Pays de Lons 153

N°153 Novembre 2020

Michel Vernus

Homme d’écriture et de peinture… p. 4

Ré-emploi

J’aime Mes Bouteilles

p. 2

Yves Faillenet

Moniteur et guide de pêche….

p. 4

Dernière minute…

Voir page p. 5

En dernière minute avant l’impression de Pays de Lons mercredi dernier, le Président de la République annoncait le retour du confinement et de nouvelles mesures, signe de nombreuses annulations. Nous vous proposons un mini Pays de Lons pour remercier nos fidèles annonceurs et nos distributeurs qui poursuivent leur travail. Rendez-vous en décembre pour une nouvelle édition. Prenez soin de vous…

2 actus

Pays de Lons n°153 - novembre 2020

Lons-le-Saunier

Les Lédoniens consultés sur le devenir de la feu caserne des sapeurs-pompiers Jeudi 15 octobre, le maire Jean-Yves Ravier, accompagné de Mme Nelly Faton adjointe chargée de la vie des quartiers et du renouveau démocratique, organisaient une conférence de presse qui avait pour objet : “l’avenir du quartier de la Marjorie et en particulier celui de la caserne des sapeurs pompiers”.

C’est en effet comme propriétaire des bâtiments que le premier magistrat de la ville est arrivé clefs en main avec sans aucun doute, des idées plein la tête mais n’en voulant dévoiler aucune “afin de ne pas influencer les débats publics à venir”.

La parole étant laissée à l’adjointe chargée de la vie des quartiers, celle­ci explique la stratégie envisa­

gée par l’équipe municipale afin de “donner une nouvelle vie à ce quartier des hauts de Lons avec notamment l’aménagement de la caserne des pompiers laissée dernièrement libre de tout occu­ pant”. Plusieurs réunions publiques sont d’ores et déjà prévues. Ce sera alors l’occasion pour les rive­ rains, pour les associations, les clubs sportifs,

Vente et installation poêle a bois et granulé

comme pour l’ensemble de la population lédo­ nienne de faire part d’idées, d’envies, de combler un manque, de créer un lieu qui manque…

Le maire stipule qu’en attendant l’aboutissement de ces diverses réflexions – guère avant 2022 –, le bâtiment pourrait être sécurisé et utilisé provisoi­ rement par des associations. Bâti depuis plusieurs décennies, l’avenir dira si la destruction du bâti­ ment sera préférée à sa rénovation et à sa remise aux normes.

“On l’a dit pendant la campagne des municipales, on le fait”, se réjouit l’adjointe Nelly Faton, qui pro­

pose en parallèle aux trois réunions publiques pro­ grammées ultérieurement en raison du covid, une balade pédestre dans les environs immédiats afin de proposer d’éventuels aménagements complé­ mentaires.

Réunions publiques, balade pédestre dans les lieux immédiats, écoute et implication des habitants, permanences avec référents de quartier…, le man­ dat municipal “la vie des quartiers et le renouveau démocratique” exercé par Nelly Faton prend tout son sens.

B.W.

Association

“J’aime Mes Bouteilles” en Assemblée générale 1 rue Cadet Roussel - 39270 ORGELET 03 84 86 52 29 - 06 38 35 72 91

Zone des Epenottes 39100 Dole Tél. 03 84 82 50 21 - n°ISSN : 1 778-820X Imprimé en France

Rédaction : redaction@paysdelons.fr

Régie publicitaire Tél. 03 84 82 50 21 - Portable 06 81 33 19 67 commercial@paysdelons.fr

E TAT C I V I L

Jeudi soir 22 octobre, les adhérents de l’association JMB (J’aime Mes Bouteilles) invités pour assister à une assemblée générale qui se voulait “riche et conviviale”, se sont retrouvés esseulés devant leurs écrans personnels et pour beaucoup déçus de cet isolement qu’impose la pandémie actuellement en expansion sur le territoire.

Bien que menée de main de maître par le président Julien Bouzenot et ses collabora­ teurs, l’A.G statutaire annuelle d’une associa­ tion est toujours un temps fort pour présen­ ter un bilan, dresser les perspectives autant que remercier les acteurs, les adhérents, les partenaires. Si le déroulement de cette AG 2020 n’a pas eu le même goût que les précé­ dentes c’est que les besoins d’écoute, d’échanges et d’implication sont perceptibles parmi les sympathisants, “J’aime Mes Bou­ teilles”, qui vise à promouvoir le ré­emploi et à développer une filière de consigne de bou­ teilles en verre à destination des producteurs locaux a développé ses arguments.

