Pays de Lons 156

N°156 Février 2021

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Quelles options architecturales ? p. 5

Rencontre

Isabelle Dadaux, praticienne en p. 4 hypnose

Orientation : les bonnes écoles…

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p. 6-7

Fan de culture…

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2 Portrait

Pays de Lons n°156 - février 2021

Nelly Faton Un premier mandat d’élue après 33 ans de politique…

Nelly Faton est conseillère municipale à Lons-Le-Saunier depuis juin dernier.

Elue aux côtés de Jean-Yves Ravier. Une élection qui récompense une belle persévérance… Elle est adjointe en charge du renouveau démocratique et de la vie des quartiers… Une délégation faite pour elle. Rencontre…

Mme Faton, comment vous présenter ?

Je suis originaire d’Arbois, une ville que j’aime beaucoup et que j’ai quittée avec regrets à 29 ans. C’est toute mon enfance et ma jeunesse.

J’ai vécu une belle enfance avec des parents extraordinaires, compréhensifs et larges d’esprit, on ne se cachait rien, on vivait dans la confiance entre parents et enfants. Je suis allée à l’école à Arbois, de l’école primaire jusqu’au collège et j’ai obtenu ensuite un CAP d’aide comptable. Je suis rentrée à l’usine à 18 ans, en production chez Garnache-Chiquet une usine de fabrication de tournevis, c’était très dur.

C’était une usine paternaliste, mon père et ma mère travaillaient aussi là. Mon père avait une vigne qu’il travaillait, on livrait les vendanges à la fruitière vinicole. J’aimais la vigne, ça me passionnait.

Vint ensuite le moment de vos premiers engagements ?

Je fréquentais la MJC à Arbois. C’est là que je me suis construite en tant que citoyenne. C’était une belle école de la vie et on avait déjà l’esprit critique et revendicatif. Cela a joué dans mon engagement politique. J’ai intégré le Parti communiste à 20 ans, c’était en 1981, l’année où Georges Marchais est venu en meeting à Lonsle-Saunier. J’étais très active à la MJC notamment pour les jeunes. Je me suis mariée et j’ai malheureusement connu le chômage, les galères financières pendant quelques années.

Ce n’était pas facile de trouver du travail quand on était syndicaliste et adhérente au Parti communiste !

suis rentrée en 1986 comme secrétaire pour un remplacement et j’y suis restée 33 ans ! En 1986, Henri Auger était alors maire de Lons et j’ai vécu ma première “claque” électorale en mars 1989 quand on a perdu l’élection municipale face à Jacques Pélissard. Vous connaissez la suite… J’ai souvent été présente aux élections sur des listes communes avec Roger Touvet, Christophe Perny, Thierry Gaffiot... mais aussi seule à Clairvaux pour les cantonales et même pour les régionales. Pour moi, c’était catastrophique de ne pas être présente à une élection. J’habite à Lons depuis 1988, je me suis remariée et j’ai deux enfants, une fille et un garçon dont je suis très fière. Je suis à la retraite depuis 2020, je pensais m’investir dans la vie associative... finalement ma vie associative c’est la mairie. J’ai consacré toute ma vie au Parti communiste, on a beaucoup travaillé avec Thierry Gaffiot...

Que retenez-vous de votre élection en juin dernier ?

C’était très fort, une énorme émotion pour moi après tant d’années d’investissement personnel dans la politique. J’en ai pleuré ! Je n’y croyais pas ! On y est arrivé... Je garde en souvenir ce formidable élan, cette force qui s’est installée juste après le premier tour durant le premier confinement, cela nous a renforcés. Nous avons vécu des moments impensables, nous avons travaillé main dans la main et ça continue. Au deuxième tour, nous étions prêts pour gagner.

Quelle joie pour moi, imaginez, c’est mon premier mandat d’élue !

Nelly Faton, lors de son premier conseil municipal, le samedi 4 juillet 2020

de tous les habitants de Lons. Je souhaite qu’à la fin de ce mandat, les habitants se disent : « je suis citoyen de Lons et je peux m’engager pour la vie de la ville, pour le bien-être des autres ».

Ma mission c’est de partager nos actions avec les habitants. Malheureusement nos premières réunions publiques ont été annulées. C’est frustrant pour moi, je suis impatiente de débuter ces échanges, cette relation me manque. Déjà avec les référents des quartiers, nous préparons les prochaines réunions publiques, j’espère que nous pourrons les organiser avant l’été.

Qu’attendez-vous de ce mandat ?

Que l’on fasse ce que nous avons dit, que l’on tienne parole, que l’on reste proches des habitants. Je souhaite une ville ouverte, une ville

Votre vie se poursuit à Lons ?

Vous êtes maintenant adjointe au renouveau démocratique et à la vie des quartiers...

J’ai finalement trouvé du travail au secrétariat départemental du Parti communiste à Lons. Je

Oui en effet et je remercie Jean-Yves Ravier pour sa confiance et sa volonté de rapprocher les élus

fasse se voit. Je fais confiance à Jean-Yves Ravier

E TAT C I V I L NAISSANCES Tiago de Maxime BRANDAO DE PINHO et Cloé LASJUILLIARIAS­­ FAGGION, Buvilly Raphaël de Valentin BOURNY et Noëlline CHOLET, Chaussenans Lyana de Geoffroy CROCHET et Adeline MONNIER, Conliège Paul de Florian RICHY et Clémence ARBAUD, Courbouzon Adèle de Julien PRELY et Mylène MATHIS, Courlans Léo de Mickaël CASEAUX et Aurélie BOURGEOIS, Crotenay Lenzo de Olivier MOYEN et Anne­ Laure NEGRELLO, La Chaux­du­ Dombief Marceau de Maxime BRUILLOT et Diane DE LACONNAY DU FOUG, La Chaux­du­Dombief Chloé de Jérôme PROST et Manon RIFFARD, Le Vernois

Nazarayna de Ahmed ATTOUMANE et Zabibou HALIDI, Lons­le­Saunier Axel de Nicolas SAMSON et Marjorie THIBERT, Lons­le­Saunier Nestor de David MEHL et Anni KIVIRANTA, Lons­le­Saunier Ninon de Anthony OUDARD et Julie MICHELIN, Lons­le­Saunier Hamid de Abdulrahman WASIL et Nataliia KLIMOVA, Lons­le­Saunier Thiago de Valentin FEBVRE et Fanny CHAUDAT, Lons­le­Saunier Fetih de Abdullah DURAKSAHIN et Mehtap ACARER, Macornay Adèle de Adrien FAIVRE et Mariska OLIVIER, Marigny Agathe de Adrien FAIVRE et Mariska OLIVIER, Marigny Élio de Rémy GAVILLET et Anaïs ANDRE, Montmorot Manar de Mustafa MANAÏ et Khaoula BOUSAHA, Montmorot

Ilana de Dan FERREY et Laurence THIRY, Montrond Lou de César DERIAUX et Manon TULLI, Plainoiseau Gaétan de Jérôme JUILLIOT et Lucie BRENOT, Quintigny

jeune, une ville dynamique... Que ce que l’on pour mener à bien notre programme. Ça nomi-

