUROT, Arlay Sam de Nicolas FROMENT et Cyrielle PACCARD, BOULARD, Larnaud Alma de Anthony LEGROS et Marina KOHLER, Baume­les­Messieurs Mathis de Arnaud TRÉSY et Marjolaine BARON, Lavigny Émile de Romain RÉPÉCAUD et Camille Baume­les­Messieurs Anna de Andrew JACK et Madison MOLLARD, PHILIPPE, Lavigny Youssef de Rached MANNAI et Aziza MANAÏ, Beaufort Lons­le­Saunier Clara de Yvann MICHELLI et Cécile MARICHY, Amira de Hicham CHAHLAOUI et Aïcha Beaufort ECHARFAOUI, Lons­le­Saunier Tristan de Sébastien CHAPUIS et Louisa Noa de Bertrand TISSOT et Claire PERRARD, DUFOUR, Bletterans Lons­le­Saunier Sacha de Nicolas BOURLIER et Elise FAIVRE, Augustin de Michel AÏELLO et Caroline Bréry MONREAL, Lons­le­Saunier Timéo de Thierry FAILLÉTAZ et Maude STUCKI, Aymen de Moustapha BENKROUIDEM et Chapelle­Voland Nicette BRAHAMI, Lons­le­Saunier Amélie de Alexandre PATIN et Isabelle Salomé de Olivier MAUCHAMP et Marion SERRETTE, Charcier DUBOIS, Lons­le­Saunier Lison de Tristan BORELLY et Jessica RENARD, Massilva de Abdelkrim YSSAAD et Dahbia OULD Clairvaux­les­Lacs OUALI, Lons­le­Saunier Kyrian de Sulivan BADET et Axelle BOILLOT, Fadi de Hamid BOUZELMAT et Fayrouz Courlans AZOUGAGH, Lons­le­Saunier Alice de Mathieu CHAMBARD et Manon Salomé de Pascal NAVARESI et Emilie CALVENTUS, Courlaoux TROMEUR, Lons­le­Saunier Ambre de Maxime FICHET et Manon Aaron de Anthony BESSON et Stacy REBILLARD, Courlaoux AUGAGNEUR, Lons­le­Saunier Kenzo de Gauthier GRUNENWALD et Priscilla Gianni de Arnaud VICHOT et Ludivine RENARD, THIERRET, Cousance Messia­sur­Sorne Kylian de Kevin GROS et Laury COMTET, Loïs de Cyrille CARRON et Justine VERPILLAT, Cousance Moiron Agathe de Maxime GRILLET et Dorothée Constantin de Mehdi TABOUI et Mélissa PERNAUDAT, Montain SABATIER, Frébuans

NAISSANCES

Festival itinérant et hors normes, Entre cour et jardins propose des expériences inédites entre espaces naturels remarquables, architectures chargées dʼhistoire et tiers-lieux. Porté par le Dancing CDCN Dijon Bourgogne Franche-Comté, il fait la part belle aux émergences locales et aux résidences artistiques territoriales. Il se décline cette année dans le Jura, sur 3 weekends, répartis dans la Communauté de communes Cœur du Jura, Salins-les-Bains, Poligny et Arbois. Au programme : un jumelage avec le Texas, un safari chorégraphique dans les pâturages, un cache-cache masqué dans la forêt profonde... Infos et réservations 07 78 63 44 15 / 03 80 73 97 27 mi-scene@orange.fr Gabriel de Anthony COTTENCIN et Dorothée SIMON, Montmorot Maé de Yannick MARIETTA et Mélinda JEUDY, Montmorot Marceau de Christophe D'HOOGHE et Marie­ Elsa ROUX, Montmorot Paul de Bastien MICHEL et Hélène PROST, Montmorot Marceau de Benoît PAILLARD et Julie CAMELOT, Montrond Méline de Ludovic GUERRET et Mallaury SINGEY, Nevy­sur­Seille Lucie de Thomas SAGE et Audrey GALLET, Nevy­ sur­Seille Axelle de Jean­Luc BESSONNAT et Audrey LACROIX, Onoz Lucien de Christophe FLORÉS et Aline ROBARDEY, Orgelet Célestine de Nicolas ROCHET et Pauline PONSOT, Orgelet Simon de Victor BOUVET et Chloé EDWARDS, Pannessières Sacha de Mykola NOSUR et Olga BELYSHEVA, Passenans Louna de Francis PROST et Céline CHAPON, Perrigny Ulysse de Yannick FOURNIER et Coralie GUERRE, Perrigny Louisa de Ali BOUISSA et Marine RICHARD, Plainoiseau Marco de Ionel TUDOR et Mariana­Antonela BARNA, Poligny Lucas de Johann CABAUD et Cindy BANDERIER, Pont­de­Poitte

Julien de Romain SCHEUBEL et Fanny CARLOZ, Publy Ana de Jordan LOMBARD et Sarah TCHEBIBI, Saint­Germain­lès­Arlay Maëlle de Hugo FOURCADE et Laura BAILLY, Sainte­Agnès Nino de Romain PRUDENT et Vanessa GIBAUD, Sainte­Agnès Thaïs de Guillaume VADROT et Virginie DOS SANTOS, Verges Tyago de Anthony OUTHIER et Marine SALVADORI, Vevy Léonie de Romain GOISSEAUD et Miléva FENIET, Voiteur