Aude Weiss, Muriel Charlet et Delphine Rene­ vier, co­porteuses du projet, avancent que les signaux qu’elles reçoivent chaque jour,

Nouha de Rachid KHABASS et Hayat EDDAHBI, Lons­le­ Saunier Alvaro de Sébastien DELIANCE et Leslie PEREDA Anaëlle de Jean­Richard BERT et Amandine GUERIN, CHICCHON, Lons­le­Saunier Arlay Romy de Nicolas DAGNEAUX et Marilyne GENEVOIS, Kanita de Elion ALIU et Mrikë ILJAZI, Lons­le­Saunier Chilly­le­Vignoble Rebecca de Bernard CRIBLEZ et Magalie JAKOB, Marigna­ Marius de Yanis TALANTIKITE et Adèle BARRÉ, Cogna sur­Valouse Ilann de Quentin SALVADOR et Clara DUCHEMIN, Elsa de Renaud CHABAS et Jessica MUYARD, Messia­sur­ Commenailles Sorne Thomas de Gheorghe­Gabriel GHERGHESCU et Anca Elicia de Fabien FAIVRE et Mélissa CARREY, Meussia ANTON, Conliège Paul de Michel MOREL et Nadège LAMARD, Montmorot Théa de Jérémy ROUSSET et Anaïs MYAT, Cosges Cassie de Yoann DUBUS et Stéphanie MARQUETTE, Louis de Romain MARCHON et Ludivine SAINTOYANT, Montmorot Cosges Ambre de Yannick DUCLOCHER et Lucile ROTH, Olivia de Baptiste CHOULOT et Elodie TUGNY, Montrond Courbouzon Gaspard de Tristan MERCIER et Emilie GRUCHOCIAK, Liam de Julien LACROIX et Anne CATIENDA, Courlaoux Onoz Nathan de Laurent GILET et Sandrine MIGNONNEAU, Rayan de Ali CHERFI et Samia BOUCHACHI, Poligny Cousance Léna de Kenny PERRIN­­CLEMENSAT et Maeva MOREL, Mattia de Vincent DUCROUX et Virginie CHEVRON, Relans L'Étoile Capucine de Jean­Gabriel DURIEZ et Delphine STRIBY, Le Loreline de Sébastien VION et Emilie FERRAND, Rotalier Lara de Benjamin TURIN et Endora BRUCHON, Ruffey­ Pin sur­Seille Aiden de Kelton SIFI et Enkeleda BERBERI, Lons­le­ Saunier Lou de Alexandre BÉJEAN et Anne­Lise DEBRAND, Trenal

NAISSANCES

Aude Weiss, Muriel Charlet et Delphine Renevier, co-porteuses du projet

démontrent “que l’assoc va dans la bonne direction” et d’ajouter “que notre objectif à travers le ré­emploi des bouteilles est aussi de protéger l’environnement, de réduire le déchet et le gaspillage”. Avec encore deux misions majeures chevillées au corps, les voici qui sensibilisent et développent le ré­emploi et créent la filière vente­collecte­lavage.

Adalyne de Florian MEUNIER et Virginie PIASSALE, Vincelles

DÉCÈS DUSSOUILLEZ Denise, Baume­les­Messieurs, 90 ans LÉCULIER Colette, Chaumergy, 89 ans MOUREY Jean, Chille, 82 ans RENAUD Robert, Chilly­le­Vignoble, 83 ans CARLIER André, Clairvaux­les­Lacs, 74 ans COLIN Noël, Conliège, 88 ans GAILLARD Gustave, Cousance, 92 ans VALLET Michel, Cousance, 68 ans ROCQUIN Cyrille, Cousance, 54 ans ERB Jean, Domblans, 88 ans PERRARD Andrée, Fay­en­Montagne, 83 ans VOIDEY Simone, Le Chateley, 89 ans MOUGEOT Louis, Lons­le­Saunier, 94 ans LÉGER Aimé, Lons­le­Saunier, 81 ans DREZET Christiane, Lons­le­Saunier, 69 ans GARCIA Juana, Lons­le­Saunier, 90 ans SCHULER Claudine, Lons­le­Saunier, 60 ans PRÉGALDINY Georges, Lons­le­Saunier, 100 ans MEYNIER Françoise, Lons­le­Saunier, 68 ans GNÉMMI David, Lons­le­Saunier, 50 ans

Et ça marche !