BASSET Pierre, Le Vernois, 85 ans GAUTHIER Jean, Lons­le­Saunier, 89 ans VALLON Michel, Lons­le­Saunier, 68 ans MALFROID Marie, Lons­le­Saunier, 86 ans FRYDER Aline, Lons­le­Saunier, 79 ans DÉCÈS COEUR Odette, Lons­le­Saunier, 92 ans JALLEY Michel, Bletterans, 78 ans ALLEMAND Maurice, Lons­le­ MAILLET Michel, Bletterans, 70 ans Saunier, 86 ans PAUMIER Simonne, Bletterans, 94 ans CANARD Renée, Lons­le­Saunier, 74 ans VACELET Antoinette, Château­ Chalon, 85 ans TRIEBE Horst, Lons­le­Saunier, 83 ans CUDOT Daniel, Courbouzon, 79 ans BÄHLER Mary­Claire, Lons­le­Saunier, PETITJEAN André, Cuisia, 85 ans 75 ans ROULIN Jean­Louis, Hautecour, 70 ans CALLOIS Roger, Lons­le­Saunier, 81 ans REVY Solange, La Chassagne, 86 ans GENOT Simone, Lons­le­Saunier, GAMBEY Marcelle, La Tour­du­Meix, 88 ans 91 ans LHERMITE Franck, Lons­le­Saunier, RUFFION Patrick, Larnaud, 64 ans 55 ans BOUILLER Colette, Le Pin, 85 ans GUILLOT Simone, Lons­le­Saunier, GENTELET Marcelle, Le Pin, 95 ans 86 ans

nation en tant que tête de liste était naturelle, aujourd’hui il est maire, on va tout faire pour que ce mandat soit bénéfique à la ville et à l’agglomération.

Justement l’agglomération qu’en pensez-vous ?

Je pense que c’est une instance qui éloigne les habitants de la proximité. Je le répète, le citoyen doit pouvoir échanger, débattre, défendre ses idées. Comprendre qu’il a un rôle à jouer. C’est plus difficile pour les dossiers qui se traitent à l’agglomération lédoniennes.

Que ressentez-vous d’être dans la majorité ?

C’est tout de même une grosse responsabilité.

C’est maintenant à nous d’avoir de l’ambition, de la créativité, de se donner plus de moyens pour rendre la ville plus vivante. Mais la priorité c’est la proximité, en tout cas c’est ma priorité.

Vivement que la situation évolue pour que l’on partage plus.

GENOT Georgette, Lons­le­Saunier, 99 ans MAHOU Souhaiela, Lons­le­Saunier, 70 ans MAROTTE Yvonne, Lons­le­Saunier, 99 ans FERRIER Paul, Lons­le­Saunier, 88 ans RICHARD Monique, Lons­le­Saunier, 82 ans MAGNENET Nicole, Lons­le­Saunier, 75 ans PIOTELAT Suzanne, Montain, 95 ans OLIVIER Paul, Montmorot, 88 ans LORENZI Luigino, Montrond, 75 ans COULON Fernand, Perrigny, 90 ans BIDEAU Yves, Plainoiseau, 66 ans CAMPEDEL René, Poligny, 74 ans VUILLOZ Jeanine, Ruffey­sur­Seille, 85 ans VUILLERMOZ Josette, Saint­Germain­ lès­Arlay, 70 ans GOISSEAUD René, Saint­Lothain, 74 ans PHILIPPON Jean, Sellières, 89 ans

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Rédaction : redaction@paysdelons.fr

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4 vivre ici

Pays de Lons n°156 - février 2021

Poligny

Elle ne vous endort pas, elle contrôle votre conscience !

“Vous savez, parfois lorsque vous conduisez votre véhicule, vous avez ce que vous qualifiez d’un petit moment d’absence. Rien de grave. Simplement vous avez modifié votre état de conscience, attiré que vous étiez par autre chose ou vous évadant dans vos pensées. L’hypnose c’est ce phénomène de veille de la conscience mais provoqué et sous contrôle. Nous, les praticiens nous réalisons ces changements pour vous aider dans des recherches de solutions à vos problèmes”. Isabelle Dadaux est praticienne en hypnose éricksonienne. Ecoute…

Infirmière, pause familiale et pratique de l’hypnose Jurassienne, pas encore la soixantaine, Isabelle Dadaux au sortir de l’école d’infirmière travaille treize ans en hôpital à Dole puis à Lons­le­ Saunier. Pour s’occuper de ses enfants, elle choisit d’arrêter cette acti­ vité incompatible avec le mode vie qu’elle souhaite. Après cette longue pause, elle s’oriente vers ce qui la passionne, l’hypnose, plus précisément l’hypnose éricksonienne. Elle suit pour cela une forma­ tion et ouvre un cabinet de consultations à Poligny. Depuis un peu plus de deux ans, elle est à l’écoute de ses clients, ne dites surtout pas de ses patients, cette activité ne relevant pas du domaine médical.

Ecouter et gagner la confiance “La première chose qui règle notre activité c’est la confiance. Le client qui arrive près de nous doit avoir confiance. Sa démarche même de venir en consultation montre qu’il rencontre des difficultés et qu’il est à la recherche de solutions. Nous devinons que notre client a besoin en priorité de parler et d’être écouté. Donc, nous l’écoutons. Ce n’est pas toujours facile d’expliquer à une personne inconnue ce qui ne va pas. Les ennuis peuvent provenir d’un accident, d’une maladie, de conflits dans le travail, dans la famille, dans le couple. C’est après cette écoute que l’hypnose intervient.”

Un état de conscience modifié approfondi Avec les techniques de l’hypnose, Isabelle Dadaux provoque un état de conscience qui permet au client de se relâcher et dans une cer­ taine mesure d’inhiber ses réticences, ses résistances. Alors, le dia­ logue continue, la parole se libère. “On pilote, ou on suit, on entend.

Cela dépend beaucoup des clients. Jamais on n’impose, jamais on ne juge. Souvent c’est par analogie avec une image que la personne réa­ lise ce qui se passe réellement en elle. Il n’existe pas de solution immédiate à toutes les difficultés rencontrées. Avec la personne que

je reçois, nous fixons un objectif. Il sera atteint après une ou plusieurs séances. Il ne faut rien brusquer.” Tout ce travail d’hypnose se déroule en plusieurs étapes. La première s’appelle la transition ou l’induction. Il s’agit de trouver dans la personne elle­même des leviers de changements. Ensuite on pourrait parler de recadrage, de recollage des morceaux de tout ce qui a été exprimé par ses clients souvent en souffrance. C’est l’acquis du métier d’infirmière qui aide Isabelle dans sa nouvelle activité. “Vous savez, pour une même bles­ sure à l’hôpital, un malade se plaint à peine et un autre crie à ameu­ ter tous les étages. Dans ma pratique actuelle, je dois être à l’écoute de ces souffrances, parfois de réelles détresses et trouver les points solides sur lesquels s’appuyer pour reconstruire une personnalité un peu en miettes”

Ericksonienne, vous avez dit éricksonienne ?

Erickson était un psychiatre, infirme moteur, il a beaucoup réfléchi à la meilleure façon de trouver en soi des potentiels pour affronter l’adversité. Ce sont ses recherches sur ces ancrages qui fondent sa réflexion et de bon nombre de ses publications dont l’ensemble constitue la méthode qui porte son nom. Il convient au praticien de détecter en chaque personne les points positifs qui existent sur les­ quels il devra s’appuyer pour rebâtir son client. C’est ce qu’applique Isabelle Dadaux avec ses clients. Ne retrouve­t­on pas là, modernisés les préceptes du vieux Socrate ? Avec sa maïeutique, cet accoucheur d’esprits exhortait ses disciples à trouver en eux toutes les ressources pour vivre mieux et en harmonie avec eux­mêmes.