DÉCÈS JOLY Auguste, Arlay, 92 ans BILLET Alice, Beaufort, 99 ans BONNOT Claudette, Bletterans, 94 ans BOUVRET Aline, Bletterans, 94 ans LAMARD Ginette, Bletterans, 86 ans KUNZ Christian, Bletterans, 70 ans BOUILLIER Michel, Blye, 81 ans SAILLARD Anne­Marie, Chamole, 88 ans GAGNEUX Anne, Chapelle­Voland, 85 ans PELLEGRINELLI Jacqueline, Chevreaux, 78 ans INGLESE Antonio, Chilly­le­Vignoble, 88 ans NOGUEIRA NUNES Maria, Clairvaux­les­Lacs, 86 ans CONVERS Colette, Clairvaux­les­Lacs, 81 ans CARMINATI Joseph, Cogna, 87 ans PÉRONNET Claude, Conliège, 58 ans SAINTE BARBE Jean, Conliège, 72 ans DUPUIS Jacques, Courlans, 80 ans

VINCENT Laurence, Cousance, 49 ans SAULNIER Odile, Crotenay, 93 ans JULIEN Nadine, Desnes, 51 ans VILLARD Alain, Frontenay, 53 ans PARNALLAND Christian, Les Repôts, 54 ans MORNAVE Alain, Lons­le­Saunier, 67 ans CHAMEROY Françoise, Lons­le­Saunier, 75 ans GANDY Odette, Lons­le­Saunier, 88 ans GEILLON Gabriel, Lons­le­Saunier, 95 ans BRUCHON Albert, Lons­le­Saunier, 89 ans JEANNEROD Madeleine, Lons­le­Saunier, 93 ans SOURRIBES Georgette, Lons­le­Saunier, 88 ans BERTHAIL Jeannine, Lons­le­Saunier, 89 ans GAOUGAOU Abdeslam, Lons­le­Saunier, 88 ans DUPRE Raymond, Lons­le­Saunier, 74 ans GINES Jacques, Lons­le­Saunier, 72 ans LACROIX Michel, Lons­le­Saunier, 88 ans GASCUELLE Monique, Lons­le­Saunier, 79 ans BONNOT Stéphane, Lons­le­Saunier, 36 ans SCHOUREN Helga, Lons­le­Saunier, 75 ans RATEL Paul, Lons­le­Saunier, 90 ans FARGETTE Marie, Lons­le­Saunier, 78 ans CARNET Michel, Lons­le­Saunier, 80 ans CORNIER Pierre, Lons­le­Saunier, 87 ans DELÉGLISE Jean, Lons­le­Saunier, 84 ans CHERVAUX Camille, Lons­le­Saunier, 94 ans BOUCHOT Claude, Lons­le­Saunier, 92 ans HUSSON Daniel, Lons­le­Saunier, 73 ans FLEURY Roselyne, Lons­le­Saunier, 57 ans CHEVANCE Georges, Lons­le­Saunier, 75 ans GUICHARD Michel, Lons­le­Saunier, 88 ans ATZORI Mario, Lons­le­Saunier, 63 ans BOIDARD Dominique, Lons­le­Saunier, 59 ans

MOULIN Robert, Lons­le­Saunier, 84 ans PROST Micheline, Lons­le­Saunier, 89 ans REMY Jacques, Lons­le­Saunier, 66 ans VISIGNAT Monique, Lons­le­Saunier, 87 ans BELLEVRET Georgette, Lons­le­Saunier, 95 ans BÉRAUD André, Lons­le­Saunier, 92 ans MOINE Lucette, Lons­le­Saunier, 89 ans THIOLLAY François, Macornay, 65 ans GABRIEL­ROBEZ Alain, Macornay, 54 ans PROST Huguette, Macornay, 89 ans MARCHAND Michel, Macornay, 72 ans BOURCET Rolande, Messia­sur­Sorne, 75 ans ACQUISTAPACE Eléno, Meussia, 97 ans MARTI Simone, Montmorot, 99 ans BAUMES Gérard, Nance, 91 ans DALOZ Blanche, Orgelet, 95 ans JANOD Bernard, Perrigny, 73 ans BAILLY Martine, Perrigny, 68 ans FUTIN Sébastien, Perrigny, 41 ans MALFROID Madeleine, Picarreau, 97 ans LABOURIER Arlette, Poligny, 85 ans MILÉSI Marie, Poligny, 84 ans PERNODET Elie, Poligny, 92 ans BOISSON Francine, Revigny, 92 ans RENARD Suzanne, Ruffey­sur­Seille, 86 ans LEBRASSEUR Pierre, Ruffey­sur­Seille, 73 ans CHARTON Rolande, Sellières, 101 ans CARREZ Jean­Paul, Sellières, 77 ans PICOD Colette, Vernantois, 66 ans MASSON Ginette, Villeneuve­sous­Pymont, 91 ans BEZIN Jocelyne, Villevieux, 75 ans


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Pays de Lons n°151 - septembre 2020

Cramans, Champagne-sur-Loue, Port-Lesney…

Histoires de Vignerons… Sauf contre ordre, La percée du vin jaune revient à Cramans les 6 et 7 février 2021. Une belle occasion de valoriser un territoire méconnu et des vignerons passionnés. Rencontres avec des passionnés de la vigne et du vin…

Un peu d’histoire...