Des actions de sensibilisation sont prévues, la consigne, payée à l’achat est remboursée au retour. L’action sera lancée avec 15 producteurs, sur 5 points de vente ce qui représente 15 000 bouteilles. L’adoption du budget prévi­ sionnel 2020 qui se présente à l’équilibre à B.W. 12 400 euros termine la réunion.

MERVANT Hélène, Lons­le­Saunier, 98 ans GRAS Marc, Lons­le­Saunier, 80 ans MATHIEU Thérèse, Lons­le­Saunier, 103 ans PENVERN André, Lons­le­Saunier, 87 ans MOUQUOD Paul, Lons­le­Saunier, 93 ans REICHMUTH Robert, Lons­le­Saunier, 92 ans EL MEZIANE Hassane, Lons­le­Saunier, 64 ans MACHO Germaine, Lons­le­Saunier, 94 ans OUTREY Robert, Lons­le­Saunier, 98 ans NOUVELOT Henri, Lons­le­Saunier, 96 ans MORET Roger, Lons­le­Saunier, 96 ans DESCHAMPS Joël, Lons­le­Saunier, 50 ans CÈTRE Jean, Lons­le­Saunier, 79 ans MOYNE Claude, Macornay, 56 ans RASPER Berthe, Messia­sur­Sorne, 91 ans PETITJEAN Georgette, Montain, 97 ans MEULLENET Jeanne, Montmorot, 96 ans VINCENT Jackie, Nance, 79 ans PÉRUEZ Marie­Thérèse, Perrigny, 87 ans SIXDENIER Valérie, Plaisia, 94 ans PANOUILLOT Michel, Vers­sous­Sellières, 78 ans PAPILLON Guy, Voiteur, 82 ans JULLIARD Giselle, Voiteur, 80 ans

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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 153

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§ Y a-t-il des précautions à prendre ? « Les seules précautions nécessaires sont d’éviter les expositions au soleil avant et après les séances à l’institut ainsi que la prise de médicaments photosensibilisants avant la séance…»

§ Toutes les zones du corps concernées... « Corps, visages, aisselles, jambes, maillot, torse... toutes les zones où poussent les poils sont susceptibles d’être traitées tant pour les hommes que pour les femmes…» § Combien de séances sont-elles nécessaires ? « 6 séances en moyenne sont nécessaires pour le corps et 8 pour le visage. Chaque séance est espacée d’un mois et demi à deux mois en fonction de la zone à traiter et du cycle de repousse. Une nette diminution de la repousse est visible dès la première séance…» § Combien de temps dure une séance ? « L’intervention est rapide, elle peut durer 5, 10, 20 minutes... selon la zone traitée. Elle est sans douleur, ne laisse aucune trace et l’effet de la lumière pulsée est immédiat…”

§ Dès lʼautomne pour bien préparer lʼété…

“En raison d’un plus faible ensoleillement, l’automne est la saison idéale pour commencer sereinement le traitement. Cela permet ainsi d’étaler les séances afin d’être définitivement tranquille dès l’été suivant…”

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Pays de Lons n°153 - novembre 2020

Portrait

Michel Vernus : homme d’écriture et de peinture…

Il ne sort pas de Saint Cyr, il en est depuis des années. Michel Vernus, historien, auteur de nombreux ouvrages et peintre-dessinateur éclairé vient de Lyon mais se sent tellement jurassien qu’il a consacré une grande partie de ses recherches historiques à cette région.

Un homme de lettres sans histoire… au début

Du social avant toutes choses

Un parcours universitaire classique mais de haute volée. Après le baccalauréat option philosophique, on est dans les années cin­ quante, il suit une préparation littéraire au lycée du Parc à Lyon et continue à l’université de Lyon­2 jusqu’à la maîtrise.

Pour Michel Vernus, l’intellectuel ne doit pas rester enfermé dans sa tour d’ivoire. Aussi s’intéresse­t­il à la diffusion de la culture à travers la lecture en milieu rural. Il dépouillera dix­mille testaments et inventaires pour recenser les livres qui se trouvaient dans les familles essentiellement paysannes au XVIIIe siècle. Il “épluche” des revues comme “Le messager boiteux”.