Contact : Isabelle Dadaux 4, rue Wladimir Gagneur 39800 Poligny Tél. 06 45 66 14 71 isabelle.dadaux@jura-hypnoss.fr - www.jura-hypnose.fr

Isabelle Dadaux, praticienne en hypnose éricksonienne

Edition

“Il y a trois pôles : le pôle Nord, le pôle Sud et le « pôle Emile Victor »” Cette citation d’un humoriste pourrait assez bien résumer la vie de Paul-Emile Victor. Toutefois, le livre que vient de publier sa fille Daphné, “Paul-Emile Victor – Le rêve et l’action” dévoile beaucoup plus que la passion de son père pour les pôles et que sa vie d’aventurier des espaces glacés.

Et Pourquoi pas ?

“Entendu mon petit je vous emmène.»** C’était en juillet 1934 et le commandant Charcot l’embarque sur le “Pourquoi pas ?”. Le jeune Paul­Emile Victor n’en menait pas large quand il rencontra le célèbre explorateur à l’Académie des sciences de Paris. Il le persuada tout de même de monter une expédition ethnographie avec un séjour d’un an au Groenland pour étudier les Eskimos. C’est le départ de plus de quarante années d’expéditions au Groenland, au pôle Nord puis au pôle Sud qui se termineront dans la chaleur de Bora Bora. Partir pour un an en terre inconnue nécessite toute une logistique et beaucoup d’argent. Le travail de commercial dans la maison paternelle de fabrique de pipes et de sty­ los va faire merveille.

De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace…

Une jeunesse et une adolescence en zigzag Né le 28 juin 1907 dans une famille originaire de l’Europe centrale, le jeune Paul subit la xénopho­ bie dont sont victimes ses parents qui doivent quitter Saint­Claude où ils vivaient pour s’installer en 1916 à Lons­le­Saunier où ils ajouteront à la fabrication de pipes celle de stylos. Le jeune homme dévore tous les livres qui lui tombent sous la main mais surtout des récits d’aventure. Brillant lycéen, il passe le bac sans problème puis entame des études à l’Ecole centrale de Lyon qu’il quitte pour s’engager sur un navire commercial. Il y fait ses armes de marin mais change d’orientation pour s’engager dans la Navale. Puis il pose ses valises pour travailler à l’usine de son père.

Demeuré assis derrière un bureau n’est pas sa vocation. Ses nombreuses lectures le font rêver d’aventures, de découverte. Il faudrait un déclic pour que tout s’accélère.

Les démarches auprès de financeurs et de ceux qu’aujourd’hui on appelle les sponsors sont un des aspects de la vie de celui que bientôt on surnom­ mera PEV et que sa fille nous révèle dans ce livre.

Toute sa vie, son père courra après l’argent pour financer ses expéditions. Il y réussira merveilleuse­ ment bien. Il part et effectue un travail d’ethno­ logue de géographe. C’est l’époque avec les chiens de traineaux où l’aventure demeure omni pré­ sente. C’est souvent l’image que l’on garde de Paul­Emile Victor. Bien vite, d’autres activités meu­ bleront le quotidien du scientifique.

Homme à tout faire au service de sa passion Agent de liaison pour la France en pays Nordique au début de la seconde Guerre mondiale, puis pilote, formateur dans l’aviation américaine et spé­ cialiste des univers hostiles et glacés, il pressent avant tout le monde l’intérêt de l’étude du pôle Nord. Il devient conseiller et référent de nombreux

gouvernements et instituts. Il est à l’origine de la création des Expéditions Polaires Françaises. Il pré­ sente ses découvertes dans de très nombreuses publications et conférences. Il parcourt sans cesse le monde au mépris de sa propre santé et des jalousies que son aura suscite. Il n’en a cure.

Un très beau livre Ce volume intéressera aussi bien les enfants épris

de récits d’aventure que les adultes voulant retrou­ ver la vie de ce Jurassien hors du commun. De nombreuses illustrations et dessins de PEV illus­ trent magnifiquement cet ouvrage qui devrait rapi­ dement devenir un livre de référence. Un petit regret des cartes auraient bien complété l’icono­ graphie très fournie. * p. 142 / ** p. 43 Daphné VICTOR et Stéphane DUGAST : Paul-Emile Victor : Le rêve et l’action.

Aux Edidtions Paulsen Paris 2020, 216 pages. 39,90 euros

De Paul-Emile Victor à nos jours sur les pôles Les Editions Paulsen publient une histoire des Français partis à la conquête des pôles depuis l’époque des pionniers aventuriers jusqu’à ces dernières années où les scientifiques ont pris le relais. Le titre de leur ouvrage traduit bien l’esprit qui anime toutes celles et tous ceux qui se sont lancés dans le grand froid : La Grande Odyssée : Une histoire des expéditions polaires françaises.

Cet ouvrage de 240 pages coécrit par Djamel Tahi, Georges Gadioux et Jean-Pierre Jacquin relace plus de quarante années d’expéditions au Groenland et aux deux pôles. Bien sûr l’ombre de PEV, Paul-Emile Victor, à l’origine de la création de la structure Expéditions Polaires Françaises plane sur tout ce livre très précisément documenté et abondamment illustré.

Il montre les exploits réalisés par les pionniers pour assurer la réussite des premières expéditions. Au fil des pages on voit la part de plus en plus importante de la logistique, du montage financier et des scientifiques. Le rôle stratégique des pôles apparaît aussi clairement. La période de la guerre froide avec le risque de militarisation du pôle Sud aboutira au traité de Washington de 1959. Les États signataires s’accordent pour reconnaître “qu’il est de l’intérêt de l’humanité tout entière que l’Antarctique soit à jamais réservé aux seules activités pacifiques et ne devienne ni le théâtre ni l’enjeu de différends internationaux” (préambule du traité). On découvre également les confrontations d’opinions où certains opposent une vision écologique de ces travaux alors que d’autres ne semblent pas s’en soucier. PEV, par exemple ne deviendra écologiste que beaucoup plus tard.

Un livre accessible aux plus jeunes qui réjouira pareillement les moins jeunes.

La Grande Odyssée : Une histoire des expéditions polaires françaises.

D. Tahi - G. Gadioux – J-P. Jacquin - Editions Paulsen – 2019 - 240 pages - 35 €

2021

La vie du COMTÉ RENDEZ-VOUS AU PAYS DU COMTÉ - FÉVRIER N°2

Cabinet Amiot-Lombard Le cabinet d’architectes Amiot-Lombard est basé à Besançon. En octobre 2016 les architectes Rachel Amiot et Vincent Lombard répondent à un concours d’architecture organisé par le Comité interprofessionnel de gestion du Comté (CIGC) pour la construction de la nouvelle Maison du Comté à Poligny.

En 2021, la Maison du Comté est prête à ouvrir...

Comment imaginer une Maison du Comté ?

Tout commence par un concours

Au départ une équipe…

« Nous avons participé et avons été retenus parmi 5 équipes restantes » Chaque équipe s’est vue remettre un dossier lors d’une présentation commune, un cahier des charges, le programme culturel de cette opération. Le CIGC exprime alors des souhaits précis dont la nécessité d’intégrer un centre d’interprétation et les bureaux du CIGC lieu de rassemblement de la filière. Le comité exprime aussi quelques notions sur sa vision du projet : - Quelque chose de très fort et emblématique de nos valeurs, - Humble, qui correspond à la vie des gens, mais pas modeste, - Le fromage, on est plusieurs acteurs mais on le fait ensemble, - Une dimension humaine à prendre en compte, créer du lien, - Une part d'émotion à faire passer, - On n'est pas hostile à être étonné, mais le bâtiment doit nous ressembler, - Pas un bâtiment démodé au bout de 3 ans, - Une vraie modernité... mais qui ne doit pas trahir les valeurs traditionnelles, - On a peur de perdre l'âme du bâtiment actuel, on ne veut pas un truc prétentieux, ni désincarné, - Proximité avec les équipes, presque quelque chose d'affectif, - Le Comté est un produit en lien avec la nature, avec le vivant...