Un vignoble historique qui reprend vie... Cramans, Champagne-sur-Loue, Port-Lesney, Mouchard et Pagnoz étaient encore à la fin du XIXe et au début du XXe siècle des villages viticoles. Comme nous le rappelle Jean­Marie Sermier, ancien viticulteur qui a main­ tenant transmis à ses fils, cela se repère grâce aux nombreux murgers que l’on retrouve encore aujourd’hui dans les friches et les forêts. Des villages caractéristiques qui abritent encore de belles caves sous des maisons typiques. “Les guerres ont eu raison de la vigne à laquelle on a préféré l’éle­ vage et les céréales plus faciles à cultiver avec de meilleurs rendements. Quelques familles ont toutefois poursuivi en amateur une petite activité de vigne pour une consommation familiale et personnelle. C’est à la fin des années 80 que la plantation a repris, une première vigne plantée alors par Serge Vincent. Je me souviens que nous étions deux agriculteurs à Cramans à la fin des années 90 : Gérard Rollet et moi­même avec une première

récolte qui date de 1991. Un pari tout de même un peu fou pour subvenir en plus de l’élevage” nous explique Jean­Marie Sermier. Un certain engouement est ensuite apparu et aujourd’hui une dizaine de viticulteurs récoltent ici sur des terres argileuses et calcaires essentiellement des Chardonnay et des Savagnin mais aussi à moindre niveau l’ensemble des cépages jurassiens. Des viticulteurs aux visions différentes, en bio, en coopération, en vente au caveau, à l’export... “On peut penser que la vigne est durablement repartie sur ce territoire et nous espérons que la prochaine percée ici à Cramans confortera l’image de ce vignoble qui mérite plus de visibilité” conclut Jean­Marie Sermier. Jean-Marie Sermier

Vigne conservatoire

Une autre vigne au milieu des vignes Vingt-trois ares de terrains c’est rien du tout ! A moins que sur cette mini parcelle, de plus bien pentue, des amoureux de la vigne, du raisin et du bon vin décident de retrouver et d’y planter des anciens cépages disparus. Et, pour couronner cette entreprise, de construire une maisonnette en pierre sèche, telle les Bories du Midi qu’ils appellent “La Caborde”. Une véritable chasse au trésor commence

Du tourisme et de la pédagogie

Cette idée de vigne conservatoire plantée en 2008, a germé dans l’esprit de vignerons attachés à retrouver les traces de plans préphylloxériques. Beaucoup appartiennent à l’Association des vignerons du Val d’Amour créée 1998 et ont tra­ vaillé à la mise en place et à l’entretien d’une telle vigne sur une parcelle de vingt­trois ares sise sur la commune de Champagne­sur­Loue et mise à disposition par la Comcom du Val d’Amour. Ils sont partis à la recherche du plan perdu. Il fallut enquêter un peu partout pour repérer et récupérer des vieux cépages. Ce pre­ mier travail accompli, une preuve scientifique et irréfutable devait confirmer “le pédigrée” du nouveau venu. C’est à l’INRA de Montpellier spé­ cialisé dans les problématiques viticoles que fut confiée cette identification.

Cette vigne se trouve sur un chemin de balades à pied et à VTT, aussi une halte y a­t­elle été instal­ lée. Un espace couvert permet aux randonneurs de se mettre à l’abri de la pluie comme du soleil et de poser sur une grande table le pique­nique en s’asseyant sur des bancs mis à leur disposition. Des panneaux expliquent tout ce qu’il faut connaître de cette vigne, de cet endroit et des environs. Des enfants des écoles voisines viennent réguliè­ rement, Christian Maréchal, Président de l’Asso­ ciation, est présent sur les lieux pour expliquer la variété biologique visible sur ce site mais aussi rappeler aux jeunes élèves les techniques et savoir­faire des vignerons qui ont foulé ces terres depuis des générations. Une classe de Cramans est venue par exemple effectuer des vendanges. Christian Maréchal raconte : “Il fallait présenter et démontrer la coupe avec des vieux sécateurs, (remplacés pour ces enfants par des ciseaux à bout rond pour des raisons de sécurité), comment on s’organisait et le rôle du porteur de la bouille, parler du travail avec des chevaux comtois, évo­ quer les pressoirs à mains et les veillées de ven­ danges pour « dégrapiller » plusieurs fois la pres­ sée. Les enfants posent beaucoup de questions et j’avoue que j’aime bien ces moments partagés avec eux. Ensuite ils passent à l’action, se lancent dans les rangées et commencent à couper. Ils sont très appliqués. Bien sûr à la fin de tout cela, ils ont

Vigne ancienne et travail à l’ancienne Pas de produits chimiques pour les travaux, mais du travail “comme dans le temps”. L’équipe de volontaires reprend les vieux outils, il faut piocher, bien remuer la terre, désherber les quarante plans différents – chaque pied est étiqueté pour une visée pédagogique et documentaire – qui ont été recensés et mis en terre et bien sûr assurer toutes les opérations jusqu’aux vendanges et… recom­ mencer.

droit à un bon casse­croute sous l’abri que nous avons confectionné”.