Ce travail de fourmi alimente ses publications sur l’histoire du livre en Franche­Comté au XVIIIe siècle. Il confronte l’apprentissage de la lecture faite par l’Eglise à partir des livres de prière avec les nou­ velles publications, les idées neuves. Il comprend vite que le chan­ gement des mentalités en campagne ne se fait tant par la Grande Révolution de 1789 que par l’arrivée du chemin de fer. Il travaille sur la période charnière de 1750 à 1850 en s’intéressant aux objets de la vie quotidienne et aux pratiques telles que la vaine pâture, les fruitières, les affouages, les fourneaux et leur remplacement inéluctable dans les cuisines qui changent de physionomie.

Conférencier, à l’humour discret mais parfois piquant, il est sollicité de nombreuses fois sur les sujets les plus divers mais toujours en rapport à l’histoire régionale.

Homme d’écriture ayant commencé sa carrière en Arbois com­ ment ne pas se laisser tenter par une bibliographie d’Henri Maire ?

Vaste programme qui ne devrait pas trop le détourner de son vio­

C’est là que les histoires commencent Il choisit définitivement sa voie en préparant le CAPES d’Histoire qui englobait des épreuves de géographie. Après une année de stage pédagogique à Lyon, il commence sa carrière d’enseignant en histoire au collège Pasteur d’Arbois. Sursitaire, il doit partir en Algérie en 1961.

Sauvé par les accords d’Evian Ancien champion de France de saut en longueur, il intègre le Bataillon de Joinville part à Saint Charles en Algérie, participe aux Jeux mondiaux militaires durant ce service militaire qui devait durer vingt­sept mois. En 1962, la guerre prend fin, il retrouve la vie civile plus tôt que prévu. Il prépare et réussit le concours de l’agrégation, et enseigne en IUT à Dijon où il se spécialise sur l’his­ toire du livre, des almanachs, et des systèmes de documentation.

Puis, après une thèse il sera nommé à la faculté des lettres de Besançon où il terminera sa carrière comme professeur.

lon d’Ingres. Lui, qui a hésité entre une carrière d’artiste dessinateur­ peintre et l’histoire, se livre maintenant à cette passion inassouvie. Une petite préférence pour les travaux à la plume mais sans délaisser l’acry­ lique et parfois l’huile et l’aquarelle. Avec l’écriture, les conférences et les expositions pas le temps de s’ennuyer. Les plumes, les pinceaux et le clavier : un tiercé gagnant pour Michel Vernus.

Sur une bibliographie de près d’une soixantaine d’ouvrages, quelques titres de ces dernières années.

• Le Morbier, toute une histoire, Presses du Belvédère, 2010, 127 p.

• Foires et marchés en Franche-Comté, Alan Sutton, 2012 • La médecine populaire, Presses du belvédère, 2013, 141 p.

• Le Jura d'antan, éditions HC, Paris, octobre 2013, 142 p.

• Coopératives, un capitalisme jurassien participatif et solidaire, Belvédère, 2014, 50 p.

• La Franche-Comté sous l’œil des photographes, Belvédère, novembre 2015, 192 p.

• Lumière et couleurs de Franche-Comté, Mêta-Jura, 2018, 152 p.

Yves Faillenet - guide de pêche

A l’eau, à l’eau… patience, observation et technique Il connaît tous les coins et recoins où débusquer un poisson qu’il cuisinera, offrira ou remettra à l’eau. Il conduit ses clients au bord des rivières de la région leur apprenant l’art de la pêche à la mouche ou les perfectionnant dans cette pratique si spéciale. Yves Faillenet est moniteur et guide de pêche. Cela mérite des explications.

Des lignes, des lignes, mais quelles lignes ?

Son père chasse, lui tout petit préfère aller à la pêche à bicyclette pour rapporter ses premiers poissons pris dans la rivière du moulin : des petits vairons dont, à l’époque, il est très fier. Il s’en sou­ vient encore aujourd’hui avec la même joie pétil­ lante dans les yeux. Après des études au collège de Besançon, ce sexagénaire, natif de Liesle, s’engage sur d’autres lignes. Pendant dix ans, il servira à la SNCF. Mais il rêve d’autres décors pour son travail.