Et voilà, le tout sur 3 000 m2, à vous de jouer !

C’est une équipe qui a suivi ce marché : architecte, paysagiste, muséographe-scénographe, bureaux d’études techniques structure, fluides, électricité, économie, qualité environnementale, communication…

Quelles furent les grandes orientations ? « On a vu là l’expression d’une intention forte et très claire ce qui n’est pas toujours le cas. Faire preuve de modernité sans renier le passé, représenter une filière historique fortement ancrée sur un territoire, essentiellement le massif du Jura et départements voisins d’où sont obligatoirement issus les producteurs de lait à Comté, la maison du Comté c’est un ensemble de valeurs sous un même toit... Nous avons alors imaginé revenir à l’échelle d’une ferme avec son architecture

Une scénographie C’est la surprise ! Une salle en immersion culture et territoire. Le producteur, le fromager, l’affineur…

Des entreprises locales qui ont construit régionale. D’où l’idée de quatre bâtiments, dont trois visibles et sensiblement identiques en façade et un à l’arrière. Chaque bâtiment en façade trouvant sa fonction propre : le bâtiment central comme hall d’accueil et de distribution, à gauche l’espace d’interprétation et à droite les bureaux et la filière. Pour nous ces trois bâtiments ce sont trois maisons, trois frères d’une même famille, mais aussi les trois piliers de la filière : le producteur, le fromager, l’affineur. Difficile de ne pas travailler le bois dans une telle région, de ne pas le valoriser. Nous avons opté pour une représentation très forte, le bois comme élément de construction et de décoration, une charpente contemporaine et monumentale, un élément majeur du projet, visible de l’extérieur et qui se prolonge à l’intérieur. Pour l’aspect extérieur, nous avions proposé un bardage en cuivre naturel » se rappelle Vincent Lombard.

Vint ensuite la présentation orale. À l’issue, le cabinet Amiot-Lombard est finaliste. « La filière émet alors quelques critiques et demande de tenir compte de ses observations. La remarque la plus importante concerne l’extérieur, ils s’attendaient à un bâtiment plus voyant. Très bien ! Ce sera finalement un zing pigmenté doré. Nous avons été retenus début 2017. Oui contents car c’est beaucoup de travail. Contents car c’est un beau projet, culturellement important, le côté vertueux de la filière. Trois bâtiments, le bois et une charpente imposante, un aspect extérieur fort et coloré... »

Oui essentiellement des entreprises locales. 26 artisans ou entreprises tous de Franche-Comté, du Jura, du Doubs, et une de Haute-Saône.

Leur nom restera présent dans le hall d’accueil.

Un gros volume de bois du Jura… caché Sous la couverture… la volige bois : support de la couverture et du bardage en zinc. Il y a en tout 4 500 m² de volige, en planche d’épicéa de 27 mm d’épaisseur, cela donne près de 125 m3 de bois du Jura. On ne le voit pas, mais cela compte presqu’autant que toute la charpente primaire du projet (qui elle est bien visible). En matière d’empreinte carbone de la construction, il ne faut pas toujours se fier aux apparences !

Conclusion de l’architecte “Un projet qui se termine, une relation agréable avec la filière, une belle histoire commune pendant plus de 4 ans, le directeur Valéry Elisseeff, les Présidents successifs Claude Vermot-Desroches puis Alain Mathieu. Nous nous sommes attachés à répondre aux volontés de la filière, patrimoine et modernité, on est dans la continuité. Maintenant place à l’utilisateur…

Architectures Amiot-Lombard - 20, rue Bertrand - 25000 Besançon Tél. 03 81 50 55 30 - www.amiot-lombard.com

Fruitières Les Fromageries du Revermont à Balanod

A l’ouest et à la croisée de trois départements...

Geoffroy Hauer et Anthony Broissiat

Quelques sociétaires avec le fromager Patrick Malcuit en haut à gauche

Les vendeuses en boutique

Un jeune apprenti et un des deux seconds

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Nous aurions pu prendre la direction du nord, de l’est ou du sud... nous sommes finalement partis à la découverte des Fromageries du Revermont à Balanod la fruitière à Comté située la plus à l’ouest de la zone AOP Comté. Les fromageries du Revermont sont nées de la fusion en 1989 des coopératives de Coligny, Treffort et Saint­Étienne­ du­bois, rejointes ensuite par la coopérative de Balanod en 1990. Suite à des travaux d’agrandissement et de modernisation en 2011, seul le site de Balanod, dont les caves d’affinage peuvent accueillir 3 000 Comtés, est conservé en 2013. La fruitière alimente sa propre boutique à Balanod et livre deux magasins historiques, bien que privés, à Treffort et Coligny. La fruitière compte 17 exploitations soit 26 éleveurs. Question géographie, des éleveurs certes à l’ouest mais avec aussi la particularité de se situer à la croisée de trois départements : le Jura, la Saône­et­Loire et l’Ain et donc de deux régions : la Bourgogne Franche­Comté et Rhône­Alpes Auvergne. La fruitière embauche une secrétaire, un fromager, deux seconds fromagers, un apprenti, trois vendeuses et deux chauffeurs qui ramassent le lait et livrent les boutiques. Ici on produit un peu plus de 5 millions de litres lait par an et une belle diversité de fromages. Essentiellement du Comté et du Morbier mais aussi de la raclette, de la Tomme, du beurre et des fromages blancs. Un tiers de la

production est affiné sur place pour les besoins de la boutique et des livraisons locales. « Notre boutique vit en autonomie, nous sommes des fromagers, on produit, on fabrique, on affine et on vend nos propres fromages. Le reste de la production part en affinage chez Monts­et­Terroirs à Poligny et à l’Ermitage à Guyans­Durnes dans le Doubs, deux affineurs historiques de nos coopératives. On achète en complément pour la boutique du Mont d’Or, du Bleu de Gex, des fromages de chèvre, des yaourts à l’ENIL de Poligny... et quelques boissons ou produits très locaux » explique Anthony Broissiat, président de la coopérative et éleveur à Chevreaux.

Si globalement tout se passe bien « dans une organisation adaptée », l’année 2020 fut tout de même particulière : « Nous avons jeté du lait, deux samedis de production... ce n’est pas facile. Mais au final le Comté a plutôt bien supporté cette situation si particulière. Nous avons vécu un très bel été en magasin, notre situation sur un grand axe et proche de Saint­Amour nous aide beaucoup. Le Comté est un très beau produit... » conclut Geoffroy Hauer, vice­président et éleveur à Rosay.

Les fromageries du Revermont 495 route de Veria - 39160 Balanod - Tél. 03 84 44 09 27 contact@fromageriesdurevermont.fr www.lesfromageriesdurevermont.fr

Bref…

Le long de la Transju, c’est le moment !

C’est le moment de profiter du massif du Jura enneigé. Ce circuit vous propose les savoureuses haltes à “Comté” sur le circuit de la Tranjurassienne : Lamoura, Les Rousses, Chapelle-desBois, Mouthe…

Toutes les étapes et bonnes adresses sur

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6 Formations

Pays de Lons n°156 - février 2021

Ecole de Management et de Commerce du Jura

L’EMC est un centre de formation de proximité qui vous accompagne tout au long de votre carrière L’établissement dispense des formations d’Enseignement Supérieur de niveau BAC +2 et BAC +3 dans les secteurs du commerce, de la vente, de la gestion et de l’administration.