Après tant de travail, les récompenses C’est bien connu les raisins, on les cultive pour la table mais, ici, au pays qui a vu naître l’appellation AOC, surtout pour le vin. La vigne conservatoire produit, tous cépages confondus et assemblés un petit vin légèrement pétillant baptisé avec malice par les adhérents de l’Association : “Perles d’Antan” Seconde belle récompense, l’obtention du prix René Renou 2018. L’année précédente, c’était Bor­

deaux qui l’avait reçu : excusez du peu ! Cette dis­ tinction récompense “la collectivité ayant le mieux œuvré, au cours de l’année écoulée, pour la défense et la proximité du patrimoine culturel lié à la viticulture”. Elle est décernée par l’A.N.E.V : Asso­ ciation nationale des élus de la vigne et du vin.


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Pays de Lons n°151 - septembre 2020

Catherine Hannoun

Pour Catherine Hannoun, la vigne ce n’est pas du cinéma Parisienne et productrice de films, Catherine Hannoun, lors d’un tournage découvre à plusieurs reprises les vins du Jura et les apprécie énormément. Sa décision est prise, elle ne produira plus dorénavant des films mais du vin. Ses nouveaux décors se trouvent depuis en bord de Loue à Port Lesney. Des ténèbres au grand jour des vignobles du Jura Actrice dans “La révolution sexuelle n’a pas eu lieu” en 1998 Cathe­ rine Hannoun devient productrice pour différents films avec, en autres, “Leçons de ténèbres” en 2000, puis “Mondovino” en 2004. Ce long métrage, déroule la saga de riches familles héritières de vignobles qui se battent sur plusieurs continents pour le partage de domaines viticoles. A l’occasion de ce tournage, elle découvre les vins du Jura. “Je peux dire que je les ai aimés, et même plus qu’aimés puisque j’ai décidé de faire de leur production mon nouveau métier. Les bords de Loue sont magnifiques en toutes saisons. Alors la qua­ drature du cercle se dénouait pour moi. Je cultiverai de la vigne et produirai non plus des films mais du vin. Les débuts n’ont pas été faciles. J’ai loué et acheté beaucoup moins d’un hectare pour com­ mencer.”

ll faut tourner un nouveau film Le décor n’est pas des plus bucoliques. Ce sont les bancs de l’école pour préparer un Brevet Professionnel (BP) Responsable d’Entre­ prise Agricole (REA) option viti­vinicole. C’est de notoriété bien connue, la théorie ne saurait suffire et sur les trois ares et demi qu’elle vient d’acheter, elle doit se faire les mains. C’est Emmanuel Houillon qui la conseille et l’encourage. “Dès le début, j’ai été bien accueillie par le milieu des viticulteurs qui ne sont pas machos. Ils savent reconnaître et apprécier ceux qui travaillent. Ils ont vite com­ pris que j’en voulais et mon intégration n’a posé aucun problème.” Le travail paie même si au début, il le fait chichement. Qu’à cela ne tienne, Catherine agrandit son domaine avec les différents cépages du Jura à l’exception du poulsard.

Question gestion de son travail, Catherine a du nez… dans le vert A la tête d’une exploitation de plus de trois hectares, Catherine accorde la même importance au travail de la vigne, de la cave et de la commercialisation. “Ce que j’aime dans ce métier, c’est l’alternance et la variété des tâches. Ce que je réalise dans les vignes me plaît beaucoup mais j’éprouve la même satisfaction quand je me retrouve dans ma cave. C’est une toute autre ambiance, et c’est ce qui est bien. J’apprécie aussi de rencontrer mes clients et défendre mes convictions sur l’avenir de la vigne et de ses produits. C’est pour cela que je suis à l’origine de l’Association des producteurs de vin bio du Jura « Le nez dans le vert » qui regroupe plus de cinquante adhérents”.

Du vert dans le verre Adepte de la culture bio, Catherine se félicite de l’adhésion de plus en plus large à ce mode de culture de la vigne et du vin “Avec plus de 30 % de la surface viticole en bio, contre 8 % au niveau national, (chiffres 2014), dans le Jura nous sommes des pionniers de cette ten­ dance.” Emmanuel Houillon qui l’a guidée à ses débuts ne saurait la contredire. C’est lui qui a repris le flambeau derrière Pierre Overnoy de Pupillin qui dès 1968 s’est lancé dans cette voie. Pour faire connaî­ tre ses vins bios, Catherine Hannoun participe à des salons avec l’Association “Le nez dans le vert”, deux salons régionaux l’un dans le Jura Nord le second dans le Jura Sud en alternance annuelle et un à Paris. Sa clientèle déborde les frontières de l’Hexagone pour toucher le Japon, les Pays scandinaves, la Corée. Pour une personne qui tra­ vaille seule et vendange à la main aidée à cette seule occasion par quelques amis, il faut reconnaître qu’il y a là matière à un nouveau et joli film.