Il veut être comédien.

Des planches au bord de l’eau Toute nouvelle orientation qualifiante passe par une formation spécifique. On ne devient pas comédien du jour au lendemain simplement en claquant des doigts. Il prépare et réussit un Diplôme Universitaire de Technologie (DUT­specta­ cle) dans ce domaine et devient comédien profes­ sionnel. Le démon de la pêche l’a toujours taquiné et maintenant il aimerait enseigner tout ce qu’il a appris pendant de nombreuses années de pratique

en parallèle de ses occupations professionnelles. Il suit à nouveau des cours pour devenir Guide de pêche puis passe un Brevet Professionnel de la jeu­ nesse, de l'éducation populaire et du sport (BP­ JESP) qui lui confère le titre d’accompagnateur de pêche sur site. Il devient un professionnel de la pêche sous le statut de micro entreprise.

D’une passion, un métier et trois activités Muni de tous ces diplômes, Yves enseigne la tech­ nique de la mouche en théorie et en pratique. Il explique à ses “élèves” les différentes sortes de mouches qu’il confectionne et quand on doit les utiliser. Les poissons ne réagissent pas tous de la même façon aux différentes couleurs des mouches. Il convient donc de bien choisir suivant ce que l’on souhaite attraper et cela dépendra en plus de la saison et de l’heure. Une fois cette pre­ mière opération bien assimilée et équipés de leur propre production ou ayant acheté leurs appâts, les “stagiaires” sont emmenés au bord d’une rivière comme par exemple en Haute Loue. C’est la

deuxième activité d’Yves : conduire les pêcheurs au bord de l’eau en les accompagnant dans la découverte écologique du milieu. Bien sûr qua­ lité et respect de l’eau mais égale­ ment de la végétation et de l’en­ semble de la nature environnante.

Enfin arrive l’heure de vérité : com­ ment prendre le poisson ? Patience, observation, technique, toutes qua­ lités qu’Yves insuffle à ses clients et qu’ils doivent maintenant mettre en application pour passer à l’acte Il les guidera dans le matériel à utiliser, dans le geste à effectuer. Rien n’échappe à son œil d’expert. Il connaît bien les astuces du poisson pour échapper à sa sagacité. Pour lui il y a comme un jeu à “tu me vois, tu ne me vois pas” avec le poisson. Il explique que pour certaines espèces, la truite Fario ou l’om­ bre, la consigne est “No kill” donc à rejeter en cas de prise pour cause de risque de disparition de ces deux poissons.

Une formation ou un perfectionnement à la demande Yves Faillenet propose des stages pour débutants, des sessions de perfectionnement à la journée ou à la semaine. Sa clientèle s’est étoffée et vient de France comme de l’étranger, USA, Australie entre autres. “Il faut considérer cette activité comme un loisir ou éventuellement un sport non comme une façon d’obtenir et de manger du poisson à moindre

coût. Le matériel est cher si on veut de la sérénité une fois en action. Certes il y en a à tous les prix mais il ne faut pas hésiter quand on commence « à toucher sa bille » à bien choisir. Par exemple, pour les cannes, les prix s’échelonnent entre deux cents et plus de mille euros. Vous comprendrez qu’il ne s’agit pas du même matos. Il ne faut pas oublier l’achat des cartes. Il existe un site internet pour cela qui couvre toute la France : cartedepeche.fr. Mais bon, s’agissant de loisir, chacun dépense son argent comme il l’entend. Et dans mon cas, j’ai cette chance de pratiquer mon loisir préféré comme gagne­pain. C’est l’idéal. Toujours dehors de mars à octobre. L’hiver je fabrique mes mouches, un peu plus de cinq mille chaque année.

Donc c’est du plein temps.”

Contact : Yves Faillenet Tel : 06 80 77 95 61 Mail : yves.faillenet@wanadoo.fr

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Vidange et remplacement de l’huile moteur Vidan (remplacement du filtre à huile en plus) Contrôle du régime moteur Contrôle et nettoyage du filtre à air Affûtage et équilibrage de lames Mise en route, essai, réglage Vérification de la courroie d’entrainement et de la courroie de lame Contrôle des sécurités électriques Charge de batterie et test Contrôle état et pression des pneus Nettoyage complet du châssis

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