L’alternance, un levier vers l’emploi Commercial, chargé de clientèle, responsable des ventes, chargé d’affaires , vendeur respon­ sable en magasin … Tous ces métiers sont acces­ sibles après une formation à l’EMC, École de Management Commercial du Jura. L’école, pré­ sente sur Lons­le­Saunier, propose 3 diplômes dans le secteur du commerce et de la vente. Les élèves ont le choix entre les diplômes BAC+2 Gestionnaire d’unité commerciale spécialisé et BAC +3 Responsable de développement com­ mercial. Une reconversion professionnelle est également accessible sur le métier du Commer­ cial terrain via la formation diplômante BAC+2 Attaché Commercial. Ces diplômes, reconnus par l’État, offrent aux élèves un BAC+2 ou BAC+3 et de belles opportunités profession­ nelles. 90 % des étudiants valident leur diplôme à l’issue de leur formation et 75 % d’entre eux décrochent un emploi dans les 6 mois suivants.

Si les diplômes sont accessibles en formation initiale par bloc de compétences, 90 % des étu­ diants de l’école les préparent par la voie de l’apprentissage et ce jusqu’à 30 ans. L’impor­ tance qu’occupe l’apprentissage dans la vie de l’école ne fait qu’augmenter les relations qui

existent avec les entreprises de la région. Les stages et autres immersions en entreprises sont des outils pédagogiques forts pour l’EMC et ces pratiques sont possibles, entre autres, grâce aux partenariats qui sont nés entre l’école et les pro­ fessionnels du secteur. Une dizaine de sociétés du département assurent en effet tous les deux ans la formation en entreprise de bon nombre d’élèves. Des élèves qui, ce n’est pas rare, décro­ chent un emploi au sein même de leurs entre­ prises d’accueil.

La formation continue comme levier de l’évolution professionnelle L’EMC propose un service Formation continue qui permet à tous de se former tout au long de sa carrière professionnelle. Ce service, qui s’ap­ puie sur une longue expérience, depuis sa créa­ tion en 1971, s’adresse à la fois aux entreprises, en leur proposant un accompagnement dans l’élaboration du plan de développement des compétences (ex­plan de formation), et aux particuliers, dans le cadre notamment du Compte personnel de formation (CPF). Le cata­ logue qu’EMC Formation propose est quasi­ ment illimité, jusqu’à de la formation “sur­ mesure” pour l’essentiel des thématiques.

Méthodes de management, efficacité commer­ ciale, développement personnel, communica­ tion digitale, gestion et comptabilité, sécurité, bureautique, formation à destination des pro­ fessionnels de l’immobilier sont les domaines les plus demandés. Une aubaine pour les entre­ prises et les salariés qui sont plus de 900 à se former dans notre centre chaque année. Le Compte Personnel de Formation (CPF), que toute personne de plus de 16 ans possède dès son entrée sur le marché du travail, peut per­ mettre à tout à chacun de bénéficier d’heures de formation. Faire usage de ses heures peut être l’occasion d’évoluer dans son travail ou de se reconvertir. Et quelle que soit la raison, il est bien certain qu’EMC possèdera la formation qu’il faut. À noter que, dans le contexte actuel de la crise sanitaire, les formations sont main­ tenues en distanciel.

Se réorienter ou faire valoir ses compétences avec l’EMC CIBC

moment de leur vie, de se réorienter ou d’évo­ luer professionnellement. Parce qu’il est rare aujourd’hui de faire le même métier tout au long de sa carrière professionnelle, et qu’il est fréquent que les gens souhaitent se réorienter, le centre de Bilans de compétences a intégré l’EMC en 2015 afin de compléter son accompa­ gnement du parcours professionnel. Plus de 200 personnes viennent chaque année effec­ tuer au sein de la structure, une prestation d’accompagnement (bilan de compétence, VAE, prestation spécifique d’orientation profes­ sionnelle, etc.). Ces accompagnements sont ouverts aux salariés, demandeurs d’emploi, travailleurs indépendants, etc. Le CIBC (Centre interinstitutionnel de bilan de compétences) de l’EMC est un service de conseils pour les particuliers mais pas seulement ; il accompagne aussi les organisations et les entreprises, notam­ ment autour des questions ayant attrait à la for­ mation, à l’évolution professionnelle ou aux res­ sources humaines.

L’EMC est également présente pour conseiller et soutenir les personnes désireuses, un

EMC Lons-le-Saunier, Dole et Saint-Claude www.emc-jura.fr / 03 84 86 42 03.

Je gère ma carrière de A à Z, dans le e Jura !

LL’’EMC vous accompagne tout au long de votre parcours professionnel :

École Supérieure BAC + 2 et BAC + 3

Formation continue

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Centre de Bilans de com mpétences

JOURNÉES PORTES OUVERTES DU PÔLLE FORMA AT TION SAMEDI 6 FÉVRIER & 6 MARS DE 9H À 16H30

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in

e

em de la 3 2 au Bac +

Métiers du cheval Métiers des services à la personne

ÉS

NOUVEAUT

2021

BTS Développement et Animation des Territoires Ruraux Ouverture en septembre 2021 en apprentissage, en plus de sa formule en voie scolaire.

3ème Prépa Professionnelle Possibilité de s'initier à la Langue des Signes Française en plus de l'équitation.

Bac Pro SAPAT

(2nde, 1ère et Terminale) Accessible en voie scolaire ou en apprentissage. La version scolaire proposera une formation complémentaire CP JEPS Animateur de vie quotidienne pour la première année.

Brevet Fédéral Animateur d’Équitation (AE) Premier diplôme d'encadrement des activités équestres. Il permet aux jeunes de conforter leur projet de devenir moniteur d'équitation.

PORTES OUVERTES le 30 janvier de 9 à 13h exclusivement sur rendez-vous

Réservation par Tél. ou par Mail

Rendez-vous possible les vendredis après midi pour découvrir nos formations.

410 montée Gauthier Villars - 39015 Lons-le-Saunier 03 84 47 16 77 - epl.lons-le-saunier@educagri.fr

OuLaLa !

Les Théâtres sontt fermés e mais l’activité continue !

Mag’culture

AVOIR 20 ANS

AUJOURD’HUI DANS LE JURA

KHEIREDDINE LARDJAM L ARDJAM / THÉÂTRE THÉÂÂTTRE Quand un metteur en scène décide de se pencher sur la jeunesse d’ici et de maintenant, il propose des ateliers de théâtre à une vingtaine de jeunes Jurassiens amateurs. Une série théâtrale à découvrir en mars.

Muzik Ap’Passionato

Manon Richard aime la culture…

Elle est jeune, elle aime la culture… Manon Richard travaille et apprend aux côtés d’Annick Meschinet à l’association Muzik Ap’Passionato. Beaucoup d’actions culturelles et le Festival des Voix… un univers qui plaît à Manon, jamais avare de beaux sourires.