Catherine Hannoun 7, rue du bas de la fin 39600 Port-Lesney Tél. 06 14 70 19 53 http://www.domainedelaloue.com

Le domaine s’agrandit, la famille aussi…

Yves Horde

De la vigne et du vin au nom du père et du fils C’est l’histoire d’un type, comme le disait Coluche, qui n’était pas préparé à la culture de la vigne et qui pourtant produit aujourd’hui à Port-Lesney tous les cépages jurassiens en appellation Côte du Jura ou Arbois. Le parcours d’Yves Horde mérite bien quelques lignes de lecture et plus encore quelques lignes de vigne. A la base, Yves Horde est titulaire d’un diplôme de tourneur­fraiseur. Il décide dès son entrée dans la vie active de suivre des cours du soir au CNAM pour devenir ajusteur et, sur concours, entre au CEA (Centre d’Etudes Atomiques) de Villeneuve­ Saint­Georges. Après une formation interne, il tra­ vaille comme expert en électroérosion. Cette spé­ cialisation dans l’atome lui offre la possibilité de parcourir la planète.

Et la vigne dans tout cela ?

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé

Son père fabriquait des tonneaux. Il devint M.O.F (Meilleur Ouvrier de France) et possédait quelques arpents de vignes. Disons que le fils baignait un peu dedans. Et puis ce n’est pas Bac­ chus mais Vénus qui lui posa les pieds dans les

Treize ans après les débuts compliqués, le domaine couvre actuellement huit hectares. Alors comment Yves a­t­il réussi ce défi en étant au départ ajusteur ? “Un grand vigneron d’Arbois a vu comment je travaillais et a décidé de me for­ mer, de m’aider. Il ne se passait pas un jour, à mes débuts, sans qu’il ne vienne dans mes vignes. Nous sommes devenus amis et depuis je bénéficie toujours de son amitié attentive. Il y a aussi la famille de mon épouse qui m’a aidé. C’est une belle expérience. Maintenant j’arrive à l’âge où il faudra bientôt passer la main et je suis heureux que notre fils ait décidé de continuer cette belle aventure.” Ce fils, c’est Antoine, âgé d’un peu plus de vingt ans.

“Ma mère m’a dit Antoine…”

Yves Horde et son fils Antoine, une belle histoire famille rangs de vigne. En effet, il se marie à Port­Lesney et comme cadeau de mariage on lui offre un petit terrain. Il défriche et achète une vigne mitoyenne, l’arrache, “défonce” les deux par­ celles, les remembre et plante du savagnin car il s’agit d’une veine de marne bleue. Il garde tou­ tefois son activité professionnelle comme res­ source financière avant que la vigne n’entre en production. Yves Horde ayant agrandi son

domaine, il doit alors se consacrer entièrement à la viticulture. Son épouse, Christiane, juriste dans une entreprise à Reims poursuit de son côté son activité. Arrive le temps où le travail de la taille, la mise en bouteille et à la vente devient trop important pour Yves, seul sur place. Christiane quitte la région du Champagne pour celle du vin jaune et vient prêter main­forte à Yves.

Sa mère lui a dit de bien travailler à l’école et il l’a écoutée. Après un BTS en œnologie à Beaune, il achève actuellement en Suisse une thèse de doc­ torat dans ce domaine. A cette connaissance théorique, il joint une pratique acquise auprès de ses parents et de ses cousins eux aussi dans l’agri­ culture. Pour marquer cette passation de témoin le papa a concocté une cuvée très spéciale. Devi­ nez de quel nom il l’a baptisée ? “Cuvée Antoine” bien sûr ! Le père et le fils seront présents à la per­ cée du vin jaune à Cramans les 6 et 7 février 2021. D’ici là, bien du jus de raisin aura coulé du pressoir et les projets d’agrandissement des locaux tech­ niques et des caves pris un peu de consistance. Yves Horde 4, rue du Port - 39600 Port-Lesney Tél. 03 84 73 89 24 Mail : yves.horde39@orange.fr

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Cramans, Champagne-sur-Loue, Port-Lesney…

Pays de Lons n°151 - septembre 2020

Histoires de Vignerons… Gérard Servant

Quand la richesse de la cave se trouve … au grenier ! Un parcours atypique pour Gérard Servant qui a troqué la truelle et la responsabilité des services d’entretien d’un hôpital pour le grand air des vignes et le travail à la cave à Champagne-sur-Loue Tout ce que la vigne produit réjouit ce retraité épicurien “Je ne possède pas un grand domaine mais je produis tout ce que le vignoble jurassien offre à ceux qui savent le travailler. Les cinq cépages régionaux poussent sur mes terres. Bien que mes vignes soient toutes en Champagne (sur­Loue) mon « pétillant » s’appelle Crémant… mais il est excellent ! Pour le macvin, je n’ai pas l’appellation alors je lui ai donné un nom qui, je trouve, lui va très bien « l’enjôleur ». Ma palette est complète sans oublier le Marc en AOC”.

Les bonheurs du vigneron mais pas que… “La vigne m’occupe beaucoup, mais il n’y a pas qu’elle, qui prend de mon temps. Par exemple je ne commence jamais à tailler avant la période de chasse. Je passe un peu plus de trente jours pour ce tra­ vail hivernal. Maintenant avec les outils modernes, on peut compter sur la bobine du sécateur électrique pour nous réchauffer la main. Mais ce que je préfère dans les travaux viticoles, c’est l’utilisation du

matériel. Avec mon parc machines je pourrais posséder dix fois plus de surfaces. Mais cela fait aussi partie du plaisir. C’est peut­être une résurgence de mon passé dans les TP”

Pour Gérard Servant, la vigne et le vin ne seraient rien sans la convivialité ! Recevoir des clients ne se passe jamais à la va­vite. Le temps s’arrête dans son caveau quand des inconnus, qui très vite deviendront des amis, dégustent les produits que Gérard leur offre à découvrir. Le bouche à oreille demeure son meilleur ambassadeur. Ce qui le réjouit le plus ce n’est pas que ce premier contact, mais de voir revenir le client, preuve qu’il a aimé le vin, qu’il reconnaît son savoir­faire et apprécie sa convivialité. “Un premier contact, ce n’est jamais moins d’une heure et demie. On se raconte beaucoup de choses, on parle de tout, de rien. On est bien. La vie c’est un peu ça, non ?”.

Patrick Rolet

De la clé à molette au sécateur et au foin des Charolais Une formation initiale et un métier dans les travaux publics puis douze ans dans une usine de tournevis, de clés de toutes sortes et d’outillages ne prédestinaient pas Patrick Rolet à travailler la vigne à Cramans. La transition n’a pas été de tout repos mais la passion lui a permis de venir à bout de bien des difficultés. Il fut aidé, dans ce projet par … un troupeau de charolais et cela au pays de la vache comtoise. Aigleton la Mecque du Caterpillar pour novices Après un CAP de travaux publics préparé à Port­ Lesney, Patrick Rolet rejoint Aigleton pour prépa­ rer la qualification de conducteur de travaux. Il exercera cette activité pendant douze années. Des obligations familiales l’obligent à se rappro­ cher de Cramans. Il accepte une difficile reconver­ sion en allant travailler en usine à Arbois. Fini le grand air, les grands espaces.

L’appel de la vigne le sort de l’usine En 2009, il quitte l’usine mais, malgré une prime de “chef d’entreprise”, il ne peut créer son propre domaine viticole. Il reprendra une exploitation et livrera ses raisins à Crançot. Mais il veut devenir son propre et seul maître. Il vend. Enfin il touche au but en achetant des terres qu’il replante pro­ gressivement en vigne.

Beaucoup de travaux à la main Les plantations s’étalent sur six années. Patrick Rolet qui connaît le métier appris durant ses vacances d’adolescent, et ses congés d’adulte ne cherche pas à mettre la charrue avant les bœufs. La croissance de son entreprise, il la veut régulière. La première vraie récolte, sur ses parcelles où l’on trouve tous les cépages régionaux s’effectue en 2015. Les ventes suivent et commencent à alimen­ ter la trésorerie. Pour le vin jaune, il faudra encore attendre un peu. Son exploitation appartient à la catégorie “en transition”. Patrick Rolet veut passer au label AB par conviction mais aussi pour suivre la tendance et la recherche des clients qui, de plus en plus, réclament ce type de pratique viti­vinicole. Ainsi les vendanges et de nombreuses tâches se réalisent­elles à la main pour éviter entre autres inconvénients d’une trop grande mécanisation, le tassement des terres par le passage répété des engins. Mais comment Patrick a­t­il vécu ses six années sans récoltes ?

Du vin à venir mais également de la viande tout de suite et en économie circulaire Sur trente­cinq hectares des génisses charolaises élevées à l’embouche ont assuré “le joint de tréso­ rerie” et continuent à la réguler durant les années

irrégulières que connaît tout vigneron. Demandant peu de temps et assurant des revenus constants ses bêtes sont tuées en Arbois. La viande est ven­ due directement en cagette panachée par Patrick Rolet à des clients de proximité. Un bel exemple d’économie circulaire “gagnant–gagnant”.