Manon, vous êtes une pure Lédonienne ?

avec la culture, des actions culturelles dans un

Oui, une pure Lédonienne de 28 ans. J’ai grandi à

quartier prioritaire de la ville. C’est intéressant.

la Marjorie jusqu’à l’âge de 2 ans. Nous avons

Notre travail s’inscrit dans une démarche, l’asso-

déménagé ensuite à Messia mais je suis restée à

ciation est soutenue par l’Etat et les collectivités.

l’école François Rollet jusqu’au CE1 et puis à Messia à partir du CE2. Mes années collège se sont

Vous travaillez à l’organisation du festival des Voix qui a lieu à l’automne ?

passées à Briand et je suis rentrée au lycée agri-

Le Festival, c’est toute l’année ! Un festival qui

cole de Mancy où j’ai successivement obtenu un

s’étale, sur deux à trois semaines. C’est un festival

BEP Service à la personne, un Bac Pro Service en

important, un festival pointu avec de belles

milieu rural puis un BTS DATR développement et

découvertes ? Annick Meschinet programme, moi

animation des territoires ruraux. A la base, je vou-

je m’occupe de la logistique, de la communica-

lais être infirmière ! J’ai rejoint l’EHPAD François

tion, les relations avec les artistes. On travaille en

d’Assise, parallèlement à une préparation pour

partenariat avec les Scènes du Jura, le Moulin de

rentrer à l’école d’infirmière. Mais finalement, ce

Brainans, l’Amuserie, le Colibri… Ce festival, c’est

métier n’était pas fait pour moi…

une autre approche. On sort des Mouillères ! Au

Changement de direction ?

final, c’est un aboutissement, on échange, on est

Oui, en tant que chargée de communication pour

contentes de bosser avec tout le monde. C’est une

l’association culturelle Cœur de Bœuf un peu par

ambiance, des rencontres, une belle effervescence.

hasard en contrat aidé pendant deux ans jusqu’en

Le fil, c’est la voix ! C’est beau la voix… C’est exci-

2016 et la fermeture de la structure. Annick

tant, il y a des imprévus mais on le sait !

Meschinet de l’association Muzik Ap’Passionato

La dernière édition était particulière ?

m’a alors proposé un poste à ses côtés, j’ai été

On n’a rien lâché, on a joué jusqu’au dernier jour !

er

embauchée le 1 septembre 2016, et je m’y plais

Le dernier spectacle décalé de 20 h 30 à 18 h, juste

encore aujourd’hui.

avant l’heure du deuxième confinement ! Seul

Quelles sont les activités de l’association ?

Pierre Perret n’a pas pu jouer. C’est remis le

On gère la salle de l’Elipse dans le quartier des

24 octobre 2021. On a réussi tout de même un

Mouillères à Lons et nous proposons des anima-

beau festival, il était encore plus beau.

tions socioculturelles pour les habitants du quar-

Aujourd’hui tout nous manque. Les ateliers, les

tier. J’aime le social. C’est fantastique pour moi

spectacles jeune public, la programmation, les

d’associer le social et le culturel. Annick m’a beau-

familles… C’est dur. On ne voit rien venir. Quand ?

coup appris, elle m’a fait confiance et aujourd’hui,

On ne sait pas... Je suis heureuse dans mon métier,

je suis assistante d’administration et de produc-

j’ai beaucoup appris avec Annick. Je suis bien ici à

tion. Je me sens bien dans la culture, j’adore ça...

Lons avec ma famille, avec notre public... Si la

Vous touchez un large public ?

culture est essentielle ? Si l’art est essentiel ? Oui,

Ici c’est un lieu avec un public varié, un public d’enfants, de jeunes, de familles, de seniors... C’est une vraie vie de quartier. En plus c’est mon quartier ! On propose de nombreuses activités en lien

oui, oui, oui… quinze mille fois OUI !

LE THÉÂTRE C’EST (DANS TA) CL ASSE

PAULINE PAULINE SALES | CHRISTOPHE CHRISTOPHE VINCENT | LOLA ROSKIS JULIETTE DONNER ET LOLA ROSKIS GINGEMBRE NAATHALIE CUENET | PIERRE RROMANENS OMANENS | NATHALIE PPATRICE ATRICE T PIERRE-ANTOINE DUBEY / BUSSY ET PIERRE-ANTOINE THÉÂ ÂTRE THÉÂTRE Comme un commando poétique, notre équipe débarque dans 20 Collèges jurassiens et joue 4 monologues en simultané devant 2000 élèves en tout. 9ème édition du dispositif en partenariat avec le Théâtre Amstramgram de Genève et le Conseil Départemental du Jura.

MISTER TAMBOURINE MAN

EUGÈNE DURIF | KARELLE KARELLE PRUGNAUD PRUGNAUD | NIKOLAUS NIK OL AUS HOLZ | DENIS LAVANT/ L AVANT/ CIRQUE THÉÂTRE CIR QUE - THÉÂ ÂTRE

Résidence de création à la Salle des fêtes de Falletans et ateliers de confection des costumes et accessoires avec des étudiants.

Spectacle à découvrir en mai.

On croise les doigts pour la suite 03 84 86 03 03 | scenesdujura.com LES SCÈNES DU JURA SONT SUBVENTIONNÉES PAR : LE MINISTÈRE DE L A CULTURE / DRAC DE BOURGOGNE FRANCHE-COMTÉ, GRAND DOLE COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION, ESPACE COMMUNAUTAIRE LONS AGGLOMÉRATION,, LE CONSEIL DÉPARTEMENTAL DU JURA, LE CONSEIL RÉGIONAL DE BOURGOGNE FRANCHECOMTÉ, L A VILLE DE DOLE, L A VILLE DE LONS-LE-SAUNIER, L A COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CHAMPAGNOLE NOZEROY JURA, L A VILLE DE MOREZ - COMMUNE NOUVELLE DES HAUTS DE BIENNE, L A COMMUNAUTÉ DE COMMUNES CŒUR DU JURA, , L A COMMUNAUTÉ DE COMMUNES PORTE DU JURA, L A VILLE DE POLIGNY, L A VILLE DE SALINS-LES-BAINS. AVEC LE SOUTIEN DE L’ONDA, DE L A SACEM ET DU CLUB DES MÉCÈNES. SIRET N° 413 401 373 000 0 19 / APE : 9001 Z - LICENCE L.D.19.405.

DELUXE électro pop

Samedi 20 février

Brainans – Grande salle

COM

TROIS CAFÉS GOURMANDS

PLE T

chanson

Vendredi 26 février

{ƼƱǫιƞŖιÊďȇƱƆŖǣϑμϐ ǟȇűϐǫȇǣϐƞŖϐ×ƼƆǷ

MOUL’IMPRO + DE LA MUSIQUE À LA SCÈNE bœuf & restitution

Samedi 27 février

Brainans – Grande salle

GAINSBOURG FOR KIDS

IN E S EM AOURG GAINSB

spectacle musical jeune public

Mercredi 3 mars

Brainans – Grande salle

GAINSBOURG (VIE HÉROÏQUE) projection film

Vendredi 5 mars

S EM A GAINSB IN E OURG

·ƼƞƆŲƱȪϑιϐ ƆƱŗϐ ƼƯǷŗ

SBETT chanson

AIN E S EMBOURG GAINS

Samedi 6 mars

Brainans – Grande salle

HERVÉ + P.R2B chanson électro pop

Samedi 13 mars

Brainans – Grande salle

NOUVEAUX VOISINS PAR MERLOT ciné concert

Vendredi 19 mars

·ƼƞƆŲƱȪϑιϐ ƆƱŗϐ ƼƯǷŗ

STROM | MORTS à la découverte du drone et autres bourdons

Samedi 27 mars

Brainans – Grande salle

10 vivre ici

Pays de Lons n°156 - février 2021

Poligny - Portrait

Des burins, des ciseaux mais aussi des pinceaux, de la colle et des vis Certes, avant tout Jacques Thibaut sculpte la pierre. C’est ce qui lui vaut sa renommée. Mais il ajoute à ce talent l’envie de créer et de représenter à partir de vieilles cannettes en alu. De plus, il peint. Enfin, il ne garde pas pour lui ses activités artistiques. S’il expose et vend ses œuvres, il passe dans les écoles pour susciter des vocations et révéler aux enfants que, eux-aussi, peuvent posséder des dons artistiques. Tel nous apparaît cet artiste. Rencontre.