De la passion avant tout “C’est un métier de passion. Si on n’est pas animé par cette passion, il ne faut pas venir travailler la vigne. Quand on taille, on imagine la vie qui va revenir, le raisin qui va pousser. Tout nous conduit aux vendanges qui sont le moment joyeux du vigne­ ron. Mais c’est tellement aléatoire que quand tout pousse dans le bon sens, c’est un vrai bonheur. Bien sûr, après il faut vendre. Je me suis formé à cette étape car ce n’était pas ma priorité. Maintenant je me débrouille pas mal, et j’attends avec impatience la sortie de ma première bouteille de vin jaune en 2022. Ce sera le couronnement d’une première belle étape dans ma vie au grand air après mes années d’usine. De quoi être heureux ! Non ?” Patrick Rolet 21, rue du Bois 39600 Cramans Tél. 06 81 95 66 31

Un art de vivre qu’il cultive de A à Z A part les coups de mains pour les vendanges et l’intervention du champagnisateur, Gérard Servant effectue lui­même, aidé de sa compagne, l’ensemble des tâches de la taille à la mise en bouteille, puis à l’étiquetage et au remplissage des cartons pour l’expédition. Rien n’échappe à sa vigilance et c’est avec un petit air malicieux qu’il confie “Vous savez, la richesse de ma cave ne se trouve pas là, mais en fait… dans mon grenier”. En effet c’est là que sont entreposés ses fûts de vin jaune qu’il surveille amoureusement. Comment ne se réjouirait­il pas, alors, que Cramans, Champagne­sur­Loue et Port Lesney fêtent en février 2021 le “roi des vins” ? Joëlle et Gérard Servant : 15 rue du Champ Blanc 39600 Champagne-sur-Loue - Tél. 03 84 37 78 17 / 06 88 55 12 85

Benoit Sermier

Des produits de terroir par un enfant du cru Titulaire d’un BTS hôtelier obtenu au Lycée Friand de Poligny, Benoit Sermier, bientôt trente ans, préférera le grand air aux grandes tables des restaurants. L’appel de la vigne le ramène à Cramans son port d’attache où il reprend le vignoble de son père et petit à petit, aidé par son frère Matthieu, crée le “Domaine Sermier”. L’apprentissage du métier de la vigne s’est fait sur le tas Benoit a conscience de travailler un produit de niche. Le vignoble du Jura ne s’étend pas sur des surfaces immenses, de plus ses produits sont très typés. Pour lui c’est actuellement un avantage face aux grands domaines dont la renommée ne suffit plus à contrer la concurrence des vins étrangers. Son cursus ne le prédestinait pas au travail de la vigne. Mais son père, viticulteur au village, appelé à d’autres fonctions qui l’éloignaient des rangées de vigne invita ses fils à prendre le relais. C’est Benoit qui, le premier, répondit à cet appel pour être rejoint quatre ans plus tard par Matthieu son frère jumeau. “J’ai tout appris du métier de la vigne avec l’employé de mon père. C’est lui qui m’a formé. Au début ce n’était pas évident. Mais je vivais au grand air et le rapport à cette matière vivante qu’est la vigne est vite devenu une passion.”

Beaucoup dans les vignes moins dans la cave Benoit Sermier reconnaît facilement que ce qui lui plaît le plus c’est le travail de la vigne. “Les travaux sont variés tout au long de l’année. On voit l’évolu­ tion depuis la fin des vendanges où la vigne va se reposer jusqu’à la prochaine récolte. Dès qu’on se met à la taille on retrouve la solitude et le calme après l’euphorie des vendanges. Bien sûr c’est cent fois mieux quand l’année est bonne. Mais les aléas font partie du métier même si parfois c’est dur d’en­ caisser les mauvais coups de la météo. Puis, on voit la vigne qui reprend vie, les grappes qui se forment c’est un peu comme un enfant qui grandit. Il y a une relation quasi amoureuse avec la vigne. Ça, tous les vignerons vous le diront. Sans cette passion le métier serait trop dur, trop ingrat. C’est la magie de la vigne. Je travaille moins à la cave que dans la nature, mal­ gré tout j’y passe du temps dans le cadre de mon engagement au sein de la fruitière d’Arbois.”

Engagé pour la promotion des vins du Jura et en particulier de ceux d’Arbois Un vieil adage dit “Quand le vin est tiré, il faut le boire”. Certes c’est très vrai mais avant il faut le “fabriquer”. Pour toutes les opérations qui conduisent de la grappe récoltée au bruit si agréable d’une bouteille que l’on débouche, Benoit s’en remet aux compétences de la Frui­ tière d’Arbois. Il ne reste pas passif et met la main dans le moût et aux autres étapes nécessaires à une bonne vinification. De plus il prend une part

très active dans la vie de cette Fruitière dont il est un des vice­présidents. “Nous définissons les gammes de produits que nous souhaitons réaliser à partir des résultats de la récolte. Nous partici­ pons à des salons et autres actions de promotions de nos vins. Nous sommes à l’écoute de nos adhé­ rents. Nous organisons également des dégusta­ tions auprès de nos revendeurs. C’est important de fidéliser nos clients et de faire découvrir nos produits à de nouvelles personnes. Comme je vous l’ai dit, nous produisons des vins à la person­ nalité très forte surtout pour les blancs et le fameux vin de voile. Pour les rouges, ils sont plus appréciés pour leur légèreté. Nous avons une belle palette à offrir à ceux qui savent apprécier les bonnes choses. Il faut expliquer et faire com­ prendre tout ce que renferment ces arômes si particuliers, si différents. C’est très intéressant et très vivant.”