Quand le bâtiment va tout va Ce dicton pourrait tout à fait s’appliquer à Jacques Thibaut, ce Polinois qui passe un CAP en technique du bâtiment à Lons­le­Saunier et qui très vite ren­ contre en 1970 un tailleur de pierre lors de la construction du village vacances de Lamoura. Sa vocation naît. S’il débute dans l’art de manier le burin avec des petites pièces telles que les chemi­ nées d’intérieur, il se voit confier assez rapidement de plus grandes réalisations.

Pour les débuts de son travail, c’est vive la commune !

La commune de Givors lui confie la réalisation d’un mémorial Louise Michel à la hauteur du symbole que cette municipalité veut donner à la figure embléma­ tique de cette Communarde : douze mètres de hau­ teur et cent­cinquante tonnes à dégrossir et à former.

“Bien sûr la matière est résistante et dure. C’est du granit. Mais il faut la travailler toute en douceur. Il faut savoir écouter la résonnance des coups que l’on donne, sentir quand on approche de la rupture, de l’éclat. C’est un art tout en finesse. Le burin et le ciseau doivent être le prolongement de la main qui vibre à chaque frappe. C’est ce qui rend ce métier pas­ sionnant. Il existe une communication avec ce maté­ riau qui, à beaucoup de personnes, apparaît comme froid et hostile. Il n’en est rien.” Jacques Thibaut obtiendra d’autres œuvres de ce genre par exemple la commune de Caluire lui commande un mémorial Jean Moulin. Il peut également se consacrer à des tailles moins imposantes.

Il sait aussi faire salon !

Des particuliers lui achètent des statues pour orner leurs salons. Soit il s’agit d’un travail sur commande, soit d’une acquisition sur un stand,

Jacques Thibaut au milieu de ses sculptures

soit en visitant son exposition permanente à Poli­ gny. “Ce qui me plaît c’est la création. En regar­ dant une pierre, je vois très vite ce qu’elle m’ins­ pire. Je trace au crayon et ensuite c’est la taille qui commence. Je sculpture beaucoup avec un esprit de recherche créative, rarement avec un modèle.

D’ailleurs c’est ce que j’essaie de traduire en mélangeant les expériences. Dans mon expo, vous avez pu remarquer des compositions à partir de cannettes écrasées ou des peintures sur des filtres qu’utilisent les viticulteurs. Je ne pense pas que l’art soit uniforme bien au contraire.” Protéiforme dans ses réalisations, Jacques Thibaut l’est égale­ ment dans ses activités.

Créer mais aussi transmettre et susciter des vocations “Je me rends dans des classes où je propose des cours dans mon atelier pour des enfants dès le plus jeune âge. D’abord en expression libre. Les enfants se laissent guider par leur imagination. Puis j’im­ pose une réalisation. Ils sont surpris et leurs parents aussi, de ce qu’ils peuvent réaliser assez rapidement. C’est pour moi une grande satisfaction”.

Contact : Jacques Thibaut Atelier-exposition 1, rue de la meule 39800 Poligny Visite sur RDV thibaut.sculpteur@orange.fr Tél. 03 84 37 21 82 ou 06 60 07 37 82

Vatagna

Gabelou ?

Douanier sous l’ancien régime.

Il y avait aussi dans cette saline tous ces hommes qui récupéraient et travaillaient l’or blanc !

GRANDE SALINE 3 Place des Salins - 39110 Salins-les-Bains

www. juramusees.fr

Pour garder la propriété : Bibic, Boubouc et Pablo Escobar !

C’est une belle histoire que nous confient Florence Guidesin et son fis Maxime, tous deux habitants de Vatagna.

Une garde économique…

Bucolique s’il en est, tout à côté de la préfecture du Jura, entouré de voies propices aux balades à pied, le hameau compte en son sein une pro­ priété équipée d’un système de sécurité infran­ chissable. Bibic, Boubouc… et accessoirement Pablo Escobar se chargent de faire respecter les limites de la bienséance et “mieux vaut­il sonner avant d’entrer et éviter les effractions” assure le jeune Maxime et d’ajouter “que ça commence à se savoir”. On peut témoigner que de jour comme de nuit, la semaine comme le dimanche, sans caméra, sans vigile, ce système économique, écologique fonctionne 24h/24 et 365j/an “grâce à un peu d’amour et de passion”. Originaire de la Bresse louhannaise, Florence, la maman, a tou­ jours observé et aimé les animaux de la ferme, les chèvres en particulier. En troupeau, en liberté, peu importe, entre la distinction et la beauté qu’elles dégagent, la propriétaire des lieux les a toujours appréciées pour leur caractère, leur indépendance, quelquefois pour leur entête­ ment, sans doute encore pour leur instinct d’orientation. Arrivées bébés à Vatagna, les deux bêtes se sont enfuies dans la côte dès leur débar­ quement du van ; restées introuvables malgré les

recherches assurées toute la nuit par la famille, elles sont revenues innocemment le lendemain matin au pied de la maison, par on ne sait quel mystère !

… et écologique Bibic et Boubouc sont des brouteuses qui se nourrissent d’herbe, de ronces, d’épluchures de carottes ou de pomme de terre, d’orties (mais pas de pain). Elles entretiennent ainsi impecca­ blement et en silence les 22 ares de la propriété.

“Souvent perchées sur le toit de leur abri ou dans un arbre, elles ont aussi sauté la clôture de 1 m 60 pour ratiboiser une haie fraîchement plantée par les voisins !”. Bibic c’est bien sûr Madame, Boubouc c’est bien sûr Monsieur. Inséparables, ils se protègent mutuellement en dormant tête­ bêche surveillant ainsi à 180° les horizons alen­ tour. Une biquette vit entre 15 et 20 ans, pèse environ 50 kg­60 kg. Si le couple attise la curio­ sité des petits et des grands qui passent sur le chemin, il sait garder ses distances et se faire respecter. Quant au chat Pablo Escobar, “plus furtif, moins impressionnant…, il toujours là entre les pattes des deux biquettes”.

B.W.

FINANCES PUBLIQUES DU JURA : RÉORGANISATION DES SERVICES POUR PLUS DE PROXIMITÉ…

En juin 2019, le Directeur départemental des finances publiques exposait les principes généraux retenus dans le cadre de l’évolution de son nouveau réseau de proximité. Il présentait le projet initial pour le Jura et annonçait l’ouverture d’une phase de concertation avec l’ensemble des parties prenantes, élus, préfet et représentants des personnels de la direction départementale des finances publiques.

Enfin, c’est à Champagnole que se crée le service départemental des impôts fonciers.

Un dispositif d’accompagnement important a été proposé aux agents et aux cadres concernés par ces réorganisations. Dans ce cadre, 98 % des 62 agents concernés ont obtenu leur premier choix.

Cette phase de concertation, qui a conduit à faire significativement évoluer la proposition originelle, a aujourd’hui été menée à son terme ; elle a été consacrée le 29 juin 2020 par la signature avec le Président du Conseil départemental et le Préfet d’une « charte », qui entérine la carte des implantations de la DGFIP dans le Jura à horizon 2026.

Le présent communiqué a pour objet d’apporter un éclairage particulier sur les opérations qui interviennent le 1er janvier 2021.

1 – Des services plus importants et plus spécialisés au 2021 pour mieux assumer les missions Le nouveau réseau de proximité a commencé à se mettre en place dès l’année 2020, avec la fusion des services des impôts des entreprises de Lons-le-Saunier et Saint-Claude au 1er janvier puis la création du service de gestion comptable (SGC) de Dole, intervenue le 1er septembre.

Dans le secteur local, pour la tenue de la comptabilité des communes, ou communautés de communes et d’agglomération, succèdent aux anciennes trésoreries les SGC à Lons-le-Saunier et Poligny. Le nouveau mode d’organisation est ainsi fondé sur une concentration des tâches industrialisables (paiement des dépenses, comptabilité) dans un nombre limité de SGC. Dans le secteur hospitalier, c’est la trésorerie hospitalière du Jura, installée à Dole, qui assure la gestion de l’intégralité des hôpitaux du département.

Le service des impôts des entreprises (SIE) du Jura se crée à Lons-le-Saunier. Ce service gérera l’ensemble des obligations des professionnels du département et en particulier la cotisation foncière des entreprises (CFE), la TVA de 37 000 entreprises.

Dans le domaine de la fiscalité des particuliers, les actuels services des impôts des particuliers de Dole et de Poligny, chargés de l’assiette du recouvrement des impôts dus par les particuliers, se regroupent à Dole.

A gauche, Alain Mauchamp, adjoint du directeur départemental, à droite, Jean-Luc Blanc, directeur départemental

2 – Mieux assurer le service public en tenant compte des attentes de chacun Des experts pour les élus et les services des collectivités locales. Ce nouveau réseau s’est construit en concertation avec les élus. Ceux-ci voient se concrétiser ce qui était, il y a quelques mois encore un projet. Aujourd’hui, les SGC et les CDL constituent leurs interlocuteurs sur lesquels ils pourront s’appuyer en matière comptable, financière et budgétaire.

Une relation avec les usagers repensée et modernisée.

L’ambition de la DGFIP est bien d’être un service proche du citoyen, tant par la proximité géographique que par la joignabilité, avec notamment le renforcement de sa présence sur le territoire, et l’augmentation du nombre de points de contact. Le but : permettre aux usagers d’être renseignés et accompagnés pour toute démarche relative à l’impôt, à des factures locales ou à des amendes et d’être accompagnés pour une éventuelle prise de rendez-vous avec un service spécifique.

L’approche multicanal doit ainsi mettre à disposition de l’usager : internet, la messagerie sécurisée pour réaliser depuis chez soi ou sur son mobile la totalité de ses démarches, le téléphone, le guichet et la prise de rendezvous physique ou à distance pour échanger avec les

services. Le but est d’offrir aux citoyens un service public simple, proche et efficace.

Les services des finances publiques et les structures du réseau France Services constitueront les accueils de proximité. Rappelons que les structures labellisées “France Services” se composent de guichets uniques de proximité regroupant sur leurs sites plusieurs administrations. L’objectif est de proposer une offre élargie de services au public, au plus près des territoires, en particulier dans les zones rurales et les quartiers prioritaires. Dans chaque “France Services”, il est possible de solliciter les services d'un socle de neuf partenaires de l'État dont ceux de la direction générale des finances publiques.

Enfin, de nouveaux horaires ont été définis au 1er janvier 2021 pour l’ensemble des services des finances publiques du Jura, avec une uniformisation des plages d’accueil et un développement des créneaux de rendez-vous.

Le principe retenu est un accueil libre les matins et sur rendez-vous exclusivement les après-midi (soit physiquement ou par téléphone).

Un réseau de buralistes affiliés à la Française des jeux partenaires de la DGFiP Corrélativement avec son passage au “zéro numéraire”, la DGFIP offre au public la possibilité de payer une large gamme de créances publiques (impôts, amendes…) auprès de buralistes partenaires. Ces paiements, qui concernent les factures comportant un code “datamatrix” peuvent s’effectuer par carte bancaire ou en espèces dans la limite de 300 €, sauf pour l’impôt où le paiement ne peut intervenir que par carte bancaire.

Le Jura compte actuellement 47 buralistes-partenaires agréés implantés dans 31 communes, auxquels il convient d'ajouter 7 buralistes implantés en limite du département. D’ores et déjà, 305 encaissements ont été enregistrés dans le Jura en novembre par les premiers buralistes partenaires pour 36 285 € dont 221 paiements par carte bancaire.

C’est ainsi, qu’en cible, au moins 35 communes disposeront d’un point de contact, que ce soit un service des finances publiques, une structure France Services ou un buraliste agréé.

Le réseau des finances publiques du Jura aura ainsi achevé sa transformation au bénéfice d’un service public dont la qualité sera au cœur de ses préoccupations.

Nouveaux horaires des services de la direction départementale des Finances publiques, entrés en vigueur au 1er janvier 2021 ARINTHOD - 2 rue de la Croix de Fer Trésorerie d'Arinthod 03 84 48 00 91 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

CHAMPAGNOLE - 3 rue Victor Bérard Service Départemental des Impôts Fonciers 03 84 37 12 34 Accueil exclusivement sur rendez-vous CLAIRVAUX-LES-LACS - 5 rue du Parterre Trésorerie de Clairvaux-les-Lacs 03 84 25 80 71 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

DOLE - 34 Boulevard Wilson Trésorerie hospitalière du Jura 03 84 70 80 20 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis et Vendredis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

DOLE - 136 avenue Léon Jouhaux Service des Impôts des Particuliers 03 84 72 25 82 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis et Vendredis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

Service de Gestion comptable de Dole 03 84 82 12 99 - 03 84 72 25 82 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis et Vendredis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

LONS-LE-SAUNIER - 8 avenue Thurel Direction départementale des Finances publiques - Fermée au public Pôle départemental de vérification 03 84 35 15 00 Accueil exclusivement sur rendez-vous de 8 h 30 à 12 h 30 les Lundis, Mardis, Jeudis et Vendredis et de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

LONS-LE-SAUNIER - 2 rue Turgot Service de Gestion Comptable de Lons-le-Saunier - 03 84 35 85 00 Service de Recouvrement des Amendes - 03 84 35 85 11 Service des Impôts des Particuliers - 03 84 43 46 00 Pôle d'investigation et de détection - 03 84 43 46 00 Service de Publicité Foncière et Enregistrement - 03 84 43 48 91 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis et Vendredis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

Service des impôts des entreprises du Jura - 03 84 43 46 00 Pôle de recouvrement spécialisé - 03 84 43 46 72 Accueil exclusivement sur rendez-vous de 8 h 30 à 12 h 30 les Lundis, Mardis, Jeudis et Vendredis et de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

MOIRANS - 4 avenue de Saint-Claude Trésorerie de Moirans 03 84 42 00 69 Ouvert les Mardis, Jeudis et Vendredis de 8 h 30 à 12 h 30.

HAUTS DE BIENNE - 6 rue de l'Industrie Trésorerie des Hauts de Bienne 03 84 33 07 37 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

POLIGNY - 4 rue du Champ de Foire Service de Gestion Comptable de Poligny 03 84 37 12 34 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

SAINT-CLAUDE - 7 ter rue Reybert Trésorerie de Saint-Claude - 03 84 45 37 67 Service des Impôts des Particuliers de Saint-Claude - 03 84 41 52 00 Ouvert les Lundis, Mardis, Jeudis de 8 h 30 à 12 h 30.

Accueil exclusivement sur rendez-vous de 13 h 30 à 16 h 00 les Lundis, Mardis et Jeudis.

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