Une apothéose en 2021 à Cramans pour le dieu des vins ! “Vous me parlez de la percée qui se tiendra à Cra­ mans les 6 et 7 février de l’an prochain. Bien sûr c’est pour le village tout entier une très grande fierté, une très grande joie. En tant que Président des Ambassadeurs du vin jaune, je ne peux que me réjouir. Il est normal que nous consacrions une joyeuse fête à ce « fameux vin Jaune » qui est une vraie locomotive pour tous les vins du Jura. Mais avant les festivités, il reste beaucoup de travail. On s’y est tous mis et l’ambiance est bonne.” Contact : Benoit Sermier Tél. 06 72 24 50 88


vivre ici 21

Pays de Lons n°151 - septembre 2020

Vincent Rolet

Après le Comté, le savagnin ! Cramentier, Vincent Rolet quitte son village natal après la communale pour suivre un cursus sport étude (ski) aux Rousses puis, ayant obtenu son baccalauréat il réussit un BTS à l’Enilbio. Ce parcours ne l’éloigne pas du monde viticole car à Cramans, il travaille quelques arpents de vignes avec son père. Il en fera son activité principale en 2014. Un parcours atypique pour un viticulteur … quoique Existe­t­il une attirance irrésistible pour le travail de la vigne quand on voit le jour à Cramans ? A en croire le parcours de Vincent Rolet, la réponse s’impose d’elle­même. On peut être titulaire d’un Brevet de Technicien Supérieur en biologie du lait, être salarié d’une marque très connue de fro­ mage de Comté pendant cinq ans et néanmoins, consacrer une très grande partie de son temps libre à piocher la vigne avec son père qui est à la tête d’une petite ferme de polyculture tradition­ nelle. Un passage de treize années à la SAFER rap­ proche un peu plus Vincent de la vie agri­viticole de sa région. ll mène une double activité passant toujours plus de temps à la vigne. Vincent Rolet choisit alors de ne se consacrer qu’à la mise en valeur des terres qu’il acquiert. Il quitte son poste à la SAFER et s’équipe en matériel afin de travailler en toute indépendance les trois hec­ tares et demi qu’il possède.

Seul maître à bord “Cela n’a pas été trop pénible pour moi de revenir à Cramans. C’est un peu un retour aux sources. Avec les surfaces que je possède, je ne gère pas de cave et je conduis tout à la fruitière viticole d’Ar­ bois. Cela me laisse du temps du libre. Je connais­

Cramans, Champagne-sur-Loue, Port-Lesney…

Histoires de Vignerons…

sais assez bien ce qu’il fallait faire pour bien conduire une vigne. Je l’ai appris de mon père, puis dans les livres, avec d’autres viticulteurs et avec les conseils de la fruitière. Elle nous aide par des publications, des réunions et surtout des alertes. Ce qui est formidable, c’est de pouvoir s’organiser comme on le souhaite. Bien sûr, comme tous les agriculteurs je suis tributaire de la météo, mais je suis mon patron et cela me plait beaucoup. Je possède des vignes en Côtes du Jura et en Appellation Arbois. Excepté le Pinot j’ai planté tous les cépages du vignoble local et bien sûr ce fameux savagnin que Cramans fêtera dignement en février de l’an prochain”. Comme de nombreux viticulteurs, Vincent Rolet est sensible à la donne écologique. C’est pour cela qu’il a choisi d’aller progressivement vers le label AB.

Tradition ne s’oppose pas à transition On peut être attaché aux traditions viticoles de son terroir et vouloir revenir à une viticulture plus proche de la nature. Mais n’est­ce pas après tout revenir aux traditions quand par exemple on emploie du purin d’orties ? C’est pour cela que Vincent s’est placé en exploitation de conversion et qu’il devrait obtenir le label AB en 2021. Dans cet état d’esprit il appartient à l’Association des Vignerons du Haut Val d’Amour et il participe aux

travaux de la vigne conservatoire. Une façon de renouer avec la tradition.

Du temps libre pour lui et pour les autres Si les choix de vie qu’a opérés Vincent Rolet lui laissent du temps libre, il n’occupe pas celui­ci que pour ses propres loisirs. Certes après les ven­ danges, la chasse sera là pour lui en grignoter une

belle partie. Mais, passionné de football, il a passé beaucoup de temps avec les jeunes et les équipes de Mouchard le connaissent bien comme entraîneur. Du temps libre mais jamais de temps perdu ! Vincent Rolet Route de Villers Farley - Cramans Tél. 06 37 16 80 83 - 03 84 37 75 87

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Pays de Lons n°151 - septembre 2020

Tour de France - Etape 19 Bourg-en-Bresse > Champagnole Vendredi 18 septembre

loisirs 23 La course, oĂš et quand ? Caravane du Tour 2 h avant

13 h 30 13 h 54 14 h 05 14 h 26 15 h 46 15 h 11 15 h 27 15 h 34 15 h 47 15 h 57 16 h 15 16 h 21 16 h 30 16 h 41 16 h 58 17 h 08 17 h 16 17 h 27


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